de mortifiant, le sac, la cendre, les pleurs ; parce que c’était « un
temps
d’expiation et de propitiation pour ses péchés »
ament, puisqu’il est une expression de la douleur de l’église dans le
temps
qu’elle aura perdu son époux : conformément à cet
uvent pas s’affliger pendant que l’époux est avec eux : il viendra un
temps
que l’époux leur sera ôté, et alors ils jeûneront
pères expliquent aussi que c’est pour cette raison, qu’approchant le
temps
de sa passion, et dans le dessein de s’y préparer
ébrait le jeûne le plus solennel, qui est celui du carême. Pendant ce
temps
consacré à la pénitence et à la mémoire de la pas
n de Jésus-Christ, toutes les réjouissances sont interdites : de tout
temps
on s’est abstenu d’y célébrer des mariagesConc. L
on en sait toutes les raisons. Il ne faut pas s’étonner que durant ce
temps
on défende spécialement les spectacles : quand il
ore dans le même esprit qu’on ne jeûne point le dimanche ni durant le
temps
d’entre Pâques et la Pentecôte, parce que ce sont
antique et de la joie du siècle futur. Si le jeûne ne convient pas au
temps
d’une sainte joie, doit-on l’allier avec les réjo
rétienne. Ceux qui dansent, et qui vont au bal, et à la comédie au
temps
dans lequel, suivant l’ordre de l’Eglise, les Chr
pour exposer plus clairement leur avis par des exemples, marquent le
temps
de l’Avent jusques à l’Epiphanie, et depuis la Se
is la Septuagésime jusques à Pâques ; ne doutant point que pendant ce
temps
, les danses ne soient illicites, et criminelles.
st celui de Dieu même ; puisqu’on perd par des actions séculières, le
temps
qu’elle avait marqué pour la mortification, et po
rendre ce divertissement dans un lieu saint, et de le faire autant de
temps
qu’il leur plaira ? Mais revenons encore sur ce m
, s’il arrivait qu’on ne pût pas différer cette réjouissance en autre
temps
; sans avoir recours à des usages qui favorisent
éloignées de celles d’aujourd’hui. Ce que nous avons dit touchant le
temps
de la Pénitence, c’est-à-dire dans lequel les Chr
la haine qu’elle a conçu contre le péché, et contre elle-même ? Or le
temps
marqué pour la pénitence comprend les jours des L
es autres jours dans lesquels les fidèles sont tenus de jeûner. Et le
temps
qui est spécialement dédié à la dévotion, ne comp
pas la danse aux jours de Fêtes, pourvu qu’on ne s’y adonne point au
temps
des Offices divins, et qu’on n’y emploie que la m
ange, réduisant l’obligation de ne point danser en ces jours, au seul
temps
de la Messe. C’est ce qui a donné fondement aux a
aints. Concluons donc pour finir ce Chapitre, que ceux qui dansent au
temps
destiné par l’Eglise à l’exercice de la mortifica
toutes saintes qu’elles sont, ne laissent pas d’autoriser en certains
temps
le libertinage : et que sévère ou indulgente, sel
s, étaient autant de leçons de vertus et de bienséance, et qu’en tout
temps
ils étaient Chrétiens. Voilà ceux qui auraient ai
à l’invariable sainteté de la loi chrétienne, qui a condamné de tout
temps
, comme elle condamne encore aujourd’hui, ces prof
mêmes châtiments au carnaval qu’en Carême, on se fera honneur dans un
temps
, de faire tout le contraire de ce que cette loi o
de foi, que le monde est son irréconciliable ennemi : et il y aura un
temps
où un Chrétien pourra sans honte se livrer étourd
honte se livrer étourdiment à tous les divertissements mondains ; un
temps
où il sera permis de n’aimer et ne servir que le
quel mérite donne ce carnaval à des divertissements qui en tout autre
temps
sont illicites ? Quel privilège ont ces jours qui
i précèdent le Carême, pour autoriser ce qu’on condamne en tout autre
temps
? On demande quel mal il y a de se divertir en ca
u’on y tend ? Quelle vertu intrépide au milieu de tant d’ennemis ? Le
temps
du carnaval sera donc le temps qu’on se livrera à
épide au milieu de tant d’ennemis ? Le temps du carnaval sera donc le
temps
qu’on se livrera à toutes les passions, le temps
arnaval sera donc le temps qu’on se livrera à toutes les passions, le
temps
qu’on s’exposera sans crainte à mille périls, le
s passions, le temps qu’on s’exposera sans crainte à mille périls, le
temps
qu’on sacrifiera publiquement à tous les vices. H
de honte de se divertir en Païen. Quoi ! mettre cinq ou six heures de
temps
à se parer et à se peindre le visage, pour aller
ndamnables en carnaval qu’en Carême ? Le vice est-il moins vice en un
temps
qu’en un autre ? Et en quelle part de l’Evangile
d’avoir les maximes du monde en horreur, oblige moins qu’en un autre
temps
? Que penserait un Païen qui ayant été témoin pen
ne mort précipitée et toujours imprevue, dissipera ces assemblées. Le
temps
viendra que ces jeunes personnes, ces libertins,
spèce d’horreur, tous ces profanes divertissements, mais en sera-t-il
temps
? On aura eu raison alors de traiter de divertiss
jours cru les bals dangereux, disait un des plus beaux esprits de son
temps
, et le Courtisan le plus poli de son siècle :* j’
r la défend de son mieux contre les Antagonistes qu’elle avait de son
tems
. « Comment, s’écrie-t-il, prétend-on persuader à
peu connaître l’amour des Français pour la Musique. De l’Unité de
tems
. Venons à l’Unité de tems. On veut dire par-l
çais pour la Musique. De l’Unité de tems. Venons à l’Unité de
tems
. On veut dire par-là qu’il faut que l’action d’un
ote lui donne le cours d’un Soleil22, ce qui signifie, sans doute, le
tems
que sa lumière paraît sur notre horison, plutôt q
-quatre heures. L’Action Théâtrale ne doit point absolument passer ce
tems
précis, c’est-à-dire, douze heures, ou vingt-quat
serait même à souhaiter, dit-il, que l’action ne demandat pas plus de
tems
dans la vérité que celui qui se consume dans la r
audrait que le Poète intelligent rendit l’action de sa Pièce ègale au
tems
qu’on employe à la voir représenter. Il en résult
téresse à l’action ; or on est sur d’y réussir lorsqu’on racourcit le
tems
prescrit à la Comédie. Je sais que je ne passe qu
La perfection éxigerait même que l’heure du Spectacle fut aussi le
tems
de l’action du Poème. J’ai fait une remarque
e au Théâtre, qui me conduit à proposer une nouvelle règle d’unité de
tems
. Celui de l’action de nos Pièces est toujours mal
ture, qui veut que tous les êtres vivans jouissent du repos, quelques
tems
après le Soleil couché. Des accidens imprévus peu
Drames ne doit durer que trois heures, elle serait terminée avant le
tems
indiqué pour le sommeil, puisque son commencement
ur éxemple à ce sujet ; non-seulement son action ne dure qu’autant de
tems
qu’il en faut pour sa représentation, mais encore
représentation, mais encore elle est supposée se passer dans le même
tems
qu’on la représente : c’est joindre deux éxcellen
ouverture de la Scène est à six heures du soir ; & c’est alors le
tems
que le Spectacle commence. Le dénouement arrive a
pprouver ce qu’il me reste à dire. Que rien au moins n’indique le
tems
de l’action s’il n’est égal à celui de la représe
er à ce que demande sa faiblesse. Quand on s’écarte de l’Unité de
tems
, on renverse toutes les règles. Je reviens à
ujet. S’il se trouvait quelqu’un qui n’approuvant pas même l’unité de
tems
fixée à douze heures, je me contenterai de lui fa
lus de soin qu’aucun Spectacle. Je ne recommande point l’Unité de
tems
aux Auteurs qui se proposent d’écrire pour le Thé
s Drames Burlesques-chantans dont la durée de l’action égale celle du
tems
qu’on la représente. Il est de la nature de notre
sente. Il est de la nature de notre Opéra d’acourcir ainsi l’unité de
tems
: son intrigue étant éxtrêmement vive & press
e étant éxtrêmement vive & pressée, il s’en suit qu’elle éxige un
tems
peu considérable, & qu’elle doit bien-tôt se
s du nouveau Spectacle ne suivent guères cette maxime établie de tout
tems
. Ils présentent souvent tout le contraire de ce q
politique et religieuse qui aime à s’abreuver de sang humain. De tout
temps
, cette double intolérance s’est permis trop souve
troublé et troubleront à jamais la paix intérieure des Etats. De tout
temps
les prêtres, dans leur intérêt, s’efforcèrent tou
es ténèbres de l’ignorance. Ils ne peuvent oublier que c’est dans les
temps
de barbarie qu’ils obtinrent le plus d’influence
taquent les droits des souverains. Les philosophes déjouèrent de tout
temps
les maximes détestables, l’ambition et les absurd
ent que des phénomènes de physiologie phantaziexoussique, qui, de nos
temps
, furent très improprement appelés du magnétisme a
nsi que leur irréflexion et la faiblesse de leur entendement, de tout
temps
donnèrent aux ministres des cultes religieux, l’e
difficilement le succès de ces maîtres fourbes, et pourquoi dans les
temps
anciens, ainsi que les casuistes relâchés que la
i que les casuistes relâchés que la société de Jésus a vomis dans des
temps
plus modernes, ils réussirent à faire goûter si r
produit cet ascendant inconcevable dont les prêtres abusèrent en tout
temps
. Il a donc toujours été de l’intérêt des séducteu
urs par la clémence et la douceur. Non seulement le fanatisme de tout
temps
montra une opposition marquée à l’enseignement de
rigine de l’autorité occulte que des prêtres exercèrent dans tous les
temps
sur les souverains, sur les gouvernements et sur
ur les peuples. Les disciples de Loyola particulièrement, et dans les
temps
modernes, poussèrent à un haut degré cette puissa
emporelle ne doit plus se laisser abuser, par ceux qui furent de tout
temps
et seront toujours, invinciblement, tantôt ouvert
cruautés ont anéanti eux-mêmes la légitimité de leur autorité. Il est
temps
de repousser les principes dangereux de ces hypoc
inquisition religieuse et rappeler la torture et les bûchers. Il est
temps
que tous les gouvernements aient en horreur, les
furent constamment le signal du carnage et de la dévastation. Il est
temps
que les souverains pour leurs propres intérêts, p
états, que dans l’intérieur vis-à-vis de leurs propres sujets. Il est
temps
que les ministres d’état et tous les agents de l’
ndante et qui ne devrait jamais s’abaisser devant aucun parti. Il est
temps
que les tribunaux se persuadent que ce n’est poin
re connaître l’immoralité et le fanatisme des mauvais prêtres. Il est
temps
que le souverain pontife, dont les vertus chrétie
faire rentrer dans leur devoir le clergé séculier et régulier. Il est
temps
de réformer les mœurs, le langage et les principe
les hommes sur leurs devoirs de chrétiens et de sujets soumis. Il est
temps
que le chef de l’église rompe un silence si nuisi
ser de donner son approbation, à la rébellion et à l’anarchie. Il est
temps
qu’il proclame les principes qu’il professe lui-m
exister entre l’autorité spirituelle et l’autorité temporelle. Il est
temps
qu’il fasse connaître à tous les souverains de l’
loyalement des prétentions exorbitantes de ses prédécesseurs. Il est
temps
qu’il déclare franchement qu’il n’a aucune autori
e n’est pas de ce monde, ramènerait infailliblement et en très peu de
temps
à la communion de l’église romaine, toutes les pu
uvernements, et fera le bonheur des souverains et des peuples. Il est
temps
enfin que tous les hommes, princes et sujets, ain
peut défendre qu’on ne danse les jours des Fêtes, ou même en quelque
temps
de l’année que ce soit. Il est néanmoins encor
es. La seconde, s’ils peuvent étendre cette défense à tous les autres
temps
de l’année. Pour le premier point, il est évident
dre la danse les jours des Dimanches et des Fêtes, et pendant tout le
temps
qui est particulièrement destiné à l’exercice de
est prohibée les jours des Dimanches et des Fêtes, et pendant tout le
temps
qui est consacré à la mortification et à l’Oraiso
s Evêques peuvent la défendre par leurs Ordonnances, aux jours et aux
temps
que nous avons marqués, sous peine d’excommunicat
rs peuples. Il faut même dire, que la considération de la sainteté du
temps
qui est consacré au culte de Dieu et à la péniten
douter qu’un Evêque ne puisse défendre la danse absolument et en tout
temps
, parce que la puissance Episcopale n’est pas tell
à il s’ensuit nécessairement qu’ils peuvent défendre la danse en tout
temps
, parce que comme nous avons prouvé dans tout cet
e dimanche ; et l’autre où il abandonne à ce divertissement même « le
temps
de carême : encore, continue-t-il, que ce soit un
ent même « le temps de carême : encore, continue-t-il, que ce soit un
temps
consacré à la pénitence, un temps de larmes et de
core, continue-t-il, que ce soit un temps consacré à la pénitence, un
temps
de larmes et de douleurs pour les chrétiens ; un
pénitence, un temps de larmes et de douleurs pour les chrétiens ; un
temps
, où, pour me servir des termes de l’écriture, la
es soutient, il autorise l’abus de jouer les comédies durant ce saint
temps
. Page 54 [« Lettre d’un théologien », page 54].
dans un Canon du Concile de Carthage, qui fut célébré presque à même
temps
que ces lois que nous avons citées de l’Empereur
e se trouver aux assemblées des fidèles dans l’Eglise, emploie mal le
temps
qui est consacré au culte de Dieu, et assiste aux
se, et toute sorte de spectacles les jours des Fêtes, font mention du
temps
des divins Offices ; quelques-uns ont pris occasi
vins ; et ainsi, qu’il est permis aux fidèles de danser en tout autre
temps
que celui des Offices ; et c’est le sentiment d’A
qu’il n’excuse pas de grief péchéb, ceux qui auraient employé quelque
temps
notable, c’est-à-dire la plus grande partie du jo
eurs ont eu plus d’égard dans cette occasion à l’usage commun de leur
temps
, qu’à la vérité et à l’esprit de l’Eglise. Je dis
piété Chrétienne, les fidèles commencent maintenant à donner moins de
temps
à ces actions saintes, et à demeurer moins assemb
lesquels les fidèles s’assemblent, ne rempliraient pas entièrement le
temps
; les Constitutions de l’Eglise ne permettraient
ue l’opinion de ceux qui restreignent la prohibition de ces choses au
temps
des divins Offices doit être rejetée, comme une i
là pèche mortellement, qui en ces saints jours emploie injustement le
temps
en cette sorte d’exercices, si ce n’est que l’ign
NDE Comprendre: Angélus reste trop sévère envers ceux qui passent du
temps
à se divertir. c. NDE quelqu'un = quelques-uns.
res, ni Grecs ni Latins, quoique le théatre fût fort en vogue de leur
tems
, n’ont employé ces expressions prophanes, n’ont e
e. On pourroit suivre à la piste, les goûts qui ont dominé, en divers
tems
; & en faire l’histoire. Celle du dix septiem
en ridicule la Réligion & la vertu : voici le debut de son Ode au
tems
. Toi qui sais étendre l’espace Et limiter l’
ité ; Toi dont le vaste sein embrasse Le moment & l’éternité Le
tems
& l’espace sont deux choses très-differentes,
n, & qui suivra sa destruction après laquelle il n’y aura plus de
tems
? Tempus non erit ampliùs. Le tems ne peut éten
rès laquelle il n’y aura plus de tems ? Tempus non erit ampliùs. Le
tems
ne peut étendre ni resserrer l’espace, non plus q
er l’espace, non plus que l’espace ne peut ni prolonger ni abreger le
tems
? L’immensité peut-elle être limitée ? Sa nature-
tre limitée ? Sa nature-même est d’être sans limites. Depuis quand le
tems
qui n’est qu’une portion de l’éternité, est-il pl
qu’on croiroit le saisir, il n’est plus, on embrasseroit le néant. Le
tems
n’est lui-même que des momens qui se suivent : le
t : le moment s’embrasse-t il ? Ils ne sont jamais deux ensemble : le
tems
embrasser des momens, c’est s’embrasser lui-même.
: le tems embrasser des momens, c’est s’embrasser lui-même. Tous les
tems
, c’est-à-dire, tous les momens sont engloutis dan
an ? L’auteur a fait son cours de métaphysique dans les coulisses. O
tems
! ton aîle fugitive, Tantôt couvre la sombre rive
e séjour de la mort : les morts n’y font que passer, il n’y a plus de
tems
dans l’enfer : c’est l’éternité. Comment le tems
er, il n’y a plus de tems dans l’enfer : c’est l’éternité. Comment le
tems
plane-t-il sur les lieux ? Il est autant dessus,
l sur les lieux ? Il est autant dessus, que dessous, & à côté. Le
tems
n’est ni dessus, ni dessous rien : le tems plane-
dessous, & à côté. Le tems n’est ni dessus, ni dessous rien : le
tems
plane-t-il avec gloire ? Est-il susceptible ni de
r les palais, que sur les deserts ; tout passe également dans le même
tems
. Le tems ne partage pas sa course ; il est burles
ais, que sur les deserts ; tout passe également dans le même tems. Le
tems
ne partage pas sa course ; il est burlesque de di
d’Auguste. Il est vrai que les Comédiens s’aviserent, il y a quelque
tems
, de faire frapper une médaille, où l’on représent
rent Momus & Mde. Pernelle. Cette chanson vaut mieux que l’Ode au
tems
de l’Abbé Schrone prononcée par la Prêtresse d’Ap
éternité, que l’espace attendus, que l’immensité resserrée, l’aîle du
tems
qui plane, la demeure du sort, & tout ce fatr
& très bien faite ; elle échoua pourtant, tandis que dans le même
tems
Azor & Zemire, piéce très médiocre, malgré le
faire usage, c’est l’idée trop juste que l’auteur donne des mœurs du
tems
, auxquelles il attribue la chûte de sa pièce, tro
fleur ; Disputent le terrein à l’âge qui s’avance, Et font contre le
tems
la plus belle défense. Peut-on lancer trop d’ana
cès des mauvais traitemens les rendent nécessaires ; mais pour peu de
tems
, dit l’Apôtre iterum revertimini . Mais le monde
eut que la raison de cet empressement soit le plaisir de voir en même
tems
deux comédies, deux sortes d’acteurs & d’actr
, Et méprisant les hommes & les Dieux. Il a paru presque en même
tems
deux ouvrages qui, par des routes différentes, te
se paroître jaune, donne un air de famille, & vieillesse avant le
tems
, &c. Dans la Parisaïde, une infinité de ficti
imats : il n’y a pas un siécle qu’on y en a usé : on en a usé de tout
tems
, & on en consomme incomparablement plus au mi
de tous les païs, en Amérique comme en France : elle est de tous les
tems
. Voltaire n’est ni Medecin, ni Géographe ; au moi
. Saint Jérôme expliquant ces paroles de l’Ecclésiaste ; « Il y a des
temps
destinés pour les embrassements, et il y en a d’a
s, et il y en a d’autres èsquels il s’en faut retirer »38, dit que le
temps
destiné pour les embrassements, est celui auquel
cquisition de la sagesse, traitant et conversant avec elle, et que le
temps
destiné pour s’en retirer, est celui auquel on je
s menait en quelque lieu champêtre, et là les faisait reposer quelque
temps
; et comme il est fort probable, leur commandait
tirons-nous à l’écart en un lieu désert, et là reposez-vous un peu de
temps
. »45 La quatrième raison est,Quatrième raison, p
mes pieds de la chute : O que cela m’oblige de vous plaire durant le
temps
que je suis en cette vie, éclairée de la lumière
rder, et la témoigner en cette action aussi bien qu’aux autres. 2. Au
temps
,Au temps. non seulement pour n’employer pas à cel
la témoigner en cette action aussi bien qu’aux autres. 2. Au temps,Au
temps
. non seulement pour n’employer pas à cela tout le
. Au temps,Au temps. non seulement pour n’employer pas à cela tout le
temps
, ou la meilleure partie d’icelui ; car il y a des
ment, ains par occupation ; mais aussi pour choisir les heures, et le
temps
qui est propre à cela, comme d’ordinaire est, apr
1. La personne qui joue. 2. L’intention avec laquelle on joue. 3. Le
temps
qu’on met à jouer. 4. La somme qu’on joue. 5. La
les femmes, sous prétexte du jeu. Quant au troisième qui concerne le
temps
du jeu ;Troisième chose à laquelle il faut prendr
temps du jeu ;Troisième chose à laquelle il faut prendre garde et le
temps
du jeu. Le jeu est mauvais à raison de temps. j'a
faut prendre garde et le temps du jeu. Le jeu est mauvais à raison de
temps
. j'ai à vous dire que chaque chose a son temps, e
st mauvais à raison de temps. j'ai à vous dire que chaque chose a son
temps
, et que la prudence enseigne de faire tout en sa
enseigne de faire tout en sa propre saison : on pèche au jeu quant au
temps
; 1. Lors qu’on joue en un temps destiné et ordon
re saison : on pèche au jeu quant au temps ; 1. Lors qu’on joue en un
temps
destiné et ordonné pour une autre occupation, par
occupation, par exemple, le matin avant que d’avoir prié Dieu, ou au
temps
qu’il faut ouïr la Messe : lorsqu’un Juge doit al
plus sera on obligé de quitter le jeu. 2. Lors qu’on emploie trop de
temps
au jeu, vous en verrez qui ne font que jouer dès
réiez, et jouiez ; n’abusez pas de ce congé, ménagez le bien, ayez le
temps
propre à cela qui ne soit pas nécessaire pour que
pas nécessaire pour quelque autre occupation meilleure, comme est le
temps
après le repas, ou après un long travail d’esprit
t, ou de corps. Si vous suivez mon conseil, vous respecterez certains
temps
en l’année, èsquels pour l’amour de Dieu vous ret
année, èsquels pour l’amour de Dieu vous retrancherez le jeu,Certains
temps
en l’année èsquels il est bienséant de retrancher
ce d’une nécessité ou grande charité, ne vous dicte le contraire, ces
temps
sont, 1. Le Carême, destiné pour la pénitence de
aux autres, occasion d’en faire ; un regret d’avoir perdu un si long
temps
, et si précieux, pour gagner l’Eternité. Après ic
t, avec un ferme propos de n'y retourner plus ; et pour réparation du
temps
si mal employé en ces danses, rentrez un peu en v
aiserie, et attentif à cette fadaise. 4. Tandis que vous étiez là, le
temps
s’est passé, la mort s’est approchée, pour vous f
e, pour vous faire danser d’une autre danse, par laquelle on passe du
temps
à l’Eternité, ou glorieuse, ou malheureuse. 5. Ta
67. [NDA] Isa. 3. « Princeps quæ digna sunt principe loquetur. » Au
temps
. 69. [NDA] Prov. 8. « Cum eo eram cuncta compon
ntions an jeu. Troisième chose à laquelle il faut prendre garde et le
temps
du jeu. Le jeu est mauvais à raison de temps. 90
faut prendre garde et le temps du jeu. Le jeu est mauvais à raison de
temps
. 90. [NDA] Sap. 15. « Æstimaverunt esse ludum v
t esse ludum vitam nostram. » Jouer longtemps nuit beaucoup. Certains
temps
en l’année èsquels il est bienséant de retrancher
effet qu’il produise. Vaut-il donc la peine qu’on y emploie autant de
temps
et de dépense qu’il en faut necessairement, et po
renant des années entieres ce ridicule exercice ? Dés là donc tout ce
temps
est un temps perdu, ce qui, comme on l’a déja veu
nées entieres ce ridicule exercice ? Dés là donc tout ce temps est un
temps
perdu, ce qui, comme on l’a déja veu, n’est pas p
faire. Sur tout encore si l’on considere que ce n’est pas ici le seul
temps
qu’on perd. Je veux, en effet, que cette perte ne
t plus que stupide pour y être insensible. Enfin, je ne vois pas quel
temps
il peut rester pour rechercher ces amusemens crim
ns, qui sont, sans doute, l’une des choses qui font perdre le plus de
temps
. Mais comme le Traité qui suit celui-ci ne doit a
ur zèle contre cette pernicieuse inclination, qui commençait dès leur
temps
à corrompre l’innocence et la chasteté des fidèle
end qu’il faut faire beaucoup de distinction entre les comédies de ce
temps
-ci, et celles que les saints Pères ont condamnées
inaire la différence que l’on prétend mettre entre les comédies de ce
temps
-ci, et les spectacles des Anciens ; et que ce n’e
se n’ont presque rien dit contre l’attachement que l’on avait de leur
temps
aux spectacles, qui ne se puisse appliquer avec b
ne se puisse appliquer avec beaucoup de justice aux comédies de notre
temps
. Tertullien, dans le livre qu’il a fait des spect
ui ne se puisse dire des comédies d’aujourd’hui ? Les Chrétiens de ce
temps
-ci sont-ils moins obligés que ceux du temps de Te
hui ? Les Chrétiens de ce temps-ci sont-ils moins obligés que ceux du
temps
de Tertullien, à quitter les passions du siècle,
nt, comme dit S. Paul, à leur vocation ? De plus, les Comédiens de ce
temps
-ci sont-ils d’une autre considération dans le mon
où, comme dit Tertullien Chap. 25., il n’y a rien de Dieu, et dans un
temps
où tous ses sens sont occupés à se repaître du va
nciens, qui ne se puisse appliquer avec justice aux comédies de notre
temps
. Et c’est ainsi, ma Sœur, que si je ne craignais
ectacles des anciens, retombe naturellement sur les comédies de notre
temps
. Je vous ferais voir qu’on ne fait pas aujourd’hu
té qui est aussi incompatible avec les devoirs des Chrétiens de notre
temps
, qu’avec ceux des premiers Chrétiens. Je sais bie
s de sacrifier aux Anges rebelles » ; et que si les comédies de notre
temps
ne se représentent pas en l’honneur d’un Mars, d’
t. « parce, dit S. Chrysostome, que ce n’est point à nous à passer le
temps
dans les ris, dans les divertissements, et dans l
mais encore à cause qu’il n’est pas permis aux Chrétiens de passer le
temps
dans les ris, dans les divertissements, et dans l
Il est
tems
de parler. A Toutes les vexations des Comédien
u dernier période, je me suis dit à moi-même (tous bas encore) il est
tems
de parler. Or comme il est tems de parler, que j’
t à moi-même (tous bas encore) il est tems de parler. Or comme il est
tems
de parler, que j’ai laissé les autres parler, (&a
; Kerlon, & Chevalier du Coudray. Je vais donc parler, il en est
tems
, & je parle aussi ; mais je parle au nom de l
; de vive voix, que ce n’étoit point l’intention de Monsieur. Quelque
tems
après M. Cailhava fit paroître sa brochure, intit
le livres de rente chacun. Un Histrion jouir de quatre mille écus ! O
tems
! ô mœurs ! ô Sully ! J’ose donc le premier éleve
estie de leur état. ” Disons maintenant quelque chose de nous, il est
tems
de parler. J’ose avancer à la barbe des Athéniens
ur négligence à jouer les nouveautés ; & je le prouve, car il est
tems
de parler. Ces Messieurs & ces Dames ne jouen
e peut que lui en savoir bon gré. Parlons des Lectures, puisqu’il est
tems
de parler. Les Lectures sont très-difficiles à o
n a lû une ; l’Auteur attendoit depuis trois mois. Ce nombre & ce
tems
établis, la derniere Lecture se fera dans trois a
Misanthrope & du Tartuffe ? Revenons à notre objet, puisqu’il est
tems
de parler, & disons que la conduite de ces Me
— (4. Quia perit ibi devotio.) Et qui que vous soyez, vous perdez le
temps
qui est si cher qu’il ne se recouvre jamais, temp
ez, vous perdez le temps qui est si cher qu’il ne se recouvre jamais,
temps
qui vous est accordé pour faire votre salut, temp
e recouvre jamais, temps qui vous est accordé pour faire votre salut,
temps
que vous devriez acheter bien précieusement, temp
faire votre salut, temps que vous devriez acheter bien précieusement,
temps
dont un petit quart d’heure serait beaucoup estim
orte de Comédie, qui se ressentait, il est vrai, de la simplicité des
tems
; mais qui n’en était pas moins un Spectacle. Ain
prémière idée de la Poésie. Pour revenir à mon sujet ; je vois dès le
tems
de Bacchus, de Mercure, d’Osiris, ou de Noé2, le
La raison & l’expérience nous assurent que les hommes ont de tout
tems
recherché le plaisir ; les Spectacles, & surt
nc dû faire naître la Tragédie. Jugeons de ce qui est arrivé dans des
tems
dont l’on ne peut parler que par conjecture, en r
r ; l’Histoire est remplie d’obscurités, lorsqu’elle remonte dans des
tems
éloignés ; elle ne parle que par conjecture des R
dre, à dédaigner, à révérer, à fuir leur Religion, n’ont guères eu le
tems
de composer des Drames. Les Perses étaient dans l
le. L’usage était peut-être de jouer l’espèce de Comédie des prémiers
tems
sous des arbres dans la campagne, ou bien on détr
leurs grands-hommes. La Comédie se perfectionne en Grèce en même
tems
que le Tragique. Plusieurs Savans ont fait re
ue. Plusieurs Savans ont fait remonter l’origine de la Comédie au
tems
d’Homère, qu’ils soutiennent en avoir fourni l’id
n peu de mots que la Comédie chez les Grecs se perfectionnait en même
tems
que la Tragédie. En effet, tandis qu’Éschyle comp
i fier & si estimable, honteux de se voir esclave, perdit en même
tems
son antique valeur & son goût pour les Arts.
es ; mais ils se ressentaient de ses mœurs féroces. Tout annonça long
tems
qu’une foule de banis & de criminels habitaie
es de la décadence du Spectacle. Les Muses restèrent pourtant quelque
tems
en Italie ; mais elles étaient si effrayées du br
ils donnaient à tout cela un nom que j’ignore. Il est probable que du
tems
des Druides, les ministres de leurs Dieux, &
s l’Europe aussi bien qu’en France, on vit aussi presque dans le même
tems
représenter par-tout les Mystères de la Passion.
fection, & se mettre à même de surpasser, peut-être dans tous les
tems
, les Spectacles de l’Europe, des Grecs & des
n va rapporter comment, depuis la naissance du Christianisme jusqu’au
tems
des derniers Conciles, elle les a justement mérit
trop austeres, quand on sçaura qu’il se passa un très-long espace de
tems
, avant qu’ils obtinssent la suppression des Bains
deuxieme siecle, fait la description d’un Spectacle Pantomime de son
tems
, où l’on représentoit le Jugement de Pâris, &
urner en dérision les Evêques & tout le Sacerdoce. C’est quelques
tems
après que les Tournois commencerent à s’établir e
mnés par les Peres, n’a cessé de fulminer contre ces Jeux, pendant le
tems
immense qu’ils ont duré. J’ose remarquer en passa
ent pas eu des effets ni des suites aussi funestes. Venons, enfin, au
tems
du dernier Concile Général. Le terrible accident,
Pour une troupe d’Acteurs imbécilles, qui paroissoient depuis quelque
tems
parmi nous, & qui prophanoient les Mysteres d
honnêtes & aussi épurées que nos bonnes Comédies, ont été de tous
tems
condamnées pour leur seule inutilité. Du nombre d
dopté plusieurs traits des Comédies de Turpilius, Poëte qui vivoit au
tems
de Pompée ? On ajoute enfin, que si de pareilles
devroit se hâter d’en écarter tout prétexte. Ce n’est pas que de tout
tems
, il n’y ait eu parmi eux de très-honnêtes gens. C
honnêtes gens. Ce n’est pas que le corps des Comédiens n’ait, en tout
tems
, fait de très-bonnes actions ; peut-être même s’e
pendant l’inclination pour les Spectacles est si grande, que dans les
tems
où ils sont suspendus ailleurs, c’est-à-dire, dan
ent détruits, par l’attachement que les Peuples ont fait voir de tous
tems
pour cette sorte d’amusement ; & qu’ainsi un
st de croire que les occupations d’un Comédien ne lui laissent pas le
tems
des plus graves réflexions. Quoique cet état soit
uelquefois plusieurs mois sans paroître sur la scene ; & dans les
tems
où les Spectacles sont le plus courus, ce n’est q
s, de l’impureté, de l’idolâtrie, & des abominations des derniers
tems
de l’Empire de Rome. Au septieme Siecle, des jeux
e. Au septieme Siecle, des jeux sacriléges des Iconoclastes. Quelques
tems
après, de l’établissement en France des jeux homi
. 4. Louis Riccoboni. 5. M. Nicole. 6. Poëte Comique qui vivoit du
tems
de Jules César. 7. M. l’Archevêque de Sens.
Cyprien n’était pas du goût de notre Docteur ; car il y avait déjà du
temps
de ce Père certains Casuistes qui favorisaient la
ée que votre foi est pure ; cependant parce qu’on ne manque pas en ce
temps
-ci de gens qui par une flatterie et une indulgenc
tons la partie, de même que Tertullien la cédait aux libertins de son
temps
. Mais est-ce une conséquence pour cela que la Com
e des marques par où on reconnaissait les Chrétiens dans les premiers
temps
de l’Eglise, ainsi que l’assurent les Pères. Et e
meurent dans les termes de la modestie, qu’ils ne jouent pas dans des
temps
défendus, et que d’ailleurs ils satisfassent aux
nt en effet moralement impossibles. Il pourrait être néanmoins que du
temps
de saint Thomas les Farceurs qu’il tolère et qu’i
sont, dit-il, tant déchaînés contre la Comédie, que parce que de leur
temps
l’excès en était criminel et immodéré : et s’ils
était quelque chose de si horrible et de si infâme, que la Comédie du
temps
de nos Pères, qu’il n’y a personne à l’heure qu’i
ne prouvent rien contre la Comédie d’aujourd’hui. Ce serait perdre le
temps
que de faire comparaison de l’une à l’autre, etc.
comparaison de l’une à l’autre : et parce que notre Docteur, à qui le
temps
est précieux, prétend que ce serait le perdre que
ant point assez le faux et l’imaginé du véritable, il est à propos de
temps
en temps de lui lever le masque et de découvrir l
assez le faux et l’imaginé du véritable, il est à propos de temps en
temps
de lui lever le masque et de découvrir les fictio
ans les Comédies d’aujourd’hui de si belles choses et si honnêtes. Du
temps
de Tertullien il y avait déjà des gens qui tenaie
danse de David qu’à contrecœur, et que parce que les libertins de son
temps
autorisaient les Spectacles par cet exemple, et p
r une seconde fois ; il vaut mieux le laisser respirer pour un peu de
temps
, et lui donner lieu de se consoler avec ses bons
ls parlent de certains flûteurs sans conséquence qui jouaient de leur
temps
, et à qui nos Comédiens ne voudraient pas être co
-il que l’on use ? Il les marque lui-même. « C’est, dit-il, qu’à même
temps
que vous étiez au bal, plusieurs urnes brûlaient
eu, chantaient ses louanges et contemplaient sa beauté. Qu’en ce même
temps
plusieurs âmes sont décédées en grande angoisse,
aiserie et attentif à cette fadaise. Que tandis que vous étiez là, le
temps
s’est passé, la mort s’est approchée. Voyez qu’el
iolons, et où vous ne ferez qu’un seul pas de la vie à la mort, et du
temps
à une éternité de biens ou de peines. » Voilà le
e point faire de scrupule de jouer à des jeux de hasard, de passer le
temps
en banquets et en festins, de donner dans le luxe
dont les Comédiens se trouvent marqués dans les Lois Impériales. « Le
temps
, dit-il, qui change, fait tout changer avec lui ;
se à notre Docteur, n’a pas encore enlevé la tache des Comédiens : le
temps
avec tous ses changements n’a point encore couver
die : mais l’expérience a fait voir le contraire ; la Scène depuis ce
temps
-là n’a point changé de face, on a représenté depu
-il sûr qu’il ne dira pas que ce Satirique ait parlé de la Comédie du
temps
passé, comme il a dit des anciens Pères, puisque
né autrefois d’assister aux Spectacles ». Premièrement, il parle d’un
temps
passé, et en cela il me fait un grand plaisir. Ma
a troisième, que les jeux conviennent aux personnes, aux lieux et aux
temps
. Or il est aisé, à ce qu’il dit, de faire voir qu
parences de vertus : en sorte qu’un Comédien croirait avoir perdu son
temps
s’il n’avait causé quelque émotion et fait quelqu
oisième condition, qui consiste à prendre garde aux circonstances des
temps
, des lieux et des personnes. C’est ici la dernièr
les précédentes. Il prétend donc premièrement que la circonstance des
temps
est parfaitement bien gardée dans la Comédie ; «
x heures du soir, et ne durent que jusqu’à huit : ce qui n’est pas un
temps
trop long, mais raisonnable pour se divertir ». C
n’est pas un temps trop long, mais raisonnable pour se divertir ». Ce
temps
effectivement est assez raisonnable pour se diver
e Docteur n’en demeure pas là, il étend son indulgence jusqu’au saint
temps
des Fêtes et des Dimanches, et jusqu’au temps con
dulgence jusqu’au saint temps des Fêtes et des Dimanches, et jusqu’au
temps
consacré à la pénitence et aux pleurs : il faut l
entendre prêcher là-dessus. « Il est vrai, dit-il, qu’on joue en des
temps
saints, comme les jours de Fête et de Dimanche, e
s, comme les jours de Fête et de Dimanche, et pendant tout le Carême,
temps
consacré à la pénitence, temps de larmes et de do
e Dimanche, et pendant tout le Carême, temps consacré à la pénitence,
temps
de larmes et de douleurs pour les Chrétiens ; ou,
urs pour les Chrétiens ; ou, pour me servir des termes de l’Ecriture,
temps
où la Musique doit être importune, et auquel les
nt défendus, mais parce que leur état les oblige a se mortifier en ce
temps
. De plus, que les Comédiens qui jouent tout les j
! Cet exposé seul ne vous fait-il pas horreur ? Quoi ! dans ce saint
temps
, qui, de l’aveu même du Docteur, est consacré à l
i, de l’aveu même du Docteur, est consacré à la pénitence, qui est un
temps
de larmes et de douleurs pour les Chrétiens, et a
doit être importune, suivant le langage de l’Ecriture ; dans ce saint
temps
, dis-je, il sera permis d’aller à la Comédie et d
ême ; et l’Eglise même, cette chaste Colombe, est plongée en ce saint
temps
dans le deuil et dans les pleurs, tant pour la mo
nt le privilège de se réjouir et de réjouir les autres durant tout ce
temps
? Et ils pourront même y jouer tous les jours, pa
er un Pénitent à la Comédie ? Cela s’appelle-t-il l’y envoyer même en
temps
de Carême ? Cela veut-il dire enfin que les Coméd
aux Pénitents : l’Eglise les défend sans exception, et pour tous les
temps
de l’année ; et le Docteur veut que saint Thomas
et le Docteur veut que saint Thomas les permette durant tout le saint
temps
du Carême ; et tout cela, parce que saint Thomas
ans la Comédie elle ne pouvait se conserver parmi les hommes, même en
temps
de Carême. En vérité, pour raisonner ainsi, il fa
ur ne sont pas défendus ; surtout, puisqu’elle ne se joue que dans un
temps
propre, et que, grâce à la vigilance des Pasteurs
de Dieu, en procurant un agréable repos à leurs Spectateurs, dans un
temps
où ils doivent en se reposant imiter son exemple.
u’il n’approuve les Dimanches que les Comédies qui se jouent hors les
temps
du Service divin, et après que les Eglises sont f
ais montré plus de zèle que contre certains Casuistes relâchés de son
temps
, qui, comme notre Docteur fait encore aujourd’hui
aujourd’hui, réduisaient la défense d’assister aux Spectacles au seul
temps
des Offices divins. « C’est, dit saint Charles a
dèles : ces Auteurs ont eu sans doute plus d’égard à l’usage de leurs
temps
qu’à la vérité et à l’esprit de l’Eglise. » Sain
er à la Comédie ce jour-là, ce n’est point garder la circonstance des
temps
que saint Thomas et Albert le Grand veulent être
fut doué ? Il instruisit d’un art qui n’avait guères de règles de son
tems
, & dont chaque nation vient au bout de trois
r pour la gloire de l’Opéra-Bouffon que ce grand homme vécut de notre
tems
, ou que son prodigieux sçavoir se trouva logé dan
ment les Auteurs ne traitent que des sujets analogues au goût de leur
tems
. Aristote n’aurait point fait une Poétique en fav
utre côté des progrès qui achévent de combler sa gloire. Dans le même
tems
que nous donnons naissance à l’Opéra-Bouffon, nou
ir alternativement avec l’Opéra-Bouffon. On ne les connaissait pas du
tems
d’Aristote, puis qu’il dit dans sa Poétique ; « L
même chose. Aristote est aussi fort éxcusable ; on fesait bien de son
tems
des Tragédies sublimes, mais non pas des Énigmes
igion pour ne pas connaître l’horreur qu’elle a marquée dans tous les
temps
des spectacles et de la Comédie en particulier. L
ils ne l’abandonnent. Mais si la Comédie est criminelle dans tous les
temps
, combien le doit-elle être plus particulièrement
u et travaille à apaiser sa colère si manifestement irritée ; dans un
temps
en un mot où la nôtre est particulièrement occupé
ec trop d’ardeur ; quoique nous ne puissions ne pas condamner en tout
temps
la Comédie : Nous défendons particulièrement à to
rement à tous les Fidèles de notre Diocese d’y aller pendant ce saint
temps
, consacré par lui-même et par tous les exercices
ment « à cause des excès criminels et immodérés qu’il y avait de leur
temps
»p. 20. , comme dit l’Auteur de la Lettre ; mais
ils ne pensent qu’à se divertir, à rire et à passer agréablement leur
temps
. C’est pourquoi tandis qu’on les voit prendre tan
rs ordinaires de sa Justice : c’est pourquoi il doit employer tout le
temps
qui lui reste de sa vie à gémir, pour tâcher de f
RAISON. Les Chrétiens ne doivent point perdre les moindres moments du
temps
qui leur est donné fort court, et seulement pour
s leur véritable patrie, qui est le Ciel, et que Dieu leur a donné le
temps
, comme un moyen nécessaire pour y pouvoir arriver
yen nécessaire pour y pouvoir arriver. Cela supposé, je dis 1. Que le
temps
n’est pas à eux, mais a Jésus-Christ, qui le leur
ne que l’usage, ils lui doivent rendre compte du moindre moment de ce
temps
, comme l’Evangile assure qu’on rendra compte des
ngile assure qu’on rendra compte des moindres paroles oiseuses. 2. Ce
temps
est fort court. Et comme plusieurs en font un mau
sunt. »Ephes. 5. 16. 3. Il ne nous est pas libre de disposer de ce
temps
comme il nous plait. Car Dieu ne nous le donne qu
endra, dans laquelle personne ne peut plus agir. »Joan. 9. 4. 4. Le
temps
ne nous a pas été donné pour le passer dans une h
tout sera éternel. Gémissez donc du mauvais emploi que vous faites du
temps
, dit saint Chrysostome,Chrys. Hom. 57. in c. 7. I
ne vous a donné la vie, qu’afin que vous le serviez. Et employant ce
temps
en des choses tout-à-fait vaines et inutiles, vou
us ne savez donc pas qu’il vaut mieux perdre toute autre chose que le
temps
? car si vous perdez de l’or, il se peut recouvre
or, il se peut recouvrer : mais il est bien difficile de recouvrer le
temps
perdu ; on nous le donne fort court durant la vie
t, comme on dit, le sacré au profane, et qu’ils ne jouent point en un
temps
défendu. Et quoique dans la vie (ce sont toujours
ils sont tant déchainés contre la Comédie, ça a été parce que de leur
temps
, l’excès en était criminel et immodéré, et que s’
ose de si horrible et de si infâme que la Comédie, comme la jouait du
temps
de nos pères, qu’il n’y a personne à l’heure qu’i
: le premier ne fait point de difficulté de comparer ceux qui de son
temps
allaient à la Comédie, de les comparer, dis-je, à
s Saints Pères exagèrent, et que la Comédie n’était pas autre dans ce
temps
-là qu’elle est aujourd’hui, mais que pour en déto
ntre elle ne prouve rien contre celle d’aujourd’hui. Ce serait perdre
temps
que de faire comparaison de l’une à l’autre : Je
s de la Comédie que s’arment les Saint Pères, au lieu que si de leurs
temps
ils l’avaient trouvée dénuée des malheureuses cir
s, et non pas sur ceux qui n’en représentent que d’honnêtes. Comme le
temps
qui change fait tout changer avec lui, les gens é
ger avec lui, les gens équitables doivent regarder les choses dans le
temps
où elles sont. Il ne faudrait pas remonter bien h
elui qui est modéré, sans attache, et seulement pour passer un peu le
temps
. Pourquoi donc ne pas dire la même chose de la Co
les sont sages, modestes, et bonnes en quelque manière.Salvien de son
temps
, reprochait aux Chrétiens qu’on ne pouvait se sou
ans des paroles, ou dans des actions déshonnêtes, comme on faisait du
temps
des Anciens ; Coutume malheureuse que Cicéron dép
outes les actions de la vie, est qu’ils conviennent à la personne, au
temps
, au lieu, et qu’ils soient réglés par toutes les
is pas permis, avec les Saints Pères, d’assister aux Comédies de leur
temps
, parce qu’elles étaient si scandaleuses, qu’elles
l y ait dans nos jeux, consiste à prendre garde aux circonstances des
temps
, des lieux et des personnes. La première de ces c
es contre laquelle les Saints Pères se gendarmaient le plus, était le
temps
auquel on jouait autrefois la Comédie. Elle durai
liciter, etc. »Hom.3. de David et Saül. : « que les Chrétiens de son
temps
et de son Diocèse n’allaient pas simplement à la
i ; quand les portes des Eglises sont fermées, et qu’on a eu assez de
temps
à donner à ses affaires et à ses exercices de dév
cices de dévotion ; et elles finissent à huit heures qui n’est pas un
temps
trop long, mais raisonnable, pour divertir, non p
es hommes que pour leur récréation. Il est vraiv que l’on joue en des
temps
Saints, comme les jours de Fête et de Dimanche, e
s, comme les jours de Fête et de Dimanche, et pendant tout le Carême,
temps
consacré à la pénitence, temps de larmes et de do
e Dimanche, et pendant tout le Carême, temps consacré à la pénitence,
temps
de larmes et de douleurs pour les Chrétiens, ou,
eurs pour les Chrétiens, ou, pour me servir des termes de l’Ecriture,
temps
où la Musique doit être importune, et auquel les
nt défendus, mais parce que leur état les oblige à se mortifier en ce
temps
; de plus que les Comédiens qui jouent tous les j
our ne sont pas défendus ; surtout puisqu’elle ne se joue que dans in
temps
propre, et que, grâce au zèle des Evêques, à la v
et que les Latins, sans jamais avoir été à l’emprunt chez eux. Il est
temps
de finir une Lettre à laquelle je devrais plutôt
me reprochiez avec un bel Esprit de ce Siècley, que je n’ai eu ni le
temps
ni l’esprit de la rendre plus courte : mais souff
fut prêtre habitué à Saint-Sauveur. Floridor quitta le théâtre peu de
temps
avant sa mort, qui survint le 14 août 1671. Le 10
avant sa mort, qui survint le 14 août 1671. Le 10 septembre 1668, au
temps
où l’on recherchait les usurpateurs de noblesse,
vant ont été ainsi modifié en 1725 : Il est vrai que l’on joue en des
temps
de piété, et c’est ce qu’il y a de plus blâmable,
et c’est ce qu’il y a de plus blâmable, comme pendant tout le Carême,
temps
consacré à la pénitence, temps de larmes et de do
lâmable, comme pendant tout le Carême, temps consacré à la pénitence,
temps
de larmes et de douleurs pour les Chrétiens, et p
leurs pour les Chrétiens, et pour me servir des termes de l’Ecriture,
temps
où la Musique doit être importune, et auquel les
être défendus. Tout ce qu’on peut répondre à cela, c’est que, dans un
temps
si saint, aussi bien que les jours de Dimanche, c
faculté de voir les objets qui frapent nos yeux ; je ne sçay si en ce
temps
les Chrétiens ne devroient point faire à Dieu une
plus attrayant, se fait voir avec plus d’éclat. Car que voit-on en ce
temps
autre chose, que des objets capables de nous sedu
e la vanité ? Que si les mondains s’appliquent particulierement en ce
temps
, à satisfaire tous leurs sens, par les objets qui
t voir le desordre qui se trouve dans les autres divertissemens de ce
temps
, je vous diray que celuy-cy est le plus criminel
e ces animaux furieux : & l’un des plus ordinaires plaisirs de ce
temps
-là, étoit de voir des Gladiateurs à outrance, qui
avec ceux des Anciens. Mais aprés vous avoir avoüé que ceux de nôtre
temps
sont moins criminels que les leurs, je n’avoüeray
i se trouvent en de certaines personnes, qui ne peuvent employer leur
temps
& leur argent à ces sortes de divertissemens,
ne soient plus cruels, ni si infâmes qu’ils l’étoient en ces premiers
temps
, ils ne sont pourtant guere moins dangereux, &
même dans les sujets que l’on accommode au goût & aux mœurs de ce
temps
? C’est, Messieurs, un pretexte, je l’avoüe, dont
se du siecle, que de sa probité ; de maniere que les spectacles de ce
temps
sont d’autant plus dangereux, que le mal y est pl
de l’exemple de saint Paul, dans une question qui étoit agitée de son
temps
, sçavoir si l’on pouvoit manger des viandes, qui
, sans grand peché, frequenter ces spectacles, à cause de la perte du
temps
& de l’argent qu’ils y employent, comme ceux
de ses affaires, & les obligations de sa Charge, pour donner son
temps
à ces amusemens ? Si l’oisiveté est condamnée dan
ux qui se font une occupation de ces folies, ou bien qui y donnent le
temps
qui seroit necessaire à leurs affaires, & au
qu’ils donnent au prochain, & pour les autres enfin, une perte de
temps
& d’argent qu’ils sont obligez d’employer à d
ises impressions que cela peut faire, qu’il luy reste encore assez de
temps
aprés avoir vaqué à ses devoirs & à ses affai
& qui sont presque l’unique occupation des gens de qualité en ce
temps
de divertissement ; & je soutiens encore une
lierement, en parlant des spectacles, que les comedies, dis-je, de ce
temps
, soient plus honnêtes qu’elles n’ont jamais été,
, tout innocens qu’on les croit, ont de commun avec ceux des premiers
temps
, contre lesquels les saints Peres se sont récriez
comme il y a des poisons lents, qui n’ont leur effet qu’aprés un long
temps
, de même que peut-être vôtre esprit occupé presen
n’est qu’un passage à un voyage éternel, et qu’elle n’a que le peu de
temps
que dure la vie pour s’y préparer : les nécessité
insi, tout son soin est de s’oublier soi-même et de laisser couler ce
temps
, si court et si précieux, sans réflexion, en s’oc
mps, dans lesquels on n’a en effet pour but que d’y laisser passer le
temps
sans le sentir, ou plutôt sans se sentir soi-même
ent nécessairement l’attention que l’on ferait sur soi-même durant ce
temps
-là. L’âme ne trouve rien en elle qui la contente
, non pas à guérir le mal, mais à le cacher simplement pour un peu de
temps
; et qu’en le cachant, elle fait qu’on ne pense p
éviter, n’eussent-ils d’autre défaut que de faire perdre beaucoup de
temps
, d’habituer les hommes à l’oisiveté et aux pensée
e de leurs plaisirs et de leurs amusements, et l’usage qu’ils font du
temps
, contribuent autant à éteindre en eux les lumière
les fréquentent, avec ces préceptes de l’Evangile : “Soyez économe du
temps
! Veillez et priez. Veillez, car vous ne savez pa
e aux émotions fortes et factices, de manière à nous blaser en peu de
temps
, et à nous donner bientôt un profond éloignement
ments frivoles ou romanesques. N’oublions pas, d’ailleurs, combien de
temps
se perd dans ces frivoles amusements ; on en perd
ces plaisirs funestes ont pénétré nos sens, nous fait perdre bien du
temps
encore, le temps, ce trésor le plus précieux de t
estes ont pénétré nos sens, nous fait perdre bien du temps encore, le
temps
, ce trésor le plus précieux de tous, et nous déto
triste et hideuse réalité, c’est-à-dire, l’abus le plus déplorable du
temps
et des facultés précieuses qui nous ont été dépar
raisonnable. Heureux, alors, heureux ceux qui auront su être sages à
temps
, qui, renonçant à des plaisirs captieux et funest
plaisirs. Elles suffiront pour remplir nos cœurs, pour occuper notre
temps
, et ne laisseront, au-dedans de nous, aucun besoi
re ; consultons les faits, examinons s’ils se sont démentis en aucuns
tems
, & voyons si les sentimens ont réellement var
amp; Euripide, après lui, coururent la même carriere, & en peu de
tems
la Tragédie est arrivée au point de perfection où
es de soie, les garantissoient des ardeurs du soleil & du mauvais
tems
, tandis qu’une infinité de canaux pratiqués dans
rneur d’Oreste, en arrivant avec lui sur le scène, l’explique en même
tems
au spectateur en ces termes : « Illustre rejetton
oient le mieux dans ces compositions. Euripide né à Salamines dans le
tems
que les Athéniens y célébroient leurs éclattantes
honoré en Grece ; c’est la même chose que si l’on disoit qu’il fût un
tems
où cette profession fut respectée à Rome, parce q
ntes fonctions, mais jamais deux métiers, ni deux professions en même
tems
. De même en parlant des Spectacles des Romains,
s ne connurent que très-tard les pieces de théâtre ; ce ne fut que du
tems
d’Auguste que la Tragédie parut avec éclat. Occup
chanter & jouer de différens instrumens : c’est ainsi que de tous
tems
les malheureux, du sein de la misere, ont cherché
Cicéron, en se plaignant de l’extrême inégalité des richesses de son
tems
(a), ne permet pas d’en douter. Sous le regne de N
à pouvoir être imité sur le théâtre. Les Romains passerent en peu de
tems
d’une vertu cruelle à des crimes féroces. Les peu
e beaux esprits, auxquels il distribua la récompense des Poëtes de ce
tems
, qui consistoit en armes & en chevaux. On com
e autre Société, qui, sous Charles VI, jouoit aux halles dans le même
tems
que les Clercs de la basoche représentoient au Pa
u de mots l’histoire de nos théâtres. Il y a donc toujours eu de tout
tems
, comme on vient de le voir, des Spectacles chez t
hommes couroient dans les rues comme en s’évitant, & alloient en
tems
de paix dans les temples & dans les cercles d
ation, & voilà tout. Il semble que plus on s’éloigne des premiers
tems
& de leur premiere simplicité, & plus on
ritique & l’envie ont cherché à le persuader ; mais après bien du
tems
perdu en observations, on est tout surpris de voi
aux yeux du spectateur, autant de fois que l’unité d’action & de
tems
le permet & l’exige, lorsque rien ne peut ni
devant celui qu’elle peut regarder comme son époux ; & dans quel
tems
? « Dans le tems où l’impiété est en crédit &
elle peut regarder comme son époux ; & dans quel tems ? « Dans le
tems
où l’impiété est en crédit & va tête levée ta
acultés nécessaires pour pouvoir en faire l’avance, & ôte en même
tems
à cette dernière, dans le commerce, la ressource
urpasser nos modèles, les Grecs & les Romains, qui eurent de tout
tems
des Spectacles entretenus aux dépens de l’Etat. N
i, qui ne la quittoit qu’en se couchant.* Le Monarque, durant tout le
tems
de la fête, ne mangeoit qu’en public. Les Evêques
blées. La fête, sans eux, eût paru peu agréable. Tel étoit le goût du
tems
. On peut dire que le regne des Carlovingiens fut
jusqu’aux pieds des autels, dans cet asile sacré, & cela dans un
tems
où les Rois de la Norvege sont encore portés sur
faculté de voir les objets qui frapent nos yeux ; je ne sçay si en ce
tems
les Chrétiens ne devroient point faire à Dieu une
plus attrayant, se fait voir avec plus d’éclat. Car que voit on en ce
tems
autre chose, que des objets capables de nous sedu
e la vanité ? Que si les mondains s’appliquent particulierement en ce
tems
, à satisfaire tous leurs sens, par les objets qui
e ces animaux furieux : & l’un des plus ordinaires plaisirs de ce
tems
-là, étoit de voir des Gladiateurs à outrance, qui
avec ceux des Anciens. Mais aprés vous avoir avoüé que ceux de nôtre
tems
sont moins criminels que les leurs, je n’avoüerai
i se trouvent en de certaines personnes, qui ne peuvent employer leur
tems
& leur argent à ces sortes de divertissemens,
ne soient plus cruels, ni si infâmes qu’ils l’étoient en ces premiers
tems
, ils ne sont pourtant guere moins dangereux, &
même dans les sujets que l’on accommode au goût & aux mœurs de ce
tems
? C’est, Messieurs, un pretexte, je l’avoüe, dont
se du siecle, que de sa probité ; de maniere que les spectacles de ce
tems
sont d’autant plus dangereux, que le mal y est pl
de l’exemple de saint Paul, dans une question qui étoit agitée de son
tems
, savoir si l’on pouvoit manger des viandes, qui a
, sans grand peché, frequenter ces spectacles, à cause de la perte du
tems
& de l’argent qu’ils y employent, comme ceux
de ses affaires, & les obligations de sa Charge, pour donner son
tems
à ces amusemens ? Si l’oisivité est condamnée dan
ux qui se font une occupation de ces folies, ou bien qui y donnent le
tems
qui seroit necessaire à leurs affaires, & au
qu’ils donnent au prochain, & pour les autres enfin, une perte de
tems
& d’argent qu’ils sont obligez d’employer à d
ises impressions que cela peut faire, qu’il luy reste encore assez de
tems
aprés avoir vaqué à ses devoirs & à ses affai
& qui font presque l’unique occupation des gens de qualité en ce
tems
de divertissement ; & je soutiens encore une
lierement, en parlant des spectacles, que les comedies, dis-je, de ce
tems
, soient plus honnêtes qu’elles n’ont jamais été,
, tout innocens qu’on les croit, ont de commun avec ceux des premiers
tems
, contre lesquels les saints Peres se sont récriez
comme il y a des poisons lents, qui n’ont leur effet qu’aprés un long
tems
, de même que peut-être vôtre esprit occupé presen
avoir lu Aristote, qu’une Action Dramatique ne doit pas durer plus de
tems
que ne dure le tour d’un Soleil. Deux Juges prési
été faites dans toutes les Langues ! Je ne parle que de celles que le
tems
a conservées. Mais que deviendroit cette Biblioth
ependant long-tems ignorée chez plusieurs Nations, & même quelque
tems
ignorée chez les Grecs. La même Réflexion a dû en
ble impression sur les Spectateurs. Voilà ce que comprirent en peu de
tems
les Grecs, & ce que les autres Nations ont eu
, jusqu’à Corneille & Moliere ; quoique nous eussions commencé du
tems
de François I à étudier les Grecs. Notre passion
en croyant les suivre, nous nous égarâmes, comme les autres, jusqu’au
tems
où deux Poëtes conduits par leur génie plus que p
eprésentations ; et votre justification tombe sur la Comédie de notre
temps
. Parce que vous ne pouviez pas nier absolument qu
ument que les anciens Pères n’aient déclamé contre la Comédie de leur
temps
, vous avez pris le parti de les expliquer, et de
désordres et les mêmes défauts qui se trouvent encore dans ceux de ce
temps
ou dans la Comédie que vous prétendez justifier,
ette vérité, je puis me servir des Pères, des Pièces de Théâtre de ce
temps
-là que nous avons encore, et des Auteurs profanes
e tire la seconde preuve de cette vérité, des Pièces de Théâtre de ce
temps
-là, Tragiques ou Comiques, que nous avons encore
n est, que dans le plaisir on ait égard aux circonstances du lieu, du
temps
, des affaires, et des personnes, « Non adhibendo
quel avantage vous en pourriez tirer pour justifier la Comédie de ce
temps
qu’en faisant un sophisme, et passant comme vous
uver des endroits qui vous fussent favorables, ne vous a pas donné le
temps
de réfléchir sur ce que vous lisiez : car pour vo
ns dans la suite, en examinant combien sont peu honnêtes celles de ce
temps
. Au Chapitre 33 de la 3e Partie, il parle à sa Ph
la Comédie est entièrement corrompu, et renversé dans celle de notre
temps
: Que si on y instruit, c’est plutôt dans le vice
honnête des crimes qui avaient été commis autrefois, ou dans un autre
temps
, « quod aliquando commissum est » ; je puis dire
notre Comédie ce que Saint Clément d’Alexandrie a dit de celle de son
temps
, nous la regarderons sans doute comme une occasio
années par les purs principes de la piété et de la religion, dans le
temps
même qu’il faisait l’admiration du siècle par son
fallait vous adresser à Monsieur Bonnenfan qui est mort depuis peu de
temps
dans l’humiliation et dans la pénitence qu’il ava
re sont présentement aussi épurées qu’elles l’aient été dans un autre
temps
. Nous sommes dans un siècle où on aime la délicat
goûts dans le plaisir : ainsi les saletés qui ont été goûtées dans un
temps
, ne le seraient pas présentement, et quand vous f
accompagnée du geste d’Esope, était capable de faire rire pendant un
temps
considérable. Or je vous demande, puisque vous l’
nt les Pièces de ce Moderne sont remplies. Ceux qui dans ces derniers
temps
ont écrit contre la Comédie ont rapporté des Vers
Je ne crois pas devoir répéter ce que ces Auteurs ont déjà dit, et le
temps
ne me permet pas de parcourir toutes les Pièces d
, il y a longtemps que je suis persuadé qu’il doit mieux employer son
temps
. Ainsi pour ce qui regarde les Tragédies, je renv
les lumières de la grâce, qu’on ne voit plus de Saint Genest dans ce
temps
. Aussi ne songe-t-il qu’à perdre le souvenir de c
plus grand préjudice et plus irréparable ? Ne l’a-t-on pas éprouvé du
temps
de Molière, qui avait presque toujours en vue de
es Pièces ; ne peut-on pas l’éprouver encore, et ce qui est arrivé du
temps
de Molière, ne peut-il pas arriver encore tous le
fortifier ces passions. Or c’est ce que fait la Comédie de notre
temps
. Vous en demeurez d’accord page 46, en ajoutant p
par le même moyen, ou si vous voulez on les instruisait dans le même
temps
qu’on les corrigeait. Ce dessein étant bon ne pou
, si les licences et les infamies ne l’avaient gâté dans la suite des
temps
. Et c’est par là aussi que vous voudriez faire l’
dans le mal. L’on peut encore, avec raison, dire des Comédiens de ce
temps
, ce que Saint Isidore de Diamette disait de ceux
s la prouver ; mais voici comme je prouve la mienne. La Comédie de ce
temps
ne peut avoir d’autre dessein que celui qui est r
ura jusqu’alors vécu dans l’innocence, s’apercevra bien que depuis le
temps
qu’elle va à la Comédie, la partie inférieure de
e lâche plus la bride à ses passions qu’elle ne faisait dans un autre
temps
; elle forme peut-être quelque léger désir de rem
tre quelque léger désir de remédier à ce mal, mais il n’est déjà plus
temps
. Le venin a entièrement gagné son cœur, il faut q
rire plus naturellement le caractère et le génie des Spectacles de ce
temps
, il n’y a point là d’infamie des Anciens, cependa
a-t-on vu de Comédiennes qui n’eussent ou qui n’eussent eu dans leur
temps
des intrigues d’amour ? Ne dit-on pas publiquemen
e paru dix-huit mois, qu’elle fut obligée de disparaître pour quelque
temps
, tant il est vrai que l’innocence est incompatibl
et purger d’infamie des gens qu’elles en auraient notés dans un autre
temps
; mais le public ne réforme pas toujours l’idée q
dont un Comédien était le principal locataire, et qui pendant tout ce
temps
ne fréquenta et ne visita la famille Comédienne q
ous ai déjà fait remarquer, ce qu’il dit convient encore à ceux de ce
temps
, puisque les concupiscences du siècle n’y règnent
page 23, qu’on s’est adouci en faveur de la Comédie dans la suite des
temps
, parce que le Théâtre se purifiait : car ces Conc
es anciens, mais aussi celles qui se représentaient en France de leur
temps
. Que si les derniers Conciles ne les ont pas cond
t ipsos placuit quamdiu agunt, a Communione separari 32 », pendant le
temps
qu’ils exercent cette profession. Le 20e Canon du
ctacles des anciens, puisque sans doute ces excès ne duraient plus du
temps
de Saint Charles. Et comment avez-vous pu entrepr
du danger, et pour les autres raisons qui subsistent dans ceux de ce
temps
. Il me sera sans doute permis de juger de leurs s
onstances qui l’accompagnent portent à cela. Mais un Comédien dans le
temps
même qu’il moralise le plus, n’a pas un véritable
essein de corriger ni de réformer personne : on ne s’y attend pas, le
temps
ni le lieu n’y sont pas propres, et on ne prétend
e contraire de ce qu’ils y ont promis ? Sur tout les Spectacles de ce
temps
n’ayant pas une intention sainte, comme ceux des
tion, et l’intempérance, à vivre à son aise ? Non sans doute, en tout
temps
on a toujours su faire beaucoup de différence de
urs le sujet des plus belles et des plus fortes Prédications de notre
temps
; mais ni les Pères, ni nos Prédicateurs n’ont ja
ertains maux pour en éviter de plus grands ; et que l’on fait dans un
temps
, ce que l’on trouve mauvais et que l’on détruit d
se serve dans les Jeux, consiste à prendre garde aux circonstances du
temps
, des lieux et des personnes. J’avoue que cette co
es dont nous avons déjà parlé, se trouvaient dans la Comédie de notre
temps
, il ne serait pas difficile de faire voir qu’on n
ent prouvé : il sera inutile d’examiner les circonstances du lieu, du
temps
et des personnes, puisqu’il n’y aura point de tem
ances du lieu, du temps et des personnes, puisqu’il n’y aura point de
temps
dans lequel on puisse se procurer ce plaisir ; il
l en faut dire quelque chose. Pour ce qui regarde la circonstance du
temps
, je puis me servir pour condamner la Comédie, par
du temps, je puis me servir pour condamner la Comédie, par rapport au
temps
, des mêmes endroits de Saint Jean Chrysostome et
té, ne dit pas ce que vous lui faites dire que « les Chrétiens de son
temps
n’allaient pas simplement à la Comédie, mais qu’i
si on ne peut pas avec raison dire la même chose des Chrétiens de ce
temps
que vous voulez justifier. A votre avis ceux qui
mp un laquais retenir une Loge avec précipitation, sans lui donner le
temps
de dîner lui-même : ont-elles le même empressemen
ouer que non. N’a-t-on pas raison après cela, de soutenir que dans ce
temps
aussi bien que du temps de Saint Chrysostome l’at
as raison après cela, de soutenir que dans ce temps aussi bien que du
temps
de Saint Chrysostome l’attachement qu’ont les Chr
peut, pour gémir devant Dieu de tout le mal qui se fait dans le même
temps
, surtout à la Comédie. Mais quand cela ne serait
endant le Carême, parce que leur état les oblige à se mortifier en ce
temps
. Il faut que sans y penser vous regardiez la Comé
médie ; mais il ne paraît pas qu’ils reprochent aux Chrétiens de leur
temps
d’y assister les Dimanches et les Fêtes, ce qui m
ent les Pères n’ont jamais comparé le repos que les Chrétiens de leur
temps
pouvaient prendre aux Spectacles, à celui que Die
re. Quel dommage que vous n’ayez plutôt paru sur la Scène, et dans le
temps
que feu Monseigneur le Prince de Conti, éclairé p
fâcheux pour vous, que votre Lettre ait paru particulièrement dans le
temps
de Carême : car il n’y a point eu de Prédicateur
de Carême : car il n’y a point eu de Prédicateur qui n’ait pendant ce
temps
là déclamé contre la Comédie. J’en connais qui l’
mauvaise que par les circonstances de la licence, de l’assemblée, du
temps
, du lieu, ce qui suffiroit pour proscrire le nôtr
sent tous leurs devoirs, & observent toutes les circonstances des
temps
& des lieux. Telle est l’idée du P. Porée, qu
en connut pas le péril par lui-même. D’ailleurs les spectacles de son
temps
, comme nous verrons bien-tôt, n’étoient que de si
susceptible d’aucun adoucissement. Il n’y a point de circonstance de
temps
, de lieu, de décence, de légèreté, de matiere, qu
point parlé de la comédie proprement dite, qui étoit inconnue de son
temps
; que le mot Histrion veut dire seulement un bouf
di qui in theatris agebantur ad excitandam luxuriam), des jeux de son
temps
, qui n’étoient que des discours facétieux, des co
e que les peintures, les statues, les poësies qui nous restent de ces
temps
gothiques ? qu’étoit-ce que les Troubadours, les
? qu’étoit-ce que les Troubadours, les seuls Auteurs & Acteurs du
temps
? des chantres du Pont-neuf, des joueurs de viell
e, l’Eglise n’auroit jamais porté des censures. S. Thomas, qui de son
temps
ne connoissoit autre chose, & tous les gens d
qui amusent le public par des jeux indifférens, que la simplicité des
temps
& le défaut de théatre rendoient alors bien p
us avons ailleurs rapporté la doctrine, qui parlant du théatre de son
temps
d’Antioche & de Constantinople, assure qu’il
danger, sans indécence ; qu’on n’y souffre rien que de convenable aux
temps
, aux lieux, aux caractères des personnes, aux jou
est toujours la même idée de l’histrionat. Il n’y avoit encore de son
temps
, il n’y eut de long-temps encore aucun théatre pu
Il y en avoit chez les Romains. Elles devoient être plus retenues du
temps
de Pline le jeune. L. 3. Epist. 1. Il fait avec l
es aux profanes, si on joue des choses saintes, si on le fait dans un
temps
, dans un lieu saint, avec des habits ecclésiastiq
au raport de IosephLib. 3, ils occuperent leurs Soldats aussi bien en
temps
de Paix, qu’en temps de Guerre, & leur faisoi
b. 3, ils occuperent leurs Soldats aussi bien en temps de Paix, qu’en
temps
de Guerre, & leur faisoient essuyer toutes le
ent ordinairement de vingt-milles, qu’ils faisoient en cinq heures de
temps
, & quelquefois en quatre, quand ils estoient
la fatigue. Pour cela, il faut les faire souvent sans excuser sur le
temps
ou sur la mode. Le métier est toûjours le mesme,
plus assidus à la Ruelle qu’au Camp, & qu’ils ont employé plus de
temps
à faire l’Amour qu’à faire leurs Exercices. Ie de
héâtre recommença par les représentations saintes ou morales : Peu de
temps
après, la corruption y mêla du profane, et le Pub
mêla du profane, et le Public les goûta davantage. Par succession de
temps
, le profane s’empara entièrement de la Scène, et
ntes que l’on entendait de toutes parts, ils ont tâché, dans tous les
temps
, de mettre des bornes à la licence des Théâtres.
de dire, ne cesse pas de changer d’avis, ou de paraître en changer de
temps
à autre : lorsqu’il parle de bonne foi, ce n’est
eu l’absolution, mais qu’il est necessaire de les éprouver pendant un
temps
pour juger de leur contrition, & de leur conv
; s’il trouve qu’il y ait fondement d’apprehender, il doit prendre un
temps
raisonnable pour l’éprouver. Si le penitent assur
res & quelque penitence convenable, & les éprouver pendant un
temps
notable, pour reconnoistre avant que de leur donn
r merite, qu’ils se vissent reduits dans la derniere pauvreté pour un
temps
, & mesme pour toute leur vie, il vaudroit mie
ion avec ses pechez, & avec sa condition : luy marquer un certain
temps
, durant lequel il doit prattiquer les exercices d
sque, donne pouvoir au Confesseur de differer la communion jusques au
temps
qu’il jugera à propos pour le salut du penitent.
enitent dit : Ie seray scandalisé si l’on ne me voit pas communier au
temps
paschal avec les autres ? Il luy representera que
nie pas, on peut croire que son Confesseur luy a differé le devoir du
temps
paschal pour s’y mieux disposer, ou pour s’instru
gagner beaucoup que d’eviter ces perils : & ceux qui employent du
temps
aux exercices de penitence, & à l’humiliation
e renvoyer, afinqu’il se prepare plus à loisir, & luy assigner un
temps
auquel il vienne se representer. Que doit faire l
les jours, & beaucoup de saintes ames l’ont fait en ces derniers
temps
3. ou 4. fois la semaine. L’esprit de penitence d
que leur pieté met à couvert de ce peril consument presque tout leur
temps
à écouter les confessions, & s’en trouvent ac
de quelque faute plus considerable qu’à l’ordinaire jusqu’a ce que le
temps
de se confesser fust venu. Il y a de l’apparence
r son idôle, & d’affoiblir le culte qu’il lui rend depuis si long
tems
; la force de la vérité a pu seule les lui arrach
il auroit du ajouter que ce n’étoit là que le théatre dans le goût du
tems
. Nous sommes plus rafinés, plus polis, plus décen
on ne doit pas plus s’élever contre ces anathêmes lancés de tous les
tems
, sur le théatre, que contre les défenses qu’elle
équence n’est pas juste, les Indiens, les Japonois ont eu de tous les
tems
, des théatres, peut-être avant eux ;) mais par la
teurs Catholiques & Protestants, gemissent de la désolation de ce
tems
, &c. Voltaire a raison. Faut-il être surpris
. Autre portrait des Medicis, maison trop fameuse, qui dans le peu de
tems
qu’elle a regné a perdu par son luxe, son ambitio
ortant. On a encore des talismans & des caractères magiques de ce
tems
-là, & des médailles où Cathérine est soutenue
forme en Ecosse au 16e siécle : il n’y en eut même en France que long
tems
après ; & une musique Italienne chez un peupl
public, quoiqu’en secret livré à la débauche ; il jouoit dans le même
tems
les plus sanglantes tragédies, par la guerre civi
x, qu’elle a beaucoup perdu de ses graces. Hélas ! Tout s’use avec le
tems
, la voix a ses rides comme le visage, le blanc, l
nce rendoit, dit-on, incapable du trône. Ce nouveau Roi mourut peu de
tems
après, on lui substitua Isabelle sa sœur, qu’on m
grandeur, &c. C’est domage que le théâtre ne fut pas connu de son
tems
, il en eut été enthousiasmé, & quelle gloire
son corps, né plus agile que robuste, il éprouva la caducité avant le
tems
, & son esprit s’affoiblissant avec le corps,
tous les jours la comédie, & qu’elle étoit aussi frequentée qu’en
tems
de paix ? Une bombe qui tomba près la sale de la
tems de paix ? Une bombe qui tomba près la sale de la comédie dans le
tems
du spectacle, ne l’interrompit point. Voltaire di
amnant : les Lutheriens & le Calvinistes en avoient usé ainsi, du
tems
de Leon X. Il suffit d’être novateur pour être au
de Charles Quint, ne s’occuperent point du théatre, peu connu de leur
tems
, dans l’Allemagne, & dans tout le Nord. Les C
tion. Les Jansenistes n’ont commencé à parler de théatre, que dans le
tems
de Nicole & de Racine, après la mort de Mazar
e Leon X & Mazarin, ont tenu le même langage, & dans tous les
tems
l’expérience en a prouvé la vérité, & sans so
trop les allarmes de la Religion & de la vertu, qui dans tous les
tems
l’ont fait proscrire. Ch. 164. Le Roi fut quelqu
dans tous les tems l’ont fait proscrire. Ch. 164. Le Roi fut quelque
tems
amoureux de la Princesse d’Angleterre, veuve de C
ouïr se proposent. 4. Les effets qu’elle produit d’ordinaire. 5. Les
temps
auxquels elle se joue. Voilà comme il faut consid
énormes. Il faut donc que les Evêques et les Magistrats aient de tout
temps
été convaincus que la profession de Comédien est
gréable, qui reçoivent bien leurs amis, et qui passent doucement leur
temps
, sans souci et sans chagrin ? Veut-il dire que ce
appelle-t-il vivre honnêtement employer son esprit et mettre tout son
temps
et sa peine aux jours mêmes qui sont consacrés au
s qui s’en rendaient indignes. L’Eglise ne s’est point relâchée en ce
temps
de cette apparente sévérité avec laquelle elle a
qu’à mortifier et à affaiblir de telle sorte les passions, durant le
temps
qu’on est dans cette misérable vie, qu’elles ne d
auvaise par rapport à ses circonstances, et principalement à celle du
temps
auquel elle se joue. ARTICLE IV. La profanatio
LE IV. La profanation des Fêtes et des Dimanches, et celle des sacrés
Temps
de l’Avent et du Carême, doit rendre les Comédies
sacrés Temps de l’Avent et du Carême, doit rendre les Comédies de ce
temps
plus odieuses et plus condamnables que celles du
Comédies de ce temps plus odieuses et plus condamnables que celles du
temps
passé. Rien n’était autrefois si édifiant que
au lieu de s’occuper à quelque chose d’honnête et utile, il passe son
temps
dans les vanités et les folies du siècle ; certai
il, en jouant les jours des fêtes et Dimanches, et pendant le Carême (
temps
consacré à la pénitence, temps de larmes et de do
es et Dimanches, et pendant le Carême (temps consacré à la pénitence,
temps
de larmes et de douleurs pour les Chrétiens) parc
es exciter à la pénitence, ils ne font aucun scrupule de profaner les
temps
sacrés de l’Avent et du Carême, qui ont toujours
traite, au recueillement et à la prière. L’on retranche en ces saints
temps
les nôces et les réjouissances qu’on permet en d’
oposent, ou à la honteuse profanation des Fêtes, des Dimanches et des
temps
sacrés du Carême et de l’Avent ; soit enfin par r
CHAPITRE III.Des Comédies de ce
temps
, si elles sont moins mauvaises et moins condamnab
ps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du
temps
passé. Paroles de l’Auteur. « C’étaitp. 13.
de si horrible et de si infâme que la Comédie, comme on la jouait du
temps
de nos pères, qu’il n’y a personne à l’heure qu’i
ent ne soient pas à beaucoup près si infâmes, que l’étaient celles du
temps
passé ; supposé que les expressions en soient hon
les Comédies d’à présent sont encore plus condamnables que celles du
temps
passé. §. II.Plus les Comédies d’à présent parais
t, comme on dit, le sacré au profane, et qu’ils ne jouent point en un
temps
défendu. » Réponse. On met d’ordinaire les Rom
grande somme.Extrait des Reg. du Parl. Ne peut-on pas dire de notre
temps
ce que ce digne Magistrat témoigna être arrivé au
nt elles plus retenues et plus Chrétiennes que n’étaient celles de ce
temps
-là ? Dans la misère publique où nous avons vu les
ire et à divertir des fainéants ? Mais revenons aux Comédies de notre
temps
. POLYEUCTE. Les Comédies deviennent ennuyeuses, q
e, L’égale presqu’aux Rois, dont je suis descendue. Et si Rome, et le
temps
m’en ont ôté le rang ; Il m’en demeure au moins l
dans le chemin de perdition, elles y font de grands progrès en peu de
temps
. Car on leur voit sans cesse des Romans entre les
resse, Ne perdez point ces précieux moments. La beauté se passe, Le
temps
l’efface, L’âge de glace, Vient à la place, Qui
souvent on se marie. Femme Savantes. Et puis l’on se repent tout le
temps
de sa vie. » Voilà donc ce que de jeunes Damois
nt, en voulant les réduire sur le pied où étaient les femmes sages du
temps
passé. Cela n’est plus à la mode. Il le faut pour
x fausses louanges que l’Auteur de la Lettre donne à la Comédie de ce
temps
. Quant aux pièces sérieuses, l’on en a assez dit.
r en fait par sa conduite, et du regret qu’il a d’avoir perdu tant de
temps
à une occupation si indigne d’un Chrétien, ce qui
ter la Magistrature à s’éloigner du théâtre. Aucun état dans tous les
temps
ne s’est plus déclaré contre lui qui la Magistrat
du sujet, le caractère des Acteurs, la manière de représenter, et le
temps
qu’on y donne. Les sujets sont tous des crimes et
écente : gestes, parures, nudités, emportement, licence, mollesse. Le
temps
. Pour les Acteurs, c’est toute la vie ; pour les
ier S. Lazare, et autres circonvoisines, contenant que depuis quelque
temps
Jacques Avenet, locataire du jeu de paume de la F
médiens exercent et jouent leurs comédies et farces, même en ce saint
temps
de carême, et par le moyen des embarras, des carr
oir permission du Lieutenant civil, et en avoir passé bail pour ledit
temps
. Requéraient les suppliants les recevoir appelant
in, ou peut-être est-ce la même qui voulut s’y établir. La gazette du
temps
en parle, et par une flatterie bien singulière qu
ngements des Acteurs et des Actrices, le mauvais exemple, la perte du
temps
et de l’argent, la dissipation, la malignité, y a
ièces et du prix de la bienséance et de la vertu ; qui vivait dans un
temps
où le théâtre n’était point parvenu à la dissolut
phants furent tués, où parut le fameux Esope, le plus grand Acteur du
temps
, et les tragédies de Clytemnestre et du Cheval de
onça pour Roscius, le plus honnête homme, le plus grand Acteur de son
temps
(ce qui est un phénomène), si on voulait rapporte
ouffre et les fait protéger, sans les approuver, puisque dans le même
temps
qu’il les laisse représenter, il maintient les ca
icence. Tout s’y passait avec beaucoup de piété et de décence pour le
temps
. La plupart de ces mystères furent composés par d
les actions des Saints étaient mises sous les yeux élégamment pour le
temps
, quoique grossièrement pour le nôtre, avec une si
de septembre suivant, par jussion expresse du Roi. « La corruption du
temps
était telle, que les Bouffons, farceurs, etc., av
n berceau, il fut digne de la porter. Mézeray ajoute que dans le même
temps
la Reine donna un grand repas à son fils, où les
enter la Tragédie & la Comédie, étoit Bacchus. Aussi, de tous les
temps
, les Théatres ont été sous la protection de ce Di
Les cordes sous ses doigts ne raisonnent qu’amour. … … … … … Dans ces
temps
malheureux Vénus avoit des temples : Le crime aut
: ils ont presque tous, excepté Lucrece, respecté la Religion de leur
temps
; car quelque ridicules & quelque scandaleuse
quoi le Chancelier Bacon les appelle5 le reste précieux d’un meilleur
temps
, & le souffle d’un air très-éloigné qui entra
d’une Divinité, & une Providence. Il étoit réservé à ces derniers
temps
de voir plusieurs Poëtes oser attaquer dans leurs
emporter par des fables. Les Poëmes licencieux n’ont eu dans tous les
temps
pour Auteurs que ceux qui avoient méconnu les dev
se conforme à l’inclination dominante du Peuple. Aussi, dans tous les
temps
, les Pieces comiques ont elles été l’image des mœ
de la mélodie des voix ? Cet avilissement, de peur qu’il ne reste du
temps
pour en rougir, se prolongera jusques dans les nu
e faisoient dans des maisons particulieres ; ce qui étoit en usage du
temps
de S. Thomas. Les représentations théatrales ne r
état, c’est que tout homme est foible, & qu’au bout d’un certain
temps
la plus grande ferveur se rallentit ; mais ce sca
ens, en défrichant les campagnes & la vigne du Seigneur, dans les
temps
où la corruption & l’ignorance faisoient les
suite à avoir la préférence ? C’est que les meilleurs ouvrages de ce
temps
-là furent faits en cette langue, qui étoit celle
angue, qui étoit celle des Poëtes Provençaux. Et comme, dans tous les
temps
, les Ouvrages d’agrément sont ceux qui ont le plu
ieme siecles jusqu’aux Historiens du sixieme siecle, a reconnu que le
temps
brillant de Charlemagne a été la source de tous l
ors on le regardoit comme très-ancien, & on le croyoit composé du
temps
de Charlemagne. C’est ce Roman qui parle le premi
ventures fabuleuses. Cette fiction étoit chantée par les Jongleurs du
temps
d’Orderic Vital. Ensuite, vers le regne de Philip
ur survivra & produira ses cruels effets jusque dans les derniers
temps
. S’il est honteux de ne travailler que pour l’amu
éclairée une seconde fois par les Grecs. Il est à observer que peu de
temps
après la prise de Constantinople, vers l’an 1453,
itié ou le quart d’un vieux château, bien seigneurial, alloit quelque
temps
courir le monde en rimant, & revenoit acquéri
ns désœuvrés dont on crut devoir occuper le loisir, selon le goût des
temps
, par des représentations pieuses qui furent l’enf
e Paris. Par la suite ces Jongleurs ou Ménestriers parvinrent dans ce
temps
d’ignorance à donner leurs jeux ou représentation
il parut assez de lumieres pour conduire les vrais Philosophes46. Ces
temps
ténébreux nous offrent une multitude de Canons, d
gles. Ces réclamations ne furent pas sans effet pour ceux qui dans le
temps
y furent attentifs, & par la suite elles prod
s & autres Jeux joués en public ou en particulier, vu que de tout
temps
cela a été défendu entre les Chrétiens, comme app
urent la préférence. Ils avoient pour Auteurs les meilleurs Poëtes du
temps
, comme Clément Marot, & avant lui Corbueil di
cence, & il n’y eut que les Enfans sans souci qui pendant quelque
temps
demeurerent seuls en possession de divertir le Pu
des Anciens, dont nous aurions besoin pour entendre mieux ceux que le
temps
nous a conservés. De quatre-vingt-douze Tragédies
soit d’heureuses allusions tantôt aux circonstances particulieres du
temps
où ils écrivoient, tantôt à eux-mêmes. Il paroît
orts qu’il falloit y adapter, & qui ne conviendroient pas à notre
temps
. Aussi ne faut-il comparer les drames modernes av
ls ridicules ? C’est que leurs Auteurs appliquoient les mœurs de leur
temps
à des siecles entiérement différens. Delà résulte
dans ce ridicule, lorsque nous voyons les Poëtes dramatiques de notre
temps
donner notre galanterie & notre maniere de tr
mauvais âge de l’antiquité, c’est-à-dire avec ceux où, comme de notre
temps
on ne cherchoit qu’à flatter les sens des Spectat
ité, car, dès l’âge de huit ans, il fut mis au rang des poètes de son
temps
. La reine, mère de Louis XIV, le cardinal Mazarin
cet enfant. A douze ans, il donna un recueil de ses poésies ; quelque
temps
après, il fut en Angleterre ; on croit que de là
Angleterre ; on croit que de là il fit un voyage en Perse. Depuis ce
temps
on n’a pu découvrir ce qu’il était devenu. Si les
e III, roi d’Espagne, et l’une des princesses les plus pieuses de son
temps
? Le cardinal Mazarin, prince de l’Eglise, et le
ésident Brisson a fait un savant commentaire. Elle s’observait de son
temps
à Paris, comme lui-même l’atteste. Or je demande
ence pour forcer les Chrétiens de paraître à la comédie ! Cet heureux
temps
n’est plus, les Acteurs et les amateurs connaisse
eux temps n’est plus, les Acteurs et les amateurs connaissent-ils des
temps
consacrés au service de Dieu ? « Ut spectacula th
e d’avoir de la religion, c’était se dégrader par des bigoteries. Les
temps
ont bien changé : une fête publique, la plus simp
Fêtes, tient le même langage. Un arrêt du Parlement de Paris du même
temps
(1. oct. 1588.) les défend à tous bateleurs, joue
et occupe à la prière, à de pieuses lectures, à de bonnes œuvres, un
temps
qu’elle perdrait peut-être dans l’ivresse, les qu
quelques politiques comme un établissement utile, parce que dans les
temps
d’oisiveté ils peuvent faire diversion aux crimes
frir que leurs femmes, leurs enfants, leurs parents s’en fissent ? Le
temps
qu’on y donne est plus que suffisant pour un péch
serviles, par elles-mêmes indifférentes. Il en est de la sainteté des
temps
comme de celle des lieux ; un péché commis dans l
éologiens soient partagés sur la qualité de ces deux circonstances du
temps
et du lieu, que plusieurs prétendent n’être pas m
ue la plupart des péchés étant bientôt commis, ils n’emportent pas le
temps
qui serait nécessaire pour qu’une œuvre servile f
messe basse entendue, on est quitte de tout, et si fort maître de son
temps
, qu’on peut impunément le perdre. Tous les temps
i fort maître de son temps, qu’on peut impunément le perdre. Tous les
temps
sont à Dieu, aucun instant ne nous est donné que
de jeûne. Le théâtre doit donc être fermé tout le carême, les quatre
temps
et les vigiles. Mais c’est trop demander : les Co
tous les principaux Personnages. Auroit-il raison ? Y avoit-il de son
tems
des Tragédies assez supérieures aux nôtres pour l
rnes. Quand Corneille contredit Aristote sur l’Unité du lieu & du
tems
, il est certain que l’intérêt qu’il trouve à se j
recque, & suivant l’expérience qu’avoient faite les Poëtes de son
tems
. Il est nécessaire de faire attention qu’il y a u
Grece : le nôtre reçoit dans sa vaste enceinte, les Héros de tous les
tems
, & de toutes les Nations, Hébreux, Grecs, Rom
iles Tragédies, si nos deux grands Poëtes n’étoient pas venus dans un
tems
, où les Romans avoient répandu un goût frivole, &
ne peut se rassasier de lamentations. On peut dire aussi que de leur
tems
, cette Partie étoit pleureuse beaucoup plus qu’au
nous faire accroire que cet usage est barbare. Ah ! quand viendra le
tems
, s’écrie Roscommon, où notre Langue rejettera ent
tastrophe qui remet le Spectateur dans la tranquillité ; mais en même
tems
cette Piéce aussi recommandable que celle de Soph
se donnoient les Poëtes Grecs. Suivant Homere, plus voisin qu’eux du
tems
d’Œdippe, Jocaste, sitôt qu’elle eut découvert qu
uil, et d'affliction. Comment permettrait-elle les spectacles dans ce
temps
qu'elle appelle un temps favorable, et des jours
ment permettrait-elle les spectacles dans ce temps qu'elle appelle un
temps
favorable, et des jours de Salut, puisqu'elle en
'une sainte réjouissance, principalement pendant le carême qui est un
temps
consacré à la mémoire de la Passion de Jésus-Chri
on mérite parmi les divertissements du Théâtre. Le carême, et tout le
temps
du jeûne étant consacré à la Prière, aux larmes,
e la comédie. On n’en voit guère en effet, et peut-être point dans le
temps
de ce saint docteur. Dans son livre sur les sente
ndroit non plus que dans tous les autres où il traite des jeux de son
temps
, les théâtres ne sont pas seulement nommés. Je ne
édités, et peut-être renversés entièrement. Ils se relevèrent quelque
temps
après sous une autre forme dont il ne s’agit pas
ion, l’on peut croire qu’ils n’étaient pas beaucoup en vigueur de son
temps
, où l’on ne voit guère que des récits ridicules d
les familles, qui remuent et excitent les passions, et font perdre le
temps
, qui est si précieux. On voit des femmes et des F
employer à son salut. On dit dans le monde que l’on joue pour tuer le
temps
; est-ce là, je vous prie, un langage Chrétien ?
e temps ; est-ce là, je vous prie, un langage Chrétien ? vous tuez le
temps
en jouant et en vous divertissant, mais le temps
étien ? vous tuez le temps en jouant et en vous divertissant, mais le
temps
vous tuera à son tour, et fera votre condamnation
et fera votre condamnation. Il viendra un jour où vous demanderez du
temps
pour faire pénitence : mais Dieu vous le refusera
; et les Chrétiens auront si peu de Foi, que de perdre inutilement le
temps
, que J. C. nous a acheté au prix de son Sang. Si
et dans les divertissements qu’ils prennent, que de laisser passer le
temps
sans le sentir, où plutôt sans se sentir eux-même
nd on s’y donnait avec trop d’attache, on y perdait quatre choses, le
temps
, l’argent, la dévotion et la conscience. Pour ce
l’on prostitue la pudeur. Salvien Evêque de Marseille dit, que de son
temps
on faisait faire au Baptême une particulière reno
ui sont semblables à ceux dont parle Sénèque, qui corrompaient de son
temps
les mœurs, sous le beau prétexte de les reformer,
z sur le champ naître des ampoules, qui s’élèvent, et qui dans peu de
temps
deviennent des blessures très cuisantes et très d
ur lui demandait, d’où vient qu’une personne de sa gravité passait le
temps
à un tel divertissement. Il lui répondit, que son
avec vous, cependant je ne vois pas qu’on le puisse faire qu’avec le
temps
: car quel moyen de rompre tout d’un coup les lia
les personnes du monde ? Cette excuse pourrait être recevable, si les
temps
dépendaient de moi, ou de vous ; mais la Majesté
e devons pas nous assurer d’un seul moment. Mais quand vous auriez du
temps
, peut-on espérer de rompre les liens et de briser
ne, est accompagnée d’une grande prudence, et donne à chaque chose le
temps
qui lui est plus convenable. Le temps qui suit im
nce, et donne à chaque chose le temps qui lui est plus convenable. Le
temps
qui suit immédiatement après le repas, n’est pas
ours de la semaine : d’autres passent plus avant, prenant en certains
temps
de l’année, quelque nombre de jours pour se diver
amnent en particulier, l'Eglise ayant soin d'expliquer en de certains
temps
plus expressément les choses qu'elle se contente
tacles étaient contraires aux commandements de Dieu. Mais comme en ce
temps
-là il y avait encore un très grand nombre de Païe
respect qui était dû à la véritable Religion, qui était aussi dès ce
temps
-là la religion des Empereurs, les spectacles cess
e rencontre en ces saints Jours, on doit remettre ces Jeux à un autre
temps
. Il faut encore représenter aux très-pieux Empere
s Juifs, ou l'erreur et la folie des Païens, ils reconnaissent que le
temps
des prières est bien différent du temps du divert
ens, ils reconnaissent que le temps des prières est bien différent du
temps
du divertissement, et des plaisirs, et afin que n
fois et une Apologie de la Comédie telle qu’elle se représente en ce
temps
, et une Approbation avec éloges des Ouvrages de c
quoiqu’elles n’aient rien que de faible, je tiendrai bien employé le
temps
que j’aurai mis à les réfuter ; parce que quand l
des Grands. 3. Que les Pères ne les condamnent que parce que de leur
temps
il s’y commettait des idolâtries ou des impuretés
es, met par an quarante ou cinquante louis d’or à la Comédie, dans un
temps
où les pauvres meurent de faim et de misère. L’Éc
’homme ; c’est pourquoi n’étant pas content du sang des bêtes dans le
temps
même où Dieu n’en demandait point d’autre, il exi
tacles, que parce qu’il s’y commettait des idolâtries, ou que de leur
temps
il s’y passait des choses déshonnêtes. S’il préte
mps qu’on les en avait détachés, pour les consacrer au plaisir. Si du
temps
des Pères, il y avait encore en quelques endroits
ndrienne et les Adelphes de Térence, qu’il y en avait plusieurs en ce
temps
-là qui n’étaient pas plus déshonnêtes que celles
Homil. 6. sur le 2. c. de S. Math. Ce n’est point à nous à passer le
temps
dans les ris, dans les divertissements et dans le
t prendre garde qu’il n’y ait rien qui ne convienne à la personne, au
temps
, et au lieu, et qui ne soit encore bien réglé qua
onde cette harmonie et ce concert de vertus, qui doit remplir tout le
temps
de sa vie et les heures de sa journée : puisqu’en
ure, et plusieurs autres Arts, ont eu differents âges : Il y a eu des
temps
auxquels elle était presque ensevelie dans l’oubl
de l’exemple de la Peinture, qui m’est plus familière : Il y a eu des
temps
où cet Art si beau était dans un négligé surprena
ment. Selon que je le puis appercevoir, et crois l’avoir remarqué, au
temps
des Saints qui ne l’ont pas blâmée, comme saint T
m’étonne pas qu’alors il se soit trouvé des Saints, qui pour quelque
temps
aient laissé passer la Comédie, qu’ils ne connais
tre sorte de gens qui ne valent rien, soient reçus à demeurer quelque
temps
chez eux. » Est-ce-là favoriser la Comédie ? et l
Philothée. Chacun sait que ce Saint a paru dans notre France dans un
temps
de trouble, où les circonstances ne laissaient gu
sirs. Les parties de divertissement, les jeux et les Spectacles en ce
temps
-là étaient bien peu de chose en comparaison de ce
ieu, chantaient ses loüanges, et contemplaient sa beauté : ô que leur
temps
a été bien plus heureusement employé que le vôtre
t attentif à cette fadaise. 5. « Hélas ! tandis que vous étiez là, le
temps
s’est passé, la mort s’est approchée ; voici qu’e
de retourner, comme fait l’Auteur de l’Écrit, aux Saints des premiers
temps
, et citer les Retraites que saint Gregoire de Naz
solitaire du désert aussitôt aprés son Baptême ; qu’il y vécu quelque
temps
avec S. Basile, et qu’il goûta tellement ce genre
de cet état d’infamie dans lequel on les a toujours réduits dans les
temps
qui nous ont précédés, et de ce que vous leur fai
son homme tout entier, s’il y veut réussir : il ne lui reste guère de
temps
pour penser à des affaires plus sérieuses ; et qu
ire, occupe tout entier celui qui en est chargé ; il remplit tout son
temps
, et ne souffre plus qu’il soit le maître de son i
tes de Spectacles, sinon comme une idolâtrie pareille à celle de leur
temps
, où toutes les paroles et les actions sont des es
vous seriez même exempts de toutes passions…. Péché dans la perte du
temps
: on se plaint qu’on en manque pour les exercices
l’actuel exercice de la Comédie. Ce qui fait voir qu’il n’y a pas un
temps
où on les doive souffrir approcher des Sacrements
ut à la Comédie. Ceux qui les aiment ne s’y adonnent que pour quelque
temps
; et c’est plutôt dans les hommes une fantaisie p
crime. On peut jouer si peu de chose à un jeu de hasard, et durant un
temps
si court, qu’il serait difficile de faire tomber
s d’autres sortes de divertissements ; et que s’ils ont passé quelque
temps
à l’Église, ils ont borné cet espace par celui de
à passer la vie dans le divertissement, et à donner à la joie tout le
temps
dont ils peuvent disposer ; ils accordent à leur
la Comédie, par le P. de la Grange Docteur en Théologie ; pendant le
temps
de six années : Et défenses sont faites à tous au
laboureur. Que de jours perdus, disent-ils, qu’on est peu économe du
temps
! les seuls dimanches (que personne n’a le pouvoi
ondescendance d’y faire, ce sera la sixième partie. Sans doute que le
temps
donné au culte d’un Dieu à qui nous devons tout,
que le temps donné au culte d’un Dieu à qui nous devons tout, est un
temps
perdu, et que l’ordre qu’il a donné dès le commen
morce dangereuse d’un nouvel amusement qui lui fait encore perdre son
temps
? Je fais un autre calcul économique du temps. Ch
fait encore perdre son temps ? Je fais un autre calcul économique du
temps
. Chaque représentation théâtrale emporte bien qua
ui fait plus que le tiers de la journée d’un ouvrier, sans compter le
temps
employé à s’y préparer, à lier la partie, les con
en remplir les devoirs ? est-il personne qui ne soit comptable de son
temps
et de ses talents à Dieu, à la société, à sa fami
ie. Lamarre, Police, Tom. 1. Liv. 3, tit. 3. Non seulement on perd le
temps
qu’on passe au théâtre, mais on y apprend à perdr
favorisé, pour y faire des prosélytes. En effet ce ne fut que dans le
temps
où le théâtre fut le plus en vogue, que le céliba
e plus en vogue, que le célibat fut le plus commun. Dans les premiers
temps
de la République, où la comédie était inconnue, t
er à mon tour que mon Frere, qui après avoir passé en Italie assez de
tems
pour entendre les finesses de la langue, pensoit
meuse journée Où sur le mont Sina la Loi nous fut donnée † Que les
tems
sont changés ! † Sitôt que de ce jour La trompe
voient donné un exemple tout contraire. Après avoir passé beaucoup de
tems
de ma vie à lire des Poëtes, tems employé souvent
aire. Après avoir passé beaucoup de tems de ma vie à lire des Poëtes,
tems
employé souvent avec ennui, tems quelquefois agré
de tems de ma vie à lire des Poëtes, tems employé souvent avec ennui,
tems
quelquefois agréablement perdu, mais toujours per
nt D. Quichotte, de nous recommander aussi à Dieu, mais nous avons le
tems
de le faire, en el discurso de la obra, pendant l
de J.C. fit gloire aussi jusqu’à la mort d’un amour adultere. Dans un
tems
que tout dévot Chevalier avoit une Maîtresse, une
ur ne devoit point s’accorder avec la majesté de la Tragédie, dans un
tems
où on croyoit pouvoir l’accorder avec la sévérité
l’entendre ? Qu’on se rappelle qu’il entra dans la carierre, dans un
tems
où l’on n’étoit point choqué de voir le Sujet d’Œ
hoqué de voir le Sujet d’Œdippe orné d’une Episode amoureuse, dans un
tems
où la Galanterie regnoit dans la brillante Cour d
la Galanterie regnoit dans la brillante Cour d’un jeune Roi, dans un
tems
où les Tragédies de Quinaut faisoient la fortune
iquement occupé de l’étude de son Art, passa avec les Poëtes Grecs le
tems
de la vie où les passions sont les plus vives. Qu
dant grave & majestueuse. J’avoue qu’elle dégénéra ; mais dans le
tems
même qu’elle étoit majestueuse, n’étoit-elle pas
ans Homere les fureurs d’Achile, comme je lis tranquillement, j’ai le
tems
de réflechir, & de le condamner ; mais un Spe
s de réflechir, & de le condamner ; mais un Spectateur n’a pas le
tems
de réfléchir, & un habile Comédien le pénetre
Ils connoissoient aussi bien que nous la passion de l’Amour, & du
tems
de leurs grands Poëtes, brilloit la fameuse Aspas
larmes, nous tient dans la Crainte & dans la Pitié, & en même
tems
dans l’admiration, puisque le caractere du Grand-
nédictions de Dieu sur toutes les œuvres qu’on y fait ; et pendant le
temps
de l’Avent, des Fêtes de Noël, et de l’Epiphanie
de Noël, et de l’Epiphanie ; aux Fêtes de Pâques, et pendant tout le
temps
Pascal, c’est-à-dire jusques à la Pentecôte, dans
es divertissements indignes ; qu’ils apprennent que c’est abuser d’un
temps
, qui est tout consacré à la prière, que de l’empl
stienne de ces mêmes actions, quoique justes, et nécessaires en autre
temps
. » L. vlt. C. eodem . « Dies festos Majestati A
t de passer aux lois Ecclésiastiques, que ces Empereurs ont ajouté le
temps
Pascal à celui de l’Avent, et ont commandé aux Ch
alonne. Je vous vois parcourir des obseenes romans, Œuvres qui de nos
temps
dénotent les mysteres, Et partagent le plan d’ins
es. C’est dommage qu’après avoir déclamé contre les miseres de notre
temps
, ses ouvrages en soient un monument des plus dépl
qualités, la divine Emilie étoit une actrice parfaite. Elle fit long
temps
l’honneur du théatre de Sceaux. Elle paroit de to
n du jour ; il lui auroit fait les mêmes offres, s’il eût vécu de son
temps
. Il y en a peu parmi les auteurs & les acteur
nt contre la satyre, il ne voudroit pas en être l’objet ; mais à même
temps
, peu fidelle à ses propres loix, il mord tout le
homme sans souci, doit avoir & montrer de la modération, même en
temps
de guerre, envers les Rois & les peuples ses
us aimable, mais point Déiste. Le Cardinal Quirini est bien digne du
temps
des spectres & des sortileges. Tout Catholiqu
es ? De Lisbonne à Fekin, d’Archangel à Memphis, Rassemblons tous les
temps
, voyons tous les pays, S’en trouve-t-il un seul,
, Dont le culte insensé n’ait pas dégradé l’homme. Si l homme de tout
temps
fut le jouet honteux Des grossieres erreurs des P
eux. Lisbonne & Archangel sont Chrétiens. En réunissant tous les
temps
& tous les pays, on trouve J. C. les Apôtres,
onté N’est pas l’esclave honteux de la fatalité, S’il fut de tous les
temps
, ou si Dieu par trois mots Tira l’ordre du sein d
sé ni avenir. Tout est present pour lui, & rien n’arrive en aucun
temps
que par sa volonté. Réformer le passé seroit pour
ge. Pleins de ce sonze séduisant, nous nous perdons dans le néant. Le
temps
s’échappe, & fuit soudain sans commencement n
amp; fuit soudain sans commencement ni fin. C’est une absurdité ; le
temps
commence & finit. C’est l’éternité qui n’a ni
t de nos Rois. La Parade subsistait encore sur le Théâtre Français du
temps
de la minorité de Louis le Grand ; & lorsque
& du ton platement bouffon de la plupart des petites Pièces de ce
temps
. La Comédie ayant enfin reçu des loix de la décen
ut s’étonner que le véritable caractère de la Comédie ait été si long
temps
inconnu parmi nous ; les Grecs & les Latins n
re sous les yeux : par quelle espèce de barbarie ne l’ont-ils si long
temps
imitée que dans ce qu’elle a de plus abject &
parle expressément des représentations qui étaient en vogue « de son
temps
», cent cinquante ans environ après saint Thomas
’amour profane dont on fait le fond de ces spectacles, c’est qu’en ce
temps
on songeait à de toutab autres représentations, c
de Dieu ou les histoires des Paladins ou d’autres choses honnêtes en
temps
et lieu convenable. » Un si saint homme n’appell
ions qu’il exige dans les réjouissances qui sont d’être « excluses du
temps
de la pénitence et du carême, de ne faire pas nég
ègle des divisions des Drames, pour accorder aux Spectateurs quelques
tems
de repos, auraient-ils souvent laissé sur la Scèn
pourtant croire avec raison que ce terme était en usage à Rome dès le
tems
même d’Auguste ; mais la plus-part des Savans sou
était trop concise ; on m’objectera que le Spectateur n’aurait pas le
tems
de s’intéresser en faveur du Hèros des Drames tro
ient quelquefois la longueur que nous fixons à nos Drames. On a vu un
tems
que nous n’ôsions faire des Comédies que d’un Act
court intervalle entre chaque Acte ; qu’ils soient seulement assez de
tems
pour donner lieu de supposer qu’ils ont pu éprouv
e aura soin aussi que l’intervalle d’un Acte à l’autre n’éxige pas un
tems
trop long, qui soit de beaucoup opposé à celui où
Comédie, des Symphonies nobles & sérieuses ; mais depuis quelque
tems
, tout ce qu’il éxécute est lié au genre & mêm
n de ces périodes de cent années comme d’un sol productif : il y a le
temps
des jachères. Les récompenses promises, que l’on
s inféconds : la terre est plus obéissante1. Les longs intervalles de
temps
qui séparent Homère de Virgile, et celui-ci de Mi
ela est prouvé par les miracles, en tout genre, enfantés en France du
temps
de Louis XIV, et en Italie au temps de Léon X. Ra
hui l’oreille des mères n’excitait de leur part aucune réclamation du
temps
de Molière. Les demoiselles gardaient la maison q
ux Français, les porte à redire et à entendre les mêmes choses que du
temps
de Pocquelin ; mais comme on est refréné par les
, c’est le haut prix des places aux grands théâtres. Ce n’est plus le
temps
où l’on disait : « Un clerc, pour quinze sols,
épond constamment au vœu de l’agriculteur. 2. [NDA] « Depuis quelque
temps
on met l’Histoire en Drame. Je n’examinerai point
tout de plus haut, et m’arrêtant aussi sur ce qui continuait en notre
temps
: ayant eu lors pour but principal, d’en instruir
r en sa maison, dissimuler mon désaveu d’un exercice improuvé de tout
temps
entre les Chrétiens : en quoi j’ai été prévenu ou
ce n’est qu’une rigueur de l’humeur chagrine de ceux, qui ont en nos
temps
, ou ceux de nos pères, travaillé à la réformation
opos qu’ils apprennent, s’ils ne le savent, que tous ceux qui de tous
temps
ont instruit les peuples Chrétiens, touchant ès b
e, après que les Préteurs eurent fait plusieurs plaintes et en divers
temps
, touchant l’impudence de telles gens, sans y avoi
nseignée par leurs Pères : Cheminez, disait-il, en crainte, durant le
temps
de votre séjour temporel » : y en ajoutant un aut
ont choses qui ne sont pas bienséantes ». Ils penseraient8 « que le
temps
passé leur doit avoir suffi, pour avoir accompli
ourir aux spectacles publics et les entretenir ; et notamment pour le
temps
et l’argent qu’ils emploient, pour l’attention qu
afin de nous restreindre à celles desquelles l’abus continue en notre
temps
: pource qu’entre les spectacles, contre lesquels
ragicomédies, notamment celles esquelles s’exercent les esprits de ce
temps
, on n’en trouvera pas une en laquelle il n’y ait
bien exprimée, par les personnes que nous avons désignées, en lieu et
temps
convenable. C’est à quoi ont regardé les Eglises
és, et autres jeux joués en public ou en particulier : Vu que de tout
temps
cela a été défendu entre les Chrétiens, comme app
ienne. Ainsi se pratiquait-il autrefois en plusieurs lieux, devant le
temps
de la réformation, et en tels termes, et avec tel
r la vieillesse des âges ; les crimes ne sont jamais ensevelis par le
temps
. Les méchancetés, qui sont passées, sont proposée
les ris, l’infameté, la pompe Diabolique, la prodigalité, la perte du
temps
, l’emploi inutile des jours, une préparation absu
ns très important, comme y ayant plusieurs choses applicables à notre
temps
, pour la conformité de l’état de l’Eglise et de l
cations, de ceux qui se plaisent aux jeux comiques et tragiques de ce
temps
. Les hommes sont toujours ingénieux à pallier
ideur ; sont diminués, par diverses circonstances recherchéesdq ; des
temps
, et de la coutume, du nombre des délinquants, com
, qui n’apportent que de la corruption et du scandaleeg, une perte de
temps
et d’argent, qui entretiennent des hommes vicieux
onnes, de tout sexe et de tout âge. Chap. X De la circonstance des
temps
où nous sommes, par laquelle la licence de ces je
age disait au livre de l’Ecclésiastique, que « toutes choses ont leur
temps
» ; il l’appliquait aussi aux saisons de joie et
s » ; il l’appliquait aussi aux saisons de joie et de tristesse75 : «
Temps
, disait-il, de pleurer, et temps de rire, temps d
aisons de joie et de tristesse75 : « Temps, disait-il, de pleurer, et
temps
de rire, temps de mener deuil, et temps de sauter
et de tristesse75 : « Temps, disait-il, de pleurer, et temps de rire,
temps
de mener deuil, et temps de sauter ». Tellement,
ps, disait-il, de pleurer, et temps de rire, temps de mener deuil, et
temps
de sauter ». Tellement, que quand même ces specta
and ? et considérer que toutes choses ne sont pas convenables en tout
temps
, en tous lieux, et à toutes sortes de personnes.
gitimes plaisirs. Nous devons avoir la prudence de prendre bien notre
temps
, et connaître le jour de notre visitationep, si n
s saisons, la tourterelle, l’hirondelle et la grue, ont pris garde au
temps
, qu’elles doivent venir ; mais mon peuple n’a poi
e fait er? » Ailleurs aussi Dieu leur reproche d’avoir mal pris leurs
temps
, et montré qu’il n’y a rien qui lui déplaise tant
trangers dévorent en votre présence votre terre. » Or pource que ces
temps
sont semblables à ceux auxquels les Goths et les
sent, aussi se jetaient-ils en toutes sortes de dissolutions ; auquel
temps
, sous le règne de l’Empereur Zénon, l’an CCCCLXXX
ne sainte liberté, les excès et égarements semblables à ceux de notre
temps
, même en ce qui concerne les jeux publics des Thé
: Mais ces jeux ne s’y font plus maintenant, pource que la misère du
temps
et la pauvreté en ôte le moyen. Par quoi, ce qui
, nous en prodiguons tant. Car telle est la contagion des mœurs de ce
temps
, et la perdition ; qu’après que la pauvreté n’a p
mendement. Ce que je prouverai facilement. Car, ramenez-moi l’état du
temps
passé, et incontinent vous verrez recommencer par
n choses de néant. Mais à présent que peut-on dire ? Les richesses du
temps
passé s’en sont allées. Nous sommes à présent mis
ar la perversité de nos mœursgz. Ainsi parlait Salvien à ceux de son
temps
. Il ne faut que changer le nom, et nous trouveron
ut que changer le nom, et nous trouverons qu’il parle à ceux de notre
temps
: et nous avertit sagement92, « que nous nous sau
rains disaient au nom des petits enfants, pour leur faire ratifier en
temps
. 85. Mich. 2. vers. 10. 86. Amos 7. vers. 9.
herique & disposée en rond. Ce fut la tout l’apareil des premiers
temps
; car les beautez de la nature suffisoient à la f
e les personnes de qualité eurent les meilleures places. La fuite des
temps
, & les succez des Cesars leur rendirent bien
ue par la force des sentimens convaincus, devinrent indispensables du
temps
des Empereurs, & passerent pour des devoirs ;
laisirs funestes aux plus galants & aux plus braves. A Byzance du
temps
de Iustinien, deux Factions tout en joüant conceu
leur couper ou boucher le passage pour les retenir en leur devoir. Le
temps
donc estant venu, on levoit ou l’on tiroit ces ba
evaux, soit pour disposer les Acteurs. Cette façon dura seule quelque
temps
, mais enfin un troisiéme signe fut adjoûté, qui é
oûté, qui étoit donné ou par le Preteur ou par l’Empereur, (Selon les
temps
,) ou par celuy qui donnoit les Ieux. Il le donnoi
et assemblage d’esclaves destinez aux cruels plaisirs de ces premiers
temps
, estoit apellé famille. La mort estoit le plus pr
ompre le rets, & le poursuivoit de pres pour ne luy pas donner le
temps
, d’où il fut nommé Sequutor. Les 3. portoient le
arce qu’ils portoient deux épées, une en chaque main, comme de nostre
temps
on se batoit à l’épee & au poignard. Les 10.
e raison de Religion, de Politique ou d’œconomie. Ce n’est pas que ce
temps
ait esté tousiours & regulierement observé, c
bservé, car on les a veu differez dix, & vingt années en certains
temps
, par un pur libertinage ; & en d’autres par u
EMIER. Comparaison des Théâtres anciens avec les modernes. De tout
temps
l’état de perfection a fait l’objet de l’admirati
mes esclaves ; l’on en fit l’objet de la critique et de la Comédie du
temps
: en sorte que ce qui nous reste du Théâtre des L
, comme le mobile et le fondement du Théâtre moderne. Après quelques
temps
le Théâtre se corrigea : on substitua, à ces amou
s Esclaves et les Vieilles des Latins l’avaient dans la Comédie de ce
temps
-là : ils ne savent que conseiller le mal, et s’em
en cela, quoique le mal soit toujours le même, du moins les mœurs du
temps
ont été plus régulièrement suivies par les Italie
e se divertir en Païen. Quoi, mes Dames, mettre cinq ou six heures de
tems
a se parer & à se peindre le visage, pour all
us-Christ ; y en a-t-il un seul, qui convienne aux Chrétiens de nôtre
tems
, au contraire de tous les reproches, qu’ils faiso
en avoit alors entre ces mêmes Chrêtiens & ces Idolatres de leur
tems
. Aussi ceux-là ont attiré toute la terre à Jesus-
Sauveur nous a averti plus d’une fois que la mort doit venir dans le
tems
, que nous y penserons le moins. Quâ horâ non put
Quâ horâ non putatis. Or, il est tout visible, qu’il n’est point de
tems
, où vous pensiez moins à mourir que lors-que vous
un faux avis, s’il ne nous a point trompé lui-méme, il n’est point de
tems
, où vous aïez plus de sujet de craindre la mort ;
Chevaliers, les Dames, les Vestales & autres personnes, selon le
temps
. Car leurs sceances ont souvent changé. On y repr
onné ou ils pussent estre aperceus de toutes parts. Le changement des
temps
leur fit changer les manieres. Les premiers furen
y les Magistrats ny le Peuple ne manquoient pas de faire dãs certains
temps
les Instãces necessaires, soit pour les remetre s
r au dessus de son TheatreTert. l. de Spec. c. 11., eût l’avantage du
temps
sur ces deux Illustres Ædiles, dont nous venons d
erve dans le souvenir la chose qui en est la plus digne. C’est que du
temps
de Empereurs, il y avoit à la fois dans Rome, tro
outeuses. Les voiles tinrent lieu de couverture, & durant quelque
temps
on s’en servit pour la seule commodité & pour
derniere perfection de leurs premiers Inventeurs ; & la suite des
temps
, ou la diversité des gousts ont multiplié le nomb
lte, une raison commune qui me semble convainquante. Il y avoit en ce
temps
des prodigues & des menagers ; il s’y trouva
cez. Ie n’adioûteray qu’une chose en faveur de nos Poëtes, que dés ce
temps
-là, on faisoit si grand cas de leurs travaux, qu’
oire, en y imprimant des traces qu’ils savent bien réveiller dans les
temps
les plus favorables à leurs noirs desseins, c’est
à leurs noirs desseins, c’est une semence funeste qui produira en son
temps
des fruits de mort, si elle ne le fait pas direct
profondes qu’ils ne sentaient pas alors, et d’y avoir consumé tant de
temps
. Peut-on, (avouez-le de bonne foi, je n’en veux
sseraient pour ridicules. Ce seraient des vérités trop fortes dans ce
temps
de relâchement d’ajouter avec le même Tertullien,
avec saint Chrysostome) car ce n’est pas à des Chrétiens à passer le
temps
dans la joie, aux Disciples d’un Dieu homme qui n
pensez-vous que ce soit par là que vous le surmonterez ? C’est ici le
temps
de la guerre, et vous ne pensez qu’à danser et à
guerre, et vous ne pensez qu’à danser et à vous réjouir, c’est ici le
temps
de veiller et se tenir sur ses gardes, c’est le t
r, c’est ici le temps de veiller et se tenir sur ses gardes, c’est le
temps
de répandre des larmes sur les périls qui vous en
appartient qu’au monde qui verra dans peu une étrange catastrophe. Le
temps
ne permet pas de m’étendre sur les désordres et l
»: « Aut somnio, aut magnum periculum, ecce Persæ. » Il n’était plus
temps
de se mettre en défense, les troupes environnèren
ivertir, furent prises comme dans un filet. Dans les guerres de notre
temps
, l’embarras et le bruit de l’artillerie, les fort
rendez-vous, se combiner avec des détachements ; il ne paraît pas, le
temps
favorable passe, l’ordre n’est pas exécuté, l’enn
nge-t-on à son devoir ? On ne voit les Perses que quand il n’est plus
temps
: « Populo venustate attonito, ecce Persæ. » Car
rreurs d’une prise, ne purent suspendre les spectacles ? Oui, dans le
temps
même que l’ennemi escaladait les murs, se répanda
um humanarum instabilitatem declarant. » Cet Auteur ajoute que peu de
temps
auparavant, les habitants de Trèves, après avoir
peravit. » Qu’on ne soit pas surpris que je parle de théâtre dans des
temps
si reculés, il était déjà établi en Grèce, par co
ons humaines ? Les originaux sont les Zambri et les Cozbi de tous les
temps
; leurs fidèles copies, et qui les rendent parfai
au du monde : nos Comédiens sont les hommes et les femmes de tous les
temps
, de tous les pays, de toutes les passions, de tou
tis peccatum velut plaustrum. Quel monde de péchés ! quelle perte de
tems
. La moitié de la journée se passe à se donner, l’
le ridicule & la vanité du fard, par son inutilité, & en même
tems
l’espece d’attentat de ceux qui s’en servent sur
mportune justesse, Et n’exprimez que la vitesse, Du
tems
dont vous marquez les pas ; Courons, agittons-no
Courons, agittons-nous, le repos nous ennuye, Brusqu’ons le
tems
, passons la vie, Le tems qui suit, ce que j
os nous ennuye, Brusqu’ons le tems, passons la vie, Le
tems
qui suit, ce que je fais, Tout rapide qu’il est,
Toujours je le regrette, jamais je n’en jouis, Suivons le
tems
& sa vitesse extrême, Il faut co
ançoises. Voyez Mercure Juin 1773. Les cheveux chez nos bons ayeux du
tems
de Clodion, étoient regardés comme le simbole de
i étoit arrivé pour la queue des chevaux ; on se prit pendant quelque
tems
de belle passion, pour les chevaux à courte queue
e au théatre, en enseignant aux comédiens le vrai costume de tous les
tems
, ce qui contribuera à rendre l’illusion plus parf
de leur plaire, d’établir, d’avancer, de répandre leur culte, en même
tems
qu’elles détruisent celui du vrai Dieu. Ce sont l
obtenir quelqu’un. Le célebre Pope n’a-t-il pas cru bien employer son
tems
, à faire un poëme sur une boucle de cheveux enlev
nerasti in uno crine. Le même cheveu blesse donc deux cœurs en même
tems
, & celui de Dieu & celui des hommes : que
um Dæmonibus adhibentur. La Glose y ajoute deux vers dans le goût du
tems
. Si vitium frontis alienus fucus inaurat, Gloria
eurs bonnes mœurs. La comédie Italienne a porté si loin dans tous les
temps
& la malignité & la licence, que sacrifia
onfrères farceurs sont de gros réjouis qui se conforment aux mœurs du
temps
pour attirer le public. Les mœurs & la religi
damne absolument tous les spectacles pendant le carême, & en tout
temps
toutes les pieces où l’on mêle des choses saintes
savoueroit pas, & sont des censures très-justes des mœurs de leur
temps
, qui ne font grace à aucun vice. Tertullien, gran
s imitons les anciens. Le P. Brumoy, Jesuite, a crû bien employer son
temps
à traduire la plûpart des pieces Greques, à en fa
Pères, porte à plomb sur nos théatres, moins épurés que ceux de leur
temps
. Aucun Concile n’a défendu les théatres des Payen
e matiere de péché, très-différente du culte idolâtrique des premiers
temps
. Qu’on les compare enfin avec tous les Prédicateu
en divers endroits en faveur du sieur Belloy, ajoûte : A Athènes, du
temps
de Sophocle, l’Auteur dont la piece étoit agréee
is. Les honneurs décernés à M. du Belloy nous rapprochent au moins du
temps
lumineux dont nous venons de parler. Heureux celu
de Comédien. Ces loix n’ont été portées que par les Romains dans les
temps
lumineux de la République vertueuse, qui valent b
nner eux-mêmes en preuve de la proposition, & nous rapprocher des
temps
lumineux de la Grèce : Tous les siecles de l’Empi
ecles de l’Empire Romain & de l’Église Chrétienne ne sont que des
temps
ténébreux, le théatre possede seul la lumiere. Da
que des temps ténébreux, le théatre possede seul la lumiere. Dans les
temps
les plus lumineux de la Grèce, il falloit donc qu
s yeux avec du fard : Pinxit oculos suos stibio. C’étoit l’usage du
temps
, ce qui n’est point si révoltant. Les Juives n’ét
it le Seigneur, ne peut oublier sa parure, & Israël m’a oublié un
temps
infini : Numquid oblivisci potest virgo ornament
sait ce que c’est. On juge seulement que c’est une aromate estimée du
temps
de Job, auquel il compare sa fille. Le dernier mo
rs enfans des noms mystérieux, relatifs aux événemens arrivés de leur
temps
, comme on voit par-tout dans l’Ecriture, Job a vo
12. fait ainsi la description de la toilette des jolis hommes de son
temps
. Après avoir montré combien l’oisiveté & la p
de son temps. Après avoir montré combien l’oisiveté & la perte du
temps
abrégent la vie déjà assez courte, il ajoute iron
s où ils sont portés l’un & l’autre. C’est ce qu’on a vu de tout
temps
, quand les Romains ne demandoient plus que du pai
ollection piquante des têtes dignes des petits cabinets. Très-peu de
temps
pour être belle, Et beaucoup à ne l’être plus. L
le de votre vanité, de votre impureté, de vos scandales. Très-peu de
temps
pour être belle, Un jamais à ne l’être pas. Mais
rnée, pour paroître belles trois ou quatre heures. Je ne parle pas du
temps
de la nuit, où la beauté est ensevelie dans les t
ment où elle se leve, jusqu’au moment où elle se couche. La moitié du
temps
est le regne de la laideur : Dùm lavantur, dùm c
ns l’hiver tous les efforts de l’art ne reparent point les ravages du
temps
. Hélas ! au contraire tant de lavages, de peintur
momens de beauté qu’ils ont produit d’années de laideur. Bien peu de
temps
pour être belle, Et beaucoup à ne l’être plus. M
oscrire le fard. Sans doute la legereté de la matiere, la briéveté du
temps
, la force d’un ordre supérieur, la droiture de l’
Loin de nous le faire entendre, lorsqu’il parle d’un Comédien de son
tems
, dont les graces étoient si grandes, que les défa
résentations faites à Athénes le Chœur chantoit & dansoit en même
tems
, & que pour le soulager on établit qu’une par
t, parce qu’ils y étoient si sensibles, être admirable, & en même
tems
je montrerai qu’elle est aujourd’hui inexplicable
miers mots de ses Livres de la République : ce qui étoit cause que du
tems
de Quintilien ces mots ne se trouvoient pas rangé
Quoique toute syllabe longue, dit-il dans un autre endroit, ait deux
tems
, & qu’une breve n’ait qu’un tems, il y a cepe
dans un autre endroit, ait deux tems, & qu’une breve n’ait qu’un
tems
, il y a cependant des longues & des breves pl
ers on fasse un silence, il ne mesure pas le Vers par pieds, mais par
tems
; il compare les pieds des Vers aux nôtres, &
’entendoit, n’accompagnoit pas tout le discours de l’Orateur, mais de
tems
en tems lui donnoit ses tons avec un instrument a
it, n’accompagnoit pas tout le discours de l’Orateur, mais de tems en
tems
lui donnoit ses tons avec un instrument appellé d
oit être utile aux Acteurs, quand ils récitoient, que pour relever de
tems
en tems leur voix, & la ramener quand elle al
utile aux Acteurs, quand ils récitoient, que pour relever de tems en
tems
leur voix, & la ramener quand elle alloit jus
édiens étoit la plus forte de toutes à cause du masque : mais dans un
tems
où la voix des hommes étoit ordinairement très-fo
ils pouvoient se servir comme Gracchus, d’un Joueur de Flutte, qui de
tems
en tems leur donnoit leurs tons, & les rameno
oient se servir comme Gracchus, d’un Joueur de Flutte, qui de tems en
tems
leur donnoit leurs tons, & les ramenoit à ceu
toute la France applaudit ; j’ai cru que je devais m’arrêter quelque
tems
sur un Spectacle merveilleux qui lutte avec succè
èce différente de ceux qui sont parvenus jusques à nous ; mais que le
tems
nous a ravis. On pourrait bien avoir tort d’attri
genre de plaisir. L’Opéra Sérieux resta donc dans la Grèce autant de
tems
qu’on y joua les chefs-d’œuvres des Euripide &
l ; il fut joué à Rome dans le Château St. Ange. Les Vénitiens peu de
tems
après en représentèrent un nouveau, presque sembl
angue. Le Marquis de Sourdac, l’un des plus grands Machinistes de son
tems
, fit appercevoir les beautés que réunirait un jou
même pour s’immortaliser. Quinault s’est acquis une réputation que le
tems
ne fait qu’acroître, en dépit du satirique França
die ; elle aurait peut-être encore plus de succès qu’elle n’en eut du
tems
de son Auteur. Le Dieu des jardins qu’on y voit a
r la prémière fois des Danseuses sur le Théâtre de l’Opéra ; avant ce
tems
-là, les Balets n’étaient formés que par des homme
des lieux où l’on admirait l’Olimpe. A peine le Spectateur a-t-il le
tems
de respirer ; ses yeux sont à chaque instant frap
rel que dans l’intervale d’un Acte à l’autre, les Acteurs ayent eu le
tems
de parcourir certain espace. Tandis qu’on ne les
n’ont fait aucun mouvement pour changer de place. Que l’unité de
tems
n’est guères propre à l’Opéra-Sérieux. Je ne
ais si je dois conseiller aux Lyriques de négliger de même l’unité de
tems
. Il me semble cependant qu’elle ne se rencontre g
igue des Opéras-Sérieux en général demande une plus grande étendue de
tems
que celle qu’on a prescrite aux Poèmes simplement
teurs font de la Thessalie dans une des îsles de l’Archipel, éxige un
tems
bien plus long. On peut en dire autant de l’intri
uvé qu’il est permis aux Poètes du grand-Opèra de négliger l’unité de
tems
; mais ils doivent le faire avec adresse. Voici l
enser des millions. L’Opéra-Sérieux n’est plus aussi goûté que du
tems
de Louis XIV. Nous n’avons que trop lieu d’êt
convaincus que l’Opéra-héroïque ne fait plus la même sensation que du
tems
de Louis XIV. La Salle est très-souvent remplie ;
publiques qu’après des longueurs infinies. Le Musicien est très-long
tems
à les orner des richesses de son art ; les Acteur
a perte totale, si l’on n’y met ordre, c’est le nouveau Spectacle. Un
tems
peut venir que si Lully sortait de son tombeau, i
ssements : je vous réponds qu’il devait avoir cette tolérance dans le
temps
déplorable où le Christianisme était presque étei
, et le péril que vous avez évité, et ce que vous deviendrez. Dans le
temps
que j’étais au bal et à la comédie, il y avait da
quitter. Ah ! quelle étrange considération ! En second lieu, dans le
temps
que je courais à ces divertissements, quantité de
e pour aller chanter les louanges de Dieu. En troisième lieu, dans le
temps
que j’étais à ce divertissement, plusieurs âmes s
fin lorsque j’étais dans le divertissement, la nuit s’est écoulée, un
temps
qui m’a été donné pour penser à mon salut s’est p
i est visiblement une occasion de damnation. 1. Parce qu’on y perd le
temps
que Dieu ne nous a donné que pour faire notre sal
distinguoit des autres, fut l’ouvrage & le soin des esprits de ce
temps
, qui composerent diverses Chansons à l’honneur de
ux Chronologistes, de regle & de conduite pour la supputation des
temps
. Car comme ces jeux ne se celebroient que de cinq
de pour un pareil nombre d’années, & cette maniere de compter les
temps
a duré mesme apres la reforme du Calendrier &
emble que ce jugement qu’on en porte est bien peu refléchi. Dans quel
tems
a-t-elle le plus brillé au gré de ces censeurs ?
hégories. Telle est la gloire que s’est acquise l’Université dans le
tems
de sa prétendue splendeur. Jamais elle n’a été re
u’on ne puisse pas entreprendre avec succès la défense des Auteurs du
tems
. L’une plus occupée à toucher le cœur qu’à recrée
ecevoir que des pièces dignes du grand Corneille ! Si la distance des
tems
n’est pas encore assez grande pour que nous ayons
de refuser d’entendre ceux-ci, parce qu’ils sont inférieurs à ceux du
tems
passé ? L’empire des Lettres ressemble à nos Hôte
e ennemi ait jettée dans le champ du Pere de famille, n’attend pas le
tems
de la moisson, pour les séparer de sa Communion.
ujourd’hui qu’ils veulent profiter de nos malheurs. Ils saisissent le
tems
où notre Eglise dans le deuil pleure la perte d’u
à qu’il a établi son empire. Il a été forcé d’en convenir lui-même au
tems
de Tertullien. Une femme chrétienne étant allée a
s ôtant la récolte qui fait la principale ressource du païs : dans un
tems
de calamité, où nous ne devrions penser qu’à fléc
st. Mes très chers Frères, Nous voyons avec douleur depuis quelque
temps
, l’affection et l’empressement que vous avez pour
qui se renouvelle tous les ans, nous connaissons que ce n’est plus le
temps
de se taire, et qu’un plus long silence pourrait
tis du sein de l’hérésie, quand ce ne serait qu’en apparence, dans le
temps
où vous viviez dans le libre exercice de vos erre
and ils seraient innocents, ne doivent-ils pas être défendus dans ces
temps
de tribulation ? Ne sait-on pas que (selon le Sag
n pourroit le penser d’après l’abus qu’on en a fait dans ces derniers
temps
, de procurer un stérile amusement, ni de servir d
nt accueillies, une célébrité qui triomphe encore de la mort & du
temps
. Si ces merveilles nous paroissent aujourd’hui pr
allut donner ses premiers soins à le défricher, & attendre que le
temps
& l’application eussent fait germer cette pre
t un reste de barbarie, me direz-vous, dont nous triompherons avec le
temps
. Les Grecs, cette Nation sage & polie, n’eure
où il se trouvoit, & les résolutions les plus glorieuses dans les
temps
de calamités. Enfin, ne pouvant se dispenser de f
rames de papier. Delà, ce tas de Brochures éphémères qui absorbent un
temps
précieux, & qui contribuent plus qu’on ne pen
progrès de la maladie. Il faut, à son exemple, & lorsqu’il en est
temps
encore, oser dire la vérité aux risques d’afflige
t une fois implantées dans de jeunes ames, n’y germassent pas avec le
temps
, & ne donnassent pas des fruits dans la saiso
à des travaux si intéressans, ils verront, avec douleur, approcher le
temps
où l’on viendra les arracher de leur paisible ret
cependant, nihil est ab omni parte beatum , foit faute d’argent, de
tems
ou de soin, l’Entrepreneur, qui l’auroit cru, n’a
la vérité, n’est pas un monde ; car le Prêlat passe agréablement son
tems
à Saint-Chignan, jolie Bourgade où il y a un joli
souvent ; malheureusement il eut une distraction, & dans ce même
tems
, par le coup fatal du destin, l’acteur qui parloi
e d’Amsterdam, & la Cité notable de Malthe, avoit éprouvé, peu de
tems
auparavant, un sort bien différent ; quoique ces
in, la foire Saint Laurent n’en offrent pas d’aventage. On y donne de
tems
en tems, des Cocagnes, comme à Naples, des charla
oire Saint Laurent n’en offrent pas d’aventage. On y donne de tems en
tems
, des Cocagnes, comme à Naples, des charlatans y d
é d’un arrêt, ne tiendra plus la balence & l’épée. Il y a quelque
tems
que ce même Parlement avoit attribué à l’Hôtel Di
n chaque année, laissant à la sagesse des Administrateurs le choix du
tems
, & de la piéce ; ils choisissoient le tems du
istrateurs le choix du tems, & de la piéce ; ils choisissoient le
tems
du Carnaval, où il se fait le plus de folies, &am
uintilien compare le respect qu’imprimoient encore aux Romains de son
tems
, les noms d’Ennius & de Pacuvius, à ce respec
héâtre, n’est pas Poësie Dramatique, nous croyons ne devoir placer le
tems
de la véritable renaissance en Europe, de la Trag
able renaissance en Europe, de la Tragédie & de la Comédie, qu’au
tems
de Corneille & de Moliere. C’est ce que fera
e suite de ces Spectacles bouffons dont les Romains dans les derniers
tems
étoient si amoureux, & que les Zanni rendent
les ans à Rome pendant le Carnaval, attention qu’eut pendant tout le
tems
de son Pontificat ce grand Mæcenas des Gens de Le
tent en 1520 leur premiere Tragédie, la Sophonisbe du Trissin. Peu de
tems
après, Ruccellai donna son Oreste, & en 1546
à Scuderi celle de l’avoir rendue si admirable, que s’il eut vecu du
tems
d’Aristote, ce Philosophe eût prit sa Tragédie po
urent à l’imitation de ces Divertissemens qui se firent à Florence du
tems
de Laurent de Medicis, & qui étoient appellés
p; qui étoient appellés Mascherate, parce qu’ils se faisoient dans le
tems
du Carnaval. Mais je ne veux parler ici que de ce
éfendait de donner les Sacrements qu’à des Comédiens, qui vivaient du
temps
de Plaute, de Térence, ou d’Aristophane. Est-il r
s Tragédies et des Comédies. Saumaise In Vopisc. remarque qu’après le
temps
d’Auguste, les mots Tragœdus et Comœdus convienne
Théâtre, des portiques où le peuple se retirait, et qui dans d’autres
temps
servaient de promenades : car les Galeries qui en
également commodes et magnifiques, les jeux furent très fréquents. Au
temps
d’Auguste par lequel nous commençons cette Histoi
ctionner le Théâtre d’Antioche Malel[a][n. Chronic. p. 288. . Peu de
temps
après un riche Sénateur d’Antioche nommé Sosibius
grâce en se plaignant de ce qu’on n’avait pas employé depuis quelque
temps
en spectacles l’argent que Sosibius avait laissé
ur les jeux des Gladiateurs. Il se plut à ceux du Théâtre ; et de son
temps
les Pantomimes étaient si fort à la mode Malela p
faut les compter à Antioche. Car il est clair par Lucien qu’avant ce
temps
ils se célébraient encore à Pise dans le Péloponn
ldats reconnurent dans l’Orient Maxime Licinien pour Empereur. Peu de
temps
après il partit pour Rome ; mais avant que de qui
tin, furent ou plus dissolus ou plus sages. Durant tout cet espace de
temps
l’art des Comédiens a été censé infâme : car ce q
u, Prostitui, Graïæque apium meruisse coronæ. » Mais à l’égard de ce
temps
, où l’Idolâtrie dominait, nous devons faire deux
bouffons, dit-il, ne paraissaient pas sur le Théâtre, non pas même du
temps
de Néron, au lieu qu’il leur était permis d’y mon
avait pris naissance à Rome In Misopog[on]., s’introduisit en peu de
temps
à Antioche, la Ville la plus licencieuse de toute
et observées depuis Auguste, et par les pièces qui nous restent de ce
temps
-là. Horace qui vivait sous Auguste, et qui était
et Quintilien l’ont loué ; et Terentianus Maurus, qui écrivait peu de
temps
après, joint Sénèque et Pomponius comme les deux
ent. Il ne faut pas douter que Cornutus, autre Poète tragique du même
temps
, ne fût très grave ; car il était tout à la fois
férence ne mettra-t-on pas encore entre notre Théâtre et celui de ces
temps
-ci, en considérant qu’on ne faisait que représent
qu’il doit parfaitement convenir à toute la pièce. On voulait de son
temps
que les Auteurs Comiques qu’ils appelaient les Sa
été le plus estimé, et on vient de voir qu’il est plus chaste pour le
temps
, que tout ce qu’on oserait à présent mettre sur l
on de Constantin jusqu’à l’Empereur Honorius. Nous voici arrivés au
temps
que l’Eglise, jusqu’alors persécutée, change sa t
perstitions Païennes éclata bientôt dans une occasion importante ; le
temps
de la solennité des jeux séculaires étant revenu,
ner l’état d’un Chrétien, bien éloigné de porter le monde à perdre le
temps
, à exciter des passions dangereuses, et à nourrir
endu en 364, aux Gouverneurs de Province d’employer aux spectacles le
temps
destiné à juger les procès et à décider les affai
une Loi plus ample en 425, où il marque les principales Fêtes de son
temps
Pag. 353., que vous serez bien aise de voir. C’es
rovence, ils subsistèrent aussi à Rome sans aucun changement jusqu’au
temps
du Pape Gélase. Si l’on demande d’où vient que ta
ntentiones præpedirent. » Ce grand Pape fit cesser aussi pour quelque
temps
les jeux et les spectacles, et il obtint que l’ar
apitole pillé et plusieurs autres beaux édifices ruinés, et depuis ce
temps
les spectacles cessèrent entièrement à Rome. Ils
par les Canons ; Contra Ecclesiasticum Canonem. Antioche, qui peu de
temps
avant l’avènement de Justinien à l’Empire avait e
89, soixante-et-un ans après le premier tremblement de terre, dans le
temps
qu’on ne pensait qu’à boire et à se divertir, la
séparer de l’Autel et à imposer des jeûnes et des prières, durant le
temps
qu’ils jugeraient à propos, à tous ceux qui serai
car il est cité dans le traité de Corona militis, fait encore dans le
temps
de paix. Comme ces Chrétiens relâchés prétendaien
les jeux de Théâtre, et après cette raison qui ne regarde plus notre
temps
: « Venons, dit-il, à d’autres preuves par rappor
t vous êtes par conséquent coupable d’une inutilité et d’une perte de
temps
considérable, condamnée parmi les Chrétiens aussi
des raisons de Tertullien qui peuvent être si bien appliquées à notre
temps
, nous objectera-t-on encore qu’il n’a condamné le
n Grec et en Latin, et l’on a lieu de croire qu’il eut durant quelque
temps
, l’effet pour lequel il fut composé : Car Tertull
ique ne s’étende pas à discerner des ouvrages dont on a douté quelque
temps
. L’Antiquité est un pays qui ne lui est guère con
onsuetudo delineet et a Deo atque à bonis operibus avertat. » Dans le
temps
qu’Arnobe et Lactance florissaient il se tint un
discours pour montrer que les Chrétiens ne doivent point employer le
temps
à des divertissements comiques, il se fonde princ
ez commis le crime dans le cœur ; ce n’est pas précisément pendant le
temps
qu’elle est sur le Théâtre ; vous le continuez, l
ur le gagner ; enfin il vint à bout de les lui faire abhorrer. Peu de
temps
après Alipe étant venu à Rome, il se laissa entra
lieu de s’occuper à quelque chose d’utile et d’honnête, il passe son
temps
dans les vanités et le folies du siècle, certaine
e fuir les spectacles C. 44., surtout pendant le Carême, parce que ce
temps
est principalement consacré à la prière. « Quanto
idèles doivent toujours fuir ces sortes de divertissements en quelque
temps
que ce soit, et que les Ecclésiastiques ne peuven
y ont assisté doivent être interdits de toute fonction durant quelque
temps
et renfermés dans un Monastère jusqu’à ce qu’ils
ême discipline, et le Théâtre n’a pas été plus cultivé dans ce second
temps
parmi nous, qu’il l’a été chez les Grecs. Nous av
on que sous Charlemagne, encore ne paraît-il pas qu’on ait fait en ce
temps
ni Comédie, ni Tragédie. Mais de quelque manière
est oculos Sacerdotum Domini hujusmodi spectaculis fœdari. » Quelque
temps
après ce Concile, quelques bouffons osèrent prend
nces presque partout. On vit alors, ce qu’on a remarqué dans tous les
temps
, des gens qui faisaient métier de réjouir le mond
ent allier le chant avec les Vers amoureux qu’il composait. En peu de
temps
on vit paraître un fort grand nombre de méchants
. cap. 8.. Ces commencements tendaient néanmoins à produire en peu de
temps
des Comédiens de toute espèce. Mais Philippe Augu
n’interrompe pas les affaires, et qu’il ne se rencontre pas dans des
temps
défendus. Rien n’est plus sage que ces précaution
is ou condamnables. Application de ces conditions aux Comédiens de ce
temps
. II développe encore mieux ces conditions dans le
uite des bonnes œuvres : et la troisième, qu’il convienne au lieu, au
temps
et aux personnes. Voilà sans doute des principes
mpt l’harmonie ou la suite des bonnes œuvres, et si on la joue en des
temps
défendus, il n’est pas difficile de montrer qu’el
e action. » La troisième condition, est qu’on ne joue pas en certains
temps
marqués : et c’est ici où les Comédiens seront en
ue l’opinion de ceux qui restreignent la prohibition de ces choses au
temps
des divins Offices, doit être rejetée comme une i
celui-là pèche mortellement, qui en ces jours emploie injustement le
temps
en cette sorte d’exercice, si ce n’est que l’igno
ens Scholastiques. Quels étaient les divertissements comiques de leur
temps
. Avant que de quitter les Scholastiques, dont les
paraît que ces Comédies pieuses furent encore jouées pendant quelque
temps
. C’étaient les Doyen, Maîtres et Confrères de la
te présentée au Parlement, ils disent « qu’ils les faisaient jouer de
temps
immémorial, et par des privilèges confirmés par l
5. Septembre 1571. contre une troupe de Comédiens, qui depuis quelque
temps
jouaient des Farces et des Jeux publics, et avaie
s Echafaut. » Garnier et quelques autres Poètes qui parurent au même
temps
que Jodelle, ne donnèrent presque que des Tragédi
fois devant l’Eglise, et on ne s’élevait pas moins fortement dans ces
temps
contre cet usage, ainsi qu’on le voit dans un Sac
r Saint Charles au nombre des Apologistes du Théâtre Italien. Dans le
temps
que Saint Charles signalait son zèle contre les s
surtout dans les saints jours de Fêtes et de Dimanches et pendant le
temps
de l’Avent et du Carême ; et les Pères de l’Eglis
ue cela entretient la curiosité, et apporte de la dépense et perte de
temps
. Ne sera aussi loisible aux Fidèles d’assister au
tés, et autres Jeux joués en public ou en particulier, vu que de tout
temps
cela a été défendu entre les Chrétiens, comme app
grande faute. Si une âme si pure, si sainte, si élevée a été quelque
temps
sans connaître le mal que faisait en elle la lect
excommunie, et que les lois du Royaume notent d’infamie, la perte du
temps
, la dépense inutile dans une conjoncture où les b
ectacles, aussi bien après l’extinction de l’Idolâtrie, comme dans le
temps
qu’elle était en vigueur. 2°. Que depuis l’an 400
e péché de la plupart des gens du monde, qui consument au jeu bien du
temps
et de l’argent, et ils leur diront nettement, que
présenter quelque histoire dévote, pourvu qu’on n’y mette pas trop de
temps
; qu’on n’en fasse que rarement, comme trois ou q
s Carmélites, ainsi que chez les Carmes déchaussés, dans les premiers
temps
de la réforme. Elle recommande seulement qu’on ne
M. Vincent de Paul, elle s’y tenait tous les ans. Le Roi l’a de tout
temps
autorisée, le Lieutenant de Police en fait l’ouve
t étant mort en 1660, le théâtre de la foire n’était pas connu de son
temps
, qu’il ne pouvait y avoir à S. Laurent que quelqu
’est pas permis à un Religieux de quitter son habit, même pour peu de
temps
et pour sa commodité, comme pour jouer à la boule
aux exercices de piété jusqu’à la minutie, et qui cependant dans les
temps
heureux de sa plus grande ferveur, au grand et au
és, qu’en termes d’argot on appelait le moulin, et où pendant tout le
temps
des vacances, sous les yeux de leurs graves Supér
s ancêtres, tâchons de justifier leur simplicité théâtrale, et à même
temps
la conduite d’une grande partie du Clergé le plus
t leurs Prêtresses, les Vestales, qui étaient les Religieuses de leur
temps
, avaient à côté des Magistrats des places disting
tales au théâtre, et ils ne tardèrent pas à s’en repentir ; depuis ce
temps
-là les fautes de ces filles, jusqu’alors presque
éces qui furent composées & & représentées dans ce malheureux
tems
. On voyoit cet affreux mélange de malheurs &
noit des arléquins dans le cachot, pour se moquer d’eux. Dans le même
tems
on célébroit à Berlin, par des opéras, la prise d
nade, ce que lui-même fait dire au Misantrope : voyons, Monsieur, le
tems
ne fait rien à l’affaire , les plaisirs publics c
trait singulier, les prologues de l’opéra vanterent beaucoup dans le
tems
, l’embassade du Doge de Genes, pour faire des exc
mp; ménaçoit l’autre ; Voltaire rapporte aussi cet événement dans son
tems
, mais en historien sans exagération. Dans le siéc
nte, depuis que le sceptre est tombé en quenouifle. La philosophie du
tems
, sa fidele compagne, y a fait aussi de grands pro
bien plus sage que vous ! Voyez comme il flatte l’Académied, dans le
temps
même qu’il persécute la Sorbonne. Il n’a pas voul
core en vénération, comme ils l’ont été dans Athènes et dans Rome. Le
temps
qui a abattu les Statues qu’on leur a élevées à t
s. Est-ce que vous êtes maintenant plus saints que vous n’étiez en ce
temps
-là ? Point du tout. Mais en ce temps-là Desmarets
us saints que vous n’étiez en ce temps-là ? Point du tout. Mais en ce
temps
-là Desmarets n’avait pas écrit contre vous. Le cr
ous deviez éviter de leur ressembler. Cependant on vous a vus de tout
temps
louer ou blâmer le même homme selon que vous étie
les pour nous aider à reconnaître les fous. Nous nous en servirons en
temps
et lieu. Mais ne lui portez point de coups qui pu
e nombre. La discipline est constante sur ce sujet jusqu’aux derniers
temps
, et le Concile de Reims sur la fin du siècle pass
ak , pour une des conditions des divertissements innocents, « que le
temps
en soit convenable » : pourquoi, si ce n’est pour
on fait des jours saints : ils n’avaient garde de reprendre dans leur
temps
ce qui était inouï, ni de prévoir une profanation
aux comédiens et à ceux qui les écoutent, qu’on leur laisse libre le
temps
de l’office ? y assistent-ils davantage ? ceux qu
e les vives déclamations des Anciens Pères, contre le Théâtre de leur
temps
, ne prouvent rien contre les Spectacles d’aujourd
nt, de faire remarquer combien les Pères et les Docteurs des derniers
temps
sont d’accord avec les Anciens sur l’article du T
acles des Payens, peut être appliquée, à juste titre, à ceux de notre
temps
: et, parmi les Docteurs modernes, ceux qui ont p
és par les Princes, et ne peuvent être mérités par les Comédiens, que
temps
que le Théâtre sera dans un état tel que les honn
s voies non seulement plus utiles aux Enfants à qui on fait perdre un
temps
infini, et aux Maîtres qui n’en perdent pas moins
ont chargés de ces sortes d’ouvrages, de ne pas y donner si fort leur
temps
, qu’ils oublient le soin qu’ils doivent prendre d
ur inspirer des sentiments qui y soient contraires. Il n’est point de
temps
ni de spectacles qui puissent autoriser un langag
e du relâchement que nous avons vu de la Morale Chrétienne dans notre
temps
, et de la réforme de tant de Compagnies qui ne se
te pleine, et lesquels plus de deux heures avant le jeu, passent leur
temps
en devis impudiques, en jeux de cartes et de dés,
traits ce venin et poison, qui se couve en sa poitrine, et en peu de
temps
opère les effets, que chacun sait et voit trop fr
ient être employés à la nourriture des pauvres, principalement en ces
temps
èsquels il fait si cher vivre, et auqueld plusieu
, attirer. c. [NDE] batteries = bagarres. d. [NDE] Se réfère à ces
temps
. e. [NDE] berlan - maison de jeu, de boisson. f
nus sincères et bons amis ! combien moins il y en a de faux depuis ce
temps
-là ! en un mot, on a joué le Tartufe de mœurs ; r
devenus plus sages, comme nos mœurs se sont améliorées ! Comparez les
temps
et jugez ; vous verrez que plusieurs genres de ta
’honneur, on peut aujourd’hui le recouvrer rentrer dans cette île, du
temps
de Molière escarpée et sans bords, c’est-à-dire,
ération, de tous les avantages et priviléges de la vertu Comparez les
temps
et jugez, dis-je, vous verrez de plus que, malgré
nte funeste à la plus précieuse des vertus, et ne détruisit en peu de
temps
l’ouvrage du génie supérieur qui a défendu si élo
cause, et quelles en seraient les fâcheuses conséquences, surtout en
temps
de guerre ! et l’on doit sentir parfaitement enfi
on doit sentir parfaitement enfin que, dans tous les intérêts, il est
temps
de mettre quelque frein à toutes ces mascarades d
urs des deux ordres s’en occuperont, et trouveront convenable à notre
temps
et conforme à la justice de faire revivre une anc
complète et la plus désirable. Je ne la crois pas impossible avec le
temps
et la persévérance à écarter graduellement toutes
es et nos santés pour assurer leurs revenus, et se sont bien payer le
tems
et l’art qu’ils ont employés à faire le mal. Les
emploi des écrivains dramatiques ou autres peuvent-ils faire de leur
temps
et de leurs talents ? Les lois romaines punissaie
en prévenir d’afflictives et plus graves, me parait frappante dans ce
temps
de perversité et de dépravation générale où tant
pas être pendus, et deviennent ainsi des scélérats endurcis ; dans ce
temps
où les tribunaux existants, encombrés de coupable
e j’y invoque, je prouve par des raisons et par des faits que dans un
temps
ordinaire, à l’âge de notre société, au degré d’a
que ce Prince cependant punit de l’éxil. Tous les Magistrats, en tout
tems
, en tou lieu, pouvoient sans formalité faite donn
C’étoit un des mysteres des confreres de la Passion, dans le goût du
tems
. L’allégorie étoit visible, la bonne Réligion déf
s habits, & en jouent les rôles. Mais cette défense vint à contre
tems
pour la France ; c’étoit le tems de la grande vog
es. Mais cette défense vint à contre tems pour la France ; c’étoit le
tems
de la grande vogue de Moliere, & de la grande
es deux plaisirs du Roi. Le Pape n’y avoit pas pensé, dans tout autre
tems
on ne s’en seroit pas apperçu ; mais on étoit méc
n a trouvé, avec cette différence qu’on l’a arrangé selon l’ordre des
tems
, au lieu que dans les autres tout est placé au ha
mettre en prison, & reprit sa maîtresse, Marie Padilla ; quelque
tems
après il épousa encore Jeanne de Castro, & l’
ans intérêt théatral, & sans unité ni d’action, ni de lieu, ni de
tems
. Il est vrai qu’on y trouve le fameux Connétable
en Suéde sous le Roi Jean III, on y joua la Passion selon le goût du
tems
. L’acteur qui faisoit le rôle de Longis, feignant
plaisir des bals masqués de l’opera, pendant le carnaval. Que dans un
tems
de disgrace, les Magistrats ne s’occupent que du
de danser & de se réjouir. Les non conformistes qui passent leur
tems
dans les plaisirs, & ne se font pas scrupule
ause. Cette salle de récréation & damusement, servoit depuis long
tems
aux fêtes joviales des Magistrats, elle s’appelle
choses si disparates s’excluent mutuellement, & ne laissent ni le
tems
, ni le goût, ni l’attention nécessaire pour excel
oin de se venger de ses ennemis, ignore s’il en a, & dans le même
tems
, il lance contre Rousseau & Freron les traits
29. m , que quand les Idoles des Païens trébuchèrent devant J. C. du
temps
de Constantin le Grand, les fidèles de cet âge-là
aucune façon s’en approcher. Le 2e mal des Théâtres c’est la perte du
temps
: Comme nous sommes comptables à Dieu de toutes n
en faisons. Or quel conte lui en pourront rendre ceux qui aussi long
temps
que le Théâtre demeure dressé en une ville, n’en
ette raison est de peu de poids, vu qu’ils mettent à rien la perte du
temps
; même leur étant en charge, tout leur étuden abo
, plusieurs pauvres eussent été entretenus, et vêtus par un bien long
temps
, Il voua que toute sa vie, ses robes, et l’argent
us grand et universel reproche contre les Théâtres, c’est que de tous
temps
on les a tenus comme des « Assemblées dédiées pa
ont rien de la turpitude de ces premiers. D’ailleurs que si durant un
temps
il y a eu lieu, de se plaindre que les Théâtres d
tier leur insolence et témérité. Mais comme Satan pour se déguiser un
temps
, et paraître lors en Ange de lumière, ne laisse p
donc nous avons ouï, que les Anciens Pères condamnaient ceux de leur
temps
, combien que parfois ils disent merveilles, à cau
me [Dits et faits mémorables], lib. 2. cap. 6., dit que jusques à son
temps
, qui était celui de Tibère, elle n’avait point re
édémoniens. ay . Mais nous passons des Grecs aux Romains, qui avec le
temps
s’étant épris du même ésir de ces récréations, Si
âter les mœurs, ne sauraient avoir changé si soudain. Il faut un long
temps
à une femme qui a mal vécu dès sa jeunesse pour l
us aux Comédiens, pour les former à être honnêtes, puisque de si long
temps
ils ont passé pour gens vicieux, et que mêmes ent
, et les voluptés attrayantes, On en vit plusieurs d’eux, qui avec le
temps
, se relâchèrent, et ne firent point de difficulté
qu’ils ont dit quant à eux, doit être restreint aux Théâtres de leur
temps
, tandis que l’impiété Païenne avait encore la vog
»Basile, Hexaemeron, Hom. 4. by » Saint Basile, qui écrivait du même
temps
, parlant de ces mêmes Théâtres, les qualifie une
ui défendent de participer aux Idoles. 2. Nous y avons vu la perte du
temps
, et un entretien d’oisiveté ; ils sont donc conda
Théâtres. En effet, on ne doit faire par jeu, ni pour quelque peu de
temps
que ce soit, ce que Dieu a dit, « lui être en abo
qui leur étaient commises. Chap. XI. Que les Sages, qui de notre
temps
ont donné des modèles de Républiques, en ont bann
rmés, et ne sont plus dissolus, et impudiques, comme ils l’ont été un
temps
; ainsi qu’on ne dût pas les envelopper en la mêm
s nous disent s’ouïr de ces lieux, Salomon nous a avertis il y a long
temps
, que les « propos Sentencieux », perdent leur grâ
a se fît rarement, et par extraordinaire ; ce qui obvie à la perte de
temps
qui est ès autres. 3. Ils dissimulent la conditio
ar les gestes, et les cris forcenés, de ceux qui y assistaient de son
temps
. A ce propos il nous souvient d’un effet étrange
teurs le détail de l’exécution d’icelui, pour selon les lieux, et les
temps
, en user avec prudence, et aviser jugement à bien
se à en donner les adresses plus spéciales, et selon les lieux et les
temps
y pourvoir avec prudence. Lors donc que par les v
ssaire en soi, et d’une nécessité simple, sans que la circonstance du
temps
, ou du lieu, ou de la personne, en varie la natur
l’impiété en est détestable à la prendre en elle, elle l’est en tout
temps
, elle l’est en tout lieu, elle l’est en toute bou
s règlements sont établis sur de certaines raisons, qui regardent les
temps
, les lieux, les personnes, ces raisons cessant et
quant à eux ils y peuvent assister sans nul péril, ils étaient dès le
temps
de TertullienTertullien, De Spectaculis. er , auq
qu’ils en doivent faire, et de la mesure qu’ils y doivent garder, les
temps
, et les lieux les en instruisent, et doivent dema
utres, lesquels ils condamneront de même à leur tour, et selon que le
temps
aussi et l’occasion les y semondrontfd. Combien d
de l’ancienne Idolâtrie à laquelle ils doivent leur origine, perte de
temps
, argent mal employé, des feintes mensongères et d
les et croniques de France, depuis la destruction de Troye jusques au
temps
du Roy Louis onziesme, Paris, J. Macé, 1553, f. 8
il avait pour les hommes respectables, on peut dater ce changement du
temps
où ce goût ayant gagné la robe, on l’a vue s’y co
nt une place distinguée, comme ils l’avaient à Rome dans les premiers
temps
. Il est vrai que d’abord tous les Ordres, Sénateu
eux ou trois heures par jour, où elles font les sauvages, le reste du
temps
elles sont fort traitables. Tout ce que je dis ic
ans un Sénat qu’il avait intérêt d’amollir. Auguste dans les premiers
temps
eut le même intérêt ; mais affermi sur le trône,
cence ; il défendit aux Sénateurs de paraître sur le théâtre. Quelque
temps
après il fit la même défense aux Chevaliers. Tibè
rir qu’ils fréquentent assidûment le spectacle, qu’ils y perdent leur
temps
, l’esprit de leur état, les mœurs, la gravité, la
e qu’il recevra le fil pour s’y conduire. Lui laissera-t-elle même le
temps
de s’y appliquer ? Elle remplit tous ses moments,
par prescription, puisque l’inconstance ne permet guère de remplir le
temps
même de la plus courte ? L’amour est-il une propr
ce sage Jurisconsulte était éloigné d’approuver ce que dans tous les
temps
a si hautement proscrit la jurisprudence dont il
osition : si quelquefois j’ai pris ce délassement, c’est qu’il est un
temps
où l’on doit tout connaître par soi-même : devenu
i l’on viola cette règle de décence parmi les Romains, ce fut dans un
temps
où l’impudence n’avait plus de bornes. Nos Purist
inutile est un mal, pour un être dont la vie est si courte, & le
temps
précieux ; Qu’un père, un fils, un mari, un Citoy
ge au milieu des forêts. Rome avait des fêtes spectaculeuses, dans un
temps
où elle ne valait pas Génève ; on découvre les re
es. Tout amusement inutile est un mal. Des Arcis. Sans doute le
temps
pourrait être mieux employé qu’aux Spectacles ; q
ignore pas que les hommes de cette classe, loin de chercher à tuer le
temps
, voudraient le doubler, & sauraient en rempli
me la haîne contre telle & telle Nation : une Pièce, qui, même en
temps
de guerre, dirait de grossières injures à nos enn
nt. Honorine. Jamais une bonne Pièce ne choque les mœurs de son
temps
. Qu’on n’attribue donc pas au Théâtre, le pouvoir
, qui ne connaîtrait ni les écarts de notre siècle, ni les crimes des
temps
écoulés : mais pour nous, qui avons la science du
p de monde assemblé, comme aux Spectacles, l’air se remplit en peu de
temps
d’exhalaisons animales très-dangereuses par leur
ertus outrées ; un tableau des champs… quel tableau !… il est bien du
temps
du bon-homme Booz. Ah ! que c’est bien-là qu’on p
r : on éviterait le dégoût, en ne les donnant qu’une ou deux fois. En
temps
de guerre, nos jeunes Actrices feraient sur le Th
arrière. Septimanie. Mais, & j’en reviendrai toujours-là, le
temps
qu’on donne aux Spectacles pourrait être mieux em
es pourrait être mieux employé : monsieur Rousseau l’a dit, c’est un
temps
perdu . Adelaïde. J’ai montré qu’il ne l’éta
heur de la vie serait-il donc si peu de chose, qu’on dût regretter le
temps
qu’on y consacre ? Eh ! quelle source de nouveaux
je dois vous faire, Mesdames, est assez longue pour employer tout le
temps
de notre récréation : commençons. Histoire d
ation : la plupart des pratiques qui parurent, dans la succession des
temps
, si contraires à l’esprit de la Religion, eurent
s Religions fut toujours le plus solemnel ; parce qu’on avait plus de
temps
, & que le repos & la réfection sont toujo
toujours plus agréables après le travail. On ajouta, dès les premiers
temps
, au culte de la Divinité unique, une commémoratio
it données à ses favoris. Ainsi les sciences & les arts, dans ces
temps
de simplicité, commencèrent à former lentement le
avait pour son prix, un Bouc (& cela semble très-naturel dans ces
temps
de simplicité). Ceux qui font dériver Tragédie de
arceque cette Satyre grossière ne se chantait que dans les bourgs, au
temps
où tout le monde s’y trouvait rassemblé pour les
rais Bergers, auxquels le grand loisir dont ils jouissaient, donna le
temps
de composer des Chansons, d’inventer les premiers
la : monsieur Rousseau lui-même, faute de distinguer suffisamment les
temps
, tombe dans l’erreur commune : il cite la loi :
int sur tous les visages ; car les Romains n’en sont pas encore à ces
temps
de férocité qu’amena le despotisme des Empereurs,
ies de Plaute & de Térence. Le Comédien Calliopius vivait dans ce
temps
-la. Après que la Grèce eut subi le joug de Rome,
sa divinité. Mais ce n’était pas encore assez : si nous descendons au
temps
des Empereurs, nous verrons les Comédiennes oblig
bonne Comédie Grecque, ne fut pas long-temps en usage à Rome : dès le
temps
d’Auguste, on laissa les Pièces de Plaute & d
par jouer les Mystères de différentes Religions2. On ne vit, en aucun
temps
, la belle Tragédie Grecque en usage sur le Théâtr
t fait renaître de sa cendre sous une forme différente ; mais dans ce
temps
, les Barbares inondent l’Empire ; toutes les Scie
une injure chez nos descendans. O favorables ténèbres, qui voîlez les
temps
de la Théocratie & de l’origine des Rois ; te
, qui voîlez les temps de la Théocratie & de l’origine des Rois ;
temps
affreux sans doute, puisque vous vîtes expirer le
a Philosophie & les Sciences : mais ce fut l’effet du malheur des
temps
. L’époque du rétablissement des Lettres en Occide
une foule avide de tout ce qui sert d’aliment à la curiosité. Peu de
temps
après Charlemagne (qui bannit les Jongleurs &
que Poètes, c’est-à-dire inventeurs] les Troubadours parurent dans le
temps
où ce germe commençait à se féconder, par le conc
ais l’on n’y trouve plus rien qui nourrisse la dévotion. Dans le même
temps
, les Clercs Basochiens imitèrent Aristophane, leu
droit de Représentation, qui leur appartient éminemment dans tous les
temps
& dans tous les cultes. Lorsque, dans la suit
ères ; en Italie, on jouait l’Enfer & le Purgatoire, dans le même
temps
où la Passion commençait à devenir le Spectacle f
die* de L’Enfer-du-Purgatoire, qui fut si goûtée par les hommes de ce
temps
-là. Ce qui ne doit pas étonner. La doctrine de l’
ls ; & cette idée consola toujours les opprimés. Les mœurs de ces
temps
se retrouvent encore dans les Villages où le Pays
la mort même ; sur-tout si l’on considère que la Pièce parut dans un
temps
où venaient de cesser les guerres sanglantes qui
; la Mariamne de Tristan eut un succès prodigieux On vit dans le même
temps
, Mairet, Scudéry, Du Ryer courrir la carriére du
était contraire à la pureté des mœurs, ou tout au moins une perte de
temps
, & dèslors un amusement condannable ; qu’il e
e qu’il leur réussit. [Un Poète Latin a dit de quelques femmes de son
tems
: Cheronomon Lædam movet, saltante Bathyllo, Tuc
ture dans Paris. Mais, pour faire mieux conoitre ce que c’étoit en ce
tems
là que le Théatre François, je raporterai quelque
tous les Droicts assez entends l’affaire » Pour exploicter sans long
temps
pretendu » Au fonds d’enfer je puisse estre pendu
temps pretendu » Au fonds d’enfer je puisse estre pendu » Si en brief
temps
je ne fais des merveilles » Puis qu’il convient q
surrection, & l’Assomption de la Sainte Vierge. On admiroit en ce
tems
-là cette manœuvre de Théatre ; mais aujourd’hui,
d’une maniere grossiere, mais que le chant & la simplicité de ces
temps
là sembloient rendre pathetique, chantoient les m
s. Les Pseaumes & les Proses de l’Eglise étoient les Opera de ces
temps
-là. On alloit en Procession au devant de ces Prin
e, & perdre, dans une foule de distractions & d’amusemens, un
tems
qui étoit devenu pour eux un fardeau insupportabl
Assyriens & les autres Peuples, qui ont brillé dans les premiers
tems
, par leurs belles inventions, ont eu des Spectacl
culte des Dieux, & sur-tout de Bacchus, qu’on y célébroit dans le
tems
des vendanges, comme le Protecteur & le Dieu
, de l’avilissement où Thespis l’avoit laissé. Eschyle vivoit dans un
tems
où Athènes étoit la maîtresse de la Grèce : elle
e-ci dans nos actes publics, n’a été funeste au François. La perte du
tems
fut irréparable pour les Romains. Combien ne devo
néque le tragique, ne vint que long-tems après, c’est-à-dire, dans un
tems
où la Langue Latine & le bon goût couroient,
vos affaires, il voit qu’elles vont de pis en pis, et qu’il n’est pas
temps
de se réjouir. C’est sans doute ce qui fait qu’il
car je ne dis rien de moi-même. C’était chez une personne, qui en ce
temps
-là était fort de vos amies, elle avait eu beaucou
nt, et toujours un Jésuite ridicule. Le monde en a ri pendant quelque
temps
, et le plus austère Janséniste aurait cru trahir
alors nous cesserons d’y aller, et nous attendrons patiemment que le
temps
vienne de mettre les Jésuites sur le théâtre. J’e
ien ce Cordelier est décrié parmi vous ; on se plaignait encore en ce
temps
-là d’un Capucin, et ce sont des Capucins qui ont
’Aucour, en prenant au sens strict la subordonnée circonstancielle de
temps
. k. [NDE] Guillaume Wendrock : pseudonyme pris p
leterre ne s’étoient point dégradées jusque-là. Ce n’est que de notre
tems
qu’on a enterré une Actrice à Westminster, dans l
. En France on auroit pris pour une bouffonnerie, si les Ecrivains du
tems
avoient comparé Louis XII, François I, Charles V,
que les Invalides & l’Ecole Militaire. Ce n’est que depuis peu de
tems
qu’on dit avec Voltaire, le beau siecle que celui
la plupart des gens oisifs & frivoles ne savent que faire de leur
temps
. Car pour l’Egypte, la Perse, la Médie, tout l’Or
, ne font honneur ni au protegé ni au Mecene. Il y avoit dans le même
temps
à Paris un Pâtissier qui faisoit des vers, comme
masser 56 éloges en vers Grecs, Latins ou François, des Poëtes de son
temps
, dont il remplit 92 pages de son Livre, sous le n
mmes de mauvaise vie, de la lie du peuple, & des Comédiens de son
tems
, à qui il faisoit jouer ses pieces, le dégraderen
Pédant, & tous comme des Capitans, des Matamores, &c. qui de
tems
en tems descendent de leurs échelles, pour dire q
& tous comme des Capitans, des Matamores, &c. qui de tems en
tems
descendent de leurs échelles, pour dire quelque s
ux pieces, qui sont misérables, ont eu des succès, & sont quelque
temps
restées au Théatre, mais enfin on en a eu honte,
res d’Antoine Hamilton, Duc & Pair d’Ecosse, qui parurent quelque
tems
après les Divertissemens de Sceaux, en sont comme
ette sorte de bouts rimés ne vaut pas mieux que ceux qui ont été long
tems
en vogue. On croit se faire honneur, & par la
pour donner du débit, ne peut piquer que les palais des agréables du
tems
, dont le goût n’est pas plus respectable que la f
, à la médiocrité de tout ce qui avoir paru avant lui, au ridicule du
tems
qu’il frondoit, aliment délicieux de la malignité
re, il y a un siecle ; elles feroient pitié. Ce sel s’affadit avec le
tems
. Le mérite de Moliere est tombé avec la mode, on
s la cendre. Les eaux venant à s’y mêler, formerent un mortier que le
tems
a durci comme une pierre. Ces eaux viennent parti
différentes couches, parce que dans les eruptions arrivées depuis ce
temps
-là, chacune y a jetté ses cendres & sa lave,
de la comédie ; soit qu’elle ait été ou n’ait pas été en vogue de son
temps
, il est constant que le divertissement qu’il appr
ièrement relâchée ; la troisième, qu’elle convienne à la personne, au
temps
et au lieu ». Pour donc prouver quelque chose, et
, et la troisième paraîtra quand nous traiterons des circonstances du
temps
par rapport aux fêtes et au Carême. Cela posé, no
peut conjecturer par cette Epître, en quelle détestation on avait le
temps
passé les bateleurs, et joueurs de passe-passe, v
otation. E n son art déshonnête et vilaine manière de vivre.) Le
temps
passé on a eu en grande abomination tels spectacl
me même Tertullien le montre en son livre des Spectacles. Et de notre
temps
tels personnages sous prétexte de Comédies et Mor
Il y a apparence qu’ils étoient fort licentieux ; c’étoit le goût du
temps
, & le ton Italien. Ceux de la Reine Marguerit
imples bourgeoises étalent plus de richesses que les Princesses de ce
temps
là. Est-il quelque chose au-dessus de la femme d’
de Joyeuse lui coûterent douze cens mille écus, somme immense pour ce
tems
(nous en avons parlé ailleurs). Il se ruinoit &am
volupté. Des Troupes de Comédiens étoient soudoyées à Florence à même
temps
que les Savans, & plus libéralement que tous
Cette comédie ambulante étoit toujours prête à jouer. Dans tous les
temps
on a employé les femmes dans les affaires publiqu
oatquin le secret de la guerre de Hollande, de sorte que dans le même
temps
que la Princesse Henriette, sœur de Charles II, a
urent de grands risques, en traversant avec elle la province, dans un
temps
où le fanatisme & la guerre civile mettoient
moins bonnes sans doute que celles de Moliere, mais les meilleures du
temps
: c’étoit leur exercice ordinaire, & la belle
Prince de Condé, qui en fournit un beau sujet ; & les Clairons du
temps
jouerent d’après nature. Tout l’honneur fut pour
omédie reguliere, il ne va qu’aux tretaux. C’étoit si bien le goût du
temps
, que la Reine Marguérite, sœur de François premie
st-ce bien là la route de la vraie grandeur ? Cette philosophe de son
temps
, cet esprit fort, incapable sans doute d’avoir un
n déclare déchu, & défend de jamais le reconnoître ; dans le même
temps
qu’elle établissoit en France les opinions ultram
é, n’étoit ni politique, ni historien. Il écrit agréablement pour son
temps
, son style naïf & ses anecdottes amusent. C’é
occupé de galanteries, il n’a connu que les historiettes secrettes du
temps
. Ses Mémoires sont le bulletin de la Cour, surtou
en à craindre, c’étoit des Religieuses très-obéissantes. Le meilleur
temps
qu’elles aient eu, c’est quand elles étoient fill
étoit un Vestris). Elle inventoit aussi des jeux, & y passoit son
temps
avec les uns & les autres, étant fort paree
n’en approcha. On voyoit tout cela reluire, comme étoiles au ciel en
temps
serein ; & la Reine vouloit & commandoit
A la mort de son mari, elle se fit faire une dévise selon l’usage du
temps
. C’étoit une montagne de chaux vive, sur laquelle
lui trouva huit cents mille écus de dettes , somme incroyable pour le
temps
, les gages de ses (trois cents) Dames, Gentilsho
s du Théatre. Il y fait voir que les fidéles doivent les fuir en tous
tems
, & que les ecclésiastiques ne peuvent y assis
rcs, dit-il, qui y ont assisté, doivent etre enfermés pendant quelque
tems
dans un monastére, jusqu’a ce qu’ils aient donné
e pays, il n’y avoit que la Provence, où il y en eût encore, dans les
tems
de Salvien, vers le milieu du cinquieme Siécle. A
ir au Théatre, pendant tout le reste de leur vie. Ce seroit perdre le
tems
que d’entasser ici preuves sur preuves. Les Apolo
ise contre les spectacles étoit si claire & si constante, même du
tems
des Luthériens & des Calvinistes, qu’ils ne p
ble , disent ils, aux fidéles d’assister aux Comédies, vû que de tout
tems
cela a été défendu entre les Chrétiens. Le Gouve
arseilles, qu’on nommoit le pere des Evêques) assure-t-il, que de son
tems
, personne n’étoit reçu au Baptême, s’il ne renonç
695, pour ne pas connoitre l’horreur, qu’elle a marquée dans tous les
tems
, contre la Comédie. L’Eglise l’a toujours regardé
Six autres Auteurs Italiens se joignirent à celui-ci, en trois ans de
tems
, pour la même cause. En 1770 M. Casotti, Evêque I
ux, & attribue ce prétendu préjugé, à certaines constitutions des
tems
reculés, dont il n’a pas jugé à propos de fixer l
nstitutions, qui ont excommunié, ou déclaré infames les Histrions des
tems
réculés ; mais qu’étoit-ce alors que le Théatre &
ommunient les Comédiens, n’aient eu pour objet, que les Histrions des
tems
reculés. Et d’abord ces Jongleurs, ces Troubadour
l’Art Poëtique. Chez nos dévots aïeux, le Théatre abhorré, Fut long
tems
dans la France, un plaisir ignoré ; De pélérins,
le est couverte, ni l’excommunication, dont les Comédiens de tous les
tems
ont toujours été l’objet ; mais, forcé d’en conve
te raison, de dire, que l’Eglise n’a excommunié que les Comédiens des
tems
reculés. L’Assurer, c’est ignorance, dit. Mr. Den
ttaque qu’un de nos sens à la fois ; mais la Comédie corrompt en même
tems
, l’ame par les pensées, le cœur par les désirs, l
des spectacles ravissent à la fois aux Citoyens, leur substance, leur
tems
, leur santé, leurs mœurs… Ces amusemens frivoles
t-ce pas un assez grand mal, que d’employer si inutilement un si long
tems
, & d’être aux autres un sujet de scandale, &a
rtes de divertissemens, ne peuvent avoir pour objet, que ceux de leur
tems
. Ne pensez pas, qu’il y ait une différence dans l
e ? G. Sans doute. S. N’en demeurons pas là, mais dites-moi dans quel
tems
il se roidira le plus contre son affliction. Sera
ené, & ne pas faire comme les enfans qui étant tombés, perdent le
temps
à crier en portant la main à l’endroit où ils se
mettre dans cette disposition ? G. Et qui en doute ? S. Mais en même
tems
s’il nous arrive à nous-mêmes quelque malheur, n’
qu’est-ce qu’on peut appeller grand lorsqu’il se passe en très-peu de
temps
? Pouvez-vous appeller une longue durée celle de
, croyez-vous qu’une chose immortelle ne doive travailler que pour un
temps
si court, & non pas pour tous les temps ? G.
ve travailler que pour un temps si court, & non pas pour tous les
temps
? G. Non sans doute, si cela… S. Mais pourquoi di
n quand il se repent des larmes que Didon lui a fait verser, & du
tems
qu’il a perdu à suivre Ænée dans ses voyages ; ma
re médité à loisir, doit faire son impression sur un Lecteur qui a le
tems
de refléchir. L’autre doit faire son impression s
le champ par la Représentation, sur un Spectateur qui n’ayant pas le
tems
de méditer, ni de réflechir, applaudit, quand il
Poëte qui les fait verser, parce qu’il les a occupés pendant quelque
tems
. Si le Poëte par une Catastrophe heureuse pour le
plaindre d’un Poëte qui a su par son Art l’entretenir pendant quelque
tems
dans un trouble qui s’est appaisé ; mais ce Spect
prouver qu’un tel Sujet n’a pu être mis sur le Théâtre, que dans les
tems
d’ignorance. §. II. Aristote a-t-il pu penser
o oscurissimo libretto. Ce Traité si petit & si obscur, a de tout
tems
fait regarder son Auteur comme le Législateur du
, & à Marathon ; que le Cardinal de Richelieu travaillant en même
tems
à l’agrandissement de notre Monarchie & à la
publiques. Les maximes que nous y trouvons répandues, avoient de leur
tems
des applications particulieres ; c’est ce qu’on r
ce Fils, Ton premier coup d’épée égale tous les miens. Dans le
tems
que le Cid recevoit tant d’applaudissemens, les G
Recueil de ses Ouvrages, il est à croire qu’il n’a plus pensé dans un
tems
ce qu’il avoit pensé dans un autre. Quand Corneil
eurs autres pareils nous prouvent, qu’après nous être fait pendant un
tems
de notre vie, des principes sur certaines matiere
s sur certaines matieres, qui nous paroissent certains, dans un autre
tems
de la vie, où nous voyons les choses d’un autre œ
ses portraits & ses statues par les plus habiles ouvriers de son
tems
, & aussi Appelles & Praxitelles ne travai
nscription, à Voltaire, pendant sa vie, par les gens de lettres de on
tems
. Cette inscription dont Voltaire est peut-être l’
nt imaginé le déprécie, pourquoi dire par les gens de lettres de son
tems
. Est-il surprenant que pour illustrer leur profe
pothéose de Voltaire, pendant sa vie, par les gens de lettres de son
tems
; cependant tous les instruments font retentir l
e suis un peu entouré de ciprés ; on ne peut pas plus mal prendre son
tems
pour être malade ; je vais pourtant me secouer, &
croissent chez vous, Ma gloire en dépit des jaloux, Fut dans tous les
tems
votre ouvrage. De ces vers & de cette prose,
on doit en être elle-même fort étonnée : Ma gloire fut dans tous les
tems
votre ouvrage. Que Voltaire est humble dans ce m
st pourtant que la créature de Fretillon, sa gloire fut dans tous les
tems
, l’ouvrage de Fretillon. Que de contradictions, q
tenu qu’à lui de la recevoir à Paris, où elle lui fut offerte en même
tems
. M. de Belloy vient de recevoir des honneurs fort
andis que tout cela marchoit lentement dans les rues, on entendoit de
tems
en tems des trompettes couvertes de crêpes, qui r
e tout cela marchoit lentement dans les rues, on entendoit de tems en
tems
des trompettes couvertes de crêpes, qui rendoient
CUSENT LES COMÉDIES Par une Demoiselle Française. Nous sommes en un
temps
où il se trouve des esprits semblables aux corps
ment leur déplaît, la police les offense, se persuadant qu’il y a des
temps
où Dieu tient de sa main le gouvernail de ce gran
rsation Catholique, et les interdit. Au second Concile tenu à Rome au
temps
du Pape Pélage, au canon 16e « De l’observation »
e de vie, faisaient jeûnes et prières solennelles aux mêmes heures et
temps
. Isidore nous l’apprend livre premier Du service
un peuple, et n’étaient point tenus pour citoyens Romains. Et au même
temps
Décime Laberie fut fait Chevalier Romain sous Cés
Je laisse ces épines pour vous ramenez aux fleurs des Comédies de ce
temps
, qui sont autres que vous ne les figurez, nous en
ami d’Archelaos. Aristote a fait un livre de la Scénique. Et de notre
temps
le docte Scaliger a parlé de la Dramatique. Mais
tile, si faire se peut, doit être le premier mérite de tout écrit. Le
temps
n’est plus où le caprice et l’oisiveté pouvaient
le curé se garde bien de lire ; sur ces entrefaites, l’eau court, le
temps
vole, les événements marchent... un autre soleil
remonter pour en retrouver l’origine réelle. Isolés dans les premiers
temps
, ces pèlerins reconnurent qu’ils pouvaient avoir
cipal : comme elle offrait une fidèle et naïve image des désordres du
temps
, elle ne pouvait être très pure et devait quelque
res par une législation nouvelle, attendu que ce qui convient dans un
temps
ne convient pas dans un autre. Les ordonnances, l
our condamner nos Comédies ordinairesb, et il s’est trouvé qu’au même
temps
un des bons Esprits de ce sièclec a voulu montrer
s Histrions et Pantomimes qui étaient les Bouffons ou bateleurs de ce
temps
-là, et qu’il n’y a point d’apparence de croire qu
us ait été vertueux, s’ensuit-il que tous les autres Comédiens de son
temps
le fussent, et qu’ils lui ressemblassent en son m
our être plus libres. Il est vrai que le Cardinal de Richelieu de son
temps
avait purifié le Théâtre, et en avait entièrement
les proférées sans honte et sans respect ; ne connaît-on pas qu’en ce
temps
-ci on en dit presque de semblables ; mais plus fi
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