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1 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
e tordent des ceps de pinot, une femme, un homme et cinq enfants : le feu d’Anne Padoue et de Jean Gellée… Et la vie résign
ux ; au sortir du village, au tourne-bride, c’est la tuilerie avec le feu vif de ses terres et l’étoile rouge de son four,
du soleil dans le ciel se pose, magistralement ; autour du disque en feu , des nuages se lisent, à peine perceptibles dans
ournaise ; puis, d’autres sont, quoique peu indiqués ; l’orange et le feu des rayons se décomposent plus franchement en s’é
gurés : « Celui qui peut dire combien il brûle est dans un bien petit feu . » Mais M. Brisset entend être un traducteur comp
, avait amassé des feuilles et des sarments, et, après y avoir mis le feu , restait à deux doigts de la flamme, la regardant
, disait Hippolyte à Tysandre, nous lui ferons chanter les beautés du feu . Tysandre, couchée à plat ventre, avait jeté sa c
ria Stérope aux autres femmes, nous lui ferons chanter les beautés du feu . Celle-ci était grosse de partout : elle avait de
hé ! répétèrent Cypris et Dircé, Polybie et Mélanie. — Entretenons le feu , qu’il ne s’éteigne pas. Apportez du bois. Alors,
, tandis que les tisons produisaient un bruit sourd en tombant sur le feu . Bicornide, la jeune femme aux yeux longs, apport
uccédait une obscurité complète et momentanée ; de subites langues de feu , traversant la fumée, éclairaient les corps nus,
droite et à gauche, s’élargit, s’éleva, retomba ; enfin elle céda, le feu apparut décidément à l’extrémité feuillue du tron
toire… — Évohé ! hurlèrent-elles en se relevant. — Évohé ! Évohé ! Le feu se rallume. Évohé ! Vive le feu ! Puis elles form
en se relevant. — Évohé ! Évohé ! Le feu se rallume. Évohé ! Vive le feu  ! Puis elles formèrent la chaîne en se prenant le
és par quelque catastrophe. Dans le motif X, consacré à cette cité de feu où le regard ne découvre que les sépulcres des hé
n guide, en marche dans l’enceinte du sable enflammé sous la pluie de feu , rencontrent des ombres qui les regardent « ainsi
par les physionomies et les attitudes des réprouvés brûlant dans les feux éternels qu’il pouvait donner une idée de ces fla
visibles, au milieu des flammes. On n’y voit, par conséquent, que des feux , sauf dans la XXVIIe où se tordent quelques vague
es flammes que repousse le vent. Là, brillent dans la soif et dans le feu les âmes des luxurieux (XXVI), et celles-là aussi
des âmes qu’elles revêtent. Le nom de Piero se lit sous une langue de feu dans le motif XXIV. On le retrouve dans le XXV av
aux, des fleurs, du vent, des oiseaux, des regards, des pierres et du feu , et il se montre entouré d’une suite de jeunes in
pendant on craint que l’excès des soins ne refroidisse entièrement le feu que l’on connoissoit dans cet artiste. La peine s
ue, travaillant avec un peu plus de hardiesse, il retrouve ce premier feu et cette heureuse facilité qu’il avoit et qu’il s
: « Je n’y ai point à appréhander que le sr Flagonard refroidisse le feu qu’il a naturellement pour son talent : il est vr
ain gai. Elle jette sur le papier une vie intense : c’est du sang, du feu ou seulement la tiédeur de l’aurore ; et nul plus
passage de Marseille… Flagonard a beaucoup de talan, mais le trop de feu et peu de patiance remporte à ne pas travailler a
2 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
e volontaire de quelques ouvriers accourus pour empêcher qu’on mit le feu au bois de la cloison, découvrit patiemment, plan
numéro 136, 1er avril 1901 Les Romans. Gabriele d’Annunzio : Le Feu , Calmann Lévy, 3.50 Rachilde. Tome XXXVIII, n
Tome XXXVIII, numéro 136, 1er avril 1901, p. 182-194 [183-186]. Le Feu , par Gabriele d’Annunzio. Si le poète Stelio Effr
é. Je n’ai pas la prétention d’analyser ici les œuvres de l’auteur du Feu , ni de donner de lui une idée nouvelle. Je dois m
très habitué aux conventions littéraires françaises. Qu’est-ce que le feu  ? Voici, au sens ordinaire du mot, l’histoire du
Qu’est-ce que le feu ? Voici, au sens ordinaire du mot, l’histoire du feu  : tout ce qui brûle, consume et purifie. L’art, l
’imagine que le devoir du poète et du romancier est de faire luire le feu sacré très haut. Pour atteindre ce noble but, il
e. Sur le fronton du temple de l’Art on pourrait écrire en lettres de feu le mot qu’on grave sur les lames des épées et des
3 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
e XXXII, numéro 118, 1er octobre 1899 Savonarole et l’épreuve du feu Jacques Mesnil. Tome XXXII, numéro 118, 1er o
uent, il se perfectionnait et s’assouplissait sans rien perdre de son feu naturel. Quand il revint à Florence, il n’y était
du haut de la chaire le proclama hérétique, le défia d’entrer dans le feu pour prouver la vérité de ses prophéties et de ce
ection nulle et voulait le faire déposer par un concile. L’épreuve du feu , cet absurde « jugement de Dieu », fut bien accue
ines de Saint-Marc s’offrirent aussitôt spontanément à entrer dans le feu pour prouver la vérité et la sainteté des doctrin
eur franciscain se récusa, protestant qu’il ne voulait entrer dans le feu qu’avec Savonarole11. Mais l’on décida un autre f
Ils ne voulaient point consentir à ce que Fra Domenico entrât dans le feu avec le Saint-Sacrement, alléguant que si l’hosti
discussions inutiles ? Pourquoi n’était-il pas lui-même entré dans le feu  ? C’était sur lui qu’on faisait retomber toute la
à l’endroit même où le bûcher avait été élevé le jour de l’épreuve du feu . Ceux qui gardaient au fond de leur cœur quelque
4 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 247, 1er octobre 1907 »
ne. M. Angelo Conti est-il vraiment le frère idéal du protagoniste du Feu  ? A-t-il vraiment joué dans la vie de d’Annunzio
taines cadences même de son style, remémorent les visions ardentes du Feu . Le style de ces évocations de paysages héroïques
5 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
 bons incendiaires aux doigts carbonisés », prochainement mettront le feu aux bibliothèques pour délivrer l’humanité de « c
était simple et austère et où l’amour de l’art était enflammé par le feu du ciel. Il détermine, comme l’a dit Carlyle, une
t l’appétit de jouir de la volupté les travaille et les consume. § Le feu de l’amour brûle de loin comme de près, car la vu
mille catene, e mille chiavi. Pétrarque vit le dieu sur son char de feu attelé de quatre chevaux blancs. Il avait son arc
l’examinant mieux, on découvrait de la finesse dans son sourire et du feu dans son regard… Sans être éclairé dans les arts,
raphe énigmatique tirée des paroles mêmes de Phèdre : « Qui dompta le feu avec le feu ? qui éteignit le flambeau avec le fl
tique tirée des paroles mêmes de Phèdre : « Qui dompta le feu avec le feu  ? qui éteignit le flambeau avec le flambeau ? qui
mène la tragédie. C’est elle qui veut que tout s’accomplisse dans le feu et dans la mort, ainsi que nous le voyons dans l’
a Œdipe. Et la créature de luxure est évoquée au milieu des orages du feu , qui embrase le navire sur lequel les cadavres de
ogique de la luxure se révèle par quelques grands poètes en images de feu . La tragédie de d’Annunzio est toute une image de
es en images de feu. La tragédie de d’Annunzio est toute une image de feu , dont les flammes souples et immenses prennent de
Hippolyte, à laquelle elle propose la triple énigme : « Qui dompta le feu avec le feu ?… », pour ensuite la tuer de sa long
laquelle elle propose la triple énigme : « Qui dompta le feu avec le feu  ?… », pour ensuite la tuer de sa longue épingle,
is maintenant que la tramontane souffle, que je suis mal vêtu et sans feu , on pourrait me piquer dans le dos avec autant de
chit chaque jour. Nul n’a suivi l’orientation idéale et expressive du Feu . Les jeunes écrivains s’affirment surtout par la
6 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXV »
fants, qui sautaient autour avec une joie extrême, nous lançaient des feux d’artifices entre les jambes en l’honneur de la M
7 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
la revolutione del sanguine nel anteporta del cuore », et aussi « le feu détruit sans cesse l’air qui le nourrit ». Cet ho
rps. Ainsi, l’eau voulut s’élever au-dessus de l’air : avec l’aide du feu elle se vaporisa ; mais l’air resserra ses molécu
blasphème, et qu’il faut être vraiment stupide pour s’intéresser à un feu follet qui passe, quand le soleil chaque jour nou
et Prométhée, sage comme Zeus lui-même, n’a pas donné aux mortels le feu qu’il avait conquis. Pour la paix des esprits, po
ation, précisément parce que cette vie fut vécue et brûlée à tous les feux de la Saint-Jean et alimentée de philosophie épic
salue, ô mer aux flots d’azur ! Et vous aussi, sommets des Alpes au feu pur, Et toi, morne archipel de l’éparse lagune !
XI Admirez ce que peut la gamme des couleurs : Dévoré d’un feu sombre et vêtu d’un poil rude, Saint Jean, pour
n regard noble et grave étincelle de pleurs. Son front s’épure au feu de la céleste étude, Sa main transfigurée et ple
é, En te voyant parée et belle de la sorte, Qui pourra s’étonner du feu que je te porte, Et qui me blâmera de l’avoir pu
e Venise étalent à nos yeux ; En vain on les désire, époint de mille feux , Elles restent toujours à l’abri des atteintes.
ara que suspect. Ses disciples offraient de soutenir par l’épreuve du feu que l’Église a besoin d’être régénérée, que l’exc
les autres monstres de son espèce ; sauf dans les pillages, sorte de feux attribués à ses soldats outre la solde, il prenai
ait ce magnifique éloge : « Éminemment noble et brillant au milieu du feu et du désordre des batailles, le bruit du canon l
emble exercer sur des esprits enthousiastes la même fascination qu’un feu d’artifice bien composé, bien distribué, bien rég
8 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXIII »
vitres et formant le seul bruit que j’entende avec celui de mon petit feu . Je vais lire un volume d’Ossian qui fait tout mo
9 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXI »
e sa petite coquine de femme de chambre, qui était le noble objet des feux de M. Turenne, l’avait trahie, etc., etc. Si j’av
10 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
ons d’Angleterre ont été dispersées à Londres, en juillet dernier, au feu des enchères : la collection du comte de Pembroke
orence ou en Sicile et où des Anglais et des Sénégalais auraient fait feu sur la foule ! On a dit que le gouvernement et le
de, embrassèrent leur femme et leurs enfants, puis allèrent mettre le feu aux dépôts de vivres voisins. Des détachements co
s jeunes bersagliers de 18 ans, qui pour la première fois allaient au feu , se lancèrent dans l’île avec une impétuosité qui
trouvèrent de la neige, et pour Noël furent envoyées dans la zone de feu . Elles eurent bientôt l’ordre d’attaquer au bois
sera au moins de 37 millions après la guerre, les pertes d’hommes au feu ayant été (relativement aux autres pays belligéra
s de la 4e armée sont envoyées à ce moment en soutien sur la ligne de feu . Le 25, après une journée de répit, l’ennemi atta
ier contingent de troupes franco-anglaises est envoyé sur la ligne de feu . L’ordre du jour du G. Diaz, qui annonce leur ent
o Barbera On a célébré à Florence le centenaire de la naissance de feu l’éditeur Barbera. Il arriva de Turin, sa ville n
11 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
rs des violences et des désaccords. Elle pacifie Sienne, éteignant le feu de la vendetta qui dévore les familles principale
faut songer que l’action est propre aux Saints d’Italie. » Natures de feu , ces saints, d’un feu d’autant plus vif, actif et
on est propre aux Saints d’Italie. » Natures de feu, ces saints, d’un feu d’autant plus vif, actif et industrieux, qu’il de
devient, par le renoncement, plus subtil et spiritualisé, Natures de feu . Il y a là-dessus une page prodigieuse dans la vi
rûlantes étoiles, au ciel non moins noir de la nôtre, où luisent d’un feu terne les astres froids du rationalisme métaphysi
ner, mais peut-être le fait-elle pour m’éprouver, ou pour rallumer un feu nouveau et plus ardent, si plus ardent il peut êt
. Votre, bien torturé, MICHELAGNIOLO BUONARROTI, Vieux souvenir d’un feu qui n’a pas été reconnu. Traduit de l’italien pa
n’y ait pas eu en Italie de succès de librairie analogue à celui du «  Feu  » de Barbusse. Les œuvres de Luigi Barzini ont be
es illusions disparaissent avec rapidité, consumés qu’ils sont par le feu de la guerre, qui, brûlant ce qu’il y a de plus m
eur psychologique, avec lequel on n’avait pas compté. La puissance du feu de l’adversaire exaspère une troupe, exalte ses m
12 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
rêtée, c’est désagréable et faux, mais il y a un fond de tentures, de feu et d’étoffes assez joliment réussi. Les chairs so
aussi, immobiles dans les vastes arsenaux bruissants, étincelants de feu dans la profondeur des forges où se trempe votre
teau ne frappe plus l’acier nouveau qui résonne ; que s’éteignent les feux des arsenaux î Silence et douleur ! Il est mort.
ns sa mansarde, travaille au coin de son… froid, car il n’a « plus de feu  ». À Mimi, dont la « chandelle est morte » il ouv
13 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
e plus contrôler l’intérêt. Depuis, j’ai suivi de loin les efforts de feu Ponchielli et parcouru sans joie les oratorios ho
ois un poème de tournoyante lumière et de chaleur, fixer les derniers feux au zénith du soleil disparu derrière une terre dé
nes paysannes, M. Jules Breton, par exemple, se serait gardé comme du feu d’une telle mise en place. Mais nous savons déjà,
lle mise en place. Mais nous savons déjà, par d’autres œuvres, que le feu des soleils couchants est une gloire d’entre tout
 ; si l’on supprime, selon la convenance normale, tout le génie et le feu nouveaux dont resplendit ce tableau ; si l’on enl
14 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
ti conseilla fort habilement à son nombreux parti de faire la part du feu et d’accepter la guerre populaire à l’Autriche po
e tout ce qui est nécessaire à la rapide et violente concentration de feux d’artillerie. Ainsi surgit tout le long de notre
ns de vie un peu tumultueuses. Je me rappelle la surprise indignée de feu Gebhart, il y a quelques années, contre les emplo
du poing. Ou qu’on nous donne ce que nous voulons, ou nous mettons le feu aux poudres. Elle ignore que l’art diplomatique s
. Cette loi a subi d’ailleurs, au cours de cette guerre, l’épreuve du feu . Un Conclave et deux Consistoires ont pu être ten
qu’il écrivit ; et puis un jour, quand en arriva l’ordre, il alla au feu  ; ses soldats se cachaient derrière des rochers p
e croire et de prier. Sans la foi, sans la prière, tu aurais donné le feu que tu as dans l’âme à ce qui est sûrement vrai,
15 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
’objets de ménage jetés pêle-mêle, pots de terre, bassinoire, pelle à feu , une seringue ; la forme qu’il décrit en ferait v
h. Tome XCV, numéro 349, 1er janvier 1912, p. 173-180 [180]. […] Le Feu (décembre). […] — « Le Giorgione », par M. H. Bér
vour manigançait des alliances et se préparait à tirer les marrons du feu . Victor-Emmanuel et son ministre favorisaient Gar
rseillaise, archange altier du temps nouveau, plane lorsque vomit ses feux le bronze et tonne, au-dessus des forêts profonde
que l’on détruit par des moyens simplement civilisateurs ; il faut le feu pour cautériser la gangrène qui vous ronge. L’éd
larges synthèses lyriques de ses génies. Et l’œuvre de Pascoli est un feu de joie et de douleur très vaste et très haut. De
Pascoli est un feu de joie et de douleur très vaste et très haut. Des feux follets, parfois, souvent, se détachent du foyer
page crépusculaire où les eaux lentes semblent marcher en ourlets de feu tandis que les murs et les tours s’éloignent en b
re des âmes. Les physionomies qu’a modelées, et quelquefois usées, le feu de la passion perdent en régularité, en symétrie 
es C’est, au contraire, dans un écrin de velours sombre, quelques feux d’étoiles ravis à l’éternel artifice de l’amour e
’objets de ménage jetés pêle-mêle, pots de terre, bassinoire, pelle à feu , une seringue ; la forme qu’il décrit en ferait v
ohn et de Gounod, moins convaincu pourtant peut-être qu’ébloui par le feu de ses admirations expansives. Il eut ici meilleu
e creux démesuré des os. D’autres chants sont intitulés : l’Orgie du feu , Au charbon, etc. L’électricité exalte naturellem
oite, le long de la ruelle qui allait jusqu’à la colline, la fleur de feu , de place en place, des réverbères ; puis, plus l
formes, étouffe ses foyers, cherche des lignes nouvelles, allume des feux nouveaux, s’acharne à la création, des nouveaux r
tte sur notre table de travail un gros volume à couverture couleur de feu . C’est l’Anthologie des poètes futuristes. Les po
16 (1893) Articles du Mercure de France, année 1893
 37, janvier 1893, p. 93-96 [95]. […] M. Ugo Valcarenghi, qui dirigea feu la Cronaca d’Arte, a fait à Milan, le 10 décembre
17 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
s », dit Aristote. La volonté démagogique passait comme un souffle de feu et de mort, sur les rues d’Athènes, sur l’Hellade
beau. Sa personnalité disparaît ; son individualité rayonne comme un feu central que les vents de la passion de tous ses c
la nature, répandant vainement sa volonté héroïque comme une nuée de feu sur l’esprit d’une génération irréligieuse. Ibsen
pour une élévation suprême de l’homme, mais pour une destruction. Le feu de la barque de la sublime courtisane Pantéa (dan
épisode où eut lieu ce revirement de la foule : la fameuse épreuve du feu — devant laquelle l’adversaire avait le droit de
par la notoriété de M. d’Annunzio : Certes, l’Enfant de volupté, le Feu apparaissent comme les réalisations des rêves d’u
nicipe leur retiraient leurs dernières subsistances, ils mettaient le feu aux châteaux ou détruisaient les bureaux de l’oct
généreux, qu’on donne volontiers aux œuvres scéniques de l’auteur du Feu . Le drame a été joué à Rome et à Naples, et final
18 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 251, 1er décembre 1907 »
amatique ; mais il est impossible de lui donner dans un écrit tout le feu que lui communique une narration bien faite2. » E
siteurs d’État étaient le produit le plus contestable, Casanova prend feu contre les critiques imprudents : il ne peut adme
19 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
hœurs qui ondoient sur son rythme, comme sur la crête des houles d’un feu implacable, semblent de temps à autre se recourbe
orte close. Ils veulent la belle proie. Le soleil et le vin, les deux feux immenses des terres méridionales, embrasent la vo
l’inconnue enchanteresse ses yeux remplis de rêve. Cette femme est le feu central des grandes flammes de haine. Il s’élance
ais, dans toute sa vie, il n’avait éprouvé pareille chose. C’était un feu intérieur qui le consumait. On eût dit que le foy
hommes. Ainsi, les porteurs du flambeau antique se transmettaient le feu sacré, sans regarder derrière eux, les yeux ardem
e, le soleil qui se répand partout, les astres, l’eau, les nuages, le feu … Qu’il vive un siècle ou quelques courtes années,
ehors de ce chef-d’œuvre de joliesse, l’Embarquement pour Cythère, de feu Émile Veyrin, les Bouffes-Parisiens ont monté des
ui s’exhale dans la leur comme le parfum de l’encens s’exhale dans le feu . Le poème est le cycle d’une vie, vie devenue par
20 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
lamme devant quelque image : j’en ai vu un superbe, brillant de mille feux , une fois, dans le sous-sol d’un café, là où se t
es, une pierre admirable : une pierre d’or vierge éclatante, comme du feu solidifié. Et, par ma foi, il devint amoureux de
s officielles ou sur le point de le devenir. C’est l’ouvrage connu de feu César Lombroso : Hypnotisme et Spiritisme. On doi
ueur rougeâtre illuminait l’atelier : Giorgio Barbarelli ravissait au feu ses couleurs !   — Il aurait pris des couleurs à
hors de la ligne. Il l’aborde, le coule. Une grenade éclate et met le feu à bord de sa galère. Il monte alors sur la partie
t votre pierre d’or ne jetteront-elles pas toujours les plus limpides feux quand les frappera la lumière ?   Pauvre Béatrice
d une flamme d’un rouge sang jaillira vers le ciel dites : « Voilà le feu qui consume la dernière maîtresse de Giorgio ! »
. Je vous promets que sa chair ardente produira de belles flammes. Le feu était son élément. Elle meurt dans les flammes, c
son verre qu’elle offrait à la clarté des candélabres et admirait les feux des pierreries qui coloraient le vin. Elle attend
es d’une couverture. Il grelottait. J’appelai Lorenzo pour allumer du feu . Giorgio refusa de se coucher. Il déboutonna son
cantilène populaire, des complaintes et des conversations au coin du feu . La prosodie des autres est la classique. Le plus
le nouveau préfet Fabien à marcher sur des charbons ardents, mais le feu ne l’atteint point. Sur la mort de Sébastien, qui
en et le génie français, réalisant ainsi la parole de Stellio dans le Feu  : « Il faut que ton âme toute vive touche l’âme
ce œuvrante. La parole de celui que Gabriel d’Annunzio appela dans le Feu le « Doctor Mysticus » a une importance qui ne do
21 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
pathétique du récit, la pièce la mieux montée et la plus brillante du feu d’artifice, je vous cède tout cela, et retournons
gadin ne soit pas soupçonné. Vous l’adoriez, vous vous seriez jeté au feu pour loi, vous flattiez sa folie pour le rendre h
superbe ; c’était un fruit poussé au bord de la mer sous un soleil de feu  ; c’était le sentiment royal, effréné, qui devait
is, il y avait fête sur la mer, le golfe était alors tout brillant de feu , couvert de barques illuminées, retentissant de m
ation du surnaturel. De cet ordre sont, par exemple, la pluie d’or en feu dont Méphisto arrose la foule et le brasier de la
spirito di parte des farouches chroniqueurs florentins. Mais le noble feu qui le brûle dedans ne laisse rien apparaître, ho
59 [856]. La Galerie Excelsior contribue à nous faire mieux connaître feu Fattori, que les organisateurs décorent du titre
érable d’indigènes : arabes, berbères, nègres, population nomade sans feu ni lieu, et que la faim chassait de l’oasis et du
ue cette sombre et ardente figure, ravagée par la pénitence et par le feu intérieur qui couve sous cette enveloppe charnell
s. « Je me revois surveillant la combustion dans une cheminée, sur un feu de bois, d’une pomme de pin pignon et faisant ens
Hugo ; c’est ici que se forma cette parole, qui plus tard, torrent de feu sacré, devait courir à travers les veines des peu
22 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
christianisme que l’Église avait cru exterminer, par le fer et par le feu , en Occitanie. Le cardinal du Puget voulut exhume
23 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
uccès qu’elle obtint établit qu’elle aurait heureusement affronté les feux d’une autre rampe. C’est un art gracieux, léger,
s le parcourûmes à moitié, toujours poursuivis du Dôme, noyé dans les feux du soleil couchant, et nous redescendîmes à la po
ngue rue appelée Il Borgo de la Porta Romana. Je sais de loin que les feux d’artifice se succèdent hors Milan, partout où s’
es, les montagnes jusqu’à leurs prodigieux sommets tout éclatantes de feux brûlant durant la nuit, de transparents et de tem
re de France, etc., — il faut être reconnaissant envers la mémoire de feu M. Hayem, qui a ruiné définitivement ces légendes
rime et qu’on puisse bien plus aisément trouver le bonheur au coin du feu et les pieds dans ses pantoufles ! Ne protestons
24 (1894) Articles du Mercure de France, année 1894
se en scène est fastueuse. L’interprétation est bonne. M. Saléza a du feu et de l’intelligence ; mais la voix manque d’ampl
25 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »
it un Satan compris dans le sens prométhéen de Lucifer, le porteur de feu , le principe de la lumière, le souffle primordial
26 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 249, 1er novembre 1907 »
s espérances inutiles, et n’a d’autre plaisir que celui d’allumer son feu avec quelque lettre passionnée et parfumée. » Le
27 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
les épreuves grâce à un talisman donné par une prisonnière menacée du feu inquisitorial. Les Journaux R. de Bury [Remy
imprécations gutturales. Le petit bâtiment évoluait avec aisance, ses feux verts et rouges étincelaient, et, peu à peu, la n
ia, s’arrêta au café Florian. Minuit, La lagune apaisée reflétait des feux rouges et verts. Les îles formaient des taches so
te de miracle : un orage éteint le bûcher et le prêtre qui y a mis le feu est frappé par la foudre. La forme engoncée où se
28 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
gré de violentes tendances au patois (songer aux mots tels que : eau, feu ), a gardé une forme nettement latine, il le doit
er dans la prose extraordinairement abondante et riche de l’auteur du Feu des morceaux de Nietzsche, de Péladan, de Dostoïe
29 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
’arrêter devant cet épisode malheureux. Elle prie sa mère de jeter au feu le portrait, pour qu’aucun nuage ne puisse ternir
30 (1915) Articles du Mercure de France, année 1915
rd’hui ses magnifiques élans de passion ; je voudrais qu’un peu de ce feu vienne enflammer nos esprits un peu affaiblis par
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