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1 (1698) Caractères tirés de l’Ecriture sainte « [Chapitre 1] — DU SEXE DEVOT. » pp. 138-158
DU SEXE DEVOT. Sans rechercher curieusement l’origine
yable. Mais ne parlons que de ce qui est absolument le propre de leur Sexe  : Quelles obligations n’ont-elles pas à Jésus-Chr
e amende pécuniaire à ses parents. Jésus-Christ a délivré encore leur Sexe de l’esclavage du Sérail, où pour une femme qui a
dre et fidèle piété ne leur ait justement mérité la louange d’être le Sexe dévot ? Nous parlons encore ainsi tous les jours 
onne réputation, que celles des siècles précédents ont acquise à leur Sexe  ; comme de certains sots, qui se croient être de
noms des femmes Grecques, et Romaines qui ont le plus deshonoré leur Sexe , et leur siècle. L’on a tant couru au Théâtre It
bien loin, et que je charge trop l’instruction du procès de ce pauvre Sexe . Pas trop, Agathon, pas trop, la partie est plus
ur moi, je crois, que quelque préjugé favorable que vous ayez pour le Sexe , vous ne pouvez pas vous dispenser de le condamne
penser de le condamner du moins, à n’être plus appelé que le prétendu Sexe dévot : Et certainement il doit en être aussi sat
a Religion Prétendue Réformée, on en eût autant pour la conversion du Sexe prétendu dévot. L’entreprise est grande ; qui ser
ait abondamment à la rigueur des lois de Moïse pour conserver dans ce Sexe l’honnêteté des mœurs, est maintenant si violemme
dit que dans une ville d’Espagne extrêmement déreglée, une partie du Sexe , laquelle s’était préservée de cette corruption,
bien établi. La complaisance respectueuse que les hommes ont pour le Sexe , non seulement par un instinct naturel, mais enco
l’entreprise, serait à mon sens, que ce qu’il reste de saint parmi le Sexe , fût assez fort pour le bien guérir de la maladie
igne par son intercession procurer toutes les grâces nécessaires à ce Sexe , dont elle est la gloire et l’exemple. Ora pro de
2 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE IV. Suite des Masques. » pp. 82-109
s Casuistes, décident unanimement, 1.° que de changer les habits d’un sexe à l’autre est un péché grief. 2.° C’est un péché,
f. 2.° C’est un péché, quoique moindre, de se masquer sans changer de sexe  : un pere ne peut pas le permettre à ses enfans,
ves, &c. & dit qu’il étoit honteux de prendre ceux d’un autre sexe  : Quod nisi turpiter non potest fieri. Les Romain
rcule chargé de le tuer. Flattés d’une douce espérance, environnés du sexe charmant qui fait le bonheur de la vie, nous requ
L’ordre de la providence fut toujours de distinguer les espèces, les sexes & les individus par des traits qui les rendis
& diversifier ainsi ses ouvrages. Dieu réprouve la confusion des sexes , des personnes, par des déguisemens, sur-tout dan
s, le secret, la licence, l’impunité, les attraits confondus des deux sexes , un état où l’on n’est connu de personne, dit S.
même une occasion d’une infinité de mauvaise pensées que l’habit d’un sexe différent dont on est couvert, qui semble peindre
eur théologie alloit plus loin encore. Comme la Divinité n’a point de sexe , les premiers idolâtres, embarrassés sur le choix
dites, & enfin les multipliant à l’infini, ils en firent des deux sexes  : Eadem Venus mal æstimabatur & fœmina. Macro
tachoient une sorte de charme, de talisman, aux habits d’un différent sexe qui avoient servi au culte des Dieux, quand on le
agiques les Magiciens & Magiciennes déguisoient très-souvent leur sexe , comme on le peut voir dans l’Ane d’Or d’Apulée,
moi, je pense que le vrai charme, le vrai talisman du déguisement de sexe , que le libertinage a travesti en culte & en
i en culte & en superstition, c’est que les habits d’un différent sexe , quand on les manie, quand on les porte dans des
ellement, & que le goût, les discours, les gestes, l’imitation du sexe souffle, attise, sont le vrai charme. Ne sont-ce
n’est pas sans vrai-semblance, que le mélange & la confusion des sexes dans la même personne étoit une invitation au cri
ns, qui fit tomber le feu du ciel sur la ville de Sodome, comme si le sexe étoit prêt à tout & propre à tout, comme on d
au plaisir, au luxe, à l’élégance de la toilette, à la délicatesse du sexe , c’est devenir femme, c’est une vraie mascarade.
rrorib. p. 6. dit des Prêtres efféminés de Vénus ; ils dégradent leur sexe par les ornemens des femmes, la délicatesse des h
ns, les goûts différens que la providence a sagement départi à chaque sexe , qui l’enchaînent naturellement à ses devoirs, so
3 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE IV. Apologie des Dames. » pp. 119-155
’il doit prendre conseil, et n’y aurait-il aucun moyen d’honorer leur sexe , à moins d’avilir le nôtre ? »dw Point de Pyrrh
mes vertueux, c’est un fait ; j’en suis fâché pour vous et pour notre sexe  ; mais il n’est que trop certain que le mérite et
les, il convient de les faire parler raison ? Mais c’est avilir notre sexe , mais pourquoi s’avilit-il lui-même ? C’est rendr
les femmes étaient différentes d’elles-mêmes, ce serait avilir notre sexe encore plus qu’il ne l’est que d’employer cette v
aurons bientôt autant de femmes illustres que d’hommes, et que notre sexe n’aura pas à se négliger s’il veut conserver touj
e un coup, rendons justice aux femmes et rougissons. Vous accordez au Sexe , l’esprit, l’aptitude aux sciences mêmes, mais vo
era sûrement du génie, quand on sera moins prévenu que vous contre le sexe , pourquoi dis-je, ont-elles leur part de ce feu q
être petit en tout, un Monarque imbécile de faire des sottises. « Le Sexe faible, hors d’état de prendre notre manière de v
de la raison aux hommes, puisqu’ils n’ont pas la force de résister au sexe le plus faible, et de s’empêcher de devenir femme
. Croyez-vous qu’elle eût à elle seule ce que vous refusez à tout son sexe  ? Détrompez-vous par l’expérience ; vous entendre
-mêmes, comment pourraient-ils inspirer le goût de la sagesse au beau sexe  ? Voici quelque chose de singulier et qui ne doit
toyens pour Conseillers, qui n’aura que des femmes de l’un et l’autre sexe à gouverner sera assurément le plus petit des Roi
quand elles se battent, elles se battent bien. L’inconvénient de leur sexe est de ne pouvoir soutenir les fatigues de la gue
e feu M. Poisson : jugez Monsieur si je devrais être l’avocat du beau sexe  ; vous n’êtes, peut-être, pas plus beau Garçon qu
NDE] J.-J. Rousseau, op. cit., p. 187-188. Rousseau écrit : « Car ce sexe plus faible […] » en. [NDE] Ibid., p. 160 : «
4 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre III. L’amour profane est la plus dangereuse de toutes les passions. » pp. 29-31
ce qu’on en est tyrannisé. L’amour qui se rapporte à l’union des deux sexes a donné lieu à beaucoup d’événements, dont le réc
nt des scandales qui tombent de si haut. L’attrait qui porte les deux sexes à s’unir l’un à l’autre, depuis la dégradation de
ceux qui abusent des inclinations que la nature leur inspire pour le sexe , doivent confirmer tout homme sensé, qu’il n’est
5 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE IV. Des Femmes de Théâtre. » pp. 42-48
presque leur essence, que les hommes ont réglé la forme de vie que le sexe devait tenir. C’est par cette raison que les femm
la Danse ont été les premiers écueils, où la modestie et la pudeur du sexe ont fait naufrage. Sans chercher une époque plus
i-dire, une Chaire publique où l’on débiterait, aux personnes de tout sexe , et de tout âge, les maximes de la plus saine mor
6 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XVII. Que les femmes ne montaient pas sur l’ancien théâtre. » p. 65
ntroduire des femmes sur le théâtre. Les païens mêmes croyaient qu’un sexe consacré à la pudeur, ne devait pas ainsi se livr
s encore exprimer les cris, les emportements, et les faiblesses de ce sexe  : ce que ce philosophe trouvait si indigne, qu’il
7 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE I. L’obscénité du Théâtre Anglais dans le langage. » pp. 1-92
rs en général pour être le propre d’un Rustique ; et dans l’esprit du sexe en particulier, pour être l’attribut d’un insigne
aient qu’hypocrisie et que grimace ? Suppositions trop injurieuses au sexe pour les admettre ! Ce serait traiter les Dames à
s y entendent finesse. En un mot quiconque dit des infamies devant le sexe , ou s’imagine par là plaire aux femmes, ou bien n
rement. Nos Dramatiques mettent des obscénités dans la bouche même du sexe  : les personnages et les pièces que je me suis co
yrique complet de leur vie. Mais après tout, c’est représenter mal le sexe et faire violence à sa modestie naturelle que d’a
xact observateur de la nature, garde toujours avec soin ce décorum du sexe .Euripid. Hippolit. Lorsque Phèdre est possédée d’
eur bon sens. Encore une fois, la modestie est le caractère propre du sexe  ; c’en est l’ornement ; c’en est le rempart : ell
fféremment, et les femmes du commun et les femmes de qualité, tout le sexe en un mot sous les mêmes traits de libertinage. V
comparaison de nos Poètes. Premièrement. Plaute déshonore rarement le sexe par des discours semblables à ceux dont nous veno
libertins reconnus se permettent rarement des extravagances devant le sexe . Il n’y a guère dans Plaute que quatre exemples d
ises toutes crues sans égard ni à l’assemblée, ni à la qualité, ni au sexe . Chez eux les hommes de distinction en disent aux
chant. Térence a cette délicatesse qu’il n’entamerait pas aux yeux du sexe un discours peu honnête : Chrémès rougit de redir
es preuves ; leurs paroles sont mesurées à la modestie inséparable du sexe , et non à leur profession.Eunuch. Thaïs la premiè
tcher nous en dira davantage ; c’est dans son Prologue de l’Ennemi du sexe où le Poète parle en personne, et déclare franche
8 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE I. Faut-il permettre aux femmes d’aller à la Comédie ? » pp. 4-29
résentations théatrales, & ne vouloit pas y exposer la vertu d’un sexe fragile, dont la modestie est le plus bel ornemen
ré la délicatesse, la pudeur, la timidité, la pitié naturelle de leur sexe , elles faisoient leurs délices des affreux combat
le ridicule, tout cela n’est plus, & je ne crois pas que le beau sexe regrette ce cruel triomphe. Mais pour le théatre,
ement pour les arts de goût, pour la danse, la musique, la parure, un sexe l’emporte sur l’autre. Le progrès du théatre sur
toient nos ancêtres, lorsque des femmes sans pudeur, la honte de leur sexe , formoient un corps distingué des autres femmes,
tiere si propre à être façonnée, les change tout à coup en entier. Le sexe modeste & timide le dispute aux hommes les pl
ra bien-tôt les mêmes prérogatives ; il est vrai que comme à Paris le sexe a plus de liberté, on y a moins besoin de leurs s
u. Nos petites maîtresses semblent avoir pris à tâche de décrier leur sexe  ; les femmes de théatre sont les respectables mod
t des femmes, & assorti au caractere & aux foiblesses de leur sexe  ; il flatte, il favorise toutes leurs passions, i
9 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre V.  » pp. 129-160
ene persiffloit continuellement les Atheniens, nos agréables des deux sexes sont de vrais persiffleurs, & persiffleuses,
beaux. Dans un siècle si vain, dans un monde frivole Où la beauté du sexe est la premiere idôle ; Où les femmes de plaire o
en un mot ; ils ont ; sans exception, respecté (flatté, idolâtré) le sexe  ; il n’ont mis sur la scéne que des défauts leger
le pardon, devant des spectateurs Français, si fort indulgens pour le sexe , par une suite de la galanterie nationnale. Les h
est cent fois plus énorme que toutes les hérésies. Le foible pour le sexe est à Paris plus général, plus vif qu’ailleurs, i
es ; aussi sont-elles en général plus dévotes, elles en ont le nom de sexe dévot, quoique ce ne soit souvent qu’une dévotion
e la France, où la politesse, la mode, ou plutôt la foiblesse pour le sexe leur donne un plus grand empire, la licence &
ouer, representer ce qui se passe dans la société, & l’on aura du sexe français des idées plus justes, qu’avantageuses :
la Dévotion des Femmes, comme de la Religion Protestante, le prétendu Sexe devot, comme les prétendus Réformés, mais comment
On ne trouve plus dans la Société cette politesse, ce respect pour le sexe , cette délicatesse Française qui annoblissoit l’a
10 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE IV. Le vice élevé en honneur et substitué à la place de la vertu sur le Théâtre Anglais. » pp. 240-301
outes les vérités chrétiennes, de blasphémer, de dire des infamies au sexe même, de violer toutes les lois de l’amitié, de d
ctions. Pour réussir en cette matière il faut avoir égard à l’âge, au sexe et à la condition des personnes, afin de ne leur
eût été beaucoup plus sage et beaucoup plus dans le caractère de son sexe . Mais nos Poètes qui se guindent ainsi contre le
e notre Théâtre envers les personnes de qualité de l’un et de l’autre sexe . Premièrement les femmes y sont apostrophées avec
t ni de petites gens ni des misanthropes qui disent des brutalités au sexe , mais des hommes de rang et d’un caractère à ne p
ée autrement : il n’était pas nécessaire d’insulter pour cela tout le sexe , et encore moins de condamner par un insigne blas
omme sensé dans l’idée de M.C.au n’en est pas plus gracieux envers le sexe . Belinde P. 35. serait curieuse de savoir « où il
autres, et n’aura pas aisément son pareil en brutalités à l’égard du sexe  : mais son langage l’exempte d’être cité. Le Rel
femmes pour les forcer contre la vraisemblance à médire de tout leur sexe . Je n’en rapporte qu’un exemple. Berinthie prend
11 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE II. Des Masques. » pp. 28-54
amais aucun ait pris la liberté d’examiner, ni se soit apperçu de son sexe , ni elle-même ait eu la plus légère distraction q
même de futilités ! Ces pieces sont scandaleuses, surtout tirées d’un sexe à l’autre, ou pour quelque mauvais dessein, comme
uence. D’abord un reste de pudeur fit garder une partie des habits du sexe , on ne se mit qu’en amazone, moitié homme & m
es déguisemens flattent le goût du vice, réveillent l’idée d’un autre sexe , enhardissent à secouer le joug de la pudeur. Ces
car peut-être les femmes ne sont-elles pas si complaisantes pour leur sexe , & goûtent plus les Acteurs. Le goût naturel
n sent aisément que la délicatesse, la sensibilité, la tendresse d’un sexe , la force, le courage, l’élévation de l’autre, so
onnages, & doivent mieux réussir, & qu’ainsi transportés d’un sexe à l’autre ils en sont mieux exécutés. Une femme h
elui des furies. L’indécence de ces confusions, de ces déguisemens de sexe , affecte peu les Comédiens ; les intérêts de la v
12 (1789) Lettre à un père de famille. Sur les petits spectacles de Paris pp. 3-46
t que l’on exagère leurs débauches qui sont telles, dit-on, que notre sexe ne peut suffire à leur lubricité, et que les Saph
savoir ce que deviennent à la fin ces enfans de l’un & de l’autre sexe  ? je vous dirai qu’ils se promenent quelque tems
ne bonne mere entende, seulement une fois, ces femmes, la lie de leur sexe , commenter à leur manière ces pièces dissolues, s
fût-ce que le labourage ou le mousquet. Pour les jeunes personnes du sexe , l’Enfant Jesus est un meilleur asyle que l’école
s, libertinage, en voilà les principaux, et ils sont communs aux deux sexes (avec les différences que les deux sexes comporte
et ils sont communs aux deux sexes (avec les différences que les deux sexes comportent nécessairement) et des individus ils s
nominations qui ne conviennent qu’à ses maîtresses. Du mépris pour le sexe naissent l’éloignement de toute galanterie, la br
e si justement nommée honteuse, y consume en secret la fleur des deux sexes  ; ensorte que les trois quarts de ceux qui sont l
13 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35
nnes, on trouvera constamment que dans toutes les villes à théatre le sexe est beaucoup plus libre que dans les autres. Il e
oit honneur aux Dames Romaines, & marquoit le cas infini que leur sexe faisoit de la chasteté, espece de prodige dans un
euple idolatre, dans une religion impure, dont les Divinités des deux sexes n’offroient que des horreurs. Aucune histoire ne
mmunautés des Religieuses ne font pourtant pas moins d’honneur à leur sexe que les Vestales, & les Prêtresses de la Pudi
mpus sur cet article que parce qu’ils abusent de leur supériorité, le sexe le plus fort en accusant le plus foible. Il est i
les historiens qui ont fait des mascarades ou des métamorphoses d’un sexe à l’autre, les ont satyrisés l’un par l’autre, ma
la pudeur, aussi-bien que celle de la chasteté, est commune aux deux sexes . Mêmes principes, mêmes raisons, même danger pour
ché est commis devant Dieu ; la loi de la pureté ne distingue pas les sexes , & quoique la conséquence des enfans étranger
connoissoit ses devoirs & ses intérêts dans sa conduite auprès du sexe  ! mais la passion aveugle se porte à elle-même le
14 (1753) Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies et les mascarades [Missionnaire paroissial, II] « Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies & les mascarades. » pp. 268-287
de se masquer & de se vêtir d’un habit différent de celui de son sexe , comme cela arrive dans les danses & les comé
i recommande aux fidéles, d’avoir chacun l’extérieur convenable à son sexe , & dit que c’est une chose honteuse de faire
se masquer pendant le carnaval, en prenant des habits conformes à son sexe , quoiqu’ils ne soient pas convenables à notre éta
t le carnaval, quoiqu’ils ne prennent que des habits conformes à leur sexe , mais qui ne sont point convenables à leur état ;
15 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE V. Du principal motif de la Réformation du Théâtre. » pp. 49-58
es mères s’empressent de conduire leurs enfants de l’un et de l’autre sexe . Quelles atteintes mortelles ne peuvent pas donne
e du risque, il ne l’est pas moins de mettre en sûreté la modestie du sexe , et de contenter la délicatesse des honnêtes gens
16 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Christine de Suede. » pp. 111-153
er la scène, lorsque Christine y monta ; avec tous les défauts de son sexe , une vanité, un luxe, une licence poussée plus lo
s demander, & en obtint une partie jusqu’à sa mort. Elle joua le sexe . Le penchant d’un sexe pour l’autre est naturel à
tint une partie jusqu’à sa mort. Elle joua le sexe. Le penchant d’un sexe pour l’autre est naturel à tout le monde, mais ce
leur union. Il est rare que ce goût aille jusqu’à vouloir changer de sexe , & affecter les apparences d’un sexe différen
e jusqu’à vouloir changer de sexe, & affecter les apparences d’un sexe différent. Tel étoit le goût décidé de cette Rein
i-même, comme s’il y avoit un Être qui tient le milieu entre les deux sexes  ; elle devoit aimer les arbres qui ne sont point
on tein, chantoit & dansoit mal, n’avoit aucune des grâces de son sexe , son air plein de hauteur & de fierté, de mau
lus hardie à mépriser toutes les bienséancss de son rang & de son sexe , elle ne portoit qu’avec peine le joug du peu qu’
couroit le monde en aventurière, & avoit tous les défauts de son sexe , sans en avoir les agrémens. Tous les savans ou s
ris du spectacle unique d’une Reine qui abdique sa couronne & son sexe , courant le monde habillée en homme, vit, parle,
17 (1715) La critique du théâtre anglais « TABLE DES PRINCIPALES matières. Contenues dans ce Volume. » pp. 494-500
ucation, 99 Rien de plus grossier que de jurer surtout en présence du sexe , 99, et suiv. L’impiété de nos Poètes modernes c
ent, 287 Jusqu’où nos Poètes rampent, 289 Leur rusticité à l’égard du Sexe , 292 La liberté qu’ils se donnent à l’égard des S
18 (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264
effet naturel de ces sortes de Pièces est donc d’étendre l’empire du Sexe , de rendre des femmes et de jeunes filles les pré
’il doit prendre conseil, et n’y aurait-il aucun moyen d’honorer leur sexe , à moins d’avilir le nôtre ? Le plus charmant obj
ou des filles publiques. Ils avaient une telle idée de la modestie du Sexe , qu’ils auraient cru manquer aux égards qu’ils lu
voir des hommes, philosophes, grâce aux Auteurs, elles écrasent notre sexe de ses propres talents, et les imbéciles Spectate
ande lequel est le plus honorable aux femmes, et rend le mieux à leur sexe les vrais respects qui lui sont dus ? La même cau
ature. Dans tout état, dans tout pays, dans toute condition, les deux sexes ont entre eux une liaison si forte et si naturell
, mais elles ont toujours le même degré de bonté, modifié dans chaque sexe par les penchants qui lui sont propres. Les Angla
ù vient cette apparente opposition ? De ce que le caractère de chaque sexe est ainsi renforcé, et que c’est aussi le caractè
de porter tout à l’extrême. A cela près, tout est semblable. Les deux sexes aiment à vivre à part ; tous deux font cas des pl
ils sont, de toutes les nations du monde, celle où les mœurs des deux sexes paraissent d’abord le plus contraires. De leur ra
de la famille et du ménage sont leur partage, que la dignité de leur sexe est dans sa modestie, que la honte et la pudeur s
les démonstrations en seraient-elles différentes ? Pourquoi l’un des sexes se refuserait-il plus que l’autre aux penchants q
chose. Elle est la sauvegarde commune que la Nature a donnée aux deux sexes , dans un état de faiblesse et d’oubli d’eux-mêmes
des atteintes qu’il ne peut plus repousser. A l’égard de la pudeur du sexe en particulier, quelle arme plus douce eût pu don
en de la Nature, il en serait le destructeur et le fléau. Si les deux sexes avaient également fait et reçu les avances, la va
st pas honteux à l’homme, le serait-il à la femme ? Pourquoi l’un des sexes se ferait-il un crime de ce que l’autre se croit
t dépravée ; parce qu’elle foule aux pieds un sentiment naturel à son sexe . Comment peut-on disputer la vérité de ce sentime
n’en rendît-elle pas l’éclatant témoignage, la seule comparaison des sexes suffirait pour la constater. N’est-ce pas la Natu
stie ; partout on est convaincu qu’en négligeant les manières de leur sexe , elles en négligent les devoirs ; partout on voit
avilissent par cette odieuse imitation, et déshonorent à la fois leur sexe et le nôtre. Je sais qu’il règne en quelques pays
au commencement. Il n’y avait aucune assemblée commune pour les deux sexes  ; ils ne passaient point la journée ensemble. Ce
rait que c’était une exception. Que n’a-t-on pas dit de la liberté du sexe à Sparte ? On peut comprendre aussi par la Lysist
in dégénérer en grossièreté. C’est ainsi que la modestie naturelle au sexe est peu à peu disparue, et que les mœurs des viva
œurs ? A-t-on besoin même de disputer sur les différences morales des sexes , pour sentir combien il est difficile que celle q
ture, consultons le bien de la Société ; nous trouverons que les deux sexes doivent se rassembler quelquefois, et vivre ordin
et nous y perdons à la fois nos mœurs et notre constitution : car ce sexe plus faible, hors d’état de prendre notre manière
is des manières toutes contraires : lâchement dévoués aux volontés du sexe que nous devrions protéger et non servir, nous av
nôtre dans la vie indolente et lâche où nous réduit la dépendance du Sexe . Si les Barbares dont je viens de parler vivaient
autres, n’en usurpent pas moins tous les droits. La société des deux sexes , devenue trop commune et trop facile, a produit c
est préférable encore à ce style plus recherché dans lequel les deux sexes se séduisent mutuellement et se familiarisent déc
-je, la destination de la Nature, qui donne différents goûts aux deux sexes , afin qu’ils vivent séparés et chacun à sa manièr
isez cercles et coteries, ôtez toute barrière de bienséance entre les sexes , remontez, s’il est possible, jusqu’à n’être que
aux autres et laisser subsister longtemps les associations. Les deux sexes réunis journellement dans un même lieu ; les part
comme un crime la plus innocente gaieté, où les jeunes gens des deux sexes n’osent jamais s’assembler en public, et où l’ind
te commode et honorable, destinée aux gens âgés de l’un et de l’autre sexe , qui ayant déjà donné des citoyens à la patrie, v
honnêtes, serait moins tentée d’en chercher de plus dangereux. Chaque sexe se livrerait plus patiemment, dans les intervalle
sonnes, ainsi que celle des cœurs. Qu’un homme insulte à la pudeur du sexe , et attente avec violence aux charmes d’un jeune
quand elles se battent, elles se battent bien. L’inconvénient de leur sexe est de ne pouvoir supporter les fatigues de la gu
19 (1600) Traité des Jeux comiques et tragiques « [Traité] » pp. 3-62
ou Tragédie, qui se joue en public ; on se déguise, on contrefait le sexe , tant par les habits, que par les gestes : Or qua
loir par tels déguisements, confondre, ou changer, et contrefaire les sexes , n’est autre chose, que remuer les bornes de l’or
e : Si le premierar ; tous ceux qui portent habits convenables à leur sexe , Judaïsent ; et n’y aura plus de vrais Chrétiens,
lement toute confusion, jusques à la moindre, qui se commet, quand un sexe s’attribue quelque chose qu’il a ordonné à l’autr
Cæs. az  : Item de la Papesse Jeanne, de qui l’accouchement montra le sexe , que le vêtement avait cachéMar. Scot. Mart. Polo
mps de persécution, pour mieux se préserver des outrages, auxquels ce sexe -là est sujet ; Il faut prudemment distinguer entr
isement, et qu’il est sanctifié, quand la distinction faite entre les sexes en la Création, est observée, tant en l’office, q
ntion du Législateur, qui fait la défense égale, pour l’un et l’autre sexe . Mais tant y a, que quelque allégorie que les Anc
t toutefois il infère incontinent, du déshonneur pour l’un et l’autre sexe  ; de la confusion aux œuvres de Dieu, de la contr
iers commencements, il n’appert point, qu’il y ait eu déguisements de sexe , par les habits ; et ne fut la chose rédigée en a
que temps, de déguiser les habits ; mais qu’on essaiera de changer le sexe tout à fait, à l’exemple de NéronDio in Ner fa ,
20 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE II. De la Danse. » pp. 30-51
Turcs, Chinois, Sauvages, Maures, Indiens ; pour tous les états, les sexes , les âges, les enfans, les vieillards, les femmes
plus grands dangers des danses théatrales, c’est le mélange des deux sexes  ; chacun y développe ses propres beautés, & a
r l’exemple du peuple de Dieu, étoient plus décentes : nul mélange de sexe . La sœur de Moyse, après le passage de la mer Rou
l y dansa). Connoît-on en France, souffriroit-on cette séparation des sexes , même dans l’intérieur des familles ? Elle seroit
re,   L’Auteur est femme, & vous êtes François. La danse d’un sexe est pour l’autre le plaisir le plus vif & la
21 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXII.  » p. 481
principalement y voyant les adorations qu'on y rend à celles de leur sexe , dont elles voient l'image et la pratique dans le
22 (1675) Traité de la comédie « XXII.  » p. 310
palement prenant plaisir aux adorations qu'on y rend à celles de leur sexe , dont elles voient l'image et la pratique dans le
23 (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238
n tout homme participe au gouvernement, ou aspire y participer, notre sexe y conserve avec soin son ancienne prérogative. Ma
effet naturel de ces sortes de pièces est donc d’étendre l’empire du sexe . Pensez-vous, Monsieur, (demande-t-il à Monsieur
’il doit prendre conseil, et n’y aurait-il aucun moyen d’honorer leur sexe sans avilir le nôtre ? » Prendre conseil d’une fe
s avilir le nôtre ? » Prendre conseil d’une femme, c’est avilir notre sexe  ! Il est donc bien établi, dans l’opinion d’un Ph
venir que par réflexion : quoique la disposition habituelle des deux sexes n’engage les femmes qu’à nous attendre, sans leur
lié les lois de la pudeur, et quelque capricieux que soit l’usage, le sexe doit s’y conformer : mais dans ce qui n’est pas p
cette bonne réputation qui semble être attachée à l’honnêteté de leur sexe  ; et les réduisant à une oisiveté qu’il croyait l
e est l’image, voyons si vous n’êtes pas injuste d’envelopper tout le sexe dans un mépris universel. Vous êtes indigné qu’au
femme ; quels sont les vices qu’elle a essentiellement attachés à ce sexe , les délices du nôtre ; quels sont les pièges qu’
 : les femmes réduites à des affections tranquilles, seraient donc le sexe le plus flexible à la règle, le plus docile aux l
, dites-vous, et sous ce nom sans doute vous comprenez la femme. « Ce sexe hors d’état de prendre notre manière de vivre tro
courage, elles préfèrent l’honneur à la vie : l’inconvénient de leur sexe est de ne pouvoir supporter les fatigues de la gu
l’âme et le soutien. Voici ce qu’en pense M. Rousseau. « Si les deux sexes avaient également fait et reçu les avances, le pl
éterminé, présente à la séduction un cœur vide. Et ce que je dis d’un sexe doit s’entendre de tous les deux. Le vice de notr
n encore de cette vivacité de sentiment, qui, mutuelle entre les deux sexes , fait le charme de leur union. Voilà ce qui manqu
n : point du tout ; car le rôle de Zaïre attendrit également les deux sexes . Une Zaïre moins belle toucherait moins avec le m
s disposer à se rendre heureux : je crois, en un mot, qu’attendrir un sexe pour l’autre, c’est tirer l’homme de la classe de
oux, le plus vertueux qui puisse rapprocher, unir, enchaîner les deux sexes , c’est le nœud intime d’une affection mutuelle, e
24 (1715) La critique du théâtre anglais « LISTE DES NOMS. des Comédies et des Personnages, traduits de l’Anglais en Français. » pp. -
stle. C. Dameret. Sparkish. P. M. le Digne. S. Worthy. P. L’Ennemi du Sexe . Woman-Hater. C. La Femme de la Campagne. Country
25 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  résume général et comparatif du clergé de france.  » pp. 363-364
de France, était, avant la révolution, de 412.419 individus des deux sexes  ; il se monte aujourd’hui à environ 50.000 ecclés
26 (1600) Traité des Jeux comiques et tragiques «  Analyse et sommaire du présent Traité  » p. 63
lle abomination ne doit être permis aux Chrétiens : Le déguisement du sexe , par les habits, est appelé abomination devant Di
27 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 3. SIECLE. » pp. 107-119
e qui s'est fait autrefois ; les hommes de quelque âge, et de quelque sexe qu'ils soient entendant réciter ce qui s'est déjà
urs le feu de l'impureté, qui s'enflamme par la vue. Chacun selon son sexe se représente à son imagination dans ces Spectacl
28 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE III. Des Pièces de Collège. » pp. 48-67
e est sage ! qu’elle est expresse ! langage, sujet, habit, mélange de sexe , caractère de rôles, rien n’échappe au prudent lé
. Ainsi écarte-t-on le danger des spectacles ordinaires : mélange des sexes , parures, nudités, attitudes efféminées, discours
u’on n’y introduise aucun personnage de femme ni jamais l’habit de ce sexe . » On trouve cent traits de cette sagesse dans le
n latin, même dans les intermèdes, nul rôle de femme, nul habit de ce sexe , nul déguisement ? n’en joue-t-on que très rareme
29 (1715) Dictionnaire de cas de conscience « COMEDIE. » pp. 739740-750
ent pas souffert ; mais parce que les Comédiens de l’un et de l’autre sexe ne s’étudiaient qu’à se servir de paroles et de g
impudicitiæ ». Car enfin si un seul regard jeté sur une personne d’un sexe différent, même dans l’Eglise, est capable d’avoi
. parlant des vêtements dont chacun doit se servir par rapport à son sexe et à son état, que c’est une action vicieuse et c
t y avoir entre les habillements ordinaires qui sont propres aux deux sexes , et qu’il ne spécifie pas le changement qui s’en
30 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V bis. Le caractère de la plus grande partie des spectateurs force les auteurs dramatiques à composer licencieusement, et les acteurs à y conformer leur jeu. » pp. 76-85
ême ? « A quel dessein y voit-on voler tant de jeunes gens des deux sexes , les uns presque perdus par l’indulgence cruelle
ntre l’humeur d’un peuple et le genre de ses spectacles ; où les deux sexes sont frivoles, voluptueux, il faut que le théâtre
31 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — DEUXIEME PARTIE. — REGLEMENTS. Pour la Réformation du Théâtre. » pp. 99-116
s, comme une suite et comme une conséquence de cette modestie dont le sexe fait profession ; aussi voyons nous que, dans tou
r dans leurs habillemens toute la modestie et toute la décence que le sexe et la société exigent : il n’en est pas de même d
32 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE I. De l’Amour. » pp. 4-29
rter à la morale & à l’exemple d’une Muse qui fait honneur à leur sexe , du moins ne récuseront-elles pas à titre de sévé
ront dans toutes les attitudes & tous les jours aux yeux des deux sexes entremêlés & enthousiasmés : Possedi servos &
sur le théatre & dans les loges, tout étale la volupté. Les deux sexes y paroissent toujours ensemble ; leur mélange, le
sentiment est éteint. 4.° On en éloigne le sentiment, en montrant le sexe méprisable par mille défauts & ridicules, on
s importans, les plus fréquemment remplis. Toute la jeunesse des deux sexes qui vole au spectacle, en est la plus curieuse, l
33 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suites des Mélanges. » pp. 68-117
re. Vénérable & divin Ho-am-si, c’est toi qui a voulu que notre sexe passât ses jours dans une rigoureuse & perpét
e conformer à tes volontés. Je sai que nous sommes nées esclaves d’un sexe fait pour nous dominer, je sai aussi que je ne do
s général de tout ce qu’il y a de suspect ou de dépravé dans les deux sexes  ? Ne sont-elles pas une occasion continuelle aux
la froide retenue n’imposent point de gêne à la joie ingénue, où les sexes , les rangs, les âges confondus suivent en se joua
s, les âges confondus suivent en se jouant la Folie & Momus. Les sexes confondus, la décence & la retenue bannies, l
ent respectables. Voilà l’illustration des nobles actrices. Régnez, sexe charmant, régnez sur l’univers ; c’est sur-tout a
urs, où sans décence & sans retenue tous les âges, les rangs, les sexes confondus, suivant en se jouant la Folie & Mo
re Duchesne, moins délicate, quoique la pudeur soit le partage de son sexe & celui d’une veuve chrétienne, vient d’impri
34 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — VIII. Les intrigues sont la vraie fin de la comédie. » pp. 15-17
ie qu’on y étale sous les plus belles couleurs, flatte la vanité d’un sexe , dégrade la dignité de l’autre, & asservit l’
35 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « VI. Ce que c’est que les mariages du théâtre.  » pp. 25-27
nie qu’on y étale sous les plus belles couleurs flatte la vanité d’un sexe , dégrade la dignité de l’autre, et asservit l’un
36 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre X. Les spectacles ne sont propres qu’à rendre romanesques ceux qui les fréquentent. » pp. 102-104
dans l’esprit. Les femmes, flattées des adorations qu’on rend à leur sexe sur le théâtre, s’habituent à être traitées en ny
37 (1758) P.A. Laval comédien à M. Rousseau « P.A. LAVAL A M.J.J. ROUSSEAU, CITOYEN DE GENÈVE. » pp. 3-189
a nature. Electre est à mon avis encore plus cruelle, à raison de son sexe , à qui la pitié et; la douceur sont des vertus pe
otre morale Anti-comédienne. J’ignore si vous avez à vous plaindre du sexe  ; au cas que cela soit, de quelque nature que pui
voir subjugués par leur despotisme, mais vous craignez d’avilir notre sexe en honorant le leur ! « Le plus charmant objet d
emme vertueuse et; aimable ? Tout ce que vous dites pour humilier ce sexe n’en diminuera pas sans doute le mérite, et; ne c
des Élizabeth, des Médicis, des Marie Therese, qui, à raison de leur sexe , l’emportent sur nos plus grands hommes ; combien
et; de nos adorations. Est-il bien honorable pour nous de ravaler un sexe au pied duquel nous sommes tous les jours ? Que s
je soutiens qu’il n’est pas plus excusable dans l’un que dans l’autre sexe  ; j’ajoûte même, en tirant une conséquence de l’o
r le métier de suborneurs dont nous faisons hautement profession ? Le sexe toujours craintif, et; plein de candeur, quand no
autoriser les mauvaises mœurs, quand je semble excuser les écarts du sexe . Ce seroit, diriez-vous, indubitablement une mora
que si le libertinage est absolument méprisable dans l’un et; l’autre sexe , il faut l’éviter avec soin de part et; d’autre.
re. Quatriemement, il ne seroit pas permis aux Comédiens de différent sexe de demeurer dans la même maison. Chaque hôte sero
rs adorateurs de leurs appas ? Si lorsqu’une femme, à la honte de son sexe , vient au milieu d’un Amphithéatre, ou dans les c
usser le mérite de la pudeur que la nature a donné en partage au beau sexe . Je suis de votre sentiment à cet égard, je la re
plus grande utilité que vous y remarquez, est de rassembler les deux sexes séparément. Les hommes, par ce moyen, ne contract
l donc nécessaire qu’une femme dise du mal si elle n’en fait pas ? Ce sexe est-il si fort enclin à la malice qu’il ne trouve
ésentations des piéces Théatrales. Ils rassembleront l’un et; l’autre sexe , c’est ce que vous ne voulez pas. Vous n’empêcher
mœurs dures, pour éloigner une fréquentation trop sensuelle des deux sexes , et; pour conserver ce ton rustaud que vous indiq
38 (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « Considérations sur l’art du Théâtre. » pp. 5-82
alimatias, définition louche. L’amour est le penchant mutuel des deux sexes pour operer une des plus nobles fins du Créateur 
pas plus le regne des femmes que celui des hommes : la résistance du sexe le plus foible, balance l’avantage que la puissan
ertu : elles vous ont fait concevoir une idée peu avantageuse de leur sexe , & vous en avez tiré des conséquences à votre
de nous attendrir sur la scene, & de nous donner, ainsi qu’à leur sexe , des leçons de vertu. Cette vertu qui vous est si
i vous est si précieuse, que tout le monde aime, est commune aux deux sexes  : il est dans le monde plus d’une Constance, &
rtifié dans nos villes de l’Europe civilisée par le commerce des deux sexes , ne produit point chez nous les excès auxquels le
sés aux mêmes inconveniens que vous reprochez au Theatre, où les deux sexes se trouvent également réunis. Comme tout plaisir
39 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XII. La représentation des pièces de théâtre est plus dangereuse que la lecture. » pp. 108-110
r le tribut d’éloges qu’on peut rendre aux grâces et à la beauté d’un sexe qui n’a pas besoin de tant d’art pour nous séduir
40 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Sixième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 40-72
re les seconds. Notre Spectacle est le grand miroir moral où les deux sexes se voient au naturel ; tantôt jeunes, charmans ;
lle cause de la dépravation des mœurs, parmi les jeunes gens des deux sexes qui se destinent au Théâtre. Il est presqu’imposs
onnues & deshonorées, ne gardent plus de mesures, & que notre sexe , dont la modestie & la décence sont le caract
es jeunes Beautés l’art innocent de la parure. Interdire la parure au sexe des Grâces ! eh ! que prétendent donc ces tyrans 
41 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. » pp. 180-200
sont peut-être par leurs gestes, leurs attitudes, leur changement de sexe , plus licencieux sur le théâtre que chez eux. Les
i d'autant plus criminelles, que sans distinction d'âge, d'état et de sexe , elles se montrent à tout le public. Un crieur (l
e toute hypocrisie approuve-t-il qu'on contrefasse la voix, l'âge, le sexe , les passions, les vices, les vertus ? Il donne s
dans les spectacles que les parures recherchées, le mélange des deux sexes , et les partis que l'on y prend pour ou contre :
42 (1781) Lettre à M. *** sur les Spectacles des Boulevards. Par M. Rousseau pp. 1-83
tre ? n’est-ce pas à cette école séduisante, que la jeunesse des deux sexes & les personnes d’un âge mûr, doivent aller é
tune. Celle de la santé. Les rixes & les duels. Le mépris pour le sexe . La fatuité qui nous attire la haine & le mép
utenant que le mal vénérien prêté & rendu par les sujets des deux sexes qui abondent aux Spectacles Forains, fait mourir
Trétaux n’en serait certainement pas meilleure. VII. Mépris pour le sexe en général. Quelle estime peuvent concevoir, pour
s dispositions pour le Théatre, les perdent ; les jeunes personnes du sexe , qui y montent, ne servent qu’à recruter… Nul goû
s ! J’ai questionné à ce sujet plus de deux cents jeunes personnes du sexe , Ouvrieres, Marchandes de Modes, & autres fil
ais ni aux Italiens, que vous trouverez les jeunes personnes des deux sexes , réunies par pelotons, former des groupes scandal
bertinage, qui chaque jour y attire cette affluence de monde des deux sexes , qui se communiquent mutuellement la lepre de tou
plutôt qu’il ne se dit. Cette circulation de mauvais sujets des deux sexes , qui se forment dans ces Salles du Boulevard, fom
le libertinage, & qu’en fournissant ainsi à la jeunesse des deux sexes , les moyens de s’élancer dans ses gouffres, nous
érable équivoque pour perdre une jeune personne de l’un ou de l’autre sexe . On veut deviner, on étudie, on s’applique, on tr
ils sont donc uniquement faits pour les gens de mauvaise vie des deux sexes . Mais, Monsieur, dites-moi, je vous prie, quel pe
43 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre X. Des entrées faites aux Rois & aux Reines. » pp. 205-208
s qui pour l’ordinaire n’ont que le merite de leur naissance, de leur sexe , de leur jeunesse & de leur beauté, demandent
44 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XXIII. Impossibilité de réformer entièrement les spectacles. » pp. 191-194
ui s’éloignait de la décence. Les rôles de femmes et les habits de ce sexe y étaient inconnus, et l’usage en était très rare
45 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VII. Suite de l’Indécence. » pp. 138-160
ue l’habitude ne nous permet pas de sentir, c’est le mélange des deux sexes dans les spectateurs, dans les acteurs, dans les
nt pas moins opposés. Il est encore des provinces en France où chaque sexe a sa place marquée dans l’Église, & on avoit
au monde tout l’avantage qu’il voudroit en tirer pour l’autoriser. Un sexe dont la pudeur fait la gloire, dont l’immodestie
iles à la jeunesse. Sans sortir des bornes de la paisible modestie du sexe , & donner dans les bruyans mouvemens du spect
46 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Riccoboni. » pp. 4-27
de leur attachement, & un devoir & un mérite. La modestie du sexe , l’éducation de la jeunesse, deux objets si impor
mp; enseigner la politesse & les égards respectueux qu’on doit au sexe . Mais ce vice s’y montre toujours à découvert, &a
imens qu’on doit à sa patrie, & ceux qu’inspire la bienséance. Le sexe en général y est offensé ; de pareils exemples pe
tira, aux dépens du public, un théatre le double plus grand, les deux sexes y seront placés séparément, cinq range de loges q
47 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [R] » pp. 447-466
nt une aîle du Bâtiment, & les Jeunes-filles une autre : les deux Sexes auront des Maîtres pour les mêmes Sciences, &
ourriture saine & agréable. Tous les jours quatre Elèves des deux sexes assisteront aux Représentations publiques ; les F
ramatique de la Capitale : on leur enverra les jeunes Elèves des deux sexes dont elles auront besoin, soit de ceux & cell
tte : elle eut tous les talens de son état ; toutes les vertus de son sexe  : Jeunes Actrices, qui nous charmez par vos attra
48 (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320
t que la concupiscence est une source fatale d’impureté, que les deux sexes portent au milieu d’eux en naissant. Nous entrons
e, dit ce Saint, ce sortes d’attouchements trop libres entre les deux sexes , vont subitement frapper le cœur, et y causent de
privautés, auxquelles la danse donne occasion par le mélange de deux sexes , ne donnent-ils pas un juste sujet de craindre po
de Jésus-Christ, ou renoncer à sa succession et à son Paradis. Votre sexe semble avoir eu plus de part à la Croix de Jésus-
49 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379
ope ; & l’on apprend par lui, que ce mêlange raisonnable des deux sexes , dura tant que la trop grande inégalité des fortu
ain : nous avons permis, nous avons fait une loi du commerce des deux sexes  ; l’expérience, venue à notre appui, nous a conva
se même vous assurer, que l’avantage qui résulte du commerce des deux sexes , sera plus sensible encore, dans nos grandes Vill
souvent ; mais, comme l’on sain, les illusions de l’imagination d’un sexe abandonné à lui-même, sont plus dangereuses que l
ans un Spectacle public, les Loges à l’année : on y voit que les deux sexes pourront s’y réunir aux Loges, afin qu’un mari jo
laisent assez : on n’y trouve pas le style règlementaire ; mais votre sexe n’est pas obligé de le connaître comme monsieur D
de mon Règlement, où je propose de faire de nos Jeunes-gens des deux sexes les plus honnêtes, nos Acteurs & nos Actrices
ue des Exercices enfin, que feront en public les Jeunes-gens des deux sexes , en présence de leurs parens & de leurs Conci
Tous les desordres qui pourraient résulter du commerce entre les deux sexes sont prévus : les Acteurs & les Actrices ne s
ien de filles charmantes, retenues chez elles par la modestie de leur sexe , deviennent le partage d’un malôtru qui ne sent n
plaisir qu’il soit capable de goûter ? Le vrai mérite, dans les deux sexes , trouvera donc, par ce moyen, un établissement di
ges. Oui… vous avez raison ! Adelaïde. Les Jeunes-gens des deux sexes qui manqueront à l’honnêteté publique, seront pun
s femmes parurent sur le Théâtre, elles y jouirent des droits de leur sexe  : elles plurent. Les Actrices Romaines firent des
ctacle d’une débauche complette, par une troupe de Comédiens des deux sexes , qu’il força de se prostituer les uns aux autres
nt dire, mais dans les Fêtes spectaculeuses, ses Jeunes-gens des deux sexes étaient ses Acteurs. 2. C’est de l’Etrurie que l
50 (1695) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras contre la Comédie [4 décembre 1695] « Mandement  » pp. 34-37
tre présente Ordonnance, et particulièrement les personnes de l’autre sexe que la pudeur devrait en détourner avec plus de s
51 (1753) Compte rendu de Ramire « Compte rendu de Ramire » pp. 842-864
lus vain, de plus frivole, de plus oisif, de plus libre dans les deux sexes . Est-ce-là une assemblée où l’on puisse se confon
es Dames n’y trouvoient que des Acteurs & des Spectateurs de leur sexe , auroient-elles le même empressement à s’y rendre
52 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « EXTRAIT Du Journal de Trevoux ; Mois d’Avril 1753. Art. XXXIX. » pp. 59-70
lus vain, de plus frivole, de plus oisif, de plus libre dans les deux sexes . Est-ce-là une assemblée où l’on puisse se confon
es Dames n’y trouvoient que des Acteurs & des Spectateurs de leur sexe auroient-elles le même empressement à s’y rendre*
53 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre II. Le métier de comédien est mauvais par lui-même, et rend infâmes ceux qui l’exercent. » pp. 15-28
mœurs. A-t-on besoin même de disputer sur les différences morales des sexes , pour sentir combien il est difficile que celle q
qu’elles attirent, et par tous ceux qu’elles jettent, elles que leur sexe avait consacrées à la modestie, dont l’infirmité
54 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XIII. La Comédie considérée dans les Acteurs. » pp. 26-29
ne seroit que par tant de regards qu’elles attirent ? Elles, que leur sexe avoit consacrées à la modestie, & dont l’infi
55 (1574) Livre premier. Epître dixième. Cyprien à Eucratius son frère « Epître dixième. » pp. 30-31
t, et instruisant, comment le mâle se déguisera en femelle, et que le sexe soit changé par art, et qu’on plaise au diable, q
56 (1764) Comédie pp. 252-254
1°. Parce que c’en est un de prendre d’autres habits que ceux de son sexe . 2°. Parce qu’il est défendu à un Religieux de qu
57 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PLAN. DU THEATRE. et autres Règlements, Qui sont la suite de ce qu’on a déjà vu, page 106 de l’Ouvrage. » pp. 329-337
de Médicis, qui l’a fait bâtir, a voulu que les Spectateurs des deux sexes fussent placés séparément les uns des autres17. C
58 (1772) Sermon sur les spectacles. Pour le Jeudi de la III. Semaine de Caresme [Sermons pour le Carême] « Sermon sur les spectacles » pp. 174-217
oit, ajoute Saint Augustin, que la rencontre de l’un & de l’autre sexe , sans parler de ces criminelles afféteries de fem
sentent : sans tout cela, dis-je, quand il n’y auroit que la vue d’un sexe toujours dangereux, qui affecte de venir y montre
exercices pour courir au théâtre ; l’oisiveté & le mollesse d’un sexe produisit la délicatesse & la sensibilité dan
i parle donc ainsi ? Est-ce un Chrétien, soit de l’un soit de l’autre sexe , qui vertueux sans affectation, pénétré de sa foi
59 (1788) Sermons sur les spectacles (2) « Sermons sur les spectacles (2) » pp. 6-50
s consolations de la piété ; à ces personnes de l’un & de l’autre sexe que l’on voit, tantôt prosternées aux pieds des s
i, mes Frères, à votre propre témoignage : j’en appelle sur-tout à ce sexe à qui la pudeur est si naturelle, & en qui el
y faire éclater les désirs & les feux dont ils sont dévorés ? le sexe le plus tendre & le plus étroitement obligé a
neste passion. Mais ce penchant qui entraîne avec tant de violence un sexe vers l’autre, pour être presque universel, n’est
60 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE III. Immodestie des Actrices. » pp. 57-84
Platonique, si différent du penchant naturel & physique des deux sexes l’un pour l’autre, de cet amour moral, le seul qu
péché originel, cet amour pur, dégagé de la chair & du sang, d’un sexe à l’autre, est bien rare, s’il n’est une chimère,
d’éloges une retenue édifiante qui fait l’honneur & la gloire du sexe . Une Actrice est-elle jalouse de cet honneur &
ls seront pris ? Mais vous, êtes-vous une héroïne sans foiblesse ? le sexe le plus fragile, le plus aisé à séduire, qui aime
61 (1639) Instruction chrétienne pp. -132
es Chrétiens ces jeux, et ces imitations de déguisements d’habits, de sexes , de paroles et de gestes, et qui en font métier e
ée. Là retrouvent hommes et femmes, jeunes gens de l’un et de l’autre sexe  : et les femmes et filles extraordinairement paré
sainte, mais aussi la plus saine Philosophie, recommande au regard du sexe plus faible. S. Pierre veut38 « qu’on leur porte
s faible. S. Pierre veut38 « qu’on leur porte respect, » comme « à un sexe plus fragile » : C’est-à-dire qu’on se garde de f
nner du plaisir aux spectateurs ? Est-ce un exemple convenable à leur sexe et à leur condition ? L’Apôtre43 ne veut pas que
ues, cachées sous ce voile. Car l’habit convenable à chacun selon son sexe , est requis pour la conservation de la pudicité.
e pouvait pas faire preuve de sa chasteté puisqu’elle dissimulait son sexe  ». Et Hérodote qui disait, que « la femmedépouill
il n’y a rien si ordinaire que ce déguisement, et cette confusion de sexe quant aux habits,47 La loi de Dieu qui condamne c
er aux jeunes hommes la manière de contrefaire la femme, changeant le sexe par son art, combien que lui-même eût cessé de se
ntrefait ou imité, en présence de toutes sortes de personnes, de tout sexe et de tout âge. Chap. X De la circonstance des
62 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXVI. Sentiment de Saint Antonin. » pp. 93-96
nt le personnage d’amantes avec tous les malheureux avantages de leur sexe . Que si on ajoute à ces sentiments de Saint Anton
63 (1768) Instructions sur les principales vérités de la religion « CHAPITRE LII. De la Comédie et des Spectacles ? » pp. 142-146
ar, sans parler du concours et des rendez-vous de la jeunesse de tout sexe , à qui la comédie est une occasion de désordre, j
64 (1698) Théologie du cœur et de l’esprit « Théologie du cœur et de l’esprit » pp. 252-267
y voit toujours une vive representation de l’attache passionnée d’un sexe pour l’autre, & le plaisir qu’ont les femmes
adorations qu’elle a vu rendre sur le théâtre à des personnes de son sexe , se rebutte de son mari, qui n’a point pour elle
65 (1758) Lettre à M. Rousseau pp. 1-42
Ah ! n’espérez pas me surprendre ; je vous connais, je connais votre sexe … Si vous le connaissiez, vous ne le fuiriez point
ertu ; il a craint ma pénétration ; jamais il n’osa me parler pour un sexe qui n’est fait que pour mon mépris… Non, Zima, il
jalouse de votre estime, pour vouloir que vous méritiez celle de son sexe , par un désaveu de vos outrages ! C’est le vœu d’
66 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE VI. Les obstacles qu’on peut rencontrer pour parvenir à la Réformation du Théâtre. » pp. 59-68
r sur la Scène, on voit dans les Collèges, dans les Couvents des deux sexes , parmi les Bourgeois, les Seigneurs et les Prince
67 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE I. Du sombre pathétique. » pp. 4-32
shabillent et la servent dans sa maladie, s'avisent de soupçonner son sexe , que sa jeunesse, sa délicatesse, son teint, sa b
e toute l'austérité de la Trappe, si supérieure à la faiblesse de son sexe et à la corruption de son cœur, sans avoir ni le
armi ces Religieux, l'appelle, lui parle, et déclare publiquement son sexe , son amour, ses folies, ses crimes, par un discou
gieux ? « Et ce vœu de mon cœur, ce vœu de la nature(l'union des deux sexes ) N'a-t-il pas précédé mes serments odieux (les vœ
68 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE III. Est-il à propos que les jeunes gens aillent à la Comédie ? » pp. 55-83
qu'on en veut. Il n'est point de comédie où quelque jeune personne du sexe ne soit l'objet des poursuites criminelles, et qu
atorze ans) que de vagues impressions de cette passion qui attache un sexe à l'autre. Ce fut à la comédie qu'elle commença à
ont gâté depuis vingt ans et continuent à dépraver les mœurs des deux sexes . Le P. Porée Jésuite, l'un des plus distingués in
Prédicateurs, de s'accoutumer à parler en public, que la fragilité du sexe , la vivacité des passions, la vanité et la tendre
69 (1686) La Comédie défendue aux chrétiens pour diverses raisons [Traité des jeux et des divertissemens] « Chapitre XXV » pp. 299-346
foi nous oblige d’éteindre ; les jeunes gens de l’un & de l’autre sexe s’y assemblent & s’y placent confusément ; le
mme, pourquoi vous déguisez-vous en homme ? La nature a revêtu chaque sexe d’habillemens qui leur sont propres. » Ce déguis
ute sorte de feinte, il n’approuvera point qu’on déguise sa voix, son sexe , son âge, ni qu’on represente des amours, qu’on e
lent point estre connus. Ils déguisent souvent leur visage & leur sexe , à la façon des voleurs, des personnes débauchées
s, qui sont deux demons également dissolus, l’un en ce qui regarde le sexe , & l’autre en ce qui concerne le luxe & l
70 (1574) Second livre. Seconde épître. Cécile Cyprien à Donat [extrait] « letter » pp. 40-41
t dépucelée ? Les mâles sont efféminés : tout l’honneur et vigueur du sexe masculin est corrompu par un tel déguisement : et
71 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « LA PREMIÈRE ATTEINTE CONTRE CEUX QUI ACCUSENT LES COMÉDIES » pp. 1-24
leur horreur, tant de se baigner dans le vin sans regard à l’âge, au sexe , ni au lieu, que faire festins tables par les rue
s faisait attendre à l’avenir, de cette rare Isabelle, honneur de son sexe , regret des siècles passés, gloire du présent, en
72 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 2. SIECLE. » pp. 81-106
ont rire; vous y entendez parler d'un Anubis impudique, d'une Lune de sexe masculin, et d'une Diane qui a été fouettée; On y
s, qui sont deux Démons également dissolus, l'un en ce qui regarde le sexe , et l'autre en ce qui regarde le luxe et la débau
73 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « MANDEMENT  du Chapitre d’Auxerre, Touchant la Comédie. » pp. 51-58
ublic & en particulier, tous les Fidéles de l’un & de l’autre sexe , de l’obligation où ils sont de s’abstenir de div
74 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « IV. S’il est vrai que la représentation des passions agréables ne les excite que par accident.  » pp. 10-18
ée que « par accident », par tous les discours où une personne de son sexe parle de ses combats, où elle avoue sa défaite, e
75 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — Avertissement » pp. 72-80
hristianisme. Lactance Firmien y condamne le changement d'habits d'un sexe à l'autre : il nous avertit aussi que le sens de
76 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « La criticomanie. » pp. 1-104
de ne pas en manquer ; il s’était même établi des courtiers des deux sexes qui en procuraient, qui en faisaient commerce ! e
s femmes n’avaient rien de plus précieux que les prérogatives de leur sexe  ; elles préféraient à de plus doux plaisirs les j
d’un commerce pur régnait dans ces assemblées composées de l’élite du sexe , de femmes douées des plus belles qualités de l’â
s habituels de ce que la société avait de plus brillant dans les deux sexes  ; elles étaient autant d’écoles de bon ton, de po
77 (1759) Lettre d’un ancien officier de la reine à tous les François sur les spectacles. Avec un Postcriptum à toutes les Nations pp. 3-84
e d’animaux, soit à mains soit à pattes, un égal penchant à s’unir au sexe pour lequel il est fait, à quoi bon vouloir tant
x & des oreilles généralement tous les cœurs de tout âge, de tout sexe , de toute condition ? Des hommes qui nous présent
isparoître du milieu de nous jusqu’à l’ombre même de la pudeur . Beau Sexe , à qui nous avons assigné cette pudeur pour appan
dans ces lieux où des fronts d’airain foulent aux pieds cette vertu ? Sexe charmant, à qui la nature a donné sur nous un si
’amour & de la volupté rafinée, qui proposent d’en débarrasser le sexe , & qui l’en débarrassent ? Non, non, le con
e, envain pour nous tant de millions de Martyrs de tout âge, de tout sexe , de toutes conditions auront scellé de leur sang
78 (1698) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras au sujet des Tragédies qui se représentent dans les Collèges de son Diocèse [25 septembre 1698] « Mandement  » pp. 37-43
’on n’y introduise aucun personnage de Femme, ni jamais l’habit de ce sexe . » Nous croyons devoir exhorter les Régents qui s
79 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IX. Suite de la Rosiere. » pp. 213-230
oire le bien que font ces prix, l’émulation qu’ils inspirent aux deux sexes pour le travail & la vertu. Voici les vers qu
La vertu est le plus solide & le plus brillant appanage de votre sexe  ; elle seule peut donner du prix & du lustre
80 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE PREMIER. Peinture & Sculpture. » pp. 4-40
orrompent les mœurs, sur-tout de la jeunesse de l’un & de l’autre sexe . Si ce n’est, dit-il, les statues des Dieux dont
les traits d’un amour volage & d’une volupté insatiable, les deux sexes depuis l’enfance jusqu’à leur établissement, dans
la sagesse d’écarter également les piéges que le démon tend aux deux sexes  : le théatre au contraire affecte de les multipli
es jardins des payens, les statues partageoient les hommages des deux sexes  ; les hommes s’attroupoient autour de Venus, de F
81 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Remarques Angloises. » pp. 133-170
fontaine, &c. & des femmes en Angleterre. Cette différence de sexe est conforme au caractere des nations. Les angloi
mme une vaste biblotheque, seroit partagé en deux corps pour les deux sexes , & distribué en plusieurs appartemens, garnis
égendes à nos poëtes femelles : il faut faire grace à la foiblesse du sexe . Disc. 12. Dans un grand éloge de la danse, il n
il fait le détail. Voilà , dit-il, qui est bien propre à inspirer au sexe la discrétion & la décence , & à former u
82 (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128
sans cesse dans les affaires les passions & les fantaisies de son sexe , elle corrompit les victoires & les succès le
t-ils qu’elle n’écoutait que ses passions & les fantaisies de son sexe  ? qu’elle corrompit les victoires, & qu’elle
doit sa naissance : en un mot. Thrône où siégait la Vertu. « Les deux sexes ont entre eux une liaison si forte & si natur
cessairement celui des Acteurs, & que dans tous les pays les deux sexes ont entre eux une liaison si naturelle que les mœ
bien faits & vigoureux. L’habitude chez eux faisait la sureté du sexe , ainsi que chez les Sauvages, mais il n’est pas m
me chose ? Les Femmes seraient vertueuses si les Hommes l’étaient. Ce sexe naturellement crédule lorsqu’il aime, se laisse a
de mauvaise vie. Eut-on jamais cru que la mal-propreté aurait mis le sexe à couvert de la médisance ? Revenons à l’aviliss
je double le salaire, j’aurai dans ma manche tous les Saints des deux sexes , passés, connus, inconnus. L’Hérésiarque Augustin
83 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 15-18
s pour débander et délasser son esprit ; mais avec quelqu’un de votre sexe , mais honnêtement et modestement, rarement et par
84 (1643) Les Morales chrétiennes « Des Théâtres. » pp. 511-519
oujours extrêmes ; la cruauté n’épargne ni l’âge, ni le mérite, ni le sexe  ; elle s’étend jusques aux derniers degrés d’une
85 (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43
s d’une éducation chrétienne, tant de personnes de l’un et de l’autre sexe se laissent entraîner par le torrent du monde, on
sphèmes et d’horreurs. C’est un monstre moral. Parmi les personnes du sexe , qui figurent dans les pièces de théâtre de Victo
mères ont l’imprudence de conduire leurs enfans de l’un et de l’autre sexe . Or, quelles atteintes mortelles ne doivent pas d
86 (1700) IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, etc. [Sermons sur tous les sujets de la morale chrétienne. Cinquiéme partie] « IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, &c. » pp. 95-126
tte foiblesse n’est pas également à craindre dans tout âge, dans tout sexe , & dans toutes sortes d’états ; ainsi ceux à
mp; quoyque ces assemblées soient composées de personnes de different sexe , il est rare qu’on y voye rien qui soit ouverteme
le ; que doit-on penser de tant de personnes de l’un & de l’autre sexe , qui passent les nuits dans une sale de bal, &
87 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Luxe des coëffures. » pp. 115-142
eurs à l’excès, & il y en a grand nombre de l’un & de l’autre sexe , pour qui chaque jour il faut moins de farine en
pour le rendre propre, enlever au menton de l’homme l’attribut de son sexe , &c. Ces fonctions sont purement méchaniques.
que la moitié de la vie, de tous les libertins, de tout état, de tout sexe , jusques dans le Sanctuaire. Qu’on parcoure toute
88 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. Aveux importans. » pp. 83-110
me des images ou livres (licencieux) & de l’assemblage des deux sexes , sur-tout des jeunes gens, c’est-à-dire, feu cont
e, qu’elle assembla les plus belles femmes, & que connoissant son sexe moins difficile à conduire que les hommes (peu de
e rend pas à Dieu plus de culte. Une femme qui écrit met toujours son sexe sur les autels : les jolies femmes se croyant de
89 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. La Rosiere de Salenci. » pp. 10-37
elles une belle émulation de vertu, & il y a peu d’endroits où le sexe soit aussi modeste. Annoncée par ce témoignage pu
s même d’un vice grossier, encore moins d’une foiblesse de la part du sexe  : on a même égard à la bonne réputation de la fam
egereté, la facilité, l’amour du plaisir, la vanité, sur-tout dans le sexe rendent absolument nécessaire la vigilance des pa
90 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Maurice de Saxe. » pp. 118-145
fut le moindre des dons qu’elle reçut de la nature ; supérieure à son sexe par l’assemblage de tous les talens qui forment l
e Pologne, qui l’avoit épousée par procureur, emploi convenable à son sexe . La dame de Guebriant étoit sa dame d’honneur, ch
reaux de velours ; une troupe de bateleurs & de sauteurs des deux sexes amuserent, en attendant la piece réguliere. On re
91 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien troisieme. Le danger des Bals & Comedies découvert par l’Auteur des Sermons sur tous les sujets de la morale Chrétienne de la Compagnie de Jesus. » pp. 26-56
tte foiblesse n’est pas également à craindre dans tout âge, dans tout sexe , & dans toutes sortes d’états ; ainsi ceux à
mp; quoyque ces assemblées soient composées de personnes de different sexe , il est rare qu’on y voye rien qui soit ouverteme
le ; que doit-on penser de tant de personnes de l’un & de l’autre sexe , qui passent les nuits dans une sale de bal, &
92 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrisostome. » pp. 180-195
vous votre femme, après avoir vu au théatre outrager & rendre son sexe méprisable ? Vous avez honte, vous vous repentez
s airs efféminés, s’étudie à paroître une fille, & à démentir son sexe . Le vieillard rase sa pudeur avec ses cheveux, pr
93 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE I. Que les Spectacles sont des plaisirs défendus. Preuves de cette défense tirées de l'Ecriture sainte, des Pères de l'Eglise, des Conciles, des Rituels, et des Lois civiles. » pp. 43-53
'on n'y introduise aucun personnage de femme, ni jamais l'habit de ce sexe . » Rat. Stud. Societ. Jes. Tit. reg. Rect. art. 1
94 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « VIII. Crimes publics et cachés dans la comédie. Dispositions dangereuses et imperceptibles : la concupiscence répandue dans tous les sens.  » pp. 30-40
ne serait que par tant de regards qu’elles attirent ; elles que leur sexe avait consacrées à la modestie ; dont l’infirmité
95 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE PREMIER. Comparaison des Théâtres anciens avec les modernes. » pp. 2-17
te Pièce est représentée : les jeunes personnes de l’un et de l’autre sexe n’effaceront jamais de leur esprit ni de leur cœu
96 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre [V].  » pp. 156-192
e en travers, vis-à-vis la chaire. Il ne souffroit point que les deux sexes se mêlassent. Un petit maître, un de ces importan
s des salles de spectacle. Chez les Grecs & les Romains, ces deux sexes étoient separés au spectacle. Ces Payens étoient
ponpon, ce sont des affaires d’Etat ; c’est l’occupation générale du sexe . Point de femme qui d’abord ne passe en revue la
e seul. L’impureté ne se repaît que de la beauté des femmes. Un autre sexe ne peut en être l’objet infâme, qu’autant qu’il e
97 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Traité de la comédie et des spectacles » pp. 1-50
es caractères et les mœurs des nations, des âges, des conditions, des sexes et des personnes y sont gardées: si l'action, le
ent de la Comédie ne faisant aucune peine à la pudeur attachée à leur sexe , elles ne se défendent pas d'un poison aussi dang
98 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Faste. » pp. 154-183
assez heureux pour l’obtenir. C’est le foible de la nation ; chez le sexe c’est une fureur : une femme le matin à la toilet
le de remède. C’est là que les femmes étalent toute la vanité de leur sexe , toute l’industrie de leur esprit aussi inventif,
n’honorent que le Dieu de Cythère. 6.° La beauté est le patrimoine du sexe . Sa portion légitime dans l’héritage ; les femmes
99 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VII. Autre suite de diversités curieuses. » pp. 173-202
tenoient séparées des hommes dans l’imphitéatre ; ils croyoient qu’un sexe consacré à la pudeur ne devoit pas se livrer aux
s même qu’on n’y trouvoit pas cet indécent & périlleux mêlange de sexe , que diroient ils aujourd’hui de cet amas de dang
vanités, ses charmes & ses immodesties, par l’assemblage des deux sexes , avec tout ce qu’ils ont de séduisant, & de t
100 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VI. Dorat. » pp. 141-175
pas se scurir. Il doit trouver dans son ame toute la virilité de son sexe qu’il a perdu. Il a mis en effet dans son style
donne toutes pour des prostituées. Ce n’est pas un éloge flatteur du sexe , mais une balance à laquelle Dorat pese le mérite
s, d’inconsequence, de medisances, un mensonge convenu entre les deux sexes , rien de si sot que nos jeunes gens, rien de si r
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