/ 16
1 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 251, 1er décembre 1907 »
urir le monde, en habits de carnaval. C’est ce qu’apprit à ses dépens Casanova . Le moment où il se sépara de cette jolie créatur
que chose de déclamatoire et de bien joué dans les pires détresses de Casanova  ; aussi, le rideau tombé, l’acteur ne tarde-t-il
t épisode. La vraisemblance et la valeur documentaire des Mémoires de Casanova ont maintes fois été discutées et soumises à l’ép
xquels s’est complu le premier éditeur des Mémoires, les aventures de Casanova , telles qu’il les raconte, ne s’écartent pas trop
t. I Nous n’entreprenons pas de vérifier ici tous les propos que Casanova prétend avoir échangés avec Voltaire et d’en déga
e. Le 15 août 1760, six jours avant la première visite qu’il reçut de Casanova , Voltaire écrit au comte François Algarotti, celu
stinée aventureuse offre plus d’un point de comparaison avec celle de Casanova , après avoir parcouru à peu près toute l’Europe,
oser un peu longuement, se trouvent en accord absolu avec le récit de Casanova . Les premiers mots que Voltaire lui adresse, aprè
à Algarotti quelques jours avant et quelques jours après la visite de Casanova , ne lui parle pas de son compatriote. Mais, d’abo
arle pas de son compatriote. Mais, d’abord, je doute que la visite de Casanova ait été annoncée à Voltaire, et, avant de l’avoir
ur ne pas se vanter auprès de ses amis italiens d’avoir reçu chez lui Casanova et d’avoir eu avec lui ces entretiens dont les Mé
urs spécimens. Veut-on une autre preuve de l’exactitude avec laquelle Casanova a reproduit les propos qu’il avait échangés avec
taire, sur le Dante notamment et sur Goldoni, tels que nous les donne Casanova , de ceux que nous rencontrons dans la Corresponda
de ses meilleurs amis d’outre-monts. Aussi, dans sa conversation avec Casanova , le nom seul d’Albergati suffit-il à évoquer celu
irer sur la sincérité des Mémoires : — « Pourquoi, demande Voltaire à Casanova , Goldoni s’intitule-t-il poète du duc de Parme ? 
aire à Casanova, Goldoni s’intitule-t-il poète du duc de Parme ? » Et Casanova de répondre : « Pour prouver sans doute qu’un hom
sse cette observation à Albergati que huit mois après l’avoir faite à Casanova , il n’y a à cela rien de surprenant, si l’on song
l’occasion lorsque nous analyserons les entretiens de Voltaire et de Casanova . Qu’il nous suffise, pour le moment, d’avoir étab
e 5 septembre 1760, exactement onze jours après la dernière visite de Casanova , Voltaire écrit à Albergati Capaccelli : « Je sui
e qui aime comme moi le travail et le plaisir. » Ici le témoignage de Casanova semble en contradiction formelle avec celui de Vo
on formelle avec celui de Voltaire ; mais ce n’est qu’une apparence : Casanova prétend avoir été reçu aux Délices pendant quatre
santé de Voltaire était à cette époque fort ébranlée. Or, le texte de Casanova n’est pas du tout en contradiction avec ce fait :
édecin Tronchin, avec lequel il se rencontra le 22 août ; le 23 août, Casanova dîna comme d’habitude aux Délices, mais, ce jour-
puisse accorder une confiance suffisante au chapitre des Mémoires où Casanova raconte ses visites chez Voltaire. Sans doute, il
n altérer la valeur historique et l’intérêt documentaire. D’ailleurs, Casanova lui-même a senti le besoin de se ménager le crédi
l’exagération casanovienne, et admettons qu’à défaut d’un gros volume Casanova avait rédigé tout au moins la matière des convers
21 août 1760, après-midi, au moment où Voltaire sortait de table, que Casanova fit son entrée aux Délices ; il y fut amené et pr
e que le menu fretin des hôtes ordinaires se disputait âprement. Mais Casanova n’était pas un hôte ordinaire. Lors de sa visite
e récit de son évasion. On sent, à travers le texte des Mémoires, que Casanova n’est pas insensible aux marques d’intérêt que so
e toujours pressé, ayant eu l’impardonnable distraction de demander à Casanova un abrégé de ses aventures, le Vénitien piqué rép
qui est des plus divertissantes. En vérité, à cette époque de sa vie, Casanova nous fait songer au naïf tambourinaire d’A. Daude
s de tous les chefs d’État modernes et des célébrités mondiales. Non, Casanova n’était pas, même aux Délices, un hôte vulgaire ;
, l’imprévu, et quelquefois même l’impudence de ses actes, a été pour Casanova la cause la plus durable de ses succès féminins.
sollicite une audience et se contente d’une réception médiocre. C’est Casanova , le grand Casanova, Jacques Casanova, chevalier d
nce et se contente d’une réception médiocre. C’est Casanova, le grand Casanova , Jacques Casanova, chevalier de Seingalt, qui dai
r des suffrages plus difficiles. § L’entrevue commença assez mal pour Casanova ou, du moins, il voudrait nous le faire croire, s
ropos une amertume et une brusquerie qui ne lui sont pas habituelles. Casanova prétend que Voltaire l’attendait au milieu d’une
qu’on le distingue. En cette occasion, le public faillit tout gâter : Casanova avait préparé pour le débiter en temps opportun u
s sûre de gagner ; c’est la cabale de la bonne compagnie. Évidemment Casanova a été décontenancé par la façon badine dont Volta
’un compliment bien tourné sont les moyens de séduction ordinaires de Casanova , ceux auxquels il tient le plus, ceux dont il est
eur intéressant, insiste d’une façon si pressante et si flatteuse que Casanova se décide à prolonger son séjour à Genève et acce
aisses de sa correspondance qu’il conservait dans un cabinet spécial. Casanova enregistre avec un soin manifeste ces petits inci
ler, car il ne détestait pas qu’on lui tînt tête, Voltaire questionne Casanova sur ses amis d’outre-monts, notamment sur ce Fran
ans présenter de nombreuses analogies à la fois avec Voltaire et avec Casanova  : courtisan et collaborateur littéraire de Frédér
 » ; mais il n’était pas vénitien pour rien, et comme son compatriote Casanova , il souffre de cette étrange maladie du mouvement
nières élégantes. Sans doute il a plus de tenue et de délicatesse que Casanova  ; il ne subit pas, comme lui, toute sa vie, les t
s autant qu’il était capable d’aimer quelqu’un, et il semble bien que Casanova ne le pouvait souffrir. Algarotti refusa toujours
l’impression que celui-ci produit sur ses compatriotes : il interroge Casanova sur la réputation d’Algarotti en Italie, sur le s
u’il ne peut pas se permettre d’apprécier exactement. Les réponses de Casanova sont telles qu’on pouvait les prévoir, étant donn
son hôte, sur lequel il a une revanche à prendre, ne l’oublions pas, Casanova s’empresserait de constater que le comte Algarott
e surpris outre mesure de cette indifférence. Mais les méchancetés de Casanova appellent quelques réflexions : toutes les critiq
ve sa palavinité, à Algarotti lui-même ses gallicismes ? De sorte que Casanova fait son propre procès en condamnant Algarotti pa
e ; Mais c’est un modeste vainqueur Qui ne parle point de sa gloire. Casanova , qui avait le triomphe moins discret, ne pardonna
qui avaient précédé les siennes. Aussi bien est-ce un parti-pris chez Casanova de dénigrer à l’étranger tous ses compatriotes en
fflerait si on les comprenait8 ». Voilà textuellement le portrait que Casanova fait d’Albergati ; encore, comme Voltaire protest
article : c’est la passion d’Albergati pour l’art dramatique, ce que Casanova appelle sa théâtromanie. C’était elle qui l’avait
esses gastronomiques, car il en fait mention, dans son entretien avec Casanova , d’une façon assez inattendue : « Je ne connais p
oni, des saucissons de Bologne et la traduction de mon Tancrède10. » Casanova avait de détester Albergati les mêmes raisons qui
ce aussi agitée et sa carrière amoureuse n’était pas moins brillante. Casanova n’aime pas les histoires de femmes, quand elles n
our Goldoni une admiration sans réserve ; mais il ne déplaisait pas à Casanova de faire retomber sur lui, en rabaissant son tale
La lettre que Voltaire écrit à Albergati, onze jours après avoir reçu Casanova aux Délices, et que nous avons déjà citée, pourra
rait donner à penser qu’il y avait eu à ce moment, entre Albergati et Casanova , une véritable polémique ; voici, en effet, la ph
ar votre bonne réponse à ce Ca… 11. » Ne jurerait-on pas que c’est de Casanova qu’il s’agit ici et que la réponse en question ar
sur ses amis d’Italie conduisait naturellement Voltaire à questionner Casanova sur son pays, sur Venise, sur ses sentiments à l’
’historien et le philosophe. Malheureusement, dans cet ordre d’idées, Casanova ne se prête pas du tout à l’interrogatoire que Vo
dont les inquisiteurs d’État étaient le produit le plus contestable, Casanova prend feu contre les critiques imprudents : il ne
d’Amelot. Dans ces conditions, les insinuations de Voltaire auprès de Casanova sur la tyrannie et l’oligarchie vénitienne ne pou
uccès. Avec une discrétion qui nous paraît, malgré tout, surprenante, Casanova raconte les diverses tentatives de son hôte pour
autant de parti-pris que d’amour-propre national ; une fois de plus, Casanova se montre avant tout soucieux de contredire son i
e constater qu’entre ces deux dates se place aussi son entretien avec Casanova . On a pu remarquer, dans les propos que nous veno
ue nous venons de citer, que Voltaire ne fait à la célèbre évasion de Casanova qu’une rapide allusion ; Casanova lui-même n’insi
ire ne fait à la célèbre évasion de Casanova qu’une rapide allusion ; Casanova lui-même n’insiste pas sur cet épisode capital de
ux, et la superstition ne saurait se combiner avec la liberté. » Mais Casanova insiste avec une obstination qui n’est pas si sot
urément, nous avons besoin de nous rappeler qu’il a été trop facile à Casanova de se donner le beau rôle dans cette discussion,
dans le Dictionnaire philosophique offrent d’ailleurs avec celle que Casanova s’attribue une analogie très intéressante : « Il
Doit-on croire que Voltaire s’est souvenu ici de sa conversation avec Casanova  ? ou n’est-il pas plus naturel de supposer que Ca
ersation avec Casanova ? ou n’est-il pas plus naturel de supposer que Casanova , écrivant ses Mémoires plus de vingt ans après la
2 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 244, 15 août 1907 »
nos romanciers du siècle dernier, ont lu avec profit les Mémoires de Casanova  : ces confidences longues et précises d’une vie t
usants chapitres, celui qui s’appellerait : « les mariages manqués de Casanova  » et dont on trouve dans le Passé vivant une sédu
ureuse à costumes et à décors, qui, sous le titre de « la Jeunesse de Casanova  », ferait revivre toute la folie tumultueuse et t
Lauvereau… En tout cas, le beau roman de H. de Régnier a dû valoir à Casanova toute une phalange de lecteurs nouveaux. Ceux qui
avantes études critiques auxquelles ont déjà donné lieu les œuvres de Casanova . Je voudrais indiquer ici l’une de ces rencontres
des Mémoires contient, entre autres épisodes, le récit du séjour que Casanova fit à Londres en 1763. Cette période de sa vie ma
ésistance. Accoutumé à trouver peu de farouches et point de rebelles, Casanova s’obstina et s’exaspéra longuement contre une rou
e l’Europe galante par l’éclat de sa beauté et de ses aventures. Mais Casanova l’avait rencontrée autrefois lorsqu’elle s’appela
spergher. Elle avait treize ans lorsqu’elle vit pour la première fois Casanova , qui ne pouvait deviner alors quel rôle cette fil
rovocante, devait jouer un jour dans son existence. C’était à Paris ; Casanova se trouvait dans une boutique d’orfèvre en compag
levé pour sa bourse. Pour trois louis, que lui coûtèrent les boucles, Casanova vit s’éclairer d’un charmant sourire des lèvres e
ois louis. Ce fut la jeune fille aux boucles qui la première reconnut Casanova , lorsqu’ils se retrouvèrent en présence, quatre a
s le beau sexe. Il n’en fallait pas tant pour enflammer le bouillant Casanova qui décida, sans plus tarder, d’ajouter à sa coll
ingulières qui auraient fait hésiter un séducteur moins déterminé que Casanova  ; il eut le tort de mépriser l’avis qui lui vint
ta mon bras, et je ne pus la rejoindre de toute la nuit. À ce récit, Casanova , qui ignorait jusque-là de semblables défaites, d
la maison, jouaient dans cette aimable société un rôle peu équivoque. Casanova eut le courage et le tort de ne point reculer ; i
, mais non à l’heure dite ; dès neuf heures du matin, elle était chez Casanova . Elle venait lui « proposer une affaire », c’est-
n en me disant : « Adieu ! à ce soir. » Le soir, même scène. En vain Casanova promet les cent guinées, en vain il met la Charpi
tante favorite de la Charpillon, dépêchée en ambassade, vient trouver Casanova et le supplie de se rendre auprès de sa nièce mal
mais elle craint que votre amour ne soit un caprice. » Naturellement, Casanova n’avait pas mené jusque-là une entreprise aussi f
us renvoyons ici le lecteur au texte des Mémoires. Il y verra comment Casanova , dupé une fois de plus, humilié et vaincu dans de
de votre tendresse. — Non, et absolument non ! Sur ce nouveau refus, Casanova , furieux, se retire chez lui, bien résolu à aband
mère pour servir à votre brutalité. Un pacte est conclu entre eux : Casanova retournera chez la Charpillon ; patiemment, lente
ne se refusera plus ; et elle part, laissant plus amoureux que jamais Casanova , qui n’avait rien obtenu, pas même un baiser. Nou
endant trois heures, malgré les violences et les assauts multiples de Casanova dont le désir double les forces et déchaîne la br
osture, sans prononcer un mot, la Charpillon résista victorieusement. Casanova quitta la place… Malade, il rentra chez lui, se m
traces visibles des justes brutalités dont elle avait souffert. Mais Casanova resta insensible à ce spectacle, comme aux larmes
me elle était venue, surprise et mortifiée de cet accueil dédaigneux. Casanova avait pourtant consenti à traiter encore une fois
ord est conclu ; toutes les dispositions sont prises ; et voici enfin Casanova maître de la fille. On le croirait tout au moins.
ède une fois de plus. Mais, au matin, la belle étant encore endormie, Casanova constate la ruse et s’empare d’elle par surprise.
ication un peu vive, la Charpillon reçoit quelques horions mérités et Casanova abandonne le champ de bataille, mais non point sa
les tourments de la haine et toutes les fureurs de l’amour, une nuit, Casanova surprit la Charpillon en tête-à-tête avec un jeun
nue s’enfuit en hurlant à travers les rues de Londres. Le lendemain, Casanova apaisé, sinon content, apprend que la Charpillon
cette figure féminine que nous avons essayé de faire revivre d’après Casanova , la brune silhouette de Conchita Perez de Garcia,
a, l’héroïne du roman de Pierre Louÿs, la Femme et le Pantin. Lorsque Casanova , lorsque Don Mateo Diaz commencent le récit de le
de la même façon dans la Femme et le Pantin, et dans les Mémoires de Casanova  ; les divers épisodes du roman de Pierre Louÿs so
fférent, et qui se trouve beaucoup plus adapté aux faits que celui où Casanova nous conduit, avec les ressources propres de sa s
tre avait réellement vécue. Chose étrange : des deux récits, celui de Casanova sans doute est le seul qui soit véridique, au sen
cor, toute la partie proprement descriptive du décor. Aux Mémoires de Casanova , Pierre Louÿs a emprunté l’idée première du sujet
ournal intime, que ce soit les Dialogues de Lucien ou les Mémoires de Casanova , l’intéresse particulièrement. Tout récemment enc
iques de Legrand de Beauvais n’auront pas été écrits en vain. Ceux de Casanova empruntent de même un intérêt nouveau et une vale
3 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »
645. Ces coïncidences que nous venons d’établir entre les Mémoires de Casanova et certains extraits de Voltaire ne sont pas les
ence et le goût de ses amis ou de ses correspondants étrangers. Aussi Casanova est-il pour lui un témoin précieux qu’il s’empres
andes œuvres de la littérature italienne. Sur ces sujets littéraires, Casanova s’ingénie visiblement à regagner un avantage qu’i
e, ce n’est pas non plus sans exciter chez Voltaire un réel dépit que Casanova relève sèchement ou brusquement, les erreurs du g
l’intérêt du Roland furieux « quarante grands chants c’était trop », Casanova se hâte de lui faire observer qu’il y a plus de q
ait là et changea habilement le cours de l’entretien. Une autre fois, Casanova affirme qu’il est le premier Italien qui ait empl
illon ; Voltaire revendique ce privilège pour son ami Martelli ; mais Casanova lui prouve que les vers dits martelliani sont en
éclate à propos du poème burlesque, le Macaronicon, de Merlin Cocci : Casanova faisait grand cas de cet ouvrage ; il en avait co
il mettait le Macaronicon au même rang que la Pucelle de Chapelain ; Casanova , piqué, entreprit la défense de Chapelain, ce qui
d’enthousiasme. La scène la plus forte de cette véritable comédie, où Casanova joue son rôle en acteur consommé, est celle à laq
furieux cette « adoration » qu’il confesse sans difficulté auprès de Casanova . Pour lui, l’Arioste n’était pas un poète épique
nature que de la suivre. Faut-il croire, comme Voltaire l’affirme à Casanova , qu’il n’avait lu l’Orlando furioso, lorsqu’il éc
Cette amende honorable est postérieure à l’entretien de Voltaire avec Casanova  ; mais Voltaire n’avait pas attendu que l’enthous
, que l’Arioste a trouvé le secret de faire un “monstre admirable” ». Casanova souhaitait plaisamment que Voltaire fît excommuni
et jusqu’aux passages qu’il cite sont les mêmes dans les Mémoires de Casanova et dans le Dictionnaire philosophique. La compara
teurs les plus habiles de l’Italie22. » Lorsque Voltaire eut terminé, Casanova se tourna vers l’auditoire et s’écria « qu’il éta
u plus grand génie qu’elle ait produit ». Le lendemain, il envoyait à Casanova une traduction en vers qu’il avait faite de quelq
Mais comme l’un des morceaux qu’il cite est précisément rapporté par Casanova dans ses Mémoires, avec quelques variantes dues v
nce de l’éditeur, nous pouvons affirmer qu’ils sont bien de Voltaire. Casanova ne voulut pas être en reste avec son hôte ; mais
ouvait résister à des transports si bien joués ; il se jeta au cou de Casanova et l’embrassa en pleurant : « Je l’ai toujours di
Arioste est la seule qui marque une entente absolue entre Voltaire et Casanova . Les deux protagonistes y trouvaient chacun leur
loire plus haute. Voltaire découvrait dans l’admiration débordante de Casanova la justification, nous dirions presque l’excuse d
tiels du Roland, les stances qui lui avaient tiré des larmes. Quant à Casanova , il jouit comme d’un triomphe personnel de cette
eur et fit bien. Toutes les impressions littéraires que Voltaire et Casanova échangèrent ne témoignent pas, à beaucoup près, d
aussi parfaite. Lorsqu’il ne s’agit plus de l’Arioste, il semble que Casanova n’ait d’autre préoccupation que de prendre son in
faiseurs de sonnets en général. À peine a-t-il commencé à questionner Casanova sur ses goûts littéraires qu’il ne peut se tenir
t se tenir de lui demander : « Avez-vous fait beaucoup de sonnets ? » Casanova en avouait deux ou trois mille, et cet aveu dut f
rète qui ne pouvaient lui échapper à travers les réponses évasives de Casanova , Voltaire n’en continua pas moins à « déraisonner
ables de le goûter et disposés à l’applaudir. Dans son entretien avec Casanova , Voltaire fait allusion au dessein qu’avait formé
prudence, il y a une gêne très réelle dans les questions qu’il pose à Casanova sur le poète du duc de Parme : « Et de Goldoni, q
e en France, Voltaire se replie en bon ordre et se contente d’écouter Casanova professer son amitié personnelle pour Goldoni, do
ractère ». Sous cet éloge discret, il y avait d’ailleurs une pointe : Casanova ne manque pas d’insinuer que le bon Goldoni est m
r d’un nouveau nom ces assauts trop peu courtois dont l’entêtement de Casanova ne lui permettait pas de sortir victorieux. Il se
cussion et se rend avant d’être battu. Le nom même de Crébillon, dont Casanova se réclame à dessein, comme d’un maître bien-aimé
i termine assez vivement l’entretien. Avant de se rendre aux Délices, Casanova s’était arrêté à Morat et de là avait été rendre
ès33. » Plus discret, ou plus habile, Voltaire rendit hommage, devant Casanova , au savant qu’il aimait pourtant peu : « Il faut
d homme, déclare-t-il avec emphase. — Je le pense comme vous, riposte Casanova , et j’aime à vous entendre lui rendre cette justi
x. » Sur cette ingénieuse répartie prend fin la longue entrevue dont Casanova a tenu à nous laisser une relation détaillée. Nou
ns, lui mon ami, moi son sincère admirateur34. » Ce qu’il écrit ici, Casanova le pensait-il en quittant les Délices ? Haller lu
r son jugement sur Voltaire aussitôt qu’il aurait vu le grand homme ; Casanova tint sa promesse et nous voudrions bien avoir sa
e ; sans doute, nous y saisirions mieux, dégagée au premier sarcasme, Casanova s’est-il replié sur lui-même, et voilà l’entrevue
à l’entrevue irrémédiablement compromise. Lors de sa dernière visite, Casanova accuse Voltaire de s’être montré particulièrement
demain35. » C’est fort vraisemblable ; comme il est vraisemblable que Casanova tint à honneur de soutenir contre Voltaire sur Ve
atibilité d’humeur, tel était le prestige de Voltaire aux Délices que Casanova ne peut s’empêcher de reconnaître, à plusieurs re
mmense fortune, — cent vingt mille livres de rente, à cette époque, — Casanova pousse la magnanimité jusqu’à défendre Voltaire d
mme : comme il était avide de réputation… Et il en va de même lorsque Casanova rend hommage aux qualités brillantes de ce séduis
Ferney quatre ans plus tard, fait à peu près les mêmes réflexions que Casanova  : « Vous ne pouvez point vous faire d’idée, écrit
orage ne troubla leurs plaisants entretiens. Si le caractère même de Casanova et la nature de ses propos ne suffisent pas à exp
omme un enfant, comme un malade ; il fallait, — ce qu’aurait pu faire Casanova , ce qu’il ne fit point, parce que sa susceptibili
fou, dont le souvenir s’évoque tout naturellement quand il s’agit de Casanova , le prince de Ligne : il réussit à passer auprès
s’écria : « Gorge par-ci, gorge par-là, allez au diable ! » Certes, Casanova , qui avait à l’auberge, dans les loisirs que lui
4 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
na, par Luigi Capuana. Tome XLVIII, numéro 166, octobre 1903 Casanova à Dux. Un chapitre d’histoire inédit Arthur Sym
 XLVIII, numéro 166, octobre 1903, p. 66-88. [I] Les Mémoires de Casanova , bien qu’ils jouissent de la popularité d’une mau
uatorze dernières années de sa vie à Dux, où il rédigea ses Mémoires. Casanova mourut en 1798, mais on n’entendit aucunement par
cunement parler des Mémoires (dans lesquels le prince de Ligne, à qui Casanova les avait lus, trouva du dramatique, de la rapidi
ulé : Histoire de ma vie jusqu’à l’an 1797, tout entier de la main de Casanova . Ce manuscrit, que j’ai examiné à Leipzig, est éc
de papier plus mince et plus blanc, couverts de la belle écriture de Casanova qu’on ne saurait confondre. Le manuscrit est lié
probable que ces deux chapitres aient été retranchés du manuscrit de Casanova par une main étrangère ; tout nous incline à croi
a le français vigoureux, bien qu’incorrect et mêlé d’italianismes, de Casanova  ; il supprima des passages qui, au point de vue m
e qu’ensuite je collationnai et contrôlai mot à mot. Dans ce passage, Casanova dit, par exemple : Elle venait presque tous les
dit : Cependant, chaque jour, Thérèse venait lui faire une visite . Casanova parle de quelqu’un qui avait, comme de raison, fo
ormé le projet d’allier les intérêts du ciel aux œuvres de ce monde . Casanova nous déclare que Thérèse n’aurait pas commis un p
e pâle calque des vives couleurs de l’original. Quand les Mémoires de Casanova parurent, des doutes furent émis sur leur authent
iné, dans les archives vénitiennes, les nombreux documents concernant Casanova . Un examen similaire fut fait vers la même époque
couverte était déjà faite, je la refis à mon profit. L’arrestation de Casanova , son emprisonnement dans les Piombi, la date exac
chives possèdent quarante-huit lettres adressées, de 1763 à 1782, par Casanova aux Inquisiteurs d’État, et classées dans les Rif
2 vols., 1846, avait déjà examiné une centaine des allusions que fait Casanova à des personnages bien connus, démontrant la parf
les suivirent, et deux choses sont maintenant certaines, d’abord, que Casanova écrivit lui-même les Mémoires publiés sous son no
es lorsque les faits sont tels qu’ils ne pouvaient être connus que de Casanova lui-même. II Pendant plus de soixante ans,
Casanova lui-même. II Pendant plus de soixante ans, on sut que Casanova vécut les quatorze dernières années de sa vie à D
et la véracité des Mémoires, on fit de divers côtés des enquêtes sur Casanova , et personne ne prit jamais la peine, ou n’obtint
s le Livre en 1887 et 1889. Mais quand disparut le Livre, en 1889, le Casanova inédit prit fin, et n’a jamais, autant que je pui
es troupes. La bibliothèque, qui fut formée, ou du moins arrangée par Casanova , et qui est demeurée telle qu’il la laissa, conti
. Dans le coin d’une des fenêtres est pendu un beau portrait gravé de Casanova . Après que j’eus visité tout le château, si longt
a. Après que j’eus visité tout le château, si longtemps la demeure de Casanova , je fus mené dans le bureau du comte Waldstein, o
alisée du contenu. La plupart des manuscrits étaient de l’écriture de Casanova que je pus voir devenir, à mesure que les années
e de plus de trente ans. Presque tout le reste était de l’écriture de Casanova . Je pris d’abord les plus petits manuscrits, parm
Ici comme si souvent dans ses manuscrits, nous voyons pour ainsi dire Casanova penser sur le papier. Pour rédiger cette espèce d
n’avaient pas pu la pousser plus loin. » Sur un autre bout de papier Casanova déclare : « Je n’aime pas non plus les villes ré
x fut fait par Dieu avant que de créer l’homme. » On se rappelle que Casanova se querella avec Voltaire, parce que celui-ci lui
je me tue. » « On dit que ce Dux est un endroit délicieux », écrit Casanova dans une de ses notes plus personnelles, « et je
t être « traduit de l’Anglais » mais, en réalité, ouvrage original de Casanova  ; Philocalies sur les Sottises des Mortels, long
Venise, je ne suis pas surpris d’apprendre, d’après ce document, que Casanova avait « laissé le soin de l’édition de ce petit l
le prendre graduellement forme. L’un de ces brouillons est intitulé : Casanova au Lecteur, un autre, Histoire de mon Existence,
p. 9, qui épousa un coiffeur ; et nous retrouvons aussi Jaconine, que Casanova reconnaît comme sa fille « beaucoup plus belle qu
Peu de passages des Mémoires sont plus intimement caractéristiques de Casanova que celui-ci, reproduit exactement tel qu’il l’éc
uvai le document contient divers papiers qui n’ont aucun rapport avec Casanova . Ceux qui ouvrirent ce casier ne poussèrent proba
vol. III, p. 327). Les lecteurs des Mémoires se rappellent le duel de Casanova avec le comte Branicki à Varsovie en 1766 (vol. X
i, dans sa Vie d’Albergati, Bologne, 1878. Un manuscrit de la main de Casanova , à Dux, donne une version de ce duel, à la troisi
 : Taruffi appelle la danseuse, cause du duel, La Casacci, tandis que Casanova la nomme La Catai. Dans le présent manuscrit, Cas
ci, tandis que Casanova la nomme La Catai. Dans le présent manuscrit, Casanova parle de La Casacci ; La Catai est évidemment une
ouviennent les lecteurs des Mémoires, est le nom de la harpie par qui Casanova souffrit tant à Londres, en 1763-64. Le passage d
sur un ton d’indignation. Ailleurs, je trouvai une lettre écrite par Casanova , mais non signée, se rapportant à une communicati
la fin que je mis la main sur de gros paquets de lettres adressées à Casanova et si soigneusement conservées que de petits frag
des Mémoires. Nous y lisons (page 60) comment, le jour de Noël 1759, Casanova reçut, de Paris, une lettre dans laquelle Manon l
ondel, architecte du roi et membre de son académie ». Elle retourne à Casanova les lettres qu’il lui écrivit et le prie de lui r
ement pas deux cents à Dux, mais il me semble grandement probable que Casanova fit un choix dans les lettres de Manon et que c’e
te, dont la perte a été déplorée par tous ceux qui se sont occupés de Casanova . Henriette, on se le rappelle, apparaît pour, la
propos, vingt-deux ans plus tard, à Aix en Provence ; et elle écrit à Casanova proposant « un commerce épistolaire », lui demand
est arrivé pendant ce long intervalle. Après avoir cité cette lettre, Casanova ajoute qu’il lui a répondu, acceptant cet échange
riette de Schnetzmann, » et je suis porté à croire qu’elle survécut à Casanova , car une des lettres est datée de Bayreuth, 1798,
car une des lettres est datée de Bayreuth, 1798, année de la mort de Casanova . Elles sont particulièrement charmantes, ces miss
damnée, je serai votre très dévouée amie Henriette de Schnetzmann. » Casanova avait vingt-trois ans quand il rencontra Henriett
témoigne cette correspondance ? Et ne suggère-t-elle pas un aspect de Casanova qui n’est pas tout à fait celui du monde ? Selon
anuscrit à Brockhaus ; de Balbi, le moine qui s’évada des Piombi avec Casanova  ; du marquis Albergati, auteur, acteur et excentr
« homme de lettres distingué que j’étais anxieux de voir », nous dit Casanova dans le même volume où il décrit sa visite aux Mo
bonne société », qui vint s’installer à Gorizia en 1773, pendant que Casanova s’y trouvait ; du procurateur Morosini, dont il p
ner à Venise. Son autre « protecteur », l’avocador Zaguri, avait, dit Casanova , « depuis l’affaire du marquis Albergati, entrete
Lamberg. À propos de sa visite chez ce dernier, à Augsbourg, en 1761, Casanova écrit dans ses Mémoires : « Je passais très agré
lettres qui ne prit fin qu’à sa mort, il y a quatre ans, en 1792. » Casanova dit qu’à sa seconde visite à Augsbourg, au début
t du comte, en 1792. Dans son Mémorial d’un Mondain, Lamberg parle de Casanova comme d’« un homme connu en littérature, un homme
tien, et dans la seconde édition, de 1770, il se réjouit du retour de Casanova à Venise. Puis, il y a des lettres de Da Ponte, l
scritte da esso (1829), relate l’histoire des curieuses relations de Casanova avec Mme d’Urfé, des lettres de Pittoni, de Bono,
é publiées sont celles du prince de Ligne et du comte Kœnig. IV Casanova nous dit, dans ses Mémoires, que, pendant les der
ien que nous n’ayons déjà pu connaître, si nous avions simplement cru Casanova sur parole. Mais, il n’est pas toujours facile de
uand ils écrivent sur eux-mêmes, et le monde a fort répugné à prendre Casanova tel qu’il se représente. Un a particulièrement re
les lettres contenues dans ses manuscrits nous montrent les femmes de Casanova lui écrivant avec toute la ferveur et la fidélité
ntime qu’ils laissent, ces manuscrits font comparaître devant nous un Casanova absolument semblable à celui des Mémoires. En ret
un Casanova absolument semblable à celui des Mémoires. En retrouvant Casanova chez lui, ce fut comme si je retrouvais un vieil
[573-575]. L’article de M. Arthur Symons, sur les papiers inédits de Casanova , publié dans le dernier numéro du Mercure, a prov
mons a été à Dux ; il a longuement examiné les manuscrits laissés par Casanova , et, dans son article, il en énumère quelques-uns
ombreux, et depuis une quinzaine d’années on s’est beaucoup occupé de Casanova . M. Alessandro d’Ancona et M. Octave Uzanne possè
zanne, qui se propose toujours de tirer parti de la correspondance de Casanova , continuera quelque jour la publication commencée
jadis dans Le Livre, où fut reproduite la photographie d’un buste de Casanova , par lui-même. Ce buste, qui représente Casanova
raphie d’un buste de Casanova, par lui-même. Ce buste, qui représente Casanova jeune, fut découvert par hasard au musée du Belvé
8-323 ; Lettre d’Empolème, pp. 267-281 ; 299-317. Plus, une étude sur Casanova dans la Revue Indépendante. À ce propos, M. Arthu
and I did not know that M. Gustave Kahn had published some of MSS. of Casanova . I am delighted to hear it, and shall try to get
published or described any of the extracts from letters addressed to Casanova or the other personal memoranda, by which, so far
Bibliophilen. C’est une bibliographie fort bien faite des ouvrages de Casanova et de ce qui a été publié sur lui. La bibliograph
velock Ellis a donné dans Affirmations (1897) une admirable étude sur Casanova , et récemment, les éditeurs Chapman and Hall publ
En 1899, la lecture d’articles sur un des personnages des Mémoires de Casanova , que je travaillais depuis nombre d’années, me fi
t M. Charles Henry ayant présenté Giacomo sous une forme inattendue : Casanova mathématicien, révéler aux casanovistes nos frère
t-Pierre. 5. Voir Charles Henry : les Connaissances mathématiques de Casanova , Rome, 1883. 6. Voir Mémoires, IX, 221 et seq.
5 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
Tome XCV, numéro 349, 1er janvier 1912 Casanova et son évasion des Plombs [I] Dr Guède. Tome X
ce qui touche à l’aventurier. M. Henry, qui avait autrefois travaillé Casanova avec l’intention de le reprendre un jour, avait a
r placé son trésor en mains plus habiles ! I Le 27 juillet 1755, Casanova est arrêté, enfermé sous les Plombs, d’où il est
a été de percer une communication entre son propre cachot et celui de Casanova . Casanova est d’abord enfermé dans un « cachot de
ercer une communication entre son propre cachot et celui de Casanova. Casanova est d’abord enfermé dans un « cachot de cinq pied
ne les moyens les plus heureux qui peuvent lui permettre de s’évader. Casanova , qui ignorait les motifs de sa détention, qui ne
dehors leur nourriture ainsi que tout ce qui n’était pas défendu, et Casanova était dans ses meubles, il avait fait venir un fa
des vivants, et que les inquisiteurs émus n’avaient pu lui refuser. Casanova s’empare du verrou un beau matin : Dès que je fu
ase ; or, elles n’ont jamais joué aucun rôle. Quant à l’objet en fer, Casanova le décrit très nettement : c’était un verrou long
r le cadenas — au théâtre on entend toujours ouvrir le cadenas. — Or, Casanova ne parle nulle part de cet appendice ; il n’aurai
ne s’expliquent pas. À l’aide de son esponton, 15 jours après Pâques, Casanova , qui s’était fabriqué une lampe au su de Laurent,
qui a étudié ses moyens et ses résultats, vous dira ceci : c’est que Casanova , avec son outil, pouvait bien désagréger le terra
rigueur, mais plutôt à lame courbe dit une gouge. Le 26 août à midi, Casanova est changé de cachot ; on le conduit dans une pri
ouvert le trou dans l’ancien cachot vide, arrive écumant et ordonne à Casanova de lui livrer la hache et les instruments à l’aid
fer toutes les parois du cachot, mais on ne frappe pas le plafond, et Casanova se dit : c’est par ici que je sortirai de cet enf
des putréfiées, sourd à ses plaintes, l’exaspérant par son mutisme. —  Casanova , hors de lui, lui demande compte de son argent, e
l ferme les yeux ; c’est Laurent qui fait des avances, lui qui fait à Casanova , dont il devrait pourtant se défier, des proposit
ennent une boîte aux lettres, dont Laurent est le facteur journalier. Casanova dit qui il est ; ses correspondants sont le Père 
orrespondants sont le Père Balbi, moine somasque qui s’échappera avec Casanova et le comte Asquin. Balbi lui apprend que c’est l
est bon de rappeler ici quels étaient les rapports de Bragadin et de Casanova , et les liens intimes qui les unissaient. Il est
, qui y vont chercher leurs inspirations et leurs règles de conduite. Casanova , très savant dans les sciences exactes, très inst
une heureuse trouvaille qu’un bibliothécaire aussi fort en cabale que maître Casanova . Au moment de son arrestation, Messer Grande sais
ortance dans la maison de M. de Bragadin. En 1746, à l’âge de 20 ans, Casanova , tombé dans un état de dégradation morale complèt
possibilité de consulter les ordres du destin au moyen de la cabale. Casanova s’installe et, la reconnaissance aidant, se fait
ui nuire, imposant ceux qui lui conviennent et qui peuvent le servir. Casanova était du reste plein de respect pour sa dupe, qu’
vaient pas se revoir. Après la fuite et pendant les pérégrinations de Casanova à travers toute l’Europe, il a reçu des envois d’
utre ; les projets sont ébauchés, la sortie se fera par les plafonds. Casanova ne peut percer le sien parce que, chaque jour, on
a le mur de séparation des deux cachots, puis défoncera le plafond de Casanova . Une fois là, Casanova se charge du reste. Mais c
des deux cachots, puis défoncera le plafond de Casanova. Une fois là, Casanova se charge du reste. Mais comment faire parvenir l
que le comte Asquin avait désiré voir, pour en acheter une semblable. Casanova songe à envoyer son instrument dans le dos d’un l
, dont elle affirme une fois de plus la complicité ; mais ce qui vise Casanova , et le fait prendre en flagrant délit de mensonge
d’acier, que la pierre à affiler est restée dans le premier cachot de Casanova , que le moine a eu à percer en huit jours son pla
e au 1er novembre, par le fait d’un nouveau compagnon qu’on a donné à Casanova  ; mais, dans cette nuit, après avoir « passé quat
qui au premier abord semble si naturelle, est de toute impossibilité. Casanova avance de bas en haut, et les plaques de plomb, c
ibles à croire que ceux que nous avons critiqués. Quoi qu’il en soit, Casanova , ayant ceint Balbi sous les aisselles avec la cor
auge qu’il lui faudrait briser avec effort et grande perte de temps. Casanova n’a donc pu trouver une truelle, ni une cuve mi-p
entendre brassée, c’est-à-dire ce que les bras peuvent entourer, et, Casanova , étant grand, on aurait le droit de compter 2 mèt
ni les géants mythologiques ne le tenteraient sur un terrain plat, et Casanova prétend avoir traîné cette masse sur un toit de m
i les deux fugitifs réunis. Après avoir traversé plusieurs escaliers, Casanova se trouve dans une salle qu’il connaît ; c’est la
t avec le gros poinçon que j’avais pris sur le bureau. Objection. —  Casanova qui, en fourrant son esponton dans le trou de la
êne, qui n’avait pas en arrière un plan résistant pour le contrecoup, Casanova devait tout simplement jouer du tambour avec son
ffisamment d’en juger. Tome XCV, numéro 350, 16 janvier 1912 Casanova et son évasion des plombs (Suite) [II] Docteur
ur Guède. Tome XCV, numéro 350, 16 janvier 1912, p. 244-256. II Casanova prétend qu’il ignorait les causes qui avaient pu
qui couraient dans Venise à ce propos. « Toutes ces accusations, dit Casanova , avaient quelque fondement, qui leur donnait un a
u coupable plus qu’il n’en fallait pour motiver une semblable mesure. Casanova , revenu de France, avait séjourné deux ans à Pari
atique du théâtre Sant’Angelo, appartenant au patricien Condulmer, et Casanova , rangé du côté de Goldoni, acharné après Chiari e
rtie du Tribunal. Sans attribuer à cette inimitié de Condulmer contre Casanova une vengeance aussi basse que celle de l’emprison
i l’on ajoute que l’inimitié se compliquait d’une jalousie amoureuse, Casanova jeune, et Condulmer vieux, courtisant la même fem
ne, et Condulmer vieux, courtisant la même femme, la belle Mme Zorzi. Casanova partageait avec l’abbé de Bernis, ambassadeur de
guise. Ces derniers patriciens n’étaient pas les seuls que fréquentât Casanova  ; il y avait le noble Marc Antonio Zorzi, le mari
rave et plus sérieuse, et que d’Ancona, dans sa si complète étude sur Casanova , Un aventurier du 18e siècle, donne aussi comme c
 siècle ainsi qu’au xixe  siècle, comme le temple de la libre-pensée. Casanova qui, lorsqu’il écrivait ses Mémoires, traite ses
haute société, dès qu’on le voit arrivé dans une grande ville. Or, si Casanova traite un peu légèrement la Maçonnerie quand il a
us tard comme affiliés ces mêmes frères Memmo, que leur mère accusait Casanova d’avoir poussés à l’athéisme. Plusieurs papes ava
par des pièces trouvées dans les Archives, qu’il y a eu jugement. Or, Casanova n’en disant rien dans son séjour sous les Plombs,
nova et les Inquisiteurs d’État, a cette conclusion sévère : Ou bien Casanova , dans tel cas, ne dit pas la vérité, et alors, si
lesse, et qui doit être considéré comme une belle action à l’actif de Casanova et tout à son honneur. Bragadin a été certainemen
qu’il applique aux autres mérites tout le mépris de ses concitoyens. Casanova a voulu sauver l’honneur politique de Bragadin ;
le geôlier qui sert Balbi et le comte Asquin. C’est la seule fois que Casanova parlera de Bragadin à ce sujet. On peut affirmer
e même travail, d’une autre évasion des Plombs postérieure à celle de Casanova , celle de Lechi, en 1785, et dont les circonstanc
au chevalier Delfin : “Cette fuite est plus forte encore que celle de Casanova , mais Lechi, avec le très puissant moyen des sequ
re, aussi bien en bas qu’en haut. C’est cette honte de corruption que Casanova a voulu éviter à son protecteur. Il fallait combi
rieux dans la bouche des partisans de la fuite par l’adresse seule de Casanova . Si Bragadin, disent-ils, avait prodigué l’or et
sans initiative, qui ne lui a été utile à rien, masse encombrante que Casanova traîne avec lui, et qu’il emmène à sa suite, vien
été introduits, nous ne savons comment, dans les locaux décrits. Mais Casanova , en liberté seul, c’était au moins laisser soupço
de Vienne après la cessation de la domination autrichienne, et sur ce Casanova , dont le nom était à peine connu de ses compatrio
uvre les rapports de police de l’espion Manuzzi, chargé de surveiller Casanova  ; les annotations des Inquisiteurs au dos du rapp
étaient dans le rapport de l’espion Manuzzi. Seulement, de ce procès, Casanova n’en dit pas un mot, et le procès lui-même n’a pa
ite du P. Balbi, somasque, et de Giacomo Casanova. Autre bizarrerie : Casanova est logé sous les Plombs le 26 juillet, et, d’apr
re des réparations faites dans un cachot des Plombs après la fuite de Casanova  : Pour avoir fermé le trou par où l’on s’est enfu
savez-vous quelle date porte cette facture ? Celle du 2 novembre. Or Casanova s’est enfui le 1er . Pour Fulin, le prisonnier ne
tour les Archives et y découvre les fonctions honteuses qu’à exercées Casanova après 1774 pendant les 7 ans qu’il a passés dans
r d’Ancona, qui a l’idée de refaire, au rebours s’entend, la fuite de Casanova , ayant pour guides et accompagnateurs M. le cheva
porte de l’escalier d’or, nous avions à gauche la chambre dont parle Casanova , le cabinet du Sage à l’Écriture, comme qui dirai
tes façons, cela importe peu ; en face de nous, la fenêtre à laquelle Casanova se montra, et de laquelle il fut vu de ceux qui é
cès à l’étage supérieur ; nous montâmes les deux petits escaliers que Casanova dit avoir descendus, et nous fûmes devant la port
ie ducale qui, dans l’angle gauche, a une porte vitrée, comme l’écrit Casanova , après laquelle, par deux autres petits escaliers
us supposons, aussi aux citoyens de Venise qui y ont des affaires, et Casanova , à l’âge qu’il avait, 31 ans, pouvait bien y avoi
ointures des 16  laques de plomb du côté des prisons, dans lesquelles Casanova a enfoncé son esponton, et, du côté de Saint-Marc
s un joli état ! Toutes ces raisons ne peuvent changer notre opinion. Casanova a traversé ou non toutes ces pièces, dans l’ordre
rs du 1er novembre 1756. Nous ajouterons plus : il est impossible que Casanova cite tant de noms, tant de faits personnels au jo
n de notre opinion, nous n’avons pas voulu expliquer par quels moyens Casanova s’est enfui, mais par quels moyens il n’a pu s’en
nsonge, sur un point, ne veut plus croire à aucune de ses assertions. Casanova est, non seulement un peintre, mais encore un con
arin. » Tome XCV, numéro 352, 16 février 1912 Les Journaux. Casanova (La Dépêche, 26 janvier) R. de Bury [Remy de Go
850-853]. M. Octave Uzanne est l’homme de France qui connaît le mieux Casanova et qui est le plus capable de l’expliquer. Il a r
décidera peut-être un jour à distiller. Ce serait important. Je range Casanova parmi les personnages pierre de touche. Selon qu’
adémicien, on ne fait pas partie de la libre phalange. M. Uzanne aime Casanova et ne perd pas une occasion de le défendre contre
sa véracité. Voici, à propos d’un livre italien, Lettres de Femmes à Casanova , un article des plus curieux trouvé dans l’inépui
les personnages des Mémoires sont bien des personnages historiques : Casanova laissa au château de Dux, en Bohême, où il mourut
t intéressantes et nous offrent une preuve sérieuse de la véracité de Casanova . Il y a là des épîtres de la célèbre actrice « Si
né à l’extrême que de rencontrer ici dans ces médaillons de femmes de Casanova la figure de claire innocence, pleine d’abandon,
nstre. Il faudrait tout citer de ces jolies lettres à ce sacripant de Casanova qui fut assurément indigne de la passion d’un tel
s d’effroi en quittant le cimetière et juraient que l’ombre du galant Casanova les violentait au passage et s’agrippait à elles.
ere di Donne, nous voyons que nombreuses furent les vieilles amies de Casanova , qui l’entourèrent de soins et s’occupèrent de so
n sanctuaire et un cloaque. Le sanctuaire semble avoir prédominé chez Casanova , malgré son libertinage, ses dépravations, son sc
isme, sa verve poétique, l’éclat de son esprit firent certainement de Casanova un séducteur exceptionnel, un surhomme de proie d
été nié, discuté, méconnu pendant la majeure partie du xixe  siècle, Casanova , autour de son œuvre, réunisse aujourd’hui plus d
ome XCVI, numéro 356, 16 avril 1912 Les Éditions des Mémoires de Casanova et le séjour en Espagne Docteur Guède. Tome XC
nt si bien la puissance intellectuelle du singulier personnage qu’est Casanova . Nous nous proposons d’étudier ici, en les regret
e voir paraître enfin une édition absolument conforme au manuscrit de Casanova , avec ses défauts, avec ses pointes à lui, et non
est telle que bien des pamphlétaires modernes l’envieraient. Lorsque Casanova est chassé de Paris par une lettre de cachet sign
outade, due probablement au remanipulateur, bien qu’elle fût digne de Casanova lui-même, nous donne en revanche un charmant itin
es polissonneries dans lesquelles il se complaît un peu trop, mais du Casanova sérieux, penseur, philosophe, épicurien, prophète
Casanova sérieux, penseur, philosophe, épicurien, prophète politique. Casanova , voyageant pour s’instruire, ayant vu toute l’Eur
es les vertus. Cela ne durera pas. C’est là du bon et de l’excellent Casanova , autrement intéressant que le récit de ses fredai
t réalisée et qui montre la profondeur de ses réflexions politiques ? Casanova est parti avec l’intention de s’arrêter à Orléans
euse qui le flatte ! — À Poitiers, une petite aventure d’auberge à la Casanova . Il se contient vis-à-vis des deux jolies filles
-t-il laissé perdre une aussi jolie phrase ? Voici maintenant pour le Casanova gourmand, pour l’homme qui avait fait un Dictionn
xpédie dans toute l’Europe et même en Amérique, où ils arrivent bons. Casanova , qui les trouve tous délicieux, en envoie à ses a
que cette appréciation sérieuse écrite par un homme aussi lettré que Casanova , un passionné linguiste, qui devait écrire plus t
oire à dormir debout, empruntée à quelque mauvais drame de l’Ambigu : Casanova a, en face de sa fenêtre, une Espagnole qui, derr
a poignardé. Il s’agit de faire disparaître les traces de ce crime ; Casanova , en vrai Castillan, se dévoue, charge le corps su
n Romaine. C’est tout ce que notre amoureux retire de cette aventure. Casanova a-t-il voulu, dans cette sotte histoire, essayer
ition Garnier. Mais ce qui se trouve dans les deux éditions, c’est un Casanova nouveau, non plus le coureur de filles et de femm
récoltant dans ses ouvrages et dans les documents qui le concernent. Casanova semble destiné à devoir essayer toutes les prison
a, qui ne pouvait souffrir son riche entreteneur, mais avait imposé à Casanova l’obligation de la venir voir chaque jour après l
dats qui s’apprêtent à le fusiller. Un certain Passano, bête noire de Casanova , y apparaît, introduit dans la citadelle, on ne s
comme nous l’avons dit ailleurs à propos de la fuite des Plombs, que Casanova ne se bornait pas à tenir un journal de sa vie, n
nt passé inaperçues, sont fort curieuses. Qui se doutait qu’un moment Casanova a formé le projet de venir terminer ses jours che
i ? Cette page n’a évidemment pas été écrite à Dux en Bohême, lorsque Casanova , vieux, rédigeait ses Mémoires, ne pouvant quitte
ces détails, pleins de vie, sont omis dans l’édition Rozez. II Casanova , dans le cours de son récit, francise très souven
de renseignements peu flatteurs, et qui est un neveu du comte Ricla. Casanova , au sortir de son emprisonnement, détaillant les
talien, joueur, escroc, débauché, qu’on voit au IIe, Ve, VIe volumes. Casanova , l’appelle Croce, Della Croce, Santa Croce, Lacro
le la cervelle ; il choisit le premier parti et confie sa maîtresse à Casanova , qui l’amène à Paris. Voici, maintenant, le récit
ent si précis que nous espérions mieux. Nous arrivâmes à supposer que Casanova , conteur avant tout, brodant un dénouement sur un
. Nous avons donc, maintenant, outre le récit textuel et mot à mot de Casanova , le nom du curé ainsi que le nom et l’adresse de
y était en effet gouverneur général en 1768, année de la détention de Casanova . Nous avons trouvé sa signature au bas de plusieu
consulat, qui la reçut et la classa, n’ayant jamais entendu parler de Casanova ni des Mémoires, y avait vu ce qu’on appelle le c
ui était jointe à notre petit dossier, on s’apprêtait à bien recevoir Casanova , ou son complice, s’il se présentait. M. Ponsigno
. L’édition Garnier en mains, nous lui lûmes l’histoire des amours de Casanova et de la Nina, l’incarcération dans la tour et le
s de la citadelle de l’année 1768 espérant au moins trouver le nom de Casanova aux écrous. Son nom n’existe sur aucune pièce. Il
lui écrire. Nous le fîmes dans une ample lettre relatant le récit de Casanova , mais omettant toujours le jugement peu flatteur
nvier, me demandant des renseignements sur le séjour à Barcelone d’un Monsieur Casanova (sic). Je regrette ne pouvoir pas vous fournir le
avoir des renseignements à Barcelone sur ce singulier emprisonnement. Casanova y a été seulement enfermé par le fait du bon plai
XCVII, numéro 358, 16 mai 1912 Pourquoi la suite des Mémoires de Casanova n’existe pas13 (1) 315-320 Docteur Guède. Tome
58, 16 mai 1912, p. 315-320. La publication des rapports de police de Casanova comme espion du tribunal aurait peut-être peu d’i
ectable, appartiennent toutes à la jeunesse du héros. Or, maintenant, Casanova a 49 ans, il est sur l’autre versant comme il le
e tel que le Prince de Ligne des phrases comme celle-ci : J’ai connu Casanova homme célèbre par son esprit, ses ouvrages, l’éru
ait et chaque pensée un livre. Or, pour mettre ses acteurs en scène, Casanova avait pendant 20 ans couru l’Europe, et même un p
fait passer 1 360 sous les yeux dans les 8 volumes. Or avec lesquels Casanova , retiré dans la petite Venise, et y séjournant pe
e silence, et celle-ci plus puissante encore que les deux premières : Casanova est le plus sincère des autobiographistes ; au li
assassin, dans un bagne, mais on se détourne avec dégoût du mouchard. Casanova savait, sur ce point, l’opinion tellement faite q
le dernier volume des Mémoires, et j’apporte des affirmations dues à Casanova lui-même. Casanova écrit de très bonne foi son ti
des Mémoires, et j’apporte des affirmations dues à Casanova lui-même. Casanova écrit de très bonne foi son titre : HISTOIRE DE M
L’auteur est l’abbé Lorenzo da Ponte, qui écrivait le 1er mars 1793 à Casanova  : « Je suis en train de composer un ouvrage sur l
mort de Louis XVI ! » L’exemplaire a été trouvé dans les papiers de Casanova  : c’était vraisemblablement un hommage de l’auteu
res et les loups  — a baigné dans ce sang et a fécondé les serpents… Casanova a écrit de sa main, sur un papier qui accompagnai
Selections from Leaves of Grass, par Walt Whitman, et celui de juin : Casanova at Dux, par Arthur Symons. Tome XCVIII, numé
Turquie jeune ou vieille n’eût pas été abandonnée à son sort. […] Casanova et son évasion des Plombs. Réponse à M. le docteu
lombs », M. Salvatore di Giacomo écrit ce qui suit : La narration de Casanova ne peut pas ne pas être véridique. Un seul Casano
conteste, le docteur Guède, « l’homme de France qui connaît le mieux Casanova et ses Mémoires 61 »… … Pour M. le docteur Guède,
t le mieux Casanova et ses Mémoires 61 »… … Pour M. le docteur Guède, Casanova s’est bien évadé, mais d’une façon moins romanesq
. Salvatore di Giacomo ajoute un peu plus loin : À qui paraît-il que Casanova a puisé les péripéties les plus impressionnantes
de la narration de la Fuite imprimée à Prague sous la surveillance de Casanova , et publiée à Leipsick en 1788. C’est la seule qu
I Dans le Mercure du 1er janvier, page 50, le Dr Guède écrit : Casanova , ayant ceint Balbi sous les aisselles avec la cor
sur nous-même dix longueurs de bras, en procédant comme a dû le faire Casanova , et nous avons trouvé comme longueur totale : cin
tat d’une erreur matérielle. Le littérateur profond, exercé, qu’était Casanova , ne pouvait évidemment avoir laissé se glisser da
son auge qu’il faudrait briser avec effort et grande perte de temps. Casanova n’a donc pu trouver une truelle ni une cuve mi-pl
à descendre là où était mon compagnon, elle m’intéressa uniquement… Casanova , à la lueur douteuse de la lune, aurait fort bien
t à l’un des échelons. Cette inspection nous a conduit à admettre que Casanova , « bâti en Hercule » (Prince de Ligne), « commodé
assez faible du reste, du toit du Palais Ducal. L’échelle trouvée par Casanova était-elle plus massive ? Rien n’autorise à le su
dehors leur nourriture ainsi que tout ce qui n’était pas défendu, et Casanova était dans ses meubles, il avait fait venir un fa
uteuil et un lit. Dans ces objets : « ce qui m’intéressa le plus, dit Casanova , fut un verrou tout droit, gros comme le pouce et
cachai dans ma prison, ayant soin de le couvrir avec mes chemises. » Casanova s’empare du verrou un beau matin : « Dès que je
ase ; or, elles n’ont jamais joué aucun rôle. Quant à l’objet en fer, Casanova le décrit très nettement : c’était un verrou long
le cadenas — au théâtre, on entend toujours ouvrir les cadenas. — Or, Casanova ne parle nulle part de cet appendice ; il n’aurai
bris de toute sorte jetés pêle-mêle dans les combles du Palais Ducal. Casanova qualifie ce morceau de marbre de pierre de touche
e souligne ironiquement ces mots. Peut-être l’expression employée par Casanova , probablement sans y attacher la moindre importan
fort bien s’en servir à défaut de celle-ci. Quant à l’objet en fer, Casanova le décrit nettement, dit M. Guède. C’était un ver
nettement, dit M. Guède. C’était un verrou long. Pas si nettement ; Casanova dit : une espèce de verrou (Fuite, p. 65). Il n
i, au premier abord, semble si naturelle, est de toute impossibilité. Casanova s’avance de bas en haut, et les plaques de plomb,
i les deux fugitifs réunis. Après avoir traversé plusieurs escaliers, Casanova se trouve dans une salle qu’il connaît. C’est la
décide à faire vite un trou à l’un des deux battants… » Objection. —  Casanova qui, en fourrant son esponton dans le trou de la
t forte porte en chêne à laquelle il va s’attaquer. Ainsi, parce que Casanova juge qu’il ne parviendra pas à riser la serrure d
main et ce n’est pas vrai. (Notons qu’Andreoli vivait encore lorsque Casanova publiait son récit en 1788.) Ainsi que l’événemen
n de Lorenzo Basadonna ainsi délimitée hypothétiquement, la tâche que Casanova avait à accomplir dans la nuit du 31 octobre au 1
[394]. […] La Revue de Paris (15 octobre) : — […] M. Ch. Samaran : «  Casanova fiancé. » […] La Revue critique des idées et des
naire ; le bibliophile Jacob, que Stendhal se cachait sous l’écrivain Casanova  ; Armand Baschet n’eût pas eu à prouver l’authent
ce officielle serre encore bien plus près le mot à mot des phrases de Casanova  ; car, dans l’édition Garnier, il y a : « Je pens
rsonne aux Enfants trouvés. » Une fois de plus, ceci indique combien Casanova rédigeait amplement des notes journalières. 12.
r 1912. 60. Milano, Alfieri et Lacroix, 1911. 61. Édouard Maynial : Casanova et son temps, Paris, Mercure de France, 1911. 62
son temps, Paris, Mercure de France, 1911. 62. En citant le texte de Casanova , nous conservons son orthographe, sa ponctuation.
6 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
Tome CI, numéro 373, 1er janvier 1913 Casanova , réponse à M. Adnesse1 Dr Guède. Tome CI, num
ubliées. Ce rusé Ravà a intitulé sa publication : Lettres de femmes à Casanova . Or, vous savez que lettres de femmes, cela veut
qui tournait joliment le vers), c’est une création de Beato Angelico. Casanova , vous avez pris une habitude répugnante, c’est de
ur l’estrade : Moi seul, moi seul, entrez, Messieurs, je suis le seul Casanova , je suis princeps, je suis original ! Le plus gra
ait et j’ai eu tort, mais ce que je ne puis concéder… vous m’écoutez, Casanova … ce que je ne puis concéder à Adnesse, c’est votr
dé sa dignité, il achetait, aux autres d’agir. Tout s’est passé entre Casanova et Bassadona, pas d’autres complices. Bragadin n’
va et Bassadona, pas d’autres complices. Bragadin n’a jamais parlé et Casanova a scellé ses lèvres d’un cachet d’airain. Quand d
de question Bragadin, qu’on le laisse tranquille, il y a la question Casanova , qui reste entière et je l’ai à dessein bien préc
onnée, pensant avoir l’évasion dans les Mémoires, où je supposais que Casanova l’avait insérée textuellement. Je n’ai donc pas c
it était humide, glissant, il y insiste plusieurs fois. Non seulement Casanova n’avait rien pour appuyer ses pieds, mais il traî
de cinq centimètres (c’est l’estimation du couvreur) sous l’autre et Casanova la suppose en dessus. Tenez, bien que j’aie dans
temps, vous le supposez bien, le vrai toit du palais et l’esponton de Casanova , je suis bon prince, je vous cède toute la scène
, les menuisiers, tout le travail de l’esponton tant par les mains de Casanova que par celles du moine ; ces trous circulaires à
, il faut qu’il renonce à vous livrer une gravure ; l’unique outil de Casanova est une pointe qui n’a pu servir que de levier. J
 : pour avoir fermé le trou par où l’on s’est enfui. Or, au compte de Casanova , il y en a bien quatre : le trou où il démolit du
mur en briques qui sépare les deux cachots, et le trou du plafond de Casanova . Qu’il se soit trouvé devant la porte de la chanc
quand même ; et d’autres. Tous les jours on découvre des mensonges de Casanova  ; il est historien le matin, et romancier le soir
t ; il a relu les dépêches diplomatiques ; tout est de l’invention de Casanova en Hollande ; Dieu seul sait si le banquier Hope
louer et du perroquet, Esther et Pauline emportées d’un seul coup2.   Casanova , je vous ai tenu parole, me voici. J’avais été vo
seuil de la Divine Comédie. Giulio de Frenzi, L’Italiano errante, Casanova , Ricardi, Naples Encore une biographie d’un gr
ti nationaliste italien en pleine éclosion. Eu publiant son livre sur Casanova , l’Italien errant, M. Giulio de Frenzi apporte au
CII, numéro 380, 16 avril 1913 Littérature. Lettres de femmes à Casanova , recueillies par Aldo Ravà, traduites de l’italie
s : il a découvert à Dux les lettres de femmes qui furent adressées à Casanova et que celui-ci conservait avec le plus grand soi
renseigner sur la véritable psychologie amoureuse et sentimentale de Casanova . Le roman se termine brusquement et de façon inex
mine brusquement et de façon inexplicable parle billet de rupture que Casanova a publié lui-même dans ses Mémoires. Mais ce bill
ié lui-même dans ses Mémoires. Mais ce billet, on est tenté d’accuser Casanova de l’avoir inventé, quoiqu’il se donne dans l’ave
Âges Demeure Amants Silvia Menozzi 50 ans Rue Montorgueil Vit avec Casanova , italien, qu’on dit fils d’une comédienne. C’est
lien, qu’on dit fils d’une comédienne. C’est elle qui l’entretient. Casanova , si cette note de police est exacte, aurait tenté
uerait la rupture, après tant de lettres passionnées où elle appelait Casanova son ami, son amant et son cher mari, et lui jurai
tiste pour ne point la retrouver. Échos. Les « Lettres de Femmes à Casanova  » Henry-D. Davray. Tome CIV, numéro 386, 16 ju
6, 16 juillet 1913, p. 444-448 [447-448]. Les « Lettres de Femmes à Casanova  » Mon cher Vallette, Dans sa chronique du 16 a
r, M. Jean de Gourmont rend compte d’un ouvrage : Lettres de Femmes à Casanova , dont le compilateur, M. Aldo Ravà, aurait découv
Symons, le poète anglais bien connu, parlait longuement du séjour de Casanova au château du Comte Waldstein, et, au cours de so
389, 1er septembre 1913, p. 194-200[197-199, 199]. Frauenbriefe an Casanova (Erinnerungen, vol. XIV) ; Munich, Georg Müller,
Georg Müller, de Munich, et dont elles forment le quatorzième volume. Casanova avait toujours pensé que les nombreuses correspon
ément désillusionnés. On y chercherait même vainement les lettres que Casanova a cru devoir reproduire dans le récit de ses aven
qui constituent un charmant petit roman et qui nous révèlent en effet Casanova sous un aspect nouveau, toutes ces correspondance
que celle des Mémoires, de Henriette de Schnuckmann, qui ne rencontra Casanova qu’en 1786. M. Ravà a cependant fait une trouvail
trouver dans ce volume une série de portraits des correspondantes de Casanova d’après des documents du temps, ainsi qu’une curi
r, en dédommagement des villes de Gênes et de Savone, 1396 ». […] Casanova à Paris, avec notes, additions et commentaires de
et ingénieux bambocheurs de ce Paris galant du dix-huitième siècle : Casanova , Casanova lui-même, type légendaire, sorte d’Herc
eux bambocheurs de ce Paris galant du dix-huitième siècle : Casanova, Casanova lui-même, type légendaire, sorte d’Hercule-Arlequ
gine que M. G. Capon a tiré ce choix de souvenirs, étiqueté par lui : Casanova à Paris, du fatras posthume primitivement publié
et dans le cadre qu’il s’est choisi, vu, vérifié maintes choses de ce Casanova . Il y en avait, dans ces choses, d’assez fortes,
ible, en ce qui concerne les détails de cette existence parisienne de Casanova . Ces détails peuvent prendre ainsi, sous le rappo
VI, numéro 393, 1er novembre 1913 Les Journaux. Les Mémoires de Casanova et Stendhal (l’Intermédiaire des Chercheurs et Cu
[168-169]. On persiste à vouloir attribuer à Stendhal les Mémoires de Casanova . Il semble singulier, écrit M. Octave Uzanne, dan
, qui compte d’innombrables adeptes et fervents dans le monde entier. Casanova a su s’attirer autant de commentateurs que naguèr
rare valeur et du meilleur esprit. Les textes des nombreux papiers de Casanova , dont les originaux se trouvent à Dux sont, tour
rague, et surtout par M. Charles Samaran, de nos Archives Nationales. Casanova est entré dans le Domaine de l’Érudition historiq
tout ce que les éditeurs seront tenus d’y joindre. Déjà l’édition de Casanova dite de Conrad, en Allemagne, comporte quinze vol
aujourd’hui des Casanovistes déterminés. Une Bibliographie de et sur Casanova depuis 1880 (époque à laquelle j’étais alors un d
7 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
s femmes ne s’habillent que pour exciter le désir de les déshabiller. Casanova . Si Judas avait eu l’idée d’offrir, avec ses tren
ire, qui caractérise les diverses éditions françaises des Mémoires de Casanova , chacune se proclamant à tort « la seule complète
du acquéreur, le 24 janvier 1821, de plusieurs manuscrits français de Casanova , parmi lesquels se trouvaient les insignes Mémoir
ecueillir une repartie de quelque valeur au chapitre des entrevues de Casanova avec Voltaire. L’entreprise commerciale du librai
raisonnement suivant : « Puisque je possède le manuscrit français de Casanova , pourquoi ne pas le publier tout de suite, paraly
e limita point à orner de fleurs de rhétorique la prose déshonnête de Casanova , ni à pratiquer des coupures imposées par un souc
es éditions ? Schütz et Laforgue eurent tous les deux le manuscrit de Casanova entre leurs mains : l’un traduisit du mieux qu’il
tefois dans sa rédaction, plus correcte et plus élégante que celle de Casanova , de nombreux passages sacrifiés par Schütz, des r
nomenclature touffue, dans ce tohu-bohu frénétique. Partout où passa Casanova , quel est l’archiviste passionné, le chercheur ac
nfirmerait ou anéantirait plus d’une hypothèse ! Il peut se faire que Casanova ait mal orthographié lui-même un nom, mal transcr
t… « Je m’arrachai de ses bras pour me rendre à Gouyn… » — L’enseigne Casanova était en garnison à Corfou ; il connaissait à mer
n indiqué par Laforgue et Schütz, certainement orthographié Gouin par Casanova , qui, selon le dialecte vénitien, élidait la voye
sse, qui avait encore toute la somme dont Greppi m’avait accrédité. » Casanova était à Marseille (1763), et Greppi était un banq
ien immédiatement retrouvé ! Laforgue et Schütz ont mal lu tous deux. Casanova , peut-être, a écrit Rousse, qui est la prononciat
alsification, page 450 du tome IV des Mémoires (édition Garnier), où, Casanova , récitant à Voltaire et à Mme Denis, trente-six s
ut ce bavardage, exprimant, je gage, une opinion contraire à celle de Casanova , n’existe pas dans le manuscrit original, que Rav
forgue, grâce à la toilette dont il a revêtu les phrases difformes de Casanova , leur multipliant les élégances, recourant aux eu
rope entière, a attiré sur eux l’attention de la critique, a ménagé à Casanova son entrée — par effraction — dans la catégorie d
éa de Nerciat… Suis-je injuste quand je déprécie le style français de Casanova  ? Il est bien mauvais, n’en déplaise aux Casanovi
renvoie, pour être édifiés sur la qualité de la syntaxe française de Casanova , à l’Histoire de ma fuite des Plombs, au Messager
bliothécaire… Des amis d’Italie m’ont avoué, dans leur sincérité, que Casanova n’écrivait du reste pas mieux en italien, — et c’
publier elle-même in extenso, tels qu’ils sortirent de l’écritoire de Casanova , rompant avec des scrupules professionnels qui no
finitive, celle qui serait la reproduction fac-simile du manuscrit de Casanova . La flamme casanovienne aura cessé de brûler, et
. 6. Le Livre, livraison de mai 1881 : Authenticité des Mémoires de Casanova . 7. L’écrivain-photographe-aéronaute Nadar (pseu
’ont été par Aubert de Vitry, traducteur des Mémoires de Goethe. 9. Casanova à Corfou, trois feuilletons parus dans la Duxer Z
, éditeur ; Paris, 1881. 11. Comment furent publiés les Mémoires de Casanova , article du journal Il Marzocco, de Florence, n° 
8 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 240, 15 juin 1907 »
fin décidée à publier intégralement le texte original des Mémoires de Casanova . Cette édition littérale sera en même temps une é
iècle en Italie. M. Octave Uzanne, qui détient des papiers inédits de Casanova , semble avoir joué un rôle important dans cette a
9 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
é la besogne. Il se contente, après nous avoir montré les origines de Casanova , de nous tracer l’itinéraire de ses déplacements,
torique lui vient sous la plume, une notice de dictionnaire. Pour lui Casanova , c’est, sans plus, l’aventurier du dix-huitième s
je cite au hasard et encore de mémoire). C’est l’énergie amoureuse de Casanova , tant physique que morale, et surtout morale, qu’
nes qui leur sont recommandées. M. Gustave Kahn, qui dans la question Casanova a le mérite d’être presque un précurseur, a pu, j
éliciter cette même société du luxe discret qu’elle a mis à éditer le Casanova de M. Ottmann, qui est publié hors commerce. L
10 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 »
doni, les deux Gozzi et la Rosalba, Guardi et le Buranello, Da Ponte, Casanova , les Granelleschi, etc. ». C’est ce qu’ils exprim
t des Pantalons ; enfin, après une esquisse verveuse des aventures de Casanova , le tableau de la bourgeoisie, « dont les ancienn
11 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
rédicateur dominicain. Les Journaux. Bibliographie des Mémoires de Casanova (L’Intermédiaire, 29 août) R. de Bury [Remy de
uméro du 22 août contient une notice excellente sur les Mémoires de Casanova  ; la voici tout entière, Casanova ayant maintenan
ce excellente sur les Mémoires de Casanova ; la voici tout entière, Casanova ayant maintenant presque autant de fidèles que St
avec table analytique. Les deux hommes qui se sont le plus occupés de Casanova , Armand Baschet, en France, et le professeur d’An
purgée de tous les tableaux licencieux qui accompagnent les amours de Casanova , à un tel point que, par moments, le récit devien
, peut, en tout cas, entrer dans toutes les bibliothèques de famille. Casanova y est un petit saint, très dévot, et déplorant le
trois éditions, et alors même il n’aurait pas encore les Mémoires de Casanova puisque Brockhaus, avant de publier ce manuscrit,
12 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
s que j’ai recueillies : Sur Ricciotto Canudo, après sa dispute avec Casanova . (D’après Musset) Quittant le Vachette, il s’en
ova. (D’après Musset) Quittant le Vachette, il s’en va Gonflé contre Casanova D’un venin très ésotérique. Et bientôt monsieur C
ercure. Tome LXXXIX, numéro 326, 16 janvier 1911, p. 442-448 [448]. Casanova et son temps, par Édouard Maynial. Vol. in-18, 3,
numéro 329, 1er mars 1911, p. 145-149 [147-149]. Édouard Maynial : Casanova et son temps, 1 vol. in-18, 3 fr. 50, « Mercure d
 50, « Mercure de France » En rapprochant le texte des Mémoires de Casanova d’autres documents connus, historiquement classés
connus, historiquement classés, M. Édouard Maynial, dans ce volume : Casanova et son temps, nous montre la bonne foi, la sincér
es récits du célèbre aventurier. C’est ainsi que, dans son chapitre : Casanova chez Voltaire, il nous prouve facilement que l’at
de et les paroles du philosophe durent être exactement rapportées par Casanova . Mais, comme on le sait, le texte de ces Mémoires
e par un certain Jean Laforgue, qui fut chargé de châtrer le style de Casanova . Si donc, conclut M. Maynial, Si, comme nous esp
comme nous espérons l’avoir établi, on peut attribuer aux Mémoires de Casanova une valeur documentaire réelle, si on peut leur d
et n° 8) des documents inédits sur les Dernières années de la vie de Casanova , dus à la plume de M. Gustave Gugitz de Vienne. L
jusqu’à la mort de Lamberg, en 1792. La correspondance entre Opitz et Casanova se poursuivit jusqu’au 17 février 1794. Elle comp
13 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
e l’Église sera vraiment universelle. Les Journaux. Les manuscrits Casanova (L’Intermédiaire, 10 janvier) R. de Bury [Remy
nne, dans l’Intermédiaire, met au point la question des manuscrits de Casanova  : On est surpris d’entendre parler d’une clef, à
un courage qui le font estimer malgré tout. Les études sérieuses sur Casanova et ses Mémoires se sont multipliées depuis une vi
seur d’Ancona, nous achetâmes au château de Dux, en Bohême, où mourut Casanova , tous les papiers inédits laissés par celui-ci. L
re et 15 octobre de la même année. Des études de M. Charles Henry sur Casanova mathématicien, de M. Arthur Symons dans le Mercur
Symons dans le Mercure de France, me reviennent également à l’esprit. Casanova est plus lu et mieux interprété aujourd’hui qu’il
vec toute la documentation coutumière aux Allemands. Dès aujourd’hui, Casanova n’est plus comparé à Faublas, mais donne carrière
14 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
gade pittoresque, et elles le sont presque toutes. […] Stendhal et Casanova (L’Intermédiaire, 30 avril) De l’Intermédiaire
is réglée depuis longtemps la question de publication des Mémoires de Casanova , lorsque, tout récemment, dans le tome IX de l’Éd
e fait était exact. Qu’en pensent les Stendhaliens ? Les Mémoires de Casanova furent, dans le temps, attribués à Beyle. Mais ce
0]. M. A. Paupe répond dans l’Intermédiaire à la question Stendhal et Casanova  : L’attribution des Mémoires du célèbre aventuri
b) déclarait, dans une note du catalogue des livres de M. Dutacq, que Casanova était incapable d’écrire en français, n’entendait
re renseigné, d’une façon précise, sur l’authenticité des Mémoires de Casanova , je l’engage à se procurer, et au besoin je tiens
15 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
dit il Buranello. Il y avait, annexée au théâtre, une salle de jeu où Casanova perdit tout ce qu’il possédait, quitte à se refai
r des Memorie de l’aventurier Jacopo da Ponte, contemporain et ami de Casanova , et du Commento della Divina commedia de Giovanni
16 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
ait que l’auteur du Bon Plaisir n’eût pas choisi plus tôt la ville de Casanova pour cadre d’une de ses délicieuses fictions arch
/ 16