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ur les épaules ou rassemblés autour de la tête en énorme diadème, les bras chargés de bracelets, les mains étreignant les co
mplir outre mesure, parce que le vin, en débordant, leur inondait les bras , la poitrine, le menton ; et une odeur insurmonta
risait, plus que la liqueur même, imprégnant l’herbe et la terre. Des bras de statue, chargés de bijoux, se levaient vers Tr
leur chevelure en désordre — elle passa rapidement les mains sous les bras d’Orphée, et, l’attirant sur sa poitrine, lui mit
uté de ces femmes en furie, devant lesquelles s’avançait Stérope, les bras levés, de telle sorte que sa poitrine jaillissait
nous que des paroles blessantes ? — s’écrie Bicornide en étendant les bras d’un air suppliant. La jeune femme était envelopp
tant droite devant Orphée, les mains croisées derrière la tête et les bras ployés en arc : — Voici l’image, dit-elle. Elle a
nt la coupe à Stérope, qui la vida d’un trait et la garda ensuite, le bras pendant. — Il est vraiment délicieux. — Comme l’a
r sans cesse autour de lui, à tel point qu’il n’aurait pu étendre les bras sans toucher Dircé et Stérope. Si celles-ci avaie
le qui doit lutter avec moi ? — C’est moi, — dit Stazia en levant son bras grêle. Elle écarta les autres et arriva près des
avant. — Demande grâce, dit Bicornide tremblante. Et elle tendait les bras en l’air, avec un morne désespoir. — Elles te tue
face, et à toi aussi, ne te brûlent-elles pas ? Soudain, la prenant à bras le corps, elle la renversa, l’étreignit, la secou
étreignit, la secoua, la balança au-dessus de l’abîme et desserra les bras . Bicornide poussa un cri aigu, qui déchira l’air
ltées toutes. — Il n’a servi à rien de t’offrir le vin des hôtes. Les bras croisés, les lèvres agitées par un léger tremblem
épéta Dircé, les sourcils froncés. D’un geste rapide, elle étendit le bras et arracha le thyrse des mains de Stazia. Le manq
, et le porta tomber loin du sommet de la falaise, à plat ventre, les bras en croix, les yeux éteints. — Évohé ! crièrent le
du sang qui, sorti à flot de la blessure, lui souillait la main et le bras . — Jetons-le à la mer, proposèrent Polybie et Nau
es qui étaient en train de sauver l’Italie en agitant les jambes, les bras , des papiers, enfin tout ce qu’on peut agiter san
ança vers les plus forcenés de ces agitateurs, et, tombant dans leurs bras , leur déclara qu’ils pouvaient désormais compter
2 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
u dos duquel il a mis l’esponton1, élève le tout, et le place sur les bras étendus de Laurent, qui transporte l’envoi à ses
tes, j’empoignai mon esponton d’une main solide, et, en allongeant le bras , je le poussai obliquement entre la jointure des
Il s’agissait donc de la monter verticalement, le peu de longueur du bras de levier lui défendant de la faire basculer, en
brasses », il faudrait donc entendre brassée, c’est-à-dire ce que les bras peuvent entourer, et, Casanova, étant grand, on a
e seul, élevant verticalement une semblable masse par la force de ses bras  ? Ni Hercule, ni Samson, ni les géants mythologiq
que, étant donnés la lourdeur de l’appareil et le peu de longueur des bras de levier qu’il avait à mouvoir, il n’est pas de
re, nous montâmes dessus, et le moine s’introduisit dans le trou, les bras croisés et la tête en avant, et, le prenant par l
on agonie commença le lendemain soir, et, le 26, elle expira dans mes bras , à cinq heures du matin. La tentation de faire l
ions dû faire jadis… En 1869 et en 1860, ils auraient gardé l’arme au bras et en auraient recueilli le fruit. En 1866, ils s
out le moins, pour la postérité, le peuple de Nausicaa, la vierge aux bras blancs, faite de grâce juvénile, de pitié secoura
arrête son cours, et le recueille à son embouchure. Les genoux et les bras vigoureux d’Ulysse sont rompus, et son cœur est a
a. 4° Le lendemain·matin, la fille du puissant Alcinoos, Nausicaa aux bras blancs, arrive à la rivière avec ses suivantes :
èrent à la balle, ayant enlevé le voile de leur tête. Et Nausicaa aux bras blancs commença une mélopée. Ainsi Artémis marche
se n’aura que quelques pas à faire pour paraître devant la vierge aux bras blancs. La scène qui suit, une des plus belles de
u commerce et empressée de seconder les efforts de l’homme, étend ses bras bien avant dans la mer56. On pourrait croire, en
ation pleine de soin et de justesse. L’image de la terre avançant ses bras dans la mer n’est pas moins exacte que les autres
à l’Italie tout entière, à l’Italie, qui n’est pour ainsi dire qu’un bras de terre, et qui prend dans cette disposition spé
tier dans chacune de ses parties, comme la terre de Pline tendait ses bras vers la mer bienfaisante, sonde à l’extrême cap d
e la distance de la lucarne au plancher était de dix longueurs de mon bras … Muni d’une bande d’étoffe roulée en corde, nous
ffe roulée en corde, nous avons mesuré sur nous-même dix longueurs de bras , en procédant comme a dû le faire Casanova, et no
Il s’agissait donc de la monter verticalement, le peu de longueur du bras de levier lui défendant de la faire basculer, en
t jamais l’endroit précis où l’échelle était posée, ni la longueur du bras de levier qui dépassait l’arête du toit. Au surpl
tes, j’empoignai mon esponton d’une main solide, et, en allongeant le bras , je le poussai obliquement entre la jointure des
as son visage ; elle avait le dos tourné, mais elle était debout, les bras nus, grande et bien prise ; et de superbes cheveu
e mesurais l’immense bonheur de celui à qui elle dirait entendant ses bras  : « Ah ! toi ! c’est toi ! Ah ! te voilà ! toi qu
t je la voyais se décoiffer : je pouvais à mon aise admirer les beaux bras , l’opulente chevelure et les royales épaules de m
’était les soirs les plus énervants ; des apparitions fugitives : son bras nu aperçu soudain, sa gorge superbe devinée dans
e dans sa maison partaient toujours dès l’aube, leur baedeker sous le bras , leur lorgnette en bandoulière, remplissant avec
, elle était lourde. Je fus saisi d’un doute qui me coupa tout à coup bras et jambes : non, jamais, jamais, je ne pourrais l
ent le long du mur, la retenant par une extrémité, puis à la force du bras je m’efforçai de faire remonter l’autre bout. Hél
u. Je lui fis de la tête des signes affirmatifs. Alors, elle leva les bras au ciel ; puis elle joignait les mains comme pour
it sans parler. Elle portait un léger peignoir blanc qui laissait ses bras découverts, et sa fauve chevelure s’étalait sompt
rreau, quand je travaillais le matin. À cet aveu, je la pris dans mes bras avec transport, je la baisai sur les lèvres, et e
é dans sa chambre que j’eus la surprise délicieuse de sentir ses deux bras entourer mon cou. Elle me baisait les yeux. Ses c
nt mon âme. Oh ! Lina ! Lina ! mon amour !… Je l’avais prise dans mes bras et je baisais ses cheveux, en pleurant de joie. M
ant, pâle et ambré, doux et magnifique. Je la voyais nue et entre mes bras , à moi, à moi ! celle dont naguère encore je rêva
fermoirs de cuivre de la commode brillaient. Je serrai Lina dans mes bras , et je posai sur ses lèvres un baiser brûlant. Al
e aussi de l’intérieur de la maison. Je me levai, je la pris dans mes bras et je la rapportai sur le lit. Elle s’était tue ;
dressent comme le plus haut rythme des navires, et ils élèvent leurs bras maigres, vers la face rouge du soleil. Ou bien,
3 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
prisonnier est assez bizarre : il est vêtu d’un sac qui lui tient les bras , d’un chapeau blanc rayé de noir et dont les bord
mique, cette scission s’est produite entre la pensée qui dirige et le bras qui exécute. Les petits patrons végètent aujourd’
femelle pour procréer la race définitive de l’avenir, l’être aux cent bras et aux cent pieds rêvé jadis par les mythologies
son Gynécée… § La cuisse doit-elle être trois fois plus grosse que le bras , charnue et pleine de suc ? Faut-il louer un visa
ites, du haut en bas et jusqu’au pied troussé, toutes leurs parties : bras , ventres, cuisses, tétons, sont prêtes à recevoir
, qui domine de si haut les siècles, passait des nuits en prière, les bras étendus, sur les sommets du Cassin. Il unissait a
ses serments par la générosité d’Octave-le-Débauché, tombant dans les bras de Smith-le Bon jeune homme. Dans ce récit arrang
ui la fera se courber sur l’adolescent endormi, lui fera soulever les bras , la tête, pour l’embrasser sur la bouche, ardemme
rs d’amour pour une telle, si une telle s’était laissé surprendre aux bras de quelque amant. De ces confidences intimes, de
ant toujours comme un sot faire le magnifique, je me suis mis sur les bras une folle dépense en violons, torches, gâteaux et
sous les rayons tièdes d’un soleil adouci quand, se promenant à leur bras , on se penche vers elles pour leur parler d’amour
dehors de la porte du Pont54 jusqu’à celle de la Ligne, en donnant le bras aux dames et en devisant du Salve regina. Pour no
avec la salière. Monsieur Ferrante suivait, portant l’enfant dans ses bras , accompagné d’un côté de Monsieur Decio, de l’aut
, et les autres seigneurs suivaient Son Excellence, donnant chacun le bras à sa dame (en cette occasion je ne fus pas une oi
l’épie dans tes yeux et dans ton sourire, je sens sa forme entre tes bras . Alors sur l’énigme de ton visage je satisfais en
d’un dos, ou les galbes d’un torse, Ou l’élan vers le ciel de grands bras exaltés, Si bien qu’en ces instants toute l’human
il amusé, remarqua avec quel intérêt il entretenait une dame dont les bras appuyés sur la table cachaient le visage, tout en
es vapeurs du vin et la fumée de la cigarette, il rêva tenir dans ses bras quelque déesse de l’Olympe exilée à Spolète. La d
naturel en pareil cas, sembla-t-il à Bélisaire, elle se jeta dans ses bras . Aussi le jeune homme, profitant inconsciemment d
sofa nankin. Et, tout de suite, la jeune femme, qui avait laissé ses bras autour du cou de Bélisaire, se mit à parler d’ell
se l’envahissait tout entier et, aussi, la douce tiédeur de ces beaux bras autour de son cou, de ce corps abandonné. — Heure
e son corps rejeté en arrière, la ligne harmonieuse et symétrique des bras liés en couronne autour de sa tête fine ; artiste
e noix. Totila, dès qu’elle fut assise, se penchant, plongea ses deux bras nus dans l’eau d’où semblèrent aussitôt monter de
it « la femme » tout entière que le jouvenceau croyait tenir dans ses bras . D’ailleurs, jamais Totila ne lui parut plus douc
longue, svelte et la grâce antique circulait dans son corps. Nue, les bras rejetés un peu en arrière, comme pour reposer sur
a rue, sur les larges dalles de laquelle, impalpable, la grâce de ses bras repliés en arrière cherchait à étreindre. Elle de
lgura et la statuette projeta dans la rue son ombre agrandie dont les bras étreignirent Bélisaire. Défaillant de se trouver
rma les yeux et porta les deux mains sur son cœur. Puis il tendit les bras pour emprisonner le corps offert de la déesse. Ô
charmant, elles rejetaient toutes, dociles danseuses de ballet, leurs bras en couronne derrière la tête. Elles avaient, tout
4 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 244, 15 août 1907 »
ans l’allée ; mais dès que nous fûmes un peu avancés, elle quitta mon bras , et je ne pus la rejoindre de toute la nuit. À c
que je la sens couchée, je m’approche d’elle pour la serrer dans mes bras  ; mais je la trouve accroupie et enveloppée dans
mais je la trouve accroupie et enveloppée dans sa longue chemise, les bras croisés et la tête enfoncée dans la poitrine. Dan
5 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
ciscain. En tirant sur son capuchon, il baisse la tête en arrière, le bras en même temps se lève, portant à la bouche une fi
ure. Le saint, debout sur un socle en bois, la face débonnaire, et le bras étendu, dessine toute la journée le même geste pa
un marchand d’écaille et de corail, son petit coffre de bois sous le bras  : il le pose sur votre table, il l’ouvre avec len
tillant, et frappant à petits coups le pavé de son bâton. Il porte le bras droit dans une brassière noire… Il connaît les lo
acolé par une fille toute parée qui portait son petit enfant dans ses bras . Et cela n’était point triste comme ce l’eût été
taient des ailes. Les autres semblaient appartenir aux plantes. Leurs bras et leurs jambes se perdaient dans des fouillis de
bouche se montre, ouverte par un cri. Un manteau vert, relevé par le bras , découvre la cuirasse acier et or. Personne n’adm
tête, parlait fort et gesticulait. Dès qu’il m’aperçut, il dressa ses bras au ciel et s’élança à ma rencontre : — Seigneur,
Treviso, Cima de Conegliano et Titian de Cadore. Il me saisit par le bras  : — Oh ! Seigneur, ce dernier sera le peintre des
son « David ». Une armure d’acier et d’or couvrait la poitrine et les bras du héros. Les deux mains se crispaient sur la têt
es secrets que la nature… Regardez Béatrice et Emilia… Regardez leurs bras d’ivoire sur la nappe blanche ! Combien de teinte
occhio ! s’écria Leopardi. Pourquoi es-tu mort ? — Et le mouvement du bras crispé en arrière… — Camarades, vous oubliez le c
infirme, à trente-sept ans… * Quand il me vit la jambe allongée et le bras retenu par une écharpe, Giorgio ne put maîtriser
s, gantées de jaune, serrent des tiges de jasmin. L’autre est nue. Le bras droit s’appuie contre la margelle où des personna
personnages nus et un cheval parfait sont sculptés en bas-relief. Le bras gauche élève une urne, la draperie qui tombe de l
autre apparaît à demi. Entre elles, un ventre palpite !… Regardez les bras … le gauche s’appuie sur le genou droit relevé… la
fant… Elle ne l’allaite pas, comme une femme, en le berçant entre ses bras . Regardez le bambin : il est à genoux, dans l’her
s, au milieu de vos paysages ! vous êtes vivantes, descendez dans mes bras  ! » — Ridolfi, répondit alors Giorgio, tu m’expli
regardant ces femmes vous disiez avec Ridolfi : « Descendez dans mes bras  ! » Je veux que leur corps vous fasse songer à la
e fleur ou le fumet d’un plat. Elle portait, à ses chevilles et à ses bras d’un tour merveilleux, des anneaux d’or massif. O
treignit furieusement, et il nous fut impossible de l’en séparer. Ses bras se nouaient autour du cadavre dont il mordait les
crus qu’il s’élançait pour frapper. Il s’effondra, à plat ventre, les bras en croix. Ceux qui étaient là enlevèrent le corps
as.   Giorgio s’assoupit, la tête appuyée au dossier du fauteuil, les bras pendants : — La Maurina n’est plus qu’un tas de c
afin de jeter l’or et les lauriers à leurs pieds… Je tiens, dans mes bras , la maîtresse que j’aime, j’ai la fortune et la g
baiser, je vouais au diable pinceaux, palettes et je courais dans ses bras  ! Jamais elle ne manifestait le désir de connaîtr
seigneurs qui me reçoivent… Elle ne me croit plus… Je saisis alors le bras de Morto : — Elle te croirait, peut-être, toi, mo
— Giorgio me charge de te dire qu’il t’aime et sera bientôt dans tes bras . Vous réprouviez, Seigneur, mes débordements, mon
i, Zaratto, souviens-toi de Lorenzo… Zaratto retint l’apprenti par le bras  : — Le coup était bien porté, mais, malheureuseme
enais de dire à la Maurina. — Giorgio t’aime et sera bientôt dans tes bras . Et, au lieu de manifester sa joie, elle me deman
ôteliers me livrèrent la Maurina. Je la pris en croupe. Elle noua ses bras autour de mon col… Une immense pitié me boulevers
tention La Maurina devenait de plus en plus faible et souffrante. Ses bras se détachèrent de mes épaules et je dus la porter
trine. Et il dit : « Tu le garderas. » Hommes, sous la croix de mes bras , Je ne suis qu’une plaie divine30. Sa poitrine
ent ou qu’ils aient des ouvriers sous leurs ordres. S’ils manquent de bras , l’administration leur en fournira. Ils céderont
a pensée subtile et que sa main se paralysa, tandis qu’il achevait ce bras lumineux. Ce suprême tableau a été peint en Franc
6 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
leur demande si peu d’efforts, qui va au-devant d’eux, leur tend les bras , les conduit comme par la main au site qui convie
songe que toute sa jeunesse « barbare et forte » se consume entre les bras des femmes, qu’une bouche ardente suce infatigabl
ait perdu. G. D’ANNUNZIO (p. 436). Il traînait le revenant par un bras , à travers les buveurs s’agitant, criant : — Voic
uite. Une fausse manœuvre provoque un accident : l’un des marins a le bras pris, immobilisé et violemment serré entre le lou
ente une grosse valeur. On parvient enfin à détendre le câble mais le bras est irrémédiablement perdu, broyé par l’étreinte
ui, devant le péril de la gangrène, se décide à se couper lui-même le bras . Une amélioration se déclare, et le blessé rentre
on se déclare, et le blessé rentre au port en assez bon état, avec le bras mort pieusement conservé dans la saumure. G. d’An
s. Il ne disait rien… Les amarres s’amollirent enfin et on dégagea le bras inerte, sous la manche de laine ensanglantée.
s voies légèrement différentes : chez Maupassant, la femme s’en va au bras de son amant, dans l’atmosphère énervante d’un lo
7 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
de toiles fines, de linons, de dentelles et de soies. Elle dort, ses bras blancs à demi nus sont allongés sur les couvertur
omber sur les genoux de la jeune femme, que ce manège fit sourire. Le bras se posa avec plus de naturel et de mollesse. Les
ui lui étaient dévoués, mais elle avait peur. Wellseley lui retint le bras . — Vous êtes fou ! s’écria-t-elle. Ses yeux désig
Voyons, voyons, répondez ! Aurora était assise dans un fauteuil, les bras allongés sur les accoudoirs. Stella-Lucente se pr
Elle se débattit en vain, l’injuria, affolée, vaincue, courbée sur le bras d’Antonio qui ricanait en la dévêtant : — Oui, tu
injures ! Oui, je suis une brute ! Tu es à moi ! Il lui rabattit les bras contre le torse, la saisit à la taille, comme une
gubre. * Aurora resta sans conscience, couchée en travers du lit, les bras inertes pesant sur l’oreiller : puis, tout à coup
es remplies de missels et de miniatures. Pour le souper, j’offris mon bras à Miss Florence April ; et Lady Dolingson prit ce
se contemplèrent avec une sorte de joie épouvantée, et tombèrent aux bras l’un de l’autre. — Je ne vous appartiendrai que l
it la forêt dont la masse enchâssait, comme une monture de bronze, un bras de lac, clair comme une aiguë marine. Plus loin e
lseley leva les yeux. Soudain, je le sentis serrer convulsivement mon bras . — Enea ! cria-t-il, n’est-ce pas là, le palais S
e ; et, alors, je m’aperçus qu’elle était folle ! Je la pris dans mes bras , je lui demandai pardon en sanglotant ; et d’une
epuis avant-hier à peine. Suivez-moi… Stella-Lucente s’appuya sur mon bras pour monter jusqu’au second étage. Il entrebâilla
une revue générale à Gouyn… » Page 6, on lit… « Je m’arrachai de ses bras pour me rendre à Gouyn… » — L’enseigne Casanova é
8 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
eu peur. — De quoi ? — C’est bête. Laissons cela, je vous prie. Votre bras , monsieur La Verdure. — Ce doit être un serpent,
acte, où la lecture d’un livre d’amour fait tomber Francesca dans les bras de son beau-frère : rien de plus puissant que ce
eaux de la galerie Ravaisson-Mollien m’y conduit. La Vierge, dans ses bras l’Enfant, debout entre deux anges musiciens, dans
ion l’attendrissement sensuel du plaisir. Le Jésus que tient dans ses bras , dans ses longues mains, la Vierge entre les ange
x sur le petit corps qu’elles touchent à peine, — et Lui, de ses deux bras levés, nimbe le sein maternel. La tête de la Vier
fant endormi, sans noblesse, sans grâce, est, peu s’en faut, dans les bras de sa mère, ce qu’il était dans son sein. Mais to
9 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
ue coupable, il aurait mis brassée quand vous aviez dit : longueur du bras . Je conviens que cela fait une terrible différenc
a moitié, puisque la brassée est ce que contient la longueur des deux bras réunis plus la largeur de la poitrine. Il a dit d
VII J’étais chez elle. Je n’avais point parlé encore. Dans les bras l’un de l’autre nous soupirions. Nous nous étreig
de ne pas prêter à rire à ce vieux singe. Je le regardai en face. Le bras tendu, il avait braqué sur moi son revolver, je r
revolver, je repense à cette minute, j’ai un frisson. Tout à coup son bras s’abaissa ; et il sourit : — Bell’uomo ! dit-il.
minait sans gêne, promenant ses regards sur ma poitrine, mon cou, mes bras . Je le considérais de mon côté, sans broncher : u
chair divine, de l’entendre se plaindre et gémir de volupté dans mes bras . Ces fiançailles, combien de temps, deux mois au
s unissait nous tenait jusqu’aux entrailles ! Ah ! la serrer dans mes bras  ! Ah ! manger tes lèvres que je désire follement 
lles minutes celles où, libres enfin de nous-mêmes, elle m’ouvrit ses bras en me tendant sa bouche ! Nous croyions bien nous
 ! il existait encore des régions plus hautes. Je la serrais dans mes bras , j’eusse voulu l’entrer dans mon cœur, j’aspirais
aux Palombes. En arrière de cet écueil, s’ouvre dans la côte un long bras de mer étroit, appelé Porto Pozzo, le port du Pui
êve, ne voient même pas les pigeons qui, tout le jour, le long de ses bras invincibles, alignent leurs petits cacas. XII.
le bambino reparti, elle a battu des mains, joyeuse ; elle a mis ses bras autour de mon cou ; elle a posé ma tête sur l’ore
ment de pleurer notre larme quotidienne ! Mets ton chapeau… ouvre tes bras … serre ma tristesse contre ta tristesse… dis : « 
u nouveau régime et ils n’hésitèrent pas à prêter le travail de leurs bras aux ingénieurs et aux architectes. Le prix de la
rayant même que la jeune mariée éclatant en sanglots se jeta dans les bras de son mari qui, héroïquement, fit le geste de ve
nais un tel bruit, je faisais tant de désordre que ma mère levait les bras en s’écriant : — Vierge sainte ! Quel vaurien ! A
s dans le compartiment que mon père. Heureusement, je sentis dans mes bras mon génie, Maldino. Mon père regardait par la por
llées ? demandai-je en m’assurant que Maldino était toujours dans mes bras . Mais mon père ne me répondit rien… « Ensuite, je
10 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
ici la Juive, là l’Ivrogne, et plus loin la Concierge. Il les prend à bras , et, toujours suivi de la foule, les replace sur
et vive : un profil perdu, un allongement des lèvres, un mouvement de bras nu, frêle et robuste. Au contraire, le visage de
t sous l’uniforme trop dur et trop lourd pour son échine rossée : les bras mous, les mains faibles, les épaules écrasées, le
11 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 242, 15 juillet 1907 »
s mince qui laisse transparaître les formes d’un corps admirable ; le bras droit manque, la main gauche tient un large disqu
12 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
de leur prestige. On n’obéit que par crainte ou par amour et comme le bras séculier n’intervient plus, l’amour seul courbera
et la croix disparaît dans la forêt des lances. Toujours ce terrible bras séculier, que la foi appelle à son secours, inqui
aint devient dangereux dès qu’il prolonge son exemple par l’emploi du bras séculier. Ceux que le zèle du Seigneur dévore dev
. Bientôt vous irez joindre, ô palais de porphyre, Au néant, les bras fiers qui vous ont su construire ; Déjà votre pa
eine au troussequin ouvragé de la selle. Par vaillance ou bravade, le bras droit est ramené en arrière dans un geste qui dég
plissaient sa maison. Il étudia leurs gestes. Il examina leurs petits bras , leurs petites jambes, qui sont construits d’une
elle s’appuyait, Et que les lys gisent comme endormis Au long de son bras plié. De l’endroit fixe dans le Ciel elle voyai
entier Fut vague dans les sphères lointaines : Et alors elle jeta ses bras au long Des barrières dorées, Elle mit son visage
Tous ceux-ci sur le livre de la Nature mêlaient leurs haleines, Leurs bras enlacés sur les cous, comme souvent nous les surp
s un saint. Les mêmes, qui invectivent l’orthodoxie de ses invites au bras séculier, approuvent l’audace de l’individu qui f
anonistes) ; avec ventre et poitrine de femme écailles de poisson aux bras  ; tête de vieillard adhérente à la cuisse et enfi
nos pas, Et je suis de ceux-là qui ne t’oppriment pas. Je poserai mon bras sur ton bras ; nos paroles Ne s’égareront point e
e suis de ceux-là qui ne t’oppriment pas. Je poserai mon bras sur ton bras  ; nos paroles Ne s’égareront point en entretiens
13 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »
ésente. Si tu as aimé les grands yeux pleureurs des mères, et leurs bras tendus en te maudissant, ô déesse, de la tête pli
la déesse Rome dort ici ; la tête appuyée à l’auguste Palatin, les bras ouverts entre le Celio et l’Aventin, par le Capén
14 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 249, 1er novembre 1907 »
uis approché ; à peine m’a-t-il vu, il a fermé son livre, m’a pris le bras et s’est mis à me dire : « Je connais depuis des
colère. Mais quand je fis un mouvement pour m’en aller, je sentis son bras qui m’étreignait avec violence et j’entendis enco
15 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
vaient se contenter d’une chaise à dossier bas et sans appui pour les bras . Christine ne régnait plus, mais elle prétendait
un cilice, comme le protagoniste du roman français, ou à se brûler le bras à la flamme d’une chandelle, comme le protagonist
r et de la jeunesse. Et alors, tandis que Marco Cybo, s’arrachant aux bras de Nicoletta, monte rapidement voir l’ami qui se
16 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 251, 1er décembre 1907 »
gue bien divertissante ; le lendemain, il le prend amicalement par le bras et l’emmène promener dans son jardin ; un autre j
muet.” Et, voyant que le sujet ne me plaisait pas, il me prit par le bras et me mena dans son jardin14. » Le surlendemain,
17 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
sées, telles des grappes mûres, deux jeunes personnes tombent sur les bras de Sandro qui ne sait plus à quelle coupe s’enivr
spect. L’un d’eux, nous voyant près de sortir, arrêta mon mari par le bras en lui parlant bas avec une extrême volubilité et
mes et d’enfants, qui suivaient tous avec leur lumière portée sous le bras et penchée en avant, apparut un cercueil recouver
garanties du fanatisme des pèlerins qui emportaient des figures, des bras , des jambes. La chaire en marbre blanc, d’un styl
nc et or, l’avait trahie. Mlle Mars, à qui je courus apprendre que le bras qu’elle touchait était celui de Marie-Louise, fit
nsi : « La poussée involontaire courbait son épaule selon la forme du bras masculin. » Mais il dira avec une plus originale
r la terrasse en s’inclinant profondément et abaissant en cadence ses bras d’où pendent des haillons ! » M’est avis, Messieu
18 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
nds que je mourrais loin de vous !… » Massimo l’embrasse, et dans les bras du jeune homme, Edoarda goûte toute l’ivresse d’u
l s’en ouvrit aussitôt à son directeur qui faillit le serrer dans ses bras . S‘il faut ajouter foi, en effet, aux racontars d
ne puisse pas m’y attendre. Je vois les deux innocentes qui ayant un bras étendu chacun sur leur propre ventre tenaient la
t du long dans l’herbe, dans le plantureux foin lombard, arque de ses bras étendus une gaule glissée derrière ses épaules. U
19 (1891) Articles du Mercure de France, année 1891
it Don Quichotte. Déjà, quand tu allais à l’école, tes livres sous le bras , tu te croyais destiné à de grandes choses ; et l
20 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
o Félix murmurait les berbos, les mystérieuses paroles ; il avait les bras tendus et le visage levé. Invoquait-il la puissan
secrètes. Tout à coup, Zio Félix fit trois pas en arrière, tendit les bras en arrière, se pencha en arrière. Avec sa serpe i
ha en arrière. Avec sa serpe il coupa trois tiges de jonc, ramena les bras en avant, se releva et marcha vers le fleuve, mur
sa chanson. Antine était derrière lui, debout, et le retenait par les bras , craignant de le voir tomber. La nuit était fraîc
et fier d’un chef d’orchestre insoucieux visiblement de se casser un bras ou de crever quelque œil autour de soi ; égayé di
euse d’un jour inoccupé, attachant à, terre ses yeux foudroyants, les bras croisés sur la poitrine, il s’arrêta, assailli pa
ssée Venait, comme un remords, t’assaillir loin du bruit, Et que, les bras croisés sur ta large poitrine, Sur ton front chau
21 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
llard, les Autrichiens réussirent à jeter une passerelle sur l’un des bras de la rivière et pénétrèrent dans l’île d’où, aux
èrent à l’assaut vers la rive occidentale du Piave, à travers l’autre bras , étroit et guéable. La première ligne italienne f
des soldats italiens et autrichiens jetant leurs armes et s’en allant bras dessus, bras dessous dans les lignes autrichienne
taliens et autrichiens jetant leurs armes et s’en allant bras dessus, bras dessous dans les lignes autrichiennes en criant “
Giovanni Marradi, de la course du grand condottiere portant dans ses bras sa fidèle compagne mourante. Un pastel de De Stef
s années de prison qu’il accomplit intégralement. En 1897, il mit son bras au service de la Grèce et à Domokos eut une jambe
22 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
de mauvaise humeur qui jadis poussa le gouvernement italien dans les bras perfides des Habsbourg et des Hohenzollern où il
e Vénus de marbre, à laquelle manquent malheureusement la tête et les bras , mais dont le corps merveilleux, dépouillé de tou
nadyomène qui, au sortir de l’onde, relevait probablement de ses deux bras dressés et tordait dans ses mains sa chevelure mo
passion des tribuns qui, en face de cent mille personnes, levèrent le bras devant l’image de Garibaldi, et le supplièrent de
n ont fait aussitôt pour nous des ennemis. Cela veut-il dire que, les bras croisés, nous devons nous borner à regarder agir
23 (1894) Articles du Mercure de France, année 1894
es, Au front des guirlandes, en main des lauriers : Elles tendent les bras et chantent. Sa haste enfoncée dans l’arène-pat
24 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
eune fille se dresse au corps gracile de vierge, aux seins menus, aux bras grêles, la main appuyée sur le bouc-licorne couch
e inconscientes, de Léonard. Souvent, en modelant une draperie, ou un bras levé, ou des cheveux jetés en arrière, il lui ven
lement à l’art, le contour des cheveux du jeune homme, l’équilibre du bras de l’esclave au-dessus de sa tête, et les courbes
25 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
imposassent à tous, incomparables et écrasants. Arminius étendait ses bras de colosse sur l’univers tout entier, qu’il serra
ière, sauf le Piémont, inféodée à l’Autriche, nous aurions eu sur les bras un million de baïonnettes de plus ; grâce à notre
s coupables richesses. Pour t’en rassasier, ô scandale des lois ! Ton bras , armé du glaive, a menacé les rois67 ; Ton audace
inconnues chez eux ; il n’y a que le maigre rendement du sol. Or, les bras font défaut. Malgré leur dévouement, qui est admi
ns toutes les grandes heures de l’histoire, il se soulève et tend ses bras musclés pour la grande épreuve. Il brise le petit
26 (1897) Articles du Mercure de France, année 1897
peintres qui, repoussés par l’un, ne peuvent pas se consoler dans les bras de l’autre ! Casimiro Varese : Vita e scritti
27 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
les lois, les coutumes, les mœurs s’unissent encore pour alourdir les bras des amants de tant d’entraves et violer une fois
l’adversaire se jeter sur lui, se hâta de l’éloigner en détendant le bras . Cavallotti ne s’étant pas arrêté, le sabre de Ma
28 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »
que le pouvoir sacerdotal. Ceux qui se prétendent inspirés de Dieu et bras de Dieu dépassent les autres en implacabilité. La
29 (1892) Articles du Mercure de France, année 1892
le Concile Quinisexte), impériale, vêtue de long, la tête nimbée, les bras ouverts (mosaïque de Saint-Étienne). L’idée du su
30 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
son aile tardive eut le vol d’un remord Martelez-lui la bouche et les bras . L’homme est mort Sans qu’elle ait de ses cris la
rement intense dans le Sud que dans le Nord, où la fabrique offre aux bras une occupation au moins temporaire ; et c’est l’e
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