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1 (1736) Observations sur la comédie et sur le génie de Molière
c de Ferrare fit bâtir exprès, pour servir à la représentation de ses comédies , ce théâtre superbe, qui par une fatalité singuli
Les écrits de Molière sont non seulement une poétique complète sur la comédie , mais encore une poétique convenable au siècle où
s ; la liberté que je prends de lui présenter mes Observations sur la comédie , et sur le génie de Molière, et qu’en me permetta
ire. Pour mieux faire sentir les réflexions que j’ai hasardées sur la comédie , j’avais besoin d’un objet de comparaison, et je
ui était inférieur. Comme il a travaillé dans tous les genres dont la comédie est susceptible, je trouve dans ses écrits la plu
gneur le Garde des Sceaux un Manuscrit intitulé : Observations sur la comédie , et sur le génie de Molière, avec des observation
rait faire imprimer et donner au Public plusieurs Observations sur la comédie , et sur le génie de Molière. Réflexions historiqu
. À Paris le 31 Mars 1735. G. Martin, Syndic. Observations sur la comédie et sur le génie de Molière. Livre premier. A
e de Molière. Livre premier. Article premier. Des parties de la comédie . Il n’est pas étonnant que la comédie change
premier. Des parties de la comédie. Il n’est pas étonnant que la comédie change suivant les temps, ni qu’elle paraisse si
ne suite nécessaire, ce qui oblige à les peindre différemment dans la comédie . Il y a plus, on voit dans le même pays les mœurs
ne pas prêter une sérieuse attention. Les principales parties dont la comédie depuis Molière est composée, et que nous connaiss
qui mérite une plus grande attention. Sans intrigue il n’y a point de comédie , et c’est par l’intrigue qu’on la distingue du di
sée par aucun mouvement d’intrigue, on ne peut lui donner le titre de comédie . Deux espèces d’intrigue. On distingue deux
sard, qu’à la malignité des maîtres ou des valets ; et qu’au fond une comédie intriguée de la sorte étant une image plus fidèle
duit seul tous les incidents. Mais il manque à la perfection de cette comédie la simplicité dans le principe de l’action ; parc
nt jamais être altérés par le merveilleux, ou le surnaturel. Comme la comédie des Ménechmes est encore plus vicieuse de ce côté
je n’en parlerai point. Je dirai seulement que je ne connais point de comédie française d’intrigue dont les incidents ne soient
t ; et voilà les seules circonstances où il soit permis dans la bonne comédie de se travestir. L’Eunuque de Térence présente Ch
de gloire ; et le poète aurait le mérite d’avoir donné une espèce de comédie nouvelle. Car on peut dire que les Anciens n’ont
ences de leur théâtre. Il faudrait donc, pour composer une excellente comédie , s’attacher uniquement à la première espèce, et n
eurs, et je ne crois pas qu’on puisse en trouver une meilleure que la comédie d’intrigue de la première espèce. Intrigue jo
et c’est sur ces deux pivots que roulent les intrigues de toutes les comédies anciennes et modernes. Plaute a peint communément
rdinaires des peuples les plus barbares et les moins connus : dans la comédie au contraire il veut qu’on lui présente les mœurs
i dire, attachées à l’humanité, et qu’elles en sont inséparables. Les comédies où Plaute a employé des esclaves fourbes et intri
; L’Andrienne de Térence, toute excellente qu’elle est, et les autres comédies de ce caractère, ne sont point goûtées de nos jou
éâtres. Or la seule raison, à mon avis, pour laquelle ces différentes comédies sont reçues si différemment, c’est que l’intrigue
lière, car il sera toujours l’objet de nos réflexions, a composé deux Comédies dont l’intrigue roule sur des mœurs particulières
ndant les spectateurs, lors même qu’ils admirent ces deux excellentes comédies , ne les goûtent déjà plus, parce que les caractèr
oit soutenu par des traits semblables à ceux dont Molière a rempli sa comédie des Femmes savantes. Mais supposons pour un momen
mps en France : on ne pourra disconvenir au moins que jamais les deux comédies dont je parle ne sortiraient du royaume, comme el
doivent être plus nobles et plus élevées que l’original ; et dans la comédie , qui est une imitation des « plus méchants », les
de la difformité qui fait rire ». Or n’est-ce pas là dire que dans la comédie il faut distinguer les mœurs ou caractères, d’ave
: au lieu qu’elles sont devenues la partie la plus essentielle de nos comédies , et que sans les mettre en jeu, on ne peut représ
roduire du haut comique. Caractères dans les Anciens. Parmi les comédies anciennes qui sont venues jusqu’à nous, je ne con
poètes français sont, je crois, les inventeurs de ce nouveau genre de comédie . Les pièces de caractère sont plus goûtées aujour
agination, du poète se fasse également sentir dans ces deux genres de comédies , il est vrai cependant qu’elle brille moins dans
ra jamais autant que la peinture d’un caractère. Intrigue dans les comédies de caractère. Plusieurs auteurs français ont p
édies de caractère. Plusieurs auteurs français ont prétendu qu’une comédie de caractère n’était pas susceptible d’intrigue,
r si la fable est intriguée, ou ne l’est pas. Pour moi je regarde une comédie de caractère sans intrigue, comme un corps sans â
i, dans L’École des femmes, et dans L’École des maris. Exemples de comédies intriguées par le caractère. Il faut néanmoins
aux autres personnages. Ces trois modèles font assez connaître qu’une comédie de caractère, pour être parfaite, doit avoir une
utres semblables, ne sauraient fournir une matière qui convienne à la comédie . D’ailleurs une partie des caractères que j’ai ap
l’attention du spectateur. Nous en avons une preuve récente dans une comédie représentée depuis peu sur le théâtre français, e
dont le mérite est généralement reconnu ; un des personnages de cette comédie dont le caractère est brusque et familier, s’atti
é par l’effet ou l’action qu’ils peuvent produire à son préjudice. Comédie de caractère mixte. Deux espèces de cette comédie
à son préjudice. Comédie de caractère mixte. Deux espèces de cette comédie . De tout ce que je viens de dire, on ne doit p
s de dire, on ne doit point conclure que l’on ne puisse pas faire des comédies de caractère mixte ; les fables de ce genre diffé
ent pièces de caractères, comme nous l’expliquerons dans la suite. La comédie de caractère mixte doit être regardée sous deux f
Misanthrope, fournit un exemple de la première façon de considérer la comédie de caractère mixte. Il fait du Misanthrope le pri
le demande. Exemples de la seconde espèce. La seconde espèce de comédie de caractère mixte, est, comme nous avons dit, fo
s gentilhomme, et plusieurs autres qu’il a composées dans le genre de comédies de caractères principaux ou dominants, parce qu’e
èces de L’École des maris, et de L’École des femmes, quoique ces deux comédies soient de caractère mixte, on sentira aisément qu
nt ; mais j’ai réservé à faire sentir dans l’examen particulier de la comédie de L’Avare, la qualité et la force d’un caractère
ivent, sans avoir recours aux caractères épisodiques. Plaute, dans sa comédie de l’Aulularia, nous a donné l’idée du caractère
Molière, qui connaissait parfaitement le cœur humain, a donné dans sa comédie de L’Avare deux compagnes à l’avarice, qui sont l
eut fournir des sujets également bons convenables à la tragédie, à la comédie , et à la farce ; et c’est de quoi l’on peut se co
par l’art avec lequel elle est traitée, on peut dire qu’elle vaut une comédie entière : c’est je crois l’effort de l’esprit hum
voulait parler de toutes les beautés d’économie qui règnent dans les comédies de Molière, il faudrait faire des extraits de tou
ogue. La diction, qu’en distinguant les principales parties de la comédie , j’ai jointe au dialogue, en peut d’autant moins
ne. Les Grecs. Les Latins. Les Italiens, et les Espagnols. La comédie grecque n’a jamais et dans aucun sujet employé d’
dans aucun sujet employé d’autre style, que le style familier ; et la comédie latine, comme on le verra dans la suite par l’exa
it trouvé le théâtre, quoiqu’il fût l’inventeur d’un nouveau genre de comédie , il ne se laissa jamais aller à la tentation de c
s idées des nations voisines, refusèrent leurs applaudissements à des comédies qu’on leur présenta, parce qu’elles étaient ou dé
its vrais ne souffrent qu’avec peine que l’on préfère aujourd’hui des comédies composées simplement de saillies et d’épigrammes,
ui des comédies composées simplement de saillies et d’épigrammes, aux comédies qui n’ont qu’une intrigue soutenue d’une action s
scours académique. Or pour savoir quelle sorte d’esprit convient à la comédie , il ne faut qu’étudier Molière ; alors on verra q
l’en ai cru longtemps l’inventeur ; mais en lisant avec attention les comédies espagnoles, j’ai trouvé une pièce où Molière a pr
esse d’Élide, est une preuve de la justesse de son esprit. Dans cette comédie , le coup de théâtre, ou surprise de pensée, que j
al, mais elle est devenue sublime entre les mains de Molière. Dans la comédie espagnole, la Princesse, qui dédaigne l’amour, a
ni les saillies, mais il ne faut pas en faire la base du comique ; la comédie admet toute espèce de comique en général, mais el
ent. Exemples du comique de sentiment dans la situation. Dans la comédie du Cocu imaginaire 6, Sganarelle en confrontant l
penserai d’en donner ici d’autres exemples. Observations sur la comédie et sur le génie de Molière.Livre second. Art
la farce. Dans le seizième siècle, où régnait en Italie la bonne comédie , les Italiens ont composé plusieurs farces, que l
toujours succéder des mimes aux représentations des tragédies et des comédies mêmes, est peut-être ce qui a donné lieu à l’étab
gré lui, après avoir si pleinement satisfait l’homme d’esprit dans la comédie du Misanthrope ? Article second. Parallèle de
rable ce comique forcé, et tout à fait différent de celui de la bonne comédie , surtout dans la scène de Mascarille avec les Pré
it par la critique que l’on recherche principalement dans le genre de comédie dont nous parlons. Les petites pièces d’un acte q
ce de la farce, et que l’on donne à la suite d’une tragédie, ou d’une comédie , ne remplissent point l’intention pour laquelle l
s espèces de farces dans Molière. On nomme abusivement toutes les comédies qui ne sont point en cinq actes, petites pièces o
synonymes. Le nom de farce, par exemple, ne convient pas à toutes les comédies de Molière qui sont en trois actes, et même en un
our telles. Il les a données pour ce qu’elles sont en effet, pour des comédies . Il les composa en trois actes, non seulement pou
c Molière lui-même qui nous impose l’obligation de donner à ces trois comédies le nom de petites pièces, plutôt que celui de far
ègles, auraient cru commettre une faute considérable que de faire une comédie en trois actes. Les Espagnols au contraire, qui c
tion : il suivit et les préceptes des Anciens, en composant plusieurs comédies en cinq actes ; et la pratique des Espagnols, en
une chose des plus hardies que d’imaginer, comme a fait Molière, une comédie en trois actes de scènes détachées, telle que Les
que je vais faire de cette pièce. Article cinquième. Examen de la comédie des Fâcheux . Ceux-là se trompent qui croient
. Ceux-là se trompent qui croient que Molière a tiré l’idée de sa comédie des Fâcheux d’une satire d’Horace ; Molière avait
es Comédiens-Italiens, qui de son temps étaient à Paris, une ancienne comédie italienne intitulée : Le Case svaliggiate, ou Gli
, pour éviter celui des Fâcheux, dont Molière s’était emparé. Dans la comédie italienne, Pantalon est amoureux d’une jeune fill
raisemblable, que Molière a tiré l’idée et le motif de l’action de sa comédie des Fâcheux. On ne peut douter qu’en voyant repré
imagina un motif, une intrigue ou action, et un dénouement, et fit sa comédie en trois actes. Peut-être que cela même a été cri
on peut donner à juste titre Les Fâcheux pour un parfait modèle de la comédie de scènes détachées. Si personne jusqu’ici n’a ri
és, n’ont pas toujours été plus exacts, ou plus scrupuleux dans leurs comédies  ; les jeunes personnes y peuvent apprendre toutes
si justes censures. Il serait en effet bien difficile de défendre la comédie dès qu’elle peut détourner de la vertu, ou séduir
epuis Molière qui en a été le restaurateur, est un champ si fécond en comédies de caractères qu’il paraîtrait facile d’y corrige
Façon de critiquer de Molière. Molière se trouva par rapport à la comédie dans la même situation où était Corneille par rap
, et aux autres le sentiment qu’ils en devaient concevoir. Si dans la comédie de George Dandin, Molière s’est servi des couleur
point de l’invention de Molière ; qu’il l’a prise imitée de plusieurs comédies d’un théâtre voisin de la France, comme on le ver
elui de L’Amour médecin doit tenir le premier rang ; c’est une petite comédie en trois actes, mais si courts que telle pièce du
ique embrasse sa fille, et le mariage d’Agnès avec son amant finit la comédie . Quoiqu’en disent les critiques, je ne crois pas
avaient des dénouements ingénieux, et semblables à ceux de ses bonnes comédies , ce serait un défaut de jugement et de compositio
es, pour ne pas mettre une différence entre le dénouement de la bonne comédie , et celui de la farce ; c’est ce que je vais fair
s nouvelles de Boccace, dont il a fait usage, des sujets propres à la comédie  ? Et se serait-on imaginé que ces mauvaises farce
C’est par le premier de ces motifs qu’il fit en province sa première comédie , je veux dire L’Étourdi, dont il prit le sujet da
vas intitulé : Arlichino medico volante. Celui de Pourceaugnac, d’une comédie à l’impromptu qui a pour titre : Le Disgracie d’A
ou le Basilisco del Bernagasso ; et Les Fâcheux du second acte d’une comédie italienne jouée à l’impromptu sous le nom de Le C
le monde sait que Le Festin de Pierre est presque tout entier dans la comédie espagnole qui porte ce même titre ; que Le Prince
Il y a dans Le Mariage forcé une scène, des lazzi tirés de plusieurs comédies italiennes jouées aussi à l’impromptu. On a déjà
’impromptu. On a déjà dit que La Princesse d’Élide était imitée de la comédie espagnole El Desden con el Desden. L’Avare est en
emprunté de l’Aulularia de Plaute, en partie de La Sporta del Gelli, comédie italienne en prose, imprimée en 1554 ; et presque
adito, Gli interompimenti di Pantalone, et dans le Dottor Bachettone, comédies italiennes fort anciennes, et qui ont été jouées
uelquefois des pièces passables, ce sont des canevas tirés des bonnes comédies en vers ou en prose, qui ont paru depuis 1500 jus
italien au bon toscan, imprimé dans les pièces originales. Ces mêmes comédies représentent aussi quelques bonnes tragédies ; ma
l’imitation mixte, ou de la fable, composée des idées de différentes comédies . Ces exemples serviront à mieux faire connaître q
devaient-elles paraître en général peu propres à faire des sujets de comédies , puisque la vraisemblance est ici d’une nécessité
me journée du Décaméron a non seulement fourni à Molière l’idée de sa comédie de L’École des maris, mais encore elle a servi à
ne ombre de coup de théâtre que Vega lui avait fait entrevoir dans sa comédie de La Discreta enamorada. Je n’entrerai point dan
t Molière a enrichi sa pièce : beautés que la nouvelle de Boccace, la comédie de Vega ne pouvaient lui fournir, et que lui seul
que l’induction est vraie dans un sens. Il faut avouer que plusieurs comédies de Molière n’ont eu qu’un succès médiocre, que le
rterre que d’être contraires, et de faire peu d’accueil à un genre de comédie auquel ils n’étaient point accoutumés, et qu’ils
suivre le goût du public, comparaient les pièces de Molière avec les comédies qu’ils avaient sous les yeux, et dont ils voyaien
n jugement favorable. À l’égard du parterre, il était accoutumé à une comédie si différente, et qui lui plaisait depuis si long
que le nouveau genre qu’il voulait introduire était celui de la bonne comédie , sentit aussi qu’elle ne plairait qu’à force d’êt
suite, mais toujours précédé du Misanthrope. La farce fit écouter la comédie  : on commença de la goûter ; le nombre des specta
les Latins ; c’est ce que le cardinal Bibiena a exécuté dans sa belle comédie de La Calandra, en mettant dans un plus grand jou
Molière a fait, en composant, comme nous avons dit, son Avare de cinq comédies latines ou italiennes. Si les ennemis de Molière
lli, qui a suivi le poète latin ; que le premier acte est imité d’une comédie italienne à l’impromptu, intitulée : L’Amante tra
deuxième du troisième acte est tout entière dans La Cameriera nobile, comédie italienne aussi jouée à l’impromptu ; que toute l
qui est dans Plaute et dans Gelli, on ne trouvera pas, dans toute la comédie de L’Avare, quatre scènes qui soient inventées pa
le, car je suis presque certain qu’il a plus coûté à Molière que deux comédies de son invention, mérite l’attention, et même l’a
premier acte, et l’amour de Valère et d’Élise ont été tirés de cette comédie italienne. Il Dottor Bachettone, ou Le Docte
est imitateur, que lorsqu’il est original. Observations sur la comédie et sur le génie de Molière Livre troisième. Co
génie de Molière Livre troisième. Comme j’ai parlé de l’état de la comédie moderne, il ne sera pas inutile maintenant de la
ire de rappeler auparavant les règles qu’ils ont observées dans leurs comédies , et d’examiner en général, et les changements que
en ont fait. Par là on sera plus en état de juger à laquelle des deux comédies on doit donner la préférence, et par conséquent l
équent laquelle mérite mieux d’être imitée. Article premier. De la comédie ancienne en général. Il n’y a dans toute l’An
ne qui nous ait laissé un Art poétique, ou un Traité des règles de la comédie en particulier. Un Moderne a pris la peine d’extr
la Poétique d’Aristote les préceptes qui y sont épars au sujet de la comédie , et il a donné ce recueil sous le titre de Traité
it que recueillir et rassembler ce qu’un si grand maître a dit sur la comédie . Les Anciens ont distingué la comédie, ainsi que
un si grand maître a dit sur la comédie. Les Anciens ont distingué la comédie , ainsi que la tragédie, en quatre espèces différe
de mœurs parce que les mœurs y dominaient ; car les Anciens nommaient comédie de mœurs, celle qui exprimait les mœurs générales
mêmes, n’ont point prétendu nous insinuer par ces distinctions qu’une comédie doive nécessairement être de l’une de ces quatre
deux termes impliquent contradiction. Je ne crois pas qu’il y ait de comédie que l’on ne puisse rapporter à l’une de ces quatr
e faire connaître. Article second. Exemples des quatre espèces de comédies tirés de Molière. On donne ordinairement pour
lière. On donne ordinairement pour exemples des quatre espèces de comédies dans les Anciens, Les Adelphes de Térence, comme
s’il a quelques pièces qui portent le caractère des quatre espèces de comédies , telles que les Anciens les ont distinguées. Il m
r que Molière ne soit supérieur aux Anciens dans les trois espèces de comédies que nous venons de citer, et sous lesquelles nous
ceux qui ne sont pas de mon sentiment, je les exhorte à comparer les comédies de Molière avec celles des Anciens ; et je me fla
ueuse la distinction que les Anciens ont donnée des quatre espèces de comédies , et dont les auteurs modernes les plus célèbres o
spèces ou qualités peuvent se réunir dans une même fable, puisque ses comédies qui sont implexes et de mœurs sont encore ridicul
en est de même des autres classes distinguées par les Anciens ; toute comédie de mœurs, entre les mains des Modernes, deviendra
ntre les mains des Modernes, deviendra ridicule ou risible : et toute comédie ridicule ou risible sera une comédie de mœurs, pa
a ridicule ou risible : et toute comédie ridicule ou risible sera une comédie de mœurs, par le rapport qu’ont les mœurs en géné
e présent. J’avoue donc sincèrement que dans les différents genres de comédies distingués par les Anciens, je ne rougirai pas de
cule, a prétendu donner une définition complète de cette partie de la comédie  : ou s’il l’avait renvoyé au Traité que l’on sout
idicule, dit-il, est une difformité indispensablement nécessaire à la comédie  » ; or il est certain qu’il y a deux espèces de d
de pareils mouvements, ces sortes de sujets ne conviennent point à la comédie . Cependant plusieurs Modernes ne sont pas exempts
e remarquer, dans les deux comiques latins, combien le ridicule de la comédie des Anciens était faible, en comparaison de celui
oup de poignard fait souvent l’action de la tragédie ; et celle de la comédie ne consiste presque toujours qu’en quatre mots, q
tion est la partie la plus négligée ; et cette négligence produit des comédies , dont les unes ressemblent, si on ose le dire, à
te matière, nous ont donné pour première règle, que la tragédie et la comédie ne doivent avoir qu’une action ; et même Aristote
’action. Un auteur moderne (Bartolomei22) soutient à ce sujet que les comédies de Térence n’ont point d’action double. Comme ce
ites, si le nœud de l’action bien mesuré n’exigeait, surtout dans une comédie , d’autre temps, que celui que les acteurs emploie
ux senti cette vérité que tous les interprètes d’Aristote, a fait des comédies où le lieu de l’action est dans une place, dans u
e Molière nous a laissés. Article septième. Du caractère dans les comédies grecques. J’ai dit, dans le premier Livre de
ait usage des caractères, et qu’il ne nous restait aucun fragment des comédies grecques qui pût nous faire connaître que leurs p
s les eussent employés sur leurs théâtres ; je pense néanmoins que la comédie , lorsqu’elle commença à prendre forme, n’eut à At
ements qui furent faits pour la réforme du théâtre. On distinguait la comédie grecque en ancienne, moyenne, et nouvelle. Comé
n distinguait la comédie grecque en ancienne, moyenne, et nouvelle. Comédie ancienne. La comédie ancienne présentait sur l
grecque en ancienne, moyenne, et nouvelle. Comédie ancienne. La comédie ancienne présentait sur la scène tous les différe
n des spectateurs, il est très probable que dans ce premier âge de la comédie , les Grecs ont joint le caractère ou défaut génér
le nom et la qualité de ceux dont on représentait les caractères. Comédie moyenne. Les poètes qui croyaient indispensabl
epuis les poètes français, aussi bien que ceux des autres nations. Comédie nouvelle. Cette comédie qui fut appelée nouvel
aussi bien que ceux des autres nations. Comédie nouvelle. Cette comédie qui fut appelée nouvelle, dès qu’elle eût une foi
s subsisté depuis dans le même état. Les Latins, trouvant ce genre de comédie convenable au gouvernement républicain, l’adoptèr
l’adoptèrent ; ils abandonnèrent, comme avaient fait les Grecs de la comédie nouvelle, la ressemblance des personnages, et la
nqué de nous donner des instructions sur la vieille et sur la moyenne comédie  ; mais comme elles avaient été proscrites par les
de la vie civile ne permettaient pas de nommer, comme dans l’ancienne comédie grecque, les personnes dont on représente le ridi
énérale, et sans blesser personne en particulier, ils ont imaginé des comédies de caractères, telles que nous les voyons sur nos
les voyons sur nos théâtres. Il paraît très difficile que ce genre de comédie puisse offenser, dès que le personnel en est bann
e Molière se trouva deux fois exposé à cet inconvénient dans ses deux comédies du Misanthrope et du Tartuffe. Le caractère singu
aitement honnête homme. » Il n’en fut pas de même du Tartuffe ; cette comédie éprouva bien des contradictions, et peut-être on
variété des caractères25. Si les Grecs de la vieille et de la moyenne comédie , bien loin de désigner les personnages, eussent t
Modernes, il nous resterait peut-être quelques-unes de ces anciennes comédies grecques dont nous pourrions profiter ; mais comm
de l’État, ni les mœurs. Article huitième. De la diction dans la comédie des Anciens. À en juger par les ouvrages des
ciens, le discours le plus familier est aussi le plus convenable à la comédie  ; c’est pour cette raison que Plaute était beauco
parce qu’elles blessent à la fois et le simple et le vrai qu’exige la comédie . Les comédies dont tout le mérite ne consiste qu’
s blessent à la fois et le simple et le vrai qu’exige la comédie. Les comédies dont tout le mérite ne consiste qu’en des traits
sprit du spectateur se porte vers tout autre objet que l’action de la comédie  ; et qu’insensiblement ce même spectateur, accout
aient à s’en écarter. De telles fables ne devraient pas s’appeler des comédies , parce que en effet elles ne sont pas des comédie
pas s’appeler des comédies, parce que en effet elles ne sont pas des comédies . Bernardino Pino de Cagliari, qui vivait dans le
s de réflexions philosophiques. On devrait donc appeler Dialogues les comédies de nos jours ; et je crois que sous ce titre elle
aient lues et estimées de la postérité ; mais en les donnant pour des comédies , en les nommant des comédies, je doute que si dès
postérité ; mais en les donnant pour des comédies, en les nommant des comédies , je doute que si dès à présent elles ne plaisent
la partie qui regarde la diction. Article neuvième. Examen de la comédie de L’Avare de Molière. Avant que de faire con
are de Molière. Avant que de faire connaître les beautés de cette comédie , j’entreprendrai d’en faire la critique ; car mon
avec justice proposer cette pièce comme un modèle parfait de la belle comédie . Ceux qui connaissent le théâtre trouveront dans
ou du ridicule du caractère. Article dixième. De l’amour dans la comédie ancienne et moderne. Quoique j’aie donné, dan
ours de cet ouvrage, le théâtre de Molière pour le modèle de la bonne comédie , je n’ai pas prétendu le donner aussi pour un mod
rs parents. On croit d’ordinaire justifier cet abus, en disant que la comédie est la représentation des actions humaines, et qu
facile à détruire que ce raisonnement, et cela par la fin même de la comédie . Le premier but de la comédie, tout le monde en c
onnement, et cela par la fin même de la comédie. Le premier but de la comédie , tout le monde en convient, c’est de corriger les
C’est bien plutôt prendre une route opposée à l’intention de la bonne comédie  ; et c’est rendre l’amour dangereux pour les jeun
ent moins le talent nécessaire pour traiter les grandes parties de la comédie qu’elles ne décèlent la corruption du cœur et le
t L’Italien marié à Paris ; et l’on sait d’ailleurs que dans ces deux comédies il n’y a point d’intrigue d’amour, ni rien même q
cès ; et par là je compris que l’amour n’était pas si nécessaire à la comédie , et qu’une fable de caractère surtout n’a pas bes
semblable appui. Je ne suis pas le seul qui aie tenté avec succès des comédies de caractères sans recourir à l’amour pour en for
. Il serait à souhaiter que l’auteur consentît à rendre publiques ces comédies , afin qu’on leur donnât les éloges qu’elles mérit
a parodie la perfection qui lui convient, et qu’exige toute espèce de comédie , instruire et corriger le spectateur. Il est vrai
2 (1738) Réflexions historiques et critiques sur les différents théâtres de l’Europe. Avec les pensées sur la déclamation
éâtre italien Les observations que j’ai faites sur l’origine de la comédie en Italie 1() me font présumer qu’elle n’a jamais
tra dans les places publiques. Car si on ne doit pas donner le non de comédie aux insipides et indécentes bouffonneries que éta
e l’imprimerie acheva de la produire au grand jour. Il nous reste des comédies imprimées environ 60 ans après, c’est-à-dire vers
res, dont peut-être les manuscrits subsistent encore aujourd’hui. Les comédies , dont je parle, et qui furent imprimées, sont d’u
lli dans sa Mandragola et dans sa Clitia , l’Arioste dans ses cinq comédies , et les autres auteurs italiens qui pendant les q
les quarante premières années du XVI siècle, ont fait les plus belles comédies , ont (pour la plupart) suivi ces anciens modèles,
toutes les règles. Malgré les témoignages indubitables des anciennes comédies qui les ont précédées, et que l’impression nous a
l’impression portent le titre de farces, et d’autres qui sont nommées comédies  ; il faut remarquer qu’il y en a plusieurs autres
l’impression porte le titre de farce dans le frontispice, et celui de comédie dans l’épilogue. On conçoit aisément que ces anci
on à cela, se récrient fort, leur contestent absolument la qualité de comédies , et ne les appellent que des farces. Quant à moi,
farces. Quant à moi, avec leur permission, je les appelle toutes des comédies , mais défectueuses, et telles qu’elles pouvaient
e près de deux siècles, pendant lesquels il n’a paru que de mauvaises comédies , pour pouvoir se vanter d’une époque qui leur fit
ou du moins d’avoir corrigé les premières extravagances. Puisque les comédies italiennes qui nous restent de ces premiers temps
r et les autres représentations saintes, aussi bien que les premières comédies profanes, ou farces, comme on veut les appeler, é
ra, de Florence, d’Urbin et de Mantoue, n’ont donné la tragédie et la comédie que dans leurs palais particuliers. L’académie de
par son exemple les autres sociétés littéraires à composer de bonnes comédies et à les représenter. Cet usage fut suivi pendant
des villes où les spectacle est toujours paisible, lors même que les comédies et les comédiens ne plaisent pas ; les spectateur
Dans plusieurs villes des deux Lombardies, on donne le printemps à la comédie  ; on la représente en plein jour et sans lumière 
ans le grand amphithéâtre de l’Arene. Dans les villes où l’on joue la comédie en plein jour, les spectacles sont tranquilles ;
me établie dans toute l’Italie. On ne donne à Venise pour entrer à la comédie que seize sous monnaie courante. On donne cet arg
a d’ordinaire en cette ville huit théâtres ouverts : quatre pour les comédies , et quatre pour les opéras. Comme les rangs y son
le aux autres qui sont venus après. Vers le milieu du XVII siècle les comédies espagnoles prirent la place de la bonne tragédie
édies espagnoles prirent la place de la bonne tragédie et de la bonne comédie . La corruption du bon goût a été si violente pend
ls n’ont pas été les plus heureux ; de même on a vu paraître quelques comédies nouvelles ; et les unes et les autres en vers ; i
son invention, traduisit le Tartuffe de Molière, dont il a fait sa comédie de D. Pilone . Dès lors j’augurai que l’Italie n
ul Recueil de la Bibliothèque du Vatican 235 tragédies profanes ; 500 comédies  ; 237 pastorales ; 120 tragi-comédies, et 405 tra
L’Allacci dans sa sixième liste donne un catalogue des tragédies, des comédies , des pastorales et des autres drames qui n’ont pa
te liste 110 tragédies profanes, 70 tragédies sacrées ou morales, 203 comédies , 20 pastorales, et plusieurs opéra. Et dans une e
plément en compte encore 12 tragédies, 18 représentations sacrées, 15 comédies , 10 tragi-comédies, 2 pastorales et beaucoup d’op
n 1660 et qui sont encore en grand nombre. J’ai plusieurs tragédie et comédies , dont l’Allacci ne parle point, et j’en trouve so
bibliothèques, et dans les cabinets des curieux. Au reste si la bonne comédie se perd en Italie, elle aura toujours une espèce
la bonne comédie se perd en Italie, elle aura toujours une espèce de comédie , qui ne mérite pas un si beau nom, et que l’on de
au nom, et que l’on devrait plutôt appeler farce : je veux dire cette comédie ancienne et mercenaire que l’on jouait à l’improm
ncienne et mercenaire que l’on jouait à l’impromptue qui succéda à la comédie latine ; faible et immodeste dans son origine, ma
ière, et si les poètes dramatiques manquaient jamais, cette espèce de comédie , ou de farce serait encore plus goûtée à la faveu
578. Les comédiens italiens n’ont pas toujours joué dans leur pays la comédie purement à l’impromptue ; ils ont (comme je le di
à tous les théâtres de l’Europe, soit pour la tragédie, soit pour la comédie , en quoi ils ne se sont pas trompés ; mais il n’é
onné, comme je l’ai déjà dit, le grand Catalogue des Tragédies et des Comédies Italiennes, que l’on trouve dans mon Histoire du
œur, et représenté en différents temps la bonne tragédie, et la bonne comédie  ; cette opinion a été suffisamment détruite par l
e la musique aux représentations de la bonne tragédie, et de la bonne comédie , et on donna l’une et l’autre dans le goût et dan
simplicité des anciens ; la tragédie ayant les chœurs déclamés, et la comédie les prologues récités. Par ce changement subit on
s chœurs, on y introduisit de nouveau la musique dans le prologue des comédies , et peu à peu on y joignit des intermèdes qui n’y
y en a d’autres qui sont d’un genre comique, et plus convenable à la comédie . Il faut aussi remarquer que dans ce temps-là ins
ença à se corrompre ; et qu’on substitua à la sévère tragédie et à la comédie réglé les pastorales, les tragi-comédies et les i
genre de représentation tout à fait différent de la tragédie et de la comédie . Les écrivains italiens se sont donnés bien de la
639 le théâtre de S. Jean et de S. Paul où l’on n’avait donné que des comédies , étant rebâti à neuf, l’on y représenta d’abord u
s avons parlé, pourraient bien faire tomber l’opéra dans le cas de la comédie , et l’on pourrait bien parler un jour de la musiq
our de la musique italienne comme l’on fait aujourd’hui de leur belle comédie du bon siècle, en estimant les anciens, et en mép
grande part à cette continuité, puisqu’ils ont été les supports de la comédie des gentils, et qu’on ne peut avec raison donner
la comédie des gentils, et qu’on ne peut avec raison donner le nom de comédie à leurs bouffonneries, qui n’étaient que des mons
, cela ne suffira jamais pour dire qu’avant le XI et le XII siècle la comédie ait eu une forme en Italie, ou dans quelque autre
me qu’elles avaient alors n’était pas à beaucoup près comparable à la comédie italienne à l’impromptu, quelque défectueuse qu’e
e suis persuadé que dès le treizième siècle, il y avait en Italie des comédies écrites ; mais comme elles n’étaient point publiq
on n’en peut donner une époque aussi certaine que nous l’avons de la comédie jouée à l’impromptu. Le théâtre en Espagne a comm
autres nations le renouvellement ou le rétablissement de la véritable comédie . L’histoire d’Espagne nous fournit des mémoires t
s, qui n’étaient faits que pour amuser la populace, firent place à la comédie , qui commença de la même façon qu’elle s’était ét
Espagnols ont insensiblement fait succéder à ces farces de meilleures comédies , mais il n’est pas possible de donner une époque
c’est qu’ils peuvent se vanter d’être les premiers qui ont remis leur comédie dans l’état où nous la voyons depuis longtemps, e
milieu du XV siècle, au lieu que les Italiens ne comptent leur bonne comédie que du commencement du XVI siècle, et les Françai
o, qui étaient contemporains, ont commencé à mettre en trois actes la comédie qui auparavant était divisée en quatre : on nomma
laquelle on pourra tirer quelque connaissance de l’ancienneté de leur comédie . Les théâtres en Espagne ont une forme tout à fai
ent lorsque la scène est embarrassée par des décorations, car dans la comédie simple que l’on appelle de Capa y Spada, il occup
squ’à six, pou y placer plus de monde. La façon de payer pour voir la comédie en Espagne est la même qu’en Italie : on paye d’a
: cet usage n’est pas meme aboli tout à fait, principalement dans les comédies de capa y espada. Les habits étaient autrefois t
tre, et les actrices y sont vêtues magnifiquement, surtout lorsque la comédie est en musique. Les auteurs choisissent dans la f
e est en musique. Les auteurs choisissent dans la fable des sujets de comédie , dont la plupart des scènes sont en musique, et a
autres nations ; et l’on peut dire, sans exagérer, qu’il y a plus des comédies espagnoles, qu’il n’y a de comédies et de tragédi
sans exagérer, qu’il y a plus des comédies espagnoles, qu’il n’y a de comédies et de tragédies italiennes et françaises depuis l
ion. Le seul Don Pedro Calderon de la Barca a imprimé neuf volumes de comédies , et six volumes d’ autos sacramentales , et chacu
pièces, mais il n’y en a que cinq volumes d’imprimés, chacun de douze comédies  : on voit par les anciens registres, ou journaux
ec bien de la peine) que vingt six volumes contenant trois cent douze comédies  : à l’égard des autres qui ne sont point parvenue
et de l’imagination. Don Juan Perès de Montalban a composé trente six comédies et douze autos sacramentales  : ainsi parmi les
de la nation : car il est très rare que dans le grand nombre de leurs comédies , il s’en trouve quelques unes dont les idées soie
nt fourni à tous les poètes de l’Europe. Depuis le commencement de la comédie en Italie jusques vers la moitié du dix-septième
e Rueda les a sévèrement suivies dans ses pièces, et il y a plusieurs comédies et tragi-comédies imprimées, dont les poètes anno
Ceux qui seront curieux d’en savoir davantage, pourront examiner les comédies espagnoles que l’on trouve aisément par tout. Au
comique du théâtre espagnol ait tant de rapport avec l’Arlequin de la comédie italienne : je suppose que le théâtre en Espagne
plus loin), quoi qu’il en soit, il ne sera jamais plus ancien que la comédie italienne à l’impromptu : l’Arlequin suit de près
italienne à l’impromptu : l’Arlequin suit de près la décadence de la comédie des gentils, s’il est vrai qu’il vienne directeme
n’avait d’autres exemples à suivre que les Grecs et les Latins, ou la comédie italienne à l’impromtu, qui sans contredit régnai
sprit follet du théâtre françois ; et que La Maison à deux portes , comédie jouée à l’impromptu sur le théâtre italien, toute
des idées, soit par le nombre prodigieux et la variété des sujets de comédie qui n’appartiennent qu’à lui. Théâtre Français
ervations et mes remarques. L’auteur de cette histoire prétend que la comédie fur rétablie en France par les troubadours vers l
faire voir les différents états par lesquels passa, ce qu’il appelle comédie , avant qu’elle eut pris une forme de représentati
es des troubadours, dont il parle (et qui ne méritent point le non de comédie ) ne servirent qu’à porter peu à peu la nation fra
nce (14) en parlant des troubadours, qu’ils sont les inventeurs de la comédie en Provence, et qu’il y en eut parmi eux qu’on no
n’a pas moins de tort, quand il dit que dès l’an 1200 il y avait des comédies et des tragédies en Provence, parce qu’il y avait
sie qui en portaient le nom : mais comment peut-il accorder le nom de comédie à ces poésies, puisqu’il dit lui-même à la page 1
à la page 13 qu’ «elles ressemblaient plutôt à des dialogues qu’à des comédies » ? Il fallait y ajuter encore que par « le remuem
t, vers, mot, lais, départ, soulas, sirventès, tansons, pastorales et comédies  : or ces deux derniers titres ne prouvent point q
sies qui ne parlaient que de bergeries et de plaisirs champêtres ; et comédies , des pièces de vers qui ne roulaient que sur du c
seul comique ou bouffon. Peut-être leurs auteurs les ont ils nommées comédies par la même raison que Dante a donné ce nom à son
dies par la même raison que Dante a donné ce nom à son poème (puisque comédie veut dire dialogue) sans que pour cela il puisse
ait en 1200, ait agité la question de savoir si l’on pouvait jouer la comédie sans péché, il ne faut pas croire cependant qu’il
s péché, il ne faut pas croire cependant qu’il ait voulu parler de la comédie écrite, puisque de son temps, et peut-être plusie
te, puisque de son temps, et peut-être plusieurs siècle avant lui, la comédie jouée à l’impromptu était la seule en usage dans
Auteur ne nous donne aucune preuve qu’il y ait eu des théâtres et des comédies  ; et tout ce qu’il appelle jusqu’à ce temps là co
éâtres et des comédies ; et tout ce qu’il appelle jusqu’à ce temps là comédies provençales, ne sont que des chanson en récits ou
mbre, dans une cour, ou dans une place, ne peuvent jamais passer pour comédie , c’est à dire, pour pièce de théâtre. L’époque du
auteur de l’ Histoire du Théâtre français , qui dit que les premières comédies qui ont été jouées en France étaient des comédies
t que les premières comédies qui ont été jouées en France étaient des comédies provençales, et que ce fut en l’année 1198 qu’ell
effet, il paraît impossible qu’après deux siècles d’exercice dans la comédie provençale, la même ignorance subsistât encore [ 
, ni à Paris. Or, il est sur que si les troubadours avaient donné des comédies , et Parassol des tragédies, on n’aurait pas ignor
sur des conjectures mal fondées. Pour ce qui regarde l’origine de la comédie en France, il me paraît qu’on ne peut pas s’y tro
nnance qu’il rendit en l’année 813 (). Nous savons donc par là que la comédie , qui avait discontinué chez les Latins, avait rec
sesseurs du privilège exclusif de jouer ou de faire jouer à Paris des comédies ou des tragédies profanes : et toutes les pièces
du nom qu’ils portaient, de monter sur la scène pour ne jouer que des comédies profanes ; et dès ce moment ils louèrent leur hôt
dit du Verdier dans sa Bibliothèque française 27 () au sujet d’une comédie de ce temps là ; comédie très élégante, en laque
ibliothèque française 27 () au sujet d’une comédie de ce temps là ; comédie très élégante, en laquelle sont contenues les Amo
n dit la plupart des écrivains contemporains de l’établissement de la comédie en France ; ils prétendent qu’à l’ouverture du th
ies et de mauvaises farces ; or selon du Verdier, la traduction de la comédie italienne, dont il fait l’éloge, avait paru en 15
et des moralités, on représentait aussi à Paris des tragédies et des comédies profanes : et que si elles n’étaient pas jouées e
lure que puisqu’il y a eu plusieurs endroits à Paris où l’on jouit la comédie , il y a eu aussi des pièces tragiques et comiques
st-à-dire les clercs des procureures du Parlement) représentaient des comédies  : il y a tout lieu de croire que c’était en publi
rinité, et avant que l’Hôtel de Bourgogne donnât des tragédies et des comédies , on jouait dans quelque hôtel particulier les tra
rimer l’an 1554 avec des notes à la fin, en parlant de La Calandra , comédie de Bibiena dit « Que de son temps29 il y avait en
des deux foires de S. Laurent et de S. Germain ne pouvaient jouer la comédie , ni en parlant, ni en chantant ; parce que la tro
r Hiérôme d’Avost de la Val, traduite de Domenichini. Les Supposés , comédie traduite de l’Arioste, 1552. Le Négromant , comé
Les Supposés , comédie traduite de l’Arioste, 1552. Le Négromant , comédie traduite de l’Arioste en prose par le sieur de la
, 1608. Les Bravacheries du Capitan Spavante de François Andreini, comédie traduite par Jean de Fonteny, 1608. Soliman empe
ille et Molière y ont trouvé des idées excellentes de tragédies et de comédies , et les auteurs mêmes de ce temps ci en trouvent
erché d’imiter, ou le grand de Corneille, ou le naturel de Racine. La comédie de son côté n’avait pas moins besoin de la tragéd
ère fois à Paris en l’année 1658. Il se fit d’abord connaître par les comédies de L’Etourdi et du Dépit amoureux , premiers e
ue depuis quarante cinq ans de pratique du théâtre et d’étude sur les comédies de cet auteur, je n’ai pas cessé, en les examinan
environ quatre vingt trois auteurs et cent quarante sept pièces, tant comédies et tragédies, que farces et moralités ; et jusqu’
étaient presque tous masqués, aussi bien dans la tragédie que dans la comédie  ; j’en ai tiré la preuve d’une remarque d’un aute
eux des femmes surtout coûtent des sommes immenses. Les acteurs de la comédie sont tenus à la même chose, mais les dépenses ne
oureuses, et de certains personnages d’un caractère distingué dans la comédie  ; ils sont obligés d’avoir souvent des habits nou
Si les princes et les princesses du sang viennent dans la salle de la comédie , leur naissance leur donne le droit d’occuper les
uction de ce théâtre n’est pas différente de celle des théâtres de la comédie . A l’égard du prix il est le double des autres sp
’imaginant apparemment que le libertinage était indispensable dans la comédie , y substituèrent l’amour pour les femmes mariées,
omber du côté du génie et du goût, ce qui fait que pour lire le leurs comédies en cette langue, il faut nécessairement connaître
èces libertines. Les Espagnol au contraire ne représentent dans leurs comédies que l’amour honnête entre les personnes libres :
e autres, qui a pour titre Le Chevalier du S. Sacrement . Dans cette comédie on voit une église où le feu est si grand, que l’
’on puisse les faire descendre è cette espèce de plaisant qu’exige la comédie . On fait représenter à ces personnages une action
peut produire un spectacle charmant, et par las suite cette espèce de comédie pourra nuire beaucoup au tragique ; mais elle por
es auteurs modernes s’attacheront sans doute à porter cette espèce de comédie à sa perfection, de crainte qu’on ne puisse leur
la reine, et les seigneurs y vinrent à la représentation d’une bonne comédie de Plaute 38(). Il faut donc croire que depuis 13
séparées, comme il arriva en France ; et si véritablement cette bonne comédie de Plaute a été la première à paraître, on ne peu
auteurs : je ne saurais en deviner la raison. Voilà donc la première comédie et la première tragédie anglaise parfait, ce qui
anglaise parfait, ce qui est bien glorieux pour la nation. Quant à la comédie , on ne saurait disconvenir de sa perfection, puis
saurait disconvenir de sa perfection, puisque c’était une des bonnes comédies de Plaute ; mais pour ce qui est de la tragédie,
ù il se fit comédien. Il avait de l’esprit et de talents : il fit une comédie qui fut extrêmement agrée de la reine Elisabeth,
elle dit vers la fin : « Et leur permettons de représenter les dites comédies , tragédies, intermèdes, morales, pastorales, comé
enter les dites comédies, tragédies, intermèdes, morales, pastorales, comédies de théâtre et semblables, publiquement et pour le
représentations aussi bien morales que profanes ; et le mot répété de comédie toute seule, et plus bas de comédie de théâtre, n
ue profanes ; et le mot répété de comédie toute seule, et plus bas de comédie de théâtre, nous fait sentir que c’est de deux es
de comédie de théâtre, nous fait sentir que c’est de deux espèces de comédies qu’il entend parler : en faisant une distinction
oète que ce fut lui qui produisit Benjhonson, et le porta à faire des comédies  : ainsi donc l’Angleterre ne fixe l’époque de son
, et que sans avoir autre connaissance que celle des tragédies et des comédies dès anciens et des modernes, l’on pourrait juger
verie par des grands coups qui les réveillent. Par la même raison, la comédie anglaise est chargé d’incidents au point, qu’ayan
ateurs, ont rempli d’horreur la tragédie, et surchargé d’incidents la comédie  ; et à l’égard de cette dernière, je pourrais ajo
re anglais ; mais les obscénités et la complication des faits dans la comédie , ont pour le moins autant de force pour émouvoir
s sont remplies : elle n’a pas moins d’agréments pour badiner dans la comédie , et souvent avec plus d’esprit que nous n’en rema
oètes dramatiques anglais, M. Congreve est estimé le meilleur pour la comédie  : il a connu parfaitement la nature : il vivait e
airement deux théâtres qui servent à représenter des tragédies et des comédies  ; ces théâtres sont décorés superbement, et pour
ée. Au théâtre de Linksinfild je me trouvai à la représentation d’une comédie , dont l’action principale ne m’était point connue
d y consent, et fait précisément les mêmes choses que Crispin dans la comédie française ; mais pour donner une plus grande appa
bourgeoises, qui jouent aussi quelquefois des mauvais traductions des comédies françaises ; enfin l’on peut dire que depuis 1566
ues et des enfants. Depuis 1561, qui est l’époque de la plus ancienne comédie que l’on trouve, jusqu’à 1638, la nation compte q
sez réguliers pour ce temps-là. On a de lui quatre tragédies et trois comédies . La première qui est Achille et Polixéne est en
ans un goût tout français. Ordinairement on joue une tragédie, ou une comédie en cinq actes, suivie d’une petite pièce qu’ils a
rimé en 1727, contient 268 auteurs et 30 sociétés, 498 tragédies, 371 comédies , 76 tragi-comédies, 23 pastorales, 270 farces, ou
essement pour faire revivre les spectacles ; en effet aussitôt que la comédie et la tragédie reparurent depuis le temps des Lat
ns solennelles, ont coutume, depuis un temps immémorial, de jouer des comédies et des farces. Peu à peu on introduisit aussi dan
ont que les mauvaises tragédies sacrées et profanes, et les insipides comédies d’Hannssachs, et des autres maîtres chantres qui
n prenant d’eux le modèle d’une meilleure tragédie et d’une meilleure comédie . Vers 1627, ou 28, il se forma une troupe de comé
ctionna en Allemagne : de bon poètes composèrent des tragédies et des comédies dans les règles, et une belle versification, comm
qui étaient appelés aux cours d’Allemagne, ont entrepris de jouer la comédie à l’impromptu ; les Italiens leur en ont fourni d
e théâtre d’Allemagne est composé de la bonne tragédie et de la bonne comédie , des tragédies et des comédies écrites dans le pr
osé de la bonne tragédie et de la bonne comédie, des tragédies et des comédies écrites dans le premier goût des Hollandais, d’un
ier goût des Hollandais, d’une grande quantité de traductions, et des comédies italiennes transportées en leur langue et jouée à
es seuls, parmi les peuples d’Europe, qui ayant entrepris de jouer la comédie à l’impromptu, à l’imitation des Italiens : je ne
écrit et joué par les académies vers l’an 1500, fut une réforme de la comédie mercenaire qui, plusieurs siècles auparavant, se
it ; mais les Allemands ayant commencé par jouer des tragédies et des comédies écrites (quoique mauvaises) et leur théâtre s’éta
s’étant reformé ensuite, et ayant donné la bonne tragédie et la bonne comédie , il y a tout à craindre que l’impromptu, qui vien
tort au mérite personnel de ceux qui l’exercent. Les tragédies et les comédies allemandes, qui dans le commencement n’étaient qu
usantes, qui renferment une critique fine et agréable du ridicule des comédies , représentées ci-devant par les chantres, dont no
n a marché par un chemin tout à fait différent de leurs ancêtres ; la comédie jouée à l’impromptu est restée la maîtresse du ch
aient emparés, par la méthode introduite de leurs temps, de jouer des comédies et des tragédies écrites en vers et en prose. C’e
exact, et dans toutes les règles de la bienséance, peut produire une comédie très scandaleuse, surtout si les acteurs masqués
, et sous le pontificat d’Innocent XI on les défendit aussi bien à la comédie qu’à l’opéra. Si les femmes (en les supposant trè
e, ce qui me donna une grande envie de voir quelque représentation de comédie ou de tragédie. L’année 1724 je trouvai à Leipsik
ns de parler. J’eus occasion de faire connaissance avec le chef de la comédie de ce tempa-là, je lui parlai d’un meilleur ordre
dans la suite, car Endymion aurait mieux convenu a un opéra qu’à une comédie . Pendant ces temps-là les mauvaises pièces, que j
e caos qui a régné jusqu’à présent sur notre théâtre, et de mettre la comédie allemande sur le pied de la française. Dans le mê
té sur la tragédieVI Il faut séparer d’abord la tragédie d’avec la comédie . L’une représente les grands événements qui excit
orme, Opitz, Gryphius et Lohenstein, dont j’ai parlé. Tragédies et comédies d’Hannssach 62 (), depuis 1516 jusqu’à 1558. A
Charles Stuart La mort de Papinian La Mère constante Les Gibeonites Comédies La nourrice Le Berger errant Piaste Farces
r encore à la postérité du preuve et de témoignage de l’origine de la comédie en France. 25. 1559. 1563. 26. Voyez le Mercure
a vu paraître des critiques de cet ouvrage : on l’a regardé comme une comédie dans le genre du grand Molière ; on y cherchait s
les Français, en faisant usage de la rime dans la tragédie et dans la comédie  : les Italiens et les Anglais ne les ont jamais r
3 (1897) I comici italiani : biografia, bibliografia, iconografia « I comici italiani — article » pp. 635-637
nale di Parigi coi numeri 527 e 535, e così descritti : « Scène de la Comédie italienne vers 1730, où l’acteur Alborgheti dit V
nt du violon devant des enfants. – Portrait en pied d’un acteur de la Comédie italienne, Alborgheti dit Veronese, en costume de
4 (1897) I comici italiani : biografia, bibliografia, iconografia « I comici italiani — article » p. 542
r rimborso di spese di viaggio e per onorario delle rappresentazioni ( Comédies et plaisants jeux) ordinò in data 2 marzo 1572 a
5 (1897) I comici italiani : biografia, bibliografia, iconografia « LUIGI RASI. I COMICI ITALIANI » pp. -
Quadro dei buffoni francesi e italiani, esistente nel Museo della Comédie française LUIGI RASI I COMICI ITALIANI (Bio
ouffrirait un peu, si je ne songeais que l’histoire des troupes de la Comédie italienne, aux dix-septième et dix-huitième siècl
-septième et dix-huitième siècles, se confond un peu avec celle de la Comédie française, et si, d’autre part, je n’étais averti
6 (1777) Storia critica de’ teatri antichi et moderni. Libri III. « Libro III — Capo V. Teatro Francese nel medesimo Secolo XVIII. » pp. 355-388
mble qu’en France, depuis 60 ans, on ait oublié le secret de la bonne comédie . On a perdu jusqu’à la trace de Molière. On ne sa
re. On ne sait plus établir et garder les différences qui séparent la comédie du genre tragique. Les deux styles sont maintenan
ité. Donnez aux acteurs des noms plus relevés et de la plupart de nos comédies vous ferez de vraies tragédies, ou ce seront, si
sny. On ne se souvient pas de leur avoir pu remettre le Faux Sincère, comédie qui peint une infinité de gens; et ils auraient b
ne faut point (ottimamente il signor di Voltaire) qu’un personnage de comédie songe à être spirituel; il faut qu’il soit plaisa
lui et sans croire l’être. C’est la différence qui doit être entre la comédie et le simple dialogue». 237. «M. Destouches, n
œuvre, on pourrait regarder l’auteur comme un des premiers par qui la comédie a dégénéré parmi nous. Il l’a rendue froide sous
ur de la Chaussée qui l’a rendu triste. On a de lui pourtant quelques comédies d’intrigue, dont la représentation est très agréa
Boileau art. poet. 240. «Quand on joua pour la première fois la comédie du Méchant, je me souviens (scrive colla sua soli
s même aux plus médiocres. 242. «M. de Boissy a fait plus de trente comédies (dice il signor Palissot) dont il n’est résté que
ans ampoulés que les philosophes de nos jours sont convenus d’appeler comédies ». 244. La Partie de Chasse d’Henri IV del sign
7 (1777) Storia critica de’ teatri antichi et moderni. Libri III. « Libro III — Capo IX. Stato presente degli spettacoli teatrali. » pp. 426-437
térêt, ou avec un intérêt qui naît du jeu et non pas de la piéce. Les comédies sont sans bienséance, sans pudeur, avec le même s
exions (dice Carlo Palissot) que M. Diderot a mises à la suite de ses comédies du Fils Naturel et du Père de Famille, vous y ver
nre devenu suranné à la honte du goût actuel, si contraire à la vraie comédie , qu’on n’y découvre plus aucune trace de la corre
s’ensuivrait que tout rentrerait dans l’ordre naturel; on rirait à la comédie , et l’on pleurerait à la tragédie.» E con egual s
8 (1897) I comici italiani : biografia, bibliografia, iconografia « I comici italiani — article » p. 356
mari, car Madame Riccoboni a fait des romans qui valent mieux que la comédie des Caquets. Una delle opere da citarsi del Ricc
9 (1897) I comici italiani : biografia, bibliografia, iconografia « Indice delle opere e degli autori citati » pp. -786
Lacombe, 1769. Pag. 373, 374, 516. D'Heylli George. — Journal de la Comédie Française. Paris, Dentu, 1873. Vol. II, pag. 380.
di Evaristo. — Le théâtre italien ou le recueil général de toutes les Comédies et scènes françaises, ecc. Paris, Briasson, 1741.
coboni Luigi. — Histoire du Théatre Italien depuis la décadence de la Comédie latine ; avec un Catalogue des Tragédies et Coméd
a décadence de la Comédie latine ; avec un Catalogue des Tragédies et Comédies Italiennes imprimées depuis l’an 1500, jusqu’à l’
10 (1897) I comici italiani : biografia, bibliografia, iconografia « I comici italiani — article » pp. 642-645
numero 530, e così descritto : « Portrait en pied d’une actrice de la Comédie italienne, M.lle Dehesse (rôle de Camille) dansan
11 (1897) I comici italiani : biografia, bibliografia, iconografia « I comici italiani — article » pp. 349-355
Tre volumi in-12°, con testo francese a fronte. Observations sur la comédie , et sur le génie de Molière. Paris, Pissot, M DCC
quin, contés jadis À Lélio par le célèbre Carlin sur le théatre de la Comédie italienne (Coll. Rasi).
12 (1897) I comici italiani : biografia, bibliografia, iconografia « I comici italiani — article » pp. 670-674
ni vint en France avec sa femme, Dominica Rusca, qui ne joua point la comédie à Paris, soit parce qu’elle ne s’était point dest
13 (1777) Storia critica de’ teatri antichi et moderni. Libri III. « Libro III — Capo VI. Teatro inglese, alemano, e spagnuolo del medesimo nostro secolo. » pp. 389-417
r leur scène que des farces satiriques où de plates imitations de nos comédies et de nos contes, composées sans génie et écrites
Gottsched a donné aussi une tragédie intitulée Penthée, avec quelques comédies bien écrites et remplies d’esprit. Elles ont pour
Didon, Canut, les Troyennes de Sénéque, et l’Electre d’Euripide. Ses comédies sont: Le Mystérieux, la Beauté Muette, et le Trio
14 (1897) I comici italiani : biografia, bibliografia, iconografia « I comici italiani — article » pp. 364-382
arsi con le sue eroine…. Il d’Heylli nel suo Journal intime de la Comédie Française (Paris, Dentu, 1873), dice di lei : L'
15 (1897) I comici italiani : biografia, bibliografia, iconografia « [D]. I COMICI ITALIANI — article » pp. 811-
Rachel. E agli applausi della Renaissance tenner dietro quelli della Comédie Française, dove, per l’addio di Susanna Reichenbe
16 (1777) Storia critica de’ teatri antichi et moderni. Libri III. « Libro III — Capo III. Progressi Teatrali in Francia tardi, ma grandi nel medesimo Secolo XVII. » pp. 291-315
dopo la quarta rappresentazione dell’Ammalato Immaginario: L’aimable Comédie avec lui terrassée En vain d’un coup si rude espé
17 (1878) Della declamazione [posth.]
ne fino al 1855. L’auspicio era quello di impiantare il modello della Comédie française anche in Italia, con lo scopo di garant
igi Riccoboni, Histoire du Théâtre Italien, depuis la décadence de la Comédie Latine, Paris, André Cailleau, M. DCC. XXX, p. 52
igi Riccoboni, Histoire du Théâtre Italien, depuis la décadence de la Comédie Latine, cit., p. 42. A proposito di Pietro Maria
igi Riccoboni, Histoire du Théâtre Italien, depuis la décadence de la Comédie Latine, cit., p. 57); e su Nicolò Barbieri (1576-
la donna viene descritta nella Seconda lettera del suggeritore della Comédie di Rouen (1730) di Jean Dumas d’Aigueberre: «Mai
e». In Jean Dumas d’Aigueberre, Seconda lettera del suggeritore della Comédie di Rouen al garzone del caffè, ovvero conservazio
usione di forme drammatiche intermedie, quali il dramma borghese e la comédie larmoyante. [commento_1.12] Salfi individua com
oète qui nous fit rire avec de la prose, introduisit la prose dans la comédie . Le premier poète qui nous fera pleurer avec de l
derne, in Id., Histoire du Théâtre Italien, depuis la décadence de la Comédie Latine, cit., pp. 314-315). Capitolo XI [c
derne, in Id., Histoire du Théâtre Italien, depuis la décadence de la Comédie Latine, cit., pp. 276-277). [commento_14.12] Sul
derne, in Id., Histoire du Théâtre Italien, depuis la décadence de la Comédie Latine, cit., pp. 303-304). [commento_15.4] Per
rre Trochon, sieur de Beaubourg (1662-1725), fece il suo debutto alla Comédie nel 1691, prendendo il posto di Baron che aveva a
or prima di Diderot, era stato Goldoni, nel suo Teatro comico (1750), comédie des comédiens, a mostrare la sua predilezione per
e». In Jean Dumas d’Aigueberre, Seconda lettera del suggeritore della Comédie di Rouen al garzone del caffè, ovvero conservazio
18 (1777) Storia critica de’ teatri antichi et moderni. Libri III. « Libro II. — Capo IV. Risorge in Italia nel Secolo XVI la tragedia Greca e la Commedia Nuova, e s’inventa il Dramma Musicale. » pp. 210-241
t les Grecs (risum teneatis) sont les seuls qui aient établi la haute comédie sur une base de philosophie morale. La gesticulat
19 (1777) Storia critica de’ teatri antichi et moderni. Libri III. « Libro I. — Capo V. Teatro greco. » pp. 26-81
il dotto di padre Brumoy) tiennent le milieu entre la tragédie et la comédie … Leur but principal était de remettre les esprits
20 (1732) Paragone della poesia tragica d’Italia con quella di Francia
vicino quelli espressi da Pierre Nicole, all’interno del Traité de la comédie , proprio in margine alle tragedie corneilliane, e
les principales questions de l’art poétique sur mes trois volumes de comédies . J’y ai fait quelques explications nouvelles d’Ar
l principe di Conti (Armand de Bourbon, prince de Conti, Traité de la comédie et des spectacles, selon la tradition de l’Eglise
enista fermamente ostile all’arte teatrale, autore di un Traité de la comédie (1667) nel quale veniva censurata in generale la
entazione della passione amorosa. Pierre Nicole, nel suo Traité de la comédie (1667) condannava in toto il teatro francese prop
rrête le cours. Or […] rien ne diminue davantage cette horreur que la comédie et les romans, parce que cette passion y paraît a
te di spicco della cultura giansenista, il quale nel suo Traité de la comédie , aveva tentato di dimostrare la radicale e irrime
ne et cet esclavage même la rendent plus propre à la tragédie et à la comédie , qu’aucune langue de l’Europe», Voltaire, «Du mot
21 (1715) Della tragedia antica e moderna
nt Evremond: Ch. de Marguetel de Saint-Denis de Saint-Évremond, De la comédie angloise (1677), in Id., Œuvres mêlées, II, cit.,
22 (1772) Dell’opera in musica 1772
on (1653-1729), allievo di Molière, fu il più importante attore della Comédie française all’epoca del Re Sole, nel repertorio s
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