Chapitre VI. Des Sçènes. LE mot
Scènes
, auquel on donne tant de diverses significations,
sions d’Actes. Je n’entreprens de parler dans ce Chapitre que des
Scènes
qui composent les Actes, & non du lieu de l’a
ye chercher ; & détailler une raison plausible qui retient sur la
Scène
celui qui fait faire le message ; autrement, on d
upposer quelques-uns qui apperçoivent en passant ceux qui occupent la
Scène
, & les abordent afin de s’entretenir avec eux
s, mais qu’il faut craindre de répéter : celui qu’on introduit sur la
Scène
, souvent sans aucune raison, rend son entrée éxcu
t à l’Acteur qui occupe le Théâtre, je vous cherchais, ou bien, si la
Scène
est vuide, je cherche un tel. Ceci est bon une fo
urs de Poètique ont écrits avant moi. Ai-je besoin d’observer que les
Scènes
de nos Drames sont mieux liées que celles des Poè
sent le Théâtre ? Ce que le Comédien doit observer en quittant la
Scène
. La remarque que je vais mettre ici paraîtra
gles, ou qu’ils détournent la tête, afin de ne pas s’appercevoir. Les
Scènes
sont composées de dialogues & de monologues.
monologues De l’à-parté. J’observerai cependant que dans les
Scènes
dialoguées nous sommes en usage de mettre beaucou
e leurs Monologues : voyons du moins avec quel art ils assemblent les
Scènes
de leurs Drames. Les Scènes du Spectacle mode
oins avec quel art ils assemblent les Scènes de leurs Drames. Les
Scènes
du Spectacle moderne n’ont point l’ensemble qu’el
s-part des Poèmes du Théâtre moderne, n’ont aucune liaison dans leurs
Scènes
, & que l’entrée & la sortie de leurs Acte
nt dans leurs ouvrages : il me semble, par éxemple, que la marche des
Scènes
de la Bergère des Alpes, est répréhensible, elle
ser séduire par un éxemple aussi frappant, je voudrais qu’on liat les
Scènes
de notre Opéra avec autant d’art que celles des T
es énnemis de notre Spectacle favori ; encore une fois, enchaînez vos
Scènes
avec art, faites venir & disparaître vos Acte
une main habile. Le nombre des Poèmes du Spectacle moderne, dont les
Scènes
sont défectueuses, est si considérable, qu’on s’i
le & le beau se rencontrent dans leurs plaisirs de fantaisie. Les
Scènes
de On ne s’avise jamais de tout, ont beau être dé
ir aucun ordre, les Drames Bouffons devront toujours être composés de
Scènes
selon les règles, & ses Acteurs ne doivent pa
ment, aura très-grand tort. Il n’est que trop de Pièces, dont les
Scènes
mal liées semblent éxcuser l’Opéra-Bouffon. I
usables de se permettre quelques négligences dans la liaison de leurs
Scènes
. Pourquoi seraient-ils plus gènés à cet égard que
cs, si souvent proposés pour modèle, ont quelquefois mal-assemblé les
Scènes
de leurs Poèmes, & manquent quelquefois l’ent
le même état que Térence l’a écrite ; il est clair que l’ordre de ses
Scènes
a été dérangé, on s’en apperçoit particulièrement
érangé, on s’en apperçoit particulièrement au quatrième Acte ; car la
Scène
six où Démée revient des courses que lui a fait f
ui a fait faire le fourbe Syre, paraît devoir être plutôt la prémière
Scène
du cinquième Acte. Au reste, je ne propose mes do
Heinsius, si amateurs des règles, ont souvent négligé la liaison des
Scènes
dans les singulieres Tragédies latines qu’ils ont
de donner naissance au proverbe, cela est beau comme le Cid. Quelques
Scènes
de cet Ouvrage admirable n’ont guères d’union ent
s de cet Ouvrage admirable n’ont guères d’union entr’elles, témoin la
Scène
4 de l’Acte 3 : Chimène sort d’un côté, Rodrigue
saient la vraisemblance ; il aurait bien dû s’élever aussi contre les
Scènes
où paraît l’Infante, qui ne sont ni liées au suje
n pousse quelquefois la liberté que l’on prend dans l’arrangement des
Scènes
, ou des parties du Drame, jusqu’à composer des Ac
s, plusieurs Poètes Dramatiques de l’Europe, négligent la liaison des
Scènes
: il peut donc marcher sur leurs traces, sans qu’
ls toutes les parties étaient comprises ; celui des Acteurs appelé la
Scène
; celui des Spectateurs, nommé particulièrement l
taient les plus apparentes, & les plus proches de l’Orquestre, La
Scène
, chez les Grecs & les Romains, se divisait en
parties : la première & la plus considérable était proprement la
Scène
: c’était une grande façade de bâtiment, qui s’ét
se plie sur le ceintre, celle des Anciens s’abaissait pour ouvrir la
Scène
, & se levait dans les Entr’actes, pour prépar
ue nous entendons aujourd’hui par ces termes. La seconde partie de la
Scène
se nommait indifféremment par les Grecs Proscênio
Français l’Avant-Scène. C’était un grand espace vide au devant de la
Scène
, où les Acteurs, venaient jouer la Pièce ; &
a troisième & dernière partie, était un espace ménagé derrière la
Scène
, qui lui servait de dégagement, & que les Gre
Logéon ou Thimélé ; le Proscénion, le Parascénion, l’Agyeus, & la
Scène
; l’Odéon, le Podion, l’Episcénion ; la principal
ion de leurs Rôles les obligeât à monter sur le Logéon, ou lieu de la
Scène
: l’Agyéus était un Autel consacré à Apollon ; ca
autre les Divinités de la mer, il y en avait d’autres au-dessus de la
Scène
pour les Dieux célestes, & de troisièmes sous
ient des espèces de trappes qui élevaient les Acteurs au niveau de la
Scène
, & qui redescendaient ensuite sous le Théâtre
éâtre ; d’autres dans lesquelles les Dieux descendaient jusque sur la
Scène
, & de troisièmes qui servaient à élever ou à
des feuilles tournantes, qui changeaient en un instant la face de la
Scène
, ou par des châssis qui se tiraient de part &
ils ne se fesaient pas promptement. D’ailleurs, comme les aîles de la
Scène
sur laquelle la toile portait, n’avançaient que d
es de manière, qu’en demeurant pliées, elles formassent une des trois
Scènes
, & qu’en se retournant ensuite les unes sur l
ant toutes les dix sur cinq pivots placés sous les trois portes de la
Scène
, & dans les deux angles de ses retours. Comme
retours. Comme il n’y avait que les Portiques & le bâtiment de la
Scène
qui fussent couverts, on était obligé de tendre s
ence à aucun édifice public, pas même aux Temples des Dieux. Ainsi la
Scène
, née de la simplicité des premiers Acteurs ; qui
ssemblés, & de verdures appropriées (c’est ce que signifie le mot
Scène
). En suite on la construisit de bois, puis de pie
eries, ou voîles du Théâtre des Romains, les uns servaient à orner la
Scène
, d’autres à la spécifier, & d’autres à la com
d’ornement, étaient les plus riches ; & ceux qui spécifiaient la
Scène
, présentaient toujours quelque chose de la Pièce
vraisemblance, à l’unité du lieu, que ne le peuvent les modernes. La
Scène
, qui parmi ces derniers ne représente qu’une sall
ù rien ne transpire au-dehors, que ce que les Acteurs y répètent ; la
Scène
, dis-je, si resserrée parmi les Modernes, fut imm
s Temples, & sur-tout le lieu de l’action. Le peu d’étendue de la
Scène
Théâtrale moderne, a mis des entraves aux product
s devraient savoir, & que les catastrophes soient ramenées sur la
Scène
par des narrations exactes. Les Anciens par les i
ns de la perspective, & par la vérité des reliefs, donnaient à la
Scène
toute la vraisemblance, & toute l’étendue qu’
avetier Mycicle, allaient également jouir des plaisirs innocens de la
Scène
. Comme le Spectacle chez les Anciens, se donnait
ues à marquer combien on pouvait faire parler d’Acteurs dans une même
Scène
. S’ils sont entrés dans un semblable détail, c’es
igue plus à écouter un si grand nombre d’interlocuteurs. De pareilles
Scènes
jettent beaucoup de confusion & de désordre d
miné le nombre des interlocuteurs qu’il est permis de placer dans une
Scène
. On n’est point d’accord sur le nombre des In
n avis différent. « On peut mettre, dit-il, & faire agir dans une
Scène
tant d’Acteurs que l’on voudra28. » Je crois pour
bien les suivre sans trop se fatiguer. Lorsqu’il voudra mettre sur la
Scène
un nombre plus considérable que celui que je vien
nouement qu’on voit avec plaisir un grand nombre d’Acteurs occuper la
Scène
; l’art veut même alors qu’on fasse paraître géné
rnement. Il est certain que dans notre Opéra l’on voit souvent sur la
Scène
cinq, six & même sept Acteurs à la fois. Mais
te. Les Poètes du Théâtre moderne ne se pressent pas à débarrasser la
Scène
, après l’avoir comme surchargée. On en voit la pr
n de ceux qui se soient plû d’avantage à multiplier les objets sur la
Scène
. Il craint peu de brouiller les images en les ren
Dans le Jardinier & son Seigneur, il met en action dans une même
Scène
les personnages les plus importans, & un gran
ue, un oubli marqué des règles. Il eut été facile de reculer ces deux
Scènes
, & de les placer au dénouement ; alors la Cri
De l’influence de la
scène
sur les mœurs en France Si nous honorons le me
nces, des lettres et des arts, demande : Quelle est l’influence de la
scène
sur les mœurs en France ? J’essaierai de résoudr
qui le premier fit une action principale des faits répandus dans des
scènes
détachées, jusqu’au siècle de Périclès, le théâtr
craindre que leur pudeur fût offensée par de hideux tableaux, par des
scènes
dégoûtantes d’obscénité. Les principaux caractère
écartèrent les premiers, en introduisant la satire personnelle sur la
scène
; soit que, d’abord timide, elle ne blessât que d
jugué. Ainsi commença chez les Athéniens la réaction des mœurs sur la
scène
, et lorsqu’on compare son effet à ce qu’elle a pr
ême stérilité de pensée, de sentiment et de poésie. L’influence de la
scène
alors était nulle par sa pauvreté. Chez les Grecs
cine. Aux accents impératifs du devoir dont Corneille avait rempli la
scène
, le Sophocle moderne fit succéder la voix touchan
mour et la vertu s’engagent. L’esprit de galanterie, introduit sur la
scène
, affaiblit le caractère des personnages, en lui d
évolution dans l’art dramatique en introduisant la philosophie sur la
scène
. Cette innovation, tempérant par le raisonnement
sel, etc., et si le spectacle de la débauche n’était pas admis sur la
scène
, on voulait des équivoques, des allusions assez g
s qui vont chercher des distractions au spectacle, et sur lesquels la
scène
n’a plus d’action ; la jeunesse qui va y puiser d
ge mûr. Les Grecs l’avaient si bien senti qu’ils avaient fait de leur
scène
une institution nationale. Enfin, la verve raille
rs au Théâtre Français. Les grands eurent leur tour, et furent mis en
scène
chargés de leurs vices, de toute leur immoralité,
nce. Je crois avoir prouvé l’action mutuelle et souvent inégale de la
scène
sur les mœurs, et des mœurs sur la scène. Il rest
lle et souvent inégale de la scène sur les mœurs, et des mœurs sur la
scène
. Il reste donc à voir quel est en France le rappo
un homme pendu sur le théâtre même, remplissent assez lugubrement la
scène
pour que le spectateur ne désire pas de nouvelles
vis l’un de l’autre deux pareils interlocuteurs. Je ne connais pas de
scène
au théâtre français où la main d’un grand maître
s ; si en lui dévoilant le crime on ne l’exalte pas pour la vertu, la
scène
devient nécessairement vicieuse et corruptrice. Q
n peut être homicide sans être criminel. Si au lieu d’ensanglanter la
scène
par le meurtre de Stella, l’auteur eût mis dans l
nte possédée du démon de la vengeance, tuant, brûlant, remplissant la
scène
de crimes qui font frémir la nature ; il aurait f
et à tous nos drames modernes, constatant l’influence expansive de la
scène
sur les sensations du spectateur, il ne reste plu
st toujours vide, ce qui pourrait faire craindre que la licence de la
scène
ne se glissât un jour dans les mœurs et qu’on ne
e justifier, ne peuvent pas se prévaloir de l’action des mœurs sur la
scène
; et si toutes les horreurs qu’ils inventent pour
nsi que tous les hommes jaloux de la gloire nationale, je répudie une
scène
qui calomnie nos mœurs, flétrit notre littérature
Acte considéré dans un Drame. On entend par Acte un certain nombre de
Scènes
jointes ensemble ; dans l’Acte les Acteurs parlen
eurs. On entend par entre-Acte ce qui sépare, ce qui divise plusieurs
Scènes
qui se suivraient sans interruption : c’est un in
Personnages, entraînés par les circonstances, n’agissent plus sur la
Scène
. Enfin l’entre-Acte est un moment de repos qu’on
ur terminer un Acte, que pour faire sortir les Acteurs à la fin d’une
Scène
. Les Pièces Grecques n’avaient point propreme
u les repos du Poème ancien, que lorsque tous les Acteurs quittent la
Scène
, comme dans nos Drames. Pour moi, je crois que le
pectateurs quelques tems de repos, auraient-ils souvent laissé sur la
Scène
un de leurs principaux Personnages, qui se mêlait
ignorer aussi celui d’entre-Acte. Je ne veux pas pourtant dire que la
Scène
des Latins fut toujours occupée. Il n’y a point d
ans leurs Comédies, & l’on y voit des intervalles sensibles où la
Scène
restait vide. On présume seulement qu’ils n’avaie
t peut-être tout uniment le nom des Acteurs au commencement de chaque
Scène
, & avant l’instant de repos que nous appellon
soit nécessaire à l’èxposition ; il suffit quelquefois de la prémière
Scène
: & les meilleurs dénouemens n’arrivent souve
amp; les meilleurs dénouemens n’arrivent souvent que dans la dernière
Scène
. Les Français ne sont point éxempts de bisarrerie
esons quelques réfléxions sur les entre-Actes, ou sur l’instant où la
Scène
reste vide. Quand tous les Acteurs ont quitté le
tion cesse, mais parce qu’ils sont contraints d’aller agir hors de la
Scène
. Cependant comme le Spectateur peut trop se refro
ent pour le Spectacle moderne ont fait paraître tout-à-la-fois sur la
Scène
des Pièces en un Acte, en deux, en trois ; depuis
nto productior actu. 17. M. de Mailhol ; Ramire, Tragédie, mêlée de
Scènes
comiques, représentée aux Italiens en 1757. 18.
aison devrait leur avoir fait observer. Les peintures dont on orne la
Scène
servent à rendre l’illusion plus frappante. Elles
même dans la plus-part des Spectacles de Paris, le rideau de l’avant
Scène
ne se baisser à la fin des Pièces qu’après qu’on
; on se moque de pareils discours, & l’on ne charge pas moins la
Scène
de décorations éclatantes, & d’une pantomime
e-elles. Il n’est rien de si bisarre qu’ils ne puissent mettre sur la
Scène
. Nous commençons à vouloir marcher sur leurs trac
nalogues à son genre. Vitruve nous l’apprend en termes formels : « La
Scène
tragique était décorée de colonnes, de frontons é
aît à rassembler tous ces attributs des différens Théâtres. Tantôt sa
Scène
représente l’intérieur d’une maison, ou bien une
infini dans son Electre. Vous voyez ce palais, dit, dans la prémière
Scène
, Pilade à son ami Oreste ; c’est la demeure de la
l amène avec peu d’adresse l’èxplication des objets qu’on voit sur la
Scène
. Pourquoi cet Autel, demande Œdipe ? Que veulent
eurs, selon les apparences. Combien est-il de Pièces où le lieu de la
Scène
est à peine marqué, & dans lesquelles on gard
dignement et satisfaire à tout ! *** J’ai choisi pour sujet notre
Scène
française ; Je n’ai pu choisir mieux pour atteind
oduit rien qui n’instruise et ne plaise. *** O Théâtre savant ! ta
Scène
est accomplie. Tu ne nous offres rien que de gran
ximes, Gai, badin, élégant, bon, moral, instructif ; L’ornement de la
Scène
et de chez nous natif ; Le soutien du Théâtre et
oyons où nous en sommes. *** Ici c’est un Acteur qui brille sur la
Scène
; Tendre dans son langage, attrayant par son jeu,
, ce ne sont que délices. *** Ici vient se mêler un héros dans nos
Scènes
, Qui, par son ton superbe, ébranle tous les cœurs
vi, font voir un zèle infatigable. *** O spectacle charmant, où la
Scène
française Paraît dans son éclat et dans son plus
lon ce qu'Aristote dit queArist. probl. 30. c. 10. ces Artisans de la
Scène
ou Bateleurs sont presque tous méchants, parce qu
Auteurs appellent ordinairement artisans Scéniques, et artisans de la
Scène
, ou artisans simplement : et que Lipse interprète
ntraire, ils étaient propres et familiers aux Scéniques, parce que la
scène
imite les paroles et les actions des Héros ou Dem
tes et paisibles, comme plus convenables à la nature humaine. Mais la
scène
qui donnait l'image des grandes passions et des e
deux principales parties ; La première que l'on nommait proprement la
scène
, et que nous appelons communément le Théâtre, éta
que ceux que l'on nommait Technites parmi les Grecs ou artisans de la
Scène
parmi les Romains, c'est-à-dire, les Histrions, M
que celui des Romains, parce que chez les premiers les Artisans de la
Scène
, c'est-à-dire proprement les Histrions, Mimes et
, et seulement parce qu'elles étaient représentées dans le lieu nommé
Scène
ou Théâtre, autrement il les faudrait aussi nomme
es Comédies et les Tragédies, et que S. Grégoire appelle jouer sur la
Scène
; et le nom de Scéniques et d'Histrions a toujour
onnêtes que feu Monsieur le Cardinal de Richelieu avait bannies de la
Scène
, et ayant ressuscité les Turlupins, les Gaultiers
Unité de lieu. On entend par Unité de lieu l’endroit fixe de la
Scène
, qui ne peut plus changer, sous aucun prétexte, u
tôt dans un autre. On est presque tenté de croire, chaque fois que la
Scène
change, qu’on va représenter une nouvelle Pièce.
rde particuliérement les Italiens, qui, non seulement font changer la
Scène
à la fin d’un Acte, mais qui même au milieu d’une
nt changer la Scène à la fin d’un Acte, mais qui même au milieu d’une
Scène
, transportent leurs Acteurs dans plusieurs endroi
r un pareil usage, les Spectateurs ne sont point à leur aise quand la
Scène
change ainsi coup sur coup, parce que la Nature,
re, personne n’en doute : or, en fesant changer souvent le lieu de la
Scène
, on semble ajouter une nouvelle action. Donc si l
si l’on veut conserver le prémier intérêt, il faut que le lieu de la
Scène
soit toujours le même. Qu’il est même ridicul
uis véritablement dans une salle, ou tel autre endroit où se passe la
Scène
, n’est-ce pas abuser de ma bonne volonté, & m
s’étendre au delà de deux Actes sans contredire toutes les règles. La
Scène
du Maréchal-ferrant ne change point ; mais éxamin
pectacle ? On me répondra peut-être, qu’il faudrait que le lieu de la
Scène
fut alors dans l’obscurité ; ce qui ferait perdre
rer, on pourrait aussi les supposer au Théâtre, lorsque le bien de la
Scène
les éxigerait. Si elle représentait une rue ou la
une seule suffirait pour rendre une Pièce parfaite. L’ouverture de la
Scène
est à six heures du soir ; & c’est alors le t
me. Quelle heure est-il ? demande Richard brusquement, dès la seconde
Scène
; il est six heures, répond son ami Rustaut. Voil
il, ou ramasser quelque chose par un garçon de Théâtre, tandis que la
Scène
est occupée. On va quelquefois jusques à appl
héâtre-moderne. Ils n’ont qu’a lire avec attention les Poèmes dont sa
Scène
est enrichie, ils appercevront cette unité, placé
asse dans deux heures, puisque Perrette n’est qu’à quelques pas de la
Scène
lorsqu’elle renverse son Pot au Lait. Celle de Bl
els on ne s’attendait pas, & qui ne servent qu’à amener une belle
Scène
. Un personnage peut bien prendre un parti imprévu
ite en cela sur-tout les Tragédies grecques. Je vais comparer une des
Scènes
du Théâtre moderne, prises au hazard, avec la pré
, soit par sa rapidité. Je montrerai en même-tems par l’éxemple de la
Scène
grecque de quelle manière nos Auteurs tragiques d
s Auteurs tragiques devraient couper le Dialogue de leurs Poèmes.
Scène
grecque comparée à la précision du Dialogue du no
héâtre. Je tombe sur une Tragédie d’Euripide, intitulée ; Ion. La
Scène
que j’insère ici me paraît un chef-d’œuvre d’éloq
e berceau de son fils ; & le bon Roi Xutus l’ignora toujours.
Scène
tirée de la Tragédie intitulée Ion, par Euripide.
. Scène tirée de la Tragédie intitulée Ion, par Euripide. Acte V.
Scène
IV. Creuse. Je vous défends à tous au nom d
Dieu ! Creuse. Pour te rendre plus coupable. Trouve-t-on dans cette
Scène
un seul mot inutile ? n’oterait-on pas quelque ch
Opéra la saisit avec le plus grand succès. Donnons-en un éxemple. Une
Scène
des Deux Chasseurs & la Laitière me vient for
e vient fort à propos. C’est celle où Guillot rencontre Perrette.
Scène
tirée des deux chasseurs & la Laitière, Opéra
……… ……………………………………………… Je me dispense de rapporter le reste de cette
Scène
un peu longue, & j’espère que le Lecteur m’en
nte, le coup de théatre le plus surprenant. Que de larmes cette belle
scène
ne fit-elle pas verser aux spectateurs ! Une des
orreur pour sa mere que de compassion. Luzignan, en semant dans cette
scène
les traits les plus frappans de sa chute, déchire
plus frappans de sa chute, déchire les entrailles. Dans Sophocle, la
scène
d’Electre semble se borner aux douceurs tranquill
ue cause l’agnition, est moins profonde après un tems. Tandis que les
scènes
d’Oreste & de Pilade, touchent toujours extrê
M. de Voltaire n’est pas plus exempt de faute que Racine. Dans cette
scène
où Nérestan détermine Zaïre à recevoir les eaux d
ts dans les Tragédies, en affoiblit les effets ; mais encore, que les
Scènes
touchantes qu’ils produisent, sont presque toujou
L’Hypermnestre de M. le M. nous en fournit un autre exemple, dans la
Scène
où Lincée voit Danaüs qui leve le poignard sur Hy
es proportions & de la vérité de ses caractères. Dans la deuxieme
Scène
du cinquième acte, on apprend à Danaüs que le Peu
lmé, avoit une raison de l’en venir remercier. Danaüs est venu sur la
Scène
, sans s’attendre à ce qu’on vient lui annoncer. I
as qu’elle méritât cet excès de rigueur de sa part. Voilà comme cette
Scène
est amenée. Lincée arrive avec le peuple Argien,
ituations si forcées, qu’il n’y a guére d’homme de sens sur qui cette
scène
fasse une certaine impression.11 L’évocation des
hi de plusieurs belles inventions. Les oracles se souffrent sur notre
scène
dans une action dont les héros sont pris de l’ant
caractères des Acteurs, et qui servent à l’action qui se passe sur la
Scène
. Quand je propose des règles si sévères et si sub
haiter que de pareilles sujets fussent quelquefois représentés sur la
Scène
Française pour édifier et divertir en même temps.
ir cette Préface, je pourrais faire une dissertation de l’unité de la
Scène
qu’on ne trouve point dans ma Tragédie. J’avouera
e Corneille se fût imposé cette règle, que serait devenue cette belle
Scène
que Rodrigue fait avec Chimene quand il la va tro
entre la Ville et le Camp pour l’exécution de ce qui se passe sur la
Scène
, se puisse faire vraisemblablement dans moins de
aire à la règle de vingt-quatre heures ; et d’ailleurs cette unité de
Scène
se doit expliquer plus favorablement pour mon Ouv
endre de semblables ouvrages, et leur donner tous les ornements de la
Scène
. Puissent-ils confondre l’envie, ou plûtôt s’atti
u dignes de la grandeur du Théatre. En effet, elle ne produit que des
scènes
touchantes. Corneille en a mis dans ses piéces, m
souvent même il devient le ministre & l’esclave. Ce pere de notre
scène
sentoit que cette passion uniforme dans ses effet
re, & a habillé les héros de l’antiquité à la Françoise. Dans une
scène
où deux de ces personnages se rencontrent, presqu
t point aux doucereux transports d’une passion effeminée a remplir la
scène
, c’est aux emportemens de la colére & de la r
’elle un long souvenir, tandis qu’on l’interrompt par des huit ou dix
scènes
de galanterie ? Le jeu d’une passion théatrale co
chaque instant ; aussi l’impression primitive s’efface-t-elle par les
scènes
galantes. » Que contiennent-elles ces scènes ? de
s’efface-t-elle par les scènes galantes. » Que contiennent-elles ces
scènes
? des sentimens connus de tous les spectateurs. C
ssions ; ainsi on dégrade les personnages tragiques, & on rend la
scène
languissante. C’est dans l’histoire des grandes r
trale. L’illusion Théâtrale est, dans tout ce qui appartient à la
Scène
, un assemblage de circonstances, une suite de rap
qui seuls suffiroient pour faire naître le dégoût, & déserter la
Scène
, on en ajoute chaque jour qui précipitent la Déca
culiere où doivent se mettre les Acteurs, leurs habits, le lieu de la
Scène
, les décorations, & même les instrumens ? L’A
; les autres se querellent quelquefois. Desorte qu’ils entrent sur la
Scène
, dans des mouvemens de colere, quand ils doivent
liaison exactes du jeu & de l’action de tous ceux qui sont sur la
Scène
? Au contraire, dit Riccoboni le fils, ils y nuis
t-ils bien pénétrés de ce que ceux-ci leur disent à l’ouverture de la
Scène
? Ceux des spectateurs qui n’ont pas les mêmes dr
héâtre François se passe aisément des décorations ; que la vérité des
Scènes
& des discours, soutenue de la vérité du jeu
la représentation. On ne peut donc me transporter dans le lieu de la
Scène
, qu’à l’aide des décorations. Plus elles ont de r
usés. On ne prend plus d’intérêt aux Pièces, qui ne paroissent sur la
Scène
, que ce qu’elles sont à la lecture. On a dit quel
QUATORZIEME TITRE. Du Théâtre et
Scène
. Les anciens prindrent jadis grand soin à ordo
des livres touchant la dimension et ordonnance des1. Théâtres, de la
Scène
, et de l’Orchestre. Car afin que la voix des joue
ient désignés les sièges des Sénateurs, ou Gouverneurs de la Rep. Les
Scènes
étaient dressées selon le sujet et argument des f
s fables.Vitruve li. 5. ch. 8. Or y avait-il trois manières d’icelles
Scènes
: à savoir Tragique, Comique, et Satirique. Les l
Cavernes, Montagnes, Rochers, et pareilles choses rurales. Or chaque
Scène
avait sa dimension selon l’harmonie du chant, et
u’on désire de sçavoir ce qui leur est arrivé avant l’ouverture de la
Scène
? Je vois que dans ses Drames en général, cette p
e remarque que dans notre Opéra l’on ne la place guères à la prémière
Scène
, quand toutes fois on veut bien l’admettre ; on n
i veut se distinguer de la foule, aura pourtant soin dans la prémière
Scène
d’exposer le sujet. Il le fera d’une manière clai
raison de placer toujours une Ariette, un Duo, dès l’ouverture de la
Scène
. Je me propose d’en parler encore dans un autre e
Il promet de composer un Drame dans lequel on sçaura dès la prémière
Scène
tout ce qu’éprouveront les principaux Personnages
ation des mœurs de la populace ; son but est rempli en mettant sur la
Scène
un Bucheron, un Serrurier ; il lui suffit de les
ens ; je recommande seulement que les Acteurs restent très peu sur la
Scène
, qu’ils soient toujours en mouvement, qu’ils aill
choses inutiles sont bannies sur-tout de l’Opéra-Bouffon. Que chaque
Scène
soit courte & aille au but. Ce précepte de Bo
l’Action marchant où la raison la guide, Ne se perde jamais dans une
Scène
vuide. Il y a quelquefois deux intrigues dan
ien renfermer d’inutile. Mais, insistera-t-on, le Roi agit hors de la
Scène
, & l’on en parle ; ainsi votre reproche tombe
les deux prémiers ne sont point pour cela de purs épisodes ; à chaque
Scène
on fait mention de ce fameux Hipocrite ; ce sont
car l’illusion doit se conserver tant que les personnages sont sur la
Scène
. Il est vrai que la Pièce est finie, que le dénou
Marcel chante ce couplet, en s’adressant aux Acteurs qui sont sur la
Scène
, & qu’il les prie de lui accorder leur pratiq
ins ne leur reprochera-t-on pas de le traîner en longueur. Toutes les
Scènes
des Poèmes du nouveau genre, & sur-tout les d
t être filées éxtremement vite. Je citerai pour éxemple les dernières
Scènes
de Tom Jones, où les éclaircissemens se font par
D’Aubignac, Prat. du Thé. Liv. 2. Chap. 8. 21. Poèt. Chap. 16. 22.
Scène
seconde, du Roi & du Fermier.
e Tragiques & de Satyriques, ils avaient aussi de trois sortes de
Scènes
, c’est-à-dire, des Décorations de ces trois diffé
; les autres choses, qu’on voit d’ordinaire à la campagne. Ces trois
Scènes
pouvaient se varier de bien des manières ; mais l
ée du milieu était toujours celle du principal Acteur : ainsi dans la
Scène
Tragique, c’était ordinairement la porte d’un Pal
ort ou de la Place publique. C’était à-peu-près la même chose dans la
Scène
Comique. Le bâtiment le plus considérable était a
alets de Théâtre viennent enlever l’Autel de Mars pour débarrasser la
Scène
. Le manque de Décorations entraîne l’impossibilit
ât ; elle ne serait point affaiblie par les vers et par le jeu de ces
Scènes
d’amour qui en font disparaître toute la noblesse
. En effet, les remords de Cinna et son incertitude dans la troisième
Scène
du troisième Acte, rendraient son caractère plus
er les beaux sentiments qui animent Cinna. Je dis la même chose de la
Scène
qui vient ensuite entre Cinna et Æmilie. Pour ren
seulement inquiet de l’intelligence qui est entre Cinna et Æmilie. La
Scène
sixième du quatrième Acte entre Maxime et Æmilie
délicatesse outrée, je leur conseillerais encore de faire usage de la
Scène
dont aucun d’eux jusqu’à présent ne s’est servi ;
sans fondement, ou par caprice, que je conseille de faire usage de la
Scène
des deux petites filles dans Œdipe : j’ai représe
pe de Sophocle ; et je sais, par expérience, le grand effet que cette
Scène
fit sur le Théâtre, et combien elle arracha de la
d’y placer la tendresse et les emportements si fort à la mode sur la
Scène
, c’est-à-dire de flatter la corruption générale ;
esses d’amour et des emportements de passion. En examinant toutes les
Scènes
d’amour de cette Tragédie, on verra qu’il n’y a q
déclarant son amour qu’en cette occasion, le Poète en aurait tiré une
Scène
admirable ; la surprise dont Justine serait frapp
parmi les personnages que son sujet lui fournissait, il a mis sur la
Scène
une fille d’Eurimaque Roi de Samos : par là il af
cette raison même il est moins permis de l’exposer en triomphe sur la
Scène
; et que, pour ne pas s’écarter d’une règle mal e
pérais plus de rencontrer. Quinault nous apprend, dans les premières
Scènes
de sa Pièce, qu’il s’était déjà parlé de mariage
ur ; d’autant plus que, dans toute la Tragédie, il n’y a point de ces
Scènes
molles et efféminées, qui tendent à corrompre le
ette Pièce dans le nombre de celles que l’on peut conserver. Dans les
Scènes
entre Romulus et Hersilie, je trouve du côté de R
ats que moi trouveraient peut-être quelque chose à reprendre dans les
Scènes
d’amour qui se passent entre Artemise, Ilione et
dans la classe des Tragédies à corriger, ce n’est que pour une seule
Scène
qui me paraît en avoir besoin. Dans la dernière S
pour une seule Scène qui me paraît en avoir besoin. Dans la dernière
Scène
du premier Acte, Arténice avoue à sa confidente q
sans le connaître, paraît d’une certaine façon autorisée : et dans la
Scène
VIIe. du troisième Acte, la Reine lui dit que leu
couvrent de honte ; il paraît donc qu’il faut éviter de mettre sur la
Scène
des Tableaux qui peuvent scandaliser les Spectate
utes ces passions et tous ces vices qui peuvent être dangereux sur la
Scène
. Je sais que les Poètes Comiques n’ont besoin que
s ils auront tort de se borner à mettre le ridicule des hommes sur la
Scène
, ils ne feront qu’effleurer l’écorce, et n’iront
comme le fondement, et comme la seule passion qui doit régner sur la
Scène
; les Spectateurs en conviennent, et voilà pourqu
on d’amour de la même manière qu’on traite les autres passions sur la
Scène
. Tous les Acteurs reprochent à l’Avare son avaric
te la passion d’amour ? Pourquoi la fait-on triompher toujours sur la
Scène
, comme si elle ne méritait pas la moindre correct
plus simple, de plus naturel et de plus aisé ; le voici. La première
Scène
de l’Avare est celle qui renferme et porte avec e
fardeau du scandale et du mauvais exemple. On est instruit dans cette
Scène
que Valère s’est déguisé en Domestique pour entre
agon père de sa Maîtresse, et cela du consentement de la fille. Cette
Scène
est prise de la Comédie Italienne de Lélio et Arl
olière les épisodes de Cléante, d’Elise et de Maître Jacques, avec la
Scène
de la Cassette. Je pense que pour en ôter le mauv
Elise du blâme qu’elle mérite pendant toute la Pièce, cette première
Scène
devrait être tournée tout différemment de ce que
de sa vie, etc.. Valère promet de lui obéir en tout : le reste de la
Scène
fera les expositions nécessaires à la Pièce, et l
e la Scène fera les expositions nécessaires à la Pièce, et les autres
Scènes
suivront le plan de la première à l’égard de Valè
des endroits, et particulièrement dans la deuxieme et la dix-septième
Scène
de la Pièce ; l’une contient le détail que la Ser
el, par un seul mot de ce qui se passe au camp des Grecs. La prémière
Scène
du glorieux annonce la fierté qu’on verra éclater
t seulement son caractère. Ce n’est pourtant pas toujours la prémière
Scène
qui contient le germe des événemens qui vont succ
neux, & les éxcès où le portera la jalousie, que dans la dernière
Scène
du prémier Acte de Zaïre. Mais il ne faut jamais
s Pièces d’un Acte, l’èxposition doit être renfermée dans la prémière
Scène
. page 189. au sommaire ; préarés, lis. préparés.
u sommaire ; préarés, lis. préparés. pag. 223. lig. 8. le bien de la
Scène
; lis. le lieu de la Scène. pag. 288. avant dern
préparés. pag. 223. lig. 8. le bien de la Scène ; lis. le lieu de la
Scène
. pag. 288. avant dernière lig. de la note 35 ; s
de gagner tout un monde, s’il perd son âme. Mais je n’envisage ici la
scène
, non plus que les romans que du côté littéraire.
écrit ces grands mots. Vous savez faire quelques vers, dialoguer une
scène
, prononcer avec grâce ; à quoi vous servent ces t
ien surpris de se voir ériger en professeur de quelque faculté, et la
scène
en lycée. On y parle de tout, on croit tout savoi
court, Vadé, Favard, Panard, Montfleuri, etc. Voilà les trésors de la
scène
. Mais c’est, dit-on, la vieillesse ou la jeunesse
n faibles. Les bonnes pièces offrent un beau dessein, quelques bonnes
scènes
, de bons vers, des portraits, des sentiments, tou
anchons les vignettes, les culs de lampe, les titres des actes et des
scènes
, les espaces inutiles, les noms des acteurs répét
des platitudes, des bouffonneries, des fadeurs, des grossièretés, des
scènes
, des conversations de valet, de soubrette, de pay
énomanie pour jouer la manie du théâtre. Il pourrait bien y avoir des
scènes
bien instructives et amusantes, sur l’enthousiasm
tend la soubrette avec impatience, quand le héros parle raison sur la
scène
, vouloir en faire une école de bon goût, c’est un
lumes du théâtre Italien, les esquisses, les canevas, les croquis des
scènes
que les acteurs remplissent impromptu ; il faut q
u ; il faut qu’on attache une prodigieuse importance à tout ce que la
scène
enfante pour en transmettre à la postérité jusqu’
tion de ce précieux recueil avec privilége exclusif des misères de la
scène
, nous continuerons à la regarder comme une très-m
s débauches, intempérance, mollesse, seraient-elles souffertes sur la
scène
tragique ? la comédie ne saisit que les ridicules
il y a cinq ou six pièces dans Corneille, et dans chacune cinq ou six
scènes
vraiment sublimes. Mais ce peu de vraies beautés
s aîles, avec des notes critiques, où il épluche chaque pièce, chaque
scène
, chaque vers avec tant d’exactitude et malheureus
achérib, de Nabuchodonosor, d’Holopherne sont donc du sublime, et des
scènes
, qui sont un tissu d’horreurs, seront des chefs-d
dées des Romains qu’il fait parler. L’idolâtrie et le fanatisme de la
scène
iraient-ils jusqu’à ne connaître des dieux que le
us servira de rien, il ne saura que mourir.Rien de plus commun sur la
scène
; c’est le refrain de tous les amants. Dans leurs
t-ce que le théâtre de Molière ? Une boutique de bijoutier, c’est une
scène
, un portrait, un bon mot, ou plutôt une galerie d
s. Historiettes, romans, chansons, parodies, voilà ce qu’on doit à la
scène
. Massillon, Pascal, Malebranche, Cochin, Fénelon,
més, comme le fameux Baron, s’éloignent le plus possible du ton de la
scène
pour revenir au naturel. Bien loin donc d’y appre
essairement tous les liens et confond tous les rangs. Que respecte la
scène
? Princes, ministres, magistrats, savants, tout e
ue la nécessité de présenter le crime, qui devrait faire condamner la
scène
, puisse jamais lui servir d’excuse. Mais le vice
ce désordre est rare et tout le monde le condamne. Bourdaloue sur la
scène
, Molière en chaire, révolteraient également. Ces
différents ; la chaire se dégraderait par les traits familiers d’une
scène
comique ; elle ne combat que les vices, jamais le
mbat que les vices, jamais les ridicules, et c’est au ridicule que la
scène
s’attache. Le prédicateur instruit et corrige, le
tre et la littérature sont à l’unisson. Avant le règne brillant de la
scène
, le style était grave, sensé, sage, modeste. Thal
t répétée par de certains instrumens, placés sur les côtés de l’avant
Scène
, ou du proscenium. On prétend que la déclamation
ture de leurs Rois aux célèbres Acteurs qu’ils applaudissaient sur la
Scène
. Et chez les Français, chez cette Nation polie &a
uveau. On ne veut parler que du jeu du Comédien, considéré sur la
Scène
. Je ne veux point entrer dans le détail des é
a beauté de son jeu arrivé à sa perfection, & de son éffet sur la
Scène
, lorsqu’il est conduit par la Nature. Ce n’est pa
ente ; il faut qu’il se persuade que pendant le tems qu’il est sur la
Scène
, tout ce qui s’y passe ne saurait lui être indiff
omédiens en général, de jouer pendant tout le tems qu’ils sont sur la
Scène
, soit en parlant, soit lorsqu’ils écoutent ce qu’
le tient lieu de réponse ; & presque toujours au commencement des
Scènes
. » Les Poètes du nouveau Théâtre qui affectent d’
ait dans le Théâtre proprement dit, trois parties, l’Echaffaut, ou la
Scène
, que nous appellons aujourd’hui le Théâtre ; l’Or
de nos Salles ; elles y sont ordinairement mieux placées que sur une
Scène
plus vaste : on en sent la raison [F] [F]. TITR
u vaisseau, je ne vois de changemens à faire, que dans la forme de la
Scène
. Le Proscénion, l’avant-scène, ou le lieu de l’ac
Jardin, une Campagne, &c. Dans tous ces cas, on doit donner à la
Scène
une vraisemblance que je nomme, la vraisemblance
e que je nomme, la vraisemblance extérieure ou matérielle. Lorsque la
scène
est dans un Sallon, dans un Cabinet, il faut évit
diens, qui paraissent ne se défier jamais assez de la nonvérité de la
Scène
. J’ajoute qu’on éviterait, par la nouvelle dispos
ir à demi, durant l’entre-acte, le Personnage qui doit rentrer sur la
Scène
, quoique ce Personnage soit très-souvent supposé
lisses, ouvertes, anglées ou colonadées, représenteront les Rues ; la
Scène
en plein air, vaste, majestueuse, pourrait être d
nerait le moyen d’établir une ou deux pièces d’un appartement, sur la
Scène
, en ne laissant de libre qu’une avant-scène fort
x yeux des Spectateurs, sans que les personnages se déplaçassent, les
Scènes
intérieures : nos Auteurs des nouveaux Drames pro
gêne, & répand un air de contrainte sur d’excellens morceaux. La
Scène
pourrait quelquefois être partagée en deux, &
r exemple, dans la Comédie-farce de l’Esprit-follet, & dans cette
scène
de l’Ecossaise, où Friport rend visite à Lindane
n, des Arbres, des Bosquets, une portion de Parterre, & borner la
Scène
par un Côteau, couvert de pampres, ou d’ieuses, o
ien omettre, pour opérer l’illusion : la décoration est l’habit de la
Scène
[H] [H] ; elle la pare, l’ennoblit : soutenir qu’
nsidérables à desirer ; puisque ce n’est pas seulement la forme de la
Scène
, mais la Scène elle-même qu’il faut changer. Le p
esirer ; puisque ce n’est pas seulement la forme de la Scène, mais la
Scène
elle-même qu’il faut changer. Le premier de ces d
pas adaptées à ces Drames majestueux : il leur faut un Théâtre, où la
Scène
ait l’étendue nécessaire pour représenter l’appro
s issues peuvent être ici multipliées autant que la disposition de la
Scène
le permettra. Si le lieu de l’action tragique est
é des Prêtres, l’automatité des Gardes, &c. Une disposition de la
Scène
plus parfaite encore pourrait avoir lieu dans les
e Britannicus avec Junie ; & que cette salle fût ouverte dans ces
scènes
seulement : que le vestibule où se passe la plus
on ou arrière-scène, formant une Place publique, se découvrît dans la
scène
qui précède celle du Récit, en ouvrant le fond du
e. Quelle dignité n’aurait pas l’ouverture de notre Iphigénie sur une
Scène
qu’on pourrait étendre à une profondeur qui paraî
nestre entendrait des cris confus ; elles appercevrait sa fille ; une
scène
muette, de quelques minutes, mais terrible, sans
sous du dernier des mortels, & n’excite que le rire du mépris. La
Scène
change souvent dans un Opéra : tantôt elle présen
& les Palais d’une magnificence digne des Dieux ou des Fées : la
Scène
y doit être vaste, & libre à cause des Danses
de l’illusion ; on animerait tout, ou l’Acteur inutile quitterait la
Scène
. Si mon esprit avait la vigueur de celui du fixe
esqu’en cône tronqué, dont le bout le plus large serait le lieu de la
Scène
: par ce moyen, on verrait, de toutes les places
même avant de montrer le châtiment qui les suit ; qu’il place sur la
Scène
non-seulement l’homme du monde, mais l’homme ami
r une femme, (si l’on croit pouvoir mettre de pareils tableaux sur la
Scène
) ayent pour eux le cœur du Spectateur : [c’est l’
qu’ils sont seuls, & qu’on ne puisse en placer l’imitation sur la
Scène
: le Poète Regnard, dans son Distrait, fournit de
ce) régale le Spectateur d’un froid soliloque de trois pages, en deux
scènes
. Pour moi, je soutiens que des monologues tranqui
ire valoir, mettez-y des monologues à refrein, aussi ridicules que la
scène
des stances du Cid, & des A-parts de quatre v
situation théâtrale, la manière dont l’Acteur doit représenter sur la
Scène
, soit assis, ou debout, en marchant, ou arrêté, à
le nouveau Théâtre (supposés faits les changemens dans la forme de la
Scène
proposés plus haut) d’ajouter deux Souffleurs, &a
îles & au fond ; ces Souffleurs, au moyen de la disposition de la
Scène
, seront invisibles, quoique très-proche des Acteu
re. Pourquoi ces jeux d’enfant, puisqu’une nouvelle disposition de la
scène
, en laissant le Proscénion moins vide, parerait à
s disposeraient à leur avantage des facilités que leur fournirait une
Scène
bien entendue. Il y a bien d’autres sortes d’invr
icate. Je cite en exemple de cette inconvenance sur notre Théâtre, la
Scène
du I Acte du Glorieux entre Lisimon & Lisette
tre, la Scène du I Acte du Glorieux entre Lisimon & Lisette ; une
Scène
dans Heureusement, de Lindor avec la Suivante de
re respectée. Heureusement on a commencé depuis long-tems à épurer la
Scène
: les Destouches & les Lachaussée ont proscri
ridicule & gigantesque en Espagne, mais sage & retenue sur la
Scène
française, nous a fournis des Drames excellens. L
ie de l’Orquestre, on entendît, dans certaines occasions, derrière la
Scène
, soit un bruit confus, soit quelqu’autre chose an
les-mêmes à la fin de chaque période : on ne s’avancera jamais sur la
Scène
d’un air déhanché, ni en zig-zag, & l’on se s
ards effarés, la démarche forcenée : on ne les verra point quitter la
Scène
dix fois de suite précisément avec un modulement
rapporter entre elles, de sorte qu’en en changeant quelques-unes, la
Scène
fût différente. Quant aux Habits, il est à propos
changement des Décorations, pour mettre plus de vérité dans certaines
scènes
: ce serait encore une facilité, pour l’exécution
qu’on exécuterait heureusement dans les entr’actes une précession de
scène
, qui peindrait en mimes expressives, ce que la Mu
propos que ce fût un endroit ajoûté à nos Salles, sur les côtés de la
Scène
, & caché aux Spectateurs par les Coulisses. D
s & dans le fond, suivant la disposition qu’on adopterait pour la
Scène
: ceux-ci, outre leur fonction ordinaire, s’occup
-ci, outre leur fonction ordinaire, s’occuperaient encore derrière la
Scène
, à rappeller aux Acteurs, avant chaque parution,
e Opéra, il ne faut entendre ce qu’en dit l’Auteur, que du lieu de la
Scène
, & non de celui des Spectateurs. [Note de l’É
duit la terreur qu’à l’instant où le jeune Hamlet s’écrie derrière la
scène
: l’Acteur se fatigue en pure perte durant tout l
; c’est par des actions que les Héros instruisent *. Celui de la xiv
scène
du III Acte, & celui de la scène ix du IV. *
instruisent *. Celui de la xiv scène du III Acte, & celui de la
scène
ix du IV. *. La Musique est l’art auquel tout se
p; coupé, est d’un traînant desagréable : l’Acteur qui occupe seul la
Scène
donne plus de plaisir, parce que le Spectateur n’
même lieu ; ils sont de temps-en-temps censés être occupés hors de la
Scène
. A la bonne heure ; cela est dans la nature : mai
s la nature : mais que quelque chose indique ce qui se passe ; que la
Scène
ne soit vide qu’en apparence, & sur-tout qu’o
blessée, lorsqu’Alphonse, à la fin du troisième Acte d’Inès, après la
scène
la plus vive, s’écrie : Dans ces affreux momens,
ns action, dont les Personnages étaient pris dans le bas-peuple ; les
Scènes
se passaient dans les Places ou dans les Cabarets
s Foires, & sur le Théâtre des Charlatans, qui jouent souvent des
Scènes
bouffones, pour attirer un plus grand nombre d’ac
aux Anglais, d’avoir conservé dans leurs meilleures Comédies trop de
Scènes
de Parades ; on y voit souvent règner la licence
a peut-être montré trop d’indulgence pour ces espèces de recueils de
Scènes
isolées, qu’on nomme Comédies-à-tiroirs. Momus Fa
de la réputation d’honnête-homme (M. R** de G…) y fut traduit sur la
Scène
, avec des traits extérieurs qui pouvaient le cara
s, s’il était possible, Néron, autre personnage extraordinaire sur la
scène
du monde, s’avisa d’un expédient singulier. L’inf
omme la tache la plus honteuse de la vie de Néron d’avoir paru sur la
scène
. Qu’a donc fait ce maître du monde pendant son rè
a sa mère ? Du moins Oreste ne s’est pas oublié jusqu’à monter sur la
scène
: « In scena nunquam cantavit Orestes. » Quand Né
craindre les yeux des Magistrats et du peuple. Il alla débuter sur la
scène
de Naples, qui était une ville Grecque, et son dé
ne qu’à son mérite, et non à la faveur du Sénat. Il parut donc sur la
scène
, récita des vers de sa façon, joua de la lyre, fl
eurs, leur faire enseigner la morale et inspirer les sentiments de la
scène
? Il n’y en paraît point à qui son confident, son
quoi ! ne sont-ils pas tous Marquis, Ducs, Princes, Monarques sur la
scène
? Le faste, la hauteur, le mépris du peuple, entr
pourrait faire du Gentilhomme Bourgeois. Ces sujets fourniraient des
scènes
très comiques. Un Comédien affectant de grands ai
ière jusqu’aux derniers opérasf on trouve mille endroits, et même des
scènes
entières, où les Comédiens se décèlent, se trahis
rands cris, chemin faisant, les mêmes folies qu’ils débitaient sur la
scène
; de sorte que la cérémonie de son enterrement fu
s, vous avez fort bien rempli le rôle d’un valet qu’on a pendu sur la
scène
, et vous méritiez bien, selon moi, d’être pendu e
Ces excès sont-ils croyables dans des âmes Romaines ? le poison de la
scène
est-il assez violent pour avoir corrompu le sang
st flatté d’être excellent Comédien : « Ah ! quelle perte, dit-il, la
scène
va faire en ma personne ! quel Acteur va mourir !
e. Il est sûr que les expressions des Amants, toujours outrées sur la
scène
, confirment le Libertin dans son dérangement, rév
essions sur celui qui les observe ; qu’arrivera-t-il, lorsque, sur la
scène
, un jeune homme et une fille, avec toute la vivac
nd tort qu’ont la plupart des Poètes, qui représentent l’amour sur la
Scène
, plutôt comme une vertu, que comme une passion. L
fables. Puisque les Modernes ne savent parler que de l’amour sur la
Scène
, ce qui est la marque certaine, ou d’une corrupti
ant les différents caractères des hommes que l’on introduirait sur la
Scène
: par exemple, l’imprudence, la faiblesse, la fer
ments que je viens d’indiquer sont tels que, s’ils étaient mis sur la
Scène
avec tout l’appareil propre à en faire valoir l’i
irations, etc. sont ordinairement le fruit que l’amour produit sur la
Scène
dans les Tragédies ; et dans les Comédies, qui fo
sujets, il ne se permettra pas de traiter des affaires d’Etat sur la
scène
, et ne fera parler ses Acteurs qu’avec respect de
tir et de désirer ? Qu’on se garde bien de mettre un tel homme sur la
scène
, il est bien éloigné de mériter cet honneur, c’es
ste du temps à ses affaires. Tel est l’homme qu’on doit mettre sur la
scène
, vous l’y verrez tous les jours quand vous voudre
st contraire aux mœurs des Français, ou s’il répugne de voir sur leur
scène
les horreurs communes aux Théâtres Anglais, c’est
ies, les rires qu’excitent les chagrins d’un vicieux tourmenté sur la
scène
comique, partent également de leur goût pour la v
ésirent pas moins de ressembler aux modèles qu’on leur propose sur la
scène
. Je crois fermement qu’il n’est point d’homme qui
imaginé qu’il est des caractères estimables qu’on n’ose mettre sur la
scène
tel que celui d’un homme droit, vertueux, « simpl
onséquent le Ministère de leur friponnerie. Ce n’est peut-être qu’aux
scènes
ingénieuses si souvent décochées contre les Procu
et fomente celles qu’on a »ad , vous dites qu’on n’ose mettre sur la
scène
« un homme droit, vertueux, simple, grossier et s
e , il y a cependant longtemps que Molière a produit cet homme sur la
scène
. Chrysaleaf dans Les Femmes savantes est l’homme
tel que celui que vous croyez qu’on n’a pas encore osé mettre sur la
scène
; écoutez-le pour vous en convaincre. « C’est à
x autres, et je ne vois pas pourquoi l’on n’oserait pas mettre sur la
scène
un homme sans préjugé, qui refuserait d’exposer s
mal entendu. Personne, je vous jure, ne serait choqué de voir sur la
Scène
un Spadassin insolent puni tout autrement que par
dassins : les uns et les autres peuvent être joués avec succès sur la
scène
, et l’on y peut faire admirer un vaillant homme q
ire et s’en faire écouter, il s’y prend bien plus joliment : voyez la
scène
quatrième du troisième acte de cette pièce entre
par le malheur des vicieux, qu’on fait passer en revue devant lui. La
scène
d’un jeune homme, d’un caractère doux et bienfais
ous ceux qui l’écoutent ou qui la lisent, qu’on peut présumer que des
scènes
dans ce goût, et destinées à la même critique, fe
ore à vous convaincre qu’on peut mettre sans péril un Stoïcien sur la
scène
, si vous n’en reconnaissez pas un dans Worcestre
n’en reconnaissez pas un dans Worcestre av. Dans Arlequin sauvage, la
scène
du Capitaine qui est prêt à se couper la gorge av
assez pour vous prouver qu’on peut attaquer la fausse bravoure sur la
scène
sans indisposer le Public et sans choquer les mœu
sulté du pouvoir des lois que le vice a été contraint d’abandonner la
scène
et que les Auteurs Dramatiques n’ont plus eu de r
ortifier quelqu’un. Voilà Monsieur ce que les lois ont corrigé sur la
scène
: elles y peuvent donc quelque chose, puisqu’en n
y, 1755. w. [NDE] L.-F. Delisle de la Drevetière, op. cit., Acte II,
scène
4, p. 54-55. x. [NDE] Horace, Epîtres, Ier s. a
La citation exacte est la suivante : « Qu'on mette, pour voir, sur la
Scène
Française, un homme droit et vertueux, mais simpl
vetière, Timon le misanthrope [1722], Paris, Briasson, 1732, Acte II,
scène
6, p. 83. La citation exacte est la suivante : «
est : « […] n’est-ce pas un concert bien entendu entre l’esprit de la
Scène
et celui des lois, qu’on aille applaudir au Théât
DE] J.-B.-L. Gresset, Edouard III, Paris, Prault père, 1740, Acte IV,
scène
7, p. 51-52. av. [NDE] Le Duc de Worcestre ou V
L.-F. Delisle de La Drevetière, Arlequin Sauvage, op. cit., Acte II,
scène
5, p. 60-67. ax. [NDE] Ibid., p. 64-65 : « Lel
elle était adoptée. Les Anciens avaient soin de mettre le lieu de la
Scène
dans un Carrefour, ou à l’entrée du Vestibule d’u
é de l’Histoire. Mais il est tant de moyens de disposer le lieu de la
Scène
de façon qu’il soit à la portée de ma vue, &
toujours qu’une foule de Peuple était présente. Il n’y a qu’une seule
Scène
dans la Tragédie d’Ajax où l’on ne suppose plus d
représente : l’illusion est en effet plus grande quand le lieu de la
Scène
est fixé dans un Carrefour, dans la campagne, à l
s faire goûter, ne sont entre les mains de tout le monde & sur la
scène
que pour être assaisonnées de tout l’agrément de
Amours adultères de Vénus & de Mars. On les fait paroître sur la
scène
au moment précis où après bien des préludes licen
e les outrager ? Quand on vante si fort la modestie actuelle de la
scène
, on a sans doute oublié les dernieres pieces donn
nt mille caresses, comme les satyres les plus lascifs. Dans une autre
scène
, la folie recommence le même jeu (il est digne d’
e, & prennent toute sorte de libertés criminelles. Dans une autre
scène
le Seigneur & le Notaire du village, ou plûtô
ême la politesse qui règne dans le monde, qui s’est introduite sur la
scène
. Tout peut donc sans risque se livrer au monde. L
méprisables ? & ce sera une beauté, parce qu’on les vomira sur la
scène
! N’en prend-on pas même l’habitude en les entend
! N’en prend-on pas même l’habitude en les entendant fréquemment ? La
scène
les a d’abord empruntés de la populace, elle les
ler Moliere, qu’un si mauvais succès avoit découragé. Il y a quelques
scènes
ingénieuses & divertissantes ; mais le caract
aractère outré & imbécille du Bourgeois, qui n’exista jamais ; la
scène
copiée du Tartuffe, où Nicole & Covielle se f
pris. Une fausse sécurité endort, on en est plûtôt dans le piege. La
scène
est une femme de mauvaise vie qui fait la prude p
eces ; les seuls Écoliers, les seules Pensionnaires paroissent sur la
scène
. Cette seule différence arrache au monde tout l’a
tins. Aussi que sont-ils tous ? En quel état vient-on s’étaler sur la
scène
? dans l’état le plus séduisant. S’il est au mond
douceurs, mêmes sentimens, toute leur vie n’est que l’exécution de la
scène
, une sorte de comédie, de délire perpétuel. Il n’
elle Brohon a bien enchéri. Ce sont de vraies pieces de théatres, des
scènes
, des décorations, des habits, des masques. Elle a
ur en jouer ; on donne des habits blancs à Adam & Eve, & à la
scène
6 on dit qu’ils sont nuds, &c. Tout cela sans
cien & du Nouveau Testament, Jesus-Christ même, furent mis sur la
Scène
. Chez nos dévots ayeux le Théâtre abhorré, Fut l
es soutiennent encore la lecture. Ils donnerent un éclat inconnu à la
Scène
, dans les décorations, & les habillemens même
tems, & doué de tous les dons qui font le grand Poéte, mit sur la
Scène
le Misantrope, le Tartufe, les Femmes Savantes, l
te la fraîcheur, toute la force d’un excellent Coloris. Le pere de la
Scène
Françoise y fut remplacé par le plus digne rival
ns. A Athènes, Sophocle & Euripide ouvrirent & refermerent la
Scène
. Si l’Histoire nous parle de quelques Poétes dram
premier Théâtre du monde, que des piéces foibles & traînantes. La
scène
Françoise l’emporte encore en ce point sur la Gre
qu’ils suivirent d’abord fidèlement leurs modèles. Ils joignaient des
Scènes
entières de récit à de longues tirades de chants.
i se fesaient, surtout alors, un scrupule de mettre des femmes sur la
Scène
: c’est dommage qu’ils n’eussent pas la même sévé
s, ne se rapporte jamais au sujet. Après qu’une Princesse a quitté la
Scène
, il est tout naturel, par éxemple, en Italie, que
rsqu’il commence à s’accoutumer aux merveilles qu’on lui présente, la
Scène
change, un Spectacle différent se découvre, d’aut
i dirigent les Auteurs des divers Spectacles. Il faut que la prémière
Scène
renferme une èxposition claire & précise du s
s soient instruits en peu de mots. Le Poète aura soin ensuite que les
Scènes
& les Actes soient bien liés entre-eux ; que
our bien entrer dans son genre. Il est étonnant que l’énnemi de notre
Scène
lyrique, (je veux parler de M. Rousseau) se soit
e sujet d’un Opéra-Sérieux. Le Hèros véritable qu’il met alors sur la
Scène
, ne peut éprouver que des revers connus, ou natur
e s’il n’est pas naturel que tel Magicien fasse changer le lieu de la
Scène
trois ou quatre fois, & que des Dieux opèrent
s sont dénués de vraisemblance. Mais puisque ceux qui viennent sur la
Scène
sont supposés avoir la puissance en partage, il e
leux. Un Magicien, ou un Dieu, fait changer tout-à-coup le lieu de la
Scène
; un tel événement tient du prodige ; mais il ne
principal mérite des Drames chantans. Mais il faut que le lieu de la
Scène
ne change qu’au commencement de chaque Acte. On s
nt de chaque Acte. On souffre, on est révolté, lorsqu’au milieu d’une
Scène
tous les personnages, & ceux qui les observen
as, on peut se figurer qu’ils se sont transportés dans le lieu que la
Scène
représente ; lorsqu’ils sont sous nos yeux, nous
droits qui n’en sont point susceptibles. Lorsque la douleur occupe la
Scène
, ils sont arriver une troupe de Bergers, ou de pl
iques ; c’est-à-dire, que des Danseurs viennent occuper le lieu de la
Scène
dès que les personnages nécessaires à l’action so
gés de sortir, ou dès qu’ils ne parlent plus. Il s’ensuit donc que la
Scène
n’est jamais vide, & qu’il n’y a point de div
n’emporte pas moins le nom de Pastorale ; il suffit que le lieu de la
Scène
soit champêtre, ou que quelques-uns de ses Acteur
e qu’on y représente. Pourrions-nous faire paraître réellement sur la
Scène
cent Cavaliers montés sur des chevaux superberbes
de ces différentes Villes sont èxtrêmement grandes, aussi voit-on la
Scène
occupée par un nombre considérable d’Acteurs ; &a
aillent pour lui. Encore si beaucoup d’Auteurs écrivaient pour la
Scène
chantante, on espérerait y voir souvent paraître
n’est retardée que par ce qu’il faut que chacun passe à son tour. La
Scène
lyrique n’a point tout-à-fait cette èxcuse à allé
on des Paysans & des Ouvriers, des Ouvriers & des Paysans. La
Scène
de l’Opéra-Sérieux est couverte d’une multitude d
l’entre-voit que dans certaines maximes, & tout au plus dans une
Scène
entière : au-lieu que la plus part des Sujets du
je sache n'a tenté de les imiter, et n'a rien laissé paraître sur la
scène
. Les Jésuites seuls y ont brillé. Je ne parle pas
t des conversations que l'Auteur fait tenir, ce serait de très belles
scènes
. On dit que Racine composait d'abord ses pièces e
ritable étoffe du genre, il n'y aurait qu'à la tailler en actes et en
scènes
, la pièce serait toute faite. Lamothe-Houdart, qu
c'est que rien n'y est plus fréquemment répété que ces mots, théâtre,
scène
, rôle, personnage, acte, nœud, dénouement, tragiq
, la montagne du Thabor un spectacle, la reconnaissance de Joseph une
scène
, la mort de Coré, Dathan, Abiron, d'Holopherne, u
e Berruyer, tom. 7.). Quoique par une émulation assez déplacée de la
scène
Française, et par une conduite de courtisan, qu'o
n avait fondé un Collège, on y jouait des pièces ; les sciences et la
scène
marchaient d'un pas égal. Il eût manqué quelque c
ntations des Collèges n'avaient instruit des charmes séduisants de la
scène
régulière. Le théâtre des Jésuites a partout préc
ravies du spectacle, prendront les mêmes sentiments. On apprendra les
scènes
, on lira les Comédies, on connaîtra les Auteurs,
eait le geste, animait le coup d'œil, enseignait à représenter sur la
scène
, à faire avec grâce une déclamation à sa maîtress
iples l'affreux abîme du théâtre ? Mais en devenant les Apôtres de la
scène
, ont-ils bien suivi les lois de cette profonde po
alogue versifié. Le Jésuite n'a qu'à passer de la bibliothèque sur la
scène
, les anathèmes se changent en acclamations. Malhe
s furent toujours des gens sans mœurs, faut-il faire l'apologie de la
scène
? et parce qu'autrefois ils ont été plus grossièr
'hui le zèle s'irrite si l'on essaie d'introduire avec dignité sur la
scène
de saints personnages, quelques efforts que l'on
t pourtant pas là les beautés dont je voudrais qu’on fit usage sur la
Scène
; elles seraient admirables dans un Roman : quant
les chemins par où l’on passe, pour arriver à ces excès, avec tant de
Scènes
de tendresse, ne sont propres qu’à corrompre le c
t difficiles, ou il fallait ne faire jamais paraître Cléopâtre sur la
Scène
, ou retrancher tout ce qui concerne les amours de
Il n’y a que la corruption du siècle qui ait pû faire tolérer, sur la
Scène
, la passion d’amour traitée de la manière dont el
abeth, et la peinture qu’en fait Elisabeth elle-même dans la première
Scène
, on sera forcé de reconnaître cette vérité. La Re
ature ne nous inspire pas : ainsi cette belle vertu est étalée sur la
Scène
en pure perte. Quant à la passion de la Duchesse
dislas naît du vice et non de la vertu : telle était la licence de la
Scène
du temps de Rotrou ; mais les Poètes tragiques de
ZET. Si l’on jugeait de cette Tragédie seulement par le lieu de la
Scène
et par l’action qui y est représentée, il n’y a p
suffrage pour le Théâtre de la Réformation. En effet, le lieu de la
Scène
est le Serrail du Grand Seigneur, et l’action ne
ets de toutes parts couvrirent les sifflets. On rit beaucoup de cette
scène
faite impromptu à ces perturbateurs du repos du p
ui se prononcent de même s’écrivent différemment, Seine, saine, cene,
scène
. Tout le monde sait l’origine des trois premiers,
rivant du latin, l’italien, le françois, l’espagnol, en ont tiré leur
Scène
Je ne sai quelle fortune il a fait chez les bas-b
gnifie en général le lieu où se passe un évenement ; ainsi on dit, la
scène
est à Constantinople, à Rome, à Madrid. Quand le
Madrid. Quand le lieu change par une nouvelle décoration, on dit, la
scène
change. On appelle scène le théatre où les acteur
ange par une nouvelle décoration, on dit, la scène change. On appelle
scène
le théatre où les acteurs jouent ; on l’applique
des parties d’une piece, quand un acteur entre ou sort, ainsi on dit,
scène
premiere, scène seconde. Dans le moral, car aujou
e piece, quand un acteur entre ou sort, ainsi on dit, scène premiere,
scène
seconde. Dans le moral, car aujourd’hui le théatr
le théatre s’applique à tout, on dit d’un évenement, c’est une triste
scène
. D’une action scandaleuse, donne une scène au pub
venement, c’est une triste scène. D’une action scandaleuse, donne une
scène
au public, il se prend toujours en mauvaise part.
le théatre. Selon le génie des peuples & les usages des temps, la
scène
a signifié une tente, un pavillon ; c’étoit l’hab
de lie, le premier arlequin qui ait paru dans le monde, promenoit la
scène
sur un tombereau de village en village. Bacchus a
, Venus avec ses graces, Apollon & ses muses, ne montrent que des
scènes
rustiques : de-là ce jargon pastoral, ces ruissea
erie. La Bataille d’Ivri de Henri IV, représentée musicalement sur la
scène
, dans la farce du sieur du Rosoi, ces hommes qu’o
ne à se tirer tout entier. Le Roi vint à passer, & ayant vu cette
scène
comique, il se mit à rire, & dit pour les con
il en conclut qu’il y a cinquante ans que Voltaire est marié avec la
scène
, qu’il faut donc célébrer très-solennellement cet
n, de vieillard, de prince, de valet, &c. sont des charges sur la
scène
qui s’exercent toute la vie. Il n’y a point de co
roit sans peine, en fréquentant un acteur, quel est son emploi sur la
scène
, soit que lui-même en fasse choix, soit que le di
rt aimer, ne lui permet pas de faire généreusement le sacrifice de la
scène
à la vertu, il cherche des distinctions frivoles
t applaudit, quoique très-médiocres : c’est un livre classique sur la
scène
. Quel acteur, quelle actrice ne va fouiller dans
uches. Moliere, qui connoissoit le théatre italien, & en prit des
scènes
entieres, crut bien peindre un hypocrite par le s
blic ; il avoit appris le jargon du peuple, comme il y paroît par les
scènes
gasconnes de Pourceaugnac ; il y avoit acquis la
sa comédie des Femmes vengées, fait fort valoir qu’il a ménagé trois
scènes
à la fois par le moyen de quelques coulisses plac
une diversion désagréable dans le temps où il n’y a personne. Sur la
scène
françoise on voit cent fois des acteurs cachés qu
à des fenêtres, qui agissent, qui parlent : ce qui forme différentes
scènes
dans le même temps. L’auteur lui-même cite Britan
is l’auteur doit peu se féliciter de l’usage qu’il en fait. Les trois
scènes
ne servent qu’à multiplier les indécences d’un dr
si propres à corrompre, sont incomparablement plus pernicieux sur la
scène
que dans son livre, & c’est la malheureuse ma
es à Thalie, à Melpomene, & presque tous sont enthousiasmés de la
scène
. Au reste, le portrait des histrions que trace l’
loisirs & la dissipation de sa premiere jeunesse a produit sur la
Scène
un de ses Essais, qu’on y revoit encore ? N’impor
èle courageux contre la licence énorme qui deshonoroit de son tems la
Scène
Angloise, il étend sa sévérité scrupuleuse jusqu’
seule différence qu’il y ait à cet égard entre ces deux maîtres de la
scène
, c’est que Racine traitoit l’amour en homme de gé
On a cru long-tems, on a même écrit que quand il vouloit composer les
Scènes
les plus tendres & les plus passionnées, il a
si facile dans Corneille. On citera toujours comme un chef-d’œuvre la
Scène
où Phedre déclare son amour à Hippolyte. Quoiqu’i
e attribuée à Sénèque, ce n’est point là ce qui fait le fond de cette
Scène
étonnante, la plus forte, la mieux dialoguée, la
r son épée que la nourrice ramasse. Qu’y a-t-il là qui ressemble à la
scène
de Racine, où Phedre se jette sur l’épée d’Hippol
s meilleures Tragédies, & dans cette Tragédie une des plus belles
Scènes
. Je reconnois, avant d’aller plus loin, que Corne
telle qu’on la représente aujourd’hui, c’est-à-dire, dès la quatrieme
Scène
, qui est devenue la premiere par la sage suppress
esse, qui a promis sa main au vainqueur de son Amant. L’idée de cette
Scène
est hardie. La seule vûe de Rodrigue & de Chi
ur se jetter avec joie dans les bras sanglans de son meurtrier. Cette
Scène
a néanmoins de l’éclat. Elle fait encore grand pl
ituation qui fait souvent réussir des choses bien inférieures à cette
Scène
du Cid, des pensées fausses, des vers emphatiques
l’on veut bien examiner en critique impartial & sans préjugé, les
Scènes
de Corneille où il est question d’amour, & le
nné lieu de l’accuser aussi, mais mal-à-propos, de n’avoir mis sur la
Scène
que des François déguisés. Je ferois à ce sujet d
oiblesses la punition qui les suit. Racine étoit trop persuadé que la
Scène
Françoise ne pouvoit se soutenir sans amour. Le s
mon esprit toute sa dignité, depuis qu’il a signalé son entrée sur la
Scène
par un Ministère très-vil, quoique assez recherch
Taxile, Porus, Axiane, il n’y a guère rien de plus beau que quelques
Scènes
de cette Tragédie ; celle de Porus & de Taxil
narques Indiens ; joignons-y tout le cinquieme Acte, dont la dernière
Scène
est remplie de pompe, & d’un interêt majestue
Scène est remplie de pompe, & d’un interêt majestueux. Toutes les
Scènes
d’Axiane sont aussi fort belles, parce que son pe
toutes les autres des caractères parfaits, des beautés de détail, des
Scènes
ravissantes où l’amour n’est pour rien ; des Andr
rsonnage d’Acomat est au-dessus de tout éloge. On regarde la première
Scène
de cette Tragédie comme le modèle & le chef-d
ui se passoit alors dans l’univers. Les Romains, sans paroître sur la
Scène
, semblent l’occuper. C’est ainsi que dans la mort
nt pas mal de parcourir quelquefois, dans leurs momens de loisir, les
Scènes
de ce Favori avec Hydaspe & avec Zarès. Il m’
’est dans ce goût là que cette Tragédie est écrite depuis la première
Scène
jusqu’à la dernière. Et sur cela je demanderois p
des Essais Dramatiques sans amour, avant que Mérope eût brillé sur la
Scène
Françoise. Cette réussite & ces tentatives so
& de Racine. Dira-t-on de ces deux Poetes qu’ils n’ont mis sur la
Scène
que des Monsieur & des Madame ? Cette froide
in, des plus belles Tragédies qui ayent paru en différens tems sur la
Scène
Françoise. Il se tromperoit. Dans cette nombreuse
nes ; mais seulement des Mimes, Pantomimes, et autres Bateleurs de la
Scène
et du Théâtre, dont l'art était de s'expliquer bi
que les Conciles et le droit des souverains Pontifes, ont condamné la
Scène
de l'antiquité. Le Concile Elibertin ne « Mimos e
ème de Carthage reprouvé, ne défend que les Mimes et les Danses de la
Scène
. Et quand on a mis entre les règles du Droit Eccl
aux plus viles personnes du Cirque, et à ces femmes prostituées de la
Scène
qui jouaient les Mimes « Histriones, Mimos Cærero
re ce grand discours qu'il fait contre les impudences horribles de la
Scène
, il dit qu'il entend parler des Jeux du Cirque et
côté littéraire, des portraits finement tracés, des vers heureux, des
scènes
bien filées, une intrigue bien nouée. Elle a de g
st trop bas, & absolument déplacé dans l’Imposteur. A une ou deux
scènes
près, où ses naïvetés donnent quelque agréable co
& le crime pour favoriser leur mariage. J’ose dire que dans cette
scène
abominable Elmire est plus coupable que Tartuffe,
! quelle femme ! quelle maîtresse de séduction ! Qu’on apprenne cette
scène
par cœur, on aura la leçon toute faite, & son
ns le ménage, puisque elle est constamment sur le théatre, dans seize
scènes
les plus longues, sur trente qu’en a la piece, es
omestique, qui supposé hypocrite, comme son maître, pouvoit avoir des
scènes
très-plaisantes & très-propres à peindre le H
nce. Les deux amans transis, Marianne & Valère, viennent dans une
scène
aussi fastidieuse que longue, se bouder sottement
les adultères sont-ils des dévots ? tous ceux que Moliere met sur la
scène
dans ses autres pieces, sont-ils des dévots ? Mol
es sentimens & les principes qu’on prête à Tartuffe dans les deux
scènes
les plus intéressantes de la piece, qui en sont p
& une mère qu’on veut donner pour modelle. Je ne parle pas de la
scène
abominable où elle entend avec complaisance &
sance & consent à exécuter toute sorte d’horreurs. Je parle d’une
scène
antérieure, où Tartuffe se découvre pour la premi
assette importante où sont les papiers d’un criminel d’État, & la
scène
suivante l’Exempt dit : De tous ces papiers
n n’a pû commencer que sur la fin de la matinée ; car dès la premiere
scène
la belle-mère & le frère, qui ne logent pas d
aire et de Crébillon dans les pièces de Mahomet et d’Atrée. Il met en
Scène
un caractère odieux « qui fait rire »cq , me dire
gélique méritait d’être punie, et de lui reprocher qu’il avait mis en
Scène
une femme détestable. « Omne tulit punctum [...]
nthrope que vous dites, est celui que Molière aurait dû mettre sur la
scène
; vous n’êtes pas assurément fait pour apprendre
ce dans son véritable point de vue, vous auriez senti qu’en jouant la
scène
du Gentilhomme bas Normand du style et du ton de
din, ou Le mari confondu, Paris, J. Ribou, 1669 [repr. 1668], Acte I,
scène
1, p. 1-2. cq. [NDE] J.-J. Rousseau, op. cit.,
par Clitandre. cs. [NDE] Molière, George Dandin, op. cit., Acte III,
scène
8, p. 155. ct. [NDE] Horace, op.cit., v. 343 :
] L. de Boissy, La Vie est un songe, Paris, P. Prault, 1732, Acte II,
scène
4, p. 31-32. cx. [NDE] Thomas Corneille, Le Fes
Molière, Le Misanthrope, Paris, J. Ribou, 1667 [repr. 1666], Acte I,
scène
1, p. 6. Dancourt, qui reprend scrupuleusement l’
. cit., p. 62. df. [NDE] Molière, Le Misanthrope, op. cit., Acte I,
scène
2, p. 18. dg. [NDE] J.-J. Rousseau, op. cit.,
tout contraire à celui qu’il lui donne. Telle est cette pointe de la
Scène
du Sonnet […] » di. [NDE] P. J. Le Roux, Dicti
ain », p 404. dk. [NDE] Molière, Le Misanthrope, op. cit., Acte I,
scène
2, p. 15. dl. [NDE] J.-J. Rousseau, op. cit., p
. cit., p. 68. dm. [NDE] Molière, Le Misanthrope, op. cit., Acte I,
scène
2, p. 17. dn. [NDE] Ibid., Acte II, scène 6, p
hrope, op. cit., Acte I, scène 2, p. 17. dn. [NDE] Ibid., Acte II,
scène
6, p. 39. Dancourt cite très approximativement le
u Roy ne vienne […] » do. [NDE] Ibid. dp. [NDE] Ibid., Acte I,
scène
1, p. 8. dq. [NDE] J.-J. Rousseau, op. cit., p
ées de ces ornemens ? On sent assez les effets qu’ils feroient sur la
Scène
. Le Théâtre est le spectacle de tous les sens. Ce
re d’agir continuellement ; il n’est pas vraisemblable de voir sur la
Scène
des personnages, comme d’une haleine, méditer &am
fermoit beaucoup de choses, qui ne pouvoient être representées sur la
Scène
, & que souvent tous les Acteurs disparoissoie
ntermedes. Revenons à Corneille. « Nos violons, ajoûte ce pere de la
Scène
Françoise, n’ont pas ces deux incommodités. L’esp
si le mieux qui puisse arriver au spectateur, c’est que les premieres
Scènes
de chaque Acte, ne l’affectent que très-foiblemen
J’ ai peu de choses à dire sur ce qu’annonce ce Chapitre. Le Duo des
Scènes
d’Opéras est particulièrement fait pour peindre l
Ariette tendre, parce qu’il est plus vif, & qu’il peut ranimer la
Scène
lorsqu’elle est sur le point de languir. On y voi
les entre-Actes, loin de fixer l’attention sur le Drame qui occupe la
Scène
, ainsi que le soutient le grand Corneille, dissip
e lorsque le Tartuffe ou le Misantrope, Cinna ou Rodogune quittent la
Scène
, on entende tout-à-coup divers instrumens de musi
tuation intéressante. Que l’on compare ce qu’on éprouve à la première
Scène
du Tartuffe ou d’Iphigénie en Aulide (74), avec c
difficile, au moins en politique. N’ayant envisagé ce qui tient à la
scène
, que sous le rapport de son influence morale dans
igeant que douloureux dans l’ordre moral. En effet, quel drame sur la
scène
, quelle action dans les tribunaux peut jamais off
s, est-ce au milieu du jeu même des passions les plus ardentes que la
scène
ne développe souvent avec tant d’art et d’agrémen
me, que d’exalter ainsi ceux qui le cultivent avec succès. Que sur la
scène
, où tout est illusion, ils exercent un empire abs
pinion à l’égard de ceux qui se livraient spécialement aux jeux de la
scène
; mais il est évident qu’elle prenait sa source o
i et du beau par l’abus des mots et les puérilités qui déshonorent la
scène
française, énervent les esprits déjà trop superfi
espect et quelle vénération peut inspirer la religion, lorsque sur la
scène
, il n’entend professer sa doctrine que par l’orga
les prêtres cette vive apostrophe que fait Montalban, à la cinquième
scène
du quatrième acte de la veuve du Malabar q ? «
cependant pas la faute de l’auteur, puisque lui-même, dans l’une des
scènes
précédentes, établit ainsi le vrai caractère qui
les palmes du martyre. » Que ne devait pas produire cette horrible
scène
terminée par le son effrayant du tocsin, qui ne c
re continuée avant que l’auteur en personne ne se fût justifié sur la
scène
. Ils ne peuvent ignorer le péril extrême que cour
, et pour la tourner elle-même en dérision, en étalant jusques sur la
scène
les habits même du sacerdoce, qui, au mépris de t
contre toutes les bienséances de son état, consacre ses talents à la
scène
, et préfère scandaleusement le crédit et les seco
s mœurs spirituelles de l’abbé Latteignan, ont, pour le mettre sur la
scène
, choisi l’époque de sa vie la plus licencieuse, e
ésenté comme un gourmand parasite et un libertin déhonté, qui, sur la
scène
, vient afficher ainsi son infraction aux lois de
, et que la malignité nous fait rejeter sur les autres tout ce que la
scène
nous présente de vices ou de ridicules dans les p
plus touchants sentiments de la nature sont joués dans cette odieuse
scène
; les tours les plus punissables y sont rassemblé
s femmes sans honneur. Qu’un jeune homme n’ait vu le monde que sur la
scène
, le premier moyen qui s’offre à lui pour aller à
es plus d’un modèle de vertu, propre à figurer avantageusement sur la
scène
, le théâtre n’en sera pas moins dangereux pour la
r la licence de ses propos et même de ses actions, est déplacé sur la
scène
, il y figure agréablement comme un bon vivant et
ns essentielles du service de sa maison. Remettre ce bavardage sur la
scène
, c’est nous faire rétrograder de dix ans, et nous
uels qui, si longtemps, désola la France éplorée, d’accréditer sur la
scène
ce préjugé barbare, que le véritable honneur est
d’une fois, Corneille s’est repenti d’avoir consacré ses talents à la
scène
; si Racine a pleuré ses succès ; si Gresset, aba
ces grands hommes qui sont restés en possession de tout l’éclat de la
scène
Française, seront toujours un argument sans répli
ens, et guidés par le vrai génie, nos grands maîtres avaient élevé la
scène
française à ce haut degré de splendeur que n’a pu
ux qui sont réduits au malheur de les applaudir. Mais de nos jours la
scène
est travestie, et il n’est pas rare d’y voir les
reux. Quand on n’a point d’autres chef-d’œuvres à nous montrer sur la
scène
, il est facile de ne pas se récrier contre l’usag
s et les Romains avaient des temps marqués pour ouvrir les jeux de la
scène
. En Italie, de nos jours encore, si j’en crois qu
ceux qui ont un vrai talent ne sont qu’imparfaitement secondés, et la
scène
, aux grands théâtres, n’offre souvent qu’une tris
de nous étonner de la faiblesse des productions qu’on hasarde sur la
scène
, et des chutes douloureuses et fréquentes de tant
ns pitié, écrase ses acteurs de peines et de travaux, on appauvrit la
scène
, on dégrade un des arts les plus brillants, qu’il
rance ou l’immoralité n’usurpent jamais dans la société, comme sur la
scène
, un empire abusif. Au milieu des ténèbres profond
mme judicieux sait apprécier à leur véritable valeur, épurons-donc la
scène
, veillons scrupuleusement à ce qu’elle ne soit pl
aj. Le théâtre est-il désert quand l’amour filial honore, embellit la
scène
dans les Deux Pages ak, dans les Petits Savoyards
er et corrompre son innocence40. Fuit-on les variétés, quand, sur la
scène
, on immole a la risée publique la vanité d’un sot
l’irréligion soient absolument essentielles au succès des jeux de la
scène
, et qu’elle ne puisse se soutenir en France sans
s plaisirs. Peut-être n’aurait-on pas la faculté de multiplier sur la
scène
en un seul et même jour tant de productions à la
nouvelle direction, qui bornerait ses efforts à nous remettre sur la
scène
les seules pièces que nos théâtres d’aujourd’hui
saurait plus offrir d’intéressant à recueillir et à développer sur la
scène
française ? Du Belloy, ce poète qui, dans le sièg
s et grands événements qui fixent les regards publics, et changent la
scène
du monde, il n’est pas moins tenu de l’exercer av
et le silence. Loin des regards de cette multitude toujours avide de
scènes
tragiques ou scandaleuses qui piquent son oisive
n est de défendre les intérêts de leurs concitoyens50. Si, durant les
scènes
tragiques, qui trop souvent ont désolé la patrie
ble imprudence d’enseigner publiquement dans leurs ouvrages ou sur la
scène
, l’affreuse doctrine de l’impiété ? Comment ne vo
, vainement tenteront-ils de la rendre heureuse et florissante, si la
scène
, par sa licence et ses fausses maximes, détruit j
orale, ou que plutôt, devenus eux-mêmes ses zélés panégyristes sur la
scène
, ils la transforment en une véritable école d’élo
rompts à nous parler de ce qu’il faut punir. » Racine, dans Esther,
scène
3, acte 2. Avec quelle énergie le même auteur n
use image. Hélas ! ils ont des rois, égaré le plus sage. » Athalie,
scène
3, acte 4. 2. NDA « Nec elevetur cor ejus in s
onnue sous le nom du Vieux Comédien. Cet ouvrage présente beaucoup de
scènes
d’un excellent comique. Rien n’est plus plaisant
us le titre du vicieux par hypocrisie, j’essayerais de peindre sur la
scène
ce défaut propre à notre siècle inconséquent, j’e
oilà comme le théâtre nous corrige et nous rend meilleurs ! 28. NDA
Scène
12 et dernière du 4e acte. 29. NDA Qui n’a pas
gens superficiels ne s’arrêtent guère encore qu’aux frivolités de la
scène
, il en est un grand nombre qui se montrent vraime
extraordinaire ; à peine en parle-t-on : à l’exception de la première
Scène
du quatrième Acte, où il n’est question cependant
Corneille. On voit bien des incestes de fait ou d’imagination sur la
Scène
; mais Corneille a marché par une autre route : i
dans Andromaque un modèle parfait pour présenter cette passion sur la
Scène
avec toute la circonspection que la Réforme ou pl
it de me regarder comme l’ennemi déclaré de la passion d’amour sur la
Scène
; et j’avoue sans peine qu’il aura raison : cepen
eux Amants malheureux, sont d’autant plus propres à corriger, que les
Scènes
d’amour de la même Tragédie en sont plus capables
il fait sentir avec qu’elle précaution il faut traiter l’amour sur la
Scène
, pour ne pas s’écarter des égards de la bienséanc
d’alarmer les consciences délicates, que ces deux vers de la dernière
Scène
entre Polyeucte et Pauline. PAULINE. « Quittez
le Théâtre de la Réforme, il y aurait peu de chose à changer dans la
Scène
d’amour entre Hémon et Antigone ; je crois même q
seconde, en pesant mûrement l’action même qui est représentée sur la
Scène
. Sous la première (dont il est tant fait mention
’ailleurs occupés de motifs trop importants pour s’amuser à filer des
Scènes
de tendresse ; aussi l’Auteur les a-t-il évitées
hoses qu’on n’aurait jamais cru pouvoir paraître avec agrément sur la
Scène
. D’un autre côté, cette Tragédie est tout à fait
Que ferez-vous ? La Statue. Est-ce que ça se demande ? Dans une des
Scènes
suivantes, Pigmalion surprend sa Belle qui baise
mplaisante ; Ah, vous aimez l’amour badin ! C’est fort bienfait. La
Scène
VI. du second Acte est peut-être d’une volupté tr
second Acte est peut-être d’une volupté trop vive ; je parle de cette
Scène
où la belle Laurette dans une attitude voluptueus
sur un autre. Le hazard me fait rencontrer Cendrillon. Je trouve à la
Scène
XII. un endroit que la décence ne doit point avoi
Mais combien d’indécences ne découvre-t-on pas dans cet Ouvrage ? La
Scène
V. est une peinture qui passe un peu la raillerie
on cru que de nos jours on eût osé mettre sur le Théâtre une pareille
Scène
? « Nous sommes seuls — votre femme doit revenir…
uels momens ! ah, quel délice ! Ah, que de plaisirs j’entre-voi ! La
Scène
entre Blaise & Madame Pince est encore plus f
vous pas qu’ils songent à vous ouvrir ? » & dans l’avant dernière
Scène
; qu’il me la rende telle qu’elle est ». Je deman
it un moyen de le déguiser & de le rendre plus digne d’occuper la
Scène
. Mazet. Examinons si l’Auteur de Mazet a
’appercevoir des indécences qu’il contient. Je trouve dès la prémière
Scène
que la pudeur doit commencer à s’allarmer. Servi
onte de la Fontaine revient ici dans la mémoire, & répand sur les
Scènes
qui suivent, un air d’obscènité qui ne les rend d
on cœur sensible, Est-ce de moi que dépend un désir ? Dans une autre
Scène
, la tendre, la naïve Isabelle, tient ce discours
a-t-on de nouveau la question, sçavoir s’il convient de mettre sur la
Scène
de fortes indécences voilées avec assez d’art ? J
us opérer un grand prodige, la nature et la raison l’opèrent avant la
scène
; distinguons, s’il vous plaît. Si tous les homme
se laisser pénétrer du langage de la Vertu ; je suis convaincu que la
scène
la rend aimable, et que c’est un moyen des plus s
nt, où qu’ils ne le seraient dans le temps préfixe qu’ils occupent la
scène
. C’est un précepte par lequel Aristote prescrit a
eprésenter et leur faire faire, dans l’espace de temps qu’ils sont en
scène
, plus de belles actions, et dire plus de belles c
qu’ils n’en diraient dans le court espace de temps qu’ils occupent la
scène
. Sic nunc meliores erunt bp. Voilà comme les homm
-moi mon fusil que je tue ce B. là. » Vous jugez bien qu’une pareille
scène
fit oublier la catastrophe à tous les autres Spec
ez bien Monsieur que le scrupule de mettre de grands Criminels sur la
Scène
serait pusillanime puisque les produisant il en r
is tant de milliers d’ans que l’histoire, l’épopée, la Tragédie et la
Scène
mettent sous les yeux des Scélérats ; mais Mahome
. 27. bj. [NDE] J. Racine, Phèdre, Paris, C. Barbin, 1677, Acte II,
scène
5, p. 34. bk. [NDE] Citation non identifiée. b
E] Citation non identifiée. bl. [NDE] J. Racine, op. cit., Acte IV,
scène
6, p. 64 : « Détestables flatteurs, présent le pl
re, La Mort de César, Amsterdam, [s. é.], 1735 [repr. 1743], Acte II,
scène
5, p. 27 : « [Ton pouvoir, tes vertus, qui font t
e Crébillon, Catilina [repr. 1748], Paris, Prault fils, 1749, Acte V,
scène
dernière, p. 96. bw. [NDE] J.-J. Rousseau, op.
Mahomet le Prophète, Amsterdam, E. Ledet, 1743 [repr. 1741], Acte V,
scène
4, p. 104. ch. [NDE] Ibid., p. 105. Il s’agit
ntage. Par succession de temps, le profane s’empara entièrement de la
Scène
, et les représentations saintes cessèrent. On ne
enu et suivi ; mais, lorsque le profane fut resté en possession de la
Scène
, les sentiments se trouvèrent partagés. On sait q
punis, et de toutes les passions qui sont tournées en ridicule sur la
Scène
; et en conséquence il décide que de telles Pièce
ller le courroux du Censeur. Et qui peut, parmi nous, approuver une
Scène
Où règne avec éclat l’impiété païenne ? Où l’on v
us dans les vers d’Esther et d’Athalie, Donner un nouveau lustre à la
Scène
avilie ; Et par toi, dans saint Cyr, le théâtre e
rit que d’heureux mouvements. On y voit, dès l’abord, s’emparer de la
Scène
Du véritable Dieu la grandeur souveraine. De sa g
’il rentre à jamais dans l’éternelle nuit, Ce fantôme d’amour, que la
Scène
a produit ! Qui sait presque toujours allumer dan
e, à Madrid, dans les anciennes farces des troubadours, de Bocace. La
scène
est le jeu de l’Oie renouvellé des Grecs. Les Etr
d poëte, le plus beau génie, le créateur de la tragédie, le roi de la
scène
, à qui aucun de ses successeurs n’a pu enlever le
sur le trône dramatique, & à transformer leurs actes & leurs
scènes
en traités complets de poésie, on les laisseroit
ensuite elle a décomposé certaines pieces, certains actes, certaines
scènes
qui lui ont paru plus morales que d’autres, en a
si les comédiens) parut Shakespear qui perfectionna ou plutôt créa la
scène
. Malgré plusieurs traductions, nous n’avons aucun
tend, cette licence modeste, cette malignité bienfaisante, &c. La
scène
est un jardin à l’angloise. Dans les Bibliothèque
e compagnie. Il n’est point d’école qui forme mieux ses éleves que la
scène
. Quelle différence pour les mœurs & pour la d
, on abandonna ces objets religieux, on donna dans un autre excès. La
scène
changea de face, la Mythologie prit la place de l
tôt le siecle sur le ton du théatre : la révolution est complette. La
scène
ne parle de la Religion que pour l’affoiblir, la
ale au moindre des miens. Comme il est impossible d’observer sur la
scène
le costume anglois, à plus forte raison le franço
Malboroug & Bellone, Miladi & Junon, c’est un vrai délire. La
scène
n’est qu’un rêve, le théatre des petites-maisons.
idération, & comblent de présens & d’éloges les suppôts de la
scène
, qui ne sont la plupart que peuple. Qu’est-ce en
femmes en fut engouée. Non-seulement elle écoutoit les pieces sur la
scène
, mais s’en faisoit rendre compte, les corrigeoit,
oi. Nouveauté intéressante, qui fit en partie sa fortune poëtique. La
scène
n’avoit alors que des absurdités & des platit
x pleins de force, de sentimens nobles, de situations touchantes, des
scènes
supérieures, des écarts brillants, dont les anglo
senate, & remporta le prix. Le drame des bâillemens eut les mêmes
scènes
. Ce spectacle se donne à minuit. L’envie de dormi
, & un spectacle bien réjouissant ? Peut-on prendre plaisir à une
scène
horrible qui fait frémir l’humanité ? On ne la so
rement des semences actives des passions qui sont mises en jeu sur la
scène
, si nous n’avions pas les principes d’une corrupt
sentation des égarements coupables du cœur humain, les plaisirs de la
scène
nous seraient aussi insignifiants que le serait u
ont le cœur est pur, parce qu’ils verront Dieu.” Eh bien ! prenons la
scène
sous son point de vue le plus avantageux : voyons
sor si précieux, sans donner même un seul coup d’œil d’attention à la
scène
terrible de la mort, au jugement, à l’éternité. »
tueux, touchant l’influence pernicieuse des frivoles amusements de la
scène
commande l’attention la plus sérieuse et les plus
le développement des caractères les plus attachants. L’élégance de la
scène
, la pompe de décorations, le charme de la musique
nités de la vie. Si donc les dangers qui résultent des plaisirs de la
scène
sont tels que nous venons de les exposer, et cett
destination. Après quelques années passagères et fugitives, une autre
scène
nous attend, scène imposante et terrible, où les
quelques années passagères et fugitives, une autre scène nous attend,
scène
imposante et terrible, où les vains plaisirs et l
dangereux que nous les rencontrerons ; c’est dans le spectacle et les
scènes
de la nature, dans ses admirables productions, da
dégénéra en satiété. On parut dégoûté des beautés déja étalées sur la
scène
. On courut encore au Théatre, mais on n’y trouva
dégoûter. Si au contraire le jeu est foible, les chef-d’œuvres de la
scène
ne sont pas épargnés. Le mécontentement semble re
nd nous en sommes sortis. Ceux qui ont la vogue paroissent ils sur la
scène
? Un bruit terrible les arrête plusieurs minutes
e le trouble dans leurs sens, & altére leurs organes. La premiere
scène
finit, sans qu’ils ayent pu revenir de cette espé
sentations, & font rétirer, de dépit, des sujets nécessaires à la
scène
. Qui souléve les Acteurs contre les loix ? L’impo
plus vive tristesse, & que leurs Confréres ne pouvoient ouvrir la
scène
qu’auparavant ils n’eussent dissipé nos allarmes
ssent d’une intelligence, qui fait naître souvent dans la société des
scènes
comme Molière en a si bien tracé dans ses comédie
Des funambules, qui se permettaient de joindre à leurs exercices des
scènes
extraites des ouvrages courus, affublées d’un gra
e l’imagination pour renchérir sur les vils moyens qui font l’âme des
scènes
de tripots ! Si je mets sur sa conscience la repr
n suis fâché pour le goût présent, mais je voudrais voir bannir de la
scène
tous les grands scélérats, qui portent avec eux l
i intéresseront, partout où ils les montreront. Les contrastes de nos
scènes
foraines remontent aux quatre fils Aymon 24, où l
t observateur. Avant l’introduction des productions étrangères sur la
scène
Française, un assassinat, un rapt, un suicide, qu
dimanche, ça m’a r’tardé d’une heure ; je n’ suis que d’ la septième
scène
, avec le quart d’heure de grâce, je n’ la gobe qu
ouvrage de messieurs du Marais, c’est l’idée d’avoir mis le diable en
scène
, et surtout le diable boiteux, car il fallait vra
oi cette gêne dans les personnages d’une action représentée sur cette
scène
? Pourquoi ne jouit-elle pas des mêmes privilèges
sais bien que deux vers de la Métromanie j, dans la bouche de Damis,
scène
septième du troisième acte, sont un argument sans
ésidé au choix des acteurs, à la réception des ouvrages, à la mise en
scène
et surtout à la bonne administration, sans laquel
ce qu’on veut bien appeler un ouvrage, les premiers talents de notre
scène
tragique. Je comparai cet extérieur, qui pourtant
tune de ce théâtre. 70. [NDA] La procédure d’Albi, arrangée pour la
scène
sous le titre du Château de Paluzzi. 71. [NDA]
eux que l’on traite fournissent de quoi tomber naturellement dans des
Scènes
qu’on a déja vues, il me semble que je ne vois ri
lieux s’entretient Melpomène ? Quel Ouvrage nouveau va briller sur la
Scène
? A quel grave sujet s’occupe son loisir ? » MEL
garantir des Insultes du Temps, Si souvent dépouillée en faveur de la
Scène
N’offre plus à mes yeux d’Action qui surprenne. O
i même emprunté chez un Peuple Barbare Un des beaux Ornements dont la
Scène
se pare : Mais quoique Bajazet justifie un tel ch
qu’on permette à ma Veine D’étaler en public leurs grands Noms sur la
Scène
? Le Respect qu’on leur doit… » LA RENOMMÉE. «
se réfugient au théâtre public, qui les distrait, pour se dérober aux
scènes
secrètes qui les chagrinent. « Quels autres enf
oint d’autres ? et les voit-on en petit nombre, qui cherchent dans la
scène
toute autre chose que la scène même ? « A quel
en petit nombre, qui cherchent dans la scène toute autre chose que la
scène
même ? « A quel dessein y voit-on voler tant de
ue l’on prend à l’action ; si on se sent transporté sur le lieu de la
scène
, et comme dans la situation du personnage qui nou
t de plus insinuant. On veut être ému et touché par le spectacle ; la
scène
languit, si elle n’irrite quelques passions, et,
eines de Léon X. il y a quelques Cardinaux que le souffle impur de la
Scène
a insecté, Bibiana se dèshonora par une licence e
la décence ; mais les Abbés compositeurs & amateurs ont inondé la
Scène
, la liste en est effrayante ; nous en rapporteron
rûler dans le cloître ; ses confreres paroissoient tour à tour sur la
Scène
, peints, nommés & tournés en ridicule ; il y
t à rien, il étoit hors de son état & de son génie, l’amour de la
Scène
, aveugle sur tout. L’Abbé d’Allainval mourant de
C’est se jouer de tout, & imiter le théatre, qui met sur la même
Scène
Mathan & Joyada, Aman & Mardochée. St. Pa
représentant ; il eût du apprendre aux Jésuites combien le goût de la
Scène
est dangereux pour eux-mêmes. Il composa, selon l
es, grecques & latines, qui lui fournirent l’embellissement de la
Scène
& les sages regles qui la lui devoient faire
Religion, mais en corrompant ses mœurs. Le bon Chanoine se livra à la
Scène
, & composa plusieurs pieces qui n’ont pas réu
nistres ni leurs ouvrages ; le Consistoire ne le souffriroit pas. Les
Scènes
Angloises, Allemandes, Portugaises, Espagnoles, v
ffice divin. Il y en a fort peu en France qui passent comme lui de la
Scène
au Chœur & du Chœur à la Scène ; ce ne sont q
France qui passent comme lui de la Scène au Chœur & du Chœur à la
Scène
; ce ne sont que des Abbés à Bénéfices simples :
de noblesse, ni un garant de valeur pour combattre les infideles. La
Scène
Espagnole est fort peu Ecclésiastique ; au-delà d
acun des Drames de son héros ; Tragédie ou Comédie, il en détacha les
Scènes
les plus intéressantes, le principal personnage,
de chaque Tragédie de Corneille, qu’on représente de suite ces trente
Scènes
, ce spectacle seroit ridicule & insupportable
parodiée dont on a copié le personnage de Shakespear. On a ramené les
Scènes
d’Arlequin qui successivement est Empereur, Médec
a épousée. La Tragédie est distribuée en cinq actes ; chaque acte en
scènes
, dont le nombre n’est point fixe. Un acte est une
personnages agissent toujours, et quelquefois même plus vivement. Une
scène
commence à l’entrée, ou à la sortie d’un Acteur,
u’à la fin du quatrième Acte, et dure quelquefois jusqu’à la dernière
Scène
du cinquième ; ce qui est une extrême beauté dans
’était une action consacrée chez les Romains. On peut hasarder sur la
Scène
, des choses mêmes, qui sont contre nos mœurs, et
; nulles images, nul esprit hors d’œuvre, des chutes brillantes, des
Scènes
vives et courtes, heureusement tournées, beaucoup
e au Poète d’inventer les sujets tragiques, qu’il veut exposer sur la
scène
, ou d’en altérer les circonstances, quoique vérit
si que ce soit un scélérat insigne ; les Grecs qui aimaient à voir la
scène
ensanglantée, représentaient souvent sur leur Thé
que le Poète fait de ses Héros, il ne doit point en introduire sur la
scène
, qui soit coupable de quelque crime énorme. Si Ph
. Un Auteur se rendrait ridicule, s’il faisait paraître Pompée sur la
scène
, s’applaudissant d’avoir vaincu César à la batail
ère pas le point essentiel de l’Histoire. Nous n’aimons pas à voir la
scène
ensanglantée, et nous sommes en cela beaucoup plu
aire agir, et parler diversement les personnes, qui paraissent sur la
scène
. Brutus ne manquait pas de tendresse pour ses enf
ut, et qui emprunte des sujets étrangers, pour remplir le vide de ses
scènes
. Je ne condamne pas absolument toutes sortes d’ép
qui entrent dans tous les sentiments du Héros que l’on expose sur la
scène
, soit que sa destinée soit heureuse, ou malheureu
pectateur. Ce n’est pas que si l’on introduisait un Philosophe sur la
scène
, on ne lui pardonnât quelque Sentence grave et sé
leurs mœurs étaient sauvages et barbares ; ils aimaient à voir sur la
scène
des carnages et des massacres : Nos mœurs sont ma
plus polies, plus humaines ; nous ne pouvons voir qu’avec horreur la
scène
ensanglantée ; il faut que l’on ménage nôtre déli
anque, l’un est chrétien, l’autre déiste, l’un est enthousiasmé de la
scène
, peut-être amant de quelque actrice, l’autre est
ece, outre une foule d’actions indécentes. Le théatre change à chaque
scène
; le spectateur a le plaisir de parcourir de cont
s, de lieu, d’action ni d’intérêt, ni même de ton, ni de couleur. Une
scène
atroce est suivie d’une scène du plus bas comique
rêt, ni même de ton, ni de couleur. Une scène atroce est suivie d’une
scène
du plus bas comique. Des héros au ton guindé s’en
es plus délicates ! Il déploie tous les replis du cœur. Il a porté la
scène
à son comble, &c. M. Bitaubé a ramassé tout c
izarrerie de notre empressement pour ce genre bâtard qui déshonore la
scène
, ces drames lugubres si tristement élégiaques, si
idele à les priviléges en Russie. Le sieur Diderot, malheureux sur la
scène
françoise, où il a donné des drames qui ne sont p
’endroit même où il vante & admire avec le plus d’enthousiasme la
scène
de l’avare où le pere se trouve l’usurier de son
e pere se trouve l’usurier de son fils, il avoue ingénument que cette
scène
, presque divine, est prise de la belle plaideuse,
s annales. Car cet ingénieux académicien consacre tout son temps à la
scène
, à des contes, à la galanterie, non pas sans dout
our. Ce tableau trop vrai est-il encore une leçon de vertu ? Nouvelle
scène
: dans un bois solitaire, l’auteur & l’amour
-peu on surmonteroit cet obstacle, qu’enfin la prose regneroit sur la
scène
aussi-bien que les vers, qu’à la fin même elle ch
ratiques. Jalousie de métier. Ces héros, ces dieux, ces princes de la
scène
ne sont pas indifférens à la recette : ils ont fa
t un besoin pressant du succès, leur fortune, leur vie en dépend ; la
scène
leur donne du pain. L’habitude journaliere des ap
? Que prouve cette présence éternelle des acteurs d’Homere sur notre
scène
? Que le fol amour de la fable cette enfin de l’e
ment informe, mais corrompue à l’excès, dont on souille sans cesse la
scène
; de ces fables scandaleuses & ridicules des
édie échauffe le cœur, éleve l’ame à l’héroïsme. L’enthousiasme de la
scène
aveugle les hommes les plus éclairés, ou peut-êtr
er. La seconde ne differe de la premiere qu’en ce qu’il y supprime la
scène
où sans rime ni raison deux personnes qui ne s’ét
autre qui en est rempli ? Je ne crois pas qu’on ait jamais mis sur la
scène
rien de plus extravagant que les Parfaits Amans.
rvé ses variantes & ses traductions, & jusqu’à cette derniere
scène
assez froide qui fait tout le dénouement de sa pi
e piece de femme, un joli pompon, à laquelle il a substitué une autre
scène
, un autre dénouement, ou plutôt, soyons sincère,
, il fait beaucoup valoir que dans toutes ses pieces il n’y a pas une
scène
superflue, ni rien de superflu dans les scènes ;
pieces il n’y a pas une scène superflue, ni rien de superflu dans les
scènes
; qu’au reste c’est un grand mérite, qu’il est pl
équenté toute sa vie, doit écrire tout de suite, currente calamo. Les
scènes
ne sont que ses conversations ordinaires. Qu’un S
ramatiques. Combien de pieces de tiroir, où on ne fait que coudre des
scènes
! combien de pieces à fragment, où l’on prend des
, où l’on prend des morceaux de côté & d’autre ! une ariette, une
scène
, une danse, une fête, un spectacle, c’est un habi
&c. dramatiques. Ces petits soi-disans drames de trois ou quatre
scènes
, qui dans une action d’un quart d’heure forment u
e toutes ses pieces bien analysées, sont usées & triviales sur la
scène
. La maniere de le dire peut y mettre quelque diff
d’un sujet qui soit très-simple. Un rien lui suffira pour occuper la
Scène
. S’il a le bonheur de trouver un métier quelqu’ob
e les grands défauts ont été saisis. Il ne nous reste à mettre sur la
Scène
que des demi caractères, des vices à la mode, qui
s au même dégré, il est clair qu’une fois qu’on les aura mises sur la
Scène
, on ne pourra plus y faire paraitre que des Passi
res pour ce genre de Drame. Ils ne leur était permis de mettre sur la
Scène
Tragique que deux ou trois Familles, célèbres dan
e s’étonner qu’ils ayent été plus d’un siecle à ne représenter sur la
Scène
tragique que des Héros Grecs & Romains, sans
aire est un des prémiers qui osat placer des Héros Français sur notre
Scène
Tragique. M. de Belloi, éclairé par les éssais &a
rien de triste, est du vrai genre de la Comédie. On veut voir sur sa
Scène
une critique plaisante des mœurs & des folies
C’est une longue comédie : on n’a qu’à la partager en actes & en
scènes
, & supprimer les liaisons, on auroit sans pei
e, y conduit & s’y plaît. Quoique ce roman ne soit qu’un tissu de
scènes
du théatre de la Foire, il est déclaré contre la
musique voluptueuses, les attraits séduisans des femmes étalés sur la
scène
, les traits perçans, des discours, des gestes, de
s principes doivent faire pardonner ces égaremens, & assurer à la
scène
le beau titre d’école des mœurs, lors même qu’ell
s long-temps perdu de ces charmantes Lucreces : il eût ensanglanté la
scène
& poursuivi les géans dans les coulisses. Il
Mystères de Suzanne, de Judith vous apprendront que le langage de la
scène
d’alors était tout aussi libre que celui de nos c
en ? Faut-il confondre dans le même anathème ceux qui renouvelant les
scènes
de débauche des bacchantes et des saturnales du p
taux afficher la plus révoltante immodestie, et les artistes de notre
scène
française qui a fait et fait encore notre plus be
, ils avaient eu le privilège de l’impunité ; on n’avait pu mettre en
scène
leurs ridicules ; ils se fussent bien gardés de l
is qu’ils avaient oubliées tandis qu’ils commandaient en maîtres à la
scène
française, et qu’ils ont fait revivre dès que le
, je l’aurais décoré » (éd. Bruxelles, Ode et Wodon, 1830, tableau I,
scène
3, p. 69) . c. [NDE] Les frères Parfaict, dans l
es, jusqu’à des vignettes & des cul-de-lampes, qui constituent la
scène
par leur licence, & sont les décorations. C’e
doc, y apprit le patois du pays, dont il a fait dans Pourceaugnac une
scène
très-indécente avec une fille débauchée de Bezier
vérité physique & morale du temps & du lieu où on a placé la
scène
: ce qui a du rapport à une infinité de chose, &a
rmi nous, l’Auteur n’a rien à regretter du côté du libertinage. Notre
Scène
est aussi parfaite que celle de grecs & des r
e & de gauche jusqu’au bord du théatre ; au milieu, en face de la
Scène
, est placé le fauteuil du Roi. Le troisieme rang
hir : mais ce n’étoit que des momens de brutalité ; le fonds de leurs
scènes
, le cours de leurs drames, leur esprit, leur lang
de ces monstres, à qui on les propose avec éloge pour modele, sur une
Scène
qu’on dit être l’Ecole des mœurs ? Que doivent êt
’on vient de rompre la glace : Goldoni en Italie a mis Moliere sur la
scène
, pour se moquer de lui ; & M. Mercier, pour l
e de Goldoni & Moliere, & même y ajoutant & changeant des
scènes
, sous le titre de Moliere, drame en cinq actes, i
imité de Goldoni, par M. Mercier. Le premier acte débute par quelques
scènes
ajoutées. Moliere, dit-on, avoit traduit Lucrece
en soit, voilà Moliere aux prises avec son valet. Au milieu de cette
scène
bruyante, & dans le moment de la plus grande
mere Bejard qui se flattoit d’épouser Moliere, a fourni, dit-on, des
scènes
intéressantes. Elles ne peuvent intéresser que le
s en firent le mari le plus malheureux. Mettre tous ces traits sur la
scène
, n’est-ce pas la satyre la plus sanglante ? Tout
e est plus varié, plus fécond, plus original, plus fin : chaque bonne
scène
de ses pieces vaut mieux qu’une bonne fable de La
, la diversité des Spectacles, la modicité du prix, le changement des
scènes
, tout entraîne vers des Théatres qu’on fait sembl
ucunes pieces réguliere & décente. Ce ne sont que des fragmens de
scènes
décousues, des propos de halles, des obscénités.
r les Censeurs publics. N’importe, cette bisarrerie est elle-même une
Scène
du Théatre de Nicolet ; & une piece du Comédi
ller sur la religion & les mœurs, & à ne rien souffrir sur la
Scène
qui les blesse. Mais un Comédien n’a point d’exis
es de Théatre est commune : mais il est inexcusable de blesser par la
Scène
la plus infâme, les yeux & l’imagination du s
e sont-elles pas toutes un tissu de scandale ? 4°. Sur-tout dans les
scènes
nocturne, bien capables de donner à rêver aux jeu
leurs meres, une de ces. Intelligences qui rendent les gens heureux.
Scènes
8, 9, 10. Ces scènes grossiérement scandaleuses n
es. Intelligences qui rendent les gens heureux. Scènes 8, 9, 10. Ces
scènes
grossiérement scandaleuses ne sont pas rares, non
s ennemis ; il essuya bien des contradictions & des critiques. La
Scène
est le pays où ces fruits amers naissent le plus
ône, à condition de renier DieuEn la première représentation.[NDE] La
scène
du pauvre (acte III, scène 2) a effectivement été
DieuEn la première représentation.[NDE] La scène du pauvre (acte III,
scène
2) a effectivement été en grande partie supprimée
e reste n’est que Bagatellek » ; un Démon qui se mêle dans toutes les
Scènes
, et qui répand sur le Théâtre les plus noires fum
x (Genève, Gay et fils, 1867). En la première représentation.[NDE] La
scène
du pauvre (acte III, scène 2) a effectivement été
7). En la première représentation.[NDE] La scène du pauvre (acte III,
scène
2) a effectivement été en grande partie supprimée
âtrales), voir Vie d’Auguste, 44 et 45. j. [NDE] Dom Juan, acte III,
scène
1. k. [NDE] La référence au Moine bourru est dan
III, scène 1. k. [NDE] La référence au Moine bourru est dans la même
scène
(III, 1) mais n’apparaît que dans l’édition de 16
n de 1683, et sous une forme différente. m. [NDE] Dom Juan, acte V,
scène
6. L’expression a été censurée : elle n’apparaît
ite de Don Louis et au dialogue avec Sganarelle qui la suit (acte IV,
scènes
4 et 5). Le fauteuil est la réaction de Don Juan
suppose gagnée sur la fin du jour, entre le dîné & le soupé ; la
scène
se passe le jour même dans un château voisin. La
accessoires, dont il a cru avoir besoin pour remplir & varier la
scène
. Mais si l’on ne savoit jusqu’où se porte parmi n
éatre demeure vuide, comme si tout le monde étoit allé se battre ; la
scène
ensuite est dans le silence, comme si l’on attend
e renforce, se ralentit, se distingue, se confond ; &, quoique la
scène
soit vuide, jamais par l’adresse du musicien elle
ale grimaçant des lazzis. On ne peut mettre les grands princes sur la
scène
que dans le genre héroïque : en faire le sujet d’
peu propre au théatre. Ses innombrables galanteries fourniroient à la
Scène
une matiere inépuisable : mais il n’est ni édifia
emme, ses brouilleries avec la seconde, ne pourroient paroître sur la
Scène
sans l’avilir. L’on se trompe lorsqu’on défigure
les seuls que la plupart des gens connoissent, ils peuvent orner une
scène
; mais il faut en faire un choix avec discernemen
l’eût pas laissée se mêler du gouvernement, ni avant, ni après cette
scène
. Il sort vîte avec Sulli, pour lui dire sans témo
petitesses. Qui pourroit faire entrer Louvois & Colbert dans une
scène
comique ? Les Economies royales sont pleines des
ssement, sa sage économie. A quoi pense-t-on de faire paroître sur la
Scène
un ministre qui efface son Prince, à qui le Princ
ui ne font que le dégrader. Entraîné par la passion inséparable de la
Scène
, qui veut par-tout de la galanterie, & par la
i l’on a renoncé au plaisir de l’illusion, on peut tout mettre sur la
Scène
. On ne doit pas être surpris du succes de ce dram
it pas être surpris du succes de ce drame : l’idée de produire sur la
Scène
comique aux Italiens, le Héros qui régna sur la
atique, à trompeur, trompeur & demi ; petite farce de cinq ou six
scènes
& autant d’acteurs. Henri IV, Philippe II, Ro
ce n’est qu’une ruse de guerre fort commune, dialoguée & mise en
scènes
. On arrête & on amene à Henri un Courier dépê
de l’ouvrage. En mettant un nom à la place de ces lignes, on aura des
scènes
; en mettant des lignes à la place des noms, les
un si petit fait on n’a-pas le temps de les violet. Il transporte la
scène
de Paris à Madrid, de Madrid à Paris : point d’un
t ni comédie, ni farce, ni proverbes ; ce sont des dialogues appellés
scènes
, sous le titre général d’actes, où l’on détaille
n’aime point qu’on ait besoin d’attacher incessamment son cœur sur la
scène
, comme s’il était mal à son aise au-dedans de nou
èle légitime. Le degré de corruption qui régnait de leur temps sur la
scène
leur imposait le devoir de les proscrire, et comm
’a pas fait moins de plaisir à Paris que celle de Térence à Rome. Les
scènes
que Molière emprunta de Plaute étaient faites pou
les reproches que vous leur faites : il fallait obvier aux abus de la
scène
sans la détruire. Assassiner un Païen c’est être
Livre II, Chapitre X « De la majesté », VIII, p. 194. c. [NDE] « Sur
scène
, tu m’envoyas souvent par le fond ; j’en ferai au
grossièretés. Mais lorsque les vices les plus honteux diffamaient la
scène
, et avilissaient les Acteurs ; lorsque ceux-ci jo
érable Auteur.» Il est essentiel de donner une idée de la quatrième
scène
du second acte : cette scène par excellence, où,
ntiel de donner une idée de la quatrième scène du second acte : cette
scène
par excellence, où, dit-on, Molière a peint tant
ent dans Molière, mettons auparavant ici quelques vers de la première
scène
du même acte, qui présentent aussi une image asse
oucher su trouver le secret ? » Voici une partie de cette quatrième
scène
. Clitandre. « Parbleu, je viens du Louvre où
quelles il n’est pas possible de prendre le change. Dans la troisième
scène
du premier acte : Arnolphe. « Vous vous êtes
lication de la comparaison suivante : elle se trouve dans la deuxième
scène
du deuxième acte. « La femme est en effet le po
rra-t-on tourner du côté des mœurs, ou seulement excuser la cinquième
scène
du même acte, qu’il n’est pas indifférent de déta
ne impiété décidée, et de l’athéisme le plus caractérisé. ACTE III.
Scène
2. Tartuffe. « ….Ah, mon Dieu, je vous prie,
onnaître ; il n’effraie pas ceux qui le connaissent déjà. ACTE III.
Scène
3. « … … … … … L’amour qui nous attache aux bea
le mal de l’action Avec la pureté de notre intention. » ACTE IV.
Scène
5. « … … … … … Le mal n’est jamais que dans l’é
pirant là chacun prend la place ; Et c’est dans tous les cœurs que la
scène
se passe. Le poison de l’amour a bientôt pénétré,
encore, il ne sera pas longtemps sans occupation ; il ne faut qu’une
scène
pour le séduire. On leur donnera, je le veux, l’é
est si tendre, si touchant, que le cœur est affecté dès les premières
scènes
; l’intérêt qu’on y prend est si vif, qu’il peut
endant ne sont que plaisantes. Jamais la moindre intrigue, la moindre
scène
amoureuse. Le nom de l’amour n’y entre jamais ; o
avec plaisir, où l’amour n’entre pour rien. Telles sont les Pièces à
scènes
épisodiques, vulgairement appelées Pièces à tiroi
ns cette petite Comédie ; mais la passion ne parle dans aucune de ses
scènes
. On ne voit même paraître qu’un instant la fille
s. Le fond de cette Pièce est assez ingénieux, et le détail amuse. La
scène
est alternativement remplie par un ignorant, un p
’on ne craigne pas que les sujets tarissent : tout préjugé à part, la
scène
est susceptible de toutes sortes de vices ; il n’
. On a d’autant plus de raisons pour le croire, qu’il soutient que la
scène
est actuellement dépravée, et qu’il n’y a que de
et égard. Il fait alors le parallèle de ces deux grands Maîtres de la
scène
Française, et dit ensuite que ceux qui se sont em
la scène Française, et dit ensuite que ceux qui se sont emparés de la
scène
après ces deux Poètes, ont bien pu imiter ou surp
rir ; elle les met en œuvre aujourd’hui pour augmenter leurs maux. La
scène
antique éteignait dans les Athéniens la soif de l
elle la regardait comme la plus dangereuse peste de la République. La
scène
Française souffle aujourd’hui dans les cœurs un d
m’en prendre d’abord au Chef même des Auteurs et des Acteurs de notre
Scène
. Poète par goût, plus que par étude, ce fut un fe
le faire écrire, en grosse lettres d’or, sur le rideau de leur avant
scène
. On jurerait qu’il a été fait exprès pour eux. Un
andera-t-on, trouve-t-on qu’il y ait un grand mérite de placer sur la
Scène
un Bucheron, un Tonnelier, &c. ne vaudrait-il
? Il est vrai que Champagne & Frontin ne sont pas toujours sur la
Scène
, comme ce Bucheron, ce Maréchal-ferrant, &c.
lesses d’un valet intelligent. Peu nous importe d’ailleurs de voir la
Scène
occupée par un Roi, par un simple particulier, ou
us, plus éclairés sans doute que nos ayeux, nous les remettons sur la
Scène
, nous courons applaudir leur façon de parler ; no
utation de bien des Auteurs ? Succès des Ariettes même hors de la
Scène
. On dirait que le goût pour la Musique Italie
bles ? Ils goûteraient le même plaisir, puisque ceux qu’on met sur la
Scène
en sont les fidèles copies. La Musique attire une
e spectacle, ce qui en effet est en eux un vrai ridicule. La dernière
scène
du Sicilien de Molière, qui en fait le dénouement
tiendront-ils, s’ils oublient leur dignité, jusqu’à se montrer sur la
scène
, se familiariser avec les Comédiens, prendre leur
euple. Je ne sais encore pourquoi on n’a pas défendu d’arborer sur la
scène
et dans les bals masqués la robe du palais, le ra
duits, nommés loges, des hommes et des femmes qui jouent ensemble des
scènes
muettes. Une amante affligée exprime sa langueur,
s Patriciens, des Sénateurs, se dégradèrent jusqu’à se montrer sur la
scène
. Les uns obérés de dettes, et réduits à la misère
st le plus comique, du rôle qu’ils jouent, ou de leur position sur la
scène
? Par une conduite bien différente et bien plus c
el respect, quelle estime peut avait le public pour un habitant de la
scène
, qui nécessairement en prend l’esprit et les allu
e dégoût est inévitable : quelle opposition de Molière à Cujas, d’une
scène
à une requête, d’une chanson à un paragraphe, de
er par la louange & la récompense, & ne mettre le vice sur la
scène
que pour le faire haïr, & en détourner par le
maximes qu’il insinue. L’amour doit donc absolument être banni de la
scène
. Que penser de la scène Françoise, où il est le f
L’amour doit donc absolument être banni de la scène. Que penser de la
scène
Françoise, où il est le fondement, le mobile, l’a
nséance étoit assez écoutée à Rome, pour ne pas les introduire sur la
scène
. Comme il n’y a plus d’esclaves, que les femmes p
pas moins que les autres de mauvais exemple ; ils sont traités sur la
scène
sans bienséance, & en dépit des engagemens de
Il est impossible que les discours des amans, toujours outrés sur la
scène
, ne confirment le libertin dans son dérangement,
en entier le rôle de Junie. L’action ne seroit pas affoiblie par ces
scènes
d’amour qui en font disparoître toute la noblesse
autés, mais ce ne sont pas celles dont je voudrois faire usage sur la
scène
; je n’adopterois jamais une passion comme celle
qui doit faire proscrire cette tragédie. Dans Bajazet, le lieu de la
scène
un serrail, l’action unique l’amour de deux femme
a sur ce plan de vertu. Et si les hommes d’aujourd’hui abandonnent la
scène
, une nouvelle génération s’en accommodera. Les pr
le cœur, l'échauffe et le remue. » Choix du sujet, distribution des
scènes
, progrès du trouble, intrigues, dénouement, situa
trice, pressée par de pareilles douleurs, fut obligée d'abandonner la
scène
pour implorer Lucine à son tour ? Je puis vous as
s autres. Les passions réelles ne s'allument guère que séparément, la
scène
les réunit, leurs objets sont la plupart peu agré
, la scène les réunit, leurs objets sont la plupart peu agréables, la
scène
les pare de mille attraits. L'inquiétude, le trav
Notre âme y déploie les décorations, fait jouer les machines, lie les
scènes
, prononce les paroles, dirige les gestes, trace l
ontemple le portrait de sa maîtresse ; il avait le germe du péché, la
scène
le développe, l'exalte, le fait fermenter, et en
endance, la galanterie, voilées d'un air de politesse, règnent sur la
scène
Française. Paris est l'île de Paphos, le théâtre
ment : « On a beau dire qu'on n'introduit jamais des scélérats sur la
scène
sans en donner de l'horreur. Tout cela ne guérit
us contraires. Voulez-vous ressembler aux personnages scélérats de la
scène
? Pourquoi donc se familiariser avec eux ? On dev
it inébranlable au milieu des débris du monde : le chef-d’œuvre de la
scène
est au contraire l'émotion de toutes les passions
vec la condition expresse qu’il ne paraîtrait jamais de femmes sur la
Scène
: Cependant les Florentins ne marquèrent aucune r
e éducation. Outre ceux qui font profession publique de monter sur la
Scène
, on voit dans les Collèges, dans les Couvents des
e la demanderont jamais : ils sont persuadés, surtout à Paris, que la
Scène
n’a plus rien de contraire aux bonnes mœurs, ni à
on Françoise commençoit à s’instruire en écoutant, à son Théâtre, les
Scènes
admirables de P. Corneille, & les excellentes
e de Poésie. Dans Mérope & dans Oreste, il a transporté sur notre
Scène
, l’austère simplicité de la Scène Grecque. Dans M
s Oreste, il a transporté sur notre Scène, l’austère simplicité de la
Scène
Grecque. Dans Mahomet & dans Alzire, il a sû
té forcé d’affoiblir ou de voiler ses intentions en présentant sur la
Scène
des mœurs étrangères & des faits inventés ! Q
rien & Philosophe, étoit vraiment digne de créer, parmi nous, une
Scène
nationale. On peut lui reprocher d’avoir médiocre
ce sur l’esprit public ; j’avois conçu le projet d’introduire, sur la
Scène
Françoise, les époques célèbres de l’Histoire Mod
, à ne considérer même que la perfection de l’art, représenter sur la
Scène
ces grands événemens tragiques, ces grandes époqu
tin Machiavel. Dans ce pays superstitieux, on vit sans frémir, sur la
scène
, un Religieux qui se joue de la confession, &
’original les conseils que frère Timothée donne à sa pénitente. Cette
scène
est admirable, j’ose le dire. Elle est égale, en
l’Eglise Romaine & ceux de l’Eglise Anglicane, introduite sur la
scène
, & pesés, pour ainsi dire, avec un esprit de
e qui paroît instructif dans l’Histoire, peut sembler nuisible sur la
Scène
. Comment, par quel principe conforme à la liberte
oint du rang où les a placés l’opinion publique, du moment que sur la
Scène
on aura retracé avec énergie l’administration des
épare à remplir réellement dans la Société, ce qu’elle a feint sur la
Scène
. Ajoutez, qu’il est juste que les Enfans ; qui ne
dont la voix sortait par une ouverture ménagée dans le plancher de la
Scène
: ces sortes de Spectacles ridicules réussiront t
jouent & dansent. Hurpy père, fait parler Polichinel, dans les
Scènes
Automatiques. Auteurs des Pièces actuelles. M.M
eurs Arnould & Nougaret sont Auteurs de la plus grande partie des
Scènes
automatiques]. 1. C’était Laër, surnommé Il Bam
que les représentations qui se faisaient sur cet échafaud, Théâtre ou
Scène
, soit qu'elles fussent sérieuses ou bouffonnes, h
entre eux et ceux qui s'appliquaient aux autres Jeux de Théâtre ou de
scène
, qui n'avaient presque rien de commun avec ces pr
laos, fit desPlut. in Syll. Jeux à Thèbes, et entre autres ceux de la
Scène
, et prit des Juges des plusIdem in Ant. fameuses
ses prédécesseurs en cette magnificence, et même donna les Jeux de la
Scène
avec les Mimes sur plusieurs échafauds dressés da
de se trouver, fut le prélude de sa défaite, & comme la premiere
scène
d’une piece dont les désordres furent le triste d
p; au Ministre. Benserade & Voiture donnerent peu après une autre
scène
par deux sonnets sur Job, sur le mérite desquels
eigneurs, le peuple, & commença de nouveaux troubles. La premiere
scène
se passa à l’Hôtel-de-ville. Elle parut sur le p
te des troupes. Si on eut rapproche les objets, on eut fait une jolie
scène
. La fille sur le trône dans Paris, la mere à geno
leur fit des excuses & des éloges. Toutes ces variations sont des
scènes
à ajouter à la piece. La Princesse se mêla de deu
yeux, j’ai fait la guerre aux rois, je l’aurois faite aux dieux . La
scène
changea : l’inconstance de la Princesse lui fit p
fureur insensée, tantôt rampe bassement dans la poussiere. Toutes ces
scènes
ridicules furent continuellement mêlées de bals,
i n’étoit pourtant pas la moins ridicule. On se moque avec raison des
scènes
ridicules qu’avoit donné la Ligue ; mais j’ose di
etiré, pour continuer la guerre contre le Roi. Il s’ouvre deux autres
scènes
, l’une en Flandre, l’autre à Paris. En Flandre le
uliere. La Reine, qui les poursuivoit, troubla la fête & ferma la
scène
: la décoration changea si bien qu’on vint à ses
rardi, Italien, n’a rien de plus comique. Il ne manquoit à toutes ces
scènes
que les Carmelites & l’Evéque de Vence, pour
s Horace : voici du galant. Après avoir regardé les changemens de la
scène
, Dieu veut que vous fassiez voir un spectacle qui
conduite est le mot de l’énigme. Chaque jour donnoit quelque nouvelle
scène
. Mazarin & la Rochefoucault, ennemis jurés, s
pion l’Afriquain, &c. Mais le départ des Princes changea toute la
scène
, & la rendit moins amusante. Toute la ville s
Princesse que dans la Gazette. Cependant l’Amour, ce grand dieu de la
Scène
, dont les acteurs & les actrices étendent si
a célébre Abbaye de Maubuisson, aux portes de Paris, offrit une autre
scène
. Le Duc de Longueville avoit eu ses maîtresses co
re le monachisme, a mis en action, habillé en vers, & dialogué en
scènes
cette misérable déclamation contre ce saint état.
l’exemple des anciens, on introduit des Anges & des Saints sur la
scène
, on scandalise les dévots, & on paroît un imb
état semble les autoriser. Les mêmes raisons doivent les bannir de la
scène
, non-seulement par l’indécence d’exposer à des ye
bon fruit des jeux irréligieux qui font monter une Religieuse sur la
scène
. C’est un scandale même de les voir au spectacle
fournir des preuves apparentes. Ce procès bien filé auroit amené des
scènes
très-vives & très-variées, avec d’autant plus
ce souterrain, cette entrée à point nommée ? & comment toutes ces
scènes
avec la novice & avec lui se sont-elles passé
ivent pendant la nuit garder le feu sacré ; mais on vouloit faire une
scène
. 6.° Que signifient cette vie austere, retirée, i
la sentence, revient au Temple, fait préparer la fosse, a une longue
scène
avec sa fille & son amant, & fait exécute
anité, est commune à toutes les tragédies où il y a un suicide sur la
scène
. Ce n’est pas moins une faute, puisque cette cond
s officiers habillés pour leur rôles, arrivent tumultueusement sur la
scène
. On entend de loin des coups de fusils, qui, join
oser ces ouvrages, supprimer ou ajouter la division en actes & en
scènes
, & des noms d’acteurs ; ce seroit dans les un
us sert. Le Machiavélisme joue sur le théatre quelques rôles à chaque
scène
: il n’est point de piece où on ne trompe, où l’o
e, cabalent, s’intriguent, font gémir la presse, le sang coule sur la
scène
tragique, les brochures inondent le parterre, les
utent ni la probité, ni la religion. Faut-il chercher la vertu sur la
scène
? La trouve-t-on dans la coquetterie ? On n’y en
poëtes vont faire bonne cargaison, c’est le commerce florissant de la
scène
. Ne faisons point le procès à Machiavel : ses ému
tur mimæ : ce qui ne coûtoit rien à ces âmes qui ne montoient sur la
scène
que pour exciter les passions. Tous les théatres
e que le théâtre de Molière ? une boutique de bijoutier : on voit une
scène
, un bon mot, un portrait, une sentence ; que de p
des ariettes et des pas de trois. Quelle obligation n'a-t-on pas à la
scène
de cette utile révolution ? Aussi les stupides ci
mposition des ouvrages : « Quid deceat, quid non ? » Que respecte la
scène
? Princes, Ministres, Magistrats, Militaires, Sav
ue la nécessité de présenter le crime, qui devrait faire condamner la
scène
, doive lui servir d'excuse. La nécessité de faire
e désordre est rare, et tout le monde le condamne : Bourdaloue sur la
scène
et Molière en chaire révolteraient également. Ces
plus estimés s'éloignent le plus qu'ils peuvent de la futilité de la
scène
. y. [NDE] Forme ancienne de miniature.
table ; & ceci même procura un bien : les Acteurs parurent sur la
Scène
dans leurs proportions naturelles ; leur jeu fut
nos Provinces méridionales, un applaudissement bien sincère : dans la
Scène
où Ariane cherche avec sa Confidente quelle peut
té quelques endroits des Rôles du matin ; j’y ai ajouté les meilleurs
scènes
de ma troisième Pièce : je m’enhardissais : tous
ant arrive : la toile se lève : il faut paraître : je m’avance sur la
Scène
: un profond silence règne jusque dans le Parterr
&c. A ces mots, émue, attendrie, je ne me suis plus crue sur la
Scène
: j’ai vu mon époux : j’ai pris un ton conforme à
a nature : aussi les applaudissemens qu’on me prodigua, pendant cette
scène
, par elle-même assez froide, & durant les sui
ellement à une Répétition qu’on fit à la hâte, paraît aussitôt sur la
Scène
, éclipse sa Rivale autant par sa beauté que par s
pas fesait des découvertes : bientôt il n’y eut plus de Stances ; la
Scène
fut occupée par le combat des passions nobles ; l
héâtre : les évènemens furent fondés, les intérêts ménagés, & les
Scènes
dialoguées. Cet homme était né pour créer la Poés
ille compassion. On peut donc mettre des Personnages scélérats sur la
Scène
Tragique, mais on blâmerait le Poète qui donnerai
n renchérissant les uns sur les autres, ils ont fait une ruelle de la
Scène
Tragique ; qu’on nous passe le terme. La Tragédie
nôtre ; mais elle sera plus utile. Les Poètes Grecs ont mis sur leur
Scène
des Souverains qui venaient de mourir, & quel
parmi les François la barbare coutume des duels, introduisoit sur la
scène
un personnage respectable par mille bonnes qualit
emptes ; celui qui entreprendroit de les fronder par le secours de la
scène
, ne seroit peut-être pas accueilli favorablement
ployant tout son art à les peindre d’après nature, elle montre sur la
scène
l’homme tel qu’il est, malgré ses déguisemens app
a Comédie ; c’est le défaut de liberté qui l’empêche d’exposer sur la
scène
les vices des grands & des gens en place, &am
ce ? Veut-on que tour à tour l’ordre & le désordre regnent sur la
scène
? Cette alternative sera-t-elle utile aux bonnes
à la bouffonnerie, & faisoit agir & parler les satyres sur la
scène
de la maniere la plus indécente, Satyros nudavit
n’a que plus vivement attaqué les dangereux effets de l’amour sur la
scène
. Tout le monde fait les conseils qu’il donne aux
rend justice aprês sa mort ; il veut qu’on excite les passions sur la
scène
, singulierement l’amour, & il en déplore les
ordinaire à l’erreur, il rapporte les mêmes choses qui condamnent la
Scène
, & insiste avec force, comme s’il vouloit en
s. Le vice sur le trône, le vice dans la société se réunissent sur la
Scène
pour creuser le précipice sous les pieds de ses a
homme d’un caractere noir & barbare, a coupé en actes, divisé en
scènes
, mis en vers durs & grossiers les évenemens l
ait mieux le répandre, qu’il devroit reléguer chez les Cannibales. La
Scène
angloise, bien plus atroce, exécute ce que la Tra
la société : ce qu’ils ont vu, entendu, senti, goûté, applaudi sur la
Scène
, & tourné en habitude. Voici le portrait qu’i
illes, les familles laborieuses ne font pas les heureux climats où la
Scène
a établi son plus brillant empire ; elle y est pr
de Montagne, est une mine féconde où les dramatiques vont prendre des
scènes
, & où les beaux esprits vont puiser des sophi
tous les poëtes, sur-tout dramatiques, & à tous les suppôts de la
Scène
. Montagne dans ses Essais, dit-il, est des plus d
ervice divin est admirable aux yeux d’un poëte comique : il forme une
scène
. Elles ont un habit pour l’Eglise, un autre pour
égant & si noble que celui des nations ; mais il fournit bien des
scène
divertissantes. C’est le Théatre de la Foire &
ront, ils sont énergiques. Et Théatre de Marseille offre souvent des
scène
sanglantes : nous en avons rapporté plusieurs, en
soit dans l’univers : l’imagination n’a jamais pu se représenter une
Scène
aussi variée & aussi magnifique ; il n’est po
r est persuadé que la puissance de la musique nuit à l’illusion de la
Scène
la plus parfaite. Le célebre Farinelli jouoit le
s vigueur, bornés dans un sérail, en nobles histrions, désirer sur la
scène
, (les Dames) opposer aux mépris un front toujours
profond moraliste, un reformateur, un apôtre : & ce n’est pas la
scène
la moins burlesque. On devroit bien faire aussi d
ce, ni assez d’esprit pour rien soutenir : il n’étoit rien hors de la
Scène
; & il disoit, pour couvrir ses foiblesses, e
as son rôle, s’impatientoit dans la coulisse, & vouloit entrer en
scène
. Moliere tiroit le licol de toutes ses forces, &a
ion générale faisait craindre de voir renouveler les désordres et les
scènes
scandaleuses que produisirent toujours les refus
es commotions, funestes avant-coureurs de l’inquisition. De pareilles
scènes
ne se reproduiront plus à la honte de l’autorité
5 octobre 1824, d’une attaque d’apoplexie foudroyante. On connaît les
scènes
tumultueuses qui eurent lieu dans Paris, par le r
ces charmantes, sur-tout par l’Ecole de la jeunesse, où l’on voit des
Scènes
dignes de la bonne Comédie, remplies de sublime &
s qu’observèrent rigoureusement les grands hommes qui ont illustré la
Scène
Française ; & en engageant enfin tous ceux qu
rmettent pas d’en douter. Son frere le poëte le livre sans façon à la
scène
. Si mon frere , disoit-il, n’étoit pas docteur d
s jésuites, même livrées à l’impression, n’a paru au grand jour de la
scène
françoise. Il est vrai qu’aucune n’a passé pour u
les-ci que sur la recommandation de Baron, tout puissant alors sur la
scène
. Madame de Maintenon lui avoit donné l’exemple sa
es sermons. Parmi les jésuites, tout indulgens qu’ils étoient pour la
scène
, ceux qui se dévouoient à une haute piété ou qui
mpli tout l’univers. Les acteurs & les actrices jouoient bien des
scènes
de toutes especes dans la traversée, mais aucun n
reur du vice, qui ne peut se passer des folies & des crimes de la
scène
, jusqu’à en charger à grand frais des vaisseaux,
s’arrange pour les heures. Le théatre concilie tout : on sanctifie la
scène
, & on égaye le service divin. Le palais épisc
lie, où les prédicateurs peuvent se promener comme les acteurs sur la
scène
: ce qui anime l’action, & donne de la grace
eut en faire un rôle parfait. L’embarras est quand il faut quitter la
scène
: il est difficile que l’ombre se colle si bien a
dans les airs. L’état religieux depuis quelques années donne bien des
scènes
qu’il ne faut pas lui imputer : elles sont l’ouvr
Auteurs ont déjà perdu bien du temps à composer des pieces pour cette
scène
clandestine ; il en paroît depuis peu un recueil
spire & en est plein. Nicaise doit plaire par la hardiesse de ses
scènes
, & des tours qu’on prend pour dire des choses
u de cette belle compagnie, pour l’engager à mettre ses Contes sur la
scène
. Il lui en propose d’abord un qu’il est impossibl
, pour présenter à l’amphitéatre, tantôt la salle à danser, tantôt la
scène
à jouer, &c. On a même imaginé à l’opéra de l
e chandelles ! Que de Lucrèces, qui pourtant n’ensanglanteront pas la
scène
! que de Susannes, qui ne seront pas citées en ju
combe, un peu écrasée comme de raison, mais très-bien ornée. Quand la
scène
vient à s’ouvrir & à vomir les personnages, o
rticulier. Le spectacle est un crime représenté : le scandale est une
scène
réelle. Celui qui commettroit dans la société ce
; Acteur, quelle comédie vous y jouez, & plus vivement que sur la
scène
! L’Acteur s’étudie à vous imiter ; il seroit par
péché & donné le scandale ? faut-il le reproduire sur une seconde
scène
, & jouer ainsi deux comédies par un scandale
oir. Au reste, ce n’est qu’un juste retour ; il y a long-temps que la
scène
se pare impunément des beautés de la campagne. Le
ni ses pieces de théatre qui l’en ont rendu), fait sentir comment la
scène
peut être l’école des mœurs (il faudroit pour cel
e où on ne les voit pas à demi, dans un temps où on est attentif à la
scène
plus qu’à eux. S. Louis, & tant d’autres, ne
cente, ce qui prépara l’arrêt de sa mort. Y pense-t-on d’autoriser la
scène
par de pareils exemples, & d’avancer que le s
’en loue, c’est son état. Mais on lui fournit de mauvais Mémoires. La
scène
en bannissant l’amour produiroit tous les jours d
tés. Jeliotte y déploie sa belle voix, & y chante les plus belles
scènes
de l’opéra. Tout admire : Pendet arbore canentis.
Qu’ils n’applaudissent qu’aux talens décens & vertueux, & la
scène
sera purgée de tous les vices. Les voilà bien pui
is de ne l’avoir pas fait encore. Qu’ils le fassent donc vîte, que la
scène
soit enfin purgée de tous les vices. Qu’une condu
out le mal. Il vient pourtant de dire qu’un mot des Grands purgera la
scène
de tous les vices. Les Auteurs consacreront leur
Romain), qui vous vîtes forcé par un ordre étranger de monter sur la
scène
(cet étranger étoit pourtant son Souverain), vous
médies où l’on mange, comme le Festin de Pierre, Soliman, &c. Les
scènes
des repas sont les mieux jouées & les plus na
Théatre Italien, on sera surpris de voir si souvent l’adultère sur la
scène
. Mais ce ne sont que des conjectures, quoique trè
es raccommodemens domestiques, lui fournirent la matiere de plusieurs
scènes
où sa femme & lui jouoient tout naturellement
la conversation avec une belle-mère, &c. auroient fourni bien des
scènes
intéressantes. Je ne garantis pas que la piece eû
ligion, ce n’est pas par esprit de piété. Cet esprit est inconnu à la
scène
, on ne les goûte que comme un sentiment noble, un
musique, de spectacles, des débauches, des folies, si chantées sur la
scène
, poussées souvent jusqu’à l’ivresse & au scan
pro tædio. Quitterons-nous les deux époux ? Non : il va se passer une
scène
si sublime, si extraordinaire, que tous les Poëte
els les uns des autres, & d’eux-mêmes, les pieces, les rôles, les
scènes
, sont comme les Acteurs, qui ne font que changer
inaire qui apporta la nouvelle de la mort du Prince, fit succéder une
scène
bien lugubre aux arlequinades dont on venoit de s
; du théatre au tombeau. Je doute que les plus zélés défenseurs de la
scène
, qui la disent la plus innocente, voulussent que
lus triomphantes même, on s'en lasse à la fin. Il faut diversifier la
scène
par des nouveautés. Style froid, intrigue mal lié
rendez-vous criminels, dissiper la langueur et le dégoût où a jeté la
scène
, et remplir le vide où elle a laissé. Cette chute
eurs, au lieu de rendre gai le peuple Romain, le rendait féroce ; les
scènes
horribles de Shakespeare sur le théâtre Anglais,
s dans le sanctuaire de la piété, et honorés de ses faveurs, fait une
scène
vraiment comique : les actes de l'Eglise de Milan
le Arlequin n'aurait osé penser. Je ne sais s'il a voulu canoniser la
scène
ou ridiculiser la dévotion ; c'est du moins la mé
tions, des farces. L'homme est à lui-même un grand spectacle, dont la
scène
est dans son cœur, comique par ses défauts, tragi
l'Ecriture, la dévotion, les Saints, les Ministres, paraissent sur la
scène
. Molière, ce comique si fécond, qui en avait moin
spectacle, les Molière du temps en auraient fait les plus plaisantes
scènes
. Celles qu'on donne en y allant, font gémir. Exa
ises ! Quel honnête homme souffrirait ailleurs ce qu'il entend sur la
scène
? quelle mère chrétienne le laisserait voir et en
thènes n'a jamais rien prononcé contre ceux qui représentaient sur la
Scène
les Comédies et les Tragédies, ni contre ceux-là
du peuple Romain, et qui déclare infâmes ceux qui paraissaient sur la
Scène
, pour exercer l'art de bouffonnerie, ou pour y fa
t. infam. quoi le Jurisconsulte Labeo dit, qu'il faut entendre par la
scène
celle que l'on élève pour faire les Jeux à la vue
t des Comédies, mais d'avoir joué des Instruments et bouffonné sur la
Scène
, ce que Tacite « Ludicro Juvenalium Theatro sub N
point d'infamie de faire un Spectacle de sa personne au peuple sur la
Scène
, et que parmi les Romains cet exercice est infâme
u tort. « Je n’aime point qu’on ait besoin d’attacher son cœur sur la
scène
, comme s’il était mal au-dedans de nous. » Une bo
ve. Mais c’est de quoi M. Rousseau est très éloigné de convenir. « La
scène
en général est, dit-il, un tableau des passions h
s spectateurs. Il n’y a que la raison qui ne soit bonne à rien sur la
scène
. Un homme sans passions, ou qui les dominerait to
s sentiments ni des mœurs, qu’il ne peut que suivre et embellir. » La
scène
est un tableau des passions dont le germe est dan
xaminer dans la suite quand et comment l’amour est intéressant sur la
scène
, et pourquoi il y est protégé. Il en est des goût
st la distinction réelle entre les mœurs que l’on doit ménager sur la
scène
, et celles qu’on y peut censurer. Si la constitut
écident ou vertueux ou criminels. Telle est la règle invariable de la
scène
tragique, et le Poète qui l’aurait violée révolte
Mais pourquoi recourir au théâtre Anglais ? Toutes les vertus sur la
scène
Française n’ont-elles par leurs maximes pour règl
, Polyeucte, Burrhus, etc. ? « Qu’on mette, dit-il, pour voir, sur la
scène
Française, un homme droit et vertueux, mais simpl
; s’il n’est que patient, ou timide, il n’est pas digne d’occuper la
scène
. En un mot, l’homme sans préjugés attaquera les n
la vertu et la raison font avant lui ! Les méchants sont haïs sur la
scène
; sont-ils aimés dans la société ? » J’observe, 1
nature. » Si on versait réellement une goutte de sang au Théâtre, la
Scène
tragique serait tout au plus le Spectacle de la g
t ressembler, c’est-à-dire, que l’avare ne doit agir et penser sur la
scène
que comme il pense et agit dans la société. Mais
ons en paix : qu’il n’eût mis au théâtre que des fripons, dès lors la
scène
comique n’était plus qu’une académie de fourberie
ins actifs, moins habiles, moins industrieux que les gens de bien, la
scène
comique n’aurait eu ni vérité ni utilité morale :
dont j’ai parlé, et que l’Auteur s’avise de le rendre le jouet de la
scène
, on verra si le parterre n’en sera pas indigné. Q
e ? M. Rousseau se trompe sur les circonstances qui, dans la première
scène
, peuvent rendre naturel l’emportement du Misanthr
’il pense ; mais si Molière eût voulu mettre un tel personnage sur la
scène
, il l’eût pris au fond des forêts. Il est inutile
érieux de pathétique. Le vice n’est donc pas inhérent aux mœurs de la
scène
comique Française, à moins que l’amour, comme le
’y souscrive. Mais ce n’est point là ce que M. Rousseau reproche à la
scène
Française ; c’est l’amour décent, l’amour vertueu
ges dangereuses, c’est, dit-il, qu’on ne le voit jamais régner sur la
scène
, qu’entre des âmes honnêtes…. Les qualités de l’o
n si grand poids dans nos mœurs, soit devenu le premier ressort de la
scène
tragique Française. Une différence non moins sens
théâtre, il faut bien qu’elles y règnent, et qu’elles exercent sur la
scène
le même empire que dans la société. Est-ce un mal
r eux que le tableau des excès de l’amour, tel qu’il est peint sur la
scène
française ? L’amour tendre y est séduisant, mais
ement à la personne. « Qu’un jeune homme n’ait vu le monde que sur la
scène
, le premier moyen qui s’offre à lui pour aller à
mettre en action ces préceptes, il serait bon de repre2senter sur la
scène
l’enfant prodigue au milieu des malheureuses qui
méconnu ; mais par malheur la décence s’y oppose. Il s’ensuit que la
scène
Française n’est pas à cet égard aussi morale qu’e
de l’homme soit menacé ; aussi dans la peinture qu’on en fait sur la
scène
, n’inspire-t-il jamais la pitié sans la crainte :
in. « Ces valets filous, si subtils de la langue et de la main sur la
scène
, dans les besoins d’un métier plus dispendieux qu
censures de l’Eglise, et le mépris des honnêtes gens. Les mœurs de la
scène
ont changé ; et si M. Rousseau n’a pas prouvé que
es ne se fait-il donc pas d’avoir composé en vers et en musique cette
scène
si naïve et si touchante, que toutes les jeunes f
quelle les pèlerins et les confrères de la Passion s’emparèrent de la
scène
théâtrale, de concert, pour ainsi dire, avec des
rêtres de jouer la comédie, et ensuite ils s’appliquèrent à épurer la
scène
, et nos souverains transférèrent les théâtres hor
uissent, de leur autorité privée, renouveler le scandale de pareilles
scènes
. Il faut enfin l’avouer franchement, ce scandale
erché à montrer davantage le ridicule qu’il y a de représenter sur la
scène
des objets dégoûtans & trivials : Le bon goût
nt de Pièces informes ! Puissent-ils ne s’attacher qu’à mettre sur la
Scène
des Drames intrigués avec art, écrits avec délica
les spectateurs. Ceux qui ont voulu faire paraître des saints sur la
scène
ont été contraints de leur donner un air de fiert
enne Rome qu’à des saints et à des martyrs. Le vice s’embellit sur la
scène
, les maximes qui feraient horreur dans le langage
nous avons à reprendre ne regardent que l’exposition. Fatime ouvre la
Scène
, en rappellant à Zaïre, ses sentimens passés pour
cer qu’au second. Si l’Auteur a bien fait son précis dans une ou deux
Scènes
, s’il lui est presque impossible de lier le premi
e ne doute qu’il n’y ait des vérités qui ne peuvent être mises sur la
Scène
. Il est de fait qu’Œdipe se crêva les yeux. Mais
arrive pour visiter Jocaste, motif de bien peu de poids, il fait une
Scène
d’injures avec Œdipe, & s’en retourne avec au
e. Concluons que la vérité & la possibilité sont déplacées sur la
Scène
, si elles n’y sont pas vraisemblables, & que
discorde, l’impiété, la dissimulation, la calomnie paraissent sur la
Scène
. L’innocence qui ne prévoit pas une telle rencont
qui les tirent de là, et les mènent enchaînées sur le Théâtre. Cette
Scène
et ce Théâtre ne peut être, par exemple, dans le
ue le Diocèse d’Aix, où paraissent, selon vous, tous les vices sur la
Scène
. Mais, mes Pères, n’y a-t-il qu’à décrier les plu
t de la passion, comme en effet il pouvait l’être, & jamais cette
Scène
admirable n’a fait sur les Spectateurs une plus v
anifester au-dehors. Quelles ressources au contraire n’a point sur la
Scène
, celui qui joint une voix sonore, flexible &
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