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1 (1731) Discours sur la comédie « TROISIEME DISCOURS » pp. 304-351
eu de approuver que les Pièces de Théâtre soient tirées de l’Ecriture Sainte . Quoique ce que rapporte Baronius348 après Josep
te Théodecte fut frappé d’aveuglement pour avoir osé mêler l’Ecriture Sainte dans une Tragédie, ait donné lieu de demander, si
mander, si on peut approuver qu’on prenne des Histoires de l’Ecriture Sainte pour en faire des pièces de Théâtre ; nous pourri
priser une profession qui pourra quand elle voudra annoncer la parole sainte , et qui oserait condamner des Jeux, où Dieu même
des Comédiens est trop disproportionné avec ce que nous avons de plus saint , pour pouvoir hésiter si on doit les joindre, et
ions qui vont faire le sujet et le partage de ce Discours. L’Ecriture Sainte ne peut paraître sur le Théâtre sans y être altér
respect qu’on avait alors pour ceux qui venaient de visiter les lieux saints , ne faisait rien espérer que d’édifiant, et le Ca
texte d’édifier les peuples en les instruisant, on jouait Dieu et les Saints . Le savoir à la fin dissipant l’ignorance, Fit v
dangereux, ne voulut jamais souffrir qu’on représentât des Histoires saintes et le savant et pieux Mariana Jésuite écrivit pou
ens des sujets profanes, que de souffrir qu’ils en représentassent de saints . Ainsi par le Jugement d’un Corps illustre, de sa
nser à laisser paraître sur le Théâtre des sujets tirés de l’Ecriture Sainte . Et cette conclusion se trouvera bien affermie, s
mérité avec laquelle on mêle et on détourne let paroles de l’Ecriture sainte dans les choses profanes, plaisanteries, fables,
, etc. Il défend à toutes personnes de faire jamais servir l’Ecriture Sainte à de semblables choses, et ordonne aux Evêques de
ans les Collèges on représente jamais des pièces tirées de l’Ecriture Sainte chap. 14. art. 28. p. 301.. « Ne sera loisible au
e apportant corruption de bonnes mœurs, mais surtout quand l’Ecriture Sainte y est profanée ; néanmoins quand en un Collège il
ire, on le pourra tolérer, pourvu qu’elle ne soit tirée de l’Ecriture Sainte , qui n’est baillée pour être jouée, mais purement
pas qu’on ne puisse chrétiennement composer des Poèmes sur l’Ecriture Sainte , et les faire déclamer dans plusieurs Collèges, d
s de l’amour de Dieu et de l’amour du prochain. dans toute l’ecriture sainte vous ne devez point chercher d’autre doctrine, et
un bien de leur faire trouver de la joie dans le récit de l’Histoire Sainte . J’entre tout à fait dans cette réflexion, et je
tions les plus surprenantes, rien n’est plus propre que les Histoires saintes . Tertullien363, Saint Augustin364, et Saint Chrys
ons ; et les porter à contempler ces beaux spectacles, que l’Ecriture sainte nous présente. Où verra-t-on en effet de plus gra
sible de rétablir ce peuple et de faire rebâtir le Temple et la Ville sainte . Tout ce qui doit arriver est prédit, et le chang
s pour d’autres que pour leurs maris. Saint Julien Pomère dit que les Saints découvrent dans ces Histoires une image admirable
es charnels ne prennent mal ces sortes d’Histoires. C’est pourquoi ce Saint remarque que les Livres où elles se rencontrent,
ire de Judith plaira, parce que outre ce qu’il y a de tragique, cette sainte Héroïne est dépeinte comme une belle femme, elle
teurs peu versés dans l’Ecriture et peu instruits dans la science des Saints , elles font tout une autre impression. Combien de
virtute pendebat. » Avec ces réflexions de l’Ecriture ; tout devient saint , mais on les passe comme inutiles, pour supposer
deur, Et porte le désordre et le feu dans le cœur. Au lieu que cette sainte femme est bien assurée qu’après trois jours elle
Multo citius munda corrumpuntur quam corrupta mundantur. » L’Ecriture Sainte ne sera entre leurs mains que comme ce vase de Ba
, Messieurs, la nouvelle pièce qu’on veut nous faire passer pour bien sainte , est une preuve qui n’est que trop forte de ce qu
ue Jérusalem se glorifie en vous, et que votre nom soit au nombre des Saints et des Justes. Nihil tamen interrogantes eam dimi
mer ses défiances, ses dépits, ses transports. Est-il temps que cette sainte femme achève l’œuvre de Dieu par la mort d’Holoph
rs fictions dans les sujets de piété, « Pensent faire agir Dieu, ses Saints et ses Prophètes, Comme ces Dieux éclos du cervea
arle et qui va dire noblement à ceux qui voudraient égayer l’Ecriture Sainte , pour la faire paraître sur le Théâtre : « De l
r parfaitement, ou plutôt il faudrait qu’ils eussent dans le cœur les saintes dispositions que ce grand Docteur demande ; car l
n doit juger. » Or saint Basile a prouvé bien au long, que l’Ecriture Sainte ne devait être lue que par ceux qui de la Lettre
qu’à corriger nos mœurs. Ils veulent mêler ce que nous avons de plus saint dans leurs divertissements profanes, pour nous em
onviennent au Corps de Jésus-Christ ; ils appellent indifféremment la Sainte Ecriture, ou l’Eucharistie les divins Mystères, l
remment la Sainte Ecriture, ou l’Eucharistie les divins Mystères, les saints et sacrés symboles, le Corps de Dieu ; car comme
appelle chaque partie de l’Ecriture ou prêchée, ou écrite, des perles saintes , nom que les Grecs ont toujours donné aux petites
tes, nom que les Grecs ont toujours donné aux petites parcelles de la Sainte Eucharistie Lib. 1. c. 5. § 11. p. 18.. Et le Pèr
les de l’Ecriture ont été souvent appelées par les Pères, des paroles saintes et adorables, « sancta et adoranda verba scriptur
gure. Or comme l’Agneau Pascal ne pouvait être mangé que dans le lieu saint , on ne doit aussi se nourrir des Ecritures sainte
ngé que dans le lieu saint, on ne doit aussi se nourrir des Ecritures saintes que dans un lieu saint, et ce lieu saint, dit Ori
t, on ne doit aussi se nourrir des Ecritures saintes que dans un lieu saint , et ce lieu saint, dit Origène, c’est celui dont
i se nourrir des Ecritures saintes que dans un lieu saint, et ce lieu saint , dit Origène, c’est celui dont la Foi a formé les
oles lascives, prononcent les oracles de Dieu, et que les actions des Saints soient représentées par des Acteurs de Sganarelle
relle. Qu’il sied bien à de telles gens, de faire les personnages des Saints , et de chanter publiquement les louanges Divines,
ue c’est pour cette raison que Dieu fit taire le démon qui l’appelait Saint  ; que saint Paul imposa silence à la Pythonisse q
ion, ils ont bien sujet de trembler d’avoir osé prononcer les paroles saintes sur le Théâtre. Ils ne peuvent ignorer que l’Egli
pour être jouée dans un lieu destiné au divertissement. Si l’Ecriture Sainte dans la bouche de ces sortes de personnes, est si
e qu’Origène nous a dit qu’il ne faut s’en nourrir que dans les lieux saints , « In loco sancto edi jubentur », le Prophète Jér
erait-ce, que l’Ecriture fit aimer la Comédie, au lieu que ces Livres saints ont été proposés aux Fidèles que pour les détourn
la sensibilité et les applaudissements des Spectateurs, dit ce grand Saint , là aussi se forme l’aveuglement des hommes ; les
, et si on ne craint pas de laisser prendre ce que nous avons de plus saint , à ceux qui font profession de divertir le monde.
ut-il même que les Comédiens osent représenter les Histoires les plus saintes , et que pour divertir le monde on mêle dans ces H
n croit qu’on n’a qu’à faire représenter de temps en temps des sujets saints . Saints, dans le lieu où l’on les prend, et profa
qu’on n’a qu’à faire représenter de temps en temps des sujets saints. Saints , dans le lieu où l’on les prend, et profanes par
t-ils qu’on respectera des Comédiens, quand ils auront contrefait des Saints , et pensent-ils qu’on n’aura plus rien à leur dir
tir de tous les caractères du bien. Saint Louis, le saint Pape Pie V. saint Charles, et quelques autres Saints, ont souffert
. Saint Louis, le saint Pape Pie V. saint Charles, et quelques autres Saints , ont souffert qu’il y eût des femmes de mauvaise
’à se moquer de ses Règlements, et à porter sur le Théâtre les choses saintes , comme si leur état était bien saint, ils mettent
rter sur le Théâtre les choses saintes, comme si leur état était bien saint , ils mettent le comble à leurs crimes, que Dieu s
s devons souhaiter qu’ils reconnaissent leur faute, et que l’Ecriture Sainte ne paraisse jamais sur le Théâtre, puisqu’on ne s
2 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre d’une Dame de la Ville de *** au sujet de la Comedie. » pp. 6-15
affaire capitale ; negligence, que le Saint Esprit condamne dans les saintes Ecritures, quand il dit : Proverb. 3. v. 5. « Ne
er comme les organes du Saint Esprit : pour nous apprendre ce que les saintes Ecritures n’ont dit souvent que sous des ombres.
e son sentiment un beau passage de S. Cyprien : « Vous m’avez (dit ce Saint du troisiéme siécle) demandé mes sentimens sur le
dé mes sentimens sur les Comediens… si on peut accorder à ces gens la sainte Eucharistie. Je crois qu’il ne convient pas ni à
donc & les Comediennes sont des enfans de douleur à nôtre Mere la sainte Eglise, ils la font rougir, & la deshonorent.
ces indignes enfans de l’Eglise, qu’ils continuent à faire gémir leur sainte Mere ? Vous, Madame, qui par une louable coûtume
s cœurs des Dames de la Ville ***, qu’elles frequentent si souvent la sainte Eucharistie : ce seroit une marque peu équivoque
se retirer des spectacles de la Comedie, ou il faut s’abstiner de la sainte Communion. Et ce Saint trouve ce precepte dans le
es de la Comedie, ou il faut s’abstiner de la sainte Communion. Et ce Saint trouve ce precepte dans les paroles du saint Apôt
nicieux spectacles du Theatre. De quel front allez-vous au matin à la sainte Table, vous qui allez voir aux après dinées les P
nfesseur oseroit-il vous permettre, que vous alliassiez l’usage de la sainte Communion avec le divertissement de la Comedie ;
dernes ne sont pas si infames & si libertins comme du tems de ces saints Oracles de l’Eglise ; ou que les piéces, qu’on jo
contre le Cirque, que son cher Alipe s’en degoûta ; & lorsque ce Saint éclairé de la veritable sagesse, qui est la sages
assions. Et voilà, Madame, aussi la plus solide raison, que les mêmes Saints blamerent si fortement les Comedies. Il y eût du
mp; de plus honteux : mais quelque reforme, qu’on y eut fait, le même Saint ne laisse pas de les appeler « des écoles d’impur
ce divertissement peut être mis aux choses indifferentes puisque ces Saints , qui en sont les juges competens, ont decidé qu’o
de la Comedie ; & si je ne vous priois pas, que vous écoutiez les Saints Peres, & que vous condamniez ce que les Inter
; Idolatres de leurs plaisirs, qui ne suivront pas la morale, que les Saints nous enseignent : mais je vous donne des guides d
3 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IV. Des Pièces pieuses. » pp. 68-95
Il faut convenir que les pièces dont le sujet est pris des livres saints ont eu le suffrage de plusieurs personnes respect
paru en France étaient les mystères de la Religion et les actions des Saints de l’ancien et du nouveau Testament. La troupe qu
s y monta la première ; Et sottement zélée en sa simplicité, Joua les Saints , la Vierge et Dieu par piété. Le savoir à la fin
ste de vouloir abolir toute représentation morte ou animée des choses saintes . Si elles ne se faisaient que par des gens de bie
vots exercices. Mais il est de la dernière indécence de travestir les Saints en Comédiens, et les Comédiens en Saints, de mett
e indécence de travestir les Saints en Comédiens, et les Comédiens en Saints , de mettre la parole de Dieu dans des bouches inf
out dégénère, la faiblesse humaine se glisse dans les choses les plus saintes , et les profane, au grand préjudice de cette même
eaux sont humiliants pour l’humanité. Ceux qui roulent sur les choses saintes , ou les Ministres de l’Eglise, produisent un mauv
irée à bien d’autres. C’est un des grands abus du théâtre. Les choses saintes ne sont pas faites pour être jouées et servir d’a
ires qui par le faux merveilleux qu’ils ont répandu dans les vies des Saints , quoique par des vues bien différentes des Romanc
ëns, Sannazar, Milton, ce bizarre assemblage d’Anges et de Démons, de Saints et de faux Dieux, de fictions et de mystères, d’a
2. page 5.), composa quantité de pieux romans. M. Palafox, Prélat de sainte mémoire, en a fait quelque autre. Ces fictions dé
en les lui donnant en spectacle ? Dieu, ses mystères, sa parole, ses Saints , ses Ministres, méritent-ils moins des égards res
ses Ministres, méritent-ils moins des égards respectueux ? les choses saintes courent-elle moins de risque en les familiarisant
ne, l’état, les mœurs des Comédiens défigurent encore plus les choses saintes  ; un Ministre des autels, et un Comédien ; le car
saintes ; un Ministre des autels, et un Comédien ; le caractère d’un Saint , et un métier infâme ; les fonctions des Anges, e
privilège qu’il avait obtenu, allait à faire représenter des comédies saintes de la même manière dont on joue à l’Hôtel de Bour
l cet exemple, et que ne se déterminait-il à ne donner que des pièces saintes , et à les représenter saintement ? Le même Auteur
sans lunettes. Si jamais on eut dû et pu avec fruit fondre les choses saintes en pièces dramatiques, c’eût été dans les premier
théâtre ; ils étaient trop sages pour en courir le risque. Les choses saintes méritent la plus respectueuse circonspection. Le
s célébrer une fête, comme les corps de métier ; ils auraient dans ce Saint un patron de leur corps, comme les Savetiers dans
des gens notoirement infâmes ? quel Prédicateur aurait pu prêcher ce Saint sans condamner la profession, puisqu’il ne s’est
usèrent de cet artifice pour tourner en ridicule les cérémonies, les Saints , les Religieux, les Prêtres Catholiques, ce qui n
n’ai vu dans ce goût que les deux comédies de la Femme Docteur, et du Saint dévalisé, composées par un Jésuite contre le Jans
arde contre les occasions du péché, pleins de respect pour les choses saintes , ne scandalisent-ils pas quand ils prennent part
iments. Les bouffonneries les impiétés, vous inspirent-elles donc une sainte joie ? Elles ne peuvent que la détruire, et cause
tua. » Jamais le théâtre ne peut employer convenablement les choses saintes , parce qu’il n’en a pas l’esprit, et qu’il en a u
opposée à celle de Jésus-Christ. Le théâtre est la parodie des livres saints . Mais est-il fait pour y prêcher toutes ces moral
s divines Ecritures, qu’il ose faire parler les Prophètes et agir les Saints , s’approprier le langage de la Divinité, et repré
inité, et représenter des événements qui n’ont été consignés dans nos saints livres que pour servir à notre instruction. Peut-
ments plus touchants, des spectacles plus merveilleux, que l’histoire Sainte  ; mais comme la magnificence des palais des Princ
ore moins faite pour amuser les pécheurs. Serait-ce respecter le lieu saint , que d’y donner des rendez-vous criminels ? les a
ieu saint, que d’y donner des rendez-vous criminels ? les actions des Saints , que d’en tracer des peintures obscènes ? les ora
des Saints, que d’en tracer des peintures obscènes ? les oracles des Saints , que d’en composer des centons, des badinages imp
-ce, s’il donnait un masque à Abraham, s’il peignait la Madeleine, la Sainte Vierge, fardées et découvertes comme nos actrices
es vérités du christianisme. Est-il moins indécent de voir les choses saintes sur des lèvres vendues au crime, toujours ouverte
is aperire nefarium assuefacere sacrilegium. » C’est jeter les choses saintes aux chiens, et les pierres précieuses devant les
paroles de l’Ecriture sont-elles moins respectables ? les actions des Saints doivent-elles être plus livrées aux Actrices ? (O
s de Jupiter. Le Comédien défigure, joue, parodie les choses les plus saintes avec une indécence irréligieuse ; il débite sur l
ême prononça des oracles. Le théâtre édifier, et instruire des choses saintes  ! y pense-t-on ? et depuis quand ce prodige incon
si ce Pontife eût approuvé l’usurpation et la profanation des choses saintes , faite par le théâtre, plus profane que tous les
plus criminelle ? Et on voudra me persuader que ces pièces, appelées saintes , sont utiles à la religion, contre laquelle tout
homme : « Racine aime Dieu comme sa maîtresse, il est pour les choses saintes comme pour les profanes, tout lui est égal. » Jé
traiter comme tout autre ouvrage d’esprit, ou tout autre tableau. Les Saints et Dieu même l’ont fait : le livre de Job et le C
araissent divers interlocuteurs. S. Grégoire de Nazianze et plusieurs Saints en ont faits, que le théâtre ne s’est jamais appr
es attitudes de volupté ne sont pas les couleurs de la piété. Le beau saint que P.… ! l’admirable Suzanne que N… ! Etonnée so
4 (1666) De l’éducation chrétienne des enfants « V. AVIS. Touchant les Comédies. » pp. 203-229
our des actions innocentes. Car enfin quelques efforts que ces grands Saints , et ceux qui les ont suivis, aient fait pour étou
p de distinction entre les comédies de ce temps-ci, et celles que les saints Pères ont condamnées dans le leur ; et que si cel
t les auteurs de ces pièces veuillent se couvrir, et quelque pures et saintes que puissent être leurs intentions ; il y a néanm
ntions ; il y a néanmoins tant de mélange dans leurs ouvrages, et les Saints qu’ils font paraître sur le théâtre y témoignent
y mêle. EtThéodorea. en effet, si l’on y représente le martyre d’une Sainte , ne faut-il pas que ce soit une intrigue d’amour
le aime éperdument le jeune Prince qui a une passion violente pour la Sainte  ; et qu’une mère furieuse n’épargne pas le sang d
ur la Sainte ; et qu’une mère furieuse n’épargne pas le sang de cette Sainte pour satisfaire la passion de cette pauvre malheu
te Sainte pour satisfaire la passion de cette pauvre malheureuse ? La Sainte même dans la suite de la pièce vient enfin à déco
ffrir la mort pour la défense de la foi et de la pureté même de cette Sainte , ne laisse pas de lui persuader d’épouser ce jeun
. » De sorte que si l’on voit dans cette pièce en la personne d’une Sainte , la foi triomphante des supplices les plus honteu
misérables qu’il s’est assujettis, et poursuivre jusqu’à la mort une Sainte Vierge, et un généreux martyr. On y voit le mouve
y voit le mouvement de la charité chrétienne, qui oblige cet illustre Saint à exposer sa vie pour la défense de la pureté de
illustre Saint à exposer sa vie pour la défense de la pureté de cette Sainte , tellement obscurci par la passion feinte, que l’
assion feinte, que l’auteur met dans ses paroles et dans celles de la Sainte , qu’on ne sait non plus que les Acteurs qu’il int
e. « Si c’est zèle d’amant ou fureur de Chrétien. » Et quoique le Saint déclare lui-même ensuite qu’il n’a agi dans cette
vir dans les comédies la générosité et la charité chrétienne, que les Saints ont fait paraître dans leurs actions, à relever l
vertissements ne soient pas défendus en termes exprès dans l’Ecriture sainte , néanmoins ils ne laissent pas d’y être suffisamm
permis de haïr Chap. 15. et 16.. » 3. Dans les passages de l’Ecriture sainte , qui nous défendent les moindres impuretés, et le
ferais voir qu’on ne fait pas aujourd’hui une moindre profanation des saints Mystères, en allant à la comédie les jours que l’
i ont voulu rendre chrétienne la comédie, en y mêlant les actions des Saints et des Saintes, ont fait à peu prés comme Pompée,
ndre chrétienne la comédie, en y mêlant les actions des Saints et des Saintes , ont fait à peu prés comme Pompée, Chap. 10. des
combattent sous les enseignes du démon. « Oui, mes Frères, ajoute ce Saint , c’est le démon qui a fait un art de ces divertis
e faut, parce qu’on ne prend point de plaisir, comme remarque le même Saint , dans les comédies, si l’on n’y est touché de ces
5 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIV. Que les danses sont aussi défendues les jours des Fêtes par les lois Canoniques. » pp. 76-93
« Que celui-là soit excommunié, et retranché de la participation des saints mystères, dit le Concile, qui au lieu de se trouv
re à la Religion, par laquelle le peuple déshonore les solennités des Saints . Car au lieu de se rendre avec fidélité, et avec
bition de la danse, n’ont parlé que des divins Offices, parce que les saints Conciles n’ont pas jugé qu’on peut dans un même j
s fidèles commencent maintenant à donner moins de temps à ces actions saintes , et à demeurer moins assemblés dans les lieux sai
s à ces actions saintes, et à demeurer moins assemblés dans les lieux saints  ; il est néanmoins constant, que suivant l’usage
s dans la lecture des Pères, que les Messes solennelles, les lectures saintes , la psalmodie, les exhortations, et les Sermons,
tre chose, mais les obligeaient d’être continuellement dans les lieux saints  ? C’est ce que nous font comprendre ces admirabl
d’être tenus de renoncer à ces vaines et profanes récréations en ces saints jours, afin de les passer saintement. Et il n’y a
l’obligation de les sanctifier, qui nous est imposée dans l’Ecriture sainte , et par le commandement de Dieu même. Ce qui est
orité Sacerdotale, et à la puissance Ecclésiastique de penser que des saints Evêques eussent été moins exacts qu’eux dans leur
les danses, et les chansons profanes, pendant les jours des Fêtes des Saints  ».« Bellimachiæ et turpia cantica prohibenda sunt
tion « que l’on défendra qu’on ne danse point les jours des Fêtes des Saints  ».« Ut in sanctorum natalitiis bellimachiæ prohib
es spectacles, les jeux et les danses sont illicites, au moins en ces saints jours, et que l’opinion de ceux qui restreignent
et reçu de tout le monde, que celui-là pèche mortellement, qui en ces saints jours emploie injustement le temps en cette sorte
6 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIX. Les Spectacles condamnés par les saintes Ecritures. » pp. 164-167
Chapitre XIX. Les Spectacles condamnés par les saintes Ecritures. On nous dira peut-être que l’Ecritu
s par les saintes Ecritures. On nous dira peut-être que l’Ecriture sainte et l’Evangile ne défendent point les spectacles.
t les spectacles. Nous répondrons, avec saint Cyprien, que l’Ecriture sainte et l’Evangile ont plus dit en se taisant sur ce p
les païens eux-mêmes, s’ils avaient vu qu’avec cette loi si pure, si sainte et si parfaite, qui condamne jusqu’à la pensée du
spectacles ? « Mais on se trompe de dire que l’Evangile et l’Ecriture sainte ne défendent nulle part ces divertissements profa
t : car que signifie autre chose tout ce que l’Evangile et l’Ecriture sainte nous disent de la pureté du cœur, qui est la base
ndamnation manifeste ? En proscrivant les inclinations vicieuses, les saintes Ecritures proscrivent aussi tout ce qui les fait
es, tout ce qui est véritable, tout ce qui est juste, tout ce qui est saint (selon le grec, tout ce qui est chaste, tout ce q
7 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE V. Des Pièces tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 96-119
CHAPITRE V. Des Pièces tirées de l’Ecriture sainte . Ces Pièces méritent une attention particulièr
e respect. On a toujours cru dans toutes les religions que les choses saintes ne doivent pas être prodiguées au peuple ; en se
ressément ordonné ; le Grand Prêtre avait seul droit d’entrer dans le Saint des Saints une fois l’année ; l’Arche d’alliance
ordonné ; le Grand Prêtre avait seul droit d’entrer dans le Saint des Saints une fois l’année ; l’Arche d’alliance était toujo
au canon de la messe ; elle n’a jamais approuvé qu’on mît l’Ecriture sainte entre les mains de tout le monde par des traducti
es plus grands esprits sont éblouis de la profonde majesté des livres saints , s’ils ne les étudient avec une foi docile et une
, ne font que trop voir combien on abuse de tout ce qu’il y a de plus saint . Mais indépendamment de ces raisons générales de
divine parole par la manière romanesque dont il raconte les histoires saintes , et les discours qu’il prête aux Patriarches et a
censure. Sans vouloir en faire l’apologie, je demande si une histoire sainte sur le théâtre n’est pas mille fois plus profanée
? les Acteurs et les Actrices sont-ils bien propres à représenter des Saints  ? les parures, les nudités rendent-elles bien Jud
de la N.… ! Racine converti était si persuadé que la tragédie la plus sainte suffisait pour le damner, que si on ne l’eût rete
fables, des bouffonneries, les paroles et les sentences de l’Ecriture sainte , pour empêcher cette irrévérence et ce mépris, dé
amuser le parterre, le texte, les pensées, les événements des livres saints , souvent avec la plus grande indécence, par des é
ens des pièces profanes et galantes, que des pièces tirées des livres saints . Le Parlement de Paris a toujours pensé de même,
tir les inconvénients de ce prétendu zèle, qui, défigurant les choses saintes , ne fait que les avilir : « Le savoir à la fin
Dieu est comparée au corps et au sang de Jésus-Christ, et l’Ecriture sainte à l’Eucharistie. Comme cette substance adorable e
rement de l’Autel. Qui oserait porter le sacrilège jusqu’à exposer le Saint des Saints sur le théâtre ? qui sera assez téméra
l’Autel. Qui oserait porter le sacrilège jusqu’à exposer le Saint des Saints sur le théâtre ? qui sera assez téméraire pour li
s grand soin et le plus profond respect, les moindres parcelles de la sainte Hostie ; ne soyez ni moins soigneux, ni moins res
la rend insensiblement méprisable. On s’accoutume à regarder les plus saints , les plus grands hommes, comme des personnes ordi
s de théâtre, fort au-dessous du haut degré de vénération où l’Esprit Saint les présente. David n’est plus un homme selon le
omment y trouver ce goût, cette onction céleste dont se nourrit l’âme sainte  ? L’homme du monde n’en entend qu’avec dégoût la
ssi ces graves Auteurs, dit Boileau, « Pensent faire agir Dieu, les Saints et les Prophètes, Comme ces Dieux éclos du cervea
impossible qu’elles n’en altèrent la vérité. Pour mettre une histoire sainte sur le théâtre, il faut ourdir une intrigue, form
eté des Ecritures, et autoriser la licence par l’exemple prétendu des Saints  ! Tout cela ne fût-il dangereux que pour un petit
é Boyer), devait moins qu’un autre s’écarter du respect dû aux livres saints . Cependant ils y sont défigurés à chaque scène, d
cu dans la plus profonde retraite et la plus austère pénitence. Cette sainte veuve n’est dans la pièce qu’une coquette qui se
ouver la justification de leurs galanteries dans la coquetterie d’une Sainte avouée de Dieu même. Mais ce premier feu étant pa
qui était honnête homme, et qui sentait que le respect dû aux livres saints condamne ces altérations, consulta, dit-il dans l
ention. Le rôle infâme de courtisane qu’il fait jouer, pour tenter ce Saint , à la Princesse Héroïne de la pièce, suffisait po
s ayant voulu adapter à leurs pièces quelque sujet tiré de l’Ecriture sainte , ils en furent punis sur le champ : Théodecte per
s la représentation d’Athalie, comme une parodie indécente des livres saints , et un attentat sur la majesté de la religion, et
8 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VI. De l’Iconomanie théatrale. » pp. 141-158
sont emparés de tout. On ne voit pas une image de la Vierge & des Saints . C’est le renversement de l’ordre. Ce qu’on devro
a Réligion, les figures de la bible, les fins dernieres, les vies des Saints . Chez un libertin, faut-il le dire ? des amours,
rois especes d’images défendues contre la Réligion, les mysteres, les Saints , les cérémonies, les Papes, les Evêques, les Prêt
on ne s’excuse pas, sous prétexte que ce sont de traits de l’Ecriture sainte , ou de la vie des Saints, l’immodestie n’est pas
prétexte que ce sont de traits de l’Ecriture sainte, ou de la vie des Saints , l’immodestie n’est pas plus permise dans les ima
dans les images de dévotion, que dans les prophanes. Les nudités des Saintes ne sont pas moins dangéreuses que celle des Déess
immodestie forme le même danger, & le même péché. Quelque nom de Saint qu’on lui donne, c’est toujours l’aliment du vice
ours l’aliment du vice. Pourquoi donc l’indécence dans les images des Saints est-elle si déplacée ? Parce qu’elle est un péché
marbre, le ciseau fera un héros, un Thersite, une courtisanne ou une Sainte . Tous les hommes sont faits de même ; les attribu
la parure mondaine & dans les nudités, personne n’ira révérer une sainte , admirer un Apôtre ; & dans la pudeur, la sim
n aime mieux blesser la vérité & la vraisemblance dans les choses saintes , que de ne pas livrer ses charmes aux yeux du pub
s honneurs religieux ne peuvent avoir pour objet, que la personne des Saints , dont la dignité, la vertu les mérite ? Quel Chré
à la fuite du vice par la vue de sa punition ; elles font honorer les Saints  ; les Anges & la Sainte Vierge, Dieu-même, do
e de sa punition ; elles font honorer les Saints ; les Anges & la Sainte Vierge, Dieu-même, dont elles peignent les grande
, & peuvent faire beaucoup du bien. L’Iconoclaste qui détruit les saintes images, à raison du danger qu’y trouvent les simp
rien, le méprisable Copronime, arrachoient des Eglises les images des Saints , leurs palais, leurs jardins étoient pleins de fi
lui de l’exhortation Une Vénus donne plus de mauvaises pensées qu’une Sainte n’en donne de bonnes. Elle excite plus de crimine
n’en donne de bonnes. Elle excite plus de criminels mouvemens, que la sainte ne fait faire d’actes de vertu ; elle corromp plu
te ne fait faire d’actes de vertu ; elle corromp plus de cœurs que la Sainte n’en convertit. Tout le monde ne connoît pas les
a Sainte n’en convertit. Tout le monde ne connoît pas les actions des Saints  ; tout le monde voit des nudités, & en est fr
mp; facile, les uns nous apprennent les traits édifians de la vie des Saints  ; les autres les évenemens scandaleux de la vie d
: le zèle excite à la vertu par la vue des couronnes célestes que les Saints ont obtenus, il éloigne du péché par le tableau d
& celui de Trente qui ont si autentiquement défendu la cause des saintes images, en ont en même tems défendu l’indécence :
ieux ? Mais qui ignore que présent par-tout & par-tout infiniment saint , il les voit ; les condamne, & les défend ? O
urent souffrir cette marque d’esclavage. Cette dégradation des choses saintes . Judas & Mathias, célébres Docteurs, eurent l
9 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » p. 10
itatem, etc.) Vous me direz : Je ne suis pas Jésus, je ne suis pas un saint , je n’ai pas l’ambition de le devenir, je me cont
e devenir, je me contente d’être sauvé ; je ne suis pas obligé d’être saint . Vous n’êtes pas obligé d’être saint, dites-vous 
é ; je ne suis pas obligé d’être saint. Vous n’êtes pas obligé d’être saint , dites-vous : vous vous trompez, S. Paul dit aux
. Paul dit aux fidèles : La volonté de Dieu est que vous vous rendiez saints  ; votre vocation est d’être saints ; Dieu nous a
de Dieu est que vous vous rendiez saints ; votre vocation est d’être saints  ; Dieu nous a choisis en Jésus-Christ avant tous
Dieu nous a choisis en Jésus-Christ avant tous les siècles pour être saints et immaculés. Et aux Hébreux : Tâchez d’avoir la
fidèles ? Vous voulez être sauvé, et vous ne vous souciez pas d’être saint , ce sont deux choses incompatibles. Vous n’êtes p
10 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340
ins donnés par les confrères de la Passion, qui, après leurs comédies saintes , mêlaient toujours quelques farces, mais encore q
tés du paganisme fassent partie inhérente de la procession, et que le saint sacrement, objet de la vénération et de la piété
de S. Germain. « 6. La bannière de S. Christophe. « 7. La bannière de Sainte  Anne. « 8. La bannière de Sainte Marthe. « 9. La
e S. Christophe. « 7. La bannière de Sainte Anne. « 8. La bannière de Sainte  Marthe. « 9. La bannière de S. Mitre. « 10. La ba
-Dame de Beauvais. « 17. La bannière de S. Eloy. « 18. La bannière de Sainte  Catherine. « 19. La bannière de S. Honoré. « 20. 
S. Sébastien. « 21. La bannière de S. Crépin. « 22. La bannière de la Sainte  Trinité. « 23. La grande bannière de Corpus Domin
se. » Ici le clergé avouera bien qu’il y a et profanation des lieux saints , et profanation des choses saintes !… car entrer
qu’il y a et profanation des lieux saints, et profanation des choses saintes  !… car entrer dans l’église avec des masques à la
turnales les plus infâmes, aux cérémonies les plus augustes, les plus saintes de notre culte !… Mais continuons notre processio
u chapitre ; « 47. Le clergé de la métropole en chape ; « 48. Le très saint sacrement sous un riche dais ; « 49. Le parlement
fublements hideux, grotesques, ou galants, qui sont proscrits par nos saints conciles, lors même qu’ils seraient représentés h
conciles, lors même qu’ils seraient représentés hors d’une cérémonie sainte , et à bien plus forte raison, lorsqu’ils en forme
agesse, les arrêts de nos parlements, défendent la représentation des saints mystères, et la mise en scène des personnages div
sacrilège, la personne de Jésus-Christ, ses Apôtres, plusieurs de nos saints les plus révérés, dans cette cérémonie publique !
faix qui sont chargés de ce rôle, et qui représentent la tête de deux saints que nous honorons et invoquons, chaque jour dans
e serviteur du Seigneur, Moïse qui est rangé au nombre de nos propres saints , dont le culte est marqué sur la montagne de Nébo
portefaix ?… Quel contraste, quelle profanation, quel abus des choses saintes  ! On conviendra que jamais sur nos théâtres, rie
me et la volonté des lois de l’Eglise, manifestée dans les canons des saints conciles, et la volonté des lois et ordonnances c
on. Je sais que le président Hénault a légitimé la représentation des saints mystères, en disant dans son Abrégé chronologique
paroles et déclamations séditieuses, se jouer publiquement des choses saintes , et faire éclater leur Passion, par une processio
satisfaction de se dresser à eux-mêmes un triomphe imaginaire sur le saint défenseur de la grâce, (S. Augustin) et ses disci
e soit rendu coupable d’une telle infraction du respect dû aux choses saintes , en ouvrant les portes de la cathédrale de S. Vin
ment de l’autel, l’image de Jésus-Christ, de la Vierge, et des autres saints . Maintenant abandonnons les jésuites pour rentrer
aux, pour consacrer spécialement cette ville sous la protection de la sainte Vierge. Ce prince ordonna qu’on fît tous les ans
n de la fille la plus vertueuse qui devait cette année représenter la sainte Vierge, ainsi que pour l’élection de six autres f
erre, et de onze laïques pour représenter les onze autres Apôtres. La sainte Vierge, représentée comme nous venons de le dire,
des attributs et des habits caractéristiques, propres à exprimer les saints qu’ils voulaient représenter. Après les maîtres d
linods x. La messe finie, le S. Pierre montait à l’autel, prenait le saint ciboire, se communiait lui-même, et présentait la
l, prenait le saint ciboire, se communiait lui-même, et présentait la sainte hostie aux apôtres. Si quelqu’un d’eux n’eût pas
t un personnage bouffon qui faisait des singeries et se moquait de la sainte Vierge qui montait au ciel ; pour exprimer sa sur
r engager les apôtres à publier par toute la terre l’Assomption de la sainte Vierge, dont ils venaient d’être les témoins. Ceu
its anges. Le maître en exercice de la confrérie régalait chez lui la sainte vierge, les filles de Sion, et les magistrats de
qu’on annonçait après le dîner qu’on allait retourner à l’église, la sainte vierge se remettait dans son tombeau, les filles
rès les vêpres de ce jour 4 août ; on faisait la représentation de la sainte Vierge sur un théâtre devant l’hôtel de ville. Le
commençait cette antienne par quarante vers, et se retirait. Alors la sainte vierge dans son tombeau, apporté sur le théâtre,
ils exprimaient leur douleur de la perte qu’ils allaient faire de la sainte vierge qui alors paraissait expirer. Dès qu’elle
fs entraient de tous côtés sur le théâtre pour enlever le corps de la sainte vierge : les apôtres s’y opposaient, un combat dé
res, étant les plus forts, enlevaient le tombeau dans lequel était la sainte vierge. Les mêmes cérémonies et le même spectacle
uper des rameaux et de petites branches, pour en parer les images des saints qui sont dans les chapelles de la cathédrale. Les
France que le clergé catholique mêlait des sujets profanes aux choses saintes et aux offices divins ; nous allons nous borner à
main de la Pentecôte, une procession solennelle en l’honneur de cette sainte qui est la patronne de la ville. On voit d’abord
une fille choisie entre les plus belles de la ville, pour représenter Sainte Gertrude. Elle est habillée en dévote, et d’une m
rioles, et tâche, par ses gestes bouffons, de faire rire la prétendue sainte qui, de son côté, s’efforce de conserver la gravi
cérémonie ; de jeunes filles viennent ensuite, portant l’image de la sainte Vierge. Le reste de la procession n’a rien de rem
e. Procession des disciplinants en Espagne. Elle se fait le Vendredi Saint , pour honorer la Passion de Notre Seigneur Jésus-
ment si graves et si sérieux, aient pu allier aux cérémonies les plus saintes de la religion, les pantomimes et les gestes burl
s mieux faits qu’on ait pu trouver, qui représentent des anges et des saints . Parmi ces garçons, il y a aussi un grand nombre
es filles, d’une figure et d’une taille d’élite, qui représentent des saintes . Chacune a le nom du personnage qu’elle représent
s. Chacune a le nom du personnage qu’elle représente. L’une s’appelle Sainte Agnès, l’autre Sainte Luce. Entre toutes les sain
personnage qu’elle représente. L’une s’appelle Sainte Agnès, l’autre Sainte Luce. Entre toutes les saintes on remarque Sainte
. L’une s’appelle Sainte Agnès, l’autre Sainte Luce. Entre toutes les saintes on remarque Sainte Catherine de Sienne, auprès de
inte Agnès, l’autre Sainte Luce. Entre toutes les saintes on remarque Sainte Catherine de Sienne, auprès de laquelle est un en
, des cornes et des griffes. Leur emploi est de gesticuler auprès des saintes , de tâcher de les distraire par les postures les
ette farce ridicule est destinée à faire voir le courage héroïque des saintes qui ont résisté constamment pendant leur vie aux
mment pendant leur vie aux attaques de l’esprit malin. A la suite des saintes de la loi nouvelle, on voit paraître celles de l’
s attributs font aisément reconnaître que ce personnage représente la sainte Vierge. Cette sainte vierge vivante et animée est
ment reconnaître que ce personnage représente la sainte Vierge. Cette sainte vierge vivante et animée est suivie d’une autre q
un savant auteur, c’était l’abomination de la désolation dans le lieu saint et dans les personnes de l’état le plus saint. Da
désolation dans le lieu saint et dans les personnes de l’état le plus saint . Dans certains diocèses, après la fête de Noël, i
éritable joie ; Toi dignité et vertu, toi le juste et le vrai, toi le saint et le bon ; Toi le Seigneur véritable et suprême,
y retrouve toutes les pièces des autres offices, celles des fêtes des saints , des mystères, les chants de Pâques, ceux du carê
e à table ; le répons contenait une invocation à Jésus-Christ et à la Sainte Vierge, pour exciter à la bonne chère et inspirer
pour elle à Balaam : Pourquoi me déchirez-vous ainsi avec l’éperon ? Sainte Elisabeth et S. Jean-Baptiste figuraient aussi da
t de lire ; mais ce diocèse avait de plus la cérémonie de la fête des Saints Innocents, qui était une des plus scandaleuses du
res. Après s’être livrés à ces divertissements profanes, dans le lieu saint , venait ensuite la débauche, qui a fait nommer, a
qui était fait par les ecclésiastiques eux-mêmes des choses les plus saintes et les plus sacrées ? Un carme déchaussé d’Orléa
ne, la chère amante de Jésus.   « Ce contrat a été ratifié de la très Sainte Trinité, le même jour du glorieux S. Joseph en la
stie (qu’ils appellent le corpus Domini) avec toutes les reliques des saints dans un autre lieu, où ils dirent la messe, ainsi
par des suppositions de miracles ou de maléfices, la pureté de notre sainte religion, et pour restreindre la cupidité des ecc
nt totalement inexécutées de nos jours. 9. [NDA] Voyez les Vies des Saints par Baillet, in-4°. tome 1er page 295. 10. [NDA
11 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la discipline ecclesiastique, et des obligations imposees par les saints conciles dans la vie privee des pretres.  » pp. 341-360
De la discipline ecclesiastique, et des obligations imposees par les saints conciles dans la vie privee des pretres. L’inf
ion, qui le voient continuellement veiller, prier, étudier l’Ecriture sainte , pour être les témoins et les imitateurs de sa co
t vrai dans tous ses discours, et méditera continuellement l’Ecriture sainte , pour instruire exactement son clergé et prêcher
rce avec elles, autrement ils seront punis des peines portées par les saints canons, ou par les statuts particuliers des Eglis
t, qu’à tous les repas des prêtres, on fasse la lecture de l’Ecriture sainte . C’est un moyen excellent pour former les âmes au
’a point donné son argent à usure, et prêtent à douze pour cent" ; le saint et grand concile a ordonné que si, après ce règle
on Eglise ; et à bien plus forte raison, l’observation des canons des saints conciles est un objet sacramentel pour les ecclés
pour les ecclésiastiques. Le pape Saint-Damase en parle ainsi : « Les saints pères jugent avec rigueur ceux qui violent volont
jugent avec rigueur ceux qui violent volontairement les canons, et le saint esprit qui les a inspirés et dictés, condamne ces
s constitutions des apôtres et des hommes apostoliques, vous avez les saints canons, jouissez-en, mettez-y toute votre force,
rentrer autant que possible dans la ligne qui leur est tracée par les saints conciles, afin d’y rappeler les autres fidèles, q
fidèles et les zélés observateurs. Nos rois sont les protecteurs des saints canons ; ils sont en outre les ministres de Dieu
é d’ecclésiastique qui les soumet au prince qui, comme protecteur des saints canons, doit veiller à leur exécution ; pages 400
cution ; pages 400, 401 ; « Que cette même qualité de protecteur des saints canons donne droit au roi de veiller sur les mœur
12 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Premiere lettre de Mr. *** à Madame *** sur les spectacles » pp. 3-59
xcommunier.1 Le Premier Concile d’Arles en 314, confirmé par le Pape St . Sylvestre, Excommunie tous les Comédiens.2 Les
. Cyprien ; d’autres dans l’occasion en ont témoigné leur sentiment. St . Basile (Hom. 4. â in heram) St. Grégoire de Nazi
sion en ont témoigné leur sentiment. St. Basile (Hom. 4. â in heram) St . Grégoire de Nazianze (ad salene) St. Chrisostome
St. Basile (Hom. 4. â in heram) St. Grégoire de Nazianze (ad salene) St . Chrisostome, homil : 62, au peuple d’Antioche &a
(ad salene) St. Chrisostome, homil : 62, au peuple d’Antioche &c. St . Jerome, sur le vingtieme Chap. d’Ezech. & da
le vingtieme Chap. d’Ezech. & dans son livre second contre Jovin. St . Augustin L. 2 de ses confessions C. 3. & dan
es, animarum pestis, & une misérable folie, miserabilis insania. St . Augustin compare les Comédiens à des femmes publ
onçoit auparavant aux spectacles, comme aux pompes du Démon. Le Grand St . Charles, dans son prémier Concile de Milan, exho
; à tous autres, sous de grieves peines, de les recevoir chez eux. Ce Saint composa un ouvrage contre la Comédie : il y prouv
nent , soit a cause de leurs suites. Cet ouvrage fut imprimé en 1662. St . François de Sales, après s’être expliqué sur les
r des spectacles, comment faudra-t-il s’exprimer pour les condamner ? St . Thomas, mort en 1274, n’avoit pas enseigné une a
mort en 1274, n’avoit pas enseigné une autre doctrine. Ceux , dit ce Saint , qui assistent aux spectacles, se rendent coupabl
e reprocher ces écrivains, qui interprètant mal quelque passage de ce Saint , dit le savant Cardinal d’Aguirre, voudroient en
Pénitence . Celui de Châlons déjà cité, veut qu’on les repousse de la Ste . Table. Arcendi sunt publicè indigni, quales sun
rien, pour détourner les fidéles, de ces sortes d’assemblées, que les Saints ont appellées autrefois, les conventicules des Dé
ans des spectacles, que les autres Pasteurs de l’Eglise. LE Pape St . Clément, du prémier Siécle de l’Eglise (Il est m
droient pas renoncer à leur profession L. 8. constit cap. 32. Le Pape St . Sylvestre, mort en 335. excommunie tous les Comé
Le Pape St. Sylvestre, mort en 335. excommunie tous les Comédiens. Le St . Pape Gelase ne negligea rien pour faire cesser l
oit XIV, un des plus grands Papes que nous ayons vus sur la chaire de St . Pierre, donna le premier Janvier 1748. une décla
le voir. Ce n’est point par négligence, ni par rélâchement , dit le St . Pape Gelase, que mes prédécesseurs ont usé de To
y monta la premiere ; Et, sottement zélée en sa simplicité, Joua les Saints , la Vierge, & Dieu par piété. Ces Pélerins a
: le Parlement les rebutta comme personnes, que les bonnes Mœurs, les Saints canons, & les Peres de l’Eglise avoient toujo
mencement du dix-septieme siécle. Louis XIV, né le 5 Septembre 1638 à St . Germain en Laye, est monté sur le Trône en 1643.
tique, il faudra leur assigner une place dans l’Eglise de l’Abbaye de St . Denis en France, pour y faire reposer leurs cend
Conciles cités aux pag 5, 6, 7, & 8. Le son des Instrumens , dit St . Basile, (Hom. 4. in heram) & les chansons de
rruption exprimée par les airs & par les paroles. « Quoi ! dit St . Chrysostome, dans son Homélie de Saül & de D
paroles, du chant & des gestes des Comédiennes ? » C’est toujours St . Chrysostome dans son homélie contre les spectacl
» Tertullien, dans son traité contre les spectacles, au chap. 22. 27. St . Cyprien, St. Clement d’Alexandrie, St. Grégoire
dans son traité contre les spectacles, au chap. 22. 27. St. Cyprien, St . Clement d’Alexandrie, St. Grégoire de Nazianze &
s spectacles, au chap. 22. 27. St. Cyprien, St. Clement d’Alexandrie, St . Grégoire de Nazianze &c. &c. ne s’expliq
sans y voir, & ainsi je triompherai & des yeux & de vous. St . Augustin rémarque, qu’il tint d’abord les yeux f
ine : qui amat periculum, peribit in illo. C’est aussi la pensée de St . Isidore de Damiette. Il faut , dit-il, s’absten
mp;c. pag. 5 & suivantes… « Chrétien, dit-il, qui avez appris de St . Paul, que ces infamies ne doivent pas être nommé
quitter, en sont coupables : « celui qui aime le péril , dit l’Esprit St , y périra ; non seulement dans ce sens, qu’à forc
e enfin ; mais encore, suivant l’interprétation de l’Eglise & des Saints , en matiere de péché, s’exposer au danger prochai
profession, ne péchent aussi très-griévement, suivant cette maxime de St . Paul, que ceux qui font le mal, & ceux qui l
etiennent par leur assiduité, & sont bien dans le cas exprimé par St . Paul, de ceux qui consentent au mal, & en po
ertain nombre le Théatre seroit bientôt abandonné. Voilà la morale de St . Chrysostome, des Peres, nous n’en connoissons po
ours les Conf. d’Angers pag. 554 556. Ne savez-vous pas, dit le grand St . Chrysostome, que tout ce qui se fait dans ces re
ersonnes, à qui ces représentations ne sont aucun mal. Mais, continue St . Chrysostome, n’est-ce pas un assez grand mal, qu
l, que commettent ceux, qui n’y vont qu’à votre exemple ? Hom. 37 sur St . Math. « Mais quel mal faisons-nous, dit encore c
e celui qu’y sont les autres, & comme complices des péchés, selon St . Paul, … ne méritent pas moins d’être punis que l
hrétiennes, dans un état habituel de damnation ? C’est un péché, dit St . Antonin, d’assister à ces sortes de spectacles,
particulieres ; mais même dans l’assemblée des fidéles, dans le lieu Saint , & dans les Chaires, où l’on ne doit paroitre
s personnes infames, qu’elle leur refuse les Sacremens & la terre Sainte , s’ils meurent, avant d’avoir renoncé à leur prof
solument détourner les fidéles des Comédies & des spectacles, dit St . Charle Borromée, dans son second Concile de Mila
’il faut nécessairement en conclure : l’Eglise, aussi essentiellement Sainte , qu’infaillible, ne peut garder le silence, quand
injustice de condamner les spectacles, de les décrier dans les lieux Saints , & de déclarer coupables, les Acteurs & l
13 (1753) Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies et les mascarades [Missionnaire paroissial, II] « Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies & les mascarades. » pp. 268-287
e circonstances se rencontrent dans les danses, nous croyons avec les Saints Pères de l’Église, qu’il est de la sagesse des Ch
esse des Chrétiens de s’en abstenir. Dem. Quel est le sentiment des Saints Pères touchant les danses ? Rép. Saint Chrysost
i docuit idola colere, docuit etiam ludere. Tel est le sentiment des Saints touchant les danses. C’est ce qui a fait dire à u
arder les danses, d’assister aux bals & aux comédies ? Rép. Les Saints Pères nous apprennent que de tels spectacles sont
Telle est la coûtume qu’on prétend justifier. C’est un abus que les Saints Pères ont combattu comme formellement opposé aux
s routes égarées. Ils sont donc du nombre de ces impies dont parle le Saint homme Job en cette sorte : Job. 21. 11…13. On v
rix & récompense de sa danse, la tête du plus grand & du plus saint des enfant des hommes : Saltavit filia Herodiadi
que ce soit en la manière que le doivent être des Chrétiens & des Saints , tels qu’étoit le peuple de Béthulie dans les Fêt
t plus criminel de se livrer à la danse, que de labourer la terre, le saint jour de Dimanche : Conc. Paris. part. 3. c. 4.
’on ne danse qu’après les divins offices ; tout le jour est également saint , & s’il n’est pas permis de faire des œuvres
sous Pélage II, déclare impie la coûtume de danser aux solemnités des Saints , & ordonne aux Prêtres & aux Magistrats,
qui se passa aux noces d’Abraham, d’Isaac, de Jacob & des autres Saints dont parle l’Écriture : vous verrez qu’il n’y est
éjà donnée : & præcipuè quia hoc potest esse causa lasciviæ. Ce saint suit en cela le sentiment de Saint Augustin son m
nous avons parlé, combien avez-vous déplu à Dieu, aux Anges & aux Saints  ? Que n’avez-vous pas fait pour vous y rencontrer
& le service divin ; vous avez couru la nuit pendant que tant de saintes ames étoient occupées à prier ou à chanter les lo
14 (1664) Traité contre les danses et les comédies « LETTRE DE L’EVEQUE D’AGNANI, Pour la défense d’une Ordonnance Synodale, par laquelle il avait défendu de danser les jours des Fêtes. Au très Saint et très Bienheureux Père Paul V. Souverain Pontife. Antoine Evêque d’Agnani, éternelle félicite. » pp. 154-176
par laquelle il avait défendu de danser les jours des Fêtes. Au très Saint et très Bienheureux Père Paul V. Souverain Pontif
à l’esprit de la Religion Chrétienne ; car il ne s’occupe pendant ces saints jours qu’à la danse, à la comédie, aux exercices
solennité des Fêtes que l’Eglise n’a instituées que pour honorer les Saints , suivant la doctrine du Concile de Trente, ne con
de leur nature contraires à la vertu ; les Pères de l’Eglise, et les saints Docteurs, ne les ont jamais néanmoins permis, ni
le peuple faisait des actions qui sont défendues, ou dans l’Ecriture sainte , ou par les Constitutions des Papes, ou par les L
s pour prier les jours des Fêtes, soit séparé de la participation des saints mystères, et excommunié. Nous lisons aussi dans u
sixième Concile, les fidèles doivent passer ces jours dans les lieux saints , et ne vaquer qu’à la prière et au chant des Psau
us-Christ, et que n’appliquant leur esprit qu’à la lecture des choses saintes et divines, ils se nourrissent de la parole de Di
ésus-Christ pour la gloire éternelle. Il n’est donc pas permis en ces saints jours d’assister à aucune sorte de spectacles, et
qu’on voit parmi le peuple les jours des solennités, et des Fêtes des Saints  ; car au lieu de s’appliquer à la piété, et d’ass
uites dans son Diocèse ; et pour assujettir son peuple aux règles des Saints , et à la discipline de l’Eglise : et sa pensée n’
ler, et d’être lâche. » On dira peut-être que saint Charles était un Saint . Je l'avoue, mais quelle conséquence en pourra-on
et Disciple de saint Charles ? Pourquoi ne suivrai-je l’exemple d’un Saint  ? Il est absolument nécessaire que je le fasse, s
15 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XII. Du Dimanche et des jours des Fêtes. » pp. 54-66
u. Outre le Dimanche nous célébrons encore des Fêtes en l’honneur des Saints  ; mais ce culte revient à la gloire du Fils de Di
eur a donné la plénitude de son esprit, par laquelle ils sont devenus Saints , et parfaits. Nous faisons encore ces mêmes Fêtes
devenus Saints, et parfaits. Nous faisons encore ces mêmes Fêtes des Saints , afin que nous remettant dans l’esprit la vie qu’
cé la parole de Dieu ; et faisant attention à la consommation de leur sainte vie ; tâchez d’imiter la vigueur de leur foi. »
nctement les exercices, auxquels doivent s’occuper les fidèles en ces saints jours, dont nous parlons. « Il faut savoir, dit-i
on, de porter des Oblations à l’Autel, de prendre part à la grâce des Saints , par le souvenir de leurs vertus, de s’encourager
d’œuvre sensuelle, ou terrestre ; et ne s’occuper à autre chose en ce saint temps, qu’aux exercices de l’Oraison, et à se ren
t les Prélats assemblés dans ce Concile, qui ne portez pas en vain ce saint nom dont vous êtes honorés, et qui désirez vous e
c’est le jour qui représente le repos éternel, et de Dieu et des âmes saintes en Dieu, c’est ce jour qui dans la Loi et dans le
vec la même ardeur, et dans une entière unité de cœur et d’esprit, ce saint jour par lequel nous sommes devenus, ce que nous
le les fidèles doivent célébrer le jour du Dimanche, et les Fêtes des Saints Martyrs, et qu’il a commandé qu’on quittât toutes
16 (1777) Des Spectacles « Des Spectacles. » pp. 75-92
rdit à tous les Chrétiens ? Mais ni l’Evangile, dit-on, ni l’Ecriture sainte , ne défend nulle part la comédie, ni les autres s
trefois à saint Cyprien, quelques libertins. L’Evangile et l’Ecriture sainte , réplique ce grand Saint, a plus dit en se taisan
uelques libertins. L’Evangile et l’Ecriture sainte, réplique ce grand Saint , a plus dit en se taisant sur ce point, que si el
les, les Païensm êmes, s’ils avaient vu qu’avec cette loi si pure, si sainte , si parfaite, qui condamne jusqu’à la pensée du m
 ? II. Mais on se trompe de dire que l’Evangile, que l’Ecriture sainte ne défendent nulle part ces divertissements profa
condamnent partout. Que signifie autre chose, tout ce que l’Ecriture sainte dit de l’extrême pureté du cœur, qui est comme la
ercher, soient dans ces assemblées sans danger. Certainement tous les Saints qui ont parlé des spectacles n’en ont pas jugé ai
n ont pas jugé ainsi. Comptera-t-on pour rien le concours de tous les Saints à condamner ces divertissements profanes ? Et les
te, prévaudront-elles à la morale de l’Evangile, et à la doctrine des Saints  ? On se récrie fort dans le monde contre cette mo
re interdit aux Chrétiens, mais on soutient que c’est le seul que les saints Pères condamnent, et que le théâtre purgé, tel qu
rtout ; le tentateur attaque les héros chrétiens jusques dans le lieu saint  ; les longues austérités ne désarmant pas l’ennem
de leurs retranchements. Ce qui est un danger évident aux plus grands Saints , cesse-t-il d’être un danger dès qu’on mène une v
âme : les âmes les plus pures et les plus mortifiées, les plus grands Saints même n’en diraient pas tant. Mais on vous passe c
y apporte, la Religion qu’on professe, le sentiment et l’exemple des Saints qu’on respecte, les obligations qu’on a, et l’édi
17 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXX. Profanation du dimanche : étrange explication du précepte de la sanctification des fêtes. » pp. 109-116
e les dimanches, notre auteur commence par cette remarque : « Que les saints jours nous sont donnés non seulement pour les san
à de semblables divertissements, eût été une profanation manifeste du saint jour. Isaïe y est exprès, puisque Dieu y reproche
, chapitre LVIII, verset 13]. , d’avoir cherché leur plaisir « en son saint jour » : d’avoir regardé « le Sabbat comme un jou
favorables et plus nécessaires ? qui a introduit ce retranchement du saint jour, et pourquoi n’aura-t-il pas ses vingt-quatr
êteté et la sainteté de l’église », comme absolument défendu dans les saints jours. Saint Charlesaj avait prononcé de même : t
ce n’est pour nous faire entendre qu’il y en a qu’il faut exclure des saints jours, quand ils seraient permis d’ailleurs ? Au
ailleurs ? Au reste on ne doit pas demander des passages exprès de ce saint docteur, ou des autres, contre cet indigne partag
cteur, ou des autres, contre cet indigne partage qu’on fait des jours saints  : ils n’avaient garde de reprendre dans leur temp
18 (1752) Essai sur la comédie nouvelle « HISTOIRE DES OUVRAGES. Qui ont paru pour et contre la Comédie, depuis le 17e Siècle. » pp. 161-175
des enfants, selon les maximes de l’Ecriture et les instructions des saints Pères de l’Eglise, avec un petit Traité contre le
ages de saint Thomas ; il fait aussi ses efforts pour établir que les saints Pères n’ont condamné les Spectacles des Païens, q
Théologien, chez Coignard. Le septième, Sentiments de l’Eglise et des saints Pères sur la Comédie, chez Couterot. Le huitième,
dans ces différents Ouvrages se réduisent aux endroits de l’Ecriture sainte , des Canons, des Conciles, et des Passages des sa
s de l’Ecriture sainte, des Canons, des Conciles, et des Passages des saints Pères contre les Spectacles. A l’égard des endroi
nts Pères contre les Spectacles. A l’égard des endroits de l’Ecriture sainte , des Canons, et des Conciles, le P. Le Brun les a
. Mais comme on ne trouve pas qu’il ait indiqué généralement tous les saints Pères, on y va suppléer. Tertullien dans son livr
e la 3 part. de son Introduction. On peut ajouter aux Ouvrages de ces saints Personnages, le Mandement de M. l’Evêque de Nîmes
19 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE I. Condamnation de la Comédie par la sainte Ecriture, par les Conciles et par plusieurs raisons. » pp. 7-11
CHAPITRE I.Condamnation de la Comédie par la sainte Ecriture, par les Conciles et par plusieurs raiso
par les Conciles et par plusieurs raisons. Passages tirés de la sainte Ecriture. Il n’était nullement nécessaire que
rés de la sainte Ecriture. Il n’était nullement nécessaire que la sainte Ecriture apprit aux Serviteurs de Dieu, que les C
les richesses. Mais quoique la Comédie ne soit pas condamnée dans la sainte Ecriture en termes aussi formels et aussi exprès,
édie. » Aussi cela n’est-il pas nécessaire : car nous voyons dans la sainte Ecriture que Dieu n’a pas laissé de punir très sé
pour les devoirs exterieurs, et ces principes sont renfermés dans la sainte Ecriture, que Dieu nous recommande pour ce sujet
dans les Conciles de leur défendre seulement d’aller à la Comédie aux saints jours des Dimanches et des fêtes. celui de Tours
20 (1574) Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces « Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces. » pp. 423-426
édies et Tragédies, et autres choses semblables, jusqu’à priver de la sainte Communion ceux qui s’adonnaient à cet art : Il dé
appelant les Chrétiens à contempler plutôt les œuvres de Dieu, et les saintes écritures, comme les vrais spectacles des vrais e
n a. Donc combien que je certain, que vous n’êtes pas moins graves en sainte vie et bonne conversation, que fermes et entiers
, que fermes et entiers en la foi : Contre aucuns qui détournaient la sainte écriture, pour approuver les jeux publics.toutesf
leur donnant autorité, voire qui pis est, abusantc de l’autorité des saintes et divines écritures, pour soutenir les vices, co
uels n’ont point de honte de soutenir, et défendre par l’autorité des saintes écritures, les superstitions des Gentils, mêlées
les et jeux publics, et avouent leur idolatrie. Les témoignages de la sainte écriture, desquels ils abusaient.Car quand un Chr
-t-il pas loisible à un Chrétien, de regarder ce qui est couché en la sainte écriture ? Réponse à Itels interprètes laquelle s
.C’est une ruse et finesse du diable, de changer les choses bonnes et saintes en mauvaises et profanes. Du moins que la honte l
ses et profanes. Du moins que la honte leur donne la loi, puisque les saintes écritures ne le peuvent. Car l’écriture pourvoit
entre ces choses, s’il fuit Idolatrie ? que dit-il, lui qui est déjà saint  ? Il prend récréation ès choses détestables. Pour
Dieu, se précipite du haut degré et sommet de sa noblesse. L’écriture sainte est un beau spectacle pour le Chrétien.Que le Chr
n beau spectacle pour le Chrétien.Que le Chrétien fidèle s’adonne aux saintes écritures, car là trouvera des Spectacles dignes
iècles des siècles, Ainsi soit-il. Contre aucuns qui détournaient la sainte écriture, pour approuver les jeux publics. Les té
inte écriture, pour approuver les jeux publics. Les témoignages de la sainte écriture, desquels ils abusaient. 4. Rois. 2. 12.
mptueux soit-il, qui puisse être égalé aux œuvres de Dieu. L’écriture sainte est un beau spectacle pour le Chrétien. Exod. 14.
21 (1695) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras contre la Comédie [4 décembre 1695] « Mandement  » pp. 34-37
ns tous les temps des spectacles et de la Comédie en particulier. Les saints Pères la condamnent dans leurs écrits ; ils la re
ns, et les regarde comme manifestement infâmes : les Evêques les plus saints leur font refuser publiquement les Sacrements ; n
un homme de cet état ; un autre ne vouloir pas leur accorder la Terre sainte  ; et dans les Statuts d’un Prélat bien plus illus
possible de justifier la Comédie sans vouloir condamner l’Eglise, les saints Pères, les plus saints Prélats ; mais il ne l’est
a Comédie sans vouloir condamner l’Eglise, les saints Pères, les plus saints Prélats ; mais il ne l’est pas moins de justifier
iculièrement à tous les Fidèles de notre Diocese d’y aller pendant ce saint temps, consacré par lui-même et par tous les exer
22 (1694) Lettre d’un théologien « Lettre d'un théologien » pp. 1-62
’un Théologien puisse traiter. En effet, Monsieur, plus j’examine les Saints Pères, plus je lis les Théologiens, plus je consu
ale on se serve d’autres règles que de celles que nous ont laissé les Saints Pères« Sancterum Patrum etc. », Alexand.III. Epit
raient suivis. Nous aurions bientôt décidé la Question, si l’Ecriture Sainte s’en expliquait de quelque manière que ce pût êtr
a à Montefalcone en 1370 pour la Translation des Reliques de ce grand Saint  : Clément VIII, dans le bref In quo nos Pastorali
sistèrent ; et si vous en voulez davantage, je vous renvoie à Jean de saint Thomas et à Gonet, Théologiens célèbres de l’Ordr
s qu’il faut condamner dans tous les jeux et les plaisirs, et que les Saints Pères n’ont point eu d’autre intention en se déch
t une réponse que nous devons donner à tout ce qu’on nous objecte des Saints Pères, avec d’autant plus de raison qu’à les exam
comme ont fait les Pères, et ce n’est pas une chose étonnante que ces saints Personnages aient employé toute la force de leur
âme Héliogabale en était l’Auteur. De peur que vous ne croyez que les Saints Pères exagèrent, et que la Comédie n’était pas au
cette proposition, que je vous la veuille prouver par l’autorité des Saints Pères : cependant à la bien examiner, c’est leur
ieur, de plus fort en faveur de la Comédie ? Cependant c’est un grand Saint qui parle : d’où vient donc qu’il ne se déchaîne
ige et se perfectionne tous les jours, et j’ai remarqué en lisant les Saints Pères, que plus ils s’approchaient de nous, plus
ad vit. devot. : aussi voyons-nous qu’elle n’est pas défendue par le Saint de nos jours, le grand François de Salesp Evêque
n cité par le même saint Augustin, saint Grégoire, en un mot tous les Saints Pères ont vivement déclamé contre le luxe et cont
ègles de la sagesse et de l’honnêteté ? « Pour preuve que l’Ecriture Sainte ne condamne point les Jeux, les Danses et les Spe
s mœurs, et ce n’a été que par un abus, dont les choses même les plus saintes ne sont pas exemptes, que depuis, au lieu de les
et pour en venir aisément à bout, voyons les autorités de l’Ecriture Sainte , qui semblent défendre la Comédie et semblables s
squ’à toucher des Cartes et des Dés : et l’on n’a qu’à feuilleter les Saints Pères et les Auteurs Ecclésiastiques, il n’y a gu
’ai pu trouver dans la Comédie la moindre apparence des excès que les Saints Pères y condamnaient avec tant de raison. Mille g
que l’on ne tombât dans quelque péché d’impureté. Apparemment que ce saint homme n’en parlait pas par expérience, et qu’il n
si mauvais usage. Toutes les Histoires (sans excepter même l’Histoire Sainte ) ne se servent-elles pas de paroles qui expriment
prise, elle est donnée ; de même que je n’aurais pas permis, avec les Saints Pères, d’assister aux Comédies de leur temps, par
On défend bien de lire la Bible en langue vulgaire, de peur que toute sainte qu’elle est, elle ne soit une occasion de scandal
rraient avoir des suites fâcheuses, on ne devrait pas lire l’Ecriture Sainte (pour me servir du même exemple que vous apportez
emple que vous apportez :) on ne devrait pas, dis-je, lire l’Ecriture Sainte , en latin même, puisqu’elle est la cause innocent
nt expliquée. Si l’on peut faire un mauvais usage des choses les plus Saintes , telle qu’est la Bible, à plus forte raison des p
e, tant dans l’exercice des vertus que dans celui de l’esprit que les Saints Pères en ont parlé en mêmes termes que les profan
t à l’Eglise ; qu’ils fréquentent les Sacrements ; occupations toutes Saintes , et les plus sérieuses, ou plutôt les seules séri
qu’à l’heure qu’il faut la jouer. Une des choses contre laquelle les Saints Pères se gendarmaient le plus, était le temps auq
mes que pour leur récréation. Il est vraiv que l’on joue en des temps Saints , comme les jours de Fête et de Dimanche, et penda
e. A l’égard des Dimanches, remarquez, je vous prie, que bien que les Saints Jours nous aient été donnés pour les sanctifier e
ès que les Eglises sont fermées, et qu’on ne peut plus abandonner les saints Mystères pour courir aux Spectacles : d’où je con
que ridicules, en l’honneur de saint Estienne, de saint Jean, ou des saints Innocents ! Ce désordre donna lieu à un Décret « 
us émanciper à représenter ces momeries, et à souiller la majesté des Saints lieux par une coutume si infâme, à laquelle il ne
Eglises, et l’on aurait horreur de jouer des Comédies dans ces Lieux Saints  : on a des Théâtres publics propres à cet usage,
pour ne se nourrir l’esprit que de la lecture et de la méditation des Saintes Lettres. Je ne trouverais pas qu’il y eut moins d
e ; mais la doctrine« Doctrina mea non est mea. » et le sentiment des Saints Pères, que j’ai lus et relus, et dont j’ai tiré c
ndus. Tout ce qu’on peut répondre à cela, c’est que, dans un temps si saint , aussi bien que les jours de Dimanche, c’est la P
pas la piété de s’en abstenir tout à fait, le Théâtre, dans les jours saints , ne doit être ouvert au Public, qu’après que tout
donner lieu encore aujourd’hui aux tristes, mais justes reproches des Saints Pères, qui se plaignaient qu’on abandonnait sans
ts Pères, qui se plaignaient qu’on abandonnait sans scrupule les plus Saints Mystères de la religion pour courir avec scandale
23 (1715) Dictionnaire de cas de conscience « [FRONTISPICE] »
gmentée par l'Auteur. a paris, Chez pierre- augustin le mercier, rue saint Jacques, à saint Ambroise ; simon langlois, rue s
le mercier, rue saint Jacques, à saint Ambroise ; simon langlois, rue saint Etienne d'Egrès ; jacques josse, rue saint Jacque
oise ; simon langlois, rue saint Etienne d'Egrès ; jacques josse, rue saint Jacques, à la Colombe Royale ; saugrain, l'ainé,
louis-anne sevestre, sur le Pont saint Michel ; jacques vincent, rue saint Severin, à l'Ange.M DCC XXIV avec approbation, et
24 (1666) Réponse à l'auteur de la lettre « letter » pp. 1-12
sé, et que voyant d’un côté l’Auteur des lettres, qui ne cite que les Saints Pères, comme vous lui reprochez, et de l’autre cô
ouvé, et qui ne pouvait pas manquer de l’être, sous le nom de tant de Saints Pères qui le remplissent de leurs plus beaux sent
s qu’on puisse croire de votre esprit quand on vous entend parler des Saints Pères avec un mépris si outrageant, et quand vous
plus dans leurs livres cette manière méprisante dont vous traitez les Saints que l’Eglise honore. Mais vous croyez avoir grand
le Théâtre ? les divins Cantiques, avec les cris des Bacchantes ? les Saintes Ecritures, avec des discours impudiques ? les lum
z souffrir qu’on ne vous estime pas. Vous renoncez à la Communion des Saints , et vous n’aspirez qu’au partage des Sophocle, et
ont, et on les loue seulement où ils ne sont pas. C’est ainsi que les Saints Pères en parlent, mais il vous importe peu de ce
autorité, et vous ne sauriez dire que parce qu’il a fait une Tragédie Sainte , il vous est permis d’en faire de profanes. Tout
en vers français les plus Augustes mystères de la Religion, les plus Saintes maximes de la Morale Chrétienne, les Hymnes, les
les Hymnes, les proses, les cantiques de l’Eglise, et ils ont fait de saints concerts que les fidèles chantent, et que les Ang
n qui a bêché la terre avec la même main dont il a écrit les Vies des Saints , et les Traductions des Pères. Vous ne sauriez vo
ar ses lumières, les ombres mystérieuses que Dieu a répandues sur ces saintes vérités : et comme avec l’ombre et la lumière, on
Angélique. On voit bien que ce n’est pas elle qui parle, et que cette sainte Religieuse était bien éloignée de penser à ce que
puisque vous avez été chercher des railleries jusque dans l’Ecriture Sainte . « Jetez-vous sur les injures, lui dites-vous,aj
on de quelques-uns, vous vous moquez de l’Ecriture, des Conciles, des Saints Pères, et des personnes qui tâchent d’imiter leur
Christ, et vous parlez avec une vanité de Païen, des actions les plus Saintes et des Ouvrages les plus Chrétiens. Vous pensez q
s avez pour elles, avec les abus que vous faites de l’Ecriture et des Saints Pères ; et l’on verra qu’il faut que vous soyez é
vous n’avez pu les accuser sans vous railler de ce qu’il y a de plus saint dans la Religion, et de plus inviolable parmi les
des attaques visant Desmarets (« Est-ce que vous êtes maintenant plus saints que vous n’étiez en ce temps-là ? Point du tout ;
e manquer à la fois de révérence et d’humilité lorsqu’il traite des «  saintes vérités ». ab. [NDE] Le P.Maillard, ennemi des
ttre en français les comédies de Térence ? Fallait-il interrompre vos saintes occupations pour devenir des traducteurs de coméd
25 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXVIII. Doctrine de l’écriture et de l’église sur le jeûne. » pp. 98-101
es jours où l’église pleure la mort et l’absence de Jésus-Christ. Les saints pères expliquent aussi que c’est pour cette raiso
ttre les plaisirs et les réjouissances profanes, elle s’abstenait des saintes réjouissances, et il était défendu Ibid. can. 51.
fendu Ibid. can. 51. [Ibid. canon 51]. d’y célébrer les nativités des saints , parce qu’on ne pouvait les célébrer qu’avec une
re Pâques et la Pentecôte, parce que ce sont des jours destinés à une sainte réjouissance, où l’on chante alléluia, qui est la
e la joie du siècle futur. Si le jeûne ne convient pas au temps d’une sainte joie, doit-on l’allier avec les réjouissances pro
26 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 19-20
les ! ô misère extrême ! que ce qui est permis aux religieux pour une sainte récréation, leur donne la mort de l’âme, et leur
vie de S. Dominique, et vous verrez que l’esprit malin montrant à ce saint patriarche le lieu où ses religieux parlaient ens
gnait beaucoup en ce lieu-là. C’étaient des religieux d’un ordre très saint et très austère, d’un ordre qui était encore en s
ent leur patriarche pour supérieur, qui étaient sous la conduite d’un Saint et d’un si grand Saint ! et la salle où se font l
r supérieur, qui étaient sous la conduite d’un Saint et d’un si grand Saint  ! et la salle où se font les assemblées de garçon
27 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VIII. De la Comédie les jours de fête. » pp. 159-179
ui puisse même l’observer dans son métier ? J’ajoute que ceux qui ces saints jours vont au spectacle, la transgressent, et qu’
nses, des débauches. Sont-ce là les fêtes des Chrétiens, dont quelque saint mystère est toujours l’objet, et que l’Eglise ne
elque Eglise, intercepter par ce moyen ceux qui allaient dans le lieu saint , et leur offrir, sans doute pour les préparer à l
us forte raison y oblige-t-on les Protestants les jours des fêtes des Saints , dont ils avouent la sainteté, quoiqu’ils n’en ap
e, de Pâques, de Pentecôte et des Apôtres, tout le carême, la semaine sainte , la semaine de Pâques (Voilà toutes les fêtes con
chanté d’une Actrice qui vient immoler les cœurs au Démon. La semaine sainte nous conduit aux pieds de la croix du Sauveur mou
up valoir l’usage de suspendre les représentations pendant la semaine sainte . Ce serait en effet une chose criante de jouer la
honestas et sanctitas. » Il faut sanctifier les fêtes, en imitant les Saints dont on fait la mémoire, non par de frivoles amus
n’y voit que des objets de piété et de bons exemples, on y célèbre la sainte messe, on y approche des sacrements, on y forme d
lus condamnable qu’une simple distraction. L’irrévérence dans le lieu saint est condamnée ; est-il de plus grande irrévérence
. Ce grand principe, faire le bien et fuir le mal, a surtout lieu ces saints jours. Le précepte de leur sanctification est, et
ête sont spécialement réservés à Dieu, il en exige plus sévèrement un saint usage et un compte plus rigoureux. Il appelle le
bbatum Domini delicatum. Au spectacle apprend-on, pratique-t-on cette sainte délicatesse ? Sa durée, plus longue que celle des
i long, si suspect, si opposé à la sainteté, ne fut jamais cette joie sainte que Dieu recommande, cette honnête recréation qu’
: qui pourrait soutenir l’assemblage monstrueux de la comédie avec la sainte table ! O aveuglement ! ô impiété ! disait S. Cyr
table ! O aveuglement ! ô impiété ! disait S. Cyrille, d’employer les saints jours au jeu, aux danses, aux spectacles, et se r
, que les jours qu’on devrait sanctifier, et qu’on profane, sont plus saints  : « O cæcam impietatem, diebus festis, cum magis
nt le peuple d’y avoir assisté pendant le carême. Mais connaît-on les saints Pères à la comédie ? un Acteur est-il fait pour ê
28 (1675) Traité de la comédie « XIV.  » pp. 294-295
esse chrétiennes. Et c'est pourquoi ceux qui ont voulu introduire des Saints et des Saintes sur le Théâtre ont été contraints
es. Et c'est pourquoi ceux qui ont voulu introduire des Saints et des Saintes sur le Théâtre ont été contraints de les faire pa
he des discours plus propres à ces héros de l'ancienne Rome, qu'à des Saints et à des Martyrs. Il faut aussi que la dévotion d
u'à des Saints et à des Martyrs. Il faut aussi que la dévotion de ces Saints de Théâtre soit toujours un peu galante. C'est po
29 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE IV. Du Clergé considéré comme protecteur et fondateur des Comédiens du troisième âge en France, et comme en ayant lui-même exercé la profession. » pp. 113-119
mposition, sur la passion de Jésus-Christ, sur les prodiges opérés au saint sépulcre et ailleurs, et en général sur les chose
us étonnants, opérés par le pouvoir de Dieu ou par l’intercession des saints , et enfin les mystères de notre religion. Après a
t des honneurs de l’église, et en leur refusant la sépulture en terre sainte  ! Quelques fanatiques se croient encore aujourd’h
u public. Si on examine et si on apprécie l’intention et l’esprit des saints canons, relativement aux comédiens qui existaient
le onzième canon du troisième concile de Carthage de l’an 397. Si un saint concile a défendu aux prêtres de jouer la comédie
ins donnés par les confrères de la passion, qui, après leurs comédies saintes , mettaient toujours quelques farces profanes, mai
30 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXII. Passages de Saint Ambroise et de Saint Jérôme sur les discours qui font rire. » pp. 124-131
are possumus ? » En effet, il est bien certain qu’on ne voit dans les saints livres aucune approbation ni aucun exemple autori
oujours attendre de lui une si exacte interprétation des passages des saints pères, surtout quand il entreprend de les accorde
es de Saint Ambroise, qu’en général par l’analogie de la doctrine des saints , qu’ils rejettent sans restriction les plaisanter
ent sans restriction les plaisanteries. Si on trouve ces discours des saints pères excessifs et trop rigoureux, Saint Jérôme y
celle-ci, poursuit-il, doit être bannie entièrement des discours des saints , c’est-à-dire, comme il l’explique des chrétiens,
oder les vertus aux opinions communes et à la coutume. Encore que les saints pères n’approuvassent point qu’on fît rire, ils r
int Paulaq, où il paraît revenir plus précisément aux expressions des saints pères, il met avec eux la plaisanterie au nombre
31 (1771) Sermons sur l’Avent pp. 103-172
e digne par ses vertus d’estre loué de celuy dont les Anges & les Saints chanteront éternellement les louanges ; sanctifie
ieurs Chrétiens ne rougissent pas d’aimer encore, contre lesquels les saints Docteurs se sont élevez dans la suite de tous les
s vains divertissements. En parlant ainsi, on auroit pour garants les saints Peres, & l’on ne feroit qu’employer la force
vertissements n’ont pas manqué d’apologistes redoutables, puisque les saints Docteurs n’ont pas dédaigné de prendre la plume p
yenne, qui ne se trouve appuyée de l’autorité ny de l’exemple d’aucun Saint  ? Si ce n’est donc pas, absolument parlant, estre
. Ch. l’auteur & le consommateur de la foy, Hebr. 12. 2. & le saint vieillard Simeon avoit prédit, qu’en cette qualit
n la personne d’un Dieu en croix. Mais peut-on dire, s’écrie un grand Saint , que l’on suive J. Ch. crucifié en allant au théa
pecte, un rendez-vous criminel, un projet de débauche. Des yeux aussi saints que ceux de Dieu peuvent-ils s’ouvrir sur des obj
a toujours esté & sera toujours profane. En vain introduit-on des saints & des saintes sur la scene, Asmodée n’en sort
amp; sera toujours profane. En vain introduit-on des saints & des saintes sur la scene, Asmodée n’en sortira jamais. Aussi
Latine, dans l’Eglise de France, sont venus à son secours. Ecoutons1. saint Chrysostome, qui va parler pour l’Eglise Grecque.
sous les enseignes de Jesus-Christ, & pour ravir le Ciel par une sainte violence, ce n’est pas à nous qu’il appartient de
vangile, & vous serez pour moy. Affermissez-vous dans ses maximes saintes , & vous confirmerez la vérité que je vous prê
des Déesses vindicatives. Aujourd’huy, nos Poëtes y représentent des Saints ambitieux & des Martyres galantes : & qua
t point jusqu’à cet excès de mauvais sens, ils achetent par une piéce sainte le privilege d’en faire plusieurs profanes. Fiunt
ise du démon, où se rendent ses adorateurs, par opposition à l’Eglise sainte , où s’assemblent les membres de Jesus-Christ, Ecc
res ont même condamné tout autre chose. Que les Théologiens & les Saints des derniers temps les justifient. Qu’il est perm
vous ; & n’allez pas vous figurer, que les Théologiens & les Saints des derniers temps vous soient plus favorables. Q
, approuveroit-il ce qu’ils ont si solemnellement condamné ? Ce grand saint , encore plus angelique par sa pureté que par sa d
e vous alliez à la Comedie, pourvû que vous soyez telle, que ce grand saint vous y souhaite. Il veut dire, parfaitement affer
c une bouche profane : Psal. 49. 16. Jesus-Christ défend de donner le saint aux chiens, & de répandre devant les mondains
dans la maison du Seigneur, dans la Chaire de vérité, en présence des saints Mysteres, &, comme dit l’Apôtre, en Dieu, dev
d’attention & de respect par un Auditoire, préparé à cette action sainte par le chant des Pseaumes, & par l’assistance
. Et s’il y en a qui ayent la témerité sacrilege de s’approcher de la sainte Table, ou ils trompent les Confesseurs, ou les Co
cela plus griévement, ce sont les Ecclesiastiques, dont la profession sainte les engage à la vie la plus reglée & la plus
ifier. Qui peut penser sans horreur à ce mêlange monstrueux d’actions saintes & profanes ! Passer de l’Autel au Théatre ! L
ortez sans y avoir reçû la moindre impression de mal. Les plus grands Saints n’y seroient pas sans péril : que ne devez-vous d
 4. 9. pour mériter d’estre un spectacle de gloire à Dieu & à ses Saints dans toute l’éternité bienheureuse. *** Une Lett
32 (1664) Traité contre les danses et les comédies « INSTRUCTION, et avis charitable sur le sujet des Danses. » pp. 177-198
vaine, sensuelle, dangereuse, reprouvée par le S. Esprit ès Ecritures Saintes , par l’Eglise, par les Saints Pères, et par la ra
eprouvée par le S. Esprit ès Ecritures Saintes, par l’Eglise, par les Saints Pères, et par la raison même. Que dit l’Ecriture
ise, par les Saints Pères, et par la raison même. Que dit l’Ecriture Sainte contre les Danses ? Dieu parlant aux filles de J
Quel est le sentiment des Pères de l’Eglise touchant ce sujet ? Les Saints Pères de l’Eglise, qui sont les organes du saint
e peut-il y avoir de pudeur où l’on danse ? Certainement vous autres, saintes femmes, vous voyez ce qu’il faut apprendre et dés
désapprendre à vos filles. Que la femme adultère danse, dit ce grand Saint  : mais celle qui est pudique et chaste, qu’elle e
ne, il en était à présent justement récompensé. 3. Les Apôtres et les Saints ont tous été dans ce sentiment, que le Christiani
louange, ayant été faites par un sentiment extraordinaire d’une joie sainte , et par un mouvement particulier du S. Esprit, en
des danses, auxquels elle était passionnément attachée, mérita que la Sainte Vierge Marie mère de Dieu, avec les chœurs des Vi
33 (1662) Pédagogue des familles chrétiennes « Instruction chrétienne sur la Comédie. » pp. 443-453
trouverait-on de la sorte que vous dites ? Il y en a assez dans les saintes Ecritures, dans les Pères, et les Docteurs de l’E
nes et humaines, et qui fait ce qu’on a appelé Spectacle. L’Ecriture Sainte est-elle contraire à tels Spectacles et recréatio
à Jésus-Christ, ainsi qu’ils auraient avant fait au Diable. Mais ces Saints Pères ont-ils improuvéc le plaisir qu’on prend en
s discours profanes et vains, qui ne servent que pour l’impiété. Ces Saints Pères ne veulent-ils donc point permettre qu’on s
vu que ce soit selon Dieu, et non pas selon le Diable : ainsi que les Saints l’ont entendu. Comment se peut-on réjouir selon
es Conciles. L’on ne doit donc pas ainsi recevoir les Comédiens à la Sainte Communion ? Il faut leur refuser sans doute, s’i
entir, et s’ils ne quittent effectivement ce damnable métier, que les Saints Canons4. quest. 1. c. 1. déclarent infâme, comme
représentent aussi quelquefois des pièces sérieuses, et des Histoires Saintes . C’est ce qui se voit fort rarement, et hors une
e façon, qui ne divertirait pas moins que les autres ? Les Histoires Saintes n’ont pas été écrites pour donner du plaisir aux
du plaisir aux peuples, mais pour les porter à imiter les vertus des Saints qui seraient profanés dans des bouches impures, e
34 (1825) Des comédiens et du clergé « Table des matières, contenues dans ce volume. » pp. 409-427
titution des comédiens en France, pag. 88 ; fournit la chapelle de la Sainte Trinité, pour y faire jouer la comédie, pag. 91 ;
ntant les mystères, pag. 93 ; tolère que les farceurs représentent la Sainte Eglise, et le pape la tiare en tête, dans la comé
rues, p. 289 ; dans la cathédrale de Viviers, le jour de la fête des Saints  Innocents, le clergé introduisait des gens masqué
on de N.S.J.C., société de pèlerins qui s’était réunie pour jouer les saints mystères, pag. 85 ; obtiennent en 1402 des lettre
le clergé ne peut leur faire l’application des anathèmes, pag. 182 ; saints et saintes honorés par l’Eglise romaine, et qui o
ne peut leur faire l’application des anathèmes, pag. 182 ; saints et saintes honorés par l’Eglise romaine, et qui ont été come
. Excommunications contre les fidèles qui enfreignent les canons des saints conciles ; diverses catégories, pag. 154. F.   F
les doivent s’y soumettre, pag. 338 ; le prince, comme protecteur des saints canons de l’Eglise, a une surveillance et une aut
t de la Fierte, pag. 264 ; fête des fous et de l’âne, pag. 313. S.   Saints et saintes, honorés par l’Eglise romaine, qui ont
erte, pag. 264 ; fête des fous et de l’âne, pag. 313. S.   Saints et saintes , honorés par l’Eglise romaine, qui ont exercé la
35 (1632) Les Leçons exemplaires de M.I.P.C.E. « Livre III, Leçon X. LA COMEDIENNE CONVERTIE. » pp. 461-479
 : dans les armées où la Piété est si peu en vogue il s’est trouvé de saints Soldats, dans les Cours où le Vice triomphe il s’
rencontrer aucun scandale. Au contraire ils ont des pièces sacrées et Saintes qu’ils représentent souvent au milieu des Eglises
ns leur servent de lecture et leur apprennent diverses Histoires tant saintes que séculières dont ils tirent beaucoup de lumièr
du Roi où se devait faire une excellente Représentation du Martyre de Sainte Cécile. Ils me convièrent de prendre place dans l
nte de tout le monde, car elle a représenté dignement la constance de Sainte Cécile et au martyre et en la Virginité, et Fadri
e-même l'a fait venir à la fin de l’action vêtue encore à la façon de Sainte Cécile, se jeter aux pieds de la Reine, et les em
é Madame, si elle me manque je ne puis attendre que le naufrage de ma sainte et juste prétention. J'ai appris que votre Majest
édiction que je demande à votre Majesté par tout ce qu’il y a de plus saint au ciel et en la terre, par les plaies de mon Sau
s de sa mère, par les mérites et le martyre de cette glorieuse Vierge Sainte Cécile dont je viens de représenter la constance,
ontradiction des langues. Vraiment Dieu est admirable en ses voies et saint en toutes ses œuvres tirant la lumière du milieu
, de toute nation, et de toute qualité et condition de personnes. Son saint nom soit béni à jamais. a. [NDE] Nous corrigeon
36 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XIV.  » p. 469
esse chrétiennea. Et c'est pourquoi ceux qui ont voulu introduire des Saints et des Saintes sur le Théâtre ont été contraints
ea. Et c'est pourquoi ceux qui ont voulu introduire des Saints et des Saintes sur le Théâtre ont été contraints de les faire pa
he des discours plus propres à ces héros de l'ancienne Rome, qu'à des Saints et à des Martyrs. Il faut que la dévotion de ces
ome, qu'à des Saints et à des Martyrs. Il faut que la dévotion de ces Saints de Théâtre soit toujours un peu galante: c'est po
37 (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88
héologien puisse traiter. Voici comme il parle : « Plus j’examine les Saints Pères, plus je lis les Théologiens, plus je consu
ir, que la doctrine qui condamne les Théâtres, est celle que l’Esprit Saint a inspiré à son Église, et que celle qui lui est
qu’on ne les contraigne point de faire des actes d’irreligion h. Les Saints Pères qui sont venus après, se sont conduits par
les plaisirs des Chrétiens ; ce sont là leurs Spectacles ; Spectacles saints , éternels, et qui leur sont donnés gratuitement.
aletés ; ceux que nous venons de citer prouvent avec évidence que les Saints ont regardé ces sortes de plaisirs même exempts d
es représentent, comme gens infâmes, indignes de la participation des saints Mystères, et qu’on ne pouvait recevoir à pénitenc
tous d’accord de faire grâce à la Comédie, et que même il y a eu des Saints , » comme saint Thomas, saint Bonaventure, saint A
on pouvait exercer en gardant certaines circonstances. Comme tous ces Saints ont exprimé dans les mêmes termes un sentiment qu
iculté. Il relève par les Bulles de plusieurs Papes la doctrine de ce Saint , croyant donner autant d’appuis à la mauvaise doc
s en ressentir des impressions de mort dans l’âme : qu’apparemment ce saint homme n’en parlait pas par experience, et qu’il n
un nombre presque infini de questions et de difficultés que ce grand Saint a décidées avec tant de doctrine, de lumière et d
n que je le puis appercevoir, et crois l’avoir remarqué, au temps des Saints qui ne l’ont pas blâmée, comme saint Thomas, et l
’être regardée : c’étaient des récits simples de sujets ordinairement saints  ; mais si dénués de tous les ornements dont elle
ésent les passions. Je ne m’étonne pas qu’alors il se soit trouvé des Saints , qui pour quelque temps aient laissé passer la Co
donné une espece d’approbation, comme il est arrivé à la plupart des Saints que l’Auteur de l’Écrit réclame, quoiqu’ils soien
e auroit été examinée par ses Grands Vicaires. J’accorde que ce grand Saint ait regardé les Spectacles comme indifferents en
ns, qui sont engagés par la grâce de leur Baptême à une vie bien plus sainte , dressent eux-mêmes mille pièges à leur pudeur :
sions. » Je ne sais comment on peut citer en faveur de la Comédie, un Saint qui y est si opposé et en cela si digne Successeu
bus qu’il fait du grand nom de saint François de Sales, sur ce que ce Saint ne défend pas precisément les Spectacles à sa Phi
end pas precisément les Spectacles à sa Philothée. Chacun sait que ce Saint a paru dans notre France dans un temps de trouble
ment. Or quiconque s’appliquera à la lecture des Ouvrages de ce grand Saint , tombera d’accord qu’il en est peu entre ceux des
me vous avez fait ? 4. « Notre Seigneur, Notre-Dame, les Anges et les Saints , vous ont vus en ce lieu : ah ! que vous leur ave
ls ceux qui s’y trouvent. Croyez-moi, si l’on faisait ce que ce grand Saint ordonne à ceux qu’il souffre aller à la Comédie,
ne trouve pas son discours moins propre à en détourner, que ceux des saints Pères, qui les ont condamnés d’une plus grande fo
nde force. Quelle absurdité, aprés avoir fait un si mauvais usage des Saints modernes, de retourner, comme fait l’Auteur de l’
es Saints modernes, de retourner, comme fait l’Auteur de l’Écrit, aux Saints des premiers temps, et citer les Retraites que sa
ce Pere, pour citer son exemple si mal-à-propos ? Chacun sait que ce Saint embrassa la vie solitaire du désert aussitôt apré
fants, à des songes et à des imaginations trompeuses, etc. » Ce grand Saint était si éloigné des divertissements du monde, qu
leur profession, et qu’ils y renoncent, afin d’être inhumés en terre sainte , et qu’on leur donne un Épitaphe où il y ait ces
par le rapport très fidèle que ces bons Pères nous en firent, que le saint homme Paphnuce, qui menait sur la terre une vie t
Angélique, ayant un jour prié Dieu de lui faire connaître auquel des Saints il ressemblait ; un Ange lui répondit, qu’il étai
homme ; et l’ayant trouvé, il s’enquit de lui ce qu’il avait fait de saint et de bon, et l’interrogea très particulièrement
e, sans nous croire coupables devant Dieu. Saint Benoît, que l’Esprit Saint porta à se rouler dans les épines, et tous les au
l’Esprit Saint porta à se rouler dans les épines, et tous les autres Saints qui se sont fait de si grandes douleurs, pour cha
i s’y commettent ! Je l’ai déja dit, que longtemps auparavant que les Saints Pères parlassent contre la Comédie, il ne s’y fai
rait un blasphême de le dire, puisque le repos de Dieu n’est ni moins saint , ni moins adorable que ses opérations. Le repos q
a conscience, en approchant des Sacrements, au moins en assistant aux saints Sacrifices, en écoutant ou lisant la parole de Di
à la Comédie le Dimanche, et qu’on ne pèche point en y assistant ces saints jours ; il dit que les Chrétiens ont satisfait à
rdre tout entier ? Quel souvenir peut-on conserver de Dieu, de sa Loi sainte , et de ses jugements, au milieu d’un tel divertis
elle et dans les plaisirs, comme les Juifs qui abusent du repos de ce saint jour pour commettre le mal : Il vaudrait bien mie
able de la Politique, n’excuse point de péché devant Dieu dont la Loi sainte ne fléchit jamais, parce qu’elle est la souverain
les joies dégénèrent en des pleurs qui ne finiront jamais. Aussi les Saints ont-ils toujours cru que l’amour des plaisirs éta
cette proposition, que je vous la veuille prouver par l’autorité des Saints Pères : cependant à la bien examiner, c’est leur
n s’appuyant sur l’argument de l’idolâtrie : « [...]ce saint Docteur [ saint Cyprien] ne condamne pas absolument les Danses, l
38 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Seconde lettre contre les spectacles. » pp. 60-145
es contre les spectacles. Si le monde soit disant Chrétien, ajoute ce St . Evêque, continue à les aimer & à vouloir les
Paganisme aboli. » O Serviteur de J. C. ! ne vous y trompez pas, dit St . Bernard, mort en 1158. Dieu a en horreur les par
Sous Charles II. qui succéda à Cromwel, vers 1660, on vit l’Écriture Sainte tournée en ridicule, la vertu méprisée, & la
dangers, & ses suites fâcheuses, qu’on ne peut révoquer en doute. St . Augustin étoit assurément, un génie rare, un hom
s Despreaux, les Gresset, les Lebeau, les Fontenelle, les Racine, les St . Evrémont, les Houdard de la Motte, les Simonet,
rsonne pieuse, attachée aux devoirs du Christianisme. Deshonnore-t-on St . Bernard, l’orsqu’en le citant, on dit.… le dévot
Deshonnore-t-on St. Bernard, l’orsqu’en le citant, on dit.… le dévot St . Bernard ? L’Eglise fait-elle injure au sexe, qua
: car… tout Chrétien fait, que l’Eglise toujours dirigée par l’esprit Saint , ne peut se tromper, ni tromper les fidéles, &
Loix, qu’elle est infaillible dans ses décisions. C’est pourquoi, dit St . Augustin, vouloir mettre en question, si l’on do
C., diroit l’un, étoit si visiblement Divine, si sa conduite étoit si sainte , si son cœur étoit si bienfesant, comment a-t-on
omment a-t-elle pu avoir alors tant de partisans ? Si du tems même de St . Cyprien, les spectacles étoient de vrais pestes,
rs qu’aujourd’hui ? ab omnibus ad spectaculum curritur. Si du tems de St . Chrysostome, ils étoient des chaires de pestilen
la défense des spectacles. Finissons enfin cette réponse par celle de St . Augustin : déjà de son tems on s’autorisoit du g
soit du grand nombre de ceux qui alloient au spectacle. Que répond ce St . Docteur ? « Ah ! disoit-il, si vous avez la crai
Enfin, parceque je ne pourrois vous dire pourquoi un Dieu infiniment Saint , n’écrase pas les coupables sous le poids de sa j
pourquoi ? C’est qu’il est également certain, que Dieu est infiniment Saint  ; & que cependant il souffre nos ingratitudes
t, qua non probat. Toujours semblable à un champ femé de froment, dit St . Matt. C. 13. v. 19, elle y verra toujours croitr
Ministres, de leur en inspirer de l’horreur. » C’est ainsi qu’en usa St . Charles, dans son troisieme Concile de Milan Act
exhorrescimus. Rien de si frappant, que les exemples que nous cite ce St . Docteur sur ce sujet, dans son épitre 43. Ad Glo
43. Ad Glorium & Eluesium. Nov. edit. Les loix humaines, ajoute St . Thomas, ne sont pas tenues à réprimer tous les m
ons du Grand Bossuet sur la Comédie. Les réglemens des Demoiselles de St . Cyr &c &c & un très grand nombre de
s à profiter à la Comédie, qu’à un sermon, & à un panégyrique des Saints … Choqué d’un tel propos, je pris le parti de la d
ez plus aux Temples consacrés à Dieu, pour y apprendre la science des Saints . Le Théatre à pris leurs places. C’est là, où J.C
les prémiers siécles de l’Eglise Ceux de Constantinople demandoient à St . Chrysostome, en 399, quel mal faisons nous &
sus, & vous croiriez insulter à l’Eglise, en vous presentant à la Ste . Table avec des amis, après avoir sobrement bu &a
pourquoi l’Eglise a défendu les repas des prémiers Chrétiens avant la sainte Communion ?… Madame, lui dis-je, c’est parcequ’il
ébres, tous les génies rares, tous les athlêtes du bon goût. Tous les Saints Peres, les Souverains Pontifes, & tous les Pa
en dirige un autre. C’est un de ces guides, qui mettent, dit l’esprit St , des coussinets sous les coudes des pécheurs, &am
pable d’un sacrilége, & il en fait un second, s’il approche de la Ste . Table, sans amendement, & conséquemment, san
ctez… Le Grand Turc a-t-il écrit depuis dix ans, qu’il ne va pas à la Ste Messe ? L’auroit-il peut-être fait annoncer par q
le à sa guise, & une piété à sa mode, ose s’approcher de la table sainte  ; il n’est pas douteux, qu’il n’y avale son jugem
esclave d’une parure &c, dont on fait étalage, même dans le lieu Saint . Ses plus cheres délices sont, de remplir avec éd
gens d’une si éminente vertu, ajoute-t il, n’écoutent pas ce que dit St . Paul : que celui qui croit être ferme, craigne d
. C. est mort. » « Ils ne savent pas même, ce que prononce le même St . Paul. Que ceux qui consentent à un mal, y partic
e objection. PArmi les piéces de Théatre, dit-elle, il en est de saintes ou honnêtes, on m’avertit quand on doit les repré
ssister ? Madame, lui répondis-je, il y a plus de trois cens ans, que St . Antonin a satisfait à cette demande, il décide f
spectateurs, perdre de son agrément dans la représentation des choses Saintes , & les Saintes perdent du respect qu’on leur
de son agrément dans la représentation des choses Saintes, & les Saintes perdent du respect qu’on leur doit, quand on les
; aux circonstances, qu’il faut l’attribuer. Tant il est vrai, que le Saint & l’honnête ne font pas fortune au Théatre. V
e à la Préface de Judith. « D’ailleurs, dit-il, la plupart des piéces Saintes , ne le sont, que par le nom, & la liberté que
le l’usage ; mais quand est-ce, qu’ils sont avoués par cette Réligion sainte  ? C’est lorsqu’ils ne sont ni dangéreux, ni exces
me les plus relâches, les condamnent. & décident unanimement avec St . Thomas, que les laïcs mêmes se rendent coupables
odigue à d’impertinentes récréations, un tems toujours très-précieux. St . François de Sales. 5°. Illicites & criminels
Parce qu’ils sont un poison, & un moyen dangéreux de s’instruire. St . François de Sales, Benoit XIV. Bossuet, Armand d
Tout n’y est qu’un poison préparé. Didatus, dans son commentaire sur St . Thomas, page 546. 7°. Illicites & criminels,
rce qu’ils réveillent en l’ame, mille sortes de mauvaises affections. St . François de Sales. 13°. Parce qu’ils nuisent aux
urs, tom. 3. pag. 212. J. J. Rousseau, Fénélon &c, & tous les Saints Peres. Or, dit Mr. le Batteux, dans une dissertat
us trouble, & vous contrarie à l’excès. Durus est hic sermo. Dans St . Jean Chap. 6. v. 61. Mais si cette doctrine vous
p; réprouvés par les Conciles d’Orient & d’Occident, par tous les Saints Peres, depuis la naissance de l’Eglise, jusqu’à n
ur confondre ceux-ci, & leur fermer la bouche ? Je sens bien avec St . Augustin, (L. conf. 10 c. 23, ) que les idoles d
um requirens utilitatem, cogor offendere voluntatem. Quoi ! Ajoute ce St . Docteur, le desir que j’ai de votre salut, doit-
e pas contre ceux qui vous séduisent, que vous devez vous armer d’une sainte colere ? ou plutôt, n’est-ce pas contre vous même
39 (1825) De quelques naïves coutumes « De quelques naïves coutumes. » pp. 262-266
bien faits, puis de jeunes filles agréables. Une d’elles représentait sainte Catherine ; elle était accompagnée d’un enfant ar
enfant armé d’un balai, parce qu’un jour Dieu se présenta ainsi chez sainte Catherine, « pour lui servir de valet de chambre 
ions de l’esprit malin. Derrière ce cortège assez animé, venaient une sainte vierge vivante, et une de bois ; la dévotion des
solences ». Au seizième siècle on jouait le dimanche, après diner, de saintes historiettes, avec la farce au bout ; le peuple d
père éternel, de mon amour, de ma très digne mère Marie, de mon père saint Joseph, et de toute ma cour : l’an de grâce 1650.
grâce 1650. » La pièce porte que cet accord a été ratifié par la Très Sainte Trinité. Le secrétaire était frère Arnoux, carme
40 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47
rand nombre de manuscrites. Les Carmélites font paraître sur la scène Sainte Thérèse et S. Jean de la Croix, les Franciscaines
inte Thérèse et S. Jean de la Croix, les Franciscaines S. François et Sainte Claire, les Ursulines ont représenté les onze mil
lquefois plaisir à les voir représenter avec le respect dû aux choses saintes , mais non pas devant d’autres que lui ; aussi on
it le moins d’hommes à représenter, en toute humilité et modestie. » Sainte Thérèse, dans ses lettres, ne blâme point les réj
vel non punientes. » Imaginerait-on que S. Jean de la Croix, un des Saints les plus graves et les plus austères qu’il y ait
u’il n’y avait point de femmes, qu’on n’y représentait que des choses saintes , que le prologue était une heure de méditation. «
dit le P. Amable, auteur de l’abrégé de sa vie, le martyre de quelque Saint , qu’on y représentait pour inspirer aux Religieux
re sentir à grands coups de fouets toutes les douleurs du martyre. Ce Saint était accoutumé à de pareilles scènes : toutes le
entare permiserit. » Les constitutions des Religieux déchaussés de la Sainte Trinité, de l’an 1687. part. 1. ch. 14. « Nostri
Religieux de représenter des pièces de théâtre, prises de la vie des Saints ou de quelque sujet de morale, sans autres acteur
bre de ses défauts de les avoir souffert sur son terrain. L’Avocat du Saint répondait, comme nous venons de le dire, qu’il n’
otège cette Congrégation, et qui s’intéressait à la canonisation d’un Saint à qui l’Eglise et l’Etat étaient redevables des p
onne ; je me contente de dire que ces spectacles pieux, que plusieurs Saints ont approuvés, n’ont aucun rapport avec nos coméd
t des pièces sur la vie, la passion, la mort de Jésus-Christ et de la Sainte Vierge (dans le goût sans doute de celles que don
et ne voulurent pas y assister, surtout celles de la Confrérie de la Sainte Famille, établie à la paroisse, qui sont en fort
vif, ne purent en gagner que trois, qui furent aussitôt exclues de la Sainte Famille. Il en fut offensé, et en usa mal avec l’
41 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE II. » pp. 19-41
. La première Classe, est un petit Abrégé des autorités de l’Ecriture Sainte , sans réflexions. Il cite entre autres les parole
e chapitre suivant. La troisième Classe, est une longue Tradition des saints Pères. Il la finit par le B. Laurent Justinien Pa
es tolère, ils n’en sont pas moins criminels. C’est pour cela que les saints Pères ont tant déclamé contre les Spectacles, com
nce pour ravir le Ciel ? Il autorise cette proposition par Richard de saint Victorr, qui prouve qu’il y a péché mortel dans u
n se sert de ce verset du premier Psaume pour vérifier que l’Ecriture sainte défend d’aller aux Spectacles, comme elle défend
raison tirée de l’infamie des spectacles anciens, qui avait porté les saints Pères à les condamner, est réfutée par les saints
qui avait porté les saints Pères à les condamner, est réfutée par les saints Pères mêmes qui les ont condamnés pour des raison
ives de la Comédie, rapportées par Beltrame, et il les combat par les Saints Pères, par les Théologiens, par les Casuistes, et
que les femmes s’y entretiennent d’amour avec les hommes, ce que les saints Pères ont fait voir être très mauvais et très dan
r être très mauvais et très dangereux ; et que plusieurs endroits des saints Pères sont autant les censures des Comédies de no
rétien. Il attaque d’abord les Pièces des Poètes qui introduisent les Saints et les Saintes sur le Théâtre, et qui pour les re
aque d’abord les Pièces des Poètes qui introduisent les Saints et les Saintes sur le Théâtre, et qui pour les rendre agréables,
, et qui pour les rendre agréables, ont représenté la dévotion de ces Saints de Théâtre toujours un peu galante. On remarque q
42 (1823) Instruction sur les spectacles « Conclusion. » pp. 195-203
ncore aujourd’hui tous les dangers qui les ont fait condamner par les saints Pères. Plus irréligieux que ceux des païens, les
ous paraîtraient ridicules et chimériques. Vous douteriez des vérités saintes que vous avez crues fermement jusqu’ici, vous vou
au théâtre, quand même le sujet de la pièce serait tiré de l’Ecriture sainte . Vous avez pour vous diriger l’Eglise de Jésus-Ch
de ces pièces ne sont pas dignes d’être les interprètes de l’Ecriture sainte et les organes du Saint Esprit. Les comédiens ne
, sont incapables d’exprimer et de persuader les vertus héroïques des saints  : il ne sied point à des comédiennes de prêcher l
plus instruits des règles des mœurs et des vérités de la foi que les saints Pères, que Bossuet, que saint François de Sales,
les condamnent ? Si un aveugle conduit un autre aveugle, dit l’Esprit saint , ils tomberont tous deux dans la fosse. Préférez
43 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE III » pp. 42-76
ie ? « La seconde chose qu’ils objectent, est qu’il y a des Comédies saintes , qui ne laissent pas d’être belles, et sur cela o
ité, y a-t-il rien de plus sec et de moins agréable que ce qui est de saint dans cet Ouvrage ? Y a-t-il rien de plus délicat
isme : n’est-ce pas encore ajouter crime sur crime, que de choisir le saint jour du Dimanche pour la jouer ? c’est le jour du
les Chrétiens dont la vie est si courte, au lieu d’employer les jours saints à racheter leurs péchés par des dignes fruits de
ien, de saint Cyprien et de S. Augustin ; mais on n’a rapporté de ces saints Pères que ce qui accommodait et on a supprimé ce
 : néanmoins on ne peut conclure rien autre chose de ces passages des saints Pères, sinon que les Poèmes dramatiques sont moin
cles des Païens, on y trouve une longue Tradition des Conciles et des saints Pères contre la Comédie. Cette Tradition est pous
st poussée jusqu’au dix-septième siècle, par la citation de plusieurs saints et savants Hommes de chaque siècle, qui ont conda
ns L’Education Chrétienne des Enfants selon les maximes de l’Ecriture sainte , et les Instructions des saints Pères de l’Eglise
fants selon les maximes de l’Ecriture sainte, et les Instructions des saints Pères de l’Eglise. Chez Jean-Baptiste Coignard ru
e nous lui rendions de continuelles actions de grâces, et que par ces saints exercices nous purifions le fond de nos cœurs. Ce
re plus à déplorer, c’est que dans cette indifférence pour les choses saintes , vous avez en même temps une ardeur qui passe cel
’impiété. Il ajoute qu’elles donnent du dégoût pour toutes les choses saintes , et surtout pour les saintes Ecritures, parce que
donnent du dégoût pour toutes les choses saintes, et surtout pour les saintes Ecritures, parce que la nature corrompue n’y trou
ui touchent et entretiennent ses passions, aux vérités que ces Livres saints lui découvrent et qui condamnent ses dérèglements
ce soit, ni d’avarice, comme on n’en doit point ouïr parler parmi des Saints . Qu’on n’y entende point de paroles déshonnêtes,
44 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112
un de saint Antonin. Il prévient l’objection qu’on pouvait tirer des Saints Pères, pour combattre son Système. Afin de réussi
n’était pas le seul motif, comme on l’a pu voir par les passages des Saints Pères que j’ai rapportés. Cet Auteur a presque co
s, et il trouve son discours aussi propre à en détourner que ceux des saints Pères, par les dangers qu’il y fait voir ; de mêm
saint François de Sales, et veut qu’on lise les autres Ouvrages de ce Saint pour se convaincre qu’il en est peu entre ceux de
’on se trouvera dans le même état. La quatrième, que Jésus-Christ, la sainte Vierge, et les Saints voient ceux qui sont dans c
e même état. La quatrième, que Jésus-Christ, la sainte Vierge, et les Saints voient ceux qui sont dans ces assemblées. La cinq
ar complaisance pour ses parents. On rapporte l’exemple de la mère de sainte Macrine sœur de saint Grégoire de Nysse, qui avai
3. de la 2. 2. q. 168. Ensuite il rapporte les six conditions que ce Saint demande pour rendre le Jeu permis, et sous ce nom
is y monta la première, Et sottement zélée en sa simplicité, Joua les Saints , la Vierge, et Dieu par pitié. » Le Cardinal Le
ment de Paris défendit en 1541. sous François I. comme contraires aux Saints Canons. On voit encore sur une des portes de cet
ent pas moins reprouvés par l’Evangile, parce que les lois de la Cité sainte et celles du monde sont différentes. Il y a des c
s, ou déshonnêtes. Mr. de Meaux conclut par ces paroles : « Voilà les saintes maximes de la Religion Chrétienne sur la Comédie.
ent de la Vertu. » SECTION DIXIEME. Sentiments de l’Eglise et des Saints Pères, pour servir de Décision sur la Comédie et
fut fidèle à garder la parole qu’il avait donnée à M. Marlin Cure de saint Eustache, après que Dieu lui eût rendu la santé.
n tel outrage, Meurs, ou tue. » Dans Polyeucte cette Pièce prétendue sainte , on voit une Fille qui parle d’un Amant que ses p
45 (1698) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras au sujet des Tragédies qui se représentent dans les Collèges de son Diocèse [25 septembre 1698] « Mandement  » pp. 37-43
qu’en latin ; que l’usage en soit très rare ; qu’elles aient un sujet saint et pieux ; que les intermèdes des Actes soient to
. Nous défendons absolument et très étroitement de se servir de lieux saints ou consacrés par la célébration de nos saints mys
t de se servir de lieux saints ou consacrés par la célébration de nos saints mystères, pour la représentation de ces Tragédies
ation publique de ces lieux, et une espèce d’abomination dans le lieu saint , Nous défendons très expressément à tous Prêtres
’est point ce qui se fait ici ou là, comme parlait autrefois un grand Saint , ni ce qu’une mauvaise coutume, ou pour parler le
e la règle de notre conduite. Ce sont les règles de l’Evangile et les Saints Canons que l’Eglise nous a donnés, qu’il faut éco
46 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — I. Fin principale de l’Incarnation du Verbe. » pp. 5-6
establement de réconcilier les hommes avec Dieu, & d’en faire des saints . L’Apôtre veut qu’on annonce hautement que cette
fait frémir. Il ne craint rien tant que d’être chassé de cette nation sainte qui est la conquête de Jesus-Christ, & de ren
ue redoubler sa vigilance & son courage. Telle est l’idée que les saintes Ecritures nous donnent d’un Juste : & qu’on n
’est pour le faire triompher d’ennemis si formidables, que les Livres saints lui découvrent avec tant de soin les ruses, les p
47 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXIX. Nouvel abus de la doctrine de Saint Thomas. » pp. 102-108
XXIX. Nouvel abus de la doctrine de Saint Thomas. Malgré ces saintes traditions, et malgré encore le passage exprès qu
ec les propres paroles de Saint Thomas », et il cite un article de ce saint docteur sur les sentencesIn 4. dist. 16. q. 4. ar
juste, étendre au carême jusqu’à un certain degré, ce que propose ce saint docteur en général sur l’état des pénitents, il n
potes videri tardius te refecisse, non tamen Domino jejunasse » : ce saint écrivait à la fin du sixième siècle. Dans le neuv
fallait vivre : tout cela conformément aux canons, à la doctrine des saints , et au Maîtreaf des sentencesMag. 4. dist.16 [Pie
ppelle répondre « avec les propres paroles de Saint Thomas ». Le même saint parle encore de cette matière2. 2. q. 168. art. 4
48 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II [bis]. De la Comédie considerée dans elle-même, et dans sa nature. » pp. 29-54
n peut dire des Comédiens, que ce sont de véritables Chrétiens et des Saints . Paroles de l’Auteur de la lettre. « Les Coméd
’Eglise, et ne fréquentent-ils pas les Sacrements, occupations toutes saintes , et les plus sérieuses ; ou plutôt les seules sér
rieuses, qu’on puisse avoir dans la vie ? Nous lisons dans la vie des Saints Pères du désert, qu’il fut un jour révélé à S. Pa
nité de cet adorable Sacrement, que d’admettre à la participation des saints Mystères ces personnes qui s’en rendaient indigne
voici. Demande. Qui sont ceux qui ne doivent point être admis à la sainte Communion. Réponse. Ce sont ceux qu’on sait pub
ser ainsi toute l’Eglise, et violer sa discipline toute pure et toute sainte par une effronterie sans pareille, et une licence
is pour une chose innocente dans l’esprit de ceux qui ont lu dans les saintes Ecritures les funestes suites qu’eut celle de Din
de toutes les choses de Dieu, se doit appliquer particulièrement à la sainte Communion, qui demande une grande attention, et u
des fidèles aux jours des Fêtes et des Dimanches ; rien n’était plus saint , ni plus terrible aux démons que les prières qui
i, abstrahit », comme parle le Concile de Trente. Il faut donc en ces saints jours s’abstenir des œuvres ordinaires de notre v
ues spirituels, pour s’appliquer à la prière, célébrer la mémoire des Saints , implorer leur secours, et enfin pour pouvoir obt
Car les Conciles ayant expressément défendu de jouer des Comédies aux saints jours des Dimanches et des Fêtes, comme aussi d’y
sous peine d’excommunication, c’est une contravention formelle à ces saintes Ordonnances que de le faire : « Qui prætermisso E
Code qu’autrefois les Empereurs Chrétiens ne voulaient pas qu’en ces saints jours on fit des spectacles, des courses de cheva
à la retraite, au recueillement et à la prière. L’on retranche en ces saints temps les nôces et les réjouissances qu’on permet
donc doit-on empêcher celles qui y ont toujours été défendues. Cette sainte Mère des fidèles quitte ses Cantiques de joie et
i excite si puissamment au bien que les exemples et les histoires des Saints  ; aussi n’y a-t-il rien qui porte davantage aux v
49 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VII. De la Dévotion des Comédiens. » pp. 160-179
’images, ils ont tous chez eux un tableau de la Madona de Bologne (la Sainte Vierge), ils en ont toujours dans la loge du dist
la loge du distributeur des billets. Leurs théatres sont dédiés à des Saints , S. Charles, Sainte Magdelaine, &c. (même à V
eur des billets. Leurs théatres sont dédiés à des Saints, S. Charles, Sainte Magdelaine, &c. (même à Venise, ville très-dé
temps très-dévot). Ils ont leurs fêtes, & dans les fêtes les plus saintes , un mariage, un Te Deum. Aller à la comédie est u
e de superstition & de libertinage, comme si Dieu, la Vierge, les Saints , les ames du purgatoire, devoient protéger le cri
e crime, ou si le crime devoit cesser d’être crime, pour invoquer les Saints en le commettant. Il n’est pas à craindre aujourd
nt passé en Espagne. On m’invita, quand j’étois à Madrid, à une piece sainte (le Martyre de Sainte Cécile), jouée devant le Ro
n m’invita, quand j’étois à Madrid, à une piece sainte (le Martyre de Sainte Cécile), jouée devant le Roi. Je répondis que la
u, en sont au mourir. Un beau jour qu’elle représentoit le Martyre de Sainte Cécile (cette même piece à laquelle il avoit refu
nt le Miserere, sans pourtant prendre la discipline, non plus que nos saints Pénitens. Des Pénitens blancs entrepreneurs de l’
e s’avance humblement vers lui, se met à genoux, & lui demande le saint habit ; il prononce une formule de consécration à
x un roturier, que S. Joseph son père est un pauvre Menuisier, que la Sainte Vierge sa mère est une couturiere. Notre Seigneur
des traits innombrables de ce mélange impie & ridicule des choses saintes avec les profanes, où la piété perd toujours. Ce
faire sentir combien l’esprit du théatre corrompt les choses les plus saintes , porte l’irréligion & le vice jusque dans le
s, les exercices pieux, les images, les habits, les lieux, les livres saints , tout ce qui tient au christianisme, dont il est
50 (1846) Histoire pittoresque des passions « RELIGION » pp. 158-163
n aux mauvaises passions des hommes, et de rétablir parmi ceux-ci les saintes lois de la fraternité, le règne de la justice et
a haine éternelle de tous ceux qui prêchent le pardon des injures, la sainte patience, l’indulgence et la paix. Mobile de la p
diæ » ; oubliant aussi que saint Thomas d’Aquin, à l’exemple du grand saint , avait considéré l’art dramatique, qu’il appelle
nous rendre bons et bienfaisants. Dès qu’on s’écarte des bornes de la sainte morale pour suivre des exercices qui n’en sont or
son pour embrasser la cause, et on ne recherche plus l’exercice de la sainte vertu qui nous porte à faire le bien, pour s’appl
est rien au fond que cet usage, et ceux qui reçoivent pour les choses saintes ne croient point les vendre, comme ceux qui donne
51 (1772) Sermon sur les spectacles. Pour le Jeudi de la III. Semaine de Caresme [Sermons pour le Carême] « Sermon sur les spectacles » pp. 174-217
Est-ce dans l’Ecriture ancienne ou dans la nouvelle ? Est-ce dans les saints Peres ou dans les Conciles ? Oui, Messieurs, c’es
es Conciles ? Oui, Messieurs, c’est dans les Conciles, c’est dans les saints Docteurs ; qui tous ont prétendu qu’ils étoient v
pensez que ce n’étoit que contre ces abominations grossieres que les saints Peres déclamoient. Ces abominations grossieres, c
s que les affaires les plus indispensables troublent toujours dans ce saint exercice, comment vous y appliquerez-vous ? Mais
éral, ceux de nos jours comme ceux de leur siecle, que condamnent les saints Docteurs ; puisque les mêmes raisons, qui les ont
t achetés par tout le Sang d’un Dieu. Chrétiens, disoit à ce sujet le saint & savant Prêtre de Marseille, réjouissez-vous
teur peut davantage pour imprimer la vertu dans les cœurs que le zele saint qui nous enflamme ? On le prétend, on nous le dit
sur cette notion même du Christianisme, que je décide après tous les saints Docteurs que le théâtre est criminel en soi. J’aj
’Antiquité a jamais eu de plus fameux, & la Religion même de plus saint  ! Or ne sont-ce point là cependant les mœurs de t
pendant les mœurs de tout théâtre ? Ensuite, quand vous entendrez les saintes Loix de l’Evangile, la pureté, l’austérité de sa
late, ailleurs les larmes coulent ; & dans ces pieces qu’on nomme saintes , dans ces pieces où l’on ne cherche qu’à s’édifie
ouceur du commerce du monde. Je le souhaite, je souhaite que tous les saints Peres se soient trompés ; car tous les saints Per
e souhaite que tous les saints Peres se soient trompés ; car tous les saints Peres assurent tous le contraire ; mais laissez-n
 : désordre contre lequel nous ne voyons pas que se soient élevés les saints Docteurs, sans doute parce que les Chrétiens de l
utes les histoires, & traitez les Auteurs profanes, ainsi que les saints Peres, de gens austeres, ennemis des divertisseme
vous que je remonte jusques aux premies siecles & dans l’Histoire Sainte  ? Ah ! dites-nous, infortunée Dina, combien les f
famille, de sang à Sichem même. Consultez encore les derniers Livres Saints , & recherchez quelle fut du temps des Machabé
de gaiété, de sel & d’enjouement aimable ; & tout ce que les saints Peres ont appellé voie du péché, occasion du péch
52 (1579) Petit fragment catechistic « Que les jeux des théâtres et les danses sont une suite de la science diabolique, opérante par philaphtie et amour de soi-même contraire à la foi opérante par charité, fondement de la Cité de Dieu. » pp. 20-26
héâtres, comme il appert ès leçons des matines de la fête de monsieur saint Michele. Or pour bien entendre cela, il est bon d
étien, et perfide enfant des Païens : cela se pourrait prouver par la sainte écriture et saints Docteurs, qui reprennent telle
nfant des Païens : cela se pourrait prouver par la sainte écriture et saints Docteurs, qui reprennent telles choses mauvaises
d personnage monsieur Gerson conformément à tous les anciens Docteurs saints , desquels qui voudra voir au long la sentence tou
d’un si vilain gain, ne de recevoir telles gens à l’offrande, ni à la sainte Communion. Voilà ce que m’en semble, sans avoir e
et louablement condamnés et fuis que imités ou tolérés les jours des saints Dimanches et autres fêtes solennelles principalem
-même cette église glorieuse, sans tache ni ride ni rien de tel, mais sainte et sans reproche. » c. [NDE] Lévitique, XXIII,
53 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XX. Spectacles condamnés par les saints Pères et par les saints conciles. » pp. 168-178
Chapitre XX. Spectacles condamnés par les saints Pères et par les saints conciles. Si l’Ecritur
Chapitre XX. Spectacles condamnés par les saints Pères et par les saints conciles. Si l’Ecriture ne défend point les sp
remontons jusqu’au second siècle, nous trouvons à côté de Tertullien saint Clément d’Alexandrie, qui parle en cette sorte à
se glisse au fond de l’âme ; le cœur et l’esprit en sont infectés. Le saint abbé Nilus, qui vivait dans le cinquième siècle,
menace d’une pareille35 censure les fidèles mêmes, qui, désertant les saintes assemblées en un jour de fête, vont contenter leu
du palais à Constantinople, l’an 692, s’explique en ces termes : « Le saint concile défend les farceurs et leurs spectacles,
aculis cap. xxviii. 18. [NDA] S. Cyprien de spectaculis 19. [NDA] St . Aug. lib. de Pœnitentia 20. [NDA] Salvian. de
54 (1833) Discours sur les spectacles « [Discours sur les spectacles] » pp. 3-16
eux assemblage de bouffonneries où la religion et les choses les plus saintes étaient jouées comme des farces ; où les ministre
’art des comédiens n’est pas défendu. » (Tom. 2. 2. 9. 168 ad. 3) Ce saint docteur ajoute : « On lit dans la vie des saints
2. 9. 168 ad. 3) Ce saint docteur ajoute : « On lit dans la vie des saints que Saint-Paphnuce eut révélation qu’un comédien
voir été au spectacle ? on ne peut, selon vous, approcher de la table sainte , pas même au temps pascal. Mais, si votre péniten
ne, puisqu’on avançait l’heure des offices, afin qu’au sortir du lieu saint , tous les fidèles y pussent assister. Ainsi, le p
es pièces qui eussent trait aux mystères de la religion et aux choses saintes . Le théâtre changeant alors de direction, changea
uis XIV, sollicite vainement de l’arrogant pontife une place en terre sainte pour Molière ; il n’obtient qu’un refus insultant
uite italien mort au service des pestiférés à Rome en 1591 et reconnu saint par l'Église catholique. k. [NDE] La Société du
E] La Société du Sacré-Cœur de Jésus fut fondée en France en 1800 par sainte Madeleine-Sophie Barat. l. [NDE] Ignace de Loyol
55 (1685) Dixiéme sermon. Troisiéme obstacle du salut. Les spectacles publiques [Pharaon reprouvé] « La volonté patiente de Dieu envers Pharaon rebelle. Dixiéme sermon. » pp. 286-325
ir les faineans. C’est M. la remarque que je fais dans nôtre Histoire Sainte , où nous lisons que Moyse ayant fait quelques mir
mp; une abjuration secrette de vôtre religion. Demandez maintenant au saint & sçavant Evêque de Marseille Salvien, qui a
mp; injurieuse representation, ou imitation de la canonization de nos Saints , que le demon a introduite sur le theatre au mépr
mp; au deshonneur de la Religion. En effet, comme la canonization des Saints est une ceremonie sacrée par laquelle l’Eglise su
les ceremonies de l’Eglise, & se moquer de la canonization de nos Saints . Et c’est par cette raison particuliere que les s
l fait rendre plus de culte, & brûler plus d’encens qu’à tous les saints canonizés de l’Eglise, écrits dans nôtre martyrol
font profession du Christianisme ne nous donnent plus que des pieces saintes & honnêtes, dans lesquelles on voit toûjours
gereux artifice, pour tromper les pecheurs, & pour deshonorer les Saints  : Quoy ? donc l’on verra des Saints & des Sai
cheurs, & pour deshonorer les Saints : Quoy ? donc l’on verra des Saints & des Saintes que toute l’Eglise revere comme
r deshonorer les Saints : Quoy ? donc l’on verra des Saints & des Saintes que toute l’Eglise revere comme ses veritables He
e maniere si forte & si douce, qu’en faisant les portraits de ces saints & de ces saintes, ils font paroître avec écla
amp; si douce, qu’en faisant les portraits de ces saints & de ces saintes , ils font paroître avec éclat leurs petites foibl
, helas ! ny vous ny moy, n’oserions le dire, pour l’honneur de nôtre sainte Religion ; ils ont pourtant l’éfronterie de le di
e l’Etat aussi bien que de la Religion ; quels Chrétiens ausquels les saints Canons ôtent tous les moyens de vivre & de co
 Silvestre, & sous l’Empereur Constantin, defend de recevoir à la sainte Communion, de theatricis & ipsos placuit qua
econd lieu, parce que Jesus-Christ qui en est le Chef, est appellé le Saint des Saints, quod ex te nascetur sanctum vocabitu
, parce que Jesus-Christ qui en est le Chef, est appellé le Saint des Saints , quod ex te nascetur sanctum vocabiturLuc. 1. ,
od ex te nascetur sanctum vocabiturLuc. 1. , dit l’Ange Gabriel à la sainte Vierge. Troisiémement, parce que l’esprit qui ani
e que c’est l’intention & la volonté de Dieu que nous soyons tous Saints , hæc est voluntas Dei sanctificatio vestra1. The
re les citoyens immortels de la Jerusalem celeste qui est appellée la sainte Cité, civitatem sanctam Apocal. 21. , & que
Sanctorum, & domestici DeiEpist. ad Ephes. 2. , les citoyens des Saints & les domestiques de Dieu. Tellement donc que
’où vient qu’il y a si peu de sainteté dans le monde, & si peu de Saints parmi les Chrétiens, qui sont neanmoins cette nat
si peu de Saints parmi les Chrétiens, qui sont neanmoins cette nation sainte dont parle le Prince des Apôtres, gens sanctaEpi
trouve aujourd’huy si peu de sainteté dans le monde, & si peu de Saints parmy les Chrétiens : en effet, M. je soûtiens ap
concerts de voix & d’instrumens, en un mot tout ce que l’Ecriture sainte appelle, mundum muliebrem , tous les ornemens du
l’injustice de vôtre amitié. Peut-on aller à la comedie avec de plus saintes dispositions qu’Alipius alla à l’amphitheatre ; c
rand Penitent, à ce grand Docteur, à ce grand Evêque & à ce grand Saint  ; & je crois qu’il n’y a ny Saint, ny Evêque,
e grand Evêque & à ce grand Saint ; & je crois qu’il n’y a ny Saint , ny Evêque, ny Docteur, ny Penitent qui n’entre d
rez l’état de l’Eglise triomphante, les chœurs des Anges, la joye des Saints enyvrez d’un torrent de delices & de voluptez
e la Passion de Iesus-Christ, qui est la plus sanglante & la plus sainte tragedie du Christianisme. Voulez-vous voir les c
oluptez & les agreables spectacles des Chrétiens, mais spectacles saints , perpetuels, & libres ; Saints, puisque la sa
les des Chrétiens, mais spectacles saints, perpetuels, & libres ; Saints , puisque la sainteté s’y perfectionne, & que
56 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 19-42
er la Comedie avec la morale de Jesus-Christ. Il est vrai, l’Ecriture sainte ne la defend pas expressément ; & ce fût ce p
mais ce ne fût qu’un faux prétexte : car l’Ecriture, répond ce grand Saint , Verecundiam passa plus interdixit, qui tacuit ;
isiblement indignes du Chrêtien, qu’elle instruisoit. » Mais non : la sainte Ecriture ne s’en tait point absolument : elle nou
tait point absolument : elle nous dit, que tout Chrêtien a la qualité sainte & venerable de Membre de Jesus-Christ, qu’il
lent aussi bien « une école de libertinage & de vanité », que ces Saints l’appellerent de leur tems. Saint Charles Borromé
e, ou du dixhuitiéme siécle soit plus chaste que dans le siécle de ce Saint  : je suis donc en droit de pouvoir suivre le comm
int : je suis donc en droit de pouvoir suivre le commandement du même Saint , qui veut, que ceux qui ont quelque charge des am
e peuple chrétien ; & qu’ils alleguent à cet effét l’autorité des Saints Chrysostome, & Cyprien, & du grand Salvie
e ne l’éloigne pas de la devotion. Saint Jerome au milieu de la Terre Sainte , où tout inspira de la pieté, sentit toute la pei
mieux établie, ou qui à raison du frequent usage qu’elles font de la sainte Communion, ou du rang qu’elles tiennent, sont obl
une vie plus reglée : on la voit si souvent qu’elle s’approche de la Sainte Table : elle est d’une devotion exemplaire : il n
es meritoires. Or les actions, pour être surnaturelles, c’est à dire, saintes & chrétiennes, doivent être faites par le mou
ougir de porter les marques du Christianisme qu’elle professe. Or les saints Peres m’apprennent, que d’abandonner les spectacl
douce, & de la declamation ; cette Fille commence à sortir de la sainte ignorance où elle éroit, & ce que la nature n
57 (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43
empêcher de plus grands maux. Les souverains Pontifes à l’exemple de St . Charles Borromée se sont vus obligés de réduire
t précisément ce que disaient autrefois à Tertullien, à S. Cyprien, à St . Grégoire de Nazianze et à S. Chrysostôme tous ce
celui qu’y sont les acteurs et les actrices, suivant cette maxime de St . Paul : Ceux qui font le mal et ceux qui l’autori
malade (J.-J. Rousseau.) N’est-ce pas encore un grand mal, demandent St . Chrysostôme et Bossuet, d’être aux autres un suj
ocèse une infinité de jeunes personnes renoncèrent aux spectacles. Le saint évêque eut la consolation de faire en ce genre un
malignité fit circuler par toute la France une fable sur le compte du saint évêque d’Amiens. On disait que dans un temps de g
s courtisans lui donnaient pour indubitable, ne reconnaissait pas son saint , prit le parti de lui faire écrire pour apprendre
ivé justement alors des grâces, qui les lui auraient fait vaincre. Le saint nom de Dieu invoqué, voulant selon notre devoir p
mément aux dispositions des SS. canons et aux règlements de plusieurs saints et dignes évêques, nous défendons aux fidèles de
logien des derniers temps, que l’Église vient de mettre au nombre des saints , saint Alphonse de Liguori, ne craint pas de rega
ouzième conciles généraux défendaient aux fidèles d’y assister et que St . Bernard disait avec énergie : ne vous y trompez
corruption et de scélératesse…, foulant aux pieds les vertus les plus saintes avec l’intention patente de faire aimer, choyer,
t dans l’inconstance, » — où dans une romance amoureuse on invoque la Sainte Vierge pour protéger des amours impures ; où l’on
es ces intrigues une cathédrale avec le sanctuaire du Dieu trois fois saint est réprésentée ou plutôt profanée sur le théâtre
s catholiques s’agenouillent (les imbécilles) ; c’est une prière à la Sainte Vierge, suivie d’une romance ! Et la partie moral
ignent que ceux qui fréquentent le théâtre ne peuvent pas recevoir la sainte absolution. Donc le théâtre est mauvais. Troisiè
eu le bonheur de recevoir souvent le corps adorable de J.-C. dans la sainte Communion ; toute votre attention doit être de l’
58 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IX. Sentiments de S. Ambroise. » pp. 200-211
e l’auraient pas souffert dans leur gouvernement, et le crédit que ce Saint eut sur l’esprit de cinq Empereurs, dont trois l’
é, à l’exemple de Cicéron, mais dont la morale est bien plus pure, ce Saint fait l’éloge de la libéralité, et condamne la pro
sit inane. » Dans les observations sur le Prophète Agée (Tom. 5.) ce Saint condamne, comme une folle dépense, la somptuosité
tés l’indiscret spectateur qui ose risquer ce combat décisif. Mais ce Saint ne veut pas qu’on l’ignore ou qu’on en doute, c’e
es, des plus recherchés, des plus dangereux ornements de la scène. Ce Saint (L. 3. de Virgin. adressé à sa sœur Sainte Marcel
x ornements de la scène. Ce Saint (L. 3. de Virgin. adressé à sa sœur Sainte Marcelline), rapporte avec une éloquence sublime
sacrifier pour l’amour d’elle, et enfin à sa prière d’immoler le plus saint des hommes. Non, les sacrilèges et la fureur d’Hé
doceat castitatem, non saltationem. » Il cite une foule d’exemples de saintes Vierges qui ont mieux aimé souffrir la mort, et m
rices fournit-il bien de pareils martyres ? Parmi ces héroïnes brille Sainte Agnès, héroïne admirable dans l’âge le plus tendr
59 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XI. Qu’on ne peut danser sans péché les jours qui sont particulièrement destinés à l’exercice de la piété Chrétienne. » pp. 41-53
u, ne permet point qu’on puisse légitimement faire choix de ces jours saints pour des divertissements humains et profanes. Et
n effet, si les danses d’aujourd’hui pouvaient convenir aveca la joie sainte de l’esprit Chrétien, pourquoi les condamnerait-o
à celles qui ne le sont pas de prendre ce divertissement dans un lieu saint , et de le faire autant de temps qu’il leur plaira
déplorables, et aux désordres qu’on voit partout sur ce sujet en ces saints jours. Ils eussent bien mieux fait de suivre cons
n’ont aucun fondement dans la doctrine de l’Eglise, ni dans celle des Saints . Concluons donc pour finir ce Chapitre, que ceux
60 (1695) Preface [Judith, tragedie] pp. -
moder heureusement au Théâtre les Sujets qui sont tirés de l’Ecriture Sainte , et de l’Histoire Chrétienne. Indigné contre une
se remplir des grandes vérités de la Religion, et tirer de l’Ecriture sainte ces riches expressions que nous fournit la divine
le Théâtre sanctifié. Quand je parle si avantageusement des matières saintes , je ne prétends pas exclure les Sujets profanes,
me taire sur l’étrange critique qui s’est répandue contre les pièces saintes . Ce bruit est devenu un scandale public, et sembl
es mains savantes et heureuses ; mais peut-on douter que les matières Saintes quand elles tombent en de pareilles mains, puisse
61 (1694) La conduite du vrai chrétien « ARTICLE VI. » pp. 456-466
érons-les, et les regardons dans l’esprit, et selon la règle des plus saints hommes qui nous aient précédés. Des Théâtres.
de chaleur : voici ses propres termes : « Aller aux théâtres, dit ce Saint , est une espèce d’apostasie de la foi, une prévar
s du Symbole menace ruine dans nos esprits : et un peu après, ce même Saint ajoute : s’il y a donc quelqu’un qui s’imagine qu
criminels, n’étant point coupables de prévarication contre une chose sainte et sacrée, ni une injure faite au Sacrement et co
er, et demander où est notre Christianisme ? Où paraît en nous, cette sainte , auguste et irrépréhensible Religion ? de sorte q
62 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XX. Silence de l’Ecriture sur les spectacles : il n’y en avait point parmi les Juifs : comment ils sont condamnés dans les saintes Ecritures : passages de saint Jean et de saint Paul. » pp. 72-75
en avait point parmi les Juifs : comment ils sont condamnés dans les saintes Ecritures : passages de saint Jean et de saint Pa
s spectacles, dont l’Ecriture ne parle non plus que des comédies. Les saints Pères qui ont essuyé de pareilles difficultés de
s, tout ce qui est véritable : tout ce qui est juste, tout ce qui est saint , (selon le grec) u , tout ce qui est chaste, tou
e spectacles pour se réjouir que leurs fêtes, leurs sacrifices, leurs saintes cérémonies : gens simples et naturels par leur in
63 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXIII. Première et seconde réflexion sur la doctrine de Saint Thomas. » pp. 82-84
n village : in vico » : comme il paraît par l’endroit de la vie de ce saint solitaire qui est citéx par Saint ThomasVit. Pat.
u contraire, on peut remarquer que Dieu voulant faire voir à un grand saint que dans les occupations les plus vulgaires il s’
. On n’en voit guère en effet, et peut-être point dans le temps de ce saint docteur. Dans son livre sur les sentences, il par
son contemporain. Tant de décrets de l’Eglise et le cri universel des saints pères les avait décrédités, et peut-être renversé
64 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre [V].  » pp. 156-192
teurs de la regle. Enfin ce que est au dessus de tout, c’est un grand Saint , que ses vertus héroïques & ses miracles fire
racles firent canoniser six ans apres sa mort. Quel rapport a donc ce Saint avec le théatre ? un rapport tres marqué. Il s’es
sieurs Papes l’approuverent ; elle a donné à l’Eglise une infinité de Saints religieux. Elle consistoit en la renonciatiou à t
ous les auspices du théatre. Pour se mettre à la portée du peuple, ce Saint représente la joie, le plaisir, les fêtes des bie
conférence, il est évident que cette voute est immense. La troupe des Saints est bien nombreuse, il est vrai : Turbam magnam
que celle de tous les astres. La compagnie y est charmante. Tous les Saints sont doués de toutes les qualités, de toutes les
e plus absurde, puisque les Anges n’ont point de corps, & que les Saints en auront après la résurrection. L’intention de S
ti in gloria lætabuntur in cubilibus suis. Il ne prétend pas que les Saints soient couchés dans leur lit, où ils chantent &am
; se rejouissent. Cette idée seroit absurde. Mais il est vrai que les Saints sont dans des transports de joie. Exultabunt, c’e
t citharædorum citharisantium in citharis suis . On donne souvent aux Saints une embleme qui les caractérise ; des clefs à S.
paroles de S. Ignace : Ad majorem Dei gloriam. Cet écusson, que ce Saint préferoit à celui de sa famille, est bien différe
bouche de Moyse le nom de Dieu, marqua dans le désert tous les pas du saint législateur par des miracles. Cette dévotion dépl
iens sont Iconoclastes & Iconolatres. Ils chassent Dieu & les Saints , & brisent leurs images ; ils appellent les a
de Paphos, des tourmens des Martyrs & des graces des Actrices, de Saints & de Déesses, feroit un spectacle monstrueux,
ieux que la vertu cede la place au vice, que Dieu s’en aille avec les Saints dans les Eglises. Nous n’y troublerons pas son re
ar délicatesse de conscience sans doute, pour ne pas mêler les choses saintes avec la licence des plafonds, des cheminees, des
detester. Il n’a du goût que pour le vice. Il paroît singulier que ce Saint emploie le mot prophane de spectacle, en parlant
i familier, & employé par-tout, est très-indécent dans les choses saintes . En parlant des actions, des miracles, des souffr
ture en fait usage en bien det endroits. Nous avons donné d’aprés les Saints Peres un chapitre exprès du spectacle qu’offrent
la varieté des plus cruels tourmens ; l’homme le plus grand, le plus saint , le plus éclairé qui fut jamais, qui a fait les p
us grands miracles, enseigné les plus grandes vérités, établi la plus sainte religion, rempli d’admiration toute la Judée. Ne
Moïse, qui descendit tout rayonant de la montagne. On peint ainsi les Saints après leur canonisation, couronnés de gloire. Il
eil ? Que le vice & la vertu prononcent à qui elle appartient. Ce Saint distingue plusieurs sortes de dommage que cause l
65 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE I. Abrégé de la Doctrine de l’Ecriture Sainte, des Conciles et des Pères de l’Eglise, touchant la Comédie. » pp. 2-17
CHAPITRE I. Abrégé de la Doctrine de l’Ecriture Sainte , des Conciles et des Pères de l’Eglise, touchant
omédie. Je commence cet Abrégé par celui des passages de l’Ecriture Sainte , des canons des Conciles, et des Ouvrages des Sai
es de l’Ecriture Sainte, des canons des Conciles, et des Ouvrages des Saints Pères contre les Spectacles, parce que c’est le f
tés, suffisent pour faire voir qu’on trouve des armes dans l’Ecriture Sainte pour combattre les Comédies, quoiqu’elles ne cont
, ou des représentations honteuses et impudiques. Je conviens que ces Saints Pères ont condamné les Spectacles par ces deux mo
rmes : « Peut-on dire que les Spectacles ne sont pas défendus dans la sainte Ecriture, puisqu’elle condamne toute sorte de con
force d’aller au Théâtre ? Dans l’Homélie 3. de David et de Saul, ce Saint nous donne un échantillon de l’exactitude de la d
hors, de sorte qu’il ne leur est pas encore permis de participer à la sainte Table. Car ceux qui selon les Lois divines ont ét
66 (1704) Des Bals et Comedies « Des Bals et Comedies. » pp. 31-33
ns ensemble ne sont, qu'un corps dont Jésus-Christ est le chef, et le St . Esprit l'âme, vouloir donc que les Comédies et l
n des Chrêtiens, c'est vouloir que Jésus-Christ s'y plaise, et que le St . Esprit les y conduise, ce qui est un blasphème d
de celui qu'y font les autres, et comme les complices du péché selon St . Paul, ceux qui y consentent, et à plus forte rai
67 (1640) L'année chrétienne « De la nature, nécessité, et utilité des ébats, jeux, et semblables divertissements. » pp. 852-877
re, que le saint Esprit, qui a inspiré ce qui est écrit en l'Ecriture sainte , nous exhortât tant de fois à ne bailler en nos c
t ainsi courbé, il a plus de force pour s’étendre : et moi, ajouta le Saint , j’en fais de même, je me recrée avec cet oiseau,
s pieds. La troisième, je la tire de la pratique, et de l’exemple des Saints ,Troisième raison, les Saints les ont pratiquées.
tire de la pratique, et de l’exemple des Saints,Troisième raison, les Saints les ont pratiquées. qui ont pris ces divertisseme
s libertés de leur pays, qu’il pouvait accorder sans offense de Dieu. Sainte Elisabeth Reine de Hongrie, jouait et se recréait
jouant au billard, invité à jouer avec lui, l’accorda ; mais avec une sainte condition, que celui qui perdrait, ferait l’espac
volonté de celui qui gagnerait ; Dieu bénit tellement ce jeu, que le Saint , qui n'avait jamais manié ni bille, ni billard, g
haque coup, et la partie finie, le vaincu se mit entre les bras de ce Saint , obligé par sa promesse, de faire l’espace de tre
messe, de faire l’espace de trente jours, tout ce qu’il voudrait : le Saint lui conseilla une retraite durant ces 30. jours,
als, et danses, etc. je donne ici les aides pour faire de joyeuses et saintes récréations, en toutes ces deux manières. Commen
ns ; offrez à Dieu cette action à votre ordinaire, vous mettant en sa sainte présence, demandant sa bénédiction, et l’unissant
ires à la volonté de Dieu : de peur d’y intéresser votre âme ; imitez Sainte Catherine de Sienne, dressez en votre cœur une ce
là, vous chanterez à Dieu un Cantique de louange ; disant avec cette sainte  ; « Je vous louerai mon Dieu, mon Sauveur, parce
oit pour édifier les autres, et leur mettre en l’âme quelque bonne et sainte pensée : C’est l’avis de saint Paul, écrivant aux
votre intention, lui offrant cette action unie à la semblable que les Saints ont fait çà bas en terre, et par laquelle ils ont
rapporte la présence de Dieu, tant de fois recommandée en l'Ecriture sainte , à ceux qui jouent et se recréent ; « Que les jus
f, et profitable sera un tel jeu à une âme, laquelle y va avec une si sainte intention, qui sanctifie cette action, quoique de
s à prendre garde à nous » ;93 mais surtout gardez ceci en la semaine Sainte  : j’en ai vu jouer le Vendredi Saint, avec horreu
rtout gardez ceci en la semaine Sainte : j’en ai vu jouer le Vendredi Saint , avec horreur de mon cœur, et je crois que Jésus
les louanges de Dieu. 3. Notre Seigneur, la Vierge, les Anges, et les Saints , vous ont vu au bal, vous leur avez fait grande p
NDA] Cass col. 24. c. 25. 41. [NDA] Ezech. 1. Troisième raison, les Saints les ont pratiquées. 43. [NDA] Maf. in vit. S. I
68 (1607) Conviction véritable du récit fabuleux « letter » pp. 3-26
moquer de Dieu devant les yeux de tout une ville, exposer en risée la sainte vérité, et en faire un jeu de trois jours : et qu
o s’entrechoquaient aux dépens de la dévotion et révérence des choses saintes . Malignité et fausseté impudente ! Vous avez vu (
nt en risée tout ce qu’il y a de plus sévère et épouvantable en notre sainte créance. Il appelle drôlerie ce qui fut représent
-il imaginé une si grande fourbex ? Les jésuites sont trop versés aux saintes écritures pour ignorer ce qui est en saint Jean,
leur place. Appelles-tu donc cela, « tout à coup » ? Mais ton foudre saint ne fût pas bien tombé sans ce préambule mensonger
e haine nouvelle et si grande aversion des représentations des choses saintes , sinon pour revendiquer le théâtre à Bacchus et à
ores l’assiégementcc et le sac de Jérusalemcd ? Que si représenter la sainte vérité est chose mauvaise, pourquoi est-ce que Di
lui, et que par-dessus tout flambât sa croix victorieuse. Les choses saintes , dit saint Jérôme, doivent être perçues, et par l
lorieux et triomphant, quelle exultation des anges, quelle gloire des saints ressuscitant, quelle le royaume des justes et la
mblables n’eussent dressé en action théâtrale plusieurs parties de la sainte Bible. Si c’est mal fait de représenter les chose
rties de la sainte Bible. Si c’est mal fait de représenter les choses saintes , ces réformés qui l’ont fait, seront avec les jés
on, qui atteste « n’y avoir rient trouvé qui ne soit conforme à notre sainte foi et religion catholique : ains être digne de l
xte atteste, deux ans seulement après la réouverture du collège de la Sainte Trinité, de l’alliance renouvelée entre le consul
version christianisée des Hérodiades, un recueil fictif d’épîtres de saintes . ct. [NDE] Consistoire : assemblée de pasteurs e
69 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 7-8
s’être gaussé des choses séculières, on se raille des choses les plus saintes , de la confession, de la prédication ou des image
y mêle les paroles même de la Bible, on profane ce qu’il y a de plus saint et de plus auguste en l’Eglise ; les serviteurs,
ui ont l’esprit faible, entendant ainsi parler avec mépris des choses saintes , perdent le respect, la vénération et l’estime qu
noces du patriarche Jacob, d’Isaac, d’Abraham, de Tobie et des autres Saints , que l’Écriture raconte, il n’est fait aucune men
70 (1697) Essais de sermons « POUR LE VINGT-TROISIÈME DIMANCHE D’APRÈS LA PENTECÔTE. » pp. 461-469
acles profanes que je veux parler aujourd’huy à l’exemple de tous les saints Pères, qui les ont toujours regardés avec horreur
st ainsi que parle le monde ; mais ce n’est pas ainsi que parlent les Saints . Le saint homme Tobie ne voulait point entendre p
e parle le monde ; mais ce n’est pas ainsi que parlent les Saints. Le saint homme Tobie ne voulait point entendre parler de j
François de Sales : Examinons ici les paroles et les intentions de ce Saint dans le 32. et 33. chapitre de son Introduction à
le péché, mais il ne le permet pas. Que si on m’objecte que ce grand Saint ne devait point avoir cette tolérance, mais une s
te que ce grand Saint ne devait point avoir cette tolérance, mais une sainte sévérité, semblable à celle que les Pères ont tém
ertissement. Lorsque j’étais dans ces divertissements Dieu m’a vu, la sainte Vierge et les Anges ont été les spectateurs de ma
71 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXIV. Conséquences de la doctrine précédente. » pp. 136-137
Conséquences de la doctrine précédente. Par tous ces principes des saints pères, sans examiner le degré de mal qu’il y a da
lus dangereuses ; et en particulier on peut juger si les pères ou les saints docteurs qui les ont suivis, et Saint Thomas comm
stote ; dans le fond il ne s’est éloigné en rien de la régularité des Saints Pères. Hom. 6. in Matth. [saint Jean Chrysostome
72 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVII. Que les danses sont condamnées dans l’Ecriture, et par les Pères. » pp. 119-141
des derniers siècles. Voyons maintenant comment est-ce que l’Ecriture sainte , et les Pères en parlent. Commençons par ce passa
, et parlant mal de leur prochain, et dansant les jours des Fêtes des Saints , ou en chantant des chansons impudiques, ou indéc
de danser, même devant les Eglises qui sont dédiées à la mémoire des Saints , quoiqu’elles soient venues à l’Eglise comme fidè
ement sensuel pratiqué par les Païens, que les autres actions que les Saints blâment avec tant de zèle, et avec tant de force.
id qui dansa devant l’Arche, et se servant de ce qui est dit dans les Saintes Lettres que Dieu avait prescrit à son peuple l’us
tissements mondains. Et certes c’est avec beaucoup de justice que les Saints ont combattu ces divertissements avec tant d’arde
a in c. 1. de pœn. d. 5. §. cohibeat n. 3. est de même avis. Le même Saint invective encore contre ce même divertissement, a
rencontrent dans la danse, et que personne, quelque pure, et quelque sainte qu’elle puisse être, ne saurait y assister, qu’el
73 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE III. Des Pièces de Collège. » pp. 48-67
s à Thalie. C’est dommage que les Apôtres, les Pères de l’Eglise, les saints Missionnaires, les Magistrats, les Avocats de tou
Magistrats, les Avocats de tous les siècles, n’aient pas connu cette sainte et savante école ; ils y seraient devenus d’éloqu
one avec la science du droit, ou les fureurs d’Oreste avec les livres saints  ? La manière de déclamer des vers est entièrement
aire, il eût le ton bien grave et bien persuasif, débitant l’éloge de sainte Geneviève comme celui de Zaïre ? La Gaussin ne se
apportant corruption des bonnes mœurs, mais surtout quand l’Ecriture sainte y est profanée. Néanmoins quand en un collège il
n le pourra tolérer, pourvu qu’elle ne soit point prise de l’Ecriture sainte , et que cela se fasse rarement par l’autorité du
ques et Religieuses, pour n’avoir pas fait assez de réflexion sur les saintes ordonnances de l’Eglise, font représenter des piè
n, l’esprit du monde, l’irréligion, le peu de respect pour les choses saintes , les lectures, les conversations frivoles, qui so
et du recueillement. Leur premier siècle, si fécond en Savants et en Saints , qui se concilia la confiance de tous les Catholi
être qu’en latin, et dont l’usage doit être très rare, aient un sujet saint et pieux ; que les intermèdes des actes soient to
t après tout qu’elles soient très rares. Ces pièces sont-elles toutes saintes , toutes en latin, même dans les intermèdes, nul r
ne pas sentir que c’est apprendre à la jeunesse à se jouer des choses saintes , la familiariser avec tous les plaisirs, et lui f
74 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE PREMIER. Peinture & Sculpture. » pp. 4-40
u se prostitue à tout. La licence du théatre a gagné jusqu’aux livres saints  ; il vient de paroître de nouveaux Breviaires, où
pieuses, la modestie, la réligion, la mortification, la chasteté des Saints auroient trop contrasté avec la molesse, l’immode
ez, des mystères que vous croyez, du Sauveur qui vous a racheté ? Des Saints que vous devez imiter ? Rougissez-vous de l’évang
n’êtes-vous pas catholique, les protestans proscrivent les images des Saints , du moins leur morale ne souffre pas des images o
comme l’hirondelle, elle se niche où elle peut, dans quelques taudis. St . Augustin rapporte & admire un pareil trait d
ue de la piété, on lui a substitué des images indécentes, Venus, à la Sainte Vierge, Jupiter, Mercure, les Nimphes les Graces
nus, à la Sainte Vierge, Jupiter, Mercure, les Nimphes les Graces aux Saints , la galanterie aux vertus, les crimes aux mystère
vres & grossiers, les pieds ensanglantés, les yeux extatiques des saints fondateurs, pour arborer ces teints frais, ces ri
siécle, où la vue d’un Dieu mourant, les images de sa mere & des Saints si digne de respect, d’amour & de confiance f
es actrices, aujourd’hui aussi multipliés qu’autrefois les images des Saints , étalés dans les carrefours & les boutiques,
ugle & insensé, & se repaît puérilement de tout. Arnobe & St . Clément d’Alexandrie reprochent aux Payens cette
ouvrage du Créateur. Delà vient qu’on ne respecte pas plus les choses saintes que la mithologie payenne. On choisit les traits
ttes ; c’est un monde d’iniquité : universitas iniquitatis, comme dit St . Pierre. Les payens portoient l’infamie à l’excès
. Quelque misantrope de mauvaise humeur, prétendit que c’étoit là des saints apocriphes qui n’étoient point dans les légendes
n a reçu de Dieu ; que par la vue des miracles & des exemples des Saints , on est excité a imiter leur vertus, à adorer &am
oncile ne parle que de la parure profane que les peintres donnent aux Saints , qui ne furent jamais des petits maîtres ; on peu
iques, de les défendre. Petitesse d’esprit de proscrire les nudités ; Sainte Thérese & ses extases, Venus en pagne, Flore
s catholiques, dira-t-on, adressent bien leurs prieres aux images des Saints  ; on se trompe, ce n’est point aux images, c’est
mages des Saints ; on se trompe, ce n’est point aux images, c’est aux Saints qu’on adresse les prieres, parce que les catholiq
adresse les prieres, parce que les catholiques sont persuadés que les Saints dans le Ciel, sont instruits de ce qui se passe s
75 (1823) Instruction sur les spectacles « Table des chapitres. » pp. 187-188
gers qu’ils offrent. 154 Chap. XIX. Les spectacles condamnés par les saintes Ecritures. 164 Chap. XX. Spectacles condamnés pa
ar les saintes Ecritures. 164 Chap. XX. Spectacles condamnés par les saints Pères et par les saints conciles. 168 Chap. XXI.
. 164 Chap. XX. Spectacles condamnés par les saints Pères et par les saints conciles. 168 Chap. XXI. Les spectacles condamné
76 (1670) Du delay, ou refus de l’absolution [Les Instructions du Rituel du diocèse d’Alet] « Du delay, ou refus de l’absolution. » pp. 128-148
ces empeschemens, pour estre en estat de recevoir l’absolution ? Les Saints Peres nous apprennent qu’en plusieurs occasions,
egligence a esté plus ou moins grande. Où trouve-t-on dans l’Ecriture sainte que l’occasion prochaine en la maniere que nous v
à refuser, ou differer l’absolution, & faisant entendre avec une sainte liberté au penitent, que s’il veut se perdre &
ombre de penitence & d’absolution est capable de les sauver. Les Saints Peres, qui estoient animez d’un amour & d’un
par les exercices d’une longue & serieuse penitence. Pourquoy les Saints Peres ont-ils usé de cette exactitude, & de c
es recevant les oblations qu’on faisoit en leur nom, & offrant le saint sacrifice, & les prieres de l’Eglise pour le
t de leurs fautes ; puisque d’une part il n’y a point de personnes si saintes qui ne pechent plusieurs fois tous les jours, &am
lusieurs fois tous les jours, & que de l’autre ceux qui sont plus saints voyent mieux leurs pechez que les autres. Les Con
e de S. Charles qu’il se confessoit tous les jours, & beaucoup de saintes ames l’ont fait en ces derniers temps 3. ou 4. fo
nce dont ils estoient remplis leur donnoit moyen de profiter de cette sainte prattique. Mais l’experience fait voir qu’il y en
aumône ou quelque action de penitence avant que de s’approcher de la sainte Table, ou s’en retirer avec humilité s’ils se tro
77 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VIII. » pp. 131-157
roscrits, puisqu’ils étoient ignorés des Juifs ? Cependant les Livres saints devant servir de regle aux Gentils qui se convert
us remontons jusqu’au IIe. siècle, nous trouvons à coté de Tertulien, St . Clément d’Alexandrie qui dit à ceux qui fréquent
siècles a produit de puissans Athlètes contre le Théâtre ; ajoutons à St . Augustin, à St. Jean-Chrysostôme, St. Basile1 &a
t de puissans Athlètes contre le Théâtre ; ajoutons à St. Augustin, à St . Jean-Chrysostôme, St. Basile1 & St. Ambroise
contre le Théâtre ; ajoutons à St. Augustin, à St. Jean-Chrysostôme, St . Basile1 & St. Ambroise2 qui se sont vivement
 ; ajoutons à St. Augustin, à St. Jean-Chrysostôme, St. Basile1 & St . Ambroise2 qui se sont vivement élevés contre les
i se sont vivement élevés contre les dangers des Spectacles : là, dit St . Jerôme3 s’accomplit l’oracle du Prophéte Jeremie
moiselle, que votre Avocat étoit bien fondé à décliner l’autorité des Saints Peres, il appréhendoit une nuée de témoins qui dé
78 (1705) Pour le Vendredy de la Semaine de la Passion. Sur le petit nombre des Elûs. Troisiéme partie [extrait] [Sermons sur les Evangiles du Carême] pp. 244-263
sur la severité de la morale, c’est un vœu solemnel fondé sur le plus saint de tous les actes de Religion. Ce n’est point un
s plaisirs & vos délassemens, pieux Fidelles, dans ces Assemblées saintes , où vous ne vous entreteniés que des moiens de sa
une vigilance si exacte, un courage si infatiguable, des exercices si saints , une retenuë si grande, une haine du monde si abs
de fraieur ! A cette seule pensée de la destinée éternelle on a vû de saints Pénitens frapper leur poitrine, se troubler, se c
ge de leur cœur effraié, de s’appaiser. Voilà ce qu’ont fait tant des Saints  : & après tant de crimes, tant de chûtes &
; & les Loix corrompuës de Babilone n’ont rien de commun avec les saintes Loix de Jerusalem. Je vous adorerai dans la since
aptivité finira, ô mon Dieu ! vous nous transporterés un jour dans la sainte Sion : c’est alors que vous regnerés sur les Impi
, ne comptés pour rien ses coûtumes, & souvenés-vous que tous les Saints se sont separés au moins de cœur & d’affectio
79 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Suite d’Anecdotes Ecclésiastiques. » pp. 106-132
e devoient pas ce semble tomber sur un religieux si peu attaché à son saint état. Le Sacré Collége, qui n’y étoit pas intéres
s de docteur de Sorbonne, de grand-vicaire de Sens, de chanoine de la Sainte Chapelle ne permettent pas d’en douter. Son frere
théatrales du monde, rapporté dans sa vie. Le P. Lupus, fameux & saint prédicateur de Rome, apprenant qu’on préparoit de
: du reste rempli de piété, morale solide, connoissance de l’Ecriture sainte . Cet auteur mérite plus de réputation qu’il n’en
sureté dans la suite. Si nous aviont la ferveur de S. Elzéar & de Sainte Delphine sa femme, qui mettoient dans leurs souli
Dimanche les Evêques s’assemblerent dans l’Eglise, pour célébrer les saints Mysteres. Le concours du peuple y fut prodigieux.
sion, furent d’avis de le lui donner. On la mit entre les mains d’une sainte veuve qui fut sa marraine. Pélagie distribua tous
onnu qu’après sa mort, quand on l’enterra. Elle fut honorée comme une sainte . Une circonstance fort singuliere, c’est que le s
orée comme une sainte. Une circonstance fort singuliere, c’est que le saint prélat fut si rempli de joie de la conversion de
it. Un bon frere cuisinier fera, s’il fait son devoir, un aussi grand saint que dom prieur. Dieu distribue à chacun sa tâche,
Dieu pouvoit-il bénir un commerce si scandaleux ? La comédie est plus sainte à N. qu’ailleurs : les comédiens ont pris par dév
ers les murailles, & feront d’eux & des spectateurs autant de saints . On ouvrira sans doute une porte de communication
leur toilette, sans rien déranger, elles entendent fort dévotement la sainte Messe, assises ou couchées, & mettant un geno
La confiance & l’estime du public en souffrent, & cet état si saint & si utile se dépeuple tous les jours, &
s réformes. On a porté le ridicule jusqu’à défigurer les tableaux des saints fondateurs. Ces hommes si austeres, si grossierem
80 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Fêtes de Théatre. » pp. 169-185
ie comédie qui se met sur les rangs, & change la face des choses. St . Pons ne fut pas toujours monté sur le ton dramat
fondée dans un désert par dévotion, au dixieme siécle, à l’honneur du St . Martyr, nommé Pons, dont on croyoit avoir les Re
tant d’éclat que d’édification. Un jeune homme, fils d’un marchand de St . Pons, à qui son pere a laissé un bien considérab
ntinuels ; elle fut terminée comme l’office des ténébres à la semaine sainte , par un bruit effroyable. Hélas ! cependant, nih
ctrice leur fasse perdre leur sainteté ; n’est-elle pas elle-même une sainte  ? Plusieurs pénitens pleins de vénération pour le
ttres anonimes qu’on leur attribue, où on fait un grand éloge de leur saint habit, & l’on porte plainte à l’Evêque de Sai
la couleur de leur sac, & d’ordonner à ceux dont on a souillé les saints habits, de les jetter au feu. M. de Chalabre a fa
epuis le baptême de Clovis, où elle prétend qu’un Ange lui apporta la Sainte Empoulle, jouit du privilege de sacrer nos Rois,
eu les suites les plus funestes. Les cellules & les oratoires des saints réligieux se seroient brûlées. Le paysan à beauco
ant ; ces plaisirs sont variés par des spectacles différens. La foire St . Germain, la foire Saint Laurent n’en offrent pas
81 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE V. Des Jésuites. » pp. 108-127
inte du dramatique. L'Auteur le voit partout dans les choses les plus saintes , dans les plus grands événements ; la fournaise d
s'apercevoir de l'indécence de l'application qu'il en fait aux choses saintes . (Voyez Mandement de Soissons contre Berruyer, to
t faits de la main d'un Régent : quels fruits en vont éclore sous ces saints auspices ? on n'oublie pas qu'un grave Religieux
ce bon livre dit très sensément : « Corneille a fait du martyre de ce Saint le sujet d'une tragédie qui est un chef-d’œuvre d
é choquées de la liberté que le Poète s'est donné de faire monter les Saints sur le théâtre, d'altérer la vérité de l'histoire
ont été plus grossièrement libertins, ceux de nos jours sont-ils des Saints  ? parce que les courtisanes Romaines ont été plus
èle s'irrite si l'on essaie d'introduire avec dignité sur la scène de saints personnages, quelques efforts que l'on fasse pour
tre eux composèrent des tragédies dont le sujet était tiré des livres saints (et même des comédies) et on ne le trouva pas mauv
ait un bon moyen pour affaiblir le christianisme ; et tout ce que les saints Pères et alors et dans tous les temps ont écrit c
paru, elles ne feront jamais l'apologie des pièces tirées des livres saints , dont elles sont une profanation. Nous avons même
es drames prétendus pieux, parce qu'on y a enchâssé le nom de quelque saint personnage, la Théodore de Corneille, la Jephté d
rneille, la Jephté de Pellegrin, la galante Judith de Boyer, etc. ces Saints seraient fort étonnés, s'ils revenaient au monde,
82 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « VI. » pp. 27-35
té tous les véritables Pasteurs : Et l’Eglise n’en honore aucun comme Saint , dont elle ne puisse dire ce qui est marqué dans
nec ausu, Sed sacrum jussus Domino vocante  Sumpsit honorem. » Les Saints n’ont pas seulement été éloignés de cette ambitio
charité et par nécessité. » Une des principales dispositions que les Saints ont désirée pour être digne de quelque charge Ecc
rélude de votre Ballet, mes Pères, ne s’accorde guère avec ces Règles saintes qui sont celles de l’Eglise. Là vous y faites par
laisse faire violence pour l’accepter. C’est ainsi qu’en ont usé les Saints Evêques. Lisez, mes Pères, au lieu de vos Fables
83 (1686) La Comédie défendue aux chrétiens pour diverses raisons [Traité des jeux et des divertissemens] « Chapitre XXV » pp. 299-346
s sales discours. » Les Constitutions & Ordonnances Synodales de saint François de Sales, & de Monsieur d’Arenton d’
s, & autres spectacles, sont prohibez aux Ecclesiastiques par les saints Canons. » Et les Statuts Synodaux du Diocese de
iens aïant esté condamnez dés il y a long-temps par les sentimens des Saints Peres, par les Decrets des Conciles, & par le
truire autant qu’il est possible en cette vie. C’est pour cela que le saint homme Job nous apprenda, « Que la vie de l’homme
les voluptez des Chrêtiens ; ce sont-là leurs spectacles, spectacles saints , éternels, & qui leur sont donnez gratuitemen
e apportant corruption de bonnes mœurs, mais surtout quand l’Ecriture Sainte y est profanée. » Ils le sont encore plus partic
leurs. » Des Status du Diocese d’Evreux en 1664e. « Conformement aux Saintes Loix des Conciles, Nous défendons à tous Ecclesia
. Les Chrêtiens peu instruits de la pureté & de la verité de leur sainte Religion, les regardent comme des divertissemens
u tout au plus, indifferens. Mais l’Ecriture, les Conciles, & les Saints Peres en jugent bien d’une autre maniere. L’Ecrit
nisme, plusieurs libertins portent leurs dissolutions jusques dans le saint temps de Carême, qui doit estre passé en larmes &
de plus faire tels & semblables desordres, & surtout dans le saint temps de Carême, & enjoignons à tous les Rect
suivent les personnes masquées. » Les Statuts Synodaux du Diocese de saint Maloi en 1618. « Les Loix Ecclesiastiques défende
uer de nuit ou de jour, à peine d’estre châtiez selon la severité des saints Canons. » Les Constitutions & Instructions S
euls. » Les Statuts du Diocese d’Evreuxf en 1664. « Conformément aux saintes Loix des Conciles, nous défendons à tous Ecclesia
Clingius, sçavant Theologien & celebre Predicateur de l’Ordre de saint Françoisa, que la danse n’est autre chose qu’un c
ivertissemens. Mais afin qu’on ne s’imagine pas que les sentimens des saints Peres soient outrez & trop severes, je veux b
ire qu’à la tête quand elles dansent. « Où a-t-on jamais lû qu’aucune Sainte ait dansé ? Les filles & les femmes prudes &a
distinguant prudemment entre ceux qui se montreront rebelles à cette sainte admonition, & ceux qui montreront par leur di
s tavernes, les danses, à peine d’estre châtiez selon la severité des saints Canons. » Des Ordonnances du Diocese d’Alet, dep
tatuts Synodaux du Diocese d’Evreux aussi en 1664. « Conformément aux saintes Loix des Conciles, nous défendons à tous Ecclesia
84 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « II. PARTIE. Où l’on répond aux Objections de l’Auteur de la Lettre. » pp. 89-140
de l’Eglise. Dieu a donné autrefois à son Eglise, quantité de grands Saints qu’il a animés de son esprit, et remplis de ses l
bonne, honnête, et licite) mais c’est la doctrine et le sentiment des Saints Pères que j’ai lus et relus. » RÉPONSE. Se peut-
voir une impudence pareille à celle-là ? Il a, dit-il, lu et relu les saints Pères ; et ayant trouvé dans leurs Livres des sen
ui la font, peut-elle passer pour indifférente ? Saint Epiphane. Ce Saint met les Comédies en parallèle avec la fornication
ert sous son autorité ; il faut examiner s’il a raison de dire que ce Saint permet d’aller à la Comédie ; en sorte qu’étant,
Eglises la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ, et le Martyre des Saints , comme l’on avait accoutumé de faire auparavant,
ent il ordonna à ses Suffragants d’avoir grand soin d’empêcher qu’aux saints jours des Dimanches et des Fêtes, on ne jouat auc
, pour se nourrir de l’esprit, de la lecture, et de la méditation des saintes Ecritures. » OBJECTION III. « Lesp. 39. Magistr
soit permise ; puisqu’étant, comme elle est, condamnée par l’Ecriture sainte , par les Conciles, et par les Pères de l’Eglise,
ération dans l’Eglise Grecque, qu’on les lisait publiquement après la sainte Ecriture. Nous savons tous que des chrétiens ne d
« tombez dans l'égarement faute de bien suivre l’Ecriture ». Ce grand saint fait ensuite l’éloge de la Psalmodie. Après quoi
ie. Après quoi il continue de parler ainsi. Où se trouvent les livres saints , et les lectures sacrées ; là se trouve la joie d
ie des démons. Ne vous en allez pas ouïr aujourd’hui la lecture de la sainte Ecriture, comme un serviteur affectionné à Jésus-
aginer qu’il n’y a que des Moines qui soient obligés de mener une vie sainte et réglée, et que les gens du monde peuvent licit
Considérez quelle sera alors la joie des Anges et la consolation des saints qui auront le bonheur de ressusciter avec Jésus-C
antes, que n’étaient celles dont ils se servaient pour tourmenter ces Saints . Quels contentements sentirez-vous, lorsque ces P
t-il, quels doivent être les spectacles des chrétiens, des spectacles saints , qui durent toujours, et qui ne coûtent rien. « S
les, et qui leur seront utiles ; qu’ils s’appliquent à la lecture des saintes Ecritures ; et ils y trouveront des spectacles di
la qualité des Chrétiens, de rejeter ce qui est contraire à un nom si saint  ; et d’embrasser tout ce que demande d’eux une pr
e faire imprimer un Livre intitulé, Les Sentiments de l’Eglise et des Saints Pères, pour former ceux des véritables Chrétiens,
85 (1722) Chocquet, Louis [article du Supplément au Dictionnaire Historique et Critique] « article » pp. 42-44
se soient données les Représentations Dramatiques des Histoires de la Sainte Ecriture dans Paris. Mais, pour faire mieux conoi
endre, que pendant que l’on défendoit au Peuple de voir les Histoires Saintes dans le Livre qui les contient purement & fid
toit-ce pas donner dans le ridicule, & y tourner indirectement la Sainte & Apostolique cérémonie de l’imposition des m
plus long touchant la Mort, la Resurrection, & l’Assomption de la Sainte Vierge. On admiroit en ce tems-là cette manœuvre
aris y monta la prémiere, Et sotement zélée en sa simplicité Joüa les Saints , la Vierge, & Dieu, par piété. Le Savoir à la
e, de Saint Jaques de Compostelle, de la Sainte-Baume de Provence, de Sainte Reine, du Mont Saint Michel, de Nôtre-Dame du Puy
es temps là sembloient rendre pathetique, chantoient les miracles des Saints , leur Martyre, & certaines Fables à qui la cr
86 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXII. On vient à saint Thomas : exposition de la doctrine de ce Saint. » pp. 79-81
XXII. On vient à saint Thomas : exposition de la doctrine de ce Saint . Il est temps de la dépouiller de l’autorité qu
e a prétendu se donner par le grand nom de Saint Thomas et des autres Saints . Pour Saint Thomas2. 2. q. 168. art. 2 et 3. [sai
nne aux affaires et au temps » : et voilà tout ce que l’on tire de ce saint docteur en faveur de la comédie. 2. 2. q. 168. a
87 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VII. De l’infamie canonique des Comédiens. » pp. 153-175
que. L’Eglise pourrait-elle ouvrir le sanctuaire et livrer les choses saintes à celui qui porte sur le front la tache légale du
ment la bassesse du salaire, c’est l’infamie du métier qui exclut des saints ordres, de même, disent-ils, qu’une femme qui, co
emarqué ; et si par la facilité des supérieurs, ils étaient admis aux saints ordres, fussent-ils élevés à l’Episcopat, eux et
oint au nombre de ses membres, à qui elle ne peut accorder les choses saintes sans les profaner ! Enseigneraient-ils ce qu’ils
vérité sur le front d’un Actrice que la croix doit être tracée et le saint chrême répandu. Mais on n’a pas besoin de le leur
entrera dans le trouble, et la profanation n’aura plus de bornes. Une sainte sévérité peut seule contenir des gens que n’ont q
tenta une accusation d’adultère contre sa femme, et la fit enfermer à Sainte Pélagie. Elle mourut peu de temps après. Ses pare
lii sint legitim. et tous les Jurisconsultes.) 5.° On doit refuser la sainte communion aux Comédiens à la vie et la mort, et m
rs témoin, elle serait scandalisée de les voir passer du théâtre à la sainte table ; ce serait une des plus criantes profanati
arties ont unanimement reconnu que les Comédiens étaient exclus de la sainte eucharistie. Ceux qui voulaient que la notoriété
ndécente apothéose ? le bel objet pour les fidèles qui viendront à la sainte messe ou au sermon, le bel objet pour le Prédicat
t l’insulter par un excès de profanation qui fait mépriser et le lieu saint qu’il déshonore, et les lois de l’Evangile qu’il
it alors une espèce d’insulte et d’impiété, par le mélange des choses saintes avec les plus profanes : la piété des fidèles éta
88 (1825) Des comédiens et du clergé « Sommaire des matières » pp. -
nt nullement dans cette catégorie. Le tableau historique de plusieurs saints honorés par l’Eglise catholique, apostolique et r
t, et les conciles l’ont reconnu ; le prince est le protecteur né des Saints  Canons, il doit en surveiller l’exécution et se s
ce du royaume, doivent le représenter en sa qualité de protecteur des Saints  Canons, et en surveiller la stricte exécution de
89 (1694) La conduite du vrai chrétien « ARTICLE V.  » pp. 415-435
, se persuadant, comme j’ai dit, qu’il leur suffit d’avoir entendu la sainte Messe, et de s’être abstenus du travail, pour bie
ainte Messe, et de s’être abstenus du travail, pour bien célébrer ces saints jours : ce qui fait qu’ils ne font aucun scrupule
ur satisfaire au sujet que je traite, comme aussi parce que c’est ces saints jours qu’on emploie plus ordinairement à ces pern
reniers de l’impudicité ». Après tous les sentiments de ces grands et saints personnages, dites-moi, je vous prie, Messieurs l
fuir dans les Dimanches et les Fêtes ? car n’est-ce pas profaner ces saints jours ? n’est-ce pas les dérober à Dieu, pour les
célébré les Fêtes ou les Dimanches, parce que vous y avez entendu la sainte Messe, et que vous vous êtes abstenus du travail,
90 (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie. » pp. 1-45
aujourd’hui, contre une expérience universelle, abuser du langage des saints Docteurs, pour autoriser des Spectacles qu’ils n’
ies ». La condition supposée. Rien n’est tant condamné par ces grands Saints que les Comédies ordinaires, puisque les cœurs s’
es uns aux autres. Ce qu’il dit ensuite mérite d’être remarqué. « Les saints Pères qui ont parlé si fortement contre les Coméd
ient que la Comédie est mauvaise, parce qu’elle est défendue dans les saintes Ecritures. « Jusqu’à présent, je l’avoue, je croy
lieu, ou des personnes. Telle est la discipline de l’Eglise, toujours sainte , toujours tempérée, toujours visant au bien génér
èles qu’un Evêque, qu’un Cardinal, qu’un Nonce ? Son état est-il plus saint que le leur ? Et quel scrupule se peut-on faire d
op éclatants et sans remède. Mais la Religion est toute pure et toute sainte  ; elle n’a jamais souffert et ne souffrira jamais
i est aisé de faire voir « qu’aucune des conditions que demandent les saints Docteurs ne manque à la Comédie telle qu’elle est
nutilement. L’Eglise n’exige pas des Comédiens qu’ils fréquentent les saints Sacrements : au contraire elle leur en interdit l
ux pour prendre celui d’un Bateleur ; et représenter, en mascarade un Saint qui est dans la gloire, cela n’est que ridicule ;
s, qu’ils doivent l’exemple et l’instruction : ce qui a fait dire aux saints Docteurs, que ce qui ne serait qu’une faute légèr
qu’il est excessif, comme si on le lui contestait ; combien d’Auteurs saints et profanes fait-il parler sur les excès des anci
défenseurs de la Comédie. On convient que la Comédie ne fait pas des Saints  ; mais elle est, dit-on, un remède naturel à nos
quer que l’homme n’étant pas capable d’un travail continuel, tous les saints Pères demeurent d’accord qu’il a besoin d’amuseme
le Théologien sur cette considération. « Il a lu, dit-il, et relu les saints Pères, dont il a tiré tout ce qu’il pouvait y avo
91 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre IV. Que les Danses sont défendues dans les lieux saints. » pp. 22-25
Chapitre IV. Que les Danses sont défendues dans les lieux saints . Après avoir considéré la qualité des personne
des lieux. Il est donc constant que l’on ne peut danser dans un lieu saint , c’est-à-dire dans les Eglises ou Chapelles, ni d
ette vérité, qu’on pèche grièvement lorsqu’on danse dans quelque lieu Saint  ; que ce qui est marqué dans un Canon de ceux qu’
92 (1757) Article dixiéme. Sur les Spectacles [Dictionnaire apostolique] « Article dixiéme. Sur les Spectacles. » pp. 584-662
qu’il ne sera pas déplacé de modifier quelquefois les expressions des saints Peres, par la raison que plusieurs tomberoient à
ouent des comédies, s’ils ne renoncent à leur art ; on les passe à la sainte table comme des pécheurs publics, on les exclue d
& ces désordres étoient réprouvés par la loi de l’Evangile. Les saints Peres ont dans tous les temps condamné les specta
st ainsi que parle le monde ; mais ce n’est pas ainsi que parlent les Saints . Le saint Homme Tobie ne vouloit point entendre p
cles, & comment.On se trompe de dire que l’Evangile, que l’Ecrire sainte ne condamnent nullement ces divertissemens profân
nent par-tout ; car, que signifie autre chose, tout ce que l’Ecriture sainte dit de la pureté du cœur, qui est comme la base d
& honnête soit l’entretien de vos pensées. Sentimens des Saints Peres sur ce sujet. Second Siécle.
danses, &c. montre que les plaisirs sont condamnés par l’Ecriture Sainte , par les Conciles & par les Peres. Le Sérénis
occuper qu’à les mortifier ; c’est un homme qui, ayant fait, comme le saint homme Job, un pacte avec ses yeux, pour ne les po
’il est bien digne d’un Chrétien dont les pensées doivent être toutes saintes , d’aller écouter des maximes pernicieuses, d’auta
e profane, inventée par satan, pour perdre les ames, seroit une œuvre sainte & agréable au Seigneur ? Jesus-Christ peut-il
ction de laquelle sont attachées les couronnes dont jouissent tant de Saints  ; une concupiscence que la moindre parole excite,
uisse les exciter aussi ; & puisque dans les lieux mêmes les plus saints on trouve des objets à craindre, il faut donc rom
s prendriez ce parti, vous ne feriez que suivre les traces de tant de Saints qui ayant une ame à sauver comme vous, ont mieux
? Où seroit la justesse de cette conséquence ? si même dans les lieux saints on trouve des occasions de se perdre, sera-t-il p
ur, c’est alors qu’il faut rallumer son zele pour les loix de la cité sainte , & que plutôt que de suivre le torrent &
tous les sens : est-ce donc ainsi que vous marchez sur les traces des Saints  ? & pouvez-vous aspirer aux récompenses dont
ut des événemens pour étonner vos esprits, considérez dans les Livres Saints tous ces prodiges que la vertu du Tout-puissant y
mettre le trouble dans l’ame : mais les joies qu’inspire la Réligion sainte sont d’autant plus solides, qu’elles sont fondées
on Baptême, j’y renonce plus que jamais ; je le jure à la face de vos saints Autels : soyez le témoin & l’appui de mes pro
ez-moi de votre esprit, afin que ne m’occupant plus que de ce qui est saint , je puisse vous être fidele sur la terre, & j
st-ce dans l’Ecriture ancienne, ou dans la nouvelle ? est-ce dans les Saints Peres, ou dans les Conciles ? Oui, c’est dans les
dans les Conciles ? Oui, c’est dans les Conciles, c’est dans tous les Saints Docteurs, qui tous ont prétendu qu’ils étoient vé
pensez que ce n’étoit que contre ces abominations grossiéres que les Saints Peres déclamoient. Outre ces abominations grossi
s que vos affaires les plus indispensables troublent toujours dans ce saint exercice, comment vous y appliquez-vous ? Mais os
éral, ceux de nos jours comme ceux de leur siécle, que condamnent les saints Docteurs, puisque les raisons qui les ont engagés
eur peut davantage pour imprimer la vertu dans les cœurs, que le zele saint qui nous enflamme ? On le prétend, on nous le dit
sur cette notion même du Christianisme, que je décide après tous les saints Docteurs, que le théâtre est criminel en soi. J’a
’Antiquité a jamais eu de plus fameux, & la Religion même de plus saint  ! Et ne sont-ce pas là cependant les mœurs de tou
Sint dulcia, libebit, & grata etiam honesta. Remarquez que les saints Peres ne déclamoient pas contre des théâtres de d
late, ailleurs les larmes coulent ; & dans les piéces qu’on nomme saintes , dans ces piéces où on ne cherche qu’à s’édifier
uceur du commerce du monde. Je le souhaite ; je souhaite que tous les saints Peres se soient trompés, car tous les saints Pere
je souhaite que tous les saints Peres se soient trompés, car tous les saints Peres assurent tout le contraire. Mais laissez-no
outes les Histoires, & traitez les Auteurs profanes ainsi que les saints Peres, de gens austeres, ennemis des divertisseme
-vous que je remonte jusqu’aux premiers siécles & dans l’Histoire Sainte  ? Ah ! dites-nous, infortunée Dina, combien les f
ichem même. Suite du même sujet.Consultez encore les derniers Livres saints , & recherchez du temps des Macchabées la caus
de gayeté, de sel & d’enjouement aimable ; & tout ce que les saints Peres ont appellé voies du péché, occasions de pé
nce des Magistrats, ne peuvent autoriser ou justifier la comédie. Les saints Peres ont dans tous les temps condamné les specta
93 (1705) Traité de la police « Chapitre III. Du Théâtre Français, son origine, et qu’il n’a été occupé pendant plus d’un siècle, qu’à la représentation de pièces spirituelles, sous le titre de Moralités. » pp. 437-438
ridiction, de représenter aucuns jeux de personnages, soit de vies de Saints , ou autrement, sans le congé du Roi, à peine d’en
inité à Paris : contenant que comme pour le fait d’aucuns Mystères de Saints , de Saintes, et mêmement du Mystère de la Passion
is : contenant que comme pour le fait d’aucuns Mystères de Saints, de Saintes , et mêmement du Mystère de la Passion, qu’ils ont
oit, soit de la Passion et Résurrection, ou autre quelconque, tant de Saints comme de Saintes qu’ils voudront élire, et mettre
Passion et Résurrection, ou autre quelconque, tant de Saints comme de Saintes qu’ils voudront élire, et mettre sus toutes et qu
94 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « MANDEMENT  du Chapitre d’Auxerre, Touchant la Comédie. » pp. 51-58
les instructions qu’elle vous adresse au milieu de la célébration des Saints Mystéres, elle les déclare exclus de tous ses bie
pas dans le détail de tous les motifs, qui doivent vous inspirer une sainte horreur des spectacles & en particulier de la
ront que ces sortes de représentations ont été regardées par tous les Saints Peres comme un reste de Paganisme, le levain d’un
s avez faits à Dieu dans votre batême. Vous avez promis à la face des saints Autels de renoncer au démon & à ses pompes, &
95 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VIII. Du Clergé comédien. » pp. 176-212
résenter en société une comédie burlesque où il jouoit le Chapitre de St . Martin de Tours dont il étoit Chanoine ; le fond
il, mais sans doute d’après son chagrin. facit indignatio versum. St . Marc fut d’abord militaire, ensuite ecclésiastiq
e, des satyres & des éditions, des œuvres libertines de Chaulieu, St . Pavin, Chapelle. Le théatre porte son poison jus
vertu approche t-il de celui des passions ? Il ne faut pas confondre St . Marc avec un autre d’un même nom qui lui est trè
solus Dominus, tu solus altissimus . Faire une Edition des œuvres de St . Pavin & tâcher d’immortaliser un homme si sc
vres de St. Pavin & tâcher d’immortaliser un homme si scandaleux, Mr. St . Marc a-t-il cru que ce fut un trait de la morale
picurien & la vie de plusieurs hommes de mérite. Quel parallele ! St . Pavin & Pascal, Chaulieu & Pavillon, Cha
qui met sur la même Scène Mathan & Joyada, Aman & Mardochée. St . Pavin fut disciple de Theophile, ce fameux impie
; mourir dans son Epicurisme & sa philosophie antichretienne, que St . Marc auroit pu se dispenser de tirer de l’oubli
ournée vers Dieu, le seul objet digne de notre amour, fait-les grands saints . Boileau disoit de lui : la raison conduit ordin
r tous les suppots du théatre. Mais cet homme apostolique disoit avec St . Paul : Mihi pro minimo est ut à vobis judicer,
lésiastiques, de senioribus Israël. Dom Pedro Calderon, Chevalier de St . Jacques, Prêtre-Chanoine de Tolede, comme Grecou
Jacques, Prêtre-Chanoine de Tolede, comme Grecour, étoit Chanoine de St . Martin de Tours, mais très-supérieur en génie &a
commun dans l’Empire de Thalie, l’un Chevalier de Malthe, l’autre de St . Jacques, le Théatre ne fut pour aucun d’eux, ni
s sa derniere maladie, elle renonça au Théatre en présence du Curé de St . Sulpice son Pasteur, & avant sa mort, elle r
onnera à un Grand Vicaire que deux Prélats donnent pour une espece de saint , qui, par vertu, a refusé des Evêchés. Sunt mult
96 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 16-18
r au moins la Comedie comme un divertissement dangereux ; puisque les saints Peres ont parlé de cette sorte de spectacles comm
es furent étonnées, que vous n’avez pas allegué un seul passage de la sainte Ecriture, qui defendit expressement la Comedie. V
e la Religion, qu’on les voit frequemment qu’elles s’approchent de la sainte Table : peutêtre il y a de ce nombre quelques-une
97 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  TABLE. DES MATIERES. Et des Personnes dont il est parlé dans les deux Volumes. » pp. 567-614
(le Cardinal de). Son sentiment sur les Spectacles, b, 249 Ambroise ( Saint ). Sa pensée sur le repentir d’un grand Roi, b, 35
nnées sur la famille d’Ormesson, a, 322 Antilogies, b, 278 Antonin ( Saint ). Examen de son sentiment sur les Spectacles, a,
bignac (Hedelin d’). Ses apologies du Théatre, b, 112, 114 Augustin ( Saint ). Cause de l’Empire violent de l’amour réciproque
à la postérité pour le témoignage de sa conversion, b, 5 50 Basile ( Saint ). Cause de l’empire violent de l’amour réciproque
s, b, 50 Benoît XIV. Ce qu’il faut penser des actions équivoques des saints personnages, b, 229. Fausses idées sur l’indulgen
exions, en l’appliquant mal-à-propos aux Spectacles, b, 408 Bernard ( Saint ). Son jugement sur les licences que certains Eccl
se permettent, a, 428 Bernard (Jacques). Son respect pour l’Ecriture Sainte , b, 139. Son observation sur les dangers des Spec
ativement aux Spectacles, a, 172. Utilité de la lecture de l’Ecriture Sainte pour les Rois, a, 394. Citation relative aux Spec
x Spectacles, & réflexions à ce sujet, b, 362. Combien l’Ecriture Sainte est déplacée dans les Poëmes dramatiques, 398. Se
oileau sur les Spectacles, 192. Son sentiment sur les Drames appellés Saints , 386. Pensée sur les Poëtes licencieux, 136 Peint
M. le Marquis de Mezieres. On a omis de l’indiquer, b, 195 Cyprien ( Saint ). Ce qu’on doit penser des abus les plus anciens,
nciens, a, 119. Condamnation implicite des Spectacles dans l’Ecriture Sainte , b, 102. Sa Réponse à ceux qui osoient abuser de
e son Eloge du Marquis de Torci, Secretaire d’Etat, b, 104 François ( Saint ) de Sales. Ses véritables sentimens sur les Spect
rris (Guillaume de), b, 57 Lo Specchio del desinganno, b, 227 Louis ( Saint ). Cité sur l’expulsion des Comédiens, a, 127 Lou
ion de plusieurs Ecrits pour la défense de la Religion, b, 537 Remy ( Saint ). Comment il appelloit les Rois, b, 414 Remontra
Spectacles s’y trouvent condamnés, b, 102. C’est profaner les livres saints , que d’en tirer des sujets de représentations thé
86. Abus scandaleux qu’on a osé faire de quelques faits de l’Ecriture Sainte , pour y trouver l’autorisation des Spectacles, 34
n des Spectacles, 348-353. Comment on peut lire avec fruit l’Ecriture Sainte  ; & ce qu’elle est à l’Eglise, 104. Combien e
sque toujours les Pieces les plus scandaleuses à celles qu’on appelle saintes , 87. L’art de nos Pieces de Théatre consiste à em
ution littéraire, 374-387. Il est indécent d’y représenter des sujets saints , 384. Représentations domestiques des Pieces de T
espis. Passe pour être l’inventeur du genre dramatique, b, 2 Thomas ( Saint ). Examen de ses sentimens sur les Spectacles, a,
Son jugement sur les Drames, dont les sujets sont tirés de l’Ecriture Sainte , b, 188 W Wallius (Jean). Son opinion sur la c
98 (1698) Théologie du cœur et de l’esprit « Théologie du cœur et de l’esprit » pp. 252-267
un régime que Jesus-Christ nous a prescrit, & que les plus grands Saints ont observé. C’est en l’observant que nous procur
, qui n’est pas moins obligé par les vœux de son Baptême, à mener une sainte vie, qu’un Religieux l’est par les vœux de son ét
des délassemens de l’esprit, qui le mettent en état de reprendre ses saints exercices, & de les continuer avec plus de pe
ue les Comedies puissent nous aider à reprendre & à continuer nos saintes occupations avec plus de perfection, qu’elles y s
mp; qui nous rendent moins propres que nous n’étions, à continuer nos saints exercices. Or les Comedies & les Romans ne re
les Romans ne rendent pas seulement nos esprits mal disposez pour de saintes occupations, mais elles nous donnent du dégoût po
ames chastes, par les paroles de S. Basile. La Comedie, dit ce grand Saint , est une Ecole publique, où l’on apprend tout ce
99 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VII. Sentimens des Prédicateurs. » pp. 168-180
t plus en état de juger s’il y a du mal, les Peres, les Conciles, les Saints , vos Pasteurs, ou vous ? Mais vous êtes si corrom
n abandonne les sacremens, ou on les profane ; on se moque des choses saintes , &c. S’il vous faut des spectacles, le ciel &
e ciel & la terre, l’histoire, les cérémonies de la religion, les saintes Ecritures, l’Histoire profane, les arts, les scie
la simplicité, la pauvreté, y sont des ridicules ; le goût des choses saintes , le recueillement, la présence de Dieu, le soin d
ur & les délices de l’ame fidèle ? Ce n’est pas dans les Vies des Saints qu’on trouvera des amateurs du théatre ; ils fure
qui servent ou qui boivent à longs traits ce funeste poison. Pour le Saint des Saints, dont la vie est notre modelle, la mor
nt ou qui boivent à longs traits ce funeste poison. Pour le Saint des Saints , dont la vie est notre modelle, la morale notre r
100 (1694) Lettre d’un Docteur de Sorbonne à une personne de Qualité, sur le sujet de la Comédie « letter » pp. 3-127
les vices ; et, ce qui est encore plus horrible, qui abusent même des saintes Ecritures et en corrompent les véritables sens po
à toujours sa peine ; et il est fâché que pour l’en tirerc l’Ecriture sainte ne soit point expliquée sur la Comédie : « Nous a
e : « Nous aurions, dit-il, bientôt décidé la question, si l’Ecriture sainte s’en expliquait de quelque manière que ce put êtr
éraux ? Point du tout : car autrement on pourrait dire que l’Ecriture sainte ne défend en aucun endroit de filouter et de boul
droit de filouter et de boulinere ; parce qu’il n’y a dans l’Ecriture sainte aucun précepte qui dise, « Tu ne filouteras pas »
a passé sur tout cela ; et comme s’il n’y avait rien dans l’Ecriture sainte de contraire à la Comédie, et par où l’on puisse
sirs que Dieu accorde aux Chrétiens dans la vie présente : « Ils sont saints , dit-il, ils sont solides, et ils ne coûtent rien
us, quoiqu’en dise notre Docteur ; car il voudrait aussi que ces deux Saints fussent reconnus pour Patrons des Comédiens. « A
s, dit-il en parlant de la Comédie, qu’elle n’est pas défendue par le Saint de nos jours le grand François de Sales Evêque de
oisième Concile qu’il tint à Milan en 1572. » L’autorité de ces deux Saints ne nous est pas indifférente, et elle est parmi n
à la vie dévote que l’on a coutume d’objecter, et où il semble que ce saint favorise la Comédie. Le premier est au chapitre 2
tres qu’il ajoute encore, les Partisans de la Comédie infèrent que ce Saint a regardé la Comédie comme une chose indifférente
ce qu’il enseigne dans les deux chapitres qu’on nous objecte ; où ce Saint non seulement ne tolère les Comédies, que supposé
ces divertissements et au retour de la Comédie, « on use de quelques saintes et bonnes considérations qui empêchent les danger
otre Docteur qui ne s’assujettit à aucun ordre, retourne à l’Ecriture sainte expliquée par Albert le Grand, dont il rapporte l
belle promesse de Dieu dans Jérémie. Ce Prophète inspiré de l’Esprit saint , prédit que les Juifs au retour de leur captivité
tique, qui nous ont été donnés depuis quelques années par un des plus saints Abbés de l’Eglise de Dieu. Quant aux Exercices de
s dont elles ont été la cause. On ne devrait pas même lire l’Ecriture sainte , puisqu’elle est la cause innocente de toutes les
sions ont été la cause ; et qu’on ne devrait pas même lire l’Ecriture sainte , parce qu’elle peut être l’occasion des Hérésies
toute la véhémence et tout l’art imaginable : et comme si l’Ecriture sainte enfin n’avait été dictée du Saint Esprit que pour
ent. Le Docteur n’en demeure pas là, il étend son indulgence jusqu’au saint temps des Fêtes et des Dimanches, et jusqu’au tem
re prêcher là-dessus. « Il est vrai, dit-il, qu’on joue en des temps saints , comme les jours de Fête et de Dimanche, et penda
nsieur ! Cet exposé seul ne vous fait-il pas horreur ? Quoi ! dans ce saint temps, qui, de l’aveu même du Docteur, est consac
sique doit être importune, suivant le langage de l’Ecriture ; dans ce saint temps, dis-je, il sera permis d’aller à la Comédi
le Carême ; et l’Eglise même, cette chaste Colombe, est plongée en ce saint temps dans le deuil et dans les pleurs, tant pour
née ; et le Docteur veut que saint Thomas les permette durant tout le saint temps du Carême ; et tout cela, parce que saint T
Dimanches, remarquez je vous prie, dit-il à son Ami, que bien que les saints jours nous aient été donnés pour les sanctifier e
ès que les Eglises sont fermées, et qu’on ne peut plus abandonner les saints Mystères pour courir aux Spectacles : d’où je con
lieu aux abus déplorables, et aux désordres qui se commettent en ces saints jours. Ces Casuistes eussent bien mieux fait de s
serait faire injure à la puissance Ecclésiastique, de penser que les saints Evêques aient été moins exacts dans leurs Ordonna
t qu’il ne fît pas ici un lieu commun d’une chose qui doit être toute sainte et toute secrète. Mais quand ce qu’il dit serait
pour ne se nourrir l’esprit que de la lecture et de la méditation des saintes Lettres. J’en excepte les Comédies qui se jouent
, et ne se nourrir l’esprit que de la lecture et de la méditation des saintes Lettres» ; et en même temps il fait grâce aux Rel
siècle, et de ne se nourrir que de la lecture et de la méditation des saintes Lettres ». C’est à peu près comme si je disais, q
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