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1 (1726) Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat « Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat » pp. 176-194
s utiles aux bonnes mœurs, c’est-à-dire, aux mœurs désirables dans la société  ; le Roi nommera les quatre premiers, ces quatre
sions une partie des frais des spectacles lorsqu’ils sont utiles à la société , et c’est aux spectateurs à payer l’autre partie
distinction précieuse vient toujours des talents les plus utiles à la société , et surtout de la pratique de la justice et de la
furieux désir des plaisirs des sens si nuisibles dans leur excès à la société , que le ressort ou le désir des plaisirs de la di
plus précieuse qui tend toujours au plus grand bonheur de cette même société . Quand les poètes comiques auront pris soin de je
es ces choses étaient égales pour le bonheur et pour le malheur de la société , et comme si le but de la raison n’était pas d’un
aison n’était pas d’unir toujours dans les spectacles l’utilité de la société au plaisir du spectateur. Les spectacles peuvent
s du Magistrat de Police, et qu’ils tendent toujours à rendre dans la société la vertu respectable et aimable, les vices honteu
que c’est un mauvais emploi de l’art et de l’esprit par rapport à la société que de rendre les crimes et les criminels moins d
ement de l’employer au préjudice des bonnes œuvres. Il est utile à la société de mettre les méchants, les injustes, les scéléra
un Bureau pour diriger les spectacles vers les mœurs désirables de la société , si par les prix qu’elle distribuera aux Poètes q
s les cœurs des Citoyens, et par le perfectionnement de nos mœurs, la société deviendrait tous les jours plus douce, plus tranq
2 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE II. Théatres de Société. » pp. 30-56
CHAPITRE II. Théatres de Société. Les théatres de société , cette imitation du spectacle public, ce nouvel e
les jours sur le théatre public, le sien n’eût plus été un théatre de société , c’est-à-dire qu’il est plus permis d’être sans m
société, c’est-à-dire qu’il est plus permis d’être sans mœurs dans la société que sur le théatre public, & pourvu qu’on rép
r des objets les plus infames. Ai-je tort de dire que les théatres de société sont plus dangereux que le théatre public, de l’a
x, dise : Cette jolie piece complette le premier volume du théatre de société de M. Collet, & en fait désirer le suite ? So
te un vaudeville très-libre. Cette piece est faite pour un théatre de société  : on promet plusieurs volumes de pareilles pieces
les pieces. Plaise au ciel qu’ils ne paroissent pas ! Ces théatres de société sont devenus si fort à la mode à Paris & dans
orme du plaisir (c’est son poison). Rien n’anime (ne dissipe) plus la société , ne forme plus le goût (du désordre), ne rend les
e ? Cahusac (de la danse, L. 4. chap. 4.) blâme fort ces théatres de société , il en fait remonter l’origine au temps de Tibère
u ces impertinences. Voici quelques traits singuliers des théatres de société  : Clément. Lett. 80. On a fait à Bath, ville d’An
septembre 1765). Les Chevaliers ont fait bâtir à Malthe un théatre de société pour l’opéra & pour la comédie. L’Entrepreneu
vous êtes une héroïne de chasteté ; le théatre public, le théatre de société vous voient braver tous les orages. Je vous admir
nté : le scandale est une scène réelle. Celui qui commettroit dans la société ce qu’on représente sur le théatre, seroit un sca
lui qui peint en action sur le théatre ce qui est un scandale dans la société , ne donne pas moins le scandale. Ce n’est pas le
plutôt la certitude du n’aufrage qu’elles y ont fait. Les théatres de société ont moins que d’autres le titre de la prescriptio
Princes y sont assidus, toutes les maisons riches ont des théatres de société , les grands, les femmes y jouent, la magistrature
; ses richesses. En même temps qu’il s’élève par-tout des théatres de société , il s’est formé dans plusieurs villes des société
out des théatres de société, il s’est formé dans plusieurs villes des sociétés de théatre. Les Gazettes de 1767 & le Journal
oyens de la ville de Toulouse, amateurs des beaux arts, ont formé une société d’actionnaires avec privilège exclusif pour l’éta
es plus distinguées dans l’épée & dans la robe. Le fonds de cette société consiste en trente actions de douze cents livres
es actionnaires n’ont besoin d’exclure personne. Pour les théatres de société , ils sont toujours également libres ; depuis ce b
lle heureuse perspective pour les bonnes mœurs ! Les profits de cette société sont aussi considérables que les droits d’entrée
des Marchands, jaloux de l’honneur & du profit, a formé aussi sa société d’actionnaires. Ces citoyens zélés ont fait des o
3 (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238
une dans nos mœurs. » Au lieu de spectacles, Genève a des cercles ou sociétés de douze ou quinze personnes qui louent à frais c
ôt chez l’autre ; les hommes, sans être fort sévèrement exclus de ces sociétés , s’y mêlent assez rarement…. Mais dès l’instant q
dès l’instant qu’il y aura une comédie, adieu les cercles, adieu les sociétés . Voilà, dit M. Rousseau, la révolution que j’ai p
le gouvernement s’en mêle. Il convient aussi que les femmes dans leur société , se livrent volontiers au plaisir de médire, mais
vie, peut-être une heure de dissipation est-elle un larcin fait à la société . Mais à qui le persuaderez-vous ? Et si la sociét
n larcin fait à la société. Mais à qui le persuaderez-vous ? Et si la société se relâche elle-même de ses droits ; si elle vous
nts sont pleins ? Je sais qu’il n’y a que l’homme qui broute, dont la société n’ait rien à exiger ; mais elle n’attend de perso
avait raison. » Ce barbare ne savait pas que le premier besoin d’une société est d’être en paix avec elle-même ; qu’il y avait
nsulte. Il y a partout des passions nationales et constitutives de la société  ; tel était l’amour de la domination chez les Rom
nvie, l’amour effréné, l’orgueil tyrannique, tout ce qui attente à la société , tout ce qui lui nuit, tout ce qui peut lui nuire
ien ni mal, comme des passions nationales dont je viens de parler. La société qui les adopte, se les rend personnels, et il n’e
étrangères ou nuisibles au génie du gouvernement et au maintien de la société , je n’en vois point, comme je l’ai dit, que le th
tort. 1°. La grossièreté n’est bonne à rien ; nous la rejetons de la société et du théâtre. 2°. Le sage est un personnage fort
nt lui ! Les méchants sont haïs sur la scène ; sont-ils aimés dans la société  ? » J’observe, 1°. que si tous les hommes aiment
stres ? Le gigantesque qui est ridicule au théâtre, le serait dans la société  : j’en conviens. Mais ceux qui ont excellé dans l
qu’il y aurait de la folie à vouloir transporter sérieusement dans la société . » O vous, qui regardez la justice et la vérité c
Monsieur, cette vertu douce et modeste, et sur le Théâtre et dans la société , nos hommages iront au-devant d’elle : nous la re
nève comme ici, c’est-à-dire, sensibles à l’estime et au mépris de la société , n’aimant point du tout à se donner en dérision,
conséquent infructueuse : aussi ne serait-elle pas soufferte dans une société toute composée de vrais amis. Mais tant qu’il y a
e doit agir et penser sur la scène que comme il pense et agit dans la société . Mais l’action théâtrale ne dure que deux heures,
le caractère de l’avare à se développer en deux heures, comme dans la société il se développerait en six mois. Ce n’est là que
tre y réunit les traits les plus forts du même vice, répandus dans la société , tous copiés d’après nature. « Qu’importe la véri
autres, vices des dupes. Quand les premiers attentent gravement à la société , ils sont odieux et terribles : le ridicule fait
célérat hypocrite ; la manie de l’érudition et du bel esprit dans une société d’honnêtes femmes, à qui des pédants ont tourné l
us les défauts opposés aux qualités de l’homme aimable, de l’homme de société  ; après avoir joué tant d’autres ridicules, il lu
me la bonté, respecte la vertu, et regarde les vices répandus dans la société , comme un poison qui circule dans le sein de la n
ttent les vaines prétentions, passent légèrement sur les épines de la société , et s’épargnent les chagrins et les dégoûts d’un
soit susceptible… Cette contemplation continuelle des désordres de la société , le détache de lui-même pour fixer son attention
elativement aux hommes. Que lui importe la guerre des vautours, si la société n’a plus de colombes ? Dira-t-on que le Misanthro
que Française. Une différence non moins sensible dans les mœurs de la société , dont la comédie est le tableau, y a fait substit
au théâtre ? Il trouve même indécent qu’elles soient admises dans la société . « Les Anciens, dit-il, avaient en général un trè
e soin que de contribuer, autant qu’il est en lui, aux douceurs de la société  : dans cet état, dis-je, il est naturel que les f
sse invite à l’oisiveté ; celle-ci à la dissipation : le cercle de la société s’étend, et les hommes y appellent les femmes. Ma
à ce que je prétends. La pudeur naturelle interdit-elle aux femmes la société des hommes ? Voilà ce que je nie, et ce que M. Ro
le dise, à la bonne heure ; mais un Philosophe peut-il le penser ? La société sans doute à multiplié les lois de la pudeur, et
règnent, et qu’elles exercent sur la scène le même empire que dans la société . Est-ce un mal ? Nous le verrons. A l’égard des l
essentiel au goût des Arts ? Tout cela est-il relatif aux mœurs de la société , qui est l’objet de notre dispute ? Faut-il être
nc le sexe le plus flexible à la règle, le plus docile aux lois de la société , et par conséquent elles seraient faites pour en
nseigne cette éloquence persuasive et conciliatrice qui convient à la société  ; et le don de gagner les cœurs est sans comparai
ir et l’honneur les appelleront aux drapeaux. Voyons quel est dans la société en général, le vice de leur domination ; et si l’
r à cette règle. M. Rousseau admet, dans les sentiments de l’homme en société , une moralité inconnue aux bêtes ; et quoiqu’il f
orales, et voir en quoi le théâtre qui le favorise, est nuisible à la société . D’abord, observons dans l’amour des sentiments t
. Cet amour inspiré par la nature, n’est honnête dans les mœurs de la société , qu’autant qu’il se mêle confusément, et comme à
ter pour être comblé sans obstacles, l’amour ne sera, dans l’homme en société , que ce qu’il est dans l’homme sauvage : c’est ce
tent pas des plaisirs permis, que le vice n’ait que le superflu d’une société tumultueuse et surabondante, et que l’hymen toujo
mais celui qui en est vivement affecté au Spectacle, le sera dans la société , il ne le sera de même que par des qualités sembl
sibilité naturelle est plus que suffisante pour remplir l’objet de la société , il serait dangereux sans doute de l’irriter par
erse donc le plan économique des familles, et l’ordre politique de la société , l’empire de la coutume et de l’opinion. La socié
e politique de la société, l’empire de la coutume et de l’opinion. La société exige dans les alliances certains rapports que la
cherchera, dites-vous une Cénie, une Constance ; mais est-ce dans la société des femmes perdues qu’il ira la chercher ? Le sup
, je crois que c’est remplir l’intention de la nature, et celle de la société , que d’attirer sur ces chastes objets les vœux in
elui qui s’isole le plus. Cet homme-là ne fait que s’anéantir pour la société . Or, le néant n’est pas ce qu’il a de pire. Il es
protégés, récompensés par l’état, accueillis, considérés même dans la société la plus décente, lorsqu’ils y apportent de bonnes
4 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « Post-scriptum. » pp. 201-216
agents d’iniquités, les hommes les plus utiles et les plus chers à la société , des magistrats intègres, des administrateurs et
ière stable, la sécurité et le bonheur dans une grande division de la société , dans toutes les administrations nationales, côté
et tombent en corruption ; ainsi, dans notre révolution politique, la société ayant subi un grand bouleversement, les hommes dé
uivante m’a depuis long-temps affecté, dans le cas actuel surtout. La société veut qu’à l’âge de raison tous ses membres jouiss
ends ses plaintes amères ; il parle au nom de la nature, il accuse la société d’être trop méfiante d’un côté, et trop confiante
5 (1846) Histoire pittoresque des passions « RELIGION » pp. 158-163
on, la religion prend une part très active dans les révolutions de la société humaine. Tout à la fois sujet de concorde ou de d
ble. De là aussi des sectateurs toujours nouveaux, réformateurs de la société religieuse, ennemis irréconciliables des abus, su
u’il appelle histrionatus ars, comme nécessaire et indispensable à la société  : « Necessarius ad conversationem vitæ humanæ »(a
oyens qui peuvent nous conduire au vice ; devenant ainsi inutile à la société et à soi-même, et ressemblant parfaitement à ces
et les prétendus bienfaiteurs du genre humain ! Hélas ! que serait la société si elle ressemblait à de tels hommes ! 1. [NDA]
6 (1804) De l’influence du théâtre « PREFACE. » pp. -
souvent d’une sorte de mépris ce qui vraiment est le plus utile à la société  ; c’était, dis-je, assez pour moi d’examiner l’in
re que je commençasse par considérer l’influence de la Chaire dans la société civile. En l’examinant donc sous son véritable po
que des talents particuliers y appellent, un véritable lustre dans la société . L’influence du Barreau est le troisième et derni
du juste, j’ai vu qu’il n’y avait de bien que ce qui était utile à la société et conforme à l’ordre, de mal, que ce qui leur ét
7 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE IX. Des entreprises de la puissance spirituelle ecclésiastique, contre la puissance temporelle séculière. » pp. 149-173
d’ardeur à se faire reconnaître légalement et authentiquement ! Cette société à jamais déshonorée par l’immoralité de ses princ
e leurs brochures modernes, on y verra que cette infâme et audacieuse société , s’annonce très ouvertement pour être un ordre to
ce là le langage de prêtres chrétiens ? Mais ne sait-on pas que cette société anti-chrétienne se moque également de la religion
s partisans les plus dévoués des emplois publics et importants. Cette société ambitieuse et sans cesse agissante a tout osé, ca
t d’autorité, bouleverse tout, au risque de porter le trouble dans la société et d’en ébranler l’autorité souveraine. Il faut p
t un jour servir à condamner tout écrivain, qui déplairait à l’infâme société de Loyola. En effet, il n’est pas une page, une l
férentes formes, déjà elles portent le trouble et le désordre dans la société pour y favoriser une secte désorganisatrice. On n
les jésuites sont parvenus à introduire dans toutes les classes de la société . p. [NDE] Jean, 18, v. 36. q. [NDE] La phrase
8 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE III. Réformation de l’Abbé de Blesplas. » pp. 55-81
ssion. Voilà un délassement bien important à l’Etat ! Les cercles des sociétés ne suffisent pas, il y règne trop de frivolité &a
poignée de fainéant, qui ne veulent rien faire, ni être rien dans la société , il faille que le public entretienne des théatres
appeler licencieuses. Les Comédiens viennent peu sur les théatres de société , & ils sont surement plus libres que le théat
est la seconde ?). L’homme de théatre est admis dans les plus nobles sociétés  ; ses vains talens lui tiennent lieu d’ayeux &
eprésenta une piece à son profit, par souscription, sur un théatre de société . Les billets étoient à un louis. L’assemblée fut
e rang, que diriez-vous de la confusion qu’a jeté le théatre dans nos sociétés  ? O nobles Romains, vous rejetâtes avec indignati
s parût sur le théatre public. Il se dédommageoit sur les théatres de société & dans les Atellanes. Il avoit acquis la bril
ée, & étoient chargés d’entretenir à perpétuité le spectacle. Ces sociétés sont composées de tout ce qu’il y a de plus disti
lir les rôles. Ils s’exercent & s’y préparent sur des théatres de société . Ce sera un nouveau fleuron à leur couronne. Les
n tour l’Actionnaire se contente des restes. Cette pieuse & noble société a essuyé un petit orage. Le Commandant de la prov
entendre qu’on avoit empiété sur ses droits. Le Prince a favorisé la société roturiere, & lui a donné les patentes. Dans c
eux patentes ; & on en a donné de nouvelles au nom du Prince à la société noble. Il s’est réservé sept actions à distribuer
orer leurs patentes de son auguste nom, ne pouvoit être trop payé. La société fit assigner le Lieutenant au Sénéchal ; la cause
9 (1834) Discours sur les plaisirs populaires « Discours sur les plaisirs populaires, les bals et les spectacles » pp. 1-33
ceur et la consolation ! Jésus-Christ n’est point venu bouleverser la société , mais la régénérer : ce n’est point en aggravant
contre leurs désirs, et même contre les passions qui sont l’âme de la société , et qu’ils cherchassent à amortir ces passions pa
s et de douleurs, et les plus fervents ont cherché un asile contre la société jusque dans les déserts. Comme si, pratiquer la m
e Jésus, morale qui n’est que l’accomplissement des devoirs envers la société , ne s’opposait pas à cet isolement volontaire auq
s semblables, pouvait permettre l’affranchissement des devoirs que la société exige de tous ses membres. De là, cependant, les
loi de Jésus-Christ. » Et nous ajoutons : « Vous êtes membre de la société pour laquelle vous avez été créés : si cette soci
tes membre de la société pour laquelle vous avez été créés : si cette société vous impose des devoirs, en échange elle vous pro
es jouissances, toutes les distractions dans toutes les classes de la société sont soumises au même contrôle, à la même animadv
exigences, les commandements de ces prêtres sont subversifs de toute société humaine et contraires aux intentions de Jésus-Chr
essairement à l’absurde. Parmi les délassements que nous présente la société civilisée ; parmi les distractions qui peuvent re
e Louis XIV. Les spectacles sont devenus dès lors un besoin tel de la société , que, sous Louis XVI, des églises ont été ou comm
qu’ils reconnaissent que votre morale s’adresse aux hommes vivant en société , et non à l’homme s’isolant de la société à laque
dresse aux hommes vivant en société, et non à l’homme s’isolant de la société à laquelle il appartient, afin qu’ils ne proscriv
, Tartuffe, I, 1. p. [NDE] Racine, Esther, III, 9 q. [NDE] police = société civile. r. [NDE] Racine, Phèdre, IV, 6. s. [NDE
10 (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167
est d’attaquer de front tous les genres d’injustice qui troublent la société , et d’en arrêter les désordres par la seule force
xamen de la Chaire, sous le rapport de sa véritable influence dans la société civile. DE LA CHAIRE. Si les noms de Pythago
mpus, jusqu’à la racine de ces passions funestes qui désorganisent la société . Mais, non content de conserver entre le souvera
e deviendront les mœurs et le sort de cette classe si précieuse de la société  ? N’est-il pas évident qu’en butte à tous les pré
ire l’espérance du laboureur, plus de malfaiteurs conspirer contre la société  ? Pour arrêter le cours de ces désordres, dira-t-
les à remplir ; si la victoire, sur les passions qui désorganisent la société , est leur plus beau triomphe ; si enfin, dans tou
ne aux hommes une sorte d’ascendant, et quelque considération dans la société  ? J’abandonne ces tristes réflexions aux hommes f
un empire absolu, j’y consens ; mais lorsqu’ils sont rentrés dans la société , ce prestige qui les environne ne saurait s’y per
ent, puisque j’indiquerai les moyens de le rendre vraiment utile à la société . Je sais tout ce qu’on peut objecter pour ou con
e corruption des mœurs de ce peuple, les grands n’avaient pas d’autre société intime que celle des hommes de théâtre, ces derni
out, n’ont que trop justifié les murmures de la vraie philosophie. La société civile y gagnera d’autant plus, qu’à vrai dire, i
lui qui le cultive au rang qu’il peut raisonnablement occuper dans la société . Que le théâtre, tel qu’il est de nos jours, affa
t se montrer sans réserve comme sans danger ; dans l’état civil et en société , il faut qu’il soit en partie couvert d’un voile
ndividus ; tout ce qui présente ou des vices ou des ridicules dans la société , est de mon domaine ! Non, et c’est s’abuser que
nt, mériter notre estime. Son art peut donc devenir bien funeste à la société . Ecoutons encore Jean-Jacques sur ce point vraime
tant de plaisir au théâtre, pour en trouver de si différents dans la société  ? Cependant le tableau séducteur fait son effet.
ut-être un peu du paradoxe et de l’hyperbole, j’oserai dire que si la société , malgré sa corruption, peut encore offrir à nos p
exemple n’est pas d’un grand poids et d’une grande importance dans la société . Mais ce qui se rencontre souvent, ce sont des je
vie, placer ses plus tendres affections dans la dernière classe de la société . Que leur montre-t-elle encore, cette pièce si co
est-il jamais trouvé qui démentant une bravoure si fastueuse dans la société , n’aient, aux approches d’une bataille rangée, lo
encore dans l’art d’aimer, et si originalement placée au milieu d’une société de francs libertins, développe si naïvement les a
donner à Fanchon des vertus moins gigantesques, de la placer dans une société moins familière, et qui, au fond, rende ses mœurs
objet aimable. » Ce que la raison désavoue, ce que l’intérêt de la société réprouve, ce que la morale et les lois défendent
us brillants, qu’il serait si facile de faire tourner au profit de la société . Et où en serions-nous, grand Dieu ! si quelques
ommun, à ce que l’ignorance ou l’immoralité n’usurpent jamais dans la société , comme sur la scène, un empire abusif. Au milieu
souveraine, conservatrice, par sa nature, des mœurs et du repos de la société , qu’appartient non moins évidemment celui de s’op
cher de le commettre, c’est alors que le théâtre, vraiment utile à la société , sera réellement l’école des mœurs : c’est alors
its violés. De si belles prérogatives, de si hautes destinées dans la société civile, ont dû naturellement inspirer, dans tous
reux pour renoncer à l’éclat d’une réputation qui serait funeste à la société  ; voilà les sentiments qui animent le véritable j
pour y dévoiler publiquement les plaies honteuses qui déshonorent la société . Jamais son ministère ne lui semble plus noble et
u marche avec intrépidité vers le bien public. Que lui importe que la société lui prodigue ou lui refuse de vains applaudisseme
t de la fraude, qui toujours conspirent contre l’intérêt commun de la société , et que, par la nature de son ministère, il en ga
’en proclamer la sagesse, intéresse puissamment tous les ordres de la société , puisque sans elle il n’y a plus qu’oppression et
lairé, mais je le dis par le sentiment d’un véritable intérêt pour la société , non, il n’y a rien que je voie avec plus de dépl
barreau ne roulent que sur cette morale. Ce sont toutes actions de la société civile qu’on y examine, pour voir si elles sont c
uste et puissant ministère, en se touchant de si près, rend donc à la société des services essentiels, et elle n’a pas moins d’
son état, soit par ses propos soit par ses licences, peut nuire à la société toute entière, en accréditant une fausse morale q
fait est vrai (et quand il ne le serait pas, il peut le devenir), la société n’a-t-elle pas une grande obligation à l’auteur d
conseiller d’Etat. 53. NDA Quel est véritablement dans l’Etat et la société l’homme le plus redoutable, ou de celui qui se co
l’arrêter. Or, on sent assez ce qui doit arriver de désordres dans la société , avant qu’il ait pu l’apercevoir. Qu’on me dise d
11 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — AVERTISSEMENT DE L’AUTEUR. » pp. 3-6
’on n’a presque rien dit sur ce qui le rend principalement utile à la société , savoir, sur le but qu’il doit se proposer de cor
le il doit tendre. Faire une guerre ouverte aux vices qui désolent la société , inspirer aux spectateurs des sentimens de vertu,
12 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE LIVRE DE J.J. ROUSSEAU, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 21-65
traient. » Page 108. « Je n’ai rien retenu de leurs mœurs, de leurs sociétés , de leurs caractères, (des Montagnons). Aujourd’h
up. Il ne faut qu’établir dans son espèce les premiers rapports de la société , pour donner à ses sentiments une moralité toujou
rtu : elle seule fait le lien des hommes : le crime les désunit : une société qui subsiste, présente nécessairement l’idée d’ur
but : M. Rousseau met ces Montagnons, dont il a oublié les mœurs, la société et le caractère, au-dessus de tous les peuples de
urs à un amusement sans conséquence, que nous nous procurons dans nos sociétés  ? XXXI. Il se peint lui-même, s’écrierait ici le
ction a son prix ; » voilà leur principe ; c’est le fondement de leur société . XXXIV. Preuve admirable de leur solidité, que le
13 (1761) Lettre à Mlle Cl[airon] « LETTRE A MLLE. CL****, ACTRICE. DE LA COMÉDIE FRANÇOISE. Au sujet d’un Ouvrage écrit pour, la défense du Théâtre. » pp. 3-32
eilleux ; tandis qu’une autre portion les abhorre comme séparés de la société par l’infamie, et de l’Eglise par l’excommunicati
-Royal. Une dispute très vive s’éleva entre cet excellent Poète et la société qui avait formé son esprit et ses talents. Parmi
de Roscius, et non pas contre. Il s’agit dans la cause d’un traité de société , dans lequel Fannius accusait Roscius de l’avoir
et les Femmes de Théâtre devraient au moins cacher aux regards de la société , ce que leur conduite pourrait avoir d’irrégulier
e la Consultation suppose faussement qu’elle est déjà. Le corps d’une société de Comédiens, sous la protection du Roi, devrait
14 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « Résumé et moyens de réformation. » pp. 105-200
rivain célèbre, en parlant du relàchement des mœurs et de l’esprit de société qu’a produit le théâtre, il y a peu de maris jalo
s de même nature on peut ajoutera ceux-là ! C’est aussi cet esprit de société , répandu en torrent, ou sans mesure ni ménagement
ngénu du plus éloquent panégyriste de Molière, a produit l’abus de la société et de la philosophie, qui est cause que la jeunes
s l’anathême, qui contribue déjà au relâchement de cette partie de la société , est très-préjudiciable dans tous les cas à la fo
s dévots et des gens d’église qui trompent, quelle autre classe de la société ne fourmille pas de menteurs et de trompeurs ? Si
endant d’être produits ou simplement nommés en scène comme faisant la société de ces infâmes, et partager publiquement leur inf
te espèce que la loi ne peut atteindre, serpentent long-temps dans la société , et rusent paisiblement, font, comme on dit, tout
peu à peu à la justice et à l’humanité leur empire sur les cœurs. La société jouirait ainsi des avantages de cette autre légis
nt que par leurs talents, et par leur influence ou ascendant sur leur société soient adjoints au conseil d’administration génér
és, qui sont censés affecter indistinctement toutes les classes de la société  ; mais je ne doute pas qu’elle n’encourage plus e
aisons et par des faits que dans un temps ordinaire, à l’âge de notre société , au degré d’avancement où en sont maintenant les
15 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome I « Préambule » pp. -
bases, revues ou éclairées, et au retour du repos et du bonheur de la société dont on voudrait souvent pouvoir s’éloigner aujou
e vous le demande, dis-je, comment envisagez-vous l’état actuel de la société  ? y respirez-vous librement ? ne vous trouvez-vou
ous la ravir ? faites-vous quelqu’affaire, un marché, un contrat, une société quelconque, sans craindre d’être trompés, sans l’
ge, de leurs actions, les variations des principes et de l’esprit des sociétés ou des cercles et coteries, en un mot, le mouveme
16 (1781) Réflexions sur les dangers des spectacles pp. 364-386
idémies qui marchent à sa suite ; constituant au milieu de l’état une société particulière sans liens fixes, sans domicile et s
s domicile et sans patrie, déchue des honneurs et des avantages de la société générale, vagabonde comme les Zigeiners et les Ta
mité publique, vu l’importance d’une bonne éducation par rapport à la société civile, n’est rien en comparaison d’un système qu
, vous respectiez la jeunesse. C’étoit chez vous un crime odieux à la société , toujours sûr de la vengeance des dieux, d’initie
e de religion, de morale, de décence étant mise à part, le bien de la société générale étoit étrangement compromis dans cette f
te depuis long-temps, ne promet plus rien d’utile ou d’honorable à la société . Mais que dans l’essor de la première jeunesse, d
eureux ; qui met le trouble et la confusion dans tous les états de la société . Que de témoins de toute autorité et de toutes le
nfiance publique et envahir la possession de l’Etat13, porter par une société toujours funeste avec les histrions, dans l’encei
des promenades et des divertissemens honnêtes se nourrit l’esprit de société et d’amitié, où la pensée trouve un asyle ; où l’
17 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « JUGEMENT DE M. DE VOLTAIRE, SUR LES SPECTACLES. » pp. 78-81
Quinault était modernej. Sentiment de Michel Montaigne, Ch. V. de la société . Il n’est point de si doux apprêt, ni de sauce s
doux apprêt, ni de sauce si appétissante que celle qui se tire de la société . Qui a ses mœurs établies en règlement au-dessus
18 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VIII. Réfléxions sur le plaisir qu’on ressent à la représentation d’un Poème comique, & sur la douleur qui déchire l’ame des Spectateurs d’un Drame sérieux. » pp. 113-123
nous intéresse autant que si nous contemplions véritablement dans la société les événemens dont nous ne sommes témoins qu’au T
algré nos vices, & qui prouve que nous sommes faits pour vivre en société  ; ce n’est pas seulement aux incidens, aux malheu
médie étant l’image simple & peu ornée de ce qui se passe dans la société , doit plaîre nécessairement aux Spectateurs, qui
19 (1825) Encore des comédiens et du clergé « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. 13-48
cruautés du fanatisme sanguinaire. C’est par de telles raisons que la société des jésuites veut à tout prix se charger d’instru
; mais quant à celle des gens riches, appelés à jouer un rôle dans la société , elle ne consent à lui communiquer les sciences q
aine et rendent meilleures et plus heureuses toutes les classes de la société . Les ministres des anciens cultes religieux, sava
rquoi dans les temps anciens, ainsi que les casuistes relâchés que la société de Jésus a vomis dans des temps plus modernes, il
se action, qui, dans aucune hypothèse, ne peut faire le bonheur de la société , ni devenir un bienfait politique, et encore moin
des sectaires qui propagent par système dans toutes les classes de la société , l’immoralité religieuse, l’immoralité politique
de sa communion. Que le pape chasse les jésuites qui n’offrent qu’une société dangereuse, ou plutôt une secte désorganisatrice
20 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « La criticomanie. » pp. 1-104
u jusqu’où cela a été, surtout dans la classe la plus nombreuse de la société , après que ce frein naturel, déjà privé de l’appu
arice, et que sous ce seul rapport elle a déjà été très-nuisible à la société  : cette méthode simple, dis-je, susceptible de co
des enfants adultérins, des bâtards, qui n’avaient pas d’état, que la société ne savait à quel rang placer ; qui déshonoraient
due, par la voie des spectacles, jusque dans les derniers rangs de la société . « Mais la corruption, à son comble portée, Dans
ndée dans le Misantrope envers les agents de tous les désordres de la société , des plus grands maux qui accablent les hommes ;
’après avoir ridiculisé les délassements et les plaisirs honnêtes des sociétés les plus décentes de son temps, et avoir renvoyé
e, subissent la même peine que des hommes pervers qui scandalisent la société par des vices honteux. On voit que ces assemblées
rtain nombre de maisons opulentes, rendez-vous habituels de ce que la société avait de plus brillant dans les deux sexes ; elle
libertins, de femmes perdues ou insensées, qui croyaient gouverner la société lorsqu’ils en sapaient les fondements et préparai
ge de mieux entre les deux situations, et que l’auteur ait conduit la société , un instant, à plus de perfection, et de ce bonhe
21 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XIII. De l’éducation des jeunes Poëtes, de leurs talents & de leurs sociétés. » pp. 204-218
De l’éducation des jeunes Poëtes, de leurs talents & de leurs sociétés . C’est au Collége où la jeunesse reçoit les p
vers ; on en fait dans le monde, on les répand, on s’insinue dans les sociétés . Quelques vers à l’honneur des membres mettent en
à la mort de quelque Prince, & la pièce est faite ». Il vole à sa société  ; quelques Bourgeois qui ont appris l’art du Théa
22 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IV. Le Peuple doit-il aller à la Comédie ? » pp. 60-74
ontinuité des occupations rend triste et sauvage : à la douceur de la société , dont ces moments de liberté et de plaisir resser
ficile ; reste donc vingt millions de journées par an perdues pour la société , encore même ne compté-je pas les Acteurs, Danseu
rateurs embarrassés de leur loisir et de leurs talents, à charge à la société , qui les nourrit, et qu’ils ne servent pas. A la
nne qui ne soit comptable de son temps et de ses talents à Dieu, à la société , à sa famille, et ne se rende coupable en les pri
r, ni aucun genre de citoyen, mais des hommes frivoles, à charge à la société . Qu’on compte, de bonne foi, dans quelque ville q
23 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Du Législateur de Sans–souci. » pp. 93-109
lus opposée à la nature d’un état que tout doit rendre public dans la société pendant toute la vie, publication d’ailleurs néce
religion renferme le Judaïsme, le Mahométisme, l’Idolatrie, comme les sociétés chrétiennes. Laisseroit on en Prusse épouser une
t des familles est le même ; pour l’honneur, les biens, la paix de la société , il est bien plus grand. Il y a des enfans du pre
humain pour sa conservation & sa propagation, pour la paix de la société , l’union des familles, l’éducation des enfans, l’
ersistent un an, on l’accordera. Ne sont-ils pas les maîtres de leur société & de sa durée ? L’adultere est le prétexte le
24 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE II. Réflexions sur le titre de l’ouvrage intitulé : Des Comédiens et du Clergé, et sur les charlataneries littéraires, politiques et religieuses. » pp. 52-86
religieuses qui sont autant de foyers d’intrigue et d’ambition ? Ces sociétés secrètes, sont d’autant plus dangereuses, qu’affe
de toutes les congrégations de Loyolag, répandues dans l’univers. Ces sociétés secrètes, sèment de toutes parts le désordre et l
donnerait-il de commettre les plus grands crimes pour l’intérêt de la société de Jésus, et sous le spécieux prétexte de venger
et les particuliers les plus obscurs. Malheureusement cette horrible société n’en a fourni que de trop nombreux exemples ! Les
, nomment et changent à leur gré. Ceux-ci en devenant créatures de la société de Jésus, sont pour ainsi dire congréganistes obl
ns du temps des croisades. Voir Jean-Antoine Gazaignes, Annales de la société des soi-disants jésuites, Paris, 1769. g. [NDE]
25 (1762) Apologie du théâtre adressée à Mlle. Cl… Célébre Actrice de la Comédie Française pp. 3-143
tre inconvénient : c’est que la Lecture vous isole, vous sépare de la société  ; & c’est une chose qu’on ne doit jamais perd
perdre de vue dans quelque tems que ce soit. Un homme fait doit à la société & ses travaux & ses récréations. Quand il
e aussi analogue à notre goût, à notre caractère, notre nature que la société  : outre qu’on ne peut trouver son compte a s’en é
n quelque sorte d’interméde. Quel amusement prétent-on attacher à ces sociétés singuliéres & relevées cependant avec tant d’
Spectacles : il en devient plus délicat & plus sensible. Dans la société , faute d’exercice, communément il s’endurcit : un
ssant sur nos mœurs, sur notre génie, sur notre caractére ? Est-ce la société qui nous fournit des leçons pareilles ? C’est le
ns pareilles ? C’est le rendez vous de tous les vices : seroit-ce une société choisie ? C’est une espéce de phantôme, & d’a
, il n’est capable au contraire que de les embellir. Et comme dans la société communément elles s’aigrissent, il est singulier
-ce pas là de ces effets favoris. L’amour n’est dangereux que dans la société  ; parce qu’on ne l’y connoît que par son inconvén
ifférence, cette espéce d’engourdissement dont nous ne sommes dans la société que trop attaqués, viennent échouer au Spectacle
éâtre, qui dans le commerce échouroient ? Le cours des choses dans la société n’est pas aussi docile qu’il l’est dans la marche
oint tout l’amusement est aux Spectacles & l’inconvénient dans la société . Mais il n’en est pas de même de tout ce qui inte
26 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VIII.  » pp. 195-221
se joue au Collége. L’application du Malade imaginaire à l’état de la société , est ridicule, il n’y a aucun rapport de l’un à l
tre une doctrine opposée à toutes les loix de la Réligion & de la société . Moliere qui ne s’embarrassoit guerre des unes ni
. V. L. 5, C. 4, de la médisance. Ce seroit mettre le trouble dans la société , servir la vengeance ; l’orgueil & la maligni
ans compter les théatres du centre de la Ville, & les théatres de société . Le dernier Evêque de Cahors (du Guesclin) homme
pour le porter, il touche à sa maturité. Ce fut d’abord un théatre de société , sous le nom très modeste & très-juste, de co
yer à l’entrée : depuis une troupe de comédiens a pris la place de la société , & la générosité, la noblesse ont cédé la pla
re, & un petit Sénéchal ; on s’est avisé de dresser un théatre de société , dont cinq ou six Dames, autant de Chanoines &
27 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre III. Que les anciens Pères de l'Eglise défendirent aux Chrétiens d'assister aux Jeux du Théâtre, parce que c'était participer à l'Idolâtrie. » pp. 57-89
Il appelle encore les Jeux de Théâtre des Pompes, des Conciles et des Sociétés diaboliques, et poursuit. « Quand je pense que vo
s impies, et se jettent volontairement dans les rets de Satan. Quelle société de Jésus avec Bélial ? Comment donc souffrez-vous
ce du Temple de Dieu avec les Idoles, et qu'il ne faut point avoir de société avec les Démons. Or les Démons prennent plaisir à
à cette superstition, commet un sacrilège, parce qu'il entre dans la société de ceux dont le culte religieux et les Fêtes lui
28 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre II. Utilité des Spectacles. » pp. 8-21
orrige les hommes que de quelques ridicules, assez peu importans à la société . Je soutiens que quand même elle n’aurait que ce
n moi, trouver que le Théâtre fait un grand bien aux mœurs & à la société , en nous reprenant, même pour des ridicules très-
ieusement, deviennent des vices repréhensibles & qui troublent la société . Il ne me serait pas difficile de prouver ce que
29 (1759) Lettre de M. d'Alembert à M. J. J. Rousseau « Chapitre » pp. 63-156
s Arts est nuisible aux mœurs ; on pouvait vous objecter que dans une société policée cette culture est du moins nécessaire jus
nui qui rendent nécessaires les délassements ou les distractions ? La société serait d’ailleurs trop malheureuse, si tous ceux
manderait un trop long examen ; mais vous conviendrez du moins que la société , l’intérêt, l’exemple, peuvent faire de l’homme u
estion avant que de vous répondre. Voudriez-vous bannir l’amour de la société  ? Ce serait, je crois, pour elle un grand bien et
s ; enfin dans toutes, cette vérité si utile, que les ridicules de la société y sont une source de désordres. Et quelle manière
ulu nous apprendre, que l’esprit et la vertu ne suffisent pas pour la société , si nous ne savons compatir aux faiblesses de nos
sans adulation comme sans humeur, d’oublier en ce moment combien leur société est aimable et dangereuse ; relisons Epictète ava
Enfin ne nous arrêtons pas seulement, Monsieur, aux avantages que la société pourrait tirer de l’éducation des femmes ; ayons
e) porte toujours à s’y livrer. Je me bornerai donc à convenir que la société et les lois ont rendu la pudeur nécessaire aux fe
, ce qui n’est tout au plus que le vice obscur et méprisé de quelques sociétés particulières. Au reste vous ne devez pas ignorer
30 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VI. De l’indécence du Théatre. » pp. 114-137
théatre, alors très-licencieux, ne faisoit que parler le langage des sociétés (& les sociétés le sien). La licence devoit m
-licencieux, ne faisoit que parler le langage des sociétés (& les sociétés le sien). La licence devoit moins être imputée au
guerre de la… & du…), & n’accéderont jamais à des traités de société & de partage où on ne jouit qu’à son tour au
oûte que barbarisme signifie encore une secte de gens qui vivent sans société , sans former de corps ni religieux ni politique,
te secte est une chimère ; il n’y a point de secte sans liaison & société , & il n’y a point de peuple au monde sans rel
t les spectacles, sont des athées, des bêtes féroces, qui vivent sans société , sans religion. Cet arrêt lui-même seroit un peu
31 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — PREMIERE PARTIE. Quelle est l’essence de la Comédie. » pp. 11-33
cette maxime générale, que l’exemption du ridicule est tout ce que la société exige de nous ; & moi je pense au-contraire q
de marier & de donner des états à ses enfans ; qui fait tort à la société en accumulant des richesses qui devroient circule
ces essentiels, c’est-à-dire, ceux dont les suites sont funestes à la société , & laissera aux Théâtres de la foire saint Ge
32 (1825) Des comédiens et du clergé « Table des matières, contenues dans ce volume. » pp. 409-427
ucs de Langres, et pairs ecclésiastiques, reçoivent des brevets de la société de la Mère Folle de Dijon, qui sont dignes des Ri
; prennent leur origine dans les confrères de la Passion de N.S.J.C., société de pèlerins qui s’était réunie pour jouer les sai
7, 81. L.   Langres, les évêques de Langres donnent des statuts à la société connue sous le nom de Mère Folle à Dijon, et en r
33 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre IV. Que la représentation des Poèmes Dramatiques ne peut être défendue par la raison des anciens Pères de l'Eglise. » pp. 90-103
ostasie des Fidèles ; on ne saurait plus les accuser d'entrer dans la société des Idoles, que l'on ne voit plus au Théâtre qu'a
eurs Peuples, quand les Fidèles y purent assister sans entrer dans la société des Idolâtres. ConstantinZozime. ayant embrassé l
34 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE V. Du Mensonge. » pp. 100-113
Du Mensonge. L’un des traits de malignité le plus pernicieux à la société , c’est l’esprit de mensonge. Dès que le théatre p
s. Les intérêts de la vérité ne sont pas moins blessés que ceux de la société , par le déguisement qui trompe, que par la crédul
très-souvent dans la religion par l’erreur & l’impiété ; dans la société , par la calomnie, la tromperie, la flatterie même
uxe, ne pense que magnificence ; un homme nourri de volupté, dans une société licentieuse, ne pense qu’impureté. De quoi s’occu
35 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XI. De l’excommunication considérée comme injuste et par conséquent nulle, de la part des prêtres qui anathématisent les Comédiens, morts sans les secours spirituels de l’Eglise. » pp. 186-211
s d’excommunications qui sont fondées sur le droit naturel, que toute société doit avoir, de bannir de son corps ceux qui en vi
ls il doit compte de sa conduite lorsqu’elle porte le trouble dans la société , il frappe, il damne, il couvre de mépris et d’op
ins, des cordeliers, des augustins, demander l’aumône par placet, aux sociétés théâtrales, et la recevoir de nos comédiens bienf
mposer silence aux courageux adversaires, des infâmes casuistes de la société ignacienne, qui n’ont cessé et ne cessent encore
36 (1836) De l’influence de la scène « De l’influence de la scène sur les mœurs en France » pp. 3-21
t de son siècle, il attaqua sans pitié les vices et les travers de la société partout où il les trouva. Il parodia les ridicule
l’égoïsme de Philinte, du manteau de la bienveillance. L’action de la société sur l’écrivain me paraît évidente ici. Molière, e
es. Le théâtre n’est certainement pas en ce moment l’expression de la société . Nos mœurs sont douces ; on trouve sans doute que
tre, en se gravant dans la mémoire, ne finissent pas par corrompre la société  ? Les auteurs, pour se justifier, ne peuvent pas
37 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXIX. Nouvel abus de la doctrine de Saint Thomas. » pp. 102-108
e quelques jeux en tant qu’ils relâchent l’esprit et entretiennent la société entre ceux avec qui ils ont à vivre » ; ce qui ne
eut se permettre en particulier pour le relâchement de l’esprit et la société , il lui défend tous les spectacles publics et tou
38 (1825) Des comédiens et du clergé « [FRONTISPICE] »
Officier de l’Ordre royal de la Légion-d’honneur ;Membre de plusieurs Sociétés savantes, etc. A PARIS, Chez p. dupont, libraire
39 (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « AVERTISSEMENT. »
rsonne qui n’y prenne part : elle regarde également la Religion et la société civile. Cela ne saurait être indifférent : si tou
40 (1825) Encore des comédiens et du clergé « [FRONTISPICE] »
ciété royale académique des Sciences de Paris, et de plusieurs autres Sociétés savantes. PARIS,J. ANDRIVEAU, libraire, Boulevard
41 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Livre second. » pp. 2-7
Livre seconda. L’ordre et le bonheur de la société humaine roulent sur deux pivots que la bonne poli
la dette, c’est une inconséquence frappante. Elle est commune dans la société humaine : l’usure, la médisance, l’impureté, ne s
42 (1772) Sermon sur les spectacles. Pour le Jeudi de la III. Semaine de Caresme [Sermons pour le Carême] « Sermon sur les spectacles » pp. 174-217
& de l’Empire : sur la terre, sur la mer, dans le commerce de la société , sur les tribunaux, dans les armées ; qu’il n’y a
e l’Empire. Vous mêmes, Messieurs, quel rang leur donnez-vous dans la société  ? Nous le savons, à vos amusements voluptueux, su
a beauté de son esprit, non-seulement l’amour & les délices de la société par la bonté de son cœur, mais un modele de Chris
mme une source intarissable de perfidie & de mauvaise foi dans la société  ; ce ne sera pas cet illustre Philosophe qui, tra
e former les mœurs. Ils en reviendront, dites-vous, plus propres à la société , pleins d’horreur pour ces vices qui déshonorent
in de vos propres familles. Allez à présent, sur-tout, allez dans vos sociétés particulieres les donner devant vous, & pour
43 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrisostome. » pp. 180-195
mortel ? Le théatre ne cause-t-il pas encore tous les désordres de la société , l’infidélité dans les mariages, les troubles, le
omédiens, pratiquez ce que vous louez. Vous rougiriez d’être de cette société , les loix même payennes ont déclaré les Comédiens
donc vous qui en favorisant le théatre, renversez tout l’ordre de la société , non pas moi qui le combats. Faut-il donc détruir
Ils nous faisoient sentir par là qu’il n’est rien de plus cher que la société d’une honnête femme & des enfans bien élevés.
44 (1607) Prologue de La Porte, Comédien
n temps, plus propre et nécessaire à la manutention de la paix que la société , occasion qu’il contraignitac ses citoyens de man
démonien à la manducation duquel l’honnête familiarité et la paisible société suivies des graves discours de ces doctes personn
édité par H. Boyer « L’ancien théâtre à Bourges », in Mémoires de la société historique, artistique, littéraire et scientifiqu
45 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — section »
rsule ne fut plus Florise qu’aux yeux de son heureux époux. L’aimable société vit Mademoiselle *** : on la chérit, on l’estima,
46 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — Extrait des Registres de Parlement, du 22 Avril 1761. » pp. 210-223
eu seulement que les Ministres de l’Eglise usent envers elle & sa société , d’une autorité arbitaire. Enfin, on tire une f
amp;c. On annonce qu’elle ne peut manquer de parvenir à établir sa société en titre d’Académie, & que dès l’instant elle
47 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-7
sentant dans les maisons particulieres : il y avoit des diableries de société , comme il y a des théatres de société, & des
 : il y avoit des diableries de société, comme il y a des théatres de société , & des proverbes infernaux que jouoient les j
48 (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES MATIERES. » pp. 229-258
exions sur les Congréganistes, considérés comme espions obligés de la société des jésuites non encore reconnue en France. Page
fluence et de la corruption exercées sur les ministres d’Etat, par la société monastico-politique des jésuites ou pères de la f
prêtres, est inscrit positivement, dans les constitutions de l’infâme société des jésuites. Page 111 Eloge des bons prêtres dep
embres d’un ordre tout à la fois monastique et politique. Page 156 La société des Jésuites anti-chrétienne se moque également d
49 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « [Introduction]  » p. 2
émontrer cette vérité. Est-il rien de plus important au bonheur de la société que la religion et les lois ? le Prince n’est-il
50 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE III. L’Esprit de Moliere. » pp. 72-106
, que l’art du Théatre fait un huitieme art libéral. Il forme dans la société un état distingué, qui a ses officiers, ses sujet
Quelle gloire pour le Théatre & pour Moliere d’occuper les trois sociétés littéraires les plus savantes du monde ! Quelle g
sée dans les Journaux, jouée avec applaudissement sur des Théatres de société , & qui a aussi des beautés & des scenes d
ravent, les insultent, s’établissent enfin malgré eux, ce qui dans la société est un des plus pernicieux exemples. Il eut une q
pieces sont tombées, & ne se jouent plus même sur les Théatres de société & sur les Théatres de province, tout indulgen
, & ne pas faire consister la vertu dans un vernis superficiel de société commode, qui autorise le désordre. Né avec un esp
avec une bonne foi & une franchise très-commode pour le Poëte. La société n’étoit point encore une arene où l’on se mesurât
51 (1705) Traité de la police « Chapitre III. Du Théâtre Français, son origine, et qu’il n’a été occupé pendant plus d’un siècle, qu’à la représentation de pièces spirituelles, sous le titre de Moralités. » pp. 437-438
à qui d’entr’eux réussirait le mieux. Il se forma sur cela certaines Sociétés ou Académies, où l’on jugeait de la réussite ; et
lques-uns, que ces pièces prirent le nom de Chant Royal. L’une de ces Sociétés commença à mêler dans ces pièces différents événe
52 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE VII. Quelle doit être la Comédie après la réformation du Théâtre. » pp. 69-85
risque de se déshonorer, en la rendant méprisable et pernicieuse à la société . Quelque sensible que je paraisse à la perte de l
el autre genre de Poésie pourrait-on imaginer qui fût plus utile à la société , et plus propre à y soutenir les bonnes mœurs que
53 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VII. De la frivolité et de la familiarité. » pp. 150-162
s efflavit animam. » On est à plaindre dans la littérature et dans la société , comme dans la religion, quand toute la vie ayant
ces, qu'ils soient du moins propres et décents. C'est un vice dans la société  : la familiarité est une liberté d'agir et de par
ts d'estime, de respect, de confiance, que nos intérêts et ceux de la société demandent que nous conservions les uns pour les a
54 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE III. Extrait de quelques Livres.  » pp. 72-105
étienne ; mais qui peut adoucir bien des maux dans la nature & la société . L’illusion est nécessaire à notre bonheur. Volta
rmées, des tribunaux, de la chaire, du barreau, des accadémies, de la société . Ciceron prenoit, dit on, leçon de Roscius, mais
trée dans le monde, son cœur ne tarde pas d’être de moitié dans cette société , il ne peut que s’y former à la dissipation, à la
me ni au barreau, ni à la Cour, ni à la chaire, ni à l’armée, ni à la société du beau monde. Quintilien, L. 10. C. 1., qui ne f
les devoirs de la Réligion doivent être communs à chaque membre de la société . Leur gouvernement tient à la République de Plato
 l. de viagere. Cet homme valoit mieux que ses écrits. Il étoit de la société la plus douce. Ses derniers momens ont été ceux d
55 (1824) Du danger des spectacles « INTRODUCTION. » pp. 1-3
les yeux de l’impartialité plusieurs des usages et des plaisirs de la société , que l’empire d’une longue indulgence semble avoi
56 (1788) Sermons sur les spectacles (2) « Sermons sur les spectacles (2) » pp. 6-50
e ? pourquoi enfin ne peut-on l’exercer sans s’exclure soi-même de la société des Fidèles, sans se rendre indigne de la récepti
 ! Vous avez pour la profession de comédien le plus juste mépris : la société elle-même, d’accord sur ce point avec la religion
iodiques, & qu’on soit en quelque sorte obligé de se bannir de la société , lorsqu’on n’est pas en état d’y rendre compte du
passion si funeste par les ravages qu’elle cause quelquefois dans la société & par les crimes qu’elle y occasionne ; l’amo
 ; elle n’use pas toujours du droit qu’elle a de les retrancher de sa société . Et qu’importe qu’ils passent pour être membres d
57 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Fêtes de Théatre. » pp. 95-114
and, bien naturalisés François, connoissent parfaitement le monde, la société , les mœurs, les modes, les cercles, le persistage
nouement ; les hommes à la mode, les liaisons du jour, les acteurs de société , &c. La préface peint très-bien l’état actuel
e dans son histoire du Concile de Trente l. 1. c. 24. on trouve : La société & la politique parlent pour le théatre. Le pe
grotesques, grand nombre de particuliers qui ont fait des théatres de société ont offert à Thalie de pareils sacrifices, de ce
58 (1758) Lettre à M. Rousseau pp. 1-42
priser les hommes. Votre état est venu de là. A force de calomnier la société , ses membres, les arts qui l’embellissent, vous v
auses de sa mort par les fantaisies de son appétit. On sent que cette société ne peut que lui être fatale. Des hommes qui ont q
isez tant les femmes, que parce que vos chagrins, vos réflexions, vos sociétés ont nourri l’enfance d’un premier préjugé. Zima f
ous convenir ; d’un citoyen qui, porté à s’occuper des intérêts de la société , a vu qu’elle gagnerait beaucoup à lire vos écrit
59 (1768) Des Grands dans la Capitale [Des Causes du bonheur public] « Des Grands dans la Capitale. » pp. 354-367
nité premiere. L’homme de Théâtre s’est vu admis dans les plus nobles Sociétés de la Cour & de la Capitale ; ses vains talen
riez-vous de la confusion que le Théâtre a jettée dans l’ordre de nos Sociétés  ? O nobles Romains ! vous qui repoussâtes avec in
60 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Seconde Lettre. De madame Des Tianges, À sa Sœur. » pp. 21-24
veut, qui l’exige de toi. Adelaïde des Tianges. Nous avons ici une société fort aimable : mais… Ursule y manque.
61 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre VIII. Les spectacles favorisent les duels. » pp. 93-95
jamais entra dans l’esprit humain, savoir, que tous les devoirs de la société sont suppléés par la bravoure, qu’un homme n’est
62 (1855) Discours sur le théatre, prononcé dans l’assemblée publique de l’Académie de Pau, où se trouvoient les Députés des Etats du Béarn et les Dames de la ville pp. 1532-1553
scène, prononcer avec grâce ; à quoi vous servent ces talents pour la société  ? Passe-t-on des coulisses aux fleurs de lis, des
n’avait pas sans doute, appris ce beau dédommagement dans la célèbre société qu’il quitta. Que disons-nous de plus pour faire
damnent dans tous les orateurs, dans tous les genres, et même dans la société , la prononciation du théâtre : Nimia in oratore
prits forts ; dans les sciences, la vanité des demi-savants ; dans la société , la hauteur et l’indépendance. Une mauvaise éduca
mais. Il y est même ordinairement applaudi. Serait-ce un bien dans la société de voir manœuvrer des voleurs, parce qu’il y a de
s du ridicule, s’allie-t-elle avec les sentiments que l’intérêt de la société demande que nous conservions les uns pour les aut
63 (1825) Des comédiens et du clergé « Sommaire des matières » pp. -
tion légale en France ; leurs privilèges sur les autres classes de la société , quant à la noblesse ; Leurs droits à exercer leu
64 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE II. De la Danse. » pp. 30-51
mp; après lui les Italiens, les théatres de province, les théatres de société , & le corps des Maîtres à danser, ne se soien
e activité qu’y jette le désir de plaire, tout cela est borné dans la société , assez lent & assez uniforme ; l’effet dépend
fait tout valoir ; c’est la coquetterie parfaite. Bien plus, dans la société , quoiqu’on puisse être en contraste avec d’autres
utres, plus ou moins belle, & gagner dans la comparaison, dans la société on ne figure proprement avec personne ; mais dans
65 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Sixième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 40-72
s possible qu’avec le tems, les Spectacles n’eussent pas lieu dans la société humaine : mais de quelle espèce devaient-ils être
uses… Ne verra-t-on prospérer que les Etablissemens destructifs de la société  ! Les injustes censures qui avilissent l’art de l
squ’impossible que ceux qu’on avilie, qui font un état à part dans la société , se respectent eux-mêmes. Dès que la considératio
les, déraisonnables, contraires à la nature, & destructives de la société . Les Ministres les plus avoués de cette Religion
66 (1781) Lettre à M. *** sur les Spectacles des Boulevards. Par M. Rousseau pp. 1-83
clination, les agrémens d’un commerce sûr, les délices que procure la société d’une femme rendre, honnête, délicate & ingén
us-mêmes. Un libertin peut quelquefois être un homme fort agréable en société  ; mais il est rare qu’un débauché (& en consc
ent concevoir, pour des femmes honnêtes, des gens habitués à ne faire société qu’avec les complices de leurs déréglemens ? C’es
, pour parvenir à ses fins, la base sur laquelle pose l’édifice de la société humaine. L’indiscrétion, la fourbe, le parjure, l
goût & de bonnes mœurs, tandis que le lieu, les Pieces, & la société font, des Salles du Rempart, des écoles de mauvai
sage nous accoutume de bonne heure à nous modifier selon les loix des sociétés particulieres, dont chaque homme est membre35, sa
forme à la raison universelle, à la nature des choses, aux loix de la société , si la droiture naturelle était inaltérable, &
ction. La Comédie attache l’homme vicieux & l’homme ridicule à la société qu’ils corrompent & qu’ils ennuyent. Eloge de
e crime du Théatre, que les désordres de quelques membres d’une autre société quelconque ne sont le crime de cette même société
membres d’une autre société quelconque ne sont le crime de cette même société . Tâchons, & rien n’est plus facile, en les pi
l’ornement d’un Etat, elles sont le gage le plus sûr du bonheur de la société , et le plus ferme appui de la puissance de ceux q
e tels hommes sont le plus beau present que le Ciel puisse faire à la société  : la Nature avare, ne les montre que dans ces tem
67 (1789) La liberté du théâtre pp. 1-45
es hommes, voudroit le bonheur de chaque Citoyen, & l’éclat de la société entière. Mais le bonheur de chaque Citoyen dépend
s ; & plus chaque Citoyen est heureux dans son intérieur, plus la société entière est puissante & respectable au-dehors
s remplis par des fripons ou des imbécilles. On les a réunis dans des sociétés littéraires, pour les retenir plus aisément sous
onnable d’interdire au Théâtre la représentation d’un seul état de la société , s’il en est un seul dont la représentation soit
es qui ont pour objet la correction des mœurs & la peinture de la société , l’on peut raisonnablement oublier certaines prof
68 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XVIII. Autorité des loix. » pp. 45-47
rimer tous les maux, mais seulement ceux qui attaquent directement la société Ep. ad Aur. 22. N. 5. L’Eglise , dit S. Augusti
69 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome I « La criticomanie — Autres raisons à l’appui de ce sentiment, et les réponses aux objections. » pp. 154-206
e différents caractères, de vices incompatibles, ou phénomène dans la société , auquel, au reste, on doit appliquer ce que j’ai
us dangereuse est la peinture à faux, dramatique, de l’homme et de la société , ou cette infidélité des tableaux vivants qui son
gue, ou se perpétue en augmentant, reste avec ses découvertes dans la société qu’elle infecte et désole de plus en plus. C’est
70 (1580) De l’institution des enfants « De l’institution des enfants. Essais, I, 26 [fin] »
aux offices sérieux de la dévotion, aussi aux exercices et jeux ; la société et amitié s’en augmente. Et puis on ne leur saura
71 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Riccoboni. » pp. 4-27
éprochables. Les Atellanes corrompirent tout. C’étoient des pieces de société , représentées par les jeunes gens dans les maison
ie du sexe, l’éducation de la jeunesse, deux objets si importans à la société , rendent donc indispensable la suppression, du mo
y assistent & leur laissent voir représenter sur les théatres de société les pieces de Moliere, & même des parades plu
idées, comme contraire aux mœurs, de mauvais exemple, pernicieux à la société . Il faut voir ce détail dans le livre ; nous nous
72 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE II. De la Tragédie. » pp. 65-91
public. On pourra donc en conséquence négliger tous les devoirs de la société avec cette excuse ; décréditer, trahir, opprimer
s du spectacle, sans trahir les devoirs de la reconnaissance et de la société  ? Pourquoi ne pas puiser dans les pièces de mille
cité ; il me fit un envieux, un faquin que nous avions banni de notre société pour des raisons très importantes, faquin que je
sortant de la Comédie, ne mérite assurément celle de personne dans la société . « Les anciens, dites-vous, avaient des héros et
73 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXIV. Le sentiment, juge plus sûr que le goût. Celui-ci préféré au premier. Pourquoi ? Amour du Théatre, funestes à ses progrès. Honneurs avilis en devenant trop communs. Cabales. Leurs effets, & les moyens qu’on employe pour les éluder.  » pp. 129-150
tiquité, qui regardiez les Lettres comme le plus solide fondement des sociétés , comme l’œil universel de la sagesse, le thrône d
êmes. Qui fait douter si les Comédiens sont dévoués aux plaisis de la société , ou si elle l’est aux leurs ? C’est elle, en comb
74 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suites des Mélanges. » pp. 68-117
brêches, par le vaux-hal, les boulevards, le colisée, les théatres de sociétés , le théatre des petits-appartemens & singulie
observation singuliere sur la décadence du goût & de l’esprit de société , qu’il attribue à la mémorable révolution que cau
gens riches. On vit alors se multiplier tout-à-coup ces alliances, la société changea de composition, les mœurs changerent avec
il se cache. Les moyens s’offrent en foule, mauvais livres, tableaux, sociétés , courtisannes, femmes coquettes, libertins, artis
it leurs maux & les rend incurables. Les innombrables théatres de société semblent y suppléer ; le vice les a fait éclorre
tte a annoncé une piece du comique larmoyant jeudi dernier 1776. Une société d’amateurs s’étoit cotisée pour avoir un spectacl
& la sienne après le déluge, étoient instruits & vivoient en société , & toute leur postérité après eux. Entraînés
75 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 37-67
un jeu pour lui. La loi sans crédit, les supérieurs sans autorité, la société sans regle, la vertu sans agrément, défigurée, hi
s Marquis postichés sont tout à fait peuple ; la généalogie & les sociétés du poëte, loin d’ennoblir, dégradent la piéce, &a
es François, les Italiens ? sans compter les innombrables théatres de société , les deux Foires, le Vauxhal, les Boulevards, les
umains ; lectures frivoles ou férieuses ; vie solitaire ou repandue ; société grave ou dissipée, &c. chacun a ses ennemis &
e ; mais c’est toujours un grand danger pour les mœurs, & pour la société que d’affoiblir cette répugnance, & de famili
76 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre V.  » pp. 129-160
à tout ce qu’il traite. C’est un mauvais caractère dangereux pour la société , dont il seroit utile de corriger les hommes ; ma
une aisance qui leur est propre : cet esprit mauvais déplaît dans la société , & ne merite aucune confiance. Socrate avec s
ertinage, qu’on y trouve tous les dangers : de-là on le porte dans la société , & par un reflux inévitable, ce même libertin
propos honnêtes, des sentimens qui le sont le moins, la liberté de la société est portée au plus haut degré. La loi générale de
, qui prétend ne faire que jouer, representer ce qui se passe dans la société , & l’on aura du sexe français des idées plus
77 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. De l’Éducation. » pp. 60-92
t donc pas le même pour tous, non plus que le jeu, la bonne chere, la société des femmes. Il en est comme des alimens & des
tion théatrales ne conviennent ni à la chaire, ni au barreau, ni à la société , ni aux assemblées, ni à la Cour, ni à la guerre 
un mérite, on ne la conserve, & qu’on ne porte le théatre dans la société . Il en est ainsi de la danse théatrale, elle ne f
qu’elle trouve dans le fumier, & de ce recueil concluroit que la société de ces voleurs & de ces courtisannes est util
ie en vertu, la tolérance, la licence en politesse, en agrément de la société . Cette doctrine est insinuée avec adresse dans to
78 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre III. Origine des Théâtres. » pp. 22-49
amusemens à mesure que leurs connoissances s’agrandirent. Dès que les sociétés furent formées, dès que les hommes devinrent sens
Je pense que la Comédie, formée grossiérement dans les Peuplades, ou sociétés des hommes de la campagne, aura passé dans le sei
die & le Poème épique étaient d’une aussi grande conséquence à la société que le sont, par exemple, la Médecine & l’inv
79 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXIII. Si les Comédiens doivent prendre le titre de Compagnie. » pp. 122-128
e sans reméde. Le lien le plus doux, & le plus fort des hommes en société , est l’art de se communiquer mutuellement leurs p
80 (1802) Sur les spectacles « RÉFLEXIONS DE MARMONTEL SUR LE MEME SUJET. » pp. 13-16
l le serait de voir un homme, nourri dans la débauche, se plaire à la société des honnêtes femmes. On va, dit-on, se délasser à
81 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE IV. Des Femmes de Théâtre. » pp. 42-48
ins redoutable à la vertu, et qu’il produirait même un bien réel à la société , si, en y laissant les traits enjoués et les sail
82 (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43
se tranquillise sur sa démarche, qu’elle considère comme un devoir de société . Elle ignore donc qu’il n’est jamais permis de fa
u l’héroïne. L’on sape ainsi la base de la famille, du mariage, de la société et de la Religion. Il n’est point jusqu’à l’horre
ste naufrage. Le théâtre est l’école de l’immoralité ; le fléau de la société et des familles. On le tolère à Rome comme un mal
le théâtre, tout parle de ses fruits amers pour la Religion, pour la société et la famille. En présence de cette nuée de témoi
83 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE I. Faut-il permettre aux femmes d’aller à la Comédie ? » pp. 4-29
le théatre public, nous leur élevons dans les maisons des théatres de société , nous leur laissons apprendre les arts empoisonné
icence de leur vie, le désordre de leur immodestie, le danger de leur société . Si on est encore assez aveugle pour les défendre
e théatre Italien, celui de la Foire, des Boulevards, les théatres de société , ne le sont pas moins. Il ne restera plus que la
’elles, tout y est galant, ingénieux, intéressant. Il leur faut de la société  : la compagnie y est des plus brillantes, la Cour
84 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE II. Des Masques. » pp. 28-54
se faisant aimer de tout le monde ; cette espèce de phénomène dans la société ne dissimule pas ses défauts. Il raconte, dans se
lquefois sur le théatre public, & fréquemment sur les théatres de société , qui commençoient à s’établir. Sa mère en avoit u
Comtesse, qui pendant ces trois ans avoit en chez elle un théatre de société , où elle avoit représenté une infinité de pieces,
, &c. Ne sont-ce pas là de vrais masques, plus pernicieux dans la société que ceux qui couvrent le visage ? décoration pass
85 (1789) Lettre à un père de famille. Sur les petits spectacles de Paris pp. 3-46
ssaire au mérite le plus solide. Déjà ils ont été introduits dans des sociétés analogues à leur condition, c’est-à-dire dans des
seule des soixante et onze pièces que Fuzelier a brochées seul, ou en société pour les treteaux, moyennant quelques pistoles qu
occupés ; les voilà de plus, transportés du desir de réaliser dans la société ces fictions théâtrales. Consultez les registres
à l’âge avancé, &c. &c. A présent c’est à vous à observer la société , vous verrez bientôt si je déclame ou si je calom
86 (1822) De l’influence des théâtres « [De l’influence des théâtres] » pp. 1-30
s s’applaudissent d’une intelligence, qui fait naître souvent dans la société des scènes comme Molière en a si bien tracé dans
it pas moins cause de sa mort. Sur cent épreuves de ce genre, dans la société , on n’en voit pas deux réussir ; ce n’est qu’au t
ce prix, est souvent funeste dans ses suites ! Il peut semer dans la société le germe de la scélératesse, ou en affermir la ré
iles et méprisables d’une partie de ses membres, tienne enfin dans la société , le rang que ses vertus lui assignent ! Que nos p
87 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VI. Suite de l’infamie civile. » pp. 126-152
riages et des successions, 2.° dans leurs liaisons passagères avec la société , leur décoration, leur habitation, leurs honneurs
’action la plus contraire à l’honnêteté publique, par l’infamie d’une société si déshonorante. Cicéron, dans ses Philippiques l
n les plus indulgents pour le théâtre fuient du moins et détestent la société des Comédiens, et ne souffrent pas que leurs enfa
infiniment pernicieuse ; la plupart des pièces sont licencieuses : la société , la seule vue de ces femmes est un souffle empest
88 (1770) Des Spectacles [Code de la religion et des mœurs, II] « Titre XXVIII. Des Spectacles. » pp. 368-381
itre XXVIII. Des Spectacles. IL est plus d’une manière dans la société d’instruire les hommes, de corriger les abus, de
r, &c. représentées avec décence. b. « Quoi de plus odieux à la société , dit un Auteur moderne, que de voir tous les jour
89 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre IX. Que les Acteurs des Poèmes Dramatiques n'étaient point infâmes parmi les Romains, mais seulement les Histrions ou Bateleurs. » pp. 188-216
prisés, et regardés comme des gens qui tenaient le dernier rang en la société civile. Et ce qui conserva des personnes dignes d
t employés à des ministères abjects qui les rendissent indignes de la société des personnes d'honneur et de qualité ; et je ne
90 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre V. Autres Mêlanges. » pp. 121-140
satisfaire sa passion. Ce sont les besoins les plus pressans de cette société libertine qu’on appelle le monde. Taconet la sert
e pieces pieuses. Le métier de Poëte n’est pas une profession dans la société , encore moins celui de Poëte Dramatique ; il n’es
angueur dont se plaignent les étrangers. Quel agrement peut avoir une société qui n’est ni embellie, ni animée par les femmes ?
91 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V. Le but des auteurs et des acteurs dramatiques est d’exciter toutes les passions, de rendre aimables et de faire aimer les plus criminelles. » pp. 51-75
Pour multiplier ses plaisanteries, Molière trouble tout l’ordre de la société  ; il renverse scandaleusement tous les rapports l
us les défauts opposés aux qualités de l’homme aimable, de l’homme de société , après avoir joué tant d’autres ridicules, il lui
upable complaisance, les vices d’où naissent tous les désordres de la société . « Une preuve bien sûre qu’Alceste n’est point
92 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IX. Sentiments de Saint Augustin sur les Spectacles. » pp. 180-198
us au nombre de vos citoyens. Si vous voulez parvenir à cette céleste société , fuyez la société des démons. Il est indigne d’un
s citoyens. Si vous voulez parvenir à cette céleste société, fuyez la société des démons. Il est indigne d’un honnête homme de
une engeance infâme que le Censeur a chassé de vos tribus, et dont la société vous couvre de confusion : « Bene, quod histrioni
93 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 2-36
amp; le faux bel esprit, & qui a été le premier Législateur de la société & du goût ; si les personnes les plus considé
dre la vertu ridicule ? Qui peut entendre appeller legislateur de la société & du goût , celui qui a été le corrupteur de
celui qui a été le corrupteur de l’un & de l’autre, en tendant la société libertine, & le goût frivole ? Après tout, il
il s’en fait de tous côtés ; en France, théatres publics, théatres de société , salles de spectacles, coliesées, vauxhal, académ
e Bal, manufactures de fard, troupes d’acteurs, lottereis d’amateurs, sociétés d’actionnaires, imprimeurs, colporteurs, libraire
94 (1774) L’homme du monde éclairé « L’homme du monde éclairé » pp. 150-171
il n’est question là que de quelques ridicules qui intéressent peu la société , & non de la correction des vices, dont le th
nconséquences sont l’apanage de l’homme ; elles sont communes dans la société humaine. L’usure, la médisance, l’impureté ne son
95 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrysostome. » pp. 181-192
il met la tolérance du théatre, comme l’un des plus grands maux de la société . On donne, dit-il, des spectacles, on y fait paro
oûtent les ames pieuses, des couronnes qu’elles se préparent, de leur société avec les Anges, de l’honneur même qu’elles se fon
96 (1783) La vraie philosophie « La vraie philosophie » pp. 229-251
r les contrefaire, & on finira par les imiter ; & bien-tôt la société ne sera plus qu’un amas de Comédiens. Puis se tou
édiens, dit Tite-Live, liv. 39, ayant été appellés dans les premieres sociétés de Rome, perdirent les mœurs. Plutarque avoue que
ces, amollit la nation, & fait oublier les premiers devoirs de la société . Malgré toutes les preuves qui démontrent évidemm
97 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IV. De la Médisance. » pp. 80-99
isque rien n’est plus opposé à la religion, à la vertu, au bien de la société , que d’entretenir dans l’homme cette passion meur
mortel. C’est une cruauté : on prive par là de toute la douceut de la société , souvent de la fortune, de l’état, d’un établisse
attente sur l’autorité dans ceux qui l’exercent, sur les droits de la société , en troublant la paix par les divisions qu’elle y
98 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE IV. Du Clergé considéré comme protecteur et fondateur des Comédiens du troisième âge en France, et comme en ayant lui-même exercé la profession. » pp. 113-119
t à la cour et parmi le peuple, nos pèlerins parvinrent à s’ériger en société , sous le titre de confrères de la passion de Notr
99 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PRÉFACE. » pp. -
ndre, s’il est possible, tel que les bonnes mœurs et les égards de la société me paraissent l’exiger : c’est ce que je ne pouva
100 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. —  De la Comédie.  » pp. 267-275
raitée d’une manière qui blesse les bonnes mœurs et les devoirs de la société . Si malheureusement il est commun de trouver des
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