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1 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VI. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Romains. » pp. 145-175
CHAPITRE VI. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Romains . Par un Passage de Platon, dans le second Livr
s Spectacles Dramatiques furent très-anciens dans l’Italie : mais les Romains peu curieux des amusemens de l’Esprit, les ignore
a Religion, ou pour mieux m’exprimer, la Superstition, donna chez les Romains comme chez les Grecs, la naissance à des Représen
r un Peuple belliqueux, dit Tite-Live, Nova res bellicoso Populo. Les Romains , pour faire cesser la Peste qui les affligeoit, i
u côté droit du Temple de Jupiter. Telle étoit alors la stupidité des Romains . Il n’y avoit ni Action, ni Vers dans les Jeux qu
ion Théâtrale des Anciens. Les Piéces d’Andronicus firent oublier aux Romains les Satyres : ils n’en voulurent plus d’autres, t
ouir le Spectateur, que la Tragédie avoit attristé ; mais la sévérité Romaine qui étoit encore dans sa vigueur, n’y permit qu’u
ques, affront que le Peuple faisoit aux autres Comédiens. La Jeunesse Romaine qui se réserva à elle seule le droit de représent
num sed mimum introduxisti. L. 9. Ep. 16. Andronicus, cet Eschyle des Romains , eut un Rival dans Nævius dont la premiere Piéce
. Les Enfans des Muses n’imprimerent pas d’abord un grand respect aux Romains , & le Consul qui mena avec lui Ennius dans la
oyoit pas qu’il fût de la dignité de la République de permettre à des Romains de rester longtems occupés d’amusemens qui ne con
nociturum publicis moribus : Tit. Liv. Saint Augustin représente aux Romains qu’un de leurs Citoyens a été plus sage que leurs
atri immanitas. Ausone. Plaute fut le premier Poëte qui montra aux Romains ce que c’est que le Génie. Il n’inventoit pas les
représentoit le Peuple s’occupa à regarder des Danseurs de Corde. Les Romains délivrés des longues inquiétudes que leur avoit c
Grec que les Acteurs portoient : & celles dont les Sujets étoient Romains , furent à cause de la toge, nommées Togatæ. Quand
elle se passoit entre ces personnes viles, qui habitoient ce que les Romains appelloient Tabernas. Les Piéces nommées Togatæ d
médies que dans les Tragédies, soit qu’il fût mécontent des Tragédies Romaines , soit qu’il lui fût plus aisé dans la Comédie de
omitor Orbis … … in machina pendens, ad periculum suum plaudens. Les Romains qui ne disputerent point aux Grecs la gloire des
es, le Thyeste de Varius, & la Medée d’Ovide. Le mauvais goût des Romains faisoit souvent remettre sur le Théâtre les Piéce
double Théâtre de Curion, devint la seule Passion, & la honte des Romains . Ce Peuple, qui par une fierté mal fondée, avoit
étoit que l’imitation de l’Action représentée. Elle ne fut connue des Romains , & séparée de l’Action, que du tems d’Auguste
& des Sénateurs, marchoit dans les rues environné de la jeunesse Romaine , rendoit les Femmes éprises de lui avec tant de s
oins que nos nouvelles espéces de monnoye. On est surpris de voir les Romains obligés de recourir aux antiques Comédies ; le si
’une de ses Avantures, si peu honorable à sa Divinité. La Passion des Romains pour les Jeux devint si grande, que dans une fami
d’Amphitéâtre dans la Grece ; cet Edifice ne fut inventé que pour les Romains . César fit construire le premier sur l’idée qu’av
uelle magnificence étoient ces vastes Edifices. Il ne fallut plus aux Romains , ou que des Spectacles de sang, ou que des Specta
êtes. La fureur des Spectacles qui perdit les Grecs, perdit aussi les Romains . Rome devint la proie du Barbare vainqueur, &
ruits pour une Eternité : Æternitatis destinatione. §. Pourquoi les Romains n’ont point égalé les Grecs dans la Poësie Dramat
Dramatique. La Poësie Dramatique n’a jamais été cultivée chez les Romains avec la même ardeur que chez les Grecs. En rassem
chez les Grecs bien plus nombreuse, que celle que peuvent fournir les Romains  : celle-ci cependant est encore assez nombreuse p
ui dès qu’ils ont su faire des Vers, ont cru surpasser les Grecs, les Romains n’ont jamais prétendu marcher de pair : & dan
la Latine comme dans la Grecque, étoit cause de ce mécontentement des Romains . Horace reproche à Plaute deux choses, ses bons m
’ombre. Si malgré l’élégance du stile de Plaute & de Térence, les Romains ont eu à peine l’ombre de la Comédie Grecque, que
mp; sur tout de nos Piéces en Prose ? Il n’est point étonnant que les Romains n’ayent point égalé des graces dont leur Langue n
ement, & pour dire de grands sentimens, nous disons des sentimens Romains . Quelle plus sublime réponse que celle de Marius,
2 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [O] » pp. 436-440
[O] Pantomime. On appelait ainsi chez les Romains , des Acteurs, qui par des mouvemens, des signes,
que les Danses des Grecs avaient des mouvemens expressifs ; mais les Romains furent les premiers qui rendirent par de seuls ge
ait alors le goût des plaisirs, que lui seul pouvait faire perdre aux Romains cette idée de liberté si chère à leurs ancêtres.
e d’Auguste ; ils ont rendu leurs noms aussi célèbres dans l’Histoire Romaine , que le peut être dans l’Histoire Moderne, le nom
à réussir parmi les Nations Septentrionales de l’Europe, que chez les Romains , dont la vivacité est si fertile en gestes, qui s
les pas des Pantomimes ? Enfin il est certain que leur art charma les Romains dans sa naissance ; qu’il passa bientôt dans les
subsista aussi long-temps que l’Empire même. L’Histoire des Empereurs Romains fait plus souvent mention des Pantomimes que des
it plus souvent mention des Pantomimes que des Orateurs célèbres. Les Romains épris de tous les Spectacles du Théâtre, préférai
énateurs de fréquenter les écoles de Pantomimes, & aux Chevaliers Romains de leur faire cortége en public. (Tacit. Annal. L
s les factions du Cirque dont il est si souvent parlé dans l’Histoire Romaine , épousèrent des Troupes de Pantomimes. Ces factio
appel avec plus d’ardeur. Il est aisé de juger que l’enthousiasme des Romains pour les jeux des Pantomimes, leur fit négliger l
; les Sciences, perdit avec la liberté, toute son ancienne vertu. Les Romains ayant longtemps méconnu ce qu’il y avait de plus
3 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre I. Du Théâtre des Anciens. » pp. 2-24
de la puissance de la Nation. L’un est la preuve de l’autre. Chez les Romains , peu s’en falloit qu’il ne fût aussi glorieux de
eurs Critiques font mille fautes sur la littérature des Anciens ! Les Romains qui ont surpassé les Grecs par la gloire des arme
Sur ce principe, les Grecs devoient avoir de grands avantages sur les Romains . En effet, la Langue Grecque étoit à peine connue
istote & plus d’Homère. Elles ne manquerent pas de causer sur les Romains les mauvais effets qu’elles avoient produits cont
’a été funeste au François. La perte du tems fut irréparable pour les Romains . Combien ne devons-nous pas déplorer l’aveuglemen
gue, pour un idiôme étranger ! L’intervalle entre les Grecs & les Romains , étoit trop court. Les biens des uns devinrent ce
mporains, de bons Originaux ne produisent que de froids copistes. Les Romains avoient leurs Spectacles, dont la Tragédie ne fit
; le bon goût couroient, à grands pas à leur décadence. La gloire des Romains étoit passée ; l’esprit avoit pris la place du gé
du merveilleux & du sublime. Sénéque fut peut-être l’Eschyle des Romains  ; mais ils n’eurent n’y Sophocle, n’y Euripide. O
Spectacle tragique, Dans Athènes naquit la Comédie antique. Chez les Romains , au contraire, la Comédie a brillé la première, &
, Quid Sophocles, & Thespis, & Æschilus utile ferrent.6 Les Romains n’eurent donc plus d’intérêt à se voir rappeller
phane & Ménandre ses modèles. Enfin Horace, dit encore, « que les Romains avoient le génie profond, élevé & propre au t
4 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XVIII. Prétention des Comédiens au titre d’homme à talens, mal fondée. » pp. 19-44
t. C’est, cette habitude, si basse dans les Maîtres du monde, que les Romains , & toute la Terre depuis eux, ont reproché av
enfin que nous sommes fondés à leur en refuser la qualification. Les Romains avoient des Comédies attellanes, ainsi appellées,
uelques bienfaits, & mourut Comédien. Après chaque Spectacle, les Romains exposoient aux yeux du peuple une Actrice toute n
ute nue ; cet usage s’étoit-il introduit par les Comédiens où par les Romains  ? Une Actrice d’une rare beauté se sera montrée n
t les femmes des exercices qui les obligeoient d’être nuds ; mais les Romains auroient-ils souffert qu’une Actrice parût dans c
ions ? Si, comme il est vraisemblable, cet usage à été établi par les Romains  ; n’avilirent-ils ainsi leurs Acteurs que pour pr
ond abîme d’avilissement, elle sacrifia le soin des mœurs mêmes ? Les Romains en autorisant un usage si dangereux, avoient des
croyons voir ces raisons dans la politique & dans la législation Romaines . Dans une Ville toujours agitée de troubles &
du la vie, leur gloire auroit été briguée avec ardeur, & tous les Romains auroient voulu être Gladiateurs. Rome étoit animé
amp; les mêmes vûes, seulement appliqués à des objets différends. Les Romains comme les François passérent facilement du plaisi
oin, comme une preuve de la grandeur & de l’opulence. La jeunesse Romaine sécoua le joug de l’autorité paternelle pour avoi
peuples qui ne s’habillent point la nudité n’excite aucun désir. Les Romains tiroient le même avantage de celle de leurs Actri
5 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « IX. Qu’il faut craindre en assistant aux comédies, non seulement le mal qu’on y fait, mais encore le scandale qu’on y donne. » pp. 41-43
aux autres, selon ce que dit ce même Apôtre : Rom. XIV. [Epître aux Romains , chapitre XIV, verset 15].« Pourquoi scandalisez-
me pas ce que prononce le même saint Paul : Rom. I, 32. [Epître aux Romains , chapitre I, verset 32].« Que ceux qui consentent
pître aux Corinthiens, chapitre X, verset 12]. Rom. XIV. [Epître aux Romains , chapitre XIV, verset 15]. Rom. I, 32. [Epître a
pître aux Romains, chapitre XIV, verset 15]. Rom. I, 32. [Epître aux Romains , chapitre I, verset 32]. Matt. XXIII, 24. [Matth
6 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre III. Recherches nécessaires pour s’éclaircir si les Anciens ont connus l’Opéra-Bouffon. » pp. 101-108
nous. Ce Spectacle n’a peut-être pas eu dans la Grèce, & chez les Romains la même forme qu’il a de nos jours ; il me suffit
e de quels termes on se servait pour nommer celui des Grecs & des Romains . Nous appellons d’ailleurs Tragédies les Pièces d
ans, plus versés que je ne le suis dans les Antiquités Grècques & Romaines , le soin de débrouiller un fait aussi curieux.
inutiles. Je veux m’attacher plutôt a prouver que les Grecs & les Romains ont pu avoir une idée de notre Opéra-Bouffon. Je
ans toutes les Pièces Grecques. Le goût éprouva, sans doute, chez les Romains une pareille révolution & l’on eut recours à
7 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre IX. Que les Acteurs des Poèmes Dramatiques n'étaient point infâmes parmi les Romains, mais seulement les Histrions ou Bateleurs. » pp. 188-216
les Acteurs des Poèmes Dramatiques n'étaient point infâmes parmi les Romains , mais seulement les Histrions ou Bateleurs. Il
ir avec eux de tous les privilèges de leur République. Mais parmi les Romains , les Patrices, c'est-à-dire, les nobles qui avaie
un Spectacle de sa personne au peuple sur la Scène, et que parmi les Romains cet exercice est infâme ; nous voyons qu'il ne pa
des Poèmes Dramatiques, n'ont jamais eu l'intelligence du Théâtre des Romains . Nous avons établi trois sortes d'Acteurs qui n'a
p des vieilles Satires, mais avec une modération digne de la sévérité Romaine  ; et pour cela, dit-il, jamais ils ne furent noté
rester quelque scrupule pour les Comédiens et les Tragédiens, que les Romains tenaient dans un plus haut rang, qu'ils honoraien
ue les Athlètes et Xystiques avaient été notés d'infamie par les Lois Romaines , puisque nous lisons le contraire dans les textes
urs furent privés des honneurs publics par les sentiments de la vertu Romaine , et du droit de suffrage dans les assemblées, on
8 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre III. Origine des Théâtres. » pp. 22-49
nce serait pour le moins aussi curieuse que celle de ses progrès. Les Romains , que l’ambition portait à faire les guerres les p
n antique valeur & son goût pour les Arts. Des Spectacles des Romains . Les Romains contraignirent les pays subjugué
& son goût pour les Arts. Des Spectacles des Romains. Les Romains contraignirent les pays subjugués à parler leur l
gerait d’en faire faire de pareils, peint bien les mœurs des prémiers Romains . Ils connurent enfin l’utilité des Arts & des
cité de leurs Drames, & les polirent par dégrés. Pourquoi les Romains excellèrent davantage dans la Comédie. Il arr
Romains excellèrent davantage dans la Comédie. Il arriva chez les Romains tout le contraire de ce qu’on avait vu dans la Gr
nt l’image de leur fierté, & des Héros qu’ils imitaient. Mais les Romains , qui déclinèrent insensiblement dès que leurs con
ges, dont se servait le Peuple, & ne représentant que des actions Romaines , la firent appeller Togata : c’est là notre comiq
ici le lieu de le prouver. Causes de la décadence du Théâtre des Romains . Je viens de raporter en abrégé tout ce que l
ens de raporter en abrégé tout ce que l’on a écrit sur la Comédie des Romains . La protection dont Auguste l’honnora, & le g
e dans tous les tems, les Spectacles de l’Europe, des Grecs & des Romains . La protection dont cet auguste Monarque honnora
9 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [G] » pp. 408-415
e département des Mimes & des Danseurs, mais qui servait chez les Romains , à placer les Sénateurs & les Vestales. L’enc
nt. Les Grecs établirent beaucoup d’ordre pour les Places ; & les Romains les imitèrent. Les Magistrats étaient séparés du
; les plus proches de l’Orquestre, La Scène, chez les Grecs & les Romains , se divisait en trois parties : la première &
destiné aux Danses chez les Grecs, aux Spectateurs qualifiés chez les Romains  ; l’Hyposcénion (Sous-Scène) était un réduit prat
vait trois l’un sur l’autre : le Sciadion se nommait Umbella chez les Romains  : c’est notre Parasol. Les Anciens avaient plusie
eu de sable. Entre les rideaux, tapisseries, ou voîles du Théâtre des Romains , les uns servaient à orner la Scène, d’autres à l
si resserrée parmi les Modernes, fut immense chez les Grecs & les Romains . Elle représentait des Places publiques ; on y vo
10 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. — NOTICES. PRÉLIMINAIRES. » pp. 2-100
suivi la loi ? Hélas ! dressant par-tout un piege à l’innocence, Des Romains & des Grecs ils passent la licence. Louis R
t rendre une justice aux Poëtes de l’âge brillant des Grecs & des Romains  : ils ont presque tous, excepté Lucrece, respecté
e certaine bienséance, appellée par les Grecs Ἐμμελεία, & par les Romains , concinnitas. On trouve dans ses livres des loix
on & des vendanges. Elle succéda aux Vers fescennins. Les anciens Romains , bons Laboureurs, s’assembloient pour offrir aux
estes & des mouvemens qui n’avoient rien d’indécent9. La jeunesse Romaine imita ces danses, & y joignit quelques plaisa
es. Il n’y avoit dans ces Poëmes aucune idée de Poëme dramatique. Les Romains n’en connoissoient pas même encore le nom. Liviu
noient la Tragédie & la Comédie, furent connus fort tard chez les Romains . Ce ne fut, dit Horace, que lorsque les guerres p
bjuguée par l’Italie, en triompha à son tour par les arts ; enfin les Romains commencerent à chercher ce qu’il y avoit de beau
cs ; elle se nommoit palliata : l’autre, dont les personnages étoient Romains  ; elle s’appelloit prætextata, du nom de l’habit
die ne fit pas de grands progrès à Rome. Cependant Horace dit que les Romains avoient dans ce genre imité avec succès les Grecs
tateurs, & leurs Pieces furent par la suite négligées. La Comédie Romaine se divisoit aussi en deux especes ; la Comédie Gr
si en deux especes ; la Comédie Grecque ou palliata, & la Comédie Romaine ou togata ; parce qu’on s’y servoit de l’habit de
x premieres especes de Comédies, n’étoient jouées que par la jeunesse Romaine qui, en se réservant cette espece de plaisir, ne
ir le Peuple. Les Mimes, qui formoient la quatrieme espece de Comédie Romaine , n’étoient que des farces où les Acteurs jouoient
 ; ce qui faisoit quelquefois nommer cette Comédie déchaussée 15. Les Romains donnoient encore le nom de satyre à une Piece pas
se disputent à qui leur fera le plus d’honneur16. Cette passion des Romains pour les Pantomimes devint même si indécente, que
r sous des noms honnêtes ». L’événement justifia l’opposition que les Romains vertueux avoient eu pour les Spectacles. Les fâch
Royaumes ». S’il est vrai que dans les beaux jours de cet Empire, les Romains rendoient meilleurs tous les Peuples qu’ils conqu
e goût des Spectacles en fut un qui pénétra dans toutes les Provinces Romaines . Les troupes qui y étoient dispersées y faisoient
tacles dont Salvien qui vivoit vers l’an 439, reprocha la licence aux Romains de son temps21. Nous aurons lieu de donner vers l
y former le Théatre, en prenant pour modeles ceux des Grecs & des Romains . Les Allemands adopterent les impromptus des Ital
, n’avoient pas la moindre idée des Jeux de Théatre que la domination Romaine y avoit établis. Ils pouvoient d’autant moins y p
écrites dans un idiôme qui tiroit son origine de la langue Latine ou Romaine . Cet idiôme eut pour origine l’altération que la
oise, où l’usage de la langue Latine s’étoit introduit depuis que les Romains eurent conquis les Gaulois. On commença dès le si
nterie & notre maniere de traiter l’amour à des Grecs & à des Romains  ; & qui pis est à des Turcs ? Pourquoi cela n
Tac. annal. lib. 1. 18. Dans son Mémoire sur les Jeux scéniques des Romains , tome XVII des Mémoires de l’Académie des Inscrip
11 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IX. Les spectacles nuisent au bonheur et à la stabilité des gouvernements. » pp. 96-101
age des spectacles s’est établi ait le même sort que les Grecs et les Romains , qui ne furent détruits que pour s’être livrés à
toyens leur oisiveté et leur amour outré pour les spectacles. « Les Romains eurent le même sort que les Grecs : ils durent to
es fêtes et l’avaient accoutumé aux spectacles les plus superbes. Les Romains , soumis aux maîtres que leur nommaient des soldat
ruinèrent l’Empire et le détruisirent avec autant de facilité que les Romains en avaient eu, dans le temps de leur grandeur, à
12 (1834) Discours sur les plaisirs populaires « Discours sur les plaisirs populaires, les bals et les spectacles » pp. 1-33
de Constantinople ; l’Eglise grecque déclarant schismatique l’Eglise romaine , et toutes deux se condamnant avec raison, car to
our arriver à l’époque où nous vivons. Après les leçons que le clergé romain avait reçues pendant les orages de la révolution,
hangé dans le sacerdoce, et l’on peut dire aussi des prêtres toujours romains , qu’ils n’ont rien oublié, qu’ils n’ont rien appr
i, un peu philosophe, a-t-on dit, mais perclus et impotent. La milice romaine , comme les hordes étrangères, a envahi notre Fran
our se revêtir d’une écaille plus brillante. Les prêtres, les prêtres romains se sont cependant soumis au nouveau princei à qui
s paroles qui tombent chaque jour menaçantes de la chaire de l’Église romaine  ? Combien notre langage sera différent ! Le Dieu
aucune distraction à ses maux ? Non, sans doute, vous dira le clergé romain , puisque Dieu a consacré le septième jour au repo
festations de la joie et du contentement populaire. Que fait l’Eglise romaine dans ces moments d’allégresse générale ? Elle cél
les seuls artisans, ouvriers, prolétaires, que le prêtre de la secte romaine veut arrêter, troubler dans ses plaisirs, dans se
, et de quel autre coloris oserais-je essayer de l’embellir ? Prêtres romains , quelle est votre réponse ? La voici : Un autre a
e vous tirez des prédications menaçantes et des anathèmes des prêtres romains . Non, ces conséquences sont parfaitement logiques
es prix indignes de ses mains ; A se donner lui-même en spectacle aux Romains  ; A venir prodiguer sa voix sur un théâtre ; A ré
nt, enfin, ces diverses émotions de peine ou de plaisirs que l’Eglise romaine frappe de toute sa réprobation. Les théâtres, si
saisit d’avance sur la terre. Leurs corps sont repoussés des églises romaines , et ne trouveraient point place dans le champ du
nant de près ou de loin à nos théâtres, ont été repoussés des églises romaines sous la juridiction d’un archevêque ; et pour adr
13 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Septième Lettre. De la même. » pp. 73-99
cesseurs ; ni de Danses comme ces Pyrrhiques obscènes, si courues des Romains . Tout se ressent chez nous, de cette excessive dé
s odieux ? De pareils Spectacles sont bien au-dessus de tous ceux des Romains , & même des Comédies Grecques les plus décent
ent, qu’on les annoblît, qu’on en fît, comme chez les Grecs & les Romains , une affaire d’Etat ; que, s’il était possible, l
’ailleurs, que durant longtems les Spectacles se sont alliés chez les Romains , avec l’austérité de la vertu. Les causes du Syba
erai de les justifier. A la vérité, lorsqu’Auguste voulut amollir les Romains par le plaisir, il abusa des Spectacles, des Arts
s achevèrent d’anéantir la pudeur, la décence, & même la pudicité Romaine  : mais en sera-t-il moins vrai, que la Tragédie G
ecemvirs, des Manlius Capitolinus &c. il ne mit sous les yeux des Romains que d’obscènes Pantomimes. Ce fut peut-être, depu
peut-être, depuis Sylla, la politique des Grands qui priva seule les Romains de Tragédies patriotiques, comme celles des Grecs
es qu’Athènes a péri . Je n’en savais rien. Je penserais même que les Romains , dont on aurait pu le dire avec autant d’aparence
trême pauvreté des uns, & l’opulence excessive des autres que les Romains devinrent esclaves, & c’est aussi par-là prob
14 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VI. De l’indécence du Théatre. » pp. 114-137
, lors des billets de banque (cette date ne remonte pas aux Empereurs Romains ) le théatre, alors très-licencieux, ne faisoit qu
sien. L’enflure & la jalousie Espagnole y ont bouffi la grandeur Romaine , & banni la licence Françoise. Ce goût dramat
ue dans les fêtes données à Vienne pour la fête du mariage du Roi des Romains , l’Impératrice a fait représenter plusieurs coméd
me faire entendre ni les voix ni les instrumens ? Les Grecs & les Romains avoient le cirque, le stade, l’arêne pour de pare
s mêmes pieges & fait les mêmes ravages. Avant même les Empereurs Romains , c’est-à-dire avant le regne de la licence théatr
légale au métier de Comédien. Ces loix n’ont été portées que par les Romains dans les temps lumineux de la République vertueus
it de la pureté & de la décence des mœurs & de la législation Romaine , à peu près comme si on vouloit prouver que les C
er infame & corrompu fut toûjours chez tous les peuples. Ces loix Romaines ont subsisté dans les deux Empires, & subsist
joué une fois, à la priere de César, dans une de ses pieces. Les loix Romaines furent suivies en Grèce comme ailleurs. Les Emper
les François d’être peu conséquens sur le théatre. Il a raison ; les Romains l’étoient aussi peu : Tertullien & S. Augusti
nt dans le barbarisme. La vraie inconséquence des François, comme des Romains , est de fréquenter, de souffrir le théatre que le
15 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Livre second. » pp. 2-7
as si sévères, et sans doute vous en outrez la rigueur. Les Sénateurs Romains , ce consistoire des Rois, les Censeurs même, ces
ous allons rapporter, ne permettent pas de douter de la jurisprudence Romaine . Les Sénateurs Romains ont fait tout ce qu’ils on
e permettent pas de douter de la jurisprudence Romaine. Les Sénateurs Romains ont fait tout ce qu’ils ont pu pour empêcher les
ource empoisonnée de toute sorte de débauche, acheva de corrompre les Romains , cet homme si puissant, si célèbre, si grand dans
16 (1620) L’Honneur du théâtre « Prologue » pp. 39-42
peler l’antiquité, imitant les plus capables d’entre les Grecs et les Romains  ; comme un Euripide, un Néviusd, et dix mille aut
leurs comédies, trop plus agréables que les grands jeux Olympiques et Romains , où les plus ignorants pouvaient mériter le prix
perse. d. [NDE] Cnaeus Naevius (264 av. JC - 194 av. JC), dramaturge romain .
17 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379
èrent aux Spectacles : si l’on viola cette règle de décence parmi les Romains , ce fut dans un temps où l’impudence n’avait plus
emain. En attendant, je pourrais vous citer toute l’antiquité, Grecs, Romains , Persans, Egyptiens, Gaulois : chez tous ces Peup
seront pas des esclaves qui divertiront leurs maîtres, comme chez les Romains corrompus par le luxe, ennivrés de sang & de
x d’un Pédagogue trop sévère. Tels furent les premiers Spectacles des Romains , dont les Comédies Atellanes furent une suite : e
rande : deux Nations connues, voilà tout. Des Grecs, nous passons aux Romains . Ce que nous savons des Représentateurs Chaldéens
blique. Je demande s’ils pouvaient être méprisés ? Nous en sommes aux Romains . En ouvrant tous les livres, on voit que l’état d
’a pour fondement que la lecture peu réfléchie. Nous avons vu que les Romains avaient, ainsi que les Grecs, des Spectacles publ
e des filles. On sait que dans toutes les Fêtes, des chœurs de jeunes Romains & de jeunes Romaines chantaient les louanges
e dans toutes les Fêtes, des chœurs de jeunes Romains & de jeunes Romaines chantaient les louanges des Dieux, & représen
mmes dans sa colère & dans sa douleur. Dans la suite, lorsque les Romains donnèrent les premiers combats de Gladiateurs, ce
r le crime. Ainsi rien de méprisable dans les premiers Spectacles des Romains . Les courses de chars en l’honneur des Dieux, se
Sénat, furent dans la suite imités, sans deshonneur, par la jeunesse Romaine la plus distinguée. Mais quelle impression terrib
ouillons : une sombre horreur se peint sur tous les visages ; car les Romains n’en sont pas encore à ces temps de férocité qu’a
s qui produiront cet effet ? Non : ce sera la grandeur du Peuple. Les Romains entassent conquêtes sur conquêtes : les richesses
mples & sans art, telles que les Atellanes, restent à la jeunesse Romaine  ; mais elle dédaigne, elle abandonne aux Etranger
issés aux Grecs ; comme trop pénibles pour les Maîtres du monde : les Romains se contentaient d’en prendre une légère teinture 
mais les Grecs les avaient inventés ; & il est à présumer que les Romains ne construisirent ces chefs-d’œuvres d’architectu
les, Dorique, Ionique & Corinthien, appartenaient aux Grecs ; les Romains ne formèrent leur Composite qu’en réunissant deux
il falait les jouer avec soin ; n’en était-ce pas assez pour que les Romains les fissent exécuter par les derniers des hommes,
de tout ce qui exigeait quelque contention d’esprit ? La paresse des Romains , dans ce qui était du ressort de l’intelligence,
res Arts & pour le Commerce, ce mépris, effets de la constitution Romaine  ? Pourquoi le Théâtre est-il seul excepté ? Nous
âtre. Il faut croire pourtant qu’elle ne manqua pas de prétextes. Les Romains , lorsqu’ils eurent une communication ouverte avec
un Bernardin. Ce que j’avance est si vrai, que dans leurs repas, les Romains étaient obligés d’admettre des Esclaves pour fair
& la condition de l’Acteur y est légalement la même que chez les Romains . A Plaute, succéda Térence, un Africain affranchi
es Auteurs appartiennent à la nouvelle Comédie. Nous avons vu que les Romains avaient une Dramatique indépendante de celle des
descendre la Comédie au-dessous des autres beaux Arts, c’est que les Romains , en la recevant des Grecs, introduisirent des cha
lles y jouirent des droits de leur sexe : elles plurent. Les Actrices Romaines firent des passions parmi la Jeunesse : les pères
u voîle de l’honnêteté publique *. Une nouvelle raison du mépris des Romains pour les Histrions, c’est que la bonne Comédie Gr
e des Pantomimes : le goût que Pylade, & Bathylle inspirèrent aux Romains pour ce genre frivole, tint de la fureur, & n
en aucun temps, la belle Tragédie Grecque en usage sur le Théâtre des Romains  : j’entends par ce mot Tragédie Grecque, des Dram
t regardés comme des Prêtres, que comme des Baladins. » Mais chez les Romains , l’on ne donna que quelques chétives Tragédies, q
lle qu’il fallait aux Vainqueurs des Nations. Quel Spectacle pour des Romains , que les Horaces, la Mort de Pompée, Sertorius, o
ntellement néanmoins le mépris accompagna la seconde Comédie chez les Romains , pour des raisons étrangères : savoir ; parce que
l’étouffa presque toujours ; que ces Drames, contraires à la gravité Romaine , furent les ouvrages des Esclaves, & que des
s ne sont parmi nous, ni comme chez les Grecs, ni même comme chez les Romains . Adorés par les uns, avilis par les autres ; leur
ion fut comme le dernier coup porté à la Religion des Grecs & des Romains . Peut-être le Christianisme lui-même l’eût-il bie
mploi bas, tel que ceux de Courtier, de Notaire, Copiste, &c. Une Romaine , qui aurait embrassé le Comédisme, se fût par-là
des Chioné : on en a vu la raison particulière. Mais la Religion des Romains n’improuvait pas les Spectacles, & le mépris
e ; il aura une utilité réelle, & nous dirons, un jour, comme les Romains , Vincet amor Patriæ, laudumque immensa cupido.
hésée. *. L’état de Comédien était vil à Rome ! Ecoutons des Auteurs Romains . « Histrion, disent Valerius & Tite-Live, vie
na, Esclave. *. On reproche à Térence de n’avoir pas peint les mœurs Romaines , & d’avoir choisi tous ses sujets chez les Gr
ais trop si cette critique est juste : ne serait-ce pas cet usage des Romains de s’attacher à une Esclave-Actrice, qu’il aurait
18 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre premier. Du Theatre. » pp. 73-99
pé. Car l’ovale pleine laissoit un parterre, ou pour parler comme les Romains une cave ou lieu vuide, où ne paroissoient que le
herchoient plus les choses que les mots, & ces ames grandes & Romaines se piquant de plus de splendeur que de Grammere s
aport qui peut estre entre les Amphitheatres, & les Theatres. Les Romains estendoient plus loin que nous le sens du mot de
r un particulier respect pour cette Statuë de la Nourice des premiers Romains , s’y opposa avec tant de force & tant de succ
e le dessein avorta. Les Theatres toutefois tenoient trop au cœur des Romains , pour estre ruïnez par la severité d’un seul homm
res Instruments à vents Assæ voces, assæ Tibiæ. Festus. Servius.. Les Romains mesloient souvent les voix & les Instruments,
partage de leurs sentiments. La premiere, est de sçavoir ce que les Romains entendoient par flutes pareilles ou differentesPa
19 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre II. Des Spectacles des Romains en general. » pp. 7-8
Chapitre II. Des Spectacles des Romains en general. N ous ne remontons point aux prem
des intelligences instruites. Les Ieux ou les Spectacles des derniers Romains ont esté plus digerez, plus specieux, plus magnif
20 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre III. Du Cirque. » pp. 9-43
inimitable aux plus puissans de la Republique, soit que les premiers Romains se piquassent d’avantage de la gloire que des div
, & y faisoient figure. Enfin, les Statuës des plus considerables Romains y estoient portées, aussi bien que celles de leur
stes marchoient les* Chars qui portoient leurs Dieux. Les Statuës des Romains qui les avoient meritées les suivoient immediatem
ustres parties du spectacle a esté cette varieté d’attellages que les Romains ont affectée, soit dans les Ieux du Cirque, soit
voient pû prendre à la guerre. Iunius Brutus fut le premier parmy les Romains , qui rendit à son pere ces cruels deuoirs. Scal.
é, & mesme des honnestes gens du vulguaire. Ainsi au lieu que les Romains ceignoient ordinairement leurs robes, les Laniste
rces dans ces exercices, & leur fit distribuer à chacun cent écus Romains . Caligula ne fut pas si humain & fit peu de s
. 4., pour Myrmidons, qui estoient les Braves d’Achile, & que les Romains croyoient avoir esté des François. Ce changement
un homme qui combat armé. Les 6. receurent ce nom de la hayne que les Romains porterent aux Samnytes. Car par mespris ils armer
21 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre III. Du Triomphe. » pp. 112-160
he. L e Triomphe estoit sans doute le plus superbe Spectacle des Romains  : & bien que la gloire du Vainqueur en fût le
& pompeux nom de Triomphe, qui comprend tout ce que la vanité des Romains avoit pû incorporer à leur orgüeil & à leur m
sance n’en est necessaire. L’Ovation semble pourtant avoir une source Romaine , si du moins on s’en raporte à Plutarque. Car ce
ction II. Du merite requis pour le Triomphe. E ncore que les Romains fussent magnifiques, ils n’estoient ny credules n
time d’une haute vertu estoit si generale & si uniforme parmy les Romains , qu’ils faisoient un point de Religion de son pri
ate.* Dieux, sous la faveur & sous la conduite de qui la grandeur Romaine a pris ses commencements, & a en de si grands
efois que la ressemblance des representations, ou que l’ignorance des Romains ne confondit le nombre des Prises, des Sieges &am
des divers Triomphes des dépoüilles si vantées dans toute l’Histoire Romaine , sous le mot Latin d’Opima Spolia. Il y a donc de
çavoir. La premiere concerne le nom : la seconde, les personnes. Les Romains appellerent ces depoüilles extraordinaires d’un m
sõ ennemy apres l’avoir tué. Ainsi dans ce grand nombre de Vainqueurs Romains , on n’en conte que trois qui ayent remporté ce ge
s à mon avis de choses à dire sur ces fameux Spectacles des Triomphes Romains , & j’ay tâché de ramasser de toutes parts tou
22 (1825) Des comédiens et du clergé « Table des matières, contenues dans ce volume. » pp. 409-427
ulière, pag. 262. C.   Cardinaux, princes de l’Eglise apostolique et romaine , sont les premiers protecteurs des comédiens, pag
les cordeliers, les capucins, les augustins, tous prêtres de l’Eglise romaine , présentent des placets aux comédiens, pour en ob
), chez les anciens, pag. 34 et 59. Comediens, chez les Grecs et les Romains , pag. 1 ; en France, pag. 63 ; prennent leur orig
tion des anathèmes, pag. 182 ; saints et saintes honorés par l’Eglise romaine , et qui ont été comediens, pag. 193 ; piété et bi
et de l’âne, pag. 313. S.   Saints et saintes, honorés par l’Eglise romaine , qui ont exercé la profession de comédiens, pag. 
23 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174
t partout monté sur ce ton, c’est là son sublime. Plus Romain que les Romains eux-mêmes, il les fait parler plus finement peut-
droit, quel prétexte a-t-on pour l’assassiner ? est-ce là la probité Romaine , si fort vantée, ou plutôt n’est-ce pas la fourbe
Poète, qu’on appelle grand, pour avoir dignement soutenu la grandeur Romaine , pouvait-il avilir davantage les Romains qu’en le
ignement soutenu la grandeur Romaine, pouvait-il avilir davantage les Romains qu’en leur prêtant une conduite, des sentiments,
om en est-elle obscurcie ? Ne les compte-t-on pas pour les derniers Romains  ? Leur mémoire dans Rome est encor précieuse
Quoi qu’il ait fait ou fasse, il est inviolable. » La belle vertu Romaine que celle qu’a inventée Corneille ! « Je fais
ingrats sont les plus généreux. Je me fais des vertus dignes d’une Romaine  : Un cœur vraiment Romain ose tout pour ravir
assassinat d’Auguste son bienfaiteur et son père adoptif. Voilà deux Romains de la plus haute naissance. Le premier trait, dig
te naissance. Le premier trait, digne de la grandeur et de la probité Romaine , est une vraie, une sublime beauté. Voilà la véri
Corneille, donne pour des sentiments héroïques de la plus haute vertu Romaine  ! Ces Dieux ne sont, il est vrai, que des idoles,
est vrai, que des idoles, aux yeux des Chrétiens ; mais aux yeux des Romains c’étaient des Dieux véritables. C’étaient donc po
et le mépris du rang. Vous (le Roi) qui devez respect au moindre des Romains . Mais pour servir César rien n’est illégitime ».
yran que j’ai fait redoutable. Deux fois en même jour disposons des Romains . Pompée était mortel, César ne l’est pas moins.
nnicide est un modèle d’éducation et le chef-d’œuvre du plus sage des Romains , fallait-il supprimer les Jésuites ? Si ces belle
us serait digne de l’être ? Quelle gloire pour vous en domptant les Romains , Que sans avoir des Dieux emprunté le tonnerre,
Non, tu n’es plus Brutus ; je le suis, je veux l’être : Je périrai, Romains , ou vous serez sans maître. Je vois que Rome en
r.  (Arminius) Ce rival périra, fût-ce César lui-même. Varus et ses Romains dans ce camp égorgés … Je ne puis rien souffrir
taire et sur le même ton de fureur tyrannicide. « Faut-il, ingrats Romains , qu’ayant pris pour modèle Les plus fameux Héro
24 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  TABLE DES CHAPITRES. » pp. 3-4
médies Grecques. CHAP. VI. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Romains . §. Pourquoi les Romains n’ont pas égalé les Gr
Histoire de la Poësie Dramatique chez les Romains. §. Pourquoi les Romains n’ont pas égalé les Grecs dans la Poësie Dramatiq
25 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [M] » pp. 426-430
ore ce nom à toutes les danses que les Egyptiens, les Grecs & les Romains * avaient instituées à l’honneur de leurs Dieux, &
z les Egyptiens, & devint successivement chez les Grecs & les Romains la partie la plus considérable du culte. Les Gaul
principale ; elle ne fut chez eux qu’un agrément presqu’étranger. Les Romains suivirent d’abord l’exemple des Grecs jusqu’au rè
J. C.* ; ils nommaient les Danseurs de corde, Neurobates ; & les Romains les appelaient Funambules : elle n’est point fait
26 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VII. Que les Acteurs des Poèmes Dramatiques étaient distingués des Histrions et Bateleurs des Jeux Scéniques. » pp. 145-164
n nommait Technites parmi les Grecs ou artisans de la Scène parmi les Romains , c'est-à-dire, les Histrions, Mimes, Farceurs, et
ecs était beaucoup moins avancé dans l'aire ou parterre que celui des Romains , parce que chez les premiers les Artisans de la S
que les Comédies de Térence ont été représentées aux Jeux Megaliensc, Romains et autres. D'où l'on peut conclure assurément que
Scène ou Théâtre, autrement il les faudrait aussi nommer Megaliennes, Romaines , et du nom de tous les Spectacles, dans lesquels
27 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XII. De la Déclamation Théatrale des Anciens. » pp. 336-381
; plusieurs autres Ecrivains connus, à répéter après lui que chez les Romains la Déclamation Théâtrale étoit partagée entre deu
étendu partage de la voix & du geste dans la Déclamation chez les Romains , ne doit point nous faire penser que l’Abbé du Bo
dans le septiéme siécle, ne pas connoître les Spectacles des anciens Romains , & comme Saint ne rien entendre aux matieres
matieres de Théâtre, il a cru aussi que la Déclamation théatrale des Romains étoit toute merveilleuse. On ne peut douter, aprè
t pas dans le Comédien, si en effet elle ne s’y trouvoit pas chez les Romains . Loin de nous le faire entendre, lorsqu’il parle
artage seroit du moins ridicule : & pourquoi voulons-nous que les Romains ayent eû quelquefois un Spectacle ridicule ? La c
ent ne demander (sur tout les Grecs) que le plaisir des oreilles. Les Romains qui n’eurent jamais pour la Musique la même Passi
lamare vidi cum aptè verba cecidissent, id enim expectant aures. Les Romains faisoient des fautes en faveur de l’oreille : ils
pouvons-nous nous vanter d’avoir une Langue harmonieuse, lorsque les Romains , en se comparant aux Grecs, se plaignoient d’avoi
, rendra un son dur & barbare, surdum quiddam & barbarum. Les Romains dans leur prononciation faisoient quelquefois bre
28 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre V. De l'impudence des Jeux Scéniques. » pp. 104-134
été de montrer ici deux choses : La première, qu'elle était parmi les Romains cette débauche effrénée des Jeux de la Scène, qui
omme nous dirons ci-après, parce qu'ils nommaient Istres ceux que les Romains nommaient Ludions. Je ne veux pas examiner si ces
pour la dépense des Jeux qu'ils nommèrent Floraux ; et parce que les Romains ne les trouvaient pas honnêtes, ils leurs donnère
té ne permet pas de voir ni de penser ; et que néanmoins les Matrones Romaines , les Filles et les Vestales regardaient hardiment
remiers Acteurs des Jeux Scéniques, parce que les Etruriens, dont les Romains les empruntèrent durant plusieurs années, donnaie
29 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [B] » pp. 380-390
C’est ainsi qu’il a couroné les satyres politiques d’Aristophane. Les Romains , sous les Consuls, aussi jaloux de leur liberté q
e & le luxe eurent adouci les mœurs de Rome, ou plutôt énervé les Romains , la Comédie changea son âpreté en douceur ; &
é en douceur ; & comme les vices des Grecs avaient passé chez les Romains , Térence, pour les peindre, ne fit que copier Mén
s Romains, Térence, pour les peindre, ne fit que copier Ménandre. Les Romains eurent différentes sortes de Comédies, relativeme
l y avait de la Musique, de la Pantomime & de la Danse. De jeunes Romains en étaient les Acteurs. 2. Les Comédies Mixtes ;
ù les Acteurs étaient habillés de la Toge. Les Personnages en étaient Romains  ; c’était l’opposé des Palliates, ou Pièces à man
30 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre I. Que les Spectacles des Anciens ont fait partie de la Religion Païenne. » pp. 2-35
action de grâces par les Jeux et les Sacrifices. LesLiv. l. 33. Jeux Romains furent célébrés et dans le Cirque et dans la scèn
, on trouva que pour éviter un autre grand malheur, il enjoignait aux Romains de vouer et célébrer tous les ans des Jeux en l'h
leur mérite. Lorsque CethegusLiv. l. 37. et Albinus firent les Jeux Romains , une pièce de bois tomba sur la Statue de la Dées
ttinius, auquel il fut révélé trois fois en songe de refaire les Jeux Romains . » Il n'était donc pas étrange que leurs Prêtres
. » Arnob. ad. Gent. l. 5. nous l'apprend quand il veut reprocher aux Romains l'impiété publique de ces Spectacles, ayant écrit
31 (1825) Des comédiens et du clergé « Sommaire des matières » pp. -
orique des trois âges des comédiens ; leur état chez les Grecs et les Romains , et leur institution légale en France ; leurs pri
e de plusieurs saints honorés par l’Eglise catholique, apostolique et romaine , qui ont été comédiens de profession, et qui ont
32 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre X. Des entrées faites aux Rois & aux Reines. » pp. 205-208
est quelque chose parmi nous qui puisse estre comparée aux triomphes Romains , & remplir en quelque façon les idées qui nou
e superfluës. Il seroit à souhaiter qu’on observast cette coûtume des Romains d’eriger des Arc triomphaux solides & durable
33 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [I] » p. 418
de Newton & des Rois. En France elle est moins honorée ; l’Eglise Romaine les excommunie, & leur refuse la sépulture Ch
de. On en voit les raisons dans le cours de cet Ouvrage]. Chez les Romains , les Comédiens étaient dans une espèce d’incapaci
34 (1586) Quatre livres ou apparitions et visions des spectres, anges, et démons [extraits] « [Extrait 1 : Livre II, chap. 3] » pp. 104-105
Dragon, figure d’Esculape, est un reste du Paganisme, et des Soldats Romains . L’Esculape ès Processions Païennes était un Drag
a portait serrait et desserrait à son plaisir. Et qui ne sait que les Romains entre leurs enseignes avaient leurs Dragons ? Ces
35 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre premier. Origine des Spectacles. » pp. 1-14
ceux qui servaient à divertir le peuple aux dépens des mœursf. » Les Romains portèrent dans les provinces qu’ils conquirent le
aules, n’avaient pas la moindre idée des spectacles que la domination romaine y avait établis. Ils pouvaient d’autant moins y p
moins y prendre goût, qu’ils n’entendaient ni la langue latine ni la romaine rustique, qui étaient les seules en usage dans le
de pourpre, était portée par les magistrats et par d’autres citoyens romains . e. [NDE] E.J. Montchablon, Dictionnaire abrégé
36 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre II. Le métier de comédien est mauvais par lui-même, et rend infâmes ceux qui l’exercent. » pp. 15-28
aux déclamations des prêtres, si je ne les trouvais établis chez les Romains avant la naissance du christianisme, et non seule
les acteurs infâmes, leur ôtaient le titre et les droits de citoyens romains , et mettaient les actrices au rang des prostituée
théâtre, n’avait garde d’honorer ceux qui y montent. « Revenons aux Romains , qui, loin de suivre à cet égard l’exemple des Gr
latine, ou Cours d’éloquence sacrée, 1834, p. 400, note 1. o. [NDE] Romains , 3,8.
37 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VI. Des Poèmes Dramatiques représentés aux Jeux Scéniques. » pp. 135-144
atiques représentés aux Jeux Scéniques. Mais ces Jeux Scéniques des Romains ne furent pas tellement abandonnés au divertissem
es Satires agréables, sans aigreur et sans turpitude, et que la vertu Romaine avait accompagnées de bienséance et de modestie,
38 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre II. Est-il du bien de l’Etat que les Militaires aillent à la Comédie ? » pp. 20-34
uples pour les spectacles. L’an 258 les Perses ayant remporté sur les Romains de grandes victoires, ravagèrent la Syrie, et sur
tus velut militiæ desertor jure damnatur. » Il est fondé sur les lois Romaines , qui condamnent à la mort un Soldat qui se serait
ucid. Histor. Martial. Epig.). De là le mot si célèbre du Poète : Les Romains , vainqueurs de l’univers, ont été vaincus par les
uria incubuit, victumque ulciscitur orbem. » Vous pouvez sans risque, Romains voluptueux, disait Juvenal (Sat. 8.), vous pouvez
tre fait un chemin au milieu des Alpes, fait périr plus de cent mille Romains dans les trois batailles de Trébie, de Trasimène
39 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre premier. De la Musique. » pp. 125-183
ais ils s’éclairèrent trop-tard. Ils tombèrent sous la domination des Romains , & ne furent plus qu’un Peuple d’esclaves.
oire de la Musique chez les Latins. Il ne faut pas croire que les Romains ne connurent la Musique qu’après avoir conquis la
icius Pelicus ; les jeux Sceniques en furent la principale cause. Les Romains crurent en les instituant, calmer le couroux des
ne, de laquelle dépendaient la gloire & le salut de l’Etat29. Les Romains furent subjugués à leur tour ; ce qui dut les acc
’imaginer que les Gaulois ne la connurent qu’après la destruction des Romains . Bardus, leur Roi30, établit l’an 2140. du monde
u’ils étaient plongés dans la plus grande barbarie. Les conquêtes des Romains ne lui firent rien perdre. Strabon31 nous apprend
ois eurent à soutenir, & l’invasion des Francs, & surtout des Romains , arrêterent peut-être ses progrès. On s’apperçoit
avancé, s’instruire à fond de la musique. La plus-part des Empereurs Romains se piquaient d’être Musiciens ; ils chantaient en
courageux, en demandait-on davantage des Peuples de ce tems-là ? Les Romains avaient-ils d’autres qualités lorsqu’ils commencè
« Il paraît que le chant resta toujours rude & grossier chez les Romains . Ce qu’ils chantaient aux nôces, était plutôt des
40 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre V [IV]. De la Chaussure du Théâtre. » pp. 115-141
La chaussure n’échappe point à Ovide. Ce grand objet de la galanterie Romaine & Françoise revient cent fois sous sa plume.
nes. Nos Dames peu autiquaires ne sont pas initiées dans la chaussure Romaine & les privileges des Courtisannes, puisqu’ell
aussure les grands modelles dont elles imitent la conduite. Les Héros Romains sur le théatre n’observent guere ce détail de cos
e la danse, ont des chaussures particulieres. L’écusson des Sénateurs Romains (le Croissant) qu’ils faisoient broder sur leurs
un beau fard. La matiere ordinaire de nos souliers est du cuir ; les Romains , chez qui l’art de la tanerie étoit moins connu,
chargés. La galanterie est un Perou. Pline se plaignoit que les Dames Romaines & les petit-maîtres de son temps portoient à
pas un homme à caresser des breloques. On y soupçonna du mystere. Les Romains , ombrageux sur leur autorité, s’imaginerent qu’il
41 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IV. Bassesse légale du métier de Comédien. » pp. 75-100
es par ordre exprès du Roi, dix ans après, ne prouvent rien. Les lois Romaines les plus sévères n’ont jamais puni d’une infamie
oute il y a longtemps qu’on s’en moque ; Tertullien le reprochait aux Romains , et on n’a depuis cessé de le faire aux amateurs.
. des jugements) : « La condition des Comédiens était infâme chez les Romains et honorable chez les Grecs : qu’est-ce chez nous
t honorable chez les Grecs : qu’est-ce chez nous ? On pense comme les Romains , on vit comme les Grecs. » Il dit ailleurs (C. de
e cet Auteur, et fort au long, Tom. 5. sur l’année 1633. La politique Romaine , moins raffinée, mais plus noble et plus pure, pe
ntiments, méprisait si fort le théâtre, qu’il défendit aux Chevaliers Romains de se déshonorer en y paraissant : « Ne ludo seni
se sont donnés tant bonne cautèle à enseigner folies, et la jeunesse Romaine à l’apprendre, que s’ils peuvent tenir en trois v
42 (1697) Lettre à Mme la Marquise de B. « A MADAME LA MARQUISE DE B… » pp. 302-316
er à Athènes ou à Rome : vous ne trouvez en votre chemin que Grecs et Romains , encore sont-ils tout défigurés depuis que Cornei
e la Gloire, et celle de l’Amour Quitte la ruse Grecque, et la fierté Romaine , Choisis quelque grand Nom sur les bords de la Se
uguste ? Et Pompée au Théâtre est-il moins respecté Que quand l’Aigle Romaine allait à son côté ! D’un scrupule si vain lève le
43 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suite de Mêlanges. » pp. 84-120
u bras pour faire une belle manche ; la chaussure hébraïque, grecque, romaine , chinoise a des variétés infinies, qu’on ne peut
uvenal, que Batille représentant l’amour de Leda, inspiroit aux dames romaines tant de volupté, qu’elle passoit les bornes de la
e saltante Batillo, &c. Sur quoi il prétend prouver que la Danse romaine étoit fort supérieure à la nôtre, dont la froide
ne rapporte ces désordres que pour condamner l’incontinence des dames romaines qui s’y livroient, le danger & la licence du
ertinage. Notre Scène est aussi parfaite que celle de grecs & des romains  : les Allards, les Guimards, les Salés valent bie
errails de l’Orient ne sont pas plus efféminés. Le Théatre grec & romain l’étoit beaucoup moins ; les expressions qu’on s’
Dans le fonds, quels étoient ces prétendus héros, les grecs & les romains , qu’on dit remplir le but moral du Théatre ? Cet
piété. Le premier objet du zele du Pontife & de la pénitence des romains , fut l’abolition du Théatre, à la corruption duqu
re, & une matiere aussi intéressante que l’histoire grecque & romaine en fournissent à la Tragédie, & la mythologie
44 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II. Excellentes raisons qui ont porté les Pères de l’Eglise à condamner les Comédies, et à les défendre aux Chrétiens. » pp. 12-28
tre avantageuses, dit Tertullien,Tert. de spect. c. 2. en inspira aux Romains l’invention, parce qu’il savait combien elles dev
eux, sans doute, dit saint Augustin, qui inspirèrent cette pensée aux Romains , afin de faire succéder à une peste qui faisait s
e, pour ne rien faire contre les lois, non pas même en se jouant. Les Romains n’ont eu aucuns spectacles durant près de six cen
ans ses Annales les plaintes que faisaient les plus sages d’entre les Romains , lorsqu’on alla chercher des Comédiens jusqu’en G
» Nous voyons dans Pline le jeune,Plin. Jun. l. 7 Epist. 24. qu’une Dame Romaine appelée Quadratilla qui entretenait des farceurs
45 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre IX. Des Exercices, ou Reveuës Militaires. » pp. 197-204
sance du Métier, pour estre consulté dans les plus grands perils. Les Romains surpasserent encore ce semble tous ces soins. Car
a grande Ame & de sa Magnificẽce, & pour ne ceder en rien aux Romains , ny pour le merite des grãdes actions, ny pour la
46 (1639) Instruction chrétienne pp. -132
t servi d’échafauds couverts, jusques à ce que le luxe de la grandeur Romaine leur eût préparé des édifices d’une structure mag
êlés avec les honneurs des Dieux ; Ce sont des artifices que la vertu Romaine a été longtemps sans connaître, lesquels, combien
ue «  les Dieux avaient introduit les jeux Scéniques, parmi les mœurs Romaines , qu’ils avaient voulu qu’ils fussent consacrés à
-passe, jongleurs et semblables, ont été notés d’infamie par les lois Romaines , et par les constitutions Ecclésiastiques. S. Aug
astiques. S. Augustin au second livre de la Cité de Dieu reproche aux Romains , que se servant ès Théâtres de ces gens comme Min
ils leur consacraient ces jeux ; « Quiconque, disait-il, des citoyens Romains avait choisi d’être joueur de comédies et tragédi
remarqué par Patrice au second livre de sa République. « Les Anciens Romains , dit-il, ont haï tous les acteurs de Comédies, et
lissant la peste des bonnes mœurs. Tacite aussi nous apprend, que les Romains de bonne maison, qui récitaient leurs oraisons et
Les choses étant ainsi, voilà ce que font ou tous, ou la plupart des Romains 80. Et cependant, nous qui faisons telles choses,
ourra-t-on répondre, que cela ne se fait pas en toutes les villes des Romains . Il est vrai, et j’ajoute encore quelque chose da
espérance reste devant Dieu aux peuples Chrétiens ? puisque ès villes Romaines ces maux ne sont plus, après qu’elles ont été réd
t, que les vices et les impuretés sont comme une propriété des hommes Romains , et comme leur inclination naturelle, pource que,
aturelle, pource que, là sont principalement les vices, où sont lesgd Romains . Mais peut-être que cet amasge que je fais se tro
la nécessité. Car la calamité du fisc, et la mendicitégh des finances Romaines , ne permet point, que partout on fasse une prodig
hoses eussent seulement été faites ci-devant, et qu’enfin la débauche Romaine cessât de les faire ! peut-être, comme il est écr
e jusques ici j’aie assez discouru, combien il y a de vices entre les Romains , desquels les nations barbares ne sont point soui
.es 78. Esai. I, vers. 5. Et 7.ez 79. Rom. I. 32. 80. Par les Romains , il entend partout les sujets de l’Empire romain,
. 32. 80. Par les Romains, il entend partout les sujets de l’Empire romain , pour les discerner des Goths et Vandales qui les
. 61v, trad. fr., f. 124r-v. La tribu est une division administrative romaine . ci. La référence ne correspond pas à l’édition
47 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  TABLE. DES MATIERES. Et des Personnes dont il est parlé dans les deux Volumes. » pp. 567-614
ié. Son caractere, a, 4 Ammien Marcellin. Anecdote sur la fureur des Romains pour les Spectacles, dans le temps de la décadenc
. Caffaro, a, 393. Funestes effets du luxe Asiatique chez les anciens Romains , b, 37. Son idée sur l’origine de la Poésie, 13.
a volupté, a, 348 Clément VIII & Clément IX. Le jugement que les Romains en portent, a, 518 Clément XI. Sa réponse à une
rosley. Sa réflexion sur l’état de Comédien, a, 291. Maniere dont les Romains évaluent le mérite des Papes, 518. Sa réflexion j
amp; contre la Comédie, b, 101 Histrions. Origine de ce nom chez les Romains , b, 25 Homme (l’) dangereux. Citation sur les fa
n du Théatre chez les Grecs, b, 21. Corruption de là Comédie chez les Romains , 23. Quand on commença à Rome à s’occuper de la L
ature des Grecs, 27. Son opinion sur la Tragédie & sur la Comédie Romaine , 28 & 29. Son idée sur les Ouvrages dangereux
angers des Théatres pour les femmes, a, 44. Exemple de la passion des Romains pour les talens des Acteurs, 53. Son reproche à C
ensoit des dangers des Théatres, 95. Sa critique contre la fureur des Romains pour les Pantomimes, b, 33. Sa pensée judicieuse
appelloit la Danse & la Poésie, b, 448 Sixte V. Jugement que les Romains en portent, a, 518 Soanen, Evêque de Sénez. Egar
re de cet Historien, b, 24. Cité sur l’origine des Histrions chez les Romains , 25. Sur les Acteurs Atellanes, 30. Idée des mœur
e de Marseille pour les Spectacles, a, 86. Idée des mœurs des anciens Romains , 297 Valeur. Ne point confondre l’abus du courag
48 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre II. Regrèts de ce qu’ARISTOTE n’en a rien écrit de considérable. » pp. 94-100
isser pavillon devant l’espèce d’énigme dont je parle. Les Grecs, les Romains , & même les Égiptiens, ne sçauraient nous dis
des Esprits, par Dom Calmet. Dissertation sur l’Epître de S. Paul aux Romains , par le même. Les Mélanges d’Ancillon, Tom. I, pa
49 (1691) Nouveaux essais de morale « XIV. » pp. 151-158
que nous n’aimons les grandes pièces qui nous représentent ces vertus Romaines (c’est-à-dire l’orgueil, la vengeance, l’ambition
plus forcée les peut pousser) Car on s’abuse bien si on croit que les Romains étaient tels qu’on nous les dépeint sur les theat
50 (1769) Dissertation sur les Spectacles, Suivie de Déjanire, Opéra en trois actes, par M. Rabelleau pp. -71
deux professions en même tems. De même en parlant des Spectacles des Romains , la jeunesse de Rome , dit-il représentoit publ
e de Rome, & voyons pourquoi les Comédiens y furent meprisés. Les Romains ne connurent que très-tard les pieces de théâtre 
tes sur les Carthaginois, & de leurs dissentions domestiques, les Romains n’aimoient alors que les fêtes où ils célébroient
s de réjouissance. Le Phormion & l’Hécire furent jouées aux Fêtes Romaines , l’Andrienne fut donnée aux Jeux de la grande Dée
ableau ne fut plus de nature à pouvoir être imité sur le théâtre. Les Romains passerent en peu de tems d’une vertu cruelle à de
s lequel on entendit pour la premiere fois depuis les Grecs & les Romains , un concert de flûtes : en 1663, le ballet des ar
ables Spectacles qui ont succédé en France à ceux des Grecs & des Romains , & non les Spectacles particuliers qui s’étab
effet encore bien éloignés de l’ancienne urbanité des Grecs & des Romains , & nos salles n’ont rien moins que l’éclat br
à tenter d’imiter & de surpasser nos modèles, les Grecs & les Romains , qui eurent de tout tems des Spectacles entretenu
51 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Luxe des coëffures. » pp. 115-142
e dans le régne des premiers Césars ; elle étoit si opposée aux mœurs romaines , & elle eût mal figuré avec la couronne de la
donner l’air le plus triste, pour mieux jouer la douleur. Les veuves Romaines s’enservoient pour se mettre dans le plus grand d
réflexions, si la vanité laissoit la liberté de réflechir. Les Dames Romaines opulentes avoient pour leur parure une famille d’
n-seulement les Catons, les Scipions, tous les Sages de la République romaine , mais Auguste, Nerva, Trajan, les Antonins, qui v
eux ; il fut imité dans cette extravagante toilette par les Empereurs Romains , très-propres à figurer avec les Pages & les
rron, à divers étages, comme on voit les Imperatrices & les Dames Romaines , sur les médailles, mais on n’y voit point des ho
ses larmes : Capillis suis tergebat. Saint Jerôme écrivant à Furia, Dame Romaine , peignoit ainsi cette célebre pénitente, Magdelei
52 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE III. Réformation de l’Abbé de Blesplas. » pp. 55-81
roduire le théatre réformé, Dieu nous préserve de ces merveilles. Les Romains avoient la même estime du théatre, ils reconnoiss
réserve encore des puissantes influences du théatre sur les mœurs des Romains , puisque son établissement à Rome fut l’époque fu
émentir l’histoire, & se jouer des lecteurs, jusqu’à dire que les Romains estimoient le théatre ? Jamais peuple ne l’a plus
é vingt fois chassés de Rome par les Empereurs. V. L. 2. L. 3. 3. Les Romains connoissoient son influence sur les mœurs. Sans d
ous de la confusion qu’a jeté le théatre dans nos sociétés ? O nobles Romains , vous rejetâtes avec indignation cet infortuné, l
ds mots, l’aventure de Laberius est très-peu de chose. Les Chevaliers Romains ne sont pas nobles ; ni Laberius ni les nobles Ro
Les Chevaliers Romains ne sont pas nobles ; ni Laberius ni les nobles Romains n’auroient rien à dire. Les nobles ni les bourgeo
53 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre V. Infamie civile des Comédiens. » pp. 101-125
e peuvent être bien entendues sans avoir une idée de la jurisprudence Romaine , expliquée aux Institutes de capit diminut. en so
ion de Comédien n’est pas aussi déshonorante parmi nous, que chez les Romains . Il faut bien manquer d’autorité pour ne s’étayer
de l’inégalité des conditions. Je ne crois pas même que les Empereurs Romains en aient prétendu faire un dirimant, par leurs dé
fut défendu, non seulement aux Sénateurs, mais encore aux Chevaliers Romains de paraître sur le théâtre, même par jeu ; ce qu’
igne de servir la patrie : la loi le juge même indigne de vivre ; les Romains connaissaient et savaient conserver la gloire des
t du service. On ne voit pas dans l’histoire que les Officiers Grecs, Romains , ou d’aucune nation guerrière, aient jamais fait
’ont pas droit de bourgeoisie et ne sont pas mis au rang des citoyens Romains , quoique nés à Rome. Ils ne sont pas même reçus d
54 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Sixième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 40-72
’une imitation de la réalité, comme dans ces batailles navales où les Romains flateurs représentoient la victoire d’Actium. Ain
a mêlée. » Personne n’ignore la dépense excessive des Grecs & des Romains en fait de Spectacles, & sur-tout de ceux qui
niens que la guerre du Péloponnèse. On sait les dépenses immenses des Romains pour élever des Théâtres, des Amphithéâtres &
ntique. On admire même les ruines de ceux qui sont tombés. L’Histoire Romaine est encore remplie de faits qui prouvent la passi
eux de la Scène des Spectacles, c’était une chose magnifique chez les Romains . L’Architecture, après avoir formé ces lieux, les
e autre conséquence pour nous, que les Vestales ne l’étaient pour les Romains . Sortons de notre léthargie : destinons dès l’enf
55 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE V. De la protection spéciale sanctionnée par le Pape, accordée aux Comédiens du troisième âge, par l’autorité spirituelle, et par l’autorité temporelle. » pp. 120-129
s bateleurs. Nous voyons encore Charlemagne, à l’instar des empereurs romains ses prédécesseurs, rendre une ordonnance, en l’an
ifes à Rome, chefs de l’église chrétienne, catholique, apostolique et romaine . Leurs suffrages et leur autorité doivent fixer à
56 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [C] » pp. 391-398
ur de ses descriptions ; on est dégoûté, rebuté de ses longueurs. Les Romains avaient des Tragédies de deux espèces. Ils en ava
lliates : & d’autres dont les mœurs & les Personnages étaient Romains  ; elles s’appellaient Prétextates (on a déja vu c
avie, qui passe sous le nom de Sénèque) nous savons néanmoins que les Romains en avaient un grand nombre ; telles étaient le Br
57 (1761) Lettre à Mlle Cl[airon] « LETTRE A MLLE. CL****, ACTRICE. DE LA COMÉDIE FRANÇOISE. Au sujet d’un Ouvrage écrit pour, la défense du Théâtre. » pp. 3-32
où votre Avocat a-t-il trouvé ce qu’il dit de la Comédie des anciens Romains , et du célèbre Roscius ? Voici ses propres mots q
de l’avoir trompé. Jamais il n’y est question du droit de Bourgeoisie Romaine . Mais Cicéron se sert en parlant de son Client, d
ne sait pas que la Tragédie a été portée au plus haut point chez les Romains , et que Marcus Paccuvius était regardé comme un T
58 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE IV. Suite des Masques. » pp. 82-109
être admis dans les mystères de la bonne Déesse, & y séduire une Dame Romaine , ce qui fit à Rome le plus grand bruit. Dans les
p. C. 61. n. 20. C’étoit la grande folie des Saturnales (carnaval des Romains ). Tout le monde y avoit le droit de se masquer, s
endre ceux d’un autre sexe : Quod nisi turpiter non potest fieri. Les Romains permettoient cependant aux Acteurs d’aller masqué
. Cette raison n’est pas tout-à-fait vraie, l’idolâtrie Grecque & Romaine sont postérieures à Moyse. M. Huet, dans sa Démon
aussi un monstrueux assemblage de mascarades, que les Grecs & les Romains ont imité. Ainsi les précautions que Dieu prit po
de la concupiscence dans l’image de l’objet qu’ils aiment ? Les Dames Romaines , amoureuses de quelque Acteur, alloient dans sa l
59 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Machiavel. » pp. 198-214
amateurs de la liberté regardoient l’usurpation des Médicis comme les romains regardoient l’invasion & la tyrannie de César
tre réprouvé, pour avoir présenté les mêmes idées, c’est que l’Eglise romaine a toujours deux poids & deux mesures, & q
éatre est dans la lubricité des libertins. Telle fut la politique des Romains qui leur fit conquérir le monde : c’est un vrai M
squieu & de tant d’autres, sur la grandeur & la décadence des Romains , ne sont que des traits de Machiavélismes. On vie
60 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE VII. Histoire de la Poësie Dramatique moderne. » pp. 176-202
e moderne. Quintilien compare le respect qu’imprimoient encore aux Romains de son tems, les noms d’Ennius & de Pacuvius,
constant en Italie, est une suite de ces Spectacles bouffons dont les Romains dans les derniers tems étoient si amoureux, &
rasée, un masque dont le nez est écrasé, &, comme le Planipes des Romains , a des souliers sans talons ; Acteur principal d’
résentation sur ce Théâtre qu’il avoit fait à l’imitation de ceux des Romains , exécutant ce qu’il avoit lû dans Vitruve, pour o
61 (1770) Des Spectacles [Code de la religion et des mœurs, II] « Titre XXVIII. Des Spectacles. » pp. 368-381
e 20 Octobre, jour de la mort de l’Empereur Charles VI. Les Empereurs Romains n’avoient pas un fort grand respect pour les Comé
assister, de même que d’aller aux cabarets. Epist. 49. En un mot, les Romains avoient tant de mépris pour les Acteurs que les C
aux déclamations des Prêtres, si je ne les trouvois établis chez les Romains avant la naissance du Christianisme, & non-se
62 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35
utile barriere, il est de l’intérêt public de ne pas le souffrir. Les Romains aimoient si fort la pudeur qu’ils en avoient fait
ien étoit consacré à la pudicité Patritienne, c’est-à-dire des nobles Romaines  ; le second à la pudicité Plebeyenne, c’est-à-dir
la pudicité Plebeyenne, c’est-à-dire des Femmes du peuple. Les Dames Romaines , qui connoissoient le prix de la pudeur, & la
orsque dans la suite le théatre & le vice eurent degradé la vertu Romaine , on fut moins délicat dans la reception des Prêtr
e qu’elles deshonoroient. Cet établissement faisoit honneur aux Dames Romaines , & marquoit le cas infini que leur sexe faiso
ue les Vestales, & les Prêtresses de la Pudicité. Les Philosophes Romains n’en furent point alarmés. Elles sont la gloire d
pravation, n’en soit quelquefois venu au comble du scandale. Chez les Romains , quand les mœurs furent entierement corrompues, l
63 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Anecdotes de Cour. » pp. 171-202
aisonnement de la scène y donne un goût exquis. Le théatre rendit les romains cruels : il leur fallut des gladiateurs, des bête
Victoires, ni Louis XV à celle des Tuileries, ni aucun des empereurs romains à qui on en a érigé sans nombre, ne sont allés en
rts de riches tapis, n’étoit qu’un vaste amphithéatre, comme ceux des romains , plein d’un monde infini, pour voir des pieces de
re de Moliere & à la Dédicace du Buste de Voltaire. Les empereurs romains n’aimoient pas les alliances de leurs portraits a
par faire danser Vespasien, Tite, le Sénat, les Chevaliers, les Dames romaines , toute la bande des dieux & des déesses céles
es & les histoires. Pilade & Batille firent un livre chez les romains qui s’est perdu. Ces deux hommes rares , dit leu
les honneurs du théatre, elle y acquit la plus grande perfection. Les romains la firent monter sur la scène : elle y fit peu de
64 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre II. Du Théâtre Moderne, & de celui des François. Celui-ci comparé au Théâtre Grec. » pp. 25-38
dans ses vers. Son ame forte s’élevoit au-dessus de tout. Ces anciens Romains , à qui l’amour de la liberté & de la Patrie,
si glorieux triomphes ; Moliere enrichi des dépouilles des Grecs, des Romains , des Italiens, & sur-tout des ridicules de so
65 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre XI. Du jeu des Acteurs. » pp. 345-354
il est du moins plus difficile. Tous les Acteurs des Grecs & des Romains jouaient masqués. Leurs masques étaient une espèc
Mais ce qui nous paraîtrait extrêmement ridicule, c’est que chez les Romains un Acteur fesait souvent les gestes de celui qui
66 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la suprématie de la puissance séculière sur la puissance ecclésiastique ; des erreurs et des crimes du clergé et des anathèmes fulminés par les conciles contre les prêtres et les séculiers qui attentent à l’autorité et à la vie des souverains. » pp. 331-345
n. « Que les princes sont tenus d’obéir au commandement du pontife ( romain ) comme à la parole de J.-C., que s’ils y résisten
tent, attirent une juste condamnation sur eux-mêmes. S. Paul, ép. aux Romains . 4° « Il est donc nécessaire de vous soumettre au
67 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE II. De la Danse. » pp. 30-51
qu’elle excitoit, aussi-bien que la musique, chez les Grecs & les Romains , où en voyant les Furies, les Soldats, Ajax, Herc
ant de son père ; les filles que les Benjamites enlèverent, comme les Romains enlèverent les Sabines pour les épouser, étoient
u Maître à danser, du Bourgeois Gentilhomme. Les danses nuptiales des Romains formoient un tableau complet des groupes lascifs
fait : il contredit l’histoire, qui nous montre les mariages chez les Romains comme des actes de religion très-décens. Ce ne pe
ente tentation dans son désert étoit le souvenir des danses des Dames Romaines qu’il avoit vu ? Epist. ad Eustochium. Le carac
68 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VII. Est-il de la bonne politique de favoriser le Théâtre ? » pp. 109-129
impudicité, ruse, finesse, méchanceté. Si on dit que les Grecs et les Romains le permettaient, je réponds que c’était par super
sère, ou aigri par la dureté des impôts. Telle était la politique des Romains , qui dans les guerres civiles amortissaient par d
is qui ont illustré ou déshonoré le trône. Bornons-nous aux Empereurs Romains . Nous avons vu dans une foule de lois, rapportées
également à caractériser ce Prince insensé et ses folies. Les anciens Romains qui laissèrent introduire le théâtre, ne le regar
était assis durement. Caligula fit mettre par tout des coussins. Les Romains allaient toujours nue tête, et ce peuple guerrier
69 (1590) De l’institution de la république « SIXIEME TITRE. Des Poètes, et de leurs vertus, item quels Poètes on peut lire et quels on doit rejeter des Théâtres. » pp. 117-127
soit de couleur azurée, quand on regarde au ciel en temps serein. Les Romains appelaient le Soleil Janus,Macro[be]. l. 1. c. 9.
stime, que n’est l’applaudissement de toute une populace. Les anciens Romains ont de tout temps détesté tous les auteurs de ces
a cité de Dieu, et Viues sur le même cha. Pour autant que les anciens Romains estimaient, que le métier de jouer ces jeux, et t
lesquels accoutrements étaient Toges, ou longues robes à la façon des Romains  : et leur sujet était Latin : les autres se nomma
personnes viles, et sans aucun apparat. Tite Liue l. 7Depuis que les Romains commencèrent à produire en leurs spectacles telle
70 (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128
ce qu’en dit Marc-Mic Bouquet, Auteur de la Cause de la Grandeur des Romains & de leur Décadence, Chapitre 20, p. 250, imp
qu’en dit M. Antoine Terrasson dans son Histoire de la Jurisprudence Romaine , p. 203. « L’Empereur Justin abrogea entièrement
ections. Ciceron avoue que c’est à Claudius Esope (Acteur célèbre des Romains ) qu’il est redevable de l’Art de la déclamation q
combien est absurde le systême de Jean-Jacques Rousseau ? Si chez les Romains le Théâtre eut été une école de sagesse comme il
ment des Etats, puisque la Philosophie des Grecs & la majesté des Romains ont également appliqué leurs soins pour les rendr
e, d’en voir la bizarrerie. 16. Licinius Calvus, Orateur célèbre des Romains , plaida avec tant de force contre Vatinius, que c
 Les premiers furent déclarés infâmes dans les derniers temps par les Romains , encore qu’au commencement cela n’eut pas été par
t avec des cordes armées de fer, pour chasser la peste ;] comment les Romains diffamaient-ils les Comédiens qui devaient leur ê
PIISSIMIS. FECERUNT. Le concubinage fut longtemps en usage chez les Romains , mais l’Empereur Léon l’abolir entièrement par sa
l rejette réellement la persécution, & qu’il n’y ait que l’Eglise Romaine qui suive ce systême, ceux qui composaient le Syn
enri IV. consulta pour savoir si l’on pouvait se sauver dans l’Eglise Romaine  : il repondit qu’on le pouvait ; mais cela ne l’e
èrent par des actions d’éclat qui leur firent acquérir l’alliance des Romains , & vinrent enfin aborder à cette côte, dans l
mp; comme les Fondateurs de leur Ville avaient fait alliance avec les Romains , ils firent tant de cas de ses alliés, qu’ayant a
rques d’intérêt qu’ils prenaient à leurs affaires. Ils surent que les Romains avaient acheté la paix à un prix si haut, qu’il l
bijoux de leurs Femmes. En reconnoissance d’un si grand service, les Romains les exemptèrent à jamais de toutes sortes de trib
71 (1675) Traité de la comédie « XIII.  » p. 293
ambition, de jalousie, de vengeance, et principalement de cette vertu Romaine , qui n'est autre chose qu'un furieux amour de soi
72 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XIII.  » p. 468
ambition, de jalousie, de vengeance, et principalement de cette vertu Romaine , qui n'est autre chose qu'un furieux amour de soi
73 (1774) L’homme du monde éclairé « L’homme du monde éclairé » pp. 150-171
s poëtes supposoient que ce prince avoit les foiblesses des empereurs romains , & qu’il aimoit les apothéoses. Un jour Louis
non moins séveres que lui y ont assisté plusieurs fois. Les sénateurs romains , ce consistoire des rois ; les censeurs, ces homm
vertueux ne suivent pas toujours leurs principes. Ceux des sénateurs romains étoient que le théâtre est très-dangereux. Ils fi
74 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VIII. » pp. 131-157
rientales, parmi lesquelles les Spectacles ne furent pas oubliés. Les Romains qui copioient les vices des peuples, à mesure qu’
est pas moins défavorable à votre cause. Il confesse que les premiers Romains n’avoient pas de Spectacles, ce qu’il attribue à
tacles n’avoient point eu de consistance dans la Capitale de l’Empire romain . César en les protegeant avoit rendu les Acteurs
75 (1640) Lettre apologétique pp. 2-42
office digne d’admiration ; l’antiquité nous apprend qu’autrefois les Romains avaient ces Bateleurs en quelque considération, à
appelée le langage de la Divinité, car si nous considérons l’histoire Romaine , nous trouverons que les Oracles, ne répondaient
rapport de Tristhemiuspar laquelle il blâme grandement les vices des Romains et des Bouffons. Saint Grégoire le grand, Evêque
eur des Herbiers, se représenta une Tragi-comédie tirée de l’histoire Romaine , dans le Collège où avaient été autrefois les Prê
76 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre II. Discipline du Palais. » pp. 26-50
te dans un détail historique sur la différente conduite des Empereurs Romains à l’égard des Comédiens ; il prétend qu’on devrai
s aux noces de leurs plus proches parents (L. 7. C. 44.). « Entre les Romains , dit-il, danser en public était un péché quasi ir
paru si dangereuse et si déshonorante pour les Magistrats, que la loi Romaine leur défend d’aller jamais dans leurs maisons, no
aient alors sur la scène. Ainsi en avaient usé les Comédiens Grecs et Romains , comme Aristophane, les Fables Atellanes, etc. To
est seulement irrégulière, que le concubinage était autorisé chez les Romains , et même dans les premiers siècles de l’Eglise, q
77 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Av Roy. » pp. -
lus fins, qui nous restent de la magnificence & de là delicatesse Romaine  : & dont les Images puissent fournir quelque
78 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre II. Que la représentation des Comédies et Tragédies était un acte de Religion parmi les Grecs et Romains. » pp. 36-56
es Comédies et Tragédies était un acte de Religion parmi les Grecs et Romains . Avant que d'entrer en matière, je suis obligé
introduisirent la même dispute de Poésie et de Musique ; et chez les Romains il y avait toujours sur le Théâtre deux Autels, l
79 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre V. Des Ioustes. » pp. 186-187
ux des veritables Combats plus familiers & moins redoutables. Les Romains exerçoient leurs Officiers & leurs Soldats à
80 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IX. Sentiments de Saint Augustin sur les Spectacles. » pp. 180-198
cena vel vituperari. » Les Grecs étaient ici plus conséquents que les Romains . En permettant de diffamer les Dieux par la repré
standi Dii qui inter honores sua celebrari flagitia poscerent ? » Les Romains , moins conséquents, mais plus décents, en laissan
iens, cela est juste ; ces deux infamies sont unies. Mais, disent les Romains , les Comédiens sont infâmes et méprisables. Donc,
l de ce tableau ? Enfin il termine ce livre (C. 20.) par exhorter les Romains à renoncer à leurs Dieux et à leurs théâtres. Peu
81 (1772) Spectacles [article du Dictionnaire des sciences ecclésiastiques] « Spectacles. » pp. 150-153
ipion représenta que les spectacles corromproient infailliblement les Romains  ; & sur sa remontrance qui ne se vérifia que
liv. 4, ch. 8, les plaintes que faisoient les plus sages d’entre les Romains , lorsqu’on alla chercher en Grece des Comédiens p
spectacles, & qu’il n’y pas un Philosophe ancien, soit grec, soit romain , qui n’ait regardé les spectacles, comme la sourc
82 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « XVI. » pp. 69-70
Voilà donc votre Héros devenu Dieu, et du nombre de ces Dieux que les Romains appelaient Majorum Gentium, c’est-à-dire, du prem
83 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  TRAITÉ. DE LA POËSIE. DRAMATIQUE. ANCIENNE ET MODERNE. Plan de ce Traité. » pp. 5-7
eprendrai l’Histoire de la Poësie Dramatique, que je suivrai chez les Romains , & parmi nous depuis la renaissance des Lettr
84 (1677) L’Octavius « Paragraphe XII du texte latin » pp. 42-46
ui peut secourir les morts, et qui ne saurait aider les vivants ? Les Romains sans l’assistance de votre Dieu, ne sont-ils pas
85 (1781) Réflexions sur les dangers des spectacles pp. 364-386
e monde entier pour s’élever un trône sur les débris de la république romaine , le senat, si nous en croyons un écrivain célèbre
ans ces armées de Goths, de Huns, de Vandales qui démolirent l’empire romain , y avoit-il des malades ? Il est à croire sans do
blables que des machines propres à la faire naître. — Quand le peuple romain fut rassasié de spectacles mimiques, il lui fallu
rer ; tous se croiroient dispensés de s’y rendre. 15. Les chevaliers romains ne prirent la fuite que par la crainte d’être dés
imus. 17. Long-temps après cette brillante époque de la sagesse romaine , on ne voyoit encore d’autre espèce de baladins,
86 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IIbis. Autre suite du Fard. » pp. 61-89
du Consul Simpronius Gracchus, étoit dans une compagnie où des Dames Romaines étaloient leurs pierreries, leurs bijoux, leur aj
monde, Mundus muliebris. On lui demanda de voir les siens. Cette sage Romaine fit approcher ses enfans, qu’elle avoit élevé ave
s pour un âge avancé, des exploits guerriers pour les Militaires. Les Romains avoient des pleureuses à gages qui étoient de vra
tés l’un & l’autre. C’est ce qu’on a vu de tout temps, quand les Romains ne demandoient plus que du pain & des jeux, c
. Et C. 49. il se moque du luxe, de la molesse, de la sensualité des Romains , qui usoient de depilatoires, & plusieurs foi
87 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — ESSAI SUR LES MOYENS. De rendre la Comédie utile aux Mœurs. » pp. 7-10
ique ; enfin si l’exclusion des Actrices sur les Théâtres Grecs & Romains , n’étoit pas plus propre à laisser dans l’ame des
88 (1751) Nouvelles observations pp. 393-429
uparavant si aimés, furent alors chassés comme ils le méritoient. Les Romains , tant que la Comédie chez eux fut honnête, ne pro
t sujets aux terreurs paniques. Une preuve de contradiction chez les Romains , sur le compte de leurs Comédiens, est que ceux q
ce des Comédiens chez les Grecs est donc accidentelle, & chez les Romains contradictoire. Il est par-conséquent visible, qu
sgrace vient : Chez les Grecs, de la témérité d’Aristophane. Chez les Romains , de leur affectation à imiter les Grecs. Chez les
89 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre IV. Des Personnages. » pp. 239-251
rence, parce qu’il leur manquait ce poli, cette fine élégance que les Romains connurent aussi-tôt que le luxe. La plus-part des
Italiennes n’ont point cette élévation qu’ils auraient eu du tems des Romains . Ceux des Espagnols sont à moitié dévots, ou d’un
90 (1671) De la connaissance des bons livres « DE LA COMEDIE  » pp. 232-248
se, Qu’il y avait différence de Spectacles chez les Grecs et chez les Romains  ; Que véritablement les représentations qui se fa
estion en remontrant, Qu’en ce qui est des Histrions et des Comédiens Romains , Tragiques ou Comiques, les uns ne valaient pas m
91 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE PREMIER. Peinture & Sculpture. » pp. 4-40
tie. Nos décorations auroient aisément servi à la scene Grecque & Romaine , & les décorations Grecques & Romaines fo
la scene Grecque & Romaine, & les décorations Grecques & Romaines formeroient aisément nos théatres ; il n’en est p
ues ne finit point dans les livres de Pausanias, & les obscénités romaines remplissent dix ou douze volumes de l’antiquité d
ns les légendes du nouveau bréviaire ; mais sans doute dans celles du romain  ; il faut donc, dit le vertueux bénéficier, les m
nséquence ; les Dames qui viennent ici n’y font aucune attention. Les Romains , ces hommes si décens & si graves, avoient da
toute part exposées. Toute la théologie fabuleuse des Grecs & des Romains , ou plutôt du vice qu’Ovide a tracée dans ses inn
92 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE V. Suite du Théatre de S. Foix. » pp. 105-139
lles. Ces Couvents, dit-on, sont à la décharge des familles. Mais les Romains faisoient autant d’enfans que nous ; mais ils n’é
niface VIII prétendoit qu’il n’y avoit que lui de César ni de Roi des Romains . Et les Papes eux-mêmes couronnoient les Rois des
de Roi des Romains. Et les Papes eux-mêmes couronnoient les Rois des Romains . P. 82. Je n’ai garde de confondre la Cour de Ro
. L’Europe étoit alors pénétrée du plus profond respect pour l’Eglise Romaine , ce qui, joint à l’ignorance du siecle, & à d
superstition. Les Gaulois sous leurs Prêtres furent subjugués par les Romains  ; César dût ses conquêtes aux divisions qu’ils se
hicane Françoise, c’est plutôt la France qui a fait naître la chicane Romaine . Quiconque a lu le Droit canonique sait que la pl
93 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « II. » pp. 9-11
opales qui l’ont fait être l’un des plus grands ornements de l’Eglise Romaine et de l’Eglise Gallicane, n’ont-elles point été c
94 (1775) Voyage en Italie pp. 206-208
oi. Chapitre XIDes Spectacles en Italie Le cri ancien du peuple romain , panem et circenses, du pain et des spectacles, s
95 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XII. La représentation des pièces de théâtre est plus dangereuse que la lecture. » pp. 108-110
’habileté des acteurs que par le mérite des drames que le théâtre des Romains attirait tant de spectateurs. Quintilien dit que
96 (1768) Observations sur la nécessité de la réforme du Théatre [Des Causes du bonheur public] «  Observations sur la nécessité de la réforme du Théâtre. » pp. 367-379
& d’avoir rendu ce Peuple plus religieux envers les Dieux***. Les Romains avoient la même estime & la même idée du Théâ
uption infecta bientôt le Théâtre de Rome, nous n’offrirons point les Romains comme des modeles. Mais la chûte de cet Empire pr
97 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre II. Utilité des Spectacles. » pp. 8-21
iècles de la Grèce, ont fleuri les Euripides & les Sophocles. Les Romains , lorsqu’ils commencèrent à penser, se délassaient
e, en les variant agréablement. Suivons l’exemple des Grecs & des Romains  ; ils ne craignaient pas de trop multiplier les S
98 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VIII. Erreurs des Modernes sur ce sujet. » pp. 165-186
ius Andronicus fut l'Auteur de la Comédie et de la Tragédie parmi les Romains , ce que les Anciens n'ont jamais écrit, et si l'o
rsonatus. » Juvenal. Sat. 3. Et Juvénal condamnant la passion que les Romains avaient pour les Histrions Grecs, explique fort c
99 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « L. H. Dancourt, Arlequin de Berlin, à Mr. J. J. Rousseau, citoyen de Genève. » pp. 1-12
n vantait les magnificences du Cirque et des jeux établis à Rome. Les Romains , demanda ce bonhomme, n’ont-ils ni femmes ni enfa
ux d’un Barbare vertueux, et c’est avec raison qu’il demandait si les Romains n’avaient ni femmes ni enfants. Ces mêmes horreur
100 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XVIII. Autorité des loix. » pp. 45-47
qu’on appelloit légitime, parce qu’elle étoit autorisée par les loix Romaines , ne l’étoit pas selon celles de J. C. & que l
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