/ 33
1 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 244, 15 août 1907 »
u roman de H. de Régnier a dû valoir à Casanova toute une phalange de lecteurs nouveaux. Ceux qui ne se sont pas contentés de fe
éparée et dont l’effet ne pouvait être douteux. Nous renvoyons ici le lecteur au texte des Mémoires. Il y verra comment Casanov
t occupe la fin du tome VI des Mémoires. § Nous ne croyons pas que le lecteur ait attendu la fin de cette analyse pour éprouver
: Le jour où je connus cette femme fut un jour néfaste pour moi, mes lecteurs pourront en juger. C’est vers la fin de septembre
sse, l’étreinte définitive dont l’attente énervée tient en haleine le lecteur pendant plus de cent pages. La scène de la séduct
joue le rôle du galant coiffeur, tout un ensemble de détails dont un lecteur attentif se rendra compte aisément et qu’il serai
2 (1897) Articles du Mercure de France, année 1897
temporaine ; sans paraître trop profond, ce qui aurait bouleversé les lecteurs paisibles du journal, il les tenait au courant de
Milan a surtout pour but de renouer des relations cordiales avec ses lecteurs habituels. Dans ces Note letterarie, l’auteur nou
entièrement la pensée de M. Oliva, lequel n’a pas su prévoir que les lecteurs d’un livre ne peuvent pas s’en tenir aux à peu pr
d’un livre ne peuvent pas s’en tenir aux à peu près qui suffisent aux lecteurs d’un journal. L’auteur donne, par exemple, un rés
son du sujet, le chapitre ne me semble pas suffisant, et il laisse le lecteur légèrement désappointé. Il fallait dire quelque c
pression, il fait des parenthèses, il amuse, il plaît. C’est tout. Le lecteur ne lui demande pas de détruire une école ou de dé
3 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
niversellement connus qui soient aujourd’hui : aux yeux du commun des lecteurs , il passe pour un grand savant. Son nom est attac
rée ? La lecture d’un livre de Lombroso édifie bientôt à cet égard le lecteur , s’il est attentif et intelligent. Troublante lec
de nous dire quel est au juste l’objet de son étude, de donner à ses lecteurs la possibilité de suivre sa pensée. Il ne songe p
l est le problème central du cas Lombroso. II La psychologie du lecteur moderne est encore à faire : psychologie complexe
eur moderne est encore à faire : psychologie complexe, en vérité ! Le lecteur moderne n’est pas un type simple, unique. C’est u
unique. C’est un être multiforme, ondoyant et divers, un Protée ? Le lecteur moderne s’appelle légion ! Le lecteur d’autrefois
oyant et divers, un Protée ? Le lecteur moderne s’appelle légion ! Le lecteur d’autrefois appartenait à une élite, c’était un h
ne lit aujourd’hui, mais lisant mieux. Le grave, le calme, le profond lecteur de jadis, celui qui méditait sur les grands in-fo
oublié. Le journalisme et la neurasthénie l’ont tué ! Aujourd’hui le lecteur capable de lire une œuvre scientifique ou littéra
les salons. Les livres de ces « vulgarisateurs » ont beaucoup plus de lecteurs que ceux des vrais savants : ils forment la princ
cultés ; ils ne dédaignent pas non plus de distraire et d’amuser leur lecteur , et celui-ci les quitte, content d’eux et de lui-
faction de ses désirs matériels la plus grande source de bonheur ? Le lecteur de journaux aime d’instinct Lombroso : il sent en
dégénérés, les médiocres sont les seuls hommes sains. Quelle joie le lecteur de journaux doit-il éprouver lorsque sa situation
tration correspondante se trouvent toujours ensemble sous les yeux du lecteur  ; il n’y a d’exception que pour le chant XXXIV de
uilibrées, disposées de manière à assurer leur unité ; où l’esprit du lecteur a lieu de se plaindre, l’œil du spectateur trouve
de cette manière ; en gentilhomme à la Nietzsche, il fait part à ses lecteurs des aventures qui égaient sa vie ; peu à peu, grâ
d’Annunzio étaient trop longs ; on ne badine pas avec la patience des lecteurs , même lorsqu’ils se posent en intellectuels ; ces
le Fuoco, dans son essence purement intellectuelle, a froissé plus de lecteurs qu’on ne peut croire ; c’est le poème de la mégal
peux pas entrer dans l’analyse des détails, peu intéressants pour des lecteurs français, et qui d’ailleurs pour tous ces poèmes
delinquente, I, 345. 14. I, p. 538. 15. Je certifie de nouveau aux lecteurs (précaution nécessaire, car la chose paraît à pei
4 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
nnes qui ne sont pus pour déplaire aux érudits, mais dont l’ordinaire lecteur pourrait s’impatienter ; à cela, on répond que Mr
Hewlett écrit certainement pour être là, mais il n’écrit pas pour le lecteur … Katharine Hooker : Wayfarers in Italy, cr. 8°
use et discutable en soi-même ; je prévois si bien les objections des lecteurs que je ne m’arrête pas à les exposer pour mon com
s, dont chaque strophe se compose à son tour de vingt et un vers. Mes lecteurs français peuvent se passer d’une analyse du poème
agnifique renommée de poète, et qui le fit préférer par bon nombre de lecteurs à M. d’Annunzio même. Mais désormais M. Pascoli,
vait vécu et quand il ne put plus vivre. Ses Mémoires transportent le lecteur à travers l’Europe, donnant, sur maintes affaires
raduellement forme. L’un de ces brouillons est intitulé : Casanova au Lecteur , un autre, Histoire de mon Existence, et un trois
c beaucoup moins de malice, dans les Mémoires (vol. III, p. 327). Les lecteurs des Mémoires se rappellent le duel de Casanova av
d fut attiré par ce nom : Charpillon, qui, comme s’en souviennent les lecteurs des Mémoires, est le nom de la harpie par qui Cas
de tableaux qui avait précédé et d’avoir fait passer sous les yeux du lecteur ce qui demeurera la plus grande gloire de Seganti
5 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 251, 1er décembre 1907 »
s, Casanova lui-même a senti le besoin de se ménager le crédit de ses lecteurs par une ingénieuse déclaration ; quand il a pris
heures j’eus le plaisir d’intéresser la plus brillante compagnie. Mes lecteurs connaissent cette histoire dont l’intérêt naît de
té plus sensible qu’il ne veut l’avouer. Enfin, quand il présente aux lecteurs ses Mémoires écrits en français, bien que sa lang
er sur nos belles Des mémoires un peu fidèles, Il plairait plus à son lecteur . Près d’elles il est en faveur, Et magna pars de
6 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
u long. Ici, dans une prison, sa présence s’admet parfaitement, et le lecteur a immédiatement l’image de ces pièces rondes qui
ne pourrait prendre pied ! C’est se jouer beaucoup de la crédulité du lecteur . Cette ouverture était celle faite en soulevant l
ui forme une des pages les plus émouvantes du récit, et qui laisse le lecteur terrifié et haletant sur les dangers que court l’
it. Ensuite, c’est que, dès que son parti était pris d’émotionner son lecteur par des situations dramatiques et invraisemblable
t de lui-même et chargeant la situation pour amuser et faire rire son lecteur . Quant à lui, il garde son sérieux ; il sait, et
lus perspicaces devaient s’arrêter. III L’imbroglio paraîtra au lecteur déjà assez compliqué. Mais voici qui ne devait pa
venture avec Esther est de celles qui demeurent dans l’esprit, de ses lecteurs . Manon Baletti cependant veille pour lui envoyer
our qu’une publication de ce genre soit éditée et trouve un public de lecteurs dans une petite ville des Abruzzes. Le traducteur
est un véritable imbroglio, tant les différences sont grandes, et le lecteur jugera avec nous, en constatant non seulement des
intention n’était pas de borner là ma course de la journée ; mais mon lecteur le sait, la bonne chère a toujours eu des charmes
ins quelque délit, qu’il va de lui-même au-devant de l’incrédulité du lecteur par cette phrase : « Ce récit est vrai de tout po
767, où l’auteur, afin de prouver la véracité de son récit, invite le lecteur à chercher le nom d’une femme qu’il ne nomme pas,
lui demander les moyens de pénétrer avec fruit à la Citadelle. Que le lecteur nous permette un hors-d’œuvre plaisant. Nous avio
anova comme espion du tribunal aurait peut-être peu d’intérêt pour le lecteur si leur découverte par Armand Baschet n’éclairait
mmées), contées d’une façon aussi originale, sont un attrait pour les lecteurs passionnés des merveilleux conteurs : Boccace, Ba
uantenaire pour les femmes devient crapuleuse, et va exciter chez son lecteur , s’il ne la cache pas, un mouvement de dégoût et
, il allait nuire à l’attrait de son livre, et le faire fermer par le lecteur qu’il avait tant intéressé jusqu’alors, et qui, c
s avant de finir : Dix ans plus tard, il me fut utile, ainsi que mes lecteurs le verront, dans le tome suivant qui sera peut-êt
du cadre de ces chroniques littéraires que de pousser l’attention du lecteur vers les conditions actuelles de la péninsule eng
itulée : Marthe et Marie. Je vous prie de vouloir bien signaler à vos lecteurs que j’ai traité avec M. Gabriel d’Annunzio pour u
u long. Ici, dans une prison, sa présence s’admet parfaitement, et le lecteur a immédiatement l’image de ces pièces rondes qui
de l’édition originale de la Fuite (p. 265) : Deux mots encore à mon lecteur et j’ai fini. Le nommé Andreoli, qui m’ouvrit nat
monde. On n’échappe guère à sa destinée qui est de vouloir plaire aux lecteurs , sinon de chercher à se mieux vendre chez son lib
ouvent de M. d’Annunzio. Mais cet écrivain est impitoyable envers ses lecteurs , comme envers lui-même. Il ne chôme jamais. Et si
ières lignes de la préface, sobre et noble, nous rassurent : « Que le lecteur ou l’aimable lectrice ne croie pas que je prétend
éface, sobre et noble, nous rassurent : « Que le lecteur ou l’aimable lectrice ne croie pas que je prétende faire ce à quoi je n
roque du romantisme sur une charpente vraiment humaine qu’il prend le lecteur au piège de ses reflets chatoyants ; cela vit, mo
ce genre d’ouvrages, c’est qu’il s’adresse indistinctement à tous les lecteurs , à celui qui est à Florence, parce qu’il lui appr
yrique et des forces esthétiques innovatrices. 1. En France, un lecteur qui commettrait l’imprudence de fourrer sa canne
7 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »
lla parmi Camoens, le Tasse et Milton ! Il y aura peut-être quelques lecteurs , déclare-t-il négligemment, qui s’étonneront que
l’Énéide. On peut même dire que ce genre, plus agréable au commun des lecteurs , est cependant très inférieur au véritable Poème
gique de la sexualité, compréhension qui échappe naturellement à tout lecteur superficiel ou lourdement traditionaliste. Dans U
8 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 239, 1er juin 1907 »
extrait] […] Das literarische Echo (1er mai) fait connaître à ses lecteurs , par la plume de Mme Hélène Zimmern, l’écrivain i
pression de violente originalité rythmique, à laquelle l’attention du lecteur est perpétuellement enchaînée, et par laquelle el
9 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
nunzio a du génie et c’est justement pour cela qu’il embête un peu le lecteur français très habitué aux conventions littéraires
. De là un air d’ennui et de lassitude qui se communique peu à peu au lecteur . Rien de cela avec M. André Lebey. Son récit est
mais j’ai le vague soupçon qu’il y a des milliers et des milliers de lecteurs qui prennent un plaisir fou aux aventures mi-reli
cette manière une région presque inconnue à la grande majorité de ses lecteurs , en se montrant poète bizarre, hardi, spirituel,
10 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
ter à la première de Francesca, jouée à Rome le 9 décembre passé. Les lecteurs des principaux journaux parisiens ont été renseig
e et les femmes des Césars ; un sujet à enivrer le plus apathique des lecteurs . M. Silvagni affronte courageusement un thème ple
ni est passé maître, et c’est de savoir raconter et de contraindre le lecteur à se passionner à ce qu’on lui expose. L’étude es
ratives chez les Chinois, la poudre sans fumée, etc. Je crois que les lecteurs de cette revue seront proposés au plus tôt pour l
n qui s’intitule pompeusement La Badia de Fiesole doit communiquer au lecteur l’atmosphère dont s’imprégna le traducteur. Sauf
11 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
mezzo, à respirer encore un peu d’air frais, et à rendre compte à mes lecteurs , — ils m’auront oublié et ils auront bien fait, a
duquel j’ai eu l’honneur de présenter la silhouette il y a un an aux lecteurs du Mercure. R. Quaglino : Dialoghi d’esteta (M
ium semble être ceci, que Victor Hugo plaît à un plus grand nombre de lecteurs que Verlaine. Victor Hugo, et M. de Roberto allèg
ression obscure, Symbolistes, ont dérouté pendant bien des années des lecteurs pourtant attentifs et curieux ; ils crurent que V
r Hugo », le monstre se trouva adouci et comme aplani : le peuple des lecteurs passa sans peur la main sur son dos devenu doux c
uand on y rencontre la naissance d’un enfant dont il parle, et que le lecteur n’a trouvé auparavant qu’un baiser sur la bouche,
12 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
sicographes, qui sont et resteront sans doute ses derniers et uniques lecteurs . On y trouve maints renseignements utiles pour la
uïe : trente-deux éditions n’ont pas suffi à épuiser l’admiration des lecteurs . C’est le poète qui s’est le mieux « vendu » dans
ssez disparates ; mais rapidement l’enchaînement apparaît aux yeux du lecteur , qui s’aperçoit que l’auteur s’est laissé guider
tres nuls il réussit à créer une émotion qui semble nouvelle même aux lecteurs de Dickens et Dostoïevski. Le dénombrement des fl
kkan Yosano, Nobutsuna Sasaki, Isamu Yoshii) tout à fait inconnus aux lecteurs de l’Occident : Poesie Giapponesi. Il paraît qu’a
in à écrire la phrase citée ci-dessus, c’est ce dont je fais juge les lecteurs de notre Mercure. M. Cochin me paraît être dans l
it des « minoritaires », de déformer les événements aux yeux de leurs lecteurs . Lorsqu’est survenue la révolution russe, ils ont
vent une ligne politique déterminée, et non ceux qui exposent à leurs lecteurs toutes les tendances. La Tribuna est à ce point d
ent « échoppé » par la censure : le numéro du 4 novembre offrit à ses lecteurs une première page entièrement blanche. MM. Lazzar
retour d’Italie des troupes françaises à Solférino. Il sera facile au lecteur de retrouver à quelle date cette rencontre a eu l
quelque peu en arrière, pour nous livrer à quelques réflexions. Si le lecteur veut bien se reporter à la chronique que nous écr
13 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
e idée précise des événements qu’ils prétendent révéler. Peut-être le lecteur nous saura-t-il gré d’apporter quelque clarté à c
maison se dit andare a casa et jamais alla casa. Et maintenant que le lecteur juge. En vous remerciant, Monsieur le Directeur,
omplètement Turati. En lisant l’article documenté de la Victoire, vos lecteurs diront si j’ai exagéré. Qu’il nous suffise d’en r
re des procédés de polémique de M. Piérard a suffisamment éclairé les lecteurs , pour qu’ils comprennent que j’ai toutes les rais
ffre involontairement de causer de nouveau quelques instants avec les lecteurs du Mercure de France de ces questions italiennes
cissements nécessaires nous seront connus, nous commenterons pour nos lecteurs cet événement, qui fait le plus grand honneur à l
iothèque du British Museum où le père Secchi dévisagea rapidement les lecteurs  ; il s’arrêta devant l’un deux et lui dit : « Bo
erdi et sur les temps présents M. Camille Bellaigue entretient les lecteurs de la Revue des Deux Mondes (1er août) d’Arrigo B
passagère de l’art de l’auteur. L’interprétation n’intéresse guère le lecteur français. Elle a mérité les éloges de critiques a
14 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
, passe en revue les croyances des « sauvages », bien qu’il laisse au lecteur italien le soin de comparer la teneur et le mécan
i de la salle Favart. Naguère, en février 1903, je dus entretenir les lecteurs du Mercure de cette partition que, sur les compét
e succès le plus légitime. Mais ici le texte seul suffit à retenir le lecteur . Dire que le livre est mis au courant de toutes l
e et chevalier du soleil ont perdu leur prestige pour des générations lectrices de l’Assommoir : pour ceux qui ne se désaltèrent
à examiner ce qui est en rapport immédiat avec Venise, et ne donne au lecteur que des explications insuffisantes concernant les
les deux livres. — Au moins pouvait-il prévenir, car il semble que le lecteur a un peu le droit, se grattant la tête, de trouve
e et Floche, toutes deux d’une exquise amoralité, un peu trop grandes lectrices peut-être de la littérature de Willy, mais si naï
t exemplaires numérotés sur Chine ! C’est la cité rêvée de toutes les lectrices de province, le phare éblouissant vers lequel se
inci d’après ses manuscrits ont paru dans le Mercure de France et les lecteurs de cette revue n’ont pas oublié ces belles et ori
15 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
98, 16 janvier 1914, p. 361-368 [367]. Roman du bon vieux temps où le lecteur aimait à trembler devant des tableaux un peu pous
ion est resté presque toujours méconnu. Je tâcherai de renseigner les lecteurs du Mercure sur la véritable signification du Futu
et que son horreur inspirera la haine de la jalousie. Et maintenant, Lecteur bénévole, écoute ma chronique : * La première scè
qualité de l’héroïne, sur laquelle la suite de mon récit édifiera le lecteur . Je sentis que j’avais, effectivement, été trop l
our le mal ne demeurent pas oisifs en ce monde. Quant à moi, bénévole Lecteur , je te promets, pour bientôt, une nouvelle histoi
, qui lui objecta qu’une traduction de l’italien ne trouverait pas de lecteur . C’est alors que Stendhal intercala quelques réfl
anthropologique et politique. On instituera le « lectorat » avec des lecteurs indigènes pour les principales langues étrangères
ce nom, dans son orthographe casanovienne, défectueuse, suffise à un lecteur avisé pour lui suggérer une restitution définitiv
, disons-le franchement, les Mémoires auraient rebuté des milliers de lecteurs , et Sainte-Beuve n’en eût certes pas vanté « la f
16 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
torique, en effet ; ce ne sont pas ces pièces justificatives que tout lecteur est en droit d’attendre. Je peux croire qu’il s’a
et phonique de son ami d’Annunzio ; peu de chose, sans doute, mais un lecteur attentif ne s’y trompe pas. Ce sont des nuances,
ccès, en pensant justement qu’il suffit quelquefois d’avoir un gentil lecteur qui nous comprenne et nous admire… mais il ne fau
s admire… mais il ne faut pas pousser les choses au point que ce seul lecteur soit l’auteur même… M. Lucini n’en est pas encore
17 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
concerne cette richesse de la conception de M. Ferrero, j’avertis le lecteur de ne se contenter absolument pas de l’analyse né
ut. Cette analyse ne veut être qu’une suggestion destinée à donner au lecteur (à supposer qu’il en ait besoin) le désir d’ouvri
ts qui veulent avant tout des enfants sains et heureux. Je renvoie le lecteur à un ouvrage paru avant la guerre et reconnu exce
, et elle suffit à notre joie intellectuelle. Tout écrivain — et tout lecteur  — a le droit de préférer la poésie d’un site ou l
sation du couple, poésie des seules étreintes durables, — apparaît au lecteur le moins initié. Je ne sais pas d’esquisses plus
us voilée, plus mystérieuse, surtout moins accessible au vulgaire des lecteurs , et c’est d’ailleurs ce qui a déconcerté bien des
« Je ne voudrais pas laisser paraître ce petit livre sans avertir le lecteur qu’il n’y trouvera rien qui se rapporte aux événe
18 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »
ai maintenant de le traduire, de lui attribuer son véritable sens. Le lecteur sait au moins que Dante n’était ni un maniaque de
mmentaire des Canzones n’aurait pu accomplir sa mission en latin. (Le lecteur est prié d’entendre par le latin l’orthodoxie rom
19 (1893) Articles du Mercure de France, année 1893
rose pour les accommoder à la paresse et à l’ignorance croissantes de lecteurs plus nombreux. De cette origine le roman garde la
20 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 236, 15 avril 1907 »
hes fébriles, anxieuses, dont il se dégage encore aujourd’hui pour le lecteur une impression pénible. Et cependant le cabinet d
21 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 238, 15 mai 1907 »
sifs de Rome, il suppose des avantages à peu près semblables chez ses lecteurs , ce qui peut bien, on en doit convenir, ne pas êt
22 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
La Nuova Antologia (1er janvier). M. Giovanni Papini présente aux lecteurs italiens Rodolphe Eucken. L’article de M Papini,
e, à la fin d’une rapide revue du roman contemporain d’outre-mont, le lecteur sera-t-il d’avis qu’un événement du même caractèr
nt n’est pas écrit réellement en une langue synthétique. Il offre aux lecteurs internationaux le plaisir vague de tout recueil p
tistique, à quelque genre qu’il appartienne, exerce avant tout sur le lecteur un charme égal à celui d’un tableau, d’une sculpt
est-à-dire son ordre factice, peut bien venir du souci de trouver des lecteurs , mais qu’il vient plus sûrement encore d’une cert
ique de M. Gabriel d’Annunzio, semble devoir révéler immédiatement au lecteur que l’évocation de la malheureuse Crétoise, femme
e Mme de Saint-Point. La poétesse française aussi étonna ses premiers lecteurs par sa hardiesse harmonieuse et par un profond mé
x ou trois peintres très honorables de qui j’ai naguère entretenu nos lecteurs . La section italienne, en ce Salon, s’est défendu
phie et de la poésie. La revue Cœnobium, qui a posé ce problème à ses lecteurs , le problème de la synthèse mystico-scientifique,
s’impose. L’émotion qui en prolonge et en brise les rythmes gagne le lecteur . Cette émotion tient souvent lieu de pensée. Elle
il a été question plus haut. 45. Giovanni-Angelo Papio, de Salerne, lecteur à l’Université d’Avignon, puis professeur à Bolog
23 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
e de la Tragédie qui passionne notre esprit méditerranéen, et que les lecteurs du Mercure ont connue dans les termes précis de s
24 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
feu follet qui passe, quand le soleil chaque jour nous éblouit ! § Le lecteur a dû éprouver un étonnement extrême aux textes si
belle. Et ce qui lui fait surtout du tort, à mon gré, en irritant le lecteur qui ne cherche que la poésie dans un livre de poè
iviez, le genre de style, l’idiome, la légèreté du sujet et celle des lecteurs que vous aviez en vue… » En France, au xve  sièc
la fin, sur les deux vers rimant entre eux, qui reposent l’esprit du lecteur en le charmant. Elle est parfaitement mélodique,
ses apparences très simples, d’un prosateur, M. Luciano Zuccoli. Les lecteurs du Mercure connaissent depuis fort longtemps ce f
ouloureux, deux types qui composent une seule navrante douleur que le lecteur garde pendant longtemps dans les archives obscure
t libre-pensée, tout a été accompli par les humanistes. Je supplie le lecteur de ne pas céder au mouvement d’une intransigeance
e plus fidèle de la haute culture en l’an 1250. La théologie, pour le lecteur de Saint-Louis, ne forme qu’une partie de la scie
sa faveur qu’aux sciences sacrées : cela aurait-il empêché un moine, lecteur de Tauler, de dire que nous appartenons tous au s
be, il ment avec ampleur et sur un mode biblique qui étourdit même le lecteur averti : il faut le surprendre, par exemple, dans
25 (1891) Articles du Mercure de France, année 1891
franchir de toutes les règles qui ne sont pas purement musicales. Les lecteurs du Mercure savent que dans La Néva notre ami Loui
26 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
s poètes, mais je suis ces derniers. Le troisième sens est moral : le lecteur doit le chercher et se l’appliquer. Quand Jésus m
27 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
M. Rodocanachi de son désintéressement. Mais on peut craindre que le lecteur , obligé de faire lui-même un travail de restituti
raphie critique précède l’œuvre choisie de chacun de ces conteurs. Le lecteur ne les lira guère, tenté d’abord par ces histoire
e italienne. Et je commence par rechercher si les sept années que les lecteurs du Mercure ont vu notées par la critique de M. Zu
28 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
planches répètent l’état actuel et des plans superposés permettent au lecteur de reconnaître la disposition définitivement étab
éveloppe la phalange orchestrale. Souvent ces vers suscitent dans le lecteur des visions plastiques et colorées, rouges et noi
taine affectation de singularité. À quoi bon, disait-il, avertir ses lecteurs qu’on a médité ! Est-ce donc là quelque chose de
d, l’abbé Prévost et l’avocat Gerbier. Edward Young surtout avait des lecteurs passionnés dans la société bourgeoise et lettrée.
y. Tome LVII, numéro 200, 15 octobre 1905, p. 589-595 [589-590]. Nos lecteurs se souviennent sans doute de la critique que nous
29 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
œuvres, précédées d’un avertissement par lequel elle donnoit advis au lecteur qu’elle avoit heureusement trouvé un exemplaire d
question de nos jours. Le beau livre de Mr Orbaan reconstruit pour le lecteur la Rome de cette époque. Tome XCI, numéro 335
lle gloire peut être plus digne du maître florentin que de forcer son lecteur à évoquer la figure et le génie de son immortel a
ps ajoute : « Baudelaire a imité de Longfellow (mais en prévenant le lecteur ) un poème qu’il a intitulé le Calumet de paix. Ce
sulte une étude vaste et intégrale, intéressante pour toute espèce de lecteurs  ; pour les profanes, parce que son style clair et
rimée, avec laquelle Mme Grazia Deledda sévit encore une fois sur ses lecteurs , que je ne sais quel hasard éditorial lui a procu
franc et si haut qu’une singulière ivresse de l’inspiration saisit le lecteur . C’est un lyrisme qui fond parfaitement le sentim
dont, au lendemain de son entrée au Louvre, nous avons entretenu les lecteurs du Mercure 60. C’est une œuvre magistrale, dont l
où l’on peut extraire maintes pages de gracieuse poésie à l’usage des lectrices qui préfèrent les Sonates de Mozart à la douche,
30 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
owski ont trouvé un public très large en Pologne ; ils ont trouvé des lecteurs bénévoles en Allemagne : je suis sûr que ces œuvr
on point de vigueur réelle et d’intensité véritable. Quand les jeunes lecteurs auront vu ce poète de la volonté et de la raison
orcent à m’arrêter devant les Alpes italiennes et à prendre congé des lecteurs de cette chronique. Pendant ces dix dernières ann
cation tout au moins, je suis un Méditerranéen (cela est bien égal au lecteur , mais, par ce temps de vacances, il me passera qu
r la partie relative aux séjours à Paris, procure à l’histoire et aux lecteurs aimant que leur plaisir ne soit pas frelaté le bé
je me bornerai à signaler — pour donner une espèce d’orientation aux lecteurs  — les groupements où sont réunis, à cette heure-c
et souvent elle a réussi à imposer ses vues. Je rappellerai, pour les lecteurs français, les batailles victorieuses pour la scul
31 (1915) Articles du Mercure de France, année 1915
, sera mensuelle pendant la durée des hostilités, afin d’offrir à ses lecteurs une consultation internationale sur la guerre. I
riété de l’expression, vivacité du style, tout concourt à captiver le lecteur et à fixer dans son esprit une impression synthét
32 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
lanaises et dont l’esprit excessif de dénigrement risque de mettre le lecteur en défiance. Un livre d’art n’est pas un article
ggestif, qui explique à posteriori le sujet, et ne le révèle point au lecteur distrait : Le Cantique (Il Cantico). C’est le der
15. Stendhal est à Milan, mais il a l’innocente manie de dérouter son lecteur . 16. C’est à peu près le titre même de Lanzi. 1
frère, il songe aussi à être utile à sa sœur. C’est peut-être le seul lecteur à qui il pense, à ce moment-là. Même conception d
33 (1892) Articles du Mercure de France, année 1892
eurs de nos critiques patentés. J’ai cru donc qu’il intéresserait les lecteurs du Mercure de France de savoir ce que pense un de
/ 33