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1 (1731) Discours sur la comédie « TABLE DES DISCOURS. » pp. -1
. Histoire des Jeux de Théâtre et des autres divertissements Comiques soufferts ou condamnés depuis l’Empereur Auguste, jusqu’à l
. Histoire des Jeux de Théâtre et des autres divertissements Comiques soufferts ou condamnés depuis la conversion de Constantin j
. Histoire des Jeux de Théâtre et des autres divertissements Comiques soufferts ou condamnés depuis la démolition des Temples au
nt l’Histoire des Jeux de Théâtre, et autres divertissements Comiques soufferts ou condamnés, depuis l’extinction de l’Idolâtrie
2 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XII.  » p. 467
'idée du vice selon sa naturelle difformité, nous ne pourrions pas en souffrir l'image. C'est pourquoi un des plus grands poètes
qui est que le Théâtre est maintenant si chaste que l'on n'y saurait souffrir les objets déshonnêtes, est ce qui la condamne ma
re de cet exemple que l'on approuve en quelque sorte tout ce que l'on souffre et ce que l'on voit avec plaisir sur le Théâtre,
et ce que l'on voit avec plaisir sur le Théâtre, puisque l'on ne peut souffrir ce que l'on a en horreur. Et par conséquent y aya
3 (1675) Traité de la comédie « XII.  » pp. 291-292
l'idée du vice dans sa naturelle difformité, nous ne pourrions pas en souffrir l'image. C'est pourquoi un des plus grands poètes
qui est que le Théâtre est maintenant si chaste que l'on n'y saurait souffrir les objets déshonnêtes, est ce qui la condamne ma
re de cet exemple que l'on approuve en quelque sorte tout ce que l'on souffre et que l'on voit avec plaisir sur le Théâtre; pui
uffre et que l'on voit avec plaisir sur le Théâtre; puisqu'on ne peut souffrir ce que l'on a en horreur. Et par conséquent y aya
4 (1697) Essais de sermons « POUR LE VINGT-TROISIÈME DIMANCHE D’APRÈS LA PENTECÔTE. » pp. 461-469
sible qu’il ne parle ainsi que par une pure tolérance ; il tolère, il souffre ces sortes de plaisirs, mais il ne les permet pas
isirs, mais il ne les permet pas : il y a bien de la différence entre souffrir et permettre ; Dieu souffre même le péché, mais i
pas : il y a bien de la différence entre souffrir et permettre ; Dieu souffre même le péché, mais il ne le permet pas. Que si o
e lieu, dans le temps que j’étais à ce divertissement, plusieurs âmes souffraient les agonies de la mort. Un jour viendra que vous
urs âmes souffraient les agonies de la mort. Un jour viendra que vous souffrirez comme elles, et lorsque vous serez dans ces agoni
’est pas pour eux que Saint François de Sales a cette tolérance. S’il souffre que ceux qui sont capables de faire ces réflexion
apables de faire ces réflexions aillent au bal et à la comédie, il ne souffre pas la même chose aux autres. Ainsi quelle a été
5 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XV. La tragédie ancienne, quoique plus grave que la nôtre, condamnée par les principes de ce philosophe.  » pp. 61-63
-dessus de nous en gravité et en sagesse, que notre théâtre n’en a pu souffrir la simplicité. J’apprends même que les Anglais se
ieux parmi eux, était rejeté par leurs philosophes. Platon ne pouvait souffrir les lamentations des théâtres qui « excitaient, d
s que par des soupçons ou par des idées confuses : et néanmoins il ne souffre pas que la tragédie fasse paraître les hommes « o
6 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre I. Convient-il que les Magistrats aillent à la Comédie ? » pp. 8-25
’est-il pas souvent trop ressemblant ? La bonne police ne devrait pas souffrir qu’on livrât cette profession auguste à la risée
énérosité, de rapine et de profusion, de dissolution et de franchise, souffrit cet avilissement dans un Sénat qu’il avait intérê
our de l’argent. Les Parlements, ni même les Cours inférieures, ne le souffriraient pas ; mais devrait-on souffrir qu’ils fréquentent
même les Cours inférieures, ne le souffriraient pas ; mais devrait-on souffrir qu’ils fréquentent assidûment le spectacle, qu’il
ui les déshonorent, avec des Actrices qui les corrompent ? devrait-on souffrir qu’ils montent sur le théâtre pendant le pièce, s
pose à mille folles dépenses, qu’une femme et des enfants à qui on le souffre et l’inspire, diminuent tous les jours un patrimo
onserver la décence et les marques de la dignité. Les connaît-on, les souffrirait -on à la comédie ? Nous l’avons dit, un habit grav
n’est pas approuver le crime. » Ainsi en bien des villes d’Italie on souffre des femmes publiques sans approuver leur désordre
ouffre des femmes publiques sans approuver leur désordre. S. Louis en souffrait dans Paris, et on ne soupçonnera pas qu’il les ap
que les Casuistes, décide que les Magistrats ne peuvent en conscience souffrir les Comédiens dans leur ville, et doivent empêche
7 (1731) Discours sur la comédie « TROISIEME DISCOURS » pp. 304-351
a dévote imprudence Despreaux art. Poét[ique]. chan[t]. 3.. Aussi de souffrit -on pas longtemps ces sortes de jeux, et lorsque q
s Théâtres, obtint qu’on les rendit moins dangereux, ne voulut jamais souffrir qu’on représentât des Histoires saintes et le sav
lait encore mieux permettre aux Comédiens des sujets profanes, que de souffrir qu’ils en représentassent de saints. Ainsi par le
cipline des Protestants de France, ils la portent même jusqu’à ne pas souffrir que dans les Collèges on représente jamais des pi
édie, c’est à-dire, que ceux qui fréquentent le Théâtre, ne sauraient souffrir qu’on y exposât la fin pour laquelle tout est écr
incompatible avec ce qu’on cherche à la Comédie, puisqu’on ne saurait souffrir que l’on y exposât ce que l’Ecriture veut que nou
x qui veulent jouir des plaisirs du siècle, à consoler les Justes qui souffrent pour Jésus-Christ, et à exciter l’espérance dans
l’Ecriture qu’ils mêleront dans leurs pièces, loin de les redresser, souffrira toujours quelque corruption, parce que, comme dit
rement dans l’esprit des gens du monde ; enfin parce qu’on ne saurait souffrir sur le Théâtre l’Ecriture expliquée et entendu co
onnes destinées aux divertissements publics, n’est-ce pas assez qu’on souffre les Comédiens, faut-il même que les Comédiens ose
egardait comme une chose indigne, que dans un temps de disette on eût souffert à Rome un aussi grand nombre de danseurs et autre
que c’est autoriser ceux que la Religion condamne. Mais enfin si l’on souffre ces sortes de personnes pour éviter de plus grand
s, le saint Pape Pie V. saint Charles, et quelques autres Saints, ont souffert qu’il y eût des femmes de mauvaise vie dans les g
aire cesser le mal, elle fait publier par ses Ministres, que ce qu’on souffre est un mal. Comme elle enferme beaucoup de paille
8 (1684) Sixiéme discours. Des Comedies [Discours sur les sujets les plus ordinaires du monde. Premiere partie] « Sixiéme Discours. Des Comedies. » pp. 279-325
e, il n’est pas permis de les joüer, de les entendre, ny mesme de les souffrir . Je parleray de la composition dans le Discours d
s le Discours de la lecture ; je repete qu’il n’est pas permis de les souffrir qu’aprés qu’elles auront esté corrigées par des p
es livres pernicieux produisent ; & nous pouvons dire de ceux qui souffrent ces corruptions publiques ce que Tertullien disoi
eureuse victime des flâmes eternelles. La patience des Magistrats qui souffrent les Comedies pernicieuses n’est pas plus innocent
ne s’attachoient qu’aux édifices, les Magistrats ne le pourroient pas souffrir en bonne conscience, c’est la suite de la premier
u’une méchante action, quelle misericorde en peuvent esperer ceux qui souffrent les sources d’un nombre presque infiny de crimes 
amp; la vigilance qu’ils sont obligez d’avoir pour les peuples, s’ils souffrent ce qui peut troubler leur repos, nuire à leur san
t pas moins obligez de reformer les dépenses, quand le public en peut souffrir du prejudice. Le transport des bleds, des vins, d
qu’ils agissent ; les Magistrats en sont coupables, parce qu’ils les souffrent  ; les Acteurs les commettent par leurs paroles, l
, parce qu’ils ne se sont pas opposez à cette persidie ; il leur fera souffrir des peines eternelles, parce qu’ils ont endure de
nous le quittions avec la mesme perfidie ? Dieu condamne Jerusalem à souffrir tous ces malheurs, parce que Jerusalem a commis t
commettons point de crimes. Puissances de l’Eglise & du monde, ne souffrez point qu’on en commette ; ne commettez point vous
s & les meres n’ont pas assez de charité pour leurs enfans, s’ils souffrent qu’ils s’engagent en ces dangers où ils ne pourro
Magistrats, & de tous ceux qui approuvent, qui fomentent, ou qui souffrent ces débauches publiques ? Puissances du monde, le
ssances du monde, vous n’avez pas assez de zele pour l’Estat, si vous souffrez des entreprises qui ruinent, ou qui menacent ceux
grins secrets ; nous causeroient-ils ces peines que nous avons à nous souffrir nous-mesmes, ces méchantes humeurs qui nous rende
on, un Scipion, plusieurs autres Magistrats Romains, ne vouloient pas souffrir qu’on bâtist des theatres, parce qu’ils les consi
ander à ceux qui s’émancipent d’ordinaire des loix de l’honesteté. Ne souffrez point que les Comediens inspirent au public ce qu
éfendent de joüer la Comedie dans le temps des Offices divins, ils ne souffrent pas qu’on joüe les jours de Feste, qu’aprés que l
s l’empescher. Nous pouvons ajoûter que les Puissances ne peuvent les souffrir sans desobeïr à Dieu, sans éloigner ses graces, s
9 (1691) Nouveaux essais de morale « XXI. » pp. 186-191
seulement les noms des fausses divinités des Païens, et il ne pouvait souffrir que les Maîtres d’Ecole enseignassent les Poètes
ur obéir, et là où il nous le défend, s’il ne faut pas obéir, il faut souffrir , De sorte que la devise d’un vrai Chrétien à l’ég
devise d’un vrai Chrétien à l’égard des Puissances, est d’obéir ou de souffrir . C’était celle des premiers Chrétiens, qui ne se
10 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VIII. De la Comédie les jours de fête. » pp. 159-179
jours vont au spectacle, la transgressent, et qu’on ne devrait pas y souffrir parmi des Chrétiens les représentations théâtrale
inairement les bateleurs, à la honte des Magistrats municipaux qui le souffrent , dresser leur théâtre dans une place en face de q
nstrumente musicali. » D’où il est aisé de conclure qu’on ne doit pas souffrir que les Organistes, Musiciens, ou instruments du
 ? en est-il aucun qui aille donner ses leçons les jours de fête ? le souffrirait -on ? Le théâtre change-t-il la nature de l’œuvre 
n n’y a jamais employé que des esclaves, tandis que l’esclavage a été souffert , et depuis qu’on l’a aboli, on n’y a jamais vu qu
mateurs s’ils voudraient se déshonorer jusqu’à se faire Comédiens, ou souffrir que leurs femmes, leurs enfants, leurs parents s’
lieu cité, décide que le Seigneur justicier et le Juge pèchent, s’ils souffrent les spectacles dans leur paroisse les jours de fê
, interdisez-lui les paroles inutiles ; faites jeûner votre cœur, n’y souffrez que de pieux mouvements ; faites jeûner votre esp
st-il fait pour être pieux ? une Actrice veut-elle l’être ? peut-elle souffrir qu’on le soit ? un spectateur y va-t-il par piété
11 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE VI. Les obstacles qu’on peut rencontrer pour parvenir à la Réformation du Théâtre. » pp. 59-68
tradictions fâcheuses, que l’entreprise de la réformation des mœurs a souffertes en tant d’occasions. Le Théâtre est une chose à p
mœurs, ni à la saine morale, depuis qu’on en a retranché et qu’on n’y souffre plus les grossièretés ; et la plus commune opinio
de près leur entreprise ; et, s’ils n’avaient pas la constance de la souffrir patiemment, ces mêmes Comédiens, si bien intentio
12 (1677) L’Octavius « Paragraphes XXXVI-XXXVIII du texte latin » pp. 159-171
mais il ne l’est point. Vous-mêmes élevez jusqu’au Ciel ceux qui ont souffert courageusement. Un Mutius Scévola, qui ayant manq
ourments, montrent un visage assuré devant les bêtes farouches, enfin souffrent la douleur sans gémir, par la patience que Dieu i
u inspire. Cependant vous savez bien qu’il n’y a personne qui veuille souffrir des peines sans sujet, ni qui les puisse endurer
13 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V bis. Le caractère de la plus grande partie des spectateurs force les auteurs dramatiques à composer licencieusement, et les acteurs à y conformer leur jeu. » pp. 76-85
er leur jeu. « Il viendra un temps où les hommes ne pourront plus souffrir la saine doctrine. » rend="i">II Ep. de S. Pa
xacte, une raison sévère les ennuient et les rebutent. Ils ne peuvent souffrir son langage qu’autant qu’il est tempéré par un la
s les espèces de dédommagements qui leur importent le plus sans faire souffrir leur orgueil, si ce n’est peut-être dans la peint
se, c’est que les femmes, qui parent les spectacles, ne veulent point souffrir qu’on leur parle d’autre chose que d’amour. C’est
14 (1677) L’Octavius « Paragraphe XII du texte latin » pp. 42-46
aim et soif, qui est travaillée de pauvreté et de misère : Et Dieu le souffre et le dissimule, ou il ne veut pas secourir les s
ci des supplices, des tourments, des Croix, non plus à adorer, mais à souffrir , des feux que vous craignez et que vous prédisez
15 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — X.  » pp. 464-465
tte créature. Un Chrétien qui sait ce qu'il doit à Dieu ne doit point souffrir dans son cœur aucun mouvement, ni aucune attache
des sentiments, non seulement d'estime, mais de tendresse ; et elles souffrent sans peine qu'on le leur témoigne par ce langage
16 (1675) Traité de la comédie « XI.  » pp. 288-289
te créature. Un Chrétien qui sait ce qu'il doit à Dieu, ne doit point souffrir dans son cœur aucun mouvement, ni aucune attache
c des sentiments non seulement d'estime, mais de tendresse ; et elles souffrent sans peine qu'on la leur témoigne par ce langage
17 (1661) Le monarque ou les devoirs du souverain « SEPTIEME DISCOURS. De la Magnificence des Princes dans les Habits, dans les Festins et dans les Spectacles publics. » pp. 202-209
issait dans une lumière si éclatante, que les yeux avaient peine à le souffrir  : Il était porté dans un char de flammes, ou sur
xcuse et les tolère, il faut pourtant se souvenir que les Peuples qui souffrent la faim ne peuvent souffrir la bonne chère du Mon
pourtant se souvenir que les Peuples qui souffrent la faim ne peuvent souffrir la bonne chère du Monarque qui les gouverne. Il f
18 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IX. Sentiments de Saint Augustin sur les Spectacles. » pp. 180-198
u, et par intérêt, pour ne pas déplaire à leur Prince, n’auraient pas souffert ces indécences prétendues, dont on veut se faire
faire une excuse pour sauver nos comédies, et que même les Païens n’y souffraient guère ; dans ces temps en un mot, où le spectacle
tion de quelque chose de funeste et de tragique qu’on ne voudrait pas souffrir  ? Cette douleur fait le plaisir (c’est le chef-d’
excutiebantur. » J’étais une brebis égarée et infirme qui ne pouvait souffrir le bercail : « Infelix pecus aberrans à grege suo
heure elle se joue d’un scélérat de la lie du peuple ; mais qui peut souffrir qu’on s’en prenne à ce qu’il y a de plus distingu
. La véritable piété, qui seule peut faire votre véritable gloire, ne souffre pas une engeance infâme que le Censeur a chassé d
senter ce qu’ils devraient punir ! (Ajoutons, quels Magistrats qui le souffrent  !) « Deorum probra in theatris spectanda proposui
19 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VI. Suite de l’infamie civile. » pp. 126-152
pour les faire distinguer par leurs excès. On pourrait de même ne les souffrir qu’aux Comédiens, ce serait peut-être un moyen de
d effet. L’horreur qu’on a pour les Comédiens est si grande, qu’on ne souffre pas même leur portrait ni leur statue dans un lie
voisinage, en jetant les meubles par les fenêtres. Si on ne doit pas souffrir leur tableau, à plus forte raison l’original. La
théâtre fuient du moins et détestent la société des Comédiens, et ne souffrent pas que leurs enfants et leurs domestiques les fr
u’on leur donne, est bien employé ; si les parents et les maris qui y souffrent leurs enfants et leurs femmes, doivent être bien
doivent être bien tranquilles ; si le Magistrat doit les protéger, et souffrir qu’on les étale publiquement sur un théâtre avec
» (Let. 21. ibid.). « Je soutiens que deux ou trois cents Courtisanes souffertes à Rome sont moins pernicieuses à l’Etat que les f
un Prince de l’Eglise. Richelieu le sentait, et cependant ne pouvait souffrir d’être blâmé ; il lui fallait partout des admirat
e qu’il ne continue à l’être, et que Dieu n’en soit offensé. On ne le souffre qu’à condition pour eux impossible qu’on n’y repr
20 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VI. De la Religion sur le Théâtre. » pp. 120-142
Empereurs chrétiens, qui avaient purgé le théâtre, ne l’auraient pas souffert , les Comédiens ne l’auraient pas osé. Les Païens
al à une montagne qu’il n’approchera de la Divinité. Mais la religion souffre de ces sottises : en se familiarisant avec l’impi
nt, à la place de Dieu, de l’Eglise, de la morale évangélique. Le Roi souffrirait -il qu’on traitât ses sujets de Majesté, qu’on leu
Divinité ! Dieu est trop grand pour être le jouet de l’homme. Tout en souffre , on s’accoutume à regarder comme indifférent ce q
ce n’est plus un jeu, ce sont les vraies Divinités du cœur. Revenons. Souffrirait -on à la Cour, tolérerait-on dans un Etat policé,
, des Bonzes, des Pagodes, de l’Empereur : les Athéniens ne purent le souffrir , les Magistrats s’armèrent de leur autorité pour
res, que nos Casuistes tolérants. Il est vrai que les spectacles sont soufferts dans les pays protestants, comme dans les catholi
si fidèle à la discipline établie par les synodes, qu’elle n’a jamais souffert la comédie. Le Dictionnaire encyclopédique (verb.
21 (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « PRÉFACE » pp. -
uitième partie de la place qu’occupent les choses qui y sont. « On ne souffre point de Comédie à Genève : ce n’est pas qu’on y
mes que nous honorons le plus. Si les Comédiens étaient non seulement soufferts à Genève, mais contenus d’abord par des règlement
au-dessous de moi-même. Les maux du corps épuisent l’âme : à force de souffrir , elle perd son ressort. Un instant de fermentatio
22 (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88
arceurs pour Pédagogues. Comme si les Grands du Monde, qui ne peuvent souffrir qu’on leur donne un mot d’avis, quoiqu’on le fass
i causait les fréquentes infidelités du peuple Juif. Ils ne pouvaient souffrir ce culte sérieux et modeste si digne de la Majest
indignation la terre de son bâton, déplora le malheur des hommes qui souffraient un tel désordre, et dit ces belles paroles qui de
es qui devraient confondre tous les partisants de la Comédie : « Nous souffrons et nous approuvons la fausseté dans les divertiss
des choses funestes et tragiques, qu’ils ne voudraient pas néanmoins souffrir  ? Car les Spectateurs veulent ressentir de la dou
i de ses passions ; quoique d’ailleurs on appelle misère le mal qu’on souffre en sa personne, et miséricorde la compassion qu’o
njustice, l’imprudence ; soumettez tous ces vices à votre raison ; ne souffrez pas qu’aucun vous entraîne : Et vous qui louiez c
in il défend par un Statut exprès à tous les Maîtres d’Hôtelleries de souffrir que les gens de mauvais commerce, que les femmes
écédées en grande angoisse ; mille milliers d’hommes et de femmes ont souffert de grands travaux en leurs lits dans les Hôpitaux
royez-moi, si l’on faisait ce que ce grand Saint ordonne à ceux qu’il souffre aller à la Comédie, les Théâtres seraient bientôt
ù il y ait ces mots : Ci-gît honorable homme. Mais ce que je ne puis souffrir , par le desir que j’ai de leur salut, est que vou
out entier celui qui en est chargé ; il remplit tout son temps, et ne souffre plus qu’il soit le maître de son imagination, pou
ntends les Comédiens Français se récrier, et dire que leur Théâtre ne souffre point de pareilles ordures : Je le veux. Mais s’i
s, les larmes, et toutes les marques de transport, exprime ce qu’elle souffre , de la manière la plus touchante ; tantôt s’en pr
la Comédie. Ce qui fait voir qu’il n’y a pas un temps où on les doive souffrir approcher des Sacrements, puisqu’on n’aurait pas
s scandaleuses de jeu, sans distinguer les personnes qui y vont : qui souffrent qu’on s’y emporte en jurements et en d’autres exc
l y en a qui se ruinent en jouant plus gros jeu que leur bien ne peut souffrir  ; que ces personnes-là, dis-je, ne sont pas moins
23 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 5. SIECLE. » pp. 147-179
t des choses funestes et tragiques qu'ils ne voudraient pas néanmoins souffrir  ? Car les spectateurs veulent ressentir de la dou
e ses passions, quoi que d'ailleurs on appelle misère le mal que l'on souffre en sa personne ; et miséricorde, la compassion qu
ui m'étais égarée en quittant votre troupeau, parce que je ne pouvais souffrir votre conduite, je me trouvais comme tout couvert
plus avant dans mon cœur et dans mon âme : car je n'eusse pas aimé à souffrir les choses que j'aimais à regarder ; mais j'étais
tourne à la louange de la Religion Chrétienne ; car quelle diminution souffrent -ils de leur félicité, sinon à l'égard des choses
qu'il nous a fait des leçons d'impiété, alors qu'il vivait, et qu'il souffrait tant de peines et tant d'injures pour nous ? Nous
24 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [C] » pp. 391-398
aine parité entre le malheureux & nous ; c’est la même nature qui souffre , & dans l’Acteur, & dans le Spectateur. A
la douleur, parce que la douleur est le sentiment de la personne qui souffre  ; mais qui reste au point où elle doit être, pour
ant : on sent avec lui les malheurs de l’humanité, on est pénétré, on souffre autant que lui. Aristote se plaignait de la molle
état mitoyen, la proximité du malheureux & de ceux qui le voient souffrir serait un motif de plus pour s’attendrir. Cependa
25 (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « APOSTILLE » pp. 33-57
rend la comédie profitable. On peut voir par là que les plus sévères souffrent les vices, puisqu’ils ordonnent de les punir, et
, puisqu’ils ordonnent de les punir, et que Don Juan doit être plutôt souffert qu’un autre, puisque son crime est puni avec plus
e chose à redire, puisqu’il condamne la paysanne. Il ne peut pas même souffrir ses révérences : cependant cette paysanne, pour ê
triomphé à la honte des hypocrites, et ceux qui n’auraient pas dû la souffrir à cause de leur profession l’ont admirée, ce qui
26 (1705) Traité de la police « Chapitre III. Du Théâtre Français, son origine, et qu’il n’a été occupé pendant plus d’un siècle, qu’à la représentation de pièces spirituelles, sous le titre de Moralités. » pp. 437-438
lesdits Maîtres, Gouverneurs et Confrères, et à chacun d’eux fassent, souffrent et laissent jouir pleinement et paisiblement de n
âce, congé, licence, don et octroi dessus dits, sans les molester, ne souffrir et empêcher, ores et pour le temps à venir ; et p
bouffonnerie déplut dans la suite aux gens sages ; la Religion ne put souffrir plus longtemps cette idée de dévotion, qu’une pie
27 (1643) La discipline des Eglises prétenduement réformées « Chapitre XIV. Des règlements ou avertissements particuliers » pp. 381-625
leur devoir. » XXVIII. Les Momeries et Batelleries ne seront point souffertes , ni faire le Roi boitc, ni le Mardi gras ; sembla
plesses, marionnettes. Et les Magistrats Chrétiens exhortés de ne les souffrir , d’autant que cela entretient la curiosité, et ap
28 (1665) Réponse aux observations touchant Le Festin de Pierre de M. de Molière « Chapitre » pp. 3-32
eux qui manquent, et sans considérer qu’il n’est pas plus blâmable de souffrir les impiétés qu’on pourrait empêcher que d’ambiti
tôt le possédé que l’agréable bouffon ? Il me semble que vous pouviez souffrir de semblables défauts sans appréhender que votre
urait inféré de là que vous aviez l’âme si tendre que vous n’aviez pu souffrir sans compassion que son maître, qu’on traînait je
valet vous donne de vous plaindre de lui : n’est-il pas vrai que vous souffrez furieusement de le voir à table tête à tête avec
29 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47
et pour leurs amis. Il est vrai qu’on leur a quelquefois reproché de souffrir sur leur terrain cette comédie licencieuse, de lo
Florence, etc., de louer des maisons aux femmes publiques. Elles sont souffertes par la Police, le propriétaire n’est cause de rie
prétendait que M. Vincent, Supérieur de S. Lazare, ne devait pas les souffrir . Jamais en effet ni la fréquentation ni la toléra
dans celle de S. Vincent on mît au nombre de ses défauts de les avoir souffert sur son terrain. L’Avocat du Saint répondait, com
èce qui n’eût été vue, corrigée et approuvée par le Supérieur, on n’y souffrait pas même le mot d’amour, il ne s’y dansait jamais
y fera des réflexions sur la mort, le jugement et l’enfer ; qu’on n’y souffrira ni masque, ni rouge, ni mouche, ni gorge découver
30 (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303
Histoire des jeux de Théâtre et des autres divertissements Comiques soufferts ou condamnés depuis l’Empereur Auguste jusqu’à la
il leur prescrivit des règles, et leur laissa une liberté dont il ne souffrait pas qu’ils abusassent. Dès qu’il sut qu’un Acteur
olère de Dieu les tremblements de terre qui la renversaient. Elle en souffrit un terrible sous Trajan l’an 164 de l’Ere d’Antio
is tout au plus quelques pièces de monnaie de cuivre101. Ce Prince ne souffrit jamais les divertissements scéniques à sa table10
débauchées. Car Tertullien se récriant avec sujet contre le Sénat qui souffrait une telle infamie, leur dit De spectac[ulis]. c.
e la Tragédie moderne par le traité qu’il en a fait, aurait peut-être souffert l’ancienne, qui n’est pas si dangereuse. » Mais v
si fâcheuses. On était très réservé à la Comédie. Si on avait aimé ou souffert des impuretés sur le Théâtre, on en aurait eu une
Histoire des jeux de Théâtre et des autres divertissements Comiques soufferts ou condamnés depuis la conversion de Constantin j
rs, et ordonne d’ôter ceux qu’on pourrait y avoir placé ; elle ne les souffre qu’à l’entrée du Cirque ou du Théâtre, parce qu’i
Histoire des jeux de Théâtre et des autres divertissements comiques soufferts ou condamnés, depuis la démolition des Temples au
scours l’Impératrice Eudoxie épouse d’Arcadius, à cause qu’elle avait souffert des jeux dans un lieu qu’on pouvait voir de l’Egl
as d’en détourner ceux qui les consultaient par lettres. S. Jérôme ne souffre pas qu’on appelle dans les maisons des chœurs de
sser aux Empereurs et de leur demander trois choses. La 1e. de ne pas souffrir aux jours de Fêtes, les anciennes réjouissances v
es rues, et que les femmes pieuses ne pouvaient aller à l’Eglise sans souffrir des insultes et des railleries sur le chemin. « M
cratissimum diem injuriis lascivientibus appetatur. » La 2e. qu’on ne souffrit pas non plus les spectacles du Théâtre les dimanc
sed contentiosa posteritas fecit esse ludibrium. » Pourquoi donc les souffrir  ? il prévient cette objection, en disant qu’il fa
i peu de temps avant l’avènement de Justinien à l’Empire avait encore souffert un furieux tremblement de terre Procop[o]. L. 2.
nt l’Histoire des Jeux de Théâtre, et autres Divertissements Comiques soufferts ou condamnés depuis l’extinction de l’Idolâtrie d
plus saintes fonctions des Patriarches : Photius fut assez lâche pour souffrir et pour approuver même qu’on jouât ainsi l’Eglise
isent les spectacles, elle ne peut pas porter cette tolérance jusqu’à souffrir qu’ils autorisent des jeux où l’irréligion se mon
tels spectacles, les Evêques croyaient aussi alors qu’on n’en devait souffrir aucun les jours de Fêtes et les Dimanches. Nicéph
s, et de faire des présents à ces baladins ; les Laïques pieux ne les souffraient jamais dans leurs maisons ; c’est pourquoi les Em
dite Confrérie et au profit d’icelle. » Le Parlement ne voulant point souffrir d’autres Jeux que ceux de ces Confrères de la Pas
erre. Le Concile d’Exeter tenu en 1287. ordonna aux Curés de ne point souffrir dans les Cimetières l’exercice de la Lutte, des d
astiques n’assisteraient jamais aux Jeux de Théâtre290 ; qu’on ne les souffrirait point les jours de Fêtes291 ; et qu’on exhorterai
sustinere vellent. » Apud Surium 4., Nov. lib. 5. pag. 120. qu’on ne souffrirait aucune pièce qui n’eût été examinée et trouvée co
ans les Cimetières. Dans le Chapitre de Confratriis, il veut qu’on ne souffre point d’Histrions, de Mimes et des Jeux : « In is
rance. ch. 14. art. 28.. « Les Momeries et Bateleries ne seront point souffertes , ni faire le Roi boit, ni le Mardi-gras : semblab
uplesse et Marionnettes. Et les Magistrats Chrétiens exhortés, ne les souffrir , d’autant que cela entretient la curiosité, et ap
te l’horreur qu’il a des Comédies jusqu’à ne point approuver qu’on en souffre dans un Etat. IX. Sentiments de Casuistes et Cano
., il exhorte les Magistrats à considérer s’ils peuvent en conscience souffrir tous ces spectacles, et il fait remarquer aux nou
tolérer en gémissant, les spectacles. 3°. Que l’Eglise n’a jamais pu souffrir que les jeux se représentassent les jours destiné
aient-ils pas leurs spectacles ? Les Evêques les toléreraient-ils, et souffrirait -on qu’ils s’autorisassent du nom du Roi ? Réponse
rdisant absolument on craint de plus grand maux. Ainsi les Magistrats souffrent quelquefois des choses qu’ils n’approuvent nullem
avait fait des Statuts si sévères contre les femmes de mauvaise vie, souffrit néanmoins qu’avant sa mort, il y eut à Paris, de
aint Pape Pie V. bannissant de Rome les plus fameuses Courtisanes, en souffrit quelques-unes Vie de Pie V. page 84., qu’il les r
âché de réparer le scandale qu’ils ont donné par leur profession. Les souffrir de cette manière c’est faire assez connaître qu’o
dies de cinq actes, et à ne faire aucune pièce toute Française. On le souffre néanmoins en certaines occasions ; mais j’ai ouï
expressément de prendre les habits d’un autre sexe. Si cette loi peut souffrir quelque explication en certaines rencontres, ce n
e, on ne peut se dispenser de dire que c’est un mal et un abus que de souffrir les spectacles aux jours de Fête et aux jours des
’Oxford, répondant à Eucratius qui lui avait demandé, si l’on pouvait souffrir dans la Communion de l’Eglise, un Comédien qui av
onter, il décide nettement que c’est une chose indigne de l’Eglise de souffrir un exercice si infâme : car si la Loi maudit les
31 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VI. De l’indécence du Théatre. » pp. 114-137
vice ; il blâme le goût du peuple, que le gouvernement ne devoit pas souffrir , & qui a été toûjours reprouvé par les gens s
que son escuelas publicas de peccados. Il veut que les Magistrats ne souffrent pas non plus les mascarades, charivaris, bals noc
s orages passagers. Tibère, Vespasien, Tite, Trajan, les Antonins, ne souffrirent point ces excès ; ils étoient tombés d’eux-mêmes
i non seulement par leur vertu, leur dignité, leur science, ce qui ne souffre pas même de comparaison, mais par leur esprit, le
Platon, Aristote, lui ont été très-opposés, que Sparte ne l’a jamais souffert . Ces nuages sont bien épais, les rayons du Mercur
mal, pourquoi en exclurre les femmes ? Si elle est un mal, pourquoi y souffrir les hommes ? Quelle fatalité ! les théatristes mê
inconséquence des François, comme des Romains, est de fréquenter, de souffrir le théatre que leur religion & leurs loix pro
32 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VI. » pp. 98-114
Sainte étoit condamnée. Il suit de-là que l’on approuve tout ce qu’on souffre sur le Théâtre ; on ne hait donc pas les galanter
que l’on en a fait est si flatteur, qu’on ne s’en lasse point, on ne souffre plus guères de Spectacles où elle ne se rencontre
l’ennemi qui m’oblige Laisse-moi m’affranchir de cette indignité, Et souffre que ma haine agisse en liberté. La veuve de Pomp
33 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IX. Sentiments de S. Ambroise. » pp. 200-211
ce, le Gouverneur de Milan (la Ligurie) ni son père ne l’auraient pas souffert dans leur gouvernement, et le crédit que ce Saint
chatus est in corde. » Gardez-vous d’écouter les douces paroles ni de souffrir les caresses empoisonnées d’un femme de mauvaise
 » Il cite une foule d’exemples de saintes Vierges qui ont mieux aimé souffrir la mort, et même se la donner, que de perdre la v
novices au combat, ne le sont pas à la victoire ; à peine en état de souffrir , elle fait recueillir des palmes : « Nondum idone
34 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IV. Des Pièces pieuses. » pp. 68-95
de Religieuses. Je loue son zèle, mais ces mélanges sont peu goûtés. Souffrirait -on à la Cour, ni même dans un Etat policé, qu’on
e Majesté mérite tous ces éloges ; mais je ne puis comprendre qu’elle souffre qu’ils soient chantés par une troupe de faquins,
oserait-on s’y montrer avec des haillons ? Le théâtre lui-même ne le souffrirait pas dans les grands rôles. Alexandre se respectai
u théâtre à l’esprit de Dieu soit bien entière, puisqu’on n’y saurait souffrir que les faits y paraissent avec leurs vraies coul
la trompèrent dans le séjour de l’innocence ? « Eritis sicut Dii. » Souffrirait -on au théâtre des décorations qui représenteraien
la vérité. Ce tableau, fût-il de Raphaël ou de Michel-Ange, ne serait souffert que comme les grotesques de Callot, c’est-à-dire
as de l’usage ordinaire de ces habits, mais je suis persuadé qu’on ne souffrirait pas qu’un Comédien parût dans le monde habillé en
la vertu, s’ils la pratiquaient, s’ils la connaissaient. La vertu ne souffre ni fard ni nudité ; quelle Actrice y renoncerait 
35 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre II. De la Comedie. » pp. 163-177
squerie éclate, mais encore leur interest, & le plaisir public en souffrent . Pour le second, c’est une coupable timidité de n
otection particuliere du Roy & de ses Magistrats : & loin d’y souffrir l’insolence de ces Breteux, qui ne sont Braves qu
l’embaras du Spectacle, c’est de tenir de Theatre vuide, & de n’y souffrir que les Acteurs. Le monde qui s’y trouve, ou qui
36 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE PREMIER. Peinture & Sculpture. » pp. 4-40
protestans proscrivent les images des Saints, du moins leur morale ne souffre pas des images obscénes, & les votres le sont
arures. Un libertin fait ainsi peindre ses maîtresses, l’ont-elles pu souffrir  ? Je dois croire que le peintre fut infidele ; se
qu’ils produisent. Il en est comme des gens vertueux, dont on ne peut souffrir les exemples & la présence : on n’aime que so
désespérée, son défenseur même la condamne. C’est un grand mal qu’on souffre , pour en éviter un plus grand ; quel éloge pour l
, non sunt facienda mala ut eveniant bona ; les courtisannes d’Italie souffertes par la police, comme un mal inévitable, sont moin
ne faut ni l’ouvrir, ni l’étudier. Elle s’offre d’elle-même ; peut-on souffrir que ces infamies soient tournées en ornemens typo
ncile fait la même défense pour les images de dévotion, où on ne doit souffrir rien d’indécent, & il ordonne aux Evêques dan
ter des Eglises tous les tableaux & les statues immodestes. On ne souffre que la nudité du Crucifix, à laquelle le monde es
m ænæa vaccæ similitudinis irritamento. Juvenal recommande de ne rien souffrir d’indécent sous les yeux des enfans ; respectes l
37 (1702) Lettre de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour. Lettre de Lettres curieuses de littérature et de morale « LETTRE. de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour, qui lui avait demandé quelques réflexions sur les pièces de Théâtre. » pp. 312-410
rgeait ses propres enfants ; il faut avoir l’âme barbare pour pouvoir souffrir un spectacle si horrible. La cruauté qu’Ulysse ex
, qui étaient si fort au goût des Anciens, ne seraient pas maintenant souffertes sur notre Théâtre, et il faut les dérober aux yeu
ne sauraient l’attendrir ; il n’est point touché des maux qu’il fait souffrir aux autres, et il goûte une joie barbare, quand i
nt languissants ; l’âme, se trouvant toujours dans la même situation, souffre une contrainte qui la gêne : on se lasse enfin de
destinée soit heureuse, ou malheureuse. La qualité des personnes qui souffrent , leurs vertus, leur sexe, leur âge, les dispositi
rs vertus, leur sexe, leur âge, les dispositions de ceux qui les font souffrir , la nature des peines qu’elles endurent ; tout ce
us apprennent le détail de ces actions barbares, dont nous ne pouvons souffrir la vue. Je crois, Madame, qu’il est inutile de vo
s de Justinien ; car les Comédiens vivent en honnêtes gens ; ils sont soufferts et estimés des plus grands Seigneurs de la Cour,
n’altérât la pureté des mœurs. Solon disait à ce propos, que si l’on souffrait la fausseté dans les spectacles, on la verrait bi
38 (1675) Entretien sur les tragédies de ce temps pp. 1-152
UE. Vous ne sauriez nier, qu’il n’y ait bien des choses qui se sont souffertes sur le Théâtre des Anciens, et qui se souffrent e
s choses qui se sont souffertes sur le Théâtre des Anciens, et qui se souffrent encore aujourd’hui sur celui des peuples étranger
ance des règles, ou le peu de soin de polir leurs Ouvrages, leur fait souffrir toutes les extravagances que nous voyons sur leur
. Mais de bonne foi, vous qui ne voulez point d’Amour, pourriez-vous souffrir un Personnage aussi peu galant que l’est Achille
écouter un homme qui parle d’amour, puisqu’une Princesse si fière le souffre bien, et tout ce que la Morale Chrétienne lui ava
s tirez ; puisqu’enfin mon dessein était de vous faire voir qu’on peu souffrir la Tragédie, et que même c’est un divertissement
it Οὐδὲν παρὰ τὸν Διόνυσονv.. » En effet les honnêtes gens ne peuvent souffrir qu’un grand homme néglige le soin de sa gloire et
is on peut feindre un Héros Chrétien, et le mettre dans l’occasion de souffrir pour la Religion, quand il n’est dans une Pièce q
faire mourir. Si l’histoire en parle, et s’il est vrai que ce Héros a souffert pour la foi, on peut changer la nature de ses sou
39 (1640) Lettre apologétique pp. 2-42
r à Rome pour exercer leurs jeux : Mais l’Empereur Sévère, ne pouvant souffrir ces Ennemis des bonnes mœurs, fit publier un Edit
ses annales, écrivant contre l’Empereur Claudius, fulmine de ce qu’il souffrait l’exercice des Mimes, qui infectaient dans Rome,
fforce de persuader au Vulgaire, que ceux de la Religion réformée, ne souffrent aucunement ce divertissement parmi eux, en quoi i
uelque chose contre la gloire de Dieu, ou les bonnes mœurs, on ne les souffre pas représenter. Mais quant au regard des Comédie
châtier ; la liberté qui nous est aussi naturelle que la vie ne peut souffrir de contrainte, dit S. Augustin ; un peu de douceu
40 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre I. Est-il à propos que la Noblesse fréquente la Comédie ? » pp. 3-19
et se moque de celui qui s’y laisse prendre, et ne prévoit pas qu’il souffrira un jour des mêmes passions qu’il a allumées pour
de les irriter. Il ne faut que voir avec quelle rampante bassesse on souffre dans les foyers, dans les coulisses, sur le théât
et qu’ils sont souvent faits avec dignité. Les mêmes raisons lui font souffrir dans le sanctuaire des oraisons funèbres, qui que
éloges qu’on lui donne, mais je ne puis comprendre comment elle peut souffrir qu’ils soient chantés par une troupe de faquins d
grands amateurs voudraient de pareilles obsèques ; leurs familles le souffriraient -elles ? A peine laisse-t-on aux Comédiens la libe
41 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre III. Que les anciens Pères de l'Eglise défendirent aux Chrétiens d'assister aux Jeux du Théâtre, parce que c'était participer à l'Idolâtrie. » pp. 57-89
aux Ministres de l'Enfer. Et certes il n'y avait point d'apparence de souffrir que des âmes qui venaient de se purifier de leurs
les rets de Satan. Quelle société de Jésus avec Bélial ? Comment donc souffrez -vous d'être par la vanité de ce Spectacle Enfants
mnables voluptés ? Tu les entends blasphémer le Nom de Dieu, et tu le souffres patiemment, tu les vois aller aux Spectacles, et
ssance, et qu'ils ne s'en informeraient point. Tertullien ne pouvait souffrir que les artisans pressés par la nécessité de leur
42 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 4. SIÈCLE. » pp. 120-146
pénible et fâcheux; c'est dans ce chemin rude qu'il faut marcher, et souffrir beaucoup de peines et d'afflictions pour entrer d
es regardent; car il n'y a rien de plus impudique que l'œil, qui peut souffrir de voir ces ordures. Dans L'Homélie 38. Sur le
ors qu'ils disent chez vous des paroles peu honnêtes ? Vous ne pouvez souffrir rien de sale dans vos enfants ni dans vos femmes
te sorte d'insultes, et est prêt à tout dire, à tout faire, et à tout souffrir . On y voit des femmes qui ont essuyé toute honte,
43 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre II. Du Philosophe de sans souci. » pp. 36-60
. Voilà bien des titres à la Divinité. La Majesté Prussienne ne peut souffrir la Chaussée & son comique larmoyant. Elle n’a
étoient une flatterie si fade & si outrée, que la foiblesse à les souffrir , à les écouter, à y laisser applaudir, étoient bi
autres ? ses erreurs sont-elles de plus énormes forfaits ? Il ne peut souffrir qu’on parle contre l’irréligion & tous ces sy
arge, contre les mœurs & la probité, devroient les faire chasser. Souffrir des fripons & des coquins, c’est pousser loin
ers. L’univers ne fut pas Déiste, il fut dupe. Messieurs les Saints, souffrez par bienséance Que je vous place ici selon le tou
plaintives ombres, Qui passant sans retour dans des demeures sombres, Souffriront sans espoir d’éternels châtimens. La crainte &
44 (1666) Réponse à l'auteur de la lettre « letter » pp. 1-12
les autres ne trouvent point désagréable ? Et pourquoi n’avez-vous pu souffrir que l’Auteur des lettres ait dit, en passant, que
? Il me semble que la vérité et la Politique devaient vous obliger de souffrir cela patiemment. Car enfin, puisque tout le monde
alut, vous ne trouvez pas étrange qu’on vous damne, et vous ne pouvez souffrir qu’on ne vous estime pas. Vous renoncez à la Comm
nce, et toujours il veut faire sentir aux autres les mouvements qu’il souffre lui-même, il est fâché quand il ne réussit pas da
vez pas oublié, mes frères, quelle peine et quelle fatigue nous avons souffertes , et comme nous vous avons prêché l’Evangile de Di
’est retiré chez vous pour pleurer ses crimes. Comment donc avez-vous souffert qu’il ait tant fait de traductions, tant de livre
45 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74
la que ce grave Magistrat était bien éloigné de les fréquenter et d’y souffrir les arbitres de la justice : « Scenica arti spect
Cours souveraines, qui doivent le service de leurs charges, lesquels souffrent de grandes incommodités tous les jours, à cause q
l’esprit de frivolité et le goût du vice ont pris le dessus, qu’on a souffert , après bien des oppositions des voisins, et des g
les abolir, et la double raison de la discipline et de la police, les souffre et les fait protéger, sans les approuver, puisque
es ; on ne leur doit aucune audience, et ce n’est que par grâce qu’on souffre qu’ils prennent dans leurs écritures la qualité d
tabli, qu’il y est devenu une loi : une Actrice modeste ne serait pas soufferte dans la troupe, et n’oserait paraître sur la scèn
46 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE III. Des Pièces de Collège. » pp. 48-67
s. Une demi-année se passe à déclamer des vers. L’ordre du collège en souffre , les études sont interrompues, la dissipation s’i
il, défendue par la loi de Dieu, que l’Université avait quelque temps souffert , je ne sais pourquoi, et qu’on a sagement interdi
été défendu de tout temps comme contraire aux bonnes mœurs. Si on en souffre quelqu’uneh dans les collèges, ce n’est qu’une to
une improbation tacite qui imprime une tache à ce qu’on est obligé de souffrir malgré soi. On ne le tolère que rarement : permet
liments d’un Prélat, aussi bon courtisan qu’habile docteur, pouvaient souffrir quelque adoucissement ; mais je n’ai pas besoin d
47 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VI. Du Cardinal Mazarin. » pp. 89-108
e cadet de ses Gardes ». Mais la passion aveugle les meilleurs cœurs. Souffrirait -on aujourd’hui ce qu’il applaudissait, des scènes
ra comme un ressort secret de quelque grand événement. Les mœurs n’en souffrirent pas moins, et le théâtre s’autorisait de plus en
) homme pieux et sévère, lui écrivit qu’elle ne pouvait en conscience souffrir la comédie, surtout l’Italienne, comme plus libre
libre et moins modeste. Cette lettre troubla la Reine, qui ne voulait souffrir rien de contraire à ce qu’elle devait à Dieu. Ell
ons justice au Clergé de France, jamais sa morale sur cet article n’a souffert le moindre nuage. Cette prétendue décision de que
48 (1777) Il est temps de parler [Lettre au public sur la mort de Messieurs de Crébillon, Gresset, Parfaict] « Il est tems de parler. » pp. 27-36
dit mot. Au tort réel que ces Messieurs & ces Dames ont osé faire souffrir à nos Sophocles, Euripides, Plautes & Térence
teurs, plus encore les Actrices. J’honore les talens, mais je ne puis souffrir qu’ils soient les juges, ou plutôt les tyrans des
s pour rien dans tout ceci, cette cause n’est pas la mienne ; mais je souffre de voir des Histrions tyrans despotes, juges souv
49 (1707) Lettres sur la comédie « Réponse à la Lettre de Monsieur Despreaux. » pp. 276-292
rer en lice avec vous sur ce raisonnement, je vous prie, Monsieur, de souffrir que je fasse mes conditionsb. Regardez notre disp
pas permis de se défendre. A présent que nos qualités sont établies, souffrez qu’avec mon clinquant et mon oripeau je tâche à s
plus loin que je ne croyais, Monsieur, et votre patience aura plus à souffrir que vos arguments d’un fatras de paroles qui se s
50 (1664) Traité contre les danses et les comédies « LETTRE DE L’EVEQUE D’AGNANI, Pour la défense d’une Ordonnance Synodale, par laquelle il avait défendu de danser les jours des Fêtes. Au très Saint et très Bienheureux Père Paul V. Souverain Pontife. Antoine Evêque d’Agnani, éternelle félicite. » pp. 154-176
Prophète Osée qu’il a ces solennités en horreur, et qu’il ne les peut souffrir  : Et le Prophète Amos ajoute qu’il les rejette, «
urs d’assister à aucune sorte de spectacles, et il n’en faut pas même souffrir . Le Concile de Tolède parle encore bien clairemen
i-là semble commettre une mauvaise action, qui pouvant la défendre la souffre sans rien dire par lâcheté de cœur, et par défaut
51 (1662) Pédagogue des familles chrétiennes « Instruction chrétienne sur la Comédie. » pp. 443-453
ers Romains qui étaient si grands politiques eurent de la peine à les souffrir , et ils ne se seront peut-être pas oubliés à les
n cela ? Beaucoup très certainement : car je ne sais comme l’on peut souffrir ces grands fainéants ou valets travestis, suivis
C’est sur quoi ils ont exagéré davantage, n’ayant pu raisonnablement souffrir , Tert. de spect. c. 4. que les fidèles employass
52 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Mêlanges Dramatiques. » pp. 8-39
de, ornée de diamans & de broderie. Il n’y a pas de piece qui fût soufferte sur le Théatre françois, si on n’en élaguoit la m
, habile mathématicien, parlant & écrivant bien, & ne pouvant souffrir qu’on doutât de sa religion. Quelqu’un lui en par
en lui souhaitant la bonne année par des farces ; & le pere qui a souffert ces exercices, ces assemblées d’acteurs & d’a
; approuvé ces vers galans, & les a fait mettre au Mercure, qui a souffert les assiduités de ce poëte amoureux, les parens &
la danse, la déclamation, l’indécence des actrices ; pourvu qu’on n’y souffre point d’immodesties en peinture, en sculpture, qu
it dans ses leçons un fonds de religion & de bonnes mœurs, qui ne souffrit dans toute sa vie que des momens d’éclipse. Il fi
& font en effet. Le zele égare le pasteur, & le troupeau en souffre . L’Abbé Coyer est fait pour les redresser. Voici
53 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE III. Est-il à propos que les jeunes gens aillent à la Comédie ? » pp. 55-83
alère Maxime, Alex. ab Alexand. Génial. Dier.(L.  5. C.  16.). Ils ne souffraient qu'à regret le théâtre dans leur ville ; mais ne
défendu aux Etudiants de fréquenter le théâtre, et aux Régents de le souffrir (C.  1. de Stud. libéral. L.  14. Cod. Theod. et
discipline. Pour le jeune Clergé, on n'en doute pas ; quel Séminaire souffrirait que ses élèves allassent à la comédie ? Le fameux
ens un conseil bien différent. Il leur recommande fortement de ne pas souffrir que leurs enfants aillent à la comédie, de les ch
n s'y accoutume. Il faut que votre ville soit bien corrompue, si elle souffre de si grands désordres : « Simul ac consuevit mal
elle éloigne du bien, elle enseigne le mal. Une ville bien policée ne souffre pas une si grande source de corruption : « Duo a
dice de tous les devoirs, l'imprudence et le crime des parents qui le souffrent , et se repentiront, mais trop tard, d'avoir ainsi
54 (1731) Discours sur la comédie « [FRONTISPICE] »
gmatique des Jeux de Théâtre et des autres Di-vertissements Comiques soufferts ou con-damnés depuis le premier Siècle de l’E-gli
55 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre II. Le métier de comédien est mauvais par lui-même, et rend infâmes ceux qui l’exercent. » pp. 15-28
té Sparte, ne fut citée en exemple de bonnes mœurs, et Sparte, qui ne souffrait point de théâtre, n’avait garde d’honorer ceux qu
ie à faire agir et parler des gens qu’on ne peut écouter ni voir sans souffrir . Il me semble qu’on devrait souffrir d’être conda
’on ne peut écouter ni voir sans souffrir. Il me semble qu’on devrait souffrir d’être condamné à un travail si cruel. S’il est v
56 (1758) Lettre à M. Rousseau pp. 1-42
is que non. La nature et l’expérience nous apprennent qu’un homme qui souffre a de l’humeur, et que l’humeur corrompt tous les
t fait, qui vous donne ces sentiments furieux : c’est le mal que vous souffrez , qui, s’emparant de votre esprit comme de vos sen
Ciel n’avait pas voulu faire un aussi grand présent aux mortels. Zima souffrait toujours. Une douleur continuelle aigrit son sang
s autres, peuvent lui faire plus de mal, par le plus grand mal qu’ils souffrent . C’est ainsi qu’un malade se plaît à aggraver enc
n est le crime des autres, et ne m’offense pas. Mais, pour vous-même, souffrez que la vérité et le plaisir osent la balancer auj
57 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VII. De l’idolâtrie du Théâtre. » pp. 143-158
tte raison cessa à la chute du paganisme. Les Empereurs Chrétiens n’y souffraient plus rien d’idolâtrique ; il ne fut plus toléré q
bâtir sous le nom de théâtre, par la crainte des Censeurs, qui ne le souffraient qu’à regret. Il éluda leur sévérité en le bâtissa
la gravité Romaine, la sévérité des Censeurs, n’auraient eu garde d’y souffrir la dissolution et la débauche. Le théâtre était i
du péché, il voudrait tout immoler. Comment un vrai Chrétien peut-il souffrir , louer, aimer, représenter l’une et l’autre idolâ
58 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — II.  »
n être touché. Ainsi l'esprit s'apprivoise peu à peu. On apprend à la souffrir et à en parler, et l'âme s'y laisse ensuite douce
59 (1675) Traité de la comédie « III.  » p. 277
être touché. Ainsi l'esprit s'y apprivoise peu à peu. On apprend à la souffrir et à en parler; et l'âme s'y laisse ensuite douce
60 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVII. Que les danses sont condamnées dans l’Ecriture, et par les Pères. » pp. 119-141
parce que celui qui donne occasion à quelque dommage que le prochain souffre , est lui-même, suivant le Droit, la cause du domm
in souffre, est lui-même, suivant le Droit, la cause du dommage qu’il souffre . » « Væ iis qui sunt in causa efficaci tantorum m
sont si étranges que les oreilles chastes et pieuses ne sauraient le souffrir . Hélas ! est-il possible que l’on tolère dans l’E
61 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE IV. » pp. 68-81
e fils je me trouvai la femme, Le moindre des tourmens que mon cœur a soufferts , Egale tous les maux que l’on souffre aux Enfers 
e des tourmens que mon cœur a soufferts, Egale tous les maux que l’on souffre aux Enfers : Et toutefois, ô Dieu ! un crime invo
62 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VII. Des Duo, Trio & Quatuor. » pp. 329-339
peut comprendre leurs discours que par conjecture, & le Poème en souffre . Comme le quinqué, par éxemple, n’est pas toujour
te qu’une espèce de charivari. Il est beaucoup de gens qui ne peuvent souffrir les chœurs de l’Opéra-Sérieux ; parce que la mult
63 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE I. Que les Spectacles sont des plaisirs défendus. Preuves de cette défense tirées de l'Ecriture sainte, des Pères de l'Eglise, des Conciles, des Rituels, et des Lois civiles. » pp. 43-53
. Quand même elles ne les exciteraient que par hasard, on ne doit pas souffrir qu'un Chrétien s'expose pour un vain divertisseme
itée. Y a-t-il quelqu’un assez aveugle, ou assez endurci pour pouvoir souffrir sans horreur l'impiété de ce langage ? et ceux qu
64 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE IV. Deux conséquences que les Pères de l’Eglise ont tirées des principes qui ont été établis ci-devant. » pp. 82-88
lippe III. Roi d’Espagne à les exterminer de son Royaume, et à ne pas souffrir qu’ils pervertissent ses sujets « Exturbet eam pr
ui les font demeurer dans leurs professions criminelles. Or la raison souffre-t -elle qu’on fasse son divertissement du péché des
65 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VI. Ericie, ou les Vestales. » pp. 138-159
tte même Vesta dont il venge l’honneur par le sang de sa fille. Il le souffre , il lui applaudit, il le caresse, lui prend les m
aractere bas & sans vrai-semblance ! Le Brutus de Voltaire eût-il souffert que ses enfans maudissent les Dieux & la Répu
uple policé & chrétien de pareilles horreurs devroient-elles être souffertes  ? Mais c’est un fou qui parle ; mais celui qui co
r, de se plaire à lui voir faire ces outrages ? Mais le Magistrat qui souffre qu’on les expose sur la scene, qu’on en frappe le
œur, ce Magistrat est-il plus sage ? Est-il rien de moins sage que de souffrir un danger évident, d’ébranler la religion, &
66 (1686) La Comédie défendue aux chrétiens pour diverses raisons [Traité des jeux et des divertissemens] « Chapitre XXV » pp. 299-346
mœurs des hommes qui estoient soüillez des mesmes vices ne l’eussent soufferte  ; saint Isidore de Damiéteb, parce que les Comédi
le & fâcheux. C’est dans ce chemin rude qu’il faut marcher, & souffrir beaucoup de peines & d’afflictions pour entre
leur discipline. a « Les Momeries & Bastelleries ne seront point souffertes  ? ni faire le Roi boit, ni le mardi-gras ; sembla
plesses, marionnettes. Et les Magistrats Chrêtiens exhortez de ne les souffrir , dautant que cela entretient la curiosité, &
ce déguisement est un dereglement étrange, que la nature même ne peut souffrir . Car pourquoi, ô homme, ne voulez-vous pas paroît
es d’insultes, & est prest à tout dire, à tout faire & à tout souffrir . » Je ne dois pas omettre ici ce que Jean Loüis
ule des assistans excuse quantité de choses que la pudeur ne pourroit souffrir ailleurs. Les attouchemens que l’on croit illicit
les personnes de probité qui y estoient, parce qu’elles ne pouvoient souffrir la danse. Jamais on n’a vû danser aucune Dame Rom
67 (1698) Théologie du cœur et de l’esprit « Théologie du cœur et de l’esprit » pp. 252-267
e la faire aimer. L’esprit s’y apprivoise peu à peu ; on apprend à la souffrir , à en parler, & l’ame s’y laisse aller. On la
l’idée de l’amour dans sa naturelle difformité, nous ne pourrions en souffrir la laideur. Mais les portraits flatteurs qu’on no
que donnent les Comedies & les Romans, qu’il y a de la lâcheté à souffrir une injure. Bien loin de détester cette impressio
68 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre IX. Des mouvements déréglés du corps qui se font dans la danse. » p. 36
e soient contraires à la raison, et par conséquent à la vertu, qui ne souffre rien de déréglé. Platon même, quoique Païen, veut
69 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE III. Suite du Mariage. » pp. 55-79
ours au plus grand nombre il faut s’accommoder. Et qu’il vaut mieux souffrir d’être au nombre des foux. Ma foi, je l’enverro
en nous ; Mais c’est pain béni certe à des gens comme vous. Vous souffrez que la vôtre aille leste & pimpante, Vous s
vous. Vous souffrez que la vôtre aille leste & pimpante, Vous souffrez qu’elle coure, aime l’oisiveté, Et soit des dam
roit qu’à l’exception de Moliere (c’est toûjours Baile), elle n’avoit souffert que des gens de qualité ; & la seule instruct
un grand respect pour votre mère, souvenez-vous de tout ce qu’elle a souffert & risqué pour vous, en vous portant dans son
70 (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320
u’elle leur découvre ses agréments et sa beauté, et ils ne la peuvent souffrir  ; lorsqu’elle les découvre à eux-mêmes, parce qu’
e, qui gâta tellement l’esprit du premier Angeh, que Dieu ne le peuti souffrir un moment en sa présence. Il faut avouer que votr
isent pas pour les apaiser. Je n’ose pas vous parler des offenses que souffre la pudeur ; j’ai cru néanmoins qu’il n’était pas
erez pas de répondre, qu’on prend bien garde à ces excès, et qu’on ne souffre pas de semblables familiarités. Et moi je dis apr
pporteront : mais la liberté des Enfants de Dieu mérite bien que vous souffriez cette peine pour l’obtenir : le Ciel ne se donne
71 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VII. De l’infamie canonique des Comédiens. » pp. 153-175
che légale du déshonneur ? sa sage délicatesse, son zèle, sa religion souffrirait -elle cette profanation et ce scandale ? Ceux que
quand ils le font offrir, on ne les invite pas à le présenter, on ne souffre pas qu’ils le fassent donner par d’autres, comme
ste de ce célèbre Musicien. Il est surprenant que ces Religieux aient souffert dans leur Eglise ni le corps, ni le buste, ni le
pas deux avis là-dessus ; les Casuistes même relâchés qui pourraient souffrir qu’on aille à la comédie, n’ont jamais toléré le
té radicale de l’acte, on lui refuse toute audience. La loi peut-elle souffrir qu’on aille aux pieds des autels vouer un engagem
72 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — VI. Elle le donne pour une foiblesse : mais on veut qu’il y régne. » p. 12
t faire une partie si essentielle des plaisirs publics, qu’on ne peut souffrir de Spectacles où non-seulement elle ne soit, mais
73 (1675) Traité de la comédie « XIV.  » pp. 294-295
forment en naissant les belles passions. » Et l'humilité de théâtre souffre qu'elle réponde de cette sorte en un autre endroi
74 (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie. » pp. 1-45
ntreprise, partie de son ministère, et a la témérité non seulement de souffrir que sa Lettre soit jointe au recueil des Comédies
, et ne peuvent pas toujours discerner entre le bien et le mal, qu’il souffre que l’Ecriture le discerne pour eux, qu’ils s’en
t-on la tolérer ? L'illustre Prélat qui gouverne ce grand Diocèse, la souffrirait -il ? Tous les joursPage 38. à la Cour les Evêques
u corps politique, d’avec ce que la Religion que nous professons peut souffrir  ? On peut dans l’ordre civil permettre un mal don
de. Mais la Religion est toute pure et toute sainte ; elle n’a jamais souffert et ne souffrira jamais aucun mal. Les doux mots d
igion est toute pure et toute sainte ; elle n’a jamais souffert et ne souffrira jamais aucun mal. Les doux mots de « remède », et
75 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VII. » pp. 115-130
déreglement de son siécle & du nôtre ; l’indulgence des parens à souffrir les galanteries d’une fille, la scandaleuse liber
es discours : la Scéne Françoise est aujourd’hui très-châtiée, on n’y souffre plus rien qui soit capable d’allarmer les oreille
76 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174
r de lui me serait une gêne. Mais quand j’aurai vengé Rome des maux soufferts , Je saurai le braver jusques dans les enfers.
la religion du serment, et toutes les conjurations n’y manquent pas. Souffrirait -on qu’on avançât que le Pape peut délier les suje
st votre grâce, il nous l’y faut trouver. Je ne vous parle point de souffrir sans murmure. Justifions sur lui la mort de son
flammes. » La Cour peut-elle entendre ce langage, le Ministère le souffrir , la Magistrature le tolérer, une Nation fidèle à
as un tyran de gouvernement, qui abuse de son autorité, et qu’il faut souffrir patiemment, Athalie, quoiqu’idolâtre, ne persécut
voix aujourd’hui plus soumis qu’un esclave, Enfin à votre tour vous souffrez qu’on vous brave, Et vous abandonnez le soin de
r. Quoi ! Denis vit encor, ce tyran sanguinaire ! Lâches, et nous souffrons que le soleil l’éclaire ? Au cœur des malheureu
-même. Varus et ses Romains dans ce camp égorgés … Je ne puis rien souffrir qui me gêne ou me brave, Et ne connais pour maî
e Tyran périra, Petus vous l’a promis. Les Dieux ont trop longtemps souffert la tyrannie, Toujours plus insolente, et toujou
77 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XIV.  » p. 469
forment en naissant les belles passions. » Et l'humilité de théâtre souffre qu'elle réponde de cette sorte en un autre endroi
78 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Seconde lettre contre les spectacles. » pp. 60-145
les spectacles. « Depuis plusieurs années, dit-il, j’avois beaucoup à souffrir intérieurement, d’avoir travaillé pour le Théatre
uses, on étoit très-réservé à la Comédie. « Si l’on avoit aimé & souffert des impuretés sur le Théatre, on en auroit eu une
z encore ce qu’ils disent des nôtres : le Comique obscêne est encore souffert sur nos Théatres, par une sorte de prescription.
s sur la Comédie, pag. 21. Quoiqu’on veuille dire, que le Théatre ne souffre plus rien que de chaste, & que les passions y
on. MAis si les spectacles sont si contagieux, pourquoi donc les souffre-t -on ? Mais, Mr., lui répliquai-je… 1°. Si les piéc
ux qui s’exerçoient à ces jeux meurtriers, d’où vient donc, qu’on les souffrit , & qu’ils ne cesserent que lorsqu’en 1568, He
ux mœurs, & si opposés à l’esprit du Christianisme, pourquoi donc souffre-t -on ces écoles de saran, & ces réceptacles d’o
aux deux sexes, étoit si opposé à la pudeur, pourquoi donc a-t-il été souffert pendant tant de siécles, malgré toutes les réclam
rase pas les coupables sous le poids de sa justice, & pourquoi il souffre , & semble dissimuler les désordres de ses cré
ement certain, que Dieu est infiniment Saint ; & que cependant il souffre nos ingratitudes. Pour croire ce fait, je n’ai pa
la sainteté du Christianisme, quand même j’ignorerois pourquoi on les souffre . 7°. Théodoric, Roi d’Italie, avouoit, que ce n’é
périence ne nous permettent pas de douter. L’Eglise, dit S. Augustin, souffre quelque fois des choses, qu’elle condamne : Eccl
les spectacles sont mauvais, dit-on sans cesse, pourquoi le Pape les souffre-t -il ? Mais je vous le demande à mon tour, si les s
79 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXIV. Conséquences de la doctrine précédente. » pp. 136-137
les règles sévères qu’on vient d’entendre de leur bouche, auraient pu souffrir les bouffonneries de nos théâtres, ni qu’un chrét
80 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XVIII.  » p. 474
s rend plus vifs, c'est l'impression fausse qu'il y a de la lâcheté à souffrir une injure. Or on ne peut nier que les Comédies,
81 (1675) Traité de la comédie « XVIII.  » pp. 300-301
rend plus vifs, c'est la fausse impression qu'il y a de la lâcheté à souffrir une injure. Or on ne peut nier que les Comédies,
82 (1675) Traité de la comédie « XXXI.  » pp. 325-326
itée ? Y a-t-il quelqu'un assez aveugle ou assez endurci pour pouvoir souffrir sans horreur l'impiété de ce langage ? Et ceux mê
83 (1666) Réponse à la lettre adressée à l'auteur des Hérésies Imaginaires « Ce I. avril 1666. » pp. 1-12
des gens qui auraient sujet de se plaindre, s’il le faisait. Ils ont souffert avec patience qu’on ait répondu à M. Desmarets, e
res. Il vous a touché par où vous étiez le plus sensible. Le moyen de souffrir que l’on maltraite ainsi impunément les faiseurs
rt-Royal, de ne juger des choses que selon leur intérêt ? « On a bien souffert , dites-vous, que M. le Maître ait fait des traduc
et où l’on « justifie sa conduite » par « leurs exemples » ? On peut souffrir des gens qui trouvent dans « les Pères » tout ce
84 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXI. Réflexion sur le Cantique des cantiques et sur le chant de l’Eglise. » pp. 76-78
ipline de Saint Athanase et de l’Eglise d’Alexandrie, dont la gravité souffrait à peine dans le chant ou plutôt dans la récitatio
85 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE II. De la passion d’amour sur le Théâtre. » pp. 18-35
uccès heureux ; et le Spectateur en conclut avec raison, que les maux soufferts par les Amants, pour arriver à ce succès favorabl
t point détourner de la vertu, de même la représentation des maux que souffrent les Amants, ne détournera point de l’amour, et qu
86 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35
e lever cette utile barriere, il est de l’intérêt public de ne pas le souffrir . Les Romains aimoient si fort la pudeur qu’ils en
, annonce une pureté mourante, ou déjà peut-être éteinte, qui ne peut souffrir le joug, & veut pouvoit en liberté franchir t
hasteté ne doive soutenir tous les assauts, sacrifier tous les biens, souffrir tous les tourmens & la mort la plus cruelle m
s ornent les fastes, & font la gloire du Christianisme, & ont souffert la mort plutôt que de souffrir la plus legere tâc
la gloire du Christianisme, & ont souffert la mort plutôt que de souffrir la plus legere tâche. Les triomphes de la pureté
, ne sont-ils pas des outrages ? Si les supérieurs ne doivent pas les souffrir , doivent-ils s’y exposer ? doivent-ils eux même s
87 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Parfums. » pp. 112-137
nces, pâtes y sont proscrites, jusqu’à la poudre des cheveux ; on n’y souffre pas même l’usage du tabac, ni en poudre ni en fum
e. La massue d’Hercule, dit-il, sentoit mauvais ; ce héros ne pouvoit souffrir les parfums : Herculis clava fœtè olebat, unguen
hé mérite toutes les peines ; elles servent à l’expier. Il y a plus à souffrir qu’à jouir dans la vie, pour gagner un bonheur ét
de luto fæcis. On compare ce tourment des damnés à celui que faisoit souffrir le cruel Mezence : il attachoit une homme vivant
te la Théologie reconnoît que dans l’enfer, outre la peine du dam, on souffre la peine des sens, & que dans le Paradis outr
88 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Suite d’Anecdotes Ecclésiastiques. » pp. 106-132
s voir la triste consommation des cheses prédites du Fils de l’homme. Souffrirons -nous tranquillement que notre bon Maître soit mép
ouvrage de ses réformateurs. La confiance & l’estime du public en souffrent , & cet état si saint & si utile se dépeup
rme une décoration comique ou plutôt tragique, puisque la religion en souffre , & que le contraste de la rigueur édifiante d
uroit fait cette faute griève, & contre le supérieur qui l’auroit soufferte , sous peine de suspense de son emploi pendant six
s anciens statuts, nommément contre le supérieur indulgent qui auroit souffert ce désordre. Ce désordre lui-même n’est plus soum
89 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE III. Immodestie des Actrices. » pp. 57-84
à les faire perdre à tout le monde ? Non, le Dieu de sainteté ne peut souffrir rien d’impur : le démon au contraire en triomphe 
r ! quelle honnête femme souffriroit qu’on l’en entretînt, & elle souffre qu’on le regarde, elle l’offre à tous les regards
aut ni mémoire, ni exercice ; on se montre & tout est fait. On ne souffre pas au théatre, dit-on, des tableaux indécens. Su
qu’une femme immodeste ? Quelle contradiction ! une honnête femme ne souffrira pas qu’on lui fasse connoître des désirs & de
es personnes avancées en âge, dans des Communautés Religieuses, qu’on souffre habillées comme nous ! En fait-on mieux ? sont-ce
90 (1586) Quatre livres ou apparitions et visions des spectres, anges, et démons [extraits] « [Extrait 2 : Livre VI, chap. 7] » p. 590
l ordonné. Elles ne se réjouissent de nos ennuis et afflictions, ains souffrent et compatissent d’une commune condoléance avec no
91 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 19-42
& qu’on n’y voit jamais des gestes que l’honnéreté chrétienne ne souffre pas, & que cependant l’Ange de l’Ecole veut q
ns de Rome : & cette personne, plus heureuse que saint Jerome, ne souffre rien, quoi qu’elle se trouve présente à ce danger
grand. Une tolerance donc suppose toujours un mal : c’est ainsi qu’on souffre dans quelques Roiaumes, aussi bien qu’à Rome &
sion. Je finis, Madame, & s’il y a encore quelqu’un qui a peine à souffrir , qu’on lui dise, qu’il ne lui est pas permis de f
92 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE III » pp. 42-76
t qui soit plus dangereuse ? Quoiqu’on veuille dire que le Théâtre ne souffre plus rien que de chaste, et que les passions y so
mme toutes les plus vertueuses Princesses du Théâtre ? Je pense qu’il souffrirait assez impatiemment dans les unes, ce qu’il respec
rement la pureté. Cependant combien y a-t-il de pères et de mères qui souffrent sans scrupule que leurs enfants se remplissent l’
et Mères ce que vous devez inspirer de bonne heure à vos Enfants. Ne souffrez jamais qu’on fasse ou qu’on dise en leur présence
93 (1664) Traité contre les danses et les comédies « INSTRUCTION, et avis charitable sur le sujet des Danses. » pp. 177-198
r. » Il appelle encore la danse un misérable théâtre, où les danseurs souffrent de notables ruines, et les spectateurs y font de
s, de sueur et de sang, lui déclara les douleurs extrêmes qu’il avait souffertes pour elle, et lui témoigna qu’il n’était pas cont
94 (1694) Lettre d’un théologien « Lettre d'un théologien » pp. 1-62
s de personne ; de ce qu’on y voit un jeune homme s’y bien former, et souffrir en son corps toutes sortes d’abominations, dans l
Pèresl, ces matières délicates traitées hardiment dans une langue qui souffre tout, ne pourraient se rendre dans la nôtre sans
ien, auquel il n’est pas même permis de penser aux vices, pourra-t-il souffrir des représentations impures, où après avoir perdu
ouer la Comédie, on n’aurait pas traité les Comédiens d’infâmes. Mais souffrez que je vous demande à mon tour, s’il y a péché à
œurs en bannit entièrement les Jeux de hasard : saint Cyprien ne peut souffrir que la même main qui a l’honneur de servir aux Sa
nt nous avons parlé, on ne laisse pas d’y jouer la Comédie, qui y est soufferte et peut-être approuvée. Si elle était mauvaise, p
aient fort circonspects sur cette matière, et qu’ils ne voulaient pas souffrir , quand ils acceptaient une Pièce qu’il y eut rien
ue je n’ai eu ni le temps ni l’esprit de la rendre plus courte : mais souffrez , Monsieur, que je vous réponde avec un AncienPlin
95 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — V. La Comédie donne des leçons de l’amour impur. » pp. 9-11
ble du Dieu qui précipite les impudiques dans l’étang de feu & de souffre  ? Œuvres tom. 7. Paris. 1748. Refl. sur la Comé
96 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Première Lettre. De madame d’Alzan, À madame Des Tianges, sa sœur. » pp. 18-20
entir… Cela n’est pas possible : moi seule je puis connaître ce qu’on souffre loin d’une amie telle que vous. O ma sœur ! je ne
97 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Douzième Lettre. De madame d’Alzan. » pp. 250-253
s son appartement ; s’enferme, y reste accablé. C’est trop le laisser souffrir  : prêtons-nous à sa faiblesse. La démarche sera r
98 (1751) Avertissement (Les Leçons de Thalie) pp. -
r les vices par ce côté, est les prendre par leur endroit faible : on souffre aisément une réprimande, mais une raillerie fine
99 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre VIII. Les spectacles favorisent les duels. » pp. 93-95
qui les rend si vifs, c’est qu’on s’imagine qu’il y a de la lâcheté à souffrir une injure. Les théâtres, qui ne cessent de le ré
100 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre II. Est-il du bien de l’Etat que les Militaires aillent à la Comédie ? » pp. 20-34
dans le quartier des Chevaliers. Aucun de ses confrères ne voulut l’y souffrir . Il n’osa plus se montrer dans le public. « Hélas
Saturn. L. 2. C. 7.). On ne blâma pas moins Auguste d’avoir seulement souffert que des Chevaliers parussent sur le théâtre. Suét
Le Maréchal de Saxe avait aussi peu de délicatesse : non seulement il souffrait que les Officiers jouassent des rôles, mais il av
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