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1 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [G] » pp. 408-415
chez les Grecs le département des Mimes & des Danseurs, mais qui servait chez les Romains, à placer les Sénateurs & le
p; dernière partie, était un espace ménagé derrière la Scène, qui lui servait de dégagement, & que les Grecs appelaient Par
e nommait le Théologéon (c’-a-d. propre à faire parler un Dieu) on se servait au Théâtre du Sciadion pour se défendre du soleil
. Ces dernières étaient à-peu-près semblables à celles dont nous nous servons pour ce sujet. Pollux nous apprend que c’étaient
; qui se tournaient d’un ou d’autre côté, selon les Dieux à qui elles servaient . De toutes ces machines, il n’y en avait point do
s les Dieux descendaient jusque sur la Scène, & de troisièmes qui servaient à élever ou à soutenir en l’air les personnes qui
té de ruyaux cachés dans les Statues qui règnaient autour du Théâtre, servait non-seulement à y répandre une fraîcheur agréable
s beaux jours, métaient le comble à la magnificence du Théâtre, & servaient de toute manière à en faire le couronnement. Je n
e les rideaux, tapisseries, ou voîles du Théâtre des Romains, les uns servaient à orner la Scène, d’autres à la spécifier, &
la spécifier, & d’autres à la commodité des Spectateurs. Ceux qui servaient d’ornement, étaient les plus riches ; & ceux
des Intermèdes. Les voîles tenaient lieu de couverture, & on s’en servait pour la seule commodité des Spectateurs, afin de
2 (1640) L'année chrétienne « De la nature, nécessité, et utilité des ébats, jeux, et semblables divertissements. » pp. 852-877
toute sorte de récréations. Cette ruse est semblable à celle dont se servit le même Satan, pour décourager le peuple d’Israël
parole de Dieu même, qui ne recommande rien si souvent à ceux qui le servent , que d’être sans tristesse et mélancolie :Dieu dé
sans tristesse et mélancolie :Dieu défend la tristesse à ceux qui le servent .« Eloignez bien loin de vous toute tristesse, laq
r de l’homme », dit le sage Salomon : la robe rongée par la teigne ne sert plus à rien, et le bois vermoulu ne peut plus ser
e par la teigne ne sert plus à rien, et le bois vermoulu ne peut plus servir à aucun bâtiment, il n’est bon que pour le feu.9
’être dans le particulier service de Dieu.Dieu commande à ceux qui le servent d’être joyeux. « Que les justes se réjouissent e
inence duquel est telle, qu’il ne veut aucun à son service, qui ne le serve volontairement, gaiement, et franchement. Les Roi
œur. « Pensez-vous disait-il, que vos Dieux se plaisent d’être ainsi servis , il ne veulent point des sacrifices offerts à reg
est fort honoré par la façon gaie et volontaire, avec laquelle on le sert  ; car par là on fait voir à tous combien il est d
le sert ; car par là on fait voir à tous combien il est digne d’être servi , puisqu’il n’y a rien pour pénible et difficile q
aisir et de la réjouissance, et il voit que ceux qui le quittent pour servir à Dieu, en ont beaucoup plus, et avec meilleur fo
eu, en ont beaucoup plus, et avec meilleur fondement, que ceux qui le servent . Je ne veux pas m’arrêter davantage à la preuve d
ment, lors que je combattrai les six prétextes desquels les hommes se servent pour ne s’occuper pas à bon escient aux affaires
le de jouer, et de rire, mais modérément, comme avec médiocrité on se sert du sommeil, et des autres intermissions ou relâch
omme en une Eglise, car tout le monde étant rempli de Dieu, vous doit servir d’Eglise. Le diable a eu tant de pouvoir sur une
e tant soit peu désagréable aux yeux divins, ne pourront-ils pas vous servir d’un coton qui estoupe vos oreilles, pour n’enten
n’en fut point brûlé, ni leur robes aussi ; ains cette fournaise leur servit de rafraîchissement, comme une douce rosée ; une
se bander ; et on peut y être honnêtement recréé : à quoi encore peut servir quelque lecture récréative, avec liberté à chacun
réations ; et c’est en ce sens que j’explique les paroles de David, «  servez à Dieu en la joie » ;84 c’est-à-dire, faites que
cation qu’il donne au jour de son repos, et de sa récréation, il nous sert de règle pour sanctifier les nôtres, à ce qu’en i
ent le corps, et ont besoin de repos, après avoir fait semblant de se servir du jeu par manière de repos ; être cinq ou six he
industrie ou du corps, ou de l’esprit, ou de tous les deux ; le gain sert de prix, ou de récompense d’icelle : mais il faut
elque exercice corporel, et cette honnête récréation, pour puis après servir à Dieu, avec plus de vigueur de corps, et d’espri
temps si mal employé en ces danses, rentrez un peu en vous-mêmes, et servez -vous des considérations que vous donne Monsieur F
duit dans le texte de Suffren. Dieu défend la tristesse à ceux qui le servent . 4. [NDA] Eccl. 20. « Tristitiam longe repelle
at quod non delectabat, gratia Dei est. » Dieu commande à ceux qui le servent d’être joyeux. 16. [NDA] Psalm. 67. « Exultent
3 (1620) L’Honneur du théâtre « Prologue » pp. 39-42
Prologuea Que sert aux Assyriens, aux Médoi[s]b, aux Perses, aux Mac
ence sont inévitables ; n’avouerons-nous pas que l’histoire nous doit servir de très excellent miroir pour y considérer le vic
les méchants, et se rend tellement utile aux humains, qu’elle semble servir d’une sage maîtresse pour les former à l’honneur
ons fidèles conservateurs de ce précieux trésor, et qui véritablement servons de trompettes pour entonner le los immortel des p
sauraient tirer que tout honneur et profit, et nous la louange de les servir , et nous évertuer de rappeler l’antiquité, imitan
4 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Parfums. » pp. 112-137
peu de cas, fait aujourd’hui les délices. Il croit que préparés & servis à propos, ils peuvent être utiles dans bien des m
dans bien des maladies, mais qu’en général ils nuisent plus qu’ils ne servent , sur-tout qu’ils amolissent, énervent, rendent le
ut faire voir son affection envers sa maîtresse, & son habileté à servir en parfumant tout ce qui sert à son usage, se par
rs sa maîtresse, & son habileté à servir en parfumant tout ce qui sert à son usage, se parfumant, elle-même pour la serv
rfumant tout ce qui sert à son usage, se parfumant, elle-même pour la servir . Il est incroyable que des Ministres du Seigneur
tte, &c. Tout le sanctuaire en est infecté, les Ministres qui les servent en sont incommodés. Les odeurs répandues dans l’E
jour par lui-même faire son lit, balayer sa chambre, & à son tour servir à table, aider à la cuisine, & dans les plus
Eglise, déclarer, comme le Sauveur, qu’il est venu, non pour se faire servir , mais pour servir les autres : Non veni ministra
comme le Sauveur, qu’il est venu, non pour se faire servir, mais pour servir les autres : Non veni ministrari, sed ministrare
leurs idoles. Ces parfums ne sont pas nécessaires à la santé ; ils ne servent donc qu’à la vanité ou à l’impureté qui sont nos
fait croire à quelques Casuistes qu’on ne devoit pas absolument s’en servir , même comme des remedes ; & quelques Philosop
deur contagieuse du péché ; le péché mérite toutes les peines ; elles servent à l’expier. Il y a plus à souffrir qu’à jouir dan
e & par l’expérience si dégoûtante de nos miseres. Le Prophete se sert de ces images qui sont communes dans l’Ecriture ;
ises des bonnes & des mauvaises odeurs. Le Prophete, dis-je, s’en sert pour peindre le malheur du péché & le prix de
Le théatre est un cloaque de tous les vices & de tout ce qui leur sert d’aliment. Cet homme infortuné s’y plonge sans ce
punissent l’odorat. N’est il pas juste que chacun des organes qui ont servi à honorer ou à offenser Dieu, trouvent leur châti
5 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre X. Des Décorations. » pp. 336-344
devrait leur avoir fait observer. Les peintures dont on orne la Scène servent à rendre l’illusion plus frappante. Elles achèven
avertisse ceux qui font partir les décorations, ne pourrait-on pas se servir d’autre chose que d’un sifflet dont le bruit est
trop tard ; & je perdrais mon travail & mes peines. A quoi me servirait de raisonner sur des règles que l’on ne connaît p
la simplicité qui les embellit. Corneille ni Racine ne se sont point servis de ces moyens étrangers. Leurs Tragédies charmero
ui suffirait pour attirer un grand nombre de Spectateurs ; mais il se sert tout à la fois de deux moyens, afin que si l’un v
6 (1846) Histoire pittoresque des passions « RELIGION » pp. 158-163
e faible et l’affligé de ses douces espérances, en même temps qu’elle sert de masque à l’hypocrite, de crédit aux dévots, de
tous ceux qui savent la tourner à leur profit. Son premier but fut de servir de frein aux mauvaises passions des hommes, et de
pas l’esprit de voir tout le ridicule, mais qui ne devaient pas moins servir un jour de prétexte à la critique. Pour donner un
ar leur refuser les secours onéreux1 des sacrements, en dédaignant de servir de si indignes rivaux, et hâtèrent la propagation
ui en suivent extérieurement les préceptes, sur tous ceux qui la font servir à leurs lâches projets, soit pour satisfaire leur
7 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre V. De la Musique ancienne & moderne, & des chœurs. De la Musique récitative & à plusieurs parties. » pp. 80-93
s’accorder avec les vers Alexandrins, dont on se croyoit obligé de se servir . On s’y obstina, & la Tragédie en musique res
, & qu’ils ont plus de rapport aux vers Sciolti des Italiens, qui servent à ces actions ». Les Anciens rafinoient tellement
gement dernier, formerent une simphonie lugubre & effraiante, qui sert encore d’entretien aux connoisseurs. Pourquoi no
es chœurs, la continuité d’action, & un spectacle magnifique, qui sert à la soutenir, & qui est, pour ainsi dire, le
. C’est pour cela, dit l’Abbé d’Aubignac, que les dramatiques se sont servis des intervales des Actes. Car aiant reconnus que
8 (1726) Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat « Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat » pp. 176-194
pour plagiaire, il évitera de copier les plus belles scènes et de se servir des plus beaux vers ; il fera peut-être mieux à t
s’il avait pu sans scrupule et sans rien diminuer de sa réputation se servir de tout ce qu’il a trouvé d’excellent dans l’anci
re d’avancer beaucoup en peu de temps vers la perfection, c’est de se servir de ce qu’il y a de bon dans les ouvrages des mort
que le théâtre bien dirigé par le Bureau des spectacles peut beaucoup servir à rendre les spectateurs non seulement très désir
prix la moitié moindre pour les personnes moins riches ; cette troupe servirait de pépinière pour la grande troupe. Pour contenir
oyens, le premier d’avoir un but certain où l’on vise, c’est de faire servir la musique et la poésie non à amollir les mœurs p
nation par une longue habitude, il faut pour ne nous pas révolter se servir d’une méthode qui procède par degrés presque inse
9 (1661) Le monarque ou les devoirs du souverain « SIXIEME DISCOURS. Si le Prince peut apprendre les Arts Libéraux, comme la Peinture, la Musique, et l’Astrologie. » pp. 195-201
re de David elle a charmé des Rois et chassé des Démons. Les Grecs se servaient de la Musique dans le combat, et ils jugeaient qu
ivertir, mais pour louer Dieu, et il consacrait sa voix en la faisant servir à la piété. Si bien qu’il y avait de la Politique
Royaumes. Mais il se souviendra de la réponse de Thémistocle, et s’en servira dans l’occasion. Ce sage Grec se trouvant en quel
ons ce qui doit arriver sur la Terre. Mais de quelques raisons que se serve l’Astrologie pour nous persuader son utilité, je
10 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [H] » pp. 416-417
[H] Décorations : ornemens d’un Théâtre qui servent à représenter le lieu où l’on suppose que se pass
les seconds Rôles ; & les deux autres, qui étaient sur les aîles, servaient , l’une à ceux qui arrivaient de la campagne, &
on & l’intérêt ! Au lieu d’un faible artifice dont le Poète s’est servi , dans le Comte d’Essex, pour retenir ce prisonnie
11 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VI. Des Sçènes. » pp. 257-276
e que les Poètes Latins, tels que Plaute, Térence, ne s’en sont point servi non plus. Donat est le plus ancien Commentateur d
ensuite arriver les autres. Les principaux moyens dont on peut se servir pour faire arriver à propos ses personnages.
sonnages. Je vais rapporter une partie des moyens dont on peut se servir pour l’entrée de ses personnages. Un de ceux qui
e une nouvelle intérèssante, ou s’instruire de ce qu’il ignore. On se sert d’un autre moyen qui facilite beaucoup les Poètes
t très-peu naturels. Les Grecs ne l’ont point connu ; les Latins s’en servaient volontiers, mais sans le désigner. la Ménardiere,
ne parle pas quelquefois réellement ; ce n’est qu’un moyen dont on se sert pour faire savoir ce qui se passe dans le fond de
rouvera assez ridicules de nos jours33. Les Drames du grand Corneille serviront aussi d’éxcuse aux Poèmes du nouveau genre : il m
12 (1698) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras au sujet des Tragédies qui se représentent dans les Collèges de son Diocèse [25 septembre 1698] « Mandement  » pp. 37-43
esse capable dans cet âge tendre de toute sorte d’impressions. On s’y servira beaucoup moins de certaines représentations bouff
ons Acteurs. III. Nous défendons absolument et très étroitement de se servir de lieux saints ou consacrés par la célébration d
ée à y chanter sous un habit Ecclésiastique les louanges de Dieu et à servir à l’Autel au plus redoutable de nos mystères, par
angage séculier, voluptueux et mondain. C’est l’approuver que de s’en servir . VIII. Et que l’on ne nous allègue point la coutu
13 (1588) Remontrances au roi Henri III « [Chapitre 2] » pp. 128-135
clésiastique, pour, (par occasion,) y rencontrer un mot à plaisir qui sert au jeu : Et au surplus il n’y a farce qui ne soit
st courroucé en l’abus et profanation des choses saintes, dont ils se servent . Et le public intéressé par la débauche et jeux d
a semaine en peine et tristesseRéfutation desdites raisons., cela lui sert de réjouissance et plaisir, et le retire d’autres
t jamais réjouir au préjudice du commandement de Dieu., qui veut être servi tout le jour de la fête, par prières et assistanc
14 (1586) Quatre livres ou apparitions et visions des spectres, anges, et démons [extraits] « [Extrait 1 : Livre II, chap. 3] » pp. 104-105
ient Flammulum du Latin, duquel nom tant Cédrène que le Curopalate se servent , et dont vient le mot Français d’Oriflamme et le
e TertullienDe Spectaculis., gagne tant en nous, que nous le fassions servir en figure de Spectacle lui-même ? Que sont les Di
s déchaînés, autres Silènes et Satyres peuvent-ils être propres ? Que sert en somme la figure du Dragon, comme toutes les au
15 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre premier. Origine des Spectacles. » pp. 1-14
ssions les plus infâmes peuvent parvenir à être honorées, quand elles servent à l’amusement des grands ! » Tibère se vit même o
des esclaves et des personnes infâmes les comédiens et tous ceux qui servaient à divertir le peuple aux dépens des mœursf. » Le
es saints. Mais on reconnut bientôt l’indécence qu’il y avait à faire servir au plaisir du peuple les mystères de la religion,
ns effet pour plusieurs. Le concile de Trente défendit aussi de faire servir l’Ecriture sainte à des sujets de divertissement 
fit le sujet d’une pièce de théâtre. C’est ce qui a donné lieu de se servir de ces mots, patelin, patelinage, pour exprimer l
78-89. j. [NDE] Ici, Hulot suit Joseph Romain Joly, Conférences pour servir à l’instruction du peuple », Paris, 1768, p. 148-
16 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XV.  » p. 470
y entre, que la volonté des parents se trouve contraire, et qu'on se serve d'intrigue pour la faire réussir. Ainsi l'on mont
ntre le chemin à celles qui seront possédées de la même passion de se servir des mêmes adresses pour arriver à la même fin.
17 (1675) Traité de la comédie « XV.  » p. 296
y entre, que la volonté des parents se trouve contraire, et qu'on se serve d'intrigues pour faire réussir ses desseins. Ains
tre le chemin à celles qui seront possédées de la même passion, de se servir des mêmes adresses pour arriver à la même fin.
18 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien second. De la vanité des Bals & Comedies en general tiré des Sermons du R. Pere Claude la Colombiere de la Compagnie de Jesus. » pp. 17-25
able par son âge, ne peut avec bienseance reprendre les jeux, qui ont servi d’amusement à ses premieres années, ni méme se pe
dans une assemblée tendre des pieges à la chasteté des hommes, & servir de flambeau au demon, pour allumer par tout le fe
proposer pour modele nos bals, nos mascarades & nos festins ? Que sert -il de le dissimuler ? Il n’y a gueres moins diffe
t se trouver, où brilloit tant de vertu ; au-lieu que nos dereglemens servent de pretexte aux heretiques pour se separer de l’E
ien pensez-vous qu’il y ait en effect d’heretiques, lesquels, pour me servir des termes du même Pere, amassent des charbons de
19 (1694) Lettre d’un théologien « Lettre d'un théologien » pp. 1-62
la décision d’un grand Pape, qui ne veut pas que dans la morale on se serve d’autres règles que de celles que nous ont laissé
Docteurs Scholastiques soutiennent le contraire. Tâchons donc de nous servir de cette Règle de saint Cyprien « Praeceptorum lo
in d’affaiblir la doctrine de saint Thomas, tout cela au contraire ne sert qu’à la confirmer ; car ce n’est que contre l’exc
et que les Anges ; que toutefois Dieu n’a pas fait ces créatures pour servir à l’homicide, au poison et à la magie, quoi que l
us les rapporter : « La Profession de Comédien, dit-il, parce qu’elle sert à la récréation de l’homme, qui est nécessaire po
le grand François de Salesp Evêque de Genève, qui peut sans contredit servir de modèle à tous les Directeurs dans la conduite
 : saint Cyprien ne peut souffrir que la même main qui a l’honneur de servir aux Sacrés Mystères Livre 3 chapitre 1. se prosti
le conjecturer de leur conduite, puisque dans les Diocèses où l’on se sert de ces Rituels rigoureux dont nous avons parlé, o
rt aisés de savoir ce qui s’y passe ; et je vous avoue que je me suis servi de tous les trois. Le premier est de s’en informe
ur découvrir ce qu’il pouvait avoir de mauvais dans les Comédies, n’a servi qu’à me faire connaître, que de la manière qu’on
allait pas aux Spectacles qu’il condamnait. Il faut donc qu’il se fut servi d’un des trois moyens dont nous venons de parler,
emière condition se garde exactement dans nos Comédies, où l’on ne se sert point de ces paroles déshonnêtes ou impies, que l
is même de la prévoir. Telles sont les paroles de passions dont on se sert dans la Comédie : leur nature n’étant pas de les
ie : leur nature n’étant pas de les exciter, malheur à celui qui s’en sert pour un si mauvais usage. Toutes les Histoires (s
ge. Toutes les Histoires (sans excepter même l’Histoire Sainte) ne se servent -elles pas de paroles qui expriment les passions,
oivent trop de leur vin ? » Faut-il aussi faire cesser la Comédie qui sert aux hommes d’un honnête divertissement, parce qu’
s suites fâcheuses, on ne devrait pas lire l’Ecriture Sainte (pour me servir du même exemple que vous apportez :) on ne devrai
tence, temps de larmes et de douleurs pour les Chrétiens, ou, pour me servir des termes de l’Ecriture, temps où la Musique doi
ce en ces sortes de lieux pourrait causer du scandale, et que pour me servir des paroles de saint Augustinx, ils doivent mépri
itence, temps de larmes et de douleurs pour les Chrétiens, et pour me servir des termes de l’Ecriture, temps où la Musique doi
20 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 11. SIECLE. » p. 186
n'employons point pour faire le mal, les mêmes membres ont nous nous servons pour faire le bien : Comme s'il disait, je vous p
e bien : Comme s'il disait, je vous prie que ces pieds dont vous vous servez pour aller au Temple de Dieu, ne soient point emp
21 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Ariettes, & des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. » pp. 297-328
c’est du moins le peuple chez lequel elle fut le plus en vogue. Elle servait autrefois à décrire des aventures amoureuses &
re l’ariette moins longue. Quelque soit le motif qui détermine à s’en servir , il faut qu’il ait une grande liaison avec l’arie
’à la fin des Comédies d’un Acte, je serai tenté de croire qu’on s’en sert encore afin d’allonger un peu le Drame, & pou
. Il est absurde de faire chanter tout-à-coup des gens qui ne se sont servis que de la parole pendant tout le cours de l’actio
r chanter : mais la plus-part des Poètes sont-ils bien attentifs à se servir de ce moyen ? Le génie seul doit donner les r
r dans cette faute. On permet aux Personnages du nouveau Drame, de se servir simplement de la parole, lorsqu’ils ne sont pas t
n. Le sentiment de cet Auteur, dont les connaissances sont si vastes, servira d’appui au mien, & achèvera de convaincre les
ait autrefois l’Opéra-Comique ; c’est-à-dire, ne devraient-ils pas se servir plutôt du Vaudeville que de l’Ariette ? Laissons
ver en composant l’Ariette. Plusieurs choses concernant le Poète, servent encore à la perfectionner. Qu’il n’y ait point tr
22 (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « [Lettre] » pp. 4-32
’envie soit généralement condamnée, elle ne laisse pas quelquefois de servir ceux à qui elle s’attache le plus obstinément, pu
s prétextes spécieux pour tâcher de l’affaiblir, voyons de quoi s’est servi l’auteur de ces Observations. Je ne doute point q
beaucoup, il permet de tout dire impunément, et quand celui qui s’en sert n’aurait pas raison, il semble qu’il y ait une es
charité ne fait point parler cet auteur et qu’il n’a point dessein de servir Molière, encore qu’il le mette au commencement de
ait être un moyen infaillible pour terrasser son ennemi, après s’être servi du prétexte de la religion, continue comme il a c
autres. Quoi ! vouloir que les choses qui doivent justifier un homme servent à faire son procès ? Don Juan n’a dit que « deux
23 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXI.  » p. 480
s dispositions chrétiennes. Or tant s'en faut que la Comédie y puisse servir , qu'il n'y a rien qui indispose l'âme davantage,
nger ne fait pas qu'il nous soit permis de manger des viandes, qui ne servent qu'à affaiblir le corps; de même le besoin de se
24 (1675) Traité de la comédie « XXI.  » p. 309
s dispositions Chrétiennes. Or tant s'en faut que la Comédie y puisse servir , qu'il n'y a rien qui rende l'âme plus mal dispos
anger ne fait pas qu'il nous soit permis de manger des viandes qui ne servent qu'à affaiblir le corps; de même le besoin de se
25 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Faste. » pp. 154-183
, touchent, augmentent le respect, animent la dévotion, la piété s’en sert utilement. C’est mal connoître la nature de l’hom
jours fait un point de religion d’orner les Temples & tout ce qui sert au culte de Dieu ; mais jamais on n’a tant fait p
ite table séparée de celle des autres ; les filles Naines qui avoient servi de conductrices, avoient des couronnes de laurier
i de conductrices, avoient des couronnes de laurier ; il y avoit pour servir un Maréchal & huit sous-Maréchaux, tous Nains
ssie. Dans tous les temps & chez tous les peuples, les habits ont servi à distinguer les états des personnes par la forme
rquée, vos habillemens plissés, embourrés, chargés de pierreries pour servir de piége à quelques amans morfondus ! Si vous sav
oue sa charité, elle devient un modèle de toutes les vertus ; Dieu se servit du crime d’Holopherne pour le perdre, & de la
e & sa victoire qui sont dignes d’éloges, les moyens dont elle se servit sont-ils bien légitimes ? Le recueil des conféren
qui voudroit se farder, si elle devoit être toujours voilée ? De quoi serviroit son fard s’il ne devoit lui procurer des amans ?
, pour l’Agriculture, pour la Médecine, ils sont utiles ; mais à quoi servent ces drogues qu’à entretenir la vanité & le li
e est un galimathlas : que signifie une essence virginale ? doit-elle servir à conserver ou à réparer la virginité ? Un fard e
yens sont peu efficaces pour conserver la pareté, les Actrices qui se serviront de l’essence virginale seront toutes vierges. 2.°
26 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « II. PARTIE. Où l’on répond aux Objections de l’Auteur de la Lettre. » pp. 89-140
de Dieu avec tant d’indifférence et de mépris. Car il ne faut pas se servir toujours de lénitifs et de remèdes doux et bénins
Symb. ad Cathec. « Le démon qui est notre irréconciliable ennemi, se sert de deux sortes d’armes pour nous attaquer ; et to
se munissant contre ses efforts. Mais quelles sont les armes, dont se sert le démon, me demanderez-vous ? Ces armes sont les
rellement de l’endroit de saint Thomas, dont ce Théologien prétend se servir pour l’autoriser. Quoiqu’un grand Prélat ait déjà
e en ces sortes de lieux pourrait causer du scandale ; et que pour me servir des paroles de saint Augustin, ils doivent mépris
onnes mœurs ; qu’ils en apportent à faire révérer le Souverain qu’ils servent , en faisant observer ses ordonnances. Mais si cel
es que les Romains donnaient aux peuples nouvellement subjugués, leur servait souvent bien plus pour les maintenir en paix que
vait souvent bien plus pour les maintenir en paix que ne leur avaient servi leurs armes pour les vaincre, « voluptatibus Roma
e l’esprit des jeunes gens de leurs Diocèses, et en quoi ils pourront servir l’Eglise, si Dieu daigne les y appeler. Mais, me
as, je vous le dis encore une fois, ne vous trompez pas : nul ne peut servir Dieu et aller danser avec le démon. Nous avons ét
e. Suivons Jésus-Christ, comme des soldats suivent leur capitaine, et servons -le fidèlement comme notre maître. N’allez donc pa
t déja l’âme captive par d’autres plus fortes passions, néglige de se servir contr’elle de cette tentation qui est trop grossi
pés de flammes bien plus dévorantes, que n’étaient celles dont ils se servaient pour tourmenter ces Saints. Quels contentements s
des hommes avec étonnement, s’arrête à considérer ceux de Dieu, et se serve pour cela des yeux que la foi lui donne. Il exhor
des conversations honnêtes et édifiantes à des yeux innocents, qui ne servent qu’à se lasser l’esprit. Car pour ceux de hasard 
27 (1677) L’Octavius « Paragraphes XXXVI-XXXVIII du texte latin » pp. 159-171
la fortune ; et après tout, tant d’équipage pour si peu de chemin, ne sert pas tant comme il embarrasse. Tu te glorifies dan
, et qu’on estime pour leur beauté, ou pour leur odeur ? Nous nous en servons , et déliées, et par bouquets, nous les sentons, e
sur les morts, mais je m’étonne pourquoi vous le faites ? A quoi leur servent les fleurs s’ils n’ont point de sentiment, et s’i
28 (1705) Traité de la police « Chapitre IV. De la Comédie Française ; son origine, son progrès, et les Règlements qui ont été faits pour en permettre, corriger et discipliner les représentations, ou pour en assurer la tranquillité. » pp. 439-445
é informée que la permission qu’elle avait donnée aux Comédiens de se servir dans leurs représentations de Musiciens jusqu’au
a révoqué la permission qu’elle avait donnée auxdits Comédiens, de se servir sur leur théâtre de six Musiciens et de douze Vio
blis ou qui s’établiront ci-après dans sa bonne Ville de Paris, de se servir d’aucuns Musiciens externes et de plus grand nomb
r les Entr’actes, même d’avoir aucun Orchestre, ni pareillement de se servir d’aucuns Danseurs ; le tout à peine de désobéissa
il six cent soixante-treize, qui fait défenses à tous Comédiens de se servir de Musiciens externes, quelques-uns ne laissent p
selon sa forme et teneur ; ce faisant permet auxdits Comédiens de se servir de deux Comédiens de leur troupe seulement pour c
ur chanter sur le théâtre, et leur fait très expresses défenses de se servir d’aucuns Musiciens externes, ou qui soient à leur
inhibitions et défenses auxdits Comédiens Français et Italiens, de se servir d’aucunes voix externes, pour chanter dans leurs
comme aussi d’avoir un plus grand nombre de Violons que six, ni de se servir d’aucuns Danseurs dans lesdites représentations,
29 (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190
comme je ferai. Je commence donc par les Pères, et me contente de me servir présentement de Tertullien et de Saint Cyprien, m
omme vous l’avez prétendu. Pour la preuve de cette vérité, je puis me servir des Pères, des Pièces de Théâtre de ce temps-là q
ogiens : Et parce que vous vous attachez à Saint Thomas pour le faire servir de modèle à tous les autres, je veux bien vous im
tures de Dieu. Il prouve cela par l’exemple du fer dont les hommes se servent pour l’homicide, par l’exemple des herbes dont il
r donné une si horrible pensée à Tertullien. Mais voyons si vous vous servez moins mal de Saint Cyprien, que de Tertullien. Sa
par les Ecritures, « de Scripturis caelestibus vindicare 18 » : et se servaient pour cela de la danse de David devant l’Arche, du
er endroit cité, ce Saint dit formellement que quand les Comédiens se servent indifféremment de leur profession pour faire de s
appuie son sentiment par Saint Augustin et par le Droit Canon, et se sert pour condamner cette profession de la saleté des
u’il y ait moyen de la rejeter sur l’Imprimeur. Il faut que vous vous serviez d’un Saint Antonin en lettres Gothiques, où il y
onde condition que Saint Thomas exige. Or pour cela je ne veux pas me servir d’autres moyens que de ceux que vous avez employé
s en informer. J’en ajouterai un seulement dont vous ne vous êtes pas servi , comme moi. « Il y a, dites-vous page 8, trois mo
e vous de m’éclaircir sur ce sujet. Vous protestez que vous vous êtes servi avec beaucoup d’exactitude des trois premiers moy
nécessaire que vous découvrissiez par les moyens dont vous vous êtes servi , les excès que les Pères condamnaient ? Est-ce qu
ue sur les lumières que j’en ai tirées par les moyens dont je me suis servi comme vous, mais avec un succès bien différent. V
n’en convient pas. Mais voyons si le second moyen dont vous vous êtes servi pour savoir ce qu’il pouvait y avoir de malin à l
fessé que les gens dont vous nous parlez. On voit bien que Dieu ne se sert guère de votre ministère pour convertir le pécheu
t innocentes. Un autre que moi vous aurait fait un crime de vous être servi sur ce sujet de ce moyen, c’est-à-dire, de la Con
vous éclaircir que le premier. Le troisième moyen dont vous vous êtes servi pour votre éclaircissement, devrait me paraître p
suis attaché à suivre la méthode ; et les moyens dont vous vous étiez servi pour vous éclaircir. Je ne sais si vous trouverez
is dans les diverses manières de traiter l’amour, soit qu’on le fasse servir à quelque autre passion, pour la relever et lui d
u'un Gentilhomme porte l’épée tant qu’il voudra, pourvu qu’il ne s’en serve jamais hors des actions militaires pour tuer pers
qu’il n’estimait pas assez sa profession pour cela. Mais ce Prêtre se servit de la réponse pour le Confondre, et lui dit qu’il
lus contre vous, c’est que Saint Charles veut que les Prédicateurs se servent pour tout cela des mêmes raisons et des mêmes arg
ont Tertullien, Saint Cyprien, Salvien et Saint Chrysostome s’étaient servis . Ce qui fait voir que Saint Charles ne croyait pa
s de Dimanche et de Fête, on n’a qu’à examiner les raisons dont il se sert pour cela, et l’on verra qu’elles conviennent gén
t. Pour vous faire voir sur quel fondement je la puis tirer, je ne me sers que d’une raison qui me paraît sans réponse. Sans
le qui regarde les autres Jeux ; je ne m’arrête qu’à celui dont on se sert actuellement dans le Diocèse de Paris : car les p
et l’on voit que vous remuez Ciel et Terre, l’Eglise et l’Etat, pour servir la plus méchante cause qui fut jamais. Pour répon
vons point de nous plaindre, ni vous de vous en prévaloir, ni de vous servir de sa conduite pour autoriser aucun mal. Je suis
inées. Enfin la sixième précaution dont Saint Thomas veut que l’on se serve dans les Jeux, consiste à prendre garde aux circo
lque chose. Pour ce qui regarde la circonstance du temps, je puis me servir pour condamner la Comédie, par rapport au temps,
Saint Jean Chrysostome et de Saint Jean de Damas, dont vous vous êtes servi page 53, pour la justifier, et que vous ne citez
aissant les autres pour nous ; c’est un jour dans lequel il veut être servi et honoré d’une manière plus particulière que dan
en ces sortes de lieux pourrait causer du scandale, et que pour vous servir des paroles de Saint Augustin, ils doivent mépris
Mais Dieu merci l’Eglise de France est gouvernée par des Evêques, et servie par des Religieux qui ont bien d’autres sentiment
en ont condamné la Comédie, parmi toutes les raisons dont ils se sont servis outre celle de l’infamie, ils n’ont pas exclu, ma
s plutôt supposé a fortiori les raisons dont les Pères s’étaient déjà servis pour la condamner. Il me semble qu’après tout cel
30 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 2. SIECLE. » pp. 81-106
TATIEN Dans le Traité qu'il a composé contre les Grecs. A quoi me sert un Oreste furieux, ainsi qu'Euripide le représent
des Comédies. Comme les règlements même de la discipline humaine nous servent de préjugé contre ce dérèglement. Le Grand Pompée
pprouver ou pour désapprouver les choses dont ils s'entretiennent, ne sert qu'à exciter dans leurs cœurs des passions dérégl
les Spectacles, ont secoué le joug du Seigneur, car personne ne peut servir deux Maîtres: Quel commerce peut-il y avoir entre
ccoutumés à regarder impudemment les objets qui sont auprès d'eux, se servent de l'occasion qui se présente pour satisfaire leu
porter à des plaisirs inutiles ? S'ils disent que les Spectacles leur servent seulement de jeu et de divertissement pour relâch
31 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVIII. D’une excuse de laquelle se servent ordinairement les gens du monde, pour justifier la conduite des jeunes hommes, et des jeunes filles qui vont au bal. » pp. 142-145
Chapitre XVIII. D’une excuse de laquelle se servent ordinairement les gens du monde, pour justifier l
ces filles ne trouvent point des occasions de se marier, s’ils ne se servent des moyens vicieux ou dangereux afin de rencontre
32 (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « Considérations sur l’art du Théâtre. » pp. 5-82
t intérêt en faveur de la vertu. Le crime est toujours puni : elle se sert des couleurs les plus fortes pour le flétrir. Dan
notre sûreté, que de nous apprendre les ruses dont un ennemi peut se servir pour nous perdre. Catilina n’est rien moins qu’un
ut-il résulter de cette opposition ? Que l’étendue de nos lumieres ne sert qu’à nous rendre plus coupables, lorsque nous les
res ne sert qu’à nous rendre plus coupables, lorsque nous les faisons servir au succès de projets abominables. Considerez ce f
as en lui d’être absolument vicieux ; c’est par cette raison qu’on se sert de couleurs fortes au theâtre pour peindre les vi
n action, sans quoi il ne seroit qu’une faculté stérile : tout ce qui sert à exercer notre sensibilité doit être estimé avan
vous l’affirmez : le ridicule est un remede temperé dont la vertu se sert pour réprimer le vice en l’humiliant. L’emporteme
employés par les hommes vertueux pour écraser les méchans ; ils s’en servent rarement au contraire, & n’ont recours à ces
le à manier que vous le pensez. Un vicieux fait horreur quand il s’en sert contre la vertu : la raillerie ne lui sied pas :
it pour en être l’objet. Mais la plaisanterie, lorsque la raison s’en sert habilement, est un moyen efficace pour ramener le
e les déguisemens qu’il employe pour nous séduire, cette connoissance sert à nous précautionner contre ses surprises. Si que
ble de leur procurer des amusemens.. N’est-il pas de sa sagesse de se servir d’un art qui tire une source d’instructions d’un
avoue ! Avoir recours au préjugé pour avilir une profession, c’est se servir d’une arme si fragile & si deshonorante, que
de tout, inventez de nouveaux divertissemens, & que le goût vous serve de guide, personne n’y contredira. Je reconnoitra
este. Etoit-il bien nécessaire, si vous n’êtiez animé que du desir de servir vos compatriotes, de composer un volume contre le
33 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « IV. S’il est vrai que la représentation des passions agréables ne les excite que par accident.  » pp. 10-18
tions des passions agréables, « et les paroles de passions dont on se sert dans la comédie » ne les excitent qu’indirectemen
’est qu’on soit comme son Héros épris des belles personnes, qu’on les serve comme des divinités ; en un mot qu’on leur sacrif
e notre Auteur, « que l’Histoire, qui est si grave et si sérieuse, se sert de paroles qui excitent les passions  »Pag.47 [« 
34 (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie. » pp. 1-45
édie. Les Scolastiques soutiennent le contraire. Tâchons donc de nous servir de cette règle de saint Cyprien » ; que la raison
Eglise ». Pour faire cet accord, il ne s’en fie pas à lui-même, il se sert de l’organe de saint Thomas, et il fait si bien q
tre bien ou mal employées, comme les herbes et le fer dont on se peut servir pour la vie ou pour la mort. Mais si chacune de c
s y affectent la puissance et la majesté divine ; elles veulent faire servir toute la Nature à leurs passions ; on n’y réveill
s leur vie. C’est que naturellement on est persuadé que la Comédie ne sert qu’à entretenir le vice, et à nous endormir dans
ore un coup, l’infamie est nécessairement attachée à un emploi qui ne sert qu’à corrompre les mœurs, et à éteindre la Religi
 dans le Seigneur ». « Dans les Diocèses, dit-ilPage 37. , où l’on se sert des Rituels les plus rigoureux on joue la Comédie
médie en parle si savamment, il nous apprend les moyens dont il s’est servi pour en connaître la nature. Premièrement, « il s
tion des plaisirs des sens par les biens de l’âme ? Si la pauvreté ne sert plus à nous rendre vertueux, ou n’a nul avantage
ur nous, pour se mêler de direction. Le troisième moyen dont il s’est servi , c’est la lecture des Pièces de Théâtre, où il pr
sser le Christianisme, ou la pureté des mœurs Page 42. ». Elles n’ont servi qu’à le « faire rire ». Apparemment il était bien
35 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XX.  » pp. 478-479
en quelque manière, et que l'on puisse dire véritablement qu'il s'en sert avec la modération de celui qui en use, et non av
ue ce n'est pas moins abuser de la vie que Dieu nous a donnée pour le servir , que de la passer toute dans ce qu'on appelle div
36 (1675) Traité de la comédie « XX.  » pp. 306-308
en quelque manière, et que l'on puisse dire véritablement qu'il s'en sert avec la modération de celui qui en use, et non av
ue ce n'est pas moins abuser de la vie que Dieu nous a donnée pour le servir , que de la passer toute dans ce qu'on appelle div
37 (1639) Instruction chrétienne pp. -132
grâce d’apporter ici un esprit de docilité et de discrétion, pour se servir utilement d’une instruction, qui ne tend qu’à leu
ruauté : Car pour les courses, elles pouvaient avoir leur utilité, et servir d’exercices préparatoires à une juste guerre, et
des lieux ombragés de rameaux et de feuillages, comme depuis on s’est servi d’échafauds couverts, jusques à ce que le luxe de
n, qu’entre les sens, celui de l’attouchement, le plus ordinairement, serve aux appétits de la chair, et aux voluptés qui déc
les autres sens y contribuent aussi beaucoup, et que leurs opérations servent de préludes et d’aiguillons, à celles du toucher 
lés enfants sans souci u, ayant pour but de remplir leur bourse, pour servir leur20 ventre, enseignés par ce maître des arts i
atières sacrées pour sujets de jeux comiques et tragiques ; ou qui se servent des lieux sacrés, pour les jeux des Comédiens.
eint Jupiter, faisant tomber une pluie d’or dans le sein de Danaë, se servait de cette autorité pour défendre la mauvaisevie, e
fensées : Mais qui ne veut pas aussi que les choses bonnes et saintes servent de jouet et de passe-temps sur un théâtre. Et n’e
ument et toute la composition en fût honnête, les temples où Dieu est servi , et où sa parole se prêche, ne doivent pas être e
font profession du nom Chrétien, on ait permis que les Temples aient servi de Théâtres. On dira, peut-être, qu’on n’y a repr
ible de détourner la parole de Dieu de son droit usage, pour la faire servir aux jeux et aux plaisirs des sens : puisqu’en l’E
l se reçoit ès yeux et ès oreilles ? puisque les yeux et les oreilles servent à l’âme ; et si les serviteurs sont pollus ; le m
iles, et publiés plutôt pour corrompre les mœurs des hommes, que pour servir aux arts louables : et ce n’est pas sans cause qu
II Canon attribué aux Apôtres51, celui qui avait épousé une femme qui servait aux spectacles publics, n’y pouvait aspirer, ni p
ir. Il y a notamment, « une femme Comédienne, tôv epi skènès cc qui a servi à la scène », où Zonarus rend cette raison, « que
mme, changeant le sexe par son art, combien que lui-même eût cessé de servir au Théâtre, devait être privé de la communion de
es excuses trouve plus d’apparence, et quelque bien mêlé avec le mal, sert de prétexte, à ceux qui cherchent de quoi flatter
c lequel on a mêlé du poison, d’autant plus dangereux, que ce qui lui sert de véhicule est avalé avec plaisir. « Ne savez-vo
louange. Varron dit que si les Muses voulaient parler latin, elles se serviraient du style de Plaute : et le latin de Térence est é
ces et s’en paît ; Dieu en est offensé ; Comment disons-nous que nous servons Dieu en son Eglise, qui en l’ordure de tels jeux
ous que nous servons Dieu en son Eglise, qui en l’ordure de tels jeux servons continuellement au Diablefl, et cela le sachant e
our cela qu’a voulu être couché en une crèche, celui auquel les Anges servaient quand il y était gisant ; C’est pour cela qu’a vo
ie paisible et tranquille, en toute piété, et honnêteté » : nous nous servons du repos que Dieu nous donne, pour l’employer seu
s longtemps. el. Adultères : amants. en. Comprendre : la lecture ne sert qu’à faire détester tout cela, et la récitation p
s ne le méritions pas » : nous corrigeons une coquille évidente. fl. Servons au Diable : rendons un culte au Diable. fm. Nous
38 (1632) Les Leçons exemplaires de M.I.P.C.E. « Livre III, Leçon X. LA COMEDIENNE CONVERTIE. » pp. 461-479
les sont comme les livres des simples, aussi les représentations leur servent de lecture et leur apprennent diverses Histoires
ortent les flambeaux des lettres et de la piété par toute la terre se servent des Représentations dans leurs Collèges non seule
e vertu en l’âme des spectateurs. Et c’est de cette sorte que l’on se sert en Espagne de ces spectacles publics autant pour
sse-temps de cette Cour ce sont les Représentations. La Compagnie qui sert maintenant le Roi en cette sorte d’exercice c’est
ssurance où délivrée des mains de mes ennemis je pourrai sans crainte servir Dieu en sainteté et en justice tous les jours de
39 (1777) Des divertissements du Carnaval « Des divertissements du Carnaval. » pp. 92-109
ec lui ? Si l’on connaît assez Dieu pour avouer qu’il mérite qu’on le serve certains jours de l’année : quel mépris ne fait-o
ris ne fait-on pas de lui, si l’on juge qu’on peut se dispenser de le servir certains autres jours ? C’est un article de foi,
ivertissements mondains ; un temps où il sera permis de n’aimer et ne servir que le monde. Oserait-on débiter une maxime si co
ite dans une assemblée tendre des pièges à la chasteté des hommes, et servir de flambeau au démon pour allumer partout le feu
squ’à dire des paroles qui scandalisent : de quel terme oserait-on se servir pour autoriser une licence si scandaleuse ? L’esp
40 (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88
n’y trouve tout d’un coup la condamnation de toutes ces choses. Il ne sert de rien à l’Auteur de dire, que tout le scandale
nd Apôtre, et si vous voulez y aller, mangez de tout ce que l’on vous sert sans vous informer s’il a été immolé, ou non, il
publiques ; et qu’exerçant et formant lui-même ces bouffons, il s’en sert comme d’une peste dont il infecte toute la vie. S
t la vanité. Ps. 39. v. 5. Le Cirque n’est que vanité, parce qu’il ne sert à rien.Ps. 118. v. 37. La course des chevaux n’es
sur les eaux. Vous voyez que l’envie d’écrire ne me porte point à me servir de ces passages si beaux que l’on rencontre dans
ruments, Bateleurs, les Comédiens, et les Farceurs, comme gens qui ne servent qu’à effeminer les hommes, et à les exciter à la
et actions sales et lascives. Le Parlement de Paris nous peut encore servir d’une forte preuve, pour apprendre au Théologien
ertissantes. C’est donc le propre de l’homme sage et vertueux de s’en servir quelquefois : Aussi voyons-nous que le Philosophe
isqu’il enseigne que la vertu d’Eutrapélie, ce grand bouclier dont se sert l’Amateur des Comédies, lui permet tellement de s
role ni aucune action qui ne soit permise. »l Je pourrais d’abord me servir de la réponse que l’Auteur a apportée pour se dél
s’est fait voir avec pompe et avec éclat. Qu’il me soit permis de me servir de l’exemple de la Peinture, qui m’est plus famil
es autres filles ses compagnes. Mais ces sortes d’exemples ne peuvent servir et ne sont nullement propres au sujet dont il s’a
n persuader leurs auditeurs, ils emploieront les raisons dont se sont servis ces grands Personnages, Tertullien, saint Cyprien
à favoriser la Comédie ? et l’autorité de ce grand Cardinal peut-elle servir à l’Auteur de l’Écrit pour favoriser son injuste
peu souvent ; car pour bien apprêtés qu’ils soient, la quantité leur sert de venin. Les Bals, les Danses, et telles Assembl
vous appelle à sa danse, en laquelle les gémissements de vos proches serviront de violons. » Vous donc qui citez saint François
aux pauvres ; quand ils transporteraient les montagnes, cela ne leur servira de rien, s’ils n’ont la charité : Mais l’ont-ils 
d’injustice, et dire souvent d’autres blasphêmes, comme quand ils se servent du mot d’adorer, etc. Secondement, je dis que qu
fixes, qui sont comme les Temples du Prince des ténèbres, dont il se sert pour faire insulte à Dieu. Le mal du jeu de hasar
la Danse. »Melius tota die foderent quam tota die saltarent. Ne vous servez point ici de la liberté que les Comédiens ont, de
41 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE V. De la protection spéciale sanctionnée par le Pape, accordée aux Comédiens du troisième âge, par l’autorité spirituelle, et par l’autorité temporelle. » pp. 120-129
avec le clergé, adopte et prenne des mesures fixes et efficaces pour servir à empêcher qu’à l’avenir, des prêtres, animés d’u
ipaux agents de l’autorité souveraine doivent craindre sans doute, de servir d’instrument inquisitorial pour protéger les prét
ellement, mon royaume n’est pas de ce monde. Cette prétention dis-je, sert de base à la doctrine des régicides. Les fanatiqu
42 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre V. Il n’est point de Drame sans Mœurs. » pp. 139-141
uvaises mœurs, disons-nous, celle-ci a de bonnes mœurs. Mais je ne me sers ici de ce terme que pour marquer le caractère dis
nt sur un tableau un voile imité de main de maître6, les Artisans qui servent de modèles à l’Opéra-Bouffon pourraient bien pren
43 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre X. Les spectacles ne sont propres qu’à rendre romanesques ceux qui les fréquentent. » pp. 102-104
discours de ceux qui y parlent sont assez éloignés de ceux dont on se sert dans la vie commune, on y prend insensiblement un
ces peines et de ces chagrins qui suivent les autres passions, et qui servent quelquefois à en corriger : car ce qu’on voit dan
44 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre prémier. De l’éxcellence du nouveau Théâtre. » pp. 68-93
e mettre à bon escient le nez dans les Livres ». Ces paroles si sages serviront de réponse aux clameurs de quelques beaux esprits
a-Sérieux ; car s’il avait entendu les Poèmes héroiques, se serait-il servi du terme de chanson ? J’en suis certain, le Père
ire taire en même tems ceux qui oseraient nous blamer : « Ce qui nous sert maintenant d’éxemple, a été autrefois sans éxempl
refois sans éxemple, & ce que nous fesons sans éxemple, en pourra servir un jour. » Mais ai-je besoin d’encourager mon siè
e siècle n’en peindrait-il pas la cause avec les mêmes termes dont se sert d’Aubignac ? Eh ! quel est donc ce genre si vanté
eux qui suivent le parti de la vérité. 1. Corneille Agrippa. Je me sers toujours d’une ancienne traduction. 2. Poet. Cha
45 (1671) Lettre d’un ecclésiastique à un de ses Amis « letter » pp. 472-482
: Qu’il interroge sa propre conscience, quelque artifice dont il se   serve pour la tromper, en lui représentant cette action
rtifice dans la Rhétorique, ni licence dans la Poésie, dont ils ne se servent pour exprimer les passions des personnages  qu’il
incible, et en usurpent le mérite et la couronne. Le désespoir qui se sert de la propre main de celui qu’il possède pour seh
livre de ses Epîtres, sont les instruments funestes dont le démon  se sert pour remporter ces victoires sur la piété chrétie
an, appelé proprement dans les saintes pages, le monde, et dont il se sert pour faire une guerre cruelle et pernicieuse à ce
es œuvres de ténèbres, revêtues d’une fausse lumière, leur font, leur servent d’entretien tout le reste du jour, et forment les
46 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IV. Le Peuple doit-il aller à la Comédie ? » pp. 60-74
omestiques inutiles ? Les sciences ne sont pas mieux traitées. A quoi servent , dit-on, tant de collèges, d’académies, de Maître
e leurs talents, à charge à la société, qui les nourrit, et qu’ils ne servent pas. A la bonne heure. Mais à quoi servent tant d
les nourrit, et qu’ils ne servent pas. A la bonne heure. Mais à quoi servent tant de comédies, d’opéras, de concerts, de Maîtr
les ? comment s’appliquer à remuer le rabot, à soigner des enfants, à servir le public ? On y devient inepte. L’amour du théât
rire, dans les pièces qu’on dit les plus réservées. Qui voudrait être servi par un Scapin, une Marton de la comédie ? N’y eût
Le théâtre lui-même souffre de la fréquentation du peuple, il faut le servir à son goût, on se met dans la nécessité des gross
47 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 36-74
tte tête si dangereuse par sa beauté & par sa laideur, & s’en servit comme d’une arme redoutable pour pétrifier ses en
roit ; on leur a fait acheter leur reception, car pour celles qui ont servi quelque temps sur le Teatre, il n’en est point qu
mer, le nil, ont fourni des animaux de toute espece, les mets y sont servis dans des plats d’or, on y boit du vin exquis dans
auprès d’une maîtresse ! Hercule filoit ! Et malheureusement, loin de servir leur avilissement, la plupart s’en font un jeu &a
ur ne pas se souiller, dit qu’elle ne veut toucher à rien de ce qu’on sert sur la table du Général, & porte avec elle, p
e générale & commode, comme les miracles dans la Physique, qui ne sert qu’à montrer l’impuissance de résoudre la difficu
des ennemis, & se sont exposées aux plus grands dangers. Dieu se sert de tous ces événemens pour faire réussir ses dess
x a son confident, son domestique affidé, qui, comme l’eunuque Vagao, sert ses amours, &, comme la servante de Judith, a
une coëffure à la mode du pays, appellée Mitre (c’est la même dont se servent les Evêques qui l’ont prise des Orientaux) ; des
se prépara-t-elle à la mémorable action pour laquelle Dieu daigna se servir de son bras ? D’abord apres la mort de son mari e
n’est pas douseuse, épousa Assuerus, & par ordre de Mardochée se servit de sa faveur pour délivrer son peuple. Cette idée
n, il se forme une colle, ou plutôt une espece d’empoix, qui pourroit servir à colorer les coëffures, en les empesant, ce qui
é, avec privilege exclusif. Les Barbiers, Perruquiers, Etuvistes s’en servent  ; les Actrices & les Dames s’en lavent. Elle
48 (1705) Pour le Vendredy de la Semaine de la Passion. Sur le petit nombre des Elûs. Troisiéme partie [extrait] [Sermons sur les Evangiles du Carême] pp. 244-263
sont défendus ou permis : je ne veux sur cela qu’un principe qui vous servira à décider toutes sortes de cas en cette matiere.
our de vous que je vais le prendre, afin de vous plaire & de vous servir davantage. Quoi donc un Dieu crucifié autorisero
mains ; vous seul, ô mon Sauveur, mérités qu’on vous aime, qu’on vous serve , qu’on vous adore ; & les Loix corrompuës de
bilone ; & comme j’espere en vous seul, je veux n’adorer & ne servir que vous. Ah ! le tems de la captivité finira, ô
comprendra, mais trop tard, que vous seul merités d’être adoré & servi , aimé & glorifié, parce que tout sera passé d
49 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [K] » pp. 421-424
, étaient les Mormolycées & les Gorgonées : la seconde espèce, ne servait qu’à représenter les ombres : l’usage en était fr
eux Pièces* que Molière & Renard ont imitées de Plaute. Le masque servait aux Anciens, à faire faire à des hommes les Rôles
ue, qui (outre les usages qu’on a vus) était encore fait de manière à servir de porte-voix, & leur donnait moyen de se fai
50 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIII. Que les lois civiles défendent de danser, et d’aller à la Comédie les jours des Fêtes. » pp. 67-75
 ; et que c’est irriter Dieu, que de s’occuper à des exercices qui ne servent qu’à la satisfaction des sens ; lorsqu’on devrait
raine Majesté de Dieu, soient employés à aucune sorte d’exercice, qui serve à la volupté, et à donner du plaisir ; ni qu’ils
du en ces saints jours, sous des peines très rigoureuses, tout ce qui sert à la volupté. Jugez après cela si les danses s’ac
51 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre I. Que les Danses ne sont pas mauvaises de leur nature. » pp. 1-5
norer, et glorifier Dieu ; et celles qui se pratiquent maintenant, ne servent qu’au plaisir du corps, et à la délectation des s
s exemples, qui sont Saints, et dignes de vénération, de vouloir s’en servir pour excuser les usages de ce Siècle corrompu, et
52 (1825) Des comédiens et du clergé « Sommaire des matières » pp. -
tecteur né des Saints Canons, il doit en surveiller l’exécution et se servir de son autorité pour y ramener les prêtres qui s’
les lois civiles et ecclésiastiques dont l’auteur fait l’application, servira de guide aux autorités constituées du royaume, en
53 (1694) Lettre d’un Docteur de Sorbonne à une personne de Qualité, sur le sujet de la Comédie « letter » pp. 3-127
u’il y a bien des honnêtes gens malades ; et que si tous voulaient se servir de notre Docteur, il pourrait se vanter d’avoir l
llien leur répond ce que je répondrai bientôt à notre Docteur, qui se sert aussi de cette défense. Quant aux Chrétiens dont
faut donc avoir recours à la raison : « Tâchons donc, dit-il, de nous servir de cette règle de saint Cyprien ; que la raison d
nullement la pensée de saint Cyprien, mais bien moins encore de faire servir la raison à excuser la Comédie, comme notre Docte
saint Thomas travesti en Médecin qui guérit des scrupules, et qui va servir de truchement à notre Docteur. N’est-ce pas là, M
nt fâchés d’être comparés. Et en ce cas l’autorité de saint Thomas ne servirait de rien à notre Docteur, qui ne patrocinei que po
relever une expression brutale et peu convenable, dont il s’est déjà servi en parlant des Pères qui lui sont contraires, et
et que les Anges ; que toutefois Dieu n’a pas fait ces créatures pour servir à l’homicide, au poison et à la magie, quoique le
is, etc. » Ainsi l’honnêteté prétendue des Comédies d’aujourd’hui, ne sert qu’à couvrir ce qu’il y a de plus dangereux ; et
r, dit donc saint Antonin, n’est pas défendu de lui-même, parce qu’il sert à la recréation de l’homme qui est nécessaire à l
le grand François de Sales Evêque de Genève, qui peut sans contredit servir de modèle à tous les Directeurs dans la conduite
s dit en faveur de la Comédie prise en général et selon sa nature, ne sert de rien à notre Docteur, qui a pour but de justif
vous appelle à sa danse, en laquelle les gémissements de vos proches serviront de violons, et où vous ne ferez qu’un seul pas de
r des ballets souvent à grands frais, qui ne peuvent néanmoins jamais servir à former ni l’esprit ni les mœurs des Ecoliers. N
le conjecturer de leur conduite, puisque dans les Diocèses où l’on se sert de ces Rituels, on ne laisse pas d’y jouer la Com
me un surtout, et comme un supplément à tous les moyens dont il s’est servi . « Pour moi, dit-il, de la manière qu’on joue la
mais il y a trois moyens pour savoir ce qui s’y passe ; et je me suis servi de tous les trois. » Cette nouvelle entrée du Do
ard que de raison : écoutons cependant les trois moyens dont il s’est servi pour former ce jugement. « Le premier, dit-il, a
e : il nous assure cependant que c’est là un des moyens dont il s’est servi pour s’endoctriner sur le fait de la Comédie. Mai
n libertin : il ne faudrait pas lire les Histoires, parce qu’elles se servent de paroles qui expriment les passions, et qu’elle
ence, temps de larmes et de douleurs pour les Chrétiens ; ou, pour me servir des termes de l’Ecriture, temps où la Musique doi
Dieu, les Fidèles soient détournés par les charmes dont le Diable se sert pour séduire les âmes ». Que notre Docteur appren
e en ces sortes de lieux pourrait causer du scandale, et que, pour me servir des paroles de saint Augustin, ils doivent mépris
qu’il y eût des Religieux ou des Evêques en Italie qui voulussent se servir de la dispense de notre Docteur, ni approuver sa
54 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre VII. Des Carozels. » pp. 191-195
u de plus galant, ny de plus magnifique en Europe, & le tout peut servir d’exemple à tous les Rois & à tous ceux qui v
 ; qui n’aident qu’à la representation, & non pas au Jeu ; qui ne servent que de nombre ; qui ne facent qu’alonger les file
55 (1731) Discours sur la comédie « Lettre à Monsieur *** » pp. -
. S’il y avait pourtant quelques remarques dans mon écrit que pussent servir à ceux qui travaillent, ils me feraient bien de l
antôme, et sur un Auteur inconnu, qui pour défendre la Comédie, s’est servi mal à propos du nom ou du moins des qualités d’un
56 (1643) Les Morales chrétiennes « Des Théâtres. » pp. 511-519
circonstances pour le principal, mais les théâtres recueillent ce qui sert pour la parfaite intelligence d’un sujet ; en moi
miséricorde dont la nature a mis les semences dans notre cœur ; elles servent de consolation à la misère des affligés, et de lu
rtes de crimes, en mettant sous leurs pieds, tous ceux qui ne peuvent servir autrement à leur fortune : des inimitiés éternell
57 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IIbis. Autre suite du Fard. » pp. 61-89
les plus grands malheurs ne purent l’en détacher. Le texte Hebreu se sert d’une expression singuliere. Elle plongea les yeu
n, étoit dans une corne, cornu olei, nom qu’on conserva, quoiqu’on se servit d’autres vases. On ne peut envisager son prix du
esse, qui courent après les plaisirs. Il a créé tous les arts, qui le servent pour satisfaire ce qu’il appelle besoins, c’est-à
u’il les corrompt, il les enleve au public. Ces arts innombrables qui servent le luxe, arts superflus, inconnus à nos peres, ôr
mesticité enleve un nombre infini de Laboureurs & d’Artisans pour servir le luxe, & que le luxe corrompt, dégoute des
servile dans cette espece de nation plus nombreuse que celle qu’elle sert , & cependant les remplit d’une fierté & d
simple est le meilleur. On écure, on lave la vaisselle ; mais à quoi sert -il d’y mettre des graveures, des ciséleures, de l
s. Il condamne severement les femmes assez peu modestes pour se faire servir par des Valets de chambre, des Baigneurs, des Par
tion de mettre du rouge, quoique je ne fusse pas dans l’usage de m’en servir , pour leur dérober autant qu’il me seroit possibl
58 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE IV. Suite des Masques. » pp. 82-109
. En certains cas il est permis de le faire, pour sauver sa vie, pour servir l’Etat, comme un Religieux dans les pays infidèle
n’étoient alors d’usage que pour les femmes, mais dont les hommes se servent parmi nous. La loi 110 ff. 1. de verb. oblig. par
des sentimens trop nobles pour vouloir de salaire ; que l’honneur de servir le Roi étoit une assez belle récompense, qu’ils é
mention, devinez-le, deux arbres dans ses forêts pour planter le mai. Servir le Prince & la patrie, dit-il, par des exploi
rs, chasseurs, enfin de tout autre métier que du leur, dont ils ne se servent que pour attraper de gras bénéfices, pour défraye
te de charme, de talisman, aux habits d’un différent sexe qui avoient servi au culte des Dieux, quand on les portoit après le
de telle instruction, mémoires & remontrances qu’il croit devoir servir à cela, & ce au vu & su des maris & d
trouble ni empêchement, d’être rêveur ou fâcheux. Lesquels privilèges servent de réponse au droit commun des maris, parce qu’un
erent de l’esprit, deviennent serviteurs des dames. La masquerie leur sert de curée ; que par le moyen des masques se brasso
59 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Fêtes de Théatre. » pp. 169-185
; danserent jusqu’au lendemain. Mais à quel rôle, direz-vous, peuvent servir le sac des Pénitens, & des aubes de Prêtres ?
on continua sans trouble. Quelques jours après, les aubes qui avoient servi aux acteurs & actrices ayant été rendues au C
s Bénéficiers, trop bons catholiques pour faire ces difficultés, s’en servent à l’ordinaire. On ne doute pas que cette décision
lége, qu’il interdisit les Jésuites. L’Evêque actuel de Saint-Pons se sert des reliques de son prédécesseur, sans penser qu’
ous les Corps de Ville assisterent à la cérémonie pour laquelle on se servit des ornemens destinés au Sacie ; le Te Deum fut c
légans, qui voltigent sans cesse au tour d’elles, s’empressent de les servir , & de s’attirer des aillades favorables. Il
60 (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  AVERTISSEMENT DE. L’ÉDITEUR. » pp. -
de Bayle en a aussi senti le prix ; car le fond de cette Lettre lui a servi pour composer l’article Racine. Il en rapporte pl
Août 1752. 2. Nouveau Dictionnaire Historique & Critique, pour servir de supplément ou de continuation à celui de Pierr
61 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies à rejeter. » pp. 313-318
ntrepied de la précédente : dans l’Ecole des Maris c’est l’esprit qui sert la passion, et dans l’Ecole des Femmes c’est la p
té de l’art et du génie, sont des modèles si parfaits et si propres à servir d’Ecole aux Poètes : peut-être même me reprochera
62 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « VI. » pp. 27-35
veur de Vénus. La pudeur m’empêche de dire le reste. Elle peut encore servir à rappeler dans l’esprit la prise de Troie, et ce
ême on l’y voudrait contraindre. » Le Concile tenu à Aix en 816 s’est servi de ces paroles de ce Saint Pape pour établir la n
s ambitieux, et qui s’ingèrent d’eux-mêmes dans les charges. Il s’est servi aussi de ce passage de S. Augustin pris de son Se
63 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VIII. Des caractères & des Mœurs Tragiques. » pp. 131-152
Peintre est à lui, plutôt qu’à son pays, rien n’empêche qu’il ne s’en serve . Il ne rendra pas Achille, comme une autre ; mais
r cela ? Ne sait-on pas tout aujourd’hui sans rien apprendre ? A quoi sert donc de tant méditer les ouvrages d’autrui ? Corn
ble. Voici donc la méthode dont je crois que les autres pourroient se servir avec succès. Ils partageroient une feuille de pap
caractères ; les principes que nous avons donné pour ceux-ci doivent servir pour celles-là. Une amour-propre toujours dirigé
64 (1666) Lettre à l’auteur des Hérésies Imaginaires et des deux Visionnaires « [Chapitre 2] » pp. 1-7
oin qu’on prend de « couvrir les passions d’un voile d’honnêteté » ne sert qu’à les rendre plus dangereuses. Ainsi vous voil
accourut au parloir avec précipitation et demande, qu’est-ce qu’on a servi aux Capucins, quel pain et quel vin on leur a don
de bonnes règles pour nous aider à reconnaître les fous. Nous nous en servirons en temps et lieu. Mais ne lui portez point de cou
s voulez attraper ce genre d’écrire. L’enjouement de M. Pascal a plus servi à votre parti que tout le sérieux de M. Amauld. M
65 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. — NOTICES. PRÉLIMINAIRES. » pp. 2-100
ndre ces Rois odieux ? La haine ne pleure point. D’un autre côté, que sert à la saine morale un Prométhée enchaîné sur le Ca
é sur le Caucase, pour avoir été le bienfaiteur du genre humain ? Que sert Iphigénie immolée à l’ardeur de venger une femme
l ait présenté des caracteres, des mœurs, des sentimens qui pouvoient servir de leçons ; en un mot, qu’il ait incliné le miroi
ons qui sont ennemies de la sagesse ; & elle fut abaissée jusqu’à servir à amuser des esprits frivoles, & à réveiller
s sont excitées par les figures. Il n’est pas douteux que ceux qui se servent de ces moyens pour enseigner la vertu, lui gagnen
nt les cœurs, à la faveur du plaisir ; Mais, quant à ceux qui ne s’en servent que pour le vice, ils en augmentent encore la con
ssions les plus infames peuvent parvenir à être honorées, quand elles servent à l’amusement des Grands. L’établissement des Jeu
lut deliramenta reputabunt. On sçait qu’en France l’on continua de se servir du Latin dans les Loix, dans les traités, & m
éfinition n’est pas exacte. Les fictions amoureuses ne peuvent jamais servir à l’instruction des Lecteurs, elles ne peuvent qu
opper les actions les plus honteuses, & d’y violer la décence qui sert de rempart à la pudeur : on y décrit avec une imp
n prétend qu’en représentant l’amour avec tous les charmes dont il se sert pour séduire, on offre un moyen efficace de se pr
dote, de se blesser pour connoître la force d’un remede ? Le mal peut servir de remede, quand il est de nature à exciter l’hor
its. Le Parlement de Paris reconnut l’indécence qu’il y avoit à faire servir au plaisir du peuple les Mysteres de la Religion,
es sujets profanes. Le Concile de Trente défend aussi de faire jamais servir l’Ecriture sainte à des sujets de divertissement 
fit le sujet d’une piece de Théatre. C’est ce qui a donné lieu de se servir de ces mots : patelin, patelinage, pour exprimer
par Pasquier dans le huitieme Livre de ses Recherches de la France, a servi de fond & de cannevas à la Comédie intitulée
66 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « III. Si la comédie d’aujourd’hui est aussi honnête que le prétend l’auteur de la Dissertation. » pp. 5-9
s récits et à leurs vers : et ses airs tant répétés dans le monde, ne servent qu’à insinuer les passions les plus décevantes, e
mémoire, qu’à cause qu’elle prend d’abord l’oreille et le cœur. Il ne sert de rien de répondre, qu’on n’est occupé que du ch
67 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174
r vraiment Romain ose tout pour ravir Une odieuse vie à qui le fait servir . » Dans la tragédie de Pompée, Cornélie sa veu
amour insensé, qui dégrade César, et dont une coquette ambitieuse se sert pour obtenir une couronne. Quels exemples à embel
é, ces dieux qui m’ont trompée, Ces dieux qui dans Pharsale ont mal servi Pompée, Qui la foudre à la main ont pu voir l’é
nneur, la vertu qui le perd, Et voler sans scrupule au crime qui le sert . » Cet affreux machiavélisme forme-t-il de bon
. Vous (le Roi) qui devez respect au moindre des Romains. Mais pour servir César rien n’est illégitime ». Y a-t-il même d
dèlement suivi le texte sacré, on y a ajouté des circonstances qui ne servent qu’à justifier l’attentat. Le Poète suppose une i
mais qui a préparé, sans le vouloir, un poison bien dangereux, et l’a servi dans une coupe dorée. Osa-t-on la représenter à l
e de sa propre fille, pour pénétrer Catilina, comme les Philistins se servirent de la Courtisane Dalila pour découvrir le secret
oïque. La clémence de César contrastée avec l’atrocité de Brutus, n’y sert qu’à relever le courage du Républicain, et à mieu
ompter leurs sujets… Ils ne se piquent pas du devoir fanatique De servir de victime au pouvoir despotique, Ni du zèle in
e et les Rois en horreur. Tyrans que j’ai vaincus, je pourrais vous servir  ! Va, ce n’est qu’aux Tyrans que tu dois ta col
à la mort, tout fondé sur les mêmes principes. « Vivrons-nous sans servir Alzire et sa patrie, Sans ôter à Gusman sa déte
uer, le frapper, n’est pour lui qu’un moment. Quoi ! ce Dieu que je sers me laisse sans secours ! Il défend à mes mains
» Son Denis le Tyran est empoisonné du même venin ; on y fait même servir la religion à autoriser le tyrannicide. « Quel
68 (1694) Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie, avec une réfutation des Sentiments relachés d’un nouveau Théologien, sur le même sujet « Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie. » pp. 1-132
comme, par exemple, de l’or, de l’argent, du fer, etc. Quand on s’en sert mal, cela vient de la mauvaise disposition de ceu
s’en sert mal, cela vient de la mauvaise disposition de ceux qui s’en servent , souvent on fait un bon usage de ces choses, souv
’un et l’autre, ils n’ont pas supposé pour cela, que comme on peut se servir bien de l’or et de l’argent, on peut en faire de
usieurs endroits par des raisons si particulières, que l’on peut s’en servir tant pour condamner les Comédies d’aujourd’hui, q
trop librement, donnent lieu à des mouvements et à des désirs qui ne servent qu’à irriter davantage la concupiscence ; le lois
loisir qu’ils prennent pour se donner un divertissement qui leur doit servir de relâche, est une occasion qui augmente en eux
ie quatrième sur l’Hexaméron, parle des chants de Musique, dont on se servait dans les Spectacles qu’il dit être fort dangereux
loire de Dieu en chassant de sa Cour les Comédiens, comme gens qui ne servent qu’à efféminer les hommes et à les exciter à la v
trangères des Sarrasins le lui pouvaient permettre, il s’est toujours servi des conseils très solides de ce saint Docteur ».
et des personnes. « Mais lorsque les Comédiens62 , dit cet Auteur, se servent de leur profession pour représenter des choses dé
aux que produit la Comédie70, « il emploiera les preuves dont se sont servis ces grands personnages, savoir, Tertullien, Saint
absolument et sans distinction aux Prédicateurs de son Diocèse, de se servir des arguments73 et des preuves des Saints Pères,
sonnes qui peuvent être un jour possédées de pareilles passions de se servir des mêmes adresses pour obtenir l’accomplissement
e 224, en parlant de ceux qui sont exclus des Ordres, il met ceux qui servent aux Théâtres ; savoir les Bouffons, les Bateleurs
Temples des Martyrs ; tout cela contribuera à votre santé, et ce qui servira à vous divertir bien agréablement, vous sera d’un
nt mauvaise dans la pratique, comme on l’a montré, elle ne peut point servir de divertissement. « Peut-on, dit l’Empereur Just
ce Canon. African. Can. 129 [Codex des Canons d’Afrique, canon 129] «  Servi ad accusationem non admittantur... Omnis etiam in
69 (1640) Lettre apologétique pp. 2-42
ion que la Comédie reçoit des plus célèbres esprits de ce siècle, lui sert d’un puissant avantage, pour se défendre contre l
fanes, comme étant une école de l’idolâtrie, en effet les Païens s’en servaient pour rendre des louanges à leurs Dieux, par Hymne
e suis fâché qu’un Religieux qui doit être le miroir de soi-même pour servir d’exemple à la piété, ne résigne plutôt les affec
peut souffrir de contrainte, dit S. Augustin ; un peu de douceur doit servir au vice comme un appât pour en amoindrir le cours
u’au blâme. Si l’on me dit que c’est la verge de laquelle l’Eglise se sert pour appeler le pécheur à repentance, je réponds
des Gymnosophistesy. Je le conjure en finissant cette lettre, de se servir en tous ses discours des armes de la Déesse Adras
70 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre IV. Histoire de l’Opéra-Bouffon, autrefois Opéra-Comique & ses progrès. » pp. 50-66
donc faire un grand cas de l’Opéra-Bouffon. Ne semblant destiné qu’à servir de passe-tems aux laquais, qu’à végéter dans un é
. Ce qui lui fit adopter la Musique. La raison qui lui fit se servir de la Musique, est assez facile à trouver. Il s’é
parodie le chant comme les paroles déclamées. Mais il se sera d’abord servi d’un air léger ou d’un récitatif du grand Opéra p
va qu’il fesait tort aux autres Spectacles ; il lui fut défendu de se servir de la parole ; mais il s’avisa d’un expédient dig
71 (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « APOSTILLE » pp. 33-57
(comme je vous l’ai marqué par les endroits tirés de son livre et qui servent à le condamner), il ne peut plus dire que Molière
u ! que serait Molière contre tant de puissances, et qui pourrait lui servir de refuge, s’il n’en trouvait, comme il fait, dan
ait, enfin, tout ce que des gens comme eux ont de coutume, et se sont servis de la véritable dévotion pour empêcher de jouer l
me. Ces exemples sont bons pour surprendre les ignorants, mais ils ne servent qu’à justifier Molière dans l’esprit des personne
72 (1759) Lettre d’un ancien officier de la reine à tous les François sur les spectacles. Avec un Postcriptum à toutes les Nations pp. 3-84
e du venin caché dans ces ouvrages, qu’on nous annonçoit comme devant servir à éclairer le monde, & qui sont démontrés n’ê
l reste encore quelque amour pour la Religion dont le flambeau leur a servi de guide : Mais le dirai-je ? le plaisir extrême
nt à des sources pures & irréprochables, où des principes solides servent de base aux vérités opposées à ce goût dépravé. C
ce que Dieu est l’auteur de la raison, & qu’il a voulu qu’on s’en servît même dans les jugemens de ce qu’il convient de fa
vendue, veut en prenant sur nous un funeste ascendant, paroître nous servir en nous intimidant , & pour nous dire que qu
ls ne sont pas plus communs de nos jours, ces monstres, dont les noms serviront à jamais pour désigner les cœurs pervers ! La jus
t que rendre plus insoutenable le principe maudit que l’on veut faire servir de base à nos Théatres ; j’y reviens donc, &
se-t elle nous dire cette raison aliénée, que le Théatre de nos jours sert à corriger les mœurs : Ridendo castigat mores  ?
les inimitables nous citez-vous là ! L’espoir des plaisirs temporels sert à les rendre vertueux , apparemment parce qu’ils
irs théatraux, jointe à votre ascendant naturel, Dames Françoises, ne servira jamais qu’à faire de nous des heureux à bonne for
a la nature ? Ami de toute Religion paisible (pag. 4, 5.) où l’on sert l’Etre éternel selon la raison qu’il nous a donné
les plumes trempées dans le filtre préparé par Sagane & par Veïa, servent d’étais à nos théâtres contre les coups de nos bé
de leur conduite, & la considération dont nous les ferons jouir, serviront de modèle aux Comédiens des autres nations . Quel
la nation par l’étendue de leurs connoissances, & si capables de servir la Patrie par la multiplicité de leurs découverte
; le desir de jetter dans eux tous, les fondemens d’une morale utile,  servent  de base aux vœux sincères qu’il me reste à faire
73 (1691) Nouveaux essais de morale « XXI. » pp. 186-191
Souverain. Aussi la Légion Thébaine n’eut pas la moindre pensée de se servir de ses armes contre la puissance de l’Empereur. E
u’elle ne les portait que par son autorité, et qu’elle ne s’en devait servir que selon ses ordres. Voilà ce qu’un véritable Th
74 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PLAN. DU THEATRE. et autres Règlements, Qui sont la suite de ce qu’on a déjà vu, page 106 de l’Ouvrage. » pp. 329-337
availler, on lui donnerait la pension et le logement comme s’il avait servi le temps prescrit. Un an après l’ouverture du Thé
tte un fonds considérable dans la Caisse du nouveau Théâtre, ce fonds servira à acheter des anciens Comédiens tout ce qui pourr
75 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE II. » pp. 19-41
pour les Comédiens, parce qu’ils disent des paroles équivoques, et se servent d’expressions tendres ; parce que les femmes joue
protecteur de cette action criminelle sans être complice. L’Auteur se sert de la raison des excommunications fulminées par l
diens les rend coupables, le scandale que leur mauvais exemple cause, sert à rendre leur assistance plus criminelle ; c’est
et qui ne s’assied point dans la chaire des moqueurs. » Tertullien se sert de ce verset du premier Psaume pour vérifier que
our approuver ou désapprouver les choses dont ils s’entretiennent, ne servent qu’à exciter dans leurs cœurs des passions dérégl
76 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE III. Immodestie des Actrices. » pp. 57-84
y invitent, elles s’habillent & déshabillent, se parent, se font servir sans précaution, l’affectent, s’en font un jeu, u
le rafinement & l’excès où cette Dame philosophe le porte. Il ne sert communément que de prétexte pour couvrir le phisi
esures & leurs excuses, ils se cachent sous quelques feuilles qui servent plus à montrer qu’à adoucir leur confusion. La pu
& le monde sont des ennemis irréconciliables, vous ne pouvez les servir tous deux ; ce que l’un goûte, l’autre le réprouv
s le consumez ; refuserez-vous de sa main un poison que vous lui avez servi  ? vous cueillirez les fruits que vous avez semé.
a immolée ! Malheur à vous qui étalez, qui employez vos membres pour servir à la corruption, dit S. Paul : Exhibuistis (avez
ge, sur lequel le Seigneur a gravé mille traits de ressemblance, peut servir d’instrument à sa grace pour instruire, toucher,
s mettent sous les yeux les objets les plus lascifs, & pourroient servir de décorations. On n’a pas besoin d’en chercher d
77 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE II. Des Masques. » pp. 28-54
moires de Mesdames de Monpensier & de Motteville. Elle se faisoit servir par des hommes, & ne pouvoit souffrir les fem
u milieu de ses femmes, filant, cousant, vivant comme elles, habillé, servi , traité comme elles. Arsaces, l’un des Gouverneur
, le combla de caresses, & lui fit part de la collation qu’on lui servit . Malheureusement M. de Montausier, qui étoit abse
erté pour les masques, &c. Cette liberté du carnaval de Venise servit , dit-on, à former une ligue contre Louis XIV. Plu
fut instruit & jaloux, & jura sa perte. Cet amant insensé se servit du théatre pour déclarer sa passion ; il composa
les commerces de débauche qu’on a intérêt de cacher. Une Dame se fera servir par un homme déguisé en femme de chambre ; un Off
ls méritent ? Au contraire elle y applaudit, les récompense, les fait servir de moyens pour réussir dans les intrigues. La plu
être employés qu’à mauvaise fin. Toutes ces mascarades théatrales ne servent qu’à tromper & à venir à bout de ses desseins
78 (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Comédie. » pp. 765766-806
e aux Confrères ; et il fut ordonné par un Arrêt du Parlement qu’elle servirait à loger des pauvres. Alors ces Confrères de la Pa
et Hôtel aux Comédiens Italiens et Français, qui furent obligés de se servir de ce lieu, sans pouvoir jouer ailleurs ; et se c
, comme par exemple, de l’or, de l’argent, du fer, etc. Quand on s’en sert mal, cela vient de la mauvaise disposition de ceu
s’en sert mal, cela vient de la mauvaise disposition de ceux qui s’en servent , souvent on fait un bon usage de ces choses, souv
ne en plusieurs endroits par des raisons si précises, qu’on peut s’en servir tant pour condamner les Comédies du temps présent
trop librement, donnent lieu à des mouvements et à des désirs qui ne servent qu’à irriter davantage la concupiscence : le lois
loisir qu’ils prennent pour se donner un divertissement qui leur doit servir de relâche, est une occasion qui augmente en eux
on Homélie 4. sur l’Hexaméron, parle des chants de musique dont on se servait dans les spectacles, qu’il dit être fort dangereu
ns. « Toutes personnes, dit ce Canon Codice Canon. Afric. can. 129. «  Servi ad accusationem non admittantur … Omnes etiam inf
oire de Dieu, en chassant de sa Cour les Comédiens, comme gens qui ne servent qu’à efféminer les hommes et à les exciter à la v
trangères des Sarrasins le lui pouvaient permettre, il s’est toujours servi des conseils très solides de ce saint Docteur. On
e, ut dicit Augustinus, dist. 86. cap. Donare. » , dit cet Auteur, se servent de leur profession pour représenter des choses dé
s et Chrysostomus afferunt. » , il emploiera les preuves dont se sont servis ces grands personnages ; savoir, Tertullien, Sain
absolument et sans distinction aux Prédicateurs de son Diocèse de se servir des arguments S. Carol. Instr. ad Prædicat. Argum
onnes qui peuvent être un jour possédées de pareilles passions, de se servir des mêmes adresses pour obtenir l’accomplissement
e 224. en parlant de ceux qui sont exclus des Ordres, il met ceux qui servent aux Théâtres, savoir, les Bouffons, les Bateleurs
visiter les Temples : tout cela contribuera à votre santé ; et ce qui servira à vous divertir agréablement, vous sera un grand
nt mauvaise dans la pratique, comme on l’a montré, elle ne peut point servir de divertissement. « Peut-on, dit l’Empereur Just
iu agunt, à Communione separari. » Codice Canon. Afric. can. 129. «  Servi ad accusationem non admittantur … Omnes etiam inf
79 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XII. Des Machines & du merveilleux. » pp. 179-203
du merveilleux. N ous n’entendons point par machines, celles qui servent à l’Opéra à descendre les Dieux du ciel, à les y
Nous appellons donc ici Machines Théatrales, ces artifices dont on se sert pour former le nœud, pour amener les incidens, po
de nouer une intrigue. Il y a peu de grands Poëtes qui ne s’en soient servis . Il est pourtant à remarquer que Racine n’a mis q
que Racine n’a mis qu’une de ces lettres dans toutes ses pièces. Elle sert à dénouer la Tragédie de Bajazet. Elle produit un
80 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XX. Suite des prétendus talents du Comédien & de la Déclamation théatralle. » pp. 63-85
ues-uns de leurs rôles, de divertir un cercle nombreux. Cet amusement sert d’épisode aux plaisirs, toujours les mêmes, &
avette des mains. Le Comédien n’est qu’un instrument dont le Poëte se sert pour nous communiquer ses idées, à peu-près comme
Poëte se sert pour nous communiquer ses idées, à peu-près comme on se sert d’un violon pour charmer les oreilles des sons le
ours , dit l’Auteur du Fils Naturel, tout ce qu’il a d’énergie . Elle sert non-seulement à l’Auteur, mais encore au Lecteur,
81 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre XI. Du Balet. » pp. 209-318
e qui est arrivé dans les siecles passez. On y represente ce qui peut servir , ou d’exemple pour le faire imiter, ou d’avertiss
arements. Le Tiltre doit contenir en substance tout le dessein, & servir de Guide à celuy qui travaille. C’est le cœur &am
oit des Comedies les plus extravagans du monde, & qui auroient pû servir avec plus de justesse à un Sujet tout contraire.
le nombre des branches & des feüilles. Comme ces petits corps ne servent qu’à faire de l’ombre, qu’à épaissir le jour, &am
& font subsister le corps : Les autres sont arbitraires, & ne servent qu’à sa commodité ou qu’à ses embelissements. L’E
lle qui doit commencer apres elle. Par exemple, il ïmporte (pour nous servir du sujet que nous avons proposé) il importe dis-j
bres, aux accens pesans, & à de lents mouvemens. Qui pour lors se serviroit d’un air enjoüé vif, & subtil, feroit une inc
n éclaircir le sens, qu’un mot, qu’un demy vers, ou qu’enfin un trait serve à faire apercevoir la raison & liaison des En
avons pas dessein de faire un détail de tous ceux dont on pourroit se servir . Ie ne me veux attacher qu’à ceux que nous jugero
& pour la Guitare, je m’en passeray-bien, & ne m’en voudrois servir que pour m’arracher les oreilles, ou pour me déch
rs ajustements, & de s’en faire des Leçons à soy-mesme, pour s’en servir dans l’occasion. Section XV. Des Masques.
de grace. C’est le jugement. La brieveté dont nous venons de parler, sert de beaucoup à cette partie ; & garantit du mo
I L est deux sortes de Machines, les unes sont arbitraires, & servent de decoration, & ont leur effet par tout où l
nt de decoration, & ont leur effet par tout où le Poëte s’en veut servir . Les autres sont necessaires, ou pour la perfecti
chaque veüe il faut regarder juste le point principal, & qui doit servir de base à toutes les imaginations suivantes. Autr
tant de lieux destinez au divertissement, ils ne se sont pas toûjours servis des mesmes endroits pour y prendre leurs ébats. L
82 (1666) Réponse à la lettre adressée à l'auteur des Hérésies Imaginaires « Ce I. avril 1666. » pp. 1-12
i cette fougue n’est pas heureuse pour le raisonnement, au moins elle sert à embellir les histoires, et il est aisé de conna
it de la vérité : mais je ne vois pas qu’en cet état-là elle vous pût servir de grand-chose. Que vous reste-t-il donc qui puis
e vous pût servir de grand-chose. Que vous reste-t-il donc qui puisse servir de fondement au reproche que vous faites à ceux d
outenues d’amplifications et de lieux communs. Pour cela vous vous en servez admirablement. Peut-on rien voir de mieux poussé
le soin qu’on prend de couvrir des passions d’un voile d’honnêteté ne sert qu’à les rendre plus dangereuses »j  ; et sans sa
ment des contestations. Ils tâchent à profiter des vérités dont on se sert pour soutenir la cause que l’on défend. Ils remar
83 (1771) Sermons sur l’Avent pp. 103-172
ec l’Eglise : & n’est-il pas de la derniére indignité, que ce qui sert à poser pour ainsi dire les fondements de la sanc
à poser pour ainsi dire les fondements de la sanctification des Elûs, serve de prétexte & de couverture à des intrigues &
e patrie, a esté prise & reprise plusieurs fois. Marseille, où je sers le Seigneur, est dans de continuelles alarmes. Le
 ? C’est là, que le vin empoisonné de la prostitution de Babylone est servi dans une coupe d’or. Beaux vers, acteurs bien cho
eloppe délicate, mais qui sortent toujours d’un cœur corrompu, ou qui servent à le corrompre. Dans les anciennes comedies, l’or
’on y commet. Suivons-les, mes Freres, dans toutes ces erreurs, & servons -nous des lumiéres de la vérité, pour les détrompe
on le plus subtil & le plus dangereux de nostre Théatre. Et il ne sert de rien de nous dire, que tout tend au mariage, &
s vertus Chrétiennes sur le Théatre, bien loin que la Religion en fût servie , elle en seroit outragée. Dieu ne veut pas, que l
partient pas au pere du mensonge de dire la vérité, & qu’il ne se sert même de la vérité, que pour se donner le credit d
rité ceux qui attribuent un si noble effet à une si chétive cause, se servent bien mal de leur raison, & ont une idée bien
84 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE V. Suite du Théatre de S. Foix. » pp. 105-139
tituant, & si leur action n’étoit pas corrigée par l’intention de servir la patrie. Le Docteur qui soutenoit qu’elles n’av
oduire en France ; mais en vous vengeant de lui & de votre femme, servez la religion, communiquez lui le mal auquel on n’a
e infidèle, & je vous réponds……. Tom. 5. pag. 189. L’intention de servir la religion ne vaut-elle pas l’intention des Cour
a religion ne vaut-elle pas l’intention des Courtisannes de Madrid de servir la patrie, pour justifier l’action de ce Moine ?
p; en donne la gloire à l’amour. Tom. 4. pag. 183. Aucun amant qui ne servît son Roi, aucun guerrier qui ne servît sa dame (c’
4. pag. 183. Aucun amant qui ne servît son Roi, aucun guerrier qui ne servît sa dame (c’étoit sa Reine). C’étoit du temps de l
siastique que pour former dans chaque royaume un corps à part, prêt à servir contre la puissance temporelle, & ne reconnoî
ravagé, & attiré tous les bandits. Il convient que Louis VIII se servit de ce prétexte pour avoir part aux dépouilles de
I, Philippe le Bel, & bien d’autres dans tous les temps, ont fait servir le théatre à la politique, en donnant du ridicule
p; le compasiteur ? Dieu ne lui dira-t-il pas : Ex ore tuo te judico, serve nequam. La comédie étale le faste, la magnificenc
85 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 113-155
atre. Elle lui appartient à bien des titres. C’étoit, si l’on peut se servir de ce terme, la plus grande Comédienne qui ait pe
L’Evangile est moins indulgent. Diane en fut reconnoissante, & la servit à son tour, elle lui ménagea les égards & l’a
logé au milieu des autres, & l’artillerie des Actrices aussi bien servie que celle du Roi. Il a son état major, sa solde,
& découvrit à la Reine les secrets de la Cour de Navarre, qui lui servirent à y meure la division & le trouble, & à d
ouvrant la poitrine, vous voyez, Madame , lui dit-il, que je ne vous sers pas à plats couverts. Elle lui demanda, que vou
tes infâmes, où à la place des Officiers ordinaires, elle les faisoit servir par les plus belles femmes de la Cour, demi nues,
e, presqu’aussi dangéreuse, la coûtume dans les grands repas de faire servir les Dames par des Cavaliers, qui rodent au-tour d
ense par leurs mains, comme une faveur, quelque portion de ce qu’on a servi . Les Actrices de nos jours ne seroient pas étrang
lise l’histoire. Tous ses succès ne sont qu’un effet du hasard qui la servit à propos contre ses projets & ses mesures, ou
ne. 1° Une quantité innombrable de femmes qui la suit par-tout, & sert à ses intrigues. 2° Un esprit comédien, un goût d
s femmes qu’il avoit rassemblées, & leur destination ont-elles dû servir de modele à Cathérine, est-ce bien faire honneur
ne, de sa parure, de sa prodigalité, que l’Auteur fait pour la louer, serviront précisément à la condamner. D’abord il fait remon
86 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre II. De deux sortes de Danses, dont il est parlé dans l’Ecriture Sainte. » pp. 6-13
. Car comme rapporte Cælius Rodiginus, ils ne s’en sont pas seulement servis pour satisfaire à leur sensualité ; mais encore p
e du vrai Dieu. L’usage de cette sorte de danses qui selon l’Ecriture servent à glorifier Dieu, ne se trouve point parmi les Ch
87 (1731) Discours sur la comédie « Préface de l'Editeur. » pp. -
face ; outre qu’elle fait honneur à la docilité de ce Religieux; elle servira encore à montrer le peu de cas qu’il faisait lui-
s sont superflus, outre qu’ils forment la chaîne de la Tradition, ils servent encore à faire connaître le genre de Spectacles,
88 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VI. Euphemie. » pp. 129-148
qu’on a faits, les graces abondantes que Dieu prodigue à ceux qui le servent  ? C’est oublier la religion, & se trop borner
en attaquer de front la sainteté, mais par un tour artificieux on se sert de cette sainteté même pour y mettre une barriere
haire, rien n’a pu n’arracher à se trait ; voilà l’unique Dieu que je sers , que j’adore, à qui je veux offrir mon encens sur
t ici à tout moment ; il y a plus de cent réticences. Ces points, qui servent à guider la déclamation de l’Acteur, sont ordinai
a la témérité d’y mêler avec les objets & le langage du vice, ne sert qu’à pallier & augmenter le scandale & le
a rendu le complice, Ce Dieu que le mensonge & la crédulité Font servir de prétexte à la férocité, Au gré de leur caprice
89 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE II. Réflexions sur le titre de l’ouvrage intitulé : Des Comédiens et du Clergé, et sur les charlataneries littéraires, politiques et religieuses. » pp. 52-86
isqu’ils tendent à la réforme d’abus intolérables. Ils doivent encore servir à opposer une digue salutaire à la corruption des
ionnaires…, en deviennent plus recommandables lorsqu’on sait qu’elles servent à désigner les membres qui composent ces jacobini
euse, on y trouve des intitulés respectables, qui hurlent d’effroi de servir de frontispice à des ouvrages qui, renfermant que
ition, tandis que ces deux dernières expressions hurlent d’effroi, de servir de mot de ralliement aux bourreaux théocrates, al
’il avait offensés. Il ignorait donc le cœur humain ? A quoi donc lui servit son génie et son esprit ? Sur l’extrême déclin de
rfection d’un tableau, y soient ménagées de manière qu’elles puissent servir à faire valoir les traits saillants qui méritent
90 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre IX. Des Exercices, ou Reveuës Militaires. » pp. 197-204
& faisoient gloire d’estre les premiers à obeïr, & de pouvoir servir d’exemple. Ils n’estoient point montez comme les
jours la mesme chose, on s’attache à des actions particulieres qui ne servent presque de rien, ou presque jamais, qui sont natu
91 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE I. Condamnation de la Comédie par la sainte Ecriture, par les Conciles et par plusieurs raisons. » pp. 7-11
clésiastiques doivent instruire les peuples de leurs devoirs, et leur servir d’exemple en toutes choses ; c’est à eux que les
1582. et celui de Tours tenu en 1583. font les mêmes défenses, et se servent presque des mêmes paroles. celui de Tours s’adres
92 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 68-96
n huit chants, avec des notes, comme si elle en valoit la peine, pour servir de suite aux fables de l’Abbé Aubert, & qui a
a se trouvoient des laboratoires, non pour le fard, de quoi auroit-il servi  ? L’usage en étoit alors inconnu. L’artifice &
oups armés de cornes, couverts de laine couleur de feu ; un Cigne qui sert de gondole pour traverser une riviere ? &c. J
enter dans le Palais des Tuilleries, avec une dépense Royale. Elle ne servit qu’aux representations de Psiché, comme si toutes
mposition, qui s’imbibe dans la chair, & devient inéfaçable. Tout sert à ces compositions, le vermillon, la ceruse, le m
, les eaux de Jouvence, qui rajeunissent, ne sont que le fard dont se servent les femmes, pour donner à leurs cheveux, à leurs
rdinairement il tue la beauté, en rendant plus laides celles qui s’en servent . Quelle témérité, dira-t-on, d’oser comparer une
dans le sage Ulysse, dans le divin Homere, & la sage d’Acier, est servi sur des tables & dans des Urnes d’argent, &am
93 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IV. Des Pièces pieuses. » pp. 68-95
au vice. Un Chrétien est révolté de voir les objets de sa vénération servir aux ris du parterre, et métamorphoser en drame au
du théâtre. Les choses saintes ne sont pas faites pour être jouées et servir d’amusement au peuple. « De la foi d’un Chrétie
d’aventures galantes et de vertus héroïques. Si ces Auteurs ont voulu servir la Religion, ils ont mal réussi, ils n’ont fait a
à la populace d’approcher la personne du Prince ? on choisit pour le servir ce qu’il y a de plus distingué. Il se pare de ses
es méritent la plus respectueuse circonspection. Le théâtre aurait pu servir à jouer les faux Dieux, et à tourner le paganisme
Les Comédiens, dit cet Auteur, sont de minces apôtres ; jamais ils ne serviront ni à combattre l’erreur, ni à établir la vérité »
es événements qui n’ont été consignés dans nos saints livres que pour servir à notre instruction. Peut-on changer leur destina
ment après la morale la plus lubrique et la plus impie ; la chaire ne sert pas tour à tour à un sermon et à une farce ; un j
94 (1758) Réponse pour M. le Chevalier de ***, à la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles [Essais sur divers sujets par M. de C***] « Réponse pour M. le Chevalier de***, A la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles. » pp. 128-142
s miracles ; je la regarde comme un objet indifférent en soi qui peut servir de délassement aux personnes occupées, & d’oc
ais c’est que les mêmes raisons que j’ai alléguées ci-dessus, doivent servir à l’excuser. Si vous ne vous en contentez pas, pr
ques. Le grand Bossuet fit un livre en faveur de la comédie. Mais que servent ces autorités ? Si l’Eglise parle, rien ne peut n
95 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre IV. Des Personnages. » pp. 239-251
ominant ; c’est pour lui que les autres paraissent sur la Sçène ; ils servent à le faire sortir d’avantage. Cette règle ne sçau
les mœurs sont assez saillantes ; mais les traits qui les peignent ne servent qu’à le faire briller d’avantage. Le principal
te. La plus-part des productions de l’art les engageaient encore à se servir d’un moyen si utile & si usité. Les ombres d’
96 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la discipline ecclesiastique, et des obligations imposees par les saints conciles dans la vie privee des pretres.  » pp. 341-360
ssement, dans lequel sont tombés la plupart des fidèles : elle leur a servi et leur sert journellement de prétexte pour élude
lequel sont tombés la plupart des fidèles : elle leur a servi et leur sert journellement de prétexte pour éluder l’exécution
voir toujours devant les yeux et de les suivre avec ferveur, ils vous servent d’armes capables de vous défendre contre toutes l
97 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre III. Que les Danses sont défendues aux Ecclésiastiques. » pp. 14-21
ins et ridicules, les jeux profanes et séculiers, et tout ce qui peut servir à la volupté mondaine. Il y est aussi marqué que
thensi. Le Concile de Laodicée dit qu’il ne faut point que ceux qui servent à l’Autel, ni qu’aucun Clerc se trouve jamais aux
98 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE PREMIER. Peinture & Sculpture. » pp. 4-40
iane, &c. sans aucune modestie. Nos décorations auroient aisément servi à la scene Grecque & Romaine, & les décor
onc pas assez, elles devroient totalement imiter la sculpture. A quoi sert le peu d’habits qu’elles gardent encore ! c’est u
jeune Laïs, il fut frappé de sa beauté, & la prit chez lui, pour servir de modele à ses tableaux. Que voulez-vous faire d
Laïs devint la plus fameuse courtisanne de la Grece, elle continua de servir de modele ; les Peintres alloient chez elle copie
le la peinture, parce que la peinture étale les vices. Les actrices y servent de modeles, comme Laïs à Apellés, & ne sont p
peuvent-ils fermer les yeux sur l’indécence des décorations ? A quoi sert de supprimer les pieces licencieuses, si le pince
une figure grossiere. Les Dames françoises, plus polies, & mieux servies par d’habiles artistes, ont à leurs bracelets, à
bentes aspiciunt. ; ils les font graver sur leurs anneaux, & s’en servent pour cacheter : in annulis imprimunt, utentes sig
de l’ouvrier les fit rechercher & admirer d’avantage, & même servir de prétexte, provenit artificis eximia diligentia
99 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre premier. De la Musique. » pp. 125-183
que tems plus ancienne que l’autre. Il est probable que les hommes se servaient de quelques instrumens avant de savoir chanter ;
rs ; les Pasteurs en firent rétentir les campagnes ; le Guerrier s’en servit pour se mettre en fureur, ou pour ranimer son cou
de la flûte à dix troux, ou à plusieurs tuyaux ; & de tout ce qui sert à présent à la musique instrumentale. Remarquez q
a plus reculée. Elle se perfectionna insensiblement. Une connaissance servit à amener l’autre. Elle devint bientôt l’idole des
rs instruments n’étaient point aussi parfaits que ceux dont nous nous servons  ; il est donc clair que tout ce qu’ils ont dit se
thagore nous èxhortent à l’apprendre pendant notre jeunesse pour nous servir de correctif contre les passions. Denis d’Halicar
ne se calma que lorsqu’on lui eut joué un air sous-Phrigien. Sapho se servait de la musique pour attendrir une certaine Damophi
s-long-tems sans connaissance. La trop tendre Sapho aurait bien dû se servir de ce moyen pour adoucir la rigueur du jeune Phao
ntitulé, Histoire de la Musique & de ses éffets, qui m’a beaucoup servi dans ce Chapitre. 39. D’Aubigny, dans son Histoi
100 (1769) Dissertation sur les Spectacles, Suivie de Déjanire, Opéra en trois actes, par M. Rabelleau pp. -71
vers ; & un autre après, le Poëte Leon, imagina la rime. Nos vers servirent d’abord aux anciens Tournois & Carousels(a) ;
oignirent, par ordre du Roi, à celle de Bellerose, acteur célèbre qui servit d’original à Corneille pour le rôle de Cinna, &am
pôt qui seroit établi sous le nom de menus plaisirs du Roi, & qui serviroit à payer les frais des Spectacles ? En plaisantant
angues. Les mots convenus, arrangés avec plus ou moins d’art, peuvent servir à communiquer avec plus ou moins de force & d
ons du génie. Cet exercice, dans les instans précieux de la jeunesse, servira encore à perfectionner son éducation. Les jeunes
cienne considération : & c’est ainsi que l’exécution de ce projet serviroit au bien & à l’avantage général de la Nation.
ourd’hui confond plus souvent les rangs par les mésalliances, loin de servir à les distinguer ; tandis que d’un autre côté des
’une éxécution facile, si, loin qu’il ait rien de méprisable, il peut servir au contraire à conduire aux honneurs & aux di
d’excès ; Charles VII les abolit. Les guerres contre les Anglois lui servirent de prétexte : la vraie raison fut qu’elles étoien
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