dont il est question ; mais rien n’en établit mieux la vérité que les
tragédies
qui nous ont été conservées sur la Passion de not
t en faveur de cette antiquité : ils fixent l’époque de la fin de ces
tragédies
, et nous laissent dans une parfaite ignorance sur
u’il en était l’inventeur, et le premier qui eut fait représenter des
tragédies
saintes : et M. Crescimbeni lui fait un honneur q
t qu’il y avait des réglementes faits sur la manière d’exécuter cette
tragédie
. Or est-il croyable que les confrères du Gonfalon
la mettre, si elle avait été contraire aux ordres du pape. Toutes les
tragédies
saintes 4 ont été écrites en vers ; mais à l’égar
quelque intervalle. Entre autres il nous reste l’édition d’une de ces
tragédies
saintes, où le point principal dont je parle est
s ducs de Ferrara, de Florence, d’Urbin et de Mantoue, n’ont donné la
tragédie
et la comédie que dans leurs palais particuliers.
u du XVII siècle les comédies espagnoles prirent la place de la bonne
tragédie
et de la bonne comédie. La corruption du bon goût
es ouvrages de théâtre. Si dans ce malheureux temps il a paru quelque
tragédie
sensée et de bon goût, elle était reçue avec mépr
’Italie se remit dans le bon goût. Depuis 1700 il a paru un nombre de
tragédies
, que les bons esprits des Italiens ont écrites :
des plus savants génies d’Italie, qui non contents de la forme de la
tragédie
française, aimaient mieux rappeler les goûts des
des auteurs qui ont composé des tragi-comédies, des pastorales et des
tragédies
sacrées ; et en les ajoutant à ceux de mon catalo
là. On compte dans le seul Recueil de la Bibliothèque du Vatican 235
tragédies
profanes ; 500 comédies ; 237 pastorales ; 120 tr
profanes ; 500 comédies ; 237 pastorales ; 120 tragi-comédies, et 405
tragédies
sacrées ou morales. L’Allacci dans sa sixième lis
es ou morales. L’Allacci dans sa sixième liste donne un catalogue des
tragédies
, des comédies, des pastorales et des autres drame
e ces pièces qui aient été imprimées : on trouve dans cette liste 110
tragédies
profanes, 70 tragédies sacrées ou morales, 203 co
été imprimées : on trouve dans cette liste 110 tragédies profanes, 70
tragédies
sacrées ou morales, 203 comédies, 20 pastorales,
plusieurs opéra. Et dans une espèce de supplément en compte encore 12
tragédies
, 18 représentations sacrées, 15 comédies, 10 trag
1500 jusqu’en 1660 et qui sont encore en grand nombre. J’ai plusieurs
tragédie
et comédies, dont l’Allacci ne parle point, et j’
rançais était supérieur à tous les théâtres de l’Europe, soit pour la
tragédie
, soit pour la comédie, en quoi ils ne se sont pas
rance, que j’ai donné, comme je l’ai déjà dit, le grand Catalogue des
Tragédies
et des Comédies Italiennes, que l’on trouve dans
ux-ci ont appris par cœur, et représenté en différents temps la bonne
tragédie
, et la bonne comédie ; cette opinion a été suffis
ie à Paris en l’année 1716. Les représentations qu’elle a données des
tragédies
de Mérope , et d’ Andromaque en vers italiens,
itien, lombard et napolitain. Cependant lorsqu’il s’agit de jouer une
tragédie
qui est chargée d’acteurs, tous s’y emploient, ju
quitta l’usage de mêler de la musique aux représentations de la bonne
tragédie
, et de la bonne comédie, et on donna l’une et l’a
l’une et l’autre dans le goût et dans la simplicité des anciens ; la
tragédie
ayant les chœurs déclamés, et la comédie les prol
e, qui demandait peut-être quelque chose de plus. On donna depuis des
tragédies
sans les chœurs, on y introduisit de nouveau la m
t le théâtre commença à se corrompre ; et qu’on substitua à la sévère
tragédie
et à la comédie réglé les pastorales, les tragi-c
caractériser d’un genre de représentation tout à fait différent de la
tragédie
et de la comédie. Les écrivains italiens se sont
arrêter à l’examen de leurs discussions, je prendrai mon époque de la
tragédie
en musique que le Sénat et la République donnèren
qu’il y a plus des comédies espagnoles, qu’il n’y a de comédies et de
tragédies
italiennes et françaises depuis leur origine jusq
ils ont traduit les Espagnols. Quoique du temps même de Corneille la
tragédie
en France eut déjà changé de face, cependant on n
n sont des preuves, et l’on voit encore de notre temps de très belles
tragédies
presque toutes tirées de l’espagnol : l’ Ines de
s incidents, peuvent servir de modèle pour la tragicomédie et pour la
tragédie
, et c’est ce dont les Italiens e les François ont
e tort, quand il dit que dès l’an 1200 il y avait des comédies et des
tragédies
en Provence, parce qu’il y avait dès ce temps là
et de contenance, à peu près comme fait Sofie dans un monologue de la
tragédie
d’ Amphytrion ; et ces qualités, à la vérité, de
l’ Enéide est presque tout dramatique, lui donnerions nous le nom de
tragédie
? Les Provençaux ont donc peut-être pour cette se
à leurs dialogues comiques. Je ne crois pas devoir mettre au rang des
tragédies
les cinq poèmes de Parassol, puisqu’ils n’étaient
n l’a dit, variait sa voix et ses gestes. Les plans de ces prétendues
tragédies
, que l’auteur de l’histoire du théâtre nous donne
e Naples, tirés mot à mot de Mezeray et de Brantôme, que des plans de
tragédies
; et il est bien plus probable de penser que Para
sur ces faits historiques des pièces de vers satiriques, qu’il nomma
tragédies
, parce que, selon lui, les sujets, qu’il y traita
ur que si les troubadours avaient donné des comédies, et Parassol des
tragédies
, on n’aurait pas ignoré à ce point la première pr
ilège exclusif de jouer ou de faire jouer à Paris des comédies ou des
tragédies
profanes : et toutes les pièces morales qui ont é
temps après l’ouverture de l’Hôtel de Bourgogne donna le premier des
tragédies
. Il est bon de remarquer à ce sujet que l’un a fa
comme le premier tragique, quoiqu’il ne le soit point : il y a eu des
tragédies
avant lui, comme La destruction de Troye la gran
’Antoine Baif, imprimée en 1537. Il est vrai cependant que, comme les
tragédies
, que nous venons de citer, ne sont que des traduc
onner le premier rang entre les tragiques, et de fixer l’époque de la
tragédie
à ses ouvrages. On pourrait peut-être soupçonner
ouvrages. On pourrait peut-être soupçonner Jodelle d’avoir imité les
tragédies
italiennes de Cléopâtre et de Didon , faites e
nité des mystères et des moralités, on représentait aussi à Paris des
tragédies
et des comédies profanes : et que si elles n’étai
e théâtre de la Trinité, et avant que l’Hôtel de Bourgogne donnât des
tragédies
et des comédies, on jouait dans quelque hôtel par
es auteurs qui se sont fait connaître par ces traductions. Josias ,
tragédie
traduite de l’italien de Messer Pilone, en vers f
die traduite par Jean de Fonteny, 1608. Soliman empereur des Turcs ,
tragédie
traduite de Bonarelli, par d’Alibras, 1637. Ces t
n France : Corneille et Molière y ont trouvé des idées excellentes de
tragédies
et de comédies, et les auteurs mêmes de ce temps
chemin : le Cid 30 (), les Horaces , Cinna , et toutes les autres
tragédies
de grand homme n’ont pas tout d’un coup corrigé l
les poètes dramatiques d’aller toujours leur chemin, et il y a eu des
tragédie
faites en 1660, que l’on ne croirait jamais été i
que sans imiter son prédécesseur, il a confirmé le genre de la bonne
tragédie
en France. Ces deux auteurs n’ont plus laissé les
urel de Racine. La comédie de son côté n’avait pas moins besoin de la
tragédie
de recevoir des changements ; et des corrections
re vingt trois auteurs et cent quarante sept pièces, tant comédies et
tragédies
, que farces et moralités ; et jusqu’en 1700 on tr
art hors de la France : en voici une preuve. Parmi le grand nombre de
tragédies
françaises, qui ont été traduites en italien, et
e passé, les acteurs étaient presque tous masqués, aussi bien dans la
tragédie
que dans la comédie ; j’en ai tiré la preuve d’un
les vers qui faisaient la description de ces modes. Le acteurs de la
tragédie
sont obligés d’avoir des habits de théâtre à leur
que dans les commencements de l’opéra en Italie, on inférait dans les
tragédies
en musique les plus sérieuses, des vieilles ou de
un goût excellent, et pour l’éclat ils égalent les habits fins de la
tragédie
. La diversité et le galant des habits des danseur
s de bien près, mais elle a été plus longtemps à se perfectionner. La
tragédie
même n’était point exempte de libertinage. Rotrou
des personnes d’un rang trop peu élevé pour en faire les héros d’une
tragédie
, mais aussi dans une situation trop haute pour qu
ar des farces très faibles. Nous voyons la même chose à l’égard de la
tragédie
: la première fut jouée devant la reine Elisabeth
rst, depuis comte de Dorset, écrivit conjointement avec M. Norton une
tragédie
qui fut estimée dans ce temps là. Elle fut imprim
fut imprimée du consentement des auteurs avec le titre suivant : « La
tragédie
de Forrex et de Porrex, sans augmentation et dimi
imée in 8° à Londres ». Voici le titre de la troisième édition : « La
tragédie
de Gorboduc, dont trois actes ont été écrits par
s en deviner la raison. Voilà donc la première comédie et la première
tragédie
anglaise parfait, ce qui est bien glorieux pour l
’était une des bonnes comédies de Plaute ; mais pour ce qui est de la
tragédie
, je ne sais si sur le seul rapport de l’écrivain
ement, et respecter les décisions de ce temps là. C’était la première
tragédie
qui paraissait dans le pays : les Français leurs
e des modèles. Il faut donc douter de la perfection de cette première
tragédie
anglaise ; et quoiqu’elle parût excellente dans l
mais qui n’avaient point de théâtre fixe, et qui ne jouaient point la
tragédie
, parce qu’alors on n’en avait encore à Londres au
être regardé comme faux ; car du règne d’Elisabeth on connaissait la
tragédie
, si on avait joué celle que nous avons rapporté c
e dans l’espace de vingt-cinq ans qui étaient écoulées, depuis que la
tragédie
de Gorboduc avait paru, la mémoire en fût entière
ense donc que pour en juger sainement, il faudrait dire plutôt que la
tragédie
était inconnue en Angleterre, par la seule raison
. L’an 1596 Shaskpear, à l’âge de trente-trois ans, donna sa première
tragédie
intitulée Romeo et Giuliet , et l’année d’ensuit
vers la fin : « Et leur permettons de représenter les dites comédies,
tragédies
, intermèdes, morales, pastorales, comédies de thé
es les plus célèbres de leur temps. Au reste il est surprenant que la
tragédie
ait commencé en Angleterre par tout que l’imagina
ations en général, et que sans avoir autre connaissance que celle des
tragédies
et des comédies dès anciens et des modernes, l’on
scène au-delà de l’imagination. J’en donnerai deux seuls exemples. La
tragédie
, qui a pour titre Hamelet 39 () a cinq acteurs
es spectateurs va au théâtre quand on représente cette pièce. Dans la
tragédie
qu’on appelle Le More de Venise 40 (), entre au
es spectateurs. Si je détaillais tout ce qu’il y a d’horrible dans la
tragédie
anglaise ; on ne saurait se persuader que les Ang
t mon raisonnement je crois, que si l’on donnait sur leur théâtre des
tragédies
dans le goût des meilleures et des plus exactes,
es auront faite de cette vérité, les aura porté à établir ce genre de
tragédie
, pour les faire sortir de leur rêverie par des gr
dessein de frapper vivement les spectateurs, ont rempli d’horreur la
tragédie
, et surchargé d’incidents la comédie ; et à l’éga
autant de force pour émouvoir les spectateurs, que l’horrible de leur
tragédie
a de pouvoir pour les toucher. C’est peut-être à
rsuadés du véritable objet des pièces dramatiques ; la terreur que la
tragédie
doit inspirer ne consisterait pas dans l’effusion
e tuer son fils sans le connaître ? L’horreur qui règne dans les deux
tragédies
anglaises que j’ai nommées, et dans toutes les au
tudier ses spectateurs pour leur plaire. On s’était imaginé que cette
tragédie
aurait donné le ton au théâtre anglais, mais les
é que cette tragédie aurait donné le ton au théâtre anglais, mais les
tragédies
nouvelles que l’on a données depuis dans leur anc
avec force les grands sentiments, et les pensées sublimes dont leurs
tragédies
sont remplies : elle n’a pas moins d’agréments po
ris. Il y a ordinairement deux théâtres qui servent à représenter des
tragédies
et des comédies ; ces théâtres sont décorés super
rre. La raison seule a tracé les premières règles du théâtre dans les
tragédie
grecques : Aristote en a établi un art, et nous e
ncer la réputation des théâtres anciens et modernes : les beautés des
tragédies
anglaises sont au-dessus de toutes les beautés qu
in Van Ryssele, imprimée à Haerlem en 1561, in 8°. Dans les anciennes
tragédies
on représentait sur le théâtre l’action telle qu’
i l’extraordinaire et le merveilleux : par exemple, on représente une
tragédie
, où l’on voit une princesse qui a devant elle sur
écrire, et adresse la parole à la tête qui lui répond. Dans une autre
tragédie
Circé voulant perdre le confident d’Ulysse dont e
plusieurs pièces assez réguliers pour ce temps-là. On a de lui quatre
tragédies
et trois comédies. La première qui est Achille e
. On a imprimé son théâtre en deux volumes in-4° qui contient trente
tragédies
: le premier en contient seize sacrées, et le sec
es mêmes règles qu’en France ; rarement on écrit en vers libres : les
tragédies
sont toujours en cinq actes et quelquefois en tro
y est inévitable. J’ai eu la curiosité d’examiner sur cet article la
tragédie
hollandaise de La Mort du Prince d’Orange , qui
met le théâtre dans un goût tout français. Ordinairement on joue une
tragédie
, ou une comédie en cinq actes, suivie d’une petit
hollandais, imprimé en 1727, contient 268 auteurs et 30 sociétés, 498
tragédies
, 371 comédies, 76 tragi-comédies, 23 pastorales,
faire revivre les spectacles ; en effet aussitôt que la comédie et la
tragédie
reparurent depuis le temps des Latins, on peut re
temps. Depuis 1516 jusqu’en 1628, ou 30, ce ne sont que les mauvaises
tragédies
sacrées et profanes, et les insipides comédies d’
e allemand changea de goût en prenant d’eux le modèle d’une meilleure
tragédie
et d’une meilleure comédie. Vers 1627, ou 28, il
théâtre se perfectionna en Allemagne : de bon poètes composèrent des
tragédies
et des comédies dans les règles, et une belle ver
pour cela la méthode du théâtre hollandais, et ils mêlaient la bonne
tragédie
avec leurs représentations ordinaires, qui ne val
résentait. Aujourd’hui le théâtre d’Allemagne est composé de la bonne
tragédie
et de la bonne comédie, des tragédies et des comé
llemagne est composé de la bonne tragédie et de la bonne comédie, des
tragédies
et des comédies écrites dans le premier goût des
me nous l’avons dit ; mais les Allemands ayant commencé par jouer des
tragédies
et des comédies écrites (quoique mauvaises) et le
ses) et leur théâtre s’étant reformé ensuite, et ayant donné la bonne
tragédie
et la bonne comédie, il y a tout à craindre que l
ous pays fait de tort au mérite personnel de ceux qui l’exercent. Les
tragédies
et les comédies allemandes, qui dans le commencem
sur la scène ; il suffit de dire qu’ils n’en omettent aucun. Dans les
tragédies
on entend ordinairement des voix horribles : on v
e. Les pièces dramatiques de ces auteurs, qui sont presque toutes des
tragédies
, surtout celles de Gryphius, qu’on peut appeler l
ar la méthode introduite de leurs temps, de jouer des comédies et des
tragédies
écrites en vers et en prose. C’est donc sur le fo
e motif qui m’a obligé. Il m’est tombé par hasard entre les mains une
tragédie
allemande, précédée d’une assez longue Préface, e
j’ai été curieux de savoir ce que l’Auteur en disait. Je donnai cette
tragédie
à une personne qui en a fait l’extrait, et je con
t pas à rejeter. Sa Préface, les Critiques, et les Réponses sur cette
tragédie
, nous feront connaître de quelle façon pensent le
dramatique. Extrait Le Caton mourant de Jean-Christophe Gottsched,
tragédie
avec les sentiments de M. Fénelon sur les Tragédi
istophe Gottsched, tragédie avec les sentiments de M. Fénelon sur les
Tragédies
et l’addition d’une Critique et d’une Réponse. Se
, à Leipsik, 1735. Préface J’entreprends de donner à l’impression une
tragédie
en vers, et cela dans un temps que ces sortes de
ue d’expliquer le motif qui m’a fait résoudre de mettre au jour cette
tragédie
, il faut que je dise en peu de mots ce qui m’a do
a fin à en faire essai. Il y a quinze ou seize ans que je lus une des
tragédie
de Lohenstein 54(), ce qui me fit concevoir une i
ohenstein 54(), ce qui me fit concevoir une idée fort plaisante de la
tragédie
. Quoique j’entendisse par des gens de goût vanter
onna une grande envie de voir quelque représentation de comédie ou de
tragédie
. L’année 1724 je trouvai à Leipsik la troupe des
et qu’elle me fit concevoir la grande différence qu’il y a entre une
tragédie
régulière, et la représentation d’une pièce, où l
son théâtre : je lui demandai surtout pourquoi l’on ne jouait pas les
tragédies
de Gryphius, comme aussi son Horribilicribrifax
ribrifax 56 (). Il me répondit qu’il avait donné la première des ses
tragédies
autrefois, mais qu’à présent on ne souffrirait pl
runswik, on avait essayé de traduire en vers allemands les meilleures
tragédies
du théâtre français : on lui envoyait pour cela d
s toutes les trois avec applaudissement ; ainsi il y avait alors huit
tragédies
, qui se représentaient sur notre théâtre. Après a
orateurs, ou de la cause de la décadence de l’éloquence ) a fait une
tragédie
de Caton ; et ce poète avait apparemment exprimé
e, et cette catastrophe a rendu le fait très propre pour en faire une
tragédie
; ainsi il n’est pas surprenant que les poètes de
ns en aient fait usage. En 1712 Addisson, anglais, donna au public sa
tragédie
de Caton : on ne peut exprimer à quel point cett
beaucoup à son grand succès : mais il est certain cependant que cette
tragédie
renferme tant de véritables beautés, qu’elle ne p
surtout y est peint comme le républicain le plus parfait. Mais cette
tragédie
n’a pas besoin de mes éloges, ayant déjà été extr
La Haye en 1715. Je ne crois pas que ce poète eût connaissance de la
tragédie
de sieur Addisson, car le deux ouvrages n’ont pas
de Caton, et du dernier acte : car comme je le ferai voir bientôt, a
tragédie
anglaise a quelque chose de particulier, de même
trouvai qu’il en fallait de beaucoup qu’il fût aussi régulier que les
tragédies
françaises. Les Anglais sont fort habiles à la vé
n différent de celui d’Addisson. Il serait inutile de prouver que la
tragédie
du sieur Deschamps est exactement imaginée suivan
sement de Sempronius me paraît aussi familier et trop trivial pour la
tragédie
. Caton même dans le premier acte ne me paraît pas
on se passe en des choses étrangères qui ne le regardent pas. Dans la
tragédie
anglaise les scènes sont fort mal liées ensemble
ies sont également défectueuses, ce que l’on ne voyait jamais dans la
tragédie
française. Enfin je ne trouvai pas vraisemblable
nt fait très rarement ; et quant à moi j’ai voulu essayer si dans une
tragédie
l’on ne saurait se passer d’un mariage, et je me
utre contre la tyrannie, était trop sublime pour l’abandonner dans ma
tragédie
. Je donc gardé Portius, quoique je lui aye donné
tius, quoique je lui aye donné des scènes toutes différentes des deux
tragédies
étrangères ; et je n’ai fait voir Marcus que comm
e François à celle de l’Anglais. Caton était un héros convenable à la
tragédie
, et tel qu’Aristote nous les prescrit : une grand
piniâtreté : il se tue, on le plaint, et on le blâme. Le succès de ma
tragédie
a été heureux à la représentation, et à la lectur
puter qu’à moi, et à mon peu de pratique de théâtre. Extrait de la
tragédie
de Caton mourant Personnages CATON ARSENE
qui la venge à César : il console ses amis qui pleurent, et meurt. La
tragédie
finit Petit traité de M. Fénelon A la fi
La tragédie finit Petit traité de M. Fénelon A la fin de la
tragédie
suit d’abord un petit traité de M. de Cambray, qu
Projet d’un traité sur la tragédieVI Il faut séparer d’abord la
tragédie
d’avec la comédie. L’une représente les grands év
à représenter les mœurs des hommes dans une condition privée. Pour la
tragédie
, je dois commencer, en déclarant que je ne souhai
du poison diminue le mal. Mais il me semble qu’on pourrait donner aux
tragédies
une merveilleuse force, suivant les idées très ph
amour volage et déréglé, qui fait tant de ravages. Chez les Grecs la
tragédie
était entièrement indépendante de l’amour profane
cle n’a aucun mélange de cette passion étrangère au sujet. Les autres
tragédies
de ce grand poète sont de même. M. Corneille n’a
eux et si affecté. Il me semble qu’il faudrait aussi retrancher de la
tragédie
une vaine enflure, qui est contre toute vraisembl
duite. Les personnes considérables, qui parlent avec passion dans une
tragédie
, doivent parler avec noblesse et vivacité. Mais o
moins naturel que la narration de la mort d’Hyppolyte à la fin de la
tragédie
de Phédre, qui a d’ailleurs de grandes beautés. T
t étudié les grands modèles de l’Antiquité, avait formé le plan d’une
tragédie
française d’Œdipe suivant le goût de Sophocle, sa
nt assez de proportion entre l’emphase avec laquelle Auguste parle la
tragédie
de Cinna , et la modeste simplicité avec laquell
s, d’annoncer aux spectateurs les caractères des premiers héros de la
tragédie
: notre poète fait qu’Arsène peint à Phènice le c
eux de mes amis, que César, suivant qu’il est caractérisé dans cette
tragédie
, est plus raisonnable que Caton ; on blâme Caton
auteur, etc. Réponse de l’auteur aux Critiques ci-dessus Cette
tragédie
a eu bien du bonheur de tomber entre les mains de
onc que je me défende par des principes, et que je prouve que dans ma
tragédie
Caton est beaucoup plus grand que César ; et que
ente de César ? Caton est opiniâtre, il est vrai, mais le héros de la
tragédie
ne doit il pas avoir quelque défaut qui modère la
ourrai bien m’en justifier. La commune opinion est que le style de la
tragédie
doit être le plus élevé et les plus sublime ; mai
i ceux qui pensent ainsi n’ont pas établi cette maxime, en lisant les
tragédies
de Sénèque, qui est toujours si enflé sur des cho
z vivement sur cet article par Riccoboni dans sa Dissertation sur la
tragédie
moderne , et par un autre écrivain italien anonym
de M. Fénelon sur la poésie tragique, que j’ai ajoutés à la fin de ma
tragédie
, et l’on trouvera qu’entre autres choses il leur
eur caractère se manifeste dans leurs paroles ? Les personnages de la
tragédie
ne sont point poètes si riches en imaginations d’
, si j’avais fait tutoyer les uns et les autres des personnages de ma
tragédie
, j’ai crû que nos Allemands en auraient été bless
m’étais toujours servi de ce dernier. Si dans la suite je faisais une
tragédie
, je me ferais une règle de m’en servir, comme aus
première réforme, Opitz, Gryphius et Lohenstein, dont j’ai parlé.
Tragédies
et comédies d’Hannssach 62 (), depuis 1516 jusqu’
nes d’Angleterre jusqu’en l’année 1577. Par Raphael Nolinshed. 39.
Tragédie
de Shaskpear 40. Tragédie du même auteur 41.
nnée 1577. Par Raphael Nolinshed. 39. Tragédie de Shaskpear 40.
Tragédie
du même auteur 41. Les vighs et les toris 42.
seuls qui ont imité les Français, en faisant usage de la rime dans la
tragédie
et dans la comédie : les Italiens et les Anglais
53. In Speculo imaginum , I, 6 c. 3 § 2. 54. Ce poète a fait cinq
tragédies
, voyez le petit Catalogue. 55. Opitz a fait qua
t cinq tragédies, voyez le petit Catalogue. 55. Opitz a fait quatre
tragédies
, etc. 56. Voyez le petit Catalogue à la fin. 57
jette à plusieurs inconvénients, lorsqu’il s’agit d’exécuter. Dans la
tragédie
, le spectateur se prête aux mœurs extraordinaires
aractères marqués dans Aristote. Selon Aristote, les mœurs dans la
tragédie
, qui est « une imitation des meilleurs », doivent
dont chacune peut fournir des sujets également bons convenables à la
tragédie
, à la comédie, et à la farce ; et c’est de quoi l
ns, qui faisaient toujours succéder des mimes aux représentations des
tragédies
et des comédies mêmes, est peut-être ce qui a don
aujourd’hui la place de la farce, et que l’on donne à la suite d’une
tragédie
, ou d’une comédie, ne remplissent point l’intenti
la comédie dans la même situation où était Corneille par rapport à la
tragédie
. Corneille, pour réformer la tragédie, n’eut à co
tait Corneille par rapport à la tragédie. Corneille, pour réformer la
tragédie
, n’eut à combattre que les dispositions présentes
: et pour y réussir, il n’eut besoin que de la première de ses bonnes
tragédies
, qui dessilla les yeux, et servit du moins à fair
ces originales. Ces mêmes comédies représentent aussi quelques bonnes
tragédies
; mais leur principal fonds est un nombre infini
ment connaître par un confident, ou par une confidente, comme dans la
tragédie
. Il était donc en quelque sorte indispensable que
it sur la comédie. Les Anciens ont distingué la comédie, ainsi que la
tragédie
, en quatre espèces différentes. La première est s
divisible. Selon eux, un coup de poignard fait souvent l’action de la
tragédie
; et celle de la comédie ne consiste presque touj
cellent que les auteurs tragiques puissent choisir. L’action de cette
tragédie
n’est que la reconnaissance d’Œdipe : on commence
de Laïus, meurtrier de son père, et mari de sa mère ; l’action de la
tragédie
n’est donc que la reconnaissance d’Œdipe ; et le
ont traité cette matière, nous ont donné pour première règle, que la
tragédie
et la comédie ne doivent avoir qu’une action ; et
re. C’est ce que j’ai traité plus au long dans ma Dissertation sur la
tragédie
moderne 23, et ce que l’on peut voir dans les obs
e que l’on peut voir dans les observations qui ont été faites sur les
tragédies
grecques, que l’on regarde comme très défectueuse
modèles. Les exemples que j’ai rapportés dans ma Dissertation sur la
tragédie
moderne peuvent servir de preuve à ce que j’avanc
tendit sauver une semblable faute en mettant ces mots à la tête de sa
tragédie
du Ravissement de Proserpine : « La scène est au
ent d’être connus, je donnerai dans un article séparé l’extrait d’une
tragédie
italienne qui parut il y a quinze ans, avec l’ext
es modernes. On entend sans cesse retentir des plaintes contre la
tragédie
moderne, et contre la parodie. Les savants se pla
agédie moderne, et contre la parodie. Les savants se plaignent que la
tragédie
n’a plus cette élévation, cette majesté que les A
icieux au goût, et comme capable de gâter les jeunes écrivains. Si la
tragédie
française a perdu quelque chose de sa première gr
cés d’imiter. Source du défaut de noblesse, et d’élévation dans les
tragédies
modernes. C’est que, suivant ces critiques, Co
neille et Racine ont traité l’amour d’une manière peu convenable à la
tragédie
; et voilà selon eux ce qui a produit toutes les
J’appelle parodier, critiquer d’une manière comique les défauts d’une
tragédie
, soit par rapport à la conduite, soit par rapport
agiques. On sent que cette première espèce ne s’étend point jusqu’aux
tragédies
, et qu’elle va seulement à travestir les opéras,
te de l’original dans les parodies d’opéra, car nous n’avons point de
tragédies
, comme on le verra dans la suite, qui soient paro
is pas moins difficile à bien traiter. Dans celle-ci, qui s’étend aux
tragédies
, on conserve l’action de l’original, et quelques
t permis de confirmer ici par l’exemple de ces deux poètes, que si la
tragédie
a perdu de sa majesté, il faut surtout imputer ce
a des enfants clandestins, est entièrement conforme à l’action de la
tragédie
. Si donc les parodies tournent heureusement le tr
s d’ouvrages ont des succès qui affligent quelquefois les auteurs des
tragédies
parodiées ; c’est que ceux-ci ont choisi pour la
les comparer aux premières, du côté de la perfection. L’action d’une
tragédie
qui commence par le plus terrible des fléaux ; qu
ont, à dire la vérité, le motif ne convenait guère à la majesté de la
tragédie
; aussi tout ce que l’auteur a pu alléguer pour l
e aux deux autres. Si dans celles-ci on parodie le sujet entier d’une
tragédie
, ou d’un opéra : dans l’espèce dont je parle la p
ge. C’est en effet blesser les mœurs, et détruire encore le but de la
tragédie
, que de tourner en ridicule ce qu’elle a de propr
e, par exemple, et que dans une des plus belles situations de quelque
tragédie
, il trouve un moment qui lui donne l’idée de la t
ous les genres différents. En effet, sans parler des situations d’une
tragédie
, on lui permet de faire usage des endroits singul
r n’était pas prévenu. Article sixième Argument et extrait de la
tragédie
italienne intitulée : Ulysse le jeune. Lorsque
promis de donner avec l’extrait de la parodie italienne, celui de la
tragédie
même parodiée, et je dégage ma parole. La tragédi
ienne, celui de la tragédie même parodiée, et je dégage ma parole. La
tragédie
qui a pour titre : Ulysse le jeune, et dont M. La
imée à Padoue, en 1719. Cette édition la représente dans la forme des
tragédies
grecques, c’est-à-dire, sans division ni d’actes,
eut se tuer ; on s’oppose à son dessein ; il se crève les yeux, et la
tragédie
finit. Voilà le sujet, l’exposition, le nœud, le
die finit. Voilà le sujet, l’exposition, le nœud, le dénouement de la
tragédie
d’Ulysse. L’auteur a senti les objections qu’on p
rité d’Aristote : voici de quelle manière ce philosophe raisonne. Les
tragédies
, dit-il, qui ont des faits et des noms connus, pl
des noms connus, plairont à ceux mêmes qui les connaissent : donc les
tragédies
qui n’auront ni faits ni noms connus, plairont à
lien ajoute : « Je dirai seulement avec assurance, que l’action de ma
tragédie
est véritable, et que je l’ai prise où Sophocle a
que j’explique où est cette histoire secrète qui fait l’action de ma
tragédie
; je répondrai qu’ils n’ont qu’à la chercher eux-
de nos jours, conçut l’idée d’une critique générale qui embrassât les
tragédies
anciennes, et quelques tragédies modernes composé
critique générale qui embrassât les tragédies anciennes, et quelques
tragédies
modernes composées dans le même goût. Parmi les M
mi les Modernes, il choisit pour le principal objet de sa critique la
tragédie
d’Ulysse, dont on a vu le précis, et lança aussi
t remarquer qu’il ne s’est point attaché à déguiser ni l’action de la
tragédie
, ni la condition des personnages, comme on le pra
s souhaité d’en user à l’égard de la parodie, comme j’ai fait pour la
tragédie
; mais un simple précis ne suffisant pas, il m’a
ue leur mère remplie des idées des grandes actions qu’on lit dans les
tragédies
grecques, les leur a inspirées, mais qu’ils échou
’elle rapporte de pareilles actions : son cousin s’emporte contre les
tragédies
grecques, qui lui ont ainsi tourné la tête. La Re
te la scène. Il la laisse aller43, et continue de déclamer contre les
tragédies
grecques, et contre les auteurs modernes qui veul
du théâtre italien, à Paris, 1728. 24. Voyez ma Dissertation sur la
tragédie
moderne. 25. Liv. I, de la correction des Mœurs.
e une autorité de ce que l’Astrologue a dit. Il fronde la manière des
tragédies
grecques, autant pour ce qui regarde la façon de
ui-ci était fou des romans de chevalerie ; et la Reine est éprise des
tragédies
grecques ; à toute occasion elle en cite les gran
ce que dit ce personnage contre la lecture et les représentations des
tragédies
grecques est admirable. Il souhaite tous les malh
matiques. Il se récrie sur ce qu’on fait ordinairement périr dans les
tragédies
, principalement le juste et l’innocent, et sur ce
nt la Reine charge son fils pour les Champs-Élysées, à la manière des
tragédies
grecques. 46. La Nourrice raconte qu’un jour, a
, par le tour que l’auteur leur a donné, une critique continuelle des
tragédies
grecques.
ez sûre du goût d’une nation et du progrès des talents chez elle? Les
tragédies
sont dans un style ampoulé sur des plans sans vra
l mobile capable de chatouiller un peu leur imagination». 265. «La
tragédie
de Didon de M. le Franc de Pompignan (dice M. Pal
«Malheureusement Melpomène a quitté la scéne française, et au lieu de
tragédies
, nous n’avons plus que des lamentations bourgeois
dans l’ordre naturel; on rirait à la comédie, et l’on pleurerait à la
tragédie
.» E con egual sensatezza e criterio dice nell’ann
n genere (Paragone III, 2, [5]); se Corneille, nel suo Discours de la
tragédie
, ammetteva che era necessario per il poeta tradir
ità, e ripudiare di fatto la magniloquenza tipica dei soliloqui della
tragédie
classique francese: i personaggi in preda alle pa
chélandre, Tyr et Sydon, ou Les funestes amours de Belcar et Meliane,
tragédie
, et Tyr et Sydon, tragicomédie divisée en deux jo
laire selon les règles de son art», Pierre Corneille, «Discours de la
tragédie
», in Id., Œuvres complètes, t. III, textes établi
etto tratto dalla storia contemporanea: «À l’exception de la Sultane,
tragédie
de Bounin, qui la tira de l’histoire turque, le d
Firenze, Olschki, 1962; Françoise Charpentier, Pour une lecture de la
tragédie
humaniste: Jodelle, Garnier, Montchrestien, Saint
l soggetto di Sophonisbe si vedano: Charles Ricci, Sophonisbe dans la
tragédie
classique italienne et française, Torino, Paravia
azione col compositore di origine italiana Jean-Baptiste Lully, della
tragédie
en musique — riuscirono a conquistare il favore d
ro i discorsi (De l’utilité et des parties du poème dramatique; De la
tragédie
et des moyens de la traiter selon la vraisemblanc
tre encore à la mode», Pierre Corneille, Pertharite roi des Lombards.
Tragédie
, in Id., Œuvres complètes, t. II, textes établis,
dell’argomentazione di Corneille nel secondo dei tre Discours (De la
tragédie
et des moyens de la traiter selon la vraisemblanc
copione si attiene l’Abbé de Villiers, autore di un Entretien sur les
tragédies
de ces temps, scritto in forma di dialogo e pubbl
de Monsieur Racine» [1686], in Recueil de dissertations sur plusieurs
tragédies
de Corneille et de Racine, [par François Granet],
ent de la Bruyere » [1705], in Recueil de dissertations sur plusieurs
tragédies
de Corneille et de Racine, t. I, cit. pp. 70-99),
tici che animarono la vicenda: Recueil de dissertations sur plusieurs
tragédies
de Corneille et de Racine, [par François Granet],
de génetique théatrale, Paris, Klincksieck, 1996; Christian Biet, La
Tragédie
, Paris, Colin, 1997; Jean-Marc Civardi, «Bibliogr
.1.6] Calepio si riferisce ad un passaggio preciso del Discours de la
tragédie
di Corneille, nel quale l’autore, dopo aver illus
agent ceux qui leur déférent trop», Pierre Corneille, «Discours de la
tragédie
», in Id., Œuvres complètes, t. III, textes établi
della colpa rappresentata nella pièce («Si nous le regardons avant la
tragédie
qui porte son nom, c’est un incestueux qui abuse
ux qui abuse de la femme de son frère: si nous le considérons dans la
tragédie
, c’est un homme de bonne foi qui s’assure sur la
a è portato a dubitare («Si la purgation des passions se fait dans la
tragédie
, je tiens qu’elle se doit faire de la manière que
solide, hors celle des sentences et des discours didactiques, dont la
tragédie
se peut passer selon son avis, il en a substitué
s deux pour faire cette purgation», Pierre Corneille, «Discours de la
tragédie
», in Id., Œuvres complètes, t. III, textes établi
1.8] La sentenza riportata a testo (Pierre Corneille, «Discours de la
tragédie
», in Id., Œuvres complètes, t. III, textes établi
l momento del martirio — dei buoni (Pierre Corneille, «Discours de la
tragédie
», in Id., Œuvres complètes, t. III, textes établi
ia della poesia tragica, ammette: «Après la mort d’Alexandre elle [la
tragédie
] retomba dans sa premiere langueur, et ne reprit
presentata in primis dallo stesso Corneille (cfr. Jacques Maurens, La
Tragédie
sans tragique: le néo-stoïcisme dans l’œuvre de P
connu qui l’attaque avec avantage», Pierre Corneille, «Discours de la
tragédie
», in Id., Œuvres complètes, t. III, textes établi
eille si dice perplesso («Si la purgation de passions se fait dans la
tragédie
, je tiens qu’elle se doit faire de la manière que
roe innocente ingiustamente punito (Pierre Corneille, «Discours de la
tragédie
», in Id., Œuvres complètes, t. III, textes établi
le pour absoudre les Dieux qui le punissent», Melchior Folard, Œdipe.
Tragédie
, Paris, Josse, 1722, p. xi). Diverso il discorso
», Antoine Houdar de La Motte, «Quatrième discours à l’occasion de la
tragédie
d’Œdipe», in Id., Textes critiques: les raisons d
francese del Sei-Settecento cfr. Christian Biet, Œdipe en monarchie:
tragédie
et théorie juridique a l’âge classique, Paris, Kl
pio va in questo caso probabilmente alla anonima Dissertation sur les
tragédies
de Phèdre et Hippolyte, pubblicata nel 1677, in c
mpanacci, «Il Procolo di Pier Jacopo Martello fra dramma gesuitico e “
tragédie
chrétienne” (Dal Polyeucte al Procolo: la crisi d
zza umana molto comune («Si la purgation des passions se fait dans la
tragédie
, je tiens qu’elle se doit faire de la manière que
nt nous sommes capables comme eux», Pierre Corneille, «Discours de la
tragédie
», in Id., Œuvres complètes, t. III, textes établi
à une autre matière, établissons pour maxime que la perfection de la
tragédie
consiste bien à exciter de la pitié et de la crai
ragiques, c’est-à-dire ceux dont le malheur fait la catastrophe de la
tragédie
, ne soient ni tout à fait bons, ni tout à fait mé
te de l’auditoire; et qu’enfin l’amour n’ayant point de part en cette
tragédie
, elle était dénuée des principaux agréments, qui
ria (Marc Escola et Bénédicte Louvat, «Le statut de l’épisode dans la
tragédie
classique: Œdipe de Corneille ou le complexe de D
di Edipo è d’obbligo il rimando a Christian Biet, Œdipe en monarchie:
tragédie
et théorie juridique à l’âge classique, Paris, Kl
er, «Corneille héritier de Trissino: Sophonisbe et la naissance de la
tragédie
moderne», Papers on Seventeenth Century French Li
avvertiva in questi termini il lettore: «Ne cherchez point dans cette
tragédie
les agréments qui sont en possession de faire réu
a tragedia politica di Corneille cfr. Georges Couton, Corneille et la
tragédie
politique, Paris, Presses universitaires de Franc
i Aristotele pubblicata da Vinaver (cfr. Jean Racine, Principes de la
tragédie
en marge de la Poétique d’Aristote, texte établi
age d’Ériphile, sans lequel je n’aurais jamais osé entreprendre cette
tragédie
. Quelle apparence que j’eusse souillé la scène pa
llait représenter Iphigénie? Et quelle apparence encore de dénouer ma
tragédie
par le secours d’une déesse et d’une machine, et
ragiques, c’est-à-dire ceux dont le malheur fait la catastrophe de la
tragédie
, ne soient ni tout à fait bons, ni tout à fait mé
are la purgazione («Ce héros de ma façon sort un peu des règles de la
tragédie
, en ce qu’il ne cherche point à faire pitié par l
stote, et qui est peut-être plus sûre que celle qu’il a prescrit à la
tragédie
par le moyen de la pitié et de la crainte», Pierr
rica Zanin, Fins tragiques: poétique et éthique du dénouement dans la
tragédie
de la première modernité (Italie, France, Espagne
riconoscimenti: «Je sais que l’agnition est un grand ornement dans le
tragédies
: Aristote le dit; mais il est certain qu’elle a s
nt des beautés plus considérables» (Pierre Corneille, «Discours de la
tragédie
», in Id., Œuvres complètes, t. III, textes établi
s que contre un soldat de fortune», Pierre Corneille, «Discours de la
tragédie
», cit., p. 155). Queste riflessioni sono senza du
dipe, sfruttavano questo artificio (Pierre Corneille, «Discours de la
tragédie
», in Id., Œuvres complètes, t. III, textes établi
et renfermée dans la catastrophe», Pierre Corneille, «Discours de la
tragédie
», in Id., Œuvres complètes, t. III, textes établi
colarmente feconda, come dimostrano fra gli altri il trattato Sur les
tragédies
di Saint-Évremond e le Réflexions sur la Poétique
rges Forestier, Passions tragiques et règles classiques: essai sur la
tragédie
française, Paris, Presses universitaires de Franc
dramatique se limite à ces quatre personnages et leurs confidents: la
tragédie
naît des passions des héros, et non pas d’un obst
tienne Mahieux, «Introduction» a Thomas Corneille, La Mort d’Achille.
Tragédie
, Paris, Université Paris-IV Sorbonne, 2000, p. 23
uction: l’Hécube d’Euripide en France de la traduction humaniste à la
tragédie
, Paris, L’Harmattan, 1999. Sulla Préface della Po
di Corneille (cfr. Paragone II, 3, [4], il quale, nel Discours de la
tragédie
, rifletteva sull’opportunità di introdurre un sim
tivo di difendere il marito Egisto [Pierre Corneille, «Discours de la
tragédie
», in Id., Œuvres complètes, t. III, textes établi
contre celui qui le fait souffrir» (Pierre Corneille, «Discours de la
tragédie
», in Id., Œuvres complètes, t. III, textes établi
lution les empêchera de succomber» (Pierre Corneille, «Discours de la
tragédie
», cit., p. 155). Calepio si impegnerà nel paragra
briel Bounin (1561) et Il Solimano de Prospero Bonarelli (1619): deux
tragédies
politiques à la cour de France et dans la Florenc
ntiments qu’Agrippine, Burrhus et Néron même font paroître dans cette
Tragédie
, la défigurent entierement. Pour moi je supprimer
rneille proprio grazie al maggior rispetto dell’unità d’azione: «[La]
tragédie
intitulée Demodice, est une des plus belles qui s
uction: l’Hécube d’Euripide en France de la traduction humaniste à la
tragédie
classique, Paris, L’Harmattan, 1999; Tiphaine Kar
ne Karsenti, «Faut-il sacrifier Polyxène? Une dispute topique dans la
tragédie
française (1570-1696)», Arrêt sur scène focus, II
utile à parvenir à quelque chose», Pierre Corneille, «Discours de la
tragédie
», in Id., Œuvres complètes, t. III, textes établi
nes soient illustres, l’action le soit assez pour s’élever jusqu’à la
tragédie
. Sa dignité demande quelque grand intérêt d’état,
dons imbéciles comme amants et comme princes», Saint-Évremond, «De la
Tragédie
ancienne et moderne», in Id., Œuvres mêlées, intr
ben disposto nei confronti del protagonista («Rejeter l’amour de nos
tragédies
comme indigne des héros, c’est ôter ce qui nous f
er sans peine et sans violence», Saint-Évremond, «Dissertation sur la
Tragédie
de Racine, intitulée “Alexandre le Grand”», in Id
a stessa linea critica si pone anche Voltaire nel suo Discours sur la
tragédie
à Milord Bolingbroke, in cui, dopo aver constatat
zione tragica sull’intrigo amoroso («Vouloir de l’amour dans tout les
tragédies
me paraît un goût efféminé; l’en proscrire toujou
t une mauvaise humeur bien déraisonnable», Voltaire, «Discours sur la
Tragédie
à Mylord Bolingbroke», in Id., Le Brutus de Monsi
in Id., Le Brutus de Monsieur de Voltaire, avec un Discours sur cette
Tragédie
, 2e éd., Amsterdam, Ledet et Desbordes, 1731, p.
uò essere criticato soltanto se trattato malamente («L’amour dans une
tragédie
n’est pas plus un défaut essentiel que dans l’Éné
l teatro nelle tragedie: «Mais n’est-ce point s’exposer à dégrader la
tragédie
de cet air de majesté qui luy est propre, que d’y
et peu conforme à la gravité dont elle fait profession? En effet les
tragédies
mêlées de galanteries ne font point ces impressio
s impressions admirables sur les esprits, que faisoient autrefois les
tragédies
de Sophocle et d’Euripide» (René Rapin, Les Réfle
n peu d’amour pour nous plaire», Saint-Évremond, «Dissertation sur la
Tragédie
de Racine, intitulée “Alexandre le Grand”», in Id
vent se soutenir sans elles», [Pierre de Villiers], Entretien sur les
tragédies
de ce temps, Paris, Michallet, 1675, pp. 145-146)
l quale, aveva espresso la medesima posizione nel suo Discours sur la
tragédie
à Mylord Bolingbroke («Pour que l’amour soit dign
pièce, et non qu’il soit amené par force pour remplire le vide de vos
tragédies
et des nôtres qui sont toutes trop longues», Volt
des nôtres qui sont toutes trop longues», Voltaire, «Discours sur la
Tragédie
à Mylord Bolingbroke», in Id., Le Brutus de Monsi
in Id., Le Brutus de Monsieur de Voltaire, avec un Discours sur cette
Tragédie
, 2e éd., Amsterdam, Ledet et Desbordes, 1731, p.
di una discreta fortuna: essa è alla base del libretto di un’omonima
tragédie
en musique su libretto di Antoine Danchet (1712)
e assai difettose dal punto di vista dei personaggi («Nous avons deux
Tragédies
du grand Corneille, dont la conduite et la plupar
7), Genève, Droz, 1999, e Florence Epars Heussi, L’Exposition dans la
tragédie
classique en France: approche pragmatique et text
rneille, è stato stilato da Bénédicte Louvat-Mozolay, «De l’oracle de
tragédie
comme procédé dramaturgique: l’exemple de Corneil
Voltaire scriveva infatti: «La présence continuelle du chœur dans la
tragédie
me paraît encore plus impraticable: l’intrigue d’
Il y avait longtemps que je voulais essayer si je pourrais faire une
tragédie
avec cette simplicité d’action qui a été si fort
una più massiccia presenza di Sofonisba, chiamata — sul modello della
tragédie
classique francese — a esporre davanti al pubblic
lletti, I-II, 2009 [2015], pp. 43-60. Sull’impiego del monologo nella
tragédie
classique ed in particolare nell’opera di Corneil
bile sarebbe invece Joseph-François Duché de Vancy, autore di diverse
tragédies
en musique nonché di alcune tragedie di argomento
s ont quelquefois enfermé une suite de plusieurs années dans une même
tragédie
; ils ne se sont pas contentés de pécher pour les
st étonné de voir que les mêmes acteurs devenaient vieux dans la même
tragédie
, et que ceux qui avaient fait l’amour au premier
s-éloigné de défendre d’introduire des personnages scélérats dans une
Tragédie
. Le principal dessein de ce Poëme est bien d’exci
canoni aristotelici («Établissons pour maxime que la perfection de la
tragédie
consiste bien à exciter de la pitié et de la crai
le Cid, et Placide dans Théodore», Pierre Corneille, «Discours de la
tragédie
», cit., p. 149), cosa che ovviamente Calepio non
a dimostrare l’infondatezza di un altro passaggio del Discours de la
tragédie
di Corneille, nel quale il drammaturgo francese,
solide, hors celle des sentences et des discours didactiques, dont la
tragédie
se peut passer selon son avis, il en a substitué
qui peut-être n’est qu’imaginaire», Pierre Corneille, «Discours de la
tragédie
», in Id., Œuvres complètes, t. III, textes établi
l’exemple lui [Aristote] manquait», Pierre Corneille, «Discours de la
tragédie
», in Id., Œuvres complètes, t. III, textes établi
e de Monsieur Corneille et de Monsieur Racine» [1686], in Id., Médée.
Tragédie
, publié avec une introduction et des notes par E.
ti dalla storia moderna, si rimanda al contributo di Kirsten Postert,
Tragédie
historique ou histoire en tragédie? Les sujets d’
al contributo di Kirsten Postert, Tragédie historique ou histoire en
tragédie
? Les sujets d’histoire moderne dans la tragédie f
orique ou histoire en tragédie? Les sujets d’histoire moderne dans la
tragédie
française (1550-1715), Tübingen, Narr, 2010. [5.
lon. […] Un caractère si odieux, ne pouvait être celui du héros d’une
tragédie
. J’ai pensé qu’il m’était permis de le déguiser,
inistre», Joseph-François Duché de Vancy, «Préface», in Id., Absalon,
Tragédie
, Tirée de l’Ecriture Sainte, Amsterdam, Roger, 17
au lieu d’exciter la compassion et la terreur qui font l’effet de la
tragédie
, semble ne devoir que révolter l’esprit […]. Il a
e Saul», Joseph-François Duché de Vancy, «Préface», in Id., Jonathas,
Tragédie
, Tirée de l’Ecriture Sainte, Amsterdam, Roger, 17
altri tipi di intreccio («C’est à mon avis par cette raison, que les
Tragédies
tirées de l’histoire Sainte, sont les moins agréa
ima edizione della tragedia era accompagnata da un Parallèle des deux
tragédies
du Caton che vedeva Deschamps vincente —, garante
amené à Utique, et j’ai lié cet incident à l’action principale de la
tragédie
, de manière qu’il fait presque toute la catastrop
rançois-Michel-Chrétien Deschamps, «Préface», in Id., Caton d’Utique.
Tragédie
, La Haye, Johnson, 1715, p. n.n.). Il drammaturgo
-15. Sulla centralità della «bienséance» nel programma estetico della
tragédie
classique si veda Jacques Scherer, La Dramaturgie
rattere irascibile e furioso («Agamennon est mal-traitté dans la même
Tragédie
, où le Poëte le fait si lasche, que de ne vouloir
te, l’expression obscure et embarrassée: on n’entend presque point la
tragédie
d’Agamemnon. Mais parce qu’il croit que le secret
so da parte di Saint-Évremond, il quale nella sua Dissertation sur la
tragédie
de Racine intitulée Alexandre le Grand, diretta a
ère des héros qui ne sont plus», Saint-Évremond, «Dissertation sur la
Tragédie
de Racine, intitulée “Alexandre le Grand”», in Id
de Monsieur Racine» [1675], in Recueil de dissertations sur plusieurs
tragédies
de Corneille et de Racine, [par François Granet],
ertation concernant le Poëme dramatique, en forme de Remarques sur la
Tragédie
de M. Corneille, intitulée Sertorius» [1663], in
ntitulée Sertorius» [1663], in Recueil de dissertations sur plusieurs
tragédies
de Corneille et de Racine, [par François Granet],
Bérénice de Racine» [1671], in Recueil de dissertations sur plusieurs
tragédies
de Corneille et de Racine, [par François Granet],
ée par la nécessité de son caractère à se faire un système nouveau de
tragédie
, pour s’accommoder à son humeur» (René Rapin, Les
sentences avec la même pompe», Luigi Riccoboni, «Dissertation sur la
Tragédie
Moderne», in Id., Histoire du Theatre Italien, t.
et peu conforme à la gravité dont elle fait profession? En effet les
tragédies
mêlées de galanteries ne font point ces impressio
s impressions admirables sur les esprits, que faisaient autrefois les
tragédies
de Sophocle et d’Euripide», René Rapin, Les Réfle
cile, s’écrie le Partisan de la simplicité Gréque, que de remplir une
Tragédie
à l’aide de ces actions subalternes, et de filer
ta, venivano spesso deplorate, come accade nella Dissertation sur les
tragédies
de Phèdre et Hyppolite, uscita anonima nel 1677,
anciens et modernes qui ont traité du Poëme Dramatique le sujet de la
Tragédie
(n’étant point de pure invention) doit être connu
s l’Histoire ou dans la Fable reçuë», Subligny, «Dissertation sur les
Tragédies
de Phédre et Hyppolite» [1677], in Recueil de dis
hédre et Hyppolite» [1677], in Recueil de dissertations sur plusieurs
tragédies
de Corneille et de Racine, [par François Granet],
diritto divino (Ronald Ridgway, La propagande philosophique dans les
tragédies
de Voltaire, Genève, Institut et Musée Voltaire,
s victimes», Prosper Jolyot de Crébillon, «Préface», in Id., Électre.
Tragédie
, Paris, Ribou, 1709, p. n.n.). Come nota Calepio,
s de l’antiquité ont prononcé hardiment contre moi. Ce n’est point la
tragédie
de Sophocle ni celle d’Euripide que je donne; c’e
ce que pour en parler» (Voltaire, «Jugement de M. de Voltaire sur les
tragédies
de Crébillon», in Parallele des trois principaux
ce passage d’Aristote […] nous pouvons dire que, quand il parle d’une
tragédie
sans mœurs, il entend une tragédie où les acteurs
ons dire que, quand il parle d’une tragédie sans mœurs, il entend une
tragédie
où les acteurs énoncent simplement leurs sentimen
is; mais cette gêne et cet esclavage même la rendent plus propre à la
tragédie
et à la comédie, qu’aucune langue de l’Europe», V
ella credibilità («Il me semble qu’il faudrait aussi retrancher de la
Tragédie
une vaine enflure, qui est contre toute vraisembl
ioni («Les personnes considérables, qui parlent avec passion dans une
Tragédie
, doivent parler avec noblesse et vivacité; mais o
di di Jane Conroy, Terres tragiques: l’Angleterre et l’Écosse dans la
tragédie
française du xviie siècle, Tübingen, Narr, 1999,
ter sur les jours de ma mère?», Prosper Jolyot de Crébillon, Electre,
tragédie
, Paris, Ribou, 1709, p. 62) pronunciata da Oreste
gedia inglese superiore a quella francese (Voltaire, «Discours sur la
Tragédie
à Mylord Bolingbroke», in Id., Le Brutus de Monsi
in Id., Le Brutus de Monsieur de Voltaire, avec un Discours sur cette
Tragédie
, 2e éd., Amsterdam, Ledet et Desbordes, 1731, p.
e battute del dramma, rivolta da Dimas a Philoctete (Voltaire, Œdipe.
Tragédie
, I, 1, in The Complete Works of Voltaire, vol. 1A
de la Motte, de l’Academie Françoise. Avec plusieurs Discours sur la
Tragédie
, t. I, Paris, Dupuis, 1730, p. 227. Anche nella B
l’arco dei primi quattro versi (Prosper Jolyot de Crébillon, Électre.
Tragédie
, Paris, Ribou, 1709, p. 1). In realtà in questo c
répas vangeroit vos Sermens violez» (Joseph-François Duché, Jonathas,
Tragédie
, tirée de l’Ecriture sainte, II, 3, Amsterdam, Ro
ieure dans la Poësie Lyrique, Epique et Pastorale… Il observe que les
Tragédies
Françoises qui ont été bien traduites en Italien,
r qu’un acteur touché fortement de ce qui lui vient d’arriver dans la
tragédie
se donnât la patience de faire des stances, ou pr
de la Motte, de l’Academie Françoise. Avec plusieurs Discours sur la
Tragédie
, Paris, Depuis, 1730) —, si era risolto a conclud
6, mentre una rassegna dei passaggi decisivi per l’affermazione della
tragédie
en prose, a partire proprio dal dibattito sugli Œ
our, pour étendre une action théâtrale? Nous n’avons presque point de
tragédie
qui marche par d’autres ressorts, et les étranger
ême qui attire l’autre», Houdar de La Motte, «Premier discours sur la
tragédie
à l’occasion des Macchabées», in Id., Textes crit
ques d’en plaire moins» (Houdar de La Motte, «Premier discours sur la
tragédie
…», cit., p. 550). Calepio condivide soltanto in p
ouvrage de la langueur», Houdar de La Motte, «Premier discours sur la
tragédie
…», cit., p. 553). Al Francese non sembra naturale
neille all’alessandrino (Houdar de La Motte, «Premier discours sur la
tragédie
…», cit., p. 560). Quanto allo stile prescritto ne
ie…», cit., p. 560). Quanto allo stile prescritto nel Discours sur la
tragédie
le raccomandazioni del Francese sono in realtà pi
errin, «D’un merveilleux l’autre: Houdar de La Motte interprète de la
tragédie
cornélienne», Dix-septième siècle, CCXXV, 2004, p
nti del secondo discorso del de La Motte, scritto «à l’occasion de la
tragédie
Romulus», Calepio mostra maggiori perplessità, le
esprits une impression de grandeur et de vertu; et tels sont, dans ma
tragédie
, les caractères de Tatius et de Romulus. Romulus
errin, «D’un merveilleux l’autre: Houdar de La Motte interprète de la
tragédie
cornélienne», Dix-septième siècle, CCXXV, 2004, p
errin, «D’un merveilleux l’autre: Houdar de La Motte interprète de la
tragédie
cornélienne», Dix-septième siècle, CCXXV, 2004, p
e i costumi («Si on concluait de tout ce que je viens de dire que les
tragédies
ne peuvent donc pas être d’un grand fruit pour le
che la opsis aveva sul pubblico. [Giunta.8] Il terzo Discours sur la
tragédie
è scritto dal de La Motte «à l’occasion d’Inès»,
tensione, senza interruzioni: «Une autre cause du plaisir propre à la
tragédie
, c’est que l’action soit portée dès le commenceme
t-être pas le temps d’arriver aux grands effets. Il n’y a que trop de
tragédie
où des actes entiers se perdent en préparation» (
hommes?», Houdar de La Motte, «Quatrième discours à l’occasion de la
tragédie
d’Œdipe», in Id., Textes critiques: les raisons d
6. [Giunta.15] Il de La Motte, tanto nel Discours à l’occasion de la
tragédie
d’Œdipe, quanto ne La Libre Éloquence, ammetteva
nutilité», Houdar de La Motte, «Quatrième discours à l’occasion de la
tragédie
d’Œdipe», in Id., Textes critiques: les raisons d
de la Motte, de l’Academie Françoise. Avec plusieurs Discours sur la
Tragédie
, t. II, Paris, Dupuis, 1730, p. 6). In questa ser
de la Motte, de l’Academie Françoise. Avec plusieurs Discours sur la
Tragédie
, t. II, Paris, Dupuis, 1730, p. 35). Secondo il B
de la Motte, de l’Academie Françoise. Avec plusieurs Discours sur la
Tragédie
, tome II, Paris, Dupuis, 1730, p. 55), e quello c
de la Motte, de l’Academie Françoise. Avec plusieurs Discours sur la
Tragédie
, tome II, Paris, Dupuis, 1730, p. 87). [Giunta.2
de la Motte, de l’Academie Françoise. Avec plusieurs Discours sur la
Tragédie
, tome II, Paris, Dupuis, 1730, p. 102). A Calepio
de la Motte, de l’Academie Françoise. Avec plusieurs Discours sur la
Tragédie
, tome II, Paris, Dupuis, 1730, p. 146). Neppure l
essa aveva ottenuto (Houdar de La Motte, Discours à l’occasion de la
tragédie
d’Inès, in Id., Textes critiques: les raisons du
de la Motte, de l’Academie Françoise. Avec plusieurs Discours sur la
Tragédie
, tome II, Paris, Dupuis, 1730, p. 164), che risul
de la Motte, de l’Academie Françoise. Avec plusieurs Discours sur la
Tragédie
, tome II, Paris, Dupuis, 1730, p. 260). Gravement
(cfr. Paragone I, 2, [5]). Nel Quatrième discours à l’occasion de la
tragédie
d’Œdipe il de La Motte esordiva infatti così: «Je
sa faute» (Houdar de La Motte, «Quatrième discours à l’occasion de la
tragédie
d’Œdipe», in Id., Textes critiques: les raisons d
dans le Cid, il devient petit et bas, et nous avons presque point des
tragédies
en notre Langue, qui ne soient gâtées par là».
rancese diceva ancora con tutta ragione: «Nous admirons chez nous des
tragédies
par des petites douceurs qui ne sont pas une impr
dangereux. Il est un des premiers qui ait altéré la simplicité de la
tragédie
par des intrigues romanesques. C’est en cela que
. Schlegel, ont les mêmes défauts. Madame Gottsched a donné aussi une
tragédie
intitulée Penthée, avec quelques comédies bien éc
; mais on peut leur reprocher des longueurs. Les Horaces et Timoleon,
tragédies
de M. Behrmann, ont aussi leur mérite». 252. «
ique. Il a annobli le style et fixé des règles de conduite. On a cinq
tragédies
de lui: Arminius, Didon, Canut, les Troyennes de
lien depuis la décadence de la Comédie latine ; avec un Catalogue des
Tragédies
et Comédies Italiennes imprimées depuis l’an 1500
rimées depuis l’an 1500, jusqu’à l’an 1660 et une dissertation sur la
Tragédie
moderne. Paris, Cailleau, 1731. Due volumi in-8°.
ms plus relevés et de la plupart de nos comédies vous ferez de vraies
tragédies
, ou ce seront, si l’on veut, des tragédies bourge
édies vous ferez de vraies tragédies, ou ce seront, si l’on veut, des
tragédies
bourgeoises». 231. Chi fosse vago di sapere qua
la Lettre à Monsieur Chauvet sur l’unité de temps et de lieu dans la
tragédie
. In quella sede, Manzoni legava la questione dell
se, con conseguente rispetto delle unità. Nelle sue Réflexions sur la
tragédie
de Wallstein, anche Constant ammetteva la natura
ont prétendu que c’était là un genre nouveau; que, dans une véritable
tragédie
, il devait toujours y avoir une série d’actions q
en sont votre santé, vos grands et vos petits travaux, votre première
tragédie
, peut être votre seconde, et le traité sur la Déc
ntre le parcours que nous avons brièvement retracé, c’est donc que la
tragédie
non seulement engendre le drame romantique, mais
polemica contro l’uso del verso. In particolare, nel Discours sur la
tragédie
à l’occasion d’Œdipe, opera che pubblica sia in p
si puerile que pénible?» (Antoine Houdar de la Motte, Discours sur la
tragédie
à l’occasion d’Œdipe, in Id., Œuvres de Monsieur
tica. Nei suoi Entretiens sur le Fils naturel, Diderot scriveva: «Les
tragédies
de Shakespeare sont moitié vers et moitié prose.
e qui nous fera pleurer avec de la prose, introduira la prose dans la
tragédie
» (Denis Diderot, Entretiens sur le Fils naturel,
lla Lettre à Monsieur Chauvet sur l’unité de temps et de lieu dans la
tragédie
(1820). [commento_6.18] Si veda la definizione d
ione, Riccoboni si soffermava nel cap. VIII della Dissertation sur la
tragédie
moderne: «Le but des Poètes Dramatiques est de pl
jalousie occuper leur Théâtre» (Luigi Riccoboni, Dissertation sur la
tragédie
moderne, in Id., Histoire du Théâtre Italien, dep
A questo proposito Madame de Staël affermava: «Une des beautés de la
tragédie
de Richard III, à la lecture, c’est ce qu’il lui
etien, Lombard et Napoletain. Cependant lorsqu’il s’agit de jouer une
Tragédie
qui est chargé d’Acteurs, tous s’y employent, jus
nspirations les plus délicates» (Luigi Riccoboni, Dissertation sur la
tragédie
moderne, in Id., Histoire du Théâtre Italien, dep
à résister à leurs impressions» (Luigi Riccoboni, Dissertation sur la
tragédie
moderne, in Id., Histoire du Théâtre Italien, dep
loquence oratoire ne rendra jamais. Tel est celui de Mackbett dans la
Tragédie
de Shakespeare. La somnambule Mackbett s’avance e
trouva moyen d’exercer son esprit en traduisant en vers italiens les
tragédies
de Shakespeare» (Angelo Maria Renzi, Vie politiqu
mple, pas permis de construire un modèle susceptible de supplanter la
tragédie
classique. Mais les critiques qui les ont formulé
is les critiques qui les ont formulées, par leurs arguments contre la
tragédie
régulière, ont annoncé en partie la position du r
u fantasmatique», in Jean-Pierre Perchellet, L’Héritage classique: la
tragédie
entre 1680 et 1814, Paris, H. Champion, 2004, p.
is, Paris, Librairie universitaire J. Gambeur, 1927: «Le défaut de la
tragédie
traditionnelle est d’une part qu’elle isole l’ind
Frères, 1852, pp. 212-213. 74. Benjamin Constant, Réflexions sur la
tragédie
de Wallstein, in Id., Wallstein, Paris, J. J. Pas
er et à l’individuel […]», in Maurizio Melai, Les Derniers Feux de la
tragédie
classique au temps du Romantisme, Paris, PUPS, 20
aris, PUPS, 2005, p. 64. 89. Maurizio Melai, Les Derniers Feux de la
tragédie
classique au temps du Romantisme, cit., p. 366.
bles. Aristote en parle toujours comme du modèle le plus achevé de la
tragédie
». 27. Luciano nel catalogo de’ Macrobi. 28. S
s satires (dice il dotto di padre Brumoy) tiennent le milieu entre la
tragédie
et la comédie… Leur but principal était de remett
s dans une situation plus douce, aprés les impressions causées par la
tragédie
». 29. Veggasi il giudizio che di questa Tragedi
tta letteraria dell’Europa tom. I pag. 237) en voulant introduire les
tragédies
en prose ôtait le mérite en ôtant la difficulté».
M. de la Motte: più sano é certamente quello del Signor Palissot: «La
Tragédie
d’Inès de Castro, pièce dénuée de poésie, mais d’
enza narrativa. Orlando: è possibile che Algarotti si riferisca alla
tragédie
en musique Roland di Philippe Quinault e Jean-Bap
il eût dit peut-être: les Anciens n’avaient qu’un opéra ; donc notre
tragédie
n’est pas bonne. Meilleur logicien il n’eût fait
ell’eccesso contrario a quello di un enciclopedista che nell’articolo
tragédie
la chiama chef-d’oeuvre pour la regularité, l’elé
naio 1674 (Degrada); ma a lungo prevalse là il modello francese della
tragédie
lyrique, che ancora influenzò a fine secolo Purce
tico di Metastasio. • il Voltaire: cfr. Voltaire, Dissertation sur la
tragédie
ancienne et moderne. À son Éminence Mgr. Le Cardi
hez les Grecs tout autrement que la mélopée des scènes» (Voltaire, La
tragédie
de Sémiramis, et quelques autres Pièces de littér
pria traduzione sofoclea in prosa (L’Oedipe et l’Electre de Sophocle.
Tragédies
grecques, Paris, Barbin, 1692) non ritrovo questa
p. IV. 38. Diss. sulle poes. drammat. del Metast. 39. Diss. sur la
tragédie
ancienne et moderne, part. I. 40. Saggio sull’op
1514 fit des dépenses immenses pour la représentation de la premiere
tragédie
, qu’on eût vue en Europe depuis la decadence de l
Ch. de Marguetel de Saint-Denis de Saint-Évremond, Réflexions sur la
tragédie
ancienne et moderne, in Id., Œuvres mêlées, II, À
Magnani Campanacci, Il «Procolo» di P. J. M. fra dramma gesuitico e «
tragédie
chrétienne», in «Studi e problemi di critica test
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