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1 (1671) De la connaissance des bons livres « DE LA COMEDIE  » pp. 232-248
personnes d’honneur ; mais qu’il y avait des Comédiens sérieux qui ne représentaient que des Tragédies ou Tragi-comédies pleines de ra
mblassent en son mérite personnel ? Si on dit que ceux de sa sorte ne représentaient que des Tragédies ou des Tragi-comédies qui étaie
s Pièces sérieuses, cela suffit-il pour faire croire que ceux qui les représentaient devaient passer pour hommes sérieux et sages ? Qu
nt des gobelets, ne sont pas ceux qu’on appelle des Comédiens, et qui représentent des Pièces sur le Théâtre : On a encore voulu fai
inction entre ceux qui jouaient des Comédies facétieuses, et ceux qui représentaient des Tragédies, et autres Pièces de leur style, co
faire tantôt le Roi, et tantôt le valet ? Estimait-on moins celui qui représentait quelquefois un Personnage Comique et jovial, aprè
r de nos Comédiens, n’est pas fort favorable, de dire, Que puisqu’ils représentent des Tragédies et des Tragi-comédies à l’imitation
ger ; C’est comme les Peintres qui ayant employé tous leurs efforts à représenter des Nudités dans leurs Tableaux, sont condamnés p
causent de mauvais désirs. Les Comédies où les passions sont si bien représentées , ont offensé tous les Dévots ; Selon leur opinion
prit mouvant des Comédies, il faut donc dire Adieu au Théâtre : On ne représentera plus de Comédies, et à peine permettra-t-on de le
tous les Romans, à cause seulement que les passions y sont trop bien représentées  ; c’est-à-dire à cause que ces Pièces-là sont tro
e, et que cela est défendu par les saintes Ecritures : Mais s’il faut représenter une Histoire où une fille prenne l’habit d’homme,
ont porté les armes. Il y a eu aussi des Comédies où étant besoin de représenter des filles habillées en hommes, ç’a été de jeunes
ter des filles habillées en hommes, ç’a été de jeunes garçons qui ont représenté ce Personnage ; En ce cas il n’y aurait donc eu q
donner la peine à un Magistrat d’examiner les Comédies dignes d’être représentées , il vaudrait mieux les condamner entièrement ; Qu
2 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47
CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. Lorsqu’on représentait , à Madame de Maintenon qu’il ne convenait pas de
ix, les Franciscaines S. François et Sainte Claire, les Ursulines ont représenté les onze mille Vierges, en rabattant pourtant que
7.). « Autour de Carême-prenant, dit-elle, et de la fête des Rois, on représente quelques petites histoires de dévotion. Mais de d
(Tit. des récréations, n. 75. et 76). Ce ne sont pas jeux défendus de représenter quelque histoire dévote, pourvu qu’on n’y mette p
. Il a permis les histoires, et a pris quelquefois plaisir à les voir représenter avec le respect dû aux choses saintes, mais non p
tes, les plus convenables aux filles, où il y ait le moins d’hommes à représenter , en toute humilité et modestie. » Sainte Thérèse
lus graves et les plus austères qu’il y ait eu dans l’Eglise, faisait représenter dans ses couvents des pièces de théâtre dans la p
est pas nécessaire de dire qu’il n’y avait point de femmes, qu’on n’y représentait que des choses saintes, que le prologue était une
e, auteur de l’abrégé de sa vie, le martyre de quelque Saint, qu’on y représentait pour inspirer aux Religieux le désir du martyre.
nt la discrétion. Mais je ne saurais pardonner à certains Collèges de représenter des pièces de théâtre dans l’Eglise, après en avo
Ordre (Q. 3. p. 4. n. 286.), croit qu’il est permis aux Religieux de représenter des pièces de théâtre, prises de la vie des Saint
aurent que quelques vielleurs, sauteurs ou joueurs de gobelet, qui ne représentaient aucune pièce ; qu’on n’y en joua que longtemps ap
x Religieuses, et par conséquent, ajoute-t-il, aux Religieux, de voir représenter des comédies ni d’en faire représenter dans leurs
e-t-il, aux Religieux, de voir représenter des comédies ni d’en faire représenter dans leurs monastères, parce qu’il n’y a rien à g
raison, dit-il, n’est-il pas permis à ces personnes respectables d’en représenter par eux-mêmes. Si le Concile n’en parle pas, c’es
urs, approbateurs, souvent instigateurs, les Séminaristes exerçaient, représentaient , composaient à loisir et in promptu les pièces le
spectacles ecclésiastiques, ils n’avaient rien que de régulier. On ne représentait au moulin d’Issy aucune pièce qui n’eût été vue,
Bretagne, rapportent certaines processions, où d’espace en espace on représentait au naturel quelqu’un des événements de la passion
l’exemple du Père-maître S. Jean de la Croix, se faisaient gloire de représenter les souffrances du grand maître dont ils avaient
e en Europe), qu’ils firent apprendre aux Indiens, et les leur firent représenter . Ces comédies apostoliques réussirent parfaitemen
palais de ses ancêtres on donnait ce divertissement à leur Cour, on y représentait des pièces dramatiques dans le goût du pays, appa
nforme aux mœurs des Incas, au génie des enfants du soleil, qu’on n’y représentait jamais que des actions vertueuses ; au lieu que p
s Séminaristes, aller tout habillés avec les danseurs et les violons, représenter leur pièce au parloir des trois Communautés des R
ans ce pays lointain. Il débuta par la comédie du Tartuffe, qu’il fit représenter dans son château. Faute de troupe réglée de Coméd
3 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [K] » pp. 421-424
ue qui couvrait toute la tête, & qui, outre les traits du visage, représentait encore la barbe, les cheveux, les oreilles, &
dans la Pièce des Euménides, & ce fut Euripide qui le premier les représenta avec des serpens sur la tête. Pollux distingue tr
ues les plus ordinaires étaient ceux que l’on nommait Prosopées ; ils représentaient les personnes au naturel : deux autres espèces mo
Mormolycées & les Gorgonées : la seconde espèce, ne servait qu’à représenter les ombres : l’usage en était fréquent dans la Tr
s avaient quelque chose d’effrayant. La dernière sorte de masques, ne représentait que des figures affreuses, telles que les Gorgone
la terreur*. Le genre Satyrique, fondé sur l’imagination des Poètes, représentait par les masques ; les Satyres, les Faunes, les Cy
Examinons quels avantages les Anciens tiraient de leurs masques. Ils représentaient non-seulement le visage, mais la tête entière, ch
ituation, de se tourner de profil. Nous avons des pierres gravées qui représentent de ces masques à double visage. Julius Pollux, qu
rvait aux Anciens, à faire faire à des hommes les Rôles de femmes ; à représenter au naturel les différentes Nations, & quelque
tre plus grands & plus gros que des hommes ordinaires, lorsqu’ils représentaient des Dieux & des Héros. Concluons que les Anci
4 (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Jugement sur la Comédie du Festin de Pierre. CAS II. » pp. 805806-812
la Comédie du Festin de Pierre. CAS II. I. Il n’est pas permis de représenter la Comédie qui a pour titre le Festin de Pierre,
ntes. 1°. Peut-on admettre aux Sacrements une Troupe de Comédiens qui représentent et qui sont dans la disposition de représenter à
oupe de Comédiens qui représentent et qui sont dans la disposition de représenter à l’avenir la Comédie qui a pour titre le Festin
étexte que les Princes qui les ont à leurs gages veulent qu’elle soit représentée devant eux ? Cette Comédie est très pernicieuse e
die est très pernicieuse et pleine d’impiété ; car non seulement elle représente les vices les plus horribles, mais elle apprend à
es publiques. Quelques-uns s’excusent sur les ordres qu’ils ont de la représenter . On demande donc si on doit leur refuser l’absolu
donner par leurs Maîtres une parole positive de ne les plus obliger à représenter cette Comédie. Mais d’autres Confesseurs sans avo
été une doctrine constante dans l’Eglise, que nul Chrétien ne peut ni représenter , ni même assister comme simple spectateur à la re
Donat : « C’est là, dit-il, qu’on apprend les adultères en les voyant représenter , et que par la contagion d’un mal publiquement au
les mœurs, qui apprennent aux hommes à commettre les adultères qu’ils représentent  ? en quelle situation peut être une vierge ou un
pposés à l’Evangile et aux règles de la discipline chrétienne ; qu’il représente souvent les châtiments publics que ces désordres
bitable que ces sortes de Comédies étant mauvaises, ne sauraient être représentées sans péché, et qu’il n’y ait point d’autorité qui
5 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « IX. » pp. 44-46
une représentation des vertus qui éclatent le plus dans lui. Hercule représente le zèle ardent dont il est animé. Orphée cette do
la vigilance. Apollon le Dieu des savants paraîtra sur la Scène pour représenter sa profonde science. A ce compte-là, mes Pères, n
e dites, que vous ayez eu dessein en faisant le caractère du Héros de représenter toutes ses vertus par ces symboles clairs, et exp
es clairs, et expressifs tirés de la fable. Car il n’y en a aucun qui représente ni la chasteté, ni l’humilité, ni l’Amour de Dieu
ù vous dites que vous avez tiré les symboles clairs et expressifs qui représentent toutes ses vertus. Il est bon de les examiner tou
es examiner tous l’un après l’autre. Nous trouverons peut-être qu’ils représentent mieux votre Morale et votre Génie que les vertus
6 (1705) Traité de la police « Chapitre premier. Des Spectacles anciens, leur origine, leur division, leurs dérèglements, et les Lois qui ont été faites pour les réformer. » pp. 434-435
en jeux gymnastiques, γυμναϛιχοι ; ou selon les Latins en jeux qui se représentent sur la scène, ou qui s’exercent dans le cirque, s
traire, qu’elle est plus nouvelle. C’est une pièce de théâtre où l’on représente les actions du peuple et les événements ordinaire
autre espèce de Comédie que l’on a nommée moyenne ; elle consistait à représenter des actions véritables sans nommer les personnes.
éthode : tous ceux qui avaient eu part à l’action véritable qui était représentée , ne laissaient pas de s’en offenser quoiqu’ils ne
donna lieu à une seconde réforme de la Comédie, qui consistait à n’y représenter que des sujets feints et sous des noms inventés.
augmenta, et Tarquin l’ancien fit construire le grand Cirque pour les représenter plus commodément, et avec plus de magnificence. L
et de leurs autres principales Divinités. Les Magistrats en faisaient représenter avant que d’entreprendre une guerre, ou en action
ar une Loi de l’an 372. « ordonnèrent que les jeux seraient seulement représentés dans les Villes où ils avaient été établis d’anti
t défenses à tous autres Juges d’en connaître. Elle défend enfin d’en représenter aucuns le jour du Dimanche, pour ne pas confondre
par une Loi du vingt-quatre Avril 396. mais à « condition de n’y rien représenter qui put blesser la pudeur, ou qui fut en quelque
et de Valentinien de l’an 425. « Elle porte de nouvelles défenses, de représenter aucuns jeux, soit du théâtre, soit du cirque le j
7 (1694) Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie, avec une réfutation des Sentiments relachés d’un nouveau Théologien, sur le même sujet « Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie. » pp. 1-132
même ; ainsi tout au plus on pourrait s’abstenir d’aller à celles qui représentent beaucoup de passions et des choses fort impures :
, on admire l’art du Peintre sans se laisser toucher des choses qu’il représente . Voilà justement ce qui se passe dans la Comédie
cœur ; on loue l’Acteur et son action, sans approuver la chose qu’il représente . Si l’on appréhende que ces passions dont nous pa
i-même. Jamais personne n’a pris pour règle de conduite ce qu’il a vu représenter sur un Théâtre et dans une Comédie. On regarde ce
dans une Comédie. On regarde cela comme une histoire ou une aventure représentée au naturel, dont la représentation et l’idée disp
int Thomas ait approuvé la Comédie dans la pratique, et comme elle se représentait de son temps, il paraît au contraire qu’il en ait
ou de l’impureté, ou de la cruauté par le moyen des choses qui y sont représentées  ; et pour faire voir que cette particule en tant,
ysostome, qu’il parle de la Comédie dans la pratique et comme elle se représentait de son temps ; l’on montrera encore ceci davantag
lle corrompt les bonnes mœurs, soit par rapport aux sujets qui y sont représentés , soit par rapport aux circonstances mauvaises qui
et qui y prennent plaisir, se rendent coupables des crimes qui y sont représentés . « Pour ce qui est16 , dit-il, de nous autres Chr
nt être condamnés par le jugement que font les hommes de ceux qui les représentent , qui passent dans le sentiment commun pour des ge
cles, par la raison qu’ils corrompent les bonnes mœurs. Saint Clément représente en détail quelques maux auxquels les Spectacles d
es Comédies excitent les passions, conformément aux choses qui y sont représentées , autrement on n’y prendrait point de plaisir, et
un Ancien, que jamais on ne les eût approuvées ni les crimes qu’elles représentent , si les mœurs des hommes qui étaient souillées de
es yeux par celles qu’on y voit. Il ajoute que dans les Théâtres on y représente les pompes du diable auxquelles un Chrétien a ren
seulement rejeter et fuir les Comédiens ; mais qu’ils doivent encore représenter aux Fidèles l’obligation qu’ils ont de les rejete
ns ses écrits de la Comédie selon l’usage commun ordinaire dont on la représentait de son temps, et la justifier, pendant que saint
les Comédiens62 , dit cet Auteur, se servent de leur profession pour représenter des choses déshonnêtes, pour blâmer ou pour se mo
te que quand Saint Antonin dit ailleurs, que c’est un péché mortel de représenter des choses fort déshonnêtes, comme c’en est un de
mme si pour faire un péché mortel, il ne suffisait pas que les choses représentées fussent déshonnêtes, mais encore qu’elles fussent
que légèrement, autrement il s’ensuivrait qu’on ne pécherait point à représenter des choses déshonnêtes et à les voir, ce qui est
es n’a jamais condamné la Comédie et les Comédiens, que lorsqu’ils la représentent aux jours de Fêtes et aux heures du Service divin
touchant les choses qu’ils doivent enseigner aux peuples : « Ils leur représenteront continuellement, dit ce saint Cardinal69 , combie
culières prises du côté des choses fort sales ou impies qui y étaient représentées , et encore par une raison générale tirée des circ
ent ces vers d’une belle cadence ; les histoires tragiques qui y sont représentées , leur mettent devant les yeux des parricides, des
tte raison générale est donc que les Comédies par les sujets qu’elles représentent ou par les circonstances qui les accompagnent, ex
l’une ou par l’autre de ces raisons. Premièrement les choses que l’on représente dans la Comédie sont pour l’ordinaire des intrigu
eance, d’ambition, de jalousie, etc. Il faut que les passions qu’on y représente aient quelque chose de fort, de vif et de touchan
; et bien loin de purifier le Théâtre par des sujets honnêtes qu’on y représente , on profane au contraire l’honnêteté des sujets p
son Plaidoyer déjà cité nombre 6d. Le temps que l’on choisit pour la représenter qui est le soir, ne contribue pas peu à favoriser
la Comédie dont le sujet serait malhonnête, ou bien dans laquelle on représenterait quelque passion violente avec un tableau qui repr
quelle on représenterait quelque passion violente avec un tableau qui représenterait l’une de ces choses. Il est évident et cela n’a p
une grande différence entre les choses sales et malhonnêtes qui sont représentées dans une Comédie, et la manière de les représente
honnêtes qui sont représentées dans une Comédie, et la manière de les représenter . A l’égard des Comédies où l’on représente des ch
die, et la manière de les représenter. A l’égard des Comédies où l’on représente des choses mauvaises, il y a du péché d’y assiste
par le passé ; Le Théâtre est bien plus pur qu’il n’était ; l’on n’y représente rien qui soit opposé à l’honnêteté et à la pureté
épond donc premièrement, que la distinction que l’on fait de la chose représentée d’avec la manière de la représenter ; ou de l’hab
inction que l’on fait de la chose représentée d’avec la manière de la représenter  ; ou de l’habileté de l’Acteur qui fait bien son
l’habileté de l’Acteur qui fait bien son personnage, d’avec ce qu’il représente , est l’effet d’un raisonnement spéculatif et trop
ar rapport à la manière dont on avait inventé les choses et qu’on les représentait , et non aux choses mêmes. Enfin, il s’ensuit, qu’
e qu’elle soit ; parce que séparant le plaisir que la vue de la chose représentée peut produire, d’avec celui de la représentation,
éologiens ont dit qu’on pouvait prendre du plaisir dans la manière de représenter des choses déshonnêtes, sans en prendre de la cho
re de représenter des choses déshonnêtes, sans en prendre de la chose représentée , ils n’ont considéré la Comédie qu’en général et
uffit que la Comédie soit mauvaise, par rapport aux sujets qui y sont représentés , ou que par les mauvaises circonstances qui l’acc
du péché des Comédiens. Il y a quelque sorte de pacte entre ceux qui représentent la Comédie et ceux qui y assistent, qui rend le p
par titre de justice à rendre l’argent qu’ils auraient reçu, s’ils ne représentaient pas la Comédie, comme il est arrivé quelquefois q
t d’adresse d’esprit, que l’on accompagne de belles paroles, que l’on représente avec des actions vives avec une prononciation agr
ituel que de ceux qui assistent aux Spectacles et non de ceux qui les représentent . Et quand il en serait question, cela ne prouvera
 ; mais seulement que c’est un plus grand péché d’y assister ou de la représenter aux jours et heures particulièrement consacrés pa
ment parlant et dans la pratique, soit par rapport aux sujets qu’on y représente , soit par rapport aux circonstances qui l’accompa
iculièrement ceux qui composent pour le Théâtre les Pièces que l’on y représente ordinairement, parce que leur action tend d’une m
8 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « XII. » pp. 58-61
XII. Argus ne représente pas mieux la vigilance de votre Prélat, qu’Orphée
regardent danser. Pour faire paraître votre Héros vigilant, vous le représentez comme un homme qui aime la danse, et qui la regar
es yeux on se porte intérieurement à un objet permis. Ce Symbole nous représente peut-être encore, que votre Héros sait le secret
’acquitter de son devoir ; Et on n’est pas trop propre en cet état de représenter la vigilance d’un Héros qui devait être héroïque.
tre laisse endormi ; il s’excuse auprès du Héros de ce qu’il a si mal représenté son extrême vigilance. Je trouve, mes Pères, qu’
s-même, d’avoir choisi dans toute la fable un Symbole si peu propre à représenter une extrême vigilance. Car n’est-ce pas comme si
9 (1607) Conviction véritable du récit fabuleux « letter » pp. 3-26
à la majesté de l’histoire, et du sujet du jugement universel qui se représentait  ? Quel mot de gueulep y a t’on ouï ? Quel parasit
épouvantable en notre sainte créance. Il appelle drôlerie ce qui fut représenté d’horrible selon la nécessité du sujet, touchant
i cela ne l’est ? Vous savez qu’en toute l’action aucun ne fut vu qui représentât la personne de Dieu, comme distincte de celle de
onnage s’appelle Josué de Villeneuve, et n’y en avait aucun autre qui représentât Dieu, que ce drôleur mentant appelle jésuitique.
glise contre l’Antéchrist, et à quelques autres préparatifs propres à représenter ce qui fut exhibé le jour suivant ; et que le pap
artificielles donnèrent commencement à l’action du second jour, pour représenter la générale déflagration du monde, et que depuis
. » aj Menteur, combien de fois est-il tombé sur Genève sans qu’on y représentât le jugement final ? Je suis voisin des jésuites,
n’a contrefait Dieu, comme distinct de Jésus-Christ, et que celui qui représentait Jésus-Christ s’appelle Josué de Villeneuve. J’ajo
es à Paris, qu’un démon vrai démon, se soit trouvé parmi ceux qui les représentaient en cette action sur le théâtre. Et encore plus qu
nsée, non plus que jamais ils n’ont retiré un seul liard de celui qui représentait Jésus-Christ, que néanmoins ce calomniateur dit a
u de foudrebw et de calomnie, car il tient à si grand crime qu’on ait représenté le jugement, le paradis, et l’enfer, que pour ceb
lle, et contrefaisant l’assiégeant et l’assiégé ? N’était-ce pas pour représenter ores le pillage, ores la captivité du peuple, ore
ité du peuple, ores l’assiégementcc et le sac de Jérusalemcd ? Que si représenter la sainte vérité est chose mauvaise, pourquoi est
pleurassent, nommément ceux qui étaient ignorants des mystères qu’ils représentaient  ! Mais ils étaient des prophètes. Pour cech, si t
théâtrale plusieurs parties de la sainte Bible. Si c’est mal fait de représenter les choses saintes, ces réformés qui l’ont fait,
fectés à la vérité » (ibid., p. 27). Les « mal affectés à la vérité » représentent les calvinistes. Cette approbation manifeste d’em
aule parle bien d’ « action » et non de comédie pour définir la pièce représentée . g. [NDE] Sycophante = délateur. h. [NDE] C’est
irmer que, dans la pièce des jésuites, seule la figure de Jésus était représentée , alors que Dieu le père n’apparaissait pas en scè
t pas en scène. En effet, il aurait été théologiquement discutable de représenter le Père, qui n’est pas incarné et jamais représen
nt discutable de représenter le Père, qui n’est pas incarné et jamais représentée en forme humaine dans les deux testaments. u. [N
du texte : le jugement dernier est un spectacle, et donc il peut être représenté sur la scène et peut servir la conversion ou l’ad
10 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE VII. Histoire de la Poësie Dramatique moderne. » pp. 176-202
Pitié. Le premier Essai du Spectacle Tragique se fit à S. Maur : on y représenta la Passion de Notre Seigneur, & le Prevôt de
onfrairie par Lettres Patentes du 4 Décembre 1402, leur permettant de représenter la Passion & les Vies des Saints. Lorsqu’en 1
s Rois de France & d’Angleterre firent leur entrée dans Paris, on représenta , disent nos Historiens, un molt piteux mystere de
& le principal institut de la Confrairie del Gonfalone, étoit de représenter la Passion. Par tout, ce Sujet parut le plus prop
e présenta à Richard II, parce qu’ayant fait de grandes dépenses pour représenter à Noël l’Histoire du vieux Testament, il supplioi
ment, il supplioit Sa Majesté de ne point permettre à d’autres, de la représenter . L’Enfant dans son Histoire du Concile de Constan
ce rapporte que quand l’Empereur y arriva, les Evêques Anglois firent représenter devant lui en 1417 une Comédie ou Moralité sur la
le tre Tiranni, indigne de paroître devant de graves Spectateurs, fut représentée à Bologne, en présence du Pape, de l’Empereur, &a
leure de toutes. Elle méritoit mieux, quoique Farce, l’honneur d’être représentée devant des Spectateurs respectables, que ces prem
se la Grace justifiante. L’Œdippe de Sophocle traduit en Italien, fut représenté en 1585 sur le Théâtre Olympique, & le Pallad
ots. On s’apperçut enfin que c’étoit profaner les Mysteres que de les représenter sur un Théâtre, avec un mélange de Scenes bouffon
es qu’il affectionnoit en Pere, le jeune Corneille, par des Tragédies représentées avec moins d’appareil, sut anéantir non seulement
venteur, comme le dit Bayle à son Article. Dans la Tragédie qu’il fit représenter devant Innocent VIII, il n’y avoit de la Musique
es des Anciens, & qu’il écrivit au Cardinal Camerlingue, pour lui représenter que Rome attendoit de lui la construction d’un Th
mé Opéra, est très-incertaine. En 1574 la République de Venise en fit représenter un pour Henri III, revenant de Pologne. Les Princ
I, revenant de Pologne. Les Princes d’Italie en faisoient quelquefois représenter dans leurs Palais ; c’étoient des Fêtes particuli
11 (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Comédie. » pp. 765766-806
me à propos qu’il y eût des gens dévoués au service public, pour nous représenter naïvement un avare, un ambitieux, un vindicatif,
02. en l’Eglise de la Trinité à Paris, rue Saint Denis. Les Confrères représentaient en certains jours dans des lieux particuliers les
habillés suivant le sujet et la qualité des Mystères qu’ils devaient représenter . Après cette permission ils eurent une salle à la
s termes de l’Arrêt de 1548.) avec défenses à tous autres de jouer ou représenter aucune histoire, sinon sous le nom et au profit d
même : ainsi tout au plus on pourrait s’abstenir d’aller à celles qui représentent beaucoup de passions, et des choses fort impures,
on admire l’art du peintre, sans se laisser toucher des choses qu’il représente . Voilà justement ce qui se passe dans la Comédie
cœur ; on loue l’Acteur et son action, sans approuver la chose qu’il représente . Si l’on appréhende que ces passions dont nous pa
i-même. Jamais personne n’a pris pour règle de conduite ce qu’il a vu représenter sur un Théâtre et dans une Comédie. On regarde ce
dans une Comédie. On regarde cela comme une histoire ou une aventure représentée au naturel, dont la représentation et l’idée disp
int Thomas ait approuvé la Comédie dans la pratique, et comme elle se représentait de son temps ; il paraît au contraire qu’il en ai
ou de l’impureté ou de la cruauté, par le moyen des choses qui y sont représentées  : et pour faire voir que cette particule, en tant
sostome, qu’il parle de la Comédie dans la pratique, et comme elle se représentait de son temps. L’on montrera encore ceci davantage
die corrompt les bonnes mœurs, soit par rapport aux sujets qui y sont représentés , soit par rapport aux circonstances mauvaises qui
et qui y prennent plaisir, se rendent coupables des crimes qui y sont représentés . « Pour ce qui est Ibid. Cap. 15. « Nobis satis n
tre condamnés, par le jugement que portent les hommes de ceux qui les représentent , qui passent dans le sentiment commun pour des ge
cles, par la raison qu’ils corrompent les bonnes mœurs. Saint Clément représente en détail quelques maux auxquels les spectacles d
es Comédies excitent les passions, conformément aux choses qui y sont représentées , autrement on n’y prendrait point de plaisir ; et
n Ancien, que jamais on ne les eût approuvées, ni les crimes qu’elles représentent , si les mœurs des hommes qui étaient souillées de
s yeux par celles qu’on y voit. » Il ajoute, que dans les Théâtres on représente les pompes du diable auxquelles un Chrétien a ren
seulement rejeter et fuir les Comédiens ; mais qu’ils doivent encore représenter aux fidèles l’obligation qu’ils ont de les rejete
ses écrits de la Comédie selon l’usage commun et ordinaire dont on la représentait de son temps, et la justifier : pendant que Saint
. cap. Donare. » , dit cet Auteur, se servent de leur profession pour représenter des choses déshonnêtes, pour blâmer ou pour se mo
te que quand Saint Antonin dit ailleurs, que c’est un péché mortel de représenter des choses fort déshonnêtes, comme c’en est un de
omme si pour faire un péché mortel il ne suffisait pas que les choses représentées fussent déshonnêtes, mais encore qu’elles fussent
que légèrement : autrement il s’ensuivrait qu’on ne pècherait point à représenter des choses déshonnêtes et à les voir ; ce qui est
Charles n’a jamais condamné la Comédie et les Comédiens, que l’on la représente aux jours de Fêtes et aux heures du Service. Mais
touchant les choses qu’ils doivent enseigner aux peuples. « Ils leur représenteront continuellement, dit ce saint Cardinal Instruct.
culières prises du côté des choses fort sales ou impies qui y étaient représentées , et encore par une raison générale tirée des circ
ent ces vers d’une belle cadence ; les histoires tragiques qui y sont représentées , leur mettent devant les yeux des parricides, des
tte raison générale est donc que les Comédies par les sujets qu’elles représentent , ou par les circonstances qui les accompagnent, e
’une ou par l’autre de ces raisons. Premièrement, les choses que l’on représente dans la Comédie sont pour l’ordinaire des intrigu
eance, d’ambition, de jalousie, etc. Il faut que les passions qu’on y représente aient quelque chose de fort, de vif et de touchan
; et bien loin de purifier le Théâtre par des sujets honnêtes qu’on y représente , on profane au contraire l’honnêteté des sujets p
ns son Plaidoyer déjà cité nomb. 6. le temps que l’on choisit pour la représenter , qui est le soir, ne contribue pas peu à favorise
la Comédie dont le sujet serait malhonnête, ou bien dans laquelle on représenterait quelque passion violente, avec un tableau qui rep
uelle on représenterait quelque passion violente, avec un tableau qui représenterait l’une de ces choses. Il est évident que cela n’a
une grande différence entre les choses sales et malhonnêtes qui sont représentées dans une Comédie, et la manière de les représente
honnêtes qui sont représentées dans une Comédie, et la manière de les représenter . A l’égard des Comédies où l’on représente des ch
die, et la manière de les représenter. A l’égard des Comédies où l’on représente des choses mauvaises, il y a péché d’y assister,
on et dans la représentation, par exemple, par rapport à l’Acteur qui représente bien son personnage ; quelques Auteurs sont de ce
par le passé : le Théâtre est bien plus pur qu’il n’était ; l’on n’y représente rien qui soit opposé à l’honnêteté et à la pureté
ieu. On répond donc, 1°. Que la distinction que l’on fait de la chose représentée d’avec la manière de la représenter, ou de l’habi
inction que l’on fait de la chose représentée d’avec la manière de la représenter , ou de l’habileté de l’Acteur qui fait bien son p
l’habileté de l’Acteur qui fait bien son personnage, d’avec ce qu’il représente , est l’effet d’un raisonnement spéculatif et trop
r rapport à la manière dont on avait inventé les choses, et qu’on les représentait , et non aux choses mêmes. Enfin il s’ensuit qu’il
e qu’elle soit ; parce que séparant le plaisir que la vue de la chose représentée peut produire, d’avec celui de la représentation,
éologiens ont dit qu’on pouvait prendre du plaisir dans la manière de représenter des choses déshonnêtes, sans en prendre de la cho
re de représenter des choses déshonnêtes, sans en prendre de la chose représentée  ; ils n’ont considéré la Comédie qu’en général, d
suffit que la Comédie soit mauvaise par rapport aux sujets qui y sont représentés , ou que par les mauvaises circonstances qui l’acc
du péché des Comédiens. Il y a quelque sorte de pacte entre ceux qui représentent la Comédie et ceux qui y assistent, qui rend le p
par titre de justice à rendre l’argent qu’ils auraient reçu, s’ils ne représentaient pas la Comédie, comme il est arrivé quelquefois q
t d’adresse d’esprit, que l’on accompagne de belles paroles, que l’on représente avec des actions vives et avec une prononciation
tuel que de ceux qui assistent aux spectacles, et non de ceux qui les représentent . Et quand il en serait question, cela ne prouvera
s, mais seulement que c’est un plus grand péché d’y assister et de la représenter aux jours et heures particulièrement consacrés pa
ment parlant et dans la pratique, soit par rapport aux sujets qu’on y représente , soit par rapport aux circonstances qui l’accompa
iculièrement ceux qui composent pour le Théâtre des Pièces que l’on y représente ordinairement, parce que leur action tend d’une m
12 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [H] » pp. 416-417
[H] Décorations : ornemens d’un Théâtre qui servent à représenter le lieu où l’on suppose que se passe l’action Dra
-à-dire, des Décorations de ces trois différens genres. Les Tragiques représentaient toujours de grands bâtimens, avec des colonnes, d
es, des statues, & les autres ornemens convenables : les Comiques représentaient des édifices particuliers avec des toîts & de
côté droit était un peu moins élevé ; & celui qui était à gauche, représentait ordinairement une Hôtellerie. Mais dans la Pièce
un coupable avec des liens d’un fer blanc, léger & poli. Qu’on se représente Electre dans son premier monologue, traînant de v
13 (1705) Traité de la police « Chapitre IV. De la Comédie Française ; son origine, son progrès, et les Règlements qui ont été faits pour en permettre, corriger et discipliner les représentations, ou pour en assurer la tranquillité. » pp. 439-445
nt de monter eux-mêmes sur le théâtre. Les Pièces qui devaient y être représentées , ne convenaient plus au titre religieux qui carac
dans les actions communes un semblable caractère que celui que l’on y représentait . Etienne Jodelle qui vivait sous Charles IX. et s
nt-Germain seulement, et sans tirer à conséquence ; à la charge de ne représenter que des sujets licites et honnêtes, qui n’offença
ent, de faire aucune insolence en l’Hôtel de Bourgogne lorsque l’on y représenterait quelques jeux, d’y jeter des pierres, de la poudr
ous aux Loges et Galeries ; et en cas qu’ils y aient quelques Actes à représenter où il conviendra plus de frais, il y sera par Nou
uête préalablement communiquée au Procureur du Roi. Leur défendons de représenter aucunes Comédies ou Farces, qu’ils ne les aient c
orsque Corneille fit paraître sur la Scène sa Melite. Cette Pièce fut représentée avec un succès prodigieux, que dès ce coup d’essa
armé de la beauté de ses ouvrages ; mais sa Tragédie du Cid qu’il fit représenter en l’année 1637. mit pour ainsi dire le comble à
le jeu de paume de la rue Mazarin vis-à-vis la rue de Guenegaud. On y représenta au mois de Mars 1672. Pomone, dont la composition
upe de Comédiens Italiens était venue s’établir à Paris, et qu’elle y représentait ses Pièces avec assez de réussite. Ainsi l’on vit
; et l’Hôtel de Bourgogne, où les Comédiens du Marais et les Italiens représentaient leurs Pièces alternativement en differents jours
à l’Opéra, publiée et affichée le 14. du même mois. ce qui Nous a été représenté par le Procureur du Roi, que Sa Majesté voulant n
e Police pour maintenir la tranquillité publique dans les lieux où se représentent les Comédies, publiée et affichée le 10. du même
Comédies, publiée et affichée le 10. du même mois. ce qui Nous a été représenté par le Procureur du Roi, que certains personnages
au devant et aux environs des lieux où les Comédies sont récitées et représentées  ; d’y porter aucunes armes à feu, de faire effort
lique de l’Opéra, publiée et affichée le lendemain. ce qui Nous a été représenté par le Procureur du Roi, Que Sa Majesté n’ayant p
r de plus en plus, Sadite Majesté veut que ladite seule Troupe puisse représenter les Comédies dans Paris ; faisant défenses à tous
Comédie, publiée et affichée le 3. du même mois. Majesté s’étant fait représenter son Ordonnance du vingt-cinquième Février 1699. p
e Police pour maintenir la tranquillité publique dans les lieux où se représentent les Comédies, publiée et affichée le 10. du même
14 (1705) Traité de la police « Chapitre III. Du Théâtre Français, son origine, et qu’il n’a été occupé pendant plus d’un siècle, qu’à la représentation de pièces spirituelles, sous le titre de Moralités. » pp. 437-438
aris, à ceux de saint Maur et des autres Villes de sa Juridiction, de représenter aucuns jeux de personnages, soit de vies de Saint
ssion de Notre-Seigneur. Le Roi voulut voir leurs spectacles ; ils en représentèrent quelques pièces devant lui ; elles lui furent agr
tablie à Paris, sous le titre de Confrères de la Passion de N.S. d’en représenter les mystères, et les vies des SS. en récits et pe
e salle qui se trouvait vacante, y firent construire un théâtre, et y représentèrent leurs jeux ou spectacles ; ils ne les nommèrent e
ol. 2. fol. 76. premier théâtre Français a subsisté en ce lieu, à n’y représenter que des pièces de piété ou de morale, sous ce tit
s, « licites et honnêtes, et leur fit de très-expresses défenses, d’y représenter aucun Mystère de la Passion, ni autres Mystères s
it défenses à tous autres qu’aux Confrères de la Passion, de jouer ni représenter aucuns jeux, tant dans la Ville, Faubourgs, que B
tablie à Paris, sous le titre de Confrères de la Passion de N.S. d’en représenter les mystères, et les vies des SS. en récits et pe
15 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre V. De l'impudence des Jeux Scéniques. » pp. 104-134
s aussi par l'impudence des Acteurs, par les choses honteuses qui s'y représentaient , et par les discours malhonnêtes qui s'y récitaie
thage, que le Héraut du Théâtre eût publié ce qu'ils étaient prêts de représenter , « et nous avons encore , ajoute-il, vieillards q
s Mimes dansaient des Episodes tirées des Poètes tragiques, ou qu'ils représentaient par la danse des sujets, dont on faisait les Trag
nage qu'ils avaient soigneusement étudié, comme les Magediens, qui ne représentaient ordinairement que la Magie ; Mais ceux qu'ils nom
i rêve ; et Auguste qui assistait aux Jeux, lui demandant pourquoi il représentait ainsi le grand Agamemnon, il répondit, parce que
'elles ne seraient pas propres à danser, étant bien plus difficile de représenter le sens d'une Moralité, que les actions de quelqu
le Théâtre les plus honteuses et les plus horribles actions qu'ils y représentaient . D'où vient que les honnêtes femmes en détournaie
-ci. Les Apinariens, ainsi nommés d'une Ville de Grèce qui les donna, représentaient en dansant et chantant toutes les niaiseries et m
ent une taille gigantineInterp. Aristop., grosse et monstrueuse, pour représenter ainsi ridiculement quelque Héros ; les Sauteurs à
i s'occupaient aux Jeux Scéniques, passa depuis à tous les autres qui représentaient quelque chose sur la Scène, et qui dans la suite
[NDE] Mot qui n'existe plus en français moderne qui désigne celui qui représente . b. [NDE] « Prestigiateurs » correspond à « pres
16 (1715) Dictionnaire de cas de conscience « COMEDIE. » pp. 739740-750
IE. La Comédie, à parler régulièrement, est un Poème Dramatique qui représente une action commune et plaisante, dont la fin est
théâtre et qui par le Rôle, dont il s’est chargé, aide aux autres à y représenter publiquement quelque Pièce dramatique, afin de di
Paris, et confirmée par Lettres Patentes en 1402. dont les Confrères représentaient en certains jours et en certains lieux particulie
t où le Roi Charles VI. voulut quelquefois assister. La Salle, où ils représentaient ces Pièces, ayant été destinée pour le logement d
e Parlement leur défendit par un Arrêt, rendu en 1548. de continuer à représenter le Mystère de la Passion et autres sacrés Mystère
e les appeler des écoles d’adultère et de libertinage : non pas qu’on représentât des actions sales sur le théâtre, ce que ces pieu
les que les dépeignent les Conciles et les Pères, et telles qu’on les représente encore aujourd’hui, ou comme nous l’avons déjà di
quel est le sentiment de ce Saint sur les Comédies, telles qu’on les représente aujourd’hui : après quoi il ajoute… « Quædam vero
omédies dont nous parlons, ni qu’on puisse rien donner à ceux qui les représentent  ; puisque tout au contraire il les condamne lui-m
ous peine d’excommunication d’exercer la Profession de Comédien et de représenter des spectacles. « Omnino prohibet hæc sancta et u
e de se donner trois ou quatre fois par chaque année la récréation de représenter par eux-mêmes, et entre eux seuls, dans une Salle
urni à une autre Communauté Religieuse, d’un Ordre même réformé, pour représenter dans le Convent une pièce de cette nature. La qua
il se travestisse en femme, en Roi, ou en Courtisan, et qu’en cela il représente un personnage qui ne convient qu’à des Arlequins,
Concile, tenu à Cologne en 1549. qui défend aux Religieuses de faire représenter des pièces de théâtre dans leurs Monastères, bien
de dire ne doit pas tirer à conséquence contre les Tragédies, qui se représentent dans plusieurs Collèges. 1°. Parce que ce ne sont
ns plusieurs Collèges. 1°. Parce que ce ne sont pas des Religieux qui représentent les différents personnages qui y paraissent ; mai
17 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 2. SIECLE. » pp. 81-106
u'on décrit les crimes, et les actions tragiques de Thyeste, et qu'on représente Terrée mangeant ses propres enfants; et il ne nou
les Grecs. A quoi me sert un Oreste furieux, ainsi qu'Euripide le représente , ou un autre qui vient nous entretenir du meurtre
Cybèle soupire pour un berger qui la méprise; vous souffrez que l'on représente tous les crimes de Jupiter, et que Paris juge le
nous considérons l'origine du Théâtre, qui est le lieu où elles sont représentées , nous trouverons que c'est le Temple de Venus. C'
énorme, ou d'une chose honteuse n'est point meilleure que ce qu'elle représente : Comme il n'est point permis d'approuver un crime
Les Auteurs des Spectacles, et ceux qui sont chargés de les faire représenter abaissent autant les Comédiens, qu'ils relèvent l
la Comédie qu'à dessein de voir, et d'y être vu: Comment un homme se représentera-t -il les exclamations d'un Prophète, en même temps
cles saints, éternels, et qui leur sont donnés gratuitement. Ils nous représentent les Jeux du Cirque d'une manière mystérieuse : au
d'une manière mystérieuse : au lieu d'y voir la course des Chariots, représentez -vous le cours du siècle, et du temps qui passe ;
choses qui vous puisse donner ce plaisir : Néanmoins la Foi vous les représente dès à présent par les Images qu'elle en forme dan
end que des paroles dissolues : Car y a-t-il rien de honteux qu'on ne représente sur les Théâtres ? Et y-a-t-il de parole insolent
indre au Théâtre ; mais l'infamie y est plus grande : car un Acteur y représente les adultères, où il les récite : Et un Comédien
18 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — I.  » pp. 455-456
autres ; où des hommes et des femmes paraissent sur un Théâtre pour y représenter des passions de haine, de colère, d'ambition, de
ous les plis que l'on voit sur leur visage. Il faut donc que ceux qui représentent une passion d'amour en soient en quelque sorte to
passion d'amour en soient en quelque sorte touchés pendant qu'ils la représentent , et il ne faut pas s'imaginer que l'on puisse eff
tout entière à apprendre en particulier, ou à répéter entre eux, ou à représenter devant des spectateurs l'image de quelque vice ;
19 (1675) Traité de la comédie « II.  » pp. 275-276
a pour but le divertissement des autres ; où des hommes et des femmes représentent des passions de haine, de colère, d'ambition, de
urement par les gestes, et par les paroles. Il faut donc que ceux qui représentent une passion d'amour en soient en quelque sorte to
passion d'amour en soient en quelque sorte touchés pendant qu'ils la représentent ; et il ne faut pas s'imaginer que l'on puisse eff
tout entière à apprendre en particulier, ou à répéter entre eux, ou à représenter devant des spectateurs, l'image de quelque vice ;
20 (1770) Des Spectacles [Code de la religion et des mœurs, II] « Titre XXVIII. Des Spectacles. » pp. 368-381
des piéces que les oreilles chrétiennes puissent entendre : qu’on les représente avec la décence qui convient à des chrétiens : qu
de Paris du 14 Septembre 1395, défend aux Jongleurs de ne rien dire, représenter ou chanter dans les places publiques, ou ailleurs
licites & honnêtes, & leur fit de très-expresses défenses d’y représenter aucun mystère de la Passion, ni autres mystères s
défense. En 1609, une Ordonnance de Police défendit aux Comédiens de représenter aucunes comédies ou farces, qu’ils ne les eussent
peut être offensé ; la crainte que nous avons que les comédies qui se représentent utilement pour le divertissement des peuples soie
s inconvéniens. A ces causes…. faisons… défenses… à tous Comédiens de représenter aucunes actions malhonnêtes, ni d’user d’aucunes
nullus de Spectacul. Théodose le jeune & Valentinien défendent de représenter aucuns jeux, soit du Théâtre, soit du Cirque, les
la porte qui donne dans la rue Françoise, les attributs de la Passion représentés en relief ; emblême, dit Villaret, de la piété de
ul théâtre de Comédiens dans le Royaume. a. Les Comédiens ne peuvent représenter sur leurs théâtres ni les Ecclésiastiques ni les
usâ in sienam prodierit. a. J’excepterois Athalie, Esther, &c. représentées avec décence. b. « Quoi de plus odieux à la soc
21 (1666) De l’éducation chrétienne des enfants « V. AVIS. Touchant les Comédies. » pp. 203-229
tant de zèle méritaient le blâme qu’ils leur ont donné, celles qui se représentent aujourd’hui sur les théâtres ne sauraient assez r
lieu de sanctifier le théâtre par les actions des martyrs que l’on y représente , on ne profane la sainteté de leurs souffrances p
fictions amoureuses que l’on y mêle. EtThéodorea. en effet, si l’on y représente le martyre d’une Sainte, ne faut-il pas que ce so
r pourquoi dit ce grand homme, serait-il permis à un Chrétien de voir représenter sur un théâtre des choses auxquelles il ne lui es
ens Chap. 22., 1. par le jugement que les hommes font de ceux qui les représentent , et qui passent dans leur esprit pour des gens in
re y joue son personnage, et que bien souvent les Acteurs ne font que représenter ce qui se passe secrètement entre les personnes q
indre aujourd’hui d’apprendre à pratiquer ce qu’on s’accoutume à voir représenter  : et que quand les comédies d’aujourd’hui n’aurai
er aux Anges rebelles » ; et que si les comédies de notre temps ne se représentent pas en l’honneur d’un Mars, d’un Jupiter, et d’un
ux qui les regardent, et à l’avarice et à la cupidité de ceux qui les représentent . Ainsi ceux qui ont voulu rendre chrétienne la co
tie, et qui ne réponde à la pureté et à la piété des vierges qu’elles représentent  : supposé que les personnes qui y assistent ne pu
t à ces spectacles qui entretiennent la vie libertine de ceux qui les représentent , qui les animent par leurs ravissements, par leur
omédies, si l’on n’y est touché de ces aventures poétiques qui y sont représentées , et dont cependant on est d’autant plus touché, q
22 (1658) L’agent de Dieu dans le monde « Des théâtres et des Romans. CHAPITRE XVIIII. » pp. 486-494
umains, ces deux mouvements qui semblent contraires et en deux heures représenter aux yeux sur les théâtres, toutes les grandes act
les théâtres feraient en cela plus que les prédications, si l’on n’y représentait , comme autrefois, que les choses saintes. Mais pa
mme si c’était le souverain bien. Aussi pour gagner les attentions on représente sur les théâtres un Héros avec toutes les belles
ermède qui donne de l’agrément et de l’attention à toute la pièce. Il représente toujours son héros, son invincible devenu l’escla
teté. On dit que les théâtres sont aujourd’hui si reformés, qu’on n’y représente rien de lascif. Mais cette courtoisie, cet art d’
en. C’est dites-vous, un plaisir d’y voir les passions naïvement bien représentées , ce plaisir vient de la sympathie et du rapport q
ns un miroir, Il semble même qu’ils soient les objets, et que vous en représentiez les espèces, car vous pleurez avec eux dans les d
23 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340
coup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres. On a vu dans le chapitre pré
our le culte, que toutes les comédies, quelles qu’elles soient, qu’on représente sur nos théâtres. Voici le détail historique et a
ne mascarade tout à fait profane, composée de plusieurs individus qui représentent des Juifs et en particulier Moïse, tenant le livr
e généralement toute la tête. « 26. Les lépreux, autre mascarade, qui représente les lépreux de l’Evangile ; leur habillement cons
de peigner, brosser et agiter. Ils sont tous couverts d’un masque qui représente une tête toute tondue. « 27. La reine de Saba, au
s rois mages, ou le jeu de la belle étoile ; encore une mascarade qui représente les trois mages allant à Bethléem, et suivant l’é
nt ; l’ange finit cependant par sauver la croix, et l’âme de l’homme, représentée par l’enfant, de l’enlèvement qu’en veulent faire
pèlerin, S. André par sa croix, S. Luc par une têtière ou masque qui représente une horrible tête de bœuf, S. Marc par une têtièr
ente une horrible tête de bœuf, S. Marc par une têtière ou masque qui représente une tête de lion, S. Siméon est en évêque, chapé
’argent en reconnaissance de cette politesse. « 36. La mort ; qui est représentée par une figure noire, avec des ossements de squel
qui sont proscrits par nos saints conciles, lors même qu’ils seraient représentés hors d’une cérémonie sainte, et à bien plus forte
t par une saine morale publique ! Comment S. Luc, et S. Marc sont-ils représentés , et comment effraient-ils les spectateurs ? Ce so
rs ? Ce sont encore des portefaix qui sont chargés de ce rôle, et qui représentent la tête de deux saints que nous honorons et invoq
chaque jour dans nos églises, par deux têtes de bœuf et de lion, qui représenteraient à merveille, ces animaux horribles que les païens
vêque, la première de notre religion ? C’est encore un portefaix, qui représente S. Siméon revêtu d’une chape et d’une mitre, et q
rons la fête le 4 septembre de chaque année, n’est-il pas odieusement représenté dans la mascarade du jeu du chat et du veau d’or,
s de ces spectacles ; on ne célébrait pas seulement les fêtes, on les représentait  ; le jour des rois, trois prêtres habillés en roi
l’esprit de l’irréligion jusqu’à choisir un jour de carnaval, pour la représenter  ; voici ce que l’on lit dans les Annales de la so
sur la tête ; par là, ces pères voulaient, à ce qu’ils dirent depuis, représenter la grâce efficace ; derrière eux on voyait une ce
r par là une âme pénitente. Ce second dais était suivi de S. Augustin représenté par un jeune homme de vingt-huit ou trente ans, v
i en dressèrent la relation n’en purent lire que le dernier, où était représenté un monstre sous une grande massue avec cette insc
pour l’élection de la fille la plus vertueuse qui devait cette année représenter la sainte Vierge, ainsi que pour l’élection de si
l’accompagner. On procédait ensuite au choix d’un ecclésiastique pour représenter S. Pierre, et de onze laïques pour représenter le
un ecclésiastique pour représenter S. Pierre, et de onze laïques pour représenter les onze autres Apôtres. La sainte Vierge, représ
e laïques pour représenter les onze autres Apôtres. La sainte Vierge, représentée comme nous venons de le dire, portée par quatre c
t de son amour pour Marie. Ces vers s’appelaient palinods w. Ceux qui représentaient S. Pierre et les onze Apôtres, après avoir assist
bits caractéristiques, propres à exprimer les saints qu’ils voulaient représenter . Après les maîtres de la confrérie, des jeunes ge
e en croupe une fille choisie entre les plus belles de la ville, pour représenter Sainte Gertrude. Elle est habillée en dévote, et
e au personnage qu’elle joue ; devant elle un jeune homme alerte, qui représente le diable, fait mille sauts et mille cabrioles, e
dinairement accompagnée d’une pieuse farce pareille à celles que l’on représentait en France dans l’enfance de notre théâtre. On dre
garçons, les plus beaux et les mieux faits qu’on ait pu trouver, qui représentent des anges et des saints. Parmi ces garçons, il y
nd nombre de jeunes filles, d’une figure et d’une taille d’élite, qui représentent des saintes. Chacune a le nom du personnage qu’el
qui représentent des saintes. Chacune a le nom du personnage qu’elle représente . L’une s’appelle Sainte Agnès, l’autre Sainte Luc
es de la loi nouvelle, on voit paraître celles de l’Ancien Testament, représentées par plusieurs matrones, qui joignent à un air gra
ieuse. Tous ces attributs font aisément reconnaître que ce personnage représente la sainte Vierge. Cette sainte vierge vivante et
ivinités de la mer. Vénus, Diane et d’autres dieux du paganisme, sont représentés dans les autres feuilles. L’office du jour de cet
venait s’arrêter au milieu de l’église, au milieu des deux bandes qui représentaient , l’une les Juifs, l’autre les Gentils. Il y avait
mille fois plus ridicules, plus scandaleux que tout ce qui peut être représenté sur nos théâtres ! Cette mascarade était terminée
24 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE III. Des Pièces de Collège. » pp. 48-67
ueillir ces prétendus fruits, les Régents dans bien des collèges font représenter à leurs écoliers des pièces de théâtre. Voici qua
t à cet âge. Une précaution des plus essentielles, si l’on veut faire représenter , c’est de n’y faire point entrer la passion de l’
ée. Néanmoins quand en un collège il sera jugé utile à la jeunesse de représenter quelque histoire, on le pourra tolérer, pourvu qu
e, la Congrégation des Pasteurs de Genève empêcha que la pièce ne fût représentée par les écoliers du collège. » Le P. Brumoy, qui
fait assez de réflexion sur les saintes ordonnances de l’Eglise, font représenter des pièces par de jeunes étudiants, et y entremêl
, pourvu qu’elle ne soit point obscène, mais encore compose, imprime, représente dans tous ses collèges des pièces de toute espèce
esseur du Roi, qui voulait s’en mêler. Or ces règles veulent qu’on ne représente des pièces de théâtre dans les collèges que très
négliger. J’en conclus hautement contre la calomnie, qu’on n’a jamais représenté chez les Jésuites que des pièces latines ; et en
presque toutes sur des sujets profanes, la plupart mauvais, toujours représentées par des femmes sans mœurs, sans modestie, d’une m
rès rares par la difficulté de les composer, de les apprendre, de les représenter , ce goût, ou plutôt cette fureur pour le théâtre
’apologie des pièces de collège, et l’éloge des Jésuites qui les font représenter . On pourrait observer que sous le règne du P. la
paux de collège, d’examiner si dans la multiplicité des pièces qui se représentent , on a toujours suivi les règles de ce vénérable I
mérite d’un Jésuite, est un triomphe de la force de la vérité. Il fut représenté sur le théâtre des Jésuites de Rouen, le 10 et 12
l’Auteur de cette pièce, le Recteur et le collège nombreux qui la fit représenter , avaient de bonnes intentions, qu’ils voulaient f
25 (1643) Les Morales chrétiennes « Des Théâtres. » pp. 511-519
feintes. L’esprit qui ne laisse pas de prendre interêt à ce qu’on lui représente , devine les événements, découvre les embuscades,
nt communs dans les assemblées. Il est certain que si les théâtres ne représentaient que les choses honnêtes, la pompe de leur apparei
er, quand il se délasse. Les Grecs le pratiquèrent ainsi, lors qu’ils représentaient sur les théâtres la vie des Héros par des personn
as celles qui plaisent le plus à notre nature, on les a quittées pour représenter ce qui peut être dans la complaisance des passion
s ; les rapts et les adultères y passent pour des galanteries, on les représente avec quelques rencontres lascives qui gagnent l’a
Après que les lois Romaines ont mis au nombre des infâmes, ceux qui représentent des comédies pour donner du plaisir au Peuple ; a
26 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VII. De la Diction. De la Poësie dans la Tragédie. » pp. 122-130
roit point mettre les Tragédies en vers. Parce que les Héros qu’elles représentent ne parloient pas ce langage ; & qu’il diminue
çoit qu’un Acteur récite des vers, plus on le croit aisément ce qu’il représente . Hercule, Auguste, Mitridate, Ænée, Œdipe, Pompée
eut-être bossu, boiteux, estropié d’un bras. L’Acteur qui voudroit le représenter ainsi, ne réussiroit pas. On ne pardonneroit pas
vraisemblables. Sa démarche imposante & mesurée, peut seule nous représenter ces personnages, à qui l’on aime à attacher une i
la derniere, il faudra aussi en bannir les autres. Les Héros qu’on y représente , agissoient-ils au bruit des instrumens, dans des
27 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre XI. Que les Poèmes Dramatiques n'ont point été condamnés. » pp. 230-236
se que les adultères, et les autres crimes de leurs Dieux, que l'on y représentait avec beaucoup de mépris ; il en condamne le sujet
Religion ; mais il ne charge ni d'infamie ni d'anathème ceux qui les représentaient . Et nous pouvons bienCyprian. de Spect. observer
ce sont les Comédies et les Tragédies, où les Fables des Poètes sont représentées parmi les Spectacles publics, avec quelques chose
e parle que de la compassion qu'il avait pour les misérables que l'on représentait dans les Tragédies, et de laquelle il faisait lor
28 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « XIII. » pp. 62-65
eux, des bornes si étroites et si resserrées, qu’il est plus propre à représenter un Chirurgien de Village ou un Saltimbanque, que
es d’infirmes spirituels : Et cela serait alors plus supportable pour représenter la charité d’un Evêque ; mais ce que vous dites e
e que vous ajoutez, n’est guère à propos. Cela peut, dites-vous, nous représenter que notre incomparable Prélat sait distinguer les
guer les personnes auxquelles il est à propos de faire du bien. Cela représente au contraire que votre incomparable Prélat ne sai
29 (1789) La liberté du théâtre pp. 1-45
sa pensée, doivent être également libres. Il doit donc être permis de représenter ce qu’il est permis d’imprimer. Il ne peut être n
ies les plus étranges, les rivalités les plus humiliantes. Pour faire représenter une pièce, il faut monter d’échelon en échelon ;
quefois à M. le Garde-des-Sceaux : voilà pour la ville. Veut-on faire représenter sa Pièce à la Cour ? C’est une autre échelle à mo
n’y en a-t-il pas en France ? Il est bien vrai qu’une Pièce peut être représentée à Paris & à la Cour, quand il est avéré qu’el
; rampantes sont protégées ; les farces même les plus indécentes sont représentées sans obstacle ; les vérités fortes & hardies
res, c’est du caprice de quelques hommes, que dépend la permission de représenter une Pièce de Théâtre. Crébillon déclarant à l’aut
Molière à triompher de ses ennemis, & cette admirable Comédie fut représentée . Elle ne l’auroit pas été, je pense, en des temps
ussi forte peinture de la tyrannie jointe au fanatisme. J’ai tâché de représenter fidèlement le caractère irrésolu, timide & cr
mer ceux qui font profession de la combattre. XIV. Est-il possible de représenter , sur le Théâtre, un Roi de France tout-à-la-fois
de ce monstre, à l’exécration publique. XV. N’est-il pas indécent de représenter des Prêtres chrétiens sur le Théâtre ? N’est-ce p
l faudroit toujours, à ne considérer même que la perfection de l’art, représenter sur la Scène ces grands événemens tragiques, ces
é de l’homme. Je vous dirai qu’au commencement du seizième siècle, on représenta sur différens Théâtres d’Italie, & même à Rom
s son immoralité ne seroit pas un titre d’exclusion, à Paris, où l’on représente journellement les farces de Montfleuri, de Dancou
loix écrites, des loix coercitives, des loix consenties par ceux qui représentent la Nation. Il faut que ces loix prononcent sur to
n’y en a ni pour l’esclavage, ni pour la licence. N’avons-nous pas vu représenter sur nos Théâtres les parades les plus indécentes
moyen de faire détester le fanatisme & la tyrannie, c’est de les représenter fidèlement. La mémoire de Charlemagne & d’Hen
bien de ma Patrie les foibles talens que j’ai reçus de la nature, je représenterai dans mes Tragédies, le plus énergiquement qu’il m
es dans un but aussi moral, aussi patriotique, ne peuvent encore être représentées en France, je m’occuperai, dans le silence du Cab
30 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VI. Des Poèmes Dramatiques représentés aux Jeux Scéniques. » pp. 135-144
Chapitre VI. Des Poèmes Dramatiques représentés aux Jeux Scéniques. Mais ces Jeux Scéniques des
us ou moins sérieusement, selon la qualité des personnages que l'on y représentait  ; mais sans danser ni chanter, sinon en quelques
hantés. Les Acteurs y paraissaient vêtus honnêtement, selon ce qu'ils représentaient , et ne faisaient aucune posture ni grimaces indig
n. entendre l'excès de quelque turpitude, « qu'un Mime ne la pourrait représenter , qu'un Bouffon n'en pourrait faire un Jeu, et qu'
31 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « La tradition de l'Eglise sur la comédie et les spectacles. Les conciles » pp. 53-68
nts Jours, on doit remettre ces Jeux à un autre temps. Il faut encore représenter aux très-pieux Empereurs qu'on ne doit point cont
ul ne s'imagine qu'il est obligé d'assister aux Spectacles, ou de les représenter à notre honneur, par la vénération et le respect
omédiens, les Farces et les Jeux déshonnêtes; mais ils doivent encore représenter aux Fidèles, l'obligation qu'ils ont de les rejet
ue les Prédicateurs s'efforcent de rendre ces choses odieuses; qu'ils représentent au peuple combien est grande l'offense et l'injur
lamités et les misères publiques, et une infinité de malheurs. Qu'ils représentent sans cesse combien les Spectacles, les Jeux, et l
ssions les plus dangereuses: Enfin ils emploieront tous leurs soins à représenter avec un zèle pieux, et avec autant de véhémence,
32 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 3. SIECLE. » pp. 107-119
pre de la Tragédie d'exprimer en vers les crimes de l'antiquité: On y représente si naïvement les parricides et les incestes exécr
des crimes, et elles deviennent des exemples ; on rend plaisir à voir représenter dans la Comédie ce qu'on y peut faire en sa maiso
à entendre ce qu'on y peut faire: On apprend l'adultère en le voyant représenter , et le mal qui est autorisé publiquement a tant d
dérèglement dans les Théâtres que dans les autres Spectacles; car on représente dans les Comédies l'incontinence des Filles, et l
eu de l'impureté, qui s'enflamme par la vue. Chacun selon son sexe se représente à son imagination dans ces Spectacles ; on les ap
r l'honnêteté, ne la blesserez-vous point lors que vous la regarderez représenter sur le Théâtre avec le peuple ? Les vers polis, e
33 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XII.  » p. 467
xtrême horreur pour une action on ne prend point de plaisir à la voir représenter  : et c'est ce qui oblige les Poètes de dérober à
e aversion pour les folles amours et les autres dérèglements que l'on représente dans les Comédies, et qu'on prend plaisir à les e
u'on ne haït pas ces dérèglements, puisqu'on prend plaisir à les voir représenter . 1. [NDA] Théodore Martyre
34 (1675) Traité de la comédie « XII.  » pp. 291-292
trême horreur pour une action, on ne prend point de plaisir à la voir représenter  : et c'est ce qui oblige les Poètes de dérober à
ême aversion pour les folles amours, et les autres dérèglements qu'on représente dans les Comédies, et qu'on prend plaisir à les r
u'on ne hait pas ces dérèglements, puisqu'on prend plaisir à les voir représenter .
35 (1764) Comédie pp. 252-254
ege du roy. Comédie. L a Comédie est un Poème Dramatique qui représente une action, qui d’une manière ingénieuse et plais
théâtre, et qui par le rôle dont il s’est chargé, aide aux autres à y représenter publiquement quelque Pièce Dramatique, afin de di
ur public. Cas IV. On demande si des Communautés Religieuses peuvent représenter en particulier des Pièces de théâtre sur des suje
ur usage. Au reste, on ne prétend pas ici blâmer les Tragédies qui se représentent dans plusieurs Colleges, 1°. Parce que ce ne sont
36 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VIII. Erreurs des Modernes sur ce sujet. » pp. 165-186
au son de la Voix et des Instruments, mais sans réciter aucun vers ni représenter les actions par aucun art réglé de gesticulations
re assister d'un jeune garçon qui chantait les vers qu'il lui fallait représenter , et d'un Musicien qui touchait quelque instrument
ait plus libre, ne s'occupant qu'à faire ses postures ingénieuses qui représentaient le sens des paroles, en quoi il était merveilleux
point de femmes qui parussent sur la Scène, et n'employaient pour en représenter les personnages que de jeunes hommes, comme nous
ersonnages des femmes, en disant qu'on était ravi de voir un Comédien représenter la Courtisane Thaïs, une honnête femme ou une Nym
représentations. Et Quintilien remarque en parlant de Démétrius qu'il représentait excellemment les honnêtes femmes, et celles qui a
e ne permit point aux Mimes de monter sur le Théâtre, parce qu'ils ne représentaient que des actions d'impureté, cet Interprète dit qu
37 (1632) Les Leçons exemplaires de M.I.P.C.E. « Livre III, Leçon X. LA COMEDIENNE CONVERTIE. » pp. 461-479
s mais le porte à l’Imitation des friponneries et sottises qu’il voit représenter et qui par ses yeux (lesquels sont plus vifs que
plus sérieux, et outre qu’ils ignorent ce que c’est que Farce, ils ne représentent pour l’ordinaire que des Histoires véritables ou
n scandale. Au contraire ils ont des pièces sacrées et Saintes qu’ils représentent souvent au milieu des Eglises avec des danses et
it de toute sorte d’Ecclésiastiques même des Religieux et qu’il ne se représentait rien devant leurs Majestés qui ne pût être représ
t qu’il ne se représentait rien devant leurs Majestés qui ne pût être représenté dans une Eglise tant la modestie et la gravité y
mps : mais entre tous les personnages ceux qui emportent le prix pour représenter naïvement les passions humaines et les impriment
is cette nuit ils ont surmonté l’attente de tout le monde, car elle a représenté dignement la constance de Sainte Cécile et au mar
t le martyre de cette glorieuse Vierge Sainte Cécile dont je viens de représenter la constance, par la présence de votre époux le p
38 (1675) Entretien sur les tragédies de ce temps pp. 1-152
ujourd’hui ; et les Poètes ne se croyaient pas obligés pour cela d’en représenter toute la force aux yeux des spectateurs : C’était
introduire de personnage Amoureux qui soit froid et languissant ; car représenter une passion et ne la représenter qu’à demi, c’est
qui soit froid et languissant ; car représenter une passion et ne la représenter qu’à demi, c’est une des plus grandes fautes de l
TE. Il faut donc vous répondre autrement. Un galant, tel qu’Euripide représente Achille en cette occasion, ne serait guère capabl
près cela, ils ne pouvaient pas s’en prendre aux Tragédies qu’on leur représentait , puisqu’ils ne voyaient rien dans ces Tragédies q
lus conforme au naturel dont les Maîtres de la Tragédie veulent qu’on représente ce Héros« Iracundus, inexorabilis, acer... Nihil
. Quoique l’Hôtel de Bourgogne n’ait été donné aux Comédiens que pour représenter des Histoires saintes, je ne crois pas que ces Me
lus d’argent au Polyeucte aa qu’à quelque autre Tragédie qu’ils aient représentée depuis. CLEARQUE. Il est vrai que cette Tragédi
où tout est bon pour exercer les enfants, et où l’on peut impunément représenter tout ce qui est capable d’inspirer ou la dévotion
autrefois que c’était abuser de la sainteté de notre Religion que de représenter l’Histoire des Saints sur un Théâtre profane ; et
z l’Edit que l’on fit le siècle passé, pour défendre aux Comédiens de représenter la Passion de Notre Seigneur, et d’autres sujets
faire cette défense, à cause de la manière indigne dont les Comédiens représentaient les plus augustes de nos Mystères ; et je suis to
nez aux Tragédies de Collège, car quel est le Collège où l’on n’a pas représenté vingt fois sur le Théâtre les Histoires dont vous
le Théâtre les Histoires dont vous parlez ? TIMANTE. On les a aussi représentées ailleurs, et nous avons des Poètes Français qui o
Poètes Français qui ont travaillé sur ces sujets ; mais qu’on les ait représentées dans les Collèges, ou ailleurs, cela ne fait rien
st difficile qu’une Pièce de Théâtre réussisse, quand tout ce qu’elle représente est inconnu. Car ce qui est inconnu semble fabule
rand Poète, et je crois qu’on y courrait encore comme au Cid, s’il ne représentait jamais d’Amantes. Je voudrais pour lui voir finir
le ; ou qu’il choisît un dessein illustre dans lequel n’ayant point à représenter les tendresses de l’amour, il pourrait se donner
ὐδὲν παρὰ τὸν Διόνυσονv. Lucienx. a. [NDE] L’Iphigénie de Racine est représentée pour la première fois en 1674. b. [NDE] Il se di
ianisme au christianisme, sur ordre du roi son père. Son histoire fut représentée par La Calprenède en 1641. af. [NDE] La Légende
39 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE III. Est-il à propos que les jeunes gens aillent à la Comédie ? » pp. 55-83
les Professeurs ne furent pas moins effrayés que les Carmélites, ils représentèrent que c'était perdre absolument leur Collège, que d
Molière des mains des Ecoliers, et quatre jour après ils en faisaient représenter les pièces sur leur théâtre. Que l'homme est peu
ce regret ne dura pas longtemps, j'appris bientôt que cette femme qui représentait sur le théâtre des personnages si vertueux, n'éta
des Jésuites ; mais fût-elle excusable, ce qui n'est pas, puisqu'on y représentait les mêmes pièces et de la même manière qu'à la Co
ssir, demanda qu'au moins on fît examiner les pièces avant que de les représenter  ? comment peut-il s'étayer de l'exemple du Cardin
urs Acteurs. Presque toute l'année se passa à apprendre, à exercer, à représenter dans la salle publique des spectacles, que les Ma
tion, Madame de Maintenon a fait composer pour la maison de S. Cyr et représenter des pièces de théâtre par ses filles, elle les a
plein pied de celui du Roi, où les Princesses et les Dames de la Cour représentaient des pièces de toute espèce. Il n'y avait plus qu'
t tout neufs. Ces Demoiselles prirent si bien les airs de la Cour, et représentèrent si naturellement Andromaque, que la Fondatrice s'
éformer le théâtre. D'ailleurs Esther, la pieuse et l'aimable Esther, représentait si bien sa protectrice, Vasthi sa rivale, Assuéru
otion et l'amour du monde, composait de petites pièces et les faisait représenter , enseignait ses élèves à déclamer, à sentir et à
dans nos cœurs, surtout celle de l'amour, principalement quand on le représente chaste et honnête ». Les Religieuses même de S. C
n'eut aucun succès, et S. Cyr a été depuis plus de quarante ans sans représenter aucune pièce. M. Languet, dernier Curé de S. Sulp
son de l'Enfant Jésus), a fait aussi son théâtre, et ses filles y ont représenté , tandis que lui-même empêchait la procession de s
es, dit-elle, était moins rigide que vous ; il permet à ses filles de représenter des pièces de dévotion. Il est vrai , reprit Hebe
1763), comme l'ont rapporté le Mercure et toutes ses gazettes, qu'on représenta à la Cour de Dresde un Opéra Italien (Thalestris,
èces, qu'elles ne les joueront de leur vie, et elle en fait composer, représenter , exercer par ce même Racine, elle y fait venir le
40 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81
ravant. Ce n’était donc plus l’infamie des pièces, que les Comédiens représentaient alors, qui engageait les Pères à en user ainsi ;
s pareilles à celles que j’ai ci-devant exposées, qui les portaient à représenter aux chrétiens la sainteté de la Religion qu’ils p
lles sont sages, modestes et bonnes. » M. Corneille s’étant avisé de représenter sur le Théâtre le martyre de quelques Saints, com
. instit. que ce pieux Jésuite dit, qu’il aurait mieux aimé leur voir représenter les Fables des Poètes, que des histoires saintes,
dessus sa Paroisse, à cause des Pièces impies et scandaleuses qu’ils représentaient . Il porta sur ce sujet à M. Vincent Supérieur des
aris soussignés qui ont été consultés pour savoir si les Comédies que représentent les Comédiens Italiens à Paris, peuvent être perm
que telles comédies ne peuvent être sans péché mortel en ceux qui les représentent , et en ceux qui y contribuent. Déliberé à Paris c
garde l’amour, un des plus malicieux artifices du démon, est de faire représenter ce qui se passe dans le commerce d’une passion il
t, ne laissent pas d’être souvent très dangereuses. Les Comédiens ne représentaient autrefois dans Paris que des Histoires Saintes, t
n d’autres écrits sur ce même sujet. Ces Comédiens ayant entrepris de représenter les Actes des Apôtres en 1541. M. l’Avocat Généra
table piété. En effet, sous prétexte de ruiner la fausse dévotion, il représente les brutalités de son Tartuffe avec des couleurs
es, qu’on ne saurait trop détourner les jeunes gens de les aller voir représenter . En voici seulement quelques-unes. Rien n’est si
e moque bien de cela, et je ne veux pas mourir si jeune. Son mari lui représente que c’est en user bien mal avec lui, après lui av
ns, du préjugé qu’on se faisait, à l’égard de quelques pièces où l’on représentait des histoires du vieux Testament ; ce qu’on a aus
41 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VII. Que les Acteurs des Poèmes Dramatiques étaient distingués des Histrions et Bateleurs des Jeux Scéniques. » pp. 145-164
applique proprement le mot d'Histrion aux Mimes, qui par leur danses représentaient les Fables des faux Dieux, en disant, « qu'un seu
'étant estimés que de simples hommes. C'est pourquoi le chœur, qui ne représentait ordinairement que des hommes du commun, ne se ser
la beauté des Edifices, soit pour l'excellence des Drames que l'on y représentait . Car il écrit en termes exprès que le Théâtre des
lâme les Chrétiens d'aller voir sur l'Orchestre un lit préparé pour y représenter par la Danse la Fable de Mars et de Vénus, ce qui
ence et le plaisir, comme on sait que les Comédies de Térence ont été représentées aux Jeux Megaliensc, Romains et autres. D'où l'on
jamais convenu que par analogie, et seulement parce qu'elles étaient représentées dans le lieu nommé Scène ou Théâtre, autrement il
42 (1671) La défense du traité du Prince de Conti pp. -
i accompagné dans ses voyages, et dans ses plus grands emplois. Je ne représenterai point la suite des Rois, et des Princes dont il e
m livre 4 épitre 54.. Qu’ils doivent trouver bon que les Prélats leur représentent ce qui est utile pour le service de Dieu, et pour
. Autrement ces dispenses seront tenues pour subreptices.  » Il leur représentait encore ces paroles de saint Bernard « Ubi necessi
qui sont près de leurs personnes soient vertueux, et capables de leur représenter ce qui se doit faire selon la justiceIdem, livre
ince avait des sentiments bien plus relevés, et plus chrétiens. Il se représentait en distribuant son bien aux pauvres, ce que répar
rencontre favorable que Dieu lui envoyait pour faire son salut. Il se représentait ce que dit Yves Evêque de Chartres « Consilium da
mais après la mort nous sommes en sûreté contre ces craintes. » Il se représentait encore ce qu’il avait traduit du livre de ce gran
opposés à la Tradition de l’Eglise, que son Altesse avait fidèlement représentée dans son Traité. Encore que cette Dissertation so
udence des Jeux Scéniques dans le V Chapitre : Des Poèmes Dramatiques représentés aux Jeux Scéniques, dans le VI. De la distinction
gnorance grossière de ne pas savoir que Ars Ludicra signifie l’Art de représenter toutes sortes de Jeux, et particulièrement les Co
n. Les Jeux et les Spectacles, principalement ceux que les Païens représentaient aux jours ouvriers, n’étaient que de simples dive
ause de leurs effets, il n’est jamais permis aux Chrétiens, ni de les représenter , ni d’y assister : soit parce qu’étant défendus a
mbre de ceux qui montaient sur le Théâtre, et qui exerçaient l’art de représenter les jeux. VI. Réfutation. La Loi Si quæ C
XIII. Réfutation. Les Atellanes qui n’exerçaient pas l’art de représenter les Jeux, étaient exempts de la note d’infamie, m
dent de lire les Comédies, défendent aussi par conséquent de les voir représenter . Et cette défense est un précepte, et non pas un
s elles sont dangereuses. III. Réfutation. L’Eglise défend de représenter sur le Théâtre le martyre, et la vie des Saints.
e Majuma. VII. Réfutation. L’Eglise n’a jamais approuvé qu’on représentât des Comédies dans les lieux sacrés ; Et le Parlem
dans les lieux sacrés ; Et le Parlement même ne souffre pas qu’on les représente dans les Auditoires de la justice. VIII. Réfu
justice. VIII. Réfutation. Les Comédies, et les Tragédies qui représentaient la Passion de Notre Sauveur, les Actes des Apôtre
Théâtre. XI. Réfutation. Les Comédies, et les Tragédies qu’on représente d’ordinaire sur le Théâtre, ne servent qu’à corro
ipline, qu’elle ne laisse pas monter sur le Théâtre les Mimes, qui ne représentent dans la plupart de leurs pièces, que des amours i
lorsqu’il pria l’Empereur Trajan de les abolir ? Ce que Pline second représente excellemment dans son Panégyrique en ces termes «
ferunt. » Senec. Epist. 7., aujourd’hui par hasard au Spectacle qu’on représente à midi, pour y voir les Jeux, pour entendre quelq
naient que les louanges des Dieux, à l’honneur desquels elles étaient représentées . Mais si l’on prétend que toutes les Comédies, et
appelait satyresq. On fit après des Tragédies, et ensuite on se mit à représenter des fables, et des histoires, sans parler de Bacc
neur de Bacchus ; mais les Poètes ensuite changeant cette coutume, ne représentaient que des Ajax, des Centaures, et d’autres semblabl
fut fini, il l’appela, et lui demanda s’il n’avait point de honte de représenter tant de choses fausses en la présence de tant de
t consacré à Bacchus, et que les Comédies, et les Tragédies y étaient représentées à l’honneur de quelque divinité : Mais il ne s’en
s’ensuit pas non plus de ce que les Comédies et les Tragédies étaient représentées à l’honneur des Dieux, qu’il n’y en eût de très m
ait persuader qu’on doit instituer des Jeux, ne devrait pas seulement représenter qu’on le doit, parce que cela est divertissant ;
qu’on le doit, parce que cela est divertissant ; mais qu’il faudrait représenter quelque autre motif précédent, disant qu’on le do
igion parmi les Païens ; et voyant que les Comédies, et les Tragédies représentaient souvent des actions criminelles, comme les meurtr
ossier qui croyait que les Dieux étaient honorés par les Comédies qui représentaient leurs adultères et leurs autres actions honteuses
re, et agités de furieux transports de lubricité ; Ils nous ont aussi représenté leurs guerres, leurs combats, et leurs blessures,
aient donc soin qu’on ne fasse point de peintures, ni de statues qui représentent ces impuretés ; si ce n’est pour le culte de quel
itre 25. de sa Poétique, après avoir parlé des Poèmes Dramatiques qui représentent les choses ou telles qu’elles sont, ou telles qu’
ue vera sunt. » Aristotel. Poëtic. cap. 25. « qu’il y en a qui ne les représentent ni de l’une ni de l’autre de ces deux manières, c
seule narration qui soit fabuleuse ; il y a plusieurs manières de les représenter par des fictions. Car, ou la narration contient d
ns civiles. » Ainsi les mêmes actions infâmes des Dieux, qui étaient représentées par les Poètes dans leurs vers, et par les Comédi
s dans leurs vers, et par les Comédiens sur le Théâtre, étaient aussi représentées par les Peintres dans les Temples, et par les Prê
eligion, rappelez dans votre mémoire les choses que ces mystères nous représentent . » Ainsi les actions infâmes des Dieux, qui étai
ous représentent. » Ainsi les actions infâmes des Dieux, qui étaient représentées sur le Théâtre, quoique dans l’usage de la Théolo
faux crimes : celle-ci comprend dans les choses divines les Jeux qui représentent les crimes : Celle-là fait retentir par les vers
es qui contenaient les actions infâmes de leurs Dieux, et qui étaient représentées aux jours de leurs Fêtes, et de leurs réjouissanc
isant en ce cas partie de la Théologie civile, que celles qui étaient représentées aux autres jours, et qui ne faisaient en ce cas q
de a composé contre la Comédie : où il reprend les Grecs de ce qu’ils représentaient des Comédies aux Fêtes de leurs Dieux ; leur remo
e leur faire des leçons ? » « Quant au lieu Texte en grec. (où l’on représente la Comédie) il n’est point propre à y prendre des
eux l’abolir entièrement ? » « Quels sont ceux Texte en grec. qu’on représente dans la Comédie, tels sont d’ordinaire tous ceux
es deux genres de Théologie ; et entre les choses infâmes qui étaient représentées sur les Théâtres, et celles qui étaient représent
âmes qui étaient représentées sur les Théâtres, et celles qui étaient représentées dans les Temples, et dans le culte qu’on rendait
de la majesté divine à cause des fictions honteuses des Dieux qu’elle représente dans ses vers, et sur le Théâtre. Or la Théologie
divin, les Temples, les Sacrifices, les cérémonies, et les mystères, représente ces mêmes fictions honteuses dans les Temples des
i s’y fait. Saint Augustin montre ensuite comment la Théologie civile représente dans les Temples, et dans le culte qu’on y rend a
end aux Dieux les mêmes fictions honteuses que la Théologie fabuleuse représente sur le Théâtre. « Les simulacres, dit-il« Quid e
en fournissent assez de preuves. » « N’y a-t-il que les Poètes qui représentent Jupiter avec une barbe « Numquid barbatum Jovem,
de Civitat. Dei cap. 7. ; et Mercure sans barbe ? Les Pontifes ne les représentent -ils pas de même ? Et le Dieu de l’impureté est-il
fables des Dieux que les Poètes chantent dans leurs vers, et qui sont représentées dans les Jeux de la Scène, qui soient ridicules,
la Poésie : il n’y a plus d’autels ni de sacrifices, si ce n’est pour représenter quelques vieilles fables, qui font aussi peu d’im
ait trop de rapport à la superstition des Païens : il est à propos de représenter ici ce qu’en a écrit S. Augustin. « Ma Mère, dit-
Borromei, Ex Synodo diocesana Mediol. ann. 1572. in actorum parte 2., représentent sans cesse combien les Spectacles, les Jeux, et l
s autres Spectacles, et pour leur en donner de l’horreur, que de leur représenter l’impiété et l’abomination de leur origine, dont
sement public, agréable et sans crime à cet égard », je n’ai qu’à lui représenter ces paroles de S. Pierre Chrysologue, Archevêque
teur approuve que les Comédiens se déguisent en faux Dieux, et qu’ils représentent sur le Théâtre leurs Idoles, leurs Autels et leur
vec mépris… Il n’y a plus d’autels ni de sacrifices, si ce n’est pour représenter quelques vieilles fables, qui font aussi peu d’im
démoniens, pour ne point écouter, non pas même en se jouant, ceux qui représentaient des choses contraires à leurs lois  ». A combien
te raison les Chrétiens devraient-ils s’abstenir d’écouter et de voir représenter les choses qui sont si contraires à la Foi Chréti
ne du même Empereur Constantius, S. Cyrille, Archevêque de Jérusalem, représentait aux Chrétiens, que les Spectacles étaient les pom
pour S. Ambroise, ait souffert qu’à la vue de ce saint Prélat on ait représenté de si sales Spectacles, et que lui-même les ait a
e de Théodose, c’est contre la volonté de cet Empereur qu’ils ont été représentés  ; Et s’il y en a eu d’autres moins déréglés, auxq
eux dont vous regardez ce lit qui est dressé sur l’Orchestre, où l’on représente les détestables fictions de l’adultère ? N’avez-v
es, de corrections et de châtiments, après vous avoir continuellement représenté cet effroyable tribunal, ces peines inévitables,
scours leur ont été inutiles jusqu’ici. Mais qu’est-il besoin de leur représenter le jour terrible du Jugement universel ? Parlons
célébrés avec les cérémonies Païennes ; leur permettant seulement de représenter les Jeux du Théâtre, et du Cirque. Mais y a-t-il
ains les jeux de la Scène, où l’on célèbre, où l’on prononce, où l’on représente ces impuretés, et qu’ils ont commandé que ces jeu
, et qu’ils ont commandé que ces jeux leur fussent dédiés, et fussent représentés en leur honneur ? » Il est donc indubitable que
cause de leurs effets, il n’est jamais permis aux Chrétiens ni de les représenter , ni d’y assister ; soit parce qu’étant défendus a
même temps que ces Empereurs publièrent cette loi, saint Chrysostome représentait au peuple d’Antioche, combien les Spectacles du T
qui déshonorez devant tout le monde ce grand Sacrement. Car celui qui représente ces personnages infâmes, est moins coupable que v
e ces personnages infâmes, est moins coupable que vous qui les faites représenter  ; que vous qui l’animez de plus en plus par votre
nt si grand, on ne le regarde pas même comme un mal, et que lorsqu’on représente un crime aussi grand qu’est celui de l’adultère,
r toutes les lois. Si l’adultère est un mal, c’est un mal aussi de le représenter . Qui pourrait dire combien ces fictions rendent d
ul ne s’imagine qu’il est obligé d’assister aux Spectacles, ou de les représenter à notre honneur, par la vénération et le respect
es saints jours, on remette ces Jeux à un autre temps. Il faut encore représenter aux très pieux Empereurs, qu’on ne doit point con
e ni les Acteurs ni les Spectateurs des Jeux publics, ni de les faire représenter , parce que c’était pécher contre les Commandement
s Chrétiens ne fussent point contraints d’y assister, ni de les faire représenter . Ils demandèrent encore que les Chrétiens ne fuss
quorum festivitatibus delectatur. » Salvian. lib. 6. de Provid. , se représente sur le Théâtre : tout ce qu’il y a de dissolu, se
e Ecclésiastique. » D’ailleurs en ce même temps-là, Saint Bernard ne représentait -il pas aux Chrétiens combien tous les Spectacles
l. 6. in cap. 2. Matth. Dissert. pag. 96. et 97., « Ceux qui les font représenter , profanant la sainteté du mariage, déshonorent de
e grand Sacrement, et se rendent même plus coupables que ceux qui les représentent . » Voilà tout ce qu’a rapporté l’Auteur de la Di
s autres jeux infâmes. Voyez comme dans le onzième siècle Olympiodore représente aux Chrétiens de prendre garde que les pieds dont
us et les Historiens dont il s’est servi, ont entendu le lieu où l’on représente les Comédies. C’est justement comme si en lisant
é qu’on avait élevé un Théâtre au milieu du Chœur de l’Eglise, pour y représenter une Comédie. Car dans ce que rapporte Baronius, l
aganisme, que les seuls Païens les observent. Il est de mon devoir de représenter aux Chrétiens que telles choses sont sans doute p
sans doute pernicieuses, et funestes. Pourquoi me blâmez-vous, si je représente à ceux qui font profession avec moi de la Religio
apes touchant l’abolition des Spectacles, et comme elle nous est même représentée par un Saint Pape, dont les solides raisons détru
pudence des Jeux Scéniques. Chapitre VI. Des Poèmes dramatiques représentés aux Jeux Scéniques. Chapitre VII. Que les A
atiques, c’est-à-dire les Comédies et les Tragédies, telles qu’on les représente sur le Théâtre ; il est visible que tout ce qu’il
iastiques, n’aient point condamné les Comédies et les Tragédies qu’on représente sur le Théâtre, comme étant opposées aux bonnes m
icero in orat. pro Sextio., a pleuré tant de fois mon malheur, et l’a représenté avec tant de tristesse, que cette excellente voix
ais celles qui leur sont les plus propres, et qu’ils peuvent le mieux représenter  : Ceux qui ont meilleure voix, représentent la Tr
et qu’ils peuvent le mieux représenter : Ceux qui ont meilleure voix, représentent la Tragédie des Epigones, et celle de Mède ; et l
ce propos que Rupilius jouait ordinairement Antiope ; et que Esope ne représentait pas souvent Ajax. Un Histrion aura donc la pruden
eprésentait pas souvent Ajax. Un Histrion aura donc la prudence de ne représenter sur son Théâtre que ce qu’il jugera lui pouvoir ê
que la République d’Athènes n’a jamais rien prononcé contre ceux qui représentaient sur la Scène les Comédies, et les Tragédies, ni c
que la République d’Athènes n’a jamais rien prononcé contre ceux qui représentent sur la Scène les Comédies » ; ce qui est très fau
ue la République d’Athènes n’ait jamais rien prononcé contre ceux qui représentent sur la Scène les Comédies : puisqu’elle a prononc
ntes, et insupportables ; et que par conséquent les Comédiens qui les représentaient , étaient indignes des honneurs de l’Aréopage. Et
pas autant que l’Auteur de la Dissertation se l’imagine, ceux qui les représentaient dans Athènes ; J’en rapporterai ici des exemples,
fut fini, il l’appela et lui demanda, s’il n’avait point de honte de représenter tant de choses fausses en la présence de tant de
Tragédies, pour ne point écouter, non pas même en se jouant, ceux qui représentaient des choses contraires à leurs Lois. » Dissert
i : « On n’eût jamais approuvé les Comédies, et les crimes qu’elles représentaient sur le Théâtre, si les mœurs des hommes qui étaie
Auteurs des Spectacles, dit-il, et ceux qui sont chargés de les faire représenter , abaissent autant les Conducteurs des chariots, l
qui trouble tant d’âmes, plaira-t-il à Dieu ?… Est-ce qu’un homme se représentera les exclamations d’un Prophète en même temps qu’i
mière, et les ténèbres, entre la vie et la mort ? » Enfin Tertullien représente les peines que les Acteurs des Tragédies, et des
car il eût vu dans cet Auteur que ars ludicra signifie aussi l’art de représenter des Comédie, et des Tragédies : « Ce n’est pas, d
savoir que ars ludicra, l’art des Jeux est un genre ; et que l’art de représenter les Comédies en est une espèce, qui par conséquen
exercer l’art de Comédien, puisque cet art est une espèce de l’art de représenter les jeux, et qu’il n’est point excepté par la loi
6. Instit. Orat. cap. 2., des Histrions et des Comédiens, après avoir représenté une passion violente, sortir du Théâtre jetant en
quelques autres lieux du droit, j’ai cru devoir une fois pour toutes, représenter ici en peu de mots les genres des Jeux, qui ont é
parlé ni de Comédie, ni de Tragédie : Car étant certain que l’art de représenter des Comédies, et des Tragédies, est une espèce de
eprésenter des Comédies, et des Tragédies, est une espèce de l’art de représenter des Jeux, artis ludicræ ; la loi parlant de ceux
femmes ou les filles de ceux qui exercent, ou qui ont exercé l’art de représenter les jeux ? « Qu’aucun homme de qualité, dit cette
rit. nupt., n’épouse une femme qui exerce ou qui ait exercé l’art de représenter les jeux ; ni celle de qui le père, ou la mère ex
u qui va au Théâtre, c’est-à-dire au lieu où est la Scène, et où l’on représente les jeux, ou bien encore où les bêtes combattent
« Qui va au Théâtre, c’est-à-dire au lieu où est la Scène, et où l’on représente les jeux » ; il est constant que ludi Theatrales,
e pris ainsi généralement, signifient toutes les sortes de jeux qu’on représentait sur le Théâtre, les Comédies, les Tragédies, les
un du plus retenu de tous les Poètes Comiques, lequel saint Augustin représente en ces propres termes. « Terence , dit-il « Ter
August. lib. 1. Confess. c. 16., dans un endroit de l’ Eunuque, nous représente un jeune homme vicieux, et débauché, qui racontan
fait de voir sa femme se plaire à entendre ces ordures, et à les voir représenter malgré lui ? Mais si nous considérons encore les
i ? Mais si nous considérons encore les circonstances du lieu où l’on représente les Comédies (ce que les lois n’ont pas oublié) n
ne va aux spectacles qu’à dessein de voir et d’y être vu. Un homme se représentera-t -il les exclamations d’un Prophète en même temps q
Grèce ; cela arriva en cette sorte. Quoiqu’on n’eût pas accoutumé de représenter des pièces de Théâtre aux jeux Isthmiques, ni de
s le dérèglement de leur vie.… Mais les Romains estimant que l’art de représenter les jeux, et tous les spectacles de la Scène étai
Mimes des têtes infâmes, et sans honneur, et ne dit rien de ceux qui représentaient  les Poèmes Dramatiques. Enfin je n’ai vu dans les
elles ; et qu’ainsi elles ne peuvent être meilleures, que ce qu’elles représentent . « Si les Tragédies, dit-il « Quod si Tragœdiæ, e
ou d’une chose vile, et infâme, n’est point meilleure que ce qu’elle représente . Comme il n’est point permis d’approuver un crime
; il n’est point permis aussi de l’approuver dans les paroles, qui le représentent . » Tertullien prouve encore l’infamie des Comédi
âtre, avec les cruautés de l’Arène, et avec la vanité du Xyste » ; Il représente les vices, et les dérèglements de tous ces Specta
Tertull. ibid., des Spectacles, et ceux qui sont chargés de les faire représenter , déclarent ouvertement infâmes les Conducteurs de
ement qu’ils sont indignes des Chrétiens, à cause du lieu où ils sont représentés , et même à cause de leur origine, et de leur cons
s matières qu’ils traitaient, que pour les personnes illustres qu’ils représentaient , et la manière sérieuse dont ils agissaient. Les
llanes ont été exemptés de cette peine, comme n’exerçant pas l’art de représenter les Jeux, « tanquam expertes artis ludicræ », dit
e les Acteurs de Comédies, et de Tragédies, n’exerçaient pas l’art de représenter les Jeux ; puisque Valère Maxime témoigne en term
ain que les Acteurs de Comédies, et de Tragédies, exerçaient l’art de représenter les Jeux, et que par conséquent ils étaient notés
c’est justement dire : les Atellanes qui n’exerçaient point l’art de représenter les Jeux, n’étaient pas notés d’infamie ; les Com
il leur est permis d’aller à la guerre, comme n’exerçant pas l’art de représenter les Jeux. » Ainsi de conclure que les Comédiens e
qui ne passaient point pour Histrions, comme n’exerçant pas l’art de représenter les Jeux, et qui ne souffraient pas même que leur
es Atellanes qui passaient pour Histrions, et qui exerçaient l’art de représenter les Jeux, montant sur la Scène pour gagner de l’a
dicité, qu’un bateleur Atellane exprime par ses gestes, et qu’un Mime représente par le ministère même des femmes, qui perdent tel
ire. Mais je crois plutôt qu’il n’a jamais pensé à ce que je viens de représenter  ; car autrement je m’assure qu’il aurait reconnuD
à montré si clairement que Ars ludicra signifie généralement l’art de représenter toutes sortes de Jeux, qu’il n’y a pas lieu d’en
t les Athlètes de cette peine, à cause qu’ils n’exercent pas l’art de représenter les jeux, leur but principal n’étant que d’exerce
ssus, que les Acteurs de Comédies et de Tragédies exerçaient l’art de représenter les Jeux ; l’induction donc de l’Auteur de la Dis
en l’Arène n’étaient pas moins estimés infâmes selon Tacite, qui nous représente les sentiments des plus sages de son temps sur ce
i not. infam., ont répondu que les Athlètes n’exerçaient pas l’art de représenter les jeux ; parce qu’ils font leurs exercices pour
b. de spectacul. c. 22. et 25., et ceux qui sont chargés de les faire représenter , abaissent autant les Conducteurs de chariots, le
lien fait ici allusion à l’Edit du Préteur, qui était chargé de faire représenter les Spectacles. Cet Edit se trouve dans le 3. liv
ses il est dit ; « Celui qui monte sur la Scène pour exercer l’art de représenter les jeux, ou pour réciter des vers, est noté d’in
s., étaient ou Gymniques ou Scéniques, les Scéniques étaient ceux qui représentaient leurs jeux sur la Scène, et de ce nombre étaient
autre de ces jeux que les Comédiens et les Farceurs ont accoutumé de représenter , afin que les yeux consacrés aux saints mystères
arle que de l’infamie des Mimes et farceurs des jeux scéniques qui se représentaient pour apaiser la Déesse Flore ; donc S. Augustin n
jeux, comme il paraît par la lecture du texte entier que nous allons représenter « Vir gravis et Philosophus Tullius Ædilis futuru
oublia pas les Comédies, ni les Tragédies que l’on avait accoutumé de représenter aux jeux qu’on célébrait à l’honneur des Dieux, c
ontrent aux yeux, et ces Histrions efféminés inspirent l’amour qu’ils représentent , et se revêtant de l’image de vos Dieux, ils font
ontrent aux yeux, et ces Histrions efféminés inspirent l’amour qu’ils représentent  », Joignant ainsi les Mimes, et les Histrions que
a confidentius perpetratur. » S. August. lib. 1. Conf. cap. 16., nous représente un jeune homme vicieux et débauché, qui racontant
us in tract. advers. Græcos., un Oreste furieux, ainsi qu’Euripide le représente , qui vient nous entretenir du meurtre qu’Alcméon
dicité, qu’un Bateleur Atellane exprime par ses gestes, et qu’un Mime représente par le ministère même des femmes, qui perdent tel
ime énorme ou d’une chose infâme n’est point meilleure que ce qu’elle représente . Comme il n’est point permis d’approuver un crime
t, il n’est point aussi permis de l’approuver dans les paroles qui le représentent . » Il est donc difficile de comprendre comment l
pre de la Tragédie d’exprimer en vers les crimes de l’antiquité, on y représente si naïvement les parricides et les incestes exécr
Comédiens ne jouaient point, et où était un lit sur lequel les Mimes représentaient les adultères de leurs Dieux, et de ce que l’on y
Basile donc condamnant l’Orchestre avec les Spectacles qui y étaient représentés , sans en excepter les Chœurs des Tragédies ni des
et par leurs danses, ce que les Acteurs des Tragédies et des Comédies représentaient sur la Scène par les vers et par l’action « Choru
Gentil., les Poètes outrageux, Satiriques, et Farceurs, ni ceux qui représentent des Amants, ou des Ivrognes, ni ceux qui établiss
s qui fait sans cesse la guerre à son père. Nous rejetterons ceux qui représentent les adultères, et les sales amours des Dieux, et
hargée de malédictions : les actions les plus honteuses y sont toutes représentées  ; et quelles paroles les Bouffons et les Bateleur
paroles bouffonnes et inutiles. Car y a-t-il rien de honteux qu’on ne représente sur les Théâtres ? Et y a-t-il des paroles insole
rom. lib. 1. ; premièrement que cet Ezéchiel était un Poète Grec, qui représentait dans ses Tragédies les Histoires des Juifs : et e
. de civit. Dei cap. 9., approuvé les Comédies et les crimes qu’elles représentent sur le Théâtre, si les mœurs des hommes qui étaie
nent aux Comédiens, leur donnent en considération des Comédies qu’ils représentent , lesquelles étant vicieuses, selon S. Augustin, c
ieuses, selon S. Augustin, comme nous l’avons montré, ne peuvent être représentées sans offenser Dieu ; D’où il s’ensuit que ceux qu
, que l’on n’eût jamais approuvé les Comédies, et les crimes qu’elles représentaient sur le Théâtre, si les mœurs des hommes qui étaie
s Tragédies comme donnant de mauvais exemples par les crimes qu’elles représentent . Dans la 4. Réfutation du même chapitre 10.4. Réf
t. Dans la 7. Réfutation du même Chapitre7. Réfut. du chap. 10., j’ai représenté les raisons pour lesquelles Clément d’Alexandrie
vation sur ce même Chapitre second3. par. 5. Observat. chap. 2., j’ai représenté les raisons pour lesquelles les Philosophes Païen
ose que les adultères et les autres crimes de leurs Dieux, que l’on y représentait avec beaucoup de mépris : il en condamne le sujet
religion ; mais il ne charge ni d’infamie, ni d’anathème ceux qui les représentaient . » II. Réfutation. Cette citation de Tertu
es Comédies, et n’a point chargé d’infamie ni d’anathème ceux qui les représentaient , n’est pas moins faux, comme il paraît par la lec
, ou d’une chose vile et infâme, n’est point meilleure que ce qu’elle représente . Comme il n’est point permis d’approuver un crime
t, il n’est point aussi permis de l’approuver dans les paroles qui le représentent . » Au Chapitre 23. il condamne même les Cothurne
il est au Théâtre où il n’y a rien de Dieu ?... Est-ce qu’un homme se représentera les exclamations d’un Prophète en même temps qu’i
dessus en la 3. Réfutation du Chapitre 9. Dans le dernier Chapitre il représente les peines que les Acteurs de Tragédies souffriro
ctateurs y prenant plaisir se rendent coupables des crimes qui y sont représentés . « Considérons, dit-il « Reliquas ipsarum rerum q
n’approuvera point qu’on déguise sa voix, son sexe, son âge, ni qu’on représente des amours, qu’on exprime des passions de colère,
e va aux Spectacles qu’à dessein de voir et d’y être vu. Un homme, se représentera-t -il les exclamations d’un Prophète, en même temps
s sont les crimes dont elles sont souillées ; ce grand Saint nous les représente dans le même Traité, parlant des excès des Specta
bouffonneries des Farceurs, les lâches flatteries des Parasites. On y représente des pères de famille en robe longue, tantôt hébét
pre de la Tragédie d’exprimer en vers les crimes de l’antiquité, on y représente si naïvement les parricides et les incestes exécr
ce sont les Comédies et les Tragédies, où les Fables des Poètes sont représentées parmi les spectacles publics, avec quelques chose
e parle que de la compassion qu’il avait pour les misérables que l’on représentait dans les Tragédies, et de laquelle il faisait alo
dies et les Tragédies que de dire, « que les Fables des Poètes y sont représentées avec quelques choses indécentes ? ou plutôt avec
décentes ? ou plutôt avec beaucoup d’impureté dans les choses qu’on y représente  » : Car il y a dans le texte, qui est falsifié da
les honnêtes gens, qui aiment la pureté des mœurs, car on n’y a point représenté aucune action déshonnête, on n’y a point parlé d’
Comédies, et les Tragédies ; c’est-à-dire les fables des Poètes qu’on représente aux Spectacles. Ce n’est pas qu’il n’y ait beauco
’est pas qu’il n’y ait beaucoup d’impureté dans les choses qui y sont représentées  ; mais au moins elles sont composées avec cette r
Comédies, et les Tragédies ; c’est-à-dire les Fables des Poètes qu’on représente aux Spectacles : ce n’est pas qu’il n’y ait beauc
’est pas qu’il n’y ait beaucoup d’impureté dans les choses qui y sont représentées , mais au moins elles sont composées avec cette re
ainsi : on n’eût jamais approuvé les Comédies, et les crimes qu’elles représentaient sur le Théâtre, si les mœurs des hommes qui étaie
que de dire, qu’il y a beaucoup d’impureté dans les choses qui y sont représentées  ? N’est-ce pas condamner les Comédies, que de dir
uire, qu’il y avait beaucoup d’impureté dans les choses qui y étaient représentées . Troisièmement pour faire accroire que S. Augusti
s lisons dans un endroit de l’Eunuque de Térence, si ce Poète ne nous représentait un jeune homme vicieux, et débauché, qui racontan
e parle que de la compassion qu’il avait pour les misérables que l’on représentait dans les Tragédies, et de laquelle il faisait lor
e il y est remarqué qu’on n’aurait jamais souffert qu’on eût écrit ni représenté des Comédies, si les mœurs de ceux qui les ont re
dérèglement dans les Théâtres, que dans les autres Spectacles. Car on représente dans les Comédies l’incontinence des filles et le
i servent à imprimer plus fortement dans les esprits les crimes qu’on représente  ? l’art de la Poésie n’est pas blâmable en lui-mê
es, puisque ce sont les Acteurs des Comédies et des Tragédies qui les représentent  ? Et peut-on avancer une plus grande absurdité qu
t ibi gloss. ». Or il y a moins de mal à lire les Comédies, qu’à les représenter , ou à les voir représenter. Et par conséquent le
moins de mal à lire les Comédies, qu’à les représenter, ou à les voir représenter . Et par conséquent le droit Canonique en défendan
de lire les Comédies, il leur défend aussi à plus forte raison de les représenter , ou de les voir représenter. Ces Canonistes n’ont
r défend aussi à plus forte raison de les représenter, ou de les voir représenter . Ces Canonistes n’ont pas donc en cela suivi l’er
la plus sublime et la plus parfaite, il est obligé de même de leur en représenter un modèle dans la perfection de sa vie. » Mais
d’amour pour vous. » On voit encore comme S. Augustin reconnaît que représenter en son style les transports de la colère de Junon
rennent donc garde qu’il n’y ait point de peintures ni de statues qui représentent des choses honteuses. Que le Législateur ne souf
est défendu de lire les Comédies, qu’il est aussi défendu de les voir représenter et par conséquent ils ont justement allégué les C
r le plaisir qu’on y prend, c’en est encore un plus grand de les voir représenter . Il faut donc que l’Auteur de la Dissertation ait
bien loin de sanctifier le Théâtre par des sujets honnêtes que l’on y représente , on profane au contraire l’honnêteté de ces sujet
mauvaises : quelque honnête que soit leur matière : la manière de les représenter n’est-elle pas opposée aux réglés du Christianism
éril, se perdra dans le péril. » D’ailleurs on ne se contente pas de représenter des Comédies ; on en a fait un art : C’est un mét
ine s’étend même sur les Acteurs des Comédies honnêtes lorsqu’ils les représentent pour le gain. « Celui, dit Baronah célèbre Jurisc
isi forte ob quæstum prodeat in Scenam. » Baro. l. 2. de infam. , qui représente une Tragédie de Jésus-Christ ou d’un Martyr, n’es
dérèglement dans les Théâtres que dans les autres Spectacles ; car on représente dans les Comédies l’incontinence des filles, et l
ation ne devait pas ignorer que le premier Concile de Milan défend de représenter sur le Théâtre, ou en quelque autre lieu le Marty
ou en quelque autre lieu le Martyre et la vie des Saints, « qu’on ne représente point, dit ce Concile « Sanctorum Martyria et act
t à les invoquer ». Ne devait-il pas savoir que ceux qui pour le gain représentent sur le Théâtre les histoires des saints, ne laiss
isi forte ob quæstum prodeat in Scenam. » Baro. l. 2. de infam., qui représente une Tragédie de Jésus-Christ ou d’un Martyr, n’es
is, de se contenir dans les bornes de la modestie, de sorte qu’ils ne représentent que des Histoires sacrées seulement, d’une manièr
de la République. Car il ne convient point à des personnes infâmes de représenter les actions des Saints, de faire le personnage de
es peintures des Eglises ; et nous souffrirons qu’une femme impudique représente la Vierge Marie, ou sainte Catherine ; et qu’un h
présente la Vierge Marie, ou sainte Catherine ; et qu’un homme infâme représente S. Augustin ou S. Antoine ? C’est ce qu’Arnobe et
istoires sacrées ; parce que je suis persuadé qu’ils ne les sauraient représenter avec la décence et l’honnêteté qu’elles demandent
time et pour en exciter les flammes dans les cœurs des spectateurs. «  Représenter de bonnes choses, dit le P. Pierre de Guzman Jésu
8., est une action dont on doit juger selon la manière qu’elles sont représentées . Néanmoins j’estime que c’est un artifice du démo
es Collèges, avec celles des Théâtres ; et des jeunes écoliers qui ne représentent que des choses honnêtes, et encore fort rarement,
e ces spectacles pour gagner de l’argent, à qui il est indifférent de représenter des choses honnêtes ou malhonnêtes ; et qui pour
e pas dans leurs écoles des Satires ou des déclamations, et qu’on n’y représente point des Tragédies ni des Comédies, ni des fable
s soient relégués au-delà des ponts. » J'ai dit que cette coutume de représenter des Comédies et des Tragédies dans les Collèges e
r de jeunes Ecoliers en filles et en femmes ? Est-ce qu’on ne saurait représenter des Tragédies ou des Comédies sans quelque person
. » Ex regulis Provincialis de ratione studiorum 13. p. 26. : « Qu’on représente rarement des Tragédies et des Comédies ; et qu’el
ès considérable. Combien de temps emploient les enfants à s’exercer à représenter leurs personnages : il faut que pour cela ils qui
ut d’obliger les Principaux et les Recteurs des Collèges de n’y point représenter des Comédies et des Tragédies, mais d’exercer la
e abolition des Jeux de la Scène ; et si nonobstant ce que nous avons représenté , on veut donner ce divertissement au peuple ; nou
s moins de cinquante ans, pour examiner les vers des Poètes. Qu’on ne représenté donc aucune Comédie qui n’ait été examinée par ce
es femmes sur le Théâtre : Qu’il n’y ait nul Théâtre public. Qu’on ne représente point les Jeux de la Scène, les jours de fêtes, s
ctacles profanes, et particulièrement ces postures et ces gestes, qui représentent , et exposent devant les yeux des actions impudiqu
240. et 241. « Il est certain qu’autrefois les Comédies, étaient représentées dans les Eglises, et durant plusieurs années on n
utation. Il est si peu certain « qu’autrefois les Comédies étaient représentées dans les Eglises, et que durant plusieurs années,
ses Eglises une coutume, ou plutôt un abus qui s’était introduit, de représenter des jeux de Théâtre qui blessaient l’honnêteté de
i non debent. » Titul. dict. Canon. Cum decorem., ne se doivent point représenter dans des Eglises, non pas même par des Ecclésiast
s in cap. 6. Math. quæst. 2. « qu’il est aussi défendu aux Laïques de représenter des Jeux de Théâtre dans les Eglises ». Mesnard c
ducantur, et c. » Mesnartius in Epitome leg. Pontif., ne soient point représentés dans les Eglises : et qu’on n’y introduise point
des fous, ou des innocents, ou des enfants : D’autres se masquent et représentent des jeux de Théâtre, et d’autres par des danses d
ce. » Le Concile provincial de Reims tenu l’an 1456. défend aussi de représenter les Jeux de Théâtre dans les Eglises « Mandat, et
mais seulement de ceux qui sont honnêtes, comme sont les Comédies qui représentent quelque histoire sainte. Je lui répondrai que cet
de rien, parce qu’il est certain que l’Eglise n’approuve point qu’on représente aucune Comédie ou Jeu de Théâtre, ni aucun autre
médie ou Jeu de Théâtre, ni aucun autre Jeu dans l’Eglise. « Qu’on ne représente point, dit le Synode de Paris « In Cæmeteriis, si
-ils, les Comédies sont des choses vaines ; et qu’on ne doit pas même représenter dans les Eglises des Jeux, qui d’ailleurs ne sont
Ecclesiæ, et casuum conscientiæ part. 2. cap. 61., s’il est permis de représenter des jeux dans un lieu sacré ? On répond qu’il n’e
cum decorem, de vit. et honest. Cleric., ce Canon ne défend point de représenter la Crèche de Notre Seigneur, Hérode, les Mages, e
ion, qu’au libertinage et à la volupté : Ainsi aux fêtes de Pâques on représente le Sépulcre de Notre Sauveur, et d’autres choses
secrat. » Quaris Innoc. Pap. IV. in C. cum decorum., ne défend pas de représenter quelque chose pour exciter la componction, par ex
ésentations, et les Comédies et les Jeux de Théâtre, lors même qu’ils représentent les mêmes Mystères, ou les mêmes actions des Sain
e jeu est quelquefois appelé jeu de Théâtre à cause du lieu où il est représenté qui s’appelle Théâtre, parce qu’il est propre pou
sonne : il y en a un autre qu’on appelle un jeu de Bagatelle, où l’on représente des choses honnêtes. Tous ces jeux ne peuvent êtr
où l’on représente des choses honnêtes. Tous ces jeux ne peuvent être représentés en aucune manière ni dans les Eglises, ni dans le
in 6. C’est pourquoi je n’exempterais point de péché mortel celui qui représenterait quelqu’un de ces jeux dans l’Eglise (si ce n’est
sera appelée la maison de la prière. » Mais il n’est point défendu de représenter par des figures dans l’Eglise à l’honneur de Dieu
ssertation dit, « Qu’il est certain qu’autrefois les comédies étaient représentées dans les Eglises ; que durant plusieurs années, o
le jeu mauvais… comme la circonstance du lieu ; par exemple, si l’on représentait des jeux dans l’Eglise, ce qui serait un péché mo
tem exercitandam. » Azor. instit. moral. part. 2. lib. 9. cap. 9., de représenter des jeux publics dans l’Eglise, selon le Canon Cu
Canon Cum decorem, de vit. et honest. Cleric . Mais il est permis d’y représenter la Crèche de Notre Seigneur, la venue des Mages,
est-à-dire, « les jongleurs sont ceux qui par l’action de leurs corps représentent les gestes, et les postures des hommes avec des C
ad verbum Joculatores. ». Mais quand même les Acteurs de Comédies ne représenteraient que des histoires saintes et pieuses ; leurs gest
jouer dans les Eglises ; il serait aussi par conséquent permis de les représenter dans les Chapelles des Monastères, même des Relig
ant pas de jouer sur leur Scène, et sur leur Théâtre ; les vont aussi représenter dans les Monastères des Religieuses, où par des g
érer de faire dresser des Théâtres, et à tous Comédiens, et autres de représenter sur iceux en l’Auditoire de Bourbon, des Comédies
Bourbon ; et par force et violence dresser un Théâtre, et sur icelui représenter des Comédies ledit jour et autres suivants, ce qu
’ingérer de faire dresser Théâtres, et à tous Comédiens et autres, de représenter sur iceux en l’Auditoire dudit Bourbon, des Coméd
’ingérer de faire dresser Théâtres, et à tous Comédiens, et autres de représenter sur iceux en l’Auditoire dudit Bourbon des Comédi
de action. et repræsent. sacris., qui a été pieusement introduite de représenter devant le peuple la vénérable Passion de Notre Se
isée, et de mépris. C’est pourquoi nous ordonnons que désormais on ne représente plus par des Acteurs, la Passion de notre Sauveur
e ; Sur quoi ils consulteront l’Evêque. Nous ordonnons aussi qu’on ne représente plus par des Acteurs le martyre et les actions de
tinage ; et cela fut corrigé par les Histoires saintes que l’on y fit représenter  : et les personnes de piété en prenaient tant de
rérie de la Passion, qui possède encore l’hôtel de Bourgogne, où l’on représentait des Histoires saintes, et où maintenant on en rep
e, où l’on représentait des Histoires saintes, et où maintenant on en représente encore de toutes sortes. » VIII. Réfutation.
on ne doit pas condamner les Tragédies, ni les Comédies, lorsqu’elles représentent des choses honnêtes ; il allègue l’exemple des re
e ans en ça les Maîtres de la Passion ont entrepris de faire jouer et représenter le Mystère de la Passion qui a été fait, et parce
vieux Testament et autres semblables Histoires qu’ils s’efforcent de représenter . Tertio, il est certain et indubitable par jugem
tendre, que sous son bon plaisir il entreprendrait volontiers à faire représenter cet ancien Testament par mystère : à quoi volonti
Roi avait incliné, tellement qu’il avait permis audit le Royer faire représenter ledit ancien Testament par mystère ; et à cette c
nt gens pour faire l’édification ; mais que par l’Histoire jouée sera représenté l’Ancien Testament ; et le pourront les rudes, et
peut être offensé. La crainte que nous avons que les Comédies qui se représentent utilement pour le divertissement des peuples, soi
t faisons très expresses inhibitions et défenses à tous Comédiens, de représenter aucunes actions malhonnêtes, ni d’user d’aucunes
que je vais montrer évidemment par les Pièces de Théâtre qui ont été représentées et imprimées en ce temps-là. Le Mausolée est une
La Comédie des fausses vérités, qui est de l’an 1642. et 1643. nous représente une fille qui donne et reçoit des rendez-vous à l
omédie des Innocents coupables est encore une pièce de l’an 1645. qui représente une fille de qualité quittant la maison de son pè
Acte 1. Scene 5.. » Mais y a-t-il rien de plus infâme que ce qui est représenté dans la Comédie de la Sœur qui est une pièce de l
horribles de sacrilège, d’impureté, et d’imposture, que cette Comédie représente en ces termes. LELIE à Eraste son ami, et amant
j’ai honte de m’arrêter si longtemps dans ces ordures. Ce que j’en ai représenté suffit pour faire voir que les Comédiens n’ont ja
e le cœur s’y laisse aller avec moins de résistance. Y voit-on jamais représenter un mariage Chrétien dégagé de passion de part, et
êmes adresses pour arriver à la même fin. Lors même que les Comédiens représentent les actions, et les souffrances des Saints, ils n
et la charité chrétienne ont guéries. La Tragédie du Dictateur Romain représente une fille, qui regarde comme une action généreuse
elles elle donne toute leur étendue sans mesure, et sans bornes. Elle représente les transports de colère, de haine, et de vengean
nnées il se laisse retomber dans sa vieille corruption, et que l’on y représente des choses si contraires au sentiment de la piété
fets, on ne les peut condamner ; Mais la question est si celles qu’on représente sur le Théâtre sont telles. C’est ce qu’il fallai
é une Tragédie intitulée la vraie Didon, que l’Abbé Boisrobert a fait représenter sur une disposition que l’Abbé d’Aubignac lui ava
s donc cette pièce, et voyons si elle est innocente, voici ce qu’elle représente  : Didon Reine de Carthage étant assiégée dans cet
bas se donne aussi la mort. Voilà de grands crimes que cette Tragédie représente , la trahison d’un frère qui se rend complice de l
e donne à soi-même, sont des crimes ; c’est un crime aussi que de les représenter . « Et c’est pour cela même, dit S. Chrysostome « 
représentation d’un crime énorme n’est point meilleur que ce qu’elle  représente  : Comme il n’est point permis de commettre un cri
oint permis de commettre un crime ; il n’est point aussi permis de le représenter . » Ainsi il n’y a point de Chrétien qui puisse a
trésorsActe 5. Scene 2.. » Faut-il donc pour divertir des Chrétiens, représenter tant de crimes qui font même horreur aux Païens ?
istoires sacrées ; parce que je suis persuadé qu’ils ne les sauraient représenter avec la décence, et l’honnêteté qu’elles demanden
effets elles produisent d’ordinaire dans les esprits de ceux qui les représentent , ou qui les voient représenter, quelles impressio
aire dans les esprits de ceux qui les représentent, ou qui les voient représenter , quelles impressions elles leur laissent ; et exa
autres ; où des hommes et des femmes paraissent sur un Théâtre pour y représenter des passions de haine, de colère, d’ambition, de
tous les plis que l’on voit sur le visage. Il faut donc que ceux qui représentent une passion d’amour, en soient en quelque sorte t
assion d’amour, en soient en quelque sorte touchés, pendant qu’ils la représentent . Et il ne faut pas s’imaginer que l’on puisse eff
oute entière à apprendre en particulier, ou à répéter entre eux, ou à représenter devant des spectateurs l’image de quelque vice, q
de l’Ecole, et selon l’expression même de saint Thomas, le métier de représenter des Comédies, ne soit pas de lui-même mauvais, et
de Médée, de Persée, de Thésée, de Mars, et de Vénus ? ou lorsqu’ils représentent des galanteries, des amours, des jalousies, des f
e qui est le siècle de de S. Thomas : Jugeant qu’il était à propos de représenter la suite de la tradition de l’Eglise sur ce sujet
t le Carême. Mais lorsque les Comédiens se servent de ce métier, pour représenter indifféremment même des choses déshonnêtes ; ce m
arême. 3. Saint Antonin nous apprend que le métier des Comédiens, qui représentent indifféremment des Comédies, soit que leur sujet
futation du chapitre 10. François Patrice de Sienne, Evêque de Gaïète représente au Pape Sixte quatrième, combien les Tragédies et
ls ne recevaient point dans leur ville de Comédies dont la plupart ne représentent que des adultères, et des amours impudiques ; de
oncil. Mediol. 3 ad ann. 1573. De Festorum dierum cultu.. « défend de représenter aux jours de Fêtes des Comédies, des jeux de la S
ue les Prédicateurs s’efforcent de rendre ces choses odieuses, qu’ils représentent au peuple, combien est grande l’offense, qu’on co
amités, et les misères publiques, et une infinité de malheurs. Qu’ils représentent sans cesse combien les spectacles, les jeux, et l
ssions les plus dangereuses. Enfin ils emploieront tous leurs soins à représenter avec un zèle pieux, et avec autant de véhémence q
9. du chap. 12.. Et lorsque ce Règlement ordonne aux Prédicateurs de représenter au peuple chrétien que les Comédies étant un rest
l’Autel, ni aucun autre Ecclésiastique assistent aux spectacles qu’on représente aux noces, ou sur les Théâtres. » Ce Canon du Con
tentes autem pœnis coerceri volumus a superioribus. » Idem c. 29., de représenter les jours des Fêtes de Jésus-Christ, et des Saint
abduci. » Concil. Turon. an. 1583., défend sous peine d’anathème, de représenter les Dimanches, et les autres jours de Fête, des C
autre de ces jeux que les Comédiens, et les Farceurs ont accoutumé de représenter , afin que des yeux consacrés aux mystères sacrés,
es crimes ; et elles deviennent des exemples. On prend plaisir à voir représenter dans la Comédie ce qu’on a fait en sa maison, ou
à entendre ce qu’on y peut faire : on apprend l’adultère en le voyant représenter  ; et le mal qui est autorisé publiquement, a tant
lliance, et le droit de la naissance par des infâmes incestes qu’on y représente . On fait changer de sexe aux garçons, on les acco
e déguise en homme. L’ennemi du genre humain ne s’est pas contenté de représenter des ordures feintes ; il en représente de véritab
main ne s’est pas contenté de représenter des ordures feintes ; il en représente de véritables. Des femmes montent maintenant sur
eux qui favorisent les Acteurs de Comédies déshonnêtes, en les voyant représenter , et en les entendant réciter. » Ce passage de S.
que Comœdios ac Histriones. » , et S. Antonin lequel dit que ceux qui représentent des choses fort sales, et lascives, commettent de
éternel ; est un grand péché ; car il éteint la charité. Or celui qui représente publiquement des choses déshonnêtes, se prive vol
assistant aux Comédies déshonnêtes, sont cause que les Comédiens les représentent  ; ils commettent donc un péché mortel. 2. Donner
lique « ne veut point qu’on reçoive dans la Ville ni les Comédies qui représentent des choses mauvaises, et déshonnêtes, ni les Comé
Comédie tire son origine de l’Idolâtrie. 3. Il parle des Théâtres, et représente que les peuples ayant embrassé la Religion Chréti
ute-t-il, et les représentations sont les écoles des vices qui y sont représentés , comme on les y représentait anciennement ; et co
ions sont les écoles des vices qui y sont représentés, comme on les y représentait anciennement ; et comme on y représente encore au
représentés, comme on les y représentait anciennement ; et comme on y représente encore aujourd’hui très souvent, des adultères, d
a Comédie, et des Spectacles de Monseigneur le Prince de Conti. 5. Il représente les dangers auxquels s’exposent ceux qui vont à l
osent ceux qui vont à la Comédie. 1. De la part des choses qui y sont représentées . 2. De la part des femmes qui paraissent sur le T
la part des assemblées. Quant au danger qui vient des choses qui sont représentées  : « Je dis, dit-il « Digo que lo que mas da à ent
juge bien des choses me dise s’il y a rien de plus dangereux, que de représenter aux yeux, des objets qui ont tant de force, et ta
ce, d’adresse, et d’esprit, qu’on accompagne de belles paroles, qu’on représente avec des actions vives, avec une prononciation ag
st si naturelle aux femmes, parle hardiment en public, chante, danse, représente tantôt une Reine, tantôt une femme débauchée ; jo
t. 2. ad 2.) est vicieuse en ce qu’en regardant les choses qui y sont représentées , on devient enclin aux vices, ou de l’impureté, o
beaucoup d’adultères véritables : on apprend l’adultère, en le voyant représenter , dit saint Cyprien, et le mal qui est autorisé pu
devenu un sujet de scandale, et de chute aux autres. » Ce grand Saint représente encore ailleurs un autre grand mal que commettent
uvaises : qu’il y en a quelques-unes de bonnes, comme sont celles qui représentent la vie d’un Saint, ou quelque histoire de la sain
est si vicieuse que, quand on la réformerait de telle sorte qu’on n’y représentât que des Histoires Saintes ; elle ne serait pas mo
re Religion, parce qu’il ne convient point à des personnes infâmes de représenter les actions des Saints. J’ai rapporté ses paroles
bons, parce qu’ils sont plus conformes à son humeur ; et quand on lui représente sur le Théâtre le vice avec ses laideurs ; et la
tant de zèle méritaient le blâme qu’ils leur ont donné, celles qui se représentent aujourd’hui sur les Théâtres ne sauraient assez r
ieu de sanctifier lebj Théâtre par les actions des martyrs que l’on y représente , on ne profane la sainteté de leurs souffrances p
s par les fictions amoureuses que l’on y mêle. Et en effet, si l’on y représente le martyre d’une Sainte Théodore., ne faut-il pas
i dit ce grand hommeChap. 17., serait-il permis à un Chrétien de voir représenter sur un Théâtre des choses auxquelles il ne lui es
aux Chrétiens, 1. par le jugement que les hommes font de ceux qui les représentent , et qui passent dans leur esprit pour des gens in
re y joue son personnage, et que bien souvent les Acteurs ne font que représenter ce qui se passe secrètement entre les personnes q
dre aujourd’hui « d’apprendre à pratiquer ce qu’on s’accoutume à voir représenter  » : et que quand les Comédies d’aujourd’hui n’aur
Conf. chap. 17. n. 2. » ; et que si les Comédies de notre temps ne se représentent pas en l’honneur d’un Mars, d’un Jupiter, et d’un
ux qui les regardent, et à l’avarice et à la cupidité de ceux qui les représentent . Ainsi ceux qui ont voulu rendre chrétienne la Co
tie, et qui ne réponde à la pureté et à la piété des vierges qu’elles représentent  : supposé que les personnes qui y assistent ne pu
t à ces spectacles qui entretiennent la vie libertine de ceux qui les représentent , qui les animent par leurs ravissements, par leur
omédies, si l’on n’y est touché de ces aventures poétiques qui y sont représentées , et dont cependant on est d’autant plus touché, q
effets elles produisent d’ordinaire dans les esprits de ceux qui les représentent , ou qui les voient représenter ; quelles impressi
aire dans les esprits de ceux qui les représentent, ou qui les voient représenter  ; quelles impressions elles leur laissent ; et ex
autres ; où des hommes et des femmes paraissent sur un Théâtre pour y représenter des passions de haine, de colère, d’ambition, de
ous les plis que l’on voit sur leur visage. Il faut donc que ceux qui représentent une passion d’amour en soient en quelque sorte to
passion d’amour en soient en quelque sorte touchés pendant qu’ils la représentent  ; et il ne faut pas s’imaginer que l’on puisse ef
toute entière à apprendre en particulier ou à répéter entre eux, ou à représenter devant des spectateurs l’image de quelque vice ;
inutile de dire pour justifier les Comédies, et les Romans qu’on n’y représente que des passions légitimes ; car encore que le ma
s objets extérieurs, et entièrement enivré des folies que l’on y voit représenter , et par conséquent hors de l’état de la vigilance
trême horreur pour une action, on ne prend point de plaisir à la voir représenter  : et c’est ce qui oblige les Poètes de dérober à
e aversion pour les folles amours et les autres dérèglements que l’on représente dans les Comédies, et qu’on prend plaisir à les e
’on ne hait pas ces dérèglements, puis qu’on prend plaisir à les voir représenter . XIII. C’est encore un très grand abus ; et qui t
affecté cette honnêteté apparente, on trouvera qu’ils n’ont évité de représenter des objets entièrement déshonnêtes, que pour en p
me en quelque sorte, et nous fait entrer dans la passion qui nous est représentée . XIV. Il est si vrai que la Comédie est presque t
à la même fin. XVI. Le but même de la Comédie engage les Poètes à ne représenter que des passions vicieuses ; Car la fin qu’ils se
font parler et à ceux des personnes devant qui ils parlent. Or on ne représente guère que des méchants et on ne parle que devant
e gens insensés et ridicules, comme ils le sont en effet ; si l’on ne représentait jamais ce fantôme d’honneur qui est leur idole, q
s Poètes pour les rendre agréables sont obligés, non seulement de les représenter d’une manière fort vive, mais aussi de les dépoui
qu’une passion qui ne pourrait causer que de l’horreur, si elle était représentée telle qu’elle est, devient aimable par la manière
exprimée. C’est ce qu’on peut voir dans les vers, où M. de Corneille représente la rage de la Sœur d’Horace : Car voici ce qu’il
e manière de toutes les actions sérieuses et ordinaires. Comme on n’y représente que des galanteries ou des aventures extraordinai
té triomphe avec un applaudissement général de tous les spectateurs ? Représentez -vous d’un côté le Calvaire, et de l’autre le Théâ
dérer quatre choses dans la Comédie : la matière, qui est ce que l’on représente . La manière qui consiste dans les termes, et les
effet qu’elle produit ordinairement dans l’esprit des spectateurs. On représente sur le Théâtre des Histoires, dont les unes sont
cles, et s’ils en tiraient plus de profit. Il leur est indifférent de représenter un Saint, ou un démon ; une Vierge Martyre, ou un
jusques à son dernier effet, à la faveur de la concupiscence. On peut représenter , Monsieur, que ces désordres n’arrivent pas toujo
t Antonin, et plusieurs autres célèbres Théologiens, dit que ceux qui représentent des Comédies déshonnêtes, et leurs spectateurs co
avantage pour en guérir un moindre. » CONCLUSION. Nous avons représenté la Tradition perpétuelle de l’Eglise sur le sujet
vez juger quelle peine méritent ceux qui les favorisent, si vous vous représentez que les coupables des crimes, et leurs complices
43 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE VI. Les obstacles qu’on peut rencontrer pour parvenir à la Réformation du Théâtre. » pp. 59-68
Conciles en France voulurent arrêter le cours des Jeux scandaleux que représentaient les Farceurs dans les places publiques ; mais tou
pas la représentation en elle-même, ni la nature des Pièces que l’on représente  ; ce qui serait absurde et insoutenable. En effet
et une bonne morale, la Comédie pourrait être généralement goûtée et représentée sans scrupule, non seulement par les Comédiens de
es principes et en prenant ces précautions que l’on écrit et que l’on représente tous les ans dans les Collèges des Poèmes dramati
44 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. De l’Opéra-Sérieux. » pp. 184-251
é à Rome dans le Château St. Ange. Les Vénitiens peu de tems après en représentèrent un nouveau, presque semblable pour la beauté des
rie, il s’éfforçait d’établir en France l’Opéra-Sérieux, tel qu’on le représentait en Italie. C’est aux soins de ce Cardinal que nou
r d’ignorer, c’est qu’à l’origine du Théâtre lyrique en France, on ne représentait que des Opéras Italiens, parce qu’on doutait que
rrin est de 1659. Ce Drame chantant du père de notre Tragédie, ne fut représenté que pour la cour. Comme tout le monde n’entendait
cle superbe. La Ville eut enfin sa part des divertissemens du Roi. On représenta à Paris la Toison d’Or, Pièce de Pierre Corneille
omone ; car il fut joué en 1672 : sans doute que ces Bergères étaient représentées par des hommes déguisés ; & sans doute qu’on
tous les Danseurs, & on se dispense d’en faire autant aux Furies, représentées par des femmes. Il est vrai qu’il serait criant d
démontré qu’il ne blesse aucunement la vérité dans tout ce qu’il nous représente de merveilleux ; il est facile de faire connaître
n char, que le Machiniste fasse disparaître une partie des toiles qui représentent cette voûte, & qu’il fasse entendre un certai
peut se figurer qu’ils se sont transportés dans le lieu que la Scène représente  ; lorsqu’ils sont sous nos yeux, nous nous apperc
ent de ce qui s’observait dans les Fêtes que donnait Louis XIV. On ne représentait proprement à sa Cour que des Balets dans lesquels
monotone, qu’on en est bientôt dégoûté.59 Les Poèmes chantans qu’on a représenté depuis quelques années à la Cour, ont sur-tout le
tacle si magnifique devrait être proportionnée aux merveilles qu’on y représente . Il est certain que le peu d’espace que contient
héâtre, qui prête plus de grandeur & d’illusion à tout ce qu’on y représente . Pourrions-nous faire paraître réellement sur la
e Fleuri. 48. D’un certain Gilbert, joué en 1672. 49. Par Quinault, représenté dans la même année. 50. Paroles de Quinault, Mus
bite l’Eternel ? 53. Amadis de Gaule, par Quinault & Lully, fut représenté en 1684. Amadis de Grèce, par la Motte, fut joué
en 1699. 54. De Quinault & Lully. 55. Par Cahuzac & Rameau, représenté en 1747. 56. De Quinault & Lully ; représent
uzac & Rameau, représenté en 1747. 56. De Quinault & Lully ; représenté en 1674. 57. Par Danchet & Campra, représent
ault & Lully ; représenté en 1674. 57. Par Danchet & Campra, représenté en 1710. 58. Par Quinault & Lully, représent
chet & Campra, représenté en 1710. 58. Par Quinault & Lully, représenté en 1681. 59. On écrivait ceci en 1766. (60). Da
45 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre IV. Histoire de l’Opéra-Bouffon, autrefois Opéra-Comique & ses progrès. » pp. 50-66
chantaient & dansaient tout comme à présent. Les Farces qu’elles représentaient jadis, & celles de nos jours, ont une grande
ossession, & les forcèrent de la leur abandonner, parce qu’ils la représentaient beaucoup mieux. En 1630. l’Opéra-Comique devait a
troupe d’Alard & de Maurice en donna l’idée par une pièce qu’elle représenta sous ce titre ; Les Forces de l’Amour & de la
que nous ressentons pour la Musique Italienne. les Intermèdes qu’ils représentèrent , tout mauvais, tout pitoyables qu’ils étaient, no
ité me force d’avouer qu’il y a des Scènes dans Pomone, Opéra qui fut représenté en 1671, qui sont très-dignes du Théâtre moderne.
cet infortuné Théâtre l’emportèrent encore7. Il ne fut plus permis de représenter à la foire que des Pantomimes. L’Opéra-Comiqu
nnettes. Non-seulement Polichinel & ses autres confrères de bois, représentaient les piéces de l’Opéra-Comique ; mais encore les i
46 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre II. Le métier de comédien est mauvais par lui-même, et rend infâmes ceux qui l’exercent. » pp. 15-28
eurement par les gestes et par les paroles. Il faut donc que ceux qui représentent la passion d’amour en soient touchés pendant qu’i
i représentent la passion d’amour en soient touchés pendant qu’ils la représentent . Est-il facile après cela d’effacer de son esprit
oute entière à apprendre en particulier, ou à répéter entre eux, ou à représenter devant les spectateurs, l’image de quelque vice,
oins des gens qui jouaient des fables, que des citoyens instruits qui représentaient aux yeux de leurs compatriotes l’histoire de leur
e montre, c’est pour parler et non pour se donner en spectacle. Il ne représente que lui-même ; il ne fait que son propre rôle ; i
lent avoir peur de valoir trop par eux-mêmes, et se dégradent jusqu’à représenter des personnages auxquels ils seraient bien fâchés
le personnage d’un scélérat, à se mettre à sa place, tandis qu’on le représente , à lui prêter l’éclat le plus imposant. Je plains
47 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XIX.  » pp. 475-477
s Poètes pour les rendre agréables sont obligés, non seulement de les représenter d'une manière fort vive, mais aussi de les dépoui
qu'une passion qui ne pourrait causer que de l'horreur, si elle était représentée telle qu'elle est, devient aimable par la manière
t exprimée. C'est ce qu'on peut voir dans les vers où M. de Corneille représente la rage de la sœur d'Horace ; car voici ce qu'il
48 (1675) Traité de la comédie « XIX.  » pp. 302-305
s Poètes pour les rendre agréables sont obligés, non seulement de les représenter d'une manière fort vive, mais aussi de les dépoui
qu'une passion qui ne pourrait causer que de l'horreur si elle était représentée telle qu'elle est, devient aimable par la manière
ce qu'on peut voir dans ces Vers, où la rage de la sœur d'Horace est représentée . « Oui je lui ferai voir par d'infaillibles marq
49 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VI. Du Cardinal Mazarin. » pp. 89-108
usqu’en 1700, il y a été joué six cent cinquante pièces, quoiqu’on ne représente que dans l’hiver, que les machines y coûtent infi
our les machines, et une troupe d’Acteurs et d’Actrices Italiens pour représenter . Les décorations seules coûtèrent plus de quatre
liv. (Vie de Madame de Longueville, L. 1. pag. 78). Le premier opéra représenté devant le Roi, fut une pièce Italienne intitulée,
aliens, qui avaient tourné le goût de la nation, cette pièce, quoique représentée avec une magnificence prodigieuse, ne réussit pas
richi de plusieurs pensions sur des bénéfices, fit Cassandre, qui fut représentée au Palais Cardinal. L’Abbé Perrin fit Pomone Past
mède de Corneille. Le Marquis de Sourdeac, de la maison de Rieux, fit représenter avec la magnificence d’un Prince la Toison d’Or,
oup de Docteurs. Plusieurs Evêques lui dirent que les comédies qui ne représentaient que des choses saintes, ne pouvaient être un mal 
trictions qui rendent leur indulgence inutile. Ils supposent qu’on ne représente que des pièces sérieuses, où il n’y a rien de dan
as lui jeter à la tête ces condamnations de la comédie, qu’il faisait représenter à la ville et à la campagne. La Sorbonne ne parle
Il y aurait plus d’apparence de raison de citer les pièces de théâtre représentées devant Léon X et Clément VII, tous deux de la mai
ait gloire d’être le restaurateur. Le Cardinal Bernard de Bibiane fit représenter en 1516 devant Léon X la comédie intitulée, la Ka
50 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 4. SIÈCLE. » pp. 120-146
yeux dont vous regardez ce lit qui est dressé sur le Théâtre, où l'on représente les détestables fictions de l'adultère ? N'avez-v
ui déshonorez devant tout le monde ce grand Sacrement : Car celui qui représente ces personnages infâmes, est moins coupable que v
e ces personnages infâmes, est moins coupable que vous qui les faites représenter , que vous qui l'animez de plus en plus par votre
t si grand, on ne le regarde pas même comme un mal, et que lors qu'on représente un crime aussi grand qu'est celui de l'adultère,
tes les lois : Si l'adultère est un mal, c'est un mal aussi que de le représenter . Qui pourrait dire combien ces fictions rendent d
n'y aurait point de Comédiens ni de Spectacles, et ainsi ceux qui les représentent et ceux qui les voient, s'exposent au feu éternel
able de la perte de ceux qui vont voir ces folies, et de ceux qui les représentent sur le Théâtre. Que s'il est vrai que vous soyez
, sur l'Evangile de S. Jean. Il n'est point nécessaire que je vous représente en particulier tous les vices des Spectacles, ce
51 (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303
qu’à nous. Donnons d’abord une idée des spectacles et de ceux qui les représentaient . Pour n’être pas obligé d’expliquer souvent les t
âtre qui se faisaient à l’ombre, d’où est venu le mot de Scène. Là se représentaient les Comédies et les Tragédies, dont les Auteurs a
x Acteurs le nom d’Histrions50. On appelait proprement Mimes ceux qui représentaient certaines pièces, seulement par des gestes ; et c
les Satyres passent pour être toujours prêts à danser, ainsi que les représente Virgile Eclog[ue] 5.. «  Saltantes Satyros imita
it Togatæ tiraient leur nom de l’habit Romain Toga avec lequel on les représentait , « Impune ergo mihi recitaverit ille togatas Ju
s Acteurs venaient jouer la pièce et qui par le moyen des décorations représentait une place publique, un carrefour, ou quelque autr
s de bois, ou pour réjouir un plus grand nombre de personnes, ou pour représenter les spectacles auprès du Palais du Prince, ainsi
présenter les spectacles auprès du Palais du Prince, ainsi que furent représentés les jeux en l’honneur d’Auguste pendant lesquels
hevalier Romain les accompagner dans la rue ; et qu’ils ne pourraient représenter que sur le Théâtre public. Son règne ne se passa
oponnèse où se célébraient les Jeux Olympiques, le droit de les faire représenter . Ils s’adressèrent à l’Empereur Claude pour obten
mode Malela pag. 333., qu’on en avait aux funérailles pour leur faire représenter les actions de celui qu’on enterrait84. Tite étai
t à ce réservoir d’eau où l’on s’avisa de faire nager des femmes pour représenter les Naïades, ce que S. Chrysostome condamna avec
ile pour l’histoire de remarquer que les jeux Olympiques furent alors représentés pour la 1e fois dans un long Portique bâti par Co
nce peut inspirer. Il fit lui-même le Comédien, et ne craignit pas de représenter des fables avec des nudités et des peintures désh
eux à Carus, il est certain que Carin seul y assista et qu’il les fit représenter . L’Historien Vopiscus marque assez combien les ge
ve que le prétendu Théologien apporte, pour montrer que les Comédiens représentaient nus : c’est qu’Héliogabale parut ainsi sur le Thé
des règles nous passons aux pièces, vous verrez, Messieurs, qu’on en représentaient durant les premiers siècles de l’Eglise, où ces r
es. Comme les Romains entendaient la langue Grecque, on aimait à voir représenter des pièces des Grecs. Celles de Sophocle et d’Eur
ou qu’il y en ait de quelque autre Poète : elles furent composées et représentées sous un Empereur aussi impie et aussi débauché qu
ut-il pas avouer que ces Tragédies sont plus chastes que celles qu’on représente aujourd’hui ? On doit joindre à Sénèque Pomponius
Théâtre et celui de ces temps-ci, en considérant qu’on ne faisait que représenter au Théâtre l’Histoire des Dieux, et que ces repré
peuvent l’être ceux de nos jours. Mais examinons quelles pièces il se représentait depuis que les Chrétiens à Rome pouvaient parler
spectacles qu’il aimait et qu’il donnait. Cependant quels spectacles représentait -on aux jeux de ce Prince débauché ; on le voit pa
ong l’Histoire des jeux Palatins, pendant lesquels Caius fut tué ; On représentait dans ces jeux, dit-il Antiq[uitates] Jud[aicae].
vrai que dans la suite on a aimé les Comédies de Plaute, et qu’on les représentait encore sous Dioclétien, comme le dit Arnobe. On n
qui prouve que le Théâtre eût été souillé par les indécences qu’on se représente . L’Empereur Commode, ce Prince qui est appelé par
is loin que ses mœurs ouvertement déréglées convinssent avec ce qu’on représentait sur le Théâtre, il fut méprisé par les Comédiens 
bhorrait le libertinage de ce Prince. Cependant il n’osa jamais faire représenter au Théâtre le libertinage qu’il plaît à des Auteu
mates : mais il paraît se tromper, puisque Vopiscus dit que Carin fit représenter ces sortes de jeux Vopisc. pag. 254.. « Exhibuit
tantes, est celle qui ordonne aux Juges de n’aller qu’aux jeux qui se représentaient pour la naissance, ou le couronnement des Empereu
n, de ne distribuer ni or ni argent et de ne permettre pas qu’il s’en représentât jamais le jour de Dimanche, pour ne pas profaner
es mêmes choses à Milan ; mais on ne voit subsister que la défense de représenter des spectacles les jours solennels. Théodose le j
odoret, tout ce que les Tragédies d’Eschyle et de Sophocle ont jamais représenté . Voici ce qu’il en dit, écrivant alors à un de se
tous ceux qui seraient convaincus d’avoir assisté aux spectacles. Il représente dans cette Loi, combien il est monstrueux de voir
en avoir lui-même : Enerius histrio amorem dum fingit, infligit. » On représentait sans doute beaucoup de pièces qui n’étaient pas b
la Comédie trouve en vous des passions plus fortes que celles qu’elle représente . Vous ne sentez rien ; C’est peut-être que vous v
urs après, ce même peuple courut au Théâtre. Le saint Patriarche leur représenta avec force, l’énormité de leur faute. « Mais quel
cit ; au lieu que la Comédie, rend également criminels et ceux qui la représentent , et ceux qui la voient représenter ; car lorsque
galement criminels et ceux qui la représentent, et ceux qui la voient représenter  ; car lorsque les spectateurs prennent plaisir à
ennent plaisir à ce qui se passe sur le Théâtre, c’est comme s’ils la représentaient eux-mêmes. « Au lieu que chaque crime, ajoute-t
devaient jamais appeler à leurs festins les danseurs de Théâtre ; il représente que la Table des Chrétiens doit être accompagnée
cerdotaux quelques-uns de ses compagnons de débauche, pour leur faire représenter avec ces bouffons, les plus saintes fonctions des
pècheraient pas toujours contre les conditions prescrites, et qu’ils représenteraient quelquefois des pièces honnêtes, il suffit qu’ils
représenteraient quelquefois des pièces honnêtes, il suffit qu’ils en représentent quelquefois d’indécentes, pour être jugés toujour
trionis artem exercerent. » Et la loi déclare, que ceux qui n’avaient représenté que dans des maisons particulières, ne seront pas
, acheta l’Hôtel de Bourgogne et le leur donna, à condition qu’ils ne représenteraient jamais que des pièces pieuses. Je ne sais s’ils g
lise de la Trinité grande rue Saint-Denis, qui avaient droit de faire représenter par personnages plusieurs beaux Mystères. Dans un
nser et injurier aucunes personnes, et défend ladite Cour de jouer ou représenter dorénavant aucuns Jeux ou Mystères, tant en la Vi
s portes de leurs jeux, sinon après les Vêpres dites ». Ces Confrères représentèrent au Parlement, que cette ordonnance rendait leurs
e des Tragédies et des Comédies, et Jodelle fut le premier qui en fit représenter , comme nous l’apprend Ronsard dans les Vers que P
, la Fête des fous, des innocents ou des enfants, et que quelques-uns représentaient des jeux de Théâtres, faisaient des mascarades et
étaient alors en langue vulgaire. En un mot, il ne veut point qu’ils représentent des rôles ni en public ni en particulier. « Cleri
er devant l’Evêque ou devant l’Official, ceux qui les jours des Fêtes représenteront des jeux ou y assisteront. Les Conciles avaient b
nciles avaient beau s’élever contre l’usage de faire des danses et de représenter des jeux dans les Eglises, ce désordre régnait to
té examinée et trouvée conforme à la morale Chrétienne, et qu’on n’en représenterait jamais ni le Vendredi, ni les jours de Fêtes. Enf
ait obtenu du Gouvernement, que les canevas des Comédies avant d’être représentées , seraient examinés par le Prévôt de Saint Barnabé
Un autre Synode Diocésain d’Albano tenu en 1687. défend seulement de représenter sans la permission de l’Evêque, les actions des S
an 1584. défend expressément au peuple de faire des mascarades, et de représenter des Jeux de Théâtre. « Prohibetur populus. . . .
Valens de la Guelle Evêque de cette Ville, il est défendu de laisser représenter des Comédies et des Spectacles dans les Cimetière
près le même Prélat publia un Mandement au sujet des Tragédies qui se représentent dans les Collèges de son Diocèse. Il souhaite qu’
halucet Evêque de Toulon dans une Ordonnance publiée le 5. Mars 1702. représente l’Opéra comme « le Théâtre où le Démon étale avec
écouter. Les Comédies passent parmi eux simplement pour des Histoires représentées sur un Théâtre ; il faut leur avouer qu’en ce sen
a été volontairement recherchée : Que les passions criminelles, qu’on représente sur le Théâtre sont souvent d’autant plus dangere
trième Difficulté. Dans les Collèges des Jésuites et de l’Oratoire on représente des Comédies et des Tragédies dans toutes les règ
ée, pour exercer les Ecoliers à parler en public, et des pièces qu’on représentent tous les jours, pour satisfaire un grand nombre d
s entendre des pièces de Collège, composées ordinairement en Latin et représentées par des Ecoliers. D’ailleurs on a déjà fait assez
qu’il l’est de faire paraître des femmes sur un Théâtre, et de faire représenter par des Ecoliers un personnage qu’ils n’exerceron
doivent pas tirer à conséquence. Cinquième Difficulté. Les Comédiens représentent quelquefois des pièces fort honnêtes ; Ne sera-t-
dare. » 5. p. Sum[ma theologica]. tit. 8. § 12. que si les Comédiens représentent quelquefois des pièces honnêtes et quelquefois de
notre cœur, et surtout celle de l’amour, principalement lorsqu’on se représente qu’il est chaste et fort honnête : Car plus il pa
oir les mêmes plaisirs et les mêmes sacrifices que l’on a vus si bien représentés sur le Théâtre. » Jugez, Monsieur des suites que
e sujet était Romain, et Palliatæ celles dont le sujet était Grec. On représentait les unes et les autres avec les habits que portai
t cependant que Trajan ne chassa de Rome aucun Comédien, qu’il laissa représenter toute sorte de pieces, et qu’il permit aux Histri
quatre ans, les jours de Dimanches et les fêtes après le dîner furent représentées la plupart des Histoires du vieil et du nouveau T
52 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [O] » pp. 436-440
pas moins, pour se conformer aux mœurs du Personnage que le Pantomime représentait  ; la Philosophie, & les connaissances qui en
ui paraîtra surprenant, c’est que ces Comédiens qui entreprenaient de représenter des Pièces sans parler, ne pouvaient pas s’aider
u’il leur cria, après avoir ôté son masque, « Foux, que vous êtes, je représente un plus grand fou que vous. » Après la mort d’
vocale, les Amours de Mars & de Vénus. D’abord un seul Pantomime représentait plusieurs Personnages dans une même Pièce : mais
pas capables de décider sur le mérite de gens que nous n’avons pas vu représenter  ; mais nous ne pouvons pas révoquer en doute le t
53 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre II. Que la représentation des Comédies et Tragédies était un acte de Religion parmi les Grecs et Romains. » pp. 36-56
ues ; et sous celui de Comédiens tous ceux qui font profession de les représenter en public. C'est pourquoi dans ce discours, aux c
la dévotion des Païens envers leurs Dieux, ils y ont presque toujours représenté leurs personnes, et les miracles qu'ils avaient f
-Dieux, et les grâces que les hommes en avaient reçues ; la Danse les représentait en diverses postures convenables à ce que l'on en
e, et n'avoir pas assez dignement soutenu la Majesté de ce Dieu qu'il représentait . Et quand un jour le peuple s'écria contre Pylade
gé de lever le masque, et de dire tout haut. « Sors que vous êtes, je représente un furieux. » Mais sans rechercher d'autres preu
54 (1697) A Monseigneur de Harlay, Archevêque de Paris « A MONSEIGNEUR DE HARLAY, ARCHEVEQUE DE PARIS, DUC ET PAIR DE FRANCE  » pp. 394-406
habiles Gens que lui, si je pouvais en sûreté de conscience la faire représenter . Je lui tins parole, et crus ne me pouvoir mieux
il ne me l’accorderait pas : mais, comme j’ai d’autres Pièces à faire représenter , et entre autres Esope à la Cour, que je suis prê
ur la seconde, et le Doge de Venise la troisième : Eh qu’y pouvait-on représenter de plus beau, de plus pur, et, si je l’ose dire,
ue que le nom de Tartuffe pour être les Originaux, dont celui qu’on a représenté n’est que la Copie ? « Bon Dieu, que dans le Mo
moire ? En Espagne et en Portugal, où l’Inquisition est si sévère, ne représente-t -on pas des Comédies : et parmi des Peuples où la
55 (1675) Lettre CII « Lettre CII. Sur une critique de son écrit contre la Comédie » pp. 317-322
untent lorsqu’ils deviennent extérieurs. Il s’ensuit de là qu’il faut représenter d’une autre manière l’orgueil devenu extérieur pa
orte s’ils parlaient selon le fond de leur cœur, que ces paroles nous représentent . Il ne faut plus qu’ajouter une troisième remarqu
es deux vers du Cid, n’ayant été tournés en ridicule que parce qu’ils représentent un orgueil fort grossier, incivil et trop peu dég
ce que l’on dit effectivement quand on est piqué de jalousie, mais de représenter le dépit intérieur que l’on sent quand on nous pr
56 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre III. De l’Unité de lieu, de Tems & de Personne. » pp. 211-238
st presque tenté de croire, chaque fois que la Scène change, qu’on va représenter une nouvelle Pièce. La beauté des décorations ne
s peintes ; mais pour contempler l’action sérieuse ou enjouée qu’on y représente . Puisqu’il est plus difficile de faire passer une
stancié des avantures & tous les discours du Héros qu’ils veulent représenter . L’impatience, la lègéreté Française, goûteraient
ent rendit l’action de sa Pièce ègale au tems qu’on employe à la voir représenter . Il en résulterait de grands avantages, qu’il est
igurerait voir passer dans le monde ce que l’illusion du Théâtre nous représenterait au naturel ; les événemens deviendraient plus rap
pposer au Théâtre, lorsque le bien de la Scène les éxigerait. Si elle représentait une rue ou la campagne, on n’y serait pas pour ce
n, mais encore elle est supposée se passer dans le même tems qu’on la représente  : c’est joindre deux éxcellentes qualités ensembl
sques-chantans dont la durée de l’action égale celle du tems qu’on la représente . Il est de la nature de notre Opéra d’acourcir ai
e dont il s’agit. Divers incidens forment une grande action ; pour la représenter , il faut la peindre avec ses circonstances ; voil
57 (1694) Lettre d’un théologien « Lettre d'un théologien » pp. 1-62
re, et moins par conséquent les Auteurs qui leur donnent des pièces à représenter , pourvu que les uns et les autres s’en acquittent
sse ? Leurs corps efféminés sous la démarche et sous l’habit de femme représentent les gestes les plus lascifs des plus dissolues. »
honnêtes, quand il dit que l’Empereur Heliogabale, qui dans une Pièce représentait Vénus, se fit voir tout nu sur le Théâtre avec un
s jeux de Théâtre, et du plaisir que prenaient les Romains à les voir représenter , dirent ces paroles dignes des plus grands Philos
Chants, les Opéras et les Comédies, mais seulement les Spectacles qui représentaient les fables en la manière lascive des Grecs et des
èse par une Ordonnance de 1583, à condition néanmoins qu’avant d’être représentées elles seraient revues et approuvées par son Grand
is pas ce qu’il peut y avoir de mauvais. Car c’est un tableau où sont représentées des histoires ou des fables pour divertir, et plu
uverain Pontife assiste quelquefois en personne à des Comédies qui se représentent chez les Religieux les plus réguliers et les plus
rêtres et les Religieux, qui tous pour se divertir, et sans scandale, représentent des personnages dans des Comédies, ne sont point
irconstance dont vous les accompagniez, aussi la Comédie ne peut être représentée dans quelque occasion, ou pour quelque motif que
Comédiens qui jouent d’infâmes Comédies, et non pas sur ceux qui n’en représentent que d’honnêtes. Comme le temps qui change fait to
médiens infâmes, était l’infamie qui régnait dans les Comédies qu’ils représentaient , et celle qu’ils y ajoutaient eux mêmes par la ma
st, Monsieur, que la Comédie étant devenue toute honnête, ceux qui la représentent , et qui vivent honnêtement d’ailleurs, doivent sa
nt qu’aux Comédiens qui jouent des Pièces scandaleuses, ou qui ne les représentent pas assez honnêtement. Mais vous me ferez plaisir
e, ni la Cour, n’ont rien reconnu dans les Comédies, telles qu’on les représente aujourd’hui, qui puisse empêcher en conscience le
à laisser croitre dans son cœur de véritables passions, qu’à en voir représenter de feintes sur le Théâtre ! Le premier devoir d’u
omédie qui sert aux hommes d’un honnête divertissement, parce qu’on y représente des Fables avec bienséance et modestie, et qu’il
n qui ne peut pas les voir sans ressentir en soi les passions qu’on y représente  ? Mais, continuera-t-on de me dire avec de grands
Pour ce qui regarde la circonstance des lieux, je trouve que jadis on représentait des Jeux de Théâtre dans des Eglises mêmes, où l’
ait beau de voir les Prêtres, les Diacres et les Ministres des Autels représenter des personnages, à quoi je ne puis donner d’autre
iège, qui défendait aux Prêtres, Diacres, etc. de se plus émanciper à représenter ces momeries, et à souiller la majesté des Saints
ttre à mon jugement, il n’y aura ni crime à les faire, ni crime à les représenter , ni crime à les voir, avec la modération et les a
58 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE II. De la Tragédie. » pp. 65-91
en, soyez convaincu, Monsieur, qu’il n’en est pas un seul qui, voyant représenter cette pièce, ne partage au moins dans ce moment l
me je crois qu’il doit être expliqué et entendu, car la Tragédie doit représenter les hommes comme meilleurs, et la Comédie comme p
erit bo. On doit faire la même chose par rapport aux Héros qu’on veut représenter et leur faire faire, dans l’espace de temps qu’il
d’une Tragédie où, bien que les criminels soient punis, ils nous sont représentés sous un aspect si favorable que tout l’intérêt es
n donc que, conformément à l’histoire, M. de Crébillon ait eu tort de représenter Catilina éloquent, ferme et courageux, c’est au c
s tout nouveaux pour lui, oubliant que c’était une fable qu’il voyait représenter , lorsqu’il entendit Atrée prononcer ce vers qui v
de Voltaire autant qu’ils le méritent. Je m’amusais quelquefois à les représenter avec des jeunes gens de mon âge, et nous nous en
x, c’est à dire de presque toute l’Académie rassemblée chez lui. Nous représentions Mahomet, j’y jouais le rôle de Séide, et les suff
 » Après le départ de M. de Voltaire pour Berlin, nous continuâmes à représenter quelques-unes de ses pièces. Le goût et les lumiè
ir ou plutôt le ravissement que j’éprouve quand je lis ou que je vois représenter ses ouvrages, je ne m’en imposerais pas moins la
spositions à se laisser toucher par les beautés d’un Poème. M. Lekain représentait le rôle de Mahomet avec tout le feu, l’énergie et
imer les Catilina tels que M. de Crébillon et M. de Voltaire nous les représentent . Tel qui leur accorde sa bienveillance en sortant
59 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112
tome, qui condamnent les Spectacles à cause de l’Idolâtrie que l’on y représentait . Je suis convenu dans le premier Chapitre de cet
re avec force ceux qui suivent les Spectacles, et de ne pas cesser de représenter aux peuples, combien ils doivent les avoir en exé
iculièrement ceux qui composent pour le Théâtre les Pièces que l’on y représente ordinairement, parce que leur action tend d’une m
n dit des paroles équivoques, où l’on raille le prochain, enfin qu’on représente malgré la défense et les censures de l’Eglise. L’
l’homme aux vices d’impureté et de cruauté, par les choses qui y sont représentées . Inspectio Spectaculorum vitiosa redditur, in qua
de Bourgogne à Paris pour ses dévots Comédiens, à condition qu’ils ne représenteraient que des Pièces pieuses. On se lassa bientôt de ce
des Collèges, par les règles de l’Université, qui défendent d’y rien représenter que d’édifiant, et d’en exclure les personnages e
is, soussignés, qui ont été consultés pour savoir si les Comédies que représentent les Comédiens Italiens à Paris, peuvent être perm
que telles Comédies ne peuvent être sans péché mortel en ceux qui les représentent , et en ceux qui y contribuent. Délibéré à Paris c
présenté une Requête au Pape, dans laquelle ils remontrent qu’ils ne représentent à Paris que des Pièces honnêtes, purgées de toute
60 (1662) Pédagogue des familles chrétiennes « Instruction chrétienne sur la Comédie. » pp. 443-453
lque autre raison à ajouter ? Oui : car l’on voit que tout ce qui se représente pour l’ordinaire en tels Jeux, sont des pièces d’
e chose à reprendre à leurs personnes, néanmoins les Histoires qu’ils représentent sont toujours assez agréables ? Toute la rimaill
truit les jeunes gens à la vertu et aux bonnes mœurs, leur en fait-on représenter avec si grande affluence de leurs parents et amis
s que la Providence et leurs parents leur pourra donner. 3. Ce qu’ils représentent en tels lieux, est souvent fort sérieux et en lan
s effet comparable à ceux des Comédiens publics. Les vrais Comédiens représentent aussi quelquefois des pièces sérieuses, et des Hi
acrées ? Vous dites vrai : car autrefois quelques habitants de Paris représentaient la Passion de Notre Seigneur, dont la figure est
61 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE II. » pp. 19-41
ui ne se peut faire sans péché mortel ; or les Comédies ne peuvent se représenter sans péché mortel. » La troisième partie de l’Ouv
n l’a fait voir. La troisième est, qu’il n’y a pas plus de mal à voir représenter des Comédies qu’à les lire. 1°. Il est dangereux
même discours accompagné du son de la voix et des gestes. La Comédie représentée est encore accompagnée de la pompe du Théâtre, de
effets qu’elles produisent d’ordinaire dans l’esprit de ceux qui les représentent , ou qui les voient représenter ; et il compare en
dinaire dans l’esprit de ceux qui les représentent, ou qui les voient représenter  ; et il compare ensuite tout cela avec la vie, le
et les Saintes sur le Théâtre, et qui pour les rendre agréables, ont représenté la dévotion de ces Saints de Théâtre toujours un
passions qui ne pourraient causer que de l’horreur, si elles étaient représentées telles qu’elles sont, deviennent aimables par la
te pour exemple les vers suivants, où la rage de la sœur d’Horace est représentée . « Oui je lui ferai voir par d’infaillibles marq
62 (1731) Discours sur la comédie « TROISIEME DISCOURS » pp. 304-351
int qu’on les rendit moins dangereux, ne voulut jamais souffrir qu’on représentât des Histoires saintes et le savant et pieux Maria
ils la portent même jusqu’à ne pas souffrir que dans les Collèges on représente jamais des pièces tirées de l’Ecriture Sainte cha
; néanmoins quand en un Collège il sera trouvé utile à la Jeunesse de représenter quelque Histoire, on le pourra tolérer, pourvu qu
réflexions, qui nous feront apercevoir que l’Ecriture ne saurait être représentée sur le Théâtre des Comédiens sans y être altérée
nnent qu’en son esprit, pour son amour et pour sa gloire ; si on leur représentait que celui qui aime le danger, périra dans le dang
illeux que tous ces événements ; mais ils ne sont pas destinés à être représentés sur un Théâtre de Comédiens et devant des personn
que Dieu lui avait fait voir par avance ce qui devrait arriver, on la représente comme une femme troublée par des doutes, occupée
ans leur esprit. Il vaut mieux voir la cause de cette altération bien représentée dans l’endroit de saint Julien Pomère, dont nous
ure conserverait toute sa force et toute sa pureté, on ne pourrait la représenter sur le Théâtre des Comédiens. Nous n’aurions pas
prononcent les oracles de Dieu, et que les actions des Saints soient représentées par des Acteurs de Sganarelle. Ajoutons par des f
les reproches que faisait Arnobe aux Païens, de ce qu’ils laissaient représenter leurs Dieux à des personnes destinées aux diverti
sez qu’on souffre les Comédiens, faut-il même que les Comédiens osent représenter les Histoires les plus saintes, et que pour diver
êcher qu’on ne parle contre la Comédie, on croit qu’on n’a qu’à faire représenter de temps en temps des sujets saints. Saints, dans
’elles subsistent à l’égard de toutes sortes de sujets qu’on pourrait représenter sur le Théâtre. Que les Comédiens soient donc per
63 (1640) Lettre apologétique pp. 2-42
e plaisir de ses Auditeurs, faire des tragédies entières, et pour les représenter s’associa de plusieurs garcesf, et enfants perdus
e le Prince d’Orange tient sa Cour, il y a une troupe de Français qui représentent quatre fois la semaine, et où la plupart de la No
s Villes, excepté celles où les Ministres gouvernent absolument, on y représente la Comédie sans difficulté. Mais sans nous écar
il y a école de Théologie, pour ceux qui étudient au Ministère, il se représenta devant le Sieur d’Aubais et le Baron de la Casaig
ne Gigort. A La Rochelle pendant la Mairie du Sieur des Herbiers, se représenta une Tragi-comédie tirée de l’histoire Romaine, da
is bien que quelqu’un me dira, que les poèmes que ceux de la Religion représentent , sont examinés par les Pasteurs ou parpceux qui o
contre la gloire de Dieu, ou les bonnes mœurs, on ne les souffre pas représenter . Mais quant au regard des Comédiens qui n’ont poi
titeurs ni de personnes pour corriger la liberté de leurs pièces, ils représentent sans considération d’offenser la vertu de leurs A
ffet et la cause. Je veux qu’il y eûtt quelque mal à la voir, ou à la représenter , je demande si c’est par le moyen de ses injures
64 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre X. Des Décorations. » pp. 336-344
sifflet s’adresse à l’Auteur du Drame, ou aux Acteurs qui viennent de représenter  ? Le Poète ne doit pas ignorer l’éffet des dé
lutôt du jeu du Comédien que de l’élégance du stile & de l’action représentée  ; on se moque de pareils discours, & l’on ne
rassembler tous ces attributs des différens Théâtres. Tantôt sa Scène représente l’intérieur d’une maison, ou bien une rue ; tantô
aussi que ces mêmes personnages èxpliquassent adroitement ce qu’elles représentent . Il est vrai que le titre d’un Opéra-Bouffon ou d
65 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre XII. Que la représentation des Comédies et Tragédies ne doit point être condamnée tant qu'elle sera modeste et honnête. » pp. 237-250
ic. c. 12. Et de vit. et hon. Cler. l. 3. c. 15. les Comédies étaient représentées dans les Eglises ; et durant plusieurs années, on
rtinage, et cela fut corrigé par les Histoires Saintes que l'on y fit représenter  ; et les personnes de piété en prenaient tant de
rérie de la Passion, qui possède encore l'Hôtel de Bourgogne, où l'on représentait des Histoires Saintes ; et où maintenant on en re
, où l'on représentait des Histoires Saintes ; et où maintenant on en représente encore de toutes sortes. Mais comme ils furent co
66 (1675) Traité de la comédie « XVI.  »
XVI. Le but même de la Comédie engage les Poètes à ne représenter que des passions vicieuses. Car la fin qu'ils se
ceux des personnes qu'ils font parler, ou à qui ils parlent. Or on ne représente guère que des méchants, et on ne parle que devant
67 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE V. Des Jésuites. » pp. 108-127
traités de l'art dramatique, et des pièces de théâtre, et d'en faire représenter de tous côtés avec le plus grand éclat, c'est ce
omme un grand nombre de Jésuites, nourri du théâtre, ayant composé et représenté des pièces, regardant les talents dramatiques com
Toulouse, Lyon, Rouen, etc. on y bâtit des théâtres à demeure, pour y représenter régulièrement tous les ans, on y forme des magasi
ultramontaines ou relâchées qu'on leur impute. Longtemps avant eux on représentait des pièces dans les Collèges. M. Parfait en cite
mples, et c'est peut-être ce qui donna aux Jésuites l'idée d'en faire représenter aussi, pour imiter les autres Régents. Mais ces c
nnait le ton, dirigeait le geste, animait le coup d'œil, enseignait à représenter sur la scène, à faire avec grâce une déclamation
à l'improbation conditionnelle des autres, les Jésuites partout font représenter par leurs écoliers toutes les mêmes pièces qu'on
r défend à l'écolier d'aller à la comédie, le Père Préfet la lui fait représenter . Dans les retraites et les missions on en inspire
nna, Pompée, Athalie, Brutus, César, etc. y ont été cent et cent fois représentés . Les innombrables Poètes de la Société, au-deçà c
e, sous le titre de Jésus-Christ souffrant. Rien de tout cela n'a été représenté ni ne fut fait pour l'être, ni ne l'aurait pu. Le
68 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XVI.  »
XVI. Le but même de la Comédie engage les Poètes à ne représenter que des passions vicieuses : car la fin qu' ils s
font parler, et à ceux des personnes devant qui ils parlent. Or on ne représente guère que des méchants, et on ne parle que devant
69 (1757) Article dixiéme. Sur les Spectacles [Dictionnaire apostolique] « Article dixiéme. Sur les Spectacles. » pp. 584-662
i sont les plus agréables. Je veux, dit ce Pere, que tout ce que nous représentent les comédiens paroisse généreux, fin, honnête, dé
où l’on apprend le crime en le voyant, où l’image des choses que l’on représente fait de malheureuses impressions qui ne s’effacen
ne intrigue d’amour profane, de vengeance, ou de quelqu’autre passion représentée avec adresse, nous donne de l’amorce pour le même
ur servir à nos plaisirs. Comment donc en allant dans ces lieux où se représentent ces spectacles, pouvez-vous espérer de vous conse
e laisse aisément toucher & émouvoir des passions que des acteurs représentent & expriment.Si les peintures immodestes ramén
aux comédies.La comédie est un métier où les hommes & les femmes représentent des passions de haine, de colere, d’ambition, de
que sorte ils ne les excitent en eux-mêmes. Il faut donc que ceux qui représentent une passion d’amour, en soient en quelque sorte t
assion d’amour, en soient en quelque sorte touchés, pendant qu’ils la représentent . Ainsi la comédie, par sa nature même, est une Ec
sit & pudori. Cyprian. Epist. ad Donat. C e que vous verrez représenter sur les théâtres vous causera de la honte & d
ora destiterunt. Idem. Ibid. On s’autorise des choses qui se représentent sur les théâtres, & dès-là qu’on ne les regar
pas long-temps à s’accoutumer au crime qu’on entend & qu’on voit représenter . Avocandus est animus ab istis, habet Chri
nt & se déchirent mutuellement par les traits des passions qu’ils représentent . Quatriéme Siécle. Ne tantum pec
en être souillé : enfin un Chrétien est un autre Jesus-Christ, qui le représente , qui l’imite dans toutes ses actions, qui pense c
lus criminelles.L’effet seroit moins infaillible, si la passion étoit représentée dans sa difformité & avec des couleurs propre
dmire-t on pas un Auteur qui, employant toute la force de son génie à représenter quelque grande passion, sait vous amener insensib
rce si dangereuse ? On n’est pas long-temps à chérir ce que l’on voit représenté avec tant d’art. Le cœur ouvert à la séduction, r
hasard, & qu’il n’est pas de sa nature de le faire, puisqu’on n’y représente que des inclinations honnêtes & légitimes, qu
ceux qui vont aux spectacles ?Quel est encore l’objet de ceux qui le représentent , & quelles peines, quels soins ne se donnent-
fasse couler ses larmes ; il veut que l’impression de tout ce qui est représenté se fasse dans son cœur, l’ambition, la fierté, la
it par hasard, s’il ne les excitoit pas. Excuse peu recevable. On ne représente que des inclinations honnêtes.Je fais bien ce que
Je fais bien ce que vous répondez, que pour prévenir le péché l’on ne représente que des inclinations honnêtes qui se terminent à
loix toléreroient-elles des spectacles aussi dangereux qu’on nous les représente  ?Mais on n’affecte de raisonner ainsi, que parce
us y donnez. Car enfin, ce n’est pas pour vous seuls qu’une piece est représentée  : or, en supposant que vous y fussiez insensible
l, dont saint Thomas décide qu’ils ne peuvent produire à ceux qui les représentent , qu’un gain honteux, illicite, & criminel. L
euses, attribue aussi-tôt après aux plaisirs qu’on prenoit à les voir représenter & à les lire, tous les déréglemens de l’espri
a passion qui régle & conduit toutes les affaires. Vous la verrez représentée comme le principe de toutes les vertus, l’ame de
qu’à vous déchirer, qu’à vous percer des traits des passions qu’elles représentent  ; sans tout cela même encore quand il n’y auroit
bien difficile de ne pas se rendre à l’impression d’une passion bien représentée .En effet, n’est-ce pas là que l’on remue tous les
le plus dur de ne pas se rendre à l’impression de la passion qui est représentée . C’est bien aussi ce qu’on prétend, & on n’y
brûler ; tandis que nous par une simple lecture de ce que vous voyez représenter , malgré la pureté de nos intentions, nous nous tr
e laisse aisément toucher & émouvoir des passions que des acteurs représentent & expriment. La comédie d’aujourd’hui ne puri
tre n’excite les passions que par hasard. Excuse peu recevable. On ne représente que des inclinations honnêtes. Quelques honnetes
loix toléreroient-elles des spectacles aussi dangereux qu’on nous les représente  ? Quand les loix civiles ne défendroient pas les
bien difficile de ne pas se rendre à l’impression d’une passion bien représentée . Les peres & meres ne doivent pas laisser all
70 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XIX. Des Talens mal-à-propos attribués aux Comédiens. » pp. 45-62
us nous avançons, dit l’Auteur du Comédien, dans l’examen de l’art de représenter les Ouvrages dramatiques, plus on reconnoit combi
refusés ? Il y a sur le Théâtre beaucoup de caractères vicieux. On y représente des menteurs, des hypocrites, des tyrans, des lib
as le caractère assorti à ses rôles ? Car on sçait que le même Acteur représente les personnages vertueux & ceux qui ne le son
eroit impossible de passer rapidement aux divers mouvemens qu’il doit représenter . Ecoutons un Maître de l’Art s’en expliquer. « Je
el elle prête sa voix, & l’ame de l’héroine (ou du héros) qu’elle représente . Si ce même Auteur ajoute : « Que les larmes, que
71 (1646) Science du chrétien « Des comédies. » pp. 638-643
s, modestes, et fondées sur la bonté de la conscience de ceux qui les représentent , ou les font représenter. Celles-là sont plutôt p
r la bonté de la conscience de ceux qui les représentent, ou les font représenter . Celles-là sont plutôt pour donner un honnête div
rand Arnobe sur ce sujet. « Le comédien raconte les adultères, ou les représente , et le bateleur efféminé, fiche l’amour au cœur d
72 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IV. Des Pièces pieuses. » pp. 68-95
non a fait composer pour sa communauté Esther et Athalie, qui ont été représentées par ses filles. Racine converti, après avoir sole
ons des Saints de l’ancien et du nouveau Testament. La troupe qui les représentait se donnait le nom religieux de Confrères de la Pa
ndres, et même en France, dans bien des Eglises, avec des statues qui représentent la naissance, la passion, la mort de Jésus-Christ
ances, en inventa beaucoup, et, par une dépense bien inutile, les fit représenter dans quantité d’estampes grotesques. Il eût pu fa
des sujets de piété). Le privilège qu’il avait obtenu, allait à faire représenter des comédies saintes de la même manière dont on j
que ne se déterminait-il à ne donner que des pièces saintes, et à les représenter saintement ? Le même Auteur, dans une autre Lettr
phètes et agir les Saints, s’approprier le langage de la Divinité, et représenter des événements qui n’ont été consignés dans nos s
« Eritis sicut Dii. » Souffrirait-on au théâtre des décorations qui représenteraient les mystères de la religion, les Apôtres, les Mar
 Chrysostome. Jugeons si un spectacle où tout ne parle, ne chante, ne représente que les passions, peut jamais lui plaire. Il n’y
blâmer ceux qui composent de ces sortes de pièces, comme ceux qui les représentent  ? Sans doute, si c’est pour les faire représenter
comme ceux qui les représentent ? Sans doute, si c’est pour les faire représenter  ; mais si on se borne à la composition ou à la le
savantes mains, puisqu’elles sont animées. Il ne peut être permis de représenter que ce qu’il est permis de penser, de dire et de
it ? fût-elle couverte d’un voile de Carmélite, jamais la mollesse ne représentera la mortification ; la vanité ne rendra point l’hu
73 (1692) De la tragédie « De la tragédie ancienne et moderne. » pp. 148-162
r faire de belles Tragédies, et on en fait si peu qu’on est obligé de représenter toutes les vieilles. Il me souvient que l’Abbé d’
rdent beaucoup de la religieuse opinion qu’on leur doit, quand on les représente sur le Théâtre. A la vérité, les Histoires du vie
se désoler dans cette pitoyable école de commisération ? Ceux qu’on y représentait étaient des exemples de la dernière misère, et de
um. » dit Lucrèce sur ce sacrifice barbarej. Aujourd’hui nous voyons représenter les Hommes sur le Théâtre sans l’intervention des
siècles, où les Histoires de l’Ancien et du Nouveau Testament étaient représentées , ou pour parler le langage de ce temps-là, étaien
hocquet (Louis). Les désordres causés par ces sortes de Jeux, furent représentés au Parlement de Paris d’une manière très vive et
74 (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88
qui est tout à la fois et une Apologie de la Comédie telle qu’elle se représente en ce temps, et une Approbation avec éloges des O
pectateurs, et les faire entrer dans le sentiment des passions qu’ils représentent  ? L’Écriture nous dit : Le Fils de l’Homme envoye
âme. C’est aussi un scandale actif et très-pernicieux, de dire et de représenter des choses touchantes en fait d’amour ; parce que
rie, c’était parce qu’on y faisait parler les faux Dieux, qu’on les y représentait avec cet air de Majesté qui n’est dû qu’au vrai D
it, de la Compagnie galante qui y assiste, et des passions qui y sont représentées d’une manière si vive. Solon dont Plutarque a écr
vie, pensait comme nous, lorsqu’étant allé voir un certain Tespis qui représentait lui-même les Pièces de Théâtre qu’il avait compos
cet exercice honteux, et lui demanda comment il pouvait se résoudre à représenter devant tant de monde des choses qu’il savait n’êt
n 28. ou 61. selon le Code des Canons de l’Église d’Afrique. Il faut représenter aux très pieux Empereurs, qu’on ne doit point con
omédies, les Farces et les Jeux déshonnêtes : Mais ils doivent encore représenter aux Fidèles l’obligation qu’ils ont de les rejett
s autres ? Mais quelle compassion peut-on avoir des choses feintes et représentées sur un Théâtre, puisque l’on n’y excite pas l’aud
si ces sujets tragiques et ces malheurs véritables ou supposés, sont représentés avec si peu de grâce et d’industrie, qu’il ne s’e
ait me dire, qu’il improuve aussi-bien que moi les Spectacles où l’on représente des ordures. Mais une infinité d’autres passages
s désordres grossiers, comme défendus aux Chrétiens ; et ceux qui les représentent , comme gens infâmes, indignes de la participation
ui parlaient de mariage étaient tres rares, parce que c’est ce qu’ils représentaient plus mal. J’ai vu une Bible entière réduite ainsi
té autrefois occupé par une Confrérie de gens qui s’étaient dévoués à représenter la Passion de Jésus-Christ. Or dans toutes ces Pi
de jouer les Actes des Apôtres, quoiqu’il eût toléré d’abord ceux qui représentaient les Mystères de la Passion. Mais pour finir ce qu
ber la raison ; ce qui suffit pour la rendre mauvaise : Et si cela se représente en public comme la Comédie est toujours publique,
reprennent continuellement les plaisirs qui portent au péché : Qu’ils représentent sans cesse combien les Spectacles, les Jeux et le
ssions les plus dangereuses. Enfin ils emploieront tous leurs soins à représenter avec un zèle pieux, et avec autant de véhémence q
 :Const. et Decret. Synod. 1. « Nous avons cru, dit-il, qu’il fallait représenter aux Princes et aux Magistrats, l’obligation où il
e sont tant récriés. Si l’on me dit que c’est un amour légitime qu’on représente entre deux personnes qui veulent s’unir par le Ma
ire un divertissement des foudres du Ciel et de l’enfer même, dont on représente les feux sortir par tourbillons. Il n’y a pas jus
à exciter la crainte de Dieu dans les âmes : parlez, menacez, tonnez, représentez les Jugements de Dieu ; faites des Discours sur l
Chants, les Opéras et les Comédies, mais seulement les Spectacles qui représentaient les fables en la manière lascive des Grecs et des
75 (1702) Lettre de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour. Lettre de Lettres curieuses de littérature et de morale « LETTRE. de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour, qui lui avait demandé quelques réflexions sur les pièces de Théâtre. » pp. 312-410
es femmes ; cette espèce de Poème est nommée de la sorte, parce qu’il représente quelque action, et il est différent des autres qu
r l’esprit, et causent un plus grand étonnement. Si le Héros que l’on représente sur le Théâtre, n’a une grande vertu, on n’est qu
élérat insigne ; les Grecs qui aimaient à voir la scène ensanglantée, représentaient souvent sur leur Théâtre, des hommes fort vicieux
us circonspects en cela, que les Anciens, puisqu’Euripide après avoir représenté la perfidie de Jason, et la cruauté de Médée, qui
nt que de l’horreur. C’est avec raison qu’on a blâmé Euripide d’avoir représenté Médée, qui égorgeait ses propres enfants ; il fau
tateur. Eschyle, ni Sophocle n’y ont pas regardé de si près ; ils ont représenté Oreste poignardant Clytemnestre sa mère, sur le T
e l’antiquité, Homère, et Virgile, ont manqué en ce point. Le premier représente Achille, qui remplit l’air de ses cris, et qui se
pour les porter à faire des actions vertueuses ; le Poète ne doit pas représenter la vertu toujours opprimée, ni le vice toujours i
rang que l’on tient. Sur ce principe il ne faut pas, sans nécessité, représenter une fille vaillante, qui fasse des actions de Hér
les Comédies de ce temps-là ne ressemblaient guère à celles que l’on représente aujourd’hui sur nos Théâtres ; c’étaient des spec
que soient nos mœurs, si l’on jouait maintenant les Comédies que l’on représentait du temps des Pères, il n’y aurait personne qui n’
cité, où l’on voir tout ce qu’il y a de plus infâme, où les Comédiens représentent tout ce qu’il y a de plus libre, avec les gestes
Canons et ces Rituels ne censurent que les Comédiens scandaleux, qui représentaient des Comédies infâmes avec des postures indécentes
es spectateurs, pour les faire entrer dans toutes les passions qu’ils représentent , et dont les âmes faibles se laissent aisément su
n ne peut assister, sans péché mortel, aux Comédies, telles qu’on les représente aujourd’hui, par le péril où l’on s’expose : Car
76 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre XI. Du jeu des Acteurs. » pp. 345-354
i l’agitaient, il en était redevable à son masque, qui, vu de profil, représentait d’un côté la joye, de l’autre la tristesse. La vo
la parole que l’Acteur doit éxprimer les passions du Personnage qu’il représente  ; il faut qu’il se persuade que pendant le tems q
doit s’éfforcer d’être naturel & de paraitre le Personnage qu’il représente . On peut dire que l’Acteur met la dernière ma
ièce. Je peux croire d’abord qu’il est réellement le Personnage qu’il représente . Mais quand je le vois reparaître sous une autre
77 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « VI. » pp. 27-35
VI. Vous dites, qu'il répond à l’élection, et qu’il sera représenté par la fable de la Pomme d’or. » Cette Pomme d’or
faites paraître votre Héros comme le plus digne de l’Archevêché d’Aix représenté par la Pomme d’or. Il faut vous écouter. Les Gén
n, et qu’ainsi ses prières sont pour un indigne. » On ne saurait trop représenter aujourd’hui ces belles paroles de deux Empereurs
ites paraître des Génies qui se jettent incontinent sur la Pomme, qui représente une des plus grandes Dignités Ecclésiastiques ; V
78 (1844) Théologie morale « CHAPITRE I. Des Péchés de luxure non consommée, sections 644-651. » pp. 291-296
n peut tolérer, même dans les églises, les anges, les génies qui sont représentés sous la forme de petits enfants. Sont également c
rochain d’une délectation criminelle2. 645. Ceux qui composent ou qui représentent des pièces de théâtre vraiment obscènes, comme ce
gens d’assister à des représentations indécentes5. 646. Si les choses représentées ne sont pas notablement obscènes, et si la manièr
eprésentées ne sont pas notablement obscènes, et si la manière de les représenter ne blesse point gravement les mœurs, il n’y a que
79 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE PREMIER. Comparaison des Théâtres anciens avec les modernes. » pp. 2-17
s, elle eut recours à des intrigues et à des actions bourgeoises, qui représentaient les caractères, tels qu’on les voit dans la socié
n seulement aux Libertins, mais à toute la Ville. Ces Comédies furent représentées par une troupe de jeunes gens, et ne parurent pas
us pour la bonne Comédie. Si la Pièce de Molière, où ce caractère est représenté , ne corrige pas les Avares, qui, de peur de se re
are est un poison mortel pour la jeunesse, devant qui cette Pièce est représentée  : les jeunes personnes de l’un et de l’autre sexe
80 (1675) Traité de la comédie « XIII.  » p. 293
affecté cette honnêteté apparente, on trouvera qu'ils n'ont évité de représenter des objets entièrement déshonnêtes, que pour en p
me en quelque sorte, et nous fait entrer dans la passion qui nous est représentée .
81 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XIII.  » p. 468
affecté cette honnêteté apparente, on trouvera qu'ils n'ont évité de représenter des objets entièrement déshonnêtes, que pour en p
me en quelque sorte, et nous fait entrer dans la passion qui nous est représentée .
82 (1541) Affaire du Parlement de Paris « Procès-verbal de l’action intentée devant le Parlement de Paris par le procureur général du Roi aux “maîtres entrepreneurs” du Mystère des Actes des Apôtres et du Mystère du Vieil Testament (8-12 décembre 1541) » pp. 80-82
ans en ças, les maîtres de la Passion ont entrepris de faire jouer et représenter le Mystère de la Passion, quit a été fait. Et par
du vieil testament et autres semblables histoires qu’ils s’efforcent représenter . Tertio, il est certain et indubitable par jugeme
ntendre que, sous son bon plaisir, il entreprendrait volontiers faire représenter cet Ancien Testament par mystère, à quoi volontie
e Roi avait incliné tellement qu’il avait permis audit Le Royer faire représenter ledit Ancien Testament par mystère et, à cette fi
ne sont gens pour faire l’édification mais par l’histoire jouée sera représenté l’Ancien Testament, et le pourront les rudesbs et
t, « tapissier » à François Pourtrain. w. [NDE] Tant dans l’histoire représentée que dans la manière de la jouer. x. [NDE] Les pr
avocat à Paris (voir Runnalls, éd. cit., n. 62). Curieusement, il ne représente pas les entrepreneurs des Actes des Apôtres, conv
83 (1671) Lettre d’un ecclésiastique à un de ses Amis « letter » pp. 472-482
té triomphe avec un applaudissement général de tous les spectateurs ? Représentez -vous d’un côté le Calvaire, et de l’autre le Théâ
dérer quatre choses dans la Comédie : la matière, qui est ce que l’on représente . La manière qui consiste dans les termes, et les
effet qu’elle produit ordinairement dans l’esprit des spectateurs. On représente sur le Théâtre des Histoires, dont les unes sont
166] [Baronius, à propos de l’acteur Ardalion, affirme que les païens représentaient sur le théâtre les actes des chrétiens pour s’en
cles, et s’ils en tiraient plus de profit. Il leur est indifférent de représenter un Saint, ou un démon ; une Vierge Martyre, ou un
jusques à son dernier effet, à la faveur de la concupiscence. On peut représenter , Monsieur, que ces désordres n’arrivent pas toujo
166] [Baronius, à propos de l’acteur Ardalion, affirme que les païens représentaient sur le théâtre les actes des chrétiens pour s’en
84 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IV. Les spectacles inspirent l’amour profane. » pp. 32-50
nt la pente de la natures. On dira peut-être que les passions qu’on y représente sont légitimes, parce qu’elles ont le mariage pou
. Ces doux et invincibles penchants de l’inclination, ainsi qu’on les représente , c’est ce qu’on veut faire sentir et ce qu’on veu
rendues répréhensibles et dangereuses par la manière dont ils les ont représentées . Ils ont pu prescrire des bornes à la passion de
ait naître dans notre cœur, et surtout celle de l’amour, lorsqu’on la représente chaste et honnête. Elle s’empare d’autant plus fa
n’est pas blesser la pureté que d’aimer d’un amour que la conscience représente comme sage. On sort du spectacle le cœur si rempl
oir les mêmes plaisirs et les mêmes sacrifices que l’on a vus si bien représentés sur le théâtre. » C’est là qu’un chrétien vient
mes vues, des mêmes penchants que font paraître les personnages qu’on représente . On se sent attendrir, on verse des pleurs en dép
85 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre III. Origine des Théâtres. » pp. 22-49
braient par leurs danses la victoire qu’ils remportaient ; les autres représentaient par des gestes l’audace, la frayeur & la fuit
me la gravité du Sage, on se soit livré à mille folies. On aura voulu représenter l’allégresse qu’on éprouve, une coupe à la main ;
les Silvains & les Bacchantes, me paraissent autant d’Acteurs qui représentent divers personnages ; Silène était le bouffon de l
; surtout ceux des prémiers habitans du monde, tels qu’on doit se les représenter , sont les enfans de la joie ; ils ont donc existé
s la campagne, ou bien on détruisait le Théâtre dès que la saison d’y représenter était passée, comme nous voyons que l’on fait à G
divers personnages, & par les roles plus ou moins éminens qu’ils représentaient  : les décorations servaient encore à les indiquer
ant qu’il est facile de les excuser. Le ridicule de voir sur la Scène représenter la Passion, ne surprendrait point, si l’on consid
urope aussi bien qu’en France, on vit aussi presque dans le même tems représenter par-tout les Mystères de la Passion. Les singular
86 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Traité de la comédie et des spectacles » pp. 1-50
ou à l'émotion du cœur qui doit être excité par les sentiments qu'ils représentent . Selon que ces choses se trouvent ou manquent dan
que l'Histoire et la fable nous racontent comme passées, et qu'il les représente d'une manière vive, animée, et pour ainsi dire, p
soit qu'on le fasse servir à quelque autre passion, ou bien qu'on le représente comme la passion qui domine dans le cœur. Il est
été l'objet d'une passion violente, qu'une Comédienne sans beauté ne représente pas fidèlement: mais ce qui est de plus déplorabl
vertus et des vices, parce qu'il est de la fidélité des portraits de représenter leurs modèles tels qu'ils sont, et que les action
et de mal; il est par conséquent du devoir du Poème Dramatique de les représenter en cette manière. Mais que bien loin qu'il fasse
être quitte pour faire faire quelque discours moral par un vieux Roi représenté , pour l'ordinaire, par un fort méchant Comédien,
ire aussi importante que celle-là. La vengeance n'est-elle pas encore représentée dans Comélie comme un effet de la piété et de la
87 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II [bis]. De la Comédie considerée dans elle-même, et dans sa nature. » pp. 29-54
e espèce d’action morale qui renferme en soi. 1. Les Comédiens qui la représentent . 2. Le but où elle tend d’elle-même. 3. La fin qu
ion. »p. 35. « La Comédie étant devenue toute honnête, ceux qui la représentent et qui vivent honnêtement d’ailleurs, doivent san
eux qui conduisaient les Chariots dans le Cirque, et les bouffons qui représentaient par leurs gestes ce qui était exprimé par les ver
) était une chose bien plus innocente, que de réciter des Vers, et de représenter des passions souvent mauvaises, et qui peuvent po
ter ses paroles avec ses gestes et ses postures, que la passion qu’il représente fait d’ordinaire impression sur ceux qui l’écoute
ci-devant que la Comédie est mauvaise, soit par rapport à ceux qui la représentent , soit par rapport à la fin à laquelle elle tend d
ées agréablement et d’une manière qui touche les sens. Tout ce qui se représente dans la Comédie, n’est qu’intrigues d’amour, que
. Mais la Comédie souille et rend également coupables, et ceux qui la représentent , et ceux qui la voient représenter. Car, lorsque
alement coupables, et ceux qui la représentent, et ceux qui la voient représenter . Car, lorsque les spectateurs prennent plaisir à
tre lorsqu’ils l’approuvent et y applaudissent ; c’est comme s’ils la représentaient eux-mêmes. Et c’est particulièrement en cette occ
88 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre IV. Il faut que le nouveau Théâtre se fonde sur la Vérité & sur la Nature. » pp. 133-138
con templer des objets réels, qui nous occupent & nous attachent. Représente-t -il une action villageoise, on croit voir agir les
agiques Grecs est de persuader que l’action s’est passée comme ils la représentent , & qu’elle n’a pu se passer différament. Je s
d’ailleurs, les Bucherons, les Maréchaux, les Cordonniers qu’on nous représente sur le Théâtre, chantent un peu mieux que ceux qu
89 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — CONCLUSION, de l’Ouvrage. » pp. 319-328
miter la nature, en sorte que le Spectateur croit voir ceux qu’on lui représente , et soit affecté de la même manière qu’il le sera
sente, et soit affecté de la même manière qu’il le serait si l’action représentée se passait réellement devant ses yeux. Or, il arr
ue quelqu’un des Spectateurs aura par préférence été touché en voyant représenter le Cid de l’impétueux transport du Comte de Gorma
90 (1788) Sermons sur les spectacles (2) « Sermons sur les spectacles (2) » pp. 6-50
important de la détruire ? avec quelle force ne devons-nous pas leur représenter que le Dieu qu’ils servent est un Dieu jaloux, qu
plus licentieuses, plus dangereuses pour les mœurs, que celles qu’on représente aujourd’hui sur nos théâtres ? Non : si les Auteu
ce monde qui sont les plus agréables. Je veux donc que les comédiens représentent des actions pleines de générosité & de décenc
mettre de tels discours dans la bouche de ces personnages qu’on nous représente d’ailleurs comme dignes de notre estime, sinon po
les maximes qu’on débite dans cet autre spectacle, qui est destiné à représenter les actions les plus ordinaires de la vie ; je ve
artiennent à des Chrétiens & à des Catholiques. Lorsque nous leur représentons que les loix de l’Etat les comptent à peine au no
s ? Que les Grands de la terre répandent leur faveur sur ceux qui les représentent , qu’ils les admettent à leur familiarité, qu’ils
n œil chaste & modeste ne peut soutenir la vue. Lorsque nous leur représentons combien cette espèce de luxe est criminelle &
re qui les a peints ; qu’à peine ils font attention aux objets qu’ils représentent  ; & qu’enfin ils n’en sont pas pour cela plus
avez reçu dans votre cœur l’impression de toutes les passions qu’on y représente . Car, mes Frères, c’est un principe certain &
assoient pas dans votre ame, vous accuseriez la pièce, ou ceux qui la représentent , de n’avoir pas atteint le but qu’ils se proposoi
91 (1769) Dissertation sur les Spectacles, Suivie de Déjanire, Opéra en trois actes, par M. Rabelleau pp. -71
on de l’étendue réelle du théâtre. Dans l’Œdipe de Sophocle, la scène représente une place publique, un palais, un autel, des enfa
ire, les frais des spectacles, toutes les fois que quelqu’un voudroit représenter une des soixante & dix pieces qu’il a composé
ntation. La Comédie des Adelphes de Térence traduite de Ménandre, fut représentée aux Jeux funébres de L. Emilius Paulus, avec les
ar le Roi à S. Germain ; les paroles de Benserade, à la fin duquel on représenta les deux premiers actes de Mélicerte & le Sic
s bourgeois de Paris ayant choisi le bourg de S. Maur en 1398, pour y représenter les mysteres de la Passion, le Prévôt de Paris le
ançois I. le Parlement par arrêt du 19 Novembre, leur fit défenses de représenter aucuns mysteres, & de ne plus donner que des
la déclaration du 16 Avril, où après leur avoir été fait défenses de représenter aucune action malhonnête, ni d’user d’aucune paro
couvents, apprendre à s’énoncer avec décence & avec graces, & représenter des jours mémorables choisis dans l’histoire, dev
oit jadis Térence, en répondant aux reproches qu’on lui faisoit de ne représenter dans ses pieces rien d’absolument nouveau, &
t arrêtés par des bergers. Les premiers Rois de l’histoire sont ainsi représentés comme les premiers Pasteurs du monde. La parfaite
r le milieu entre notre scène dramatique & la pantomime(a). L’une représente une intrigue conduite à sa fin par toutes les nua
Quelle prodigieuse différence y a-t-il entre le sacrifice d’Iphigénie représenté sur une toile où il ne manque aux personnages que
s dans les mœurs honnêtes & décentes de la nation, le vice y sera représenté sous les véritables couleurs & la vertu dans
re sous les yeux du Ministere chargé du soin de leur éducation, venir représenter sur ce théâtre avec toutes les graces naturelles
92 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « PENSEES SUR LES SPECTACLES. » pp. 1-12
urtout des jeunes personnes, est de vouloir éprouver si ce qu’on leur représente comme dangereux, l’est autant qu’on le dit. Ils c
er notre repos. IX. On veut donc que l’impression de tout ce qui est représenté , passe dans le cœur ; l’ambition, la fierté, le d
’on haïssait sa propre injustice, on aurait horreur de tout ce qui la représente , et l’on regarderait comme ses ennemis tous ceux
ein avec les vertus et le mérite dans des personnes que la Scène nous représente comme des Héros. XVI. Il n’y a donc rien de plus
93 (1802) Sur les spectacles « FUITE DES MUSES ET DU BON GOUT : Peut-on compter sur leur retour ? » pp. 3-11
nsard. b. [NDE} Roméo et Juliette, tragédie de Jean-François Ducis, représentée en 1772. c. [NDE] Fénelon, ou les Religieuses
lon, ou les Religieuses de Cambrai, tragédie de Marie-Joseph Chénier, représentée en 1793. d. [NDE] La Mort d'Abel, tragédie de G
n 1793. d. [NDE] La Mort d'Abel, tragédie de Gabriel-Marie Legouvé, représentée en 1792. e. [NDE] Marius à Minturnes, tragédie
2. e. [NDE] Marius à Minturnes, tragédie d'Antoine-Vincent Arnault, représentée en 1791. f. [NDE] L'Agamemnon, tragédie de Népo
ée en 1791. f. [NDE] L'Agamemnon, tragédie de Népomucène Lemercier, représentée en 1797. g. [NDE] Trois auteurs de comédies de
94 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « XIV. » pp. 66-67
romettez qu’«  Apollon le Dieu des savants paraîtra sur la scène pour représenter la profonde science de votre Héros  ». Et voici c
Il faut bien se garder de se souvenir que dans le Prélude Apollon a représenté la personne du Roi, et qu’il doit encore bientôt
95 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XVIII. Sentiment d’Aristote.  » pp. 66-68
èces d’un si grand mouvement remuaient trop les passions, et qu’elles représentaient des meurtres, des vengeances, des trahisons, et d
jeunesse entendît seulement parler, bien loin de les voir si vivement représentés et comme réalisés sur le théâtre. Je ne sais pour
96 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [G] » pp. 408-415
rs, venaient jouer la Pièce ; & qui par le moyen des Décorations, représentait une Place publique, un simple carrefour, ou quelq
Entr’actes, & où ils achevaient de préparer ce qui leur restait à représenter  ; mais le principal usage de ces portiques consis
, que ne le peuvent les modernes. La Scène, qui parmi ces derniers ne représente qu’une salle, un vestibule, où tout se dit en sec
armi les Modernes, fut immense chez les Grecs & les Romains. Elle représentait des Places publiques ; on y voyait des Palais, de
ait l’illusion ; mais des toiles grossièrement peintes, peuvent-elles représenter le péristyle du Louvre ? & la masure d’un bon
97 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre IV. De l’illusion Théâtrale. » pp. 64-79
ue sorte, déposer l’homme, pour ne montrer que le personnage qu’il va représenter . Plus il se ressemblera, plus son imitation sera
is on est au second Acte, qu’ils n’ont point pensé aux Héros qui sont représentés . Heureux encore s’ils les entrevoient dans le res
jeu vrai, & un air qui convienne de tout point aux rôles qu’elles représentent . » Dès qu’on ne voit que L’Actrice, on oublie le
pour que les connoissant moins, on s’occupe uniquement de ceux qu’ils représentent .
98 (1600) Traité des Jeux comiques et tragiques « [Traité] » pp. 3-62
de ne contrister le S. Esprit. Que si on réplique ; que ces choses se représentent , pour en détourner la jeunesse : Je réponds avec
é, et embelli de telles fleurs ; le soin étant beaucoup plus grand, à représenter bien ; c’est-à-dire, au gré des spectateurs, et a
; c’est-à-dire, au gré des spectateurs, et auditeurs ; qu’il n’est, à représenter chose bonneah, c.-à-d. vraie et profitable : Tell
nt, qui consiste en la forme, et en l’apparat, dont on a accoutumé de représenter tels jeux. Il est plus que notoire, qu’en toute C
filaient au logis, comme écrit Hérodotelib. 2 bn  ; lequel pour mieux représenter la confusion de ce peuple, ajoute qu’aussi foulai
cet exemple, et de ce déguisement, que fit Michol, d’une image, pour représenter David ; concluent, ou l’approbation, ou la permis
est aussi, pour se donner du plaisir pour faire rire les autres, pour représenter un adultère, pour déguiser l’Eglise Chrétienne en
er ; constituant toute l’excellence de leur art, en ce seul point, de représenter si bien, et de contrefaire si naïvement ce qu’ils
mort peu auparavant, afin qu’étant incité par son propre deuil, il en représentât mieux celui, que portait son rôle ; ce qui lui ad
nce de mal, etc. Et si ces passages semblent trop généraux ; ils nous représentent ceux auxquels le mot de Comos, d’où vient celui d
x qui le font, sont jugés maudits, combien plus grand crime est-ce de représenter des gestes sales, lâches et efféminés par l’ensei
prend plaisir par les vilains enseignements de ces joueurs, ou de se représenter ce qu’on a fait au logis, ou d’entendre ce qu’on
ès Théâtres ; Que « ceux qui regardent ces portraits de paillardises, représentées au Théâtre paillardent entièrement en leur cœur ;
ergers ; quelquefois en Sorciers ; bien souvent en Diables où il faut représenter plus de chiffres, et de figures, que les anciens
u TragédiesHeb. 10. ver. 33 fb , et le rôle, l’action ou geste qu’ils représentent .) ne parlaient jamais de tels jeux, que pour les
u moment que. ah. [NDE] comprendre : on met beaucoup plus de soin à représenter conformément aux attentes des spectateurs qu’à re
de soin à représenter conformément aux attentes des spectateurs qu’à représenter des choses bonnes. ai. [NDE] comprendre : tout
99 (1667) Traité de la comédie « Préface » pp. 452-454
effets elles produisent d'ordinaire dans les esprits de ceux qui les représentent , ou qui les voient représenter ; quelles impressi
aire dans les esprits de ceux qui les représentent, ou qui les voient représenter  ; quelles impressions elles leur laissent ; et ex
100 (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190
enfin qu’il y ait des gens qui fassent des Comédies, et les donnent à représenter à des Comédiens, on les souffre avec peine, et l’
qui travaillent aux pièces de Théâtre, que par rapport à ceux qui les représentent , et à ceux qui en voient les représentations ; et
a dans sa Lettre à Donat, où il dit en parlant des Tragédies, qu’on y représentait des crimes qui avaient été commis autrefois et qu
1 » Et si ce que vous pouvez dire avait lieu, quand on aura cessé de représenter les Pièces de Corneille et de Molière, ou de votr
Molière, ou de votre ami M. Boursault, ceux qui ne les auront pas vu représenter , n’auront qu’à dire la même chose de leurs Pièces
ginem veritatis, et de aliquando », qui marquent qu’on ne faisait que représenter vivement à la vérité des parricides et des incest
tur », qu’on apprend l’adultère en le voyant, il faut sous-entendre «  représenter  ». Ainsi quand vous avez cité Saint Cyprien, et q
es les infamies qui s’y pratiquaient : il fallait ajouter, ou qui s’y représentaient , parlant généralement, comme vous faisiez, de tou
pectacles de Musique, dans lesquels il ne dit pas qu’il s’y commît ou représentât rien de mauvais, et parlant plus particulièrement
l’idolâtrie, qu’à cause des infamies qui se commettaient ou que l’on représentait dans ces Fêtes ; il pousse la chose plus loin, et
nous avons déjà parlé, ne montre-t-il pas le danger qu’il y a à voir représenter les parricides et les incestes, qui font le sujet
tacles ? et ne peut-on pas dire qu’il y a autant de danger à les voir représenter , qu’on y éternise le vice en lui donnant de nouve
res délicates qu’on en fait, qu’on y apprend l’adultère en l’y voyant représenter . « Adulterium discitur dum videtur. 7 » Que celle
triomphe. Vous dites page 17 que « la Comédie est un tableau où sont représentées des histoires ou des fables pour divertir, et plu
expliquer et entendre les saints Pères dans ce sens, que les Gentils représentaient d’une manière peu honnête des crimes qui avaient
, que l’on ait encore jouées ; c’est je crois la dernière que j’ai vu représenter , et je fus extrêmement surpris de voir qu’une Piè
et Acteur qui jouait le personnage d’Esope, et sans cette Actrice qui représentait celui de Doris, confidente d’Euphrosine, cette Pi
e, le danger me paraît fort grand pour ceux qui n’auront ni lu, ni vu représenter ces Pièces ; tous les autres conviendront sans pe
é d’une autre manière, si après avoir lu ces Pièces vous les aviez vu représenter  ; surtout si après avoir été comme moi dans l’ave
utre passion, pour la relever et lui donner de l’éclat, ou bien qu’on représente l’amour comme la passion qui domine dans le cœur.
composée, dans l’Acteur qui la joue et dans le spectateur qui la voit représenter . Or l’Auteur en la composant n’a d’autre dessein
, mieux il réussit dans son dessein. L’Acteur en jouant se propose de représenter si vivement une passion, qu’il puisse l’insinuer
piété ni aux bonnes mœurs, si elle est d’ailleurs bien faite et bien représentée , elle plaira en émouvant les passions, sans pourt
innocentes : et ce sont ces Pièces qu’il serait à souhaiter que l’on représentât , et que nous croyons permises avec Saint Thomas,
Saint Thomas, en admettant les autres conditions. Mais tant qu’on ne représentera sur le Théâtre que des Pièces pleines de sentimen
es Pièces sera d’inspirer ces mêmes sentiments à ceux qui les verront représenter  ; et ce ne sera pas par hasard que leurs passions
ou que la Pièce n’est pas bonne, ou que les Acteurs ne l’ont pas bien représentée , et quoique son premier dessein demeure sans exéc
t dans l’intention de celui qui l’a faite, et des Comédiens qui l’ont représentée . Tout cela supposé, et à ce que je crois suffisam
oir aucune méchante impression, non pas que la Comédie telle qu’on la représente à présent ne soit mauvaise et dangereuse, et que
ressentir lui-même ? Comment un Acteur peut-il s’étudier si fort à la représenter naturellement, sans en être en quelque manière pé
ire des intrigues secrètes dans leurs maisons, apprennent à les mieux représenter sur le Théâtre, ou peut-être à force de les repré
t à les mieux représenter sur le Théâtre, ou peut-être à force de les représenter sur le Théâtre, s’accoutument et apprennent à les
seulement condamné les Comédies des anciens, mais aussi celles qui se représentaient en France de leur temps. Que si les derniers Conc
reprendre les coutumes pernicieuses, et vous verrez qu’il veut qu’ils représentent sans cesse au Peuple fidèle, combien les Spectacl
r libidine quae aspectu maxime concitatur ». Chacun selon son sexe se représente à son imagination dans ces Spectacles ; on les ap
nt qu’aux Comédiens qui jouent des Pièces scandaleuses, ou qui ne les représentent pas assez honnêtement. Sans aller plus loin, je p
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