CHAPITRE VI. Histoire de la Poësie Dramatique chez les
Romains
. Par un Passage de Platon, dans le second Livr
s Spectacles Dramatiques furent très-anciens dans l’Italie : mais les
Romains
peu curieux des amusemens de l’Esprit, les ignore
a Religion, ou pour mieux m’exprimer, la Superstition, donna chez les
Romains
comme chez les Grecs, la naissance à des Représen
r un Peuple belliqueux, dit Tite-Live, Nova res bellicoso Populo. Les
Romains
, pour faire cesser la Peste qui les affligeoit, i
u côté droit du Temple de Jupiter. Telle étoit alors la stupidité des
Romains
. Il n’y avoit ni Action, ni Vers dans les Jeux qu
ion Théâtrale des Anciens. Les Piéces d’Andronicus firent oublier aux
Romains
les Satyres : ils n’en voulurent plus d’autres, t
ouir le Spectateur, que la Tragédie avoit attristé ; mais la sévérité
Romaine
qui étoit encore dans sa vigueur, n’y permit qu’u
ques, affront que le Peuple faisoit aux autres Comédiens. La Jeunesse
Romaine
qui se réserva à elle seule le droit de représent
num sed mimum introduxisti. L. 9. Ep. 16. Andronicus, cet Eschyle des
Romains
, eut un Rival dans Nævius dont la premiere Piéce
. Les Enfans des Muses n’imprimerent pas d’abord un grand respect aux
Romains
, & le Consul qui mena avec lui Ennius dans la
oyoit pas qu’il fût de la dignité de la République de permettre à des
Romains
de rester longtems occupés d’amusemens qui ne con
nociturum publicis moribus : Tit. Liv. Saint Augustin représente aux
Romains
qu’un de leurs Citoyens a été plus sage que leurs
atri immanitas. Ausone. Plaute fut le premier Poëte qui montra aux
Romains
ce que c’est que le Génie. Il n’inventoit pas les
représentoit le Peuple s’occupa à regarder des Danseurs de Corde. Les
Romains
délivrés des longues inquiétudes que leur avoit c
Grec que les Acteurs portoient : & celles dont les Sujets étoient
Romains
, furent à cause de la toge, nommées Togatæ. Quand
elle se passoit entre ces personnes viles, qui habitoient ce que les
Romains
appelloient Tabernas. Les Piéces nommées Togatæ d
médies que dans les Tragédies, soit qu’il fût mécontent des Tragédies
Romaines
, soit qu’il lui fût plus aisé dans la Comédie de
omitor Orbis … … in machina pendens, ad periculum suum plaudens. Les
Romains
qui ne disputerent point aux Grecs la gloire des
es, le Thyeste de Varius, & la Medée d’Ovide. Le mauvais goût des
Romains
faisoit souvent remettre sur le Théâtre les Piéce
double Théâtre de Curion, devint la seule Passion, & la honte des
Romains
. Ce Peuple, qui par une fierté mal fondée, avoit
étoit que l’imitation de l’Action représentée. Elle ne fut connue des
Romains
, & séparée de l’Action, que du tems d’Auguste
& des Sénateurs, marchoit dans les rues environné de la jeunesse
Romaine
, rendoit les Femmes éprises de lui avec tant de s
oins que nos nouvelles espéces de monnoye. On est surpris de voir les
Romains
obligés de recourir aux antiques Comédies ; le si
’une de ses Avantures, si peu honorable à sa Divinité. La Passion des
Romains
pour les Jeux devint si grande, que dans une fami
d’Amphitéâtre dans la Grece ; cet Edifice ne fut inventé que pour les
Romains
. César fit construire le premier sur l’idée qu’av
uelle magnificence étoient ces vastes Edifices. Il ne fallut plus aux
Romains
, ou que des Spectacles de sang, ou que des Specta
êtes. La fureur des Spectacles qui perdit les Grecs, perdit aussi les
Romains
. Rome devint la proie du Barbare vainqueur, &
ruits pour une Eternité : Æternitatis destinatione. §. Pourquoi les
Romains
n’ont point égalé les Grecs dans la Poësie Dramat
Dramatique. La Poësie Dramatique n’a jamais été cultivée chez les
Romains
avec la même ardeur que chez les Grecs. En rassem
chez les Grecs bien plus nombreuse, que celle que peuvent fournir les
Romains
: celle-ci cependant est encore assez nombreuse p
ui dès qu’ils ont su faire des Vers, ont cru surpasser les Grecs, les
Romains
n’ont jamais prétendu marcher de pair : & dan
la Latine comme dans la Grecque, étoit cause de ce mécontentement des
Romains
. Horace reproche à Plaute deux choses, ses bons m
’ombre. Si malgré l’élégance du stile de Plaute & de Térence, les
Romains
ont eu à peine l’ombre de la Comédie Grecque, que
mp; sur tout de nos Piéces en Prose ? Il n’est point étonnant que les
Romains
n’ayent point égalé des graces dont leur Langue n
ement, & pour dire de grands sentimens, nous disons des sentimens
Romains
. Quelle plus sublime réponse que celle de Marius,
[O] Pantomime. On appelait ainsi chez les
Romains
, des Acteurs, qui par des mouvemens, des signes,
que les Danses des Grecs avaient des mouvemens expressifs ; mais les
Romains
furent les premiers qui rendirent par de seuls ge
ait alors le goût des plaisirs, que lui seul pouvait faire perdre aux
Romains
cette idée de liberté si chère à leurs ancêtres.
e d’Auguste ; ils ont rendu leurs noms aussi célèbres dans l’Histoire
Romaine
, que le peut être dans l’Histoire Moderne, le nom
à réussir parmi les Nations Septentrionales de l’Europe, que chez les
Romains
, dont la vivacité est si fertile en gestes, qui s
les pas des Pantomimes ? Enfin il est certain que leur art charma les
Romains
dans sa naissance ; qu’il passa bientôt dans les
subsista aussi long-temps que l’Empire même. L’Histoire des Empereurs
Romains
fait plus souvent mention des Pantomimes que des
it plus souvent mention des Pantomimes que des Orateurs célèbres. Les
Romains
épris de tous les Spectacles du Théâtre, préférai
énateurs de fréquenter les écoles de Pantomimes, & aux Chevaliers
Romains
de leur faire cortége en public. (Tacit. Annal. L
s les factions du Cirque dont il est si souvent parlé dans l’Histoire
Romaine
, épousèrent des Troupes de Pantomimes. Ces factio
appel avec plus d’ardeur. Il est aisé de juger que l’enthousiasme des
Romains
pour les jeux des Pantomimes, leur fit négliger l
; les Sciences, perdit avec la liberté, toute son ancienne vertu. Les
Romains
ayant longtemps méconnu ce qu’il y avait de plus
de la puissance de la Nation. L’un est la preuve de l’autre. Chez les
Romains
, peu s’en falloit qu’il ne fût aussi glorieux de
eurs Critiques font mille fautes sur la littérature des Anciens ! Les
Romains
qui ont surpassé les Grecs par la gloire des arme
Sur ce principe, les Grecs devoient avoir de grands avantages sur les
Romains
. En effet, la Langue Grecque étoit à peine connue
istote & plus d’Homère. Elles ne manquerent pas de causer sur les
Romains
les mauvais effets qu’elles avoient produits cont
’a été funeste au François. La perte du tems fut irréparable pour les
Romains
. Combien ne devons-nous pas déplorer l’aveuglemen
gue, pour un idiôme étranger ! L’intervalle entre les Grecs & les
Romains
, étoit trop court. Les biens des uns devinrent ce
mporains, de bons Originaux ne produisent que de froids copistes. Les
Romains
avoient leurs Spectacles, dont la Tragédie ne fit
; le bon goût couroient, à grands pas à leur décadence. La gloire des
Romains
étoit passée ; l’esprit avoit pris la place du gé
du merveilleux & du sublime. Sénéque fut peut-être l’Eschyle des
Romains
; mais ils n’eurent n’y Sophocle, n’y Euripide. O
Spectacle tragique, Dans Athènes naquit la Comédie antique. Chez les
Romains
, au contraire, la Comédie a brillé la première, &
, Quid Sophocles, & Thespis, & Æschilus utile ferrent.6 Les
Romains
n’eurent donc plus d’intérêt à se voir rappeller
phane & Ménandre ses modèles. Enfin Horace, dit encore, « que les
Romains
avoient le génie profond, élevé & propre au t
t. C’est, cette habitude, si basse dans les Maîtres du monde, que les
Romains
, & toute la Terre depuis eux, ont reproché av
enfin que nous sommes fondés à leur en refuser la qualification. Les
Romains
avoient des Comédies attellanes, ainsi appellées,
uelques bienfaits, & mourut Comédien. Après chaque Spectacle, les
Romains
exposoient aux yeux du peuple une Actrice toute n
ute nue ; cet usage s’étoit-il introduit par les Comédiens où par les
Romains
? Une Actrice d’une rare beauté se sera montrée n
t les femmes des exercices qui les obligeoient d’être nuds ; mais les
Romains
auroient-ils souffert qu’une Actrice parût dans c
ions ? Si, comme il est vraisemblable, cet usage à été établi par les
Romains
; n’avilirent-ils ainsi leurs Acteurs que pour pr
ond abîme d’avilissement, elle sacrifia le soin des mœurs mêmes ? Les
Romains
en autorisant un usage si dangereux, avoient des
croyons voir ces raisons dans la politique & dans la législation
Romaines
. Dans une Ville toujours agitée de troubles &
du la vie, leur gloire auroit été briguée avec ardeur, & tous les
Romains
auroient voulu être Gladiateurs. Rome étoit animé
amp; les mêmes vûes, seulement appliqués à des objets différends. Les
Romains
comme les François passérent facilement du plaisi
oin, comme une preuve de la grandeur & de l’opulence. La jeunesse
Romaine
sécoua le joug de l’autorité paternelle pour avoi
peuples qui ne s’habillent point la nudité n’excite aucun désir. Les
Romains
tiroient le même avantage de celle de leurs Actri
aux autres, selon ce que dit ce même Apôtre : Rom. XIV. [Epître aux
Romains
, chapitre XIV, verset 15].« Pourquoi scandalisez-
me pas ce que prononce le même saint Paul : Rom. I, 32. [Epître aux
Romains
, chapitre I, verset 32].« Que ceux qui consentent
pître aux Corinthiens, chapitre X, verset 12]. Rom. XIV. [Epître aux
Romains
, chapitre XIV, verset 15]. Rom. I, 32. [Epître a
pître aux Romains, chapitre XIV, verset 15]. Rom. I, 32. [Epître aux
Romains
, chapitre I, verset 32]. Matt. XXIII, 24. [Matth
nous. Ce Spectacle n’a peut-être pas eu dans la Grèce, & chez les
Romains
la même forme qu’il a de nos jours ; il me suffit
e de quels termes on se servait pour nommer celui des Grecs & des
Romains
. Nous appellons d’ailleurs Tragédies les Pièces d
ans, plus versés que je ne le suis dans les Antiquités Grècques &
Romaines
, le soin de débrouiller un fait aussi curieux.
inutiles. Je veux m’attacher plutôt a prouver que les Grecs & les
Romains
ont pu avoir une idée de notre Opéra-Bouffon. Je
ans toutes les Pièces Grecques. Le goût éprouva, sans doute, chez les
Romains
une pareille révolution & l’on eut recours à
les Acteurs des Poèmes Dramatiques n'étaient point infâmes parmi les
Romains
, mais seulement les Histrions ou Bateleurs. Il
ir avec eux de tous les privilèges de leur République. Mais parmi les
Romains
, les Patrices, c'est-à-dire, les nobles qui avaie
un Spectacle de sa personne au peuple sur la Scène, et que parmi les
Romains
cet exercice est infâme ; nous voyons qu'il ne pa
des Poèmes Dramatiques, n'ont jamais eu l'intelligence du Théâtre des
Romains
. Nous avons établi trois sortes d'Acteurs qui n'a
p des vieilles Satires, mais avec une modération digne de la sévérité
Romaine
; et pour cela, dit-il, jamais ils ne furent noté
rester quelque scrupule pour les Comédiens et les Tragédiens, que les
Romains
tenaient dans un plus haut rang, qu'ils honoraien
ue les Athlètes et Xystiques avaient été notés d'infamie par les Lois
Romaines
, puisque nous lisons le contraire dans les textes
urs furent privés des honneurs publics par les sentiments de la vertu
Romaine
, et du droit de suffrage dans les assemblées, on
nce serait pour le moins aussi curieuse que celle de ses progrès. Les
Romains
, que l’ambition portait à faire les guerres les p
n antique valeur & son goût pour les Arts. Des Spectacles des
Romains
. Les Romains contraignirent les pays subjugué
& son goût pour les Arts. Des Spectacles des Romains. Les
Romains
contraignirent les pays subjugués à parler leur l
gerait d’en faire faire de pareils, peint bien les mœurs des prémiers
Romains
. Ils connurent enfin l’utilité des Arts & des
cité de leurs Drames, & les polirent par dégrés. Pourquoi les
Romains
excellèrent davantage dans la Comédie. Il arr
Romains excellèrent davantage dans la Comédie. Il arriva chez les
Romains
tout le contraire de ce qu’on avait vu dans la Gr
nt l’image de leur fierté, & des Héros qu’ils imitaient. Mais les
Romains
, qui déclinèrent insensiblement dès que leurs con
ges, dont se servait le Peuple, & ne représentant que des actions
Romaines
, la firent appeller Togata : c’est là notre comiq
ici le lieu de le prouver. Causes de la décadence du Théâtre des
Romains
. Je viens de raporter en abrégé tout ce que l
ens de raporter en abrégé tout ce que l’on a écrit sur la Comédie des
Romains
. La protection dont Auguste l’honnora, & le g
e dans tous les tems, les Spectacles de l’Europe, des Grecs & des
Romains
. La protection dont cet auguste Monarque honnora
e département des Mimes & des Danseurs, mais qui servait chez les
Romains
, à placer les Sénateurs & les Vestales. L’enc
nt. Les Grecs établirent beaucoup d’ordre pour les Places ; & les
Romains
les imitèrent. Les Magistrats étaient séparés du
; les plus proches de l’Orquestre, La Scène, chez les Grecs & les
Romains
, se divisait en trois parties : la première &
destiné aux Danses chez les Grecs, aux Spectateurs qualifiés chez les
Romains
; l’Hyposcénion (Sous-Scène) était un réduit prat
vait trois l’un sur l’autre : le Sciadion se nommait Umbella chez les
Romains
: c’est notre Parasol. Les Anciens avaient plusie
eu de sable. Entre les rideaux, tapisseries, ou voîles du Théâtre des
Romains
, les uns servaient à orner la Scène, d’autres à l
si resserrée parmi les Modernes, fut immense chez les Grecs & les
Romains
. Elle représentait des Places publiques ; on y vo
suivi la loi ? Hélas ! dressant par-tout un piege à l’innocence, Des
Romains
& des Grecs ils passent la licence. Louis R
t rendre une justice aux Poëtes de l’âge brillant des Grecs & des
Romains
: ils ont presque tous, excepté Lucrece, respecté
e certaine bienséance, appellée par les Grecs Ἐμμελεία, & par les
Romains
, concinnitas. On trouve dans ses livres des loix
on & des vendanges. Elle succéda aux Vers fescennins. Les anciens
Romains
, bons Laboureurs, s’assembloient pour offrir aux
estes & des mouvemens qui n’avoient rien d’indécent9. La jeunesse
Romaine
imita ces danses, & y joignit quelques plaisa
es. Il n’y avoit dans ces Poëmes aucune idée de Poëme dramatique. Les
Romains
n’en connoissoient pas même encore le nom. Liviu
noient la Tragédie & la Comédie, furent connus fort tard chez les
Romains
. Ce ne fut, dit Horace, que lorsque les guerres p
bjuguée par l’Italie, en triompha à son tour par les arts ; enfin les
Romains
commencerent à chercher ce qu’il y avoit de beau
cs ; elle se nommoit palliata : l’autre, dont les personnages étoient
Romains
; elle s’appelloit prætextata, du nom de l’habit
die ne fit pas de grands progrès à Rome. Cependant Horace dit que les
Romains
avoient dans ce genre imité avec succès les Grecs
tateurs, & leurs Pieces furent par la suite négligées. La Comédie
Romaine
se divisoit aussi en deux especes ; la Comédie Gr
si en deux especes ; la Comédie Grecque ou palliata, & la Comédie
Romaine
ou togata ; parce qu’on s’y servoit de l’habit de
x premieres especes de Comédies, n’étoient jouées que par la jeunesse
Romaine
qui, en se réservant cette espece de plaisir, ne
ir le Peuple. Les Mimes, qui formoient la quatrieme espece de Comédie
Romaine
, n’étoient que des farces où les Acteurs jouoient
; ce qui faisoit quelquefois nommer cette Comédie déchaussée 15. Les
Romains
donnoient encore le nom de satyre à une Piece pas
se disputent à qui leur fera le plus d’honneur16. Cette passion des
Romains
pour les Pantomimes devint même si indécente, que
r sous des noms honnêtes ». L’événement justifia l’opposition que les
Romains
vertueux avoient eu pour les Spectacles. Les fâch
Royaumes ». S’il est vrai que dans les beaux jours de cet Empire, les
Romains
rendoient meilleurs tous les Peuples qu’ils conqu
e goût des Spectacles en fut un qui pénétra dans toutes les Provinces
Romaines
. Les troupes qui y étoient dispersées y faisoient
tacles dont Salvien qui vivoit vers l’an 439, reprocha la licence aux
Romains
de son temps21. Nous aurons lieu de donner vers l
y former le Théatre, en prenant pour modeles ceux des Grecs & des
Romains
. Les Allemands adopterent les impromptus des Ital
, n’avoient pas la moindre idée des Jeux de Théatre que la domination
Romaine
y avoit établis. Ils pouvoient d’autant moins y p
écrites dans un idiôme qui tiroit son origine de la langue Latine ou
Romaine
. Cet idiôme eut pour origine l’altération que la
oise, où l’usage de la langue Latine s’étoit introduit depuis que les
Romains
eurent conquis les Gaulois. On commença dès le si
nterie & notre maniere de traiter l’amour à des Grecs & à des
Romains
; & qui pis est à des Turcs ? Pourquoi cela n
Tac. annal. lib. 1. 18. Dans son Mémoire sur les Jeux scéniques des
Romains
, tome XVII des Mémoires de l’Académie des Inscrip
age des spectacles s’est établi ait le même sort que les Grecs et les
Romains
, qui ne furent détruits que pour s’être livrés à
toyens leur oisiveté et leur amour outré pour les spectacles. « Les
Romains
eurent le même sort que les Grecs : ils durent to
es fêtes et l’avaient accoutumé aux spectacles les plus superbes. Les
Romains
, soumis aux maîtres que leur nommaient des soldat
ruinèrent l’Empire et le détruisirent avec autant de facilité que les
Romains
en avaient eu, dans le temps de leur grandeur, à
de Constantinople ; l’Eglise grecque déclarant schismatique l’Eglise
romaine
, et toutes deux se condamnant avec raison, car to
our arriver à l’époque où nous vivons. Après les leçons que le clergé
romain
avait reçues pendant les orages de la révolution,
hangé dans le sacerdoce, et l’on peut dire aussi des prêtres toujours
romains
, qu’ils n’ont rien oublié, qu’ils n’ont rien appr
i, un peu philosophe, a-t-on dit, mais perclus et impotent. La milice
romaine
, comme les hordes étrangères, a envahi notre Fran
our se revêtir d’une écaille plus brillante. Les prêtres, les prêtres
romains
se sont cependant soumis au nouveau princei à qui
s paroles qui tombent chaque jour menaçantes de la chaire de l’Église
romaine
? Combien notre langage sera différent ! Le Dieu
aucune distraction à ses maux ? Non, sans doute, vous dira le clergé
romain
, puisque Dieu a consacré le septième jour au repo
festations de la joie et du contentement populaire. Que fait l’Eglise
romaine
dans ces moments d’allégresse générale ? Elle cél
les seuls artisans, ouvriers, prolétaires, que le prêtre de la secte
romaine
veut arrêter, troubler dans ses plaisirs, dans se
, et de quel autre coloris oserais-je essayer de l’embellir ? Prêtres
romains
, quelle est votre réponse ? La voici : Un autre a
e vous tirez des prédications menaçantes et des anathèmes des prêtres
romains
. Non, ces conséquences sont parfaitement logiques
es prix indignes de ses mains ; A se donner lui-même en spectacle aux
Romains
; A venir prodiguer sa voix sur un théâtre ; A ré
nt, enfin, ces diverses émotions de peine ou de plaisirs que l’Eglise
romaine
frappe de toute sa réprobation. Les théâtres, si
saisit d’avance sur la terre. Leurs corps sont repoussés des églises
romaines
, et ne trouveraient point place dans le champ du
nant de près ou de loin à nos théâtres, ont été repoussés des églises
romaines
sous la juridiction d’un archevêque ; et pour adr
cesseurs ; ni de Danses comme ces Pyrrhiques obscènes, si courues des
Romains
. Tout se ressent chez nous, de cette excessive dé
s odieux ? De pareils Spectacles sont bien au-dessus de tous ceux des
Romains
, & même des Comédies Grecques les plus décent
ent, qu’on les annoblît, qu’on en fît, comme chez les Grecs & les
Romains
, une affaire d’Etat ; que, s’il était possible, l
’ailleurs, que durant longtems les Spectacles se sont alliés chez les
Romains
, avec l’austérité de la vertu. Les causes du Syba
erai de les justifier. A la vérité, lorsqu’Auguste voulut amollir les
Romains
par le plaisir, il abusa des Spectacles, des Arts
s achevèrent d’anéantir la pudeur, la décence, & même la pudicité
Romaine
: mais en sera-t-il moins vrai, que la Tragédie G
ecemvirs, des Manlius Capitolinus &c. il ne mit sous les yeux des
Romains
que d’obscènes Pantomimes. Ce fut peut-être, depu
peut-être, depuis Sylla, la politique des Grands qui priva seule les
Romains
de Tragédies patriotiques, comme celles des Grecs
es qu’Athènes a péri . Je n’en savais rien. Je penserais même que les
Romains
, dont on aurait pu le dire avec autant d’aparence
trême pauvreté des uns, & l’opulence excessive des autres que les
Romains
devinrent esclaves, & c’est aussi par-là prob
, lors des billets de banque (cette date ne remonte pas aux Empereurs
Romains
) le théatre, alors très-licencieux, ne faisoit qu
sien. L’enflure & la jalousie Espagnole y ont bouffi la grandeur
Romaine
, & banni la licence Françoise. Ce goût dramat
ue dans les fêtes données à Vienne pour la fête du mariage du Roi des
Romains
, l’Impératrice a fait représenter plusieurs coméd
me faire entendre ni les voix ni les instrumens ? Les Grecs & les
Romains
avoient le cirque, le stade, l’arêne pour de pare
s mêmes pieges & fait les mêmes ravages. Avant même les Empereurs
Romains
, c’est-à-dire avant le regne de la licence théatr
légale au métier de Comédien. Ces loix n’ont été portées que par les
Romains
dans les temps lumineux de la République vertueus
it de la pureté & de la décence des mœurs & de la législation
Romaine
, à peu près comme si on vouloit prouver que les C
er infame & corrompu fut toûjours chez tous les peuples. Ces loix
Romaines
ont subsisté dans les deux Empires, & subsist
joué une fois, à la priere de César, dans une de ses pieces. Les loix
Romaines
furent suivies en Grèce comme ailleurs. Les Emper
les François d’être peu conséquens sur le théatre. Il a raison ; les
Romains
l’étoient aussi peu : Tertullien & S. Augusti
nt dans le barbarisme. La vraie inconséquence des François, comme des
Romains
, est de fréquenter, de souffrir le théatre que le
as si sévères, et sans doute vous en outrez la rigueur. Les Sénateurs
Romains
, ce consistoire des Rois, les Censeurs même, ces
ous allons rapporter, ne permettent pas de douter de la jurisprudence
Romaine
. Les Sénateurs Romains ont fait tout ce qu’ils on
e permettent pas de douter de la jurisprudence Romaine. Les Sénateurs
Romains
ont fait tout ce qu’ils ont pu pour empêcher les
ource empoisonnée de toute sorte de débauche, acheva de corrompre les
Romains
, cet homme si puissant, si célèbre, si grand dans
peler l’antiquité, imitant les plus capables d’entre les Grecs et les
Romains
; comme un Euripide, un Néviusd, et dix mille aut
leurs comédies, trop plus agréables que les grands jeux Olympiques et
Romains
, où les plus ignorants pouvaient mériter le prix
perse. d. [NDE] Cnaeus Naevius (264 av. JC - 194 av. JC), dramaturge
romain
.
èrent aux Spectacles : si l’on viola cette règle de décence parmi les
Romains
, ce fut dans un temps où l’impudence n’avait plus
emain. En attendant, je pourrais vous citer toute l’antiquité, Grecs,
Romains
, Persans, Egyptiens, Gaulois : chez tous ces Peup
seront pas des esclaves qui divertiront leurs maîtres, comme chez les
Romains
corrompus par le luxe, ennivrés de sang & de
x d’un Pédagogue trop sévère. Tels furent les premiers Spectacles des
Romains
, dont les Comédies Atellanes furent une suite : e
rande : deux Nations connues, voilà tout. Des Grecs, nous passons aux
Romains
. Ce que nous savons des Représentateurs Chaldéens
blique. Je demande s’ils pouvaient être méprisés ? Nous en sommes aux
Romains
. En ouvrant tous les livres, on voit que l’état d
’a pour fondement que la lecture peu réfléchie. Nous avons vu que les
Romains
avaient, ainsi que les Grecs, des Spectacles publ
e des filles. On sait que dans toutes les Fêtes, des chœurs de jeunes
Romains
& de jeunes Romaines chantaient les louanges
e dans toutes les Fêtes, des chœurs de jeunes Romains & de jeunes
Romaines
chantaient les louanges des Dieux, & représen
mmes dans sa colère & dans sa douleur. Dans la suite, lorsque les
Romains
donnèrent les premiers combats de Gladiateurs, ce
r le crime. Ainsi rien de méprisable dans les premiers Spectacles des
Romains
. Les courses de chars en l’honneur des Dieux, se
Sénat, furent dans la suite imités, sans deshonneur, par la jeunesse
Romaine
la plus distinguée. Mais quelle impression terrib
ouillons : une sombre horreur se peint sur tous les visages ; car les
Romains
n’en sont pas encore à ces temps de férocité qu’a
s qui produiront cet effet ? Non : ce sera la grandeur du Peuple. Les
Romains
entassent conquêtes sur conquêtes : les richesses
mples & sans art, telles que les Atellanes, restent à la jeunesse
Romaine
; mais elle dédaigne, elle abandonne aux Etranger
issés aux Grecs ; comme trop pénibles pour les Maîtres du monde : les
Romains
se contentaient d’en prendre une légère teinture
mais les Grecs les avaient inventés ; & il est à présumer que les
Romains
ne construisirent ces chefs-d’œuvres d’architectu
les, Dorique, Ionique & Corinthien, appartenaient aux Grecs ; les
Romains
ne formèrent leur Composite qu’en réunissant deux
il falait les jouer avec soin ; n’en était-ce pas assez pour que les
Romains
les fissent exécuter par les derniers des hommes,
de tout ce qui exigeait quelque contention d’esprit ? La paresse des
Romains
, dans ce qui était du ressort de l’intelligence,
res Arts & pour le Commerce, ce mépris, effets de la constitution
Romaine
? Pourquoi le Théâtre est-il seul excepté ? Nous
âtre. Il faut croire pourtant qu’elle ne manqua pas de prétextes. Les
Romains
, lorsqu’ils eurent une communication ouverte avec
un Bernardin. Ce que j’avance est si vrai, que dans leurs repas, les
Romains
étaient obligés d’admettre des Esclaves pour fair
& la condition de l’Acteur y est légalement la même que chez les
Romains
. A Plaute, succéda Térence, un Africain affranchi
es Auteurs appartiennent à la nouvelle Comédie. Nous avons vu que les
Romains
avaient une Dramatique indépendante de celle des
descendre la Comédie au-dessous des autres beaux Arts, c’est que les
Romains
, en la recevant des Grecs, introduisirent des cha
lles y jouirent des droits de leur sexe : elles plurent. Les Actrices
Romaines
firent des passions parmi la Jeunesse : les pères
u voîle de l’honnêteté publique *. Une nouvelle raison du mépris des
Romains
pour les Histrions, c’est que la bonne Comédie Gr
e des Pantomimes : le goût que Pylade, & Bathylle inspirèrent aux
Romains
pour ce genre frivole, tint de la fureur, & n
en aucun temps, la belle Tragédie Grecque en usage sur le Théâtre des
Romains
: j’entends par ce mot Tragédie Grecque, des Dram
t regardés comme des Prêtres, que comme des Baladins. » Mais chez les
Romains
, l’on ne donna que quelques chétives Tragédies, q
lle qu’il fallait aux Vainqueurs des Nations. Quel Spectacle pour des
Romains
, que les Horaces, la Mort de Pompée, Sertorius, o
ntellement néanmoins le mépris accompagna la seconde Comédie chez les
Romains
, pour des raisons étrangères : savoir ; parce que
l’étouffa presque toujours ; que ces Drames, contraires à la gravité
Romaine
, furent les ouvrages des Esclaves, & que des
s ne sont parmi nous, ni comme chez les Grecs, ni même comme chez les
Romains
. Adorés par les uns, avilis par les autres ; leur
ion fut comme le dernier coup porté à la Religion des Grecs & des
Romains
. Peut-être le Christianisme lui-même l’eût-il bie
mploi bas, tel que ceux de Courtier, de Notaire, Copiste, &c. Une
Romaine
, qui aurait embrassé le Comédisme, se fût par-là
des Chioné : on en a vu la raison particulière. Mais la Religion des
Romains
n’improuvait pas les Spectacles, & le mépris
e ; il aura une utilité réelle, & nous dirons, un jour, comme les
Romains
, Vincet amor Patriæ, laudumque immensa cupido.
hésée. *. L’état de Comédien était vil à Rome ! Ecoutons des Auteurs
Romains
. « Histrion, disent Valerius & Tite-Live, vie
na, Esclave. *. On reproche à Térence de n’avoir pas peint les mœurs
Romaines
, & d’avoir choisi tous ses sujets chez les Gr
ais trop si cette critique est juste : ne serait-ce pas cet usage des
Romains
de s’attacher à une Esclave-Actrice, qu’il aurait
pé. Car l’ovale pleine laissoit un parterre, ou pour parler comme les
Romains
une cave ou lieu vuide, où ne paroissoient que le
herchoient plus les choses que les mots, & ces ames grandes &
Romaines
se piquant de plus de splendeur que de Grammere s
aport qui peut estre entre les Amphitheatres, & les Theatres. Les
Romains
estendoient plus loin que nous le sens du mot de
r un particulier respect pour cette Statuë de la Nourice des premiers
Romains
, s’y opposa avec tant de force & tant de succ
e le dessein avorta. Les Theatres toutefois tenoient trop au cœur des
Romains
, pour estre ruïnez par la severité d’un seul homm
res Instruments à vents Assæ voces, assæ Tibiæ. Festus. Servius.. Les
Romains
mesloient souvent les voix & les Instruments,
partage de leurs sentiments. La premiere, est de sçavoir ce que les
Romains
entendoient par flutes pareilles ou differentesPa
Chapitre II. Des Spectacles des
Romains
en general. N ous ne remontons point aux prem
des intelligences instruites. Les Ieux ou les Spectacles des derniers
Romains
ont esté plus digerez, plus specieux, plus magnif
inimitable aux plus puissans de la Republique, soit que les premiers
Romains
se piquassent d’avantage de la gloire que des div
, & y faisoient figure. Enfin, les Statuës des plus considerables
Romains
y estoient portées, aussi bien que celles de leur
stes marchoient les* Chars qui portoient leurs Dieux. Les Statuës des
Romains
qui les avoient meritées les suivoient immediatem
ustres parties du spectacle a esté cette varieté d’attellages que les
Romains
ont affectée, soit dans les Ieux du Cirque, soit
voient pû prendre à la guerre. Iunius Brutus fut le premier parmy les
Romains
, qui rendit à son pere ces cruels deuoirs. Scal.
é, & mesme des honnestes gens du vulguaire. Ainsi au lieu que les
Romains
ceignoient ordinairement leurs robes, les Laniste
rces dans ces exercices, & leur fit distribuer à chacun cent écus
Romains
. Caligula ne fut pas si humain & fit peu de s
. 4., pour Myrmidons, qui estoient les Braves d’Achile, & que les
Romains
croyoient avoir esté des François. Ce changement
un homme qui combat armé. Les 6. receurent ce nom de la hayne que les
Romains
porterent aux Samnytes. Car par mespris ils armer
he. L e Triomphe estoit sans doute le plus superbe Spectacle des
Romains
: & bien que la gloire du Vainqueur en fût le
& pompeux nom de Triomphe, qui comprend tout ce que la vanité des
Romains
avoit pû incorporer à leur orgüeil & à leur m
sance n’en est necessaire. L’Ovation semble pourtant avoir une source
Romaine
, si du moins on s’en raporte à Plutarque. Car ce
ction II. Du merite requis pour le Triomphe. E ncore que les
Romains
fussent magnifiques, ils n’estoient ny credules n
time d’une haute vertu estoit si generale & si uniforme parmy les
Romains
, qu’ils faisoient un point de Religion de son pri
ate.* Dieux, sous la faveur & sous la conduite de qui la grandeur
Romaine
a pris ses commencements, & a en de si grands
efois que la ressemblance des representations, ou que l’ignorance des
Romains
ne confondit le nombre des Prises, des Sieges &am
des divers Triomphes des dépoüilles si vantées dans toute l’Histoire
Romaine
, sous le mot Latin d’Opima Spolia. Il y a donc de
çavoir. La premiere concerne le nom : la seconde, les personnes. Les
Romains
appellerent ces depoüilles extraordinaires d’un m
sõ ennemy apres l’avoir tué. Ainsi dans ce grand nombre de Vainqueurs
Romains
, on n’en conte que trois qui ayent remporté ce ge
s à mon avis de choses à dire sur ces fameux Spectacles des Triomphes
Romains
, & j’ay tâché de ramasser de toutes parts tou
ulière, pag. 262. C. Cardinaux, princes de l’Eglise apostolique et
romaine
, sont les premiers protecteurs des comédiens, pag
les cordeliers, les capucins, les augustins, tous prêtres de l’Eglise
romaine
, présentent des placets aux comédiens, pour en ob
), chez les anciens, pag. 34 et 59. Comediens, chez les Grecs et les
Romains
, pag. 1 ; en France, pag. 63 ; prennent leur orig
tion des anathèmes, pag. 182 ; saints et saintes honorés par l’Eglise
romaine
, et qui ont été comediens, pag. 193 ; piété et bi
et de l’âne, pag. 313. S. Saints et saintes, honorés par l’Eglise
romaine
, qui ont exercé la profession de comédiens, pag.
t partout monté sur ce ton, c’est là son sublime. Plus Romain que les
Romains
eux-mêmes, il les fait parler plus finement peut-
droit, quel prétexte a-t-on pour l’assassiner ? est-ce là la probité
Romaine
, si fort vantée, ou plutôt n’est-ce pas la fourbe
Poète, qu’on appelle grand, pour avoir dignement soutenu la grandeur
Romaine
, pouvait-il avilir davantage les Romains qu’en le
ignement soutenu la grandeur Romaine, pouvait-il avilir davantage les
Romains
qu’en leur prêtant une conduite, des sentiments,
om en est-elle obscurcie ? Ne les compte-t-on pas pour les derniers
Romains
? Leur mémoire dans Rome est encor précieuse
Quoi qu’il ait fait ou fasse, il est inviolable. » La belle vertu
Romaine
que celle qu’a inventée Corneille ! « Je fais
ingrats sont les plus généreux. Je me fais des vertus dignes d’une
Romaine
: Un cœur vraiment Romain ose tout pour ravir
assassinat d’Auguste son bienfaiteur et son père adoptif. Voilà deux
Romains
de la plus haute naissance. Le premier trait, dig
te naissance. Le premier trait, digne de la grandeur et de la probité
Romaine
, est une vraie, une sublime beauté. Voilà la véri
Corneille, donne pour des sentiments héroïques de la plus haute vertu
Romaine
! Ces Dieux ne sont, il est vrai, que des idoles,
est vrai, que des idoles, aux yeux des Chrétiens ; mais aux yeux des
Romains
c’étaient des Dieux véritables. C’étaient donc po
et le mépris du rang. Vous (le Roi) qui devez respect au moindre des
Romains
. Mais pour servir César rien n’est illégitime ».
yran que j’ai fait redoutable. Deux fois en même jour disposons des
Romains
. Pompée était mortel, César ne l’est pas moins.
nnicide est un modèle d’éducation et le chef-d’œuvre du plus sage des
Romains
, fallait-il supprimer les Jésuites ? Si ces belle
us serait digne de l’être ? Quelle gloire pour vous en domptant les
Romains
, Que sans avoir des Dieux emprunté le tonnerre,
Non, tu n’es plus Brutus ; je le suis, je veux l’être : Je périrai,
Romains
, ou vous serez sans maître. Je vois que Rome en
r. (Arminius) Ce rival périra, fût-ce César lui-même. Varus et ses
Romains
dans ce camp égorgés … Je ne puis rien souffrir
taire et sur le même ton de fureur tyrannicide. « Faut-il, ingrats
Romains
, qu’ayant pris pour modèle Les plus fameux Héro
médies Grecques. CHAP. VI. Histoire de la Poësie Dramatique chez les
Romains
. §. Pourquoi les Romains n’ont pas égalé les Gr
Histoire de la Poësie Dramatique chez les Romains. §. Pourquoi les
Romains
n’ont pas égalé les Grecs dans la Poësie Dramatiq
ore ce nom à toutes les danses que les Egyptiens, les Grecs & les
Romains
* avaient instituées à l’honneur de leurs Dieux, &
z les Egyptiens, & devint successivement chez les Grecs & les
Romains
la partie la plus considérable du culte. Les Gaul
principale ; elle ne fut chez eux qu’un agrément presqu’étranger. Les
Romains
suivirent d’abord l’exemple des Grecs jusqu’au rè
J. C.* ; ils nommaient les Danseurs de corde, Neurobates ; & les
Romains
les appelaient Funambules : elle n’est point fait
n nommait Technites parmi les Grecs ou artisans de la Scène parmi les
Romains
, c'est-à-dire, les Histrions, Mimes, Farceurs, et
ecs était beaucoup moins avancé dans l'aire ou parterre que celui des
Romains
, parce que chez les premiers les Artisans de la S
que les Comédies de Térence ont été représentées aux Jeux Megaliensc,
Romains
et autres. D'où l'on peut conclure assurément que
Scène ou Théâtre, autrement il les faudrait aussi nommer Megaliennes,
Romaines
, et du nom de tous les Spectacles, dans lesquels
; plusieurs autres Ecrivains connus, à répéter après lui que chez les
Romains
la Déclamation Théâtrale étoit partagée entre deu
étendu partage de la voix & du geste dans la Déclamation chez les
Romains
, ne doit point nous faire penser que l’Abbé du Bo
dans le septiéme siécle, ne pas connoître les Spectacles des anciens
Romains
, & comme Saint ne rien entendre aux matieres
matieres de Théâtre, il a cru aussi que la Déclamation théatrale des
Romains
étoit toute merveilleuse. On ne peut douter, aprè
t pas dans le Comédien, si en effet elle ne s’y trouvoit pas chez les
Romains
. Loin de nous le faire entendre, lorsqu’il parle
artage seroit du moins ridicule : & pourquoi voulons-nous que les
Romains
ayent eû quelquefois un Spectacle ridicule ? La c
ent ne demander (sur tout les Grecs) que le plaisir des oreilles. Les
Romains
qui n’eurent jamais pour la Musique la même Passi
lamare vidi cum aptè verba cecidissent, id enim expectant aures. Les
Romains
faisoient des fautes en faveur de l’oreille : ils
pouvons-nous nous vanter d’avoir une Langue harmonieuse, lorsque les
Romains
, en se comparant aux Grecs, se plaignoient d’avoi
, rendra un son dur & barbare, surdum quiddam & barbarum. Les
Romains
dans leur prononciation faisoient quelquefois bre
été de montrer ici deux choses : La première, qu'elle était parmi les
Romains
cette débauche effrénée des Jeux de la Scène, qui
omme nous dirons ci-après, parce qu'ils nommaient Istres ceux que les
Romains
nommaient Ludions. Je ne veux pas examiner si ces
pour la dépense des Jeux qu'ils nommèrent Floraux ; et parce que les
Romains
ne les trouvaient pas honnêtes, ils leurs donnère
té ne permet pas de voir ni de penser ; et que néanmoins les Matrones
Romaines
, les Filles et les Vestales regardaient hardiment
remiers Acteurs des Jeux Scéniques, parce que les Etruriens, dont les
Romains
les empruntèrent durant plusieurs années, donnaie
C’est ainsi qu’il a couroné les satyres politiques d’Aristophane. Les
Romains
, sous les Consuls, aussi jaloux de leur liberté q
e & le luxe eurent adouci les mœurs de Rome, ou plutôt énervé les
Romains
, la Comédie changea son âpreté en douceur ; &
é en douceur ; & comme les vices des Grecs avaient passé chez les
Romains
, Térence, pour les peindre, ne fit que copier Mén
s Romains, Térence, pour les peindre, ne fit que copier Ménandre. Les
Romains
eurent différentes sortes de Comédies, relativeme
l y avait de la Musique, de la Pantomime & de la Danse. De jeunes
Romains
en étaient les Acteurs. 2. Les Comédies Mixtes ;
ù les Acteurs étaient habillés de la Toge. Les Personnages en étaient
Romains
; c’était l’opposé des Palliates, ou Pièces à man
action de grâces par les Jeux et les Sacrifices. LesLiv. l. 33. Jeux
Romains
furent célébrés et dans le Cirque et dans la scèn
, on trouva que pour éviter un autre grand malheur, il enjoignait aux
Romains
de vouer et célébrer tous les ans des Jeux en l'h
leur mérite. Lorsque CethegusLiv. l. 37. et Albinus firent les Jeux
Romains
, une pièce de bois tomba sur la Statue de la Dées
ttinius, auquel il fut révélé trois fois en songe de refaire les Jeux
Romains
. » Il n'était donc pas étrange que leurs Prêtres
. » Arnob. ad. Gent. l. 5. nous l'apprend quand il veut reprocher aux
Romains
l'impiété publique de ces Spectacles, ayant écrit
orique des trois âges des comédiens ; leur état chez les Grecs et les
Romains
, et leur institution légale en France ; leurs pri
e de plusieurs saints honorés par l’Eglise catholique, apostolique et
romaine
, qui ont été comédiens de profession, et qui ont
est quelque chose parmi nous qui puisse estre comparée aux triomphes
Romains
, & remplir en quelque façon les idées qui nou
e superfluës. Il seroit à souhaiter qu’on observast cette coûtume des
Romains
d’eriger des Arc triomphaux solides & durable
de Newton & des Rois. En France elle est moins honorée ; l’Eglise
Romaine
les excommunie, & leur refuse la sépulture Ch
de. On en voit les raisons dans le cours de cet Ouvrage]. Chez les
Romains
, les Comédiens étaient dans une espèce d’incapaci
Dragon, figure d’Esculape, est un reste du Paganisme, et des Soldats
Romains
. L’Esculape ès Processions Païennes était un Drag
a portait serrait et desserrait à son plaisir. Et qui ne sait que les
Romains
entre leurs enseignes avaient leurs Dragons ? Ces
ceux qui servaient à divertir le peuple aux dépens des mœursf. » Les
Romains
portèrent dans les provinces qu’ils conquirent le
aules, n’avaient pas la moindre idée des spectacles que la domination
romaine
y avait établis. Ils pouvaient d’autant moins y p
moins y prendre goût, qu’ils n’entendaient ni la langue latine ni la
romaine
rustique, qui étaient les seules en usage dans le
de pourpre, était portée par les magistrats et par d’autres citoyens
romains
. e. [NDE] E.J. Montchablon, Dictionnaire abrégé
aux déclamations des prêtres, si je ne les trouvais établis chez les
Romains
avant la naissance du christianisme, et non seule
les acteurs infâmes, leur ôtaient le titre et les droits de citoyens
romains
, et mettaient les actrices au rang des prostituée
théâtre, n’avait garde d’honorer ceux qui y montent. « Revenons aux
Romains
, qui, loin de suivre à cet égard l’exemple des Gr
latine, ou Cours d’éloquence sacrée, 1834, p. 400, note 1. o. [NDE]
Romains
, 3,8.
atiques représentés aux Jeux Scéniques. Mais ces Jeux Scéniques des
Romains
ne furent pas tellement abandonnés au divertissem
es Satires agréables, sans aigreur et sans turpitude, et que la vertu
Romaine
avait accompagnées de bienséance et de modestie,
uples pour les spectacles. L’an 258 les Perses ayant remporté sur les
Romains
de grandes victoires, ravagèrent la Syrie, et sur
tus velut militiæ desertor jure damnatur. » Il est fondé sur les lois
Romaines
, qui condamnent à la mort un Soldat qui se serait
ucid. Histor. Martial. Epig.). De là le mot si célèbre du Poète : Les
Romains
, vainqueurs de l’univers, ont été vaincus par les
uria incubuit, victumque ulciscitur orbem. » Vous pouvez sans risque,
Romains
voluptueux, disait Juvenal (Sat. 8.), vous pouvez
tre fait un chemin au milieu des Alpes, fait périr plus de cent mille
Romains
dans les trois batailles de Trébie, de Trasimène
ais ils s’éclairèrent trop-tard. Ils tombèrent sous la domination des
Romains
, & ne furent plus qu’un Peuple d’esclaves.
oire de la Musique chez les Latins. Il ne faut pas croire que les
Romains
ne connurent la Musique qu’après avoir conquis la
icius Pelicus ; les jeux Sceniques en furent la principale cause. Les
Romains
crurent en les instituant, calmer le couroux des
ne, de laquelle dépendaient la gloire & le salut de l’Etat29. Les
Romains
furent subjugués à leur tour ; ce qui dut les acc
’imaginer que les Gaulois ne la connurent qu’après la destruction des
Romains
. Bardus, leur Roi30, établit l’an 2140. du monde
u’ils étaient plongés dans la plus grande barbarie. Les conquêtes des
Romains
ne lui firent rien perdre. Strabon31 nous apprend
ois eurent à soutenir, & l’invasion des Francs, & surtout des
Romains
, arrêterent peut-être ses progrès. On s’apperçoit
avancé, s’instruire à fond de la musique. La plus-part des Empereurs
Romains
se piquaient d’être Musiciens ; ils chantaient en
courageux, en demandait-on davantage des Peuples de ce tems-là ? Les
Romains
avaient-ils d’autres qualités lorsqu’ils commencè
« Il paraît que le chant resta toujours rude & grossier chez les
Romains
. Ce qu’ils chantaient aux nôces, était plutôt des
La chaussure n’échappe point à Ovide. Ce grand objet de la galanterie
Romaine
& Françoise revient cent fois sous sa plume.
nes. Nos Dames peu autiquaires ne sont pas initiées dans la chaussure
Romaine
& les privileges des Courtisannes, puisqu’ell
aussure les grands modelles dont elles imitent la conduite. Les Héros
Romains
sur le théatre n’observent guere ce détail de cos
e la danse, ont des chaussures particulieres. L’écusson des Sénateurs
Romains
(le Croissant) qu’ils faisoient broder sur leurs
un beau fard. La matiere ordinaire de nos souliers est du cuir ; les
Romains
, chez qui l’art de la tanerie étoit moins connu,
chargés. La galanterie est un Perou. Pline se plaignoit que les Dames
Romaines
& les petit-maîtres de son temps portoient à
pas un homme à caresser des breloques. On y soupçonna du mystere. Les
Romains
, ombrageux sur leur autorité, s’imaginerent qu’il
es par ordre exprès du Roi, dix ans après, ne prouvent rien. Les lois
Romaines
les plus sévères n’ont jamais puni d’une infamie
oute il y a longtemps qu’on s’en moque ; Tertullien le reprochait aux
Romains
, et on n’a depuis cessé de le faire aux amateurs.
. des jugements) : « La condition des Comédiens était infâme chez les
Romains
et honorable chez les Grecs : qu’est-ce chez nous
t honorable chez les Grecs : qu’est-ce chez nous ? On pense comme les
Romains
, on vit comme les Grecs. » Il dit ailleurs (C. de
e cet Auteur, et fort au long, Tom. 5. sur l’année 1633. La politique
Romaine
, moins raffinée, mais plus noble et plus pure, pe
ntiments, méprisait si fort le théâtre, qu’il défendit aux Chevaliers
Romains
de se déshonorer en y paraissant : « Ne ludo seni
se sont donnés tant bonne cautèle à enseigner folies, et la jeunesse
Romaine
à l’apprendre, que s’ils peuvent tenir en trois v
er à Athènes ou à Rome : vous ne trouvez en votre chemin que Grecs et
Romains
, encore sont-ils tout défigurés depuis que Cornei
e la Gloire, et celle de l’Amour Quitte la ruse Grecque, et la fierté
Romaine
, Choisis quelque grand Nom sur les bords de la Se
uguste ? Et Pompée au Théâtre est-il moins respecté Que quand l’Aigle
Romaine
allait à son côté ! D’un scrupule si vain lève le
u bras pour faire une belle manche ; la chaussure hébraïque, grecque,
romaine
, chinoise a des variétés infinies, qu’on ne peut
uvenal, que Batille représentant l’amour de Leda, inspiroit aux dames
romaines
tant de volupté, qu’elle passoit les bornes de la
e saltante Batillo, &c. Sur quoi il prétend prouver que la Danse
romaine
étoit fort supérieure à la nôtre, dont la froide
ne rapporte ces désordres que pour condamner l’incontinence des dames
romaines
qui s’y livroient, le danger & la licence du
ertinage. Notre Scène est aussi parfaite que celle de grecs & des
romains
: les Allards, les Guimards, les Salés valent bie
errails de l’Orient ne sont pas plus efféminés. Le Théatre grec &
romain
l’étoit beaucoup moins ; les expressions qu’on s’
Dans le fonds, quels étoient ces prétendus héros, les grecs & les
romains
, qu’on dit remplir le but moral du Théatre ? Cet
piété. Le premier objet du zele du Pontife & de la pénitence des
romains
, fut l’abolition du Théatre, à la corruption duqu
re, & une matiere aussi intéressante que l’histoire grecque &
romaine
en fournissent à la Tragédie, & la mythologie
tre avantageuses, dit Tertullien,Tert. de spect. c. 2. en inspira aux
Romains
l’invention, parce qu’il savait combien elles dev
eux, sans doute, dit saint Augustin, qui inspirèrent cette pensée aux
Romains
, afin de faire succéder à une peste qui faisait s
e, pour ne rien faire contre les lois, non pas même en se jouant. Les
Romains
n’ont eu aucuns spectacles durant près de six cen
ans ses Annales les plaintes que faisaient les plus sages d’entre les
Romains
, lorsqu’on alla chercher des Comédiens jusqu’en G
» Nous voyons dans Pline le jeune,Plin. Jun. l. 7 Epist. 24. qu’une
Dame Romaine
appelée Quadratilla qui entretenait des farceurs
sance du Métier, pour estre consulté dans les plus grands perils. Les
Romains
surpasserent encore ce semble tous ces soins. Car
a grande Ame & de sa Magnificẽce, & pour ne ceder en rien aux
Romains
, ny pour le merite des grãdes actions, ny pour la
t servi d’échafauds couverts, jusques à ce que le luxe de la grandeur
Romaine
leur eût préparé des édifices d’une structure mag
êlés avec les honneurs des Dieux ; Ce sont des artifices que la vertu
Romaine
a été longtemps sans connaître, lesquels, combien
ue « les Dieux avaient introduit les jeux Scéniques, parmi les mœurs
Romaines
, qu’ils avaient voulu qu’ils fussent consacrés à
-passe, jongleurs et semblables, ont été notés d’infamie par les lois
Romaines
, et par les constitutions Ecclésiastiques. S. Aug
astiques. S. Augustin au second livre de la Cité de Dieu reproche aux
Romains
, que se servant ès Théâtres de ces gens comme Min
ils leur consacraient ces jeux ; « Quiconque, disait-il, des citoyens
Romains
avait choisi d’être joueur de comédies et tragédi
remarqué par Patrice au second livre de sa République. « Les Anciens
Romains
, dit-il, ont haï tous les acteurs de Comédies, et
lissant la peste des bonnes mœurs. Tacite aussi nous apprend, que les
Romains
de bonne maison, qui récitaient leurs oraisons et
Les choses étant ainsi, voilà ce que font ou tous, ou la plupart des
Romains
80. Et cependant, nous qui faisons telles choses,
ourra-t-on répondre, que cela ne se fait pas en toutes les villes des
Romains
. Il est vrai, et j’ajoute encore quelque chose da
espérance reste devant Dieu aux peuples Chrétiens ? puisque ès villes
Romaines
ces maux ne sont plus, après qu’elles ont été réd
t, que les vices et les impuretés sont comme une propriété des hommes
Romains
, et comme leur inclination naturelle, pource que,
aturelle, pource que, là sont principalement les vices, où sont lesgd
Romains
. Mais peut-être que cet amasge que je fais se tro
la nécessité. Car la calamité du fisc, et la mendicitégh des finances
Romaines
, ne permet point, que partout on fasse une prodig
hoses eussent seulement été faites ci-devant, et qu’enfin la débauche
Romaine
cessât de les faire ! peut-être, comme il est écr
e jusques ici j’aie assez discouru, combien il y a de vices entre les
Romains
, desquels les nations barbares ne sont point soui
.es 78. Esai. I, vers. 5. Et 7.ez 79. Rom. I. 32. 80. Par les
Romains
, il entend partout les sujets de l’Empire romain,
. 32. 80. Par les Romains, il entend partout les sujets de l’Empire
romain
, pour les discerner des Goths et Vandales qui les
. 61v, trad. fr., f. 124r-v. La tribu est une division administrative
romaine
. ci. La référence ne correspond pas à l’édition
ié. Son caractere, a, 4 Ammien Marcellin. Anecdote sur la fureur des
Romains
pour les Spectacles, dans le temps de la décadenc
. Caffaro, a, 393. Funestes effets du luxe Asiatique chez les anciens
Romains
, b, 37. Son idée sur l’origine de la Poésie, 13.
a volupté, a, 348 Clément VIII & Clément IX. Le jugement que les
Romains
en portent, a, 518 Clément XI. Sa réponse à une
rosley. Sa réflexion sur l’état de Comédien, a, 291. Maniere dont les
Romains
évaluent le mérite des Papes, 518. Sa réflexion j
amp; contre la Comédie, b, 101 Histrions. Origine de ce nom chez les
Romains
, b, 25 Homme (l’) dangereux. Citation sur les fa
n du Théatre chez les Grecs, b, 21. Corruption de là Comédie chez les
Romains
, 23. Quand on commença à Rome à s’occuper de la L
ature des Grecs, 27. Son opinion sur la Tragédie & sur la Comédie
Romaine
, 28 & 29. Son idée sur les Ouvrages dangereux
angers des Théatres pour les femmes, a, 44. Exemple de la passion des
Romains
pour les talens des Acteurs, 53. Son reproche à C
ensoit des dangers des Théatres, 95. Sa critique contre la fureur des
Romains
pour les Pantomimes, b, 33. Sa pensée judicieuse
appelloit la Danse & la Poésie, b, 448 Sixte V. Jugement que les
Romains
en portent, a, 518 Soanen, Evêque de Sénez. Egar
re de cet Historien, b, 24. Cité sur l’origine des Histrions chez les
Romains
, 25. Sur les Acteurs Atellanes, 30. Idée des mœur
e de Marseille pour les Spectacles, a, 86. Idée des mœurs des anciens
Romains
, 297 Valeur. Ne point confondre l’abus du courag
isser pavillon devant l’espèce d’énigme dont je parle. Les Grecs, les
Romains
, & même les Égiptiens, ne sçauraient nous dis
des Esprits, par Dom Calmet. Dissertation sur l’Epître de S. Paul aux
Romains
, par le même. Les Mélanges d’Ancillon, Tom. I, pa
que nous n’aimons les grandes pièces qui nous représentent ces vertus
Romaines
(c’est-à-dire l’orgueil, la vengeance, l’ambition
plus forcée les peut pousser) Car on s’abuse bien si on croit que les
Romains
étaient tels qu’on nous les dépeint sur les theat
deux professions en même tems. De même en parlant des Spectacles des
Romains
, la jeunesse de Rome , dit-il représentoit publ
e de Rome, & voyons pourquoi les Comédiens y furent meprisés. Les
Romains
ne connurent que très-tard les pieces de théâtre
tes sur les Carthaginois, & de leurs dissentions domestiques, les
Romains
n’aimoient alors que les fêtes où ils célébroient
s de réjouissance. Le Phormion & l’Hécire furent jouées aux Fêtes
Romaines
, l’Andrienne fut donnée aux Jeux de la grande Dée
ableau ne fut plus de nature à pouvoir être imité sur le théâtre. Les
Romains
passerent en peu de tems d’une vertu cruelle à de
s lequel on entendit pour la premiere fois depuis les Grecs & les
Romains
, un concert de flûtes : en 1663, le ballet des ar
ables Spectacles qui ont succédé en France à ceux des Grecs & des
Romains
, & non les Spectacles particuliers qui s’étab
effet encore bien éloignés de l’ancienne urbanité des Grecs & des
Romains
, & nos salles n’ont rien moins que l’éclat br
à tenter d’imiter & de surpasser nos modèles, les Grecs & les
Romains
, qui eurent de tout tems des Spectacles entretenu
e dans le régne des premiers Césars ; elle étoit si opposée aux mœurs
romaines
, & elle eût mal figuré avec la couronne de la
donner l’air le plus triste, pour mieux jouer la douleur. Les veuves
Romaines
s’enservoient pour se mettre dans le plus grand d
réflexions, si la vanité laissoit la liberté de réflechir. Les Dames
Romaines
opulentes avoient pour leur parure une famille d’
n-seulement les Catons, les Scipions, tous les Sages de la République
romaine
, mais Auguste, Nerva, Trajan, les Antonins, qui v
eux ; il fut imité dans cette extravagante toilette par les Empereurs
Romains
, très-propres à figurer avec les Pages & les
rron, à divers étages, comme on voit les Imperatrices & les Dames
Romaines
, sur les médailles, mais on n’y voit point des ho
ses larmes : Capillis suis tergebat. Saint Jerôme écrivant à Furia,
Dame Romaine
, peignoit ainsi cette célebre pénitente, Magdelei
roduire le théatre réformé, Dieu nous préserve de ces merveilles. Les
Romains
avoient la même estime du théatre, ils reconnoiss
réserve encore des puissantes influences du théatre sur les mœurs des
Romains
, puisque son établissement à Rome fut l’époque fu
émentir l’histoire, & se jouer des lecteurs, jusqu’à dire que les
Romains
estimoient le théatre ? Jamais peuple ne l’a plus
é vingt fois chassés de Rome par les Empereurs. V. L. 2. L. 3. 3. Les
Romains
connoissoient son influence sur les mœurs. Sans d
ous de la confusion qu’a jeté le théatre dans nos sociétés ? O nobles
Romains
, vous rejetâtes avec indignation cet infortuné, l
ds mots, l’aventure de Laberius est très-peu de chose. Les Chevaliers
Romains
ne sont pas nobles ; ni Laberius ni les nobles Ro
Les Chevaliers Romains ne sont pas nobles ; ni Laberius ni les nobles
Romains
n’auroient rien à dire. Les nobles ni les bourgeo
e peuvent être bien entendues sans avoir une idée de la jurisprudence
Romaine
, expliquée aux Institutes de capit diminut. en so
ion de Comédien n’est pas aussi déshonorante parmi nous, que chez les
Romains
. Il faut bien manquer d’autorité pour ne s’étayer
de l’inégalité des conditions. Je ne crois pas même que les Empereurs
Romains
en aient prétendu faire un dirimant, par leurs dé
fut défendu, non seulement aux Sénateurs, mais encore aux Chevaliers
Romains
de paraître sur le théâtre, même par jeu ; ce qu’
igne de servir la patrie : la loi le juge même indigne de vivre ; les
Romains
connaissaient et savaient conserver la gloire des
t du service. On ne voit pas dans l’histoire que les Officiers Grecs,
Romains
, ou d’aucune nation guerrière, aient jamais fait
’ont pas droit de bourgeoisie et ne sont pas mis au rang des citoyens
Romains
, quoique nés à Rome. Ils ne sont pas même reçus d
’une imitation de la réalité, comme dans ces batailles navales où les
Romains
flateurs représentoient la victoire d’Actium. Ain
a mêlée. » Personne n’ignore la dépense excessive des Grecs & des
Romains
en fait de Spectacles, & sur-tout de ceux qui
niens que la guerre du Péloponnèse. On sait les dépenses immenses des
Romains
pour élever des Théâtres, des Amphithéâtres &
ntique. On admire même les ruines de ceux qui sont tombés. L’Histoire
Romaine
est encore remplie de faits qui prouvent la passi
eux de la Scène des Spectacles, c’était une chose magnifique chez les
Romains
. L’Architecture, après avoir formé ces lieux, les
e autre conséquence pour nous, que les Vestales ne l’étaient pour les
Romains
. Sortons de notre léthargie : destinons dès l’enf
s bateleurs. Nous voyons encore Charlemagne, à l’instar des empereurs
romains
ses prédécesseurs, rendre une ordonnance, en l’an
ifes à Rome, chefs de l’église chrétienne, catholique, apostolique et
romaine
. Leurs suffrages et leur autorité doivent fixer à
ur de ses descriptions ; on est dégoûté, rebuté de ses longueurs. Les
Romains
avaient des Tragédies de deux espèces. Ils en ava
lliates : & d’autres dont les mœurs & les Personnages étaient
Romains
; elles s’appellaient Prétextates (on a déja vu c
avie, qui passe sous le nom de Sénèque) nous savons néanmoins que les
Romains
en avaient un grand nombre ; telles étaient le Br
où votre Avocat a-t-il trouvé ce qu’il dit de la Comédie des anciens
Romains
, et du célèbre Roscius ? Voici ses propres mots q
de l’avoir trompé. Jamais il n’y est question du droit de Bourgeoisie
Romaine
. Mais Cicéron se sert en parlant de son Client, d
ne sait pas que la Tragédie a été portée au plus haut point chez les
Romains
, et que Marcus Paccuvius était regardé comme un T
être admis dans les mystères de la bonne Déesse, & y séduire une
Dame Romaine
, ce qui fit à Rome le plus grand bruit. Dans les
p. C. 61. n. 20. C’étoit la grande folie des Saturnales (carnaval des
Romains
). Tout le monde y avoit le droit de se masquer, s
endre ceux d’un autre sexe : Quod nisi turpiter non potest fieri. Les
Romains
permettoient cependant aux Acteurs d’aller masqué
. Cette raison n’est pas tout-à-fait vraie, l’idolâtrie Grecque &
Romaine
sont postérieures à Moyse. M. Huet, dans sa Démon
aussi un monstrueux assemblage de mascarades, que les Grecs & les
Romains
ont imité. Ainsi les précautions que Dieu prit po
de la concupiscence dans l’image de l’objet qu’ils aiment ? Les Dames
Romaines
, amoureuses de quelque Acteur, alloient dans sa l
amateurs de la liberté regardoient l’usurpation des Médicis comme les
romains
regardoient l’invasion & la tyrannie de César
tre réprouvé, pour avoir présenté les mêmes idées, c’est que l’Eglise
romaine
a toujours deux poids & deux mesures, & q
éatre est dans la lubricité des libertins. Telle fut la politique des
Romains
qui leur fit conquérir le monde : c’est un vrai M
squieu & de tant d’autres, sur la grandeur & la décadence des
Romains
, ne sont que des traits de Machiavélismes. On vie
e moderne. Quintilien compare le respect qu’imprimoient encore aux
Romains
de son tems, les noms d’Ennius & de Pacuvius,
constant en Italie, est une suite de ces Spectacles bouffons dont les
Romains
dans les derniers tems étoient si amoureux, &
rasée, un masque dont le nez est écrasé, &, comme le Planipes des
Romains
, a des souliers sans talons ; Acteur principal d’
résentation sur ce Théâtre qu’il avoit fait à l’imitation de ceux des
Romains
, exécutant ce qu’il avoit lû dans Vitruve, pour o
e 20 Octobre, jour de la mort de l’Empereur Charles VI. Les Empereurs
Romains
n’avoient pas un fort grand respect pour les Comé
assister, de même que d’aller aux cabarets. Epist. 49. En un mot, les
Romains
avoient tant de mépris pour les Acteurs que les C
aux déclamations des Prêtres, si je ne les trouvois établis chez les
Romains
avant la naissance du Christianisme, & non-se
utile barriere, il est de l’intérêt public de ne pas le souffrir. Les
Romains
aimoient si fort la pudeur qu’ils en avoient fait
ien étoit consacré à la pudicité Patritienne, c’est-à-dire des nobles
Romaines
; le second à la pudicité Plebeyenne, c’est-à-dir
la pudicité Plebeyenne, c’est-à-dire des Femmes du peuple. Les Dames
Romaines
, qui connoissoient le prix de la pudeur, & la
orsque dans la suite le théatre & le vice eurent degradé la vertu
Romaine
, on fut moins délicat dans la reception des Prêtr
e qu’elles deshonoroient. Cet établissement faisoit honneur aux Dames
Romaines
, & marquoit le cas infini que leur sexe faiso
ue les Vestales, & les Prêtresses de la Pudicité. Les Philosophes
Romains
n’en furent point alarmés. Elles sont la gloire d
pravation, n’en soit quelquefois venu au comble du scandale. Chez les
Romains
, quand les mœurs furent entierement corrompues, l
aisonnement de la scène y donne un goût exquis. Le théatre rendit les
romains
cruels : il leur fallut des gladiateurs, des bête
Victoires, ni Louis XV à celle des Tuileries, ni aucun des empereurs
romains
à qui on en a érigé sans nombre, ne sont allés en
rts de riches tapis, n’étoit qu’un vaste amphithéatre, comme ceux des
romains
, plein d’un monde infini, pour voir des pieces de
re de Moliere & à la Dédicace du Buste de Voltaire. Les empereurs
romains
n’aimoient pas les alliances de leurs portraits a
par faire danser Vespasien, Tite, le Sénat, les Chevaliers, les Dames
romaines
, toute la bande des dieux & des déesses céles
es & les histoires. Pilade & Batille firent un livre chez les
romains
qui s’est perdu. Ces deux hommes rares , dit leu
les honneurs du théatre, elle y acquit la plus grande perfection. Les
romains
la firent monter sur la scène : elle y fit peu de
dans ses vers. Son ame forte s’élevoit au-dessus de tout. Ces anciens
Romains
, à qui l’amour de la liberté & de la Patrie,
si glorieux triomphes ; Moliere enrichi des dépouilles des Grecs, des
Romains
, des Italiens, & sur-tout des ridicules de so
il est du moins plus difficile. Tous les Acteurs des Grecs & des
Romains
jouaient masqués. Leurs masques étaient une espèc
Mais ce qui nous paraîtrait extrêmement ridicule, c’est que chez les
Romains
un Acteur fesait souvent les gestes de celui qui
n. « Que les princes sont tenus d’obéir au commandement du pontife (
romain
) comme à la parole de J.-C., que s’ils y résisten
tent, attirent une juste condamnation sur eux-mêmes. S. Paul, ép. aux
Romains
. 4° « Il est donc nécessaire de vous soumettre au
qu’elle excitoit, aussi-bien que la musique, chez les Grecs & les
Romains
, où en voyant les Furies, les Soldats, Ajax, Herc
ant de son père ; les filles que les Benjamites enlèverent, comme les
Romains
enlèverent les Sabines pour les épouser, étoient
u Maître à danser, du Bourgeois Gentilhomme. Les danses nuptiales des
Romains
formoient un tableau complet des groupes lascifs
fait : il contredit l’histoire, qui nous montre les mariages chez les
Romains
comme des actes de religion très-décens. Ce ne pe
ente tentation dans son désert étoit le souvenir des danses des Dames
Romaines
qu’il avoit vu ? Epist. ad Eustochium. Le carac
impudicité, ruse, finesse, méchanceté. Si on dit que les Grecs et les
Romains
le permettaient, je réponds que c’était par super
sère, ou aigri par la dureté des impôts. Telle était la politique des
Romains
, qui dans les guerres civiles amortissaient par d
is qui ont illustré ou déshonoré le trône. Bornons-nous aux Empereurs
Romains
. Nous avons vu dans une foule de lois, rapportées
également à caractériser ce Prince insensé et ses folies. Les anciens
Romains
qui laissèrent introduire le théâtre, ne le regar
était assis durement. Caligula fit mettre par tout des coussins. Les
Romains
allaient toujours nue tête, et ce peuple guerrier
soit de couleur azurée, quand on regarde au ciel en temps serein. Les
Romains
appelaient le Soleil Janus,Macro[be]. l. 1. c. 9.
stime, que n’est l’applaudissement de toute une populace. Les anciens
Romains
ont de tout temps détesté tous les auteurs de ces
a cité de Dieu, et Viues sur le même cha. Pour autant que les anciens
Romains
estimaient, que le métier de jouer ces jeux, et t
lesquels accoutrements étaient Toges, ou longues robes à la façon des
Romains
: et leur sujet était Latin : les autres se nomma
personnes viles, et sans aucun apparat. Tite Liue l. 7Depuis que les
Romains
commencèrent à produire en leurs spectacles telle
ce qu’en dit Marc-Mic Bouquet, Auteur de la Cause de la Grandeur des
Romains
& de leur Décadence, Chapitre 20, p. 250, imp
qu’en dit M. Antoine Terrasson dans son Histoire de la Jurisprudence
Romaine
, p. 203. « L’Empereur Justin abrogea entièrement
ections. Ciceron avoue que c’est à Claudius Esope (Acteur célèbre des
Romains
) qu’il est redevable de l’Art de la déclamation q
combien est absurde le systême de Jean-Jacques Rousseau ? Si chez les
Romains
le Théâtre eut été une école de sagesse comme il
ment des Etats, puisque la Philosophie des Grecs & la majesté des
Romains
ont également appliqué leurs soins pour les rendr
e, d’en voir la bizarrerie. 16. Licinius Calvus, Orateur célèbre des
Romains
, plaida avec tant de force contre Vatinius, que c
Les premiers furent déclarés infâmes dans les derniers temps par les
Romains
, encore qu’au commencement cela n’eut pas été par
t avec des cordes armées de fer, pour chasser la peste ;] comment les
Romains
diffamaient-ils les Comédiens qui devaient leur ê
PIISSIMIS. FECERUNT. Le concubinage fut longtemps en usage chez les
Romains
, mais l’Empereur Léon l’abolir entièrement par sa
l rejette réellement la persécution, & qu’il n’y ait que l’Eglise
Romaine
qui suive ce systême, ceux qui composaient le Syn
enri IV. consulta pour savoir si l’on pouvait se sauver dans l’Eglise
Romaine
: il repondit qu’on le pouvait ; mais cela ne l’e
èrent par des actions d’éclat qui leur firent acquérir l’alliance des
Romains
, & vinrent enfin aborder à cette côte, dans l
mp; comme les Fondateurs de leur Ville avaient fait alliance avec les
Romains
, ils firent tant de cas de ses alliés, qu’ayant a
rques d’intérêt qu’ils prenaient à leurs affaires. Ils surent que les
Romains
avaient acheté la paix à un prix si haut, qu’il l
bijoux de leurs Femmes. En reconnoissance d’un si grand service, les
Romains
les exemptèrent à jamais de toutes sortes de trib
ambition, de jalousie, de vengeance, et principalement de cette vertu
Romaine
, qui n'est autre chose qu'un furieux amour de soi
ambition, de jalousie, de vengeance, et principalement de cette vertu
Romaine
, qui n'est autre chose qu'un furieux amour de soi
s poëtes supposoient que ce prince avoit les foiblesses des empereurs
romains
, & qu’il aimoit les apothéoses. Un jour Louis
non moins séveres que lui y ont assisté plusieurs fois. Les sénateurs
romains
, ce consistoire des rois ; les censeurs, ces homm
vertueux ne suivent pas toujours leurs principes. Ceux des sénateurs
romains
étoient que le théâtre est très-dangereux. Ils fi
rientales, parmi lesquelles les Spectacles ne furent pas oubliés. Les
Romains
qui copioient les vices des peuples, à mesure qu’
est pas moins défavorable à votre cause. Il confesse que les premiers
Romains
n’avoient pas de Spectacles, ce qu’il attribue à
tacles n’avoient point eu de consistance dans la Capitale de l’Empire
romain
. César en les protegeant avoit rendu les Acteurs
office digne d’admiration ; l’antiquité nous apprend qu’autrefois les
Romains
avaient ces Bateleurs en quelque considération, à
appelée le langage de la Divinité, car si nous considérons l’histoire
Romaine
, nous trouverons que les Oracles, ne répondaient
rapport de Tristhemiuspar laquelle il blâme grandement les vices des
Romains
et des Bouffons. Saint Grégoire le grand, Evêque
eur des Herbiers, se représenta une Tragi-comédie tirée de l’histoire
Romaine
, dans le Collège où avaient été autrefois les Prê
te dans un détail historique sur la différente conduite des Empereurs
Romains
à l’égard des Comédiens ; il prétend qu’on devrai
s aux noces de leurs plus proches parents (L. 7. C. 44.). « Entre les
Romains
, dit-il, danser en public était un péché quasi ir
paru si dangereuse et si déshonorante pour les Magistrats, que la loi
Romaine
leur défend d’aller jamais dans leurs maisons, no
aient alors sur la scène. Ainsi en avaient usé les Comédiens Grecs et
Romains
, comme Aristophane, les Fables Atellanes, etc. To
est seulement irrégulière, que le concubinage était autorisé chez les
Romains
, et même dans les premiers siècles de l’Eglise, q
lus fins, qui nous restent de la magnificence & de là delicatesse
Romaine
: & dont les Images puissent fournir quelque
es Comédies et Tragédies était un acte de Religion parmi les Grecs et
Romains
. Avant que d'entrer en matière, je suis obligé
introduisirent la même dispute de Poésie et de Musique ; et chez les
Romains
il y avait toujours sur le Théâtre deux Autels, l
ux des veritables Combats plus familiers & moins redoutables. Les
Romains
exerçoient leurs Officiers & leurs Soldats à
cena vel vituperari. » Les Grecs étaient ici plus conséquents que les
Romains
. En permettant de diffamer les Dieux par la repré
standi Dii qui inter honores sua celebrari flagitia poscerent ? » Les
Romains
, moins conséquents, mais plus décents, en laissan
iens, cela est juste ; ces deux infamies sont unies. Mais, disent les
Romains
, les Comédiens sont infâmes et méprisables. Donc,
l de ce tableau ? Enfin il termine ce livre (C. 20.) par exhorter les
Romains
à renoncer à leurs Dieux et à leurs théâtres. Peu
ipion représenta que les spectacles corromproient infailliblement les
Romains
; & sur sa remontrance qui ne se vérifia que
liv. 4, ch. 8, les plaintes que faisoient les plus sages d’entre les
Romains
, lorsqu’on alla chercher en Grece des Comédiens p
spectacles, & qu’il n’y pas un Philosophe ancien, soit grec, soit
romain
, qui n’ait regardé les spectacles, comme la sourc
Voilà donc votre Héros devenu Dieu, et du nombre de ces Dieux que les
Romains
appelaient Majorum Gentium, c’est-à-dire, du prem
eprendrai l’Histoire de la Poësie Dramatique, que je suivrai chez les
Romains
, & parmi nous depuis la renaissance des Lettr
ui peut secourir les morts, et qui ne saurait aider les vivants ? Les
Romains
sans l’assistance de votre Dieu, ne sont-ils pas
e monde entier pour s’élever un trône sur les débris de la république
romaine
, le senat, si nous en croyons un écrivain célèbre
ans ces armées de Goths, de Huns, de Vandales qui démolirent l’empire
romain
, y avoit-il des malades ? Il est à croire sans do
blables que des machines propres à la faire naître. — Quand le peuple
romain
fut rassasié de spectacles mimiques, il lui fallu
rer ; tous se croiroient dispensés de s’y rendre. 15. Les chevaliers
romains
ne prirent la fuite que par la crainte d’être dés
imus. 17. Long-temps après cette brillante époque de la sagesse
romaine
, on ne voyoit encore d’autre espèce de baladins,
du Consul Simpronius Gracchus, étoit dans une compagnie où des Dames
Romaines
étaloient leurs pierreries, leurs bijoux, leur aj
monde, Mundus muliebris. On lui demanda de voir les siens. Cette sage
Romaine
fit approcher ses enfans, qu’elle avoit élevé ave
s pour un âge avancé, des exploits guerriers pour les Militaires. Les
Romains
avoient des pleureuses à gages qui étoient de vra
tés l’un & l’autre. C’est ce qu’on a vu de tout temps, quand les
Romains
ne demandoient plus que du pain & des jeux, c
. Et C. 49. il se moque du luxe, de la molesse, de la sensualité des
Romains
, qui usoient de depilatoires, & plusieurs foi
ique ; enfin si l’exclusion des Actrices sur les Théâtres Grecs &
Romains
, n’étoit pas plus propre à laisser dans l’ame des
uparavant si aimés, furent alors chassés comme ils le méritoient. Les
Romains
, tant que la Comédie chez eux fut honnête, ne pro
t sujets aux terreurs paniques. Une preuve de contradiction chez les
Romains
, sur le compte de leurs Comédiens, est que ceux q
ce des Comédiens chez les Grecs est donc accidentelle, & chez les
Romains
contradictoire. Il est par-conséquent visible, qu
sgrace vient : Chez les Grecs, de la témérité d’Aristophane. Chez les
Romains
, de leur affectation à imiter les Grecs. Chez les
rence, parce qu’il leur manquait ce poli, cette fine élégance que les
Romains
connurent aussi-tôt que le luxe. La plus-part des
Italiennes n’ont point cette élévation qu’ils auraient eu du tems des
Romains
. Ceux des Espagnols sont à moitié dévots, ou d’un
se, Qu’il y avait différence de Spectacles chez les Grecs et chez les
Romains
; Que véritablement les représentations qui se fa
estion en remontrant, Qu’en ce qui est des Histrions et des Comédiens
Romains
, Tragiques ou Comiques, les uns ne valaient pas m
tie. Nos décorations auroient aisément servi à la scene Grecque &
Romaine
, & les décorations Grecques & Romaines fo
la scene Grecque & Romaine, & les décorations Grecques &
Romaines
formeroient aisément nos théatres ; il n’en est p
ues ne finit point dans les livres de Pausanias, & les obscénités
romaines
remplissent dix ou douze volumes de l’antiquité d
ns les légendes du nouveau bréviaire ; mais sans doute dans celles du
romain
; il faut donc, dit le vertueux bénéficier, les m
nséquence ; les Dames qui viennent ici n’y font aucune attention. Les
Romains
, ces hommes si décens & si graves, avoient da
toute part exposées. Toute la théologie fabuleuse des Grecs & des
Romains
, ou plutôt du vice qu’Ovide a tracée dans ses inn
lles. Ces Couvents, dit-on, sont à la décharge des familles. Mais les
Romains
faisoient autant d’enfans que nous ; mais ils n’é
niface VIII prétendoit qu’il n’y avoit que lui de César ni de Roi des
Romains
. Et les Papes eux-mêmes couronnoient les Rois des
de Roi des Romains. Et les Papes eux-mêmes couronnoient les Rois des
Romains
. P. 82. Je n’ai garde de confondre la Cour de Ro
. L’Europe étoit alors pénétrée du plus profond respect pour l’Eglise
Romaine
, ce qui, joint à l’ignorance du siecle, & à d
superstition. Les Gaulois sous leurs Prêtres furent subjugués par les
Romains
; César dût ses conquêtes aux divisions qu’ils se
hicane Françoise, c’est plutôt la France qui a fait naître la chicane
Romaine
. Quiconque a lu le Droit canonique sait que la pl
opales qui l’ont fait être l’un des plus grands ornements de l’Eglise
Romaine
et de l’Eglise Gallicane, n’ont-elles point été c
oi. Chapitre XIDes Spectacles en Italie Le cri ancien du peuple
romain
, panem et circenses, du pain et des spectacles, s
’habileté des acteurs que par le mérite des drames que le théâtre des
Romains
attirait tant de spectateurs. Quintilien dit que
& d’avoir rendu ce Peuple plus religieux envers les Dieux***. Les
Romains
avoient la même estime & la même idée du Théâ
uption infecta bientôt le Théâtre de Rome, nous n’offrirons point les
Romains
comme des modeles. Mais la chûte de cet Empire pr
iècles de la Grèce, ont fleuri les Euripides & les Sophocles. Les
Romains
, lorsqu’ils commencèrent à penser, se délassaient
e, en les variant agréablement. Suivons l’exemple des Grecs & des
Romains
; ils ne craignaient pas de trop multiplier les S
ius Andronicus fut l'Auteur de la Comédie et de la Tragédie parmi les
Romains
, ce que les Anciens n'ont jamais écrit, et si l'o
rsonatus. » Juvenal. Sat. 3. Et Juvénal condamnant la passion que les
Romains
avaient pour les Histrions Grecs, explique fort c
n vantait les magnificences du Cirque et des jeux établis à Rome. Les
Romains
, demanda ce bonhomme, n’ont-ils ni femmes ni enfa
ux d’un Barbare vertueux, et c’est avec raison qu’il demandait si les
Romains
n’avaient ni femmes ni enfants. Ces mêmes horreur
qu’on appelloit légitime, parce qu’elle étoit autorisée par les loix
Romaines
, ne l’étoit pas selon celles de J. C. & que l
▲