eu de approuver que les Pièces de Théâtre soient tirées de l’Ecriture
Sainte
. Quoique ce que rapporte Baronius348 après Josep
te Théodecte fut frappé d’aveuglement pour avoir osé mêler l’Ecriture
Sainte
dans une Tragédie, ait donné lieu de demander, si
mander, si on peut approuver qu’on prenne des Histoires de l’Ecriture
Sainte
pour en faire des pièces de Théâtre ; nous pourri
priser une profession qui pourra quand elle voudra annoncer la parole
sainte
, et qui oserait condamner des Jeux, où Dieu même
des Comédiens est trop disproportionné avec ce que nous avons de plus
saint
, pour pouvoir hésiter si on doit les joindre, et
ions qui vont faire le sujet et le partage de ce Discours. L’Ecriture
Sainte
ne peut paraître sur le Théâtre sans y être altér
respect qu’on avait alors pour ceux qui venaient de visiter les lieux
saints
, ne faisait rien espérer que d’édifiant, et le Ca
texte d’édifier les peuples en les instruisant, on jouait Dieu et les
Saints
. Le savoir à la fin dissipant l’ignorance, Fit v
dangereux, ne voulut jamais souffrir qu’on représentât des Histoires
saintes
et le savant et pieux Mariana Jésuite écrivit pou
ens des sujets profanes, que de souffrir qu’ils en représentassent de
saints
. Ainsi par le Jugement d’un Corps illustre, de sa
nser à laisser paraître sur le Théâtre des sujets tirés de l’Ecriture
Sainte
. Et cette conclusion se trouvera bien affermie, s
mérité avec laquelle on mêle et on détourne let paroles de l’Ecriture
sainte
dans les choses profanes, plaisanteries, fables,
, etc. Il défend à toutes personnes de faire jamais servir l’Ecriture
Sainte
à de semblables choses, et ordonne aux Evêques de
ans les Collèges on représente jamais des pièces tirées de l’Ecriture
Sainte
chap. 14. art. 28. p. 301.. « Ne sera loisible au
e apportant corruption de bonnes mœurs, mais surtout quand l’Ecriture
Sainte
y est profanée ; néanmoins quand en un Collège il
ire, on le pourra tolérer, pourvu qu’elle ne soit tirée de l’Ecriture
Sainte
, qui n’est baillée pour être jouée, mais purement
pas qu’on ne puisse chrétiennement composer des Poèmes sur l’Ecriture
Sainte
, et les faire déclamer dans plusieurs Collèges, d
s de l’amour de Dieu et de l’amour du prochain. dans toute l’ecriture
sainte
vous ne devez point chercher d’autre doctrine, et
un bien de leur faire trouver de la joie dans le récit de l’Histoire
Sainte
. J’entre tout à fait dans cette réflexion, et je
tions les plus surprenantes, rien n’est plus propre que les Histoires
saintes
. Tertullien363, Saint Augustin364, et Saint Chrys
ons ; et les porter à contempler ces beaux spectacles, que l’Ecriture
sainte
nous présente. Où verra-t-on en effet de plus gra
sible de rétablir ce peuple et de faire rebâtir le Temple et la Ville
sainte
. Tout ce qui doit arriver est prédit, et le chang
s pour d’autres que pour leurs maris. Saint Julien Pomère dit que les
Saints
découvrent dans ces Histoires une image admirable
es charnels ne prennent mal ces sortes d’Histoires. C’est pourquoi ce
Saint
remarque que les Livres où elles se rencontrent,
ire de Judith plaira, parce que outre ce qu’il y a de tragique, cette
sainte
Héroïne est dépeinte comme une belle femme, elle
teurs peu versés dans l’Ecriture et peu instruits dans la science des
Saints
, elles font tout une autre impression. Combien de
virtute pendebat. » Avec ces réflexions de l’Ecriture ; tout devient
saint
, mais on les passe comme inutiles, pour supposer
deur, Et porte le désordre et le feu dans le cœur. Au lieu que cette
sainte
femme est bien assurée qu’après trois jours elle
Multo citius munda corrumpuntur quam corrupta mundantur. » L’Ecriture
Sainte
ne sera entre leurs mains que comme ce vase de Ba
, Messieurs, la nouvelle pièce qu’on veut nous faire passer pour bien
sainte
, est une preuve qui n’est que trop forte de ce qu
ue Jérusalem se glorifie en vous, et que votre nom soit au nombre des
Saints
et des Justes. Nihil tamen interrogantes eam dimi
mer ses défiances, ses dépits, ses transports. Est-il temps que cette
sainte
femme achève l’œuvre de Dieu par la mort d’Holoph
rs fictions dans les sujets de piété, « Pensent faire agir Dieu, ses
Saints
et ses Prophètes, Comme ces Dieux éclos du cervea
arle et qui va dire noblement à ceux qui voudraient égayer l’Ecriture
Sainte
, pour la faire paraître sur le Théâtre : « De l
r parfaitement, ou plutôt il faudrait qu’ils eussent dans le cœur les
saintes
dispositions que ce grand Docteur demande ; car l
n doit juger. » Or saint Basile a prouvé bien au long, que l’Ecriture
Sainte
ne devait être lue que par ceux qui de la Lettre
qu’à corriger nos mœurs. Ils veulent mêler ce que nous avons de plus
saint
dans leurs divertissements profanes, pour nous em
onviennent au Corps de Jésus-Christ ; ils appellent indifféremment la
Sainte
Ecriture, ou l’Eucharistie les divins Mystères, l
remment la Sainte Ecriture, ou l’Eucharistie les divins Mystères, les
saints
et sacrés symboles, le Corps de Dieu ; car comme
appelle chaque partie de l’Ecriture ou prêchée, ou écrite, des perles
saintes
, nom que les Grecs ont toujours donné aux petites
tes, nom que les Grecs ont toujours donné aux petites parcelles de la
Sainte
Eucharistie Lib. 1. c. 5. § 11. p. 18.. Et le Pèr
les de l’Ecriture ont été souvent appelées par les Pères, des paroles
saintes
et adorables, « sancta et adoranda verba scriptur
gure. Or comme l’Agneau Pascal ne pouvait être mangé que dans le lieu
saint
, on ne doit aussi se nourrir des Ecritures sainte
ngé que dans le lieu saint, on ne doit aussi se nourrir des Ecritures
saintes
que dans un lieu saint, et ce lieu saint, dit Ori
t, on ne doit aussi se nourrir des Ecritures saintes que dans un lieu
saint
, et ce lieu saint, dit Origène, c’est celui dont
i se nourrir des Ecritures saintes que dans un lieu saint, et ce lieu
saint
, dit Origène, c’est celui dont la Foi a formé les
oles lascives, prononcent les oracles de Dieu, et que les actions des
Saints
soient représentées par des Acteurs de Sganarelle
relle. Qu’il sied bien à de telles gens, de faire les personnages des
Saints
, et de chanter publiquement les louanges Divines,
ue c’est pour cette raison que Dieu fit taire le démon qui l’appelait
Saint
; que saint Paul imposa silence à la Pythonisse q
ion, ils ont bien sujet de trembler d’avoir osé prononcer les paroles
saintes
sur le Théâtre. Ils ne peuvent ignorer que l’Egli
pour être jouée dans un lieu destiné au divertissement. Si l’Ecriture
Sainte
dans la bouche de ces sortes de personnes, est si
e qu’Origène nous a dit qu’il ne faut s’en nourrir que dans les lieux
saints
, « In loco sancto edi jubentur », le Prophète Jér
erait-ce, que l’Ecriture fit aimer la Comédie, au lieu que ces Livres
saints
ont été proposés aux Fidèles que pour les détourn
la sensibilité et les applaudissements des Spectateurs, dit ce grand
Saint
, là aussi se forme l’aveuglement des hommes ; les
, et si on ne craint pas de laisser prendre ce que nous avons de plus
saint
, à ceux qui font profession de divertir le monde.
ut-il même que les Comédiens osent représenter les Histoires les plus
saintes
, et que pour divertir le monde on mêle dans ces H
n croit qu’on n’a qu’à faire représenter de temps en temps des sujets
saints
. Saints, dans le lieu où l’on les prend, et profa
qu’on n’a qu’à faire représenter de temps en temps des sujets saints.
Saints
, dans le lieu où l’on les prend, et profanes par
t-ils qu’on respectera des Comédiens, quand ils auront contrefait des
Saints
, et pensent-ils qu’on n’aura plus rien à leur dir
tir de tous les caractères du bien. Saint Louis, le saint Pape Pie V.
saint
Charles, et quelques autres Saints, ont souffert
. Saint Louis, le saint Pape Pie V. saint Charles, et quelques autres
Saints
, ont souffert qu’il y eût des femmes de mauvaise
’à se moquer de ses Règlements, et à porter sur le Théâtre les choses
saintes
, comme si leur état était bien saint, ils mettent
rter sur le Théâtre les choses saintes, comme si leur état était bien
saint
, ils mettent le comble à leurs crimes, que Dieu s
s devons souhaiter qu’ils reconnaissent leur faute, et que l’Ecriture
Sainte
ne paraisse jamais sur le Théâtre, puisqu’on ne s
affaire capitale ; negligence, que le Saint Esprit condamne dans les
saintes
Ecritures, quand il dit : Proverb. 3. v. 5. « Ne
er comme les organes du Saint Esprit : pour nous apprendre ce que les
saintes
Ecritures n’ont dit souvent que sous des ombres.
e son sentiment un beau passage de S. Cyprien : « Vous m’avez (dit ce
Saint
du troisiéme siécle) demandé mes sentimens sur le
dé mes sentimens sur les Comediens… si on peut accorder à ces gens la
sainte
Eucharistie. Je crois qu’il ne convient pas ni à
donc & les Comediennes sont des enfans de douleur à nôtre Mere la
sainte
Eglise, ils la font rougir, & la deshonorent.
ces indignes enfans de l’Eglise, qu’ils continuent à faire gémir leur
sainte
Mere ? Vous, Madame, qui par une louable coûtume
s cœurs des Dames de la Ville ***, qu’elles frequentent si souvent la
sainte
Eucharistie : ce seroit une marque peu équivoque
se retirer des spectacles de la Comedie, ou il faut s’abstiner de la
sainte
Communion. Et ce Saint trouve ce precepte dans le
es de la Comedie, ou il faut s’abstiner de la sainte Communion. Et ce
Saint
trouve ce precepte dans les paroles du saint Apôt
nicieux spectacles du Theatre. De quel front allez-vous au matin à la
sainte
Table, vous qui allez voir aux après dinées les P
nfesseur oseroit-il vous permettre, que vous alliassiez l’usage de la
sainte
Communion avec le divertissement de la Comedie ;
dernes ne sont pas si infames & si libertins comme du tems de ces
saints
Oracles de l’Eglise ; ou que les piéces, qu’on jo
contre le Cirque, que son cher Alipe s’en degoûta ; & lorsque ce
Saint
éclairé de la veritable sagesse, qui est la sages
assions. Et voilà, Madame, aussi la plus solide raison, que les mêmes
Saints
blamerent si fortement les Comedies. Il y eût du
mp; de plus honteux : mais quelque reforme, qu’on y eut fait, le même
Saint
ne laisse pas de les appeler « des écoles d’impur
ce divertissement peut être mis aux choses indifferentes puisque ces
Saints
, qui en sont les juges competens, ont decidé qu’o
de la Comedie ; & si je ne vous priois pas, que vous écoutiez les
Saints
Peres, & que vous condamniez ce que les Inter
; Idolatres de leurs plaisirs, qui ne suivront pas la morale, que les
Saints
nous enseignent : mais je vous donne des guides d
Il faut convenir que les pièces dont le sujet est pris des livres
saints
ont eu le suffrage de plusieurs personnes respect
paru en France étaient les mystères de la Religion et les actions des
Saints
de l’ancien et du nouveau Testament. La troupe qu
s y monta la première ; Et sottement zélée en sa simplicité, Joua les
Saints
, la Vierge et Dieu par piété. Le savoir à la fin
ste de vouloir abolir toute représentation morte ou animée des choses
saintes
. Si elles ne se faisaient que par des gens de bie
vots exercices. Mais il est de la dernière indécence de travestir les
Saints
en Comédiens, et les Comédiens en Saints, de mett
e indécence de travestir les Saints en Comédiens, et les Comédiens en
Saints
, de mettre la parole de Dieu dans des bouches inf
out dégénère, la faiblesse humaine se glisse dans les choses les plus
saintes
, et les profane, au grand préjudice de cette même
eaux sont humiliants pour l’humanité. Ceux qui roulent sur les choses
saintes
, ou les Ministres de l’Eglise, produisent un mauv
irée à bien d’autres. C’est un des grands abus du théâtre. Les choses
saintes
ne sont pas faites pour être jouées et servir d’a
ires qui par le faux merveilleux qu’ils ont répandu dans les vies des
Saints
, quoique par des vues bien différentes des Romanc
ëns, Sannazar, Milton, ce bizarre assemblage d’Anges et de Démons, de
Saints
et de faux Dieux, de fictions et de mystères, d’a
2. page 5.), composa quantité de pieux romans. M. Palafox, Prélat de
sainte
mémoire, en a fait quelque autre. Ces fictions dé
en les lui donnant en spectacle ? Dieu, ses mystères, sa parole, ses
Saints
, ses Ministres, méritent-ils moins des égards res
ses Ministres, méritent-ils moins des égards respectueux ? les choses
saintes
courent-elle moins de risque en les familiarisant
ne, l’état, les mœurs des Comédiens défigurent encore plus les choses
saintes
; un Ministre des autels, et un Comédien ; le car
saintes ; un Ministre des autels, et un Comédien ; le caractère d’un
Saint
, et un métier infâme ; les fonctions des Anges, e
privilège qu’il avait obtenu, allait à faire représenter des comédies
saintes
de la même manière dont on joue à l’Hôtel de Bour
l cet exemple, et que ne se déterminait-il à ne donner que des pièces
saintes
, et à les représenter saintement ? Le même Auteur
sans lunettes. Si jamais on eut dû et pu avec fruit fondre les choses
saintes
en pièces dramatiques, c’eût été dans les premier
théâtre ; ils étaient trop sages pour en courir le risque. Les choses
saintes
méritent la plus respectueuse circonspection. Le
s célébrer une fête, comme les corps de métier ; ils auraient dans ce
Saint
un patron de leur corps, comme les Savetiers dans
des gens notoirement infâmes ? quel Prédicateur aurait pu prêcher ce
Saint
sans condamner la profession, puisqu’il ne s’est
usèrent de cet artifice pour tourner en ridicule les cérémonies, les
Saints
, les Religieux, les Prêtres Catholiques, ce qui n
n’ai vu dans ce goût que les deux comédies de la Femme Docteur, et du
Saint
dévalisé, composées par un Jésuite contre le Jans
arde contre les occasions du péché, pleins de respect pour les choses
saintes
, ne scandalisent-ils pas quand ils prennent part
iments. Les bouffonneries les impiétés, vous inspirent-elles donc une
sainte
joie ? Elles ne peuvent que la détruire, et cause
tua. » Jamais le théâtre ne peut employer convenablement les choses
saintes
, parce qu’il n’en a pas l’esprit, et qu’il en a u
opposée à celle de Jésus-Christ. Le théâtre est la parodie des livres
saints
. Mais est-il fait pour y prêcher toutes ces moral
s divines Ecritures, qu’il ose faire parler les Prophètes et agir les
Saints
, s’approprier le langage de la Divinité, et repré
inité, et représenter des événements qui n’ont été consignés dans nos
saints
livres que pour servir à notre instruction. Peut-
ments plus touchants, des spectacles plus merveilleux, que l’histoire
Sainte
; mais comme la magnificence des palais des Princ
ore moins faite pour amuser les pécheurs. Serait-ce respecter le lieu
saint
, que d’y donner des rendez-vous criminels ? les a
ieu saint, que d’y donner des rendez-vous criminels ? les actions des
Saints
, que d’en tracer des peintures obscènes ? les ora
des Saints, que d’en tracer des peintures obscènes ? les oracles des
Saints
, que d’en composer des centons, des badinages imp
-ce, s’il donnait un masque à Abraham, s’il peignait la Madeleine, la
Sainte
Vierge, fardées et découvertes comme nos actrices
es vérités du christianisme. Est-il moins indécent de voir les choses
saintes
sur des lèvres vendues au crime, toujours ouverte
is aperire nefarium assuefacere sacrilegium. » C’est jeter les choses
saintes
aux chiens, et les pierres précieuses devant les
paroles de l’Ecriture sont-elles moins respectables ? les actions des
Saints
doivent-elles être plus livrées aux Actrices ? (O
s de Jupiter. Le Comédien défigure, joue, parodie les choses les plus
saintes
avec une indécence irréligieuse ; il débite sur l
ême prononça des oracles. Le théâtre édifier, et instruire des choses
saintes
! y pense-t-on ? et depuis quand ce prodige incon
si ce Pontife eût approuvé l’usurpation et la profanation des choses
saintes
, faite par le théâtre, plus profane que tous les
plus criminelle ? Et on voudra me persuader que ces pièces, appelées
saintes
, sont utiles à la religion, contre laquelle tout
homme : « Racine aime Dieu comme sa maîtresse, il est pour les choses
saintes
comme pour les profanes, tout lui est égal. » Jé
traiter comme tout autre ouvrage d’esprit, ou tout autre tableau. Les
Saints
et Dieu même l’ont fait : le livre de Job et le C
araissent divers interlocuteurs. S. Grégoire de Nazianze et plusieurs
Saints
en ont faits, que le théâtre ne s’est jamais appr
es attitudes de volupté ne sont pas les couleurs de la piété. Le beau
saint
que P.… ! l’admirable Suzanne que N… ! Etonnée so
our des actions innocentes. Car enfin quelques efforts que ces grands
Saints
, et ceux qui les ont suivis, aient fait pour étou
p de distinction entre les comédies de ce temps-ci, et celles que les
saints
Pères ont condamnées dans le leur ; et que si cel
t les auteurs de ces pièces veuillent se couvrir, et quelque pures et
saintes
que puissent être leurs intentions ; il y a néanm
ntions ; il y a néanmoins tant de mélange dans leurs ouvrages, et les
Saints
qu’ils font paraître sur le théâtre y témoignent
y mêle. EtThéodorea. en effet, si l’on y représente le martyre d’une
Sainte
, ne faut-il pas que ce soit une intrigue d’amour
le aime éperdument le jeune Prince qui a une passion violente pour la
Sainte
; et qu’une mère furieuse n’épargne pas le sang d
ur la Sainte ; et qu’une mère furieuse n’épargne pas le sang de cette
Sainte
pour satisfaire la passion de cette pauvre malheu
te Sainte pour satisfaire la passion de cette pauvre malheureuse ? La
Sainte
même dans la suite de la pièce vient enfin à déco
ffrir la mort pour la défense de la foi et de la pureté même de cette
Sainte
, ne laisse pas de lui persuader d’épouser ce jeun
. » De sorte que si l’on voit dans cette pièce en la personne d’une
Sainte
, la foi triomphante des supplices les plus honteu
misérables qu’il s’est assujettis, et poursuivre jusqu’à la mort une
Sainte
Vierge, et un généreux martyr. On y voit le mouve
y voit le mouvement de la charité chrétienne, qui oblige cet illustre
Saint
à exposer sa vie pour la défense de la pureté de
illustre Saint à exposer sa vie pour la défense de la pureté de cette
Sainte
, tellement obscurci par la passion feinte, que l’
assion feinte, que l’auteur met dans ses paroles et dans celles de la
Sainte
, qu’on ne sait non plus que les Acteurs qu’il int
e. « Si c’est zèle d’amant ou fureur de Chrétien. » Et quoique le
Saint
déclare lui-même ensuite qu’il n’a agi dans cette
vir dans les comédies la générosité et la charité chrétienne, que les
Saints
ont fait paraître dans leurs actions, à relever l
vertissements ne soient pas défendus en termes exprès dans l’Ecriture
sainte
, néanmoins ils ne laissent pas d’y être suffisamm
permis de haïr Chap. 15. et 16.. » 3. Dans les passages de l’Ecriture
sainte
, qui nous défendent les moindres impuretés, et le
ferais voir qu’on ne fait pas aujourd’hui une moindre profanation des
saints
Mystères, en allant à la comédie les jours que l’
i ont voulu rendre chrétienne la comédie, en y mêlant les actions des
Saints
et des Saintes, ont fait à peu prés comme Pompée,
ndre chrétienne la comédie, en y mêlant les actions des Saints et des
Saintes
, ont fait à peu prés comme Pompée, Chap. 10. des
combattent sous les enseignes du démon. « Oui, mes Frères, ajoute ce
Saint
, c’est le démon qui a fait un art de ces divertis
e faut, parce qu’on ne prend point de plaisir, comme remarque le même
Saint
, dans les comédies, si l’on n’y est touché de ces
« Que celui-là soit excommunié, et retranché de la participation des
saints
mystères, dit le Concile, qui au lieu de se trouv
re à la Religion, par laquelle le peuple déshonore les solennités des
Saints
. Car au lieu de se rendre avec fidélité, et avec
bition de la danse, n’ont parlé que des divins Offices, parce que les
saints
Conciles n’ont pas jugé qu’on peut dans un même j
s fidèles commencent maintenant à donner moins de temps à ces actions
saintes
, et à demeurer moins assemblés dans les lieux sai
s à ces actions saintes, et à demeurer moins assemblés dans les lieux
saints
; il est néanmoins constant, que suivant l’usage
s dans la lecture des Pères, que les Messes solennelles, les lectures
saintes
, la psalmodie, les exhortations, et les Sermons,
tre chose, mais les obligeaient d’être continuellement dans les lieux
saints
? C’est ce que nous font comprendre ces admirabl
d’être tenus de renoncer à ces vaines et profanes récréations en ces
saints
jours, afin de les passer saintement. Et il n’y a
l’obligation de les sanctifier, qui nous est imposée dans l’Ecriture
sainte
, et par le commandement de Dieu même. Ce qui est
orité Sacerdotale, et à la puissance Ecclésiastique de penser que des
saints
Evêques eussent été moins exacts qu’eux dans leur
les danses, et les chansons profanes, pendant les jours des Fêtes des
Saints
».« Bellimachiæ et turpia cantica prohibenda sunt
tion « que l’on défendra qu’on ne danse point les jours des Fêtes des
Saints
».« Ut in sanctorum natalitiis bellimachiæ prohib
es spectacles, les jeux et les danses sont illicites, au moins en ces
saints
jours, et que l’opinion de ceux qui restreignent
et reçu de tout le monde, que celui-là pèche mortellement, qui en ces
saints
jours emploie injustement le temps en cette sorte
Chapitre XIX. Les Spectacles condamnés par les
saintes
Ecritures. On nous dira peut-être que l’Ecritu
s par les saintes Ecritures. On nous dira peut-être que l’Ecriture
sainte
et l’Evangile ne défendent point les spectacles.
t les spectacles. Nous répondrons, avec saint Cyprien, que l’Ecriture
sainte
et l’Evangile ont plus dit en se taisant sur ce p
les païens eux-mêmes, s’ils avaient vu qu’avec cette loi si pure, si
sainte
et si parfaite, qui condamne jusqu’à la pensée du
spectacles ? « Mais on se trompe de dire que l’Evangile et l’Ecriture
sainte
ne défendent nulle part ces divertissements profa
t : car que signifie autre chose tout ce que l’Evangile et l’Ecriture
sainte
nous disent de la pureté du cœur, qui est la base
ndamnation manifeste ? En proscrivant les inclinations vicieuses, les
saintes
Ecritures proscrivent aussi tout ce qui les fait
es, tout ce qui est véritable, tout ce qui est juste, tout ce qui est
saint
(selon le grec, tout ce qui est chaste, tout ce q
CHAPITRE V. Des Pièces tirées de l’Ecriture
sainte
. Ces Pièces méritent une attention particulièr
e respect. On a toujours cru dans toutes les religions que les choses
saintes
ne doivent pas être prodiguées au peuple ; en se
ressément ordonné ; le Grand Prêtre avait seul droit d’entrer dans le
Saint
des Saints une fois l’année ; l’Arche d’alliance
ordonné ; le Grand Prêtre avait seul droit d’entrer dans le Saint des
Saints
une fois l’année ; l’Arche d’alliance était toujo
au canon de la messe ; elle n’a jamais approuvé qu’on mît l’Ecriture
sainte
entre les mains de tout le monde par des traducti
es plus grands esprits sont éblouis de la profonde majesté des livres
saints
, s’ils ne les étudient avec une foi docile et une
, ne font que trop voir combien on abuse de tout ce qu’il y a de plus
saint
. Mais indépendamment de ces raisons générales de
divine parole par la manière romanesque dont il raconte les histoires
saintes
, et les discours qu’il prête aux Patriarches et a
censure. Sans vouloir en faire l’apologie, je demande si une histoire
sainte
sur le théâtre n’est pas mille fois plus profanée
? les Acteurs et les Actrices sont-ils bien propres à représenter des
Saints
? les parures, les nudités rendent-elles bien Jud
de la N.… ! Racine converti était si persuadé que la tragédie la plus
sainte
suffisait pour le damner, que si on ne l’eût rete
fables, des bouffonneries, les paroles et les sentences de l’Ecriture
sainte
, pour empêcher cette irrévérence et ce mépris, dé
amuser le parterre, le texte, les pensées, les événements des livres
saints
, souvent avec la plus grande indécence, par des é
ens des pièces profanes et galantes, que des pièces tirées des livres
saints
. Le Parlement de Paris a toujours pensé de même,
tir les inconvénients de ce prétendu zèle, qui, défigurant les choses
saintes
, ne fait que les avilir : « Le savoir à la fin
Dieu est comparée au corps et au sang de Jésus-Christ, et l’Ecriture
sainte
à l’Eucharistie. Comme cette substance adorable e
rement de l’Autel. Qui oserait porter le sacrilège jusqu’à exposer le
Saint
des Saints sur le théâtre ? qui sera assez téméra
l’Autel. Qui oserait porter le sacrilège jusqu’à exposer le Saint des
Saints
sur le théâtre ? qui sera assez téméraire pour li
s grand soin et le plus profond respect, les moindres parcelles de la
sainte
Hostie ; ne soyez ni moins soigneux, ni moins res
la rend insensiblement méprisable. On s’accoutume à regarder les plus
saints
, les plus grands hommes, comme des personnes ordi
s de théâtre, fort au-dessous du haut degré de vénération où l’Esprit
Saint
les présente. David n’est plus un homme selon le
omment y trouver ce goût, cette onction céleste dont se nourrit l’âme
sainte
? L’homme du monde n’en entend qu’avec dégoût la
ssi ces graves Auteurs, dit Boileau, « Pensent faire agir Dieu, les
Saints
et les Prophètes, Comme ces Dieux éclos du cervea
impossible qu’elles n’en altèrent la vérité. Pour mettre une histoire
sainte
sur le théâtre, il faut ourdir une intrigue, form
eté des Ecritures, et autoriser la licence par l’exemple prétendu des
Saints
! Tout cela ne fût-il dangereux que pour un petit
é Boyer), devait moins qu’un autre s’écarter du respect dû aux livres
saints
. Cependant ils y sont défigurés à chaque scène, d
cu dans la plus profonde retraite et la plus austère pénitence. Cette
sainte
veuve n’est dans la pièce qu’une coquette qui se
ouver la justification de leurs galanteries dans la coquetterie d’une
Sainte
avouée de Dieu même. Mais ce premier feu étant pa
qui était honnête homme, et qui sentait que le respect dû aux livres
saints
condamne ces altérations, consulta, dit-il dans l
ention. Le rôle infâme de courtisane qu’il fait jouer, pour tenter ce
Saint
, à la Princesse Héroïne de la pièce, suffisait po
s ayant voulu adapter à leurs pièces quelque sujet tiré de l’Ecriture
sainte
, ils en furent punis sur le champ : Théodecte per
s la représentation d’Athalie, comme une parodie indécente des livres
saints
, et un attentat sur la majesté de la religion, et
sont emparés de tout. On ne voit pas une image de la Vierge & des
Saints
. C’est le renversement de l’ordre. Ce qu’on devro
a Réligion, les figures de la bible, les fins dernieres, les vies des
Saints
. Chez un libertin, faut-il le dire ? des amours,
rois especes d’images défendues contre la Réligion, les mysteres, les
Saints
, les cérémonies, les Papes, les Evêques, les Prêt
on ne s’excuse pas, sous prétexte que ce sont de traits de l’Ecriture
sainte
, ou de la vie des Saints, l’immodestie n’est pas
prétexte que ce sont de traits de l’Ecriture sainte, ou de la vie des
Saints
, l’immodestie n’est pas plus permise dans les ima
dans les images de dévotion, que dans les prophanes. Les nudités des
Saintes
ne sont pas moins dangéreuses que celle des Déess
immodestie forme le même danger, & le même péché. Quelque nom de
Saint
qu’on lui donne, c’est toujours l’aliment du vice
ours l’aliment du vice. Pourquoi donc l’indécence dans les images des
Saints
est-elle si déplacée ? Parce qu’elle est un péché
marbre, le ciseau fera un héros, un Thersite, une courtisanne ou une
Sainte
. Tous les hommes sont faits de même ; les attribu
la parure mondaine & dans les nudités, personne n’ira révérer une
sainte
, admirer un Apôtre ; & dans la pudeur, la sim
n aime mieux blesser la vérité & la vraisemblance dans les choses
saintes
, que de ne pas livrer ses charmes aux yeux du pub
s honneurs religieux ne peuvent avoir pour objet, que la personne des
Saints
, dont la dignité, la vertu les mérite ? Quel Chré
à la fuite du vice par la vue de sa punition ; elles font honorer les
Saints
; les Anges & la Sainte Vierge, Dieu-même, do
e de sa punition ; elles font honorer les Saints ; les Anges & la
Sainte
Vierge, Dieu-même, dont elles peignent les grande
, & peuvent faire beaucoup du bien. L’Iconoclaste qui détruit les
saintes
images, à raison du danger qu’y trouvent les simp
rien, le méprisable Copronime, arrachoient des Eglises les images des
Saints
, leurs palais, leurs jardins étoient pleins de fi
lui de l’exhortation Une Vénus donne plus de mauvaises pensées qu’une
Sainte
n’en donne de bonnes. Elle excite plus de crimine
n’en donne de bonnes. Elle excite plus de criminels mouvemens, que la
sainte
ne fait faire d’actes de vertu ; elle corromp plu
te ne fait faire d’actes de vertu ; elle corromp plus de cœurs que la
Sainte
n’en convertit. Tout le monde ne connoît pas les
a Sainte n’en convertit. Tout le monde ne connoît pas les actions des
Saints
; tout le monde voit des nudités, & en est fr
mp; facile, les uns nous apprennent les traits édifians de la vie des
Saints
; les autres les évenemens scandaleux de la vie d
: le zèle excite à la vertu par la vue des couronnes célestes que les
Saints
ont obtenus, il éloigne du péché par le tableau d
& celui de Trente qui ont si autentiquement défendu la cause des
saintes
images, en ont en même tems défendu l’indécence :
ieux ? Mais qui ignore que présent par-tout & par-tout infiniment
saint
, il les voit ; les condamne, & les défend ? O
urent souffrir cette marque d’esclavage. Cette dégradation des choses
saintes
. Judas & Mathias, célébres Docteurs, eurent l
itatem, etc.) Vous me direz : Je ne suis pas Jésus, je ne suis pas un
saint
, je n’ai pas l’ambition de le devenir, je me cont
e devenir, je me contente d’être sauvé ; je ne suis pas obligé d’être
saint
. Vous n’êtes pas obligé d’être saint, dites-vous
é ; je ne suis pas obligé d’être saint. Vous n’êtes pas obligé d’être
saint
, dites-vous : vous vous trompez, S. Paul dit aux
. Paul dit aux fidèles : La volonté de Dieu est que vous vous rendiez
saints
; votre vocation est d’être saints ; Dieu nous a
de Dieu est que vous vous rendiez saints ; votre vocation est d’être
saints
; Dieu nous a choisis en Jésus-Christ avant tous
Dieu nous a choisis en Jésus-Christ avant tous les siècles pour être
saints
et immaculés. Et aux Hébreux : Tâchez d’avoir la
fidèles ? Vous voulez être sauvé, et vous ne vous souciez pas d’être
saint
, ce sont deux choses incompatibles. Vous n’êtes p
ins donnés par les confrères de la Passion, qui, après leurs comédies
saintes
, mêlaient toujours quelques farces, mais encore q
tés du paganisme fassent partie inhérente de la procession, et que le
saint
sacrement, objet de la vénération et de la piété
de S. Germain. « 6. La bannière de S. Christophe. « 7. La bannière de
Sainte
Anne. « 8. La bannière de Sainte Marthe. « 9. La
e S. Christophe. « 7. La bannière de Sainte Anne. « 8. La bannière de
Sainte
Marthe. « 9. La bannière de S. Mitre. « 10. La ba
-Dame de Beauvais. « 17. La bannière de S. Eloy. « 18. La bannière de
Sainte
Catherine. « 19. La bannière de S. Honoré. « 20.
S. Sébastien. « 21. La bannière de S. Crépin. « 22. La bannière de la
Sainte
Trinité. « 23. La grande bannière de Corpus Domin
se. » Ici le clergé avouera bien qu’il y a et profanation des lieux
saints
, et profanation des choses saintes !… car entrer
qu’il y a et profanation des lieux saints, et profanation des choses
saintes
!… car entrer dans l’église avec des masques à la
turnales les plus infâmes, aux cérémonies les plus augustes, les plus
saintes
de notre culte !… Mais continuons notre processio
u chapitre ; « 47. Le clergé de la métropole en chape ; « 48. Le très
saint
sacrement sous un riche dais ; « 49. Le parlement
fublements hideux, grotesques, ou galants, qui sont proscrits par nos
saints
conciles, lors même qu’ils seraient représentés h
conciles, lors même qu’ils seraient représentés hors d’une cérémonie
sainte
, et à bien plus forte raison, lorsqu’ils en forme
agesse, les arrêts de nos parlements, défendent la représentation des
saints
mystères, et la mise en scène des personnages div
sacrilège, la personne de Jésus-Christ, ses Apôtres, plusieurs de nos
saints
les plus révérés, dans cette cérémonie publique !
faix qui sont chargés de ce rôle, et qui représentent la tête de deux
saints
que nous honorons et invoquons, chaque jour dans
e serviteur du Seigneur, Moïse qui est rangé au nombre de nos propres
saints
, dont le culte est marqué sur la montagne de Nébo
portefaix ?… Quel contraste, quelle profanation, quel abus des choses
saintes
! On conviendra que jamais sur nos théâtres, rie
me et la volonté des lois de l’Eglise, manifestée dans les canons des
saints
conciles, et la volonté des lois et ordonnances c
on. Je sais que le président Hénault a légitimé la représentation des
saints
mystères, en disant dans son Abrégé chronologique
paroles et déclamations séditieuses, se jouer publiquement des choses
saintes
, et faire éclater leur Passion, par une processio
satisfaction de se dresser à eux-mêmes un triomphe imaginaire sur le
saint
défenseur de la grâce, (S. Augustin) et ses disci
e soit rendu coupable d’une telle infraction du respect dû aux choses
saintes
, en ouvrant les portes de la cathédrale de S. Vin
ment de l’autel, l’image de Jésus-Christ, de la Vierge, et des autres
saints
. Maintenant abandonnons les jésuites pour rentrer
aux, pour consacrer spécialement cette ville sous la protection de la
sainte
Vierge. Ce prince ordonna qu’on fît tous les ans
n de la fille la plus vertueuse qui devait cette année représenter la
sainte
Vierge, ainsi que pour l’élection de six autres f
erre, et de onze laïques pour représenter les onze autres Apôtres. La
sainte
Vierge, représentée comme nous venons de le dire,
des attributs et des habits caractéristiques, propres à exprimer les
saints
qu’ils voulaient représenter. Après les maîtres d
linods x. La messe finie, le S. Pierre montait à l’autel, prenait le
saint
ciboire, se communiait lui-même, et présentait la
l, prenait le saint ciboire, se communiait lui-même, et présentait la
sainte
hostie aux apôtres. Si quelqu’un d’eux n’eût pas
t un personnage bouffon qui faisait des singeries et se moquait de la
sainte
Vierge qui montait au ciel ; pour exprimer sa sur
r engager les apôtres à publier par toute la terre l’Assomption de la
sainte
Vierge, dont ils venaient d’être les témoins. Ceu
its anges. Le maître en exercice de la confrérie régalait chez lui la
sainte
vierge, les filles de Sion, et les magistrats de
qu’on annonçait après le dîner qu’on allait retourner à l’église, la
sainte
vierge se remettait dans son tombeau, les filles
rès les vêpres de ce jour 4 août ; on faisait la représentation de la
sainte
Vierge sur un théâtre devant l’hôtel de ville. Le
commençait cette antienne par quarante vers, et se retirait. Alors la
sainte
vierge dans son tombeau, apporté sur le théâtre,
ils exprimaient leur douleur de la perte qu’ils allaient faire de la
sainte
vierge qui alors paraissait expirer. Dès qu’elle
fs entraient de tous côtés sur le théâtre pour enlever le corps de la
sainte
vierge : les apôtres s’y opposaient, un combat dé
res, étant les plus forts, enlevaient le tombeau dans lequel était la
sainte
vierge. Les mêmes cérémonies et le même spectacle
uper des rameaux et de petites branches, pour en parer les images des
saints
qui sont dans les chapelles de la cathédrale. Les
France que le clergé catholique mêlait des sujets profanes aux choses
saintes
et aux offices divins ; nous allons nous borner à
main de la Pentecôte, une procession solennelle en l’honneur de cette
sainte
qui est la patronne de la ville. On voit d’abord
une fille choisie entre les plus belles de la ville, pour représenter
Sainte
Gertrude. Elle est habillée en dévote, et d’une m
rioles, et tâche, par ses gestes bouffons, de faire rire la prétendue
sainte
qui, de son côté, s’efforce de conserver la gravi
cérémonie ; de jeunes filles viennent ensuite, portant l’image de la
sainte
Vierge. Le reste de la procession n’a rien de rem
e. Procession des disciplinants en Espagne. Elle se fait le Vendredi
Saint
, pour honorer la Passion de Notre Seigneur Jésus-
ment si graves et si sérieux, aient pu allier aux cérémonies les plus
saintes
de la religion, les pantomimes et les gestes burl
s mieux faits qu’on ait pu trouver, qui représentent des anges et des
saints
. Parmi ces garçons, il y a aussi un grand nombre
es filles, d’une figure et d’une taille d’élite, qui représentent des
saintes
. Chacune a le nom du personnage qu’elle représent
s. Chacune a le nom du personnage qu’elle représente. L’une s’appelle
Sainte
Agnès, l’autre Sainte Luce. Entre toutes les sain
personnage qu’elle représente. L’une s’appelle Sainte Agnès, l’autre
Sainte
Luce. Entre toutes les saintes on remarque Sainte
. L’une s’appelle Sainte Agnès, l’autre Sainte Luce. Entre toutes les
saintes
on remarque Sainte Catherine de Sienne, auprès de
inte Agnès, l’autre Sainte Luce. Entre toutes les saintes on remarque
Sainte
Catherine de Sienne, auprès de laquelle est un en
, des cornes et des griffes. Leur emploi est de gesticuler auprès des
saintes
, de tâcher de les distraire par les postures les
ette farce ridicule est destinée à faire voir le courage héroïque des
saintes
qui ont résisté constamment pendant leur vie aux
mment pendant leur vie aux attaques de l’esprit malin. A la suite des
saintes
de la loi nouvelle, on voit paraître celles de l’
s attributs font aisément reconnaître que ce personnage représente la
sainte
Vierge. Cette sainte vierge vivante et animée est
ment reconnaître que ce personnage représente la sainte Vierge. Cette
sainte
vierge vivante et animée est suivie d’une autre q
un savant auteur, c’était l’abomination de la désolation dans le lieu
saint
et dans les personnes de l’état le plus saint. Da
désolation dans le lieu saint et dans les personnes de l’état le plus
saint
. Dans certains diocèses, après la fête de Noël, i
éritable joie ; Toi dignité et vertu, toi le juste et le vrai, toi le
saint
et le bon ; Toi le Seigneur véritable et suprême,
y retrouve toutes les pièces des autres offices, celles des fêtes des
saints
, des mystères, les chants de Pâques, ceux du carê
e à table ; le répons contenait une invocation à Jésus-Christ et à la
Sainte
Vierge, pour exciter à la bonne chère et inspirer
pour elle à Balaam : Pourquoi me déchirez-vous ainsi avec l’éperon ?
Sainte
Elisabeth et S. Jean-Baptiste figuraient aussi da
t de lire ; mais ce diocèse avait de plus la cérémonie de la fête des
Saints
Innocents, qui était une des plus scandaleuses du
res. Après s’être livrés à ces divertissements profanes, dans le lieu
saint
, venait ensuite la débauche, qui a fait nommer, a
qui était fait par les ecclésiastiques eux-mêmes des choses les plus
saintes
et les plus sacrées ? Un carme déchaussé d’Orléa
ne, la chère amante de Jésus. « Ce contrat a été ratifié de la très
Sainte
Trinité, le même jour du glorieux S. Joseph en la
stie (qu’ils appellent le corpus Domini) avec toutes les reliques des
saints
dans un autre lieu, où ils dirent la messe, ainsi
par des suppositions de miracles ou de maléfices, la pureté de notre
sainte
religion, et pour restreindre la cupidité des ecc
nt totalement inexécutées de nos jours. 9. [NDA] Voyez les Vies des
Saints
par Baillet, in-4°. tome 1er page 295. 10. [NDA
De la discipline ecclesiastique, et des obligations imposees par les
saints
conciles dans la vie privee des pretres. L’inf
ion, qui le voient continuellement veiller, prier, étudier l’Ecriture
sainte
, pour être les témoins et les imitateurs de sa co
t vrai dans tous ses discours, et méditera continuellement l’Ecriture
sainte
, pour instruire exactement son clergé et prêcher
rce avec elles, autrement ils seront punis des peines portées par les
saints
canons, ou par les statuts particuliers des Eglis
t, qu’à tous les repas des prêtres, on fasse la lecture de l’Ecriture
sainte
. C’est un moyen excellent pour former les âmes au
’a point donné son argent à usure, et prêtent à douze pour cent" ; le
saint
et grand concile a ordonné que si, après ce règle
on Eglise ; et à bien plus forte raison, l’observation des canons des
saints
conciles est un objet sacramentel pour les ecclés
pour les ecclésiastiques. Le pape Saint-Damase en parle ainsi : « Les
saints
pères jugent avec rigueur ceux qui violent volont
jugent avec rigueur ceux qui violent volontairement les canons, et le
saint
esprit qui les a inspirés et dictés, condamne ces
s constitutions des apôtres et des hommes apostoliques, vous avez les
saints
canons, jouissez-en, mettez-y toute votre force,
rentrer autant que possible dans la ligne qui leur est tracée par les
saints
conciles, afin d’y rappeler les autres fidèles, q
fidèles et les zélés observateurs. Nos rois sont les protecteurs des
saints
canons ; ils sont en outre les ministres de Dieu
é d’ecclésiastique qui les soumet au prince qui, comme protecteur des
saints
canons, doit veiller à leur exécution ; pages 400
cution ; pages 400, 401 ; « Que cette même qualité de protecteur des
saints
canons donne droit au roi de veiller sur les mœur
xcommunier.1 Le Premier Concile d’Arles en 314, confirmé par le Pape
St
. Sylvestre, Excommunie tous les Comédiens.2 Les
. Cyprien ; d’autres dans l’occasion en ont témoigné leur sentiment.
St
. Basile (Hom. 4. â in heram) St. Grégoire de Nazi
sion en ont témoigné leur sentiment. St. Basile (Hom. 4. â in heram)
St
. Grégoire de Nazianze (ad salene) St. Chrisostome
St. Basile (Hom. 4. â in heram) St. Grégoire de Nazianze (ad salene)
St
. Chrisostome, homil : 62, au peuple d’Antioche &a
(ad salene) St. Chrisostome, homil : 62, au peuple d’Antioche &c.
St
. Jerome, sur le vingtieme Chap. d’Ezech. & da
le vingtieme Chap. d’Ezech. & dans son livre second contre Jovin.
St
. Augustin L. 2 de ses confessions C. 3. & dan
es, animarum pestis, & une misérable folie, miserabilis insania.
St
. Augustin compare les Comédiens à des femmes publ
onçoit auparavant aux spectacles, comme aux pompes du Démon. Le Grand
St
. Charles, dans son prémier Concile de Milan, exho
; à tous autres, sous de grieves peines, de les recevoir chez eux. Ce
Saint
composa un ouvrage contre la Comédie : il y prouv
nent , soit a cause de leurs suites. Cet ouvrage fut imprimé en 1662.
St
. François de Sales, après s’être expliqué sur les
r des spectacles, comment faudra-t-il s’exprimer pour les condamner ?
St
. Thomas, mort en 1274, n’avoit pas enseigné une a
mort en 1274, n’avoit pas enseigné une autre doctrine. Ceux , dit ce
Saint
, qui assistent aux spectacles, se rendent coupabl
e reprocher ces écrivains, qui interprètant mal quelque passage de ce
Saint
, dit le savant Cardinal d’Aguirre, voudroient en
Pénitence . Celui de Châlons déjà cité, veut qu’on les repousse de la
Ste
. Table. Arcendi sunt publicè indigni, quales sun
rien, pour détourner les fidéles, de ces sortes d’assemblées, que les
Saints
ont appellées autrefois, les conventicules des Dé
ans des spectacles, que les autres Pasteurs de l’Eglise. LE Pape
St
. Clément, du prémier Siécle de l’Eglise (Il est m
droient pas renoncer à leur profession L. 8. constit cap. 32. Le Pape
St
. Sylvestre, mort en 335. excommunie tous les Comé
Le Pape St. Sylvestre, mort en 335. excommunie tous les Comédiens. Le
St
. Pape Gelase ne negligea rien pour faire cesser l
oit XIV, un des plus grands Papes que nous ayons vus sur la chaire de
St
. Pierre, donna le premier Janvier 1748. une décla
le voir. Ce n’est point par négligence, ni par rélâchement , dit le
St
. Pape Gelase, que mes prédécesseurs ont usé de To
y monta la premiere ; Et, sottement zélée en sa simplicité, Joua les
Saints
, la Vierge, & Dieu par piété. Ces Pélerins a
: le Parlement les rebutta comme personnes, que les bonnes Mœurs, les
Saints
canons, & les Peres de l’Eglise avoient toujo
mencement du dix-septieme siécle. Louis XIV, né le 5 Septembre 1638 à
St
. Germain en Laye, est monté sur le Trône en 1643.
tique, il faudra leur assigner une place dans l’Eglise de l’Abbaye de
St
. Denis en France, pour y faire reposer leurs cend
Conciles cités aux pag 5, 6, 7, & 8. Le son des Instrumens , dit
St
. Basile, (Hom. 4. in heram) & les chansons de
rruption exprimée par les airs & par les paroles. « Quoi ! dit
St
. Chrysostome, dans son Homélie de Saül & de D
paroles, du chant & des gestes des Comédiennes ? » C’est toujours
St
. Chrysostome dans son homélie contre les spectacl
» Tertullien, dans son traité contre les spectacles, au chap. 22. 27.
St
. Cyprien, St. Clement d’Alexandrie, St. Grégoire
dans son traité contre les spectacles, au chap. 22. 27. St. Cyprien,
St
. Clement d’Alexandrie, St. Grégoire de Nazianze &
s spectacles, au chap. 22. 27. St. Cyprien, St. Clement d’Alexandrie,
St
. Grégoire de Nazianze &c. &c. ne s’expliq
sans y voir, & ainsi je triompherai & des yeux & de vous.
St
. Augustin rémarque, qu’il tint d’abord les yeux f
ine : qui amat periculum, peribit in illo. C’est aussi la pensée de
St
. Isidore de Damiette. Il faut , dit-il, s’absten
mp;c. pag. 5 & suivantes… « Chrétien, dit-il, qui avez appris de
St
. Paul, que ces infamies ne doivent pas être nommé
quitter, en sont coupables : « celui qui aime le péril , dit l’Esprit
St
, y périra ; non seulement dans ce sens, qu’à forc
e enfin ; mais encore, suivant l’interprétation de l’Eglise & des
Saints
, en matiere de péché, s’exposer au danger prochai
profession, ne péchent aussi très-griévement, suivant cette maxime de
St
. Paul, que ceux qui font le mal, & ceux qui l
etiennent par leur assiduité, & sont bien dans le cas exprimé par
St
. Paul, de ceux qui consentent au mal, & en po
ertain nombre le Théatre seroit bientôt abandonné. Voilà la morale de
St
. Chrysostome, des Peres, nous n’en connoissons po
ours les Conf. d’Angers pag. 554 556. Ne savez-vous pas, dit le grand
St
. Chrysostome, que tout ce qui se fait dans ces re
ersonnes, à qui ces représentations ne sont aucun mal. Mais, continue
St
. Chrysostome, n’est-ce pas un assez grand mal, qu
l, que commettent ceux, qui n’y vont qu’à votre exemple ? Hom. 37 sur
St
. Math. « Mais quel mal faisons-nous, dit encore c
e celui qu’y sont les autres, & comme complices des péchés, selon
St
. Paul, … ne méritent pas moins d’être punis que l
hrétiennes, dans un état habituel de damnation ? C’est un péché, dit
St
. Antonin, d’assister à ces sortes de spectacles,
particulieres ; mais même dans l’assemblée des fidéles, dans le lieu
Saint
, & dans les Chaires, où l’on ne doit paroitre
s personnes infames, qu’elle leur refuse les Sacremens & la terre
Sainte
, s’ils meurent, avant d’avoir renoncé à leur prof
solument détourner les fidéles des Comédies & des spectacles, dit
St
. Charle Borromée, dans son second Concile de Mila
’il faut nécessairement en conclure : l’Eglise, aussi essentiellement
Sainte
, qu’infaillible, ne peut garder le silence, quand
injustice de condamner les spectacles, de les décrier dans les lieux
Saints
, & de déclarer coupables, les Acteurs & l
e circonstances se rencontrent dans les danses, nous croyons avec les
Saints
Pères de l’Église, qu’il est de la sagesse des Ch
esse des Chrétiens de s’en abstenir. Dem. Quel est le sentiment des
Saints
Pères touchant les danses ? Rép. Saint Chrysost
i docuit idola colere, docuit etiam ludere. Tel est le sentiment des
Saints
touchant les danses. C’est ce qui a fait dire à u
arder les danses, d’assister aux bals & aux comédies ? Rép. Les
Saints
Pères nous apprennent que de tels spectacles sont
Telle est la coûtume qu’on prétend justifier. C’est un abus que les
Saints
Pères ont combattu comme formellement opposé aux
s routes égarées. Ils sont donc du nombre de ces impies dont parle le
Saint
homme Job en cette sorte : Job. 21. 11…13. On v
rix & récompense de sa danse, la tête du plus grand & du plus
saint
des enfant des hommes : Saltavit filia Herodiadi
que ce soit en la manière que le doivent être des Chrétiens & des
Saints
, tels qu’étoit le peuple de Béthulie dans les Fêt
t plus criminel de se livrer à la danse, que de labourer la terre, le
saint
jour de Dimanche : Conc. Paris. part. 3. c. 4.
’on ne danse qu’après les divins offices ; tout le jour est également
saint
, & s’il n’est pas permis de faire des œuvres
sous Pélage II, déclare impie la coûtume de danser aux solemnités des
Saints
, & ordonne aux Prêtres & aux Magistrats,
qui se passa aux noces d’Abraham, d’Isaac, de Jacob & des autres
Saints
dont parle l’Écriture : vous verrez qu’il n’y est
éjà donnée : & præcipuè quia hoc potest esse causa lasciviæ. Ce
saint
suit en cela le sentiment de Saint Augustin son m
nous avons parlé, combien avez-vous déplu à Dieu, aux Anges & aux
Saints
? Que n’avez-vous pas fait pour vous y rencontrer
& le service divin ; vous avez couru la nuit pendant que tant de
saintes
ames étoient occupées à prier ou à chanter les lo
par laquelle il avait défendu de danser les jours des Fêtes. Au très
Saint
et très Bienheureux Père Paul V. Souverain Pontif
à l’esprit de la Religion Chrétienne ; car il ne s’occupe pendant ces
saints
jours qu’à la danse, à la comédie, aux exercices
solennité des Fêtes que l’Eglise n’a instituées que pour honorer les
Saints
, suivant la doctrine du Concile de Trente, ne con
de leur nature contraires à la vertu ; les Pères de l’Eglise, et les
saints
Docteurs, ne les ont jamais néanmoins permis, ni
le peuple faisait des actions qui sont défendues, ou dans l’Ecriture
sainte
, ou par les Constitutions des Papes, ou par les L
s pour prier les jours des Fêtes, soit séparé de la participation des
saints
mystères, et excommunié. Nous lisons aussi dans u
sixième Concile, les fidèles doivent passer ces jours dans les lieux
saints
, et ne vaquer qu’à la prière et au chant des Psau
us-Christ, et que n’appliquant leur esprit qu’à la lecture des choses
saintes
et divines, ils se nourrissent de la parole de Di
ésus-Christ pour la gloire éternelle. Il n’est donc pas permis en ces
saints
jours d’assister à aucune sorte de spectacles, et
qu’on voit parmi le peuple les jours des solennités, et des Fêtes des
Saints
; car au lieu de s’appliquer à la piété, et d’ass
uites dans son Diocèse ; et pour assujettir son peuple aux règles des
Saints
, et à la discipline de l’Eglise : et sa pensée n’
ler, et d’être lâche. » On dira peut-être que saint Charles était un
Saint
. Je l'avoue, mais quelle conséquence en pourra-on
et Disciple de saint Charles ? Pourquoi ne suivrai-je l’exemple d’un
Saint
? Il est absolument nécessaire que je le fasse, s
u. Outre le Dimanche nous célébrons encore des Fêtes en l’honneur des
Saints
; mais ce culte revient à la gloire du Fils de Di
eur a donné la plénitude de son esprit, par laquelle ils sont devenus
Saints
, et parfaits. Nous faisons encore ces mêmes Fêtes
devenus Saints, et parfaits. Nous faisons encore ces mêmes Fêtes des
Saints
, afin que nous remettant dans l’esprit la vie qu’
cé la parole de Dieu ; et faisant attention à la consommation de leur
sainte
vie ; tâchez d’imiter la vigueur de leur foi. »
nctement les exercices, auxquels doivent s’occuper les fidèles en ces
saints
jours, dont nous parlons. « Il faut savoir, dit-i
on, de porter des Oblations à l’Autel, de prendre part à la grâce des
Saints
, par le souvenir de leurs vertus, de s’encourager
d’œuvre sensuelle, ou terrestre ; et ne s’occuper à autre chose en ce
saint
temps, qu’aux exercices de l’Oraison, et à se ren
t les Prélats assemblés dans ce Concile, qui ne portez pas en vain ce
saint
nom dont vous êtes honorés, et qui désirez vous e
c’est le jour qui représente le repos éternel, et de Dieu et des âmes
saintes
en Dieu, c’est ce jour qui dans la Loi et dans le
vec la même ardeur, et dans une entière unité de cœur et d’esprit, ce
saint
jour par lequel nous sommes devenus, ce que nous
le les fidèles doivent célébrer le jour du Dimanche, et les Fêtes des
Saints
Martyrs, et qu’il a commandé qu’on quittât toutes
rdit à tous les Chrétiens ? Mais ni l’Evangile, dit-on, ni l’Ecriture
sainte
, ne défend nulle part la comédie, ni les autres s
trefois à saint Cyprien, quelques libertins. L’Evangile et l’Ecriture
sainte
, réplique ce grand Saint, a plus dit en se taisan
uelques libertins. L’Evangile et l’Ecriture sainte, réplique ce grand
Saint
, a plus dit en se taisant sur ce point, que si el
les, les Païensm êmes, s’ils avaient vu qu’avec cette loi si pure, si
sainte
, si parfaite, qui condamne jusqu’à la pensée du m
? II. Mais on se trompe de dire que l’Evangile, que l’Ecriture
sainte
ne défendent nulle part ces divertissements profa
condamnent partout. Que signifie autre chose, tout ce que l’Ecriture
sainte
dit de l’extrême pureté du cœur, qui est comme la
ercher, soient dans ces assemblées sans danger. Certainement tous les
Saints
qui ont parlé des spectacles n’en ont pas jugé ai
n ont pas jugé ainsi. Comptera-t-on pour rien le concours de tous les
Saints
à condamner ces divertissements profanes ? Et les
te, prévaudront-elles à la morale de l’Evangile, et à la doctrine des
Saints
? On se récrie fort dans le monde contre cette mo
re interdit aux Chrétiens, mais on soutient que c’est le seul que les
saints
Pères condamnent, et que le théâtre purgé, tel qu
rtout ; le tentateur attaque les héros chrétiens jusques dans le lieu
saint
; les longues austérités ne désarmant pas l’ennem
de leurs retranchements. Ce qui est un danger évident aux plus grands
Saints
, cesse-t-il d’être un danger dès qu’on mène une v
âme : les âmes les plus pures et les plus mortifiées, les plus grands
Saints
même n’en diraient pas tant. Mais on vous passe c
y apporte, la Religion qu’on professe, le sentiment et l’exemple des
Saints
qu’on respecte, les obligations qu’on a, et l’édi
e les dimanches, notre auteur commence par cette remarque : « Que les
saints
jours nous sont donnés non seulement pour les san
à de semblables divertissements, eût été une profanation manifeste du
saint
jour. Isaïe y est exprès, puisque Dieu y reproche
, chapitre LVIII, verset 13]. , d’avoir cherché leur plaisir « en son
saint
jour » : d’avoir regardé « le Sabbat comme un jou
favorables et plus nécessaires ? qui a introduit ce retranchement du
saint
jour, et pourquoi n’aura-t-il pas ses vingt-quatr
êteté et la sainteté de l’église », comme absolument défendu dans les
saints
jours. Saint Charlesaj avait prononcé de même : t
ce n’est pour nous faire entendre qu’il y en a qu’il faut exclure des
saints
jours, quand ils seraient permis d’ailleurs ? Au
ailleurs ? Au reste on ne doit pas demander des passages exprès de ce
saint
docteur, ou des autres, contre cet indigne partag
cteur, ou des autres, contre cet indigne partage qu’on fait des jours
saints
: ils n’avaient garde de reprendre dans leur temp
des enfants, selon les maximes de l’Ecriture et les instructions des
saints
Pères de l’Eglise, avec un petit Traité contre le
ages de saint Thomas ; il fait aussi ses efforts pour établir que les
saints
Pères n’ont condamné les Spectacles des Païens, q
Théologien, chez Coignard. Le septième, Sentiments de l’Eglise et des
saints
Pères sur la Comédie, chez Couterot. Le huitième,
dans ces différents Ouvrages se réduisent aux endroits de l’Ecriture
sainte
, des Canons, des Conciles, et des Passages des sa
s de l’Ecriture sainte, des Canons, des Conciles, et des Passages des
saints
Pères contre les Spectacles. A l’égard des endroi
nts Pères contre les Spectacles. A l’égard des endroits de l’Ecriture
sainte
, des Canons, et des Conciles, le P. Le Brun les a
. Mais comme on ne trouve pas qu’il ait indiqué généralement tous les
saints
Pères, on y va suppléer. Tertullien dans son livr
e la 3 part. de son Introduction. On peut ajouter aux Ouvrages de ces
saints
Personnages, le Mandement de M. l’Evêque de Nîmes
CHAPITRE I.Condamnation de la Comédie par la
sainte
Ecriture, par les Conciles et par plusieurs raiso
par les Conciles et par plusieurs raisons. Passages tirés de la
sainte
Ecriture. Il n’était nullement nécessaire que
rés de la sainte Ecriture. Il n’était nullement nécessaire que la
sainte
Ecriture apprit aux Serviteurs de Dieu, que les C
les richesses. Mais quoique la Comédie ne soit pas condamnée dans la
sainte
Ecriture en termes aussi formels et aussi exprès,
édie. » Aussi cela n’est-il pas nécessaire : car nous voyons dans la
sainte
Ecriture que Dieu n’a pas laissé de punir très sé
pour les devoirs exterieurs, et ces principes sont renfermés dans la
sainte
Ecriture, que Dieu nous recommande pour ce sujet
dans les Conciles de leur défendre seulement d’aller à la Comédie aux
saints
jours des Dimanches et des fêtes. celui de Tours
édies et Tragédies, et autres choses semblables, jusqu’à priver de la
sainte
Communion ceux qui s’adonnaient à cet art : Il dé
appelant les Chrétiens à contempler plutôt les œuvres de Dieu, et les
saintes
écritures, comme les vrais spectacles des vrais e
n a. Donc combien que je certain, que vous n’êtes pas moins graves en
sainte
vie et bonne conversation, que fermes et entiers
, que fermes et entiers en la foi : Contre aucuns qui détournaient la
sainte
écriture, pour approuver les jeux publics.toutesf
leur donnant autorité, voire qui pis est, abusantc de l’autorité des
saintes
et divines écritures, pour soutenir les vices, co
uels n’ont point de honte de soutenir, et défendre par l’autorité des
saintes
écritures, les superstitions des Gentils, mêlées
les et jeux publics, et avouent leur idolatrie. Les témoignages de la
sainte
écriture, desquels ils abusaient.Car quand un Chr
-t-il pas loisible à un Chrétien, de regarder ce qui est couché en la
sainte
écriture ? Réponse à Itels interprètes laquelle s
.C’est une ruse et finesse du diable, de changer les choses bonnes et
saintes
en mauvaises et profanes. Du moins que la honte l
ses et profanes. Du moins que la honte leur donne la loi, puisque les
saintes
écritures ne le peuvent. Car l’écriture pourvoit
entre ces choses, s’il fuit Idolatrie ? que dit-il, lui qui est déjà
saint
? Il prend récréation ès choses détestables. Pour
Dieu, se précipite du haut degré et sommet de sa noblesse. L’écriture
sainte
est un beau spectacle pour le Chrétien.Que le Chr
n beau spectacle pour le Chrétien.Que le Chrétien fidèle s’adonne aux
saintes
écritures, car là trouvera des Spectacles dignes
iècles des siècles, Ainsi soit-il. Contre aucuns qui détournaient la
sainte
écriture, pour approuver les jeux publics. Les té
inte écriture, pour approuver les jeux publics. Les témoignages de la
sainte
écriture, desquels ils abusaient. 4. Rois. 2. 12.
mptueux soit-il, qui puisse être égalé aux œuvres de Dieu. L’écriture
sainte
est un beau spectacle pour le Chrétien. Exod. 14.
ns tous les temps des spectacles et de la Comédie en particulier. Les
saints
Pères la condamnent dans leurs écrits ; ils la re
ns, et les regarde comme manifestement infâmes : les Evêques les plus
saints
leur font refuser publiquement les Sacrements ; n
un homme de cet état ; un autre ne vouloir pas leur accorder la Terre
sainte
; et dans les Statuts d’un Prélat bien plus illus
possible de justifier la Comédie sans vouloir condamner l’Eglise, les
saints
Pères, les plus saints Prélats ; mais il ne l’est
a Comédie sans vouloir condamner l’Eglise, les saints Pères, les plus
saints
Prélats ; mais il ne l’est pas moins de justifier
iculièrement à tous les Fidèles de notre Diocese d’y aller pendant ce
saint
temps, consacré par lui-même et par tous les exer
’un Théologien puisse traiter. En effet, Monsieur, plus j’examine les
Saints
Pères, plus je lis les Théologiens, plus je consu
ale on se serve d’autres règles que de celles que nous ont laissé les
Saints
Pères« Sancterum Patrum etc. », Alexand.III. Epit
raient suivis. Nous aurions bientôt décidé la Question, si l’Ecriture
Sainte
s’en expliquait de quelque manière que ce pût êtr
a à Montefalcone en 1370 pour la Translation des Reliques de ce grand
Saint
: Clément VIII, dans le bref In quo nos Pastorali
sistèrent ; et si vous en voulez davantage, je vous renvoie à Jean de
saint
Thomas et à Gonet, Théologiens célèbres de l’Ordr
s qu’il faut condamner dans tous les jeux et les plaisirs, et que les
Saints
Pères n’ont point eu d’autre intention en se déch
t une réponse que nous devons donner à tout ce qu’on nous objecte des
Saints
Pères, avec d’autant plus de raison qu’à les exam
comme ont fait les Pères, et ce n’est pas une chose étonnante que ces
saints
Personnages aient employé toute la force de leur
âme Héliogabale en était l’Auteur. De peur que vous ne croyez que les
Saints
Pères exagèrent, et que la Comédie n’était pas au
cette proposition, que je vous la veuille prouver par l’autorité des
Saints
Pères : cependant à la bien examiner, c’est leur
ieur, de plus fort en faveur de la Comédie ? Cependant c’est un grand
Saint
qui parle : d’où vient donc qu’il ne se déchaîne
ige et se perfectionne tous les jours, et j’ai remarqué en lisant les
Saints
Pères, que plus ils s’approchaient de nous, plus
ad vit. devot. : aussi voyons-nous qu’elle n’est pas défendue par le
Saint
de nos jours, le grand François de Salesp Evêque
n cité par le même saint Augustin, saint Grégoire, en un mot tous les
Saints
Pères ont vivement déclamé contre le luxe et cont
ègles de la sagesse et de l’honnêteté ? « Pour preuve que l’Ecriture
Sainte
ne condamne point les Jeux, les Danses et les Spe
s mœurs, et ce n’a été que par un abus, dont les choses même les plus
saintes
ne sont pas exemptes, que depuis, au lieu de les
et pour en venir aisément à bout, voyons les autorités de l’Ecriture
Sainte
, qui semblent défendre la Comédie et semblables s
squ’à toucher des Cartes et des Dés : et l’on n’a qu’à feuilleter les
Saints
Pères et les Auteurs Ecclésiastiques, il n’y a gu
’ai pu trouver dans la Comédie la moindre apparence des excès que les
Saints
Pères y condamnaient avec tant de raison. Mille g
que l’on ne tombât dans quelque péché d’impureté. Apparemment que ce
saint
homme n’en parlait pas par expérience, et qu’il n
si mauvais usage. Toutes les Histoires (sans excepter même l’Histoire
Sainte
) ne se servent-elles pas de paroles qui expriment
prise, elle est donnée ; de même que je n’aurais pas permis, avec les
Saints
Pères, d’assister aux Comédies de leur temps, par
On défend bien de lire la Bible en langue vulgaire, de peur que toute
sainte
qu’elle est, elle ne soit une occasion de scandal
rraient avoir des suites fâcheuses, on ne devrait pas lire l’Ecriture
Sainte
(pour me servir du même exemple que vous apportez
emple que vous apportez :) on ne devrait pas, dis-je, lire l’Ecriture
Sainte
, en latin même, puisqu’elle est la cause innocent
nt expliquée. Si l’on peut faire un mauvais usage des choses les plus
Saintes
, telle qu’est la Bible, à plus forte raison des p
e, tant dans l’exercice des vertus que dans celui de l’esprit que les
Saints
Pères en ont parlé en mêmes termes que les profan
t à l’Eglise ; qu’ils fréquentent les Sacrements ; occupations toutes
Saintes
, et les plus sérieuses, ou plutôt les seules séri
qu’à l’heure qu’il faut la jouer. Une des choses contre laquelle les
Saints
Pères se gendarmaient le plus, était le temps auq
mes que pour leur récréation. Il est vraiv que l’on joue en des temps
Saints
, comme les jours de Fête et de Dimanche, et penda
e. A l’égard des Dimanches, remarquez, je vous prie, que bien que les
Saints
Jours nous aient été donnés pour les sanctifier e
ès que les Eglises sont fermées, et qu’on ne peut plus abandonner les
saints
Mystères pour courir aux Spectacles : d’où je con
que ridicules, en l’honneur de saint Estienne, de saint Jean, ou des
saints
Innocents ! Ce désordre donna lieu à un Décret «
us émanciper à représenter ces momeries, et à souiller la majesté des
Saints
lieux par une coutume si infâme, à laquelle il ne
Eglises, et l’on aurait horreur de jouer des Comédies dans ces Lieux
Saints
: on a des Théâtres publics propres à cet usage,
pour ne se nourrir l’esprit que de la lecture et de la méditation des
Saintes
Lettres. Je ne trouverais pas qu’il y eut moins d
e ; mais la doctrine« Doctrina mea non est mea. » et le sentiment des
Saints
Pères, que j’ai lus et relus, et dont j’ai tiré c
ndus. Tout ce qu’on peut répondre à cela, c’est que, dans un temps si
saint
, aussi bien que les jours de Dimanche, c’est la P
pas la piété de s’en abstenir tout à fait, le Théâtre, dans les jours
saints
, ne doit être ouvert au Public, qu’après que tout
donner lieu encore aujourd’hui aux tristes, mais justes reproches des
Saints
Pères, qui se plaignaient qu’on abandonnait sans
ts Pères, qui se plaignaient qu’on abandonnait sans scrupule les plus
Saints
Mystères de la religion pour courir avec scandale
gmentée par l'Auteur. a paris, Chez pierre- augustin le mercier, rue
saint
Jacques, à saint Ambroise ; simon langlois, rue s
le mercier, rue saint Jacques, à saint Ambroise ; simon langlois, rue
saint
Etienne d'Egrès ; jacques josse, rue saint Jacque
oise ; simon langlois, rue saint Etienne d'Egrès ; jacques josse, rue
saint
Jacques, à la Colombe Royale ; saugrain, l'ainé,
louis-anne sevestre, sur le Pont saint Michel ; jacques vincent, rue
saint
Severin, à l'Ange.M DCC XXIV avec approbation, et
sé, et que voyant d’un côté l’Auteur des lettres, qui ne cite que les
Saints
Pères, comme vous lui reprochez, et de l’autre cô
ouvé, et qui ne pouvait pas manquer de l’être, sous le nom de tant de
Saints
Pères qui le remplissent de leurs plus beaux sent
s qu’on puisse croire de votre esprit quand on vous entend parler des
Saints
Pères avec un mépris si outrageant, et quand vous
plus dans leurs livres cette manière méprisante dont vous traitez les
Saints
que l’Eglise honore. Mais vous croyez avoir grand
le Théâtre ? les divins Cantiques, avec les cris des Bacchantes ? les
Saintes
Ecritures, avec des discours impudiques ? les lum
z souffrir qu’on ne vous estime pas. Vous renoncez à la Communion des
Saints
, et vous n’aspirez qu’au partage des Sophocle, et
ont, et on les loue seulement où ils ne sont pas. C’est ainsi que les
Saints
Pères en parlent, mais il vous importe peu de ce
autorité, et vous ne sauriez dire que parce qu’il a fait une Tragédie
Sainte
, il vous est permis d’en faire de profanes. Tout
en vers français les plus Augustes mystères de la Religion, les plus
Saintes
maximes de la Morale Chrétienne, les Hymnes, les
les Hymnes, les proses, les cantiques de l’Eglise, et ils ont fait de
saints
concerts que les fidèles chantent, et que les Ang
n qui a bêché la terre avec la même main dont il a écrit les Vies des
Saints
, et les Traductions des Pères. Vous ne sauriez vo
ar ses lumières, les ombres mystérieuses que Dieu a répandues sur ces
saintes
vérités : et comme avec l’ombre et la lumière, on
Angélique. On voit bien que ce n’est pas elle qui parle, et que cette
sainte
Religieuse était bien éloignée de penser à ce que
puisque vous avez été chercher des railleries jusque dans l’Ecriture
Sainte
. « Jetez-vous sur les injures, lui dites-vous,aj
on de quelques-uns, vous vous moquez de l’Ecriture, des Conciles, des
Saints
Pères, et des personnes qui tâchent d’imiter leur
Christ, et vous parlez avec une vanité de Païen, des actions les plus
Saintes
et des Ouvrages les plus Chrétiens. Vous pensez q
s avez pour elles, avec les abus que vous faites de l’Ecriture et des
Saints
Pères ; et l’on verra qu’il faut que vous soyez é
vous n’avez pu les accuser sans vous railler de ce qu’il y a de plus
saint
dans la Religion, et de plus inviolable parmi les
des attaques visant Desmarets (« Est-ce que vous êtes maintenant plus
saints
que vous n’étiez en ce temps-là ? Point du tout ;
e manquer à la fois de révérence et d’humilité lorsqu’il traite des «
saintes
vérités ». ab. [NDE] Le P.Maillard, ennemi des
ttre en français les comédies de Térence ? Fallait-il interrompre vos
saintes
occupations pour devenir des traducteurs de coméd
es jours où l’église pleure la mort et l’absence de Jésus-Christ. Les
saints
pères expliquent aussi que c’est pour cette raiso
ttre les plaisirs et les réjouissances profanes, elle s’abstenait des
saintes
réjouissances, et il était défendu Ibid. can. 51.
fendu Ibid. can. 51. [Ibid. canon 51]. d’y célébrer les nativités des
saints
, parce qu’on ne pouvait les célébrer qu’avec une
re Pâques et la Pentecôte, parce que ce sont des jours destinés à une
sainte
réjouissance, où l’on chante alléluia, qui est la
e la joie du siècle futur. Si le jeûne ne convient pas au temps d’une
sainte
joie, doit-on l’allier avec les réjouissances pro
les ! ô misère extrême ! que ce qui est permis aux religieux pour une
sainte
récréation, leur donne la mort de l’âme, et leur
vie de S. Dominique, et vous verrez que l’esprit malin montrant à ce
saint
patriarche le lieu où ses religieux parlaient ens
gnait beaucoup en ce lieu-là. C’étaient des religieux d’un ordre très
saint
et très austère, d’un ordre qui était encore en s
ent leur patriarche pour supérieur, qui étaient sous la conduite d’un
Saint
et d’un si grand Saint ! et la salle où se font l
r supérieur, qui étaient sous la conduite d’un Saint et d’un si grand
Saint
! et la salle où se font les assemblées de garçon
ui puisse même l’observer dans son métier ? J’ajoute que ceux qui ces
saints
jours vont au spectacle, la transgressent, et qu’
nses, des débauches. Sont-ce là les fêtes des Chrétiens, dont quelque
saint
mystère est toujours l’objet, et que l’Eglise ne
elque Eglise, intercepter par ce moyen ceux qui allaient dans le lieu
saint
, et leur offrir, sans doute pour les préparer à l
us forte raison y oblige-t-on les Protestants les jours des fêtes des
Saints
, dont ils avouent la sainteté, quoiqu’ils n’en ap
e, de Pâques, de Pentecôte et des Apôtres, tout le carême, la semaine
sainte
, la semaine de Pâques (Voilà toutes les fêtes con
chanté d’une Actrice qui vient immoler les cœurs au Démon. La semaine
sainte
nous conduit aux pieds de la croix du Sauveur mou
up valoir l’usage de suspendre les représentations pendant la semaine
sainte
. Ce serait en effet une chose criante de jouer la
honestas et sanctitas. » Il faut sanctifier les fêtes, en imitant les
Saints
dont on fait la mémoire, non par de frivoles amus
n’y voit que des objets de piété et de bons exemples, on y célèbre la
sainte
messe, on y approche des sacrements, on y forme d
lus condamnable qu’une simple distraction. L’irrévérence dans le lieu
saint
est condamnée ; est-il de plus grande irrévérence
. Ce grand principe, faire le bien et fuir le mal, a surtout lieu ces
saints
jours. Le précepte de leur sanctification est, et
ête sont spécialement réservés à Dieu, il en exige plus sévèrement un
saint
usage et un compte plus rigoureux. Il appelle le
bbatum Domini delicatum. Au spectacle apprend-on, pratique-t-on cette
sainte
délicatesse ? Sa durée, plus longue que celle des
i long, si suspect, si opposé à la sainteté, ne fut jamais cette joie
sainte
que Dieu recommande, cette honnête recréation qu’
: qui pourrait soutenir l’assemblage monstrueux de la comédie avec la
sainte
table ! O aveuglement ! ô impiété ! disait S. Cyr
table ! O aveuglement ! ô impiété ! disait S. Cyrille, d’employer les
saints
jours au jeu, aux danses, aux spectacles, et se r
, que les jours qu’on devrait sanctifier, et qu’on profane, sont plus
saints
: « O cæcam impietatem, diebus festis, cum magis
nt le peuple d’y avoir assisté pendant le carême. Mais connaît-on les
saints
Pères à la comédie ? un Acteur est-il fait pour ê
esse chrétiennes. Et c'est pourquoi ceux qui ont voulu introduire des
Saints
et des Saintes sur le Théâtre ont été contraints
es. Et c'est pourquoi ceux qui ont voulu introduire des Saints et des
Saintes
sur le Théâtre ont été contraints de les faire pa
he des discours plus propres à ces héros de l'ancienne Rome, qu'à des
Saints
et à des Martyrs. Il faut aussi que la dévotion d
u'à des Saints et à des Martyrs. Il faut aussi que la dévotion de ces
Saints
de Théâtre soit toujours un peu galante. C'est po
mposition, sur la passion de Jésus-Christ, sur les prodiges opérés au
saint
sépulcre et ailleurs, et en général sur les chose
us étonnants, opérés par le pouvoir de Dieu ou par l’intercession des
saints
, et enfin les mystères de notre religion. Après a
t des honneurs de l’église, et en leur refusant la sépulture en terre
sainte
! Quelques fanatiques se croient encore aujourd’h
u public. Si on examine et si on apprécie l’intention et l’esprit des
saints
canons, relativement aux comédiens qui existaient
le onzième canon du troisième concile de Carthage de l’an 397. Si un
saint
concile a défendu aux prêtres de jouer la comédie
ins donnés par les confrères de la passion, qui, après leurs comédies
saintes
, mettaient toujours quelques farces profanes, mai
are possumus ? » En effet, il est bien certain qu’on ne voit dans les
saints
livres aucune approbation ni aucun exemple autori
oujours attendre de lui une si exacte interprétation des passages des
saints
pères, surtout quand il entreprend de les accorde
es de Saint Ambroise, qu’en général par l’analogie de la doctrine des
saints
, qu’ils rejettent sans restriction les plaisanter
ent sans restriction les plaisanteries. Si on trouve ces discours des
saints
pères excessifs et trop rigoureux, Saint Jérôme y
celle-ci, poursuit-il, doit être bannie entièrement des discours des
saints
, c’est-à-dire, comme il l’explique des chrétiens,
oder les vertus aux opinions communes et à la coutume. Encore que les
saints
pères n’approuvassent point qu’on fît rire, ils r
int Paulaq, où il paraît revenir plus précisément aux expressions des
saints
pères, il met avec eux la plaisanterie au nombre
e digne par ses vertus d’estre loué de celuy dont les Anges & les
Saints
chanteront éternellement les louanges ; sanctifie
ieurs Chrétiens ne rougissent pas d’aimer encore, contre lesquels les
saints
Docteurs se sont élevez dans la suite de tous les
s vains divertissements. En parlant ainsi, on auroit pour garants les
saints
Peres, & l’on ne feroit qu’employer la force
vertissements n’ont pas manqué d’apologistes redoutables, puisque les
saints
Docteurs n’ont pas dédaigné de prendre la plume p
yenne, qui ne se trouve appuyée de l’autorité ny de l’exemple d’aucun
Saint
? Si ce n’est donc pas, absolument parlant, estre
. Ch. l’auteur & le consommateur de la foy, Hebr. 12. 2. & le
saint
vieillard Simeon avoit prédit, qu’en cette qualit
n la personne d’un Dieu en croix. Mais peut-on dire, s’écrie un grand
Saint
, que l’on suive J. Ch. crucifié en allant au théa
pecte, un rendez-vous criminel, un projet de débauche. Des yeux aussi
saints
que ceux de Dieu peuvent-ils s’ouvrir sur des obj
a toujours esté & sera toujours profane. En vain introduit-on des
saints
& des saintes sur la scene, Asmodée n’en sort
amp; sera toujours profane. En vain introduit-on des saints & des
saintes
sur la scene, Asmodée n’en sortira jamais. Aussi
Latine, dans l’Eglise de France, sont venus à son secours. Ecoutons1.
saint
Chrysostome, qui va parler pour l’Eglise Grecque.
sous les enseignes de Jesus-Christ, & pour ravir le Ciel par une
sainte
violence, ce n’est pas à nous qu’il appartient de
vangile, & vous serez pour moy. Affermissez-vous dans ses maximes
saintes
, & vous confirmerez la vérité que je vous prê
des Déesses vindicatives. Aujourd’huy, nos Poëtes y représentent des
Saints
ambitieux & des Martyres galantes : & qua
t point jusqu’à cet excès de mauvais sens, ils achetent par une piéce
sainte
le privilege d’en faire plusieurs profanes. Fiunt
ise du démon, où se rendent ses adorateurs, par opposition à l’Eglise
sainte
, où s’assemblent les membres de Jesus-Christ, Ecc
res ont même condamné tout autre chose. Que les Théologiens & les
Saints
des derniers temps les justifient. Qu’il est perm
vous ; & n’allez pas vous figurer, que les Théologiens & les
Saints
des derniers temps vous soient plus favorables. Q
, approuveroit-il ce qu’ils ont si solemnellement condamné ? Ce grand
saint
, encore plus angelique par sa pureté que par sa d
e vous alliez à la Comedie, pourvû que vous soyez telle, que ce grand
saint
vous y souhaite. Il veut dire, parfaitement affer
c une bouche profane : Psal. 49. 16. Jesus-Christ défend de donner le
saint
aux chiens, & de répandre devant les mondains
dans la maison du Seigneur, dans la Chaire de vérité, en présence des
saints
Mysteres, &, comme dit l’Apôtre, en Dieu, dev
d’attention & de respect par un Auditoire, préparé à cette action
sainte
par le chant des Pseaumes, & par l’assistance
. Et s’il y en a qui ayent la témerité sacrilege de s’approcher de la
sainte
Table, ou ils trompent les Confesseurs, ou les Co
cela plus griévement, ce sont les Ecclesiastiques, dont la profession
sainte
les engage à la vie la plus reglée & la plus
ifier. Qui peut penser sans horreur à ce mêlange monstrueux d’actions
saintes
& profanes ! Passer de l’Autel au Théatre ! L
ortez sans y avoir reçû la moindre impression de mal. Les plus grands
Saints
n’y seroient pas sans péril : que ne devez-vous d
4. 9. pour mériter d’estre un spectacle de gloire à Dieu & à ses
Saints
dans toute l’éternité bienheureuse. *** Une Lett
vaine, sensuelle, dangereuse, reprouvée par le S. Esprit ès Ecritures
Saintes
, par l’Eglise, par les Saints Pères, et par la ra
eprouvée par le S. Esprit ès Ecritures Saintes, par l’Eglise, par les
Saints
Pères, et par la raison même. Que dit l’Ecriture
ise, par les Saints Pères, et par la raison même. Que dit l’Ecriture
Sainte
contre les Danses ? Dieu parlant aux filles de J
Quel est le sentiment des Pères de l’Eglise touchant ce sujet ? Les
Saints
Pères de l’Eglise, qui sont les organes du saint
e peut-il y avoir de pudeur où l’on danse ? Certainement vous autres,
saintes
femmes, vous voyez ce qu’il faut apprendre et dés
désapprendre à vos filles. Que la femme adultère danse, dit ce grand
Saint
: mais celle qui est pudique et chaste, qu’elle e
ne, il en était à présent justement récompensé. 3. Les Apôtres et les
Saints
ont tous été dans ce sentiment, que le Christiani
louange, ayant été faites par un sentiment extraordinaire d’une joie
sainte
, et par un mouvement particulier du S. Esprit, en
des danses, auxquels elle était passionnément attachée, mérita que la
Sainte
Vierge Marie mère de Dieu, avec les chœurs des Vi
trouverait-on de la sorte que vous dites ? Il y en a assez dans les
saintes
Ecritures, dans les Pères, et les Docteurs de l’E
nes et humaines, et qui fait ce qu’on a appelé Spectacle. L’Ecriture
Sainte
est-elle contraire à tels Spectacles et recréatio
à Jésus-Christ, ainsi qu’ils auraient avant fait au Diable. Mais ces
Saints
Pères ont-ils improuvéc le plaisir qu’on prend en
s discours profanes et vains, qui ne servent que pour l’impiété. Ces
Saints
Pères ne veulent-ils donc point permettre qu’on s
vu que ce soit selon Dieu, et non pas selon le Diable : ainsi que les
Saints
l’ont entendu. Comment se peut-on réjouir selon
es Conciles. L’on ne doit donc pas ainsi recevoir les Comédiens à la
Sainte
Communion ? Il faut leur refuser sans doute, s’i
entir, et s’ils ne quittent effectivement ce damnable métier, que les
Saints
Canons4. quest. 1. c. 1. déclarent infâme, comme
représentent aussi quelquefois des pièces sérieuses, et des Histoires
Saintes
. C’est ce qui se voit fort rarement, et hors une
e façon, qui ne divertirait pas moins que les autres ? Les Histoires
Saintes
n’ont pas été écrites pour donner du plaisir aux
du plaisir aux peuples, mais pour les porter à imiter les vertus des
Saints
qui seraient profanés dans des bouches impures, e
titution des comédiens en France, pag. 88 ; fournit la chapelle de la
Sainte
Trinité, pour y faire jouer la comédie, pag. 91 ;
ntant les mystères, pag. 93 ; tolère que les farceurs représentent la
Sainte
Eglise, et le pape la tiare en tête, dans la comé
rues, p. 289 ; dans la cathédrale de Viviers, le jour de la fête des
Saints
Innocents, le clergé introduisait des gens masqué
on de N.S.J.C., société de pèlerins qui s’était réunie pour jouer les
saints
mystères, pag. 85 ; obtiennent en 1402 des lettre
le clergé ne peut leur faire l’application des anathèmes, pag. 182 ;
saints
et saintes honorés par l’Eglise romaine, et qui o
ne peut leur faire l’application des anathèmes, pag. 182 ; saints et
saintes
honorés par l’Eglise romaine, et qui ont été come
. Excommunications contre les fidèles qui enfreignent les canons des
saints
conciles ; diverses catégories, pag. 154. F. F
les doivent s’y soumettre, pag. 338 ; le prince, comme protecteur des
saints
canons de l’Eglise, a une surveillance et une aut
t de la Fierte, pag. 264 ; fête des fous et de l’âne, pag. 313. S.
Saints
et saintes, honorés par l’Eglise romaine, qui ont
erte, pag. 264 ; fête des fous et de l’âne, pag. 313. S. Saints et
saintes
, honorés par l’Eglise romaine, qui ont exercé la
: dans les armées où la Piété est si peu en vogue il s’est trouvé de
saints
Soldats, dans les Cours où le Vice triomphe il s’
rencontrer aucun scandale. Au contraire ils ont des pièces sacrées et
Saintes
qu’ils représentent souvent au milieu des Eglises
ns leur servent de lecture et leur apprennent diverses Histoires tant
saintes
que séculières dont ils tirent beaucoup de lumièr
du Roi où se devait faire une excellente Représentation du Martyre de
Sainte
Cécile. Ils me convièrent de prendre place dans l
nte de tout le monde, car elle a représenté dignement la constance de
Sainte
Cécile et au martyre et en la Virginité, et Fadri
e-même l'a fait venir à la fin de l’action vêtue encore à la façon de
Sainte
Cécile, se jeter aux pieds de la Reine, et les em
é Madame, si elle me manque je ne puis attendre que le naufrage de ma
sainte
et juste prétention. J'ai appris que votre Majest
édiction que je demande à votre Majesté par tout ce qu’il y a de plus
saint
au ciel et en la terre, par les plaies de mon Sau
s de sa mère, par les mérites et le martyre de cette glorieuse Vierge
Sainte
Cécile dont je viens de représenter la constance,
ontradiction des langues. Vraiment Dieu est admirable en ses voies et
saint
en toutes ses œuvres tirant la lumière du milieu
, de toute nation, et de toute qualité et condition de personnes. Son
saint
nom soit béni à jamais. a. [NDE] Nous corrigeon
esse chrétiennea. Et c'est pourquoi ceux qui ont voulu introduire des
Saints
et des Saintes sur le Théâtre ont été contraints
ea. Et c'est pourquoi ceux qui ont voulu introduire des Saints et des
Saintes
sur le Théâtre ont été contraints de les faire pa
he des discours plus propres à ces héros de l'ancienne Rome, qu'à des
Saints
et à des Martyrs. Il faut que la dévotion de ces
ome, qu'à des Saints et à des Martyrs. Il faut que la dévotion de ces
Saints
de Théâtre soit toujours un peu galante: c'est po
héologien puisse traiter. Voici comme il parle : « Plus j’examine les
Saints
Pères, plus je lis les Théologiens, plus je consu
ir, que la doctrine qui condamne les Théâtres, est celle que l’Esprit
Saint
a inspiré à son Église, et que celle qui lui est
qu’on ne les contraigne point de faire des actes d’irreligion h. Les
Saints
Pères qui sont venus après, se sont conduits par
les plaisirs des Chrétiens ; ce sont là leurs Spectacles ; Spectacles
saints
, éternels, et qui leur sont donnés gratuitement.
aletés ; ceux que nous venons de citer prouvent avec évidence que les
Saints
ont regardé ces sortes de plaisirs même exempts d
es représentent, comme gens infâmes, indignes de la participation des
saints
Mystères, et qu’on ne pouvait recevoir à pénitenc
tous d’accord de faire grâce à la Comédie, et que même il y a eu des
Saints
, » comme saint Thomas, saint Bonaventure, saint A
on pouvait exercer en gardant certaines circonstances. Comme tous ces
Saints
ont exprimé dans les mêmes termes un sentiment qu
iculté. Il relève par les Bulles de plusieurs Papes la doctrine de ce
Saint
, croyant donner autant d’appuis à la mauvaise doc
s en ressentir des impressions de mort dans l’âme : qu’apparemment ce
saint
homme n’en parlait pas par experience, et qu’il n
un nombre presque infini de questions et de difficultés que ce grand
Saint
a décidées avec tant de doctrine, de lumière et d
n que je le puis appercevoir, et crois l’avoir remarqué, au temps des
Saints
qui ne l’ont pas blâmée, comme saint Thomas, et l
’être regardée : c’étaient des récits simples de sujets ordinairement
saints
; mais si dénués de tous les ornements dont elle
ésent les passions. Je ne m’étonne pas qu’alors il se soit trouvé des
Saints
, qui pour quelque temps aient laissé passer la Co
donné une espece d’approbation, comme il est arrivé à la plupart des
Saints
que l’Auteur de l’Écrit réclame, quoiqu’ils soien
e auroit été examinée par ses Grands Vicaires. J’accorde que ce grand
Saint
ait regardé les Spectacles comme indifferents en
ns, qui sont engagés par la grâce de leur Baptême à une vie bien plus
sainte
, dressent eux-mêmes mille pièges à leur pudeur :
sions. » Je ne sais comment on peut citer en faveur de la Comédie, un
Saint
qui y est si opposé et en cela si digne Successeu
bus qu’il fait du grand nom de saint François de Sales, sur ce que ce
Saint
ne défend pas precisément les Spectacles à sa Phi
end pas precisément les Spectacles à sa Philothée. Chacun sait que ce
Saint
a paru dans notre France dans un temps de trouble
ment. Or quiconque s’appliquera à la lecture des Ouvrages de ce grand
Saint
, tombera d’accord qu’il en est peu entre ceux des
me vous avez fait ? 4. « Notre Seigneur, Notre-Dame, les Anges et les
Saints
, vous ont vus en ce lieu : ah ! que vous leur ave
ls ceux qui s’y trouvent. Croyez-moi, si l’on faisait ce que ce grand
Saint
ordonne à ceux qu’il souffre aller à la Comédie,
ne trouve pas son discours moins propre à en détourner, que ceux des
saints
Pères, qui les ont condamnés d’une plus grande fo
nde force. Quelle absurdité, aprés avoir fait un si mauvais usage des
Saints
modernes, de retourner, comme fait l’Auteur de l’
es Saints modernes, de retourner, comme fait l’Auteur de l’Écrit, aux
Saints
des premiers temps, et citer les Retraites que sa
ce Pere, pour citer son exemple si mal-à-propos ? Chacun sait que ce
Saint
embrassa la vie solitaire du désert aussitôt apré
fants, à des songes et à des imaginations trompeuses, etc. » Ce grand
Saint
était si éloigné des divertissements du monde, qu
leur profession, et qu’ils y renoncent, afin d’être inhumés en terre
sainte
, et qu’on leur donne un Épitaphe où il y ait ces
par le rapport très fidèle que ces bons Pères nous en firent, que le
saint
homme Paphnuce, qui menait sur la terre une vie t
Angélique, ayant un jour prié Dieu de lui faire connaître auquel des
Saints
il ressemblait ; un Ange lui répondit, qu’il étai
homme ; et l’ayant trouvé, il s’enquit de lui ce qu’il avait fait de
saint
et de bon, et l’interrogea très particulièrement
e, sans nous croire coupables devant Dieu. Saint Benoît, que l’Esprit
Saint
porta à se rouler dans les épines, et tous les au
l’Esprit Saint porta à se rouler dans les épines, et tous les autres
Saints
qui se sont fait de si grandes douleurs, pour cha
i s’y commettent ! Je l’ai déja dit, que longtemps auparavant que les
Saints
Pères parlassent contre la Comédie, il ne s’y fai
rait un blasphême de le dire, puisque le repos de Dieu n’est ni moins
saint
, ni moins adorable que ses opérations. Le repos q
a conscience, en approchant des Sacrements, au moins en assistant aux
saints
Sacrifices, en écoutant ou lisant la parole de Di
à la Comédie le Dimanche, et qu’on ne pèche point en y assistant ces
saints
jours ; il dit que les Chrétiens ont satisfait à
rdre tout entier ? Quel souvenir peut-on conserver de Dieu, de sa Loi
sainte
, et de ses jugements, au milieu d’un tel divertis
elle et dans les plaisirs, comme les Juifs qui abusent du repos de ce
saint
jour pour commettre le mal : Il vaudrait bien mie
able de la Politique, n’excuse point de péché devant Dieu dont la Loi
sainte
ne fléchit jamais, parce qu’elle est la souverain
les joies dégénèrent en des pleurs qui ne finiront jamais. Aussi les
Saints
ont-ils toujours cru que l’amour des plaisirs éta
cette proposition, que je vous la veuille prouver par l’autorité des
Saints
Pères : cependant à la bien examiner, c’est leur
n s’appuyant sur l’argument de l’idolâtrie : « [...]ce saint Docteur [
saint
Cyprien] ne condamne pas absolument les Danses, l
es contre les spectacles. Si le monde soit disant Chrétien, ajoute ce
St
. Evêque, continue à les aimer & à vouloir les
Paganisme aboli. » O Serviteur de J. C. ! ne vous y trompez pas, dit
St
. Bernard, mort en 1158. Dieu a en horreur les par
Sous Charles II. qui succéda à Cromwel, vers 1660, on vit l’Écriture
Sainte
tournée en ridicule, la vertu méprisée, & la
dangers, & ses suites fâcheuses, qu’on ne peut révoquer en doute.
St
. Augustin étoit assurément, un génie rare, un hom
s Despreaux, les Gresset, les Lebeau, les Fontenelle, les Racine, les
St
. Evrémont, les Houdard de la Motte, les Simonet,
rsonne pieuse, attachée aux devoirs du Christianisme. Deshonnore-t-on
St
. Bernard, l’orsqu’en le citant, on dit.… le dévot
Deshonnore-t-on St. Bernard, l’orsqu’en le citant, on dit.… le dévot
St
. Bernard ? L’Eglise fait-elle injure au sexe, qua
: car… tout Chrétien fait, que l’Eglise toujours dirigée par l’esprit
Saint
, ne peut se tromper, ni tromper les fidéles, &
Loix, qu’elle est infaillible dans ses décisions. C’est pourquoi, dit
St
. Augustin, vouloir mettre en question, si l’on do
C., diroit l’un, étoit si visiblement Divine, si sa conduite étoit si
sainte
, si son cœur étoit si bienfesant, comment a-t-on
omment a-t-elle pu avoir alors tant de partisans ? Si du tems même de
St
. Cyprien, les spectacles étoient de vrais pestes,
rs qu’aujourd’hui ? ab omnibus ad spectaculum curritur. Si du tems de
St
. Chrysostome, ils étoient des chaires de pestilen
la défense des spectacles. Finissons enfin cette réponse par celle de
St
. Augustin : déjà de son tems on s’autorisoit du g
soit du grand nombre de ceux qui alloient au spectacle. Que répond ce
St
. Docteur ? « Ah ! disoit-il, si vous avez la crai
Enfin, parceque je ne pourrois vous dire pourquoi un Dieu infiniment
Saint
, n’écrase pas les coupables sous le poids de sa j
pourquoi ? C’est qu’il est également certain, que Dieu est infiniment
Saint
; & que cependant il souffre nos ingratitudes
t, qua non probat. Toujours semblable à un champ femé de froment, dit
St
. Matt. C. 13. v. 19, elle y verra toujours croitr
Ministres, de leur en inspirer de l’horreur. » C’est ainsi qu’en usa
St
. Charles, dans son troisieme Concile de Milan Act
exhorrescimus. Rien de si frappant, que les exemples que nous cite ce
St
. Docteur sur ce sujet, dans son épitre 43. Ad Glo
43. Ad Glorium & Eluesium. Nov. edit. Les loix humaines, ajoute
St
. Thomas, ne sont pas tenues à réprimer tous les m
ons du Grand Bossuet sur la Comédie. Les réglemens des Demoiselles de
St
. Cyr &c &c & un très grand nombre de
s à profiter à la Comédie, qu’à un sermon, & à un panégyrique des
Saints
… Choqué d’un tel propos, je pris le parti de la d
ez plus aux Temples consacrés à Dieu, pour y apprendre la science des
Saints
. Le Théatre à pris leurs places. C’est là, où J.C
les prémiers siécles de l’Eglise Ceux de Constantinople demandoient à
St
. Chrysostome, en 399, quel mal faisons nous &
sus, & vous croiriez insulter à l’Eglise, en vous presentant à la
Ste
. Table avec des amis, après avoir sobrement bu &a
pourquoi l’Eglise a défendu les repas des prémiers Chrétiens avant la
sainte
Communion ?… Madame, lui dis-je, c’est parcequ’il
ébres, tous les génies rares, tous les athlêtes du bon goût. Tous les
Saints
Peres, les Souverains Pontifes, & tous les Pa
en dirige un autre. C’est un de ces guides, qui mettent, dit l’esprit
St
, des coussinets sous les coudes des pécheurs, &am
pable d’un sacrilége, & il en fait un second, s’il approche de la
Ste
. Table, sans amendement, & conséquemment, san
ctez… Le Grand Turc a-t-il écrit depuis dix ans, qu’il ne va pas à la
Ste
Messe ? L’auroit-il peut-être fait annoncer par q
le à sa guise, & une piété à sa mode, ose s’approcher de la table
sainte
; il n’est pas douteux, qu’il n’y avale son jugem
esclave d’une parure &c, dont on fait étalage, même dans le lieu
Saint
. Ses plus cheres délices sont, de remplir avec éd
gens d’une si éminente vertu, ajoute-t il, n’écoutent pas ce que dit
St
. Paul : que celui qui croit être ferme, craigne d
. C. est mort. » « Ils ne savent pas même, ce que prononce le même
St
. Paul. Que ceux qui consentent à un mal, y partic
e objection. PArmi les piéces de Théatre, dit-elle, il en est de
saintes
ou honnêtes, on m’avertit quand on doit les repré
ssister ? Madame, lui répondis-je, il y a plus de trois cens ans, que
St
. Antonin a satisfait à cette demande, il décide f
spectateurs, perdre de son agrément dans la représentation des choses
Saintes
, & les Saintes perdent du respect qu’on leur
de son agrément dans la représentation des choses Saintes, & les
Saintes
perdent du respect qu’on leur doit, quand on les
; aux circonstances, qu’il faut l’attribuer. Tant il est vrai, que le
Saint
& l’honnête ne font pas fortune au Théatre. V
e à la Préface de Judith. « D’ailleurs, dit-il, la plupart des piéces
Saintes
, ne le sont, que par le nom, & la liberté que
le l’usage ; mais quand est-ce, qu’ils sont avoués par cette Réligion
sainte
? C’est lorsqu’ils ne sont ni dangéreux, ni exces
me les plus relâches, les condamnent. & décident unanimement avec
St
. Thomas, que les laïcs mêmes se rendent coupables
odigue à d’impertinentes récréations, un tems toujours très-précieux.
St
. François de Sales. 5°. Illicites & criminels
Parce qu’ils sont un poison, & un moyen dangéreux de s’instruire.
St
. François de Sales, Benoit XIV. Bossuet, Armand d
Tout n’y est qu’un poison préparé. Didatus, dans son commentaire sur
St
. Thomas, page 546. 7°. Illicites & criminels,
rce qu’ils réveillent en l’ame, mille sortes de mauvaises affections.
St
. François de Sales. 13°. Parce qu’ils nuisent aux
urs, tom. 3. pag. 212. J. J. Rousseau, Fénélon &c, & tous les
Saints
Peres. Or, dit Mr. le Batteux, dans une dissertat
us trouble, & vous contrarie à l’excès. Durus est hic sermo. Dans
St
. Jean Chap. 6. v. 61. Mais si cette doctrine vous
p; réprouvés par les Conciles d’Orient & d’Occident, par tous les
Saints
Peres, depuis la naissance de l’Eglise, jusqu’à n
ur confondre ceux-ci, & leur fermer la bouche ? Je sens bien avec
St
. Augustin, (L. conf. 10 c. 23, ) que les idoles d
um requirens utilitatem, cogor offendere voluntatem. Quoi ! Ajoute ce
St
. Docteur, le desir que j’ai de votre salut, doit-
e pas contre ceux qui vous séduisent, que vous devez vous armer d’une
sainte
colere ? ou plutôt, n’est-ce pas contre vous même
bien faits, puis de jeunes filles agréables. Une d’elles représentait
sainte
Catherine ; elle était accompagnée d’un enfant ar
enfant armé d’un balai, parce qu’un jour Dieu se présenta ainsi chez
sainte
Catherine, « pour lui servir de valet de chambre
ions de l’esprit malin. Derrière ce cortège assez animé, venaient une
sainte
vierge vivante, et une de bois ; la dévotion des
solences ». Au seizième siècle on jouait le dimanche, après diner, de
saintes
historiettes, avec la farce au bout ; le peuple d
père éternel, de mon amour, de ma très digne mère Marie, de mon père
saint
Joseph, et de toute ma cour : l’an de grâce 1650.
grâce 1650. » La pièce porte que cet accord a été ratifié par la Très
Sainte
Trinité. Le secrétaire était frère Arnoux, carme
rand nombre de manuscrites. Les Carmélites font paraître sur la scène
Sainte
Thérèse et S. Jean de la Croix, les Franciscaines
inte Thérèse et S. Jean de la Croix, les Franciscaines S. François et
Sainte
Claire, les Ursulines ont représenté les onze mil
lquefois plaisir à les voir représenter avec le respect dû aux choses
saintes
, mais non pas devant d’autres que lui ; aussi on
it le moins d’hommes à représenter, en toute humilité et modestie. »
Sainte
Thérèse, dans ses lettres, ne blâme point les réj
vel non punientes. » Imaginerait-on que S. Jean de la Croix, un des
Saints
les plus graves et les plus austères qu’il y ait
u’il n’y avait point de femmes, qu’on n’y représentait que des choses
saintes
, que le prologue était une heure de méditation. «
dit le P. Amable, auteur de l’abrégé de sa vie, le martyre de quelque
Saint
, qu’on y représentait pour inspirer aux Religieux
re sentir à grands coups de fouets toutes les douleurs du martyre. Ce
Saint
était accoutumé à de pareilles scènes : toutes le
entare permiserit. » Les constitutions des Religieux déchaussés de la
Sainte
Trinité, de l’an 1687. part. 1. ch. 14. « Nostri
Religieux de représenter des pièces de théâtre, prises de la vie des
Saints
ou de quelque sujet de morale, sans autres acteur
bre de ses défauts de les avoir souffert sur son terrain. L’Avocat du
Saint
répondait, comme nous venons de le dire, qu’il n’
otège cette Congrégation, et qui s’intéressait à la canonisation d’un
Saint
à qui l’Eglise et l’Etat étaient redevables des p
onne ; je me contente de dire que ces spectacles pieux, que plusieurs
Saints
ont approuvés, n’ont aucun rapport avec nos coméd
t des pièces sur la vie, la passion, la mort de Jésus-Christ et de la
Sainte
Vierge (dans le goût sans doute de celles que don
et ne voulurent pas y assister, surtout celles de la Confrérie de la
Sainte
Famille, établie à la paroisse, qui sont en fort
vif, ne purent en gagner que trois, qui furent aussitôt exclues de la
Sainte
Famille. Il en fut offensé, et en usa mal avec l’
. La première Classe, est un petit Abrégé des autorités de l’Ecriture
Sainte
, sans réflexions. Il cite entre autres les parole
e chapitre suivant. La troisième Classe, est une longue Tradition des
saints
Pères. Il la finit par le B. Laurent Justinien Pa
es tolère, ils n’en sont pas moins criminels. C’est pour cela que les
saints
Pères ont tant déclamé contre les Spectacles, com
nce pour ravir le Ciel ? Il autorise cette proposition par Richard de
saint
Victorr, qui prouve qu’il y a péché mortel dans u
n se sert de ce verset du premier Psaume pour vérifier que l’Ecriture
sainte
défend d’aller aux Spectacles, comme elle défend
raison tirée de l’infamie des spectacles anciens, qui avait porté les
saints
Pères à les condamner, est réfutée par les saints
qui avait porté les saints Pères à les condamner, est réfutée par les
saints
Pères mêmes qui les ont condamnés pour des raison
ives de la Comédie, rapportées par Beltrame, et il les combat par les
Saints
Pères, par les Théologiens, par les Casuistes, et
que les femmes s’y entretiennent d’amour avec les hommes, ce que les
saints
Pères ont fait voir être très mauvais et très dan
r être très mauvais et très dangereux ; et que plusieurs endroits des
saints
Pères sont autant les censures des Comédies de no
rétien. Il attaque d’abord les Pièces des Poètes qui introduisent les
Saints
et les Saintes sur le Théâtre, et qui pour les re
aque d’abord les Pièces des Poètes qui introduisent les Saints et les
Saintes
sur le Théâtre, et qui pour les rendre agréables,
, et qui pour les rendre agréables, ont représenté la dévotion de ces
Saints
de Théâtre toujours un peu galante. On remarque q
ncore aujourd’hui tous les dangers qui les ont fait condamner par les
saints
Pères. Plus irréligieux que ceux des païens, les
ous paraîtraient ridicules et chimériques. Vous douteriez des vérités
saintes
que vous avez crues fermement jusqu’ici, vous vou
au théâtre, quand même le sujet de la pièce serait tiré de l’Ecriture
sainte
. Vous avez pour vous diriger l’Eglise de Jésus-Ch
de ces pièces ne sont pas dignes d’être les interprètes de l’Ecriture
sainte
et les organes du Saint Esprit. Les comédiens ne
, sont incapables d’exprimer et de persuader les vertus héroïques des
saints
: il ne sied point à des comédiennes de prêcher l
plus instruits des règles des mœurs et des vérités de la foi que les
saints
Pères, que Bossuet, que saint François de Sales,
les condamnent ? Si un aveugle conduit un autre aveugle, dit l’Esprit
saint
, ils tomberont tous deux dans la fosse. Préférez
ie ? « La seconde chose qu’ils objectent, est qu’il y a des Comédies
saintes
, qui ne laissent pas d’être belles, et sur cela o
ité, y a-t-il rien de plus sec et de moins agréable que ce qui est de
saint
dans cet Ouvrage ? Y a-t-il rien de plus délicat
isme : n’est-ce pas encore ajouter crime sur crime, que de choisir le
saint
jour du Dimanche pour la jouer ? c’est le jour du
les Chrétiens dont la vie est si courte, au lieu d’employer les jours
saints
à racheter leurs péchés par des dignes fruits de
ien, de saint Cyprien et de S. Augustin ; mais on n’a rapporté de ces
saints
Pères que ce qui accommodait et on a supprimé ce
: néanmoins on ne peut conclure rien autre chose de ces passages des
saints
Pères, sinon que les Poèmes dramatiques sont moin
cles des Païens, on y trouve une longue Tradition des Conciles et des
saints
Pères contre la Comédie. Cette Tradition est pous
st poussée jusqu’au dix-septième siècle, par la citation de plusieurs
saints
et savants Hommes de chaque siècle, qui ont conda
ns L’Education Chrétienne des Enfants selon les maximes de l’Ecriture
sainte
, et les Instructions des saints Pères de l’Eglise
fants selon les maximes de l’Ecriture sainte, et les Instructions des
saints
Pères de l’Eglise. Chez Jean-Baptiste Coignard ru
e nous lui rendions de continuelles actions de grâces, et que par ces
saints
exercices nous purifions le fond de nos cœurs. Ce
re plus à déplorer, c’est que dans cette indifférence pour les choses
saintes
, vous avez en même temps une ardeur qui passe cel
’impiété. Il ajoute qu’elles donnent du dégoût pour toutes les choses
saintes
, et surtout pour les saintes Ecritures, parce que
donnent du dégoût pour toutes les choses saintes, et surtout pour les
saintes
Ecritures, parce que la nature corrompue n’y trou
ui touchent et entretiennent ses passions, aux vérités que ces Livres
saints
lui découvrent et qui condamnent ses dérèglements
ce soit, ni d’avarice, comme on n’en doit point ouïr parler parmi des
Saints
. Qu’on n’y entende point de paroles déshonnêtes,
un de saint Antonin. Il prévient l’objection qu’on pouvait tirer des
Saints
Pères, pour combattre son Système. Afin de réussi
n’était pas le seul motif, comme on l’a pu voir par les passages des
Saints
Pères que j’ai rapportés. Cet Auteur a presque co
s, et il trouve son discours aussi propre à en détourner que ceux des
saints
Pères, par les dangers qu’il y fait voir ; de mêm
saint François de Sales, et veut qu’on lise les autres Ouvrages de ce
Saint
pour se convaincre qu’il en est peu entre ceux de
’on se trouvera dans le même état. La quatrième, que Jésus-Christ, la
sainte
Vierge, et les Saints voient ceux qui sont dans c
e même état. La quatrième, que Jésus-Christ, la sainte Vierge, et les
Saints
voient ceux qui sont dans ces assemblées. La cinq
ar complaisance pour ses parents. On rapporte l’exemple de la mère de
sainte
Macrine sœur de saint Grégoire de Nysse, qui avai
3. de la 2. 2. q. 168. Ensuite il rapporte les six conditions que ce
Saint
demande pour rendre le Jeu permis, et sous ce nom
is y monta la première, Et sottement zélée en sa simplicité, Joua les
Saints
, la Vierge, et Dieu par pitié. » Le Cardinal Le
ment de Paris défendit en 1541. sous François I. comme contraires aux
Saints
Canons. On voit encore sur une des portes de cet
ent pas moins reprouvés par l’Evangile, parce que les lois de la Cité
sainte
et celles du monde sont différentes. Il y a des c
s, ou déshonnêtes. Mr. de Meaux conclut par ces paroles : « Voilà les
saintes
maximes de la Religion Chrétienne sur la Comédie.
ent de la Vertu. » SECTION DIXIEME. Sentiments de l’Eglise et des
Saints
Pères, pour servir de Décision sur la Comédie et
fut fidèle à garder la parole qu’il avait donnée à M. Marlin Cure de
saint
Eustache, après que Dieu lui eût rendu la santé.
n tel outrage, Meurs, ou tue. » Dans Polyeucte cette Pièce prétendue
sainte
, on voit une Fille qui parle d’un Amant que ses p
qu’en latin ; que l’usage en soit très rare ; qu’elles aient un sujet
saint
et pieux ; que les intermèdes des Actes soient to
. Nous défendons absolument et très étroitement de se servir de lieux
saints
ou consacrés par la célébration de nos saints mys
t de se servir de lieux saints ou consacrés par la célébration de nos
saints
mystères, pour la représentation de ces Tragédies
ation publique de ces lieux, et une espèce d’abomination dans le lieu
saint
, Nous défendons très expressément à tous Prêtres
’est point ce qui se fait ici ou là, comme parlait autrefois un grand
Saint
, ni ce qu’une mauvaise coutume, ou pour parler le
e la règle de notre conduite. Ce sont les règles de l’Evangile et les
Saints
Canons que l’Eglise nous a donnés, qu’il faut éco
establement de réconcilier les hommes avec Dieu, & d’en faire des
saints
. L’Apôtre veut qu’on annonce hautement que cette
fait frémir. Il ne craint rien tant que d’être chassé de cette nation
sainte
qui est la conquête de Jesus-Christ, & de ren
ue redoubler sa vigilance & son courage. Telle est l’idée que les
saintes
Ecritures nous donnent d’un Juste : & qu’on n
’est pour le faire triompher d’ennemis si formidables, que les Livres
saints
lui découvrent avec tant de soin les ruses, les p
XXIX. Nouvel abus de la doctrine de Saint Thomas. Malgré ces
saintes
traditions, et malgré encore le passage exprès qu
ec les propres paroles de Saint Thomas », et il cite un article de ce
saint
docteur sur les sentencesIn 4. dist. 16. q. 4. ar
juste, étendre au carême jusqu’à un certain degré, ce que propose ce
saint
docteur en général sur l’état des pénitents, il n
potes videri tardius te refecisse, non tamen Domino jejunasse » : ce
saint
écrivait à la fin du sixième siècle. Dans le neuv
fallait vivre : tout cela conformément aux canons, à la doctrine des
saints
, et au Maîtreaf des sentencesMag. 4. dist.16 [Pie
ppelle répondre « avec les propres paroles de Saint Thomas ». Le même
saint
parle encore de cette matière2. 2. q. 168. art. 4
n peut dire des Comédiens, que ce sont de véritables Chrétiens et des
Saints
. Paroles de l’Auteur de la lettre. « Les Coméd
’Eglise, et ne fréquentent-ils pas les Sacrements, occupations toutes
saintes
, et les plus sérieuses ; ou plutôt les seules sér
rieuses, qu’on puisse avoir dans la vie ? Nous lisons dans la vie des
Saints
Pères du désert, qu’il fut un jour révélé à S. Pa
nité de cet adorable Sacrement, que d’admettre à la participation des
saints
Mystères ces personnes qui s’en rendaient indigne
voici. Demande. Qui sont ceux qui ne doivent point être admis à la
sainte
Communion. Réponse. Ce sont ceux qu’on sait pub
ser ainsi toute l’Eglise, et violer sa discipline toute pure et toute
sainte
par une effronterie sans pareille, et une licence
is pour une chose innocente dans l’esprit de ceux qui ont lu dans les
saintes
Ecritures les funestes suites qu’eut celle de Din
de toutes les choses de Dieu, se doit appliquer particulièrement à la
sainte
Communion, qui demande une grande attention, et u
des fidèles aux jours des Fêtes et des Dimanches ; rien n’était plus
saint
, ni plus terrible aux démons que les prières qui
i, abstrahit », comme parle le Concile de Trente. Il faut donc en ces
saints
jours s’abstenir des œuvres ordinaires de notre v
ues spirituels, pour s’appliquer à la prière, célébrer la mémoire des
Saints
, implorer leur secours, et enfin pour pouvoir obt
Car les Conciles ayant expressément défendu de jouer des Comédies aux
saints
jours des Dimanches et des Fêtes, comme aussi d’y
sous peine d’excommunication, c’est une contravention formelle à ces
saintes
Ordonnances que de le faire : « Qui prætermisso E
Code qu’autrefois les Empereurs Chrétiens ne voulaient pas qu’en ces
saints
jours on fit des spectacles, des courses de cheva
à la retraite, au recueillement et à la prière. L’on retranche en ces
saints
temps les nôces et les réjouissances qu’on permet
donc doit-on empêcher celles qui y ont toujours été défendues. Cette
sainte
Mère des fidèles quitte ses Cantiques de joie et
i excite si puissamment au bien que les exemples et les histoires des
Saints
; aussi n’y a-t-il rien qui porte davantage aux v
’images, ils ont tous chez eux un tableau de la Madona de Bologne (la
Sainte
Vierge), ils en ont toujours dans la loge du dist
la loge du distributeur des billets. Leurs théatres sont dédiés à des
Saints
, S. Charles, Sainte Magdelaine, &c. (même à V
eur des billets. Leurs théatres sont dédiés à des Saints, S. Charles,
Sainte
Magdelaine, &c. (même à Venise, ville très-dé
temps très-dévot). Ils ont leurs fêtes, & dans les fêtes les plus
saintes
, un mariage, un Te Deum. Aller à la comédie est u
e de superstition & de libertinage, comme si Dieu, la Vierge, les
Saints
, les ames du purgatoire, devoient protéger le cri
e crime, ou si le crime devoit cesser d’être crime, pour invoquer les
Saints
en le commettant. Il n’est pas à craindre aujourd
nt passé en Espagne. On m’invita, quand j’étois à Madrid, à une piece
sainte
(le Martyre de Sainte Cécile), jouée devant le Ro
n m’invita, quand j’étois à Madrid, à une piece sainte (le Martyre de
Sainte
Cécile), jouée devant le Roi. Je répondis que la
u, en sont au mourir. Un beau jour qu’elle représentoit le Martyre de
Sainte
Cécile (cette même piece à laquelle il avoit refu
nt le Miserere, sans pourtant prendre la discipline, non plus que nos
saints
Pénitens. Des Pénitens blancs entrepreneurs de l’
e s’avance humblement vers lui, se met à genoux, & lui demande le
saint
habit ; il prononce une formule de consécration à
x un roturier, que S. Joseph son père est un pauvre Menuisier, que la
Sainte
Vierge sa mère est une couturiere. Notre Seigneur
des traits innombrables de ce mélange impie & ridicule des choses
saintes
avec les profanes, où la piété perd toujours. Ce
faire sentir combien l’esprit du théatre corrompt les choses les plus
saintes
, porte l’irréligion & le vice jusque dans le
s, les exercices pieux, les images, les habits, les lieux, les livres
saints
, tout ce qui tient au christianisme, dont il est
n aux mauvaises passions des hommes, et de rétablir parmi ceux-ci les
saintes
lois de la fraternité, le règne de la justice et
a haine éternelle de tous ceux qui prêchent le pardon des injures, la
sainte
patience, l’indulgence et la paix. Mobile de la p
diæ » ; oubliant aussi que saint Thomas d’Aquin, à l’exemple du grand
saint
, avait considéré l’art dramatique, qu’il appelle
nous rendre bons et bienfaisants. Dès qu’on s’écarte des bornes de la
sainte
morale pour suivre des exercices qui n’en sont or
son pour embrasser la cause, et on ne recherche plus l’exercice de la
sainte
vertu qui nous porte à faire le bien, pour s’appl
est rien au fond que cet usage, et ceux qui reçoivent pour les choses
saintes
ne croient point les vendre, comme ceux qui donne
Est-ce dans l’Ecriture ancienne ou dans la nouvelle ? Est-ce dans les
saints
Peres ou dans les Conciles ? Oui, Messieurs, c’es
es Conciles ? Oui, Messieurs, c’est dans les Conciles, c’est dans les
saints
Docteurs ; qui tous ont prétendu qu’ils étoient v
pensez que ce n’étoit que contre ces abominations grossieres que les
saints
Peres déclamoient. Ces abominations grossieres, c
s que les affaires les plus indispensables troublent toujours dans ce
saint
exercice, comment vous y appliquerez-vous ? Mais
éral, ceux de nos jours comme ceux de leur siecle, que condamnent les
saints
Docteurs ; puisque les mêmes raisons, qui les ont
t achetés par tout le Sang d’un Dieu. Chrétiens, disoit à ce sujet le
saint
& savant Prêtre de Marseille, réjouissez-vous
teur peut davantage pour imprimer la vertu dans les cœurs que le zele
saint
qui nous enflamme ? On le prétend, on nous le dit
sur cette notion même du Christianisme, que je décide après tous les
saints
Docteurs que le théâtre est criminel en soi. J’aj
’Antiquité a jamais eu de plus fameux, & la Religion même de plus
saint
! Or ne sont-ce point là cependant les mœurs de t
pendant les mœurs de tout théâtre ? Ensuite, quand vous entendrez les
saintes
Loix de l’Evangile, la pureté, l’austérité de sa
late, ailleurs les larmes coulent ; & dans ces pieces qu’on nomme
saintes
, dans ces pieces où l’on ne cherche qu’à s’édifie
ouceur du commerce du monde. Je le souhaite, je souhaite que tous les
saints
Peres se soient trompés ; car tous les saints Per
e souhaite que tous les saints Peres se soient trompés ; car tous les
saints
Peres assurent tous le contraire ; mais laissez-n
: désordre contre lequel nous ne voyons pas que se soient élevés les
saints
Docteurs, sans doute parce que les Chrétiens de l
utes les histoires, & traitez les Auteurs profanes, ainsi que les
saints
Peres, de gens austeres, ennemis des divertisseme
vous que je remonte jusques aux premies siecles & dans l’Histoire
Sainte
? Ah ! dites-nous, infortunée Dina, combien les f
famille, de sang à Sichem même. Consultez encore les derniers Livres
Saints
, & recherchez quelle fut du temps des Machabé
de gaiété, de sel & d’enjouement aimable ; & tout ce que les
saints
Peres ont appellé voie du péché, occasion du péch
héâtres, comme il appert ès leçons des matines de la fête de monsieur
saint
Michele. Or pour bien entendre cela, il est bon d
étien, et perfide enfant des Païens : cela se pourrait prouver par la
sainte
écriture et saints Docteurs, qui reprennent telle
nfant des Païens : cela se pourrait prouver par la sainte écriture et
saints
Docteurs, qui reprennent telles choses mauvaises
d personnage monsieur Gerson conformément à tous les anciens Docteurs
saints
, desquels qui voudra voir au long la sentence tou
d’un si vilain gain, ne de recevoir telles gens à l’offrande, ni à la
sainte
Communion. Voilà ce que m’en semble, sans avoir e
et louablement condamnés et fuis que imités ou tolérés les jours des
saints
Dimanches et autres fêtes solennelles principalem
-même cette église glorieuse, sans tache ni ride ni rien de tel, mais
sainte
et sans reproche. » c. [NDE] Lévitique, XXIII,
Chapitre XX. Spectacles condamnés par les
saints
Pères et par les saints conciles. Si l’Ecritur
Chapitre XX. Spectacles condamnés par les saints Pères et par les
saints
conciles. Si l’Ecriture ne défend point les sp
remontons jusqu’au second siècle, nous trouvons à côté de Tertullien
saint
Clément d’Alexandrie, qui parle en cette sorte à
se glisse au fond de l’âme ; le cœur et l’esprit en sont infectés. Le
saint
abbé Nilus, qui vivait dans le cinquième siècle,
menace d’une pareille35 censure les fidèles mêmes, qui, désertant les
saintes
assemblées en un jour de fête, vont contenter leu
du palais à Constantinople, l’an 692, s’explique en ces termes : « Le
saint
concile défend les farceurs et leurs spectacles,
aculis cap. xxviii. 18. [NDA] S. Cyprien de spectaculis 19. [NDA]
St
. Aug. lib. de Pœnitentia 20. [NDA] Salvian. de
eux assemblage de bouffonneries où la religion et les choses les plus
saintes
étaient jouées comme des farces ; où les ministre
’art des comédiens n’est pas défendu. » (Tom. 2. 2. 9. 168 ad. 3) Ce
saint
docteur ajoute : « On lit dans la vie des saints
2. 9. 168 ad. 3) Ce saint docteur ajoute : « On lit dans la vie des
saints
que Saint-Paphnuce eut révélation qu’un comédien
voir été au spectacle ? on ne peut, selon vous, approcher de la table
sainte
, pas même au temps pascal. Mais, si votre péniten
ne, puisqu’on avançait l’heure des offices, afin qu’au sortir du lieu
saint
, tous les fidèles y pussent assister. Ainsi, le p
es pièces qui eussent trait aux mystères de la religion et aux choses
saintes
. Le théâtre changeant alors de direction, changea
uis XIV, sollicite vainement de l’arrogant pontife une place en terre
sainte
pour Molière ; il n’obtient qu’un refus insultant
uite italien mort au service des pestiférés à Rome en 1591 et reconnu
saint
par l'Église catholique. k. [NDE] La Société du
E] La Société du Sacré-Cœur de Jésus fut fondée en France en 1800 par
sainte
Madeleine-Sophie Barat. l. [NDE] Ignace de Loyol
ir les faineans. C’est M. la remarque que je fais dans nôtre Histoire
Sainte
, où nous lisons que Moyse ayant fait quelques mir
mp; une abjuration secrette de vôtre religion. Demandez maintenant au
saint
& sçavant Evêque de Marseille Salvien, qui a
mp; injurieuse representation, ou imitation de la canonization de nos
Saints
, que le demon a introduite sur le theatre au mépr
mp; au deshonneur de la Religion. En effet, comme la canonization des
Saints
est une ceremonie sacrée par laquelle l’Eglise su
les ceremonies de l’Eglise, & se moquer de la canonization de nos
Saints
. Et c’est par cette raison particuliere que les s
l fait rendre plus de culte, & brûler plus d’encens qu’à tous les
saints
canonizés de l’Eglise, écrits dans nôtre martyrol
font profession du Christianisme ne nous donnent plus que des pieces
saintes
& honnêtes, dans lesquelles on voit toûjours
gereux artifice, pour tromper les pecheurs, & pour deshonorer les
Saints
: Quoy ? donc l’on verra des Saints & des Sai
cheurs, & pour deshonorer les Saints : Quoy ? donc l’on verra des
Saints
& des Saintes que toute l’Eglise revere comme
r deshonorer les Saints : Quoy ? donc l’on verra des Saints & des
Saintes
que toute l’Eglise revere comme ses veritables He
e maniere si forte & si douce, qu’en faisant les portraits de ces
saints
& de ces saintes, ils font paroître avec écla
amp; si douce, qu’en faisant les portraits de ces saints & de ces
saintes
, ils font paroître avec éclat leurs petites foibl
, helas ! ny vous ny moy, n’oserions le dire, pour l’honneur de nôtre
sainte
Religion ; ils ont pourtant l’éfronterie de le di
e l’Etat aussi bien que de la Religion ; quels Chrétiens ausquels les
saints
Canons ôtent tous les moyens de vivre & de co
Silvestre, & sous l’Empereur Constantin, defend de recevoir à la
sainte
Communion, de theatricis & ipsos placuit qua
econd lieu, parce que Jesus-Christ qui en est le Chef, est appellé le
Saint
des Saints, quod ex te nascetur sanctum vocabitu
, parce que Jesus-Christ qui en est le Chef, est appellé le Saint des
Saints
, quod ex te nascetur sanctum vocabiturLuc. 1. ,
od ex te nascetur sanctum vocabiturLuc. 1. , dit l’Ange Gabriel à la
sainte
Vierge. Troisiémement, parce que l’esprit qui ani
e que c’est l’intention & la volonté de Dieu que nous soyons tous
Saints
, hæc est voluntas Dei sanctificatio vestra1. The
re les citoyens immortels de la Jerusalem celeste qui est appellée la
sainte
Cité, civitatem sanctam Apocal. 21. , & que
Sanctorum, & domestici DeiEpist. ad Ephes. 2. , les citoyens des
Saints
& les domestiques de Dieu. Tellement donc que
’où vient qu’il y a si peu de sainteté dans le monde, & si peu de
Saints
parmi les Chrétiens, qui sont neanmoins cette nat
si peu de Saints parmi les Chrétiens, qui sont neanmoins cette nation
sainte
dont parle le Prince des Apôtres, gens sanctaEpi
trouve aujourd’huy si peu de sainteté dans le monde, & si peu de
Saints
parmy les Chrétiens : en effet, M. je soûtiens ap
concerts de voix & d’instrumens, en un mot tout ce que l’Ecriture
sainte
appelle, mundum muliebrem , tous les ornemens du
l’injustice de vôtre amitié. Peut-on aller à la comedie avec de plus
saintes
dispositions qu’Alipius alla à l’amphitheatre ; c
rand Penitent, à ce grand Docteur, à ce grand Evêque & à ce grand
Saint
; & je crois qu’il n’y a ny Saint, ny Evêque,
e grand Evêque & à ce grand Saint ; & je crois qu’il n’y a ny
Saint
, ny Evêque, ny Docteur, ny Penitent qui n’entre d
rez l’état de l’Eglise triomphante, les chœurs des Anges, la joye des
Saints
enyvrez d’un torrent de delices & de voluptez
e la Passion de Iesus-Christ, qui est la plus sanglante & la plus
sainte
tragedie du Christianisme. Voulez-vous voir les c
oluptez & les agreables spectacles des Chrétiens, mais spectacles
saints
, perpetuels, & libres ; Saints, puisque la sa
les des Chrétiens, mais spectacles saints, perpetuels, & libres ;
Saints
, puisque la sainteté s’y perfectionne, & que
er la Comedie avec la morale de Jesus-Christ. Il est vrai, l’Ecriture
sainte
ne la defend pas expressément ; & ce fût ce p
mais ce ne fût qu’un faux prétexte : car l’Ecriture, répond ce grand
Saint
, Verecundiam passa plus interdixit, qui tacuit ;
isiblement indignes du Chrêtien, qu’elle instruisoit. » Mais non : la
sainte
Ecriture ne s’en tait point absolument : elle nou
tait point absolument : elle nous dit, que tout Chrêtien a la qualité
sainte
& venerable de Membre de Jesus-Christ, qu’il
lent aussi bien « une école de libertinage & de vanité », que ces
Saints
l’appellerent de leur tems. Saint Charles Borromé
e, ou du dixhuitiéme siécle soit plus chaste que dans le siécle de ce
Saint
: je suis donc en droit de pouvoir suivre le comm
int : je suis donc en droit de pouvoir suivre le commandement du même
Saint
, qui veut, que ceux qui ont quelque charge des am
e peuple chrétien ; & qu’ils alleguent à cet effét l’autorité des
Saints
Chrysostome, & Cyprien, & du grand Salvie
e ne l’éloigne pas de la devotion. Saint Jerome au milieu de la Terre
Sainte
, où tout inspira de la pieté, sentit toute la pei
mieux établie, ou qui à raison du frequent usage qu’elles font de la
sainte
Communion, ou du rang qu’elles tiennent, sont obl
une vie plus reglée : on la voit si souvent qu’elle s’approche de la
Sainte
Table : elle est d’une devotion exemplaire : il n
es meritoires. Or les actions, pour être surnaturelles, c’est à dire,
saintes
& chrétiennes, doivent être faites par le mou
ougir de porter les marques du Christianisme qu’elle professe. Or les
saints
Peres m’apprennent, que d’abandonner les spectacl
douce, & de la declamation ; cette Fille commence à sortir de la
sainte
ignorance où elle éroit, & ce que la nature n
empêcher de plus grands maux. Les souverains Pontifes à l’exemple de
St
. Charles Borromée se sont vus obligés de réduire
t précisément ce que disaient autrefois à Tertullien, à S. Cyprien, à
St
. Grégoire de Nazianze et à S. Chrysostôme tous ce
celui qu’y sont les acteurs et les actrices, suivant cette maxime de
St
. Paul : Ceux qui font le mal et ceux qui l’autori
malade (J.-J. Rousseau.) N’est-ce pas encore un grand mal, demandent
St
. Chrysostôme et Bossuet, d’être aux autres un suj
ocèse une infinité de jeunes personnes renoncèrent aux spectacles. Le
saint
évêque eut la consolation de faire en ce genre un
malignité fit circuler par toute la France une fable sur le compte du
saint
évêque d’Amiens. On disait que dans un temps de g
s courtisans lui donnaient pour indubitable, ne reconnaissait pas son
saint
, prit le parti de lui faire écrire pour apprendre
ivé justement alors des grâces, qui les lui auraient fait vaincre. Le
saint
nom de Dieu invoqué, voulant selon notre devoir p
mément aux dispositions des SS. canons et aux règlements de plusieurs
saints
et dignes évêques, nous défendons aux fidèles de
logien des derniers temps, que l’Église vient de mettre au nombre des
saints
, saint Alphonse de Liguori, ne craint pas de rega
ouzième conciles généraux défendaient aux fidèles d’y assister et que
St
. Bernard disait avec énergie : ne vous y trompez
corruption et de scélératesse…, foulant aux pieds les vertus les plus
saintes
avec l’intention patente de faire aimer, choyer,
t dans l’inconstance, » — où dans une romance amoureuse on invoque la
Sainte
Vierge pour protéger des amours impures ; où l’on
es ces intrigues une cathédrale avec le sanctuaire du Dieu trois fois
saint
est réprésentée ou plutôt profanée sur le théâtre
s catholiques s’agenouillent (les imbécilles) ; c’est une prière à la
Sainte
Vierge, suivie d’une romance ! Et la partie moral
ignent que ceux qui fréquentent le théâtre ne peuvent pas recevoir la
sainte
absolution. Donc le théâtre est mauvais. Troisiè
eu le bonheur de recevoir souvent le corps adorable de J.-C. dans la
sainte
Communion ; toute votre attention doit être de l’
e l’auraient pas souffert dans leur gouvernement, et le crédit que ce
Saint
eut sur l’esprit de cinq Empereurs, dont trois l’
é, à l’exemple de Cicéron, mais dont la morale est bien plus pure, ce
Saint
fait l’éloge de la libéralité, et condamne la pro
sit inane. » Dans les observations sur le Prophète Agée (Tom. 5.) ce
Saint
condamne, comme une folle dépense, la somptuosité
tés l’indiscret spectateur qui ose risquer ce combat décisif. Mais ce
Saint
ne veut pas qu’on l’ignore ou qu’on en doute, c’e
es, des plus recherchés, des plus dangereux ornements de la scène. Ce
Saint
(L. 3. de Virgin. adressé à sa sœur Sainte Marcel
x ornements de la scène. Ce Saint (L. 3. de Virgin. adressé à sa sœur
Sainte
Marcelline), rapporte avec une éloquence sublime
sacrifier pour l’amour d’elle, et enfin à sa prière d’immoler le plus
saint
des hommes. Non, les sacrilèges et la fureur d’Hé
doceat castitatem, non saltationem. » Il cite une foule d’exemples de
saintes
Vierges qui ont mieux aimé souffrir la mort, et m
rices fournit-il bien de pareils martyres ? Parmi ces héroïnes brille
Sainte
Agnès, héroïne admirable dans l’âge le plus tendr
u, ne permet point qu’on puisse légitimement faire choix de ces jours
saints
pour des divertissements humains et profanes. Et
n effet, si les danses d’aujourd’hui pouvaient convenir aveca la joie
sainte
de l’esprit Chrétien, pourquoi les condamnerait-o
à celles qui ne le sont pas de prendre ce divertissement dans un lieu
saint
, et de le faire autant de temps qu’il leur plaira
déplorables, et aux désordres qu’on voit partout sur ce sujet en ces
saints
jours. Ils eussent bien mieux fait de suivre cons
n’ont aucun fondement dans la doctrine de l’Eglise, ni dans celle des
Saints
. Concluons donc pour finir ce Chapitre, que ceux
moder heureusement au Théâtre les Sujets qui sont tirés de l’Ecriture
Sainte
, et de l’Histoire Chrétienne. Indigné contre une
se remplir des grandes vérités de la Religion, et tirer de l’Ecriture
sainte
ces riches expressions que nous fournit la divine
le Théâtre sanctifié. Quand je parle si avantageusement des matières
saintes
, je ne prétends pas exclure les Sujets profanes,
me taire sur l’étrange critique qui s’est répandue contre les pièces
saintes
. Ce bruit est devenu un scandale public, et sembl
es mains savantes et heureuses ; mais peut-on douter que les matières
Saintes
quand elles tombent en de pareilles mains, puisse
érons-les, et les regardons dans l’esprit, et selon la règle des plus
saints
hommes qui nous aient précédés. Des Théâtres.
de chaleur : voici ses propres termes : « Aller aux théâtres, dit ce
Saint
, est une espèce d’apostasie de la foi, une prévar
s du Symbole menace ruine dans nos esprits : et un peu après, ce même
Saint
ajoute : s’il y a donc quelqu’un qui s’imagine qu
criminels, n’étant point coupables de prévarication contre une chose
sainte
et sacrée, ni une injure faite au Sacrement et co
er, et demander où est notre Christianisme ? Où paraît en nous, cette
sainte
, auguste et irrépréhensible Religion ? de sorte q
en avait point parmi les Juifs : comment ils sont condamnés dans les
saintes
Ecritures : passages de saint Jean et de saint Pa
s spectacles, dont l’Ecriture ne parle non plus que des comédies. Les
saints
Pères qui ont essuyé de pareilles difficultés de
s, tout ce qui est véritable : tout ce qui est juste, tout ce qui est
saint
, (selon le grec) u , tout ce qui est chaste, tou
e spectacles pour se réjouir que leurs fêtes, leurs sacrifices, leurs
saintes
cérémonies : gens simples et naturels par leur in
n village : in vico » : comme il paraît par l’endroit de la vie de ce
saint
solitaire qui est citéx par Saint ThomasVit. Pat.
u contraire, on peut remarquer que Dieu voulant faire voir à un grand
saint
que dans les occupations les plus vulgaires il s’
. On n’en voit guère en effet, et peut-être point dans le temps de ce
saint
docteur. Dans son livre sur les sentences, il par
son contemporain. Tant de décrets de l’Eglise et le cri universel des
saints
pères les avait décrédités, et peut-être renversé
teurs de la regle. Enfin ce que est au dessus de tout, c’est un grand
Saint
, que ses vertus héroïques & ses miracles fire
racles firent canoniser six ans apres sa mort. Quel rapport a donc ce
Saint
avec le théatre ? un rapport tres marqué. Il s’es
sieurs Papes l’approuverent ; elle a donné à l’Eglise une infinité de
Saints
religieux. Elle consistoit en la renonciatiou à t
ous les auspices du théatre. Pour se mettre à la portée du peuple, ce
Saint
représente la joie, le plaisir, les fêtes des bie
conférence, il est évident que cette voute est immense. La troupe des
Saints
est bien nombreuse, il est vrai : Turbam magnam
que celle de tous les astres. La compagnie y est charmante. Tous les
Saints
sont doués de toutes les qualités, de toutes les
e plus absurde, puisque les Anges n’ont point de corps, & que les
Saints
en auront après la résurrection. L’intention de S
ti in gloria lætabuntur in cubilibus suis. Il ne prétend pas que les
Saints
soient couchés dans leur lit, où ils chantent &am
; se rejouissent. Cette idée seroit absurde. Mais il est vrai que les
Saints
sont dans des transports de joie. Exultabunt, c’e
t citharædorum citharisantium in citharis suis . On donne souvent aux
Saints
une embleme qui les caractérise ; des clefs à S.
paroles de S. Ignace : Ad majorem Dei gloriam. Cet écusson, que ce
Saint
préferoit à celui de sa famille, est bien différe
bouche de Moyse le nom de Dieu, marqua dans le désert tous les pas du
saint
législateur par des miracles. Cette dévotion dépl
iens sont Iconoclastes & Iconolatres. Ils chassent Dieu & les
Saints
, & brisent leurs images ; ils appellent les a
de Paphos, des tourmens des Martyrs & des graces des Actrices, de
Saints
& de Déesses, feroit un spectacle monstrueux,
ieux que la vertu cede la place au vice, que Dieu s’en aille avec les
Saints
dans les Eglises. Nous n’y troublerons pas son re
ar délicatesse de conscience sans doute, pour ne pas mêler les choses
saintes
avec la licence des plafonds, des cheminees, des
detester. Il n’a du goût que pour le vice. Il paroît singulier que ce
Saint
emploie le mot prophane de spectacle, en parlant
i familier, & employé par-tout, est très-indécent dans les choses
saintes
. En parlant des actions, des miracles, des souffr
ture en fait usage en bien det endroits. Nous avons donné d’aprés les
Saints
Peres un chapitre exprès du spectacle qu’offrent
la varieté des plus cruels tourmens ; l’homme le plus grand, le plus
saint
, le plus éclairé qui fut jamais, qui a fait les p
us grands miracles, enseigné les plus grandes vérités, établi la plus
sainte
religion, rempli d’admiration toute la Judée. Ne
Moïse, qui descendit tout rayonant de la montagne. On peint ainsi les
Saints
après leur canonisation, couronnés de gloire. Il
eil ? Que le vice & la vertu prononcent à qui elle appartient. Ce
Saint
distingue plusieurs sortes de dommage que cause l
CHAPITRE I. Abrégé de la Doctrine de l’Ecriture
Sainte
, des Conciles et des Pères de l’Eglise, touchant
omédie. Je commence cet Abrégé par celui des passages de l’Ecriture
Sainte
, des canons des Conciles, et des Ouvrages des Sai
es de l’Ecriture Sainte, des canons des Conciles, et des Ouvrages des
Saints
Pères contre les Spectacles, parce que c’est le f
tés, suffisent pour faire voir qu’on trouve des armes dans l’Ecriture
Sainte
pour combattre les Comédies, quoiqu’elles ne cont
, ou des représentations honteuses et impudiques. Je conviens que ces
Saints
Pères ont condamné les Spectacles par ces deux mo
rmes : « Peut-on dire que les Spectacles ne sont pas défendus dans la
sainte
Ecriture, puisqu’elle condamne toute sorte de con
force d’aller au Théâtre ? Dans l’Homélie 3. de David et de Saul, ce
Saint
nous donne un échantillon de l’exactitude de la d
hors, de sorte qu’il ne leur est pas encore permis de participer à la
sainte
Table. Car ceux qui selon les Lois divines ont ét
ns ensemble ne sont, qu'un corps dont Jésus-Christ est le chef, et le
St
. Esprit l'âme, vouloir donc que les Comédies et l
n des Chrêtiens, c'est vouloir que Jésus-Christ s'y plaise, et que le
St
. Esprit les y conduise, ce qui est un blasphème d
de celui qu'y font les autres, et comme les complices du péché selon
St
. Paul, ceux qui y consentent, et à plus forte rai
re, que le saint Esprit, qui a inspiré ce qui est écrit en l'Ecriture
sainte
, nous exhortât tant de fois à ne bailler en nos c
t ainsi courbé, il a plus de force pour s’étendre : et moi, ajouta le
Saint
, j’en fais de même, je me recrée avec cet oiseau,
s pieds. La troisième, je la tire de la pratique, et de l’exemple des
Saints
,Troisième raison, les Saints les ont pratiquées.
tire de la pratique, et de l’exemple des Saints,Troisième raison, les
Saints
les ont pratiquées. qui ont pris ces divertisseme
s libertés de leur pays, qu’il pouvait accorder sans offense de Dieu.
Sainte
Elisabeth Reine de Hongrie, jouait et se recréait
jouant au billard, invité à jouer avec lui, l’accorda ; mais avec une
sainte
condition, que celui qui perdrait, ferait l’espac
volonté de celui qui gagnerait ; Dieu bénit tellement ce jeu, que le
Saint
, qui n'avait jamais manié ni bille, ni billard, g
haque coup, et la partie finie, le vaincu se mit entre les bras de ce
Saint
, obligé par sa promesse, de faire l’espace de tre
messe, de faire l’espace de trente jours, tout ce qu’il voudrait : le
Saint
lui conseilla une retraite durant ces 30. jours,
als, et danses, etc. je donne ici les aides pour faire de joyeuses et
saintes
récréations, en toutes ces deux manières. Commen
ns ; offrez à Dieu cette action à votre ordinaire, vous mettant en sa
sainte
présence, demandant sa bénédiction, et l’unissant
ires à la volonté de Dieu : de peur d’y intéresser votre âme ; imitez
Sainte
Catherine de Sienne, dressez en votre cœur une ce
là, vous chanterez à Dieu un Cantique de louange ; disant avec cette
sainte
; « Je vous louerai mon Dieu, mon Sauveur, parce
oit pour édifier les autres, et leur mettre en l’âme quelque bonne et
sainte
pensée : C’est l’avis de saint Paul, écrivant aux
votre intention, lui offrant cette action unie à la semblable que les
Saints
ont fait çà bas en terre, et par laquelle ils ont
rapporte la présence de Dieu, tant de fois recommandée en l'Ecriture
sainte
, à ceux qui jouent et se recréent ; « Que les jus
f, et profitable sera un tel jeu à une âme, laquelle y va avec une si
sainte
intention, qui sanctifie cette action, quoique de
s à prendre garde à nous » ;93 mais surtout gardez ceci en la semaine
Sainte
: j’en ai vu jouer le Vendredi Saint, avec horreu
rtout gardez ceci en la semaine Sainte : j’en ai vu jouer le Vendredi
Saint
, avec horreur de mon cœur, et je crois que Jésus
les louanges de Dieu. 3. Notre Seigneur, la Vierge, les Anges, et les
Saints
, vous ont vu au bal, vous leur avez fait grande p
NDA] Cass col. 24. c. 25. 41. [NDA] Ezech. 1. Troisième raison, les
Saints
les ont pratiquées. 43. [NDA] Maf. in vit. S. I
moquer de Dieu devant les yeux de tout une ville, exposer en risée la
sainte
vérité, et en faire un jeu de trois jours : et qu
o s’entrechoquaient aux dépens de la dévotion et révérence des choses
saintes
. Malignité et fausseté impudente ! Vous avez vu (
nt en risée tout ce qu’il y a de plus sévère et épouvantable en notre
sainte
créance. Il appelle drôlerie ce qui fut représent
-il imaginé une si grande fourbex ? Les jésuites sont trop versés aux
saintes
écritures pour ignorer ce qui est en saint Jean,
leur place. Appelles-tu donc cela, « tout à coup » ? Mais ton foudre
saint
ne fût pas bien tombé sans ce préambule mensonger
e haine nouvelle et si grande aversion des représentations des choses
saintes
, sinon pour revendiquer le théâtre à Bacchus et à
ores l’assiégementcc et le sac de Jérusalemcd ? Que si représenter la
sainte
vérité est chose mauvaise, pourquoi est-ce que Di
lui, et que par-dessus tout flambât sa croix victorieuse. Les choses
saintes
, dit saint Jérôme, doivent être perçues, et par l
lorieux et triomphant, quelle exultation des anges, quelle gloire des
saints
ressuscitant, quelle le royaume des justes et la
mblables n’eussent dressé en action théâtrale plusieurs parties de la
sainte
Bible. Si c’est mal fait de représenter les chose
rties de la sainte Bible. Si c’est mal fait de représenter les choses
saintes
, ces réformés qui l’ont fait, seront avec les jés
on, qui atteste « n’y avoir rient trouvé qui ne soit conforme à notre
sainte
foi et religion catholique : ains être digne de l
xte atteste, deux ans seulement après la réouverture du collège de la
Sainte
Trinité, de l’alliance renouvelée entre le consul
version christianisée des Hérodiades, un recueil fictif d’épîtres de
saintes
. ct. [NDE] Consistoire : assemblée de pasteurs e
s’être gaussé des choses séculières, on se raille des choses les plus
saintes
, de la confession, de la prédication ou des image
y mêle les paroles même de la Bible, on profane ce qu’il y a de plus
saint
et de plus auguste en l’Eglise ; les serviteurs,
ui ont l’esprit faible, entendant ainsi parler avec mépris des choses
saintes
, perdent le respect, la vénération et l’estime qu
noces du patriarche Jacob, d’Isaac, d’Abraham, de Tobie et des autres
Saints
, que l’Écriture raconte, il n’est fait aucune men
acles profanes que je veux parler aujourd’huy à l’exemple de tous les
saints
Pères, qui les ont toujours regardés avec horreur
st ainsi que parle le monde ; mais ce n’est pas ainsi que parlent les
Saints
. Le saint homme Tobie ne voulait point entendre p
e parle le monde ; mais ce n’est pas ainsi que parlent les Saints. Le
saint
homme Tobie ne voulait point entendre parler de j
François de Sales : Examinons ici les paroles et les intentions de ce
Saint
dans le 32. et 33. chapitre de son Introduction à
le péché, mais il ne le permet pas. Que si on m’objecte que ce grand
Saint
ne devait point avoir cette tolérance, mais une s
te que ce grand Saint ne devait point avoir cette tolérance, mais une
sainte
sévérité, semblable à celle que les Pères ont tém
ertissement. Lorsque j’étais dans ces divertissements Dieu m’a vu, la
sainte
Vierge et les Anges ont été les spectateurs de ma
Conséquences de la doctrine précédente. Par tous ces principes des
saints
pères, sans examiner le degré de mal qu’il y a da
lus dangereuses ; et en particulier on peut juger si les pères ou les
saints
docteurs qui les ont suivis, et Saint Thomas comm
stote ; dans le fond il ne s’est éloigné en rien de la régularité des
Saints
Pères. Hom. 6. in Matth. [saint Jean Chrysostome
des derniers siècles. Voyons maintenant comment est-ce que l’Ecriture
sainte
, et les Pères en parlent. Commençons par ce passa
, et parlant mal de leur prochain, et dansant les jours des Fêtes des
Saints
, ou en chantant des chansons impudiques, ou indéc
de danser, même devant les Eglises qui sont dédiées à la mémoire des
Saints
, quoiqu’elles soient venues à l’Eglise comme fidè
ement sensuel pratiqué par les Païens, que les autres actions que les
Saints
blâment avec tant de zèle, et avec tant de force.
id qui dansa devant l’Arche, et se servant de ce qui est dit dans les
Saintes
Lettres que Dieu avait prescrit à son peuple l’us
tissements mondains. Et certes c’est avec beaucoup de justice que les
Saints
ont combattu ces divertissements avec tant d’arde
a in c. 1. de pœn. d. 5. §. cohibeat n. 3. est de même avis. Le même
Saint
invective encore contre ce même divertissement, a
rencontrent dans la danse, et que personne, quelque pure, et quelque
sainte
qu’elle puisse être, ne saurait y assister, qu’el
s à Thalie. C’est dommage que les Apôtres, les Pères de l’Eglise, les
saints
Missionnaires, les Magistrats, les Avocats de tou
Magistrats, les Avocats de tous les siècles, n’aient pas connu cette
sainte
et savante école ; ils y seraient devenus d’éloqu
one avec la science du droit, ou les fureurs d’Oreste avec les livres
saints
? La manière de déclamer des vers est entièrement
aire, il eût le ton bien grave et bien persuasif, débitant l’éloge de
sainte
Geneviève comme celui de Zaïre ? La Gaussin ne se
apportant corruption des bonnes mœurs, mais surtout quand l’Ecriture
sainte
y est profanée. Néanmoins quand en un collège il
n le pourra tolérer, pourvu qu’elle ne soit point prise de l’Ecriture
sainte
, et que cela se fasse rarement par l’autorité du
ques et Religieuses, pour n’avoir pas fait assez de réflexion sur les
saintes
ordonnances de l’Eglise, font représenter des piè
n, l’esprit du monde, l’irréligion, le peu de respect pour les choses
saintes
, les lectures, les conversations frivoles, qui so
et du recueillement. Leur premier siècle, si fécond en Savants et en
Saints
, qui se concilia la confiance de tous les Catholi
être qu’en latin, et dont l’usage doit être très rare, aient un sujet
saint
et pieux ; que les intermèdes des actes soient to
t après tout qu’elles soient très rares. Ces pièces sont-elles toutes
saintes
, toutes en latin, même dans les intermèdes, nul r
ne pas sentir que c’est apprendre à la jeunesse à se jouer des choses
saintes
, la familiariser avec tous les plaisirs, et lui f
u se prostitue à tout. La licence du théatre a gagné jusqu’aux livres
saints
; il vient de paroître de nouveaux Breviaires, où
pieuses, la modestie, la réligion, la mortification, la chasteté des
Saints
auroient trop contrasté avec la molesse, l’immode
ez, des mystères que vous croyez, du Sauveur qui vous a racheté ? Des
Saints
que vous devez imiter ? Rougissez-vous de l’évang
n’êtes-vous pas catholique, les protestans proscrivent les images des
Saints
, du moins leur morale ne souffre pas des images o
comme l’hirondelle, elle se niche où elle peut, dans quelques taudis.
St
. Augustin rapporte & admire un pareil trait d
ue de la piété, on lui a substitué des images indécentes, Venus, à la
Sainte
Vierge, Jupiter, Mercure, les Nimphes les Graces
nus, à la Sainte Vierge, Jupiter, Mercure, les Nimphes les Graces aux
Saints
, la galanterie aux vertus, les crimes aux mystère
vres & grossiers, les pieds ensanglantés, les yeux extatiques des
saints
fondateurs, pour arborer ces teints frais, ces ri
siécle, où la vue d’un Dieu mourant, les images de sa mere & des
Saints
si digne de respect, d’amour & de confiance f
es actrices, aujourd’hui aussi multipliés qu’autrefois les images des
Saints
, étalés dans les carrefours & les boutiques,
ugle & insensé, & se repaît puérilement de tout. Arnobe &
St
. Clément d’Alexandrie reprochent aux Payens cette
ouvrage du Créateur. Delà vient qu’on ne respecte pas plus les choses
saintes
que la mithologie payenne. On choisit les traits
ttes ; c’est un monde d’iniquité : universitas iniquitatis, comme dit
St
. Pierre. Les payens portoient l’infamie à l’excès
. Quelque misantrope de mauvaise humeur, prétendit que c’étoit là des
saints
apocriphes qui n’étoient point dans les légendes
n a reçu de Dieu ; que par la vue des miracles & des exemples des
Saints
, on est excité a imiter leur vertus, à adorer &am
oncile ne parle que de la parure profane que les peintres donnent aux
Saints
, qui ne furent jamais des petits maîtres ; on peu
iques, de les défendre. Petitesse d’esprit de proscrire les nudités ;
Sainte
Thérese & ses extases, Venus en pagne, Flore
s catholiques, dira-t-on, adressent bien leurs prieres aux images des
Saints
; on se trompe, ce n’est point aux images, c’est
mages des Saints ; on se trompe, ce n’est point aux images, c’est aux
Saints
qu’on adresse les prieres, parce que les catholiq
adresse les prieres, parce que les catholiques sont persuadés que les
Saints
dans le Ciel, sont instruits de ce qui se passe s
gers qu’ils offrent. 154 Chap. XIX. Les spectacles condamnés par les
saintes
Ecritures. 164 Chap. XX. Spectacles condamnés pa
ar les saintes Ecritures. 164 Chap. XX. Spectacles condamnés par les
saints
Pères et par les saints conciles. 168 Chap. XXI.
. 164 Chap. XX. Spectacles condamnés par les saints Pères et par les
saints
conciles. 168 Chap. XXI. Les spectacles condamné
ces empeschemens, pour estre en estat de recevoir l’absolution ? Les
Saints
Peres nous apprennent qu’en plusieurs occasions,
egligence a esté plus ou moins grande. Où trouve-t-on dans l’Ecriture
sainte
que l’occasion prochaine en la maniere que nous v
à refuser, ou differer l’absolution, & faisant entendre avec une
sainte
liberté au penitent, que s’il veut se perdre &
ombre de penitence & d’absolution est capable de les sauver. Les
Saints
Peres, qui estoient animez d’un amour & d’un
par les exercices d’une longue & serieuse penitence. Pourquoy les
Saints
Peres ont-ils usé de cette exactitude, & de c
es recevant les oblations qu’on faisoit en leur nom, & offrant le
saint
sacrifice, & les prieres de l’Eglise pour le
t de leurs fautes ; puisque d’une part il n’y a point de personnes si
saintes
qui ne pechent plusieurs fois tous les jours, &am
lusieurs fois tous les jours, & que de l’autre ceux qui sont plus
saints
voyent mieux leurs pechez que les autres. Les Con
e de S. Charles qu’il se confessoit tous les jours, & beaucoup de
saintes
ames l’ont fait en ces derniers temps 3. ou 4. fo
nce dont ils estoient remplis leur donnoit moyen de profiter de cette
sainte
prattique. Mais l’experience fait voir qu’il y en
aumône ou quelque action de penitence avant que de s’approcher de la
sainte
Table, ou s’en retirer avec humilité s’ils se tro
roscrits, puisqu’ils étoient ignorés des Juifs ? Cependant les Livres
saints
devant servir de regle aux Gentils qui se convert
us remontons jusqu’au IIe. siècle, nous trouvons à coté de Tertulien,
St
. Clément d’Alexandrie qui dit à ceux qui fréquent
siècles a produit de puissans Athlètes contre le Théâtre ; ajoutons à
St
. Augustin, à St. Jean-Chrysostôme, St. Basile1 &a
t de puissans Athlètes contre le Théâtre ; ajoutons à St. Augustin, à
St
. Jean-Chrysostôme, St. Basile1 & St. Ambroise
contre le Théâtre ; ajoutons à St. Augustin, à St. Jean-Chrysostôme,
St
. Basile1 & St. Ambroise2 qui se sont vivement
; ajoutons à St. Augustin, à St. Jean-Chrysostôme, St. Basile1 &
St
. Ambroise2 qui se sont vivement élevés contre les
i se sont vivement élevés contre les dangers des Spectacles : là, dit
St
. Jerôme3 s’accomplit l’oracle du Prophéte Jeremie
moiselle, que votre Avocat étoit bien fondé à décliner l’autorité des
Saints
Peres, il appréhendoit une nuée de témoins qui dé
sur la severité de la morale, c’est un vœu solemnel fondé sur le plus
saint
de tous les actes de Religion. Ce n’est point un
s plaisirs & vos délassemens, pieux Fidelles, dans ces Assemblées
saintes
, où vous ne vous entreteniés que des moiens de sa
une vigilance si exacte, un courage si infatiguable, des exercices si
saints
, une retenuë si grande, une haine du monde si abs
de fraieur ! A cette seule pensée de la destinée éternelle on a vû de
saints
Pénitens frapper leur poitrine, se troubler, se c
ge de leur cœur effraié, de s’appaiser. Voilà ce qu’ont fait tant des
Saints
: & après tant de crimes, tant de chûtes &
; & les Loix corrompuës de Babilone n’ont rien de commun avec les
saintes
Loix de Jerusalem. Je vous adorerai dans la since
aptivité finira, ô mon Dieu ! vous nous transporterés un jour dans la
sainte
Sion : c’est alors que vous regnerés sur les Impi
, ne comptés pour rien ses coûtumes, & souvenés-vous que tous les
Saints
se sont separés au moins de cœur & d’affectio
e devoient pas ce semble tomber sur un religieux si peu attaché à son
saint
état. Le Sacré Collége, qui n’y étoit pas intéres
s de docteur de Sorbonne, de grand-vicaire de Sens, de chanoine de la
Sainte
Chapelle ne permettent pas d’en douter. Son frere
théatrales du monde, rapporté dans sa vie. Le P. Lupus, fameux &
saint
prédicateur de Rome, apprenant qu’on préparoit de
: du reste rempli de piété, morale solide, connoissance de l’Ecriture
sainte
. Cet auteur mérite plus de réputation qu’il n’en
sureté dans la suite. Si nous aviont la ferveur de S. Elzéar & de
Sainte
Delphine sa femme, qui mettoient dans leurs souli
Dimanche les Evêques s’assemblerent dans l’Eglise, pour célébrer les
saints
Mysteres. Le concours du peuple y fut prodigieux.
sion, furent d’avis de le lui donner. On la mit entre les mains d’une
sainte
veuve qui fut sa marraine. Pélagie distribua tous
onnu qu’après sa mort, quand on l’enterra. Elle fut honorée comme une
sainte
. Une circonstance fort singuliere, c’est que le s
orée comme une sainte. Une circonstance fort singuliere, c’est que le
saint
prélat fut si rempli de joie de la conversion de
it. Un bon frere cuisinier fera, s’il fait son devoir, un aussi grand
saint
que dom prieur. Dieu distribue à chacun sa tâche,
Dieu pouvoit-il bénir un commerce si scandaleux ? La comédie est plus
sainte
à N. qu’ailleurs : les comédiens ont pris par dév
ers les murailles, & feront d’eux & des spectateurs autant de
saints
. On ouvrira sans doute une porte de communication
leur toilette, sans rien déranger, elles entendent fort dévotement la
sainte
Messe, assises ou couchées, & mettant un geno
La confiance & l’estime du public en souffrent, & cet état si
saint
& si utile se dépeuple tous les jours, &
s réformes. On a porté le ridicule jusqu’à défigurer les tableaux des
saints
fondateurs. Ces hommes si austeres, si grossierem
ie comédie qui se met sur les rangs, & change la face des choses.
St
. Pons ne fut pas toujours monté sur le ton dramat
fondée dans un désert par dévotion, au dixieme siécle, à l’honneur du
St
. Martyr, nommé Pons, dont on croyoit avoir les Re
tant d’éclat que d’édification. Un jeune homme, fils d’un marchand de
St
. Pons, à qui son pere a laissé un bien considérab
ntinuels ; elle fut terminée comme l’office des ténébres à la semaine
sainte
, par un bruit effroyable. Hélas ! cependant, nih
ctrice leur fasse perdre leur sainteté ; n’est-elle pas elle-même une
sainte
? Plusieurs pénitens pleins de vénération pour le
ttres anonimes qu’on leur attribue, où on fait un grand éloge de leur
saint
habit, & l’on porte plainte à l’Evêque de Sai
la couleur de leur sac, & d’ordonner à ceux dont on a souillé les
saints
habits, de les jetter au feu. M. de Chalabre a fa
epuis le baptême de Clovis, où elle prétend qu’un Ange lui apporta la
Sainte
Empoulle, jouit du privilege de sacrer nos Rois,
eu les suites les plus funestes. Les cellules & les oratoires des
saints
réligieux se seroient brûlées. Le paysan à beauco
ant ; ces plaisirs sont variés par des spectacles différens. La foire
St
. Germain, la foire Saint Laurent n’en offrent pas
inte du dramatique. L'Auteur le voit partout dans les choses les plus
saintes
, dans les plus grands événements ; la fournaise d
s'apercevoir de l'indécence de l'application qu'il en fait aux choses
saintes
. (Voyez Mandement de Soissons contre Berruyer, to
t faits de la main d'un Régent : quels fruits en vont éclore sous ces
saints
auspices ? on n'oublie pas qu'un grave Religieux
ce bon livre dit très sensément : « Corneille a fait du martyre de ce
Saint
le sujet d'une tragédie qui est un chef-d’œuvre d
é choquées de la liberté que le Poète s'est donné de faire monter les
Saints
sur le théâtre, d'altérer la vérité de l'histoire
ont été plus grossièrement libertins, ceux de nos jours sont-ils des
Saints
? parce que les courtisanes Romaines ont été plus
èle s'irrite si l'on essaie d'introduire avec dignité sur la scène de
saints
personnages, quelques efforts que l'on fasse pour
tre eux composèrent des tragédies dont le sujet était tiré des livres
saints
(et même des comédies) et on ne le trouva pas mauv
ait un bon moyen pour affaiblir le christianisme ; et tout ce que les
saints
Pères et alors et dans tous les temps ont écrit c
paru, elles ne feront jamais l'apologie des pièces tirées des livres
saints
, dont elles sont une profanation. Nous avons même
es drames prétendus pieux, parce qu'on y a enchâssé le nom de quelque
saint
personnage, la Théodore de Corneille, la Jephté d
rneille, la Jephté de Pellegrin, la galante Judith de Boyer, etc. ces
Saints
seraient fort étonnés, s'ils revenaient au monde,
té tous les véritables Pasteurs : Et l’Eglise n’en honore aucun comme
Saint
, dont elle ne puisse dire ce qui est marqué dans
nec ausu, Sed sacrum jussus Domino vocante Sumpsit honorem. » Les
Saints
n’ont pas seulement été éloignés de cette ambitio
charité et par nécessité. » Une des principales dispositions que les
Saints
ont désirée pour être digne de quelque charge Ecc
rélude de votre Ballet, mes Pères, ne s’accorde guère avec ces Règles
saintes
qui sont celles de l’Eglise. Là vous y faites par
laisse faire violence pour l’accepter. C’est ainsi qu’en ont usé les
Saints
Evêques. Lisez, mes Pères, au lieu de vos Fables
s sales discours. » Les Constitutions & Ordonnances Synodales de
saint
François de Sales, & de Monsieur d’Arenton d’
s, & autres spectacles, sont prohibez aux Ecclesiastiques par les
saints
Canons. » Et les Statuts Synodaux du Diocese de
iens aïant esté condamnez dés il y a long-temps par les sentimens des
Saints
Peres, par les Decrets des Conciles, & par le
truire autant qu’il est possible en cette vie. C’est pour cela que le
saint
homme Job nous apprenda, « Que la vie de l’homme
les voluptez des Chrêtiens ; ce sont-là leurs spectacles, spectacles
saints
, éternels, & qui leur sont donnez gratuitemen
e apportant corruption de bonnes mœurs, mais surtout quand l’Ecriture
Sainte
y est profanée. » Ils le sont encore plus partic
leurs. » Des Status du Diocese d’Evreux en 1664e. « Conformement aux
Saintes
Loix des Conciles, Nous défendons à tous Ecclesia
. Les Chrêtiens peu instruits de la pureté & de la verité de leur
sainte
Religion, les regardent comme des divertissemens
u tout au plus, indifferens. Mais l’Ecriture, les Conciles, & les
Saints
Peres en jugent bien d’une autre maniere. L’Ecrit
nisme, plusieurs libertins portent leurs dissolutions jusques dans le
saint
temps de Carême, qui doit estre passé en larmes &
de plus faire tels & semblables desordres, & surtout dans le
saint
temps de Carême, & enjoignons à tous les Rect
suivent les personnes masquées. » Les Statuts Synodaux du Diocese de
saint
Maloi en 1618. « Les Loix Ecclesiastiques défende
uer de nuit ou de jour, à peine d’estre châtiez selon la severité des
saints
Canons. » Les Constitutions & Instructions S
euls. » Les Statuts du Diocese d’Evreuxf en 1664. « Conformément aux
saintes
Loix des Conciles, nous défendons à tous Ecclesia
Clingius, sçavant Theologien & celebre Predicateur de l’Ordre de
saint
Françoisa, que la danse n’est autre chose qu’un c
ivertissemens. Mais afin qu’on ne s’imagine pas que les sentimens des
saints
Peres soient outrez & trop severes, je veux b
ire qu’à la tête quand elles dansent. « Où a-t-on jamais lû qu’aucune
Sainte
ait dansé ? Les filles & les femmes prudes &a
distinguant prudemment entre ceux qui se montreront rebelles à cette
sainte
admonition, & ceux qui montreront par leur di
s tavernes, les danses, à peine d’estre châtiez selon la severité des
saints
Canons. » Des Ordonnances du Diocese d’Alet, dep
tatuts Synodaux du Diocese d’Evreux aussi en 1664. « Conformément aux
saintes
Loix des Conciles, nous défendons à tous Ecclesia
de l’Eglise. Dieu a donné autrefois à son Eglise, quantité de grands
Saints
qu’il a animés de son esprit, et remplis de ses l
bonne, honnête, et licite) mais c’est la doctrine et le sentiment des
Saints
Pères que j’ai lus et relus. » RÉPONSE. Se peut-
voir une impudence pareille à celle-là ? Il a, dit-il, lu et relu les
saints
Pères ; et ayant trouvé dans leurs Livres des sen
ui la font, peut-elle passer pour indifférente ? Saint Epiphane. Ce
Saint
met les Comédies en parallèle avec la fornication
ert sous son autorité ; il faut examiner s’il a raison de dire que ce
Saint
permet d’aller à la Comédie ; en sorte qu’étant,
Eglises la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ, et le Martyre des
Saints
, comme l’on avait accoutumé de faire auparavant,
ent il ordonna à ses Suffragants d’avoir grand soin d’empêcher qu’aux
saints
jours des Dimanches et des Fêtes, on ne jouat auc
, pour se nourrir de l’esprit, de la lecture, et de la méditation des
saintes
Ecritures. » OBJECTION III. « Lesp. 39. Magistr
soit permise ; puisqu’étant, comme elle est, condamnée par l’Ecriture
sainte
, par les Conciles, et par les Pères de l’Eglise,
ération dans l’Eglise Grecque, qu’on les lisait publiquement après la
sainte
Ecriture. Nous savons tous que des chrétiens ne d
« tombez dans l'égarement faute de bien suivre l’Ecriture ». Ce grand
saint
fait ensuite l’éloge de la Psalmodie. Après quoi
ie. Après quoi il continue de parler ainsi. Où se trouvent les livres
saints
, et les lectures sacrées ; là se trouve la joie d
ie des démons. Ne vous en allez pas ouïr aujourd’hui la lecture de la
sainte
Ecriture, comme un serviteur affectionné à Jésus-
aginer qu’il n’y a que des Moines qui soient obligés de mener une vie
sainte
et réglée, et que les gens du monde peuvent licit
Considérez quelle sera alors la joie des Anges et la consolation des
saints
qui auront le bonheur de ressusciter avec Jésus-C
antes, que n’étaient celles dont ils se servaient pour tourmenter ces
Saints
. Quels contentements sentirez-vous, lorsque ces P
t-il, quels doivent être les spectacles des chrétiens, des spectacles
saints
, qui durent toujours, et qui ne coûtent rien. « S
les, et qui leur seront utiles ; qu’ils s’appliquent à la lecture des
saintes
Ecritures ; et ils y trouveront des spectacles di
la qualité des Chrétiens, de rejeter ce qui est contraire à un nom si
saint
; et d’embrasser tout ce que demande d’eux une pr
e faire imprimer un Livre intitulé, Les Sentiments de l’Eglise et des
Saints
Pères, pour former ceux des véritables Chrétiens,
se soient données les Représentations Dramatiques des Histoires de la
Sainte
Ecriture dans Paris. Mais, pour faire mieux conoi
endre, que pendant que l’on défendoit au Peuple de voir les Histoires
Saintes
dans le Livre qui les contient purement & fid
toit-ce pas donner dans le ridicule, & y tourner indirectement la
Sainte
& Apostolique cérémonie de l’imposition des m
plus long touchant la Mort, la Resurrection, & l’Assomption de la
Sainte
Vierge. On admiroit en ce tems-là cette manœuvre
aris y monta la prémiere, Et sotement zélée en sa simplicité Joüa les
Saints
, la Vierge, & Dieu, par piété. Le Savoir à la
e, de Saint Jaques de Compostelle, de la Sainte-Baume de Provence, de
Sainte
Reine, du Mont Saint Michel, de Nôtre-Dame du Puy
es temps là sembloient rendre pathetique, chantoient les miracles des
Saints
, leur Martyre, & certaines Fables à qui la cr
XXII. On vient à saint Thomas : exposition de la doctrine de ce
Saint
. Il est temps de la dépouiller de l’autorité qu
e a prétendu se donner par le grand nom de Saint Thomas et des autres
Saints
. Pour Saint Thomas2. 2. q. 168. art. 2 et 3. [sai
nne aux affaires et au temps » : et voilà tout ce que l’on tire de ce
saint
docteur en faveur de la comédie. 2. 2. q. 168. a
que. L’Eglise pourrait-elle ouvrir le sanctuaire et livrer les choses
saintes
à celui qui porte sur le front la tache légale du
ment la bassesse du salaire, c’est l’infamie du métier qui exclut des
saints
ordres, de même, disent-ils, qu’une femme qui, co
emarqué ; et si par la facilité des supérieurs, ils étaient admis aux
saints
ordres, fussent-ils élevés à l’Episcopat, eux et
oint au nombre de ses membres, à qui elle ne peut accorder les choses
saintes
sans les profaner ! Enseigneraient-ils ce qu’ils
vérité sur le front d’un Actrice que la croix doit être tracée et le
saint
chrême répandu. Mais on n’a pas besoin de le leur
entrera dans le trouble, et la profanation n’aura plus de bornes. Une
sainte
sévérité peut seule contenir des gens que n’ont q
tenta une accusation d’adultère contre sa femme, et la fit enfermer à
Sainte
Pélagie. Elle mourut peu de temps après. Ses pare
lii sint legitim. et tous les Jurisconsultes.) 5.° On doit refuser la
sainte
communion aux Comédiens à la vie et la mort, et m
rs témoin, elle serait scandalisée de les voir passer du théâtre à la
sainte
table ; ce serait une des plus criantes profanati
arties ont unanimement reconnu que les Comédiens étaient exclus de la
sainte
eucharistie. Ceux qui voulaient que la notoriété
ndécente apothéose ? le bel objet pour les fidèles qui viendront à la
sainte
messe ou au sermon, le bel objet pour le Prédicat
t l’insulter par un excès de profanation qui fait mépriser et le lieu
saint
qu’il déshonore, et les lois de l’Evangile qu’il
it alors une espèce d’insulte et d’impiété, par le mélange des choses
saintes
avec les plus profanes : la piété des fidèles éta
nt nullement dans cette catégorie. Le tableau historique de plusieurs
saints
honorés par l’Eglise catholique, apostolique et r
t, et les conciles l’ont reconnu ; le prince est le protecteur né des
Saints
Canons, il doit en surveiller l’exécution et se s
ce du royaume, doivent le représenter en sa qualité de protecteur des
Saints
Canons, et en surveiller la stricte exécution de
, se persuadant, comme j’ai dit, qu’il leur suffit d’avoir entendu la
sainte
Messe, et de s’être abstenus du travail, pour bie
ainte Messe, et de s’être abstenus du travail, pour bien célébrer ces
saints
jours : ce qui fait qu’ils ne font aucun scrupule
ur satisfaire au sujet que je traite, comme aussi parce que c’est ces
saints
jours qu’on emploie plus ordinairement à ces pern
reniers de l’impudicité ». Après tous les sentiments de ces grands et
saints
personnages, dites-moi, je vous prie, Messieurs l
fuir dans les Dimanches et les Fêtes ? car n’est-ce pas profaner ces
saints
jours ? n’est-ce pas les dérober à Dieu, pour les
célébré les Fêtes ou les Dimanches, parce que vous y avez entendu la
sainte
Messe, et que vous vous êtes abstenus du travail,
aujourd’hui, contre une expérience universelle, abuser du langage des
saints
Docteurs, pour autoriser des Spectacles qu’ils n’
ies ». La condition supposée. Rien n’est tant condamné par ces grands
Saints
que les Comédies ordinaires, puisque les cœurs s’
es uns aux autres. Ce qu’il dit ensuite mérite d’être remarqué. « Les
saints
Pères qui ont parlé si fortement contre les Coméd
ient que la Comédie est mauvaise, parce qu’elle est défendue dans les
saintes
Ecritures. « Jusqu’à présent, je l’avoue, je croy
lieu, ou des personnes. Telle est la discipline de l’Eglise, toujours
sainte
, toujours tempérée, toujours visant au bien génér
èles qu’un Evêque, qu’un Cardinal, qu’un Nonce ? Son état est-il plus
saint
que le leur ? Et quel scrupule se peut-on faire d
op éclatants et sans remède. Mais la Religion est toute pure et toute
sainte
; elle n’a jamais souffert et ne souffrira jamais
i est aisé de faire voir « qu’aucune des conditions que demandent les
saints
Docteurs ne manque à la Comédie telle qu’elle est
nutilement. L’Eglise n’exige pas des Comédiens qu’ils fréquentent les
saints
Sacrements : au contraire elle leur en interdit l
ux pour prendre celui d’un Bateleur ; et représenter, en mascarade un
Saint
qui est dans la gloire, cela n’est que ridicule ;
s, qu’ils doivent l’exemple et l’instruction : ce qui a fait dire aux
saints
Docteurs, que ce qui ne serait qu’une faute légèr
qu’il est excessif, comme si on le lui contestait ; combien d’Auteurs
saints
et profanes fait-il parler sur les excès des anci
défenseurs de la Comédie. On convient que la Comédie ne fait pas des
Saints
; mais elle est, dit-on, un remède naturel à nos
quer que l’homme n’étant pas capable d’un travail continuel, tous les
saints
Pères demeurent d’accord qu’il a besoin d’amuseme
le Théologien sur cette considération. « Il a lu, dit-il, et relu les
saints
Pères, dont il a tiré tout ce qu’il pouvait y avo
Chapitre IV. Que les Danses sont défendues dans les lieux
saints
. Après avoir considéré la qualité des personne
des lieux. Il est donc constant que l’on ne peut danser dans un lieu
saint
, c’est-à-dire dans les Eglises ou Chapelles, ni d
ette vérité, qu’on pèche grièvement lorsqu’on danse dans quelque lieu
Saint
; que ce qui est marqué dans un Canon de ceux qu’
qu’il ne sera pas déplacé de modifier quelquefois les expressions des
saints
Peres, par la raison que plusieurs tomberoient à
ouent des comédies, s’ils ne renoncent à leur art ; on les passe à la
sainte
table comme des pécheurs publics, on les exclue d
& ces désordres étoient réprouvés par la loi de l’Evangile. Les
saints
Peres ont dans tous les temps condamné les specta
st ainsi que parle le monde ; mais ce n’est pas ainsi que parlent les
Saints
. Le saint Homme Tobie ne vouloit point entendre p
cles, & comment.On se trompe de dire que l’Evangile, que l’Ecrire
sainte
ne condamnent nullement ces divertissemens profân
nent par-tout ; car, que signifie autre chose, tout ce que l’Ecriture
sainte
dit de la pureté du cœur, qui est comme la base d
& honnête soit l’entretien de vos pensées. Sentimens des
Saints
Peres sur ce sujet. Second Siécle.
danses, &c. montre que les plaisirs sont condamnés par l’Ecriture
Sainte
, par les Conciles & par les Peres. Le Sérénis
occuper qu’à les mortifier ; c’est un homme qui, ayant fait, comme le
saint
homme Job, un pacte avec ses yeux, pour ne les po
’il est bien digne d’un Chrétien dont les pensées doivent être toutes
saintes
, d’aller écouter des maximes pernicieuses, d’auta
e profane, inventée par satan, pour perdre les ames, seroit une œuvre
sainte
& agréable au Seigneur ? Jesus-Christ peut-il
ction de laquelle sont attachées les couronnes dont jouissent tant de
Saints
; une concupiscence que la moindre parole excite,
uisse les exciter aussi ; & puisque dans les lieux mêmes les plus
saints
on trouve des objets à craindre, il faut donc rom
s prendriez ce parti, vous ne feriez que suivre les traces de tant de
Saints
qui ayant une ame à sauver comme vous, ont mieux
? Où seroit la justesse de cette conséquence ? si même dans les lieux
saints
on trouve des occasions de se perdre, sera-t-il p
ur, c’est alors qu’il faut rallumer son zele pour les loix de la cité
sainte
, & que plutôt que de suivre le torrent &
tous les sens : est-ce donc ainsi que vous marchez sur les traces des
Saints
? & pouvez-vous aspirer aux récompenses dont
ut des événemens pour étonner vos esprits, considérez dans les Livres
Saints
tous ces prodiges que la vertu du Tout-puissant y
mettre le trouble dans l’ame : mais les joies qu’inspire la Réligion
sainte
sont d’autant plus solides, qu’elles sont fondées
on Baptême, j’y renonce plus que jamais ; je le jure à la face de vos
saints
Autels : soyez le témoin & l’appui de mes pro
ez-moi de votre esprit, afin que ne m’occupant plus que de ce qui est
saint
, je puisse vous être fidele sur la terre, & j
st-ce dans l’Ecriture ancienne, ou dans la nouvelle ? est-ce dans les
Saints
Peres, ou dans les Conciles ? Oui, c’est dans les
dans les Conciles ? Oui, c’est dans les Conciles, c’est dans tous les
Saints
Docteurs, qui tous ont prétendu qu’ils étoient vé
pensez que ce n’étoit que contre ces abominations grossiéres que les
Saints
Peres déclamoient. Outre ces abominations grossi
s que vos affaires les plus indispensables troublent toujours dans ce
saint
exercice, comment vous y appliquez-vous ? Mais os
éral, ceux de nos jours comme ceux de leur siécle, que condamnent les
saints
Docteurs, puisque les raisons qui les ont engagés
eur peut davantage pour imprimer la vertu dans les cœurs, que le zele
saint
qui nous enflamme ? On le prétend, on nous le dit
sur cette notion même du Christianisme, que je décide après tous les
saints
Docteurs, que le théâtre est criminel en soi. J’a
’Antiquité a jamais eu de plus fameux, & la Religion même de plus
saint
! Et ne sont-ce pas là cependant les mœurs de tou
Sint dulcia, libebit, & grata etiam honesta. Remarquez que les
saints
Peres ne déclamoient pas contre des théâtres de d
late, ailleurs les larmes coulent ; & dans les piéces qu’on nomme
saintes
, dans ces piéces où on ne cherche qu’à s’édifier
uceur du commerce du monde. Je le souhaite ; je souhaite que tous les
saints
Peres se soient trompés, car tous les saints Pere
je souhaite que tous les saints Peres se soient trompés, car tous les
saints
Peres assurent tout le contraire. Mais laissez-no
outes les Histoires, & traitez les Auteurs profanes ainsi que les
saints
Peres, de gens austeres, ennemis des divertisseme
-vous que je remonte jusqu’aux premiers siécles & dans l’Histoire
Sainte
? Ah ! dites-nous, infortunée Dina, combien les f
ichem même. Suite du même sujet.Consultez encore les derniers Livres
saints
, & recherchez du temps des Macchabées la caus
de gayeté, de sel & d’enjouement aimable ; & tout ce que les
saints
Peres ont appellé voies du péché, occasions de pé
nce des Magistrats, ne peuvent autoriser ou justifier la comédie. Les
saints
Peres ont dans tous les temps condamné les specta
ridiction, de représenter aucuns jeux de personnages, soit de vies de
Saints
, ou autrement, sans le congé du Roi, à peine d’en
inité à Paris : contenant que comme pour le fait d’aucuns Mystères de
Saints
, de Saintes, et mêmement du Mystère de la Passion
is : contenant que comme pour le fait d’aucuns Mystères de Saints, de
Saintes
, et mêmement du Mystère de la Passion, qu’ils ont
oit, soit de la Passion et Résurrection, ou autre quelconque, tant de
Saints
comme de Saintes qu’ils voudront élire, et mettre
Passion et Résurrection, ou autre quelconque, tant de Saints comme de
Saintes
qu’ils voudront élire, et mettre sus toutes et qu
les instructions qu’elle vous adresse au milieu de la célébration des
Saints
Mystéres, elle les déclare exclus de tous ses bie
pas dans le détail de tous les motifs, qui doivent vous inspirer une
sainte
horreur des spectacles & en particulier de la
ront que ces sortes de représentations ont été regardées par tous les
Saints
Peres comme un reste de Paganisme, le levain d’un
s avez faits à Dieu dans votre batême. Vous avez promis à la face des
saints
Autels de renoncer au démon & à ses pompes, &
résenter en société une comédie burlesque où il jouoit le Chapitre de
St
. Martin de Tours dont il étoit Chanoine ; le fond
il, mais sans doute d’après son chagrin. facit indignatio versum.
St
. Marc fut d’abord militaire, ensuite ecclésiastiq
e, des satyres & des éditions, des œuvres libertines de Chaulieu,
St
. Pavin, Chapelle. Le théatre porte son poison jus
vertu approche t-il de celui des passions ? Il ne faut pas confondre
St
. Marc avec un autre d’un même nom qui lui est trè
solus Dominus, tu solus altissimus . Faire une Edition des œuvres de
St
. Pavin & tâcher d’immortaliser un homme si sc
vres de St. Pavin & tâcher d’immortaliser un homme si scandaleux,
Mr. St
. Marc a-t-il cru que ce fut un trait de la morale
picurien & la vie de plusieurs hommes de mérite. Quel parallele !
St
. Pavin & Pascal, Chaulieu & Pavillon, Cha
qui met sur la même Scène Mathan & Joyada, Aman & Mardochée.
St
. Pavin fut disciple de Theophile, ce fameux impie
; mourir dans son Epicurisme & sa philosophie antichretienne, que
St
. Marc auroit pu se dispenser de tirer de l’oubli
ournée vers Dieu, le seul objet digne de notre amour, fait-les grands
saints
. Boileau disoit de lui : la raison conduit ordin
r tous les suppots du théatre. Mais cet homme apostolique disoit avec
St
. Paul : Mihi pro minimo est ut à vobis judicer,
lésiastiques, de senioribus Israël. Dom Pedro Calderon, Chevalier de
St
. Jacques, Prêtre-Chanoine de Tolede, comme Grecou
Jacques, Prêtre-Chanoine de Tolede, comme Grecour, étoit Chanoine de
St
. Martin de Tours, mais très-supérieur en génie &a
commun dans l’Empire de Thalie, l’un Chevalier de Malthe, l’autre de
St
. Jacques, le Théatre ne fut pour aucun d’eux, ni
s sa derniere maladie, elle renonça au Théatre en présence du Curé de
St
. Sulpice son Pasteur, & avant sa mort, elle r
onnera à un Grand Vicaire que deux Prélats donnent pour une espece de
saint
, qui, par vertu, a refusé des Evêchés. Sunt mult
r au moins la Comedie comme un divertissement dangereux ; puisque les
saints
Peres ont parlé de cette sorte de spectacles comm
es furent étonnées, que vous n’avez pas allegué un seul passage de la
sainte
Ecriture, qui defendit expressement la Comedie. V
e la Religion, qu’on les voit frequemment qu’elles s’approchent de la
sainte
Table : peutêtre il y a de ce nombre quelques-une
(le Cardinal de). Son sentiment sur les Spectacles, b, 249 Ambroise (
Saint
). Sa pensée sur le repentir d’un grand Roi, b, 35
nnées sur la famille d’Ormesson, a, 322 Antilogies, b, 278 Antonin (
Saint
). Examen de son sentiment sur les Spectacles, a,
bignac (Hedelin d’). Ses apologies du Théatre, b, 112, 114 Augustin (
Saint
). Cause de l’Empire violent de l’amour réciproque
à la postérité pour le témoignage de sa conversion, b, 5 50 Basile (
Saint
). Cause de l’empire violent de l’amour réciproque
s, b, 50 Benoît XIV. Ce qu’il faut penser des actions équivoques des
saints
personnages, b, 229. Fausses idées sur l’indulgen
exions, en l’appliquant mal-à-propos aux Spectacles, b, 408 Bernard (
Saint
). Son jugement sur les licences que certains Eccl
se permettent, a, 428 Bernard (Jacques). Son respect pour l’Ecriture
Sainte
, b, 139. Son observation sur les dangers des Spec
ativement aux Spectacles, a, 172. Utilité de la lecture de l’Ecriture
Sainte
pour les Rois, a, 394. Citation relative aux Spec
x Spectacles, & réflexions à ce sujet, b, 362. Combien l’Ecriture
Sainte
est déplacée dans les Poëmes dramatiques, 398. Se
oileau sur les Spectacles, 192. Son sentiment sur les Drames appellés
Saints
, 386. Pensée sur les Poëtes licencieux, 136 Peint
M. le Marquis de Mezieres. On a omis de l’indiquer, b, 195 Cyprien (
Saint
). Ce qu’on doit penser des abus les plus anciens,
nciens, a, 119. Condamnation implicite des Spectacles dans l’Ecriture
Sainte
, b, 102. Sa Réponse à ceux qui osoient abuser de
e son Eloge du Marquis de Torci, Secretaire d’Etat, b, 104 François (
Saint
) de Sales. Ses véritables sentimens sur les Spect
rris (Guillaume de), b, 57 Lo Specchio del desinganno, b, 227 Louis (
Saint
). Cité sur l’expulsion des Comédiens, a, 127 Lou
ion de plusieurs Ecrits pour la défense de la Religion, b, 537 Remy (
Saint
). Comment il appelloit les Rois, b, 414 Remontra
Spectacles s’y trouvent condamnés, b, 102. C’est profaner les livres
saints
, que d’en tirer des sujets de représentations thé
86. Abus scandaleux qu’on a osé faire de quelques faits de l’Ecriture
Sainte
, pour y trouver l’autorisation des Spectacles, 34
n des Spectacles, 348-353. Comment on peut lire avec fruit l’Ecriture
Sainte
; & ce qu’elle est à l’Eglise, 104. Combien e
sque toujours les Pieces les plus scandaleuses à celles qu’on appelle
saintes
, 87. L’art de nos Pieces de Théatre consiste à em
ution littéraire, 374-387. Il est indécent d’y représenter des sujets
saints
, 384. Représentations domestiques des Pieces de T
espis. Passe pour être l’inventeur du genre dramatique, b, 2 Thomas (
Saint
). Examen de ses sentimens sur les Spectacles, a,
Son jugement sur les Drames, dont les sujets sont tirés de l’Ecriture
Sainte
, b, 188 W Wallius (Jean). Son opinion sur la c
un régime que Jesus-Christ nous a prescrit, & que les plus grands
Saints
ont observé. C’est en l’observant que nous procur
, qui n’est pas moins obligé par les vœux de son Baptême, à mener une
sainte
vie, qu’un Religieux l’est par les vœux de son ét
des délassemens de l’esprit, qui le mettent en état de reprendre ses
saints
exercices, & de les continuer avec plus de pe
ue les Comedies puissent nous aider à reprendre & à continuer nos
saintes
occupations avec plus de perfection, qu’elles y s
mp; qui nous rendent moins propres que nous n’étions, à continuer nos
saints
exercices. Or les Comedies & les Romans ne re
les Romans ne rendent pas seulement nos esprits mal disposez pour de
saintes
occupations, mais elles nous donnent du dégoût po
ames chastes, par les paroles de S. Basile. La Comedie, dit ce grand
Saint
, est une Ecole publique, où l’on apprend tout ce
t plus en état de juger s’il y a du mal, les Peres, les Conciles, les
Saints
, vos Pasteurs, ou vous ? Mais vous êtes si corrom
n abandonne les sacremens, ou on les profane ; on se moque des choses
saintes
, &c. S’il vous faut des spectacles, le ciel &
e ciel & la terre, l’histoire, les cérémonies de la religion, les
saintes
Ecritures, l’Histoire profane, les arts, les scie
la simplicité, la pauvreté, y sont des ridicules ; le goût des choses
saintes
, le recueillement, la présence de Dieu, le soin d
ur & les délices de l’ame fidèle ? Ce n’est pas dans les Vies des
Saints
qu’on trouvera des amateurs du théatre ; ils fure
qui servent ou qui boivent à longs traits ce funeste poison. Pour le
Saint
des Saints, dont la vie est notre modelle, la mor
nt ou qui boivent à longs traits ce funeste poison. Pour le Saint des
Saints
, dont la vie est notre modelle, la morale notre r
les vices ; et, ce qui est encore plus horrible, qui abusent même des
saintes
Ecritures et en corrompent les véritables sens po
à toujours sa peine ; et il est fâché que pour l’en tirerc l’Ecriture
sainte
ne soit point expliquée sur la Comédie : « Nous a
e : « Nous aurions, dit-il, bientôt décidé la question, si l’Ecriture
sainte
s’en expliquait de quelque manière que ce put êtr
éraux ? Point du tout : car autrement on pourrait dire que l’Ecriture
sainte
ne défend en aucun endroit de filouter et de boul
droit de filouter et de boulinere ; parce qu’il n’y a dans l’Ecriture
sainte
aucun précepte qui dise, « Tu ne filouteras pas »
a passé sur tout cela ; et comme s’il n’y avait rien dans l’Ecriture
sainte
de contraire à la Comédie, et par où l’on puisse
sirs que Dieu accorde aux Chrétiens dans la vie présente : « Ils sont
saints
, dit-il, ils sont solides, et ils ne coûtent rien
us, quoiqu’en dise notre Docteur ; car il voudrait aussi que ces deux
Saints
fussent reconnus pour Patrons des Comédiens. « A
s, dit-il en parlant de la Comédie, qu’elle n’est pas défendue par le
Saint
de nos jours le grand François de Sales Evêque de
oisième Concile qu’il tint à Milan en 1572. » L’autorité de ces deux
Saints
ne nous est pas indifférente, et elle est parmi n
à la vie dévote que l’on a coutume d’objecter, et où il semble que ce
saint
favorise la Comédie. Le premier est au chapitre 2
tres qu’il ajoute encore, les Partisans de la Comédie infèrent que ce
Saint
a regardé la Comédie comme une chose indifférente
ce qu’il enseigne dans les deux chapitres qu’on nous objecte ; où ce
Saint
non seulement ne tolère les Comédies, que supposé
ces divertissements et au retour de la Comédie, « on use de quelques
saintes
et bonnes considérations qui empêchent les danger
otre Docteur qui ne s’assujettit à aucun ordre, retourne à l’Ecriture
sainte
expliquée par Albert le Grand, dont il rapporte l
belle promesse de Dieu dans Jérémie. Ce Prophète inspiré de l’Esprit
saint
, prédit que les Juifs au retour de leur captivité
tique, qui nous ont été donnés depuis quelques années par un des plus
saints
Abbés de l’Eglise de Dieu. Quant aux Exercices de
s dont elles ont été la cause. On ne devrait pas même lire l’Ecriture
sainte
, puisqu’elle est la cause innocente de toutes les
sions ont été la cause ; et qu’on ne devrait pas même lire l’Ecriture
sainte
, parce qu’elle peut être l’occasion des Hérésies
toute la véhémence et tout l’art imaginable : et comme si l’Ecriture
sainte
enfin n’avait été dictée du Saint Esprit que pour
ent. Le Docteur n’en demeure pas là, il étend son indulgence jusqu’au
saint
temps des Fêtes et des Dimanches, et jusqu’au tem
re prêcher là-dessus. « Il est vrai, dit-il, qu’on joue en des temps
saints
, comme les jours de Fête et de Dimanche, et penda
nsieur ! Cet exposé seul ne vous fait-il pas horreur ? Quoi ! dans ce
saint
temps, qui, de l’aveu même du Docteur, est consac
sique doit être importune, suivant le langage de l’Ecriture ; dans ce
saint
temps, dis-je, il sera permis d’aller à la Comédi
le Carême ; et l’Eglise même, cette chaste Colombe, est plongée en ce
saint
temps dans le deuil et dans les pleurs, tant pour
née ; et le Docteur veut que saint Thomas les permette durant tout le
saint
temps du Carême ; et tout cela, parce que saint T
Dimanches, remarquez je vous prie, dit-il à son Ami, que bien que les
saints
jours nous aient été donnés pour les sanctifier e
ès que les Eglises sont fermées, et qu’on ne peut plus abandonner les
saints
Mystères pour courir aux Spectacles : d’où je con
lieu aux abus déplorables, et aux désordres qui se commettent en ces
saints
jours. Ces Casuistes eussent bien mieux fait de s
serait faire injure à la puissance Ecclésiastique, de penser que les
saints
Evêques aient été moins exacts dans leurs Ordonna
t qu’il ne fît pas ici un lieu commun d’une chose qui doit être toute
sainte
et toute secrète. Mais quand ce qu’il dit serait
pour ne se nourrir l’esprit que de la lecture et de la méditation des
saintes
Lettres. J’en excepte les Comédies qui se jouent
, et ne se nourrir l’esprit que de la lecture et de la méditation des
saintes
Lettres» ; et en même temps il fait grâce aux Rel
siècle, et de ne se nourrir que de la lecture et de la méditation des
saintes
Lettres ». C’est à peu près comme si je disais, q
▲