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1 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXVIII. Doctrine de l’écriture et de l’église sur le jeûne. » pp. 98-101
de mortifiant, le sac, la cendre, les pleurs ; parce que c’était « un temps d’expiation et de propitiation pour ses péchés »
ament, puisqu’il est une expression de la douleur de l’église dans le temps qu’elle aura perdu son époux : conformément à cet
uvent pas s’affliger pendant que l’époux est avec eux : il viendra un temps que l’époux leur sera ôté, et alors ils jeûneront
pères expliquent aussi que c’est pour cette raison, qu’approchant le temps de sa passion, et dans le dessein de s’y préparer
ébrait le jeûne le plus solennel, qui est celui du carême. Pendant ce temps consacré à la pénitence et à la mémoire de la pas
n de Jésus-Christ, toutes les réjouissances sont interdites : de tout temps on s’est abstenu d’y célébrer des mariagesConc. L
on en sait toutes les raisons. Il ne faut pas s’étonner que durant ce temps on défende spécialement les spectacles : quand il
ore dans le même esprit qu’on ne jeûne point le dimanche ni durant le temps d’entre Pâques et la Pentecôte, parce que ce sont
antique et de la joie du siècle futur. Si le jeûne ne convient pas au temps d’une sainte joie, doit-on l’allier avec les réjo
2 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XI. Qu’on ne peut danser sans péché les jours qui sont particulièrement destinés à l’exercice de la piété Chrétienne. » pp. 41-53
rétienne. Ceux qui dansent, et qui vont au bal, et à la comédie au temps dans lequel, suivant l’ordre de l’Eglise, les Chr
pour exposer plus clairement leur avis par des exemples, marquent le temps de l’Avent jusques à l’Epiphanie, et depuis la Se
is la Septuagésime jusques à Pâques ; ne doutant point que pendant ce temps , les danses ne soient illicites, et criminelles.
st celui de Dieu même ; puisqu’on perd par des actions séculières, le temps qu’elle avait marqué pour la mortification, et po
rendre ce divertissement dans un lieu saint, et de le faire autant de temps qu’il leur plaira ? Mais revenons encore sur ce m
, s’il arrivait qu’on ne pût pas différer cette réjouissance en autre temps  ; sans avoir recours à des usages qui favorisent
éloignées de celles d’aujourd’hui. Ce que nous avons dit touchant le temps de la Pénitence, c’est-à-dire dans lequel les Chr
la haine qu’elle a conçu contre le péché, et contre elle-même ? Or le temps marqué pour la pénitence comprend les jours des L
es autres jours dans lesquels les fidèles sont tenus de jeûner. Et le temps qui est spécialement dédié à la dévotion, ne comp
pas la danse aux jours de Fêtes, pourvu qu’on ne s’y adonne point au temps des Offices divins, et qu’on n’y emploie que la m
ange, réduisant l’obligation de ne point danser en ces jours, au seul temps de la Messe. C’est ce qui a donné fondement aux a
aints. Concluons donc pour finir ce Chapitre, que ceux qui dansent au temps destiné par l’Eglise à l’exercice de la mortifica
3 (1777) Des divertissements du Carnaval « Des divertissements du Carnaval. » pp. 92-109
toutes saintes qu’elles sont, ne laissent pas d’autoriser en certains temps le libertinage : et que sévère ou indulgente, sel
s, étaient autant de leçons de vertus et de bienséance, et qu’en tout temps ils étaient Chrétiens. Voilà ceux qui auraient ai
à l’invariable sainteté de la loi chrétienne, qui a condamné de tout temps , comme elle condamne encore aujourd’hui, ces prof
mêmes châtiments au carnaval qu’en Carême, on se fera honneur dans un temps , de faire tout le contraire de ce que cette loi o
de foi, que le monde est son irréconciliable ennemi : et il y aura un temps où un Chrétien pourra sans honte se livrer étourd
honte se livrer étourdiment à tous les divertissements mondains ; un temps où il sera permis de n’aimer et ne servir que le
quel mérite donne ce carnaval à des divertissements qui en tout autre temps sont illicites ? Quel privilège ont ces jours qui
i précèdent le Carême, pour autoriser ce qu’on condamne en tout autre temps  ? On demande quel mal il y a de se divertir en ca
u’on y tend ? Quelle vertu intrépide au milieu de tant d’ennemis ? Le temps du carnaval sera donc le temps qu’on se livrera à
épide au milieu de tant d’ennemis ? Le temps du carnaval sera donc le temps qu’on se livrera à toutes les passions, le temps
arnaval sera donc le temps qu’on se livrera à toutes les passions, le temps qu’on s’exposera sans crainte à mille périls, le
s passions, le temps qu’on s’exposera sans crainte à mille périls, le temps qu’on sacrifiera publiquement à tous les vices. H
de honte de se divertir en Païen. Quoi ! mettre cinq ou six heures de temps à se parer et à se peindre le visage, pour aller
ndamnables en carnaval qu’en Carême ? Le vice est-il moins vice en un temps qu’en un autre ? Et en quelle part de l’Evangile
d’avoir les maximes du monde en horreur, oblige moins qu’en un autre temps  ? Que penserait un Païen qui ayant été témoin pen
ne mort précipitée et toujours imprevue, dissipera ces assemblées. Le temps viendra que ces jeunes personnes, ces libertins,
spèce d’horreur, tous ces profanes divertissements, mais en sera-t-il temps  ? On aura eu raison alors de traiter de divertiss
jours cru les bals dangereux, disait un des plus beaux esprits de son temps , et le Courtisan le plus poli de son siècle :* j’
4 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre III. De l’Unité de lieu, de Tems & de Personne. » pp. 211-238
r la défend de son mieux contre les Antagonistes qu’elle avait de son tems . « Comment, s’écrie-t-il, prétend-on persuader à
peu connaître l’amour des Français pour la Musique. De l’Unité de tems . Venons à l’Unité de tems. On veut dire par-l
çais pour la Musique. De l’Unité de tems. Venons à l’Unité de tems . On veut dire par-là qu’il faut que l’action d’un
ote lui donne le cours d’un Soleil22, ce qui signifie, sans doute, le tems que sa lumière paraît sur notre horison, plutôt q
-quatre heures. L’Action Théâtrale ne doit point absolument passer ce tems précis, c’est-à-dire, douze heures, ou vingt-quat
serait même à souhaiter, dit-il, que l’action ne demandat pas plus de tems dans la vérité que celui qui se consume dans la r
audrait que le Poète intelligent rendit l’action de sa Pièce ègale au tems qu’on employe à la voir représenter. Il en résult
téresse à l’action ; or on est sur d’y réussir lorsqu’on racourcit le tems prescrit à la Comédie. Je sais que je ne passe qu
La perfection éxigerait même que l’heure du Spectacle fut aussi le tems de l’action du Poème. J’ai fait une remarque
e au Théâtre, qui me conduit à proposer une nouvelle règle d’unité de tems . Celui de l’action de nos Pièces est toujours mal
ture, qui veut que tous les êtres vivans jouissent du repos, quelques tems après le Soleil couché. Des accidens imprévus peu
Drames ne doit durer que trois heures, elle serait terminée avant le tems indiqué pour le sommeil, puisque son commencement
ur éxemple à ce sujet ; non-seulement son action ne dure qu’autant de tems qu’il en faut pour sa représentation, mais encore
représentation, mais encore elle est supposée se passer dans le même tems qu’on la représente : c’est joindre deux éxcellen
ouverture de la Scène est à six heures du soir ; & c’est alors le tems que le Spectacle commence. Le dénouement arrive a
pprouver ce qu’il me reste à dire. Que rien au moins n’indique le tems de l’action s’il n’est égal à celui de la représe
er à ce que demande sa faiblesse. Quand on s’écarte de l’Unité de tems , on renverse toutes les règles. Je reviens à
ujet. S’il se trouvait quelqu’un qui n’approuvant pas même l’unité de tems fixée à douze heures, je me contenterai de lui fa
lus de soin qu’aucun Spectacle. Je ne recommande point l’Unité de tems aux Auteurs qui se proposent d’écrire pour le Thé
s Drames Burlesques-chantans dont la durée de l’action égale celle du tems qu’on la représente. Il est de la nature de notre
sente. Il est de la nature de notre Opéra d’acourcir ainsi l’unité de tems  : son intrigue étant éxtrêmement vive & press
e étant éxtrêmement vive & pressée, il s’en suit qu’elle éxige un tems peu considérable, & qu’elle doit bien-tôt se
s du nouveau Spectacle ne suivent guères cette maxime établie de tout tems . Ils présentent souvent tout le contraire de ce q
5 (1825) Encore des comédiens et du clergé « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. 13-48
politique et religieuse qui aime à s’abreuver de sang humain. De tout temps , cette double intolérance s’est permis trop souve
troublé et troubleront à jamais la paix intérieure des Etats. De tout temps les prêtres, dans leur intérêt, s’efforcèrent tou
es ténèbres de l’ignorance. Ils ne peuvent oublier que c’est dans les temps de barbarie qu’ils obtinrent le plus d’influence
taquent les droits des souverains. Les philosophes déjouèrent de tout temps les maximes détestables, l’ambition et les absurd
ent que des phénomènes de physiologie phantaziexoussique, qui, de nos temps , furent très improprement appelés du magnétisme a
nsi que leur irréflexion et la faiblesse de leur entendement, de tout temps donnèrent aux ministres des cultes religieux, l’e
difficilement le succès de ces maîtres fourbes, et pourquoi dans les temps anciens, ainsi que les casuistes relâchés que la
i que les casuistes relâchés que la société de Jésus a vomis dans des temps plus modernes, ils réussirent à faire goûter si r
produit cet ascendant inconcevable dont les prêtres abusèrent en tout temps . Il a donc toujours été de l’intérêt des séducteu
urs par la clémence et la douceur. Non seulement le fanatisme de tout temps montra une opposition marquée à l’enseignement de
rigine de l’autorité occulte que des prêtres exercèrent dans tous les temps sur les souverains, sur les gouvernements et sur
ur les peuples. Les disciples de Loyola particulièrement, et dans les temps modernes, poussèrent à un haut degré cette puissa
emporelle ne doit plus se laisser abuser, par ceux qui furent de tout temps et seront toujours, invinciblement, tantôt ouvert
cruautés ont anéanti eux-mêmes la légitimité de leur autorité. Il est temps de repousser les principes dangereux de ces hypoc
inquisition religieuse et rappeler la torture et les bûchers. Il est temps que tous les gouvernements aient en horreur, les
furent constamment le signal du carnage et de la dévastation. Il est temps que les souverains pour leurs propres intérêts, p
états, que dans l’intérieur vis-à-vis de leurs propres sujets. Il est temps que les ministres d’état et tous les agents de l’
ndante et qui ne devrait jamais s’abaisser devant aucun parti. Il est temps que les tribunaux se persuadent que ce n’est poin
re connaître l’immoralité et le fanatisme des mauvais prêtres. Il est temps que le souverain pontife, dont les vertus chrétie
faire rentrer dans leur devoir le clergé séculier et régulier. Il est temps de réformer les mœurs, le langage et les principe
les hommes sur leurs devoirs de chrétiens et de sujets soumis. Il est temps que le chef de l’église rompe un silence si nuisi
ser de donner son approbation, à la rébellion et à l’anarchie. Il est temps qu’il proclame les principes qu’il professe lui-m
exister entre l’autorité spirituelle et l’autorité temporelle. Il est temps qu’il fasse connaître à tous les souverains de l’
loyalement des prétentions exorbitantes de ses prédécesseurs. Il est temps qu’il déclare franchement qu’il n’a aucune autori
e n’est pas de ce monde, ramènerait infailliblement et en très peu de temps à la communion de l’église romaine, toutes les pu
uvernements, et fera le bonheur des souverains et des peuples. Il est temps enfin que tous les hommes, princes et sujets, ain
6 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIX. Si un Evêque peut défendre qu’on ne danse les jours des Fêtes, ou même en quelque temps de l’année que ce soit. » pp. 146-153
peut défendre qu’on ne danse les jours des Fêtes, ou même en quelque temps de l’année que ce soit. Il est néanmoins encor
es. La seconde, s’ils peuvent étendre cette défense à tous les autres temps de l’année. Pour le premier point, il est évident
dre la danse les jours des Dimanches et des Fêtes, et pendant tout le temps qui est particulièrement destiné à l’exercice de
est prohibée les jours des Dimanches et des Fêtes, et pendant tout le temps qui est consacré à la mortification et à l’Oraiso
s Evêques peuvent la défendre par leurs Ordonnances, aux jours et aux temps que nous avons marqués, sous peine d’excommunicat
rs peuples. Il faut même dire, que la considération de la sainteté du temps qui est consacré au culte de Dieu et à la péniten
douter qu’un Evêque ne puisse défendre la danse absolument et en tout temps , parce que la puissance Episcopale n’est pas tell
à il s’ensuit nécessairement qu’ils peuvent défendre la danse en tout temps , parce que comme nous avons prouvé dans tout cet
7 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXVII. Profanation de la sainteté des fêtes et du jeûne introduite par l’auteur : ses paroles sur le jeûne. » p. 97
e dimanche ; et l’autre où il abandonne à ce divertissement même « le temps de carême : encore, continue-t-il, que ce soit un
ent même « le temps de carême : encore, continue-t-il, que ce soit un temps consacré à la pénitence, un temps de larmes et de
core, continue-t-il, que ce soit un temps consacré à la pénitence, un temps de larmes et de douleurs pour les chrétiens ; un
pénitence, un temps de larmes et de douleurs pour les chrétiens ; un temps , où, pour me servir des termes de l’écriture, la
es soutient, il autorise l’abus de jouer les comédies durant ce saint temps . Page 54 [« Lettre d’un théologien », page 54].
8 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIV. Que les danses sont aussi défendues les jours des Fêtes par les lois Canoniques. » pp. 76-93
dans un Canon du Concile de Carthage, qui fut célébré presque à même temps que ces lois que nous avons citées de l’Empereur
e se trouver aux assemblées des fidèles dans l’Eglise, emploie mal le temps qui est consacré au culte de Dieu, et assiste aux
se, et toute sorte de spectacles les jours des Fêtes, font mention du temps des divins Offices ; quelques-uns ont pris occasi
vins ; et ainsi, qu’il est permis aux fidèles de danser en tout autre temps que celui des Offices ; et c’est le sentiment d’A
qu’il n’excuse pas de grief péchéb, ceux qui auraient employé quelque temps notable, c’est-à-dire la plus grande partie du jo
eurs ont eu plus d’égard dans cette occasion à l’usage commun de leur temps , qu’à la vérité et à l’esprit de l’Eglise. Je dis
piété Chrétienne, les fidèles commencent maintenant à donner moins de temps à ces actions saintes, et à demeurer moins assemb
lesquels les fidèles s’assemblent, ne rempliraient pas entièrement le temps  ; les Constitutions de l’Eglise ne permettraient
ue l’opinion de ceux qui restreignent la prohibition de ces choses au temps des divins Offices doit être rejetée, comme une i
là pèche mortellement, qui en ces saints jours emploie injustement le temps en cette sorte d’exercices, si ce n’est que l’ign
NDE Comprendre: Angélus reste trop sévère envers ceux qui passent du temps à se divertir. c. NDE quelqu'un = quelques-uns.
9 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre V.  » pp. 129-160
res, ni Grecs ni Latins, quoique le théatre fût fort en vogue de leur tems , n’ont employé ces expressions prophanes, n’ont e
e. On pourroit suivre à la piste, les goûts qui ont dominé, en divers tems  ; & en faire l’histoire. Celle du dix septiem
en ridicule la Réligion & la vertu : voici le debut de son Ode au tems .    Toi qui sais étendre l’espace Et limiter l’
ité ; Toi dont le vaste sein embrasse Le moment & l’éternité Le tems & l’espace sont deux choses très-differentes,
n, & qui suivra sa destruction après laquelle il n’y aura plus de tems  ? Tempus non erit ampliùs. Le tems ne peut éten
rès laquelle il n’y aura plus de tems ? Tempus non erit ampliùs. Le tems ne peut étendre ni resserrer l’espace, non plus q
er l’espace, non plus que l’espace ne peut ni prolonger ni abreger le tems  ? L’immensité peut-elle être limitée ? Sa nature-
tre limitée ? Sa nature-même est d’être sans limites. Depuis quand le tems qui n’est qu’une portion de l’éternité, est-il pl
qu’on croiroit le saisir, il n’est plus, on embrasseroit le néant. Le tems n’est lui-même que des momens qui se suivent : le
t : le moment s’embrasse-t il ? Ils ne sont jamais deux ensemble : le tems embrasser des momens, c’est s’embrasser lui-même.
 : le tems embrasser des momens, c’est s’embrasser lui-même. Tous les tems , c’est-à-dire, tous les momens sont engloutis dan
an ? L’auteur a fait son cours de métaphysique dans les coulisses. O tems  ! ton aîle fugitive, Tantôt couvre la sombre rive
e séjour de la mort : les morts n’y font que passer, il n’y a plus de tems dans l’enfer : c’est l’éternité. Comment le tems
er, il n’y a plus de tems dans l’enfer : c’est l’éternité. Comment le tems plane-t-il sur les lieux ? Il est autant dessus,
l sur les lieux ? Il est autant dessus, que dessous, & à côté. Le tems n’est ni dessus, ni dessous rien : le tems plane-
dessous, & à côté. Le tems n’est ni dessus, ni dessous rien : le tems plane-t-il avec gloire ? Est-il susceptible ni de
r les palais, que sur les deserts ; tout passe également dans le même tems . Le tems ne partage pas sa course ; il est burles
ais, que sur les deserts ; tout passe également dans le même tems. Le tems ne partage pas sa course ; il est burlesque de di
d’Auguste. Il est vrai que les Comédiens s’aviserent, il y a quelque tems , de faire frapper une médaille, où l’on représent
rent Momus & Mde. Pernelle. Cette chanson vaut mieux que l’Ode au tems de l’Abbé Schrone prononcée par la Prêtresse d’Ap
éternité, que l’espace attendus, que l’immensité resserrée, l’aîle du tems qui plane, la demeure du sort, & tout ce fatr
& très bien faite ; elle échoua pourtant, tandis que dans le même tems Azor & Zemire, piéce très médiocre, malgré le
faire usage, c’est l’idée trop juste que l’auteur donne des mœurs du tems , auxquelles il attribue la chûte de sa pièce, tro
fleur ; Disputent le terrein à l’âge qui s’avance, Et font contre le tems la plus belle défense. Peut-on lancer trop d’ana
cès des mauvais traitemens les rendent nécessaires ; mais pour peu de tems , dit l’Apôtre iterum revertimini . Mais le monde
eut que la raison de cet empressement soit le plaisir de voir en même tems deux comédies, deux sortes d’acteurs & d’actr
, Et méprisant les hommes & les Dieux. Il a paru presque en même tems deux ouvrages qui, par des routes différentes, te
se paroître jaune, donne un air de famille, & vieillesse avant le tems , &c. Dans la Parisaïde, une infinité de ficti
imats : il n’y a pas un siécle qu’on y en a usé : on en a usé de tout tems , & on en consomme incomparablement plus au mi
de tous les païs, en Amérique comme en France : elle est de tous les tems . Voltaire n’est ni Medecin, ni Géographe ; au moi
10 (1640) L'année chrétienne « De la nature, nécessité, et utilité des ébats, jeux, et semblables divertissements. » pp. 852-877
. Saint Jérôme expliquant ces paroles de l’Ecclésiaste ; « Il y a des temps destinés pour les embrassements, et il y en a d’a
s, et il y en a d’autres èsquels il s’en faut retirer »38, dit que le temps destiné pour les embrassements, est celui auquel
cquisition de la sagesse, traitant et conversant avec elle, et que le temps destiné pour s’en retirer, est celui auquel on je
s menait en quelque lieu champêtre, et là les faisait reposer quelque temps  ; et comme il est fort probable, leur commandait
tirons-nous à l’écart en un lieu désert, et là reposez-vous un peu de temps . »45 La quatrième raison est,Quatrième raison, p
mes pieds de la chute : O que cela m’oblige de vous plaire durant le temps que je suis en cette vie, éclairée de la lumière
rder, et la témoigner en cette action aussi bien qu’aux autres. 2. Au temps ,Au temps. non seulement pour n’employer pas à cel
la témoigner en cette action aussi bien qu’aux autres. 2. Au temps,Au temps . non seulement pour n’employer pas à cela tout le
. Au temps,Au temps. non seulement pour n’employer pas à cela tout le temps , ou la meilleure partie d’icelui ; car il y a des
ment, ains par occupation ; mais aussi pour choisir les heures, et le temps qui est propre à cela, comme d’ordinaire est, apr
1. La personne qui joue. 2. L’intention avec laquelle on joue. 3. Le temps qu’on met à jouer. 4. La somme qu’on joue. 5. La
les femmes, sous prétexte du jeu. Quant au troisième qui concerne le temps du jeu ;Troisième chose à laquelle il faut prendr
temps du jeu ;Troisième chose à laquelle il faut prendre garde et le temps du jeu. Le jeu est mauvais à raison de temps. j'a
faut prendre garde et le temps du jeu. Le jeu est mauvais à raison de temps . j'ai à vous dire que chaque chose a son temps, e
st mauvais à raison de temps. j'ai à vous dire que chaque chose a son temps , et que la prudence enseigne de faire tout en sa
enseigne de faire tout en sa propre saison : on pèche au jeu quant au temps  ; 1. Lors qu’on joue en un temps destiné et ordon
re saison : on pèche au jeu quant au temps ; 1. Lors qu’on joue en un temps destiné et ordonné pour une autre occupation, par
occupation, par exemple, le matin avant que d’avoir prié Dieu, ou au temps qu’il faut ouïr la Messe : lorsqu’un Juge doit al
plus sera on obligé de quitter le jeu. 2. Lors qu’on emploie trop de temps au jeu, vous en verrez qui ne font que jouer dès
réiez, et jouiez ; n’abusez pas de ce congé, ménagez le bien, ayez le temps propre à cela qui ne soit pas nécessaire pour que
pas nécessaire pour quelque autre occupation meilleure, comme est le temps après le repas, ou après un long travail d’esprit
t, ou de corps. Si vous suivez mon conseil, vous respecterez certains temps en l’année, èsquels pour l’amour de Dieu vous ret
année, èsquels pour l’amour de Dieu vous retrancherez le jeu,Certains temps en l’année èsquels il est bienséant de retrancher
ce d’une nécessité ou grande charité, ne vous dicte le contraire, ces temps sont, 1. Le Carême, destiné pour la pénitence de
aux autres, occasion d’en faire ; un regret d’avoir perdu un si long temps , et si précieux, pour gagner l’Eternité. Après ic
t, avec un ferme propos de n'y retourner plus ; et pour réparation du temps si mal employé en ces danses, rentrez un peu en v
aiserie, et attentif à cette fadaise. 4. Tandis que vous étiez là, le temps s’est passé, la mort s’est approchée, pour vous f
e, pour vous faire danser d’une autre danse, par laquelle on passe du temps à l’Eternité, ou glorieuse, ou malheureuse. 5. Ta
67. [NDA] Isa. 3. « Princeps quæ digna sunt principe loquetur. » Au temps . 69. [NDA] Prov. 8. « Cum eo eram cuncta compon
ntions an jeu. Troisième chose à laquelle il faut prendre garde et le temps du jeu. Le jeu est mauvais à raison de temps. 90
faut prendre garde et le temps du jeu. Le jeu est mauvais à raison de temps . 90. [NDA] Sap. 15. « Æstimaverunt esse ludum v
t esse ludum vitam nostram. » Jouer longtemps nuit beaucoup. Certains temps en l’année èsquels il est bienséant de retrancher
11 (1707) Réflexions chrétiennes « Réfléxions chrétiennes, sur divers sujets. Où il est Traité. I. De la Sécurité. II. Du bien et du mal qu’il y a dans l’empressement avec lequel on recherche les Consolations. III. De l’usage que nous devons faire de notre temps. IV. Du bon et mauvais usage des Conversations. Par JEAN LA PLACETTE, Pasteur de l’Eglise de Copenhague. A AMSTERDAM, Chez PIERRE BRUNEL, Marchand. Libraire sur le Dam, à la Bible d’Or. M DCCVII — Chapitre XIII. Du temps que l’on perd au bal et à la danse. » pp. 280-284
effet qu’il produise. Vaut-il donc la peine qu’on y emploie autant de temps et de dépense qu’il en faut necessairement, et po
renant des années entieres ce ridicule exercice ? Dés là donc tout ce temps est un temps perdu, ce qui, comme on l’a déja veu
nées entieres ce ridicule exercice ? Dés là donc tout ce temps est un temps perdu, ce qui, comme on l’a déja veu, n’est pas p
faire. Sur tout encore si l’on considere que ce n’est pas ici le seul temps qu’on perd. Je veux, en effet, que cette perte ne
t plus que stupide pour y être insensible. Enfin, je ne vois pas quel temps il peut rester pour rechercher ces amusemens crim
ns, qui sont, sans doute, l’une des choses qui font perdre le plus de temps . Mais comme le Traité qui suit celui-ci ne doit a
12 (1666) De l’éducation chrétienne des enfants « V. AVIS. Touchant les Comédies. » pp. 203-229
ur zèle contre cette pernicieuse inclination, qui commençait dès leur temps à corrompre l’innocence et la chasteté des fidèle
end qu’il faut faire beaucoup de distinction entre les comédies de ce temps -ci, et celles que les saints Pères ont condamnées
inaire la différence que l’on prétend mettre entre les comédies de ce temps -ci, et les spectacles des Anciens ; et que ce n’e
se n’ont presque rien dit contre l’attachement que l’on avait de leur temps aux spectacles, qui ne se puisse appliquer avec b
ne se puisse appliquer avec beaucoup de justice aux comédies de notre temps . Tertullien, dans le livre qu’il a fait des spect
ui ne se puisse dire des comédies d’aujourd’hui ? Les Chrétiens de ce temps -ci sont-ils moins obligés que ceux du temps de Te
hui ? Les Chrétiens de ce temps-ci sont-ils moins obligés que ceux du temps de Tertullien, à quitter les passions du siècle,
nt, comme dit S. Paul, à leur vocation ? De plus, les Comédiens de ce temps -ci sont-ils d’une autre considération dans le mon
où, comme dit Tertullien Chap. 25., il n’y a rien de Dieu, et dans un temps où tous ses sens sont occupés à se repaître du va
nciens, qui ne se puisse appliquer avec justice aux comédies de notre temps . Et c’est ainsi, ma Sœur, que si je ne craignais
ectacles des anciens, retombe naturellement sur les comédies de notre temps . Je vous ferais voir qu’on ne fait pas aujourd’hu
té qui est aussi incompatible avec les devoirs des Chrétiens de notre temps , qu’avec ceux des premiers Chrétiens. Je sais bie
s de sacrifier aux Anges rebelles » ; et que si les comédies de notre temps ne se représentent pas en l’honneur d’un Mars, d’
t. « parce, dit S. Chrysostome, que ce n’est point à nous à passer le temps dans les ris, dans les divertissements, et dans l
mais encore à cause qu’il n’est pas permis aux Chrétiens de passer le temps dans les ris, dans les divertissements, et dans l
13 (1777) Il est temps de parler [Lettre au public sur la mort de Messieurs de Crébillon, Gresset, Parfaict] « Il est tems de parler. » pp. 27-36
Il est tems de parler. A Toutes les vexations des Comédien
u dernier période, je me suis dit à moi-même (tous bas encore) il est tems de parler. Or comme il est tems de parler, que j’
t à moi-même (tous bas encore) il est tems de parler. Or comme il est tems de parler, que j’ai laissé les autres parler, (&a
 ; Kerlon, & Chevalier du Coudray. Je vais donc parler, il en est tems , & je parle aussi ; mais je parle au nom de l
; de vive voix, que ce n’étoit point l’intention de Monsieur. Quelque tems après M. Cailhava fit paroître sa brochure, intit
le livres de rente chacun. Un Histrion jouir de quatre mille écus ! O tems  ! ô mœurs ! ô Sully ! J’ose donc le premier éleve
estie de leur état. ” Disons maintenant quelque chose de nous, il est tems de parler. J’ose avancer à la barbe des Athéniens
ur négligence à jouer les nouveautés ; & je le prouve, car il est tems de parler. Ces Messieurs & ces Dames ne jouen
e peut que lui en savoir bon gré. Parlons des Lectures, puisqu’il est tems de parler. Les Lectures sont très-difficiles à o
n a lû une ; l’Auteur attendoit depuis trois mois. Ce nombre & ce tems établis, la derniere Lecture se fera dans trois a
Misanthrope & du Tartuffe ? Revenons à notre objet, puisqu’il est tems de parler, & disons que la conduite de ces Me
14 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre »
— (4. Quia perit ibi devotio.) Et qui que vous soyez, vous perdez le temps qui est si cher qu’il ne se recouvre jamais, temp
ez, vous perdez le temps qui est si cher qu’il ne se recouvre jamais, temps qui vous est accordé pour faire votre salut, temp
e recouvre jamais, temps qui vous est accordé pour faire votre salut, temps que vous devriez acheter bien précieusement, temp
faire votre salut, temps que vous devriez acheter bien précieusement, temps dont un petit quart d’heure serait beaucoup estim
15 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre III. Origine des Théâtres. » pp. 22-49
orte de Comédie, qui se ressentait, il est vrai, de la simplicité des tems  ; mais qui n’en était pas moins un Spectacle. Ain
prémière idée de la Poésie. Pour revenir à mon sujet ; je vois dès le tems de Bacchus, de Mercure, d’Osiris, ou de Noé2, le
La raison & l’expérience nous assurent que les hommes ont de tout tems recherché le plaisir ; les Spectacles, & surt
nc dû faire naître la Tragédie. Jugeons de ce qui est arrivé dans des tems dont l’on ne peut parler que par conjecture, en r
r ; l’Histoire est remplie d’obscurités, lorsqu’elle remonte dans des tems éloignés ; elle ne parle que par conjecture des R
dre, à dédaigner, à révérer, à fuir leur Religion, n’ont guères eu le tems de composer des Drames. Les Perses étaient dans l
le. L’usage était peut-être de jouer l’espèce de Comédie des prémiers tems sous des arbres dans la campagne, ou bien on détr
leurs grands-hommes. La Comédie se perfectionne en Grèce en même tems que le Tragique. Plusieurs Savans ont fait re
ue. Plusieurs Savans ont fait remonter l’origine de la Comédie au tems d’Homère, qu’ils soutiennent en avoir fourni l’id
n peu de mots que la Comédie chez les Grecs se perfectionnait en même tems que la Tragédie. En effet, tandis qu’Éschyle comp
i fier & si estimable, honteux de se voir esclave, perdit en même tems son antique valeur & son goût pour les Arts.
es ; mais ils se ressentaient de ses mœurs féroces. Tout annonça long tems qu’une foule de banis & de criminels habitaie
es de la décadence du Spectacle. Les Muses restèrent pourtant quelque tems en Italie ; mais elles étaient si effrayées du br
ils donnaient à tout cela un nom que j’ignore. Il est probable que du tems des Druides, les ministres de leurs Dieux, &
s l’Europe aussi bien qu’en France, on vit aussi presque dans le même tems représenter par-tout les Mystères de la Passion.
fection, & se mettre à même de surpasser, peut-être dans tous les tems , les Spectacles de l’Europe, des Grecs & des
16 (1751) Nouvelles observations pp. 393-429
n va rapporter comment, depuis la naissance du Christianisme jusqu’au tems des derniers Conciles, elle les a justement mérit
trop austeres, quand on sçaura qu’il se passa un très-long espace de tems , avant qu’ils obtinssent la suppression des Bains
deuxieme siecle, fait la description d’un Spectacle Pantomime de son tems , où l’on représentoit le Jugement de Pâris, &
urner en dérision les Evêques & tout le Sacerdoce. C’est quelques tems après que les Tournois commencerent à s’établir e
mnés par les Peres, n’a cessé de fulminer contre ces Jeux, pendant le tems immense qu’ils ont duré. J’ose remarquer en passa
ent pas eu des effets ni des suites aussi funestes. Venons, enfin, au tems du dernier Concile Général. Le terrible accident,
Pour une troupe d’Acteurs imbécilles, qui paroissoient depuis quelque tems parmi nous, & qui prophanoient les Mysteres d
honnêtes & aussi épurées que nos bonnes Comédies, ont été de tous tems condamnées pour leur seule inutilité. Du nombre d
dopté plusieurs traits des Comédies de Turpilius, Poëte qui vivoit au tems de Pompée ? On ajoute enfin, que si de pareilles
devroit se hâter d’en écarter tout prétexte. Ce n’est pas que de tout tems , il n’y ait eu parmi eux de très-honnêtes gens. C
honnêtes gens. Ce n’est pas que le corps des Comédiens n’ait, en tout tems , fait de très-bonnes actions ; peut-être même s’e
pendant l’inclination pour les Spectacles est si grande, que dans les tems où ils sont suspendus ailleurs, c’est-à-dire, dan
ent détruits, par l’attachement que les Peuples ont fait voir de tous tems pour cette sorte d’amusement ; & qu’ainsi un
st de croire que les occupations d’un Comédien ne lui laissent pas le tems des plus graves réflexions. Quoique cet état soit
uelquefois plusieurs mois sans paroître sur la scene ; & dans les tems où les Spectacles sont le plus courus, ce n’est q
s, de l’impureté, de l’idolâtrie, & des abominations des derniers tems de l’Empire de Rome. Au septieme Siecle, des jeux
e. Au septieme Siecle, des jeux sacriléges des Iconoclastes. Quelques tems après, de l’établissement en France des jeux homi
. 4. Louis Riccoboni. 5. M. Nicole. 6. Poëte Comique qui vivoit du tems de Jules César. 7. M. l’Archevêque de Sens.
17 (1694) Lettre d’un Docteur de Sorbonne à une personne de Qualité, sur le sujet de la Comédie « letter » pp. 3-127
Cyprien n’était pas du goût de notre Docteur ; car il y avait déjà du temps de ce Père certains Casuistes qui favorisaient la
ée que votre foi est pure ; cependant parce qu’on ne manque pas en ce temps -ci de gens qui par une flatterie et une indulgenc
tons la partie, de même que Tertullien la cédait aux libertins de son temps . Mais est-ce une conséquence pour cela que la Com
e des marques par où on reconnaissait les Chrétiens dans les premiers temps de l’Eglise, ainsi que l’assurent les Pères. Et e
meurent dans les termes de la modestie, qu’ils ne jouent pas dans des temps défendus, et que d’ailleurs ils satisfassent aux
nt en effet moralement impossibles. Il pourrait être néanmoins que du temps de saint Thomas les Farceurs qu’il tolère et qu’i
sont, dit-il, tant déchaînés contre la Comédie, que parce que de leur temps l’excès en était criminel et immodéré : et s’ils
était quelque chose de si horrible et de si infâme, que la Comédie du temps de nos Pères, qu’il n’y a personne à l’heure qu’i
ne prouvent rien contre la Comédie d’aujourd’hui. Ce serait perdre le temps que de faire comparaison de l’une à l’autre, etc.
comparaison de l’une à l’autre : et parce que notre Docteur, à qui le temps est précieux, prétend que ce serait le perdre que
ant point assez le faux et l’imaginé du véritable, il est à propos de temps en temps de lui lever le masque et de découvrir l
assez le faux et l’imaginé du véritable, il est à propos de temps en temps de lui lever le masque et de découvrir les fictio
ans les Comédies d’aujourd’hui de si belles choses et si honnêtes. Du temps de Tertullien il y avait déjà des gens qui tenaie
danse de David qu’à contrecœur, et que parce que les libertins de son temps autorisaient les Spectacles par cet exemple, et p
r une seconde fois ; il vaut mieux le laisser respirer pour un peu de temps , et lui donner lieu de se consoler avec ses bons
ls parlent de certains flûteurs sans conséquence qui jouaient de leur temps , et à qui nos Comédiens ne voudraient pas être co
-il que l’on use ? Il les marque lui-même. « C’est, dit-il, qu’à même temps que vous étiez au bal, plusieurs urnes brûlaient
eu, chantaient ses louanges et contemplaient sa beauté. Qu’en ce même temps plusieurs âmes sont décédées en grande angoisse,
aiserie et attentif à cette fadaise. Que tandis que vous étiez là, le temps s’est passé, la mort s’est approchée. Voyez qu’el
iolons, et où vous ne ferez qu’un seul pas de la vie à la mort, et du temps à une éternité de biens ou de peines. » Voilà le
e point faire de scrupule de jouer à des jeux de hasard, de passer le temps en banquets et en festins, de donner dans le luxe
dont les Comédiens se trouvent marqués dans les Lois Impériales. « Le temps , dit-il, qui change, fait tout changer avec lui ;
se à notre Docteur, n’a pas encore enlevé la tache des Comédiens : le temps avec tous ses changements n’a point encore couver
die : mais l’expérience a fait voir le contraire ; la Scène depuis ce temps -là n’a point changé de face, on a représenté depu
-il sûr qu’il ne dira pas que ce Satirique ait parlé de la Comédie du temps passé, comme il a dit des anciens Pères, puisque
né autrefois d’assister aux Spectacles ». Premièrement, il parle d’un temps passé, et en cela il me fait un grand plaisir. Ma
a troisième, que les jeux conviennent aux personnes, aux lieux et aux temps . Or il est aisé, à ce qu’il dit, de faire voir qu
parences de vertus : en sorte qu’un Comédien croirait avoir perdu son temps s’il n’avait causé quelque émotion et fait quelqu
oisième condition, qui consiste à prendre garde aux circonstances des temps , des lieux et des personnes. C’est ici la dernièr
les précédentes. Il prétend donc premièrement que la circonstance des temps est parfaitement bien gardée dans la Comédie ; « 
x heures du soir, et ne durent que jusqu’à huit : ce qui n’est pas un temps trop long, mais raisonnable pour se divertir ». C
n’est pas un temps trop long, mais raisonnable pour se divertir ». Ce temps effectivement est assez raisonnable pour se diver
e Docteur n’en demeure pas là, il étend son indulgence jusqu’au saint temps des Fêtes et des Dimanches, et jusqu’au temps con
dulgence jusqu’au saint temps des Fêtes et des Dimanches, et jusqu’au temps consacré à la pénitence et aux pleurs : il faut l
entendre prêcher là-dessus. « Il est vrai, dit-il, qu’on joue en des temps saints, comme les jours de Fête et de Dimanche, e
s, comme les jours de Fête et de Dimanche, et pendant tout le Carême, temps consacré à la pénitence, temps de larmes et de do
e Dimanche, et pendant tout le Carême, temps consacré à la pénitence, temps de larmes et de douleurs pour les Chrétiens ; ou,
urs pour les Chrétiens ; ou, pour me servir des termes de l’Ecriture, temps où la Musique doit être importune, et auquel les
nt défendus, mais parce que leur état les oblige a se mortifier en ce temps . De plus, que les Comédiens qui jouent tout les j
 ! Cet exposé seul ne vous fait-il pas horreur ? Quoi ! dans ce saint temps , qui, de l’aveu même du Docteur, est consacré à l
i, de l’aveu même du Docteur, est consacré à la pénitence, qui est un temps de larmes et de douleurs pour les Chrétiens, et a
doit être importune, suivant le langage de l’Ecriture ; dans ce saint temps , dis-je, il sera permis d’aller à la Comédie et d
ême ; et l’Eglise même, cette chaste Colombe, est plongée en ce saint temps dans le deuil et dans les pleurs, tant pour la mo
nt le privilège de se réjouir et de réjouir les autres durant tout ce temps  ? Et ils pourront même y jouer tous les jours, pa
er un Pénitent à la Comédie ? Cela s’appelle-t-il l’y envoyer même en temps de Carême ? Cela veut-il dire enfin que les Coméd
aux Pénitents : l’Eglise les défend sans exception, et pour tous les temps de l’année ; et le Docteur veut que saint Thomas
et le Docteur veut que saint Thomas les permette durant tout le saint temps du Carême ; et tout cela, parce que saint Thomas
ans la Comédie elle ne pouvait se conserver parmi les hommes, même en temps de Carême. En vérité, pour raisonner ainsi, il fa
ur ne sont pas défendus ; surtout, puisqu’elle ne se joue que dans un temps propre, et que, grâce à la vigilance des Pasteurs
de Dieu, en procurant un agréable repos à leurs Spectateurs, dans un temps où ils doivent en se reposant imiter son exemple.
u’il n’approuve les Dimanches que les Comédies qui se jouent hors les temps du Service divin, et après que les Eglises sont f
ais montré plus de zèle que contre certains Casuistes relâchés de son temps , qui, comme notre Docteur fait encore aujourd’hui
aujourd’hui, réduisaient la défense d’assister aux Spectacles au seul temps des Offices divins. « C’est, dit saint Charles a
dèles : ces Auteurs ont eu sans doute plus d’égard à l’usage de leurs temps qu’à la vérité et à l’esprit de l’Eglise. » Sain
er à la Comédie ce jour-là, ce n’est point garder la circonstance des temps que saint Thomas et Albert le Grand veulent être
18 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre II. Regrèts de ce qu’ARISTOTE n’en a rien écrit de considérable. » pp. 94-100
fut doué ? Il instruisit d’un art qui n’avait guères de règles de son tems , & dont chaque nation vient au bout de trois
r pour la gloire de l’Opéra-Bouffon que ce grand homme vécut de notre tems , ou que son prodigieux sçavoir se trouva logé dan
ment les Auteurs ne traitent que des sujets analogues au goût de leur tems . Aristote n’aurait point fait une Poétique en fav
utre côté des progrès qui achévent de combler sa gloire. Dans le même tems que nous donnons naissance à l’Opéra-Bouffon, nou
ir alternativement avec l’Opéra-Bouffon. On ne les connaissait pas du tems d’Aristote, puis qu’il dit dans sa Poétique ; « L
même chose. Aristote est aussi fort éxcusable ; on fesait bien de son tems des Tragédies sublimes, mais non pas des Énigmes
19 (1695) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras contre la Comédie [4 décembre 1695] « Mandement  » pp. 34-37
igion pour ne pas connaître l’horreur qu’elle a marquée dans tous les temps des spectacles et de la Comédie en particulier. L
ils ne l’abandonnent. Mais si la Comédie est criminelle dans tous les temps , combien le doit-elle être plus particulièrement
u et travaille à apaiser sa colère si manifestement irritée ; dans un temps en un mot où la nôtre est particulièrement occupé
ec trop d’ardeur ; quoique nous ne puissions ne pas condamner en tout temps la Comédie : Nous défendons particulièrement à to
rement à tous les Fidèles de notre Diocese d’y aller pendant ce saint temps , consacré par lui-même et par tous les exercices
20 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II. Excellentes raisons qui ont porté les Pères de l’Eglise à condamner les Comédies, et à les défendre aux Chrétiens. » pp. 12-28
ment « à cause des excès criminels et immodérés qu’il y avait de leur temps »p. 20. , comme dit l’Auteur de la Lettre ; mais
ils ne pensent qu’à se divertir, à rire et à passer agréablement leur temps . C’est pourquoi tandis qu’on les voit prendre tan
rs ordinaires de sa Justice : c’est pourquoi il doit employer tout le temps qui lui reste de sa vie à gémir, pour tâcher de f
RAISON. Les Chrétiens ne doivent point perdre les moindres moments du temps qui leur est donné fort court, et seulement pour
s leur véritable patrie, qui est le Ciel, et que Dieu leur a donné le temps , comme un moyen nécessaire pour y pouvoir arriver
yen nécessaire pour y pouvoir arriver. Cela supposé, je dis 1. Que le temps n’est pas à eux, mais a Jésus-Christ, qui le leur
ne que l’usage, ils lui doivent rendre compte du moindre moment de ce temps , comme l’Evangile assure qu’on rendra compte des
ngile assure qu’on rendra compte des moindres paroles oiseuses. 2. Ce temps est fort court. Et comme plusieurs en font un mau
sunt. »Ephes. 5. 16. 3. Il ne nous est pas libre de disposer de ce temps comme il nous plait. Car Dieu ne nous le donne qu
endra, dans laquelle personne ne peut plus agir. »Joan. 9. 4. 4. Le temps ne nous a pas été donné pour le passer dans une h
tout sera éternel. Gémissez donc du mauvais emploi que vous faites du temps , dit saint Chrysostome,Chrys. Hom. 57. in c. 7. I
ne vous a donné la vie, qu’afin que vous le serviez. Et employant ce temps en des choses tout-à-fait vaines et inutiles, vou
us ne savez donc pas qu’il vaut mieux perdre toute autre chose que le temps  ? car si vous perdez de l’or, il se peut recouvre
or, il se peut recouvrer : mais il est bien difficile de recouvrer le temps perdu ; on nous le donne fort court durant la vie
21 (1694) Lettre d’un théologien « Lettre d'un théologien » pp. 1-62
t, comme on dit, le sacré au profane, et qu’ils ne jouent point en un temps défendu. Et quoique dans la vie (ce sont toujours
ils sont tant déchainés contre la Comédie, ça a été parce que de leur temps , l’excès en était criminel et immodéré, et que s’
ose de si horrible et de si infâme que la Comédie, comme la jouait du temps de nos pères, qu’il n’y a personne à l’heure qu’i
 : le premier ne fait point de difficulté de comparer ceux qui de son temps allaient à la Comédie, de les comparer, dis-je, à
s Saints Pères exagèrent, et que la Comédie n’était pas autre dans ce temps -là qu’elle est aujourd’hui, mais que pour en déto
ntre elle ne prouve rien contre celle d’aujourd’hui. Ce serait perdre temps que de faire comparaison de l’une à l’autre : Je
s de la Comédie que s’arment les Saint Pères, au lieu que si de leurs temps ils l’avaient trouvée dénuée des malheureuses cir
s, et non pas sur ceux qui n’en représentent que d’honnêtes. Comme le temps qui change fait tout changer avec lui, les gens é
ger avec lui, les gens équitables doivent regarder les choses dans le temps où elles sont. Il ne faudrait pas remonter bien h
elui qui est modéré, sans attache, et seulement pour passer un peu le temps . Pourquoi donc ne pas dire la même chose de la Co
les sont sages, modestes, et bonnes en quelque manière.Salvien de son temps , reprochait aux Chrétiens qu’on ne pouvait se sou
ans des paroles, ou dans des actions déshonnêtes, comme on faisait du temps des Anciens ; Coutume malheureuse que Cicéron dép
outes les actions de la vie, est qu’ils conviennent à la personne, au temps , au lieu, et qu’ils soient réglés par toutes les
is pas permis, avec les Saints Pères, d’assister aux Comédies de leur temps , parce qu’elles étaient si scandaleuses, qu’elles
l y ait dans nos jeux, consiste à prendre garde aux circonstances des temps , des lieux et des personnes. La première de ces c
es contre laquelle les Saints Pères se gendarmaient le plus, était le temps auquel on jouait autrefois la Comédie. Elle durai
liciter, etc. »Hom.3. de David et Saül.  : « que les Chrétiens de son temps et de son Diocèse n’allaient pas simplement à la
i ; quand les portes des Eglises sont fermées, et qu’on a eu assez de temps à donner à ses affaires et à ses exercices de dév
cices de dévotion ; et elles finissent à huit heures qui n’est pas un temps trop long, mais raisonnable, pour divertir, non p
es hommes que pour leur récréation. Il est vraiv que l’on joue en des temps Saints, comme les jours de Fête et de Dimanche, e
s, comme les jours de Fête et de Dimanche, et pendant tout le Carême, temps consacré à la pénitence, temps de larmes et de do
e Dimanche, et pendant tout le Carême, temps consacré à la pénitence, temps de larmes et de douleurs pour les Chrétiens, ou,
eurs pour les Chrétiens, ou, pour me servir des termes de l’Ecriture, temps où la Musique doit être importune, et auquel les
nt défendus, mais parce que leur état les oblige à se mortifier en ce temps  ; de plus que les Comédiens qui jouent tous les j
our ne sont pas défendus ; surtout puisqu’elle ne se joue que dans in temps propre, et que, grâce au zèle des Evêques, à la v
et que les Latins, sans jamais avoir été à l’emprunt chez eux. Il est temps de finir une Lettre à laquelle je devrais plutôt
me reprochiez avec un bel Esprit de ce Siècley, que je n’ai eu ni le temps ni l’esprit de la rendre plus courte : mais souff
fut prêtre habitué à Saint-Sauveur. Floridor quitta le théâtre peu de temps avant sa mort, qui survint le 14 août 1671. Le 10
avant sa mort, qui survint le 14 août 1671. Le 10 septembre 1668, au temps où l’on recherchait les usurpateurs de noblesse,
vant ont été ainsi modifié en 1725 : Il est vrai que l’on joue en des temps de piété, et c’est ce qu’il y a de plus blâmable,
et c’est ce qu’il y a de plus blâmable, comme pendant tout le Carême, temps consacré à la pénitence, temps de larmes et de do
lâmable, comme pendant tout le Carême, temps consacré à la pénitence, temps de larmes et de douleurs pour les Chrétiens, et p
leurs pour les Chrétiens, et pour me servir des termes de l’Ecriture, temps où la Musique doit être importune, et auquel les
être défendus. Tout ce qu’on peut répondre à cela, c’est que, dans un temps si saint, aussi bien que les jours de Dimanche, c
22 (1700) IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, etc. [Sermons sur tous les sujets de la morale chrétienne. Cinquiéme partie] « IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, &c. » pp. 95-126
faculté de voir les objets qui frapent nos yeux ; je ne sçay si en ce temps les Chrétiens ne devroient point faire à Dieu une
plus attrayant, se fait voir avec plus d’éclat. Car que voit-on en ce temps autre chose, que des objets capables de nous sedu
e la vanité ? Que si les mondains s’appliquent particulierement en ce temps , à satisfaire tous leurs sens, par les objets qui
t voir le desordre qui se trouve dans les autres divertissemens de ce temps , je vous diray que celuy-cy est le plus criminel
e ces animaux furieux : & l’un des plus ordinaires plaisirs de ce temps -là, étoit de voir des Gladiateurs à outrance, qui
avec ceux des Anciens. Mais aprés vous avoir avoüé que ceux de nôtre temps sont moins criminels que les leurs, je n’avoüeray
i se trouvent en de certaines personnes, qui ne peuvent employer leur temps & leur argent à ces sortes de divertissemens,
ne soient plus cruels, ni si infâmes qu’ils l’étoient en ces premiers temps , ils ne sont pourtant guere moins dangereux, &
même dans les sujets que l’on accommode au goût & aux mœurs de ce temps  ? C’est, Messieurs, un pretexte, je l’avoüe, dont
se du siecle, que de sa probité ; de maniere que les spectacles de ce temps sont d’autant plus dangereux, que le mal y est pl
de l’exemple de saint Paul, dans une question qui étoit agitée de son temps , sçavoir si l’on pouvoit manger des viandes, qui
, sans grand peché, frequenter ces spectacles, à cause de la perte du temps & de l’argent qu’ils y employent, comme ceux
de ses affaires, & les obligations de sa Charge, pour donner son temps à ces amusemens ? Si l’oisiveté est condamnée dan
ux qui se font une occupation de ces folies, ou bien qui y donnent le temps qui seroit necessaire à leurs affaires, & au
qu’ils donnent au prochain, & pour les autres enfin, une perte de temps & d’argent qu’ils sont obligez d’employer à d
ises impressions que cela peut faire, qu’il luy reste encore assez de temps aprés avoir vaqué à ses devoirs & à ses affai
& qui sont presque l’unique occupation des gens de qualité en ce temps de divertissement ; & je soutiens encore une
lierement, en parlant des spectacles, que les comedies, dis-je, de ce temps , soient plus honnêtes qu’elles n’ont jamais été,
, tout innocens qu’on les croit, ont de commun avec ceux des premiers temps , contre lesquels les saints Peres se sont récriez
comme il y a des poisons lents, qui n’ont leur effet qu’aprés un long temps , de même que peut-être vôtre esprit occupé presen
23 (1824) Du danger des spectacles « DU DANGER DES SPECTACLES. » pp. 4-28
n’est qu’un passage à un voyage éternel, et qu’elle n’a que le peu de temps que dure la vie pour s’y préparer : les nécessité
insi, tout son soin est de s’oublier soi-même et de laisser couler ce temps , si court et si précieux, sans réflexion, en s’oc
mps, dans lesquels on n’a en effet pour but que d’y laisser passer le temps sans le sentir, ou plutôt sans se sentir soi-même
ent nécessairement l’attention que l’on ferait sur soi-même durant ce temps -là. L’âme ne trouve rien en elle qui la contente 
, non pas à guérir le mal, mais à le cacher simplement pour un peu de temps  ; et qu’en le cachant, elle fait qu’on ne pense p
éviter, n’eussent-ils d’autre défaut que de faire perdre beaucoup de temps , d’habituer les hommes à l’oisiveté et aux pensée
e de leurs plaisirs et de leurs amusements, et l’usage qu’ils font du temps , contribuent autant à éteindre en eux les lumière
les fréquentent, avec ces préceptes de l’Evangile : “Soyez économe du temps  ! Veillez et priez. Veillez, car vous ne savez pa
e aux émotions fortes et factices, de manière à nous blaser en peu de temps , et à nous donner bientôt un profond éloignement
ments frivoles ou romanesques. N’oublions pas, d’ailleurs, combien de temps se perd dans ces frivoles amusements ; on en perd
ces plaisirs funestes ont pénétré nos sens, nous fait perdre bien du temps encore, le temps, ce trésor le plus précieux de t
estes ont pénétré nos sens, nous fait perdre bien du temps encore, le temps , ce trésor le plus précieux de tous, et nous déto
triste et hideuse réalité, c’est-à-dire, l’abus le plus déplorable du temps et des facultés précieuses qui nous ont été dépar
raisonnable. Heureux, alors, heureux ceux qui auront su être sages à temps , qui, renonçant à des plaisirs captieux et funest
plaisirs. Elles suffiront pour remplir nos cœurs, pour occuper notre temps , et ne laisseront, au-dedans de nous, aucun besoi
24 (1769) Dissertation sur les Spectacles, Suivie de Déjanire, Opéra en trois actes, par M. Rabelleau pp. -71
re ; consultons les faits, examinons s’ils se sont démentis en aucuns tems , & voyons si les sentimens ont réellement var
amp; Euripide, après lui, coururent la même carriere, & en peu de tems la Tragédie est arrivée au point de perfection où
es de soie, les garantissoient des ardeurs du soleil & du mauvais tems , tandis qu’une infinité de canaux pratiqués dans
rneur d’Oreste, en arrivant avec lui sur le scène, l’explique en même tems au spectateur en ces termes : « Illustre rejetton
oient le mieux dans ces compositions. Euripide né à Salamines dans le tems que les Athéniens y célébroient leurs éclattantes
honoré en Grece ; c’est la même chose que si l’on disoit qu’il fût un tems où cette profession fut respectée à Rome, parce q
ntes fonctions, mais jamais deux métiers, ni deux professions en même tems . De même en parlant des Spectacles des Romains,
s ne connurent que très-tard les pieces de théâtre ; ce ne fut que du tems d’Auguste que la Tragédie parut avec éclat. Occup
chanter & jouer de différens instrumens : c’est ainsi que de tous tems les malheureux, du sein de la misere, ont cherché
Cicéron, en se plaignant de l’extrême inégalité des richesses de son tems (a), ne permet pas d’en douter. Sous le regne de N
à pouvoir être imité sur le théâtre. Les Romains passerent en peu de tems d’une vertu cruelle à des crimes féroces. Les peu
e beaux esprits, auxquels il distribua la récompense des Poëtes de ce tems , qui consistoit en armes & en chevaux. On com
e autre Société, qui, sous Charles VI, jouoit aux halles dans le même tems que les Clercs de la basoche représentoient au Pa
u de mots l’histoire de nos théâtres. Il y a donc toujours eu de tout tems , comme on vient de le voir, des Spectacles chez t
hommes couroient dans les rues comme en s’évitant, & alloient en tems de paix dans les temples & dans les cercles d
ation, & voilà tout. Il semble que plus on s’éloigne des premiers tems & de leur premiere simplicité, & plus on
ritique & l’envie ont cherché à le persuader ; mais après bien du tems perdu en observations, on est tout surpris de voi
aux yeux du spectateur, autant de fois que l’unité d’action & de tems le permet & l’exige, lorsque rien ne peut ni
devant celui qu’elle peut regarder comme son époux ; & dans quel tems  ? « Dans le tems où l’impiété est en crédit &
elle peut regarder comme son époux ; & dans quel tems ? « Dans le tems où l’impiété est en crédit & va tête levée ta
acultés nécessaires pour pouvoir en faire l’avance, & ôte en même tems à cette dernière, dans le commerce, la ressource
urpasser nos modèles, les Grecs & les Romains, qui eurent de tout tems des Spectacles entretenus aux dépens de l’Etat. N
i, qui ne la quittoit qu’en se couchant.* Le Monarque, durant tout le tems de la fête, ne mangeoit qu’en public. Les Evêques
blées. La fête, sans eux, eût paru peu agréable. Tel étoit le goût du tems . On peut dire que le regne des Carlovingiens fut
jusqu’aux pieds des autels, dans cet asile sacré, & cela dans un tems où les Rois de la Norvege sont encore portés sur
25 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien troisieme. Le danger des Bals & Comedies découvert par l’Auteur des Sermons sur tous les sujets de la morale Chrétienne de la Compagnie de Jesus. » pp. 26-56
faculté de voir les objets qui frapent nos yeux ; je ne sçay si en ce tems les Chrétiens ne devroient point faire à Dieu une
plus attrayant, se fait voir avec plus d’éclat. Car que voit on en ce tems autre chose, que des objets capables de nous sedu
e la vanité ? Que si les mondains s’appliquent particulierement en ce tems , à satisfaire tous leurs sens, par les objets qui
e ces animaux furieux : & l’un des plus ordinaires plaisirs de ce tems -là, étoit de voir des Gladiateurs à outrance, qui
avec ceux des Anciens. Mais aprés vous avoir avoüé que ceux de nôtre tems sont moins criminels que les leurs, je n’avoüerai
i se trouvent en de certaines personnes, qui ne peuvent employer leur tems & leur argent à ces sortes de divertissemens,
ne soient plus cruels, ni si infâmes qu’ils l’étoient en ces premiers tems , ils ne sont pourtant guere moins dangereux, &
même dans les sujets que l’on accommode au goût & aux mœurs de ce tems  ? C’est, Messieurs, un pretexte, je l’avoüe, dont
se du siecle, que de sa probité ; de maniere que les spectacles de ce tems sont d’autant plus dangereux, que le mal y est pl
de l’exemple de saint Paul, dans une question qui étoit agitée de son tems , savoir si l’on pouvoit manger des viandes, qui a
, sans grand peché, frequenter ces spectacles, à cause de la perte du tems & de l’argent qu’ils y employent, comme ceux
de ses affaires, & les obligations de sa Charge, pour donner son tems à ces amusemens ? Si l’oisivité est condamnée dan
ux qui se font une occupation de ces folies, ou bien qui y donnent le tems qui seroit necessaire à leurs affaires, & au
qu’ils donnent au prochain, & pour les autres enfin, une perte de tems & d’argent qu’ils sont obligez d’employer à d
ises impressions que cela peut faire, qu’il luy reste encore assez de tems aprés avoir vaqué à ses devoirs & à ses affai
& qui font presque l’unique occupation des gens de qualité en ce tems de divertissement ; & je soutiens encore une
lierement, en parlant des spectacles, que les comedies, dis-je, de ce tems , soient plus honnêtes qu’elles n’ont jamais été,
, tout innocens qu’on les croit, ont de commun avec ceux des premiers tems , contre lesquels les saints Peres se sont récriez
comme il y a des poisons lents, qui n’ont leur effet qu’aprés un long tems , de même que peut-être vôtre esprit occupé presen
26 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE PREMIER. De la Passion de presque tous les Peuples pour la Poësie Dramatique. » pp. 8-16
avoir lu Aristote, qu’une Action Dramatique ne doit pas durer plus de tems que ne dure le tour d’un Soleil. Deux Juges prési
été faites dans toutes les Langues ! Je ne parle que de celles que le tems a conservées. Mais que deviendroit cette Biblioth
ependant long-tems ignorée chez plusieurs Nations, & même quelque tems ignorée chez les Grecs. La même Réflexion a dû en
ble impression sur les Spectateurs. Voilà ce que comprirent en peu de tems les Grecs, & ce que les autres Nations ont eu
, jusqu’à Corneille & Moliere ; quoique nous eussions commencé du tems de François I à étudier les Grecs. Notre passion
en croyant les suivre, nous nous égarâmes, comme les autres, jusqu’au tems où deux Poëtes conduits par leur génie plus que p
27 (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190
eprésentations ; et votre justification tombe sur la Comédie de notre temps . Parce que vous ne pouviez pas nier absolument qu
ument que les anciens Pères n’aient déclamé contre la Comédie de leur temps , vous avez pris le parti de les expliquer, et de
désordres et les mêmes défauts qui se trouvent encore dans ceux de ce temps ou dans la Comédie que vous prétendez justifier,
ette vérité, je puis me servir des Pères, des Pièces de Théâtre de ce temps -là que nous avons encore, et des Auteurs profanes
e tire la seconde preuve de cette vérité, des Pièces de Théâtre de ce temps -là, Tragiques ou Comiques, que nous avons encore
n est, que dans le plaisir on ait égard aux circonstances du lieu, du temps , des affaires, et des personnes, « Non adhibendo
quel avantage vous en pourriez tirer pour justifier la Comédie de ce temps qu’en faisant un sophisme, et passant comme vous
uver des endroits qui vous fussent favorables, ne vous a pas donné le temps de réfléchir sur ce que vous lisiez : car pour vo
ns dans la suite, en examinant combien sont peu honnêtes celles de ce temps . Au Chapitre 33 de la 3e Partie, il parle à sa Ph
la Comédie est entièrement corrompu, et renversé dans celle de notre temps  : Que si on y instruit, c’est plutôt dans le vice
honnête des crimes qui avaient été commis autrefois, ou dans un autre temps , « quod aliquando commissum est » ; je puis dire
notre Comédie ce que Saint Clément d’Alexandrie a dit de celle de son temps , nous la regarderons sans doute comme une occasio
années par les purs principes de la piété et de la religion, dans le temps même qu’il faisait l’admiration du siècle par son
fallait vous adresser à Monsieur Bonnenfan qui est mort depuis peu de temps dans l’humiliation et dans la pénitence qu’il ava
re sont présentement aussi épurées qu’elles l’aient été dans un autre temps . Nous sommes dans un siècle où on aime la délicat
goûts dans le plaisir : ainsi les saletés qui ont été goûtées dans un temps , ne le seraient pas présentement, et quand vous f
accompagnée du geste d’Esope, était capable de faire rire pendant un temps considérable. Or je vous demande, puisque vous l’
nt les Pièces de ce Moderne sont remplies. Ceux qui dans ces derniers temps ont écrit contre la Comédie ont rapporté des Vers
Je ne crois pas devoir répéter ce que ces Auteurs ont déjà dit, et le temps ne me permet pas de parcourir toutes les Pièces d
, il y a longtemps que je suis persuadé qu’il doit mieux employer son temps . Ainsi pour ce qui regarde les Tragédies, je renv
les lumières de la grâce, qu’on ne voit plus de Saint Genest dans ce temps . Aussi ne songe-t-il qu’à perdre le souvenir de c
plus grand préjudice et plus irréparable ? Ne l’a-t-on pas éprouvé du temps de Molière, qui avait presque toujours en vue de
es Pièces ; ne peut-on pas l’éprouver encore, et ce qui est arrivé du temps de Molière, ne peut-il pas arriver encore tous le
fortifier ces passions.     Or c’est ce que fait la Comédie de notre temps . Vous en demeurez d’accord page 46, en ajoutant p
par le même moyen, ou si vous voulez on les instruisait dans le même temps qu’on les corrigeait. Ce dessein étant bon ne pou
, si les licences et les infamies ne l’avaient gâté dans la suite des temps . Et c’est par là aussi que vous voudriez faire l’
dans le mal. L’on peut encore, avec raison, dire des Comédiens de ce temps , ce que Saint Isidore de Diamette disait de ceux
s la prouver ; mais voici comme je prouve la mienne. La Comédie de ce temps ne peut avoir d’autre dessein que celui qui est r
ura jusqu’alors vécu dans l’innocence, s’apercevra bien que depuis le temps qu’elle va à la Comédie, la partie inférieure de
e lâche plus la bride à ses passions qu’elle ne faisait dans un autre temps  ; elle forme peut-être quelque léger désir de rem
tre quelque léger désir de remédier à ce mal, mais il n’est déjà plus temps . Le venin a entièrement gagné son cœur, il faut q
rire plus naturellement le caractère et le génie des Spectacles de ce temps , il n’y a point là d’infamie des Anciens, cependa
a-t-on vu de Comédiennes qui n’eussent ou qui n’eussent eu dans leur temps des intrigues d’amour ? Ne dit-on pas publiquemen
e paru dix-huit mois, qu’elle fut obligée de disparaître pour quelque temps , tant il est vrai que l’innocence est incompatibl
et purger d’infamie des gens qu’elles en auraient notés dans un autre temps  ; mais le public ne réforme pas toujours l’idée q
dont un Comédien était le principal locataire, et qui pendant tout ce temps ne fréquenta et ne visita la famille Comédienne q
ous ai déjà fait remarquer, ce qu’il dit convient encore à ceux de ce temps , puisque les concupiscences du siècle n’y règnent
page 23, qu’on s’est adouci en faveur de la Comédie dans la suite des temps , parce que le Théâtre se purifiait : car ces Conc
es anciens, mais aussi celles qui se représentaient en France de leur temps . Que si les derniers Conciles ne les ont pas cond
t ipsos placuit quamdiu agunt, a Communione separari 32 », pendant le temps qu’ils exercent cette profession. Le 20e Canon du
ctacles des anciens, puisque sans doute ces excès ne duraient plus du temps de Saint Charles. Et comment avez-vous pu entrepr
du danger, et pour les autres raisons qui subsistent dans ceux de ce temps . Il me sera sans doute permis de juger de leurs s
onstances qui l’accompagnent portent à cela. Mais un Comédien dans le temps même qu’il moralise le plus, n’a pas un véritable
essein de corriger ni de réformer personne : on ne s’y attend pas, le temps ni le lieu n’y sont pas propres, et on ne prétend
e contraire de ce qu’ils y ont promis ? Sur tout les Spectacles de ce temps n’ayant pas une intention sainte, comme ceux des
tion, et l’intempérance, à vivre à son aise ? Non sans doute, en tout temps on a toujours su faire beaucoup de différence de
urs le sujet des plus belles et des plus fortes Prédications de notre temps  ; mais ni les Pères, ni nos Prédicateurs n’ont ja
ertains maux pour en éviter de plus grands ; et que l’on fait dans un temps , ce que l’on trouve mauvais et que l’on détruit d
se serve dans les Jeux, consiste à prendre garde aux circonstances du temps , des lieux et des personnes. J’avoue que cette co
es dont nous avons déjà parlé, se trouvaient dans la Comédie de notre temps , il ne serait pas difficile de faire voir qu’on n
ent prouvé : il sera inutile d’examiner les circonstances du lieu, du temps et des personnes, puisqu’il n’y aura point de tem
ances du lieu, du temps et des personnes, puisqu’il n’y aura point de temps dans lequel on puisse se procurer ce plaisir ; il
l en faut dire quelque chose. Pour ce qui regarde la circonstance du temps , je puis me servir pour condamner la Comédie, par
du temps, je puis me servir pour condamner la Comédie, par rapport au temps , des mêmes endroits de Saint Jean Chrysostome et
té, ne dit pas ce que vous lui faites dire que « les Chrétiens de son temps n’allaient pas simplement à la Comédie, mais qu’i
si on ne peut pas avec raison dire la même chose des Chrétiens de ce temps que vous voulez justifier. A votre avis ceux qui
mp un laquais retenir une Loge avec précipitation, sans lui donner le temps de dîner lui-même : ont-elles le même empressemen
ouer que non. N’a-t-on pas raison après cela, de soutenir que dans ce temps aussi bien que du temps de Saint Chrysostome l’at
as raison après cela, de soutenir que dans ce temps aussi bien que du temps de Saint Chrysostome l’attachement qu’ont les Chr
peut, pour gémir devant Dieu de tout le mal qui se fait dans le même temps , surtout à la Comédie. Mais quand cela ne serait
endant le Carême, parce que leur état les oblige à se mortifier en ce temps . Il faut que sans y penser vous regardiez la Comé
médie ; mais il ne paraît pas qu’ils reprochent aux Chrétiens de leur temps d’y assister les Dimanches et les Fêtes, ce qui m
ent les Pères n’ont jamais comparé le repos que les Chrétiens de leur temps pouvaient prendre aux Spectacles, à celui que Die
re. Quel dommage que vous n’ayez plutôt paru sur la Scène, et dans le temps que feu Monseigneur le Prince de Conti, éclairé p
fâcheux pour vous, que votre Lettre ait paru particulièrement dans le temps de Carême : car il n’y a point eu de Prédicateur
de Carême : car il n’y a point eu de Prédicateur qui n’ait pendant ce temps là déclamé contre la Comédie. J’en connais qui l’
28 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VIII. Sentiment de S. Thomas. » pp. 178-198
mauvaise que par les circonstances de la licence, de l’assemblée, du temps , du lieu, ce qui suffiroit pour proscrire le nôtr
sent tous leurs devoirs, & observent toutes les circonstances des temps & des lieux. Telle est l’idée du P. Porée, qu
en connut pas le péril par lui-même. D’ailleurs les spectacles de son temps , comme nous verrons bien-tôt, n’étoient que de si
susceptible d’aucun adoucissement. Il n’y a point de circonstance de temps , de lieu, de décence, de légèreté, de matiere, qu
point parlé de la comédie proprement dite, qui étoit inconnue de son temps  ; que le mot Histrion veut dire seulement un bouf
di qui in theatris agebantur ad excitandam luxuriam), des jeux de son temps , qui n’étoient que des discours facétieux, des co
e que les peintures, les statues, les poësies qui nous restent de ces temps gothiques ? qu’étoit-ce que les Troubadours, les
? qu’étoit-ce que les Troubadours, les seuls Auteurs & Acteurs du temps  ? des chantres du Pont-neuf, des joueurs de viell
e, l’Eglise n’auroit jamais porté des censures. S. Thomas, qui de son temps ne connoissoit autre chose, & tous les gens d
qui amusent le public par des jeux indifférens, que la simplicité des temps & le défaut de théatre rendoient alors bien p
us avons ailleurs rapporté la doctrine, qui parlant du théatre de son temps d’Antioche & de Constantinople, assure qu’il
danger, sans indécence ; qu’on n’y souffre rien que de convenable aux temps , aux lieux, aux caractères des personnes, aux jou
est toujours la même idée de l’histrionat. Il n’y avoit encore de son temps , il n’y eut de long-temps encore aucun théatre pu
Il y en avoit chez les Romains. Elles devoient être plus retenues du temps de Pline le jeune. L. 3. Epist. 1. Il fait avec l
es aux profanes, si on joue des choses saintes, si on le fait dans un temps , dans un lieu saint, avec des habits ecclésiastiq
29 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre IX. Des Exercices, ou Reveuës Militaires. » pp. 197-204
au raport de IosephLib. 3, ils occuperent leurs Soldats aussi bien en temps de Paix, qu’en temps de Guerre, & leur faisoi
b. 3, ils occuperent leurs Soldats aussi bien en temps de Paix, qu’en temps de Guerre, & leur faisoient essuyer toutes le
ent ordinairement de vingt-milles, qu’ils faisoient en cinq heures de temps , & quelquefois en quatre, quand ils estoient
la fatigue. Pour cela, il faut les faire souvent sans excuser sur le temps ou sur la mode. Le métier est toûjours le mesme,
plus assidus à la Ruelle qu’au Camp, & qu’ils ont employé plus de temps à faire l’Amour qu’à faire leurs Exercices. Ie de
30 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE III. Réflexions sur le renouvellement du Théâtre. » pp. 36-41
héâtre recommença par les représentations saintes ou morales : Peu de temps après, la corruption y mêla du profane, et le Pub
mêla du profane, et le Public les goûta davantage. Par succession de temps , le profane s’empara entièrement de la Scène, et
ntes que l’on entendait de toutes parts, ils ont tâché, dans tous les temps , de mettre des bornes à la licence des Théâtres.
de dire, ne cesse pas de changer d’avis, ou de paraître en changer de temps à autre : lorsqu’il parle de bonne foi, ce n’est
31 (1670) Du delay, ou refus de l’absolution [Les Instructions du Rituel du diocèse d’Alet] « Du delay, ou refus de l’absolution. » pp. 128-148
eu l’absolution, mais qu’il est necessaire de les éprouver pendant un temps pour juger de leur contrition, & de leur conv
; s’il trouve qu’il y ait fondement d’apprehender, il doit prendre un temps raisonnable pour l’éprouver. Si le penitent assur
res & quelque penitence convenable, & les éprouver pendant un temps notable, pour reconnoistre avant que de leur donn
r merite, qu’ils se vissent reduits dans la derniere pauvreté pour un temps , & mesme pour toute leur vie, il vaudroit mie
ion avec ses pechez, & avec sa condition : luy marquer un certain temps , durant lequel il doit prattiquer les exercices d
sque, donne pouvoir au Confesseur de differer la communion jusques au temps qu’il jugera à propos pour le salut du penitent.
enitent dit : Ie seray scandalisé si l’on ne me voit pas communier au temps paschal avec les autres ? Il luy representera que
nie pas, on peut croire que son Confesseur luy a differé le devoir du temps paschal pour s’y mieux disposer, ou pour s’instru
gagner beaucoup que d’eviter ces perils : & ceux qui employent du temps aux exercices de penitence, & à l’humiliation
e renvoyer, afinqu’il se prepare plus à loisir, & luy assigner un temps auquel il vienne se representer. Que doit faire l
les jours, & beaucoup de saintes ames l’ont fait en ces derniers temps 3. ou 4. fois la semaine. L’esprit de penitence d
que leur pieté met à couvert de ce peril consument presque tout leur temps à écouter les confessions, & s’en trouvent ac
de quelque faute plus considerable qu’à l’ordinaire jusqu’a ce que le temps de se confesser fust venu. Il y a de l’apparence
32 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 97-128
r son idôle, & d’affoiblir le culte qu’il lui rend depuis si long tems  ; la force de la vérité a pu seule les lui arrach
il auroit du ajouter que ce n’étoit là que le théatre dans le goût du tems . Nous sommes plus rafinés, plus polis, plus décen
on ne doit pas plus s’élever contre ces anathêmes lancés de tous les tems , sur le théatre, que contre les défenses qu’elle
équence n’est pas juste, les Indiens, les Japonois ont eu de tous les tems , des théatres, peut-être avant eux ;) mais par la
teurs Catholiques & Protestants, gemissent de la désolation de ce tems , &c. Voltaire a raison. Faut-il être surpris
. Autre portrait des Medicis, maison trop fameuse, qui dans le peu de tems qu’elle a regné a perdu par son luxe, son ambitio
ortant. On a encore des talismans & des caractères magiques de ce tems -là, & des médailles où Cathérine est soutenue
forme en Ecosse au 16e siécle : il n’y en eut même en France que long tems après ; & une musique Italienne chez un peupl
public, quoiqu’en secret livré à la débauche ; il jouoit dans le même tems les plus sanglantes tragédies, par la guerre civi
x, qu’elle a beaucoup perdu de ses graces. Hélas ! Tout s’use avec le tems , la voix a ses rides comme le visage, le blanc, l
nce rendoit, dit-on, incapable du trône. Ce nouveau Roi mourut peu de tems après, on lui substitua Isabelle sa sœur, qu’on m
grandeur, &c. C’est domage que le théâtre ne fut pas connu de son tems , il en eut été enthousiasmé, & quelle gloire
son corps, né plus agile que robuste, il éprouva la caducité avant le tems , & son esprit s’affoiblissant avec le corps,
tous les jours la comédie, & qu’elle étoit aussi frequentée qu’en tems de paix ? Une bombe qui tomba près la sale de la
tems de paix ? Une bombe qui tomba près la sale de la comédie dans le tems du spectacle, ne l’interrompit point. Voltaire di
amnant : les Lutheriens & le Calvinistes en avoient usé ainsi, du tems de Leon X. Il suffit d’être novateur pour être au
de Charles Quint, ne s’occuperent point du théatre, peu connu de leur tems , dans l’Allemagne, & dans tout le Nord. Les C
tion. Les Jansenistes n’ont commencé à parler de théatre, que dans le tems de Nicole & de Racine, après la mort de Mazar
e Leon X & Mazarin, ont tenu le même langage, & dans tous les tems l’expérience en a prouvé la vérité, & sans so
trop les allarmes de la Religion & de la vertu, qui dans tous les tems l’ont fait proscrire. Ch. 164. Le Roi fut quelqu
dans tous les tems l’ont fait proscrire. Ch. 164. Le Roi fut quelque tems amoureux de la Princesse d’Angleterre, veuve de C
33 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II [bis]. De la Comédie considerée dans elle-même, et dans sa nature. » pp. 29-54
ouïr se proposent. 4. Les effets qu’elle produit d’ordinaire. 5. Les temps auxquels elle se joue. Voilà comme il faut consid
énormes. Il faut donc que les Evêques et les Magistrats aient de tout temps été convaincus que la profession de Comédien est
gréable, qui reçoivent bien leurs amis, et qui passent doucement leur temps , sans souci et sans chagrin ? Veut-il dire que ce
appelle-t-il vivre honnêtement employer son esprit et mettre tout son temps et sa peine aux jours mêmes qui sont consacrés au
s qui s’en rendaient indignes. L’Eglise ne s’est point relâchée en ce temps de cette apparente sévérité avec laquelle elle a
qu’à mortifier et à affaiblir de telle sorte les passions, durant le temps qu’on est dans cette misérable vie, qu’elles ne d
auvaise par rapport à ses circonstances, et principalement à celle du temps auquel elle se joue. ARTICLE IV. La profanatio
LE IV. La profanation des Fêtes et des Dimanches, et celle des sacrés Temps de l’Avent et du Carême, doit rendre les Comédies
sacrés Temps de l’Avent et du Carême, doit rendre les Comédies de ce temps plus odieuses et plus condamnables que celles du
Comédies de ce temps plus odieuses et plus condamnables que celles du temps passé. Rien n’était autrefois si édifiant que
au lieu de s’occuper à quelque chose d’honnête et utile, il passe son temps dans les vanités et les folies du siècle ; certai
il, en jouant les jours des fêtes et Dimanches, et pendant le Carême ( temps consacré à la pénitence, temps de larmes et de do
es et Dimanches, et pendant le Carême (temps consacré à la pénitence, temps de larmes et de douleurs pour les Chrétiens) parc
es exciter à la pénitence, ils ne font aucun scrupule de profaner les temps sacrés de l’Avent et du Carême, qui ont toujours
traite, au recueillement et à la prière. L’on retranche en ces saints temps les nôces et les réjouissances qu’on permet en d’
oposent, ou à la honteuse profanation des Fêtes, des Dimanches et des temps sacrés du Carême et de l’Avent ; soit enfin par r
34 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81
CHAPITRE III.Des Comédies de ce temps , si elles sont moins mauvaises et moins condamnab
ps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. Paroles de l’Auteur. « C’étaitp. 13.
de si horrible et de si infâme que la Comédie, comme on la jouait du temps de nos pères, qu’il n’y a personne à l’heure qu’i
ent ne soient pas à beaucoup près si infâmes, que l’étaient celles du temps passé ; supposé que les expressions en soient hon
les Comédies d’à présent sont encore plus condamnables que celles du temps passé. §. II.Plus les Comédies d’à présent parais
t, comme on dit, le sacré au profane, et qu’ils ne jouent point en un temps défendu. » Réponse. On met d’ordinaire les Rom
grande somme.Extrait des Reg. du Parl. Ne peut-on pas dire de notre temps ce que ce digne Magistrat témoigna être arrivé au
nt elles plus retenues et plus Chrétiennes que n’étaient celles de ce temps -là ? Dans la misère publique où nous avons vu les
ire et à divertir des fainéants ? Mais revenons aux Comédies de notre temps . POLYEUCTE. Les Comédies deviennent ennuyeuses, q
e, L’égale presqu’aux Rois, dont je suis descendue. Et si Rome, et le temps m’en ont ôté le rang ; Il m’en demeure au moins l
dans le chemin de perdition, elles y font de grands progrès en peu de temps . Car on leur voit sans cesse des Romans entre les
resse, Ne perdez point ces précieux moments.  La beauté se passe,  Le temps l’efface,  L’âge de glace,  Vient à la place, Qui
souvent on se marie. Femme Savantes. Et puis l’on se repent tout le temps de sa vie. » Voilà donc ce que de jeunes Damois
nt, en voulant les réduire sur le pied où étaient les femmes sages du temps passé. Cela n’est plus à la mode. Il le faut pour
x fausses louanges que l’Auteur de la Lettre donne à la Comédie de ce temps . Quant aux pièces sérieuses, l’on en a assez dit.
r en fait par sa conduite, et du regret qu’il a d’avoir perdu tant de temps à une occupation si indigne d’un Chrétien, ce qui
35 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74
ter la Magistrature à s’éloigner du théâtre. Aucun état dans tous les temps ne s’est plus déclaré contre lui qui la Magistrat
du sujet, le caractère des Acteurs, la manière de représenter, et le temps qu’on y donne. Les sujets sont tous des crimes et
écente : gestes, parures, nudités, emportement, licence, mollesse. Le temps . Pour les Acteurs, c’est toute la vie ; pour les
ier S. Lazare, et autres circonvoisines, contenant que depuis quelque temps Jacques Avenet, locataire du jeu de paume de la F
médiens exercent et jouent leurs comédies et farces, même en ce saint temps de carême, et par le moyen des embarras, des carr
oir permission du Lieutenant civil, et en avoir passé bail pour ledit temps . Requéraient les suppliants les recevoir appelant
in, ou peut-être est-ce la même qui voulut s’y établir. La gazette du temps en parle, et par une flatterie bien singulière qu
ngements des Acteurs et des Actrices, le mauvais exemple, la perte du temps et de l’argent, la dissipation, la malignité, y a
ièces et du prix de la bienséance et de la vertu ; qui vivait dans un temps où le théâtre n’était point parvenu à la dissolut
phants furent tués, où parut le fameux Esope, le plus grand Acteur du temps , et les tragédies de Clytemnestre et du Cheval de
onça pour Roscius, le plus honnête homme, le plus grand Acteur de son temps (ce qui est un phénomène), si on voulait rapporte
ouffre et les fait protéger, sans les approuver, puisque dans le même temps qu’il les laisse représenter, il maintient les ca
icence. Tout s’y passait avec beaucoup de piété et de décence pour le temps . La plupart de ces mystères furent composés par d
les actions des Saints étaient mises sous les yeux élégamment pour le temps , quoique grossièrement pour le nôtre, avec une si
de septembre suivant, par jussion expresse du Roi. « La corruption du temps était telle, que les Bouffons, farceurs, etc., av
n berceau, il fut digne de la porter. Mézeray ajoute que dans le même temps la Reine donna un grand repas à son fils, où les
36 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. — NOTICES. PRÉLIMINAIRES. » pp. 2-100
enter la Tragédie & la Comédie, étoit Bacchus. Aussi, de tous les temps , les Théatres ont été sous la protection de ce Di
Les cordes sous ses doigts ne raisonnent qu’amour. … … … … … Dans ces temps malheureux Vénus avoit des temples : Le crime aut
: ils ont presque tous, excepté Lucrece, respecté la Religion de leur temps  ; car quelque ridicules & quelque scandaleuse
quoi le Chancelier Bacon les appelle5 le reste précieux d’un meilleur temps , & le souffle d’un air très-éloigné qui entra
d’une Divinité, & une Providence. Il étoit réservé à ces derniers temps de voir plusieurs Poëtes oser attaquer dans leurs
emporter par des fables. Les Poëmes licencieux n’ont eu dans tous les temps pour Auteurs que ceux qui avoient méconnu les dev
se conforme à l’inclination dominante du Peuple. Aussi, dans tous les temps , les Pieces comiques ont elles été l’image des mœ
de la mélodie des voix ? Cet avilissement, de peur qu’il ne reste du temps pour en rougir, se prolongera jusques dans les nu
e faisoient dans des maisons particulieres ; ce qui étoit en usage du temps de S. Thomas. Les représentations théatrales ne r
état, c’est que tout homme est foible, & qu’au bout d’un certain temps la plus grande ferveur se rallentit ; mais ce sca
ens, en défrichant les campagnes & la vigne du Seigneur, dans les temps où la corruption & l’ignorance faisoient les
suite à avoir la préférence ? C’est que les meilleurs ouvrages de ce temps -là furent faits en cette langue, qui étoit celle
angue, qui étoit celle des Poëtes Provençaux. Et comme, dans tous les temps , les Ouvrages d’agrément sont ceux qui ont le plu
ieme siecles jusqu’aux Historiens du sixieme siecle, a reconnu que le temps brillant de Charlemagne a été la source de tous l
ors on le regardoit comme très-ancien, & on le croyoit composé du temps de Charlemagne. C’est ce Roman qui parle le premi
ventures fabuleuses. Cette fiction étoit chantée par les Jongleurs du temps d’Orderic Vital. Ensuite, vers le regne de Philip
ur survivra & produira ses cruels effets jusque dans les derniers temps . S’il est honteux de ne travailler que pour l’amu
éclairée une seconde fois par les Grecs. Il est à observer que peu de temps après la prise de Constantinople, vers l’an 1453,
itié ou le quart d’un vieux château, bien seigneurial, alloit quelque temps courir le monde en rimant, & revenoit acquéri
ns désœuvrés dont on crut devoir occuper le loisir, selon le goût des temps , par des représentations pieuses qui furent l’enf
e Paris. Par la suite ces Jongleurs ou Ménestriers parvinrent dans ce temps d’ignorance à donner leurs jeux ou représentation
il parut assez de lumieres pour conduire les vrais Philosophes46. Ces temps ténébreux nous offrent une multitude de Canons, d
gles. Ces réclamations ne furent pas sans effet pour ceux qui dans le temps y furent attentifs, & par la suite elles prod
s & autres Jeux joués en public ou en particulier, vu que de tout temps cela a été défendu entre les Chrétiens, comme app
urent la préférence. Ils avoient pour Auteurs les meilleurs Poëtes du temps , comme Clément Marot, & avant lui Corbueil di
cence, & il n’y eut que les Enfans sans souci qui pendant quelque temps demeurerent seuls en possession de divertir le Pu
des Anciens, dont nous aurions besoin pour entendre mieux ceux que le temps nous a conservés. De quatre-vingt-douze Tragédies
soit d’heureuses allusions tantôt aux circonstances particulieres du temps où ils écrivoient, tantôt à eux-mêmes. Il paroît
orts qu’il falloit y adapter, & qui ne conviendroient pas à notre temps . Aussi ne faut-il comparer les drames modernes av
ls ridicules ? C’est que leurs Auteurs appliquoient les mœurs de leur temps à des siecles entiérement différens. Delà résulte
dans ce ridicule, lorsque nous voyons les Poëtes dramatiques de notre temps donner notre galanterie & notre maniere de tr
mauvais âge de l’antiquité, c’est-à-dire avec ceux où, comme de notre temps on ne cherchoit qu’à flatter les sens des Spectat
37 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  piété et bienfaisance d’un comédien.  » pp. 365-370
ité, car, dès l’âge de huit ans, il fut mis au rang des poètes de son temps . La reine, mère de Louis XIV, le cardinal Mazarin
cet enfant. A douze ans, il donna un recueil de ses poésies ; quelque temps après, il fut en Angleterre ; on croit que de là
Angleterre ; on croit que de là il fit un voyage en Perse. Depuis ce temps on n’a pu découvrir ce qu’il était devenu. Si les
e III, roi d’Espagne, et l’une des princesses les plus pieuses de son temps  ? Le cardinal Mazarin, prince de l’Eglise, et le
38 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VIII. De la Comédie les jours de fête. » pp. 159-179
ésident Brisson a fait un savant commentaire. Elle s’observait de son temps à Paris, comme lui-même l’atteste. Or je demande
ence pour forcer les Chrétiens de paraître à la comédie ! Cet heureux temps n’est plus, les Acteurs et les amateurs connaisse
eux temps n’est plus, les Acteurs et les amateurs connaissent-ils des temps consacrés au service de Dieu ? « Ut spectacula th
e d’avoir de la religion, c’était se dégrader par des bigoteries. Les temps ont bien changé : une fête publique, la plus simp
Fêtes, tient le même langage. Un arrêt du Parlement de Paris du même temps (1. oct. 1588.) les défend à tous bateleurs, joue
et occupe à la prière, à de pieuses lectures, à de bonnes œuvres, un temps qu’elle perdrait peut-être dans l’ivresse, les qu
quelques politiques comme un établissement utile, parce que dans les temps d’oisiveté ils peuvent faire diversion aux crimes
frir que leurs femmes, leurs enfants, leurs parents s’en fissent ? Le temps qu’on y donne est plus que suffisant pour un péch
serviles, par elles-mêmes indifférentes. Il en est de la sainteté des temps comme de celle des lieux ; un péché commis dans l
éologiens soient partagés sur la qualité de ces deux circonstances du temps et du lieu, que plusieurs prétendent n’être pas m
ue la plupart des péchés étant bientôt commis, ils n’emportent pas le temps qui serait nécessaire pour qu’une œuvre servile f
messe basse entendue, on est quitte de tout, et si fort maître de son temps , qu’on peut impunément le perdre. Tous les temps
i fort maître de son temps, qu’on peut impunément le perdre. Tous les temps sont à Dieu, aucun instant ne nous est donné que
de jeûne. Le théâtre doit donc être fermé tout le carême, les quatre temps et les vigiles. Mais c’est trop demander : les Co
39 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XI. Les Grecs ont-ils porté plus loin que nous la perfection de la Tragédie ? » pp. 316-335
tous les principaux Personnages. Auroit-il raison ? Y avoit-il de son tems des Tragédies assez supérieures aux nôtres pour l
rnes. Quand Corneille contredit Aristote sur l’Unité du lieu & du tems , il est certain que l’intérêt qu’il trouve à se j
recque, & suivant l’expérience qu’avoient faite les Poëtes de son tems . Il est nécessaire de faire attention qu’il y a u
Grece : le nôtre reçoit dans sa vaste enceinte, les Héros de tous les tems , & de toutes les Nations, Hébreux, Grecs, Rom
iles Tragédies, si nos deux grands Poëtes n’étoient pas venus dans un tems , où les Romans avoient répandu un goût frivole, &
ne peut se rassasier de lamentations. On peut dire aussi que de leur tems , cette Partie étoit pleureuse beaucoup plus qu’au
nous faire accroire que cet usage est barbare. Ah ! quand viendra le tems , s’écrie Roscommon, où notre Langue rejettera ent
tastrophe qui remet le Spectateur dans la tranquillité ; mais en même tems cette Piéce aussi recommandable que celle de Soph
se donnoient les Poëtes Grecs. Suivant Homere, plus voisin qu’eux du tems d’Œdippe, Jocaste, sitôt qu’elle eut découvert qu
40 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE V. Que la circonstance d'aller aux Spectacles un jour de Fête, et de jeûne est une circonstance aggravante. Que ceux qui les fréquentent ne sont pas disposés à approcher des Sacrements. » pp. 83-87
uil, et d'affliction. Comment permettrait-elle les spectacles dans ce temps qu'elle appelle un temps favorable, et des jours
ment permettrait-elle les spectacles dans ce temps qu'elle appelle un temps favorable, et des jours de Salut, puisqu'elle en
'une sainte réjouissance, principalement pendant le carême qui est un temps consacré à la mémoire de la Passion de Jésus-Chri
on mérite parmi les divertissements du Théâtre. Le carême, et tout le temps du jeûne étant consacré à la Prière, aux larmes,
41 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXIII. Première et seconde réflexion sur la doctrine de Saint Thomas. » pp. 82-84
e la comédie. On n’en voit guère en effet, et peut-être point dans le temps de ce saint docteur. Dans son livre sur les sente
ndroit non plus que dans tous les autres où il traite des jeux de son temps , les théâtres ne sont pas seulement nommés. Je ne
édités, et peut-être renversés entièrement. Ils se relevèrent quelque temps après sous une autre forme dont il ne s’agit pas
ion, l’on peut croire qu’ils n’étaient pas beaucoup en vigueur de son temps , où l’on ne voit guère que des récits ridicules d
42 (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320
les familles, qui remuent et excitent les passions, et font perdre le temps , qui est si précieux. On voit des femmes et des F
employer à son salut. On dit dans le monde que l’on joue pour tuer le temps  ; est-ce là, je vous prie, un langage Chrétien ?
e temps ; est-ce là, je vous prie, un langage Chrétien ? vous tuez le temps en jouant et en vous divertissant, mais le temps
étien ? vous tuez le temps en jouant et en vous divertissant, mais le temps vous tuera à son tour, et fera votre condamnation
et fera votre condamnation. Il viendra un jour où vous demanderez du temps pour faire pénitence : mais Dieu vous le refusera
; et les Chrétiens auront si peu de Foi, que de perdre inutilement le temps , que J. C. nous a acheté au prix de son Sang. Si
et dans les divertissements qu’ils prennent, que de laisser passer le temps sans le sentir, où plutôt sans se sentir eux-même
nd on s’y donnait avec trop d’attache, on y perdait quatre choses, le temps , l’argent, la dévotion et la conscience. Pour ce
l’on prostitue la pudeur. Salvien Evêque de Marseille dit, que de son temps on faisait faire au Baptême une particulière reno
ui sont semblables à ceux dont parle Sénèque, qui corrompaient de son temps les mœurs, sous le beau prétexte de les reformer,
z sur le champ naître des ampoules, qui s’élèvent, et qui dans peu de temps deviennent des blessures très cuisantes et très d
ur lui demandait, d’où vient qu’une personne de sa gravité passait le temps à un tel divertissement. Il lui répondit, que son
avec vous, cependant je ne vois pas qu’on le puisse faire qu’avec le temps  : car quel moyen de rompre tout d’un coup les lia
les personnes du monde ? Cette excuse pourrait être recevable, si les temps dépendaient de moi, ou de vous ; mais la Majesté
e devons pas nous assurer d’un seul moment. Mais quand vous auriez du temps , peut-on espérer de rompre les liens et de briser
43 (1640) L'année chrétienne « Des Recreations, Jeux, et autres di- vertissemens, desquels l’ame Chre- stienne se peut servir durant la journée. Chapitre IX. » p. 851
ne, est accompagnée d’une grande prudence, et donne à chaque chose le temps qui lui est plus convenable. Le temps qui suit im
nce, et donne à chaque chose le temps qui lui est plus convenable. Le temps qui suit immédiatement après le repas, n’est pas
ours de la semaine : d’autres passent plus avant, prenant en certains temps de l’année, quelque nombre de jours pour se diver
44 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « La tradition de l'Eglise sur la comédie et les spectacles. Les conciles » pp. 53-68
amnent en particulier, l'Eglise ayant soin d'expliquer en de certains temps plus expressément les choses qu'elle se contente
tacles étaient contraires aux commandements de Dieu. Mais comme en ce temps -là il y avait encore un très grand nombre de Païe
respect qui était dû à la véritable Religion, qui était aussi dès ce temps -là la religion des Empereurs, les spectacles cess
e rencontre en ces saints Jours, on doit remettre ces Jeux à un autre temps . Il faut encore représenter aux très-pieux Empere
s Juifs, ou l'erreur et la folie des Païens, ils reconnaissent que le temps des prières est bien différent du temps du divert
ens, ils reconnaissent que le temps des prières est bien différent du temps du divertissement, et des plaisirs, et afin que n
45 (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88
fois et une Apologie de la Comédie telle qu’elle se représente en ce temps , et une Approbation avec éloges des Ouvrages de c
quoiqu’elles n’aient rien que de faible, je tiendrai bien employé le temps que j’aurai mis à les réfuter ; parce que quand l
des Grands. 3. Que les Pères ne les condamnent que parce que de leur temps il s’y commettait des idolâtries ou des impuretés
es, met par an quarante ou cinquante louis d’or à la Comédie, dans un temps où les pauvres meurent de faim et de misère. L’Éc
’homme ; c’est pourquoi n’étant pas content du sang des bêtes dans le temps même où Dieu n’en demandait point d’autre, il exi
tacles, que parce qu’il s’y commettait des idolâtries, ou que de leur temps il s’y passait des choses déshonnêtes. S’il préte
mps qu’on les en avait détachés, pour les consacrer au plaisir. Si du temps des Pères, il y avait encore en quelques endroits
ndrienne et les Adelphes de Térence, qu’il y en avait plusieurs en ce temps -là qui n’étaient pas plus déshonnêtes que celles
Homil. 6. sur le 2. c. de S. Math. Ce n’est point à nous à passer le temps dans les ris, dans les divertissements et dans le
t prendre garde qu’il n’y ait rien qui ne convienne à la personne, au temps , et au lieu, et qui ne soit encore bien réglé qua
onde cette harmonie et ce concert de vertus, qui doit remplir tout le temps de sa vie et les heures de sa journée : puisqu’en
ure, et plusieurs autres Arts, ont eu differents âges : Il y a eu des temps auxquels elle était presque ensevelie dans l’oubl
de l’exemple de la Peinture, qui m’est plus familière : Il y a eu des temps où cet Art si beau était dans un négligé surprena
ment. Selon que je le puis appercevoir, et crois l’avoir remarqué, au temps des Saints qui ne l’ont pas blâmée, comme saint T
m’étonne pas qu’alors il se soit trouvé des Saints, qui pour quelque temps aient laissé passer la Comédie, qu’ils ne connais
tre sorte de gens qui ne valent rien, soient reçus à demeurer quelque temps chez eux. » Est-ce-là favoriser la Comédie ? et l
Philothée. Chacun sait que ce Saint a paru dans notre France dans un temps de trouble, où les circonstances ne laissaient gu
sirs. Les parties de divertissement, les jeux et les Spectacles en ce temps -là étaient bien peu de chose en comparaison de ce
ieu, chantaient ses loüanges, et contemplaient sa beauté : ô que leur temps a été bien plus heureusement employé que le vôtre
t attentif à cette fadaise. 5. « Hélas ! tandis que vous étiez là, le temps s’est passé, la mort s’est approchée ; voici qu’e
de retourner, comme fait l’Auteur de l’Écrit, aux Saints des premiers temps , et citer les Retraites que saint Gregoire de Naz
solitaire du désert aussitôt aprés son Baptême ; qu’il y vécu quelque temps avec S. Basile, et qu’il goûta tellement ce genre
de cet état d’infamie dans lequel on les a toujours réduits dans les temps qui nous ont précédés, et de ce que vous leur fai
son homme tout entier, s’il y veut réussir : il ne lui reste guère de temps pour penser à des affaires plus sérieuses ; et qu
ire, occupe tout entier celui qui en est chargé ; il remplit tout son temps , et ne souffre plus qu’il soit le maître de son i
tes de Spectacles, sinon comme une idolâtrie pareille à celle de leur temps , où toutes les paroles et les actions sont des es
vous seriez même exempts de toutes passions…. Péché dans la perte du temps  : on se plaint qu’on en manque pour les exercices
l’actuel exercice de la Comédie. Ce qui fait voir qu’il n’y a pas un temps où on les doive souffrir approcher des Sacrements
ut à la Comédie. Ceux qui les aiment ne s’y adonnent que pour quelque temps  ; et c’est plutôt dans les hommes une fantaisie p
crime. On peut jouer si peu de chose à un jeu de hasard, et durant un temps si court, qu’il serait difficile de faire tomber
s d’autres sortes de divertissements ; et que s’ils ont passé quelque temps à l’Église, ils ont borné cet espace par celui de
à passer la vie dans le divertissement, et à donner à la joie tout le temps dont ils peuvent disposer ; ils accordent à leur
la Comédie, par le P. de la Grange Docteur en Théologie ; pendant le temps de six années : Et défenses sont faites à tous au
46 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IV. Le Peuple doit-il aller à la Comédie ? » pp. 60-74
laboureur. Que de jours perdus, disent-ils, qu’on est peu économe du temps  ! les seuls dimanches (que personne n’a le pouvoi
ondescendance d’y faire, ce sera la sixième partie. Sans doute que le temps donné au culte d’un Dieu à qui nous devons tout,
que le temps donné au culte d’un Dieu à qui nous devons tout, est un temps perdu, et que l’ordre qu’il a donné dès le commen
morce dangereuse d’un nouvel amusement qui lui fait encore perdre son temps  ? Je fais un autre calcul économique du temps. Ch
fait encore perdre son temps ? Je fais un autre calcul économique du temps . Chaque représentation théâtrale emporte bien qua
ui fait plus que le tiers de la journée d’un ouvrier, sans compter le temps employé à s’y préparer, à lier la partie, les con
en remplir les devoirs ? est-il personne qui ne soit comptable de son temps et de ses talents à Dieu, à la société, à sa fami
ie. Lamarre, Police, Tom. 1. Liv. 3, tit. 3. Non seulement on perd le temps qu’on passe au théâtre, mais on y apprend à perdr
favorisé, pour y faire des prosélytes. En effet ce ne fut que dans le temps où le théâtre fut le plus en vogue, que le céliba
e plus en vogue, que le célibat fut le plus commun. Dans les premiers temps de la République, où la comédie était inconnue, t
47 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IX. Défauts que les Etrangers ont coutume de reprocher à notre Tragédie. » pp. 231-259
er à mon tour que mon Frere, qui après avoir passé en Italie assez de tems pour entendre les finesses de la langue, pensoit
meuse journée Où sur le mont Sina la Loi nous fut donnée † Que les tems sont changés ! † Sitôt que de ce jour La trompe
voient donné un exemple tout contraire. Après avoir passé beaucoup de tems de ma vie à lire des Poëtes, tems employé souvent
aire. Après avoir passé beaucoup de tems de ma vie à lire des Poëtes, tems employé souvent avec ennui, tems quelquefois agré
de tems de ma vie à lire des Poëtes, tems employé souvent avec ennui, tems quelquefois agréablement perdu, mais toujours per
nt D. Quichotte, de nous recommander aussi à Dieu, mais nous avons le tems de le faire, en el discurso de la obra, pendant l
de J.C. fit gloire aussi jusqu’à la mort d’un amour adultere. Dans un tems que tout dévot Chevalier avoit une Maîtresse, une
ur ne devoit point s’accorder avec la majesté de la Tragédie, dans un tems où on croyoit pouvoir l’accorder avec la sévérité
l’entendre ? Qu’on se rappelle qu’il entra dans la carierre, dans un tems où l’on n’étoit point choqué de voir le Sujet d’Œ
hoqué de voir le Sujet d’Œdippe orné d’une Episode amoureuse, dans un tems où la Galanterie regnoit dans la brillante Cour d
la Galanterie regnoit dans la brillante Cour d’un jeune Roi, dans un tems où les Tragédies de Quinaut faisoient la fortune
iquement occupé de l’étude de son Art, passa avec les Poëtes Grecs le tems de la vie où les passions sont les plus vives. Qu
48 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  RECAPITULATION. » pp. 382-390
dant grave & majestueuse. J’avoue qu’elle dégénéra ; mais dans le tems même qu’elle étoit majestueuse, n’étoit-elle pas
ans Homere les fureurs d’Achile, comme je lis tranquillement, j’ai le tems de réflechir, & de le condamner ; mais un Spe
s de réflechir, & de le condamner ; mais un Spectateur n’a pas le tems de réfléchir, & un habile Comédien le pénetre
Ils connoissoient aussi bien que nous la passion de l’Amour, & du tems de leurs grands Poëtes, brilloit la fameuse Aspas
larmes, nous tient dans la Crainte & dans la Pitié, & en même tems dans l’admiration, puisque le caractere du Grand-
49 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIII. Que les lois civiles défendent de danser, et d’aller à la Comédie les jours des Fêtes. » pp. 67-75
nédictions de Dieu sur toutes les œuvres qu’on y fait ; et pendant le temps de l’Avent, des Fêtes de Noël, et de l’Epiphanie 
de Noël, et de l’Epiphanie ; aux Fêtes de Pâques, et pendant tout le temps Pascal, c’est-à-dire jusques à la Pentecôte, dans
es divertissements indignes ; qu’ils apprennent que c’est abuser d’un temps , qui est tout consacré à la prière, que de l’empl
stienne de ces mêmes actions, quoique justes, et nécessaires en autre temps . » L. vlt. C. eodem . « Dies festos Majestati A
t de passer aux lois Ecclésiastiques, que ces Empereurs ont ajouté le temps Pascal à celui de l’Avent, et ont commandé aux Ch
50 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre II. Du Philosophe de sans souci. » pp. 36-60
alonne. Je vous vois parcourir des obseenes romans, Œuvres qui de nos temps dénotent les mysteres, Et partagent le plan d’ins
es. C’est dommage qu’après avoir déclamé contre les miseres de notre temps , ses ouvrages en soient un monument des plus dépl
qualités, la divine Emilie étoit une actrice parfaite. Elle fit long temps l’honneur du théatre de Sceaux. Elle paroit de to
n du jour ; il lui auroit fait les mêmes offres, s’il eût vécu de son temps . Il y en a peu parmi les auteurs & les acteur
nt contre la satyre, il ne voudroit pas en être l’objet ; mais à même temps , peu fidelle à ses propres loix, il mord tout le
homme sans souci, doit avoir & montrer de la modération, même en temps de guerre, envers les Rois & les peuples ses
us aimable, mais point Déiste. Le Cardinal Quirini est bien digne du temps des spectres & des sortileges. Tout Catholiqu
es ? De Lisbonne à Fekin, d’Archangel à Memphis, Rassemblons tous les temps , voyons tous les pays, S’en trouve-t-il un seul,
, Dont le culte insensé n’ait pas dégradé l’homme. Si l homme de tout temps fut le jouet honteux Des grossieres erreurs des P
eux. Lisbonne & Archangel sont Chrétiens. En réunissant tous les temps & tous les pays, on trouve J. C. les Apôtres,
onté N’est pas l’esclave honteux de la fatalité, S’il fut de tous les temps , ou si Dieu par trois mots Tira l’ordre du sein d
sé ni avenir. Tout est present pour lui, & rien n’arrive en aucun temps que par sa volonté. Réformer le passé seroit pour
ge. Pleins de ce sonze séduisant, nous nous perdons dans le néant. Le temps s’échappe, & fuit soudain sans commencement n
amp; fuit soudain sans commencement ni fin. C’est une absurdité ; le temps commence & finit. C’est l’éternité qui n’a ni
51 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [P] » pp. 441-443
t de nos Rois. La Parade subsistait encore sur le Théâtre Français du temps de la minorité de Louis le Grand ; & lorsque
& du ton platement bouffon de la plupart des petites Pièces de ce temps . La Comédie ayant enfin reçu des loix de la décen
ut s’étonner que le véritable caractère de la Comédie ait été si long temps inconnu parmi nous ; les Grecs & les Latins n
re sous les yeux : par quelle espèce de barbarie ne l’ont-ils si long temps imitée que dans ce qu’elle a de plus abject &
52 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXVI. Sentiment de Saint Antonin. » pp. 93-96
parle expressément des représentations qui étaient en vogue « de son temps  », cent cinquante ans environ après saint Thomas 
’amour profane dont on fait le fond de ces spectacles, c’est qu’en ce temps on songeait à de toutab autres représentations, c
de Dieu ou les histoires des Paladins ou d’autres choses honnêtes en temps et lieu convenable.  » Un si saint homme n’appell
ions qu’il exige dans les réjouissances qui sont d’être « excluses du temps de la pénitence et du carême, de ne faire pas nég
53 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Actes ou des divisions nécessaires au Poème dramatique. » pp. 90-106
ègle des divisions des Drames, pour accorder aux Spectateurs quelques tems de repos, auraient-ils souvent laissé sur la Scèn
pourtant croire avec raison que ce terme était en usage à Rome dès le tems même d’Auguste ; mais la plus-part des Savans sou
était trop concise ; on m’objectera que le Spectateur n’aurait pas le tems de s’intéresser en faveur du Hèros des Drames tro
ient quelquefois la longueur que nous fixons à nos Drames. On a vu un tems que nous n’ôsions faire des Comédies que d’un Act
court intervalle entre chaque Acte ; qu’ils soient seulement assez de tems pour donner lieu de supposer qu’ils ont pu éprouv
e aura soin aussi que l’intervalle d’un Acte à l’autre n’éxige pas un tems trop long, qui soit de beaucoup opposé à celui où
Comédie, des Symphonies nobles & sérieuses ; mais depuis quelque tems , tout ce qu’il éxécute est lié au genre & mêm
54 (1802) Sur les spectacles « FUITE DES MUSES ET DU BON GOUT : Peut-on compter sur leur retour ? » pp. 3-11
n de ces périodes de cent années comme d’un sol productif : il y a le temps des jachères. Les récompenses promises, que l’on
s inféconds : la terre est plus obéissante1. Les longs intervalles de temps qui séparent Homère de Virgile, et celui-ci de Mi
ela est prouvé par les miracles, en tout genre, enfantés en France du temps de Louis XIV, et en Italie au temps de Léon X. Ra
hui l’oreille des mères n’excitait de leur part aucune réclamation du temps de Molière. Les demoiselles gardaient la maison q
ux Français, les porte à redire et à entendre les mêmes choses que du temps de Pocquelin ; mais comme on est refréné par les
, c’est le haut prix des places aux grands théâtres. Ce n’est plus le temps où l’on disait : « Un clerc, pour quinze sols,
épond constamment au vœu de l’agriculteur. 2. [NDA] « Depuis quelque temps on met l’Histoire en Drame. Je n’examinerai point
55 (1639) Instruction chrétienne pp. -132
tout de plus haut, et m’arrêtant aussi sur ce qui continuait en notre temps  : ayant eu lors pour but principal, d’en instruir
r en sa maison, dissimuler mon désaveu d’un exercice improuvé de tout temps entre les Chrétiens : en quoi j’ai été prévenu ou
ce n’est qu’une rigueur de l’humeur chagrine de ceux, qui ont en nos temps , ou ceux de nos pères, travaillé à la réformation
opos qu’ils apprennent, s’ils ne le savent, que tous ceux qui de tous temps ont instruit les peuples Chrétiens, touchant ès b
e, après que les Préteurs eurent fait plusieurs plaintes et en divers temps , touchant l’impudence de telles gens, sans y avoi
nseignée par leurs Pères : Cheminez, disait-il, en crainte, durant le temps de votre séjour temporel » : y en ajoutant un aut
ont choses qui ne sont pas bienséantes  ». Ils penseraient8 «  que le temps passé leur doit avoir suffi, pour avoir accompli
ourir aux spectacles publics et les entretenir ; et notamment pour le temps et l’argent qu’ils emploient, pour l’attention qu
afin de nous restreindre à celles desquelles l’abus continue en notre temps  : pource qu’entre les spectacles, contre lesquels
ragicomédies, notamment celles esquelles s’exercent les esprits de ce temps , on n’en trouvera pas une en laquelle il n’y ait
bien exprimée, par les personnes que nous avons désignées, en lieu et temps convenable. C’est à quoi ont regardé les Eglises
és, et autres jeux joués en public ou en particulier : Vu que de tout temps cela a été défendu entre les Chrétiens, comme app
ienne. Ainsi se pratiquait-il autrefois en plusieurs lieux, devant le temps de la réformation, et en tels termes, et avec tel
r la vieillesse des âges ; les crimes ne sont jamais ensevelis par le temps . Les méchancetés, qui sont passées, sont proposée
les ris, l’infameté, la pompe Diabolique, la prodigalité, la perte du temps , l’emploi inutile des jours, une préparation absu
ns très important, comme y ayant plusieurs choses applicables à notre temps , pour la conformité de l’état de l’Eglise et de l
cations, de ceux qui se plaisent aux jeux comiques et tragiques de ce temps . Les hommes sont toujours ingénieux à pallier
ideur ; sont diminués, par diverses circonstances recherchéesdq ; des temps , et de la coutume, du nombre des délinquants, com
, qui n’apportent que de la corruption et du scandaleeg, une perte de temps et d’argent, qui entretiennent des hommes vicieux
onnes, de tout sexe et de tout âge. Chap. X De la circonstance des temps où nous sommes, par laquelle la licence de ces je
age disait au livre de l’Ecclésiastique, que « toutes choses ont leur temps  » ; il l’appliquait aussi aux saisons de joie et
s » ; il l’appliquait aussi aux saisons de joie et de tristesse75 : «  Temps , disait-il, de pleurer, et temps de rire, temps d
aisons de joie et de tristesse75 : « Temps, disait-il, de pleurer, et temps de rire, temps de mener deuil, et temps de sauter
et de tristesse75 : « Temps, disait-il, de pleurer, et temps de rire, temps de mener deuil, et temps de sauter ». Tellement,
ps, disait-il, de pleurer, et temps de rire, temps de mener deuil, et temps de sauter ». Tellement, que quand même ces specta
and ? et considérer que toutes choses ne sont pas convenables en tout temps , en tous lieux, et à toutes sortes de personnes.
gitimes plaisirs. Nous devons avoir la prudence de prendre bien notre temps , et connaître le jour de notre visitationep, si n
s saisons, la tourterelle, l’hirondelle et la grue, ont pris garde au temps , qu’elles doivent venir ; mais mon peuple n’a poi
e fait er? » Ailleurs aussi Dieu leur reproche d’avoir mal pris leurs temps , et montré qu’il n’y a rien qui lui déplaise tant
trangers dévorent en votre présence votre terre. » Or pource que ces temps sont semblables à ceux auxquels les Goths et les
sent, aussi se jetaient-ils en toutes sortes de dissolutions ; auquel temps , sous le règne de l’Empereur Zénon, l’an CCCCLXXX
ne sainte liberté, les excès et égarements semblables à ceux de notre temps , même en ce qui concerne les jeux publics des Thé
 : Mais ces jeux ne s’y font plus maintenant, pource que la misère du temps et la pauvreté en ôte le moyen. Par quoi, ce qui
, nous en prodiguons tant. Car telle est la contagion des mœurs de ce temps , et la perdition ; qu’après que la pauvreté n’a p
mendement. Ce que je prouverai facilement. Car, ramenez-moi l’état du temps passé, et incontinent vous verrez recommencer par
n choses de néant. Mais à présent que peut-on dire ? Les richesses du temps passé s’en sont allées. Nous sommes à présent mis
ar la perversité de nos mœursgz. Ainsi parlait Salvien à ceux de son temps . Il ne faut que changer le nom, et nous trouveron
ut que changer le nom, et nous trouverons qu’il parle à ceux de notre temps  : et nous avertit sagement92, « que nous nous sau
rains disaient au nom des petits enfants, pour leur faire ratifier en temps . 85. Mich. 2. vers. 10. 86. Amos 7. vers. 9.
56 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre III. Du Cirque. » pp. 9-43
herique & disposée en rond. Ce fut la tout l’apareil des premiers temps  ; car les beautez de la nature suffisoient à la f
e les personnes de qualité eurent les meilleures places. La fuite des temps , & les succez des Cesars leur rendirent bien
ue par la force des sentimens convaincus, devinrent indispensables du temps des Empereurs, & passerent pour des devoirs ;
laisirs funestes aux plus galants & aux plus braves. A Byzance du temps de Iustinien, deux Factions tout en joüant conceu
leur couper ou boucher le passage pour les retenir en leur devoir. Le temps donc estant venu, on levoit ou l’on tiroit ces ba
evaux, soit pour disposer les Acteurs. Cette façon dura seule quelque temps , mais enfin un troisiéme signe fut adjoûté, qui é
oûté, qui étoit donné ou par le Preteur ou par l’Empereur, (Selon les temps ,) ou par celuy qui donnoit les Ieux. Il le donnoi
et assemblage d’esclaves destinez aux cruels plaisirs de ces premiers temps , estoit apellé famille. La mort estoit le plus pr
ompre le rets, & le poursuivoit de pres pour ne luy pas donner le temps , d’où il fut nommé Sequutor. Les 3. portoient le
arce qu’ils portoient deux épées, une en chaque main, comme de nostre temps on se batoit à l’épee & au poignard. Les 10.
e raison de Religion, de Politique ou d’œconomie. Ce n’est pas que ce temps ait esté tousiours & regulierement observé, c
bservé, car on les a veu differez dix, & vingt années en certains temps , par un pur libertinage ; & en d’autres par u
57 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE PREMIER. Comparaison des Théâtres anciens avec les modernes. » pp. 2-17
EMIER. Comparaison des Théâtres anciens avec les modernes. De tout temps l’état de perfection a fait l’objet de l’admirati
mes esclaves ; l’on en fit l’objet de la critique et de la Comédie du temps  : en sorte que ce qui nous reste du Théâtre des L
, comme le mobile et le fondement du Théâtre moderne. Après quelques temps le Théâtre se corrigea : on substitua, à ces amou
s Esclaves et les Vieilles des Latins l’avaient dans la Comédie de ce temps -là : ils ne savent que conseiller le mal, et s’em
en cela, quoique le mal soit toujours le même, du moins les mœurs du temps ont été plus régulièrement suivies par les Italie
58 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien second. De la vanité des Bals & Comedies en general tiré des Sermons du R. Pere Claude la Colombiere de la Compagnie de Jesus. » pp. 17-25
e se divertir en Païen. Quoi, mes Dames, mettre cinq ou six heures de tems a se parer & à se peindre le visage, pour all
us-Christ ; y en a-t-il un seul, qui convienne aux Chrétiens de nôtre tems , au contraire de tous les reproches, qu’ils faiso
en avoit alors entre ces mêmes Chrêtiens & ces Idolatres de leur tems . Aussi ceux-là ont attiré toute la terre à Jesus-
Sauveur nous a averti plus d’une fois que la mort doit venir dans le tems , que nous y penserons le moins. Quâ horâ non put
Quâ horâ non putatis. Or, il est tout visible, qu’il n’est point de tems , où vous pensiez moins à mourir que lors-que vous
un faux avis, s’il ne nous a point trompé lui-méme, il n’est point de tems , où vous aïez plus de sujet de craindre la mort ;
59 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre premier. Du Theatre. » pp. 73-99
Chevaliers, les Dames, les Vestales & autres personnes, selon le temps . Car leurs sceances ont souvent changé. On y repr
onné ou ils pussent estre aperceus de toutes parts. Le changement des temps leur fit changer les manieres. Les premiers furen
y les Magistrats ny le Peuple ne manquoient pas de faire dãs certains temps les Instãces necessaires, soit pour les remetre s
r au dessus de son TheatreTert. l. de Spec. c. 11., eût l’avantage du temps sur ces deux Illustres Ædiles, dont nous venons d
erve dans le souvenir la chose qui en est la plus digne. C’est que du temps de Empereurs, il y avoit à la fois dans Rome, tro
outeuses. Les voiles tinrent lieu de couverture, & durant quelque temps on s’en servit pour la seule commodité & pour
derniere perfection de leurs premiers Inventeurs ; & la suite des temps , ou la diversité des gousts ont multiplié le nomb
lte, une raison commune qui me semble convainquante. Il y avoit en ce temps des prodigues & des menagers ; il s’y trouva
cez. Ie n’adioûteray qu’une chose en faveur de nos Poëtes, que dés ce temps -là, on faisoit si grand cas de leurs travaux, qu’
60 (1705) Sermon contre la comédie et le bal « I. Point. » pp. 178-200
oire, en y imprimant des traces qu’ils savent bien réveiller dans les temps les plus favorables à leurs noirs desseins, c’est
à leurs noirs desseins, c’est une semence funeste qui produira en son temps des fruits de mort, si elle ne le fait pas direct
profondes qu’ils ne sentaient pas alors, et d’y avoir consumé tant de temps . Peut-on, (avouez-le de bonne foi, je n’en veux
sseraient pour ridicules. Ce seraient des vérités trop fortes dans ce temps de relâchement d’ajouter avec le même Tertullien,
avec saint Chrysostome) car ce n’est pas à des Chrétiens à passer le temps dans la joie, aux Disciples d’un Dieu homme qui n
pensez-vous que ce soit par là que vous le surmonterez ? C’est ici le temps de la guerre, et vous ne pensez qu’à danser et à
guerre, et vous ne pensez qu’à danser et à vous réjouir, c’est ici le temps de veiller et se tenir sur ses gardes, c’est le t
r, c’est ici le temps de veiller et se tenir sur ses gardes, c’est le temps de répandre des larmes sur les périls qui vous en
appartient qu’au monde qui verra dans peu une étrange catastrophe. Le temps ne permet pas de m’étendre sur les désordres et l
61 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre II. Est-il du bien de l’Etat que les Militaires aillent à la Comédie ? » pp. 20-34
 »: « Aut somnio, aut magnum periculum, ecce Persæ. » Il n’était plus temps de se mettre en défense, les troupes environnèren
ivertir, furent prises comme dans un filet. Dans les guerres de notre temps , l’embarras et le bruit de l’artillerie, les fort
rendez-vous, se combiner avec des détachements ; il ne paraît pas, le temps favorable passe, l’ordre n’est pas exécuté, l’enn
nge-t-on à son devoir ? On ne voit les Perses que quand il n’est plus temps  : « Populo venustate attonito, ecce Persæ. » Car
rreurs d’une prise, ne purent suspendre les spectacles ? Oui, dans le temps même que l’ennemi escaladait les murs, se répanda
um humanarum instabilitatem declarant. » Cet Auteur ajoute que peu de temps auparavant, les habitants de Trèves, après avoir
peravit. » Qu’on ne soit pas surpris que je parle de théâtre dans des temps si reculés, il était déjà établi en Grèce, par co
ons humaines ? Les originaux sont les Zambri et les Cozbi de tous les temps  ; leurs fidèles copies, et qui les rendent parfai
au du monde : nos Comédiens sont les hommes et les femmes de tous les temps , de tous les pays, de toutes les passions, de tou
62 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Troisieme suite du Fard. » pp. 171-194
tis peccatum velut plaustrum. Quel monde de péchés ! quelle perte de tems . La moitié de la journée se passe à se donner, l’
le ridicule & la vanité du fard, par son inutilité, & en même tems l’espece d’attentat de ceux qui s’en servent sur
mportune justesse,         Et n’exprimez que la vitesse,         Du tems dont vous marquez les pas ; Courons, agittons-no
Courons, agittons-nous, le repos nous ennuye,         Brusqu’ons le tems , passons la vie,     Le tems qui suit, ce que j
os nous ennuye,         Brusqu’ons le tems, passons la vie,     Le tems qui suit, ce que je fais, Tout rapide qu’il est,
  Toujours je le regrette,         jamais je n’en jouis, Suivons le tems & sa vitesse extrême,             Il faut co
ançoises. Voyez Mercure Juin 1773. Les cheveux chez nos bons ayeux du tems de Clodion, étoient regardés comme le simbole de
i étoit arrivé pour la queue des chevaux ; on se prit pendant quelque tems de belle passion, pour les chevaux à courte queue
e au théatre, en enseignant aux comédiens le vrai costume de tous les tems , ce qui contribuera à rendre l’illusion plus parf
de leur plaire, d’établir, d’avancer, de répandre leur culte, en même tems qu’elles détruisent celui du vrai Dieu. Ce sont l
obtenir quelqu’un. Le célebre Pope n’a-t-il pas cru bien employer son tems , à faire un poëme sur une boucle de cheveux enlev
nerasti in uno crine. Le même cheveu blesse donc deux cœurs en même tems , & celui de Dieu & celui des hommes : que
um Dæmonibus adhibentur. La Glose y ajoute deux vers dans le goût du tems . Si vitium frontis alienus fucus inaurat, Gloria
63 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VI. De l’indécence du Théatre. » pp. 114-137
eurs bonnes mœurs. La comédie Italienne a porté si loin dans tous les temps & la malignité & la licence, que sacrifia
onfrères farceurs sont de gros réjouis qui se conforment aux mœurs du temps pour attirer le public. Les mœurs & la religi
damne absolument tous les spectacles pendant le carême, & en tout temps toutes les pieces où l’on mêle des choses saintes
savoueroit pas, & sont des censures très-justes des mœurs de leur temps , qui ne font grace à aucun vice. Tertullien, gran
s imitons les anciens. Le P. Brumoy, Jesuite, a crû bien employer son temps à traduire la plûpart des pieces Greques, à en fa
Pères, porte à plomb sur nos théatres, moins épurés que ceux de leur temps . Aucun Concile n’a défendu les théatres des Payen
e matiere de péché, très-différente du culte idolâtrique des premiers temps . Qu’on les compare enfin avec tous les Prédicateu
en divers endroits en faveur du sieur Belloy, ajoûte : A Athènes, du temps de Sophocle, l’Auteur dont la piece étoit agréee
is. Les honneurs décernés à M. du Belloy nous rapprochent au moins du temps lumineux dont nous venons de parler. Heureux celu
de Comédien. Ces loix n’ont été portées que par les Romains dans les temps lumineux de la République vertueuse, qui valent b
nner eux-mêmes en preuve de la proposition, & nous rapprocher des temps lumineux de la Grèce : Tous les siecles de l’Empi
ecles de l’Empire Romain & de l’Église Chrétienne ne sont que des temps ténébreux, le théatre possede seul la lumiere. Da
que des temps ténébreux, le théatre possede seul la lumiere. Dans les temps les plus lumineux de la Grèce, il falloit donc qu
64 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IIbis. Autre suite du Fard. » pp. 61-89
s yeux avec du fard : Pinxit oculos suos stibio. C’étoit l’usage du temps , ce qui n’est point si révoltant. Les Juives n’ét
it le Seigneur, ne peut oublier sa parure, & Israël m’a oublié un temps infini : Numquid oblivisci potest virgo ornament
sait ce que c’est. On juge seulement que c’est une aromate estimée du temps de Job, auquel il compare sa fille. Le dernier mo
rs enfans des noms mystérieux, relatifs aux événemens arrivés de leur temps , comme on voit par-tout dans l’Ecriture, Job a vo
 12. fait ainsi la description de la toilette des jolis hommes de son temps . Après avoir montré combien l’oisiveté & la p
de son temps. Après avoir montré combien l’oisiveté & la perte du temps abrégent la vie déjà assez courte, il ajoute iron
s où ils sont portés l’un & l’autre. C’est ce qu’on a vu de tout temps , quand les Romains ne demandoient plus que du pai
ollection piquante des têtes dignes des petits cabinets. Très-peu de temps pour être belle, Et beaucoup à ne l’être plus. L
le de votre vanité, de votre impureté, de vos scandales. Très-peu de temps pour être belle, Un jamais à ne l’être pas. Mais
rnée, pour paroître belles trois ou quatre heures. Je ne parle pas du temps de la nuit, où la beauté est ensevelie dans les t
ment où elle se leve, jusqu’au moment où elle se couche. La moitié du temps est le regne de la laideur : Dùm lavantur, dùm c
ns l’hiver tous les efforts de l’art ne reparent point les ravages du temps . Hélas ! au contraire tant de lavages, de peintur
momens de beauté qu’ils ont produit d’années de laideur. Bien peu de temps pour être belle, Et beaucoup à ne l’être plus. M
oscrire le fard. Sans doute la legereté de la matiere, la briéveté du temps , la force d’un ordre supérieur, la droiture de l’
65 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XII. De la Déclamation Théatrale des Anciens. » pp. 336-381
Loin de nous le faire entendre, lorsqu’il parle d’un Comédien de son tems , dont les graces étoient si grandes, que les défa
résentations faites à Athénes le Chœur chantoit & dansoit en même tems , & que pour le soulager on établit qu’une par
t, parce qu’ils y étoient si sensibles, être admirable, & en même tems je montrerai qu’elle est aujourd’hui inexplicable
miers mots de ses Livres de la République : ce qui étoit cause que du tems de Quintilien ces mots ne se trouvoient pas rangé
Quoique toute syllabe longue, dit-il dans un autre endroit, ait deux tems , & qu’une breve n’ait qu’un tems, il y a cepe
dans un autre endroit, ait deux tems, & qu’une breve n’ait qu’un tems , il y a cependant des longues & des breves pl
ers on fasse un silence, il ne mesure pas le Vers par pieds, mais par tems  ; il compare les pieds des Vers aux nôtres, &
’entendoit, n’accompagnoit pas tout le discours de l’Orateur, mais de tems en tems lui donnoit ses tons avec un instrument a
it, n’accompagnoit pas tout le discours de l’Orateur, mais de tems en tems lui donnoit ses tons avec un instrument appellé d
oit être utile aux Acteurs, quand ils récitoient, que pour relever de tems en tems leur voix, & la ramener quand elle al
utile aux Acteurs, quand ils récitoient, que pour relever de tems en tems leur voix, & la ramener quand elle alloit jus
édiens étoit la plus forte de toutes à cause du masque : mais dans un tems où la voix des hommes étoit ordinairement très-fo
ils pouvoient se servir comme Gracchus, d’un Joueur de Flutte, qui de tems en tems leur donnoit leurs tons, & les rameno
oient se servir comme Gracchus, d’un Joueur de Flutte, qui de tems en tems leur donnoit leurs tons, & les ramenoit à ceu
66 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. De l’Opéra-Sérieux. » pp. 184-251
toute la France applaudit ; j’ai cru que je devais m’arrêter quelque tems sur un Spectacle merveilleux qui lutte avec succè
èce différente de ceux qui sont parvenus jusques à nous ; mais que le tems nous a ravis. On pourrait bien avoir tort d’attri
genre de plaisir. L’Opéra Sérieux resta donc dans la Grèce autant de tems qu’on y joua les chefs-d’œuvres des Euripide &
l ; il fut joué à Rome dans le Château St. Ange. Les Vénitiens peu de tems après en représentèrent un nouveau, presque sembl
angue. Le Marquis de Sourdac, l’un des plus grands Machinistes de son tems , fit appercevoir les beautés que réunirait un jou
même pour s’immortaliser. Quinault s’est acquis une réputation que le tems ne fait qu’acroître, en dépit du satirique França
die ; elle aurait peut-être encore plus de succès qu’elle n’en eut du tems de son Auteur. Le Dieu des jardins qu’on y voit a
r la prémière fois des Danseuses sur le Théâtre de l’Opéra ; avant ce tems -là, les Balets n’étaient formés que par des homme
des lieux où l’on admirait l’Olimpe. A peine le Spectateur a-t-il le tems de respirer ; ses yeux sont à chaque instant frap
rel que dans l’intervale d’un Acte à l’autre, les Acteurs ayent eu le tems de parcourir certain espace. Tandis qu’on ne les
n’ont fait aucun mouvement pour changer de place. Que l’unité de tems n’est guères propre à l’Opéra-Sérieux. Je ne
ais si je dois conseiller aux Lyriques de négliger de même l’unité de tems . Il me semble cependant qu’elle ne se rencontre g
igue des Opéras-Sérieux en général demande une plus grande étendue de tems que celle qu’on a prescrite aux Poèmes simplement
teurs font de la Thessalie dans une des îsles de l’Archipel, éxige un tems bien plus long. On peut en dire autant de l’intri
uvé qu’il est permis aux Poètes du grand-Opèra de négliger l’unité de tems  ; mais ils doivent le faire avec adresse. Voici l
enser des millions. L’Opéra-Sérieux n’est plus aussi goûté que du tems de Louis XIV. Nous n’avons que trop lieu d’êt
convaincus que l’Opéra-héroïque ne fait plus la même sensation que du tems de Louis XIV. La Salle est très-souvent remplie ;
publiques qu’après des longueurs infinies. Le Musicien est très-long tems à les orner des richesses de son art ; les Acteur
a perte totale, si l’on n’y met ordre, c’est le nouveau Spectacle. Un tems peut venir que si Lully sortait de son tombeau, i
67 (1697) Essais de sermons « POUR LE VINGT-TROISIÈME DIMANCHE D’APRÈS LA PENTECÔTE. » pp. 461-469
ssements : je vous réponds qu’il devait avoir cette tolérance dans le temps déplorable où le Christianisme était presque étei
, et le péril que vous avez évité, et ce que vous deviendrez. Dans le temps que j’étais au bal et à la comédie, il y avait da
quitter. Ah ! quelle étrange considération ! En second lieu, dans le temps que je courais à ces divertissements, quantité de
e pour aller chanter les louanges de Dieu. En troisième lieu, dans le temps que j’étais à ce divertissement, plusieurs âmes s
fin lorsque j’étais dans le divertissement, la nuit s’est écoulée, un temps qui m’a été donné pour penser à mon salut s’est p
i est visiblement une occasion de damnation. 1. Parce qu’on y perd le temps que Dieu ne nous a donné que pour faire notre sal
68 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre premier. Des Spectacles des Grecs. » pp. 3-6
distinguoit des autres, fut l’ouvrage & le soin des esprits de ce temps , qui composerent diverses Chansons à l’honneur de
ux Chronologistes, de regle & de conduite pour la supputation des temps . Car comme ces jeux ne se celebroient que de cinq
de pour un pareil nombre d’années, & cette maniere de compter les temps a duré mesme apres la reforme du Calendrier &
69 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XIII. De l’éducation des jeunes Poëtes, de leurs talents & de leurs sociétés. » pp. 204-218
emble que ce jugement qu’on en porte est bien peu refléchi. Dans quel tems a-t-elle le plus brillé au gré de ces censeurs ?
hégories. Telle est la gloire que s’est acquise l’Université dans le tems de sa prétendue splendeur. Jamais elle n’a été re
u’on ne puisse pas entreprendre avec succès la défense des Auteurs du tems . L’une plus occupée à toucher le cœur qu’à recrée
ecevoir que des pièces dignes du grand Corneille ! Si la distance des tems n’est pas encore assez grande pour que nous ayons
de refuser d’entendre ceux-ci, parce qu’ils sont inférieurs à ceux du tems passé ? L’empire des Lettres ressemble à nos Hôte
70 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « MANDEMENT  du Chapitre d’Auxerre, Touchant la Comédie. » pp. 51-58
e ennemi ait jettée dans le champ du Pere de famille, n’attend pas le tems de la moisson, pour les séparer de sa Communion.
ujourd’hui qu’ils veulent profiter de nos malheurs. Ils saisissent le tems où notre Eglise dans le deuil pleure la perte d’u
à qu’il a établi son empire. Il a été forcé d’en convenir lui-même au tems de Tertullien. Une femme chrétienne étant allée a
s ôtant la récolte qui fait la principale ressource du païs : dans un tems de calamité, où nous ne devrions penser qu’à fléc
71 (1731) Discours sur la comédie « MANDEMENT DE MONSEIGNEUR L’EVEQUE DE NIMES, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 352-360
st. Mes très chers Frères, Nous voyons avec douleur depuis quelque temps , l’affection et l’empressement que vous avez pour
qui se renouvelle tous les ans, nous connaissons que ce n’est plus le temps de se taire, et qu’un plus long silence pourrait
tis du sein de l’hérésie, quand ce ne serait qu’en apparence, dans le temps où vous viviez dans le libre exercice de vos erre
and ils seraient innocents, ne doivent-ils pas être défendus dans ces temps de tribulation ? Ne sait-on pas que (selon le Sag
72 (1765) De l’éducation civile « De l’éducation civile » pp. 76-113
n pourroit le penser d’après l’abus qu’on en a fait dans ces derniers temps , de procurer un stérile amusement, ni de servir d
nt accueillies, une célébrité qui triomphe encore de la mort & du temps . Si ces merveilles nous paroissent aujourd’hui pr
allut donner ses premiers soins à le défricher, & attendre que le temps & l’application eussent fait germer cette pre
t un reste de barbarie, me direz-vous, dont nous triompherons avec le temps . Les Grecs, cette Nation sage & polie, n’eure
où il se trouvoit, & les résolutions les plus glorieuses dans les temps de calamités. Enfin, ne pouvant se dispenser de f
rames de papier. Delà, ce tas de Brochures éphémères qui absorbent un temps précieux, & qui contribuent plus qu’on ne pen
progrès de la maladie. Il faut, à son exemple, & lorsqu’il en est temps encore, oser dire la vérité aux risques d’afflige
t une fois implantées dans de jeunes ames, n’y germassent pas avec le temps , & ne donnassent pas des fruits dans la saiso
à des travaux si intéressans, ils verront, avec douleur, approcher le temps où l’on viendra les arracher de leur paisible ret
73 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Fêtes de Théatre. » pp. 169-185
cependant, nihil est ab omni parte beatum , foit faute d’argent, de tems ou de soin, l’Entrepreneur, qui l’auroit cru, n’a
la vérité, n’est pas un monde ; car le Prêlat passe agréablement son tems à Saint-Chignan, jolie Bourgade où il y a un joli
souvent ; malheureusement il eut une distraction, & dans ce même tems , par le coup fatal du destin, l’acteur qui parloi
e d’Amsterdam, & la Cité notable de Malthe, avoit éprouvé, peu de tems auparavant, un sort bien différent ; quoique ces
in, la foire Saint Laurent n’en offrent pas d’aventage. On y donne de tems en tems, des Cocagnes, comme à Naples, des charla
oire Saint Laurent n’en offrent pas d’aventage. On y donne de tems en tems , des Cocagnes, comme à Naples, des charlatans y d
é d’un arrêt, ne tiendra plus la balence & l’épée. Il y a quelque tems que ce même Parlement avoit attribué à l’Hôtel Di
n chaque année, laissant à la sagesse des Administrateurs le choix du tems , & de la piéce ; ils choisissoient le tems du
istrateurs le choix du tems, & de la piéce ; ils choisissoient le tems du Carnaval, où il se fait le plus de folies, &am
74 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE VII. Histoire de la Poësie Dramatique moderne. » pp. 176-202
uintilien compare le respect qu’imprimoient encore aux Romains de son tems , les noms d’Ennius & de Pacuvius, à ce respec
héâtre, n’est pas Poësie Dramatique, nous croyons ne devoir placer le tems de la véritable renaissance en Europe, de la Trag
able renaissance en Europe, de la Tragédie & de la Comédie, qu’au tems de Corneille & de Moliere. C’est ce que fera
e suite de ces Spectacles bouffons dont les Romains dans les derniers tems étoient si amoureux, & que les Zanni rendent
les ans à Rome pendant le Carnaval, attention qu’eut pendant tout le tems de son Pontificat ce grand Mæcenas des Gens de Le
tent en 1520 leur premiere Tragédie, la Sophonisbe du Trissin. Peu de tems après, Ruccellai donna son Oreste, & en 1546
à Scuderi celle de l’avoir rendue si admirable, que s’il eut vecu du tems d’Aristote, ce Philosophe eût prit sa Tragédie po
urent à l’imitation de ces Divertissemens qui se firent à Florence du tems de Laurent de Medicis, & qui étoient appellés
p; qui étoient appellés Mascherate, parce qu’ils se faisoient dans le tems du Carnaval. Mais je ne veux parler ici que de ce
75 (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303
éfendait de donner les Sacrements qu’à des Comédiens, qui vivaient du temps de Plaute, de Térence, ou d’Aristophane. Est-il r
s Tragédies et des Comédies. Saumaise In Vopisc. remarque qu’après le temps d’Auguste, les mots Tragœdus et Comœdus convienne
Théâtre, des portiques où le peuple se retirait, et qui dans d’autres temps servaient de promenades : car les Galeries qui en
également commodes et magnifiques, les jeux furent très fréquents. Au temps d’Auguste par lequel nous commençons cette Histoi
ctionner le Théâtre d’Antioche Malel[a][n. Chronic. p. 288. . Peu de temps après un riche Sénateur d’Antioche nommé Sosibius
grâce en se plaignant de ce qu’on n’avait pas employé depuis quelque temps en spectacles l’argent que Sosibius avait laissé
ur les jeux des Gladiateurs. Il se plut à ceux du Théâtre ; et de son temps les Pantomimes étaient si fort à la mode Malela p
faut les compter à Antioche. Car il est clair par Lucien qu’avant ce temps ils se célébraient encore à Pise dans le Péloponn
ldats reconnurent dans l’Orient Maxime Licinien pour Empereur. Peu de temps après il partit pour Rome ; mais avant que de qui
tin, furent ou plus dissolus ou plus sages. Durant tout cet espace de temps l’art des Comédiens a été censé infâme : car ce q
u, Prostitui, Graïæque apium meruisse coronæ. » Mais à l’égard de ce temps , où l’Idolâtrie dominait, nous devons faire deux
bouffons, dit-il, ne paraissaient pas sur le Théâtre, non pas même du temps de Néron, au lieu qu’il leur était permis d’y mon
avait pris naissance à Rome In Misopog[on]., s’introduisit en peu de temps à Antioche, la Ville la plus licencieuse de toute
et observées depuis Auguste, et par les pièces qui nous restent de ce temps -là. Horace qui vivait sous Auguste, et qui était
et Quintilien l’ont loué ; et Terentianus Maurus, qui écrivait peu de temps après, joint Sénèque et Pomponius comme les deux
ent. Il ne faut pas douter que Cornutus, autre Poète tragique du même temps , ne fût très grave ; car il était tout à la fois
férence ne mettra-t-on pas encore entre notre Théâtre et celui de ces temps -ci, en considérant qu’on ne faisait que représent
qu’il doit parfaitement convenir à toute la pièce. On voulait de son temps que les Auteurs Comiques qu’ils appelaient les Sa
été le plus estimé, et on vient de voir qu’il est plus chaste pour le temps , que tout ce qu’on oserait à présent mettre sur l
on de Constantin jusqu’à l’Empereur Honorius. Nous voici arrivés au temps que l’Eglise, jusqu’alors persécutée, change sa t
perstitions Païennes éclata bientôt dans une occasion importante ; le temps de la solennité des jeux séculaires étant revenu,
ner l’état d’un Chrétien, bien éloigné de porter le monde à perdre le temps , à exciter des passions dangereuses, et à nourrir
endu en 364, aux Gouverneurs de Province d’employer aux spectacles le temps destiné à juger les procès et à décider les affai
une Loi plus ample en 425, où il marque les principales Fêtes de son temps Pag. 353., que vous serez bien aise de voir. C’es
rovence, ils subsistèrent aussi à Rome sans aucun changement jusqu’au temps du Pape Gélase. Si l’on demande d’où vient que ta
ntentiones præpedirent. » Ce grand Pape fit cesser aussi pour quelque temps les jeux et les spectacles, et il obtint que l’ar
apitole pillé et plusieurs autres beaux édifices ruinés, et depuis ce temps les spectacles cessèrent entièrement à Rome. Ils
par les Canons ; Contra Ecclesiasticum Canonem. Antioche, qui peu de temps avant l’avènement de Justinien à l’Empire avait e
89, soixante-et-un ans après le premier tremblement de terre, dans le temps qu’on ne pensait qu’à boire et à se divertir, la
séparer de l’Autel et à imposer des jeûnes et des prières, durant le temps qu’ils jugeraient à propos, à tous ceux qui serai
car il est cité dans le traité de Corona militis, fait encore dans le temps de paix. Comme ces Chrétiens relâchés prétendaien
les jeux de Théâtre, et après cette raison qui ne regarde plus notre temps  : « Venons, dit-il, à d’autres preuves par rappor
t vous êtes par conséquent coupable d’une inutilité et d’une perte de temps considérable, condamnée parmi les Chrétiens aussi
des raisons de Tertullien qui peuvent être si bien appliquées à notre temps , nous objectera-t-on encore qu’il n’a condamné le
n Grec et en Latin, et l’on a lieu de croire qu’il eut durant quelque temps , l’effet pour lequel il fut composé : Car Tertull
ique ne s’étende pas à discerner des ouvrages dont on a douté quelque temps . L’Antiquité est un pays qui ne lui est guère con
onsuetudo delineet et a Deo atque à bonis operibus avertat. » Dans le temps qu’Arnobe et Lactance florissaient il se tint un
discours pour montrer que les Chrétiens ne doivent point employer le temps à des divertissements comiques, il se fonde princ
ez commis le crime dans le cœur ; ce n’est pas précisément pendant le temps qu’elle est sur le Théâtre ; vous le continuez, l
ur le gagner ; enfin il vint à bout de les lui faire abhorrer. Peu de temps après Alipe étant venu à Rome, il se laissa entra
lieu de s’occuper à quelque chose d’utile et d’honnête, il passe son temps dans les vanités et le folies du siècle, certaine
e fuir les spectacles C. 44., surtout pendant le Carême, parce que ce temps est principalement consacré à la prière. « Quanto
idèles doivent toujours fuir ces sortes de divertissements en quelque temps que ce soit, et que les Ecclésiastiques ne peuven
y ont assisté doivent être interdits de toute fonction durant quelque temps et renfermés dans un Monastère jusqu’à ce qu’ils
ême discipline, et le Théâtre n’a pas été plus cultivé dans ce second temps parmi nous, qu’il l’a été chez les Grecs. Nous av
on que sous Charlemagne, encore ne paraît-il pas qu’on ait fait en ce temps ni Comédie, ni Tragédie. Mais de quelque manière
est oculos Sacerdotum Domini hujusmodi spectaculis fœdari. » Quelque temps après ce Concile, quelques bouffons osèrent prend
nces presque partout. On vit alors, ce qu’on a remarqué dans tous les temps , des gens qui faisaient métier de réjouir le mond
ent allier le chant avec les Vers amoureux qu’il composait. En peu de temps on vit paraître un fort grand nombre de méchants
. cap. 8.. Ces commencements tendaient néanmoins à produire en peu de temps des Comédiens de toute espèce. Mais Philippe Augu
n’interrompe pas les affaires, et qu’il ne se rencontre pas dans des temps défendus. Rien n’est plus sage que ces précaution
is ou condamnables. Application de ces conditions aux Comédiens de ce temps . II développe encore mieux ces conditions dans le
uite des bonnes œuvres : et la troisième, qu’il convienne au lieu, au temps et aux personnes. Voilà sans doute des principes
mpt l’harmonie ou la suite des bonnes œuvres, et si on la joue en des temps défendus, il n’est pas difficile de montrer qu’el
e action. » La troisième condition, est qu’on ne joue pas en certains temps marqués : et c’est ici où les Comédiens seront en
ue l’opinion de ceux qui restreignent la prohibition de ces choses au temps des divins Offices, doit être rejetée comme une i
celui-là pèche mortellement, qui en ces jours emploie injustement le temps en cette sorte d’exercice, si ce n’est que l’igno
ens Scholastiques. Quels étaient les divertissements comiques de leur temps . Avant que de quitter les Scholastiques, dont les
paraît que ces Comédies pieuses furent encore jouées pendant quelque temps . C’étaient les Doyen, Maîtres et Confrères de la
te présentée au Parlement, ils disent « qu’ils les faisaient jouer de temps immémorial, et par des privilèges confirmés par l
5. Septembre 1571. contre une troupe de Comédiens, qui depuis quelque temps jouaient des Farces et des Jeux publics, et avaie
s Echafaut. » Garnier et quelques autres Poètes qui parurent au même temps que Jodelle, ne donnèrent presque que des Tragédi
fois devant l’Eglise, et on ne s’élevait pas moins fortement dans ces temps contre cet usage, ainsi qu’on le voit dans un Sac
r Saint Charles au nombre des Apologistes du Théâtre Italien. Dans le temps que Saint Charles signalait son zèle contre les s
surtout dans les saints jours de Fêtes et de Dimanches et pendant le temps de l’Avent et du Carême ; et les Pères de l’Eglis
ue cela entretient la curiosité, et apporte de la dépense et perte de temps . Ne sera aussi loisible aux Fidèles d’assister au
tés, et autres Jeux joués en public ou en particulier, vu que de tout temps cela a été défendu entre les Chrétiens, comme app
grande faute. Si une âme si pure, si sainte, si élevée a été quelque temps sans connaître le mal que faisait en elle la lect
excommunie, et que les lois du Royaume notent d’infamie, la perte du temps , la dépense inutile dans une conjoncture où les b
ectacles, aussi bien après l’extinction de l’Idolâtrie, comme dans le temps qu’elle était en vigueur. 2°. Que depuis l’an 400
e péché de la plupart des gens du monde, qui consument au jeu bien du temps et de l’argent, et ils leur diront nettement, que
76 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47
présenter quelque histoire dévote, pourvu qu’on n’y mette pas trop de temps  ; qu’on n’en fasse que rarement, comme trois ou q
s Carmélites, ainsi que chez les Carmes déchaussés, dans les premiers temps de la réforme. Elle recommande seulement qu’on ne
M. Vincent de Paul, elle s’y tenait tous les ans. Le Roi l’a de tout temps autorisée, le Lieutenant de Police en fait l’ouve
t étant mort en 1660, le théâtre de la foire n’était pas connu de son temps , qu’il ne pouvait y avoir à S. Laurent que quelqu
’est pas permis à un Religieux de quitter son habit, même pour peu de temps et pour sa commodité, comme pour jouer à la boule
aux exercices de piété jusqu’à la minutie, et qui cependant dans les temps heureux de sa plus grande ferveur, au grand et au
és, qu’en termes d’argot on appelait le moulin, et où pendant tout le temps des vacances, sous les yeux de leurs graves Supér
s ancêtres, tâchons de justifier leur simplicité théâtrale, et à même temps la conduite d’une grande partie du Clergé le plus
t leurs Prêtresses, les Vestales, qui étaient les Religieuses de leur temps , avaient à côté des Magistrats des places disting
tales au théâtre, et ils ne tardèrent pas à s’en repentir ; depuis ce temps -là les fautes de ces filles, jusqu’alors presque
77 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Siécle de Louis XV. Chap. 2. » pp. 161-170
éces qui furent composées & & représentées dans ce malheureux tems . On voyoit cet affreux mélange de malheurs &
noit des arléquins dans le cachot, pour se moquer d’eux. Dans le même tems on célébroit à Berlin, par des opéras, la prise d
nade, ce que lui-même fait dire au Misantrope : voyons, Monsieur, le tems ne fait rien à l’affaire , les plaisirs publics c
trait singulier, les prologues de l’opéra vanterent beaucoup dans le tems , l’embassade du Doge de Genes, pour faire des exc
mp; ménaçoit l’autre ; Voltaire rapporte aussi cet événement dans son tems , mais en historien sans exagération. Dans le siéc
nte, depuis que le sceptre est tombé en quenouifle. La philosophie du tems , sa fidele compagne, y a fait aussi de grands pro
78 (1666) Lettre à l’auteur des Hérésies Imaginaires et des deux Visionnaires « [Chapitre 2] » pp. 1-7
bien plus sage que vous ! Voyez comme il flatte l’Académied, dans le temps même qu’il persécute la Sorbonne. Il n’a pas voul
core en vénération, comme ils l’ont été dans Athènes et dans Rome. Le temps qui a abattu les Statues qu’on leur a élevées à t
s. Est-ce que vous êtes maintenant plus saints que vous n’étiez en ce temps -là ? Point du tout. Mais en ce temps-là Desmarets
us saints que vous n’étiez en ce temps-là ? Point du tout. Mais en ce temps -là Desmarets n’avait pas écrit contre vous. Le cr
ous deviez éviter de leur ressembler. Cependant on vous a vus de tout temps louer ou blâmer le même homme selon que vous étie
les pour nous aider à reconnaître les fous. Nous nous en servirons en temps et lieu. Mais ne lui portez point de coups qui pu
79 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXX. Profanation du dimanche : étrange explication du précepte de la sanctification des fêtes. » pp. 109-116
e nombre. La discipline est constante sur ce sujet jusqu’aux derniers temps , et le Concile de Reims sur la fin du siècle pass
ak , pour une des conditions des divertissements innocents, « que le temps en soit convenable » : pourquoi, si ce n’est pour
on fait des jours saints : ils n’avaient garde de reprendre dans leur temps ce qui était inouï, ni de prévoir une profanation
aux comédiens et à ceux qui les écoutent, qu’on leur laisse libre le temps de l’office ? y assistent-ils davantage ? ceux qu
80 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — DEUXIEME PARTIE. — Méthode et règlement pour réformer le Théâtre. Avant Propos. » pp. 87-98
e les vives déclamations des Anciens Pères, contre le Théâtre de leur temps , ne prouvent rien contre les Spectacles d’aujourd
nt, de faire remarquer combien les Pères et les Docteurs des derniers temps sont d’accord avec les Anciens sur l’article du T
acles des Payens, peut être appliquée, à juste titre, à ceux de notre temps  : et, parmi les Docteurs modernes, ceux qui ont p
és par les Princes, et ne peuvent être mérités par les Comédiens, que temps que le Théâtre sera dans un état tel que les honn
81 (1698) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras au sujet des Tragédies qui se représentent dans les Collèges de son Diocèse [25 septembre 1698] « Mandement  » pp. 37-43
s voies non seulement plus utiles aux Enfants à qui on fait perdre un temps infini, et aux Maîtres qui n’en perdent pas moins
ont chargés de ces sortes d’ouvrages, de ne pas y donner si fort leur temps , qu’ils oublient le soin qu’ils doivent prendre d
ur inspirer des sentiments qui y soient contraires. Il n’est point de temps ni de spectacles qui puissent autoriser un langag
e du relâchement que nous avons vu de la Morale Chrétienne dans notre temps , et de la réforme de tant de Compagnies qui ne se
82 (1588) Remontrances au roi Henri III « [Chapitre 2] » pp. 128-135
te pleine, et lesquels plus de deux heures avant le jeu, passent leur temps en devis impudiques, en jeux de cartes et de dés,
traits ce venin et poison, qui se couve en sa poitrine, et en peu de temps opère les effets, que chacun sait et voit trop fr
ient être employés à la nourriture des pauvres, principalement en ces temps èsquels il fait si cher vivre, et auqueld plusieu
, attirer. c. [NDE] batteries = bagarres. d. [NDE] Se réfère à ces temps . e. [NDE] berlan - maison de jeu, de boisson. f
83 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « Résumé et moyens de réformation. » pp. 105-200
nus sincères et bons amis ! combien moins il y en a de faux depuis ce temps -là ! en un mot, on a joué le Tartufe de mœurs ; r
devenus plus sages, comme nos mœurs se sont améliorées ! Comparez les temps et jugez ; vous verrez que plusieurs genres de ta
’honneur, on peut aujourd’hui le recouvrer rentrer dans cette île, du temps de Molière escarpée et sans bords, c’est-à-dire,
ération, de tous les avantages et priviléges de la vertu Comparez les temps et jugez, dis-je, vous verrez de plus que, malgré
nte funeste à la plus précieuse des vertus, et ne détruisit en peu de temps l’ouvrage du génie supérieur qui a défendu si élo
cause, et quelles en seraient les fâcheuses conséquences, surtout en temps de guerre ! et l’on doit sentir parfaitement enfi
on doit sentir parfaitement enfin que, dans tous les intérêts, il est temps de mettre quelque frein à toutes ces mascarades d
urs des deux ordres s’en occuperont, et trouveront convenable à notre temps et conforme à la justice de faire revivre une anc
complète et la plus désirable. Je ne la crois pas impossible avec le temps et la persévérance à écarter graduellement toutes
es et nos santés pour assurer leurs revenus, et se sont bien payer le tems et l’art qu’ils ont employés à faire le mal. Les
emploi des écrivains dramatiques ou autres peuvent-ils faire de leur temps et de leurs talents ? Les lois romaines punissaie
en prévenir d’afflictives et plus graves, me parait frappante dans ce temps de perversité et de dépravation générale où tant
pas être pendus, et deviennent ainsi des scélérats endurcis ; dans ce temps où les tribunaux existants, encombrés de coupable
e j’y invoque, je prouve par des raisons et par des faits que dans un temps ordinaire, à l’âge de notre société, au degré d’a
84 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VIII. Anecdotes illustres du Théatre. » pp. 186-214
que ce Prince cependant punit de l’éxil. Tous les Magistrats, en tout tems , en tou lieu, pouvoient sans formalité faite donn
C’étoit un des mysteres des confreres de la Passion, dans le goût du tems . L’allégorie étoit visible, la bonne Réligion déf
s habits, & en jouent les rôles. Mais cette défense vint à contre tems pour la France ; c’étoit le tems de la grande vog
es. Mais cette défense vint à contre tems pour la France ; c’étoit le tems de la grande vogue de Moliere, & de la grande
es deux plaisirs du Roi. Le Pape n’y avoit pas pensé, dans tout autre tems on ne s’en seroit pas apperçu ; mais on étoit méc
n a trouvé, avec cette différence qu’on l’a arrangé selon l’ordre des tems , au lieu que dans les autres tout est placé au ha
mettre en prison, & reprit sa maîtresse, Marie Padilla ; quelque tems après il épousa encore Jeanne de Castro, & l’
ans intérêt théatral, & sans unité ni d’action, ni de lieu, ni de tems . Il est vrai qu’on y trouve le fameux Connétable
en Suéde sous le Roi Jean III, on y joua la Passion selon le goût du tems . L’acteur qui faisoit le rôle de Longis, feignant
plaisir des bals masqués de l’opera, pendant le carnaval. Que dans un tems de disgrace, les Magistrats ne s’occupent que du
de danser & de se réjouir. Les non conformistes qui passent leur tems dans les plaisirs, & ne se font pas scrupule
ause. Cette salle de récréation & damusement, servoit depuis long tems aux fêtes joviales des Magistrats, elle s’appelle
choses si disparates s’excluent mutuellement, & ne laissent ni le tems , ni le goût, ni l’attention nécessaire pour excel
oin de se venger de ses ennemis, ignore s’il en a, & dans le même tems , il lance contre Rousseau & Freron les traits
85 (1647) Traité des théâtres pp. -
29. m , que quand les Idoles des Païens trébuchèrent devant J. C. du temps de Constantin le Grand, les fidèles de cet âge-là
aucune façon s’en approcher. Le 2e mal des Théâtres c’est la perte du temps  : Comme nous sommes comptables à Dieu de toutes n
en faisons. Or quel conte lui en pourront rendre ceux qui aussi long temps que le Théâtre demeure dressé en une ville, n’en
ette raison est de peu de poids, vu qu’ils mettent à rien la perte du temps  ; même leur étant en charge, tout leur étuden abo
, plusieurs pauvres eussent été entretenus, et vêtus par un bien long temps , Il voua que toute sa vie, ses robes, et l’argent
us grand et universel reproche contre les Théâtres, c’est que de tous temps on les a tenus comme des «  Assemblées dédiées pa
ont rien de la turpitude de ces premiers. D’ailleurs que si durant un temps il y a eu lieu, de se plaindre que les Théâtres d
tier leur insolence et témérité. Mais comme Satan pour se déguiser un temps , et paraître lors en Ange de lumière, ne laisse p
donc nous avons ouï, que les Anciens Pères condamnaient ceux de leur temps , combien que parfois ils disent merveilles, à cau
me [Dits et faits mémorables], lib. 2. cap. 6., dit que jusques à son temps , qui était celui de Tibère, elle n’avait point re
édémoniens. ay . Mais nous passons des Grecs aux Romains, qui avec le temps s’étant épris du même ésir de ces récréations, Si
âter les mœurs, ne sauraient avoir changé si soudain. Il faut un long temps à une femme qui a mal vécu dès sa jeunesse pour l
us aux Comédiens, pour les former à être honnêtes, puisque de si long temps ils ont passé pour gens vicieux, et que mêmes ent
, et les voluptés attrayantes, On en vit plusieurs d’eux, qui avec le temps , se relâchèrent, et ne firent point de difficulté
qu’ils ont dit quant à eux, doit être restreint aux Théâtres de leur temps , tandis que l’impiété Païenne avait encore la vog
»Basile, Hexaemeron, Hom. 4. by  » Saint Basile, qui écrivait du même temps , parlant de ces mêmes Théâtres, les qualifie une
ui défendent de participer aux Idoles. 2. Nous y avons vu la perte du temps , et un entretien d’oisiveté ; ils sont donc conda
Théâtres. En effet, on ne doit faire par jeu, ni pour quelque peu de temps que ce soit, ce que Dieu a dit, « lui être en abo
qui leur étaient commises. Chap. XI. Que les Sages, qui de notre temps ont donné des modèles de Républiques, en ont bann
rmés, et ne sont plus dissolus, et impudiques, comme ils l’ont été un temps  ; ainsi qu’on ne dût pas les envelopper en la mêm
s nous disent s’ouïr de ces lieux, Salomon nous a avertis il y a long temps , que les « propos Sentencieux », perdent leur grâ
a se fît rarement, et par extraordinaire ; ce qui obvie à la perte de temps qui est ès autres. 3. Ils dissimulent la conditio
ar les gestes, et les cris forcenés, de ceux qui y assistaient de son temps . A ce propos il nous souvient d’un effet étrange
teurs le détail de l’exécution d’icelui, pour selon les lieux, et les temps , en user avec prudence, et aviser jugement à bien
se à en donner les adresses plus spéciales, et selon les lieux et les temps y pourvoir avec prudence. Lors donc que par les v
ssaire en soi, et d’une nécessité simple, sans que la circonstance du temps , ou du lieu, ou de la personne, en varie la natur
l’impiété en est détestable à la prendre en elle, elle l’est en tout temps , elle l’est en tout lieu, elle l’est en toute bou
s règlements sont établis sur de certaines raisons, qui regardent les temps , les lieux, les personnes, ces raisons cessant et
quant à eux ils y peuvent assister sans nul péril, ils étaient dès le temps de TertullienTertullien, De Spectaculis. er , auq
qu’ils en doivent faire, et de la mesure qu’ils y doivent garder, les temps , et les lieux les en instruisent, et doivent dema
utres, lesquels ils condamneront de même à leur tour, et selon que le temps aussi et l’occasion les y semondrontfd. Combien d
de l’ancienne Idolâtrie à laquelle ils doivent leur origine, perte de temps , argent mal employé, des feintes mensongères et d
les et croniques de France, depuis la destruction de Troye jusques au temps du Roy Louis onziesme, Paris, J. Macé, 1553, f. 8
86 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre I. Convient-il que les Magistrats aillent à la Comédie ? » pp. 8-25
il avait pour les hommes respectables, on peut dater ce changement du temps où ce goût ayant gagné la robe, on l’a vue s’y co
nt une place distinguée, comme ils l’avaient à Rome dans les premiers temps . Il est vrai que d’abord tous les Ordres, Sénateu
eux ou trois heures par jour, où elles font les sauvages, le reste du temps elles sont fort traitables. Tout ce que je dis ic
ans un Sénat qu’il avait intérêt d’amollir. Auguste dans les premiers temps eut le même intérêt ; mais affermi sur le trône,
cence ; il défendit aux Sénateurs de paraître sur le théâtre. Quelque temps après il fit la même défense aux Chevaliers. Tibè
rir qu’ils fréquentent assidûment le spectacle, qu’ils y perdent leur temps , l’esprit de leur état, les mœurs, la gravité, la
e qu’il recevra le fil pour s’y conduire. Lui laissera-t-elle même le temps de s’y appliquer ? Elle remplit tous ses moments,
par prescription, puisque l’inconstance ne permet guère de remplir le temps même de la plus courte ? L’amour est-il une propr
ce sage Jurisconsulte était éloigné d’approuver ce que dans tous les temps a si hautement proscrit la jurisprudence dont il
87 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379
osition : si quelquefois j’ai pris ce délassement, c’est qu’il est un temps où l’on doit tout connaître par soi-même : devenu
i l’on viola cette règle de décence parmi les Romains, ce fut dans un temps où l’impudence n’avait plus de bornes. Nos Purist
inutile est un mal, pour un être dont la vie est si courte, & le temps précieux ; Qu’un père, un fils, un mari, un Citoy
ge au milieu des forêts. Rome avait des fêtes spectaculeuses, dans un temps où elle ne valait pas Génève ; on découvre les re
es. Tout amusement inutile est un mal. Des Arcis. Sans doute le temps pourrait être mieux employé qu’aux Spectacles ; q
ignore pas que les hommes de cette classe, loin de chercher à tuer le temps , voudraient le doubler, & sauraient en rempli
me la haîne contre telle & telle Nation : une Pièce, qui, même en temps de guerre, dirait de grossières injures à nos enn
nt. Honorine. Jamais une bonne Pièce ne choque les mœurs de son temps . Qu’on n’attribue donc pas au Théâtre, le pouvoir
, qui ne connaîtrait ni les écarts de notre siècle, ni les crimes des temps écoulés : mais pour nous, qui avons la science du
p de monde assemblé, comme aux Spectacles, l’air se remplit en peu de temps d’exhalaisons animales très-dangereuses par leur
ertus outrées ; un tableau des champs… quel tableau !… il est bien du temps du bon-homme Booz. Ah ! que c’est bien-là qu’on p
r : on éviterait le dégoût, en ne les donnant qu’une ou deux fois. En temps de guerre, nos jeunes Actrices feraient sur le Th
arrière. Septimanie. Mais, & j’en reviendrai toujours-là, le temps qu’on donne aux Spectacles pourrait être mieux em
es pourrait être mieux employé : monsieur Rousseau l’a dit, c’est un temps perdu . Adelaïde. J’ai montré qu’il ne l’éta
heur de la vie serait-il donc si peu de chose, qu’on dût regretter le temps qu’on y consacre ? Eh ! quelle source de nouveaux
je dois vous faire, Mesdames, est assez longue pour employer tout le temps de notre récréation : commençons. ‌ Histoire d
ation : la plupart des pratiques qui parurent, dans la succession des temps , si contraires à l’esprit de la Religion, eurent
s Religions fut toujours le plus solemnel ; parce qu’on avait plus de temps , & que le repos & la réfection sont toujo
toujours plus agréables après le travail. On ajouta, dès les premiers temps , au culte de la Divinité unique, une commémoratio
it données à ses favoris. Ainsi les sciences & les arts, dans ces temps de simplicité, commencèrent à former lentement le
avait pour son prix, un Bouc (& cela semble très-naturel dans ces temps de simplicité). Ceux qui font dériver Tragédie de
arceque cette Satyre grossière ne se chantait que dans les bourgs, au temps où tout le monde s’y trouvait rassemblé pour les
rais Bergers, auxquels le grand loisir dont ils jouissaient, donna le temps de composer des Chansons, d’inventer les premiers
la : monsieur Rousseau lui-même, faute de distinguer suffisamment les temps , tombe dans l’erreur commune : il cite la loi :
int sur tous les visages ; car les Romains n’en sont pas encore à ces temps de férocité qu’amena le despotisme des Empereurs,
ies de Plaute & de Térence. Le Comédien Calliopius vivait dans ce temps -la. Après que la Grèce eut subi le joug de Rome,
sa divinité. Mais ce n’était pas encore assez : si nous descendons au temps des Empereurs, nous verrons les Comédiennes oblig
bonne Comédie Grecque, ne fut pas long-temps en usage à Rome : dès le temps d’Auguste, on laissa les Pièces de Plaute & d
par jouer les Mystères de différentes Religions2. On ne vit, en aucun temps , la belle Tragédie Grecque en usage sur le Théâtr
t fait renaître de sa cendre sous une forme différente ; mais dans ce temps , les Barbares inondent l’Empire ; toutes les Scie
une injure chez nos descendans. O favorables ténèbres, qui voîlez les temps de la Théocratie & de l’origine des Rois ; te
, qui voîlez les temps de la Théocratie & de l’origine des Rois ; temps affreux sans doute, puisque vous vîtes expirer le
a Philosophie & les Sciences : mais ce fut l’effet du malheur des temps . L’époque du rétablissement des Lettres en Occide
une foule avide de tout ce qui sert d’aliment à la curiosité. Peu de temps après Charlemagne (qui bannit les Jongleurs &
que Poètes, c’est-à-dire inventeurs] les Troubadours parurent dans le temps où ce germe commençait à se féconder, par le conc
ais l’on n’y trouve plus rien qui nourrisse la dévotion. Dans le même temps , les Clercs Basochiens imitèrent Aristophane, leu
droit de Représentation, qui leur appartient éminemment dans tous les temps & dans tous les cultes. Lorsque, dans la suit
ères ; en Italie, on jouait l’Enfer & le Purgatoire, dans le même temps où la Passion commençait à devenir le Spectacle f
die* de L’Enfer-du-Purgatoire, qui fut si goûtée par les hommes de ce temps -là. Ce qui ne doit pas étonner. La doctrine de l’
ls ; & cette idée consola toujours les opprimés. Les mœurs de ces temps se retrouvent encore dans les Villages où le Pays
la mort même ; sur-tout si l’on considère que la Pièce parut dans un temps où venaient de cesser les guerres sanglantes qui
; la Mariamne de Tristan eut un succès prodigieux On vit dans le même temps , Mairet, Scudéry, Du Ryer courrir la carriére du
était contraire à la pureté des mœurs, ou tout au moins une perte de temps , & dèslors un amusement condannable ; qu’il e
e qu’il leur réussit. [Un Poète Latin a dit de quelques femmes de son tems  : Cheronomon Lædam movet, saltante Bathyllo, Tuc
88 (1722) Chocquet, Louis [article du Supplément au Dictionnaire Historique et Critique] « article » pp. 42-44
ture dans Paris. Mais, pour faire mieux conoitre ce que c’étoit en ce tems là que le Théatre François, je raporterai quelque
tous les Droicts assez entends l’affaire » Pour exploicter sans long temps pretendu » Au fonds d’enfer je puisse estre pendu
temps pretendu » Au fonds d’enfer je puisse estre pendu » Si en brief temps je ne fais des merveilles » Puis qu’il convient q
surrection, & l’Assomption de la Sainte Vierge. On admiroit en ce tems -là cette manœuvre de Théatre ; mais aujourd’hui,
d’une maniere grossiere, mais que le chant & la simplicité de ces temps là sembloient rendre pathetique, chantoient les m
s. Les Pseaumes & les Proses de l’Eglise étoient les Opera de ces temps -là. On alloit en Procession au devant de ces Prin
89 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre I. Du Théâtre des Anciens. » pp. 2-24
e, & perdre, dans une foule de distractions & d’amusemens, un tems qui étoit devenu pour eux un fardeau insupportabl
Assyriens & les autres Peuples, qui ont brillé dans les premiers tems , par leurs belles inventions, ont eu des Spectacl
culte des Dieux, & sur-tout de Bacchus, qu’on y célébroit dans le tems des vendanges, comme le Protecteur & le Dieu
, de l’avilissement où Thespis l’avoit laissé. Eschyle vivoit dans un tems où Athènes étoit la maîtresse de la Grèce : elle
e-ci dans nos actes publics, n’a été funeste au François. La perte du tems fut irréparable pour les Romains. Combien ne devo
néque le tragique, ne vint que long-tems après, c’est-à-dire, dans un tems où la Langue Latine & le bon goût couroient,
90 (1666) Seconde Lettre de Mr Racine aux deux apologistes des Hérésies Imaginaires « De Paris ce 10. Mai 1666. » pp. 193-204
vos affaires, il voit qu’elles vont de pis en pis, et qu’il n’est pas temps de se réjouir. C’est sans doute ce qui fait qu’il
car je ne dis rien de moi-même. C’était chez une personne, qui en ce temps -là était fort de vos amies, elle avait eu beaucou
nt, et toujours un Jésuite ridicule. Le monde en a ri pendant quelque temps , et le plus austère Janséniste aurait cru trahir
alors nous cesserons d’y aller, et nous attendrons patiemment que le temps vienne de mettre les Jésuites sur le théâtre. J’e
ien ce Cordelier est décrié parmi vous ; on se plaignait encore en ce temps -là d’un Capucin, et ce sont des Capucins qui ont
’Aucour, en prenant au sens strict la subordonnée circonstancielle de temps . k. [NDE] Guillaume Wendrock : pseudonyme pris p
91 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 75-112
leterre ne s’étoient point dégradées jusque-là. Ce n’est que de notre tems qu’on a enterré une Actrice à Westminster, dans l
. En France on auroit pris pour une bouffonnerie, si les Ecrivains du tems avoient comparé Louis XII, François I, Charles V,
que les Invalides & l’Ecole Militaire. Ce n’est que depuis peu de tems qu’on dit avec Voltaire, le beau siecle que celui
la plupart des gens oisifs & frivoles ne savent que faire de leur temps . Car pour l’Egypte, la Perse, la Médie, tout l’Or
, ne font honneur ni au protegé ni au Mecene. Il y avoit dans le même temps à Paris un Pâtissier qui faisoit des vers, comme
masser 56 éloges en vers Grecs, Latins ou François, des Poëtes de son temps , dont il remplit 92 pages de son Livre, sous le n
mmes de mauvaise vie, de la lie du peuple, & des Comédiens de son tems , à qui il faisoit jouer ses pieces, le dégraderen
Pédant, & tous comme des Capitans, des Matamores, &c. qui de tems en tems descendent de leurs échelles, pour dire q
& tous comme des Capitans, des Matamores, &c. qui de tems en tems descendent de leurs échelles, pour dire quelque s
ux pieces, qui sont misérables, ont eu des succès, & sont quelque temps restées au Théatre, mais enfin on en a eu honte,
res d’Antoine Hamilton, Duc & Pair d’Ecosse, qui parurent quelque tems après les Divertissemens de Sceaux, en sont comme
ette sorte de bouts rimés ne vaut pas mieux que ceux qui ont été long tems en vogue. On croit se faire honneur, & par la
pour donner du débit, ne peut piquer que les palais des agréables du tems , dont le goût n’est pas plus respectable que la f
, à la médiocrité de tout ce qui avoir paru avant lui, au ridicule du tems qu’il frondoit, aliment délicieux de la malignité
re, il y a un siecle ; elles feroient pitié. Ce sel s’affadit avec le tems . Le mérite de Moliere est tombé avec la mode, on
s la cendre. Les eaux venant à s’y mêler, formerent un mortier que le tems a durci comme une pierre. Ces eaux viennent parti
différentes couches, parce que dans les eruptions arrivées depuis ce temps -là, chacune y a jetté ses cendres & sa lave,
92 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXV. Quatrième, cinquième et sixième réflexion : passage exprès de Saint Thomas, et conciliation de ses sentiments. » pp. 88-92
de la comédie ; soit qu’elle ait été ou n’ait pas été en vogue de son temps , il est constant que le divertissement qu’il appr
ièrement relâchée ; la troisième, qu’elle convienne à la personne, au temps et au lieu ». Pour donc prouver quelque chose, et
, et la troisième paraîtra quand nous traiterons des circonstances du temps par rapport aux fêtes et au Carême. Cela posé, no
93 (1574) Livre premier. Epître dixième. Cyprien à Eucratius son frère « Epître dixième. » pp. 30-31
peut conjecturer par cette Epître, en quelle détestation on avait le temps passé les bateleurs, et joueurs de passe-passe, v
otation. E n son art déshonnête et vilaine manière de vivre.) Le temps passé on a eu en grande abomination tels spectacl
me même Tertullien le montre en son livre des Spectacles. Et de notre temps tels personnages sous prétexte de Comédies et Mor
94 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 113-155
Il y a apparence qu’ils étoient fort licentieux ; c’étoit le goût du temps , & le ton Italien. Ceux de la Reine Marguerit
imples bourgeoises étalent plus de richesses que les Princesses de ce temps là. Est-il quelque chose au-dessus de la femme d’
de Joyeuse lui coûterent douze cens mille écus, somme immense pour ce tems (nous en avons parlé ailleurs). Il se ruinoit &am
volupté. Des Troupes de Comédiens étoient soudoyées à Florence à même temps que les Savans, & plus libéralement que tous
Cette comédie ambulante étoit toujours prête à jouer. Dans tous les temps on a employé les femmes dans les affaires publiqu
oatquin le secret de la guerre de Hollande, de sorte que dans le même temps que la Princesse Henriette, sœur de Charles II, a
urent de grands risques, en traversant avec elle la province, dans un temps où le fanatisme & la guerre civile mettoient
moins bonnes sans doute que celles de Moliere, mais les meilleures du temps  : c’étoit leur exercice ordinaire, & la belle
Prince de Condé, qui en fournit un beau sujet ; & les Clairons du temps jouerent d’après nature. Tout l’honneur fut pour
omédie reguliere, il ne va qu’aux tretaux. C’étoit si bien le goût du temps , que la Reine Marguérite, sœur de François premie
st-ce bien là la route de la vraie grandeur ? Cette philosophe de son temps , cet esprit fort, incapable sans doute d’avoir un
n déclare déchu, & défend de jamais le reconnoître ; dans le même temps qu’elle établissoit en France les opinions ultram
é, n’étoit ni politique, ni historien. Il écrit agréablement pour son temps , son style naïf & ses anecdottes amusent. C’é
occupé de galanteries, il n’a connu que les historiettes secrettes du temps . Ses Mémoires sont le bulletin de la Cour, surtou
en à craindre, c’étoit des Religieuses très-obéissantes. Le meilleur temps qu’elles aient eu, c’est quand elles étoient fill
étoit un Vestris). Elle inventoit aussi des jeux, & y passoit son temps avec les uns & les autres, étant fort paree
n’en approcha. On voyoit tout cela reluire, comme étoiles au ciel en temps serein ; & la Reine vouloit & commandoit
A la mort de son mari, elle se fit faire une dévise selon l’usage du temps . C’étoit une montagne de chaux vive, sur laquelle
lui trouva huit cents mille écus de dettes , somme incroyable pour le temps , les gages de ses (trois cents) Dames, Gentilsho
95 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Premiere lettre de Mr. *** à Madame *** sur les spectacles » pp. 3-59
s du Théatre. Il y fait voir que les fidéles doivent les fuir en tous tems , & que les ecclésiastiques ne peuvent y assis
rcs, dit-il, qui y ont assisté, doivent etre enfermés pendant quelque tems dans un monastére, jusqu’a ce qu’ils aient donné
e pays, il n’y avoit que la Provence, où il y en eût encore, dans les tems de Salvien, vers le milieu du cinquieme Siécle. A
ir au Théatre, pendant tout le reste de leur vie. Ce seroit perdre le tems que d’entasser ici preuves sur preuves. Les Apolo
ise contre les spectacles étoit si claire & si constante, même du tems des Luthériens & des Calvinistes, qu’ils ne p
ble , disent ils, aux fidéles d’assister aux Comédies, vû que de tout tems cela a été défendu entre les Chrétiens. Le Gouve
arseilles, qu’on nommoit le pere des Evêques) assure-t-il, que de son tems , personne n’étoit reçu au Baptême, s’il ne renonç
695, pour ne pas connoitre l’horreur, qu’elle a marquée dans tous les tems , contre la Comédie. L’Eglise l’a toujours regardé
Six autres Auteurs Italiens se joignirent à celui-ci, en trois ans de tems , pour la même cause. En 1770 M. Casotti, Evêque I
ux, & attribue ce prétendu préjugé, à certaines constitutions des tems reculés, dont il n’a pas jugé à propos de fixer l
nstitutions, qui ont excommunié, ou déclaré infames les Histrions des tems réculés ; mais qu’étoit-ce alors que le Théatre &
ommunient les Comédiens, n’aient eu pour objet, que les Histrions des tems reculés. Et d’abord ces Jongleurs, ces Troubadour
l’Art Poëtique. Chez nos dévots aïeux, le Théatre abhorré, Fut long tems dans la France, un plaisir ignoré ; De pélérins,
le est couverte, ni l’excommunication, dont les Comédiens de tous les tems ont toujours été l’objet ; mais, forcé d’en conve
te raison, de dire, que l’Eglise n’a excommunié que les Comédiens des tems reculés. L’Assurer, c’est ignorance, dit. Mr. Den
ttaque qu’un de nos sens à la fois ; mais la Comédie corrompt en même tems , l’ame par les pensées, le cœur par les désirs, l
des spectacles ravissent à la fois aux Citoyens, leur substance, leur tems , leur santé, leurs mœurs… Ces amusemens frivoles
t-ce pas un assez grand mal, que d’employer si inutilement un si long tems , & d’être aux autres un sujet de scandale, &a
rtes de divertissemens, ne peuvent avoir pour objet, que ceux de leur tems . Ne pensez pas, qu’il y ait une différence dans l
96 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IV. La Tragédie est-elle utile ? Platon condamne toute Poesie qui excite les Passions. » pp. 63-130
e ? G. Sans doute. S. N’en demeurons pas là, mais dites-moi dans quel tems il se roidira le plus contre son affliction. Sera
ené, & ne pas faire comme les enfans qui étant tombés, perdent le temps à crier en portant la main à l’endroit où ils se
mettre dans cette disposition ? G. Et qui en doute ? S. Mais en même tems s’il nous arrive à nous-mêmes quelque malheur, n’
qu’est-ce qu’on peut appeller grand lorsqu’il se passe en très-peu de temps  ? Pouvez-vous appeller une longue durée celle de
, croyez-vous qu’une chose immortelle ne doive travailler que pour un temps si court, & non pas pour tous les temps ? G.
ve travailler que pour un temps si court, & non pas pour tous les temps  ? G. Non sans doute, si cela… S. Mais pourquoi di
n quand il se repent des larmes que Didon lui a fait verser, & du tems qu’il a perdu à suivre Ænée dans ses voyages ; ma
re médité à loisir, doit faire son impression sur un Lecteur qui a le tems de refléchir. L’autre doit faire son impression s
le champ par la Représentation, sur un Spectateur qui n’ayant pas le tems de méditer, ni de réflechir, applaudit, quand il
Poëte qui les fait verser, parce qu’il les a occupés pendant quelque tems . Si le Poëte par une Catastrophe heureuse pour le
plaindre d’un Poëte qui a su par son Art l’entretenir pendant quelque tems dans un trouble qui s’est appaisé ; mais ce Spect
prouver qu’un tel Sujet n’a pu être mis sur le Théâtre, que dans les tems d’ignorance. §. II. Aristote a-t-il pu penser
o oscurissimo libretto. Ce Traité si petit & si obscur, a de tout tems fait regarder son Auteur comme le Législateur du
, & à Marathon ; que le Cardinal de Richelieu travaillant en même tems à l’agrandissement de notre Monarchie & à la
publiques. Les maximes que nous y trouvons répandues, avoient de leur tems des applications particulieres ; c’est ce qu’on r
ce Fils, Ton premier coup d’épée égale tous les miens. Dans le tems que le Cid recevoit tant d’applaudissemens, les G
Recueil de ses Ouvrages, il est à croire qu’il n’a plus pensé dans un tems ce qu’il avoit pensé dans un autre. Quand Corneil
eurs autres pareils nous prouvent, qu’après nous être fait pendant un tems de notre vie, des principes sur certaines matiere
s sur certaines matieres, qui nous paroissent certains, dans un autre tems de la vie, où nous voyons les choses d’un autre œ
97 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. De la Dédicace de la Statue de Voltaire. » pp. 71-94
ses portraits & ses statues par les plus habiles ouvriers de son tems , & aussi Appelles & Praxitelles ne travai
nscription, à Voltaire, pendant sa vie, par les gens de lettres de on tems . Cette inscription dont Voltaire est peut-être l’
nt imaginé le déprécie, pourquoi dire par les gens de lettres de son tems . Est-il surprenant que pour illustrer leur profe
pothéose de Voltaire, pendant sa vie, par les gens de lettres de son tems  ; cependant tous les instruments font retentir l
e suis un peu entouré de ciprés ; on ne peut pas plus mal prendre son tems pour être malade ; je vais pourtant me secouer, &
croissent chez vous, Ma gloire en dépit des jaloux, Fut dans tous les tems votre ouvrage. De ces vers & de cette prose,
on doit en être elle-même fort étonnée : Ma gloire fut dans tous les tems votre ouvrage. Que Voltaire est humble dans ce m
st pourtant que la créature de Fretillon, sa gloire fut dans tous les tems , l’ouvrage de Fretillon. Que de contradictions, q
tenu qu’à lui de la recevoir à Paris, où elle lui fut offerte en même tems . M. de Belloy vient de recevoir des honneurs fort
andis que tout cela marchoit lentement dans les rues, on entendoit de tems en tems des trompettes couvertes de crêpes, qui r
e tout cela marchoit lentement dans les rues, on entendoit de tems en tems des trompettes couvertes de crêpes, qui rendoient
98 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « LA PREMIÈRE ATTEINTE CONTRE CEUX QUI ACCUSENT LES COMÉDIES » pp. 1-24
CUSENT LES COMÉDIES Par une Demoiselle Française. Nous sommes en un temps où il se trouve des esprits semblables aux corps
ment leur déplaît, la police les offense, se persuadant qu’il y a des temps où Dieu tient de sa main le gouvernail de ce gran
rsation Catholique, et les interdit. Au second Concile tenu à Rome au temps du Pape Pélage, au canon 16e « De l’observation »
e de vie, faisaient jeûnes et prières solennelles aux mêmes heures et temps . Isidore nous l’apprend livre premier Du service
un peuple, et n’étaient point tenus pour citoyens Romains. Et au même temps Décime Laberie fut fait Chevalier Romain sous Cés
Je laisse ces épines pour vous ramenez aux fleurs des Comédies de ce temps , qui sont autres que vous ne les figurez, nous en
ami d’Archelaos. Aristote a fait un livre de la Scénique. Et de notre temps le docte Scaliger a parlé de la Dramatique. Mais
99 (1825) Des Comédiens et du Clergé « article » pp. 60-68
tile, si faire se peut, doit être le premier mérite de tout écrit. Le temps n’est plus où le caprice et l’oisiveté pouvaient
le curé se garde bien de lire ; sur ces entrefaites, l’eau court, le temps vole, les événements marchent... un autre soleil
remonter pour en retrouver l’origine réelle. Isolés dans les premiers temps , ces pèlerins reconnurent qu’ils pouvaient avoir
cipal : comme elle offrait une fidèle et naïve image des désordres du temps , elle ne pouvait être très pure et devait quelque
res par une législation nouvelle, attendu que ce qui convient dans un temps ne convient pas dans un autre. Les ordonnances, l
100 (1671) De la connaissance des bons livres « DE LA COMEDIE  » pp. 232-248
our condamner nos Comédies ordinairesb, et il s’est trouvé qu’au même temps un des bons Esprits de ce sièclec a voulu montrer
s Histrions et Pantomimes qui étaient les Bouffons ou bateleurs de ce temps -là, et qu’il n’y a point d’apparence de croire qu
us ait été vertueux, s’ensuit-il que tous les autres Comédiens de son temps le fussent, et qu’ils lui ressemblassent en son m
our être plus libres. Il est vrai que le Cardinal de Richelieu de son temps avait purifié le Théâtre, et en avait entièrement
les proférées sans honte et sans respect ; ne connaît-on pas qu’en ce temps -ci on en dit presque de semblables ; mais plus fi
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