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1 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « PREFACE CONTENANT L’HISTOIRE DU DIX-SEPTIEME SIECLE, SUR LA COMÉDIE. » pp. -
ANT L’HISTOIRE DU DIX-SEPTIEME SIECLE, SUR LA COMÉDIE. Parce que ce Siècle a été le plus fécond en Ouvrages pour et contre l
ivons, je me contenterai d’en rapporter l’Histoire, sans remonter aux Siècles précédents. Hédelina est le premier Auteur França
aux Siècles précédents. Hédelina est le premier Auteur Français de ce Siècle , qui a osé entreprendre de justifier le Comédie p
édelin ni ses Ouvrages, il se plaint pourtant de la corruption de son siècle , en ce qu’on y avait voulu justifier la Comédie.
vrages contre cette Lettre. Il y a eu deux autres Traités faits en ce siècle contre la Comédie, savoir celui de François Marie
2 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XX. Spectacles condamnés par les saints Pères et par les saints conciles. » pp. 168-178
78. Saint Augustin, qui écrivait son Traité de la pénitence près d’un siècle après la conversion des empereurs, et dans un tem
s de séduction et de méchanceté. » Si nous remontons jusqu’au second siècle , nous trouvons à côté de Tertullien saint Clément
emblée où l’innocence est toujours en danger ? »  Arnobe qui, dans le siècle suivant, entreprit la défense de la religion chré
t en sont infectés. Le saint abbé Nilus, qui vivait dans le cinquième siècle , dit aussi26 qu’une personne zélée pour sa sancti
iégeait comme sur son trône. Saint Ephrem, qui vivait dans le sixième siècle , avertissait les fidèles de ne pas consumer un te
des femmes galantes28. » Saint Bernard, qui vivait dans le douzième siècle , n’a pas laissé de condamner les représentations
flattent les passions en retraçant des actions criminelles29. Dans le siècle suivant, saint Thomas a jugé les spectacles vicie
rti en aumônes39. Enfin un concile de Tours qui se rapproche de notre siècle , il est de l’an 1583, défend sous peine d’excommu
3 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — Avertissement » pp. 72-80
ous les faux raisonnements dont on se devait servir dans la suite des siècles pour justifier la Comédie, de sorte qu'ils n'ont
e gens prétendent qu'il n'y a rien de si différent que la Comédie des siècles passés, qui a été l'objet de leur colère et de le
ses louanges. Saint Ambroise Saint Ambroise au Traité de la suite du siècle , et sur le 37 verset du Psaume 218.condamne la Co
, si je voulais rapporter les sentiments de tous les Pères des autres siècles  ; on les verra dans les traductions suivantes, et
aductions suivantes, et on les trouvera conformes à ceux des premiers siècles ; ils désapprouvent tous la Comédie, par tous ces
um. Chap. 12 des Spectaculis. Saint Ambroise au Traité de la suite du siècle , et sur le 37 verset du Psaume 218. Saint Augusti
4 (1789) La liberté du théâtre pp. 1-45
te de toutes, on ne verra plus l’esprit humain rétrograder, & des siècles de barbarie succéder aux siècles de lumières. En
esprit humain rétrograder, & des siècles de barbarie succéder aux siècles de lumières. En vain ceux qui sont intéressés à t
auroit empêcher, ni même retarder les révolutions qui s’opéreront, de siècle en siècle, dans l’esprit général ; & les pers
êcher, ni même retarder les révolutions qui s’opéreront, de siècle en siècle , dans l’esprit général ; & les persécuteurs n
n exemple de foiblesse, qui déposera moins contre lui, que contre son siècle , in ligne encore, à bien des égards, d’être éclai
génie ? Quelle importance n’eût point acquise la Tragédie dans notre siècle , si des obstacles puérils n’eussent point arrêté
moins de préjugés que le vulgaire. En faisant marcher l’esprit de son siècle , Voltaire dépendoit lui-même de cet esprit ; ou p
nes un peu lettrées n’ignorent pas qu’on avoit fait, il y a plus d’un siècle , des tentatives en ce genre. J’ai choisi, pour mo
r, qu’on peut trouver de l’indécence à faire justice d’un Tyran, deux siècles après sa mort ? L’indécence seroit de calomnier u
rds, & qu’un Citoyen de cette Nation ne peut la venger après deux siècles écoulés, en livrant sur le Théâtre, la mémoire de
trop longue, comme tous les malheurs qui ont affligé, durant quatorze siècles , cette grande & superbe Nation, écrasée de rè
s François, lisez, relisez Sophocle & Tacite ; connoissez bien le siècle où le sort vous a placés ; & songez, en obser
admirables beautés ! Certes, malgré tes défauts, qui sont ceux de ton siècle , & que tes grands talens peut-être ont rendus
il sur le Théâtre d’Angleterre. Shakespeare écrivoit à la fin du même siècle . Voyez dans ses pièces nationales, les Rois, les
des idées s’est augmentée. Il s’est trouvé quelques hommes dans notre siècle qui ont uni la philosophie à l’éloquence ; ils on
rossit, pour ainsi dire, à mesure qu’elle s’éloigne. Elle rajeunit de siècle en siècle. Les Gens de Lettres, sans doute, &
ur ainsi dire, à mesure qu’elle s’éloigne. Elle rajeunit de siècle en siècle . Les Gens de Lettres, sans doute, & même ces
re ardente & vigoureuse, digne du Peuple qui s’assemble, & du siècle qui voit s’opérer une aussi grande révolution, al
gloise que nous devions surpasser : nous perdrons, peut-être pour des siècles , l’occasion si belle qui se présente à nous, de f
ir qu’on ait pû les contester. Mais en plaignant les erreurs de notre siècle , elle sera soumise elle-même à d’autres erreurs,
5 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE II. » pp. 19-41
hap. 1. sect. 4. Tous ces Jésuites soutiennent que les Comédies de ce siècle sont dangereuses pour la pureté. Les Franciscains
pas parce qu’elles sont défendues ; telles sont les Comédies de notre siècle , car selon l’Apôtre Rom 1. non seulement ceux qui
ropositions. Dans la première, l’Auteur examine si les Comédies de ce siècle peuvent passer pour honnêtes. Il commence par la
n peuvent donc pas passer pour honnêtes ; et quoique la corruption du siècle les tolère, ils n’en sont pas moins criminels. C’
onfesseurs faciles et complaisants ; c’est la source des désordres du siècle . Il conclut avec saint Ambroise, qu’il faut que l
Comédies peu modestes, et il les condamne. Il prouve que celles de ce siècle sont de ce caractère, parce que les femmes s’y en
roits des saints Pères sont autant les censures des Comédies de notre siècle , que de celles de leur temps. Le second Ouvrage d
droit les paroles de Tertullien, si dignes d’un Chrétien des premiers siècles , et dont nous ne sentons plus la vérité, parce qu
tant plus à suivre, qu’il avait écrit depuis peu contre la Comédie du siècle , en connaissant les mauvais effets dans la plupar
r ou exciter un amour déréglé. D’où il conclut que les Comédies de ce siècle ne se jouant jamais sans femmes, sans expressions
Auteur des Essais de Morale se plaint d’abord de la corruption de son siècle , qui est venue jusqu’à l’excès de vouloir allier
6 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE I. Abrégé de la Doctrine de l’Ecriture Sainte, des Conciles et des Pères de l’Eglise, touchant la Comédie. » pp. 2-17
nir cette défense par leurs Lois, puisque Philippe Auguste dans le 12 Siècle , chassa de sa Cour les Comédiens, au rapport de D
e a toujours condamné et condamne encore à présent les Comédies de ce siècle , comme celles des siècles passés ; qu’elle des re
condamne encore à présent les Comédies de ce siècle, comme celles des siècles passés ; qu’elle des regarde comme de très grands
stique : en quoi elle renouvelle la plus grande sévérité des premiers siècles , puisqu’elle met les Comédiens au rang des blasph
n des Pères de l’Eglise, je m’arrêterai seulement à ceux des premiers siècles , particulièrement à Tertullien, S. Cyprien, S. Je
es désordres, qui se trouvent dans les Opéra et les Comédies de notre siècle . Je commencerai par Tertullien, dans son Livre de
hantillon de l’exactitude de la discipline, et de la pénitence de son siècle  : écoutons-le avec attention : « Je crois que plu
einture de nos Comédies, et une réponse à toutes les excuses de notre siècle  ? Je ne rapporterai rien ici de saint Ambroise et
7 (1752) Essai sur la comédie nouvelle « HISTOIRE DES OUVRAGES. Qui ont paru pour et contre la Comédie, depuis le 17e Siècle. » pp. 161-175
RE DES OUVRAGES Qui ont paru pour et contre la Comédie, depuis le 17e Siècle . En Italie, il y a eu plusieurs Ouvrages impri
 : et un autre en 1652. Hédelin, est le premier auteur Français de ce siècle (1600) qui ait osé entreprendre de justifier la C
delin ni ses ouvrages, il se plaint cependant de la corruption de son siècle , de ce qu’on y avait voulu justifier la Comédie.
es Divertissements comiques, soufferts ou condamnés depuis le premier siècle de l’Eglise jusqu’à présent. La dernière édition
38 sur saint Matthieu. Saint Ambroise, dans son Traité de la Fuite du siècle , chap. 1er. Saint Augustin, dans son 3e livre de
8 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [P] » pp. 441-443
; de plus desagréable ? Le génie perça cependant quelquefois dans ces siècles dont il nous reste si peu d’Ouvrages dignes d’est
ue la Farce de Pathelin n’ait point eu d’imitateurs pendant plusieurs siècles , nous devons l’être encore plus que le mauvais go
rs siècles, nous devons l’être encore plus que le mauvais goût de ces siècles d’ignorance règne encore quelquefois sur notre Th
les plus odieux de la Satyre. Pourra-t-on croire un jour que dans le siècle le plus ressemblant à celui d’Auguste, dans la fê
9 (1667) Traité de la comédie « Préface » pp. 452-454
Préface Une des grandes marques de la corruption de ce siècle est le soin que l'on a pris de justifier la Coméd
un divertissement qui se pouvait allier avec la dévotion. Les autres siècles étaient plus simples dans le bien et dans le mal 
en cela les règles de la religion chrétienne. Mais le caractère de ce siècle est de prétendre allier ensemble la piété et l'es
10 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre II. Regrèts de ce qu’ARISTOTE n’en a rien écrit de considérable. » pp. 94-100
e ce grand Philosophe est parvenue jusqu’à nous, malgré le nombre des siècles qui se sont écoulés. Dès l’instant qu’elle parut,
ans le goût, ne l’ont point fait oublier. Elle semble acquérir chaque siècle un nouvel éclat. Les Empires se sont détruits, &a
. Certaines Énigmes modernes comparées à notre Théâtre. Notre Siècle ne s’est pas seulement orné d’un Spectacle digne
limes, mais non pas des Énigmes comme les notres. Il était réservé au Siècle où nous sommes de faire naître, ou de perfectionn
11 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « JUGEMENT DE M. DE VOLTAIRE, SUR LES SPECTACLES. » pp. 78-81
une nation : l’abolition des Spectacles serait une idée plus digne du siècle d’Attila, que du siècle de Louis XIV. C’est une d
des Spectacles serait une idée plus digne du siècle d’Attila, que du siècle de Louis XIV. C’est une des contradictions de nos
de la société. Qui a ses mœurs établies en règlement au-dessus de son siècle  : ou qu’il torde et émousse ses règles : ou, ce q
12 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre II. Utilité des Spectacles. » pp. 8-21
rendre. Parce que l’Opéra-bouffon éxistait à peine au commencement du siècle , ils croyent pouvoir le dédaigner. Il est facile
amènent la Comédie, qui vient achever de les éclairer. Dans les beaux siècles de la Grèce, ont fleuri les Euripides & les S
r des Acteurs qu’on regarde comme flétris. Je suis honteux pour notre siècle , qu’il laisse subsister un pareil abus. Si vous p
mmes ; pourquoi croyons-nous en avoir assez d’un ? Jugeons-nous notre siècle plus fécond que celui de Louis XIV ? Le Public es
it pas aussi vivement la célebre Clairon. Il est étonnant que dans un siècle où tout le monde se pique d’esprit & de philo
13 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 3. SIECLE. » pp. 107-119
représente si naïvement les parricides et les incestes exécrables des siècles passés, qu'il semble aux spectateurs qu'ils voien
; on se veut encore charger dans les Spectacles des excès de tous les siècles passez. En vérité il n'est nullement permis aux C
aussi afin que nous ne nous laissons point emporter par la coutume du siècle aux attraits des voluptés, qui nous détournent de
s filets, de peur que nous engageant dans la mollesse des douceurs du siècle , et devenant esclaves de notre corps, nous ne tom
14 (1698) Caractères tirés de l’Ecriture sainte « [Chapitre 1] — DU SEXE DEVOT. » pp. 138-158
louange, ou seulement un titre vain et spécieux ? Les femmes de notre siècle ne jouissent-elles point de la bonne réputation,
iècle ne jouissent-elles point de la bonne réputation, que celles des siècles précédents ont acquise à leur Sexe ; comme de cer
es Grecques, et Romaines qui ont le plus deshonoré leur Sexe, et leur siècle . L’on a tant couru au Théâtre Italien qui s’enri
e ; trop muet, hélas ! sur tant d’horreurs qui me font dire que notre siècle serait en quelque manière heureux, si l’honnêteté
rmis que la liberté comédienne et satirique y ait suppléé ; et que le siècle ne passât point, sans se voir reprocher publiquem
15 (1691) Nouveaux essais de morale « XIV. » pp. 151-158
es qu’ils ont communes, sans rien répéter de ce qu’on a écrit dans ce siècle , pour montrer combien la Comédie est dangereuse à
s empoisonnements publics, qui tuent non seulement les hommes de leur siècle , mais de tous les siècles qui viendront après eux
, qui tuent non seulement les hommes de leur siècle, mais de tous les siècles qui viendront après eux. Cependant ces Auteurs so
16 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112
défendue absolument. Il tâche de faire l’Apologie des Comédies de ce siècle , qu’il veut autoriser par deux passages de saint
as justifié la Comédie telle qu’elle est dans l’usage ordinaire de ce siècle sur le Théâtre Français. Voici ses preuves en abr
héâtre, et les Sentiments des Docteurs de l’Eglise, depuis le premier siècle jusqu’à présent. A Paris, Chez Guérin et Boudot,
nd qu’on expliquait à saint Magloire le Nomocanonah de Photius du 9me siècle , qui prouve la conformité de la discipline de l’E
énèque y sont préférées à cause de leur modestie, aux Tragédies de ce siècle . Si celles de Plaute sont peu honnêtes, celles de
te sont peu honnêtes, celles de Terence sont plus tolérables pour ces siècles -la, que celles de Molière pour le nôtre. Je ne di
vous trouve courts ! » L’Auteur passe au renoncement aux plaisirs du siècle fait dans le Baptême, il s’étend sur plusieurs au
teur fait voir dans les Pièces du Théâtre les plus approuvées dans ce siècle , le vice loué et estimé. Dans le Cid on parle d’u
17 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 4. SIÈCLE. » pp. 120-146
4. SIÈCLE . S. MACAIRE L'ANCIEN Dans l'Homélie 27.
INT AMBROISE ARCHEVEQUE DE MILAN, Dans le traité de la suited du siècle Adam n'eût point été chassé du Paradis, s'il
rance, et qu'il n'a nul égard aux vanités et aux folies trompeuses du siècle . Celui qui s'applique à considérer que le Seigneu
és sur Jésus-Christ, n'a point égard aux vanités et aux tromperies du siècle . Ainsi ce saint Prophète se tournant vers lui, lu
s-Christ, et détournez-les des Spectacles, et de toutes les pompes du siècle . S. JEAN CHRYSOSTOME Dans l'Homélie 15.
ui est la gloire et l'Empire maintenant et toujours, et dans tous les siècles . Dans la Préface de son Commentaire, sur l'Eva
18 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre premier. Origine des Spectacles. » pp. 1-14
cessives que l’empire eut à essuyer, et qui, enfin, dans le cinquième siècle , le détruisirent dans l’Occident, firent cesser d
encèrent à reparaître en Espagne dans le quinzième siècle, et dans le siècle suivant en Italie, en Angleterre, en Hollande et
’en gesticulations, qui sont de toutes les langues. Dans les premiers siècles de notre monarchie, nos rois, occupés à conserver
mais les poètes ne se ressentirent pas seulement de la corruption du siècle  ; « ils l’augmentèrent encore, dit le président H
Mais leurs succès n’en imposèrent point aux savants des deux derniers siècles  ; on les vit s’élever contre des poèmes dont la p
19 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre III. Origine des Théâtres. » pp. 22-49
d’une telle source. Mais si leur vue s’était portée jusques dans les siècles reculés, ils auraient découvert la Comédie déja f
rigine de la Tragédie. Je ne saurais me résoudre à croire que tant de siècles se soient écoulés, sans que les hommes ayent fait
ber encore davantage. Jugeons en par l’état dans lequel elle était le siècle passé, & qui ne parait point devoir changer d
on considérait quelles étaient les mœurs & la façon de penser des Siècles qui s’en amusèrent. C’était dans la plus grande f
on composait déja des Drames passables. La bonne Comédie. Le siècle immortel de Louis XIV. arrive enfin. A la voix de
t elles sont susceptibles ; ils eurent l’art d’achever ce que tant de siècles n’avaient pu qu’ébaucher. Des Théátres de nos
des tentatives réitérées, on découvre l’invention de la Boussole. Des siècles entiers se sont écoulés dans des recherches infru
20 (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303
es que les Païens y mêlaient autrefois ? Comme si les Conciles du 16e siècle n’interdisaient aux Fidèles que le Théâtre de Nér
Discours, où nous allons voir quel a été le Théâtre depuis le premier siècle de l’Eglise jusqu’à présent, et pour quelle raiso
ticularités d’un Auteur d’Antioche nommé Jean Malela qui vivait au 9e siècle , et dont la Chronique a été traduite et imprimée
, et tous ceux qui servaient aux plaisirs publics103. Au milieu du 3e siècle l’Empereur Philippe pour célébrer l’an mille de R
les Comédiens avec plus ou moins d’infamie durant les trois premiers siècles , et les jeux de Théâtre furent plus ou moins fréq
, vous verrez, Messieurs, qu’on en représentaient durant les premiers siècles de l’Eglise, où ces règles étaient exactement obs
la nouvelle est devenue trop efféminée, par la mollesse des derniers siècles , et que le Prince de Conti, qui a fait éclater so
présent ? Jugeons-en par les Tragédies qui nous restent des premiers siècles , il ne s’est conservé que celles de Sénèque : soi
ous pouvons dire qu’elles étaient plus tolérables durant les premiers siècles , que ne le sont à présent celles de Molière. Car
lta Publii non excalceatis sed cothurnatis dicenda sunt ! » Au second siècle les Poètes Comiques ne faisaient presque que trad
euple d’Antioche pour les spectacles. L’Histoire nous fournit dans ce siècle des monuments plus décisifs pour connaître ce qu’
ouvent qu’elles devaient laisser aux Comédiennes toutes les pompes du siècle . Après cette Loi, les Comédiennes ne pouvant plus
encore, et S. Césaire qui était Evêque d’Arles au commencement du 6e. siècle , ainsi que nous l’apprenons de S. Cyprien Evêque
ssum sibi vident ocium, intendunt cupiditates. » Sur la fin du second siècle , la longue paix où l’Eglise se trouva depuis Marc
t les Constitutions Apostoliques qui peuvent avoir été faites au même siècle , rapportent comme une discipline reçue depuis les
miis venationes in circo. » Catech[esis] 19. Mystagog[ue]. 1. au même siècle , joignait à cet endroit de David la promesse que
e Saül et de David, dont Baronius a inséré une partie à la fin du IV. siècle ) un regard jeté avec trop de curiosité sur une fe
e Seigneur, et non dans les spectacles, et dans les autres vanités du siècle . « Alii exultant in rebus hujus sæculi : alii in
, id est, diabolo, pompis et operibus ejus. » Quoique dans le premier siècle la Ville de Marseille n’eût jamais laissé monter
çant à l’impiété et aux passions mondaines, nous devons vivre dans le siècle présent avec tempérance, avec justice, et avec pi
Salvien dans un pays où l’Idolâtrie ne régnait plus. Elle fut dans le siècle suivant entièrement abolie en Orient par Justinie
dolâtrie dans l’Empire, jusqu’à la naissance des Scholastiques. Les siècles que nous allons parcourir, ne nous présentent de
ile et d’honnête, il passe son temps dans les vanités et le folies du siècle , certainement il vaudrait mieux qu’il travaillât
e dans l’Orient, et Balsamon, Patriarche d’Antioche, écrivait au XII. siècle In Can[on]. 24. et 51. [Concile in] Trull[o]. qu
ur le Théâtre In Can[on]. 51.. La raison que Zonare, Ecrivain du même siècle , donnait de cette pratique, est que l’Eglise port
is qu’il ne rit jamais de leurs plaisanteries. Durant le x. et le xi. siècle on ne vit presque en Occident, ni Poésie, ni aucu
n ne les vit refleurir en France que sous Louis VII. au milieu du xii siècle . Il y eut alors quelques Poètes qui s’exerçaient
pauvres. » Voilà, Messieurs, comment ont été regardés jusqu’au xii.’ siècle tous ceux qui passaient pour Comédiens. Voyons co
puis les Scholastiques jusqu’à nos jours. Nous voici arrivés à des siècles où les défenseurs de la Comédie se flattent d’avo
e généralement, comme ils ont été condamnés durant les douze premiers siècles . Saint Thomas ensuite parlant des Jeux, examine s
les traite comme les ont toujours traités les Conciles dans tous les siècles , et les Rituels les plus exacts. On l’a déjà vu d
mes prostituées. Et Gabriel Biel265 qui florissait vers la fin du xv. siècle , veut qu’on refuse l’Eucharistie aux Histrions, c
nos jours. IV. Histoire des divertissements comiques au xiii. et xiv. siècle . Au xiii. siècle il y eut en France beaucoup de P
stoire des divertissements comiques au xiii. et xiv. siècle. Au xiii. siècle il y eut en France beaucoup de Poètes, et les Pro
que César y vint pour la première fois M. de la Faille.. Depuis le x. siècle on se piquait presque dans toutes les Cours de l’
. Le Poète Foulque, qui écrivait à Marseille au commencement du xiii. siècle , et à qui on a attribué la gloire d’avoir le prem
les Princes n’étaient pas épargnés. On trouve jusqu’au milieu du xiv. siècle environ cent Poètes Provençaux des plus distingué
ur Langue ne fut plus cultivée comme elle l’avait été durant quelques siècles . Mais les Italiens, que le séjour des Papes à Avi
s monuments Ecclésiastiques concernant le Théâtre, depuis le douzième siècle jusqu’au dix-septième. Nous allons choisir les te
cile, afin qu’on connaisse le caractère des spectacles usités dans ce siècle . Dans un Manuel du Diocèse de Senlis imprimé à Pa
at comparable par son zèle et par son savoir aux Evêques des premiers siècles , défend sous peine d’excommunication dans ses Ord
les suites funestes d’un divertissement si dangereux et si commun au siècle où nous sommes ; les Prédicateurs et les Pasteurs
e nous a confiés, de s’abstenir de ces faux et malheureux plaisirs du siècle , où quand on s’abuserait assez pour croire que l’
les Fidèles de ces sortes de divertissements. VIII. Des Auteurs de ce siècle , qui ont traité la question des divertissements c
ques, principalement de S. François de Sales. Parmi les Auteurs de ce siècle qui ont travaillé à désabuser le monde sur ce poi
Si vos amis en doutent, priez-les de consulter les Casuistes de notre siècle , le Cardinal Tolec, Navarre et autres. Ils leur f
sentiment sur ce point ; et je ne crois pas que les Docteurs de notre siècle voulussent s’en éloigner.» Il n’est pas difficile
l’Eglise et les en fit ôter. L’argent que l’Eglise gardait au second siècle Tertul[lien]. de præscript[ione haereticorum]., n
j’ai fait entendre au contraire dans le second Discours, qu’au XIII. siècle , il n’y avait point de Comédiens qui montassent s
213. et 1214. des Vers de Guiart, dont le style est admirable pour le siècle où il vivait. Du Cange Gloss[aire]. 2. p. 558.
21 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VIII. Erreurs des Modernes sur ce sujet. » pp. 165-186
es Dramatiques a été si peu connue des Modernes, que depuis plusieurs siècles les plus doctes Ecrivains s'y sont lourdement tro
terat, etc. » Tit. Liv. 7. init. dans tous les Ecrivains des derniers siècles , et même dans la Préface de Donat sur Térence, qu
Jeux Scéniques, étaient demeurés dans une grande rusticité, jusqu'au siècle d'Andronicus, plus excellent que les Versificateu
ostures imitaient toutes les mœurs des hommes. Un savant des derniers siècles avait entrevu cette vérité dans lesMarcell. Donat
22 (1758) Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres « Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres, ou sur les moyens de purger les passions, employés par les Poètes dramatiques. » pp. 3-30
é avec sagacité les causes les plus cachées de la corruption de notre siècle  : enfin, en travaillant pour votre patrie, à qui
pièce faiblement accueillie des parterres qui se succèdent depuis un siècle , mais monument immortel qui semble sorti des main
celles du petit nombre de Souverains épars dans l’immense étendue des siècles et de l’univers. Vous savez mieux que moi, que no
ets ; que l’esprit, que les goûts des Princes deviennent ceux de leur siècle  ; et vous sentez, comme moi, toute l’importance d
la flatterie, défendue par l’opinion, et couverte du voile épais des siècles , ne pouvait être attaquée impunément : il savait
ense des bonnes, employées de nos jours, n’était pas en usage dans le siècle d’Aristote : ce Philosophe écrivait après Platon
deur naturelle ; Sertorius et Pompée n’ont rien de gigantesque, et le siècle précédent vit naître deux Héros que Corneille peu
23 (1846) Histoire pittoresque des passions « RELIGION » pp. 158-163
eurs d’Alexandre VI, le vice, l’impureté, la polygamie. Pendant trois siècles de massacres horribles, dans le midi de la France
passage du désespoir de saint Joseph, que les acteurs religieux de ce siècle représentaient comme un martyr de la jalousie que
ntervint avec ses obscénités, et rivalisa avec la religieuse jusqu’au siècle de Louis XIV, où les Corneille et les Racine comm
24 (1643) Les Morales chrétiennes « Des Théâtres. » pp. 511-519
ventures qui exercèrent le monde durant plusieurs années et plusieurs siècles . Le peuple est bien aise d’entendre le secret des
mourir les crimes avec le temps, et qui fait l’extrait de ce que les siècles passés ont eu de plus abominable, qui fait renaît
outent, et qui les enseignent serait égale, si la corruption de notre siècle , n’avait rendu ce mal trop commun Lib. 4. Can. de
25 (1694) Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie, avec une réfutation des Sentiments relachés d’un nouveau Théologien, sur le même sujet « Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie. » pp. 1-132
ans cette question l’on récuse l’autorité des Pères des cinq premiers siècles . Lactance1, S. Chrysostome2 et Salvien3 qui sembl
i n’est point de la perfection. En second lieu, l’Eglise des derniers siècles a toujours gardé une grande modération à ne conda
es4 de Milan sous saint Charles, et par d’autres Conciles5 du dernier siècle . Le Rituel de Paris ne demande rien davantage que
des raisons pour laquelle on a condamné la Comédie dans les premiers siècles , c’est une proposition dont on demeure d’accord :
onc pas vrai, comme on va le prouver, que les Pères dans les premiers siècles , en condamnant les Spectacles, n’ont eu en vue qu
ant les Spectacles, n’ont eu en vue que l’idolâtrie dont ces premiers siècles étaient souillés ; ou qu’ils ont supposé qu’ils n
e que l’Ecriture les défend, lorsqu’elle condamne la concupiscence du siècle  ; « comme14 si, dit-il, les Spectacles n’y étaien
ndamnation qui se trouve dans l’Ecriture Sainte des concupiscences du siècle  ». Tertullien prouve par d’autres raisons dans l
dis que nous autres Chrétiens nous sommes dans le combat. Les gens du siècle , dit l’Ecriture, se réjouiront ; et vous, vous se
Augustin ; par les pompes du diable, on doit entendre les vanités du siècle et tout ce qui peut exciter au-dedans de l’homme
sont les désirs de la chair, les désirs des yeux, et les ambitions du siècle . Si l’on examine quel a été l’esprit de l’Eglise
it encore plus avantageuse qu’une si honteuse occupation59. « Dans le siècle où nous vivons, dit ce savant Evêque, où l’on est
des discours et des actions sales et lascives. » Saint Louis dans le siècle suivant chassa les Comédiens de son Royaume, comm
mortel. » L’on pourra peut-être croire qu’en approchant plus près du siècle présent, les Théâtres se sont purifiés et ont bea
eux qui prennent la défense de la Comédie, que les Pères des premiers siècles n’aient condamné la Comédie que par la raison seu
d on a dit dans l’exposé que les Auteurs Ecclésiastiques des premiers siècles de l’Eglise, comme Salvien et Lactance n’ont cond
r des raisons particulières qui ne se rencontrent pas dans ceux de ce siècle  : on a apporté ci-devant l’autorité de Salvien. P
ne fait qu’éloigner de la perfection Chrétienne. Si on avance vers le siècle où nous sommes, on ne trouvera pas que la Comédie
26 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VIII. De l’excommunication des Comédiens. » pp. 176-199
ère. L’excommunication n’est pas aujourd’hui, comme dans les premiers siècles , un arrangement de direction pastorale pour reméd
ue sur les censures, on pourrait chicaner sur ces canons des premiers siècles , et dire que ces paroles, segregetur, rejiciatur,
de la même espèce que celle des autres pécheurs : on a dans tous les siècles parlé des Comédiens comme des hérétiques, des usu
ines de l’Empire Romain, fut fort négligé en Europe pendant plusieurs siècles  : les peuples, occupés de croisades, de joutes, d
ont toujours reconnu la vérité. Cette discipline remonte aux premiers siècles  : nous en avons cité une preuve authentique dans
é: raffinement dans la dévotion. n. [NDE] Dominicain alsatien du 14e siècle , disciple du Maître Eckhart. o. [NDE] Rubroek, F
iple du Maître Eckhart. o. [NDE] Rubroek, Franciscain flamand du 13e siècle . p. [NDE] Franciscain flamand du 15e siècle. q.
anciscain flamand du 13e siècle. p. [NDE] Franciscain flamand du 15e siècle . q. [NDE] réduits au silence, terme de droit.
27 (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Comédie. » pp. 765766-806
ans cette question l’on récuse l’autorité des Pères des cinq premiers siècles . Lactance Lactantius lib. 6. Institut. Divin. cap
i n’est point de la perfection. En second lieu, l’Eglise des derniers siècles a toujours gardé une grande modération à ne conda
les, et par d’autres Conciles Concil. Burdigal. ann. 1584. du dernier siècle . Le Rituel de Paris ne demande rien davantage que
des raisons pour laquelle on a condamné la Comédie dans les premiers siècles , c’est une proposition dont on demeure d’accord ;
est donc pas vrai, comme on va le prouver, que les Pères des premiers siècles en condamnant les spectacles, n’ont eu en vue que
condamnant les spectacles, n’ont eu en vue que l’idolâtrie dont leurs siècles étaient souillés ; ou qu’ils ont supposé qu’elle
e que l’Ecriture les défend, lorsqu’elle condamne la concupiscence du siècle  : « Comme Ibid. « Quasi parum etiam de spectaculi
ndamnation qui se trouve dans l’Ecriture sainte des concupiscences du siècle . » Tertullien prouve par d’autres raisons dans le
dis que nous autres Chrétiens nous sommes dans le combat. Les gens du siècle , dit l’Ecriture, se réjouiront, et vous vous sere
t Augustin, par les pompes du diable, on doit entendre les vanités du siècle , et tout ce qui peut exciter au-dedans de l’homme
sont les désirs de la chair, les désirs des yeux, et les ambitions du siècle . » Si l’on examine quel a été l’esprit de l’Eglis
médies. Jean de Salisbury Evêque de Chartres, qui vivait dans le même siècle , a réprouvé les spectacles, quand il a dit que de
ur : satius enim fuerat otiari, quàm turpiter occupari. » . « Dans le siècle où nous vivons, dit ce savant Evêque, où l’on est
Dupleix au chap. 1. de la vie de Philippe Auguste qui vivait au XII. siècle , le même dans lequel vivait aussi Saint Bernard,
s, des discours et des actions sales et lascives. Saint Louis dans le siècle suivant chassa les Comédiens de son Royaume, comm
ments qu’il donne selon sa profession au public. Saint Antonin au XV. siècle dit, que l’exercice de Comédien de soi n’est pas
mortel. » L’on pourra peut-être croire qu’en approchant plus près du siècle présent, les Théâtres se sont purifiés et ont bea
eux qui prennent la défense de la Comédie, que les Pères des premiers siècles n’aient condamné la Comédie, que par la raison se
on a dit dans l’exposé, que les Auteurs Ecclésiastiques des premiers siècles de l’Eglise, comme Salvien et Lactance, n’ont con
r des raisons particulières qui ne se rencontrent pas dans ceux de ce siècle  : on a apporté ci-devant l’autorité de Salvien. P
ne fait qu’éloigner de la perfection chrétienne. Si on avance vers le siècle où nous sommes, on ne trouvera pas que la Comédie
28 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Du mandemant de Monseigneur l’Archeveque de Rouen. » pp. 379-401
i imposent aux fidèles des obligations que l’Eglise, depuis nombre de siècles , avait cessé d’exiger, viennent réveiller l’atten
à ce prélat les moyens d’arriver à son but, sans heurter l’esprit du siècle et causer de nouveaux troubles. Le Clergé doit sa
our se laisser surprendre à la faveur de l’ignorance. L’imposture des siècles de barbarie est trop décriée pour qu’on puisse s’
bientôt toutes les atrocités inquisitoriales ; elle rappellerait ces siècles malheureux où les peuples étaient en proie à des
29 (1731) Discours sur la comédie « PREFACE » pp. -
rcer sa patience à l’égard des jeux périlleux, qui ne cessèrent qu’au siècle passé après avoir duré cinq cents ans. Au onzième
voit dans les écrits des Pères, ne purent l’abolir qu’après quelques siècles . Tous les Sages Païens regardaient cet usage comm
t malgré l’indécence de cet usage, il fallut le défendre durant trois siècles , par les lois de l’Eglise et des Princes, avant q
ais se lasser de montrer et de purifier les taches que les enfants du siècle contractent. A force de crier on gagne toujours d
30 (1802) Sur les spectacles « FUITE DES MUSES ET DU BON GOUT : Peut-on compter sur leur retour ? » pp. 3-11
lement : ils meurent quand ils ont porté leur plus beau fruit. « Un siècle les enfante, un autre les dévore. » Peut-être e
es, que l’on pourrait comparer à des engrais, sollicitent en vain les siècles inféconds : la terre est plus obéissante1. Les lo
ésiphon, Mansard, Perrault nous en empêchent. Séduisante Poésie ! les siècles d’Auguste et de Louis XIV offrent des astres si b
sentée en 1797. g. [NDE] Trois auteurs de comédies de la fin du 18e siècle . A leur sujet, on peut voir le discours de récept
31 (1666) Lettre à l’auteur des Hérésies Imaginaires et des deux Visionnaires « [Chapitre 2] » pp. 1-7
pas facile de les leur ôter. Ils en sont en possession depuis trop de siècles . Sophocle, Euripide, Térence, Homère et Virgile n
s d’eux, n’a pas empêché que leur mémoire ne vînt jusqu’à nous. Notre siècle qui ne croit pas être obligé de suivre votre juge
direz que saint Jérôme a loué Rufin comme le plus savant homme de son Siècle , tant qu’il a été son ami, et qu’il traita le mêm
mi, et qu’il traita le même Rufin comme le plus ignorant homme de son Siècle depuis qu’il se fut jeté dans le parti d’Origènep
32 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE III » pp. 42-76
se de cette objection, qu’en répondant avec un savant Prélat de notre siècle « Le remède y plaît moins que ne fait le poison »
i de Castille fût si grande en cette matière contre la coutume de son siècle , qu’il n’en pût bien pardonner deux par jour, mêm
auvais Ouvrage ; et il s’applique à faire voir que les Comédies de ce siècle corrompent le cœur, en rapportant plusieurs morce
ècle, par la citation de plusieurs saints et savants Hommes de chaque siècle , qui ont condamné la Comédie et les Spectacles. L
endroits de ses Ouvrages, premièrement dans son Traité de la Fuite du siècle Chapitre 1. où il dit que le Cirque est une vanit
le divertissement et toute la joie de ceux qui suivent les maximes du siècle . Dieu nous a donne des yeux, une bouche et des or
autant plus coupables devant Dieu, qu’il leur est plus facile dans ce siècle de les en détourner. Car il y a plusieurs personn
33 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [C] » pp. 391-398
ne savons pas si cette dernière a jamais été jouée. Passons quatorze siècles & venons tout-d’un-coup au grand Corneille. C
p les nuances immenses qu’il y avait entre les essais informes de son siècle , & les productions les plus accomplies de l’a
es beaux modèles de la Grèce, accommoda la Tragédie, aux mœurs de son siècle & de son Pays. L’élévation de Corneille était
nos Poètes ont poussé trop loin la complaisance pour le goût de leur siècle  ; ou, pour mieux dire, ils ont eux-mêmes fomenté
34 (1620) L’Honneur du théâtre « Prologue » pp. 39-42
mortel, mais par le perpétuel récit de tous les âges, et de tous les siècles . C’est elle qui par la lecture et considération d
e, publiant leurs mérites en la présence des plus rares esprits de ce siècle , qui contemplent et l’histoire et le geste, repré
35 (1671) Lettre d’un ecclésiastique à un de ses Amis « letter » pp. 472-482
qui ont écrit ce qui s’est passé de plus mémorable dans le cours des siècles . Mais que ces Histoires soient feintes ou véritab
leur attribue le gouvernement qui n’appartient qu’à Dieu seul Roi des siècles . C’est dans ces pièces que les vices qui ont de l
lut, de la majesté foudroyante avec laquelle il paraîtra à la fin des siècles , pour juger nos justices et nos péchés, et pour r
que c’est là l’exercice d’un homme qui a renoncé de tout son cœur au siècle , et qui se veut parfaitement convertir à Dieu. Si
col. 1125-1126]. : Que celui-là renonce aux jeux et aux spectacles du siècle , qui désire obtenir de Dieu une rémission parfait
36 (1836) De l’influence de la scène « De l’influence de la scène sur les mœurs en France » pp. 3-21
ion principale des faits répandus dans des scènes détachées, jusqu’au siècle de Périclès, le théâtre fut vraiment une école de
e aux jours de leur gloire, puisqu’elles étaient créées. Mais dans ce siècle d’ignorance et de fanatisme, les moines seuls éta
la politique du gouvernement, il resta stationnaire pendant plusieurs siècles . Mais les obstacles opposés aux lettres ne firent
sion profonde dans l’âme du spectateur. Corneille parut à l’aurore du siècle de Louis XIV, et son influence créa des poètes, d
e contemporain de Racine, conserva son indépendance. S’isolant de son siècle , il attaqua sans pitié les vices et les travers d
37 (1666) De l’éducation chrétienne des enfants « V. AVIS. Touchant les Comédies. » pp. 203-229
our étouffer ce désordre ; il s’est tellement accru dans ces derniers siècles par la corruption générale, qui s’est répandue pa
ns obligés que ceux du temps de Tertullien, à quitter les passions du siècle , et à mortifier en eux les désirs qui les portent
et des divertissements ? Sont-ils moins obligés que ceux des premiers siècles à travailler pour atteindre à la perfection de l’
et qui les fortifient ? Sont-ils moins obligés que ceux des premiers siècles à fuir tout ce qui peut blesser la pureté que Die
Il le faut, parce que les spectacles sont du nombre de ces pompes du siècle , et de ces œuvres du diable, auxquelles ils ont s
38 (1705) Sermon contre la comédie et le bal « II. Point. » pp. 201-218
ns d’obscénités et de représentations honteuses, on a eu soin dans ce siècle d’en purger le théâtre ; la vertu la plus austère
et orgueil de la vie », et de saint Paul, « ne vous conformez pas au siècle présent, mais reformez-vous sur l’homme nouveau »
aux noces de l’Agneau avec l’Eglise, qui se consommeront à la fin des siècles par leur union éternelle, et le spectacle lumineu
ons dans notre mémoire les jugements que Dieu a exercéd dans tous les siècles , soit en punissant les prévaricateurs de ses ordr
39 (1692) De la tragédie « De la tragédie ancienne et moderne. » pp. 148-162
n’y a rien d’assez parfait pour régler toutes les nations et tous les siècles . Descartes et Gassendi ont découvert des vérités
amour trop grand pour l’Antiquité, ou un trop grand dégoût pour notre siècle , on ne fera point des Tragédies de Sophocle et d’
lus funeste, plus opposé aux vrais sentiments qu’on doit avoir. Notre siècle a du moins cet avantage qu’il y est permis de haï
réussit point. c. [NDM] : C’est ce qu’on a vu dans le XVe et le XVIe siècles , où les Histoires de l’Ancien et du Nouveau Testa
40 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VI. Du Cardinal Mazarin. » pp. 89-108
Eglise avait beaucoup diminué de la sévérité apostolique des premiers siècles  ; ainsi la conscience de la Reine fut en repos. «
uiner Mazarin. Mais la Reine dit qu’elle n’en croyait rien. Voltaire ( Siècle de Louis XIV) rapporte ce fait, mais n’en parle p
l’Eglise d’aujourd’hui n’est pas aussi sévère que celle des premiers siècles sur la condamnation du vice et les occasions du p
éclaircirait la chronologie du théâtre, il montrerait dès le douzième siècle un spectacle régulier à Rome et à Venise, tandis
e le théâtre en Europe, depuis la domination des Goths, que plusieurs siècles après. Il n’y avait alors que quelques gueux qui
la comédie, qui même n’était ni dans leur goût ni dans celui de leur siècle . C’est sans doute une équivoque de celui qui four
41 (1715) Dictionnaire de cas de conscience « COMEDIE. » pp. 739740-750
érieuses et plus honnêtes, que ne l’étaient les pièces de Théâtre des siècles passés : et qu’enfin c’est une coutume reçue dans
evant Dieu. Car l’Eglise a condamné les jeux de théâtre dans tous les siècles , ainsi qu’il paraît par les Ecrits des Saints Pèr
d’autre fondement que le seul désir qu’on a de jouir des plaisirs du siècle . « Quam sapiens argumentatrix sibi videtur ignora
une doctrine contraire à celle des Conciles et des Pères de tous les siècles  ? Et est-il croyable, qu’il ait voulu approuver u
daine, et de la nature de celles que prennent les seules personnes du siècle , elle ne peut en aucune manière convenir à des Re
leur état les engage, condamne les maximes et la conduite des gens du siècle . La cinquième qui doit frapper davantage tout esp
42 (1665) Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre « Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre » pp. 1-48
s rebutaient tous les gens d’honneur, et l’on n’eût pas vu en tout un siècle une honnête femme lui rendre visite. Molière fait
en homme et le plus signalé impie et libertin qui fut jamais dans les siècles passés, avait eu assez d’impiété et d’abomination
exemples de vertu à la jeunesse, réprimer galamment les vices de son siècle , traiter sérieusement les choses saintes ; et cou
oyé ce Royaume de la plupart des vices qui ont corrompu les mœurs des siècles passés, et qui ont livré de si rudes assauts à la
le Règne de ce Pieux et de cet invincible Monarque, la gloire de son Siècle , l’ornement de son État, l’amour de ses Sujets, l
en homme et le plus signalé impie et libertin qui fut jamais dans les siècles passés, avait eu assez d’impiété et d’abomination
43 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre II. Discipline du Palais. » pp. 26-50
réprouvé par tout ce qu’il y a eu de pieux et d’éclairé dans tous les siècles , il porte si clairement sur le front l’empreinte
onnaient aux païens et aux fidèles les mauvais Chrétiens des premiers siècles qui s’oubliaient jusqu’à fréquenter la comédie. I
lieu en France ; l’autorité royale a toujours réglé depuis plus d’un siècle la police des spectacles, et ne souffrirait pas q
lic un spectacle comique, mais qui encore a été pendant deux ou trois siècles une troupe de Comédiens, représentant des pièces
ur hôtel à une nouvelle troupe qui s’éleva au commencement du dernier siècle , et fit disparaître l’ancien théâtre, et après bi
alheurs des anciennes, vivant sous des Rois plus respectés et dans un siècle plus poli, ne se mêle plus des affaires publiques
oncubinage était autorisé chez les Romains, et même dans les premiers siècles de l’Eglise, qu’il est toléré dans nos mœurs, et
44 (1697) Lettre à Mme la Marquise de B. « A MADAME LA MARQUISE DE B… » pp. 302-316
« Le Ciel à peu de Gens fait de pareilles grâces. A peine en tout un Siècle en voit-on deux ou trois Dignes de ton suffrage,
de pleurs, Sans qu’un autre Molière appaise ses douleurs ? Dans les Siècles passés comme au Siècle où nous sommes La Nature é
utre Molière appaise ses douleurs ? Dans les Siècles passés comme au Siècle où nous sommes La Nature était lente à faire de G
45 (1731) Discours sur la comédie « Préface de l'Editeur. » pp. -
Théâtre, et les sentiments des Docteurs de l’Eglise depuis le premier siècle jusqu’à présent. C’étaient deux Discours prononcé
sieurs faits d’où dépend la connaissance des Spectacles de différents siècles , et rapporte les Jugements des Docteurs de l’Egli
46 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE I. Condamnation de la Comédie par la sainte Ecriture, par les Conciles et par plusieurs raisons. » pp. 7-11
s été si sage, si sérieuse, et si tempérante, que durant les premiers siècles , où elle n’avait pas encore de Comédiens. Car ils
ncupiscence de la chair, et des yeux, etc. Toute la concupiscence du siècle étant proscrite par ces paroles, il s’ensuit que
47 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE VI. Les obstacles qu’on peut rencontrer pour parvenir à la Réformation du Théâtre. » pp. 59-68
si on voulait y travailler sérieusement. Il est vrai que, dans notre siècle , le goût pour les Spectacles paraît être extrême.
de son côté en ferait des plaintes amères. Il y a déjà plus de trois siècles que le Public est dans une habitude successive et
48 (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Jugement sur la Comédie du Festin de Pierre. CAS II. » pp. 805806-812
. De sorte qu’on ne saurait trop s’étonner qu’il se trouve dans notre siècle des Auteurs qui osent s’élever contre une traditi
t établies pour l’utilité des Chrétiens, par la tradition de tous les siècles , il est aisé de voir quel jugement on doit faire
a condamné les Théâtres et les spectacles, les Conciles des derniers siècles les ont pareillement condamnés. Ils commandent au
49 (1825) Des Comédiens et du Clergé « article » pp. 60-68
e erreur ;  car si l’on suit avec attention l’histoire dramatique des siècles postérieurs, il devient évident que c’est par une
fils de famille ou enfants sans souci, comme il y en a dans tous les siècles , qui se chargèrent d’égayer ceux dont les saints
jours les foudres lancées par les évêques des troisième et quatrième siècles de l’ère chrétienne contre les bateleurs gallo-ro
50 (1825) De quelques naïves coutumes « De quelques naïves coutumes. » pp. 262-266
d’un concile auquel il ne manque presque rien pour être vieux de six siècles . « Il est ordonné aux évêques de prêcher par eux-
l’âme, au lieu de s’exhaler en simagrées, cessez de reprocher à notre siècle les travers qu’il n’a pas, ou de le féliciter ins
51 (1781) Réflexions sur les dangers des spectacles pp. 364-386
plus subversive de toute décence, que tout ce que la vicissitude des siècles et des nations nous présente dans le tableau des
nie sinistre qui semble diriger les opérations et fixer le goût de ce siècle , a imaginé de substituer des enfans aux comédiens
mort…. Que diroit ce philosophe, si reparoissant parmi nous, dans ce siècle paradoxal, il voyoit cette foule impénétrable de
ins ont couvert votre existence et votre mémoire. Reparoissez dans ce siècle  ; vous y verrez vos usages en honneur, vous n’y r
nt point livrées à la rapacité d’une jouissance meurtrière ; et qu’un siècle n’ait pas le malheureux avantage de dévorer la su
n siècle n’ait pas le malheureux avantage de dévorer la substance des siècles suivans, en préparant de loin le moyen fatal qui
sur la terre l’empire de l’innocence et des mœurs. Comparez dans les siècles suivans les progrès ou la décadence de cette reli
52 (1822) De l’influence des théâtres « [De l’influence des théâtres] » pp. 1-30
s la perfection, et l’on ne nous fera pas grâce de l’enterrement. Les siècles futurs auront peine à croire à notre fol engoueme
r 17 charmait jadis leurs pères… Pauvres gens ! plaignons-les, chaque siècle a ses erreurs. J’entends un censeur moderne gromm
umeur et de fatigue. Une enseigne superbe ! c’est encore une manie du siècle , frappe ma vue ; parbleu, me dis-je, voilà de quo
sais dans ma mémoire tous les grands hommes que la reconnaissance des siècles a placés sur la double colline. Je fus arraché à
erruque de Boileau, présiderait-il aux réputations ? Comment, dans un siècle où les lumières se propagent ; où le gaz éclaire
maître André ; faites des vaudevilles, dira-t-on aux beaux esprits du siècle  ; associez-vous un homme adroit à se faire jouer,
et le portèrent aux nues ! La voiture lui coûta cher ; mais, dans ce siècle , on n’a rien pour rien. Les comités et les parter
53 (1686) Sermon sur les spectacles pp. 42-84
résenter diverses couleurs et diverses figures, toutes les vanités du siècle , et toutes ses erreurs. Il y a un tel enchantemen
rations qui charment ; où l’on ne retrouverait enfin, ni les mœurs du siècle , ni les usages du pays ? Ah ! sans doute un tel s
ues avec tout le coloris et toute la finesse, que l’élégance de notre siècle …. Mais que fais-je ? La Chaire de vérité est-elle
se, n’est point coutume, mais vérité ; Dieu qui pèse les crimes de ce siècle , comme il a pesé ceux de tous les précédents ; Di
nde comme n’en usant pas, il nous sera permis de suivre les folies du siècle , et de nous y livrer ? Comment, sous les lois d’u
ci les expressions des Saints Pères, dans la crainte d’effaroucher un siècle aussi lâche que le nôtre ; car il est bon que vou
ns et pour tous les états ; mais ce n’est ni en suivant le torrent du siècle , ni en se conformant à ses maximes, qu’on peut ar
54 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre prémier. Le sujet. » pp. 160-182
ls ont dédaignés. La Comédie épuise bientôt les ridicules : ceux d’un siècle sont à peu près les mêmes que ceux de mille autre
amp; éprouvera la misère au sein des richesses : les Joueurs de notre siècle ne sont malheureusement que trop semblables à ceu
d les sujets vraiment tragiques ? Lorsqu’un événement peut dater d’un siècle , on est libre de dire hardiment la vérité : pourq
donnant à ces divers caractères les nuances qui sont propres à notre Siècle . La Comédie fleurira de nouveau. Quelque Molière
55 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE V. Remarques sur L’Amphitryon, Le Roi Arthur, Don Quichotte et Le Relaps. » pp. 302-493
Relaps a des idées apparemment plus conformes au goût dominant de son siècle . Sa morale : renferme ces instructions. Les Cadet
u même sentiment ; voici ses paroles :Examen des Tragédies du dernier siècle p. 113. « La Nature ne connaît rien dans les mœur
Quæst. L. 7. c. 32.« Sénèque déplore amèrement le libertinage de son siècle , et la fureur d’y exceller dans l’art de corrompr
passe au témoignage des Pères pour ne point ennuyer la délicatesse du siècle à qui de pareilles citations ne plaisent que médi
e commence par Théophile Evêque d’Antioche, qui vivait dans le second siècle . Lib. 3. de Autol.« Il nous est défendu d’être t
entations criminelles. » Tertullien qui vivait vers la fin de ce même siècle , est éloquent sur les spectacles. Voici quelques
effrayé de la mort ? que de fouler aux pieds toutes les Divinités du siècle  ? que de combattre et mettre en fuite le démon ?
l faut donc nous retirer une bonne fois de ces vanités attrayantes du siècle . L’homme Chrétien a bien d’autres objets à consid
s élèvent à un bonheur véritable : aussi les satisfactions légères du siècle nous précipitent-elles dans un malheur réel. En u
à l’innocence, vous qui vous abandonnez lâchement aux vaines joies du siècle  ? vous qui vous laissez emporter aux frivoles acc
e ne raisonne pas de la sorte ; selon l’idée du plus grand nombre, le siècle est heureux, lorsque la plupart des simples parti
bonne chère, des divertissements, des plaisirs, des extravagances du siècle  ; c’est alors qu’il signale envers nous sa miséri
verse donc ? Il est vrai, sa ruine est une suite de la réformation du siècle  : il ne se soutient plus, parce que la coutume in
ne sont point absolument nécessaires. Je pourrais aussi parcourir les siècles suivants, et y recueillir de quoi prouver ce que
e a été l’opinion de l’Eglise sur ce sujet, pendant les cinq premiers siècles  ; c’est ainsi qu’elle a censuré le Théâtre et par
. En un mot, c’était les Héros du Christianisme, l’admiration de leur siècle , et la gloire du genre humain. De quel poids ne d
Cependant nos Poètes n’oublient rien pour entretenir la méchanceté du siècle , et pour en rassurer le désordre : ils ont fait d
pagnard. P. 59. P. 51. Réflex. P. 60. Examen des Tragédies du dernier siècle p. 113. Don Quich. P. 59. Hoyden en Anglais signi
e "ballet". Julienne Cox fut exécutée comme sorcière au milieu du 17e siècle . bl. [NDE] Il manque un mot ici. bm. [NDE] On
56 (1695) Preface [Judith, tragedie] pp. -
sont les ennemis déclarés ? Comme toute sorte de gloire appartient au siècle de Louis le Grand, après y avoir vu les duels et
la piété et la bannir du Théâtre, comme si nous étions encore dans ce siècle barbare et ignorant, où les spectacles publics re
57 (1668) Les Comédies et les Tragédies corrompent les mœurs bien loin de les réformer. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics en augmente le danger. On ne peut assister au spectacle sans péril « Chapitre XI. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics, en augmente le danger. L’on ne peut assister aux spectacles sans péril. » pp. 191-200
de point du tout avec l’expérience ; et s’il était ainsi, les gens du siècle pour qui elles sont faites, ne s’y divertiraient
er lugeamus. » Cette Morale est un peu forte pour les Chrétiens de ce siècle . Accordons à la coutume qu’on peut aimer les dive
58 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver sur le Théâtre de la Réformation. Avant Propos. » pp. 118-127
désir d’éviter la singularité, et la crainte d’être le seul de notre siècle qui osât opposer une digue à la prévention généra
es lumières à la grande autorité de ces hommes qui, pendant plusieurs siècles , nous ont servi de guide, et je n’osais même comm
59 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « Avertissement de l’Éditeur, En forme de Table des Matières. » pp. 7-16
age que fût cette disposition, elle ne pourait être goûtée dans notre siècle  : mais d’abattre, d’un côté, toutes les maisons j
; se suppléeraient plus facilement. Si la Nation Française, dans les siècles de sa gloire, ne laisse rien à la Postérité qui p
me qu’elle fait des chefs-d’œuvres Dramatiques en tout genre dont les Siècles de Louis xiv & de Louis xv l’ont enrichie ; c
60 (1761) Epître sur les spectacles « Epître sur les spectacles » pp. 3-14
es Grâces d’Epicure ; Sont faites pour orner ce superbe jardin, Qu’au siècle des Beaux-Arts un compas à la main, Le Nôtre des
es coursiers enlèvent la voiture, Et la Déesse approche : ô temps ! ô siècle  ! ô mœurs ! Quoi ! tu parais encore après tant de
tout son bonheur à mourir dans ses bras. L’amour excuse tout, dans le siècle où nous sommes, Le Plaisir est le Dieu, qu’encens
61 (1675) Traité de la dévotion « Chapitre III. De la trop grande sensibilité aux plaisirs de la terre ; troisième source de l’indévotion. » pp. 58-65
pas de vieillesse. On les tire de dessous le tombeau de dix ou douze siècles . On apprend au siècle présent des crimes auxquels
les tire de dessous le tombeau de dix ou douze siècles. On apprend au siècle présent des crimes auxquels peut-être il n’aurait
62 (1698) Caractères tirés de l’Ecriture sainte « [Chapitre 1] — [FRONTISPICE] »
CARACTÈRES TIRÉS DE L'ÉCRITURE SAINTE, ET APPLIQUÉS AU MOEURS DE CE SIÈCLE A PARIS,Chez Louïs Guerin, ruë saint Jacques,vis-
63 (1752) Essai sur la comédie nouvelle « [FRONTISPICE] »
égéedes ouvrages qui ont parus pour et contrela Comédie depuis le 17e siècle .par Monsieur MLDJB [...]Ce Vend a ParisChez la Ve
64 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre X. Des Décorations. » pp. 336-344
rations dans un Drame, & les moyens de les amener à propos. Notre siècle est avide de Spectacles ; une Pièce qui en serait
r, & de vouloir bien entendre mes raisons. Ce n’est point pour le siècle passé que je travaille, c’est en faveur du nôtre.
65 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXIX. Nouvel abus de la doctrine de Saint Thomas. » pp. 102-108
lgares qui le consultaient la même observance, selon la tradition des siècles précédentsAd cons. Bulg. cap..44. [Nicolas Ier, R
orté « que le pénitent se doit abstenir des jeux et des spectacles du siècle , s’il veut obtenir la grâce d’une entière rémissi
66 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXII. Passages de Saint Ambroise et de Saint Jérôme sur les discours qui font rire. » pp. 124-131
uvé les préceptes que donne cet orateur, et les autres philosophes du siècle  : saeculares viri : sur ce qu’on appelle joca, ra
n à dire sur cette partie des préceptes et de la doctrine des gens du siècle  : de jocandi disciplina : c’est un lieu, dit-il,
67 (1731) Discours sur la comédie « [FRONTISPICE] »
s Di-vertissements Comiques soufferts ou con-damnés depuis le premier Siècle de l’E-glise jusqu’à présent. Avec un Discours su
68 (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « [Épigraphe] » p. 2
d une fois les mœurs avaient subi une dépravation générale ; quand le siècle , comme dit Florus, s’est dissous et fondu en luxe
69 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXXII.  » p. 492
haute qualité, que de prendre part à ces folles joies des enfants du siècle .
70 (1675) Traité de la comédie « XXXII.  » p. 327
i haute qualité que de prendre part à ces folles joies des enfants du siècle .
71 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IX. Sentiments de S. Cyprien et de quelques autres Pères. » pp. 175-201
e, où le saint Martyr fait le tableau le plus vif de la corruption du siècle , il met la fréquentation du théâtre au nombre des
aminer ici. Il est du moins certain que c’est un ouvrage des premiers siècles , et d’une main très respectable. Il est adressé a
e d’un grand nombre d’ouvrages de ce savant et pieux Evêque du second siècle , qu’une apologie de la religion Chrétienne contre
Il fait (C. 21.) une réflexion singulière, dont on ne peut dans notre siècle , que trop sentir la justesse. Ne regarderait-on p
nu, dit S. Paul, nous enseigner à renoncer à l’impiété, aux désirs du siècle , à vivre dans la tempérance, la piété, la justice
ire bannir. C’était le plus savant homme et le plus bel esprit de son siècle . Son ouvrage est excellent, très bien écrit, plei
72 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VII. De l’idolâtrie du Théâtre. » pp. 143-158
crupuleuse. Ils s’embarrassent tout aussi peu que je fouille dans les siècles passés pour y déterrer leurs titres, et que je su
ion religieuse ne dura pas toujours ; ce ne fut que dans les premiers siècles , où l’on n’avait à Rome que des théâtres mobiles,
t la religion : intention bonne sans doute, et dont la grossièreté du siècle doit faire excuser les moyens aussi imprudents qu
i : « On vit renaître Hector, Andromaque, Illion. » La politesse du siècle fit élaguer cette forêt et bannir les grossièreté
73 (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167
longtemps cherche à la venger du mépris ou de l’oubli des heureux du siècle  ; que désespérant de les amener à la pratique du
eligion monta sur le trône avec Constantin, on put se flatter que les siècles d’Auguste et de Périclès allaient renaître à la f
est toujours pauvre et malheureux, ne sera-t-il jamais avili, dans un siècle où l’éclat des richesses est le seul qui frappe l
ssait, dit l’auteur de cet ouvrage intéressant, il florissait dans le siècle des grands hommes…. Ce fut surtout dans la guerre
un cœur religieux, Vous allez consommer un important ouvrage, Que les siècles futurs envieront à notre âge. Courez et servez bi
t héréditaire : Et l’on ne me voit point de leur nom revêtu Par huit siècles d’honneurs dispensé de vertu. » Mais, combien i
Liv. 24, chap. 2. Qu’importait aux prêtres catholiques que dans les siècles d’ignorance ou de faiblesse, la cour de Rome n’éc
eté de la doctrine chrétienne, et ne pouvaient influer, après tant de siècles révolus, sur des prêtres innocents et étrangers à
sacrifier la véritable morale au mauvais goût ou à la dépravation du siècle . Pleins de la lecture de nos écrivains sacrés, d
rrige avec empressement ou docilité. Heureux ! cent fois heureux ! le siècle qui peut donner naissance à ces érudits si rares
public réclame cette réforme avec d’autant plus de force, que dans un siècle aussi léger que le nôtre, et après les ravages d’
dans la vertu, et qu’au lieu de heurter avec rudesse les mœurs de son siècle , il eût cherché par des moyens praticables à en c
offense l’honnêteté publique ? Je ne saurais faire cette injure à mon siècle , et pour établir combien elle serait injuste, j’e
mières et l’équité de quatre des plus célèbres jurisconsultes de leur siècle , pouvaient bien quelquefois l’emporter sur l’aveu
seraient-ils bien dignes d’exciter son désir ? La frivolité de notre siècle ne les décerne presque plus qu’aux talents inutil
chue de son ancienne splendeur, et n’était-ce pas réellement moins du siècle de l’illustre d’Aguesseau que du nôtre, naguères
à la lettre, qui souvent nous retraçait la rudesse et la barbarie des siècles qui leur avaient donné naissance ? Quelle applica
me semble que si j’avais le malheur de préférer au témoignage et des siècles et des hommes les plus illustres, la frêle autori
rs fictions ingénieuses, nous verrons se réaliser ou renaître le beau siècle d’Astrée, et que pourra luire enfin, l’aurore de
même regardée que comme le partage des esprits faibles. Les mœurs du siècle de Molière, à cet égard, sont en telle opposition
crisie, j’essayerais de peindre sur la scène ce défaut propre à notre siècle inconséquent, j’en développerais toute la turpitu
74 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre IX. Que les Acteurs des Poèmes Dramatiques n'étaient point infâmes parmi les Romains, mais seulement les Histrions ou Bateleurs. » pp. 188-216
ssemblable ; et c'est en quoi presque tous les Ecrivains des derniers siècles se sont abusés. J'ai demandé compte à ma mémoire
ire voir par des preuves convaincantes que les Ecrivains des derniers siècles , qui ont étendu l'infamie des Scéniques, jusques
Bouffons et vrais Histrions, étaient condamnés par tous les sages au siècle de ces deux célèbres Acteurs. Sur quoi nous pouvo
75 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVII. Que les danses sont condamnées dans l’Ecriture, et par les Pères. » pp. 119-141
agnent la danse, suivant le sentiment des Docteurs, même des derniers siècles . Voyons maintenant comment est-ce que l’Ecriture
utes ses Homélies, invective puissamment contre tous ces exercices du siècle , les appelant quelquefois la peste des villes, et
leurs têtes. » Il conclut enfin que dans le bal se trouve la pompe du siècle , le feu de l’impureté, la superbe et la vaine glo
76 (1833) Discours sur les spectacles « [Discours sur les spectacles] » pp. 3-16
[Discours sur les spectacles] Si, comme dans les siècles de barbarie du moyen âge, et lorsque les prêtres
d’envahissement et de domination. Le clergé de France a eu près d’un siècle la direction du théâtre, et jamais le spectacle n
e la Compagnie de Jésus. m. [NDE] Il s’agit de conciles des 4e et 5e siècles . n. [NDE] Il s’agit de S. Antonin, évêque de Flo
77 (1752) Essai sur la comédie nouvelle « ESSAI SUR LA COMEDIE MODERNE. » pp. 1-160
n s’y livre avec tant d’habitude, et ils ont acquis depuis environ un siècle un si haut degré de perfection en France ; que, d
retirer. Tout le monde sait ce qu’était la Comédie dans les derniers siècles  ; une plume habile2 nous a exposé avec ordre, et
risé les spectacles, ce n’aurait pu être assurément que ceux de leurs siècles . Or, M.F. les condamnant lui-même, quel avantage
gère, il a pour eux bien plus d’appas. Le goût fin et la politesse du siècle de Molière ne se serait pas accommodé de ces excè
i ne la déteste que sur des vains prétextes, et qui ne reproche à son siècle que des défauts superficiels, plus intéressants p
ter sa bravoure et l’éclat de sa race. » Là, c’est un bel esprit du siècle à qui l’on fait entendre … … …. « Qu’il faut qu
isonnent de traits moins grossiers à la vérité, que dans les derniers siècles , mais plus piquants et plus voluptueux, dont l’im
ments peu favorables à la Comédie, qui ont paru au commencement de ce siècle . On lui répond que oui ; parce qu’il n’y a point
eau les yeux. Quant aux Mandements qui ont paru au commencement de ce siècle , est-ce les détruire, que de dire qu’ils sont une
imprimé à Orléans d’abord en 1697, et depuis vers le commencement du siècle . On exposait dans ces deux Requêtes, et principal
ose dans ses Observations, que la Comédie condamnée dans les derniers siècles n’est point celle qui existe dans celui-ci ; que
es sur les pattes. g. [NDE] type de haut de chausses utilisé au 17e siècle . h. [NDE] Cette réplique est, bien sûr, de Dori
Théâtre et les sentiments des Docteurs de l'Église depuis le premier siècle jusqu'à présent 1694. l. [NDE] crainte = de cr
78 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « Approbation des Docteurs »
Abrégé des Ouvrages Latin, Italien et Français, qui ont paru dans ce Siècle , pour et contre la Comédie et l’Opéra, est de dét
79 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre II. Du Théâtre Moderne, & de celui des François. Celui-ci comparé au Théâtre Grec. » pp. 25-38
mérité les suffrages du bon goût, elles ont été faites depuis ce beau siècle . Ses Comédies ont réussi ; mais elles ne sont guè
rançois. On ne doit point craindre d’être démenti, en avançant que le siècle de Louis XIV, ne céde en rien à celui d’Alexandre
80 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Neuvième Lettre. De la même. » pp. 233-241
mables procurés au Genre-humain, qui en est le louable motif. Dans un siècle , éclairé, le siècle des Sciences, de la Philosoph
enre-humain, qui en est le louable motif. Dans un siècle, éclairé, le siècle des Sciences, de la Philosophie, de l’humanité, l
81 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE I. Que les Spectacles sont des plaisirs défendus. Preuves de cette défense tirées de l'Ecriture sainte, des Pères de l'Eglise, des Conciles, des Rituels, et des Lois civiles. » pp. 43-53
es. L'Ecriture les condamne quand elle condamne les concupiscences du siècle . Ecoutez ce que dit saint Jean : « Je vous écris,
en dit précisément que l'Ecriture en condamnant les concupiscences du siècle , condamne les spectacles. « Quasi parum de specta
82 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE III. Qu'une Mère est très coupable de mener sa fille aux Spectacles. Que c'est une erreur de croire que la Comédie soit destinée à corriger les mauvaises mœurs. Que rien au contraire n'est plus propre à les corrompre. » pp. 65-75
[éron]. D. N'a-t-on pas dit qu'un fameux Comédien Molière.du dernier siècle avait corrigé plus de défauts à la Cour, et à la
des Savants.que ce Comédien est un des plus dangereux ennemis que le siècle ait suscités à Jésus-Christ, et qu'on le doit d'a
83 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XII. Réflexions sur les Evêques et les Prêtres de la primitive Eglise, et de l’Eglise moderne, suivies de réponses aux reproches de M. de Sénancourt, sur le même sujet. » pp. 212-222
ues. La cérémonie du sacre de nos rois, introduite depuis le huitième siècle , ainsi que l’a dit M. Fleury dans son troisième d
ur lui et pour ses semblables, si un réquisitoire terrible, digne des siècles d’ignorance et de barbarie, me déclarait impie et
84 (1845) Des spectacles ou des représentations scéniques [Moechialogie, I, II, 7] pp. 246-276
une doctrine contraire à celle des conciles et des Pères de tous les siècles  ? Est-il croyable qu’il ait voulu approuver une p
uel de Toulon. Voici ce que ce savant évêque a écrit il y a près d’un siècle  : « Si un pénitent, qui a fréquenté les spectacle
rouve sans réplique. Sans doute, la corruption a existé dans tous les siècles passés et existera dans les siècles futurs ; mais
corruption a existé dans tous les siècles passés et existera dans les siècles futurs ; mais elle n’a traversé et ne traversera
dans les siècles futurs ; mais elle n’a traversé et ne traversera les siècles qu’avec des oscillations en plus et en moins, sui
85 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. » pp. 180-200
de l'Evangile, et l'horreur des gens de bien, que celui des premiers siècles . Il y a trois endroits remarquables dans son Apol
ir ce qu'il a dit dans son traité contre les spectacles, que tous les siècles ont admiré. Nous en allons donner une traduction
n la foi, la vérité, les bonnes mœurs, parmi tant d'autres erreurs du siècle , condamnent le plaisir du spectacle, afin que vou
rps. « 14.° Mais indépendamment de toute idolâtrie, la corruption du siècle , qui règne dans tous les spectacles, doit les fai
rez une image du cirque : voyez les révolutions du temps, comptez les siècles qui s'écoulent, attendez le terme de la consommat
86 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « II. PARTIE. Où l’on répond aux Objections de l’Auteur de la Lettre. » pp. 89-140
sidore Archevêque de Séville. IlIsid. Hispal. l. et qui. c. 17 Au 7. siècle . dit que les Chrétiens ne doivent pas avoir de co
e). Salvien. Cet éloquent Prêtre de Marseille qui vivait dans le V. siècle témoigne que de son temps, en recevant le Baptême
re la grâce de renoncer sincèrement à toutes les pompes et vanités du siècle , en détestant de plus en plus au diable, comme à
tion au temps auquel vivait ce grand Archevêque. Car les mœurs de son siècle étant entièrement corrompues, il n’a pû d’abord c
sus-Christ, qu’ils ne connaissent point, courent après les vanités du siècle  ;Salv. l. 6. de Prov. et ceux qui sachant l’oblig
aître pour gens de bien, que ceux qui se privent des faux plaisirs du siècle , pour se soumettre au joug agréable de Jésus-Chri
uoique cela soit très difficile dans la pratique) ce sera la pompe du siècle , l’empressement pour la satisfaction des sens et
. 4. Hier. Conc in c. 20. Ezech. Isid. Hispal. l. et qui. c. 17 Au 7. siècle . Salv. l. 6 de Prov. Ibid. Petrar. dial. 3. Bodin
87 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VIII. » pp. 131-157
Eglise, à l’occasion des Spectacles : si nous remontons jusqu’au IIe. siècle , nous trouvons à coté de Tertulien, St. Clément d
blée où l’innocence est toujours fort en danger ? Arnobe qui, dans le siècle suivant entreprit la défense de la Religion Chrét
tre ? Vous les tenez pour des gens infames. L’Eglise aux IV. & V. siècles a produit de puissans Athlètes contre le Théâtre 
88 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — introduction » p. 2
du feu dévorant qui tourmentera les impudiques en toute l’étendue des siècles . Un des plus puissants motifs que nous pouvons av
89 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Traité de la comédie et des spectacles » pp. 1-50
masques, dont on n'avait pas encore l'invention, nous montre, que le siècle , les Poètes et les spectateurs étaient fort gross
s tragédies de Sophocle et d'Euripide sont de cette nature, et si les siècles suivants n'avaient pas ajouté plus de corruption
sse de cette objection qu'en répondant avec un savant prélat de notre siècle . « Le remède y plaît moins que ne fait le poison
i de Castille fût si grande en cette matière contre la coutume de son siècle , qu'il n'en pût bien pardonner deux par jour, mêm
90 (1640) Lettre apologétique pp. 2-42
L’Approbation que la Comédie reçoit des plus célèbres esprits de ce siècle , lui sert d’un puissant avantage, pour se défendr
dit Eusebius, et Prosper Aquitanus, sur la remarque des temps et des siècles  : Pour le regard des Mimes, ou Plaisanteurse, il
Il reste maintenant de voir, comme quoi les pères des quatre premiers siècles , ont parlé de ces impies, et pourquoi l’Eglise a
des plus justes actions, que sa rigueur a troublé les plus grands des siècles passés, qu’elle a décoché ses traits contre les p
91 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre I. Est-il à propos que la Noblesse fréquente la Comédie ? » pp. 3-19
s que la Noblesse fréquente la Comédie ? Vers le milieu du dernier siècle il s’introduisit à la Cour une mode jusqu’alors i
es mœurs une plaie mortelle. C’est dommage que les jours d’un si beau siècle aient été obscurcis par ce nuage, et que parmi ta
i était passé de mode à Babylone. » Comment ce même homme qui dans le siècle de Louis XIV fait un mérite à ce Prince d’avoir f
t qu’un tissu de flatteries profanes. Mais sans remonter aux premiers siècles de l’Eglise, où les Basile et les Chrysostome par
92 (1731) Discours sur la comédie « PREMIER DISCOURS SUR LA LETTRE DU THEOLOGIEN DEFENSEUR DE LA COMEDIE » pp. 2-32
s cessé de fulminer contre les spectacles, quoique depuis neuf ou dix siècles le Théâtre ne soit plus tel qu’il était pendant l
’étant consacrés à Dieu, ils doivent se priver des divertissements du siècle , outre que leur présence en ces sortes de lieux p
puisqu’elles n’y entrent point. Dira-t-on que les divertissements du siècle sont interdits aux Ecclésiastiques ? Mais ne leur
s de l’Eglise nous ont enseigné touchant la Comédie depuis le premier siècle jusqu’à présent. Page 18. Page 20. 2 Timoth
93 (1704) Des Bals et Comedies « Des Bals et Comedies. » pp. 31-33
ce nous a confiés de s'abstenir de ces faux et malheureux plaisirs du Siècle , où quand on s'abuserait assez pour croire que l'
94 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « [Introduction]  » p. 2
itique. Il en est dans les bibliothèques une infinité de traités ; ce siècle plus que d’autres est fertile en Ecrivains politi
95 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IV. Des Pièces pieuses. » pp. 68-95
Confrères de la Passion. Ils subsistèrent jusqu’au milieu du dernier siècle , où on les supprima, et on donna leur théâtre à l
aux Peintres et aux Sculpteurs la grossièreté de leurs ouvrages. Ces siècles d’ignorance n’en savaient pas davantage. Heureuse
les choses saintes en pièces dramatiques, c’eût été dans les premiers siècles de l’Eglise, quand les persécutions eurent cessé.
aintes ! y pense-t-on ? et depuis quand ce prodige inconnu à tous les siècles  ? Non, il ne porta jamais à la piété, lors même q
ai ce que vous aurez à dire, et je serai avec vous jusqu’à la fin des siècles . Ce singe de la Divinité, qui s’est fait adorer d
n, quel Prédicateur ! voilà une mission nouvelle, inconnue à tous les siècles . Que les Evêques envoient donc des troupes de Com
96 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre premier. De la Musique. » pp. 125-183
étail au sujet de la musique, on me le pardonnera facilement, dans un siècle où cet art fait le principal ornement de plusieur
que resta, pour ainsi dire, dans cet état d’anéantissement jusques au siècle de Louis XIV. Le Poète Baïf est le prémier qui se
ii reatum Sancte Joannes. Un nommé le Maire, Musicien du dernier Siècle , ajouta le Si. Mais comme les notes, ou points, i
es progrès insensibles. Toutes les Nations de l’Europe & tous les siècles concoururent à la rendre parfaite. Les Peuples de
ent de célèbres descendans d’Hypocrate, persuadé que les Musiciens du siècle en feront usage, & qu’ils m’en auront obligat
ier soupir, qu’elle ne croit encore que frédonner une chanson. Le siècle passé n’était pas si amateur de Musique. L’Op
pé, s’il lui est échappé une espèce de blasphème musical, c’est à son siècle qu’on doit s’en prendre. « On ne croyait pas, dit
97 (1705) Traité de la police « Chapitre III. Du Théâtre Français, son origine, et qu’il n’a été occupé pendant plus d’un siècle, qu’à la représentation de pièces spirituelles, sous le titre de Moralités. » pp. 437-438
âtre Français, son origine, et qu’il n’a été occupé pendant plus d’un siècle , qu’à la représentation de pièces spirituelles, s
té ou de morale, sous ce titre commun de Moralités, pendant près d’un siècle et demi. François I. en confirma tous les privilè
98 (1759) Lettre de M. d'Alembert à M. J. J. Rousseau « Chapitre » pp. 63-156
la nature et de l’amour. Mais il y a longtemps, vous le savez, que le siècle d’Astrée n’existe plus que dans les fables, si mê
onversions par an ; ils vous répondront qu’on en fait une ou deux par siècle , encore faut-il que le siècle soit bon ; sur cett
épondront qu’on en fait une ou deux par siècle, encore faut-il que le siècle soit bon ; sur cette réponse leur défendrez-vous
chef-d’œuvre de Molière (supérieur peut-être de quelques années à son siècle ) dût craindre aujourd’hui le sort équivoque qu’il
ù la nature seule donnait des leçons, peut s’être affaibli dans notre siècle , et que les femmes, devenues à notre exemple plus
es de leur bonheur, le genre humain doit gagner à s’instruire. Si les siècles éclairés ne sont pas moins corrompus que les autr
r leur en faire voir les dangers et l’horreur : le grand défaut de ce siècle philosophe est de ne l’être pas encore assez. Mai
légers, par vanité ou par humeur, heurter de front les idées de votre siècle  ; pour quel intérêt plus grand pouvez-vous le bra
99 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379
si vrai, que la Comédie, tant criminée par les Misomimes de tous les siècles , travailla néanmoins toujours a la correction des
qu’ils le pensent, l’innocence des mœurs, & de consoler par-là le siècle où nous vivons, en le confirmant dans la persuasi
aire, pour être utile, & même pour n’être pas dangereuse, dans le siècle de l’esprit & du rafinement des voluptés, a b
e & de grandeur, de bassesse ou de turpitude, qu’il éclairera son siècle sur les mœurs : la peinture du bien ou du mal, qu
prévient tout, & doit fermer la bouche aux Misomimes de tous les siècles . Je me rappelle que monsieur Rousseau ajoute sur-
ur, qu’après les avoir commis : la Tragédie l’instruit aux dépens des siècles passés, pour le préserver du malheur de l’être ja
ux chez un Peuple innocent, qui ne connaîtrait ni les écarts de notre siècle , ni les crimes des temps écoulés : mais pour nous
i-douce, il faut, non sortir de soi-même, mais s’y concentrer : notre siècle affiche le sentiment ; c’est une mode que cette a
mériter sur le Théâtre les applaudissemens de la multitude : quelques siècles après le fils d’Enobarbus se méle parmi ses Histr
es additions, que la tradition orale rendit monstrueuses au bout d’un siècle , on composa ce qu’on nomme la Fable ; & l’on
ne avança bien plus que l’autre, & lui communiqua, mais après des siècles , des idées perfectionnées, plutôt que des idées i
se soucia très-peu d’en transmettre la mémoire. Ce ne fut que dans le siècle des Césars que le Théatre eut des Historiens ; au
les Arts, tels que la Sculpture, la Peinture, le Dramatisme : dans le siècle des Scipions vainqueurs de l’Afrique & de l’A
s en enviant le sort de sa sœur la Tragédie, qui avait cessé quelques siècles auparavant, & qui n’était point, comme elle,
 ! ô pauvres Peuples, qu’aviez-vous fait au Ciel, pour naître dans ce siècle de fer ! Mille ans s’écoulent. En les rayant des
rande que jamais. Cependant il ne faut pas croire que durant tant de siècles écoulés depuis l’invasion des Barbares, les homme
donna une Pièce intitulée : Les Egaremens des Prêtres 2. Dans le xiv  siècle , on trouve Parasols, Limosin, qui fit une Tragédi
omédies. Les mœurs de ces pièces étaient très-licencieuses : aussi le siècle de Henri II joignait-il au mépris de la vertu cel
tures fortes, tristes, dégoûtantes même, ne sont propres que pour les siècles de barbarie, & pour les villages ; parce que
100 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [L] » p. 425
ée]. Mais notre ambition ne va pas jusqu’à prétendre corriger notre siècle . [Adelaïde. Rien ne me satisfait moins que le
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