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1 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VI. Ericie, ou les Vestales. » pp. 138-159
& dialogué en scènes cette misérable déclamation contre ce saint état . On l’a si bien cru à N…… où la Troupe en a donné
r César en Evêque ? Mais les vrais habits auroient écarté l’idée de l’ état religieux à qui on en vouloit, & on a mieux a
es du Clergé sur le théatre portent le même poison : la sainteté de l’ état semble les autoriser. Les mêmes raisons doivent l
ulement par l’indécence d’exposer à des yeux malins & profanes un état spécialement consacré par la religion, ce qui lui
paroître un mauvais Religieux ? Cette opposition de sa conduite à son état excite plus d’indignation qu’elle ne donne de rid
icule. Que se propose-t-on dans ces drames monastiques ? de décrier l’ état , de le réformer ou d’y engager. Le premier est un
veloppée, on la couchoit dans une biere, & on la portoit dans cet état comme on porte les morts au tombeau, suivie des P
es formée avant dix ans ? Et peut-on dire qu’on est forcé à prendre l’ état le plus brillant & le plus agréable ? que peu
pas tous les désordres, ce qui est impossible & commun à tous les états , du moins l’Eglise prend les plus grandes précaut
parablement plus grande partie des Religieuses embrasse librement son état , remplit exactement ses devoirs, & que l’éloi
, blasphêmes contre Dieu, mépris de l’autorité paternelle, décri de l’ état religieux. Ce drame est imprimé sans approbation
n bon père qui l’avoit bien élevée, & même bien placée, puisque l’ état de Vestale étoit l’état le plus doux & le plu
ien élevée, & même bien placée, puisque l’état de Vestale étoit l’ état le plus doux & le plus brillant de Rome. Quel
elle, comme celle d’une femme contre son mari ? 3.° Enfin on décrie l’ état religieux, & par de grossieres invectives, &a
es calomnies contre les Religieuses, & par des idées fausses de l’ état dans ceux-mêmes qui l’ont embrassé avec le plus d
cesse l’y déchire. Il n’y a donc pas une bonne Religieuse, & cet état est impraticable. Les cris du désespoir dans ces
doute à l’innocence ils offrent un azile ; Mais le temps changera cet état précieux, & levera le voile étendu sur vos ye
eint d’après l’erreur qui suit toujours l’enfance. La sainteté de cet état n’est donc qu’une illusion, une erreur : le monde
autre, Si son ame voloit au-devant de la vôtre ? Indépendamment de l’ état religieux, est-ce là de la bonne morale ? est-ce
2 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XVIII. Prétention des Comédiens au titre d’homme à talens, mal fondée. » pp. 19-44
d’une obligation étroite. Dans le premier cas, l’Artiste sort de son état , & à prix d’argent, en engage les plus nobles
Comédien ? L’infortune, le libertinage, l’incapacité pour tout autre état , l’inconduite, & la fausse prévention où est
es premieres causes de l’opprobre que les gens sensés attachent à cet état . C’est une régle sûre en morale, que la fin que n
onduit au milieu des plus grands défordres, & de la bassesse, à l’ état qui lui est propre. On a vu se distinguer dans le
r dans les Lettres. & dans les Arts, des gens qui avoient pris un état bien opposé. La réputation que ceux-ci se sont a
ation que ceux-ci se sont acquise, étoit indépendante de leur premier état . Elle relevoit l’homme & laissoit la professi
agréable aux Anglois, dans un homme qui a bien voulu descendre de son état , pour les amuser ; mais en eussent-ils pensé auss
mais les Romains auroient-ils souffert qu’une Actrice parût dans cet état , à des Jeux qui ne l’exigeoient pas ? Supposons n
lic. Le Comédien devoit plaire, mais non pas jusqu’à faire envier son état . Comme il y parvenoit souvent, on lui imposa l’ob
avoit coûté pour monter sur le Théatre ; ce qu’il devoit penser d’un état qui asservissoit à un devoir si honteux, & de
ous les excès que nous voyons de nos jours. Elle étoit souvent hors d’ état de remplir les Charges de la République avant l’â
3 (1760) Lettre à M. Fréron pp. 3-54
des peuplades. St. Paul ne pouvait donc supposer le célibat comme un état plus parfait que celui du mariage que pour ceux q
s et le pouvoir de dompter toutes vos passions, ne vous mariez pas, l’ état du Mariage augmentera vos devoirs envers Dieu plu
is aucun compte à un Chrétien d’être religieusement honnête homme ? L’ état de perfection est si opposé à la nature humaine,
faire d’honnêtes gens, peut-il en conscience, s’il ne se sent pas en état de remplir une carrière plus sublime, peut-il dis
moi à monter au Théâtre et de ceux qui m’engagent à persister dans l’ état de Comédien. Né de parents beaucoup plus distingu
généreuse et paternelle s’est privée du nécessaire pour me mettre en état de prendre un parti, qui me rendit plus heureux q
ec quelques Commis aux Aides qui me paraissaient fort contens de leur état , ils l’étaient en effet : mais je ne remarquais p
elui de ces Messieurs. De retour à Paris je travaillai à me mettre en état d’exercer un emploi où la probité fut moins expos
s le monde de plus honnêtes gens qu’eux. J’ai reconnu enfin que notre état comme tous les autres avait de la marchandise mêl
ont réglés et que nous ne sommes pas intéressés comme dans les autres états à écarter tous les concurrents d’un projet, ou bi
serait-ce que je deusse me faire Laquais ? On n’est dans ce misérable état utile qu’à un seul homme et tout à fait inutile à
ait la conscience timorée ? On sent bien qu’un bon chrétien dans cet état , ne fera pas rapidement fortune, qu’en se content
in dans les bornes prescrites à sa profession, il sera bientôt hors d’ état de subsister, lui et sa famille. Quiconque connaî
peu avec l’intérêt de ceux qui les exercent il n’est donc qu’un seul état où l’on puisse se supposer à couvert des tentatio
i tout le monde peut l’embrasser ? Je sais bien que c’est de tous les états celui qui renferme le plus grand nombre de bons C
ombre de bons Chrétiens ; mais je sais de même que les devoirs de cet état étant en bien plus grand nombre, que ceux de tout
s dangers des différents partis que j’aurais pu prendre, de choisir l’ état le moins périlleux pour moi. Le Théâtre est suspe
e luxure, mais outre qu’il serait difficile de prouver que dans aucun état , on soit à couvert de ce vice, il sera toujours v
n soit à couvert de ce vice, il sera toujours vrai que c’est dans cet état seul que la probité n’est point exposée à des sec
son père et sa mère pour s’attacher à sa femme. Quel doit donc être l’ état du cœur d’un homme qui aspire au nœud sacré de l’
ce vieillard est criminel à tous égards, éclairé sur les devoirs de l’ état dans lequel il veut s’engager pour la seconde foi
éâtre, elle y jouirait d’appointements honnêtes, qui la mettraient en état de figurer décemment dans le sein de sa famille.
s blessures. On a vu, dis-je, ce grand Monarque donner des larmes à l’ état dans lequel il voyait son ennemi. Aucun de mes Ce
ortatif petit registre sur lequel les Commis écrivent journellement l’ état dans lequel ils ont trouvé les boissons chez les
4 (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167
qui ne sache que les révolutions sont au corps moral et politique des états , ce que sont à chaque individu de l’espèce humain
ue l’obéissance et la soumission aux puissances établies sont, dans l’ état , les premières et les plus importantes obligation
e la chaire ne se borne point à éclairer les premiers magistrats de l’ état sur la nature de leurs engagements, à leur en dév
ire, où la voix de ses orateurs peut se faire entendre avec succès, l’ état rassuré ne peut donc trouver que des défenseurs o
tiquité même : « qui rejette la religion, arrache les fondements de l’ état  » 5. Tenter d’imposer silence à ceux de ses orat
oit faire époque dans les annales de la religion, et dans celles de l’ état , lui méritera sans doute l’hommage éternel de la
é une ressource d’autant plus convenable, que, sans être à charge à l’ état , elle le mettait à l’abri d’une dépendance servil
perpétuer la durée ! Le temps fuit et dévore les générations ; mais l’ état tout entier, s’il résiste au torrent des révoluti
nôtre, une fois anéantie, que restera-t-il de ces hommes précieux à l’ état , si l’on ne s’y occupe du soin de les régénérer,
au de la stupide crédulité, et fait autant de Français et d’amis de l’ état , que dans ces climats lointains on trouvera de vr
onstituée, sa hiérarchie est de nouveau reconnue, son harmonie avec l’ état est assurée ; les temples retentissent du chant d
viter à seconder de tout son pouvoir et les vues du chef suprême de l’ état , et les vraies intérêts de la religion. Mais, ne
ur sentir et juger ce qui convient au bonheur et à la prospérité de l’ état . A eux seuls appartient le droit d’attirer l’atte
ceux qui sont les plus utiles au maintien comme à la prospérité de l’ état . N’ayant ici d’autre objet que l’intérêt public,
ou de flétrir leur profession. Les institutions civiles de ces deux états étaient si différentes, qu’il n’est point étonnan
une profession vraiment utile et propre à maintenir la liberté dans l’ état , ou à fortifier ses ressorts politiques. On en pe
r le peuple, que comme le censeur du gouvernement, l’homme gagé par l’ état pour le réformer, et presque l’arbitre de la patr
ipline ecclésiastique, ou à la diversité des dogmes reçus dans chaque état . Or, ce n’est pas ici le lieu d’examiner lesquels
tres placés auprès d’un potentat, L’aideront à porter le fardeau de l’ état , Des sujets éclairés, vertueux, équitables, Ou de
ne odieuse politique. Rejeter ces forfaits sur leur qualité, sur leur état , c’est évidemment s’abuser soi-même et chercher à
e d’Athènes, une seule maxime hasardée contre les dogmes reçus dans l’ état , qu’une pièce subitement interrompue n’y put être
s de l’auteur de Jepthé 30, qui, contre toutes les bienséances de son état , consacre ses talents à la scène, et préfère scan
esure. » Que m’importe à moi, dit-il, que m’importe et le rang et l’ état des individus ; tout ce qui présente ou des vices
ge de la comédie chez les Grecs. Alors, moins décriés, les chefs de l’ état devinrent plus estimables aux yeux du peuple, et
r ce point la licence de notre théâtre ; si la religion est utile à l’ état , il est impossible qu’elle y soit réellement en v
tragédie, pour suppléer aux situations prises dans les intérêts de l’ état qu’on ne connaît plus, et aux sentiments naturels
a passion rend quelquefois fade et langoureux. Si, comme attaché à un état respectable, l’abbé Latteignant, par la licence d
précieusement ses habits d’esclave pour ne jamais oublier son ancien état . Fanchon, bien au-dessus du fabuliste ou du philo
rement religieuse, ne peut se trouver heureux ni se complaire dans un état , même apparent, d’infortune et de misère. J’en pu
ce sont des jeunes gens qui tiennent à une famille respectable, à un état qui intéresse la patrie, et qui sont délicats sur
de la religion et des lois, au préjudice même des vrais intérêts de l’ état , si intéressé à la conservation du sang des citoy
i-même, s’immoler au bonheur public, ne considérer que le danger de l’ état , et comme ce héros dont les annales Romaines nous
e Latteignant ce qui blesse les convenances et les obligations de son état , l’ouvrage ne sera pas supportable à la représent
ù il s’exprime avec cette énergie si remarquable dans un homme de son état . « Les principes de corruption reçoivent une nou
publique ? Et quand, pour l’intérêt commun, chaque individu, dans un état civilisé, fait le sacrifice de partie de ses droi
pièce, interdit au sien l’entrée d’un salon où Romulus, peint dans un état de nudité absolue, pourrait offenser et corrompre
nser ! Nos poètes aujourd’hui, non moins zélés pour les intérêts de l’ état , ne sauraient dédaigner d’en relever la gloire, e
es empires, et la reine de toutes les vertus. La faire régner dans un état , c’est y fixer le bon ordre, la discipline, l’uni
e mort porté contre Ligarius ; soit qu’animé par le désir de sauver l’ état en péril, il terrasse le parti d’un nouveau Catil
rateurs qu’il réunit, a donc une grande et salutaire influence dans l’ état . Si quelquefois il est le rocher contre lequel se
sortit et s’éleva tout à coup cet illustre et généreux défenseur de l’ état qui combattait avec tant de puissance et de coura
e étaient capables de l’ébranler, l’indépendance et la liberté de son état le rassurent. Il sait que refuser une juste défen
puissance de l’éloquence en ces jours de deuil et de calamité, pour l’ état ébranlé jusques dans ses premiers fondements ? Ma
essions contestées, lui seul trouve encore le secret d’être utile à l’ état  : du fond de son temple interdit aux autres morte
ux qui, élevés à la véritable école du barreau, sont par eux-mêmes en état d’en apprécier les difficultés et les périls, son
, indignement détruits ou renversés, de mettre toutes les forces de l’ état sur un pied respectable, de placer la vertu sur l
ion qui menaçait de tout engloutir51, il a ranimé les espérances de l’ état , et bientôt, pour sa gloire et son bonheur, vont
é de nos anciens souverains, il était quelquefois la loi vivante de l’ état tout entier. Mais, trop souvent silencieux, ou dé
vie. Combien donc sont réellement ennemis de leurs semblables et de l’ état lui-même, ceux qui, pour se soustraire au joug d’
ment l’olivier de la paix ; plus d’un poison funeste aux mœurs et à l’ état lui-même, croît à son ombrage. C’est ainsi que l’
l entraîne ou sur les mœurs qu’il corrompt toujours au détriment de l’ état et des particuliers ; que nos poètes et nos artis
e Saint Paul aux Romains.) « On traite les chrétiens d’ennemis de l’ état , On impute le crime à ceux dont la doctrine N’a p
rel qu’ils cherchassent à le traverser dans son dessein de prendre un état brillant, sans doute, mais peu propre à le mener
us pourriez apporter pour soutenir le vieux préjugé qui flétrissait l’ état de comédien. » Quelles bonnes raisons ! ah madam
e sa profession, puisqu’on attaque le vieux préjugé qui flétrissait l’ état de comédien. Ainsi peu importe que l’acteur joue
ane d’un auteur corrompu, le comédien en abusant de la liberté de son état , soit par ses propos soit par ses licences, peut
orance du peuple, ou en altérant les bonnes mœurs, sans lesquelles un état ne peut subsister longtemps. L’auteur est donc en
nit par conclure, « que c’est aux méchants et aux fripons de tous les états , que l’homme raisonnable doit réserver toute sa h
voulu que démontrer l’injustice de l’ancien préjugé qui flétrissait l’ état de comédien. Il faut donc faire une grande différ
l’exhortant à le lire avec attention s’il voulait connaître à fond l’ état de la république d’Athènes. 25. NDA Epître de Ra
sur le théâtre en habit ecclésiastique ou religieux. Si jamais dans l’ état ma voix pouvait être comptée pour quelque chose,
5 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE II. Melanie. » pp. 29-71
ller sur le Théatre. C’est-à-dire que c’est un drame impie qui joue l’ état religieux & les Ministres des Autels, les fai
s dit dans Euphemie L. 8. C. 6. que par une sorte de complot contre l’ état religieux, on avoit donné trois pieces pour le di
vivent qu’en désirant la mort, n’y meurent qu’en détestant la vie. L’ état religieux n’est qu’un brigandage, & le Prince
ue des impostures, que l’irréligion vomit contre ce saint & utile état , que sous prétexte de réforme elle travaille à ab
d’intérêt, des motifs de paresse, des raisons de dépit. Dans tous les états les foiblesses sont l’appanage de l’humanité : il
malheurs n’arrivent pas. Les mariages forcés, l’entrée dans tous les états , contre l’inclination des enfans, sont incomparab
ingt confidentes à qui elle s’est ouverte, qui l’ont détournée de son état , & ont agi pour la délivrer, elle qu’on dit a
mp; lui faire perdre sa vocation, en lui donnant de l’horreur pour un état qu’elle a embrasse de bonne foi avec joie, &
. Ce Curé ne sçait pas même sa religion. C’est un hérétique qui sur l’ état Religieux répette ce qu’ont dit les Protestans. I
e, la durée d’un noviciat, sont de discipline ; mais la sainteté de l’ état monastique, la légitimité, la validité des engage
. ! La persévérance est incertaine. On peut pécher dans le plus saint état sans doute ; mais du moins on a pris tous les moy
dit-on, qui conduit Mélanie & connoît bien son cœur. Il a de son état les mœurs & le langage, Et ne le blâmez point
er son père & sa mère ? Que Melanie montre son éloignement pour l’ état religieux, & le risque qu’y court son salut,
ns, qui sont en grand nombre, fourniroient bien plus de comique que l’ état religieux, trop sérieux, trop respectable, pour ê
ens, ils font honneur à l’Héroïne qui sait se vaincre, & au saint état dont on a le courage de remplir les devoirs. Corn
à qui l’on fait craindre le monde & ses dangers, & estimer l’ état religieux, très-estimable en effet, & très-he
nt déterminée n’ont rien que d’estimable, rien qui puisse troubler un état désirable. Ne pas se rendre aussi-tôt à l’inconst
ée de séduction, qui ne sont ni de son âge, ni de son sexe, ni de son état . Mais les erreurs échappent de tous côtés à une p
ille raisonnable, fervente, qui est entrée de bonne foi dans un saint état , dont elle a goûté la douceur, peut-elle se laiss
rice qui n’a pu voir son amant. Mélanie cache encore le dégoût de son état , & sur-tout son goût pour son amant, à sa mèr
ui se repentent après s’être librement engagés ? Il n’y a donc plus d’ état religieux. Y a-til plus de mariages indissolubles
représente que la ville & Cour s’engagent sans scrupule dans cet état , & que s’il étoit si affreux, ceux qui l’ont
ligieuses lâches, cruelles, abominables, à qui elle livre sa fille, l’ état affreux où elle l’entraîne, ce besoin de la natur
x & injuste. Elle conserve son innocence, devient pieuse, goûte l’ état religieux, le demande à son père, entre dans le n
, que les enfans prennent le plus grand travers dans le choix de leur état , qu’ils n’agissent que par passion ou par caprice
’a songé à son mariage que par le choix qu’elle a fait librement de l’ état religieux ; où est son crime ? Il s’enrichit des
6 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre II. Discipline du Palais. » pp. 26-50
ux noces de sa voisine, disant cela être indigne de la gravité de son état de s’être tant rabaissé. » Il serait à souhaiter
pour le bien public. Ce grand homme y traite de tout ce qui regarde l’ état , l’institution, les membres, l’ordre, les progrès
ampagne, cette engeance pernicieuse, si opposée à la sainteté de leur état  ? C’est un des grands reproches que fait à Marc-A
eux religions. Tel un Religieux, un Ecclésiastique, qui déshonore son état et son ministère par son amour pour le spectacle.
des coups mortels sur les cœurs. Peut-il paraître au théâtre, que son état même l’oblige de proscrire, sans être censé l’aut
lgré cette multitude de défenses, les devoirs et les bienséances de l’ état , il s’est trouvé dans tous les temps des Magistra
communément assez indulgents pour le théâtre, mais des Théologiens en état de juger de ce qui très souvent y intéresse la re
Religieux, grossièrement par leur nom, la noblesse, la robe, tous les états , et on porte l’audace jusqu’à satiriser le Roi lu
, des séparations, des réunions avec d’autres troupes, a pris enfin l’ état fixe où nous la voyons aujourd’hui. On fut fort h
ai que les Comédiens sont excommuniés, si elle peut demeurer dans son état , etc. L’Avocat, dans une longue consultation, sou
que l’ignorance et une superstitieuse prévention ont élevée contre l’ état de Comédien. On lui fait espérer que l’Eglise ell
tentatoires aux deux puissances. On oppose ce qui est toléré dans les états du Pape, par rapport aux Comédiens, aux usages de
scandaleuse qui doivent être rejetées. Enfin on dégrade toute sorte d’ états , à l’exception du militaire, pour mettre le Coméd
leur attachement aux maximes saintes de la religion et aux lois de l’ état , ne leur avaient pas permis de garder le silence 
7 (1761) Les spectacles [Querelles littéraires, II, 4] « Les spectacles. » pp. 394-420
sa lettre. Il a le courage de s’élever au-dessus des préjugés de son état , & de dire librement ce qu’il pense. Il parle
re. Son but est d’exciter les passions, & de jetter l’ame dans un état violent, & les comédiens sont flétris. La com
endue ; mais, répond le Théatin, c’est précisément donner en preuve l’ état de la question. La comédie n’est, ni ne sçauroit
ofession de vendre du vin, un médecin pour remplir les devoirs de son état . La médecine en corps a été réputée infâme, &
elle s’en fût sauvée ; que le théâtre se seroit relevé de son premier état d’infamie, sans les déclamations éternelles des C
petites maitresses ou des mégères. C’est qu’on ne la souffre dans un état policé, que par le même esprit qu’on y tolère les
casuistes, peut donner lieu à des réflexions sérieuses. On a vu que l’ état de comédien n’est pas plus autorisé en France, pa
des excès du vin, on leur faisoit voir des esclaves dans l’ivresse. L’ état honteux de ces esclaves inspiroit aux enfans la c
nes sont peu retenues ; mais qu’on attache de la considération à leur état , & elles auront de meilleures mœurs. M. d’Ale
sont criminels, s’ils sont les avant-coureurs de la chûte des petits états , c’est fait de ta patrie, ô vertueux Rousseau ! t
8 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre II. Le métier de comédien est mauvais par lui-même, et rend infâmes ceux qui l’exercent. » pp. 15-28
sur les causes, dit Jean-Jacques Rousseau2, je vois en général que l’ état de comédien est un état de licence et de mauvaise
n-Jacques Rousseau2, je vois en général que l’état de comédien est un état de licence et de mauvaises mœurs ; que les hommes
édie, ils ne pouvaient jeter d’avance une impression de mépris sur un état dont on ne connaissait pas encore les effets. Et
t de bas. « Quel est au fond l’esprit que le comédien reçoit de son état  ? un mélange de bassesse, de faussetés, de ridicu
st dans le cas de tout autre citoyen qui remplit les fonctions de son état . « Mais le comédien sur la scène, étalant d’aut
raison, et leur cœur à celle de la nature. « Je demande comment un état dont l’unique objet est de se montrer au public,
compter sur un miracle continuel ? L’immodestie tient si bien à leur état , et elles le sentent si bien elles-mêmes, qu’il n
9 (1825) Encore des comédiens et du clergé « NOTICE SUR LE MINISTERE FRANÇAIS EN 1825. » pp. 87-100
u fauteuil ministériel, entre lesquels on aperçoit d’anciens hommes d’ état , qui jadis s’étaient attelés au char de la sainte
aucun autre employé subalterne ? Réfléchissons donc que les hommes d’ état à la tête du gouvernement, ne sont pas plus libre
que dans le futur contingent. C’est à mon avis une calamité, dans un état , de changer souvent de ministres. De pareils chan
stre. Une fois délivrés du joug honteux des jésuites, les ministres d’ état , libres alors de faire le bien, et en suivant cha
, ou bien il serait chassé dans les vingt-quatre heures. Les hommes d’ état généralement parlant, furent de tout temps des ho
tre premier ministre du nom de Canning, l’un des plus grands hommes d’ état de nos jours, l’éloge, quoique prématuré, n’est p
10 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE X. De la protection due aux Comédiens par le ministère public, contre les entreprises du fanatisme. » pp. 174-185
délit dont nous venons de parler, considéré sous le point de vue de l’ état politique et celui de la législation, impose néce
ion plus complète aux lois du royaume, que d’exiger l’abjuration d’un état que le souverain et les lois ont établi. S’il en
constituerait par le fait, puissance législative et exécutive dans l’ état et punirait dans le corps mort d’un citoyen, le z
d’une damnation éternelle. » Le prêtre alors, ne serait-il pas dans l’ état , beaucoup plus puissant que le prince et les lois
s ont tort d’honorer ce qui est digne d’anathème, mon autorité dans l’ état est supérieure à celle du prince et à celle des l
11 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « [Introduction] » pp. 1-9
justice au métier de Comédien, on le méprisait ; aujourd’hui c’est un état brillant dans le monde : un Acteur est un homme d
uste retour, il fait dériver d’abondantes saignées du Pactole sur les états de Thalie. Il en entretient les Princesses, pensi
gtemps prononcé, je ne pense pas qu’il rétracte jamais ses arrêts : l’ état du théâtre, la vie que mènent les acteurs, les au
e s’y méprendre. Nous nous proposons de parler des professions et des états différents des hommes, et d’examiner sur chacun s
morale, que personne ne s’applique ; l’application détaillée à chaque état fera mieux sentir la vérité. Nous commençons par
12 (1695) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras contre la Comédie [4 décembre 1695] « Mandement  » pp. 34-37
n’oublie rien pour marquer en toutes rencontres son aversion pour cet état et pour l’inspirer à ses Enfants. Des Rituels de
e ne vouloir pas par cette raison recevoir au mariage un homme de cet état  ; un autre ne vouloir pas leur accorder la Terre
fession, qui les séparant des Sacrements de l’Eglise, les met dans un état perpétuel de péché et hors de salut s’ils ne l’ab
13 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Quatrième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 28-32
e ; pour avouer publiquement une de ces Créatures dont le crime est l’ état , que l’impudence annoblit, & dont les hommes
tre… S’ils savaient s’occuper !…Ames pusillanimes, qui ne sont pas en état de supporter l’abondance… Mais aussi, il est d’un
nous ne pourrons vivre dans la sécurité ! Il y aura des femmes dont l’ état est de plaire, de tout soumettre, de tout charmer
14 (1574) Livre premier. Epître dixième. Cyprien à Eucratius son frère « Epître dixième. » pp. 30-31
, un bateleur qui était parmi son peuple, pour suivre un plus honnête état , et mener une vie d’innocence. Tertullien a fait
semblable. Car on ne peut estimer que celui-là cesse de suivre un tel état , qui en constitue d’autres en sa place : et qui a
ies et Moralités, ou Farces ont semé plusieurs hérésies, et dénigré l’ état Ecclésiastique, et par ce moyen étrangée plusieur
15 (1781) Réflexions sur les dangers des spectacles pp. 364-386
le duc de Champigny, dédiés à Mgr. le prince de Montbarey, ministre d’ état et de la guerre, etc. Par Mr. le chevalier de Mou
èces d’épidémies qui marchent à sa suite ; constituant au milieu de l’ état une société particulière sans liens fixes, sans d
ples, qu’elle trouvera les raisons de son indifférence. Mais dans les états où les héros ne sont point des êtres surnuméraire
spectacles à la multitude. La nature de l’homme ne comporte point un état exempt de cette espèce de commotion qui troublant
e religion sainte avec le degré de la fureur théâtrale ; examinez son état dans les villes et chez les peuples où les mimes
et des malheureux ; qui met le trouble et la confusion dans tous les états de la société. Que de témoins de toute autorité e
de famille répandre des larmes amères sur l’impossibilité d’allier l’ état de leur maison avec la dépense journalière des sp
e soutenir contre l’infection des mœurs, le corps y succombe. Voyez l’ état physique et animal des individus qui constituent
que présente l’âge de la croissance et de l’énergie vitale…. Voyez l’ état de nos armées de terre et de mer. Jamais on ne vi
exaltée, a fait un livre sur l’an 2440, et s’est beaucoup occupé de l’ état des hommes à cette époque ; mais je crois qu’il e
r, et accusoit la dureté du sort qui en peu d’heures avoit changé cet état honorable contre celui de saltimbanque : Eques
testablement le théâtre. Imaginez dans quelle crise doit se trouver l’ état physique d’un homme, qui se tenant dans une situa
16 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome I « Préambule » pp. -
et qu’il n’y eût pas à présent plus d’espoir de retour que l’affreux état de guerre, et de folles illusions n’en laissaient
ient pas assez ; je vous le demande, dis-je, comment envisagez-vous l’ état actuel de la société ? y respirez-vous librement 
otre silence, à vos paroles, ou à vos écrits ? prospérez-vous dans un état sans être entourés d’envieux malfaisants ? occupe
uvres impunément, vous acquittez-vous exactement des devoirs de votre état et de votre religion, ou les recommandez-vous san
ons apportées et déjà bien répétées contre cette institution dans son état actuel. Ces répétitions d’ailleurs sont dûment au
17 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IV. Le Peuple doit-il aller à la Comédie ? » pp. 60-74
lin et la laine. Qu’on compare sans prévention deux familles, de même état , de même fortune, dont l’une fréquente, l’autre f
cilement dans le peuple, moins en garde contre la séduction, moins en état d’en repousser les traits et d’en démêler les piè
tonne cependant que le théâtre favorise si fort le peuple de tous les états . C’est lui dont le mauvais goût refroidit les tal
n musique. C’étaient des femmes qui se présentaient au public dans un état indécent : qu’on regarde, ou plutôt qu’on ne rega
nnombrables de politiques, qui semblent être les arbitres du sort des états , et les législateurs des nations. Le sanctuaire e
où rien ne les gêne, où leur religion et leurs déclamations contre l’ état monastique leur en font un devoir, rien de plus c
ses à ceux qui s’y engageraient. Rien n’est plus contraire à ce saint état que la licence des mœurs. Le mariage a trop de ch
18 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « LIVRE PREMIER. CHAPITRE I. Le Clergé peut-il aller à la Comédie ? » pp. 10-27
’esprit plein des futilités qu’il vient d’entendre, serait-il bien en état d’administrer les derniers sacrements, d’exhorter
dernier passage ? Les Chanoines, ce sénat né des Evêques, chargés par état de la prière publique et du culte divin, pourraie
Ces hommes sages savent trop se respecter eux-mêmes et respecter leur état . On n’y voit que des Ecclésiastiques sans conséqu
Ecclésiastiques par diverses raisons prises de l’Ecriture et de leur état , et assure que les mêmes vérités regardent les la
her dans le chant des psaumes un divertissement plus convenable à son état que des amusements pernicieux qui ne sont pas per
ieux le jeu des Acteurs et les grâces des Actrices, que ceux que leur état devrait y rendre les plus étrangers ? Pour les pi
s intersint. » Le Jésuite Pelissarius, dans son immense Traité sur l’ état Religieux, en deux très gros volumes in-folio, qu
essaire de pourvoir, comme étant absolument contraire à l’esprit de l’ état . Cet Auteur permet encore aux Religieux de se mas
19 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VI. Euphemie. » pp. 129-148
VI. Euphemie. Il y a dans le monde une conjuration formée contre l’ état religieux. L’esprit d’irréligion, la corruption d
vertu, ont mis dans les esprits une aversion infinie contre ce saint état , & allumé le flambeau de la guerre. Il n’est
nduite & des propos licencieux. On pouvoit avoir raison. Est-il d’ état où quelques particuliers ne s’oublient ? est-il j
un ton différent & tres-artificieux ; on fait l’éloge de ce saint état , on en porte la sainteté, les rigueurs à l’excès,
leur vie, & la sainteté de leurs vœux, toujours coupables ; que l’ état , tout saint qu’il est, ne fournit pas des moyens
fort le mal, pour inspirer des terreurs paniques & éloigner de l’ état religieux. On n’ose point en attaquer de front la
s, il se marie. Elle est amoureuse & fort aimée d’un homme de son état qui la demande. Sa mère cependant l’enferme dans
acrer ma vie. O ma religion ! je ne te connois plus. Il renonce à son état , il apostasie. Tous mes sermens, mes vœux, mes li
ler après la vie ? l’ame. Quel horrible sacrifice ! Au cloître, à mon état , à Dieu trop méconnu. Le pécheur méconnoît, n’est
20 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE III. Théatre de S. Foix. » pp. 52-75
; la Fontaine dans ses Contes, qui s’égaie sur le corps humain dans l’ état de pure nature, & en diversifie les jours &am
font entr’elles une république, elles ont leurs émissaires. Ce petit état se conserve libre, & met la France à de forte
lein d’obscénités, d’impiétés, de sarcasmes, contre le Clergé & l’ état Religieux, pour le rendre odieux & ridicule.
ns les premiers hommes qui au commencement du monde revenoient dans l’ état de pure nature. Encore même ne prend-il pas Adam
tat de pure nature. Encore même ne prend-il pas Adam & Eve dans l’ état d’innocence ; l’idée de leur mariage & de leu
risés avec le vice, qui puissent se livrer à toutes les passions. Cet état de pure nature est pour le vice ce qu’est dans la
lle philosophie ! Cette piece est une satyre des hommes dans tous les états  ; mais le fond de lubricité sur lequel est semée
r de la population, on travaille même à détruire tout-à-fait ce saint état , & jamais il n’y a eu tant de célibataires. L
Le célibat de la débauche, plus contraire à la population que tout l’ état Religieux, se multiplie à l’infini dans ceux même
eux, se multiplie à l’infini dans ceux mêmes qui frondent le plus cet état de sainteté, conseillé par l’Evangile. Dans le De
21 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [R] » pp. 447-466
on ; il faudrait essayer de présenter un Système qui, dans ce dernier état du Comédisme, en prévînt tous les inconvéniens ac
la vérité, mais sûr) d’opérer en partie le bien que vous proposez. L’ état actuel des Comédiens est un problème : car n’en d
 ; il s’en trouve au moins autant qui les y admettent) : décidons cet état . Ils ne seront pas Citoyens : ce seront des homme
qu’à lui, étant sans biens, sans famille, puissent être destinés à un état où l’on n’est pas à soi-même ; où l’on ne vit, où
la Capitale, y resteront attachés pour tout le temps qu’ils seront en état de remplir leurs rôles ; ils y seront logés &
llons de bure, en sabots, gros linge, &c. elle demeurera dans cet état debout sur le devant de la Scène jusqu’à ce que l
nctions basses des Servantes, & à paraître avec les habits de ces états sur le Théâtre, après les Représentations, &c
ellente dans les Rôles de Soubrette : elle eut tous les talens de son état  ; toutes les vertus de son sexe : Jeunes Actrices
les Petits-maîtres & quelques rôles du Tragique. Un Acteur dont l’ état est de plaire, & qui n’est rien s’il ne plait
le talent, & ne lui donnent le lustre de l’amabilité, quittez un état où l’on paie de sa personne, & prenez un de c
22 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VII. De l’infamie canonique des Comédiens. » pp. 153-175
que, quoique Ecolier, y est bien déplacé : y prend-il l’esprit de son état  ? convient-il qu’il quitte son habit ? convient-i
s forte raison, si quelque Ecclésiastique déshonore la dignité de son état , jusqu’à se faire Comédien, il devient infâme et
La leur donnât-il, elle serait nulle, ils en sont indignes, et par l’ état de péché mortel, où ils persévèrent, et par l’occ
rtinage et du commerce de leurs appas. La Tourneuse est sortie de son état  : plus dangereuse que les autres, elle a voulu ép
sans une espèce de miracle, qu’une Comédienne conserve sa vertu. Son état est une occasion prochaine continuelle. Des tenta
eur naissance et de leurs principaux séjours, sur leur conduite, leur état , leurs engagements ou leur liberté, extrait bapti
ère à leur métier de Comédien ; sans quoi leur mariage, comme fait en état de péché mortel, public et certain, serait une pr
fin à ses variations ; mais le procès subsista entre la fille, dont l’ état était un problème, et les parents, qui demandaien
i dans le temps de leur naissance les deux époux n’étaient libres, en état de se marier ensemble ; que Scaramouche étant mar
s pouvoir faire une plus authentique abjuration de la sainteté de son état qu’en allant à la comédie, « ita ut in theatrum v
23 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IV. Du Conquérant de Sans-souci. » pp. 88-120
ontre l’Espagne. Ces trois Princes se garantissent mutuellement leurs états , & le privilege de leur commerce & le mai
, ils devinrent puissamment riches, ils en perdirent l’esprit de leur état , & voulant régner, ils se perdirent eux-mêmes
l’Empereur & aux Princes, qui avoient des commanderies dans leurs états . Le Roi de Pologne auroit dû se borner à celles q
e & la débauche en Angleterre,) Albert, malgré la sainteté de sen état & les devoirs de la place, négotie avec le Ro
ivils & ecclésiastiques n’ont qu’une existence précaire, l’unique état est celui de soldat. Les citoyens Romains n’en av
mp; tous les Tartares n’existent que pour se battre. C’est si bien l’ état d’un prussien, que, par une loi générale, tout mâ
& les force de servir quand il lui plait ? Je blâme , dit-il, l’ état réligieux à raison du célibat dont cet état impos
t ? Je blâme , dit-il, l’état réligieux à raison du célibat dont cet état impose l’obligation. Mais les soldats prussiens
e ne perdis que des statues. Le mot Discipline est équivoque ; chaque état doit avoir la sienne ; c’est une folie de vouloir
s verges, rarement par la mort. L’espece des hommes est rare dans nos états , les étrangers coûtent bien cher. Que les chirurg
bout de tout, & je me suis fait une réputation glorieuse & un état honnête ; j’ai dû beaucoup au hasard. Les fautes
Elle conduisit Charles I sur l’échafaud. Je ne puis souffrir dans mes états aucun ordre qui me gêne, & c’est pour être mi
24 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. De l’Éducation. » pp. 60-92
réparer par la pénitence, ou veut croupir dans le désordre. Ces trois états obligent également à fuir le théatre. 1.° Le trés
il a été couvert, & remplir les engagemens qu’il a contracté ? L’ état de pénitence, 1.° est un état de douleur & de
ir les engagemens qu’il a contracté ? L’état de pénitence, 1.° est un état de douleur & de crainte ; douleur des péchés
t recipere gratiam remissionis . August. de verâ. pœnit. 2.° C’est un état de punition actuelle que le pénitent exerce sur l
rs permis, peut-on se permettre ceux qui sont défendus ? 3.° C’est un état de défiance & de crainte de retomber dans le
qui après une expérience qu’il déplore, se livre encore au danger. L’ état de péché actuel & d’impénitence doit faire tr
tre devant Dieu, & si l’on est surpris par la mort dans ce triste état , on est perdu éternellement. Ne faut-il pas tâche
gueil. Ces trois concupiscences sont réunies au théatre, & dans l’ état le plus séduisant, celle de la chair par les Actr
age qui même n’étant pas le sien ne sauroient légitimer ses fautes. L’ état d’émotion & de crime où il s’est mis, subsist
eur donner de la grace, les rendre propres aux fonctions de plusieurs états qu’ils peuvent embrasser. On l’a toujours fait, o
mieux ; ordinairement il le fait plus mal, il a moins l’espris de son état , l’amour du plaisir enfouir les talens. Tout cela
est toujours très petit, & celui des foux le plus grand. Dans les états les plus saints, il y en a toujours qui se dérang
er & exalter ainsi les passions, c’est-à-dire, le goût du vice, l’ état de l’ame dans le vice ? Car les passions agissant
25 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XIII. De l’éducation des jeunes Poëtes, de leurs talents & de leurs sociétés. » pp. 204-218
n d’attirer les regards, & celui de se procurer des amis & un état . On a appris au Collége le méchanisme des vers ;
opiniâtres, & avec un génie brillant, ils se sont à peine crus en état de porter ce noble fardeau, & n’ont proposé l
qu’à leur tour ils en ayent pour cette portion d’hommes qui fait leur état . « Ouvrez, Comédiens, ouvrez vos portes & vos
redire ; on lui disoit pour toutes raisons : votre Pièce n’est pas en état . On l’avoit forcé à la troisiéme lecture de conse
26 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Machiavel. » pp. 198-214
li qu’à l’ordinaire. On avoit annoncé une piece nouvelle analogue à l’ état de la ville, le Blocus de Boston, composée par un
; cardinal, il avoit rempli l’Italie de mille crimes pour se faire un état . L’auteur entasse crime sur crime, pour donner un
, ramasser tout ce qu’on pourra des vices & des défauts de chaque état , l’oppression des foibles, la vénalité de la just
gistrat, le financier, l’officier, &c. voilà des comédies. Chaque état , chaque homme a son Machiavélisme, plus ou moins
de grands objets la conduite journaliere des malhonnêtes gens de tous états , dans ce qui les intéresse, c’est l’injustice réd
accompagner les paroles de ce langage. Mais, quoiqu’il ne soit pas en état de faire comme Novere un piece entiere en pantomi
; ne pas leur laisser dans l’oisiveté le loisir de réfléchir sur leur état & de cabaler contre lui. Sur quoi il cite les
27 (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128
te ; elle était petite & simple, & avait peu de trous. En cet état , elle pouvait facilement accompagner les Chœurs d
qui venait d’offrir des sacrifices, qui avait bu, & qui était en état de se porter aux excès les plus condamnables. » L
est pas plus corrompu. Les vices attachés à l’humanité sont de chaque état . Honnête Homme, il est estimable pétri de talens 
n public luxurieux. Que ce même public ait plus de vénération pour un état respectable ; ces Femmes ennemies des vices se fe
un mal dans un pire, tout est bien. « Page 166, je demande comment un état dont l’unique objet est de se montrer, & qui
ois franchies, il en naît les égaremens les plus infâmes. Dans chaque état ne voit-on pas la même chose ? Les Femmes seraien
me vie, & voulant la continuer avec plus d’aisance, embrassent un état libre, indépendant, privilège des Arts. Un nom su
iété & à la sagesse, renferment des abominables. Ce n’est point l’ état qui dégrade, c’est la conduite de celui qui le pr
ais honneur du métier que j’exerce : Tout Homme vertueux annoblit son état . Quand verrons-nous les Arts à l’abri de la noi
ement des Comédiens qui jouent, & jouent pour de l’argent.30 Tout état embrassé pour l’amour du gain dégrade donc l’honn
f & souple, prodige ! P. 168, « l’immodestie tient si bien à leur état , & elles le sentent si bien elles-mêmes, qu’i
écaution n’est que pour celles qui n’ont point de talent. Dans chaque état une partie est méprisable, les infâmes y tiennent
maximes épurées. « Je n’ai pas besoin (dit-il) de montrer comme d’un état deshonorant naissent des sentimens deshonnêtes. »
int de voleur honnête, d’assassin vertueux, de Phriné pudique. Si son état est avilissant, il ne peut être vertueux ; l’amou
ut être vertueux ; l’amour de la Vertu ne pouvant s’accorder avec son état , il est impossible qu’elle l’emporte sur l’ascend
tion qu’un honnête Homme se trouve, il se gardera bien d’embrasser un état deshonorant, c’est une tache qui reste & que
Si les mauvais Acteurs sont méprisables, les bons doivent l’être si l’ état est tel : la médiocrité d’un talent ne peut avili
ceux qui sont du dernier ordre & des plus basses conditions d’un état , ont si peu de commerce avec les belles connaissa
miers effets du vin ont exposé un Père aux regards d’un Fils, dans un état que la décence ne me permet pas de dire. Le vin r
a connu ne peut qu’honorer un honnête Homme. » C’est donc à présent l’ état qui est méprisable, & non celui qui l’exerce 
s à moitié nues dans les bras de leurs Maris, des Enfans dans le même état , des Hommes anéantis d’yvresse, le vin versé par
nt honorer. Chez eux les grands talens annoblissent dans les moindres états , les petits avilissent dans les plus illustres. »
st méprisable ; il est mille traits chez cette nation, qui prouvent l’ état qu’ils font des Acteurs. Thomas Oteway, célèbre P
ien selon moi qui mérite d’être défendu, & je ne les crois pas en état de péché … … … Je crois, poursuit-il, que ceux qu
mp; quoiqu’ils ne fissent point partie de la famille paternelle, leur état n’était point honteux, & ne les privait point
n’est synonyme qu’avec bâteleur : c’est en vain qu’il veut englober l’ état de Comédien ; avec celui de Farceur ou d’Histrion
l’établissement de leur Ville, que lorsqu’il mourut, ils se virent en état de causer de la jalousie à leurs voisins, ce qui
28 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre VI. De ce qu’un Poète dramatique doit sçavoir pour être en état de travailler dans le nouveau genre. » pp. 142-158
apitre VI. De ce qu’un Poète dramatique doit sçavoir pour être en état de travailler dans le nouveau genre. A vant d
la dispose à faire germer les grains. On n’est pas tout d’un coup en état de composer des Pièces pour le plus fameux de nos
ez-là dans le cœur & dans les mœurs mêmes des hommes de différens états  ; tous les traits que vous tirerez alors d’après
t une espèce d’Encyclopédie, où nous trouvions tout ce qui concerne l’ état , le métier, & la personne des gens de la lie
i la nécessité de s’approcher des Artisans dont l’on veut dépeindre l’ état . S’agissait-il de parler d’un Cordonnier, d’un Pe
29 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  TABLE. DES MATIERES. Et des Personnes dont il est parlé dans les deux Volumes. » pp. 567-614
omédiens d’être honnêtes, 293. a, 607, Note d’infamie attachée à leur état , b, 490 Comédie Italienne. Son caractere, a, 85.
ns dramatiques sont des amusemens incompatibles avec la sainteté de l’ état ecclésiastique, 427. Influence de leur conduite s
. Citation de cet Ouvrage, où est réfutée l’opinion de M. Fagan sur l’ état de Comédien, a, 295 Essai sur le moyen de faire
Hebdomadaire, b, 316 Fielding, b, 61 Financiers. Réflexions sur cet état , b, 319, 534 Fléchier (Esprit), Evêque de Nîmes.
aité contre les Danses, b, 132 & 463 Gédouin. Sa réflexion sur l’ état de Comédien, a, 284. Difficulté de bien juger le
ractere des bons Ouvrages de Poésie, 485 Grosley. Sa réflexion sur l’ état de Comédien, a, 291. Maniere dont les Romains éva
cet égard, a, 183 & 438 Henrion de Pansey. Ses réflexions sur l’ état de Comédien, a, 266 Herberai (Dessessarts Nicola
l’Ecrit suivant, attribué à M. de la Dixmerie, a, 195 Lettres sur l’ état présent de nos Spectacles, avec des vues nouvelle
retenue que l’Auteur dit vexer les Comédiens, & les mettre hors d’ état de fournir, sans s’obérer, à la pompe & à la
ensée de ce Ministre sur le Public, b, 461 Mallet. Son opinion sur l’ état de Comédien, a, 289 Mandement de M. de Rochechou
loyés sous leurs ordres, a, 241. Idée que quelques-uns ont eu de leur état relativement aux mœurs, b, 105 Misantropie carac
eunesse de Rome, a, 491 Neufchâteau (François de). Son opinion sur l’ état de Comédien, a, 289 Neufvy, b, 467 Nicole. Son
) Portrait des Amateurs de nos Théatres, a, 251. Ses réflexions sur l’ état de Comédien, 292. Son sentiment sur les représent
456. sur les suites funestes de la passion des Spectacles, 465. sur l’ état d’un Journaliste à l’occasion de la mort de Fréro
ées sur le devoir des Sociétés Littéraires, 261. Ses réflexions sur l’ état de Comédien, 269-283, 306. Caractere de la Tragéd
ns dont il faisoit un sujet de honte à Sempronia, a, 55. Pensée sur l’ état des Grands, b, 106 Salvien. Combien de son temps
u P. Richard, tom. III, p. 958. Spectacles. Peu de personnes sont en état d’y aller pour juger des Pieces, a, 21. Dangereux
30 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VIII. Actes de fanatisme et avanies exercés par quelques prêtres, contre des Comédiens français. » pp. 141-148
s assemblées législatives, et adoptés par le roi, deviennent loi de l’ état . Nulle autorité, hors de notre gouvernement, n’a
ème des acteurs de théâtre, et en exigeant d’eux l’abjuration de leur état , comme incompatible avec l’exercice de la religio
s ecclésiastiques, dont les entreprises causeraient du trouble dans l’ état , et corrompraient la pureté de notre sainte relig
31 (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238
e charger d’un Spectacle public. » Il fait voir que Genève est hors d’ état de soutenir un spectacle sans un préjudice réel :
s soient tels qu’il les envisage par rapport à Genève, il est plus en état que nous d’en juger. Qu’il choisisse à sa patrie
s, les Acteurs comme des gens non seulement infâmes, mais vicieux par état  ; les spectateurs comme un peuple perdu, et à qui
des excès du vin, on leur faisait voir des esclaves dans l’ivresse. L’ état honteux de ces esclaves inspirait aux enfants la
dit-il, pour sentir la mauvaise foi de ces réponses, que consulter l’ état de son cœur à la fin d’une tragédie. » Hé bien, j
n, ajoute M. Rousseau, qu’une pareille Pièce jouée devant des gens en état de choisir, ne fit plus de Mahomet que de Zophire
il a attaqué l’avarice ; qu’on aimait à voir chacun se tenir dans son état , et il a joué le Bourgeois Gentilhomme ; qu’une f
Un honnête homme est celui qui remplit fidèlement les devoirs de son état , et ce n’est le devoir d’aucun particulier d’exer
 ; comme ce sentiment le plus naturel, le plus familier dans tous les états , est aussi le plus propre à développer les vices,
n morale, et ne peut ni ne doit avoir rapport à l’administration de l’ état . Il n’est donc pas étonnant que l’amour, qui n’av
s choses en elles-mêmes, et tâchons d’y saisir le vrai. Dans tous les états où les citoyens sont admis à l’administration de
comment les femmes ont été d’abord éloignées de l’administration des états , il n’est donc pas besoin d’attribuer aux hommes
st clair que les femmes n’avaient rien à prétendre. Or, comme dans un état républicain tout homme participe au gouvernement,
tribut d’obéissance ; où personne n’influe sur l’administration de l’ état , qu’autant qu’il y est appelé ; où l’homme privé
ibuer, autant qu’il est en lui, aux douceurs de la société : dans cet état , dis-je, il est naturel que les femmes soient adm
, et sous ce nom sans doute vous comprenez la femme. « Ce sexe hors d’ état de prendre notre manière de vivre trop pénible po
dégrade l’homme, est très grand partout ; mais c’est surtout dans les états , comme le nôtre, (il parle de Genève) qu’il impor
éthode qu’on y achève d’être heureux. Mais cet amour innocent, dans l’ état de simple nature, peut ne l’être pas dans la cons
’attirer sur ces chastes objets les vœux innocents des hommes de leur état , et de leur âge : je crois que leur inspirer une
, est une femme déshonorée » ; à plus forte raison, une femme qui par état se donne en spectacle : il n’y a rien de plus con
t cela, il n’y a rien que d’honnête. M. Rousseau demande « comment un état , dont l’unique objet est de se montrer en public,
ontrait point en public ; parmi nous, elle y paraît avec décence ; un état qui l’y oblige peut donc être un état décent. Qua
elle y paraît avec décence ; un état qui l’y oblige peut donc être un état décent. Quant à la circonstance du salaire dont M
, et alors s’ils sont constamment plus vicieux que nous, c’est à leur état qu’on a droit de s’en prendre. M. Rousseau prend
re. M. Rousseau prend la chose à rebours, et de la honte attachée à l’ état de Comédien, il veut tirer une preuve contre les
l’état de Comédien, il veut tirer une preuve contre les mœurs de cet état , et contre celles des spectacles. A Rome les Comé
tout. Dans la Grèce, les Comédiens étaient des hommes libres, et leur état n’avait rien de honteux ; M. Rousseau nous répond
; qu’ils jouaient et calomniaient Socrate, il avouera que si jamais l’ état de Comédien a dû être déshonorant, c’est sur le t
a pas droit de conclure que le métier de Comédien soit en lui-même un état honteux. Or, si cet état peut être honnête, il es
ue le métier de Comédien soit en lui-même un état honteux. Or, si cet état peut être honnête, il est de l’équité, de l’human
ttre cet abandon désespérant : autorisés, protégés, récompensés par l’ état , accueillis, considérés même dans la société la p
ntinuelles l’attachent ; qu’elle puisse d’ailleurs prétendre dans son état à tous les avantages que l’estime publique attrib
32 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VI. Suite de l’infamie civile. » pp. 126-152
s envisagent les hommes dans deux point de vue différents, 1.° dans l’ état légal et stable des charges publiques, des mariag
t-elles paraître dans une loge, dans un cercle, si elles n’étaient en état de figurer sur le théâtre ? Les jeunes gens ne so
ns la police de Lamarre (T. 1. L. 3.). Ces lois, faites pour tous les états , ont une application naturelle aux Comédiens, soi
ont une application naturelle aux Comédiens, soit par rapport à leur état et à leur personne, puisque étant dans la dernièr
a peine de l’infamie. Ce n’est donc qu’à raison de la bassesse de cet état , de la séduction, de la dépravation, qui en sont
aucun égard à leurs talents ni à leur naissance, mais au vice de leur état . Il n’est pas même permis aux Comédiens d’avoir d
ête fille, liée avec eux, se déshonorerait. Jamais dans le choix d’un état un homme sage n’a mis en délibération s’il prendr
t celui-là. La première règle de la vocation est de ne pas prendre un état mauvais par lui-même, et personne qui ne donne d’
thétique exhortation de fournir aux Comédiennes un revenu honnête, un état d’aisance, où elles puissent étudier commodément
ont à la vertu, si elles n’étaient à l’abri sous le privilège de leur état  ? Cinquième effet. On ne peut forcer personne à m
33 (1586) Quatre livres ou apparitions et visions des spectres, anges, et démons [extraits] « [Extrait 2 : Livre VI, chap. 7] » p. 590
infailliblement des ames damnées non de celles qui sont sauvées ou en état de salvation. Car sa raison est que Dieu ne veut
que l’Ame de Thyeste sortant des Enfers, brouille et renverse tout l’ état de sa famille, met en trouble sa maison, acharnef
34 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VII. De la Dévotion des Comédiens. » pp. 160-179
ude de traits de toute espèce, qui en caractérisant les femmes de cet état , en donne une juste horreur, & les couvre de
d’un homme d’esprit qui n’a point l’usage du monde, du moins dont son état tient le génie enchaîné dans un cercle étroit de
ens, dit l’Actrice à la Dame, qui j’ai des torts avec vous ; mais mon état en est l’excuse. Belle excuse ! eh qui excusera l
ous ; mais mon état en est l’excuse. Belle excuse ! eh qui excusera l’ état qui sert d’excuse au crime ? Ce seul mot ne renve
u de justesse & de vérité. Ce que l’on blâme dans celles de votre état , n’est pas cette foiblesse dont tant de femmes on
avec des passions désespérées, sans compter une foule d’amans de tout état , depuis le plus grand Seigneur, qui ont été jusqu
va se jeter aux pieds de la Reine lui expose avec mille sanglots son état & ses dispositions, sa résolution de se faire
rouver la conduite d’une fille d’opéra ? Ce seul titre l’annonce, son état ne laisse pas même l’idée de la vertu. Tu l’adore
35 (1758) Lettre à M. Rousseau pp. 1-42
pouvant lui parler à lui-même, je prends le parti de lui écrire. Son état m’afflige et me presse. Il nous apprend qu’il ava
e plus droit, aussi aisément qu’elle le porte à juger. J’ai connu cet état , Monsieur ; il m’en reste un souvenir qui se tour
première cause ? La fatale affectation de mépriser les hommes. Votre état est venu de là. A force de calomnier la société,
ûtes un ami ? Que ne doit-on pas attendre d’un homme qui aima. Dans l’ état où vous êtes, je vous persuaderais mal la possibi
Y pensez-vous ? … Mais ce procédé violent provient peut-être de votre état  ! La maladie, les accès…. Oui, ce ne peut être qu
: je cherche à vous persuader ; il vous faut des raisons ; je suis en état de vous en donner. Je connais les femmes : j’ai e
votre imagination a tracé le portrait de la pudeur. Vous êtes dans l’ état d’un homme dont j’ai lu autrefois l’histoire. Je
es, il passa à la haine des effets, et il abhorra tout l’Univers. Cet état n’eût été que triste, et il y aurait eu du remède
36 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre I. Convient-il que les Magistrats aillent à la Comédie ? » pp. 8-25
proverbes, ce qui sans doute fait son éloge, mais non pas celui de l’ état auquel tout le monde se croit en droit d’en faire
livrât cette profession auguste à la risée du public, non plus que l’ état ecclésiastique et religieux. La magistrature est
un règlement du 15 mai 1684, qui l’interdit. Ces habits consacrés à l’ état , et destinés à le faire respecter, doivent-ils êt
les sentiments ? ils jurent bien davantage. Mais si l’intérêt de leur état ne suffit pas pour résoudre les Magistrats à s’en
ssidûment le spectacle, qu’ils y perdent leur temps, l’esprit de leur état , les mœurs, la gravité, la décence, qu’ils y form
science, que n’exigent pas d’eux l’élévation et les fonctions de leur état  ? Je sais qu’il en est un grand nombre aussi resp
eté du style dramatique. Cependant on perd le goût et l’esprit de son état  ; les devoirs qu’on n’aime pas, se remplissent to
37 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre III. De la Fable Tragique. » pp. 39-63
; l’esclavage. Zaïre répond qu’elle s’accoutume de plus en plus à son état , qu’elle ne connoît que le Jourdain & Orosman
ont enveloppés d’un nuage épais, qui laisse entrevoir avec peine leur état , & les raisons qui les font agir. Considérons
S’il en est instruit, l’art doit indiquer comment il les a aprises. L’ état de ce personnage, n’est pas bien constaté. Il ne
conseils, qui tendent à faire ressouvenir Zaïre de sa Religion, de l’ état où elle est réduite, & de ce qu’on fait pour
die de Zaïre, où les personnages sont sans cesse opposés à l’âge, à l’ état , aux intérêts qu’on leur donne, & à eux-mêmes
38 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VII. Sentimens des Prédicateurs. » pp. 168-180
ection, mais comme un précepte rigoureux ; ce n’est pas pour certains états , mais pour tout le monde, non par des raisons par
e votre mère, qui l’a défendu, vous devriez trembler. Qui est plus en état de juger s’il y a du mal, les Peres, les Conciles
éché dans le mauvais usage de l’argent qu’on y dépense ; péché dans l’ état où ils mettent notre ame, dissipation d’esprit, é
elquefois d’enchérir sur les Sermonaires. Ceux-ci, parlant à tous les états , se renferment plus exactement dans les bornes ri
que la charité dévoue au service des pauvres, mais ceux même que leur état , leur grandeur ou leur dépendance tiennent enchaî
39 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXIX. Nouvel abus de la doctrine de Saint Thomas. » pp. 102-108
’à un certain degré, ce que propose ce saint docteur en général sur l’ état des pénitents, il n’y aurait rien qui ne fût cont
uestiuncula 2] « empêchent la récollection des pénitents, et que leur état étant un état de peine, l’église a droit de leur
« empêchent la récollection des pénitents, et que leur état étant un état de peine, l’église a droit de leur retrancher par
40 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — article » pp. 419-420
ole d’un Comédien ; théâtre immense, où toutes les passions, tous les états , tous les caractères sont en jeu. Mais comme la p
belles proportions & des grands principes du Dessin, l’ait mis en état de la corriger. On a vu des exemples d’une belle
41 (1825) Des comédiens et du clergé « Sommaire des matières » pp. -
e volume. Le précis historique des trois âges des comédiens ; leur état chez les Grecs et les Romains, et leur institutio
mposées par les conciles, en même temps qu’il offrira aux comédiens l’ état constitutif et légal de leur profession.
42 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE IX. » pp. 158-170
ute censure, ils gagnent bien peu à ce privilége ; puisqu’ils sont en état de péché mortel, comme la Troupe Françoise, incap
l’esprit d’une troupe mercénaire. Je ne connois pas, Mademoiselle, l’ état de votre fortune, mais avec autant de célébrité q
lui sont enlevés, elle doit s’en consoler, puisqu’elle rentre dans l’ état d’où elle n’auroit jamais dû sortir. Telles sont
43 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre III. But que le Spectacle moderne doit se proposer. » pp. 123-132
écorations, mais toujours une sotise. » Le Lecteur est maintenant en état d’entendre ce que signifie Opéra-Bouffon. Je ne d
ient un éffet plus prompt, plus sensible, sur des Spectateurs de leur état . Un Sérrurier trouvera plutôt à profiter en voyan
e que la Comédie est destinée au gens riches & distingués. Chaque état aurait alors un Spectacle à sa portée, & prop
44 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IIbis. Autre suite du Fard. » pp. 61-89
ire ; & si ce sont des hommes que la gravité, la sainteté de leur état éleve à des fonctions sublimes, c’est le comble d
es trois noms renfermoient bien des mysteres. On y a trouvé les trois états de l’homme de bien ; les commençans en qui le jou
; les parfaits qui en présentent toute la beauté. On y voit les trois états de la nature humaine ; d’abord innocente, & d
t pas ces petitesses de femme. Ils laissoient leurs cheveux dans leur état naturel, & ne vouloient d’autre beauté que le
, de l’Abbé de Choisi, indécence aujourd’hui si commune dans tous les états , l’Eglise, la Robe, l’Epée, jusqu’au Négociant, a
p; les défendre à ses Prêtres, comme contraires à la sainteté de leur état  ; on voit dis-je qu’à ses funérailles, dont la po
convenables que nos théatres fixes. On laisse les Comédiens dans leur état de bassesse, on les a à juste prix, on les reprim
ortune, par toute sorte de dépendances rendent égaux presque tous les états . Dans les troupes le luxe fait une seconde armée,
uvrier. Voudroit-elle être surprise, oseroit-elle se montrer dans cet état  ? Voilà comme se passe le printemps de la vie, la
45 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE V. Des Comédiens. » pp. 156-210
et les paresseux ; ce sont au contraire ceux que leur travail met en état de faire la dépense du spectacle. Les Théâtres ne
t heureux que les salles sont pleines ; ce n’est que lorsqu’on est en état de le faire qu’on donne de l’argent à ses plaisir
spectacle que je vous conseille d’aller chercher la Vertu. Dans aucun état de la vie, elle ne s’unit guère avec l’extrême pa
ible, puisqu’elle contraindrait à bien vivre des personnes à qui leur état en refuserait les moyens. Mais si les lois s’éten
ir aux yeux des Spectateurs. Pour détruire le préjugé établi contre l’ état de Comédien, je propose le projet d’une requête a
de vers que ce rôle contient est spécifié pour mettre le Directeur en état de juger du temps qu’on doit donner à l’étude, po
nti par la police que j’indique ; et, par conséquent, le Directeur en état de conduire son spectacle sans avoir besoin d’aut
ectacles et, par conséquent, de tromper des sujets qu’ils sont hors d’ état de payer et avec lesquels ils osent contracter de
ots, et l’impertinence de quelques Bourgeois imbéciles et fripons par état , qui osent dédaigner des gens qui valent beaucoup
rra pas des mœurs moins pures sur le Théâtre que dans tous les autres états de la Société, surtout si l’on soutient avec vigu
ur conduite particulière de quoi vous autoriser à dire du mal de leur état . Il se peut fort bien que dans le leur, comme dan
, les sifflets aujourd’hui ne sont plus à craindre : voilà donc notre état devenu tout aussi respectable qu’un autre, puisqu
ssance. Il aima mieux faire une réponse impudente que de se mettre en état de faire de bonnes actions. Le véritable Philosop
s hommes sont des fripons, parce qu’il n’y a point de profession ni d’ état qui n’ait des fripons. Quant à moi, voici ma mani
46 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Théatre de Pologne. » pp. 80-105
uisent le commerce des villes voisines pour le transporter dans leurs états . Mais pourquoi s’en étonner ? Les loix & la j
élégation tenoit ses séances pour relever les affaires délabrées de l’ état (espece de comédie où on jouoit la nation), ce mê
épuiser votre bourse, troubler votre repos, & vous mettre hors d’ état de remplir vos devoirs ? Encore si ces funestes s
de regret : mais le poison de voir influence se répand dans tous les états  ; il est la source des excès & des désordres
battement, une morne tristesse répandue sur les visages, sur tous les états , sur-tout les grands qui perdent tout : on se tro
’Univers a vu vingt-cinq mille religieux privés en même-temps de leur état , de leurs fonctions, de leurs biens, proscrits, e
nouvelle constitution, pour établir leur fortune sur les débris de l’ état & du trône. Le maréchal Poninski a fait plus
de la Régence de Kiovie, &c. & autres personnes de différens états & conditions, & une troupe de musiciens,
47 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VII. Suite de l’Indécence. » pp. 138-160
puis deux jours, applaudis & préconisés : ils font parfaitement l’ état actuel de la scene Françoise & de la pureté d
eau dire, le théatre n’est point changé, il est toûjours dans le même état , si même il n’a empiré ; les Actrices n’ont jamai
’on aime ; la conversation est toute faite par les Acteurs. Dans quel état & dans quel dessein y vient on ? Une salle de
trice ? qu’y entend-elle ? qu’y dit-elle ? qu’y fait-elle ? dans quel état ose-t-elle s’y étaler ? Que doivent faire mutuell
e ils ne soient tous des libertins. Aussi que sont-ils tous ? En quel état vient-on s’étaler sur la scène ? dans l’état le p
sont-ils tous ? En quel état vient-on s’étaler sur la scène ? dans l’ état le plus séduisant. S’il est au monde quelqu’un qu
il insensible, pourra-t-il s’empêcher de réaliser ce qu’il joue ? Son état seul rend la corruption nécessaire. Aussi quel la
onial & d’étiquette, il n’y à plus de places distinguées pour les états , on en seroit plus grave & plus retenu. Grand
48 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Riccoboni. » pp. 4-27
ilieu de la contagion & a eu le bonheur de se sauver, est plus eu état qu’un autre d’en faire une description exactes &a
ui est un très-grand désordre, & qui achève de corrompre ces deux états , en ôtant le voile, & diminuant la honte de l
laisser, peut-on trop les réformer, & ne les montrer que dans un état modeste ? Je ne pense pas que l’homme naisse bon
s’ils étoient bien élevés. L’éducation de la jeunesse est donc pour l’ état un objet de la derniere importance ; la nature &a
rès la piece que leur reste-t-il dans la mémoire ? Ils ne sont pas en état d’en suivre l’intrigue, & de faire réflexion
dédommager, avec encore plus de licence : ils ne seroient pas même en état de remplacer les pieces supprimées par d’autres p
ette chimère vient encore de faire illusion à un homme de mérite d’un état bien différent, que son état même devroit mettre
faire illusion à un homme de mérite d’un état bien différent, que son état même devroit mettre plus en garde. Dans un livre
49 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « VIII. Crimes publics et cachés dans la comédie. Dispositions dangereuses et imperceptibles : la concupiscence répandue dans tous les sens.  » pp. 30-40
s choses, ne font aucun mal aux riches, parce que les pauvres, dont l’ état est éloigné de tous ces attraits, ne sont pas moi
ruit ne soit pas encore éclos. Saint Jacques nous a expliqué ces deux états de notre cœur par ces paroles : Jac. I. 14. 15
formé par un plein consentement de la volonté : c’est dans ce dernier état qu’il « engendre la mort », selon Saint Jacques,
50 (1707) Réflexions chrétiennes « Réfléxions chrétiennes, sur divers sujets. Où il est Traité. I. De la Sécurité. II. Du bien et du mal qu’il y a dans l’empressement avec lequel on recherche les Consolations. III. De l’usage que nous devons faire de notre temps. IV. Du bon et mauvais usage des Conversations. Par JEAN LA PLACETTE, Pasteur de l’Eglise de Copenhague. A AMSTERDAM, Chez PIERRE BRUNEL, Marchand. Libraire sur le Dam, à la Bible d’Or. M DCCVII — Chapitre XII. Du temps que l’on perd à la Comedie, et aux autres spectacles de même nature. » pp. 269-279
les étouffer mesme, si nous le pouvons, et de nous mettre dans un tel état , que nous nous conduisions, non par ces mouvemens
ieces de theatre excitant les passions, elles font qu’on est moins en état de leur resister, qu’on ne seroit si on les privo
ppliquer à d’autres objets. Quelle apparence, en effet, qu’on soit en état de prier Dieu, et de mediter sur les verités du s
51 (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « PRÉFACE » pp. -
ils cherchent à se dédommager par les plaisirs, de l’estime que leur état ne peut obtenir. Parmi nous, un Comédien qui a de
quoique j’eusse grand besoin de distraction, je me sentais si peu en état de penser et d’écrire que, si l’idée d’un devoir
l s’est montré tard, il s’est éteint de bonne heure. En reprenant mon état naturel, je suis rentré dans le néant. Je n’eus q
52 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — PREMIERE PARTIE. Quelle est l’essence de la Comédie. » pp. 11-33
ux yeux de celui qu’on vouloit garantir de ce vice. La seule vue de l’ état affreux où réduit l’ivresse, est donc capable d’e
as un vice dangereux, parce qu’il met celui qui en est dominé dans un état d’extravagance qui lui attire les regards de tous
re inséparable de la fainéantise ; mais bien parce qu’un homme dans l’ état d’ivresse perd le sentiment de sa propre conserva
umanité ; qui quoique très-riche refuse de marier & de donner des états à ses enfans ; qui fait tort à la société en accu
53 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE II. Réflexions sur le titre de l’ouvrage intitulé : Des Comédiens et du Clergé, et sur les charlataneries littéraires, politiques et religieuses. » pp. 52-86
ils sont indociles. Ils tiennent également en tutelle les ministres d’ état , qu’ils surveillent, nomment et changent à leur g
ait trembler. L’aveuglement ministériel est si grand que les hommes d’ état ont l’imprévoyance et la faiblesse de fournir eux
dans tous les gouvernements où les jésuites dominent, les ministres d’ état y sont réduits à la dure nécessité de mettre en p
sans ménagement, les gouvernements, les souverains et les ministres d’ état . Ce n’est pas le zèle de la morale chrétienne ni
t nécessairement basé sur l’immoralité politique et se trouve dans un état perpétuel de fausseté et de mauvaise foi. Il est
elle n’est pas tempérée par des contrepoids politiques, peut ruiner l’ état et renverser le souverain lui-même. Cette volonté
en opprimant ses concitoyens qu’il entassait déjà dans des prisons d’ état . Le beau nom de libérateur fera désormais pâlir c
54 (1761) Lettre à Mlle Cl[airon] « LETTRE A MLLE. CL****, ACTRICE. DE LA COMÉDIE FRANÇOISE. Au sujet d’un Ouvrage écrit pour, la défense du Théâtre. » pp. 3-32
évenus et sans réflexion, prennent injustement des personnes de votre état , vous a semblé insupportable ; et votre âme n’a p
se par l’excommunication. Votre délicatesse ne peut s’accoutumer à un état si flatteur d’un côté et si affligeant de l’autre
ont il est facile de démontrer la fausseté. C’est pour vous mettre en état de plaider vous-même votre cause, que je vais pre
n de rire pour se distraire des occupations sérieuses auxquelles leur état les destine. Les deux Opéras seraient, l’un série
55 (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  PRÉFACE. » pp. -
manquer à ce que je me dois, & aux personnes respectables de mon état , si je fusse resté muet aux imputations fausses d
ssent : souvent avili par des gens méprisables, c’est l’ordinaire, en état de leur faire payer cher leurs infâmes menées, j’
56 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE V. » pp. 82-97
ademoiselle, l’Oracle que vous interrogez, le seul que vous jugiez en état de fixer votre incertitude. N’est-ce point là l’a
ienne, du moins vous le déclarez ; mais à quoi bon ce titre, si votre état est opposé aux devoirs qu’il impose ? Une stérile
er qui vous ronge, & le seul secret de l’écarter est de changer d’ état & de conduite. Commençons. Le Paganisme étoit
57 (1707) Réflexions chrétiennes « Réfléxions chrétiennes, sur divers sujets. Où il est Traité. I. De la Sécurité. II. Du bien et du mal qu’il y a dans l’empressement avec lequel on recherche les Consolations. III. De l’usage que nous devons faire de notre temps. IV. Du bon et mauvais usage des Conversations. Par JEAN LA PLACETTE, Pasteur de l’Eglise de Copenhague. A AMSTERDAM, Chez PIERRE BRUNEL, Marchand. Libraire sur le Dam, à la Bible d’Or. M DCCVII — Chapitre XIII. Du temps que l’on perd au bal et à la danse. » pp. 280-284
u’il en faut necessairement, et pour y paroître, et pour se mettre en état de le pouvoir faire, apprenant des années entiere
re que de voir l’Eglise de Dieu dans l’affliction ? N’est-ce pas là l’ état où elle se trouve presque toûjours, sur tout depu
58 (1802) Sur les spectacles « RÉFLEXIONS DE MARMONTEL SUR LE MEME SUJET. » pp. 13-16
on que, puisqu’on y va, on s’y amuse ; que tout le monde n’est pas en état de goûter le bon comique, et qu’il faut laisser a
qui lui-même n’a que trop de pente pour des plaisirs avilissants ; l’ état mitoyen, plus étendu qu’on ne pense, qui tâche de
59 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PLAN. DU THEATRE. et autres Règlements, Qui sont la suite de ce qu’on a déjà vu, page 106 de l’Ouvrage. » pp. 329-337
si par accident ou par maladie quelqu’un des Acteurs devenait hors d’ état de travailler, on lui donnerait la pension et le
ent reçus, jointe aux secours qu’on leur procurerait, les mettrait en état de trouver un autre établissement que celui du Th
60 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE III. Immodestie des Actrices. » pp. 57-84
mp; souvent se faisoient donner, nudentur mimæ ne parle-t-on que de l’ état où, comme des animaux, vivent les Sauvages de l’A
pour les Héros, pour les grands génies qu’on ne voit pas Mais dans l’ état de corruption où nous a plongé le péché originel,
qu’on la pleure. On ne peut lire sans danger la peinture si vive de l’ état de son cœur que S. Augustin fait dans ses Confess
qu’elle ne fût très-modeste. Dieu ne lui donna pas des habits dans l’ état d’innocence : les passions soumises ne faisoient
, qui en est le fruit : qui craint Dieu oseroit-il se montrer dans un état que la bienséance désavoue ? Que votre modestie s
la prérogative ? L’or, l’argent, les pierreries, fussent-ils de votre état , la licence n’entrera jamais dans le nombre de vo
emble voir les athlettes à Rome venir sur l’arène. Elles sont dans un état très-semblable ; elles entrent, comme eux, dans l
iger toutes les mesures ; plus on s’expose au danger, moins on est en état d’en sortir avec succès. On mérite d’être abandon
61 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE II. Des Masques. » pp. 28-54
it de vingt mille livres de rente en bénéfices, étoit toujours en cet état , chez lui, aux promenades, aux spectacles, à la C
neurs de ses provinces, en conçut tant de mépris, l’ayant vu dans cet état , qu’il crut facile de le détrôner. Il conjura con
e, le théatre & le vice, dans les personnes même dont l’esprit, l’ état , l’honneur, l’intérêt, devroient élever les plus
dissolution de ses mœurs & la frivolité de ses amusemens, hors d’ état de soutenir une révolte sérieuse. C’est le sentim
ne jupe embarrassante, on s’est mis en homme de pied en cap. Dans cet état on court les rues, on va au spectacle, on monte à
nd des leçons à l’Académie, on conduit un cabriolet, &c. Dans cet état on occasionne les rencontres les plus ridicules,
e & le faste que tout le monde arbore, & qui confond tous les états , le Bourgeois Gentilhomme qui tranche du grand Se
ral de masque que j’attaque ici, c’est le déguisement réel d’habit, d’ état , de figure, qui favorise tous les vices & qui
62 (1758) P.A. Laval comédien à M. Rousseau « P.A. LAVAL A M.J.J. ROUSSEAU, CITOYEN DE GENÈVE. » pp. 3-189
pourront rendre méprisables quand ils se feront mépriser eux-mêmes. L’ état de Comédien n’auroit assurément rien de flétrissa
ur que l’opprobre en rejaillit encore aujourd’hui sur des gens dont l’ état est aussi éloigné de cette infamie que nos Ecclés
ez-vous la raison, Monsieur ? c’est qu’un Stoïcien fait ordinairement état de ne s’intéresser pour personne, ainsi l’on n’es
r. J’ai longtems vu jouer à Paris la Comédie avant d’avoir embrassé l’ état de Comédien. Sans difficulté le Théatre de cette
s les assujettissons, ne leur permet point de s’élever au-dessus de l’ état que notre volonté leur prescrit ; disons cependan
erois qu’il leur seroit plus expédient de vivre dans l’ignorance d’un état plus heureux que le leur, dans la crainte qu’ils
ler chez eux tout ce qui peut contribuer à les leur procurer. Que cet état de simplicité des habitans des environs de Neufch
raire au bien de la République. Le luxe n’est pernicieux que pour les états qui en seront entichés, sans pouvoir se le procur
’ont pas eu une merveilleuse éducation ; accoûtumés à la licence d’un état qui ne tient à rien, pour ainsi dire, du reste de
verrez que beaucoup d’honnêtes gens qui savent se distinguer dans cet état , malgré la force de l’opinion, ambitionneront l’a
ma compétance que parceque le sens commun et; l’honneur sont de tout état . Au reste je vous avoue avec sincérité, que si j’
’il n’est pas possible qu’ils soient honnêtes gens, parceque c’est un état de licence et; de mauvaises mœurs. Cette licence
t honnorer. Chez eux les grands talens annoblissent dans les moindres états  ; les petits annoblissent dans les plus illustres
fidélement. Chez eux les grands talens annoblissent dans les moindres états  ; les petits avilissent dans les plus illustres.
plus illustres. Il faut supposer, sans contestation, que les moindres états où les talens annoblissent n’ont rien de honteux
ssent n’ont rien de honteux par eux-mêmes, or vous nous assurez que l’ état de Comédien est deshonorant par lui-même. Comment
us le remarquez, les petits talens avilissent dans les plus illustres états . On pourroit au surplus vous dire que si l’on mép
ez fait une mauvaise, les petits talens avilissent dans toute sorte d’ états , vous voilà aussi infame que nous. Faisons la pai
me de la vertu confondu avec le vice, est-il aussi attrayant dans cet état d’obscurité que lorsqu’il brille dans tout l’écla
ques. Combien y en a-t-il cependant, qui répandues par devoir et; par état dans le grand monde, y font admirer et; respecter
Théatre. Jamais Cléopatre et; Xerxès ne goûteront notre simplicité. L’ état des Comédiens étant de paroître, c’est leur ôter
ous leur faciliteriez des épargnes dont ils se feroient un sort. Leur état est à la vérité de paroître, mais c’est en public
égrade l’homme, est très-grand par tout, mais c’est sur-tout dans les états comme le nôtre, qu’il importe de le prévenir. Qu’
-même, et; enfin sur le peu de convenance qu’il y auroit à mettre cet état au niveau des autres. Aucune de ces choses ne m’a
qui peut-être gémissent que la fortune les ait réduit à embrasser un état que l’ignorance et; la cabale prostituent, qui vo
qui n’oseroit faire usage de sa raison ? Pourquoi désaprouvons-nous l’ état de Comédien ? Qu’a-t-il de deshonorant, de condam
ui m’a mis la plume à la main, et; de la maniere dont j’ai défendu un état que je n’ai pas regardé du même œil que vous ; ma
elle d’Œdipe. 4. (d) Je ne prétens point faire ici une comparaison d’ état . On me fera la grace de ne pas me croire fou. La
63 (1715) Dictionnaire de cas de conscience « COMEDIE. » pp. 739740-750
eparati. » Conc. Arelat. 1. c. 5. Au reste, si on les souffre dans un état Chrétien ; ce n’est que comme un moindre mal, qu’
i refuser, le voyant prêt de mourir. La seconde, si étant mort en cet état , le Curé peut sans péché refuser à son corps la s
vêtements dont chacun doit se servir par rapport à son sexe et à son état , que c’est une action vicieuse et condamnable de
x, qui par la régularité de leur conduite, et par la sainteté de leur état doivent être très éloignés des maximes et des pra
êtres et des Religieux par le seul endroit que la vie à laquelle leur état les engage, condamne les maximes et la conduite d
it raisonnable, est, qu’il est honteux et indigne de la sainteté de l’ état d’un Religieux, qu’il se travestisse en femme, en
64 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Troisieme suite du Fard. » pp. 171-194
olitesse, de la bienséance, & s’en font gloire, & sont hors d’ état d’élever leur famille, de veiller sur leur maison
qui apporte partout la désolation, sans respecter ni la dignité de l’ état , ni la sainteté de l’Eglise, ni la majesté des my
a tête ; 4°, de friponnerie. La plupart de ces Nymphes ne sont pas en état de fournir à la dépense. Le public calcule mieux
iens, puisqu’ils dansent sur le théatre. Toutes ces personnes sont en état de péché, & indignes de communier devant Dieu
ente fardée à la Sainte Table, elle doit évidemment être réfusée, son état même est un scandale. Qui doute que si elle venoi
a droit de soupçonner mauvais, puisque l’action est mauvaise, le seul état où l’on oseroit paroitre dans le lieu Saint, pour
cemment. Ce cas est rare, communément on vient à la Communion dans un état modeste ; les femmes qui n’ont point de réligion,
65 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — Lettre premiere. » pp. 2-17
te que la vôtre, on devroit être, ce semble, plus tranquille. Dans un état aussi dissipé que celui d’une Comédienne, partagé
e dont vous vous plaignez, l’oracle que vous consultez n’est point en état de la fixer, vos doutes ne se tairont pas : vous
z agi prudemment de vous en rapporter aux Jurisconsultes qui sont par état les Interprétes de la Loi, (p. 11). La décision n
66 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35
ité, contraire à l’esprit de la religion, qui jamais ne distingue les états , dont la plupart des Dieux & des Déesses, Ber
oupable parce qu’il étoit plus fort, devoit encore plus rougir de son état , & il en fait l’aveu quand Dieu l’appelle :
est également inutile & chimérique, puisque l’acte le plus bas, l’ état le plus honteux, ne peut être soustrait à ses reg
anquer de l’être. C’est un devoir, une perfection, une nécessité de l’ état . Le théatre est par sa nature une école, un exerc
ncer toute sorte de rôles, qu’y a t-il d’impudent dans le monde, si l’ état & la vie d’une actrice n’est pas le comble de
intérêts, il est une modestie, une gravité propre au sujet, & à l’ état , dont l’Orateur Chrétien ne doit jamais se départ
e en regard d’un côté une personne retenue, posée, habillée selon son état , decemment couverte, avec ses couleurs naturelles
nt exilée n’habite plus dans votre cœur. La sainteté, la dignité de l’ état , l’éclat de la fortune, imposent des loix encore
l scandale, de perdre ceux qu’on est chargé d’edifier, & dont par état on est tenu d’être les défenseurs & les model
67 (1705) Pour le Vendredy de la Semaine de la Passion. Sur le petit nombre des Elûs. Troisiéme partie [extrait] [Sermons sur les Evangiles du Carême] pp. 244-263
la châtier, à reduire vôtre corps en servitude ; ce n’est pas ici un état de perfection fondé sur la severité de la morale,
vôtre Juge, dont le Confesseur tient la place. Quoi ! diriés-vous, l’ état que j’ai embrassé dans le Baptême, exige de moi u
ême : oüi, je vis comme ceux qui sont de mon âge, de mon rang, de mon état , de ma profession, & puisque je suis le plus
Voilà ce que chacun de nous diroit : si nous ne nous mettons donc en état de detourner de dessus nous ce malheur par nos la
68 (1765) De l’éducation civile « De l’éducation civile » pp. 76-113
qui ont rassemblé les hommes dispersés, qui les ont fait passer de l’ état de brutes, à une vie sage & réglée. Elles fon
le secret d’inspirer au Peuple les sentimens les plus convenables à l’ état où il se trouvoit, & les résolutions les plus
jours une pepiniere abondante de Sujets laborieux & appliqués, en état de se distinguer dans les Places qu’on jugera à p
s, & que plusieurs même, au sorti de ces Ecoles, se trouverent en état de conduire des armées, sans aucun apprentissage
e leur donner des Loix, que les Particuliers alloient consulter sur l’ état de leur ame, comme on consulte aujourd’hui les Mé
69 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Du Législateur de Sans–souci. » pp. 93-109
our empêcher la clandestinité, chose la plus opposée à la nature d’un état que tout doit rendre public dans la société penda
graces de Dieu, si necessaires pour remplir les devoirs de ce nouvel état , & engage à s’y préparer par la priere &
a paix de la société, l’union des familles, l’éducation des enfans, l’ état des femmes, pour fixer la légéreté de l’homme, ré
. Le Christianisme n’a fait que remettre les choses dans leur premier état , & confirmer la loi primitive. Je veux rendre
rius, de Scilla, des Triumvirs ; elle ne fait aucun changement dans l’ état de la personne, & n’a pas besoin de réhabilit
70 (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264
, qui, pour être données à bonne intention, n’en blessent pas moins l’ état , l’intérêt, les opinions, ou les préjugés de ceux
al, pour un Etre dont la vie est si courte et le temps si précieux. L’ état d’homme a ses plaisirs, qui dérivent de sa nature
t, pour sentir la mauvaise foi de toutes ces réponses que consulter l’ état de son cœur à la fin d’une Tragédie. L’émotion, l
té de ses crimes ; et qu’une pareille Pièce, jouée devant des gens en état de choisir, ne fît plus de Mahomets que de Zopire
par sa fureur, il n’y a pas dans toute la Pièce un seul personnage en état par son caractère de partager avec lui l’attentio
ements les amèneront tous à peu près au même point ; c’est donc par l’ état où chacun était d’abord, qu’il faut estimer les d
frir une honnête récréation à des gens continuellement occupés, et en état de supporter cette petite dépense ; supposons enc
est que, nul homme ne pouvant vivre civilement sans honneur, tous les états où l’on porte une épée, depuis le Prince jusqu’au
où l’on porte une épée, depuis le Prince jusqu’au Soldat, et tous les états même où l’on n’en porte point, doivent ressortir
les faits avant de raisonner sur les causes, je vois en général que l’ état de Comédien est un état de licence et de mauvaise
nner sur les causes, je vois en général que l’état de Comédien est un état de licence et de mauvaises mœurs ; que les hommes
ls n’eussent été méprisables ? Pourquoi penserait-on plus mal de leur état que des autres, s’il n’avait rien qui l’en distin
que cet opprobre tombait moins sur la représentation même, que sur l’ état où l’on en faisait métier : puisque la Jeunesse d
édie, ils ne pouvaient jeter d’avance une impression de mépris sur un état dont on ne connaissait pas encore les effets ; et
lace ? Quel est donc, au fond, l’esprit que le Comédien reçoit de son état  ?Un mélange de bassesse, de fausseté, de ridicule
st dans le cas de tout autre Citoyen qui remplit les fonctions de son état . Mais un Comédien sur la Scène, étalant d’autres
à la voix de la raison, et leur cœur à celle de la nature. Dans tout état , dans tout pays, dans toute condition, les deux s
la sauvegarde commune que la Nature a donnée aux deux sexes, dans un état de faiblesse et d’oubli d’eux-mêmes qui les livre
il exigeait-il une diminution de forces ? Mais pour les réduire à cet état pénible, il les fallait assez fortes pour ne succ
il devrait être plus faible partout où l’on est resté plus près de l’ état primitif. C’est tout le contraire38. Dans nos mon
l’homme. Revenant maintenant à nos Comédiennes, je demande comment un état dont l’unique objet est de se montrer au public,
compter sur un miracle continuel ? L’immodestie tient si bien à leur état , et elles le sentent si bien elles-mêmes, qu’il n
a plus grande familiarité. Je n’ai pas besoin de montrer comment d’un état déshonorant naissent des sentiments déshonnêtes,
vent entretenir une Comédie à demeure ? Pour juger si nous sommes en état de mieux faire, prenons un terme de comparaison b
Théâtre ; jamais Cléopâtre et Xerxès ne goûteront notre simplicité. L’ état des Comédiens étant de paraître, c’est leur ôter
omédie florissante et fréquentée ; supposons enfin notre ville dans l’ état où vous dites qu’ayant des mœurs et des Spectacle
ois nos mœurs et notre constitution : car ce sexe plus faible, hors d’ état de prendre notre manière de vivre trop pénible po
auvaises mœurs, d’intrigues, de trahisons, d’adultères, on redoute un état d’indiscrétion où le cœur se montre sans qu’on y
plus sensibles au vulgaire que des effets moraux dont il n’est pas en état de voir les liaisons avec leurs causes, ni l’infl
ts et grands nous sussions tirer nos plaisirs et nos devoirs de notre état et de nous-mêmes ; mais de ce qu’on devrait peut-
être privé du commerce continuel de l’autre. Les particuliers de tout état auraient la ressource d’un spectacle agréable, su
ctère seraient un peu plus consultées ; on donnerait moins à celles d’ état et de biens qui font des nœuds mal assortis, quan
pour supporter un tel Spectacle, et que de jeunes personnes dans cet état fussent à Genève comme à Sparte couvertes de l’ho
sition qui demande éclaircissement et discussion ; mais qu’un certain état du goût répond toujours à un certain état des mœu
ussion ; mais qu’un certain état du goût répond toujours à un certain état des mœurs, ce qui est incontestable. 10. [NDA]
nt honorer. Chez eux les grands talents anoblissent dans les moindres états  ; les petits avilissent dans les plus illustres.
mœurs tiennent plus qu’on ne pense à ce que chacun se plaise dans son état . Le manège et l’esprit d’intrigue viennent d’inqu
 ; au lieu de s’user l’une contre l’autre, comme elles font dans tout état mal constitué. Cela posé, que doit-on penser de c
ez-lui des fêtes, offrez-lui des amusements qui lui fassent aimer son état et l’empêchent d’en envier un plus doux. Des jour
. III, ch. 16 « Du jeu » (qu’on trouve chez Rey à Amsterdam). Voilà l’ état de la question bien posé. Il s’agit de savoir si
71 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VIII. Sentiment de S. Thomas. » pp. 178-198
ur profession n’est point mauvaise de sa nature, ils ne sont point en état de péché. Ils sont nécessaires à la société ; on
ux plaisans, les propos facétieux, sont éloignés de la comédie dans l’ état où nous la voyons, où tout tend à exciter les pas
rices, qui bien plus dangereuses qu’un portrait, se présentent dans l’ état le plus indécent ! quel arrêt contre les décorati
nger & le mal ; mais dans la totalité du spectacle public, dans l’ état où il se trouve & sera toujours, pour peu qu’
petit-maître, dont la conduite mondaine déshonore la sainteté de son état . Concina fait d’abord, comme le P. le Brun, l’his
’intrigue, il conclud que les Acteurs & les Actrices sont dans un état de péché mortel & de damnation. Il ne fait pa
72 (1825) Encore des comédiens et du clergé « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. 13-48
science, sous le prétexte des intérêts de la religion et de ceux de l’ état , des actes d’immoralité dans tous les genres, des
rance est le partage nécessaire du peuple… qu’il est dangereux pour l’ état et pour la religion de lui accorder une instructi
ance, voudraient-ils qu’une portion de la population qui constitue un état fût plus malheureuse que l’autre portion ? Un arr
eureuse Espagne nous offre les preuves les plus tristes. Le salut des états , la sûreté des souverains, et le bonheur des peup
eurs opérations administratives, tant au dehors, vis-à-vis des autres états , que dans l’intérieur vis-à-vis de leurs propres
r vis-à-vis de leurs propres sujets. Il est temps que les ministres d’ état et tous les agents de l’autorité souveraine, prat
73 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PRÉFACE. » pp. -
areil Ouvrage avait pour Auteur un homme grave et respectable par son état ou par sa dignité, il n’en serait pas pour cela p
u de la contagion, et qui a eu le bonheur de s’en sauver, est plus en état d’en faire une description exacte, et de fournir
74 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE V. Du principal motif de la Réformation du Théâtre. » pp. 49-58
lles manières et l’usage du monde ; en sorte qu’à dix ans ils sont en état de paraître dans les meilleures compagnies, où on
e moins dangereux pour leur innocence. A leur âge, ils ne sont pas en état de suivre l’intrigue d’une Pièce, ni de faire des
75 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE VI. Les obstacles qu’on peut rencontrer pour parvenir à la Réformation du Théâtre. » pp. 59-68
ement par les Comédiens de profession, mais par des personnes de tout état . C’est en suivant ces principes et en prenant ces
D’ailleurs, il est difficile de supposer que ces Comédiens fussent en état de substituer, à ce qu’ils retrancheraient du Thé
76 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — CONCLUSION, de l’Ouvrage. » pp. 319-328
our la plupart sont encore entre nos mains, nous sommes nous mêmes en état de juger de la lenteur des progrès qu’ont fait le
le risque évident que courent ceux qu’on fait subitement passer d’un état de tranquillité et de repos à celui d’inquiétude,
77 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « Résumé et moyens de réformation. » pp. 105-200
ons, leurs systèmes et préventions diverses, tous les rangs, tous les états , tous les âges, les deux sexes, les amis, les enn
onie sociale, au système nécessaire de la hiérarchie des rangs et des états plus généralement que je ne l’ai dit plus haut, e
 XIII. Ce prince veut, dans cet acte conciliant publié en 1641, que l’ état de comédien ne soit pas regardé comme infâme, et
ice ou la corruption n’est pas attachée particulièrement à tel ou tel état , qu’elle appartient aux personnes, ou aux mœurs,
nt aux personnes, ou aux mœurs, au siècle, en un mot, et que tous les états recèlent dans la même proportion, à peu-près, des
péter ici ce que j’ai dit déjà ailleurs : hommes honnêtes de tous les états , puissé je ne pas vous flétrir même par cet énonc
ent possible le vide plus dangereux aujourd’hui qui se trouve entre l’ état d’innocence et celui de la corruption et du crime
r des personnages réputés estimables, de son âge, de son rang, de son état et de sa qualité. Si, dans le tableau du Tartufe,
78 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XIX. Des Talens mal-à-propos attribués aux Comédiens. » pp. 45-62
s l’avons insinué au commencement de ce Chapitre ; mais qu’il soit en état de suivre de plan que l’Auteur a tracé ; qu’il me
r de ressentir véritablement ce que l’on doit exprimer, on est hors d’ état de jouer. Les sentimens se succédent dans une scé
a-t-il possible ? Non sans doute vous chercherez à vous remettre d’un état qui vous ôte la faculté de poursuivre ; un froid
79 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXII. De l’usage du Théatre relativement au Comédien. » pp. 104-121
ctateur sur son Théatre, parce qu’il est rare que nous mettions notre état au nombre de nos plaisirs. Les raisons qui le dét
réduit leurs organes épuisés à une espéce d’engourdissement. Dans cet état ces Poëtes ont pris les suggestions de l’amour pr
ent reconnu, qu’il n’y a pas un Acteur, tant ils sont excèdés de leur état , qui n’en prit tout à l’heure un autre moins lucr
80 (1825) Des Comédiens et du Clergé « article » pp. 60-68
s susceptibles de fixer mon opinion sur une question intéressante : L’ état des comédiens sous le point de vue religieux ; qu
tire le sabre de l’autre.... mais le sabre a toujours raison dans un état bien policé, de sorte qu’en définitif le char fun
unis pour appuyer son système dans la question. Après avoir retracé l’ état des comédiens chez les anciens, M. d’Hénin consid
81 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Dix-Septième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 282-286
cause.… Il me semble que cette belle Actrice n’est pas à sa place ; l’ état de Comédienne.… Je voudrais bien.… la mettre dans
as ! maîtresse de moi-même à vingt ans, environnée d’écueils, dans un état que j’aime & que je ne saurais quitter, quel
82 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXI. Réflexions sur la vertu qu’Aristote et Saint Thomas après lui ont appelée Eutrapelia. Aristote est combattu par Saint Chrysostome sur un passage de Saint Paul. » pp. 117-123
 : « qu’ils ne nous regardent point » : qu’ils ne sont point de notre état , ni de la vocation du christianisme. Il comprend
d’aucun usage et dont nous n’avons que faire, ne sont point de notre état . Qu'il n’y ait donc point parmi nous de parole oi
83 (1702) Lettre de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour. Lettre de Lettres curieuses de littérature et de morale « LETTRE. de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour, qui lui avait demandé quelques réflexions sur les pièces de Théâtre. » pp. 312-410
us écrire sur d’autres matières, et qui eussent plus de rapport à mon état , peut-être le ferais-je avec plus de succès ; ou
ent ni blesser les bienséances attachées à certain age, et à certains états , ni altérer les caractères connus et consacrés pa
aits vifs et éclatants, qui excitent les passions. Situation est cet état violent, où l’on se trouve entre deux intérêts pr
indre les mœurs, il faut connaître au juste, ce qui convient à chaque état , à l’âge, au sexe, au rang que l’on tient. Sur ce
ermis. C’est sur ce principe, que les Théologiens modernes excusent l’ état des Comédiens, et soutiennent qu’ils sont en bonn
andaleux, qui pût blesser les oreilles délicates. Ce n’est donc pas l’ état des Comédiens qu’il faut condamner, ni la Comédie
bonne chère, de porter de riches étoffes, et de s’habiller selon son état , pourvu que l’on ne dissipe pas son bien, et que
à la Comédie, ni aux Comédiens modernes, on ne doit pas regarder leur état , des mêmes yeux, qu’on le regardait au temps de J
x qui y assistaient. Les choses ne demeurèrent pas longtemps dans cet état de simplicité et de grossièreté ; à mesure que le
84 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Luxe des coëffures. » pp. 115-142
de tous les rafinemens de la parure. Il faut prendre le siécle dans l’ état où il est, puisqu’aussi bien la réforme subite se
ur des actrices. Je ne sais pourtant si elles ne seroient pas plus en état de lui donner des leçons, que d’en recevoir de lu
mmes ; on y reçoit des faveurs, on y prend des libertés, auxquelles l’ état où l’on se montre invite, & qu’il facilite, e
emple des graces, & envoyer coëffer les Actrices du Monomotapa. L’ état de Baigneur, Coëffeur étoit considérable à Rome,
devoir, elles étoient sur le champ fustigées, & pour être plus en état de recevoir les coups, elles avoient les épaules
qui fait presque la moitié de la vie, de tous les libertins, de tout état , de tout sexe, jusques dans le Sanctuaire. Qu’on
p; la premiere démarche d’une personne qui se consacre à Dieu, dans l’ état réligieux, c’est de couper les cheveux : le même
85 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE I. Préjugés légitimes contre le Théatre. » pp. 4-29
on du crime ! Pour tous ceux qui ont eu le malheur de mourir dans cet état , leurs noms ont beau être célèbres dans les faste
e compagnie trouve-t-on au spectacle ? y voit-on ce qui dans tous les états édifie par la vertu & la fidélité à ses devoi
ts, y sont scandaleux. Les femmes y deviennent plus dangereuses par l’ état où elles s’y montrent, par l’esprit de liberté, d
asard, l’amusement & le vice réunissent & confondent tous les états , tous les âges, tous les caractères. C’est un sec
aisirs leur sont interdits, ils voudroient vous priver de ce que leur état ne leur permet pas de goûter. On ajoûte avec char
lade insensé, le feu brûle vos entrailles, le Médecin vous déclare en état de mort, & vous vous applaudissez d’une parfa
ur des raisons à lui connues. Ne se trouvant pas bien guéri, & en état de recommencer ses galans exploits, il fit quelqu
86 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « MANDEMENT  du Chapitre d’Auxerre, Touchant la Comédie. » pp. 51-58
les yeux de ces malheureuses victimes de Satan sur l’horreur de leur état . Forcez les, N. T. C. F. en défertant leurs spect
s spectacles impies, d’abandonner une profession, qui les met dans un état perpétuel de péché ; afin que frustrés des gains
87 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — Avertissement » pp. 72-80
-mêmeChap. 25. nous éloigne de Dieu et de l'esprit chrétien ; qu'en l' état même le plus honnête où on la puisse mettre,Chap.
veut qu'on se consulte soi-même, et qu'on remarque la différence de l' état auquel on se trouve lorsqu'on revient de l'Eglise
88 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VIII. Du Clergé comédien. » pp. 176-212
s Ecclésiastiques à qui le théatre a fait oublier la sainteté de leur état . Parmi les Papes, on ne connoit que Leon X, ouver
donné dans des excès si éclatans, sont pourtant bien éloignés de leur état par leur amour du théatre, aucun d’eux n’y a réus
bons à rien, même au théatre où ils ne réussissent pas, & où leur état qu’ils dèshonorent les fait mépriser & tourne
Recueil à Luques en 1765, il ne réussit à rien, il étoit hors de son état & de son génie, l’amour de la Scène, aveugle
le Duc de Bourbon qui l’aimoit, envoya un Page pour s’informer de son état  ; ce Page lui dit, selon le langage de la Cour,
tus chretiennes. Elles sont dans les œuvres de Boileau. Il embrassa l’ état ecclésiastique. Le jeune Abbé passa plusieurs ann
it combien son goût pour le théatre étoit opposé a la sainteté de cet état , & à la jouissance des revenus ecclésiastique
e son caractere, les graces de son imagination, la délicatesse de son état , qui déméloit les plus légeres nuances, la gaieté
89 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IV. Bassesse légale du métier de Comédien. » pp. 75-100
sur la scène. « Les Comédiens, dit ce grand Magistrat, n’ont point d’ état légal en France. Ils ne peuvent se flatter d’être
, sont de fort minces titres pour passer l’éponge sur les taches de l’ état  ; eh qui est plus richement habillé, plus accrédi
ments ont-elles tenu la balance ? Les courtisanes Grecques étaient en état de bâtir des pyramides, des murailles de ville, d
litate C. 39. n. 13.). Il décide en ces termes contre les Princes des états de Thalie : « Histriones artem illum publice exer
aucun ne fut jamais acteur de profession. L’exécution mercenaire par état , amuser le premier venu pour de l’argent, par des
crime de penser que des Magistrats qui connaissent la dignité de leur état , et n’en sont quelquefois que trop remplis, daign
90 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre III. Du Cardinal de Richelieu. » pp. 35-59
t on y parle des têtes couronnées. C’est une allégorie poétique sur l’ état de l’Europe. « Francion et Ibère (les Rois de Fra
tion de tout le monde. Autre preuve que ce ne fut point une affaire d’ état , de religion, de mœurs, quoiqu’ils y fussent les
es, il en nomma un nouveau, qui refondit tout et mit l’ouvrage dans l’ état où nous l’avons, « fort peu différent de ce qu’il
. Comment un Prêtre, un Evêque, un Cardinal, à qui la sainteté de son état et tous les canons de l’Eglise l’interdisent, non
messe pour les calamités publiques aux farces de la foire ; hommes d’ état et petits-maîtres, les affaires et le jeu, le tri
é au comble par Louis XIV, qui de proche en proche a infecté tous les états , même le Clergé ; les grands Bénéficiers depuis c
91 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Suite d’Anecdotes illustres. » pp. 184-225
xtinction pour contrarier le Pape, quoique leur ordre soit dans un un état pire que la Pologne, puisqu’il est entièrement dé
tacle à Varsovie, non par quelque pièce grave, sérieuse, analogue à l’ état présent de la république, mais par un opéra bouff
e du moment à la gloire immortelle de retarder du moins la ruine de l’ état  ; d’autres enfin indifférens rient de tout, &
t le comble au prodige, elle avoit passé la moitié de sa vie dans les états les plus opposés à la piété & à la grandeur q
ou autrement ; pour mettre le Prévôt des Marchands & Échevins en état de subvenir aux dépenses de cette grande construc
aut que l’entretien de ces filles, qui dans les atteintes portées à l’ état religieux, a bien l’air d’être supprimé ; mais le
Saint Germain des Prés & des pensions considérables ; il reprit l’ état ecclésiastique, mais voulut vivre en particulier.
traite ; l’amour du théatre pervertit tout : vertu, sagesse, décence, état , dignité, gloire acquise, rien ne résiste au pois
l’entretien du fonds, & sans profit pour ceux qui seroient hors d’ état de rien payer ; cela vaudroit bien la comédie, de
92 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre premier. Remarques Littéraires. » pp. 11-51
onte. Les riches voudront toujours se distinguer des pauvres, & l’ état ne sauroit se former un revenu moins onéreux &
udoyer une troupe de comédiens, comme la chose la plus nécessaire à l’ état , une école de vertu & de politesse, ce qui a
soulageroit les pauvres, & produiroit un revenu considérable à l’ état . Charge volontaire, dont personne n’auroit à se p
une nymphe dans un bois écartés, désarmée & sans défense, dans l’ état le plus galant, se cache pour contempler avec lib
onnées. Les parens du danseur sentirent qu’il n’étoit pas propre à un état si sérieux, & lui acheterent une autre charge
fait profession & vécu plusieurs années en religieuse, quitte son état pour se livrer au monde, & composer des roman
recevra le modeste auteur. Chloé, qu’on vit si mince dans son premier état , Chloé se souviendra des sabots qu’en province ja
-mêmes. Il s’est fait beaucoup de tableaux, beaucoup d’ouvrages sur l’ état des hommes à la naissance du monde soit selon la
tit-maîtres, les amateurs ne sont-ils pas des femmes ? Il appelle son état une ivresse : il ne dit que trop vrai, il ne dit
93 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128
poësie peut être châtiée, & l’exécution dangereuse. Se livrer par état , passer sa vie à inspirer la passion à tout le mo
e l’Amérique, & ceux-là n’ont pas de théatre & ne sont pas en état d’en prendre les leçons. On y perdroit bien plutô
ctions à Dieu, c’est une spéculation que bien des gens ne sont pas en état de supporter. Quelle expression ! Le rapport des
 ; on méprise, on traite de Comédiennes celles qui se montrent dans l’ état où l’on paroît au théatre. Les Actrices ne suiven
vine & incontestable, il s’élevoit des nuages dans mon ame sur un état si peu conforme au Christianisme. Au défaut de ra
94 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE V. De la protection spéciale sanctionnée par le Pape, accordée aux Comédiens du troisième âge, par l’autorité spirituelle, et par l’autorité temporelle. » pp. 120-129
a régir, en portant toutes ces dépenses publiques dans le budget de l’ état . Les théâtres moins considérables furent égalemen
in pontife. Il est en effet incontestable qu’à Rome, et dans tous les états d’Italie, l’art théâtral y est autorisé, protégé,
95 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — DEUXIEME PARTIE. — Méthode et règlement pour réformer le Théâtre. Avant Propos. » pp. 87-98
nter qu’en faisant revivre le Théâtre, ils l’ont mis dans un meilleur état qu’il n’était. Ce Théâtre, dira-t-on, qui, par ta
être mérités par les Comédiens, que temps que le Théâtre sera dans un état tel que les honnêtes gens et les Chrétiens puisse
96 (1541) Affaire du Parlement de Paris « Procès-verbal de l’action intentée devant le Parlement de Paris par le procureur général du Roi aux “maîtres entrepreneurs” du Mystère des Actes des Apôtres et du Mystère du Vieil Testament (8-12 décembre 1541) » pp. 80-82
niquesaa, comme cordonniers, savetiers, crocheteurs de grève, de tous états et arts mécaniques, qui ne savent lire ni écrire
boîte aux pauvres par provision, et sauf après avoir vu par la cour l’ état de leurs frais et de leur gain en ordonner plus g
ville de Paris. Et semblablement mettront par devers ladite cour leur état et compte, pour icelui vu leur être pourvucc ains
), De verborum significatione libri XX. Il ne nous est parvenu qu’à l’ état de fragments. Il en existe plusieurs éditions inc
97 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Faste. » pp. 154-183
qu’à ce que dix couturières qui veillent toute la nuit, la mettent en état de paroître avec honneur le lendemain. Cidalisse
urs Abbayes considérables, & de tenir à la Cour de Charlemagne, l’ état d’un Prince. La morale d’Alcuin n’étoit pas gouté
en voici qui n’a point d’exemple dans l’histoire. Il y avoit dans ses états quelques Nains en petit nombre, venus apparemment
ps & chez tous les peuples, les habits ont servi à distinguer les états des personnes par la forme & les richesses, &
preté ; jusques-là rien que d’innocent, & même de convenable. Les états ne doivent pas être confondus, & la charité n
cule un visage efféminé, enivré des grâces de la parure, qui dans cet état respectable, autant que dans la tristesse du veuv
mes de vanité qui n’ont d’autre étude que de se parer par-dessus leur état & leur moyen, souvent ; a mauvaise intention
98 (1752) Essai sur la comédie nouvelle « ESSAI SUR LA COMEDIE MODERNE. » pp. 1-160
mœurs. Il n’en est pas lui-même bien convaincu ; en tout cas, dans l’ état où il se trouve aujourd’hui, il y aurait encore b
tait alors intolérable : mais comme ils se font un grand moyen de son état actuel, il s’agit de leur prouver qu’elle est plu
de ceux qui seront curieux d’approfondir la matière, et les mettre en état d’en porter un jugement solide, on a cru à propos
terrible. Les exemples n’en manquent pas dans Molière ; on serait en état d’en donner un grand nombre ; chaque Pièce en fou
en effet le P. Porée la condamner ouvertement ? Il la soutient dans l’ état même qu’elle est aujourd’hui très inutile aux mœu
enter de la tolérance qu’on avait pour elles, ni en conclure que leur état fût honnête et licite ; ceux-là, parce qu’ils son
refusé les Sacrements au Jubilé de 1696, s’ils ne renonçaient à leur état , la Congrégation du Concile tenu à Rome les renvo
tes. Peut-on, par exemple, appeler ainsi ce qui fait une occupation d’ état  ? et faut-il se faire violence pour rapporter à D
 ? et faut-il se faire violence pour rapporter à Dieu le choix de cet état  ? Mais quoique en général tous les hommes doivent
en général tous les hommes doivent rapporter à Dieu le choix de leur état , et par conséquent les Comédiens eux-mêmes, il n’
du leur métier plus noble ni plus innocent. Ils ont tous été par leur état des occasions de scandale. Malheur, comme l’on sa
tous par leurs mœurs ; il faudrait encore qu’ils le fussent par leur état . Car on a beau se flatter et s’étourdir sur cette
ction sur eux-mêmes, afin au moins de n’avoir de reprochable que leur état  : parce qu’on est malheureux, faut-il être coupab
en butte à la médisance ; c’est même un axiome outré. Il est nombre d’ états qui rendent publics ceux qui les embrassent, sans
99 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre XII. Que la représentation des Comédies et Tragédies ne doit point être condamnée tant qu'elle sera modeste et honnête. » pp. 237-250
cet excès est un péché, les Histrions devraient être toujours dans un état de péché mortel, comme aussi tous ceux qui se div
ne peut pas dire que leur exercice soit défendu, ni qu'ils soient en état de péché quand ils le font avec quelque modératio
100 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE PREMIER. Peinture & Sculpture. » pp. 4-40
s croire que le peintre fut infidele ; se seroient-elles mises en cet état à ses yeux, ont-elles consenti qu’on les offrit e
es en cet état à ses yeux, ont-elles consenti qu’on les offrit en cet état aux yeux de tout le monde ? Vous les étalés, le s
désordre des hommes, ordonna aux femmes de paroître devant eux dans l’ état où l’on présente les statues. Le fameux Législate
de ces peintures. Alexandre voulut faire peindre sa maîtresse dans l’ état où se montre le modele que les écoles de peinture
Les femmes même débauchées n’oseroient se présenter en public, dans l’ état où on ose les peindre. Non-seulement on permet, o
comme dans le Dictionnaire encyclopédique, ils se montrent dans leur état naturel, sans causer aucune émotion voluptueuse ;
Médicis, & un Mercure de Samos, de grandeur humaine, & dans l’ état de pure nature ; & une Flore qui n’est couver
du romain ; il faut donc, dit le vertueux bénéficier, les mettres en état de figurer avec mon portrait, il n’y a rien à fai
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