personnes d’honneur ; mais qu’il y avait des Comédiens sérieux qui ne
représentaient
que des Tragédies ou Tragi-comédies pleines de ra
mblassent en son mérite personnel ? Si on dit que ceux de sa sorte ne
représentaient
que des Tragédies ou des Tragi-comédies qui étaie
s Pièces sérieuses, cela suffit-il pour faire croire que ceux qui les
représentaient
devaient passer pour hommes sérieux et sages ? Qu
nt des gobelets, ne sont pas ceux qu’on appelle des Comédiens, et qui
représentent
des Pièces sur le Théâtre : On a encore voulu fai
inction entre ceux qui jouaient des Comédies facétieuses, et ceux qui
représentaient
des Tragédies, et autres Pièces de leur style, co
faire tantôt le Roi, et tantôt le valet ? Estimait-on moins celui qui
représentait
quelquefois un Personnage Comique et jovial, aprè
r de nos Comédiens, n’est pas fort favorable, de dire, Que puisqu’ils
représentent
des Tragédies et des Tragi-comédies à l’imitation
ger ; C’est comme les Peintres qui ayant employé tous leurs efforts à
représenter
des Nudités dans leurs Tableaux, sont condamnés p
causent de mauvais désirs. Les Comédies où les passions sont si bien
représentées
, ont offensé tous les Dévots ; Selon leur opinion
prit mouvant des Comédies, il faut donc dire Adieu au Théâtre : On ne
représentera
plus de Comédies, et à peine permettra-t-on de le
tous les Romans, à cause seulement que les passions y sont trop bien
représentées
; c’est-à-dire à cause que ces Pièces-là sont tro
e, et que cela est défendu par les saintes Ecritures : Mais s’il faut
représenter
une Histoire où une fille prenne l’habit d’homme,
ont porté les armes. Il y a eu aussi des Comédies où étant besoin de
représenter
des filles habillées en hommes, ç’a été de jeunes
ter des filles habillées en hommes, ç’a été de jeunes garçons qui ont
représenté
ce Personnage ; En ce cas il n’y aurait donc eu q
donner la peine à un Magistrat d’examiner les Comédies dignes d’être
représentées
, il vaudrait mieux les condamner entièrement ; Qu
CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. Lorsqu’on
représentait
, à Madame de Maintenon qu’il ne convenait pas de
ix, les Franciscaines S. François et Sainte Claire, les Ursulines ont
représenté
les onze mille Vierges, en rabattant pourtant que
7.). « Autour de Carême-prenant, dit-elle, et de la fête des Rois, on
représente
quelques petites histoires de dévotion. Mais de d
(Tit. des récréations, n. 75. et 76). Ce ne sont pas jeux défendus de
représenter
quelque histoire dévote, pourvu qu’on n’y mette p
. Il a permis les histoires, et a pris quelquefois plaisir à les voir
représenter
avec le respect dû aux choses saintes, mais non p
tes, les plus convenables aux filles, où il y ait le moins d’hommes à
représenter
, en toute humilité et modestie. » Sainte Thérèse
lus graves et les plus austères qu’il y ait eu dans l’Eglise, faisait
représenter
dans ses couvents des pièces de théâtre dans la p
est pas nécessaire de dire qu’il n’y avait point de femmes, qu’on n’y
représentait
que des choses saintes, que le prologue était une
e, auteur de l’abrégé de sa vie, le martyre de quelque Saint, qu’on y
représentait
pour inspirer aux Religieux le désir du martyre.
nt la discrétion. Mais je ne saurais pardonner à certains Collèges de
représenter
des pièces de théâtre dans l’Eglise, après en avo
Ordre (Q. 3. p. 4. n. 286.), croit qu’il est permis aux Religieux de
représenter
des pièces de théâtre, prises de la vie des Saint
aurent que quelques vielleurs, sauteurs ou joueurs de gobelet, qui ne
représentaient
aucune pièce ; qu’on n’y en joua que longtemps ap
x Religieuses, et par conséquent, ajoute-t-il, aux Religieux, de voir
représenter
des comédies ni d’en faire représenter dans leurs
e-t-il, aux Religieux, de voir représenter des comédies ni d’en faire
représenter
dans leurs monastères, parce qu’il n’y a rien à g
raison, dit-il, n’est-il pas permis à ces personnes respectables d’en
représenter
par eux-mêmes. Si le Concile n’en parle pas, c’es
urs, approbateurs, souvent instigateurs, les Séminaristes exerçaient,
représentaient
, composaient à loisir et in promptu les pièces le
spectacles ecclésiastiques, ils n’avaient rien que de régulier. On ne
représentait
au moulin d’Issy aucune pièce qui n’eût été vue,
Bretagne, rapportent certaines processions, où d’espace en espace on
représentait
au naturel quelqu’un des événements de la passion
l’exemple du Père-maître S. Jean de la Croix, se faisaient gloire de
représenter
les souffrances du grand maître dont ils avaient
e en Europe), qu’ils firent apprendre aux Indiens, et les leur firent
représenter
. Ces comédies apostoliques réussirent parfaitemen
palais de ses ancêtres on donnait ce divertissement à leur Cour, on y
représentait
des pièces dramatiques dans le goût du pays, appa
nforme aux mœurs des Incas, au génie des enfants du soleil, qu’on n’y
représentait
jamais que des actions vertueuses ; au lieu que p
s Séminaristes, aller tout habillés avec les danseurs et les violons,
représenter
leur pièce au parloir des trois Communautés des R
ans ce pays lointain. Il débuta par la comédie du Tartuffe, qu’il fit
représenter
dans son château. Faute de troupe réglée de Coméd
ue qui couvrait toute la tête, & qui, outre les traits du visage,
représentait
encore la barbe, les cheveux, les oreilles, &
dans la Pièce des Euménides, & ce fut Euripide qui le premier les
représenta
avec des serpens sur la tête. Pollux distingue tr
ues les plus ordinaires étaient ceux que l’on nommait Prosopées ; ils
représentaient
les personnes au naturel : deux autres espèces mo
Mormolycées & les Gorgonées : la seconde espèce, ne servait qu’à
représenter
les ombres : l’usage en était fréquent dans la Tr
s avaient quelque chose d’effrayant. La dernière sorte de masques, ne
représentait
que des figures affreuses, telles que les Gorgone
la terreur*. Le genre Satyrique, fondé sur l’imagination des Poètes,
représentait
par les masques ; les Satyres, les Faunes, les Cy
Examinons quels avantages les Anciens tiraient de leurs masques. Ils
représentaient
non-seulement le visage, mais la tête entière, ch
ituation, de se tourner de profil. Nous avons des pierres gravées qui
représentent
de ces masques à double visage. Julius Pollux, qu
rvait aux Anciens, à faire faire à des hommes les Rôles de femmes ; à
représenter
au naturel les différentes Nations, & quelque
tre plus grands & plus gros que des hommes ordinaires, lorsqu’ils
représentaient
des Dieux & des Héros. Concluons que les Anci
la Comédie du Festin de Pierre. CAS II. I. Il n’est pas permis de
représenter
la Comédie qui a pour titre le Festin de Pierre,
ntes. 1°. Peut-on admettre aux Sacrements une Troupe de Comédiens qui
représentent
et qui sont dans la disposition de représenter à
oupe de Comédiens qui représentent et qui sont dans la disposition de
représenter
à l’avenir la Comédie qui a pour titre le Festin
étexte que les Princes qui les ont à leurs gages veulent qu’elle soit
représentée
devant eux ? Cette Comédie est très pernicieuse e
die est très pernicieuse et pleine d’impiété ; car non seulement elle
représente
les vices les plus horribles, mais elle apprend à
es publiques. Quelques-uns s’excusent sur les ordres qu’ils ont de la
représenter
. On demande donc si on doit leur refuser l’absolu
donner par leurs Maîtres une parole positive de ne les plus obliger à
représenter
cette Comédie. Mais d’autres Confesseurs sans avo
été une doctrine constante dans l’Eglise, que nul Chrétien ne peut ni
représenter
, ni même assister comme simple spectateur à la re
Donat : « C’est là, dit-il, qu’on apprend les adultères en les voyant
représenter
, et que par la contagion d’un mal publiquement au
les mœurs, qui apprennent aux hommes à commettre les adultères qu’ils
représentent
? en quelle situation peut être une vierge ou un
pposés à l’Evangile et aux règles de la discipline chrétienne ; qu’il
représente
souvent les châtiments publics que ces désordres
bitable que ces sortes de Comédies étant mauvaises, ne sauraient être
représentées
sans péché, et qu’il n’y ait point d’autorité qui
une représentation des vertus qui éclatent le plus dans lui. Hercule
représente
le zèle ardent dont il est animé. Orphée cette do
la vigilance. Apollon le Dieu des savants paraîtra sur la Scène pour
représenter
sa profonde science. A ce compte-là, mes Pères, n
e dites, que vous ayez eu dessein en faisant le caractère du Héros de
représenter
toutes ses vertus par ces symboles clairs, et exp
es clairs, et expressifs tirés de la fable. Car il n’y en a aucun qui
représente
ni la chasteté, ni l’humilité, ni l’Amour de Dieu
ù vous dites que vous avez tiré les symboles clairs et expressifs qui
représentent
toutes ses vertus. Il est bon de les examiner tou
es examiner tous l’un après l’autre. Nous trouverons peut-être qu’ils
représentent
mieux votre Morale et votre Génie que les vertus
en jeux gymnastiques, γυμναϛιχοι ; ou selon les Latins en jeux qui se
représentent
sur la scène, ou qui s’exercent dans le cirque, s
traire, qu’elle est plus nouvelle. C’est une pièce de théâtre où l’on
représente
les actions du peuple et les événements ordinaire
autre espèce de Comédie que l’on a nommée moyenne ; elle consistait à
représenter
des actions véritables sans nommer les personnes.
éthode : tous ceux qui avaient eu part à l’action véritable qui était
représentée
, ne laissaient pas de s’en offenser quoiqu’ils ne
donna lieu à une seconde réforme de la Comédie, qui consistait à n’y
représenter
que des sujets feints et sous des noms inventés.
augmenta, et Tarquin l’ancien fit construire le grand Cirque pour les
représenter
plus commodément, et avec plus de magnificence. L
et de leurs autres principales Divinités. Les Magistrats en faisaient
représenter
avant que d’entreprendre une guerre, ou en action
ar une Loi de l’an 372. « ordonnèrent que les jeux seraient seulement
représentés
dans les Villes où ils avaient été établis d’anti
t défenses à tous autres Juges d’en connaître. Elle défend enfin d’en
représenter
aucuns le jour du Dimanche, pour ne pas confondre
par une Loi du vingt-quatre Avril 396. mais à « condition de n’y rien
représenter
qui put blesser la pudeur, ou qui fut en quelque
et de Valentinien de l’an 425. « Elle porte de nouvelles défenses, de
représenter
aucuns jeux, soit du théâtre, soit du cirque le j
même ; ainsi tout au plus on pourrait s’abstenir d’aller à celles qui
représentent
beaucoup de passions et des choses fort impures :
, on admire l’art du Peintre sans se laisser toucher des choses qu’il
représente
. Voilà justement ce qui se passe dans la Comédie
cœur ; on loue l’Acteur et son action, sans approuver la chose qu’il
représente
. Si l’on appréhende que ces passions dont nous pa
i-même. Jamais personne n’a pris pour règle de conduite ce qu’il a vu
représenter
sur un Théâtre et dans une Comédie. On regarde ce
dans une Comédie. On regarde cela comme une histoire ou une aventure
représentée
au naturel, dont la représentation et l’idée disp
int Thomas ait approuvé la Comédie dans la pratique, et comme elle se
représentait
de son temps, il paraît au contraire qu’il en ait
ou de l’impureté, ou de la cruauté par le moyen des choses qui y sont
représentées
; et pour faire voir que cette particule en tant,
ysostome, qu’il parle de la Comédie dans la pratique et comme elle se
représentait
de son temps ; l’on montrera encore ceci davantag
lle corrompt les bonnes mœurs, soit par rapport aux sujets qui y sont
représentés
, soit par rapport aux circonstances mauvaises qui
et qui y prennent plaisir, se rendent coupables des crimes qui y sont
représentés
. « Pour ce qui est16 , dit-il, de nous autres Chr
nt être condamnés par le jugement que font les hommes de ceux qui les
représentent
, qui passent dans le sentiment commun pour des ge
cles, par la raison qu’ils corrompent les bonnes mœurs. Saint Clément
représente
en détail quelques maux auxquels les Spectacles d
es Comédies excitent les passions, conformément aux choses qui y sont
représentées
, autrement on n’y prendrait point de plaisir, et
un Ancien, que jamais on ne les eût approuvées ni les crimes qu’elles
représentent
, si les mœurs des hommes qui étaient souillées de
es yeux par celles qu’on y voit. Il ajoute que dans les Théâtres on y
représente
les pompes du diable auxquelles un Chrétien a ren
seulement rejeter et fuir les Comédiens ; mais qu’ils doivent encore
représenter
aux Fidèles l’obligation qu’ils ont de les rejete
ns ses écrits de la Comédie selon l’usage commun ordinaire dont on la
représentait
de son temps, et la justifier, pendant que saint
les Comédiens62 , dit cet Auteur, se servent de leur profession pour
représenter
des choses déshonnêtes, pour blâmer ou pour se mo
te que quand Saint Antonin dit ailleurs, que c’est un péché mortel de
représenter
des choses fort déshonnêtes, comme c’en est un de
mme si pour faire un péché mortel, il ne suffisait pas que les choses
représentées
fussent déshonnêtes, mais encore qu’elles fussent
que légèrement, autrement il s’ensuivrait qu’on ne pécherait point à
représenter
des choses déshonnêtes et à les voir, ce qui est
es n’a jamais condamné la Comédie et les Comédiens, que lorsqu’ils la
représentent
aux jours de Fêtes et aux heures du Service divin
touchant les choses qu’ils doivent enseigner aux peuples : « Ils leur
représenteront
continuellement, dit ce saint Cardinal69 , combie
culières prises du côté des choses fort sales ou impies qui y étaient
représentées
, et encore par une raison générale tirée des circ
ent ces vers d’une belle cadence ; les histoires tragiques qui y sont
représentées
, leur mettent devant les yeux des parricides, des
tte raison générale est donc que les Comédies par les sujets qu’elles
représentent
ou par les circonstances qui les accompagnent, ex
l’une ou par l’autre de ces raisons. Premièrement les choses que l’on
représente
dans la Comédie sont pour l’ordinaire des intrigu
eance, d’ambition, de jalousie, etc. Il faut que les passions qu’on y
représente
aient quelque chose de fort, de vif et de touchan
; et bien loin de purifier le Théâtre par des sujets honnêtes qu’on y
représente
, on profane au contraire l’honnêteté des sujets p
son Plaidoyer déjà cité nombre 6d. Le temps que l’on choisit pour la
représenter
qui est le soir, ne contribue pas peu à favoriser
la Comédie dont le sujet serait malhonnête, ou bien dans laquelle on
représenterait
quelque passion violente avec un tableau qui repr
quelle on représenterait quelque passion violente avec un tableau qui
représenterait
l’une de ces choses. Il est évident et cela n’a p
une grande différence entre les choses sales et malhonnêtes qui sont
représentées
dans une Comédie, et la manière de les représente
honnêtes qui sont représentées dans une Comédie, et la manière de les
représenter
. A l’égard des Comédies où l’on représente des ch
die, et la manière de les représenter. A l’égard des Comédies où l’on
représente
des choses mauvaises, il y a du péché d’y assiste
par le passé ; Le Théâtre est bien plus pur qu’il n’était ; l’on n’y
représente
rien qui soit opposé à l’honnêteté et à la pureté
épond donc premièrement, que la distinction que l’on fait de la chose
représentée
d’avec la manière de la représenter ; ou de l’hab
inction que l’on fait de la chose représentée d’avec la manière de la
représenter
; ou de l’habileté de l’Acteur qui fait bien son
l’habileté de l’Acteur qui fait bien son personnage, d’avec ce qu’il
représente
, est l’effet d’un raisonnement spéculatif et trop
ar rapport à la manière dont on avait inventé les choses et qu’on les
représentait
, et non aux choses mêmes. Enfin, il s’ensuit, qu’
e qu’elle soit ; parce que séparant le plaisir que la vue de la chose
représentée
peut produire, d’avec celui de la représentation,
éologiens ont dit qu’on pouvait prendre du plaisir dans la manière de
représenter
des choses déshonnêtes, sans en prendre de la cho
re de représenter des choses déshonnêtes, sans en prendre de la chose
représentée
, ils n’ont considéré la Comédie qu’en général et
uffit que la Comédie soit mauvaise, par rapport aux sujets qui y sont
représentés
, ou que par les mauvaises circonstances qui l’acc
du péché des Comédiens. Il y a quelque sorte de pacte entre ceux qui
représentent
la Comédie et ceux qui y assistent, qui rend le p
par titre de justice à rendre l’argent qu’ils auraient reçu, s’ils ne
représentaient
pas la Comédie, comme il est arrivé quelquefois q
t d’adresse d’esprit, que l’on accompagne de belles paroles, que l’on
représente
avec des actions vives avec une prononciation agr
ituel que de ceux qui assistent aux Spectacles et non de ceux qui les
représentent
. Et quand il en serait question, cela ne prouvera
; mais seulement que c’est un plus grand péché d’y assister ou de la
représenter
aux jours et heures particulièrement consacrés pa
ment parlant et dans la pratique, soit par rapport aux sujets qu’on y
représente
, soit par rapport aux circonstances qui l’accompa
iculièrement ceux qui composent pour le Théâtre les Pièces que l’on y
représente
ordinairement, parce que leur action tend d’une m
XII. Argus ne
représente
pas mieux la vigilance de votre Prélat, qu’Orphée
regardent danser. Pour faire paraître votre Héros vigilant, vous le
représentez
comme un homme qui aime la danse, et qui la regar
es yeux on se porte intérieurement à un objet permis. Ce Symbole nous
représente
peut-être encore, que votre Héros sait le secret
’acquitter de son devoir ; Et on n’est pas trop propre en cet état de
représenter
la vigilance d’un Héros qui devait être héroïque.
tre laisse endormi ; il s’excuse auprès du Héros de ce qu’il a si mal
représenté
son extrême vigilance. Je trouve, mes Pères, qu’
s-même, d’avoir choisi dans toute la fable un Symbole si peu propre à
représenter
une extrême vigilance. Car n’est-ce pas comme si
à la majesté de l’histoire, et du sujet du jugement universel qui se
représentait
? Quel mot de gueulep y a t’on ouï ? Quel parasit
épouvantable en notre sainte créance. Il appelle drôlerie ce qui fut
représenté
d’horrible selon la nécessité du sujet, touchant
i cela ne l’est ? Vous savez qu’en toute l’action aucun ne fut vu qui
représentât
la personne de Dieu, comme distincte de celle de
onnage s’appelle Josué de Villeneuve, et n’y en avait aucun autre qui
représentât
Dieu, que ce drôleur mentant appelle jésuitique.
glise contre l’Antéchrist, et à quelques autres préparatifs propres à
représenter
ce qui fut exhibé le jour suivant ; et que le pap
artificielles donnèrent commencement à l’action du second jour, pour
représenter
la générale déflagration du monde, et que depuis
. » aj Menteur, combien de fois est-il tombé sur Genève sans qu’on y
représentât
le jugement final ? Je suis voisin des jésuites,
n’a contrefait Dieu, comme distinct de Jésus-Christ, et que celui qui
représentait
Jésus-Christ s’appelle Josué de Villeneuve. J’ajo
es à Paris, qu’un démon vrai démon, se soit trouvé parmi ceux qui les
représentaient
en cette action sur le théâtre. Et encore plus qu
nsée, non plus que jamais ils n’ont retiré un seul liard de celui qui
représentait
Jésus-Christ, que néanmoins ce calomniateur dit a
u de foudrebw et de calomnie, car il tient à si grand crime qu’on ait
représenté
le jugement, le paradis, et l’enfer, que pour ceb
lle, et contrefaisant l’assiégeant et l’assiégé ? N’était-ce pas pour
représenter
ores le pillage, ores la captivité du peuple, ore
ité du peuple, ores l’assiégementcc et le sac de Jérusalemcd ? Que si
représenter
la sainte vérité est chose mauvaise, pourquoi est
pleurassent, nommément ceux qui étaient ignorants des mystères qu’ils
représentaient
! Mais ils étaient des prophètes. Pour cech, si t
théâtrale plusieurs parties de la sainte Bible. Si c’est mal fait de
représenter
les choses saintes, ces réformés qui l’ont fait,
fectés à la vérité » (ibid., p. 27). Les « mal affectés à la vérité »
représentent
les calvinistes. Cette approbation manifeste d’em
aule parle bien d’ « action » et non de comédie pour définir la pièce
représentée
. g. [NDE] Sycophante = délateur. h. [NDE] C’est
irmer que, dans la pièce des jésuites, seule la figure de Jésus était
représentée
, alors que Dieu le père n’apparaissait pas en scè
t pas en scène. En effet, il aurait été théologiquement discutable de
représenter
le Père, qui n’est pas incarné et jamais représen
nt discutable de représenter le Père, qui n’est pas incarné et jamais
représentée
en forme humaine dans les deux testaments. u. [N
du texte : le jugement dernier est un spectacle, et donc il peut être
représenté
sur la scène et peut servir la conversion ou l’ad
Pitié. Le premier Essai du Spectacle Tragique se fit à S. Maur : on y
représenta
la Passion de Notre Seigneur, & le Prevôt de
onfrairie par Lettres Patentes du 4 Décembre 1402, leur permettant de
représenter
la Passion & les Vies des Saints. Lorsqu’en 1
s Rois de France & d’Angleterre firent leur entrée dans Paris, on
représenta
, disent nos Historiens, un molt piteux mystere de
& le principal institut de la Confrairie del Gonfalone, étoit de
représenter
la Passion. Par tout, ce Sujet parut le plus prop
e présenta à Richard II, parce qu’ayant fait de grandes dépenses pour
représenter
à Noël l’Histoire du vieux Testament, il supplioi
ment, il supplioit Sa Majesté de ne point permettre à d’autres, de la
représenter
. L’Enfant dans son Histoire du Concile de Constan
ce rapporte que quand l’Empereur y arriva, les Evêques Anglois firent
représenter
devant lui en 1417 une Comédie ou Moralité sur la
le tre Tiranni, indigne de paroître devant de graves Spectateurs, fut
représentée
à Bologne, en présence du Pape, de l’Empereur, &a
leure de toutes. Elle méritoit mieux, quoique Farce, l’honneur d’être
représentée
devant des Spectateurs respectables, que ces prem
se la Grace justifiante. L’Œdippe de Sophocle traduit en Italien, fut
représenté
en 1585 sur le Théâtre Olympique, & le Pallad
ots. On s’apperçut enfin que c’étoit profaner les Mysteres que de les
représenter
sur un Théâtre, avec un mélange de Scenes bouffon
es qu’il affectionnoit en Pere, le jeune Corneille, par des Tragédies
représentées
avec moins d’appareil, sut anéantir non seulement
venteur, comme le dit Bayle à son Article. Dans la Tragédie qu’il fit
représenter
devant Innocent VIII, il n’y avoit de la Musique
es des Anciens, & qu’il écrivit au Cardinal Camerlingue, pour lui
représenter
que Rome attendoit de lui la construction d’un Th
mé Opéra, est très-incertaine. En 1574 la République de Venise en fit
représenter
un pour Henri III, revenant de Pologne. Les Princ
I, revenant de Pologne. Les Princes d’Italie en faisoient quelquefois
représenter
dans leurs Palais ; c’étoient des Fêtes particuli
me à propos qu’il y eût des gens dévoués au service public, pour nous
représenter
naïvement un avare, un ambitieux, un vindicatif,
02. en l’Eglise de la Trinité à Paris, rue Saint Denis. Les Confrères
représentaient
en certains jours dans des lieux particuliers les
habillés suivant le sujet et la qualité des Mystères qu’ils devaient
représenter
. Après cette permission ils eurent une salle à la
s termes de l’Arrêt de 1548.) avec défenses à tous autres de jouer ou
représenter
aucune histoire, sinon sous le nom et au profit d
même : ainsi tout au plus on pourrait s’abstenir d’aller à celles qui
représentent
beaucoup de passions, et des choses fort impures,
on admire l’art du peintre, sans se laisser toucher des choses qu’il
représente
. Voilà justement ce qui se passe dans la Comédie
cœur ; on loue l’Acteur et son action, sans approuver la chose qu’il
représente
. Si l’on appréhende que ces passions dont nous pa
i-même. Jamais personne n’a pris pour règle de conduite ce qu’il a vu
représenter
sur un Théâtre et dans une Comédie. On regarde ce
dans une Comédie. On regarde cela comme une histoire ou une aventure
représentée
au naturel, dont la représentation et l’idée disp
int Thomas ait approuvé la Comédie dans la pratique, et comme elle se
représentait
de son temps ; il paraît au contraire qu’il en ai
ou de l’impureté ou de la cruauté, par le moyen des choses qui y sont
représentées
: et pour faire voir que cette particule, en tant
sostome, qu’il parle de la Comédie dans la pratique, et comme elle se
représentait
de son temps. L’on montrera encore ceci davantage
die corrompt les bonnes mœurs, soit par rapport aux sujets qui y sont
représentés
, soit par rapport aux circonstances mauvaises qui
et qui y prennent plaisir, se rendent coupables des crimes qui y sont
représentés
. « Pour ce qui est Ibid. Cap. 15. « Nobis satis n
tre condamnés, par le jugement que portent les hommes de ceux qui les
représentent
, qui passent dans le sentiment commun pour des ge
cles, par la raison qu’ils corrompent les bonnes mœurs. Saint Clément
représente
en détail quelques maux auxquels les spectacles d
es Comédies excitent les passions, conformément aux choses qui y sont
représentées
, autrement on n’y prendrait point de plaisir ; et
n Ancien, que jamais on ne les eût approuvées, ni les crimes qu’elles
représentent
, si les mœurs des hommes qui étaient souillées de
s yeux par celles qu’on y voit. » Il ajoute, que dans les Théâtres on
représente
les pompes du diable auxquelles un Chrétien a ren
seulement rejeter et fuir les Comédiens ; mais qu’ils doivent encore
représenter
aux fidèles l’obligation qu’ils ont de les rejete
ses écrits de la Comédie selon l’usage commun et ordinaire dont on la
représentait
de son temps, et la justifier : pendant que Saint
. cap. Donare. » , dit cet Auteur, se servent de leur profession pour
représenter
des choses déshonnêtes, pour blâmer ou pour se mo
te que quand Saint Antonin dit ailleurs, que c’est un péché mortel de
représenter
des choses fort déshonnêtes, comme c’en est un de
omme si pour faire un péché mortel il ne suffisait pas que les choses
représentées
fussent déshonnêtes, mais encore qu’elles fussent
que légèrement : autrement il s’ensuivrait qu’on ne pècherait point à
représenter
des choses déshonnêtes et à les voir ; ce qui est
Charles n’a jamais condamné la Comédie et les Comédiens, que l’on la
représente
aux jours de Fêtes et aux heures du Service. Mais
touchant les choses qu’ils doivent enseigner aux peuples. « Ils leur
représenteront
continuellement, dit ce saint Cardinal Instruct.
culières prises du côté des choses fort sales ou impies qui y étaient
représentées
, et encore par une raison générale tirée des circ
ent ces vers d’une belle cadence ; les histoires tragiques qui y sont
représentées
, leur mettent devant les yeux des parricides, des
tte raison générale est donc que les Comédies par les sujets qu’elles
représentent
, ou par les circonstances qui les accompagnent, e
’une ou par l’autre de ces raisons. Premièrement, les choses que l’on
représente
dans la Comédie sont pour l’ordinaire des intrigu
eance, d’ambition, de jalousie, etc. Il faut que les passions qu’on y
représente
aient quelque chose de fort, de vif et de touchan
; et bien loin de purifier le Théâtre par des sujets honnêtes qu’on y
représente
, on profane au contraire l’honnêteté des sujets p
ns son Plaidoyer déjà cité nomb. 6. le temps que l’on choisit pour la
représenter
, qui est le soir, ne contribue pas peu à favorise
la Comédie dont le sujet serait malhonnête, ou bien dans laquelle on
représenterait
quelque passion violente, avec un tableau qui rep
uelle on représenterait quelque passion violente, avec un tableau qui
représenterait
l’une de ces choses. Il est évident que cela n’a
une grande différence entre les choses sales et malhonnêtes qui sont
représentées
dans une Comédie, et la manière de les représente
honnêtes qui sont représentées dans une Comédie, et la manière de les
représenter
. A l’égard des Comédies où l’on représente des ch
die, et la manière de les représenter. A l’égard des Comédies où l’on
représente
des choses mauvaises, il y a péché d’y assister,
on et dans la représentation, par exemple, par rapport à l’Acteur qui
représente
bien son personnage ; quelques Auteurs sont de ce
par le passé : le Théâtre est bien plus pur qu’il n’était ; l’on n’y
représente
rien qui soit opposé à l’honnêteté et à la pureté
ieu. On répond donc, 1°. Que la distinction que l’on fait de la chose
représentée
d’avec la manière de la représenter, ou de l’habi
inction que l’on fait de la chose représentée d’avec la manière de la
représenter
, ou de l’habileté de l’Acteur qui fait bien son p
l’habileté de l’Acteur qui fait bien son personnage, d’avec ce qu’il
représente
, est l’effet d’un raisonnement spéculatif et trop
r rapport à la manière dont on avait inventé les choses, et qu’on les
représentait
, et non aux choses mêmes. Enfin il s’ensuit qu’il
e qu’elle soit ; parce que séparant le plaisir que la vue de la chose
représentée
peut produire, d’avec celui de la représentation,
éologiens ont dit qu’on pouvait prendre du plaisir dans la manière de
représenter
des choses déshonnêtes, sans en prendre de la cho
re de représenter des choses déshonnêtes, sans en prendre de la chose
représentée
; ils n’ont considéré la Comédie qu’en général, d
suffit que la Comédie soit mauvaise par rapport aux sujets qui y sont
représentés
, ou que par les mauvaises circonstances qui l’acc
du péché des Comédiens. Il y a quelque sorte de pacte entre ceux qui
représentent
la Comédie et ceux qui y assistent, qui rend le p
par titre de justice à rendre l’argent qu’ils auraient reçu, s’ils ne
représentaient
pas la Comédie, comme il est arrivé quelquefois q
t d’adresse d’esprit, que l’on accompagne de belles paroles, que l’on
représente
avec des actions vives et avec une prononciation
tuel que de ceux qui assistent aux spectacles, et non de ceux qui les
représentent
. Et quand il en serait question, cela ne prouvera
s, mais seulement que c’est un plus grand péché d’y assister et de la
représenter
aux jours et heures particulièrement consacrés pa
ment parlant et dans la pratique, soit par rapport aux sujets qu’on y
représente
, soit par rapport aux circonstances qui l’accompa
iculièrement ceux qui composent pour le Théâtre des Pièces que l’on y
représente
ordinairement, parce que leur action tend d’une m
[H] Décorations : ornemens d’un Théâtre qui servent à
représenter
le lieu où l’on suppose que se passe l’action Dra
-à-dire, des Décorations de ces trois différens genres. Les Tragiques
représentaient
toujours de grands bâtimens, avec des colonnes, d
es, des statues, & les autres ornemens convenables : les Comiques
représentaient
des édifices particuliers avec des toîts & de
côté droit était un peu moins élevé ; & celui qui était à gauche,
représentait
ordinairement une Hôtellerie. Mais dans la Pièce
un coupable avec des liens d’un fer blanc, léger & poli. Qu’on se
représente
Electre dans son premier monologue, traînant de v
nt de monter eux-mêmes sur le théâtre. Les Pièces qui devaient y être
représentées
, ne convenaient plus au titre religieux qui carac
dans les actions communes un semblable caractère que celui que l’on y
représentait
. Etienne Jodelle qui vivait sous Charles IX. et s
nt-Germain seulement, et sans tirer à conséquence ; à la charge de ne
représenter
que des sujets licites et honnêtes, qui n’offença
ent, de faire aucune insolence en l’Hôtel de Bourgogne lorsque l’on y
représenterait
quelques jeux, d’y jeter des pierres, de la poudr
ous aux Loges et Galeries ; et en cas qu’ils y aient quelques Actes à
représenter
où il conviendra plus de frais, il y sera par Nou
uête préalablement communiquée au Procureur du Roi. Leur défendons de
représenter
aucunes Comédies ou Farces, qu’ils ne les aient c
orsque Corneille fit paraître sur la Scène sa Melite. Cette Pièce fut
représentée
avec un succès prodigieux, que dès ce coup d’essa
armé de la beauté de ses ouvrages ; mais sa Tragédie du Cid qu’il fit
représenter
en l’année 1637. mit pour ainsi dire le comble à
le jeu de paume de la rue Mazarin vis-à-vis la rue de Guenegaud. On y
représenta
au mois de Mars 1672. Pomone, dont la composition
upe de Comédiens Italiens était venue s’établir à Paris, et qu’elle y
représentait
ses Pièces avec assez de réussite. Ainsi l’on vit
; et l’Hôtel de Bourgogne, où les Comédiens du Marais et les Italiens
représentaient
leurs Pièces alternativement en differents jours
à l’Opéra, publiée et affichée le 14. du même mois. ce qui Nous a été
représenté
par le Procureur du Roi, que Sa Majesté voulant n
e Police pour maintenir la tranquillité publique dans les lieux où se
représentent
les Comédies, publiée et affichée le 10. du même
Comédies, publiée et affichée le 10. du même mois. ce qui Nous a été
représenté
par le Procureur du Roi, que certains personnages
au devant et aux environs des lieux où les Comédies sont récitées et
représentées
; d’y porter aucunes armes à feu, de faire effort
lique de l’Opéra, publiée et affichée le lendemain. ce qui Nous a été
représenté
par le Procureur du Roi, Que Sa Majesté n’ayant p
r de plus en plus, Sadite Majesté veut que ladite seule Troupe puisse
représenter
les Comédies dans Paris ; faisant défenses à tous
Comédie, publiée et affichée le 3. du même mois. Majesté s’étant fait
représenter
son Ordonnance du vingt-cinquième Février 1699. p
e Police pour maintenir la tranquillité publique dans les lieux où se
représentent
les Comédies, publiée et affichée le 10. du même
aris, à ceux de saint Maur et des autres Villes de sa Juridiction, de
représenter
aucuns jeux de personnages, soit de vies de Saint
ssion de Notre-Seigneur. Le Roi voulut voir leurs spectacles ; ils en
représentèrent
quelques pièces devant lui ; elles lui furent agr
tablie à Paris, sous le titre de Confrères de la Passion de N.S. d’en
représenter
les mystères, et les vies des SS. en récits et pe
e salle qui se trouvait vacante, y firent construire un théâtre, et y
représentèrent
leurs jeux ou spectacles ; ils ne les nommèrent e
ol. 2. fol. 76. premier théâtre Français a subsisté en ce lieu, à n’y
représenter
que des pièces de piété ou de morale, sous ce tit
s, « licites et honnêtes, et leur fit de très-expresses défenses, d’y
représenter
aucun Mystère de la Passion, ni autres Mystères s
it défenses à tous autres qu’aux Confrères de la Passion, de jouer ni
représenter
aucuns jeux, tant dans la Ville, Faubourgs, que B
tablie à Paris, sous le titre de Confrères de la Passion de N.S. d’en
représenter
les mystères, et les vies des SS. en récits et pe
s aussi par l'impudence des Acteurs, par les choses honteuses qui s'y
représentaient
, et par les discours malhonnêtes qui s'y récitaie
thage, que le Héraut du Théâtre eût publié ce qu'ils étaient prêts de
représenter
, « et nous avons encore , ajoute-il, vieillards q
s Mimes dansaient des Episodes tirées des Poètes tragiques, ou qu'ils
représentaient
par la danse des sujets, dont on faisait les Trag
nage qu'ils avaient soigneusement étudié, comme les Magediens, qui ne
représentaient
ordinairement que la Magie ; Mais ceux qu'ils nom
i rêve ; et Auguste qui assistait aux Jeux, lui demandant pourquoi il
représentait
ainsi le grand Agamemnon, il répondit, parce que
'elles ne seraient pas propres à danser, étant bien plus difficile de
représenter
le sens d'une Moralité, que les actions de quelqu
le Théâtre les plus honteuses et les plus horribles actions qu'ils y
représentaient
. D'où vient que les honnêtes femmes en détournaie
-ci. Les Apinariens, ainsi nommés d'une Ville de Grèce qui les donna,
représentaient
en dansant et chantant toutes les niaiseries et m
ent une taille gigantineInterp. Aristop., grosse et monstrueuse, pour
représenter
ainsi ridiculement quelque Héros ; les Sauteurs à
i s'occupaient aux Jeux Scéniques, passa depuis à tous les autres qui
représentaient
quelque chose sur la Scène, et qui dans la suite
[NDE] Mot qui n'existe plus en français moderne qui désigne celui qui
représente
. b. [NDE] « Prestigiateurs » correspond à « pres
IE. La Comédie, à parler régulièrement, est un Poème Dramatique qui
représente
une action commune et plaisante, dont la fin est
théâtre et qui par le Rôle, dont il s’est chargé, aide aux autres à y
représenter
publiquement quelque Pièce dramatique, afin de di
Paris, et confirmée par Lettres Patentes en 1402. dont les Confrères
représentaient
en certains jours et en certains lieux particulie
t où le Roi Charles VI. voulut quelquefois assister. La Salle, où ils
représentaient
ces Pièces, ayant été destinée pour le logement d
e Parlement leur défendit par un Arrêt, rendu en 1548. de continuer à
représenter
le Mystère de la Passion et autres sacrés Mystère
e les appeler des écoles d’adultère et de libertinage : non pas qu’on
représentât
des actions sales sur le théâtre, ce que ces pieu
les que les dépeignent les Conciles et les Pères, et telles qu’on les
représente
encore aujourd’hui, ou comme nous l’avons déjà di
quel est le sentiment de ce Saint sur les Comédies, telles qu’on les
représente
aujourd’hui : après quoi il ajoute… « Quædam vero
omédies dont nous parlons, ni qu’on puisse rien donner à ceux qui les
représentent
; puisque tout au contraire il les condamne lui-m
ous peine d’excommunication d’exercer la Profession de Comédien et de
représenter
des spectacles. « Omnino prohibet hæc sancta et u
e de se donner trois ou quatre fois par chaque année la récréation de
représenter
par eux-mêmes, et entre eux seuls, dans une Salle
urni à une autre Communauté Religieuse, d’un Ordre même réformé, pour
représenter
dans le Convent une pièce de cette nature. La qua
il se travestisse en femme, en Roi, ou en Courtisan, et qu’en cela il
représente
un personnage qui ne convient qu’à des Arlequins,
Concile, tenu à Cologne en 1549. qui défend aux Religieuses de faire
représenter
des pièces de théâtre dans leurs Monastères, bien
de dire ne doit pas tirer à conséquence contre les Tragédies, qui se
représentent
dans plusieurs Collèges. 1°. Parce que ce ne sont
ns plusieurs Collèges. 1°. Parce que ce ne sont pas des Religieux qui
représentent
les différents personnages qui y paraissent ; mai
u'on décrit les crimes, et les actions tragiques de Thyeste, et qu'on
représente
Terrée mangeant ses propres enfants; et il ne nou
les Grecs. A quoi me sert un Oreste furieux, ainsi qu'Euripide le
représente
, ou un autre qui vient nous entretenir du meurtre
Cybèle soupire pour un berger qui la méprise; vous souffrez que l'on
représente
tous les crimes de Jupiter, et que Paris juge le
nous considérons l'origine du Théâtre, qui est le lieu où elles sont
représentées
, nous trouverons que c'est le Temple de Venus. C'
énorme, ou d'une chose honteuse n'est point meilleure que ce qu'elle
représente
: Comme il n'est point permis d'approuver un crime
Les Auteurs des Spectacles, et ceux qui sont chargés de les faire
représenter
abaissent autant les Comédiens, qu'ils relèvent l
la Comédie qu'à dessein de voir, et d'y être vu: Comment un homme se
représentera-t
-il les exclamations d'un Prophète, en même temps
cles saints, éternels, et qui leur sont donnés gratuitement. Ils nous
représentent
les Jeux du Cirque d'une manière mystérieuse : au
d'une manière mystérieuse : au lieu d'y voir la course des Chariots,
représentez
-vous le cours du siècle, et du temps qui passe ;
choses qui vous puisse donner ce plaisir : Néanmoins la Foi vous les
représente
dès à présent par les Images qu'elle en forme dan
end que des paroles dissolues : Car y a-t-il rien de honteux qu'on ne
représente
sur les Théâtres ? Et y-a-t-il de parole insolent
indre au Théâtre ; mais l'infamie y est plus grande : car un Acteur y
représente
les adultères, où il les récite : Et un Comédien
autres ; où des hommes et des femmes paraissent sur un Théâtre pour y
représenter
des passions de haine, de colère, d'ambition, de
ous les plis que l'on voit sur leur visage. Il faut donc que ceux qui
représentent
une passion d'amour en soient en quelque sorte to
passion d'amour en soient en quelque sorte touchés pendant qu'ils la
représentent
, et il ne faut pas s'imaginer que l'on puisse eff
tout entière à apprendre en particulier, ou à répéter entre eux, ou à
représenter
devant des spectateurs l'image de quelque vice ;
a pour but le divertissement des autres ; où des hommes et des femmes
représentent
des passions de haine, de colère, d'ambition, de
urement par les gestes, et par les paroles. Il faut donc que ceux qui
représentent
une passion d'amour en soient en quelque sorte to
passion d'amour en soient en quelque sorte touchés pendant qu'ils la
représentent
; et il ne faut pas s'imaginer que l'on puisse eff
tout entière à apprendre en particulier, ou à répéter entre eux, ou à
représenter
devant des spectateurs, l'image de quelque vice ;
des piéces que les oreilles chrétiennes puissent entendre : qu’on les
représente
avec la décence qui convient à des chrétiens : qu
de Paris du 14 Septembre 1395, défend aux Jongleurs de ne rien dire,
représenter
ou chanter dans les places publiques, ou ailleurs
licites & honnêtes, & leur fit de très-expresses défenses d’y
représenter
aucun mystère de la Passion, ni autres mystères s
défense. En 1609, une Ordonnance de Police défendit aux Comédiens de
représenter
aucunes comédies ou farces, qu’ils ne les eussent
peut être offensé ; la crainte que nous avons que les comédies qui se
représentent
utilement pour le divertissement des peuples soie
s inconvéniens. A ces causes…. faisons… défenses… à tous Comédiens de
représenter
aucunes actions malhonnêtes, ni d’user d’aucunes
nullus de Spectacul. Théodose le jeune & Valentinien défendent de
représenter
aucuns jeux, soit du Théâtre, soit du Cirque, les
la porte qui donne dans la rue Françoise, les attributs de la Passion
représentés
en relief ; emblême, dit Villaret, de la piété de
ul théâtre de Comédiens dans le Royaume. a. Les Comédiens ne peuvent
représenter
sur leurs théâtres ni les Ecclésiastiques ni les
usâ in sienam prodierit. a. J’excepterois Athalie, Esther, &c.
représentées
avec décence. b. « Quoi de plus odieux à la soc
tant de zèle méritaient le blâme qu’ils leur ont donné, celles qui se
représentent
aujourd’hui sur les théâtres ne sauraient assez r
lieu de sanctifier le théâtre par les actions des martyrs que l’on y
représente
, on ne profane la sainteté de leurs souffrances p
fictions amoureuses que l’on y mêle. EtThéodorea. en effet, si l’on y
représente
le martyre d’une Sainte, ne faut-il pas que ce so
r pourquoi dit ce grand homme, serait-il permis à un Chrétien de voir
représenter
sur un théâtre des choses auxquelles il ne lui es
ens Chap. 22., 1. par le jugement que les hommes font de ceux qui les
représentent
, et qui passent dans leur esprit pour des gens in
re y joue son personnage, et que bien souvent les Acteurs ne font que
représenter
ce qui se passe secrètement entre les personnes q
indre aujourd’hui d’apprendre à pratiquer ce qu’on s’accoutume à voir
représenter
: et que quand les comédies d’aujourd’hui n’aurai
er aux Anges rebelles » ; et que si les comédies de notre temps ne se
représentent
pas en l’honneur d’un Mars, d’un Jupiter, et d’un
ux qui les regardent, et à l’avarice et à la cupidité de ceux qui les
représentent
. Ainsi ceux qui ont voulu rendre chrétienne la co
tie, et qui ne réponde à la pureté et à la piété des vierges qu’elles
représentent
: supposé que les personnes qui y assistent ne pu
t à ces spectacles qui entretiennent la vie libertine de ceux qui les
représentent
, qui les animent par leurs ravissements, par leur
omédies, si l’on n’y est touché de ces aventures poétiques qui y sont
représentées
, et dont cependant on est d’autant plus touché, q
umains, ces deux mouvements qui semblent contraires et en deux heures
représenter
aux yeux sur les théâtres, toutes les grandes act
les théâtres feraient en cela plus que les prédications, si l’on n’y
représentait
, comme autrefois, que les choses saintes. Mais pa
mme si c’était le souverain bien. Aussi pour gagner les attentions on
représente
sur les théâtres un Héros avec toutes les belles
ermède qui donne de l’agrément et de l’attention à toute la pièce. Il
représente
toujours son héros, son invincible devenu l’escla
teté. On dit que les théâtres sont aujourd’hui si reformés, qu’on n’y
représente
rien de lascif. Mais cette courtoisie, cet art d’
en. C’est dites-vous, un plaisir d’y voir les passions naïvement bien
représentées
, ce plaisir vient de la sympathie et du rapport q
ns un miroir, Il semble même qu’ils soient les objets, et que vous en
représentiez
les espèces, car vous pleurez avec eux dans les d
coup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies
représentées
sur nos théâtres. On a vu dans le chapitre pré
our le culte, que toutes les comédies, quelles qu’elles soient, qu’on
représente
sur nos théâtres. Voici le détail historique et a
ne mascarade tout à fait profane, composée de plusieurs individus qui
représentent
des Juifs et en particulier Moïse, tenant le livr
e généralement toute la tête. « 26. Les lépreux, autre mascarade, qui
représente
les lépreux de l’Evangile ; leur habillement cons
de peigner, brosser et agiter. Ils sont tous couverts d’un masque qui
représente
une tête toute tondue. « 27. La reine de Saba, au
s rois mages, ou le jeu de la belle étoile ; encore une mascarade qui
représente
les trois mages allant à Bethléem, et suivant l’é
nt ; l’ange finit cependant par sauver la croix, et l’âme de l’homme,
représentée
par l’enfant, de l’enlèvement qu’en veulent faire
pèlerin, S. André par sa croix, S. Luc par une têtière ou masque qui
représente
une horrible tête de bœuf, S. Marc par une têtièr
ente une horrible tête de bœuf, S. Marc par une têtière ou masque qui
représente
une tête de lion, S. Siméon est en évêque, chapé
’argent en reconnaissance de cette politesse. « 36. La mort ; qui est
représentée
par une figure noire, avec des ossements de squel
qui sont proscrits par nos saints conciles, lors même qu’ils seraient
représentés
hors d’une cérémonie sainte, et à bien plus forte
t par une saine morale publique ! Comment S. Luc, et S. Marc sont-ils
représentés
, et comment effraient-ils les spectateurs ? Ce so
rs ? Ce sont encore des portefaix qui sont chargés de ce rôle, et qui
représentent
la tête de deux saints que nous honorons et invoq
chaque jour dans nos églises, par deux têtes de bœuf et de lion, qui
représenteraient
à merveille, ces animaux horribles que les païens
vêque, la première de notre religion ? C’est encore un portefaix, qui
représente
S. Siméon revêtu d’une chape et d’une mitre, et q
rons la fête le 4 septembre de chaque année, n’est-il pas odieusement
représenté
dans la mascarade du jeu du chat et du veau d’or,
s de ces spectacles ; on ne célébrait pas seulement les fêtes, on les
représentait
; le jour des rois, trois prêtres habillés en roi
l’esprit de l’irréligion jusqu’à choisir un jour de carnaval, pour la
représenter
; voici ce que l’on lit dans les Annales de la so
sur la tête ; par là, ces pères voulaient, à ce qu’ils dirent depuis,
représenter
la grâce efficace ; derrière eux on voyait une ce
r par là une âme pénitente. Ce second dais était suivi de S. Augustin
représenté
par un jeune homme de vingt-huit ou trente ans, v
i en dressèrent la relation n’en purent lire que le dernier, où était
représenté
un monstre sous une grande massue avec cette insc
pour l’élection de la fille la plus vertueuse qui devait cette année
représenter
la sainte Vierge, ainsi que pour l’élection de si
l’accompagner. On procédait ensuite au choix d’un ecclésiastique pour
représenter
S. Pierre, et de onze laïques pour représenter le
un ecclésiastique pour représenter S. Pierre, et de onze laïques pour
représenter
les onze autres Apôtres. La sainte Vierge, représ
e laïques pour représenter les onze autres Apôtres. La sainte Vierge,
représentée
comme nous venons de le dire, portée par quatre c
t de son amour pour Marie. Ces vers s’appelaient palinods w. Ceux qui
représentaient
S. Pierre et les onze Apôtres, après avoir assist
bits caractéristiques, propres à exprimer les saints qu’ils voulaient
représenter
. Après les maîtres de la confrérie, des jeunes ge
e en croupe une fille choisie entre les plus belles de la ville, pour
représenter
Sainte Gertrude. Elle est habillée en dévote, et
e au personnage qu’elle joue ; devant elle un jeune homme alerte, qui
représente
le diable, fait mille sauts et mille cabrioles, e
dinairement accompagnée d’une pieuse farce pareille à celles que l’on
représentait
en France dans l’enfance de notre théâtre. On dre
garçons, les plus beaux et les mieux faits qu’on ait pu trouver, qui
représentent
des anges et des saints. Parmi ces garçons, il y
nd nombre de jeunes filles, d’une figure et d’une taille d’élite, qui
représentent
des saintes. Chacune a le nom du personnage qu’el
qui représentent des saintes. Chacune a le nom du personnage qu’elle
représente
. L’une s’appelle Sainte Agnès, l’autre Sainte Luc
es de la loi nouvelle, on voit paraître celles de l’Ancien Testament,
représentées
par plusieurs matrones, qui joignent à un air gra
ieuse. Tous ces attributs font aisément reconnaître que ce personnage
représente
la sainte Vierge. Cette sainte vierge vivante et
ivinités de la mer. Vénus, Diane et d’autres dieux du paganisme, sont
représentés
dans les autres feuilles. L’office du jour de cet
venait s’arrêter au milieu de l’église, au milieu des deux bandes qui
représentaient
, l’une les Juifs, l’autre les Gentils. Il y avait
mille fois plus ridicules, plus scandaleux que tout ce qui peut être
représenté
sur nos théâtres ! Cette mascarade était terminée
ueillir ces prétendus fruits, les Régents dans bien des collèges font
représenter
à leurs écoliers des pièces de théâtre. Voici qua
t à cet âge. Une précaution des plus essentielles, si l’on veut faire
représenter
, c’est de n’y faire point entrer la passion de l’
ée. Néanmoins quand en un collège il sera jugé utile à la jeunesse de
représenter
quelque histoire, on le pourra tolérer, pourvu qu
e, la Congrégation des Pasteurs de Genève empêcha que la pièce ne fût
représentée
par les écoliers du collège. » Le P. Brumoy, qui
fait assez de réflexion sur les saintes ordonnances de l’Eglise, font
représenter
des pièces par de jeunes étudiants, et y entremêl
, pourvu qu’elle ne soit point obscène, mais encore compose, imprime,
représente
dans tous ses collèges des pièces de toute espèce
esseur du Roi, qui voulait s’en mêler. Or ces règles veulent qu’on ne
représente
des pièces de théâtre dans les collèges que très
négliger. J’en conclus hautement contre la calomnie, qu’on n’a jamais
représenté
chez les Jésuites que des pièces latines ; et en
presque toutes sur des sujets profanes, la plupart mauvais, toujours
représentées
par des femmes sans mœurs, sans modestie, d’une m
rès rares par la difficulté de les composer, de les apprendre, de les
représenter
, ce goût, ou plutôt cette fureur pour le théâtre
’apologie des pièces de collège, et l’éloge des Jésuites qui les font
représenter
. On pourrait observer que sous le règne du P. la
paux de collège, d’examiner si dans la multiplicité des pièces qui se
représentent
, on a toujours suivi les règles de ce vénérable I
mérite d’un Jésuite, est un triomphe de la force de la vérité. Il fut
représenté
sur le théâtre des Jésuites de Rouen, le 10 et 12
l’Auteur de cette pièce, le Recteur et le collège nombreux qui la fit
représenter
, avaient de bonnes intentions, qu’ils voulaient f
feintes. L’esprit qui ne laisse pas de prendre interêt à ce qu’on lui
représente
, devine les événements, découvre les embuscades,
nt communs dans les assemblées. Il est certain que si les théâtres ne
représentaient
que les choses honnêtes, la pompe de leur apparei
er, quand il se délasse. Les Grecs le pratiquèrent ainsi, lors qu’ils
représentaient
sur les théâtres la vie des Héros par des personn
as celles qui plaisent le plus à notre nature, on les a quittées pour
représenter
ce qui peut être dans la complaisance des passion
s ; les rapts et les adultères y passent pour des galanteries, on les
représente
avec quelques rencontres lascives qui gagnent l’a
Après que les lois Romaines ont mis au nombre des infâmes, ceux qui
représentent
des comédies pour donner du plaisir au Peuple ; a
roit point mettre les Tragédies en vers. Parce que les Héros qu’elles
représentent
ne parloient pas ce langage ; & qu’il diminue
çoit qu’un Acteur récite des vers, plus on le croit aisément ce qu’il
représente
. Hercule, Auguste, Mitridate, Ænée, Œdipe, Pompée
eut-être bossu, boiteux, estropié d’un bras. L’Acteur qui voudroit le
représenter
ainsi, ne réussiroit pas. On ne pardonneroit pas
vraisemblables. Sa démarche imposante & mesurée, peut seule nous
représenter
ces personnages, à qui l’on aime à attacher une i
la derniere, il faudra aussi en bannir les autres. Les Héros qu’on y
représente
, agissoient-ils au bruit des instrumens, dans des
se que les adultères, et les autres crimes de leurs Dieux, que l'on y
représentait
avec beaucoup de mépris ; il en condamne le sujet
Religion ; mais il ne charge ni d'infamie ni d'anathème ceux qui les
représentaient
. Et nous pouvons bienCyprian. de Spect. observer
ce sont les Comédies et les Tragédies, où les Fables des Poètes sont
représentées
parmi les Spectacles publics, avec quelques chose
e parle que de la compassion qu'il avait pour les misérables que l'on
représentait
dans les Tragédies, et de laquelle il faisait lor
eux, des bornes si étroites et si resserrées, qu’il est plus propre à
représenter
un Chirurgien de Village ou un Saltimbanque, que
es d’infirmes spirituels : Et cela serait alors plus supportable pour
représenter
la charité d’un Evêque ; mais ce que vous dites e
e que vous ajoutez, n’est guère à propos. Cela peut, dites-vous, nous
représenter
que notre incomparable Prélat sait distinguer les
guer les personnes auxquelles il est à propos de faire du bien. Cela
représente
au contraire que votre incomparable Prélat ne sai
sa pensée, doivent être également libres. Il doit donc être permis de
représenter
ce qu’il est permis d’imprimer. Il ne peut être n
ies les plus étranges, les rivalités les plus humiliantes. Pour faire
représenter
une pièce, il faut monter d’échelon en échelon ;
quefois à M. le Garde-des-Sceaux : voilà pour la ville. Veut-on faire
représenter
sa Pièce à la Cour ? C’est une autre échelle à mo
n’y en a-t-il pas en France ? Il est bien vrai qu’une Pièce peut être
représentée
à Paris & à la Cour, quand il est avéré qu’el
; rampantes sont protégées ; les farces même les plus indécentes sont
représentées
sans obstacle ; les vérités fortes & hardies
res, c’est du caprice de quelques hommes, que dépend la permission de
représenter
une Pièce de Théâtre. Crébillon déclarant à l’aut
Molière à triompher de ses ennemis, & cette admirable Comédie fut
représentée
. Elle ne l’auroit pas été, je pense, en des temps
ussi forte peinture de la tyrannie jointe au fanatisme. J’ai tâché de
représenter
fidèlement le caractère irrésolu, timide & cr
mer ceux qui font profession de la combattre. XIV. Est-il possible de
représenter
, sur le Théâtre, un Roi de France tout-à-la-fois
de ce monstre, à l’exécration publique. XV. N’est-il pas indécent de
représenter
des Prêtres chrétiens sur le Théâtre ? N’est-ce p
l faudroit toujours, à ne considérer même que la perfection de l’art,
représenter
sur la Scène ces grands événemens tragiques, ces
é de l’homme. Je vous dirai qu’au commencement du seizième siècle, on
représenta
sur différens Théâtres d’Italie, & même à Rom
s son immoralité ne seroit pas un titre d’exclusion, à Paris, où l’on
représente
journellement les farces de Montfleuri, de Dancou
loix écrites, des loix coercitives, des loix consenties par ceux qui
représentent
la Nation. Il faut que ces loix prononcent sur to
n’y en a ni pour l’esclavage, ni pour la licence. N’avons-nous pas vu
représenter
sur nos Théâtres les parades les plus indécentes
moyen de faire détester le fanatisme & la tyrannie, c’est de les
représenter
fidèlement. La mémoire de Charlemagne & d’Hen
bien de ma Patrie les foibles talens que j’ai reçus de la nature, je
représenterai
dans mes Tragédies, le plus énergiquement qu’il m
es dans un but aussi moral, aussi patriotique, ne peuvent encore être
représentées
en France, je m’occuperai, dans le silence du Cab
Chapitre VI. Des Poèmes Dramatiques
représentés
aux Jeux Scéniques. Mais ces Jeux Scéniques des
us ou moins sérieusement, selon la qualité des personnages que l'on y
représentait
; mais sans danser ni chanter, sinon en quelques
hantés. Les Acteurs y paraissaient vêtus honnêtement, selon ce qu'ils
représentaient
, et ne faisaient aucune posture ni grimaces indig
n. entendre l'excès de quelque turpitude, « qu'un Mime ne la pourrait
représenter
, qu'un Bouffon n'en pourrait faire un Jeu, et qu'
nts Jours, on doit remettre ces Jeux à un autre temps. Il faut encore
représenter
aux très-pieux Empereurs qu'on ne doit point cont
ul ne s'imagine qu'il est obligé d'assister aux Spectacles, ou de les
représenter
à notre honneur, par la vénération et le respect
omédiens, les Farces et les Jeux déshonnêtes; mais ils doivent encore
représenter
aux Fidèles, l'obligation qu'ils ont de les rejet
ue les Prédicateurs s'efforcent de rendre ces choses odieuses; qu'ils
représentent
au peuple combien est grande l'offense et l'injur
lamités et les misères publiques, et une infinité de malheurs. Qu'ils
représentent
sans cesse combien les Spectacles, les Jeux, et l
ssions les plus dangereuses: Enfin ils emploieront tous leurs soins à
représenter
avec un zèle pieux, et avec autant de véhémence,
pre de la Tragédie d'exprimer en vers les crimes de l'antiquité: On y
représente
si naïvement les parricides et les incestes exécr
des crimes, et elles deviennent des exemples ; on rend plaisir à voir
représenter
dans la Comédie ce qu'on y peut faire en sa maiso
à entendre ce qu'on y peut faire: On apprend l'adultère en le voyant
représenter
, et le mal qui est autorisé publiquement a tant d
dérèglement dans les Théâtres que dans les autres Spectacles; car on
représente
dans les Comédies l'incontinence des Filles, et l
eu de l'impureté, qui s'enflamme par la vue. Chacun selon son sexe se
représente
à son imagination dans ces Spectacles ; on les ap
r l'honnêteté, ne la blesserez-vous point lors que vous la regarderez
représenter
sur le Théâtre avec le peuple ? Les vers polis, e
xtrême horreur pour une action on ne prend point de plaisir à la voir
représenter
: et c'est ce qui oblige les Poètes de dérober à
e aversion pour les folles amours et les autres dérèglements que l'on
représente
dans les Comédies, et qu'on prend plaisir à les e
u'on ne haït pas ces dérèglements, puisqu'on prend plaisir à les voir
représenter
. 1. [NDA] Théodore Martyre
trême horreur pour une action, on ne prend point de plaisir à la voir
représenter
: et c'est ce qui oblige les Poètes de dérober à
ême aversion pour les folles amours, et les autres dérèglements qu'on
représente
dans les Comédies, et qu'on prend plaisir à les r
u'on ne hait pas ces dérèglements, puisqu'on prend plaisir à les voir
représenter
.
ege du roy. Comédie. L a Comédie est un Poème Dramatique qui
représente
une action, qui d’une manière ingénieuse et plais
théâtre, et qui par le rôle dont il s’est chargé, aide aux autres à y
représenter
publiquement quelque Pièce Dramatique, afin de di
ur public. Cas IV. On demande si des Communautés Religieuses peuvent
représenter
en particulier des Pièces de théâtre sur des suje
ur usage. Au reste, on ne prétend pas ici blâmer les Tragédies qui se
représentent
dans plusieurs Colleges, 1°. Parce que ce ne sont
au son de la Voix et des Instruments, mais sans réciter aucun vers ni
représenter
les actions par aucun art réglé de gesticulations
re assister d'un jeune garçon qui chantait les vers qu'il lui fallait
représenter
, et d'un Musicien qui touchait quelque instrument
ait plus libre, ne s'occupant qu'à faire ses postures ingénieuses qui
représentaient
le sens des paroles, en quoi il était merveilleux
point de femmes qui parussent sur la Scène, et n'employaient pour en
représenter
les personnages que de jeunes hommes, comme nous
ersonnages des femmes, en disant qu'on était ravi de voir un Comédien
représenter
la Courtisane Thaïs, une honnête femme ou une Nym
représentations. Et Quintilien remarque en parlant de Démétrius qu'il
représentait
excellemment les honnêtes femmes, et celles qui a
e ne permit point aux Mimes de monter sur le Théâtre, parce qu'ils ne
représentaient
que des actions d'impureté, cet Interprète dit qu
s mais le porte à l’Imitation des friponneries et sottises qu’il voit
représenter
et qui par ses yeux (lesquels sont plus vifs que
plus sérieux, et outre qu’ils ignorent ce que c’est que Farce, ils ne
représentent
pour l’ordinaire que des Histoires véritables ou
n scandale. Au contraire ils ont des pièces sacrées et Saintes qu’ils
représentent
souvent au milieu des Eglises avec des danses et
it de toute sorte d’Ecclésiastiques même des Religieux et qu’il ne se
représentait
rien devant leurs Majestés qui ne pût être représ
t qu’il ne se représentait rien devant leurs Majestés qui ne pût être
représenté
dans une Eglise tant la modestie et la gravité y
mps : mais entre tous les personnages ceux qui emportent le prix pour
représenter
naïvement les passions humaines et les impriment
is cette nuit ils ont surmonté l’attente de tout le monde, car elle a
représenté
dignement la constance de Sainte Cécile et au mar
t le martyre de cette glorieuse Vierge Sainte Cécile dont je viens de
représenter
la constance, par la présence de votre époux le p
ujourd’hui ; et les Poètes ne se croyaient pas obligés pour cela d’en
représenter
toute la force aux yeux des spectateurs : C’était
introduire de personnage Amoureux qui soit froid et languissant ; car
représenter
une passion et ne la représenter qu’à demi, c’est
qui soit froid et languissant ; car représenter une passion et ne la
représenter
qu’à demi, c’est une des plus grandes fautes de l
TE. Il faut donc vous répondre autrement. Un galant, tel qu’Euripide
représente
Achille en cette occasion, ne serait guère capabl
près cela, ils ne pouvaient pas s’en prendre aux Tragédies qu’on leur
représentait
, puisqu’ils ne voyaient rien dans ces Tragédies q
lus conforme au naturel dont les Maîtres de la Tragédie veulent qu’on
représente
ce Héros« Iracundus, inexorabilis, acer... Nihil
. Quoique l’Hôtel de Bourgogne n’ait été donné aux Comédiens que pour
représenter
des Histoires saintes, je ne crois pas que ces Me
lus d’argent au Polyeucte aa qu’à quelque autre Tragédie qu’ils aient
représentée
depuis. CLEARQUE. Il est vrai que cette Tragédi
où tout est bon pour exercer les enfants, et où l’on peut impunément
représenter
tout ce qui est capable d’inspirer ou la dévotion
autrefois que c’était abuser de la sainteté de notre Religion que de
représenter
l’Histoire des Saints sur un Théâtre profane ; et
z l’Edit que l’on fit le siècle passé, pour défendre aux Comédiens de
représenter
la Passion de Notre Seigneur, et d’autres sujets
faire cette défense, à cause de la manière indigne dont les Comédiens
représentaient
les plus augustes de nos Mystères ; et je suis to
nez aux Tragédies de Collège, car quel est le Collège où l’on n’a pas
représenté
vingt fois sur le Théâtre les Histoires dont vous
le Théâtre les Histoires dont vous parlez ? TIMANTE. On les a aussi
représentées
ailleurs, et nous avons des Poètes Français qui o
Poètes Français qui ont travaillé sur ces sujets ; mais qu’on les ait
représentées
dans les Collèges, ou ailleurs, cela ne fait rien
st difficile qu’une Pièce de Théâtre réussisse, quand tout ce qu’elle
représente
est inconnu. Car ce qui est inconnu semble fabule
rand Poète, et je crois qu’on y courrait encore comme au Cid, s’il ne
représentait
jamais d’Amantes. Je voudrais pour lui voir finir
le ; ou qu’il choisît un dessein illustre dans lequel n’ayant point à
représenter
les tendresses de l’amour, il pourrait se donner
ὐδὲν παρὰ τὸν Διόνυσονv. Lucienx. a. [NDE] L’Iphigénie de Racine est
représentée
pour la première fois en 1674. b. [NDE] Il se di
ianisme au christianisme, sur ordre du roi son père. Son histoire fut
représentée
par La Calprenède en 1641. af. [NDE] La Légende
les Professeurs ne furent pas moins effrayés que les Carmélites, ils
représentèrent
que c'était perdre absolument leur Collège, que d
Molière des mains des Ecoliers, et quatre jour après ils en faisaient
représenter
les pièces sur leur théâtre. Que l'homme est peu
ce regret ne dura pas longtemps, j'appris bientôt que cette femme qui
représentait
sur le théâtre des personnages si vertueux, n'éta
des Jésuites ; mais fût-elle excusable, ce qui n'est pas, puisqu'on y
représentait
les mêmes pièces et de la même manière qu'à la Co
ssir, demanda qu'au moins on fît examiner les pièces avant que de les
représenter
? comment peut-il s'étayer de l'exemple du Cardin
urs Acteurs. Presque toute l'année se passa à apprendre, à exercer, à
représenter
dans la salle publique des spectacles, que les Ma
tion, Madame de Maintenon a fait composer pour la maison de S. Cyr et
représenter
des pièces de théâtre par ses filles, elle les a
plein pied de celui du Roi, où les Princesses et les Dames de la Cour
représentaient
des pièces de toute espèce. Il n'y avait plus qu'
t tout neufs. Ces Demoiselles prirent si bien les airs de la Cour, et
représentèrent
si naturellement Andromaque, que la Fondatrice s'
éformer le théâtre. D'ailleurs Esther, la pieuse et l'aimable Esther,
représentait
si bien sa protectrice, Vasthi sa rivale, Assuéru
otion et l'amour du monde, composait de petites pièces et les faisait
représenter
, enseignait ses élèves à déclamer, à sentir et à
dans nos cœurs, surtout celle de l'amour, principalement quand on le
représente
chaste et honnête ». Les Religieuses même de S. C
n'eut aucun succès, et S. Cyr a été depuis plus de quarante ans sans
représenter
aucune pièce. M. Languet, dernier Curé de S. Sulp
son de l'Enfant Jésus), a fait aussi son théâtre, et ses filles y ont
représenté
, tandis que lui-même empêchait la procession de s
es, dit-elle, était moins rigide que vous ; il permet à ses filles de
représenter
des pièces de dévotion. Il est vrai , reprit Hebe
1763), comme l'ont rapporté le Mercure et toutes ses gazettes, qu'on
représenta
à la Cour de Dresde un Opéra Italien (Thalestris,
èces, qu'elles ne les joueront de leur vie, et elle en fait composer,
représenter
, exercer par ce même Racine, elle y fait venir le
ravant. Ce n’était donc plus l’infamie des pièces, que les Comédiens
représentaient
alors, qui engageait les Pères à en user ainsi ;
s pareilles à celles que j’ai ci-devant exposées, qui les portaient à
représenter
aux chrétiens la sainteté de la Religion qu’ils p
lles sont sages, modestes et bonnes. » M. Corneille s’étant avisé de
représenter
sur le Théâtre le martyre de quelques Saints, com
. instit. que ce pieux Jésuite dit, qu’il aurait mieux aimé leur voir
représenter
les Fables des Poètes, que des histoires saintes,
dessus sa Paroisse, à cause des Pièces impies et scandaleuses qu’ils
représentaient
. Il porta sur ce sujet à M. Vincent Supérieur des
aris soussignés qui ont été consultés pour savoir si les Comédies que
représentent
les Comédiens Italiens à Paris, peuvent être perm
que telles comédies ne peuvent être sans péché mortel en ceux qui les
représentent
, et en ceux qui y contribuent. Déliberé à Paris c
garde l’amour, un des plus malicieux artifices du démon, est de faire
représenter
ce qui se passe dans le commerce d’une passion il
t, ne laissent pas d’être souvent très dangereuses. Les Comédiens ne
représentaient
autrefois dans Paris que des Histoires Saintes, t
n d’autres écrits sur ce même sujet. Ces Comédiens ayant entrepris de
représenter
les Actes des Apôtres en 1541. M. l’Avocat Généra
table piété. En effet, sous prétexte de ruiner la fausse dévotion, il
représente
les brutalités de son Tartuffe avec des couleurs
es, qu’on ne saurait trop détourner les jeunes gens de les aller voir
représenter
. En voici seulement quelques-unes. Rien n’est si
e moque bien de cela, et je ne veux pas mourir si jeune. Son mari lui
représente
que c’est en user bien mal avec lui, après lui av
ns, du préjugé qu’on se faisait, à l’égard de quelques pièces où l’on
représentait
des histoires du vieux Testament ; ce qu’on a aus
applique proprement le mot d'Histrion aux Mimes, qui par leur danses
représentaient
les Fables des faux Dieux, en disant, « qu'un seu
'étant estimés que de simples hommes. C'est pourquoi le chœur, qui ne
représentait
ordinairement que des hommes du commun, ne se ser
la beauté des Edifices, soit pour l'excellence des Drames que l'on y
représentait
. Car il écrit en termes exprès que le Théâtre des
lâme les Chrétiens d'aller voir sur l'Orchestre un lit préparé pour y
représenter
par la Danse la Fable de Mars et de Vénus, ce qui
ence et le plaisir, comme on sait que les Comédies de Térence ont été
représentées
aux Jeux Megaliensc, Romains et autres. D'où l'on
jamais convenu que par analogie, et seulement parce qu'elles étaient
représentées
dans le lieu nommé Scène ou Théâtre, autrement il
i accompagné dans ses voyages, et dans ses plus grands emplois. Je ne
représenterai
point la suite des Rois, et des Princes dont il e
m livre 4 épitre 54.. Qu’ils doivent trouver bon que les Prélats leur
représentent
ce qui est utile pour le service de Dieu, et pour
. Autrement ces dispenses seront tenues pour subreptices. » Il leur
représentait
encore ces paroles de saint Bernard « Ubi necessi
qui sont près de leurs personnes soient vertueux, et capables de leur
représenter
ce qui se doit faire selon la justiceIdem, livre
ince avait des sentiments bien plus relevés, et plus chrétiens. Il se
représentait
en distribuant son bien aux pauvres, ce que répar
rencontre favorable que Dieu lui envoyait pour faire son salut. Il se
représentait
ce que dit Yves Evêque de Chartres « Consilium da
mais après la mort nous sommes en sûreté contre ces craintes. » Il se
représentait
encore ce qu’il avait traduit du livre de ce gran
opposés à la Tradition de l’Eglise, que son Altesse avait fidèlement
représentée
dans son Traité. Encore que cette Dissertation so
udence des Jeux Scéniques dans le V Chapitre : Des Poèmes Dramatiques
représentés
aux Jeux Scéniques, dans le VI. De la distinction
gnorance grossière de ne pas savoir que Ars Ludicra signifie l’Art de
représenter
toutes sortes de Jeux, et particulièrement les Co
n. Les Jeux et les Spectacles, principalement ceux que les Païens
représentaient
aux jours ouvriers, n’étaient que de simples dive
ause de leurs effets, il n’est jamais permis aux Chrétiens, ni de les
représenter
, ni d’y assister : soit parce qu’étant défendus a
mbre de ceux qui montaient sur le Théâtre, et qui exerçaient l’art de
représenter
les jeux. VI. Réfutation. La Loi Si quæ C
XIII. Réfutation. Les Atellanes qui n’exerçaient pas l’art de
représenter
les Jeux, étaient exempts de la note d’infamie, m
dent de lire les Comédies, défendent aussi par conséquent de les voir
représenter
. Et cette défense est un précepte, et non pas un
s elles sont dangereuses. III. Réfutation. L’Eglise défend de
représenter
sur le Théâtre le martyre, et la vie des Saints.
e Majuma. VII. Réfutation. L’Eglise n’a jamais approuvé qu’on
représentât
des Comédies dans les lieux sacrés ; Et le Parlem
dans les lieux sacrés ; Et le Parlement même ne souffre pas qu’on les
représente
dans les Auditoires de la justice. VIII. Réfu
justice. VIII. Réfutation. Les Comédies, et les Tragédies qui
représentaient
la Passion de Notre Sauveur, les Actes des Apôtre
Théâtre. XI. Réfutation. Les Comédies, et les Tragédies qu’on
représente
d’ordinaire sur le Théâtre, ne servent qu’à corro
ipline, qu’elle ne laisse pas monter sur le Théâtre les Mimes, qui ne
représentent
dans la plupart de leurs pièces, que des amours i
lorsqu’il pria l’Empereur Trajan de les abolir ? Ce que Pline second
représente
excellemment dans son Panégyrique en ces termes «
ferunt. » Senec. Epist. 7., aujourd’hui par hasard au Spectacle qu’on
représente
à midi, pour y voir les Jeux, pour entendre quelq
naient que les louanges des Dieux, à l’honneur desquels elles étaient
représentées
. Mais si l’on prétend que toutes les Comédies, et
appelait satyresq. On fit après des Tragédies, et ensuite on se mit à
représenter
des fables, et des histoires, sans parler de Bacc
neur de Bacchus ; mais les Poètes ensuite changeant cette coutume, ne
représentaient
que des Ajax, des Centaures, et d’autres semblabl
fut fini, il l’appela, et lui demanda s’il n’avait point de honte de
représenter
tant de choses fausses en la présence de tant de
t consacré à Bacchus, et que les Comédies, et les Tragédies y étaient
représentées
à l’honneur de quelque divinité : Mais il ne s’en
s’ensuit pas non plus de ce que les Comédies et les Tragédies étaient
représentées
à l’honneur des Dieux, qu’il n’y en eût de très m
ait persuader qu’on doit instituer des Jeux, ne devrait pas seulement
représenter
qu’on le doit, parce que cela est divertissant ;
qu’on le doit, parce que cela est divertissant ; mais qu’il faudrait
représenter
quelque autre motif précédent, disant qu’on le do
igion parmi les Païens ; et voyant que les Comédies, et les Tragédies
représentaient
souvent des actions criminelles, comme les meurtr
ossier qui croyait que les Dieux étaient honorés par les Comédies qui
représentaient
leurs adultères et leurs autres actions honteuses
re, et agités de furieux transports de lubricité ; Ils nous ont aussi
représenté
leurs guerres, leurs combats, et leurs blessures,
aient donc soin qu’on ne fasse point de peintures, ni de statues qui
représentent
ces impuretés ; si ce n’est pour le culte de quel
itre 25. de sa Poétique, après avoir parlé des Poèmes Dramatiques qui
représentent
les choses ou telles qu’elles sont, ou telles qu’
ue vera sunt. » Aristotel. Poëtic. cap. 25. « qu’il y en a qui ne les
représentent
ni de l’une ni de l’autre de ces deux manières, c
seule narration qui soit fabuleuse ; il y a plusieurs manières de les
représenter
par des fictions. Car, ou la narration contient d
ns civiles. » Ainsi les mêmes actions infâmes des Dieux, qui étaient
représentées
par les Poètes dans leurs vers, et par les Comédi
s dans leurs vers, et par les Comédiens sur le Théâtre, étaient aussi
représentées
par les Peintres dans les Temples, et par les Prê
eligion, rappelez dans votre mémoire les choses que ces mystères nous
représentent
. » Ainsi les actions infâmes des Dieux, qui étai
ous représentent. » Ainsi les actions infâmes des Dieux, qui étaient
représentées
sur le Théâtre, quoique dans l’usage de la Théolo
faux crimes : celle-ci comprend dans les choses divines les Jeux qui
représentent
les crimes : Celle-là fait retentir par les vers
es qui contenaient les actions infâmes de leurs Dieux, et qui étaient
représentées
aux jours de leurs Fêtes, et de leurs réjouissanc
isant en ce cas partie de la Théologie civile, que celles qui étaient
représentées
aux autres jours, et qui ne faisaient en ce cas q
de a composé contre la Comédie : où il reprend les Grecs de ce qu’ils
représentaient
des Comédies aux Fêtes de leurs Dieux ; leur remo
e leur faire des leçons ? » « Quant au lieu Texte en grec. (où l’on
représente
la Comédie) il n’est point propre à y prendre des
eux l’abolir entièrement ? » « Quels sont ceux Texte en grec. qu’on
représente
dans la Comédie, tels sont d’ordinaire tous ceux
es deux genres de Théologie ; et entre les choses infâmes qui étaient
représentées
sur les Théâtres, et celles qui étaient représent
âmes qui étaient représentées sur les Théâtres, et celles qui étaient
représentées
dans les Temples, et dans le culte qu’on rendait
de la majesté divine à cause des fictions honteuses des Dieux qu’elle
représente
dans ses vers, et sur le Théâtre. Or la Théologie
divin, les Temples, les Sacrifices, les cérémonies, et les mystères,
représente
ces mêmes fictions honteuses dans les Temples des
i s’y fait. Saint Augustin montre ensuite comment la Théologie civile
représente
dans les Temples, et dans le culte qu’on y rend a
end aux Dieux les mêmes fictions honteuses que la Théologie fabuleuse
représente
sur le Théâtre. « Les simulacres, dit-il« Quid e
en fournissent assez de preuves. » « N’y a-t-il que les Poètes qui
représentent
Jupiter avec une barbe « Numquid barbatum Jovem,
de Civitat. Dei cap. 7. ; et Mercure sans barbe ? Les Pontifes ne les
représentent
-ils pas de même ? Et le Dieu de l’impureté est-il
fables des Dieux que les Poètes chantent dans leurs vers, et qui sont
représentées
dans les Jeux de la Scène, qui soient ridicules,
la Poésie : il n’y a plus d’autels ni de sacrifices, si ce n’est pour
représenter
quelques vieilles fables, qui font aussi peu d’im
ait trop de rapport à la superstition des Païens : il est à propos de
représenter
ici ce qu’en a écrit S. Augustin. « Ma Mère, dit-
Borromei, Ex Synodo diocesana Mediol. ann. 1572. in actorum parte 2.,
représentent
sans cesse combien les Spectacles, les Jeux, et l
s autres Spectacles, et pour leur en donner de l’horreur, que de leur
représenter
l’impiété et l’abomination de leur origine, dont
sement public, agréable et sans crime à cet égard », je n’ai qu’à lui
représenter
ces paroles de S. Pierre Chrysologue, Archevêque
teur approuve que les Comédiens se déguisent en faux Dieux, et qu’ils
représentent
sur le Théâtre leurs Idoles, leurs Autels et leur
vec mépris… Il n’y a plus d’autels ni de sacrifices, si ce n’est pour
représenter
quelques vieilles fables, qui font aussi peu d’im
démoniens, pour ne point écouter, non pas même en se jouant, ceux qui
représentaient
des choses contraires à leurs lois ». A combien
te raison les Chrétiens devraient-ils s’abstenir d’écouter et de voir
représenter
les choses qui sont si contraires à la Foi Chréti
ne du même Empereur Constantius, S. Cyrille, Archevêque de Jérusalem,
représentait
aux Chrétiens, que les Spectacles étaient les pom
pour S. Ambroise, ait souffert qu’à la vue de ce saint Prélat on ait
représenté
de si sales Spectacles, et que lui-même les ait a
e de Théodose, c’est contre la volonté de cet Empereur qu’ils ont été
représentés
; Et s’il y en a eu d’autres moins déréglés, auxq
eux dont vous regardez ce lit qui est dressé sur l’Orchestre, où l’on
représente
les détestables fictions de l’adultère ? N’avez-v
es, de corrections et de châtiments, après vous avoir continuellement
représenté
cet effroyable tribunal, ces peines inévitables,
scours leur ont été inutiles jusqu’ici. Mais qu’est-il besoin de leur
représenter
le jour terrible du Jugement universel ? Parlons
célébrés avec les cérémonies Païennes ; leur permettant seulement de
représenter
les Jeux du Théâtre, et du Cirque. Mais y a-t-il
ains les jeux de la Scène, où l’on célèbre, où l’on prononce, où l’on
représente
ces impuretés, et qu’ils ont commandé que ces jeu
, et qu’ils ont commandé que ces jeux leur fussent dédiés, et fussent
représentés
en leur honneur ? » Il est donc indubitable que
cause de leurs effets, il n’est jamais permis aux Chrétiens ni de les
représenter
, ni d’y assister ; soit parce qu’étant défendus a
même temps que ces Empereurs publièrent cette loi, saint Chrysostome
représentait
au peuple d’Antioche, combien les Spectacles du T
qui déshonorez devant tout le monde ce grand Sacrement. Car celui qui
représente
ces personnages infâmes, est moins coupable que v
e ces personnages infâmes, est moins coupable que vous qui les faites
représenter
; que vous qui l’animez de plus en plus par votre
nt si grand, on ne le regarde pas même comme un mal, et que lorsqu’on
représente
un crime aussi grand qu’est celui de l’adultère,
r toutes les lois. Si l’adultère est un mal, c’est un mal aussi de le
représenter
. Qui pourrait dire combien ces fictions rendent d
ul ne s’imagine qu’il est obligé d’assister aux Spectacles, ou de les
représenter
à notre honneur, par la vénération et le respect
es saints jours, on remette ces Jeux à un autre temps. Il faut encore
représenter
aux très pieux Empereurs, qu’on ne doit point con
e ni les Acteurs ni les Spectateurs des Jeux publics, ni de les faire
représenter
, parce que c’était pécher contre les Commandement
s Chrétiens ne fussent point contraints d’y assister, ni de les faire
représenter
. Ils demandèrent encore que les Chrétiens ne fuss
quorum festivitatibus delectatur. » Salvian. lib. 6. de Provid. , se
représente
sur le Théâtre : tout ce qu’il y a de dissolu, se
e Ecclésiastique. » D’ailleurs en ce même temps-là, Saint Bernard ne
représentait
-il pas aux Chrétiens combien tous les Spectacles
l. 6. in cap. 2. Matth. Dissert. pag. 96. et 97., « Ceux qui les font
représenter
, profanant la sainteté du mariage, déshonorent de
e grand Sacrement, et se rendent même plus coupables que ceux qui les
représentent
. » Voilà tout ce qu’a rapporté l’Auteur de la Di
s autres jeux infâmes. Voyez comme dans le onzième siècle Olympiodore
représente
aux Chrétiens de prendre garde que les pieds dont
us et les Historiens dont il s’est servi, ont entendu le lieu où l’on
représente
les Comédies. C’est justement comme si en lisant
é qu’on avait élevé un Théâtre au milieu du Chœur de l’Eglise, pour y
représenter
une Comédie. Car dans ce que rapporte Baronius, l
aganisme, que les seuls Païens les observent. Il est de mon devoir de
représenter
aux Chrétiens que telles choses sont sans doute p
sans doute pernicieuses, et funestes. Pourquoi me blâmez-vous, si je
représente
à ceux qui font profession avec moi de la Religio
apes touchant l’abolition des Spectacles, et comme elle nous est même
représentée
par un Saint Pape, dont les solides raisons détru
pudence des Jeux Scéniques. Chapitre VI. Des Poèmes dramatiques
représentés
aux Jeux Scéniques. Chapitre VII. Que les A
atiques, c’est-à-dire les Comédies et les Tragédies, telles qu’on les
représente
sur le Théâtre ; il est visible que tout ce qu’il
iastiques, n’aient point condamné les Comédies et les Tragédies qu’on
représente
sur le Théâtre, comme étant opposées aux bonnes m
icero in orat. pro Sextio., a pleuré tant de fois mon malheur, et l’a
représenté
avec tant de tristesse, que cette excellente voix
ais celles qui leur sont les plus propres, et qu’ils peuvent le mieux
représenter
: Ceux qui ont meilleure voix, représentent la Tr
et qu’ils peuvent le mieux représenter : Ceux qui ont meilleure voix,
représentent
la Tragédie des Epigones, et celle de Mède ; et l
ce propos que Rupilius jouait ordinairement Antiope ; et que Esope ne
représentait
pas souvent Ajax. Un Histrion aura donc la pruden
eprésentait pas souvent Ajax. Un Histrion aura donc la prudence de ne
représenter
sur son Théâtre que ce qu’il jugera lui pouvoir ê
que la République d’Athènes n’a jamais rien prononcé contre ceux qui
représentaient
sur la Scène les Comédies, et les Tragédies, ni c
que la République d’Athènes n’a jamais rien prononcé contre ceux qui
représentent
sur la Scène les Comédies » ; ce qui est très fau
ue la République d’Athènes n’ait jamais rien prononcé contre ceux qui
représentent
sur la Scène les Comédies : puisqu’elle a prononc
ntes, et insupportables ; et que par conséquent les Comédiens qui les
représentaient
, étaient indignes des honneurs de l’Aréopage. Et
pas autant que l’Auteur de la Dissertation se l’imagine, ceux qui les
représentaient
dans Athènes ; J’en rapporterai ici des exemples,
fut fini, il l’appela et lui demanda, s’il n’avait point de honte de
représenter
tant de choses fausses en la présence de tant de
Tragédies, pour ne point écouter, non pas même en se jouant, ceux qui
représentaient
des choses contraires à leurs Lois. » Dissert
i : « On n’eût jamais approuvé les Comédies, et les crimes qu’elles
représentaient
sur le Théâtre, si les mœurs des hommes qui étaie
Auteurs des Spectacles, dit-il, et ceux qui sont chargés de les faire
représenter
, abaissent autant les Conducteurs des chariots, l
qui trouble tant d’âmes, plaira-t-il à Dieu ?… Est-ce qu’un homme se
représentera
les exclamations d’un Prophète en même temps qu’i
mière, et les ténèbres, entre la vie et la mort ? » Enfin Tertullien
représente
les peines que les Acteurs des Tragédies, et des
car il eût vu dans cet Auteur que ars ludicra signifie aussi l’art de
représenter
des Comédie, et des Tragédies : « Ce n’est pas, d
savoir que ars ludicra, l’art des Jeux est un genre ; et que l’art de
représenter
les Comédies en est une espèce, qui par conséquen
exercer l’art de Comédien, puisque cet art est une espèce de l’art de
représenter
les jeux, et qu’il n’est point excepté par la loi
6. Instit. Orat. cap. 2., des Histrions et des Comédiens, après avoir
représenté
une passion violente, sortir du Théâtre jetant en
quelques autres lieux du droit, j’ai cru devoir une fois pour toutes,
représenter
ici en peu de mots les genres des Jeux, qui ont é
parlé ni de Comédie, ni de Tragédie : Car étant certain que l’art de
représenter
des Comédies, et des Tragédies, est une espèce de
eprésenter des Comédies, et des Tragédies, est une espèce de l’art de
représenter
des Jeux, artis ludicræ ; la loi parlant de ceux
femmes ou les filles de ceux qui exercent, ou qui ont exercé l’art de
représenter
les jeux ? « Qu’aucun homme de qualité, dit cette
rit. nupt., n’épouse une femme qui exerce ou qui ait exercé l’art de
représenter
les jeux ; ni celle de qui le père, ou la mère ex
u qui va au Théâtre, c’est-à-dire au lieu où est la Scène, et où l’on
représente
les jeux, ou bien encore où les bêtes combattent
« Qui va au Théâtre, c’est-à-dire au lieu où est la Scène, et où l’on
représente
les jeux » ; il est constant que ludi Theatrales,
e pris ainsi généralement, signifient toutes les sortes de jeux qu’on
représentait
sur le Théâtre, les Comédies, les Tragédies, les
un du plus retenu de tous les Poètes Comiques, lequel saint Augustin
représente
en ces propres termes. « Terence , dit-il « Ter
August. lib. 1. Confess. c. 16., dans un endroit de l’ Eunuque, nous
représente
un jeune homme vicieux, et débauché, qui racontan
fait de voir sa femme se plaire à entendre ces ordures, et à les voir
représenter
malgré lui ? Mais si nous considérons encore les
i ? Mais si nous considérons encore les circonstances du lieu où l’on
représente
les Comédies (ce que les lois n’ont pas oublié) n
ne va aux spectacles qu’à dessein de voir et d’y être vu. Un homme se
représentera-t
-il les exclamations d’un Prophète en même temps q
Grèce ; cela arriva en cette sorte. Quoiqu’on n’eût pas accoutumé de
représenter
des pièces de Théâtre aux jeux Isthmiques, ni de
s le dérèglement de leur vie.… Mais les Romains estimant que l’art de
représenter
les jeux, et tous les spectacles de la Scène étai
Mimes des têtes infâmes, et sans honneur, et ne dit rien de ceux qui
représentaient
les Poèmes Dramatiques. Enfin je n’ai vu dans les
elles ; et qu’ainsi elles ne peuvent être meilleures, que ce qu’elles
représentent
. « Si les Tragédies, dit-il « Quod si Tragœdiæ, e
ou d’une chose vile, et infâme, n’est point meilleure que ce qu’elle
représente
. Comme il n’est point permis d’approuver un crime
; il n’est point permis aussi de l’approuver dans les paroles, qui le
représentent
. » Tertullien prouve encore l’infamie des Comédi
âtre, avec les cruautés de l’Arène, et avec la vanité du Xyste » ; Il
représente
les vices, et les dérèglements de tous ces Specta
Tertull. ibid., des Spectacles, et ceux qui sont chargés de les faire
représenter
, déclarent ouvertement infâmes les Conducteurs de
ement qu’ils sont indignes des Chrétiens, à cause du lieu où ils sont
représentés
, et même à cause de leur origine, et de leur cons
s matières qu’ils traitaient, que pour les personnes illustres qu’ils
représentaient
, et la manière sérieuse dont ils agissaient. Les
llanes ont été exemptés de cette peine, comme n’exerçant pas l’art de
représenter
les Jeux, « tanquam expertes artis ludicræ », dit
e les Acteurs de Comédies, et de Tragédies, n’exerçaient pas l’art de
représenter
les Jeux ; puisque Valère Maxime témoigne en term
ain que les Acteurs de Comédies, et de Tragédies, exerçaient l’art de
représenter
les Jeux, et que par conséquent ils étaient notés
c’est justement dire : les Atellanes qui n’exerçaient point l’art de
représenter
les Jeux, n’étaient pas notés d’infamie ; les Com
il leur est permis d’aller à la guerre, comme n’exerçant pas l’art de
représenter
les Jeux. » Ainsi de conclure que les Comédiens e
qui ne passaient point pour Histrions, comme n’exerçant pas l’art de
représenter
les Jeux, et qui ne souffraient pas même que leur
es Atellanes qui passaient pour Histrions, et qui exerçaient l’art de
représenter
les Jeux, montant sur la Scène pour gagner de l’a
dicité, qu’un bateleur Atellane exprime par ses gestes, et qu’un Mime
représente
par le ministère même des femmes, qui perdent tel
ire. Mais je crois plutôt qu’il n’a jamais pensé à ce que je viens de
représenter
; car autrement je m’assure qu’il aurait reconnuD
à montré si clairement que Ars ludicra signifie généralement l’art de
représenter
toutes sortes de Jeux, qu’il n’y a pas lieu d’en
t les Athlètes de cette peine, à cause qu’ils n’exercent pas l’art de
représenter
les jeux, leur but principal n’étant que d’exerce
ssus, que les Acteurs de Comédies et de Tragédies exerçaient l’art de
représenter
les Jeux ; l’induction donc de l’Auteur de la Dis
en l’Arène n’étaient pas moins estimés infâmes selon Tacite, qui nous
représente
les sentiments des plus sages de son temps sur ce
i not. infam., ont répondu que les Athlètes n’exerçaient pas l’art de
représenter
les jeux ; parce qu’ils font leurs exercices pour
b. de spectacul. c. 22. et 25., et ceux qui sont chargés de les faire
représenter
, abaissent autant les Conducteurs de chariots, le
lien fait ici allusion à l’Edit du Préteur, qui était chargé de faire
représenter
les Spectacles. Cet Edit se trouve dans le 3. liv
ses il est dit ; « Celui qui monte sur la Scène pour exercer l’art de
représenter
les jeux, ou pour réciter des vers, est noté d’in
s., étaient ou Gymniques ou Scéniques, les Scéniques étaient ceux qui
représentaient
leurs jeux sur la Scène, et de ce nombre étaient
autre de ces jeux que les Comédiens et les Farceurs ont accoutumé de
représenter
, afin que les yeux consacrés aux saints mystères
arle que de l’infamie des Mimes et farceurs des jeux scéniques qui se
représentaient
pour apaiser la Déesse Flore ; donc S. Augustin n
jeux, comme il paraît par la lecture du texte entier que nous allons
représenter
« Vir gravis et Philosophus Tullius Ædilis futuru
oublia pas les Comédies, ni les Tragédies que l’on avait accoutumé de
représenter
aux jeux qu’on célébrait à l’honneur des Dieux, c
ontrent aux yeux, et ces Histrions efféminés inspirent l’amour qu’ils
représentent
, et se revêtant de l’image de vos Dieux, ils font
ontrent aux yeux, et ces Histrions efféminés inspirent l’amour qu’ils
représentent
», Joignant ainsi les Mimes, et les Histrions que
a confidentius perpetratur. » S. August. lib. 1. Conf. cap. 16., nous
représente
un jeune homme vicieux et débauché, qui racontant
us in tract. advers. Græcos., un Oreste furieux, ainsi qu’Euripide le
représente
, qui vient nous entretenir du meurtre qu’Alcméon
dicité, qu’un Bateleur Atellane exprime par ses gestes, et qu’un Mime
représente
par le ministère même des femmes, qui perdent tel
ime énorme ou d’une chose infâme n’est point meilleure que ce qu’elle
représente
. Comme il n’est point permis d’approuver un crime
t, il n’est point aussi permis de l’approuver dans les paroles qui le
représentent
. » Il est donc difficile de comprendre comment l
pre de la Tragédie d’exprimer en vers les crimes de l’antiquité, on y
représente
si naïvement les parricides et les incestes exécr
Comédiens ne jouaient point, et où était un lit sur lequel les Mimes
représentaient
les adultères de leurs Dieux, et de ce que l’on y
Basile donc condamnant l’Orchestre avec les Spectacles qui y étaient
représentés
, sans en excepter les Chœurs des Tragédies ni des
et par leurs danses, ce que les Acteurs des Tragédies et des Comédies
représentaient
sur la Scène par les vers et par l’action « Choru
Gentil., les Poètes outrageux, Satiriques, et Farceurs, ni ceux qui
représentent
des Amants, ou des Ivrognes, ni ceux qui établiss
s qui fait sans cesse la guerre à son père. Nous rejetterons ceux qui
représentent
les adultères, et les sales amours des Dieux, et
hargée de malédictions : les actions les plus honteuses y sont toutes
représentées
; et quelles paroles les Bouffons et les Bateleur
paroles bouffonnes et inutiles. Car y a-t-il rien de honteux qu’on ne
représente
sur les Théâtres ? Et y a-t-il des paroles insole
rom. lib. 1. ; premièrement que cet Ezéchiel était un Poète Grec, qui
représentait
dans ses Tragédies les Histoires des Juifs : et e
. de civit. Dei cap. 9., approuvé les Comédies et les crimes qu’elles
représentent
sur le Théâtre, si les mœurs des hommes qui étaie
nent aux Comédiens, leur donnent en considération des Comédies qu’ils
représentent
, lesquelles étant vicieuses, selon S. Augustin, c
ieuses, selon S. Augustin, comme nous l’avons montré, ne peuvent être
représentées
sans offenser Dieu ; D’où il s’ensuit que ceux qu
, que l’on n’eût jamais approuvé les Comédies, et les crimes qu’elles
représentaient
sur le Théâtre, si les mœurs des hommes qui étaie
s Tragédies comme donnant de mauvais exemples par les crimes qu’elles
représentent
. Dans la 4. Réfutation du même chapitre 10.4. Réf
t. Dans la 7. Réfutation du même Chapitre7. Réfut. du chap. 10., j’ai
représenté
les raisons pour lesquelles Clément d’Alexandrie
vation sur ce même Chapitre second3. par. 5. Observat. chap. 2., j’ai
représenté
les raisons pour lesquelles les Philosophes Païen
ose que les adultères et les autres crimes de leurs Dieux, que l’on y
représentait
avec beaucoup de mépris : il en condamne le sujet
religion ; mais il ne charge ni d’infamie, ni d’anathème ceux qui les
représentaient
. » II. Réfutation. Cette citation de Tertu
es Comédies, et n’a point chargé d’infamie ni d’anathème ceux qui les
représentaient
, n’est pas moins faux, comme il paraît par la lec
, ou d’une chose vile et infâme, n’est point meilleure que ce qu’elle
représente
. Comme il n’est point permis d’approuver un crime
t, il n’est point aussi permis de l’approuver dans les paroles qui le
représentent
. » Au Chapitre 23. il condamne même les Cothurne
il est au Théâtre où il n’y a rien de Dieu ?... Est-ce qu’un homme se
représentera
les exclamations d’un Prophète en même temps qu’i
dessus en la 3. Réfutation du Chapitre 9. Dans le dernier Chapitre il
représente
les peines que les Acteurs de Tragédies souffriro
ctateurs y prenant plaisir se rendent coupables des crimes qui y sont
représentés
. « Considérons, dit-il « Reliquas ipsarum rerum q
n’approuvera point qu’on déguise sa voix, son sexe, son âge, ni qu’on
représente
des amours, qu’on exprime des passions de colère,
e va aux Spectacles qu’à dessein de voir et d’y être vu. Un homme, se
représentera-t
-il les exclamations d’un Prophète, en même temps
s sont les crimes dont elles sont souillées ; ce grand Saint nous les
représente
dans le même Traité, parlant des excès des Specta
bouffonneries des Farceurs, les lâches flatteries des Parasites. On y
représente
des pères de famille en robe longue, tantôt hébét
pre de la Tragédie d’exprimer en vers les crimes de l’antiquité, on y
représente
si naïvement les parricides et les incestes exécr
ce sont les Comédies et les Tragédies, où les Fables des Poètes sont
représentées
parmi les spectacles publics, avec quelques chose
e parle que de la compassion qu’il avait pour les misérables que l’on
représentait
dans les Tragédies, et de laquelle il faisait alo
dies et les Tragédies que de dire, « que les Fables des Poètes y sont
représentées
avec quelques choses indécentes ? ou plutôt avec
décentes ? ou plutôt avec beaucoup d’impureté dans les choses qu’on y
représente
» : Car il y a dans le texte, qui est falsifié da
les honnêtes gens, qui aiment la pureté des mœurs, car on n’y a point
représenté
aucune action déshonnête, on n’y a point parlé d’
Comédies, et les Tragédies ; c’est-à-dire les fables des Poètes qu’on
représente
aux Spectacles. Ce n’est pas qu’il n’y ait beauco
’est pas qu’il n’y ait beaucoup d’impureté dans les choses qui y sont
représentées
; mais au moins elles sont composées avec cette r
Comédies, et les Tragédies ; c’est-à-dire les Fables des Poètes qu’on
représente
aux Spectacles : ce n’est pas qu’il n’y ait beauc
’est pas qu’il n’y ait beaucoup d’impureté dans les choses qui y sont
représentées
, mais au moins elles sont composées avec cette re
ainsi : on n’eût jamais approuvé les Comédies, et les crimes qu’elles
représentaient
sur le Théâtre, si les mœurs des hommes qui étaie
que de dire, qu’il y a beaucoup d’impureté dans les choses qui y sont
représentées
? N’est-ce pas condamner les Comédies, que de dir
uire, qu’il y avait beaucoup d’impureté dans les choses qui y étaient
représentées
. Troisièmement pour faire accroire que S. Augusti
s lisons dans un endroit de l’Eunuque de Térence, si ce Poète ne nous
représentait
un jeune homme vicieux, et débauché, qui racontan
e parle que de la compassion qu’il avait pour les misérables que l’on
représentait
dans les Tragédies, et de laquelle il faisait lor
e il y est remarqué qu’on n’aurait jamais souffert qu’on eût écrit ni
représenté
des Comédies, si les mœurs de ceux qui les ont re
dérèglement dans les Théâtres, que dans les autres Spectacles. Car on
représente
dans les Comédies l’incontinence des filles et le
i servent à imprimer plus fortement dans les esprits les crimes qu’on
représente
? l’art de la Poésie n’est pas blâmable en lui-mê
es, puisque ce sont les Acteurs des Comédies et des Tragédies qui les
représentent
? Et peut-on avancer une plus grande absurdité qu
t ibi gloss. ». Or il y a moins de mal à lire les Comédies, qu’à les
représenter
, ou à les voir représenter. Et par conséquent le
moins de mal à lire les Comédies, qu’à les représenter, ou à les voir
représenter
. Et par conséquent le droit Canonique en défendan
de lire les Comédies, il leur défend aussi à plus forte raison de les
représenter
, ou de les voir représenter. Ces Canonistes n’ont
r défend aussi à plus forte raison de les représenter, ou de les voir
représenter
. Ces Canonistes n’ont pas donc en cela suivi l’er
la plus sublime et la plus parfaite, il est obligé de même de leur en
représenter
un modèle dans la perfection de sa vie. » Mais
d’amour pour vous. » On voit encore comme S. Augustin reconnaît que
représenter
en son style les transports de la colère de Junon
rennent donc garde qu’il n’y ait point de peintures ni de statues qui
représentent
des choses honteuses. Que le Législateur ne souf
est défendu de lire les Comédies, qu’il est aussi défendu de les voir
représenter
et par conséquent ils ont justement allégué les C
r le plaisir qu’on y prend, c’en est encore un plus grand de les voir
représenter
. Il faut donc que l’Auteur de la Dissertation ait
bien loin de sanctifier le Théâtre par des sujets honnêtes que l’on y
représente
, on profane au contraire l’honnêteté de ces sujet
mauvaises : quelque honnête que soit leur matière : la manière de les
représenter
n’est-elle pas opposée aux réglés du Christianism
éril, se perdra dans le péril. » D’ailleurs on ne se contente pas de
représenter
des Comédies ; on en a fait un art : C’est un mét
ine s’étend même sur les Acteurs des Comédies honnêtes lorsqu’ils les
représentent
pour le gain. « Celui, dit Baronah célèbre Jurisc
isi forte ob quæstum prodeat in Scenam. » Baro. l. 2. de infam. , qui
représente
une Tragédie de Jésus-Christ ou d’un Martyr, n’es
dérèglement dans les Théâtres que dans les autres Spectacles ; car on
représente
dans les Comédies l’incontinence des filles, et l
ation ne devait pas ignorer que le premier Concile de Milan défend de
représenter
sur le Théâtre, ou en quelque autre lieu le Marty
ou en quelque autre lieu le Martyre et la vie des Saints, « qu’on ne
représente
point, dit ce Concile « Sanctorum Martyria et act
t à les invoquer ». Ne devait-il pas savoir que ceux qui pour le gain
représentent
sur le Théâtre les histoires des saints, ne laiss
isi forte ob quæstum prodeat in Scenam. » Baro. l. 2. de infam., qui
représente
une Tragédie de Jésus-Christ ou d’un Martyr, n’es
is, de se contenir dans les bornes de la modestie, de sorte qu’ils ne
représentent
que des Histoires sacrées seulement, d’une manièr
de la République. Car il ne convient point à des personnes infâmes de
représenter
les actions des Saints, de faire le personnage de
es peintures des Eglises ; et nous souffrirons qu’une femme impudique
représente
la Vierge Marie, ou sainte Catherine ; et qu’un h
présente la Vierge Marie, ou sainte Catherine ; et qu’un homme infâme
représente
S. Augustin ou S. Antoine ? C’est ce qu’Arnobe et
istoires sacrées ; parce que je suis persuadé qu’ils ne les sauraient
représenter
avec la décence et l’honnêteté qu’elles demandent
time et pour en exciter les flammes dans les cœurs des spectateurs. «
Représenter
de bonnes choses, dit le P. Pierre de Guzman Jésu
8., est une action dont on doit juger selon la manière qu’elles sont
représentées
. Néanmoins j’estime que c’est un artifice du démo
es Collèges, avec celles des Théâtres ; et des jeunes écoliers qui ne
représentent
que des choses honnêtes, et encore fort rarement,
e ces spectacles pour gagner de l’argent, à qui il est indifférent de
représenter
des choses honnêtes ou malhonnêtes ; et qui pour
e pas dans leurs écoles des Satires ou des déclamations, et qu’on n’y
représente
point des Tragédies ni des Comédies, ni des fable
s soient relégués au-delà des ponts. » J'ai dit que cette coutume de
représenter
des Comédies et des Tragédies dans les Collèges e
r de jeunes Ecoliers en filles et en femmes ? Est-ce qu’on ne saurait
représenter
des Tragédies ou des Comédies sans quelque person
. » Ex regulis Provincialis de ratione studiorum 13. p. 26. : « Qu’on
représente
rarement des Tragédies et des Comédies ; et qu’el
ès considérable. Combien de temps emploient les enfants à s’exercer à
représenter
leurs personnages : il faut que pour cela ils qui
ut d’obliger les Principaux et les Recteurs des Collèges de n’y point
représenter
des Comédies et des Tragédies, mais d’exercer la
e abolition des Jeux de la Scène ; et si nonobstant ce que nous avons
représenté
, on veut donner ce divertissement au peuple ; nou
s moins de cinquante ans, pour examiner les vers des Poètes. Qu’on ne
représenté
donc aucune Comédie qui n’ait été examinée par ce
es femmes sur le Théâtre : Qu’il n’y ait nul Théâtre public. Qu’on ne
représente
point les Jeux de la Scène, les jours de fêtes, s
ctacles profanes, et particulièrement ces postures et ces gestes, qui
représentent
, et exposent devant les yeux des actions impudiqu
240. et 241. « Il est certain qu’autrefois les Comédies, étaient
représentées
dans les Eglises, et durant plusieurs années on n
utation. Il est si peu certain « qu’autrefois les Comédies étaient
représentées
dans les Eglises, et que durant plusieurs années,
ses Eglises une coutume, ou plutôt un abus qui s’était introduit, de
représenter
des jeux de Théâtre qui blessaient l’honnêteté de
i non debent. » Titul. dict. Canon. Cum decorem., ne se doivent point
représenter
dans des Eglises, non pas même par des Ecclésiast
s in cap. 6. Math. quæst. 2. « qu’il est aussi défendu aux Laïques de
représenter
des Jeux de Théâtre dans les Eglises ». Mesnard c
ducantur, et c. » Mesnartius in Epitome leg. Pontif., ne soient point
représentés
dans les Eglises : et qu’on n’y introduise point
des fous, ou des innocents, ou des enfants : D’autres se masquent et
représentent
des jeux de Théâtre, et d’autres par des danses d
ce. » Le Concile provincial de Reims tenu l’an 1456. défend aussi de
représenter
les Jeux de Théâtre dans les Eglises « Mandat, et
mais seulement de ceux qui sont honnêtes, comme sont les Comédies qui
représentent
quelque histoire sainte. Je lui répondrai que cet
de rien, parce qu’il est certain que l’Eglise n’approuve point qu’on
représente
aucune Comédie ou Jeu de Théâtre, ni aucun autre
médie ou Jeu de Théâtre, ni aucun autre Jeu dans l’Eglise. « Qu’on ne
représente
point, dit le Synode de Paris « In Cæmeteriis, si
-ils, les Comédies sont des choses vaines ; et qu’on ne doit pas même
représenter
dans les Eglises des Jeux, qui d’ailleurs ne sont
Ecclesiæ, et casuum conscientiæ part. 2. cap. 61., s’il est permis de
représenter
des jeux dans un lieu sacré ? On répond qu’il n’e
cum decorem, de vit. et honest. Cleric., ce Canon ne défend point de
représenter
la Crèche de Notre Seigneur, Hérode, les Mages, e
ion, qu’au libertinage et à la volupté : Ainsi aux fêtes de Pâques on
représente
le Sépulcre de Notre Sauveur, et d’autres choses
secrat. » Quaris Innoc. Pap. IV. in C. cum decorum., ne défend pas de
représenter
quelque chose pour exciter la componction, par ex
ésentations, et les Comédies et les Jeux de Théâtre, lors même qu’ils
représentent
les mêmes Mystères, ou les mêmes actions des Sain
e jeu est quelquefois appelé jeu de Théâtre à cause du lieu où il est
représenté
qui s’appelle Théâtre, parce qu’il est propre pou
sonne : il y en a un autre qu’on appelle un jeu de Bagatelle, où l’on
représente
des choses honnêtes. Tous ces jeux ne peuvent êtr
où l’on représente des choses honnêtes. Tous ces jeux ne peuvent être
représentés
en aucune manière ni dans les Eglises, ni dans le
in 6. C’est pourquoi je n’exempterais point de péché mortel celui qui
représenterait
quelqu’un de ces jeux dans l’Eglise (si ce n’est
sera appelée la maison de la prière. » Mais il n’est point défendu de
représenter
par des figures dans l’Eglise à l’honneur de Dieu
ssertation dit, « Qu’il est certain qu’autrefois les comédies étaient
représentées
dans les Eglises ; que durant plusieurs années, o
le jeu mauvais… comme la circonstance du lieu ; par exemple, si l’on
représentait
des jeux dans l’Eglise, ce qui serait un péché mo
tem exercitandam. » Azor. instit. moral. part. 2. lib. 9. cap. 9., de
représenter
des jeux publics dans l’Eglise, selon le Canon Cu
Canon Cum decorem, de vit. et honest. Cleric . Mais il est permis d’y
représenter
la Crèche de Notre Seigneur, la venue des Mages,
est-à-dire, « les jongleurs sont ceux qui par l’action de leurs corps
représentent
les gestes, et les postures des hommes avec des C
ad verbum Joculatores. ». Mais quand même les Acteurs de Comédies ne
représenteraient
que des histoires saintes et pieuses ; leurs gest
jouer dans les Eglises ; il serait aussi par conséquent permis de les
représenter
dans les Chapelles des Monastères, même des Relig
ant pas de jouer sur leur Scène, et sur leur Théâtre ; les vont aussi
représenter
dans les Monastères des Religieuses, où par des g
érer de faire dresser des Théâtres, et à tous Comédiens, et autres de
représenter
sur iceux en l’Auditoire de Bourbon, des Comédies
Bourbon ; et par force et violence dresser un Théâtre, et sur icelui
représenter
des Comédies ledit jour et autres suivants, ce qu
’ingérer de faire dresser Théâtres, et à tous Comédiens et autres, de
représenter
sur iceux en l’Auditoire dudit Bourbon, des Coméd
’ingérer de faire dresser Théâtres, et à tous Comédiens, et autres de
représenter
sur iceux en l’Auditoire dudit Bourbon des Comédi
de action. et repræsent. sacris., qui a été pieusement introduite de
représenter
devant le peuple la vénérable Passion de Notre Se
isée, et de mépris. C’est pourquoi nous ordonnons que désormais on ne
représente
plus par des Acteurs, la Passion de notre Sauveur
e ; Sur quoi ils consulteront l’Evêque. Nous ordonnons aussi qu’on ne
représente
plus par des Acteurs le martyre et les actions de
tinage ; et cela fut corrigé par les Histoires saintes que l’on y fit
représenter
: et les personnes de piété en prenaient tant de
rérie de la Passion, qui possède encore l’hôtel de Bourgogne, où l’on
représentait
des Histoires saintes, et où maintenant on en rep
e, où l’on représentait des Histoires saintes, et où maintenant on en
représente
encore de toutes sortes. » VIII. Réfutation.
on ne doit pas condamner les Tragédies, ni les Comédies, lorsqu’elles
représentent
des choses honnêtes ; il allègue l’exemple des re
e ans en ça les Maîtres de la Passion ont entrepris de faire jouer et
représenter
le Mystère de la Passion qui a été fait, et parce
vieux Testament et autres semblables Histoires qu’ils s’efforcent de
représenter
. Tertio, il est certain et indubitable par jugem
tendre, que sous son bon plaisir il entreprendrait volontiers à faire
représenter
cet ancien Testament par mystère : à quoi volonti
Roi avait incliné, tellement qu’il avait permis audit le Royer faire
représenter
ledit ancien Testament par mystère ; et à cette c
nt gens pour faire l’édification ; mais que par l’Histoire jouée sera
représenté
l’Ancien Testament ; et le pourront les rudes, et
peut être offensé. La crainte que nous avons que les Comédies qui se
représentent
utilement pour le divertissement des peuples, soi
t faisons très expresses inhibitions et défenses à tous Comédiens, de
représenter
aucunes actions malhonnêtes, ni d’user d’aucunes
que je vais montrer évidemment par les Pièces de Théâtre qui ont été
représentées
et imprimées en ce temps-là. Le Mausolée est une
La Comédie des fausses vérités, qui est de l’an 1642. et 1643. nous
représente
une fille qui donne et reçoit des rendez-vous à l
omédie des Innocents coupables est encore une pièce de l’an 1645. qui
représente
une fille de qualité quittant la maison de son pè
Acte 1. Scene 5.. » Mais y a-t-il rien de plus infâme que ce qui est
représenté
dans la Comédie de la Sœur qui est une pièce de l
horribles de sacrilège, d’impureté, et d’imposture, que cette Comédie
représente
en ces termes. LELIE à Eraste son ami, et amant
j’ai honte de m’arrêter si longtemps dans ces ordures. Ce que j’en ai
représenté
suffit pour faire voir que les Comédiens n’ont ja
e le cœur s’y laisse aller avec moins de résistance. Y voit-on jamais
représenter
un mariage Chrétien dégagé de passion de part, et
êmes adresses pour arriver à la même fin. Lors même que les Comédiens
représentent
les actions, et les souffrances des Saints, ils n
et la charité chrétienne ont guéries. La Tragédie du Dictateur Romain
représente
une fille, qui regarde comme une action généreuse
elles elle donne toute leur étendue sans mesure, et sans bornes. Elle
représente
les transports de colère, de haine, et de vengean
nnées il se laisse retomber dans sa vieille corruption, et que l’on y
représente
des choses si contraires au sentiment de la piété
fets, on ne les peut condamner ; Mais la question est si celles qu’on
représente
sur le Théâtre sont telles. C’est ce qu’il fallai
é une Tragédie intitulée la vraie Didon, que l’Abbé Boisrobert a fait
représenter
sur une disposition que l’Abbé d’Aubignac lui ava
s donc cette pièce, et voyons si elle est innocente, voici ce qu’elle
représente
: Didon Reine de Carthage étant assiégée dans cet
bas se donne aussi la mort. Voilà de grands crimes que cette Tragédie
représente
, la trahison d’un frère qui se rend complice de l
e donne à soi-même, sont des crimes ; c’est un crime aussi que de les
représenter
. « Et c’est pour cela même, dit S. Chrysostome «
représentation d’un crime énorme n’est point meilleur que ce qu’elle
représente
: Comme il n’est point permis de commettre un cri
oint permis de commettre un crime ; il n’est point aussi permis de le
représenter
. » Ainsi il n’y a point de Chrétien qui puisse a
trésorsActe 5. Scene 2.. » Faut-il donc pour divertir des Chrétiens,
représenter
tant de crimes qui font même horreur aux Païens ?
istoires sacrées ; parce que je suis persuadé qu’ils ne les sauraient
représenter
avec la décence, et l’honnêteté qu’elles demanden
effets elles produisent d’ordinaire dans les esprits de ceux qui les
représentent
, ou qui les voient représenter, quelles impressio
aire dans les esprits de ceux qui les représentent, ou qui les voient
représenter
, quelles impressions elles leur laissent ; et exa
autres ; où des hommes et des femmes paraissent sur un Théâtre pour y
représenter
des passions de haine, de colère, d’ambition, de
tous les plis que l’on voit sur le visage. Il faut donc que ceux qui
représentent
une passion d’amour, en soient en quelque sorte t
assion d’amour, en soient en quelque sorte touchés, pendant qu’ils la
représentent
. Et il ne faut pas s’imaginer que l’on puisse eff
oute entière à apprendre en particulier, ou à répéter entre eux, ou à
représenter
devant des spectateurs l’image de quelque vice, q
de l’Ecole, et selon l’expression même de saint Thomas, le métier de
représenter
des Comédies, ne soit pas de lui-même mauvais, et
de Médée, de Persée, de Thésée, de Mars, et de Vénus ? ou lorsqu’ils
représentent
des galanteries, des amours, des jalousies, des f
e qui est le siècle de de S. Thomas : Jugeant qu’il était à propos de
représenter
la suite de la tradition de l’Eglise sur ce sujet
t le Carême. Mais lorsque les Comédiens se servent de ce métier, pour
représenter
indifféremment même des choses déshonnêtes ; ce m
arême. 3. Saint Antonin nous apprend que le métier des Comédiens, qui
représentent
indifféremment des Comédies, soit que leur sujet
futation du chapitre 10. François Patrice de Sienne, Evêque de Gaïète
représente
au Pape Sixte quatrième, combien les Tragédies et
ls ne recevaient point dans leur ville de Comédies dont la plupart ne
représentent
que des adultères, et des amours impudiques ; de
oncil. Mediol. 3 ad ann. 1573. De Festorum dierum cultu.. « défend de
représenter
aux jours de Fêtes des Comédies, des jeux de la S
ue les Prédicateurs s’efforcent de rendre ces choses odieuses, qu’ils
représentent
au peuple, combien est grande l’offense, qu’on co
amités, et les misères publiques, et une infinité de malheurs. Qu’ils
représentent
sans cesse combien les spectacles, les jeux, et l
ssions les plus dangereuses. Enfin ils emploieront tous leurs soins à
représenter
avec un zèle pieux, et avec autant de véhémence q
9. du chap. 12.. Et lorsque ce Règlement ordonne aux Prédicateurs de
représenter
au peuple chrétien que les Comédies étant un rest
l’Autel, ni aucun autre Ecclésiastique assistent aux spectacles qu’on
représente
aux noces, ou sur les Théâtres. » Ce Canon du Con
tentes autem pœnis coerceri volumus a superioribus. » Idem c. 29., de
représenter
les jours des Fêtes de Jésus-Christ, et des Saint
abduci. » Concil. Turon. an. 1583., défend sous peine d’anathème, de
représenter
les Dimanches, et les autres jours de Fête, des C
autre de ces jeux que les Comédiens, et les Farceurs ont accoutumé de
représenter
, afin que des yeux consacrés aux mystères sacrés,
es crimes ; et elles deviennent des exemples. On prend plaisir à voir
représenter
dans la Comédie ce qu’on a fait en sa maison, ou
à entendre ce qu’on y peut faire : on apprend l’adultère en le voyant
représenter
; et le mal qui est autorisé publiquement, a tant
lliance, et le droit de la naissance par des infâmes incestes qu’on y
représente
. On fait changer de sexe aux garçons, on les acco
e déguise en homme. L’ennemi du genre humain ne s’est pas contenté de
représenter
des ordures feintes ; il en représente de véritab
main ne s’est pas contenté de représenter des ordures feintes ; il en
représente
de véritables. Des femmes montent maintenant sur
eux qui favorisent les Acteurs de Comédies déshonnêtes, en les voyant
représenter
, et en les entendant réciter. » Ce passage de S.
que Comœdios ac Histriones. » , et S. Antonin lequel dit que ceux qui
représentent
des choses fort sales, et lascives, commettent de
éternel ; est un grand péché ; car il éteint la charité. Or celui qui
représente
publiquement des choses déshonnêtes, se prive vol
assistant aux Comédies déshonnêtes, sont cause que les Comédiens les
représentent
; ils commettent donc un péché mortel. 2. Donner
lique « ne veut point qu’on reçoive dans la Ville ni les Comédies qui
représentent
des choses mauvaises, et déshonnêtes, ni les Comé
Comédie tire son origine de l’Idolâtrie. 3. Il parle des Théâtres, et
représente
que les peuples ayant embrassé la Religion Chréti
ute-t-il, et les représentations sont les écoles des vices qui y sont
représentés
, comme on les y représentait anciennement ; et co
ions sont les écoles des vices qui y sont représentés, comme on les y
représentait
anciennement ; et comme on y représente encore au
représentés, comme on les y représentait anciennement ; et comme on y
représente
encore aujourd’hui très souvent, des adultères, d
a Comédie, et des Spectacles de Monseigneur le Prince de Conti. 5. Il
représente
les dangers auxquels s’exposent ceux qui vont à l
osent ceux qui vont à la Comédie. 1. De la part des choses qui y sont
représentées
. 2. De la part des femmes qui paraissent sur le T
la part des assemblées. Quant au danger qui vient des choses qui sont
représentées
: « Je dis, dit-il « Digo que lo que mas da à ent
juge bien des choses me dise s’il y a rien de plus dangereux, que de
représenter
aux yeux, des objets qui ont tant de force, et ta
ce, d’adresse, et d’esprit, qu’on accompagne de belles paroles, qu’on
représente
avec des actions vives, avec une prononciation ag
st si naturelle aux femmes, parle hardiment en public, chante, danse,
représente
tantôt une Reine, tantôt une femme débauchée ; jo
t. 2. ad 2.) est vicieuse en ce qu’en regardant les choses qui y sont
représentées
, on devient enclin aux vices, ou de l’impureté, o
beaucoup d’adultères véritables : on apprend l’adultère, en le voyant
représenter
, dit saint Cyprien, et le mal qui est autorisé pu
devenu un sujet de scandale, et de chute aux autres. » Ce grand Saint
représente
encore ailleurs un autre grand mal que commettent
uvaises : qu’il y en a quelques-unes de bonnes, comme sont celles qui
représentent
la vie d’un Saint, ou quelque histoire de la sain
est si vicieuse que, quand on la réformerait de telle sorte qu’on n’y
représentât
que des Histoires Saintes ; elle ne serait pas mo
re Religion, parce qu’il ne convient point à des personnes infâmes de
représenter
les actions des Saints. J’ai rapporté ses paroles
bons, parce qu’ils sont plus conformes à son humeur ; et quand on lui
représente
sur le Théâtre le vice avec ses laideurs ; et la
tant de zèle méritaient le blâme qu’ils leur ont donné, celles qui se
représentent
aujourd’hui sur les Théâtres ne sauraient assez r
ieu de sanctifier lebj Théâtre par les actions des martyrs que l’on y
représente
, on ne profane la sainteté de leurs souffrances p
s par les fictions amoureuses que l’on y mêle. Et en effet, si l’on y
représente
le martyre d’une Sainte Théodore., ne faut-il pas
i dit ce grand hommeChap. 17., serait-il permis à un Chrétien de voir
représenter
sur un Théâtre des choses auxquelles il ne lui es
aux Chrétiens, 1. par le jugement que les hommes font de ceux qui les
représentent
, et qui passent dans leur esprit pour des gens in
re y joue son personnage, et que bien souvent les Acteurs ne font que
représenter
ce qui se passe secrètement entre les personnes q
dre aujourd’hui « d’apprendre à pratiquer ce qu’on s’accoutume à voir
représenter
» : et que quand les Comédies d’aujourd’hui n’aur
Conf. chap. 17. n. 2. » ; et que si les Comédies de notre temps ne se
représentent
pas en l’honneur d’un Mars, d’un Jupiter, et d’un
ux qui les regardent, et à l’avarice et à la cupidité de ceux qui les
représentent
. Ainsi ceux qui ont voulu rendre chrétienne la Co
tie, et qui ne réponde à la pureté et à la piété des vierges qu’elles
représentent
: supposé que les personnes qui y assistent ne pu
t à ces spectacles qui entretiennent la vie libertine de ceux qui les
représentent
, qui les animent par leurs ravissements, par leur
omédies, si l’on n’y est touché de ces aventures poétiques qui y sont
représentées
, et dont cependant on est d’autant plus touché, q
effets elles produisent d’ordinaire dans les esprits de ceux qui les
représentent
, ou qui les voient représenter ; quelles impressi
aire dans les esprits de ceux qui les représentent, ou qui les voient
représenter
; quelles impressions elles leur laissent ; et ex
autres ; où des hommes et des femmes paraissent sur un Théâtre pour y
représenter
des passions de haine, de colère, d’ambition, de
ous les plis que l’on voit sur leur visage. Il faut donc que ceux qui
représentent
une passion d’amour en soient en quelque sorte to
passion d’amour en soient en quelque sorte touchés pendant qu’ils la
représentent
; et il ne faut pas s’imaginer que l’on puisse ef
toute entière à apprendre en particulier ou à répéter entre eux, ou à
représenter
devant des spectateurs l’image de quelque vice ;
inutile de dire pour justifier les Comédies, et les Romans qu’on n’y
représente
que des passions légitimes ; car encore que le ma
s objets extérieurs, et entièrement enivré des folies que l’on y voit
représenter
, et par conséquent hors de l’état de la vigilance
trême horreur pour une action, on ne prend point de plaisir à la voir
représenter
: et c’est ce qui oblige les Poètes de dérober à
e aversion pour les folles amours et les autres dérèglements que l’on
représente
dans les Comédies, et qu’on prend plaisir à les e
’on ne hait pas ces dérèglements, puis qu’on prend plaisir à les voir
représenter
. XIII. C’est encore un très grand abus ; et qui t
affecté cette honnêteté apparente, on trouvera qu’ils n’ont évité de
représenter
des objets entièrement déshonnêtes, que pour en p
me en quelque sorte, et nous fait entrer dans la passion qui nous est
représentée
. XIV. Il est si vrai que la Comédie est presque t
à la même fin. XVI. Le but même de la Comédie engage les Poètes à ne
représenter
que des passions vicieuses ; Car la fin qu’ils se
font parler et à ceux des personnes devant qui ils parlent. Or on ne
représente
guère que des méchants et on ne parle que devant
e gens insensés et ridicules, comme ils le sont en effet ; si l’on ne
représentait
jamais ce fantôme d’honneur qui est leur idole, q
s Poètes pour les rendre agréables sont obligés, non seulement de les
représenter
d’une manière fort vive, mais aussi de les dépoui
qu’une passion qui ne pourrait causer que de l’horreur, si elle était
représentée
telle qu’elle est, devient aimable par la manière
exprimée. C’est ce qu’on peut voir dans les vers, où M. de Corneille
représente
la rage de la Sœur d’Horace : Car voici ce qu’il
e manière de toutes les actions sérieuses et ordinaires. Comme on n’y
représente
que des galanteries ou des aventures extraordinai
té triomphe avec un applaudissement général de tous les spectateurs ?
Représentez
-vous d’un côté le Calvaire, et de l’autre le Théâ
dérer quatre choses dans la Comédie : la matière, qui est ce que l’on
représente
. La manière qui consiste dans les termes, et les
effet qu’elle produit ordinairement dans l’esprit des spectateurs. On
représente
sur le Théâtre des Histoires, dont les unes sont
cles, et s’ils en tiraient plus de profit. Il leur est indifférent de
représenter
un Saint, ou un démon ; une Vierge Martyre, ou un
jusques à son dernier effet, à la faveur de la concupiscence. On peut
représenter
, Monsieur, que ces désordres n’arrivent pas toujo
t Antonin, et plusieurs autres célèbres Théologiens, dit que ceux qui
représentent
des Comédies déshonnêtes, et leurs spectateurs co
avantage pour en guérir un moindre. » CONCLUSION. Nous avons
représenté
la Tradition perpétuelle de l’Eglise sur le sujet
vez juger quelle peine méritent ceux qui les favorisent, si vous vous
représentez
que les coupables des crimes, et leurs complices
Conciles en France voulurent arrêter le cours des Jeux scandaleux que
représentaient
les Farceurs dans les places publiques ; mais tou
pas la représentation en elle-même, ni la nature des Pièces que l’on
représente
; ce qui serait absurde et insoutenable. En effet
et une bonne morale, la Comédie pourrait être généralement goûtée et
représentée
sans scrupule, non seulement par les Comédiens de
es principes et en prenant ces précautions que l’on écrit et que l’on
représente
tous les ans dans les Collèges des Poèmes dramati
é à Rome dans le Château St. Ange. Les Vénitiens peu de tems après en
représentèrent
un nouveau, presque semblable pour la beauté des
rie, il s’éfforçait d’établir en France l’Opéra-Sérieux, tel qu’on le
représentait
en Italie. C’est aux soins de ce Cardinal que nou
r d’ignorer, c’est qu’à l’origine du Théâtre lyrique en France, on ne
représentait
que des Opéras Italiens, parce qu’on doutait que
rrin est de 1659. Ce Drame chantant du père de notre Tragédie, ne fut
représenté
que pour la cour. Comme tout le monde n’entendait
cle superbe. La Ville eut enfin sa part des divertissemens du Roi. On
représenta
à Paris la Toison d’Or, Pièce de Pierre Corneille
omone ; car il fut joué en 1672 : sans doute que ces Bergères étaient
représentées
par des hommes déguisés ; & sans doute qu’on
tous les Danseurs, & on se dispense d’en faire autant aux Furies,
représentées
par des femmes. Il est vrai qu’il serait criant d
démontré qu’il ne blesse aucunement la vérité dans tout ce qu’il nous
représente
de merveilleux ; il est facile de faire connaître
n char, que le Machiniste fasse disparaître une partie des toiles qui
représentent
cette voûte, & qu’il fasse entendre un certai
peut se figurer qu’ils se sont transportés dans le lieu que la Scène
représente
; lorsqu’ils sont sous nos yeux, nous nous apperc
ent de ce qui s’observait dans les Fêtes que donnait Louis XIV. On ne
représentait
proprement à sa Cour que des Balets dans lesquels
monotone, qu’on en est bientôt dégoûté.59 Les Poèmes chantans qu’on a
représenté
depuis quelques années à la Cour, ont sur-tout le
tacle si magnifique devrait être proportionnée aux merveilles qu’on y
représente
. Il est certain que le peu d’espace que contient
héâtre, qui prête plus de grandeur & d’illusion à tout ce qu’on y
représente
. Pourrions-nous faire paraître réellement sur la
e Fleuri. 48. D’un certain Gilbert, joué en 1672. 49. Par Quinault,
représenté
dans la même année. 50. Paroles de Quinault, Mus
bite l’Eternel ? 53. Amadis de Gaule, par Quinault & Lully, fut
représenté
en 1684. Amadis de Grèce, par la Motte, fut joué
en 1699. 54. De Quinault & Lully. 55. Par Cahuzac & Rameau,
représenté
en 1747. 56. De Quinault & Lully ; représent
uzac & Rameau, représenté en 1747. 56. De Quinault & Lully ;
représenté
en 1674. 57. Par Danchet & Campra, représent
ault & Lully ; représenté en 1674. 57. Par Danchet & Campra,
représenté
en 1710. 58. Par Quinault & Lully, représent
chet & Campra, représenté en 1710. 58. Par Quinault & Lully,
représenté
en 1681. 59. On écrivait ceci en 1766. (60). Da
chantaient & dansaient tout comme à présent. Les Farces qu’elles
représentaient
jadis, & celles de nos jours, ont une grande
ossession, & les forcèrent de la leur abandonner, parce qu’ils la
représentaient
beaucoup mieux. En 1630. l’Opéra-Comique devait a
troupe d’Alard & de Maurice en donna l’idée par une pièce qu’elle
représenta
sous ce titre ; Les Forces de l’Amour & de la
que nous ressentons pour la Musique Italienne. les Intermèdes qu’ils
représentèrent
, tout mauvais, tout pitoyables qu’ils étaient, no
ité me force d’avouer qu’il y a des Scènes dans Pomone, Opéra qui fut
représenté
en 1671, qui sont très-dignes du Théâtre moderne.
cet infortuné Théâtre l’emportèrent encore7. Il ne fut plus permis de
représenter
à la foire que des Pantomimes. L’Opéra-Comiqu
nnettes. Non-seulement Polichinel & ses autres confrères de bois,
représentaient
les piéces de l’Opéra-Comique ; mais encore les i
eurement par les gestes et par les paroles. Il faut donc que ceux qui
représentent
la passion d’amour en soient touchés pendant qu’i
i représentent la passion d’amour en soient touchés pendant qu’ils la
représentent
. Est-il facile après cela d’effacer de son esprit
oute entière à apprendre en particulier, ou à répéter entre eux, ou à
représenter
devant les spectateurs, l’image de quelque vice,
oins des gens qui jouaient des fables, que des citoyens instruits qui
représentaient
aux yeux de leurs compatriotes l’histoire de leur
e montre, c’est pour parler et non pour se donner en spectacle. Il ne
représente
que lui-même ; il ne fait que son propre rôle ; i
lent avoir peur de valoir trop par eux-mêmes, et se dégradent jusqu’à
représenter
des personnages auxquels ils seraient bien fâchés
le personnage d’un scélérat, à se mettre à sa place, tandis qu’on le
représente
, à lui prêter l’éclat le plus imposant. Je plains
s Poètes pour les rendre agréables sont obligés, non seulement de les
représenter
d'une manière fort vive, mais aussi de les dépoui
qu'une passion qui ne pourrait causer que de l'horreur, si elle était
représentée
telle qu'elle est, devient aimable par la manière
t exprimée. C'est ce qu'on peut voir dans les vers où M. de Corneille
représente
la rage de la sœur d'Horace ; car voici ce qu'il
s Poètes pour les rendre agréables sont obligés, non seulement de les
représenter
d'une manière fort vive, mais aussi de les dépoui
qu'une passion qui ne pourrait causer que de l'horreur si elle était
représentée
telle qu'elle est, devient aimable par la manière
ce qu'on peut voir dans ces Vers, où la rage de la sœur d'Horace est
représentée
. « Oui je lui ferai voir par d'infaillibles marq
usqu’en 1700, il y a été joué six cent cinquante pièces, quoiqu’on ne
représente
que dans l’hiver, que les machines y coûtent infi
our les machines, et une troupe d’Acteurs et d’Actrices Italiens pour
représenter
. Les décorations seules coûtèrent plus de quatre
liv. (Vie de Madame de Longueville, L. 1. pag. 78). Le premier opéra
représenté
devant le Roi, fut une pièce Italienne intitulée,
aliens, qui avaient tourné le goût de la nation, cette pièce, quoique
représentée
avec une magnificence prodigieuse, ne réussit pas
richi de plusieurs pensions sur des bénéfices, fit Cassandre, qui fut
représentée
au Palais Cardinal. L’Abbé Perrin fit Pomone Past
mède de Corneille. Le Marquis de Sourdeac, de la maison de Rieux, fit
représenter
avec la magnificence d’un Prince la Toison d’Or,
oup de Docteurs. Plusieurs Evêques lui dirent que les comédies qui ne
représentaient
que des choses saintes, ne pouvaient être un mal
trictions qui rendent leur indulgence inutile. Ils supposent qu’on ne
représente
que des pièces sérieuses, où il n’y a rien de dan
as lui jeter à la tête ces condamnations de la comédie, qu’il faisait
représenter
à la ville et à la campagne. La Sorbonne ne parle
Il y aurait plus d’apparence de raison de citer les pièces de théâtre
représentées
devant Léon X et Clément VII, tous deux de la mai
ait gloire d’être le restaurateur. Le Cardinal Bernard de Bibiane fit
représenter
en 1516 devant Léon X la comédie intitulée, la Ka
yeux dont vous regardez ce lit qui est dressé sur le Théâtre, où l'on
représente
les détestables fictions de l'adultère ? N'avez-v
ui déshonorez devant tout le monde ce grand Sacrement : Car celui qui
représente
ces personnages infâmes, est moins coupable que v
e ces personnages infâmes, est moins coupable que vous qui les faites
représenter
, que vous qui l'animez de plus en plus par votre
t si grand, on ne le regarde pas même comme un mal, et que lors qu'on
représente
un crime aussi grand qu'est celui de l'adultère,
tes les lois : Si l'adultère est un mal, c'est un mal aussi que de le
représenter
. Qui pourrait dire combien ces fictions rendent d
n'y aurait point de Comédiens ni de Spectacles, et ainsi ceux qui les
représentent
et ceux qui les voient, s'exposent au feu éternel
able de la perte de ceux qui vont voir ces folies, et de ceux qui les
représentent
sur le Théâtre. Que s'il est vrai que vous soyez
, sur l'Evangile de S. Jean. Il n'est point nécessaire que je vous
représente
en particulier tous les vices des Spectacles, ce
qu’à nous. Donnons d’abord une idée des spectacles et de ceux qui les
représentaient
. Pour n’être pas obligé d’expliquer souvent les t
âtre qui se faisaient à l’ombre, d’où est venu le mot de Scène. Là se
représentaient
les Comédies et les Tragédies, dont les Auteurs a
x Acteurs le nom d’Histrions50. On appelait proprement Mimes ceux qui
représentaient
certaines pièces, seulement par des gestes ; et c
les Satyres passent pour être toujours prêts à danser, ainsi que les
représente
Virgile Eclog[ue] 5.. « Saltantes Satyros imita
it Togatæ tiraient leur nom de l’habit Romain Toga avec lequel on les
représentait
, « Impune ergo mihi recitaverit ille togatas Ju
s Acteurs venaient jouer la pièce et qui par le moyen des décorations
représentait
une place publique, un carrefour, ou quelque autr
s de bois, ou pour réjouir un plus grand nombre de personnes, ou pour
représenter
les spectacles auprès du Palais du Prince, ainsi
présenter les spectacles auprès du Palais du Prince, ainsi que furent
représentés
les jeux en l’honneur d’Auguste pendant lesquels
hevalier Romain les accompagner dans la rue ; et qu’ils ne pourraient
représenter
que sur le Théâtre public. Son règne ne se passa
oponnèse où se célébraient les Jeux Olympiques, le droit de les faire
représenter
. Ils s’adressèrent à l’Empereur Claude pour obten
mode Malela pag. 333., qu’on en avait aux funérailles pour leur faire
représenter
les actions de celui qu’on enterrait84. Tite étai
t à ce réservoir d’eau où l’on s’avisa de faire nager des femmes pour
représenter
les Naïades, ce que S. Chrysostome condamna avec
ile pour l’histoire de remarquer que les jeux Olympiques furent alors
représentés
pour la 1e fois dans un long Portique bâti par Co
nce peut inspirer. Il fit lui-même le Comédien, et ne craignit pas de
représenter
des fables avec des nudités et des peintures désh
eux à Carus, il est certain que Carin seul y assista et qu’il les fit
représenter
. L’Historien Vopiscus marque assez combien les ge
ve que le prétendu Théologien apporte, pour montrer que les Comédiens
représentaient
nus : c’est qu’Héliogabale parut ainsi sur le Thé
des règles nous passons aux pièces, vous verrez, Messieurs, qu’on en
représentaient
durant les premiers siècles de l’Eglise, où ces r
es. Comme les Romains entendaient la langue Grecque, on aimait à voir
représenter
des pièces des Grecs. Celles de Sophocle et d’Eur
ou qu’il y en ait de quelque autre Poète : elles furent composées et
représentées
sous un Empereur aussi impie et aussi débauché qu
ut-il pas avouer que ces Tragédies sont plus chastes que celles qu’on
représente
aujourd’hui ? On doit joindre à Sénèque Pomponius
Théâtre et celui de ces temps-ci, en considérant qu’on ne faisait que
représenter
au Théâtre l’Histoire des Dieux, et que ces repré
peuvent l’être ceux de nos jours. Mais examinons quelles pièces il se
représentait
depuis que les Chrétiens à Rome pouvaient parler
spectacles qu’il aimait et qu’il donnait. Cependant quels spectacles
représentait
-on aux jeux de ce Prince débauché ; on le voit pa
ong l’Histoire des jeux Palatins, pendant lesquels Caius fut tué ; On
représentait
dans ces jeux, dit-il Antiq[uitates] Jud[aicae].
vrai que dans la suite on a aimé les Comédies de Plaute, et qu’on les
représentait
encore sous Dioclétien, comme le dit Arnobe. On n
qui prouve que le Théâtre eût été souillé par les indécences qu’on se
représente
. L’Empereur Commode, ce Prince qui est appelé par
is loin que ses mœurs ouvertement déréglées convinssent avec ce qu’on
représentait
sur le Théâtre, il fut méprisé par les Comédiens
bhorrait le libertinage de ce Prince. Cependant il n’osa jamais faire
représenter
au Théâtre le libertinage qu’il plaît à des Auteu
mates : mais il paraît se tromper, puisque Vopiscus dit que Carin fit
représenter
ces sortes de jeux Vopisc. pag. 254.. « Exhibuit
tantes, est celle qui ordonne aux Juges de n’aller qu’aux jeux qui se
représentaient
pour la naissance, ou le couronnement des Empereu
n, de ne distribuer ni or ni argent et de ne permettre pas qu’il s’en
représentât
jamais le jour de Dimanche, pour ne pas profaner
es mêmes choses à Milan ; mais on ne voit subsister que la défense de
représenter
des spectacles les jours solennels. Théodose le j
odoret, tout ce que les Tragédies d’Eschyle et de Sophocle ont jamais
représenté
. Voici ce qu’il en dit, écrivant alors à un de se
tous ceux qui seraient convaincus d’avoir assisté aux spectacles. Il
représente
dans cette Loi, combien il est monstrueux de voir
en avoir lui-même : Enerius histrio amorem dum fingit, infligit. » On
représentait
sans doute beaucoup de pièces qui n’étaient pas b
la Comédie trouve en vous des passions plus fortes que celles qu’elle
représente
. Vous ne sentez rien ; C’est peut-être que vous v
urs après, ce même peuple courut au Théâtre. Le saint Patriarche leur
représenta
avec force, l’énormité de leur faute. « Mais quel
cit ; au lieu que la Comédie, rend également criminels et ceux qui la
représentent
, et ceux qui la voient représenter ; car lorsque
galement criminels et ceux qui la représentent, et ceux qui la voient
représenter
; car lorsque les spectateurs prennent plaisir à
ennent plaisir à ce qui se passe sur le Théâtre, c’est comme s’ils la
représentaient
eux-mêmes. « Au lieu que chaque crime, ajoute-t
devaient jamais appeler à leurs festins les danseurs de Théâtre ; il
représente
que la Table des Chrétiens doit être accompagnée
cerdotaux quelques-uns de ses compagnons de débauche, pour leur faire
représenter
avec ces bouffons, les plus saintes fonctions des
pècheraient pas toujours contre les conditions prescrites, et qu’ils
représenteraient
quelquefois des pièces honnêtes, il suffit qu’ils
représenteraient quelquefois des pièces honnêtes, il suffit qu’ils en
représentent
quelquefois d’indécentes, pour être jugés toujour
trionis artem exercerent. » Et la loi déclare, que ceux qui n’avaient
représenté
que dans des maisons particulières, ne seront pas
, acheta l’Hôtel de Bourgogne et le leur donna, à condition qu’ils ne
représenteraient
jamais que des pièces pieuses. Je ne sais s’ils g
lise de la Trinité grande rue Saint-Denis, qui avaient droit de faire
représenter
par personnages plusieurs beaux Mystères. Dans un
nser et injurier aucunes personnes, et défend ladite Cour de jouer ou
représenter
dorénavant aucuns Jeux ou Mystères, tant en la Vi
s portes de leurs jeux, sinon après les Vêpres dites ». Ces Confrères
représentèrent
au Parlement, que cette ordonnance rendait leurs
e des Tragédies et des Comédies, et Jodelle fut le premier qui en fit
représenter
, comme nous l’apprend Ronsard dans les Vers que P
, la Fête des fous, des innocents ou des enfants, et que quelques-uns
représentaient
des jeux de Théâtres, faisaient des mascarades et
étaient alors en langue vulgaire. En un mot, il ne veut point qu’ils
représentent
des rôles ni en public ni en particulier. « Cleri
er devant l’Evêque ou devant l’Official, ceux qui les jours des Fêtes
représenteront
des jeux ou y assisteront. Les Conciles avaient b
nciles avaient beau s’élever contre l’usage de faire des danses et de
représenter
des jeux dans les Eglises, ce désordre régnait to
té examinée et trouvée conforme à la morale Chrétienne, et qu’on n’en
représenterait
jamais ni le Vendredi, ni les jours de Fêtes. Enf
ait obtenu du Gouvernement, que les canevas des Comédies avant d’être
représentées
, seraient examinés par le Prévôt de Saint Barnabé
Un autre Synode Diocésain d’Albano tenu en 1687. défend seulement de
représenter
sans la permission de l’Evêque, les actions des S
an 1584. défend expressément au peuple de faire des mascarades, et de
représenter
des Jeux de Théâtre. « Prohibetur populus. . . .
Valens de la Guelle Evêque de cette Ville, il est défendu de laisser
représenter
des Comédies et des Spectacles dans les Cimetière
près le même Prélat publia un Mandement au sujet des Tragédies qui se
représentent
dans les Collèges de son Diocèse. Il souhaite qu’
halucet Evêque de Toulon dans une Ordonnance publiée le 5. Mars 1702.
représente
l’Opéra comme « le Théâtre où le Démon étale avec
écouter. Les Comédies passent parmi eux simplement pour des Histoires
représentées
sur un Théâtre ; il faut leur avouer qu’en ce sen
a été volontairement recherchée : Que les passions criminelles, qu’on
représente
sur le Théâtre sont souvent d’autant plus dangere
trième Difficulté. Dans les Collèges des Jésuites et de l’Oratoire on
représente
des Comédies et des Tragédies dans toutes les règ
ée, pour exercer les Ecoliers à parler en public, et des pièces qu’on
représentent
tous les jours, pour satisfaire un grand nombre d
s entendre des pièces de Collège, composées ordinairement en Latin et
représentées
par des Ecoliers. D’ailleurs on a déjà fait assez
qu’il l’est de faire paraître des femmes sur un Théâtre, et de faire
représenter
par des Ecoliers un personnage qu’ils n’exerceron
doivent pas tirer à conséquence. Cinquième Difficulté. Les Comédiens
représentent
quelquefois des pièces fort honnêtes ; Ne sera-t-
dare. » 5. p. Sum[ma theologica]. tit. 8. § 12. que si les Comédiens
représentent
quelquefois des pièces honnêtes et quelquefois de
notre cœur, et surtout celle de l’amour, principalement lorsqu’on se
représente
qu’il est chaste et fort honnête : Car plus il pa
oir les mêmes plaisirs et les mêmes sacrifices que l’on a vus si bien
représentés
sur le Théâtre. » Jugez, Monsieur des suites que
e sujet était Romain, et Palliatæ celles dont le sujet était Grec. On
représentait
les unes et les autres avec les habits que portai
t cependant que Trajan ne chassa de Rome aucun Comédien, qu’il laissa
représenter
toute sorte de pieces, et qu’il permit aux Histri
quatre ans, les jours de Dimanches et les fêtes après le dîner furent
représentées
la plupart des Histoires du vieil et du nouveau T
pas moins, pour se conformer aux mœurs du Personnage que le Pantomime
représentait
; la Philosophie, & les connaissances qui en
ui paraîtra surprenant, c’est que ces Comédiens qui entreprenaient de
représenter
des Pièces sans parler, ne pouvaient pas s’aider
u’il leur cria, après avoir ôté son masque, « Foux, que vous êtes, je
représente
un plus grand fou que vous. » Après la mort d’
vocale, les Amours de Mars & de Vénus. D’abord un seul Pantomime
représentait
plusieurs Personnages dans une même Pièce : mais
pas capables de décider sur le mérite de gens que nous n’avons pas vu
représenter
; mais nous ne pouvons pas révoquer en doute le t
ues ; et sous celui de Comédiens tous ceux qui font profession de les
représenter
en public. C'est pourquoi dans ce discours, aux c
la dévotion des Païens envers leurs Dieux, ils y ont presque toujours
représenté
leurs personnes, et les miracles qu'ils avaient f
-Dieux, et les grâces que les hommes en avaient reçues ; la Danse les
représentait
en diverses postures convenables à ce que l'on en
e, et n'avoir pas assez dignement soutenu la Majesté de ce Dieu qu'il
représentait
. Et quand un jour le peuple s'écria contre Pylade
gé de lever le masque, et de dire tout haut. « Sors que vous êtes, je
représente
un furieux. » Mais sans rechercher d'autres preu
habiles Gens que lui, si je pouvais en sûreté de conscience la faire
représenter
. Je lui tins parole, et crus ne me pouvoir mieux
il ne me l’accorderait pas : mais, comme j’ai d’autres Pièces à faire
représenter
, et entre autres Esope à la Cour, que je suis prê
ur la seconde, et le Doge de Venise la troisième : Eh qu’y pouvait-on
représenter
de plus beau, de plus pur, et, si je l’ose dire,
ue que le nom de Tartuffe pour être les Originaux, dont celui qu’on a
représenté
n’est que la Copie ? « Bon Dieu, que dans le Mo
moire ? En Espagne et en Portugal, où l’Inquisition est si sévère, ne
représente-t
-on pas des Comédies : et parmi des Peuples où la
untent lorsqu’ils deviennent extérieurs. Il s’ensuit de là qu’il faut
représenter
d’une autre manière l’orgueil devenu extérieur pa
orte s’ils parlaient selon le fond de leur cœur, que ces paroles nous
représentent
. Il ne faut plus qu’ajouter une troisième remarqu
es deux vers du Cid, n’ayant été tournés en ridicule que parce qu’ils
représentent
un orgueil fort grossier, incivil et trop peu dég
ce que l’on dit effectivement quand on est piqué de jalousie, mais de
représenter
le dépit intérieur que l’on sent quand on nous pr
st presque tenté de croire, chaque fois que la Scène change, qu’on va
représenter
une nouvelle Pièce. La beauté des décorations ne
s peintes ; mais pour contempler l’action sérieuse ou enjouée qu’on y
représente
. Puisqu’il est plus difficile de faire passer une
stancié des avantures & tous les discours du Héros qu’ils veulent
représenter
. L’impatience, la lègéreté Française, goûteraient
ent rendit l’action de sa Pièce ègale au tems qu’on employe à la voir
représenter
. Il en résulterait de grands avantages, qu’il est
igurerait voir passer dans le monde ce que l’illusion du Théâtre nous
représenterait
au naturel ; les événemens deviendraient plus rap
pposer au Théâtre, lorsque le bien de la Scène les éxigerait. Si elle
représentait
une rue ou la campagne, on n’y serait pas pour ce
n, mais encore elle est supposée se passer dans le même tems qu’on la
représente
: c’est joindre deux éxcellentes qualités ensembl
sques-chantans dont la durée de l’action égale celle du tems qu’on la
représente
. Il est de la nature de notre Opéra d’acourcir ai
e dont il s’agit. Divers incidens forment une grande action ; pour la
représenter
, il faut la peindre avec ses circonstances ; voil
re, et moins par conséquent les Auteurs qui leur donnent des pièces à
représenter
, pourvu que les uns et les autres s’en acquittent
sse ? Leurs corps efféminés sous la démarche et sous l’habit de femme
représentent
les gestes les plus lascifs des plus dissolues. »
honnêtes, quand il dit que l’Empereur Heliogabale, qui dans une Pièce
représentait
Vénus, se fit voir tout nu sur le Théâtre avec un
s jeux de Théâtre, et du plaisir que prenaient les Romains à les voir
représenter
, dirent ces paroles dignes des plus grands Philos
Chants, les Opéras et les Comédies, mais seulement les Spectacles qui
représentaient
les fables en la manière lascive des Grecs et des
èse par une Ordonnance de 1583, à condition néanmoins qu’avant d’être
représentées
elles seraient revues et approuvées par son Grand
is pas ce qu’il peut y avoir de mauvais. Car c’est un tableau où sont
représentées
des histoires ou des fables pour divertir, et plu
uverain Pontife assiste quelquefois en personne à des Comédies qui se
représentent
chez les Religieux les plus réguliers et les plus
rêtres et les Religieux, qui tous pour se divertir, et sans scandale,
représentent
des personnages dans des Comédies, ne sont point
irconstance dont vous les accompagniez, aussi la Comédie ne peut être
représentée
dans quelque occasion, ou pour quelque motif que
Comédiens qui jouent d’infâmes Comédies, et non pas sur ceux qui n’en
représentent
que d’honnêtes. Comme le temps qui change fait to
médiens infâmes, était l’infamie qui régnait dans les Comédies qu’ils
représentaient
, et celle qu’ils y ajoutaient eux mêmes par la ma
st, Monsieur, que la Comédie étant devenue toute honnête, ceux qui la
représentent
, et qui vivent honnêtement d’ailleurs, doivent sa
nt qu’aux Comédiens qui jouent des Pièces scandaleuses, ou qui ne les
représentent
pas assez honnêtement. Mais vous me ferez plaisir
e, ni la Cour, n’ont rien reconnu dans les Comédies, telles qu’on les
représente
aujourd’hui, qui puisse empêcher en conscience le
à laisser croitre dans son cœur de véritables passions, qu’à en voir
représenter
de feintes sur le Théâtre ! Le premier devoir d’u
omédie qui sert aux hommes d’un honnête divertissement, parce qu’on y
représente
des Fables avec bienséance et modestie, et qu’il
n qui ne peut pas les voir sans ressentir en soi les passions qu’on y
représente
? Mais, continuera-t-on de me dire avec de grands
Pour ce qui regarde la circonstance des lieux, je trouve que jadis on
représentait
des Jeux de Théâtre dans des Eglises mêmes, où l’
ait beau de voir les Prêtres, les Diacres et les Ministres des Autels
représenter
des personnages, à quoi je ne puis donner d’autre
iège, qui défendait aux Prêtres, Diacres, etc. de se plus émanciper à
représenter
ces momeries, et à souiller la majesté des Saints
ttre à mon jugement, il n’y aura ni crime à les faire, ni crime à les
représenter
, ni crime à les voir, avec la modération et les a
en, soyez convaincu, Monsieur, qu’il n’en est pas un seul qui, voyant
représenter
cette pièce, ne partage au moins dans ce moment l
me je crois qu’il doit être expliqué et entendu, car la Tragédie doit
représenter
les hommes comme meilleurs, et la Comédie comme p
erit bo. On doit faire la même chose par rapport aux Héros qu’on veut
représenter
et leur faire faire, dans l’espace de temps qu’il
d’une Tragédie où, bien que les criminels soient punis, ils nous sont
représentés
sous un aspect si favorable que tout l’intérêt es
n donc que, conformément à l’histoire, M. de Crébillon ait eu tort de
représenter
Catilina éloquent, ferme et courageux, c’est au c
s tout nouveaux pour lui, oubliant que c’était une fable qu’il voyait
représenter
, lorsqu’il entendit Atrée prononcer ce vers qui v
de Voltaire autant qu’ils le méritent. Je m’amusais quelquefois à les
représenter
avec des jeunes gens de mon âge, et nous nous en
x, c’est à dire de presque toute l’Académie rassemblée chez lui. Nous
représentions
Mahomet, j’y jouais le rôle de Séide, et les suff
» Après le départ de M. de Voltaire pour Berlin, nous continuâmes à
représenter
quelques-unes de ses pièces. Le goût et les lumiè
ir ou plutôt le ravissement que j’éprouve quand je lis ou que je vois
représenter
ses ouvrages, je ne m’en imposerais pas moins la
spositions à se laisser toucher par les beautés d’un Poème. M. Lekain
représentait
le rôle de Mahomet avec tout le feu, l’énergie et
imer les Catilina tels que M. de Crébillon et M. de Voltaire nous les
représentent
. Tel qui leur accorde sa bienveillance en sortant
tome, qui condamnent les Spectacles à cause de l’Idolâtrie que l’on y
représentait
. Je suis convenu dans le premier Chapitre de cet
re avec force ceux qui suivent les Spectacles, et de ne pas cesser de
représenter
aux peuples, combien ils doivent les avoir en exé
iculièrement ceux qui composent pour le Théâtre les Pièces que l’on y
représente
ordinairement, parce que leur action tend d’une m
n dit des paroles équivoques, où l’on raille le prochain, enfin qu’on
représente
malgré la défense et les censures de l’Eglise. L’
l’homme aux vices d’impureté et de cruauté, par les choses qui y sont
représentées
. Inspectio Spectaculorum vitiosa redditur, in qua
de Bourgogne à Paris pour ses dévots Comédiens, à condition qu’ils ne
représenteraient
que des Pièces pieuses. On se lassa bientôt de ce
des Collèges, par les règles de l’Université, qui défendent d’y rien
représenter
que d’édifiant, et d’en exclure les personnages e
is, soussignés, qui ont été consultés pour savoir si les Comédies que
représentent
les Comédiens Italiens à Paris, peuvent être perm
que telles Comédies ne peuvent être sans péché mortel en ceux qui les
représentent
, et en ceux qui y contribuent. Délibéré à Paris c
présenté une Requête au Pape, dans laquelle ils remontrent qu’ils ne
représentent
à Paris que des Pièces honnêtes, purgées de toute
lque autre raison à ajouter ? Oui : car l’on voit que tout ce qui se
représente
pour l’ordinaire en tels Jeux, sont des pièces d’
e chose à reprendre à leurs personnes, néanmoins les Histoires qu’ils
représentent
sont toujours assez agréables ? Toute la rimaill
truit les jeunes gens à la vertu et aux bonnes mœurs, leur en fait-on
représenter
avec si grande affluence de leurs parents et amis
s que la Providence et leurs parents leur pourra donner. 3. Ce qu’ils
représentent
en tels lieux, est souvent fort sérieux et en lan
s effet comparable à ceux des Comédiens publics. Les vrais Comédiens
représentent
aussi quelquefois des pièces sérieuses, et des Hi
acrées ? Vous dites vrai : car autrefois quelques habitants de Paris
représentaient
la Passion de Notre Seigneur, dont la figure est
ui ne se peut faire sans péché mortel ; or les Comédies ne peuvent se
représenter
sans péché mortel. » La troisième partie de l’Ouv
n l’a fait voir. La troisième est, qu’il n’y a pas plus de mal à voir
représenter
des Comédies qu’à les lire. 1°. Il est dangereux
même discours accompagné du son de la voix et des gestes. La Comédie
représentée
est encore accompagnée de la pompe du Théâtre, de
effets qu’elles produisent d’ordinaire dans l’esprit de ceux qui les
représentent
, ou qui les voient représenter ; et il compare en
dinaire dans l’esprit de ceux qui les représentent, ou qui les voient
représenter
; et il compare ensuite tout cela avec la vie, le
et les Saintes sur le Théâtre, et qui pour les rendre agréables, ont
représenté
la dévotion de ces Saints de Théâtre toujours un
passions qui ne pourraient causer que de l’horreur, si elles étaient
représentées
telles qu’elles sont, deviennent aimables par la
te pour exemple les vers suivants, où la rage de la sœur d’Horace est
représentée
. « Oui je lui ferai voir par d’infaillibles marq
int qu’on les rendit moins dangereux, ne voulut jamais souffrir qu’on
représentât
des Histoires saintes et le savant et pieux Maria
ils la portent même jusqu’à ne pas souffrir que dans les Collèges on
représente
jamais des pièces tirées de l’Ecriture Sainte cha
; néanmoins quand en un Collège il sera trouvé utile à la Jeunesse de
représenter
quelque Histoire, on le pourra tolérer, pourvu qu
réflexions, qui nous feront apercevoir que l’Ecriture ne saurait être
représentée
sur le Théâtre des Comédiens sans y être altérée
nnent qu’en son esprit, pour son amour et pour sa gloire ; si on leur
représentait
que celui qui aime le danger, périra dans le dang
illeux que tous ces événements ; mais ils ne sont pas destinés à être
représentés
sur un Théâtre de Comédiens et devant des personn
que Dieu lui avait fait voir par avance ce qui devrait arriver, on la
représente
comme une femme troublée par des doutes, occupée
ans leur esprit. Il vaut mieux voir la cause de cette altération bien
représentée
dans l’endroit de saint Julien Pomère, dont nous
ure conserverait toute sa force et toute sa pureté, on ne pourrait la
représenter
sur le Théâtre des Comédiens. Nous n’aurions pas
prononcent les oracles de Dieu, et que les actions des Saints soient
représentées
par des Acteurs de Sganarelle. Ajoutons par des f
les reproches que faisait Arnobe aux Païens, de ce qu’ils laissaient
représenter
leurs Dieux à des personnes destinées aux diverti
sez qu’on souffre les Comédiens, faut-il même que les Comédiens osent
représenter
les Histoires les plus saintes, et que pour diver
êcher qu’on ne parle contre la Comédie, on croit qu’on n’a qu’à faire
représenter
de temps en temps des sujets saints. Saints, dans
’elles subsistent à l’égard de toutes sortes de sujets qu’on pourrait
représenter
sur le Théâtre. Que les Comédiens soient donc per
e plaisir de ses Auditeurs, faire des tragédies entières, et pour les
représenter
s’associa de plusieurs garcesf, et enfants perdus
e le Prince d’Orange tient sa Cour, il y a une troupe de Français qui
représentent
quatre fois la semaine, et où la plupart de la No
s Villes, excepté celles où les Ministres gouvernent absolument, on y
représente
la Comédie sans difficulté. Mais sans nous écar
il y a école de Théologie, pour ceux qui étudient au Ministère, il se
représenta
devant le Sieur d’Aubais et le Baron de la Casaig
ne Gigort. A La Rochelle pendant la Mairie du Sieur des Herbiers, se
représenta
une Tragi-comédie tirée de l’histoire Romaine, da
is bien que quelqu’un me dira, que les poèmes que ceux de la Religion
représentent
, sont examinés par les Pasteurs ou parpceux qui o
contre la gloire de Dieu, ou les bonnes mœurs, on ne les souffre pas
représenter
. Mais quant au regard des Comédiens qui n’ont poi
titeurs ni de personnes pour corriger la liberté de leurs pièces, ils
représentent
sans considération d’offenser la vertu de leurs A
ffet et la cause. Je veux qu’il y eûtt quelque mal à la voir, ou à la
représenter
, je demande si c’est par le moyen de ses injures
sifflet s’adresse à l’Auteur du Drame, ou aux Acteurs qui viennent de
représenter
? Le Poète ne doit pas ignorer l’éffet des dé
lutôt du jeu du Comédien que de l’élégance du stile & de l’action
représentée
; on se moque de pareils discours, & l’on ne
rassembler tous ces attributs des différens Théâtres. Tantôt sa Scène
représente
l’intérieur d’une maison, ou bien une rue ; tantô
aussi que ces mêmes personnages èxpliquassent adroitement ce qu’elles
représentent
. Il est vrai que le titre d’un Opéra-Bouffon ou d
ic. c. 12. Et de vit. et hon. Cler. l. 3. c. 15. les Comédies étaient
représentées
dans les Eglises ; et durant plusieurs années, on
rtinage, et cela fut corrigé par les Histoires Saintes que l'on y fit
représenter
; et les personnes de piété en prenaient tant de
rérie de la Passion, qui possède encore l'Hôtel de Bourgogne, où l'on
représentait
des Histoires Saintes ; et où maintenant on en re
, où l'on représentait des Histoires Saintes ; et où maintenant on en
représente
encore de toutes sortes. Mais comme ils furent co
XVI. Le but même de la Comédie engage les Poètes à ne
représenter
que des passions vicieuses. Car la fin qu'ils se
ceux des personnes qu'ils font parler, ou à qui ils parlent. Or on ne
représente
guère que des méchants, et on ne parle que devant
traités de l'art dramatique, et des pièces de théâtre, et d'en faire
représenter
de tous côtés avec le plus grand éclat, c'est ce
omme un grand nombre de Jésuites, nourri du théâtre, ayant composé et
représenté
des pièces, regardant les talents dramatiques com
Toulouse, Lyon, Rouen, etc. on y bâtit des théâtres à demeure, pour y
représenter
régulièrement tous les ans, on y forme des magasi
ultramontaines ou relâchées qu'on leur impute. Longtemps avant eux on
représentait
des pièces dans les Collèges. M. Parfait en cite
mples, et c'est peut-être ce qui donna aux Jésuites l'idée d'en faire
représenter
aussi, pour imiter les autres Régents. Mais ces c
nnait le ton, dirigeait le geste, animait le coup d'œil, enseignait à
représenter
sur la scène, à faire avec grâce une déclamation
à l'improbation conditionnelle des autres, les Jésuites partout font
représenter
par leurs écoliers toutes les mêmes pièces qu'on
r défend à l'écolier d'aller à la comédie, le Père Préfet la lui fait
représenter
. Dans les retraites et les missions on en inspire
nna, Pompée, Athalie, Brutus, César, etc. y ont été cent et cent fois
représentés
. Les innombrables Poètes de la Société, au-deçà c
e, sous le titre de Jésus-Christ souffrant. Rien de tout cela n'a été
représenté
ni ne fut fait pour l'être, ni ne l'aurait pu. Le
XVI. Le but même de la Comédie engage les Poètes à ne
représenter
que des passions vicieuses : car la fin qu' ils s
font parler, et à ceux des personnes devant qui ils parlent. Or on ne
représente
guère que des méchants, et on ne parle que devant
i sont les plus agréables. Je veux, dit ce Pere, que tout ce que nous
représentent
les comédiens paroisse généreux, fin, honnête, dé
où l’on apprend le crime en le voyant, où l’image des choses que l’on
représente
fait de malheureuses impressions qui ne s’effacen
ne intrigue d’amour profane, de vengeance, ou de quelqu’autre passion
représentée
avec adresse, nous donne de l’amorce pour le même
ur servir à nos plaisirs. Comment donc en allant dans ces lieux où se
représentent
ces spectacles, pouvez-vous espérer de vous conse
e laisse aisément toucher & émouvoir des passions que des acteurs
représentent
& expriment.Si les peintures immodestes ramén
aux comédies.La comédie est un métier où les hommes & les femmes
représentent
des passions de haine, de colere, d’ambition, de
que sorte ils ne les excitent en eux-mêmes. Il faut donc que ceux qui
représentent
une passion d’amour, en soient en quelque sorte t
assion d’amour, en soient en quelque sorte touchés, pendant qu’ils la
représentent
. Ainsi la comédie, par sa nature même, est une Ec
sit & pudori. Cyprian. Epist. ad Donat. C e que vous verrez
représenter
sur les théâtres vous causera de la honte & d
ora destiterunt. Idem. Ibid. On s’autorise des choses qui se
représentent
sur les théâtres, & dès-là qu’on ne les regar
pas long-temps à s’accoutumer au crime qu’on entend & qu’on voit
représenter
. Avocandus est animus ab istis, habet Chri
nt & se déchirent mutuellement par les traits des passions qu’ils
représentent
. Quatriéme Siécle. Ne tantum pec
en être souillé : enfin un Chrétien est un autre Jesus-Christ, qui le
représente
, qui l’imite dans toutes ses actions, qui pense c
lus criminelles.L’effet seroit moins infaillible, si la passion étoit
représentée
dans sa difformité & avec des couleurs propre
dmire-t on pas un Auteur qui, employant toute la force de son génie à
représenter
quelque grande passion, sait vous amener insensib
rce si dangereuse ? On n’est pas long-temps à chérir ce que l’on voit
représenté
avec tant d’art. Le cœur ouvert à la séduction, r
hasard, & qu’il n’est pas de sa nature de le faire, puisqu’on n’y
représente
que des inclinations honnêtes & légitimes, qu
ceux qui vont aux spectacles ?Quel est encore l’objet de ceux qui le
représentent
, & quelles peines, quels soins ne se donnent-
fasse couler ses larmes ; il veut que l’impression de tout ce qui est
représenté
se fasse dans son cœur, l’ambition, la fierté, la
it par hasard, s’il ne les excitoit pas. Excuse peu recevable. On ne
représente
que des inclinations honnêtes.Je fais bien ce que
Je fais bien ce que vous répondez, que pour prévenir le péché l’on ne
représente
que des inclinations honnêtes qui se terminent à
loix toléreroient-elles des spectacles aussi dangereux qu’on nous les
représente
?Mais on n’affecte de raisonner ainsi, que parce
us y donnez. Car enfin, ce n’est pas pour vous seuls qu’une piece est
représentée
: or, en supposant que vous y fussiez insensible
l, dont saint Thomas décide qu’ils ne peuvent produire à ceux qui les
représentent
, qu’un gain honteux, illicite, & criminel. L
euses, attribue aussi-tôt après aux plaisirs qu’on prenoit à les voir
représenter
& à les lire, tous les déréglemens de l’espri
a passion qui régle & conduit toutes les affaires. Vous la verrez
représentée
comme le principe de toutes les vertus, l’ame de
qu’à vous déchirer, qu’à vous percer des traits des passions qu’elles
représentent
; sans tout cela même encore quand il n’y auroit
bien difficile de ne pas se rendre à l’impression d’une passion bien
représentée
.En effet, n’est-ce pas là que l’on remue tous les
le plus dur de ne pas se rendre à l’impression de la passion qui est
représentée
. C’est bien aussi ce qu’on prétend, & on n’y
brûler ; tandis que nous par une simple lecture de ce que vous voyez
représenter
, malgré la pureté de nos intentions, nous nous tr
e laisse aisément toucher & émouvoir des passions que des acteurs
représentent
& expriment. La comédie d’aujourd’hui ne puri
tre n’excite les passions que par hasard. Excuse peu recevable. On ne
représente
que des inclinations honnêtes. Quelques honnetes
loix toléreroient-elles des spectacles aussi dangereux qu’on nous les
représente
? Quand les loix civiles ne défendroient pas les
bien difficile de ne pas se rendre à l’impression d’une passion bien
représentée
. Les peres & meres ne doivent pas laisser all
us nous avançons, dit l’Auteur du Comédien, dans l’examen de l’art de
représenter
les Ouvrages dramatiques, plus on reconnoit combi
refusés ? Il y a sur le Théâtre beaucoup de caractères vicieux. On y
représente
des menteurs, des hypocrites, des tyrans, des lib
as le caractère assorti à ses rôles ? Car on sçait que le même Acteur
représente
les personnages vertueux & ceux qui ne le son
eroit impossible de passer rapidement aux divers mouvemens qu’il doit
représenter
. Ecoutons un Maître de l’Art s’en expliquer. « Je
el elle prête sa voix, & l’ame de l’héroine (ou du héros) qu’elle
représente
. Si ce même Auteur ajoute : « Que les larmes, que
s, modestes, et fondées sur la bonté de la conscience de ceux qui les
représentent
, ou les font représenter. Celles-là sont plutôt p
r la bonté de la conscience de ceux qui les représentent, ou les font
représenter
. Celles-là sont plutôt pour donner un honnête div
rand Arnobe sur ce sujet. « Le comédien raconte les adultères, ou les
représente
, et le bateleur efféminé, fiche l’amour au cœur d
non a fait composer pour sa communauté Esther et Athalie, qui ont été
représentées
par ses filles. Racine converti, après avoir sole
ons des Saints de l’ancien et du nouveau Testament. La troupe qui les
représentait
se donnait le nom religieux de Confrères de la Pa
ndres, et même en France, dans bien des Eglises, avec des statues qui
représentent
la naissance, la passion, la mort de Jésus-Christ
ances, en inventa beaucoup, et, par une dépense bien inutile, les fit
représenter
dans quantité d’estampes grotesques. Il eût pu fa
des sujets de piété). Le privilège qu’il avait obtenu, allait à faire
représenter
des comédies saintes de la même manière dont on j
que ne se déterminait-il à ne donner que des pièces saintes, et à les
représenter
saintement ? Le même Auteur, dans une autre Lettr
phètes et agir les Saints, s’approprier le langage de la Divinité, et
représenter
des événements qui n’ont été consignés dans nos s
« Eritis sicut Dii. » Souffrirait-on au théâtre des décorations qui
représenteraient
les mystères de la religion, les Apôtres, les Mar
Chrysostome. Jugeons si un spectacle où tout ne parle, ne chante, ne
représente
que les passions, peut jamais lui plaire. Il n’y
blâmer ceux qui composent de ces sortes de pièces, comme ceux qui les
représentent
? Sans doute, si c’est pour les faire représenter
comme ceux qui les représentent ? Sans doute, si c’est pour les faire
représenter
; mais si on se borne à la composition ou à la le
savantes mains, puisqu’elles sont animées. Il ne peut être permis de
représenter
que ce qu’il est permis de penser, de dire et de
it ? fût-elle couverte d’un voile de Carmélite, jamais la mollesse ne
représentera
la mortification ; la vanité ne rendra point l’hu
r faire de belles Tragédies, et on en fait si peu qu’on est obligé de
représenter
toutes les vieilles. Il me souvient que l’Abbé d’
rdent beaucoup de la religieuse opinion qu’on leur doit, quand on les
représente
sur le Théâtre. A la vérité, les Histoires du vie
se désoler dans cette pitoyable école de commisération ? Ceux qu’on y
représentait
étaient des exemples de la dernière misère, et de
um. » dit Lucrèce sur ce sacrifice barbarej. Aujourd’hui nous voyons
représenter
les Hommes sur le Théâtre sans l’intervention des
siècles, où les Histoires de l’Ancien et du Nouveau Testament étaient
représentées
, ou pour parler le langage de ce temps-là, étaien
hocquet (Louis). Les désordres causés par ces sortes de Jeux, furent
représentés
au Parlement de Paris d’une manière très vive et
qui est tout à la fois et une Apologie de la Comédie telle qu’elle se
représente
en ce temps, et une Approbation avec éloges des O
pectateurs, et les faire entrer dans le sentiment des passions qu’ils
représentent
? L’Écriture nous dit : Le Fils de l’Homme envoye
âme. C’est aussi un scandale actif et très-pernicieux, de dire et de
représenter
des choses touchantes en fait d’amour ; parce que
rie, c’était parce qu’on y faisait parler les faux Dieux, qu’on les y
représentait
avec cet air de Majesté qui n’est dû qu’au vrai D
it, de la Compagnie galante qui y assiste, et des passions qui y sont
représentées
d’une manière si vive. Solon dont Plutarque a écr
vie, pensait comme nous, lorsqu’étant allé voir un certain Tespis qui
représentait
lui-même les Pièces de Théâtre qu’il avait compos
cet exercice honteux, et lui demanda comment il pouvait se résoudre à
représenter
devant tant de monde des choses qu’il savait n’êt
n 28. ou 61. selon le Code des Canons de l’Église d’Afrique. Il faut
représenter
aux très pieux Empereurs, qu’on ne doit point con
omédies, les Farces et les Jeux déshonnêtes : Mais ils doivent encore
représenter
aux Fidèles l’obligation qu’ils ont de les rejett
s autres ? Mais quelle compassion peut-on avoir des choses feintes et
représentées
sur un Théâtre, puisque l’on n’y excite pas l’aud
si ces sujets tragiques et ces malheurs véritables ou supposés, sont
représentés
avec si peu de grâce et d’industrie, qu’il ne s’e
ait me dire, qu’il improuve aussi-bien que moi les Spectacles où l’on
représente
des ordures. Mais une infinité d’autres passages
s désordres grossiers, comme défendus aux Chrétiens ; et ceux qui les
représentent
, comme gens infâmes, indignes de la participation
ui parlaient de mariage étaient tres rares, parce que c’est ce qu’ils
représentaient
plus mal. J’ai vu une Bible entière réduite ainsi
té autrefois occupé par une Confrérie de gens qui s’étaient dévoués à
représenter
la Passion de Jésus-Christ. Or dans toutes ces Pi
de jouer les Actes des Apôtres, quoiqu’il eût toléré d’abord ceux qui
représentaient
les Mystères de la Passion. Mais pour finir ce qu
ber la raison ; ce qui suffit pour la rendre mauvaise : Et si cela se
représente
en public comme la Comédie est toujours publique,
reprennent continuellement les plaisirs qui portent au péché : Qu’ils
représentent
sans cesse combien les Spectacles, les Jeux et le
ssions les plus dangereuses. Enfin ils emploieront tous leurs soins à
représenter
avec un zèle pieux, et avec autant de véhémence q
:Const. et Decret. Synod. 1. « Nous avons cru, dit-il, qu’il fallait
représenter
aux Princes et aux Magistrats, l’obligation où il
e sont tant récriés. Si l’on me dit que c’est un amour légitime qu’on
représente
entre deux personnes qui veulent s’unir par le Ma
ire un divertissement des foudres du Ciel et de l’enfer même, dont on
représente
les feux sortir par tourbillons. Il n’y a pas jus
à exciter la crainte de Dieu dans les âmes : parlez, menacez, tonnez,
représentez
les Jugements de Dieu ; faites des Discours sur l
Chants, les Opéras et les Comédies, mais seulement les Spectacles qui
représentaient
les fables en la manière lascive des Grecs et des
es femmes ; cette espèce de Poème est nommée de la sorte, parce qu’il
représente
quelque action, et il est différent des autres qu
r l’esprit, et causent un plus grand étonnement. Si le Héros que l’on
représente
sur le Théâtre, n’a une grande vertu, on n’est qu
élérat insigne ; les Grecs qui aimaient à voir la scène ensanglantée,
représentaient
souvent sur leur Théâtre, des hommes fort vicieux
us circonspects en cela, que les Anciens, puisqu’Euripide après avoir
représenté
la perfidie de Jason, et la cruauté de Médée, qui
nt que de l’horreur. C’est avec raison qu’on a blâmé Euripide d’avoir
représenté
Médée, qui égorgeait ses propres enfants ; il fau
tateur. Eschyle, ni Sophocle n’y ont pas regardé de si près ; ils ont
représenté
Oreste poignardant Clytemnestre sa mère, sur le T
e l’antiquité, Homère, et Virgile, ont manqué en ce point. Le premier
représente
Achille, qui remplit l’air de ses cris, et qui se
pour les porter à faire des actions vertueuses ; le Poète ne doit pas
représenter
la vertu toujours opprimée, ni le vice toujours i
rang que l’on tient. Sur ce principe il ne faut pas, sans nécessité,
représenter
une fille vaillante, qui fasse des actions de Hér
les Comédies de ce temps-là ne ressemblaient guère à celles que l’on
représente
aujourd’hui sur nos Théâtres ; c’étaient des spec
que soient nos mœurs, si l’on jouait maintenant les Comédies que l’on
représentait
du temps des Pères, il n’y aurait personne qui n’
cité, où l’on voir tout ce qu’il y a de plus infâme, où les Comédiens
représentent
tout ce qu’il y a de plus libre, avec les gestes
Canons et ces Rituels ne censurent que les Comédiens scandaleux, qui
représentaient
des Comédies infâmes avec des postures indécentes
es spectateurs, pour les faire entrer dans toutes les passions qu’ils
représentent
, et dont les âmes faibles se laissent aisément su
n ne peut assister, sans péché mortel, aux Comédies, telles qu’on les
représente
aujourd’hui, par le péril où l’on s’expose : Car
i l’agitaient, il en était redevable à son masque, qui, vu de profil,
représentait
d’un côté la joye, de l’autre la tristesse. La vo
la parole que l’Acteur doit éxprimer les passions du Personnage qu’il
représente
; il faut qu’il se persuade que pendant le tems q
doit s’éfforcer d’être naturel & de paraitre le Personnage qu’il
représente
. On peut dire que l’Acteur met la dernière ma
ièce. Je peux croire d’abord qu’il est réellement le Personnage qu’il
représente
. Mais quand je le vois reparaître sous une autre
VI. Vous dites, qu'il répond à l’élection, et qu’il sera
représenté
par la fable de la Pomme d’or. » Cette Pomme d’or
faites paraître votre Héros comme le plus digne de l’Archevêché d’Aix
représenté
par la Pomme d’or. Il faut vous écouter. Les Gén
n, et qu’ainsi ses prières sont pour un indigne. » On ne saurait trop
représenter
aujourd’hui ces belles paroles de deux Empereurs
ites paraître des Génies qui se jettent incontinent sur la Pomme, qui
représente
une des plus grandes Dignités Ecclésiastiques ; V
n peut tolérer, même dans les églises, les anges, les génies qui sont
représentés
sous la forme de petits enfants. Sont également c
rochain d’une délectation criminelle2. 645. Ceux qui composent ou qui
représentent
des pièces de théâtre vraiment obscènes, comme ce
gens d’assister à des représentations indécentes5. 646. Si les choses
représentées
ne sont pas notablement obscènes, et si la manièr
eprésentées ne sont pas notablement obscènes, et si la manière de les
représenter
ne blesse point gravement les mœurs, il n’y a que
s, elle eut recours à des intrigues et à des actions bourgeoises, qui
représentaient
les caractères, tels qu’on les voit dans la socié
n seulement aux Libertins, mais à toute la Ville. Ces Comédies furent
représentées
par une troupe de jeunes gens, et ne parurent pas
us pour la bonne Comédie. Si la Pièce de Molière, où ce caractère est
représenté
, ne corrige pas les Avares, qui, de peur de se re
are est un poison mortel pour la jeunesse, devant qui cette Pièce est
représentée
: les jeunes personnes de l’un et de l’autre sexe
affecté cette honnêteté apparente, on trouvera qu'ils n'ont évité de
représenter
des objets entièrement déshonnêtes, que pour en p
me en quelque sorte, et nous fait entrer dans la passion qui nous est
représentée
.
affecté cette honnêteté apparente, on trouvera qu'ils n'ont évité de
représenter
des objets entièrement déshonnêtes, que pour en p
me en quelque sorte, et nous fait entrer dans la passion qui nous est
représentée
.
ans en ças, les maîtres de la Passion ont entrepris de faire jouer et
représenter
le Mystère de la Passion, quit a été fait. Et par
du vieil testament et autres semblables histoires qu’ils s’efforcent
représenter
. Tertio, il est certain et indubitable par jugeme
ntendre que, sous son bon plaisir, il entreprendrait volontiers faire
représenter
cet Ancien Testament par mystère, à quoi volontie
e Roi avait incliné tellement qu’il avait permis audit Le Royer faire
représenter
ledit Ancien Testament par mystère et, à cette fi
ne sont gens pour faire l’édification mais par l’histoire jouée sera
représenté
l’Ancien Testament, et le pourront les rudesbs et
t, « tapissier » à François Pourtrain. w. [NDE] Tant dans l’histoire
représentée
que dans la manière de la jouer. x. [NDE] Les pr
avocat à Paris (voir Runnalls, éd. cit., n. 62). Curieusement, il ne
représente
pas les entrepreneurs des Actes des Apôtres, conv
té triomphe avec un applaudissement général de tous les spectateurs ?
Représentez
-vous d’un côté le Calvaire, et de l’autre le Théâ
dérer quatre choses dans la Comédie : la matière, qui est ce que l’on
représente
. La manière qui consiste dans les termes, et les
effet qu’elle produit ordinairement dans l’esprit des spectateurs. On
représente
sur le Théâtre des Histoires, dont les unes sont
166] [Baronius, à propos de l’acteur Ardalion, affirme que les païens
représentaient
sur le théâtre les actes des chrétiens pour s’en
cles, et s’ils en tiraient plus de profit. Il leur est indifférent de
représenter
un Saint, ou un démon ; une Vierge Martyre, ou un
jusques à son dernier effet, à la faveur de la concupiscence. On peut
représenter
, Monsieur, que ces désordres n’arrivent pas toujo
166] [Baronius, à propos de l’acteur Ardalion, affirme que les païens
représentaient
sur le théâtre les actes des chrétiens pour s’en
nt la pente de la natures. On dira peut-être que les passions qu’on y
représente
sont légitimes, parce qu’elles ont le mariage pou
. Ces doux et invincibles penchants de l’inclination, ainsi qu’on les
représente
, c’est ce qu’on veut faire sentir et ce qu’on veu
rendues répréhensibles et dangereuses par la manière dont ils les ont
représentées
. Ils ont pu prescrire des bornes à la passion de
ait naître dans notre cœur, et surtout celle de l’amour, lorsqu’on la
représente
chaste et honnête. Elle s’empare d’autant plus fa
n’est pas blesser la pureté que d’aimer d’un amour que la conscience
représente
comme sage. On sort du spectacle le cœur si rempl
oir les mêmes plaisirs et les mêmes sacrifices que l’on a vus si bien
représentés
sur le théâtre. » C’est là qu’un chrétien vient
mes vues, des mêmes penchants que font paraître les personnages qu’on
représente
. On se sent attendrir, on verse des pleurs en dép
braient par leurs danses la victoire qu’ils remportaient ; les autres
représentaient
par des gestes l’audace, la frayeur & la fuit
me la gravité du Sage, on se soit livré à mille folies. On aura voulu
représenter
l’allégresse qu’on éprouve, une coupe à la main ;
les Silvains & les Bacchantes, me paraissent autant d’Acteurs qui
représentent
divers personnages ; Silène était le bouffon de l
; surtout ceux des prémiers habitans du monde, tels qu’on doit se les
représenter
, sont les enfans de la joie ; ils ont donc existé
s la campagne, ou bien on détruisait le Théâtre dès que la saison d’y
représenter
était passée, comme nous voyons que l’on fait à G
divers personnages, & par les roles plus ou moins éminens qu’ils
représentaient
: les décorations servaient encore à les indiquer
ant qu’il est facile de les excuser. Le ridicule de voir sur la Scène
représenter
la Passion, ne surprendrait point, si l’on consid
urope aussi bien qu’en France, on vit aussi presque dans le même tems
représenter
par-tout les Mystères de la Passion. Les singular
ou à l'émotion du cœur qui doit être excité par les sentiments qu'ils
représentent
. Selon que ces choses se trouvent ou manquent dan
que l'Histoire et la fable nous racontent comme passées, et qu'il les
représente
d'une manière vive, animée, et pour ainsi dire, p
soit qu'on le fasse servir à quelque autre passion, ou bien qu'on le
représente
comme la passion qui domine dans le cœur. Il est
été l'objet d'une passion violente, qu'une Comédienne sans beauté ne
représente
pas fidèlement: mais ce qui est de plus déplorabl
vertus et des vices, parce qu'il est de la fidélité des portraits de
représenter
leurs modèles tels qu'ils sont, et que les action
et de mal; il est par conséquent du devoir du Poème Dramatique de les
représenter
en cette manière. Mais que bien loin qu'il fasse
être quitte pour faire faire quelque discours moral par un vieux Roi
représenté
, pour l'ordinaire, par un fort méchant Comédien,
ire aussi importante que celle-là. La vengeance n'est-elle pas encore
représentée
dans Comélie comme un effet de la piété et de la
e espèce d’action morale qui renferme en soi. 1. Les Comédiens qui la
représentent
. 2. Le but où elle tend d’elle-même. 3. La fin qu
ion. »p. 35. « La Comédie étant devenue toute honnête, ceux qui la
représentent
et qui vivent honnêtement d’ailleurs, doivent san
eux qui conduisaient les Chariots dans le Cirque, et les bouffons qui
représentaient
par leurs gestes ce qui était exprimé par les ver
) était une chose bien plus innocente, que de réciter des Vers, et de
représenter
des passions souvent mauvaises, et qui peuvent po
ter ses paroles avec ses gestes et ses postures, que la passion qu’il
représente
fait d’ordinaire impression sur ceux qui l’écoute
ci-devant que la Comédie est mauvaise, soit par rapport à ceux qui la
représentent
, soit par rapport à la fin à laquelle elle tend d
ées agréablement et d’une manière qui touche les sens. Tout ce qui se
représente
dans la Comédie, n’est qu’intrigues d’amour, que
. Mais la Comédie souille et rend également coupables, et ceux qui la
représentent
, et ceux qui la voient représenter. Car, lorsque
alement coupables, et ceux qui la représentent, et ceux qui la voient
représenter
. Car, lorsque les spectateurs prennent plaisir à
tre lorsqu’ils l’approuvent et y applaudissent ; c’est comme s’ils la
représentaient
eux-mêmes. Et c’est particulièrement en cette occ
con templer des objets réels, qui nous occupent & nous attachent.
Représente-t
-il une action villageoise, on croit voir agir les
agiques Grecs est de persuader que l’action s’est passée comme ils la
représentent
, & qu’elle n’a pu se passer différament. Je s
d’ailleurs, les Bucherons, les Maréchaux, les Cordonniers qu’on nous
représente
sur le Théâtre, chantent un peu mieux que ceux qu
miter la nature, en sorte que le Spectateur croit voir ceux qu’on lui
représente
, et soit affecté de la même manière qu’il le sera
sente, et soit affecté de la même manière qu’il le serait si l’action
représentée
se passait réellement devant ses yeux. Or, il arr
ue quelqu’un des Spectateurs aura par préférence été touché en voyant
représenter
le Cid de l’impétueux transport du Comte de Gorma
important de la détruire ? avec quelle force ne devons-nous pas leur
représenter
que le Dieu qu’ils servent est un Dieu jaloux, qu
plus licentieuses, plus dangereuses pour les mœurs, que celles qu’on
représente
aujourd’hui sur nos théâtres ? Non : si les Auteu
ce monde qui sont les plus agréables. Je veux donc que les comédiens
représentent
des actions pleines de générosité & de décenc
mettre de tels discours dans la bouche de ces personnages qu’on nous
représente
d’ailleurs comme dignes de notre estime, sinon po
les maximes qu’on débite dans cet autre spectacle, qui est destiné à
représenter
les actions les plus ordinaires de la vie ; je ve
artiennent à des Chrétiens & à des Catholiques. Lorsque nous leur
représentons
que les loix de l’Etat les comptent à peine au no
s ? Que les Grands de la terre répandent leur faveur sur ceux qui les
représentent
, qu’ils les admettent à leur familiarité, qu’ils
n œil chaste & modeste ne peut soutenir la vue. Lorsque nous leur
représentons
combien cette espèce de luxe est criminelle &
re qui les a peints ; qu’à peine ils font attention aux objets qu’ils
représentent
; & qu’enfin ils n’en sont pas pour cela plus
avez reçu dans votre cœur l’impression de toutes les passions qu’on y
représente
. Car, mes Frères, c’est un principe certain &
assoient pas dans votre ame, vous accuseriez la pièce, ou ceux qui la
représentent
, de n’avoir pas atteint le but qu’ils se proposoi
on de l’étendue réelle du théâtre. Dans l’Œdipe de Sophocle, la scène
représente
une place publique, un palais, un autel, des enfa
ire, les frais des spectacles, toutes les fois que quelqu’un voudroit
représenter
une des soixante & dix pieces qu’il a composé
ntation. La Comédie des Adelphes de Térence traduite de Ménandre, fut
représentée
aux Jeux funébres de L. Emilius Paulus, avec les
ar le Roi à S. Germain ; les paroles de Benserade, à la fin duquel on
représenta
les deux premiers actes de Mélicerte & le Sic
s bourgeois de Paris ayant choisi le bourg de S. Maur en 1398, pour y
représenter
les mysteres de la Passion, le Prévôt de Paris le
ançois I. le Parlement par arrêt du 19 Novembre, leur fit défenses de
représenter
aucuns mysteres, & de ne plus donner que des
la déclaration du 16 Avril, où après leur avoir été fait défenses de
représenter
aucune action malhonnête, ni d’user d’aucune paro
couvents, apprendre à s’énoncer avec décence & avec graces, &
représenter
des jours mémorables choisis dans l’histoire, dev
oit jadis Térence, en répondant aux reproches qu’on lui faisoit de ne
représenter
dans ses pieces rien d’absolument nouveau, &
t arrêtés par des bergers. Les premiers Rois de l’histoire sont ainsi
représentés
comme les premiers Pasteurs du monde. La parfaite
r le milieu entre notre scène dramatique & la pantomime(a). L’une
représente
une intrigue conduite à sa fin par toutes les nua
Quelle prodigieuse différence y a-t-il entre le sacrifice d’Iphigénie
représenté
sur une toile où il ne manque aux personnages que
s dans les mœurs honnêtes & décentes de la nation, le vice y sera
représenté
sous les véritables couleurs & la vertu dans
re sous les yeux du Ministere chargé du soin de leur éducation, venir
représenter
sur ce théâtre avec toutes les graces naturelles
urtout des jeunes personnes, est de vouloir éprouver si ce qu’on leur
représente
comme dangereux, l’est autant qu’on le dit. Ils c
er notre repos. IX. On veut donc que l’impression de tout ce qui est
représenté
, passe dans le cœur ; l’ambition, la fierté, le d
’on haïssait sa propre injustice, on aurait horreur de tout ce qui la
représente
, et l’on regarderait comme ses ennemis tous ceux
ein avec les vertus et le mérite dans des personnes que la Scène nous
représente
comme des Héros. XVI. Il n’y a donc rien de plus
nsard. b. [NDE} Roméo et Juliette, tragédie de Jean-François Ducis,
représentée
en 1772. c. [NDE] Fénelon, ou les Religieuses
lon, ou les Religieuses de Cambrai, tragédie de Marie-Joseph Chénier,
représentée
en 1793. d. [NDE] La Mort d'Abel, tragédie de G
n 1793. d. [NDE] La Mort d'Abel, tragédie de Gabriel-Marie Legouvé,
représentée
en 1792. e. [NDE] Marius à Minturnes, tragédie
2. e. [NDE] Marius à Minturnes, tragédie d'Antoine-Vincent Arnault,
représentée
en 1791. f. [NDE] L'Agamemnon, tragédie de Népo
ée en 1791. f. [NDE] L'Agamemnon, tragédie de Népomucène Lemercier,
représentée
en 1797. g. [NDE] Trois auteurs de comédies de
romettez qu’« Apollon le Dieu des savants paraîtra sur la scène pour
représenter
la profonde science de votre Héros ». Et voici c
Il faut bien se garder de se souvenir que dans le Prélude Apollon a
représenté
la personne du Roi, et qu’il doit encore bientôt
èces d’un si grand mouvement remuaient trop les passions, et qu’elles
représentaient
des meurtres, des vengeances, des trahisons, et d
jeunesse entendît seulement parler, bien loin de les voir si vivement
représentés
et comme réalisés sur le théâtre. Je ne sais pour
rs, venaient jouer la Pièce ; & qui par le moyen des Décorations,
représentait
une Place publique, un simple carrefour, ou quelq
Entr’actes, & où ils achevaient de préparer ce qui leur restait à
représenter
; mais le principal usage de ces portiques consis
, que ne le peuvent les modernes. La Scène, qui parmi ces derniers ne
représente
qu’une salle, un vestibule, où tout se dit en sec
armi les Modernes, fut immense chez les Grecs & les Romains. Elle
représentait
des Places publiques ; on y voyait des Palais, de
ait l’illusion ; mais des toiles grossièrement peintes, peuvent-elles
représenter
le péristyle du Louvre ? & la masure d’un bon
ue sorte, déposer l’homme, pour ne montrer que le personnage qu’il va
représenter
. Plus il se ressemblera, plus son imitation sera
is on est au second Acte, qu’ils n’ont point pensé aux Héros qui sont
représentés
. Heureux encore s’ils les entrevoient dans le res
jeu vrai, & un air qui convienne de tout point aux rôles qu’elles
représentent
. » Dès qu’on ne voit que L’Actrice, on oublie le
pour que les connoissant moins, on s’occupe uniquement de ceux qu’ils
représentent
.
de ne contrister le S. Esprit. Que si on réplique ; que ces choses se
représentent
, pour en détourner la jeunesse : Je réponds avec
é, et embelli de telles fleurs ; le soin étant beaucoup plus grand, à
représenter
bien ; c’est-à-dire, au gré des spectateurs, et a
; c’est-à-dire, au gré des spectateurs, et auditeurs ; qu’il n’est, à
représenter
chose bonneah, c.-à-d. vraie et profitable : Tell
nt, qui consiste en la forme, et en l’apparat, dont on a accoutumé de
représenter
tels jeux. Il est plus que notoire, qu’en toute C
filaient au logis, comme écrit Hérodotelib. 2 bn ; lequel pour mieux
représenter
la confusion de ce peuple, ajoute qu’aussi foulai
cet exemple, et de ce déguisement, que fit Michol, d’une image, pour
représenter
David ; concluent, ou l’approbation, ou la permis
est aussi, pour se donner du plaisir pour faire rire les autres, pour
représenter
un adultère, pour déguiser l’Eglise Chrétienne en
er ; constituant toute l’excellence de leur art, en ce seul point, de
représenter
si bien, et de contrefaire si naïvement ce qu’ils
mort peu auparavant, afin qu’étant incité par son propre deuil, il en
représentât
mieux celui, que portait son rôle ; ce qui lui ad
nce de mal, etc. Et si ces passages semblent trop généraux ; ils nous
représentent
ceux auxquels le mot de Comos, d’où vient celui d
x qui le font, sont jugés maudits, combien plus grand crime est-ce de
représenter
des gestes sales, lâches et efféminés par l’ensei
prend plaisir par les vilains enseignements de ces joueurs, ou de se
représenter
ce qu’on a fait au logis, ou d’entendre ce qu’on
ès Théâtres ; Que « ceux qui regardent ces portraits de paillardises,
représentées
au Théâtre paillardent entièrement en leur cœur ;
ergers ; quelquefois en Sorciers ; bien souvent en Diables où il faut
représenter
plus de chiffres, et de figures, que les anciens
u TragédiesHeb. 10. ver. 33 fb , et le rôle, l’action ou geste qu’ils
représentent
.) ne parlaient jamais de tels jeux, que pour les
u moment que. ah. [NDE] comprendre : on met beaucoup plus de soin à
représenter
conformément aux attentes des spectateurs qu’à re
de soin à représenter conformément aux attentes des spectateurs qu’à
représenter
des choses bonnes. ai. [NDE] comprendre : tout
effets elles produisent d'ordinaire dans les esprits de ceux qui les
représentent
, ou qui les voient représenter ; quelles impressi
aire dans les esprits de ceux qui les représentent, ou qui les voient
représenter
; quelles impressions elles leur laissent ; et ex
enfin qu’il y ait des gens qui fassent des Comédies, et les donnent à
représenter
à des Comédiens, on les souffre avec peine, et l’
qui travaillent aux pièces de Théâtre, que par rapport à ceux qui les
représentent
, et à ceux qui en voient les représentations ; et
a dans sa Lettre à Donat, où il dit en parlant des Tragédies, qu’on y
représentait
des crimes qui avaient été commis autrefois et qu
1 » Et si ce que vous pouvez dire avait lieu, quand on aura cessé de
représenter
les Pièces de Corneille et de Molière, ou de votr
Molière, ou de votre ami M. Boursault, ceux qui ne les auront pas vu
représenter
, n’auront qu’à dire la même chose de leurs Pièces
ginem veritatis, et de aliquando », qui marquent qu’on ne faisait que
représenter
vivement à la vérité des parricides et des incest
tur », qu’on apprend l’adultère en le voyant, il faut sous-entendre «
représenter
». Ainsi quand vous avez cité Saint Cyprien, et q
es les infamies qui s’y pratiquaient : il fallait ajouter, ou qui s’y
représentaient
, parlant généralement, comme vous faisiez, de tou
pectacles de Musique, dans lesquels il ne dit pas qu’il s’y commît ou
représentât
rien de mauvais, et parlant plus particulièrement
l’idolâtrie, qu’à cause des infamies qui se commettaient ou que l’on
représentait
dans ces Fêtes ; il pousse la chose plus loin, et
nous avons déjà parlé, ne montre-t-il pas le danger qu’il y a à voir
représenter
les parricides et les incestes, qui font le sujet
tacles ? et ne peut-on pas dire qu’il y a autant de danger à les voir
représenter
, qu’on y éternise le vice en lui donnant de nouve
res délicates qu’on en fait, qu’on y apprend l’adultère en l’y voyant
représenter
. « Adulterium discitur dum videtur. 7 » Que celle
triomphe. Vous dites page 17 que « la Comédie est un tableau où sont
représentées
des histoires ou des fables pour divertir, et plu
expliquer et entendre les saints Pères dans ce sens, que les Gentils
représentaient
d’une manière peu honnête des crimes qui avaient
, que l’on ait encore jouées ; c’est je crois la dernière que j’ai vu
représenter
, et je fus extrêmement surpris de voir qu’une Piè
et Acteur qui jouait le personnage d’Esope, et sans cette Actrice qui
représentait
celui de Doris, confidente d’Euphrosine, cette Pi
e, le danger me paraît fort grand pour ceux qui n’auront ni lu, ni vu
représenter
ces Pièces ; tous les autres conviendront sans pe
é d’une autre manière, si après avoir lu ces Pièces vous les aviez vu
représenter
; surtout si après avoir été comme moi dans l’ave
utre passion, pour la relever et lui donner de l’éclat, ou bien qu’on
représente
l’amour comme la passion qui domine dans le cœur.
composée, dans l’Acteur qui la joue et dans le spectateur qui la voit
représenter
. Or l’Auteur en la composant n’a d’autre dessein
, mieux il réussit dans son dessein. L’Acteur en jouant se propose de
représenter
si vivement une passion, qu’il puisse l’insinuer
piété ni aux bonnes mœurs, si elle est d’ailleurs bien faite et bien
représentée
, elle plaira en émouvant les passions, sans pourt
innocentes : et ce sont ces Pièces qu’il serait à souhaiter que l’on
représentât
, et que nous croyons permises avec Saint Thomas,
Saint Thomas, en admettant les autres conditions. Mais tant qu’on ne
représentera
sur le Théâtre que des Pièces pleines de sentimen
es Pièces sera d’inspirer ces mêmes sentiments à ceux qui les verront
représenter
; et ce ne sera pas par hasard que leurs passions
ou que la Pièce n’est pas bonne, ou que les Acteurs ne l’ont pas bien
représentée
, et quoique son premier dessein demeure sans exéc
t dans l’intention de celui qui l’a faite, et des Comédiens qui l’ont
représentée
. Tout cela supposé, et à ce que je crois suffisam
oir aucune méchante impression, non pas que la Comédie telle qu’on la
représente
à présent ne soit mauvaise et dangereuse, et que
ressentir lui-même ? Comment un Acteur peut-il s’étudier si fort à la
représenter
naturellement, sans en être en quelque manière pé
ire des intrigues secrètes dans leurs maisons, apprennent à les mieux
représenter
sur le Théâtre, ou peut-être à force de les repré
t à les mieux représenter sur le Théâtre, ou peut-être à force de les
représenter
sur le Théâtre, s’accoutument et apprennent à les
seulement condamné les Comédies des anciens, mais aussi celles qui se
représentaient
en France de leur temps. Que si les derniers Conc
reprendre les coutumes pernicieuses, et vous verrez qu’il veut qu’ils
représentent
sans cesse au Peuple fidèle, combien les Spectacl
r libidine quae aspectu maxime concitatur ». Chacun selon son sexe se
représente
à son imagination dans ces Spectacles ; on les ap
nt qu’aux Comédiens qui jouent des Pièces scandaleuses, ou qui ne les
représentent
pas assez honnêtement. Sans aller plus loin, je p
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