’indiquer, ne peut pas mourir, — peuvent mourir ou se transformer les
religions
, c’est-à-dire les rites sous lesquels ce sentimen
tellectuelle et morale qui, aujourd’hui, est à peine commencée, — les
religions
deviendront toujours moins nombreuses, visant à l
ligions deviendront toujours moins nombreuses, visant à l’idéal d’une
religion
unique, comme d’une morale unique, dans le monde.
ique, comme d’une morale unique, dans le monde. Et je crois que cette
religion
unique de l’avenir ne sera rien autre chose qu’un
yons engagées partout contre telles doctrines religieuses, contre une
religion
ou au nom d’une religion, ne sont — selon moi — q
tre telles doctrines religieuses, contre une religion ou au nom d’une
religion
, ne sont — selon moi — que les phases nécessaires
à une critique scientifique, sapent (sans le vouloir) les bases de la
religion
catholique, pour sauver l’essence et la pureté du
) À une évolution de l’esprit religieux et à une dissolution de la
religion
. Je crois qu’il faut distinguer entre esprit reli
la religion. Je crois qu’il faut distinguer entre esprit religieux et
religion
. Le premier consiste essentiellement dans le sent
l arrive que l’esprit religieux, se trouvant lié et emprisonné par la
religion
qu’il a lui-même créée, se heurte contre elle (hé
it religieux qui, comme toujours, se traduit en une dissolution de la
religion
. Et la vive résistance que le Vatican oppose aux
utin, Tyrrell, etc., dit assez clairement que, aujourd’hui encore, la
religion
aperçoit comme sa propre dissolution l’évolution
de l’esprit religieux. L’esprit religieux détruira encore une fois la
religion
, et peut-être en constituera une autre. Mais le c
ce que l’esprit religieux ait appris à vivre sans avoir besoin de la
religion
, c’est-à-dire jusqu’à ce que le sentiment d’unité
au milieu des luttes nombreuses qui se livrent entre la science et la
religion
, la philosophie et la théologie, le dogme et la c
aspects et en même temps, à une dissolution et à une évolution de la
religion
. D’un côté, on voit se dissoudre en grande partie
la religion. D’un côté, on voit se dissoudre en grande partie dans la
religion
le passé théologique, dogmatique, liturgique, ecc
çoit que la théologie, le dogme, les rites et l’Église ne sont pas la
religion
. Ils en sont plutôt les successives explications,
ées ou non, soutenues ou attaquées au cours des siècles. La véritable
religion
, qui persiste au milieu des conflits théoriques,
e et de la sainteté, fondée par Jésus de Nazareth. Ainsi comprise, la
religion
fait renaître le passé disparu de la religion chr
eth. Ainsi comprise, la religion fait renaître le passé disparu de la
religion
chrétienne, — qui est le passé et le présent de l
aru de la religion chrétienne, — qui est le passé et le présent de la
religion
, — à travers les guerres contre le théologisme, l
me, le liturgisme et l’ecclésiaticisme. Ce sera encore l’avenir de la
religion
chrétienne, pendant des siècles dont il n’est pas
iècle présent, qui a étudié et critiqué d’une façon extraordinaire la
religion
en général, et la religion chrétienne en particul
et critiqué d’une façon extraordinaire la religion en général, et la
religion
chrétienne en particulier, a été le plus sceptiqu
Cela veut dire qu’à côté des parties qui se dissolvent existe dans la
religion
— surtout dans la religion chrétienne — un couran
s parties qui se dissolvent existe dans la religion — surtout dans la
religion
chrétienne — un courant d’idéalisme moral et soci
ine. Ce déséquilibre explique le malaise profond des âmes, en fait de
religion
, et la crise du catholicisme. Si le sentiment et
le-ci et le fruit naturel du contact de l’esprit avec la réalité, les
religions
positives auraient marché, pendant la phase actue
a là une période de recherche anxieuse d’un nouvel équilibre entre la
religion
et la vie, et non de dissolution de celle-là. Et
gence, ont pris le dessus sur la terreur qu’on trouve à l’origine des
religions
, en la transformant en crainte filiale. Évoluera-
ent, d’une manière correspondante. Puisque l’élément mystérieux de la
religion
nous apparaît toujours plus réel et plus insondab
ne Il faut d’abord définir les termes qu’on emploie. J’entends par
religion
l’acquiescement à certains principes a priori, no
se produit en Europe une fluctuation qui a fait perdre du terrain aux
religions
avec un Dieu personnel et des interventions surna
onnel et des interventions surnaturelles, et qui en a fait gagner aux
religions
humanitaires, pacifistes, socialistes, et aussi à
l est probable que les gains compensent à peu près les pertes ; 3° La
religion
est le ciment indispensable de toutes les société
aissons. Même là où l’uniformité paraît le plus fortement établie, la
religion
est réalité plus ou moins différente selon les di
s différentes fonctions sociales des hommes ; 4° L’effet social d’une
religion
n’a que peu de rapports avec sa théologie ou ses
oins subtiles ; 5° Dans un milieu imbu de principes autoritaires, une
religion
de libre examen peut être utile ; dans un milieu
bre examen peut être utile ; dans un milieu tendant à l’anarchie, une
religion
autoritaire est indispensable pour empêcher la di
lution de la société. Il importe peu d’ailleurs que la forme de cette
religion
soit nouvelle ou ancienne. Une nouvelle forme rel
arence anarchiste, est, au fond, grâce à son culte pour la force, une
religion
autoritaire. Un mouvement de reflux peut se produ
toritaire. Un mouvement de reflux peut se produire pour les anciennes
religions
. Si de grandes et longues guerres survenaient, la
anciennes religions. Si de grandes et longues guerres survenaient, la
religion
patriotique aurait un regain considérable d’activ
cisme soit fini dans le monde ; il se peut qu’à un moment donné cette
religion
devienne la seule ancre de salut pour les nations
cientifique, ce qu’il y a de plus parfait pour réserver l’avenir à la
religion
catholique. Psychiatrie et sciences médicales
à y voir un avertissement de la divinité. Bien qu’il nie avoir aucune
religion
, il dit à ce propos : « La question est là : ou D
ssive dissolution aussi bien de l’idée que du sentiment religieux. La
religion
, comme idée, prétendait nous présenter une concep
u monde, dans un ensemble systématique en harmonie avec le dogme ; la
religion
, comme sentiment, prétendait assumer la direction
nnihile, comme le fakir, quoique inversement : deux désordres. IV. La
Religion
est l’Art de la Foi. Or, chaque art évolue, suit
connaissance la répandent et l’augmentent, successivement : aussi la
religion
se ploie à toutes ces métamorphoses en déterminat
iologique à la découverte duquel marchent les Arts, les Sciences, les
Religions
. — Le Dieu d’une Époque industrielle est mécaniqu
ialisme (1884). Si du passé on peut déduire le futur, je dirai que la
religion
ne meurt pas, que les religions se succèdent et s
peut déduire le futur, je dirai que la religion ne meurt pas, que les
religions
se succèdent et se transforment, que le sentiment
tes du Confucianisme ou du Bouddhisme, qui représentent un minimum de
religion
, me donnent la conviction qu’un progrès moral est
e, on n’avait montré une telle curiosité pour tout ce qui concerne la
religion
, un tel travail d’érudition, de critique et de pr
on de revues consacrées à la philosophie religieuse, à l’histoire des
religions
, à la polémique ; c’est enfin le nombre toujours
, nous constatons cette curiosité et ce travail, nous voyons aussi la
religion
mêlée à de grandes luttes politiques et sociales.
tout des luttes engagées contre les doctrines religieuses, contre une
religion
ou au nom d’une religion : en France, la Séparati
contre les doctrines religieuses, contre une religion ou au nom d’une
religion
: en France, la Séparation des Églises et de l’Ét
issolution et sans y voir non plus un fait d’évolution religieuse, la
religion
est emportée dans ce mouvement général. Une disso
n religieuse, prise au sens que les peuples s’émanciperaient de toute
religion
, est impossible : ils sont et ils seront toujours
ndît des sacrifices à leurs images ; Julien essaya de restaurer cette
religion
d’État. Les flamines impériaux, devenus, dans la
tour à tour surgi dans la grande lumière orientale. Les pompes de la
religion
chrétienne se dorèrent, à Byzance, du même rayon
se fût élevé, à une profanation analogue, dans les sanctuaires de ces
religions
, n’eût pas été plus terrible. Qu’allaient devenir
e à Yézid : au Khalife qui porterait les coups les plus profonds à la
religion
du Christ, toute félicité sur la terre, et puis t
nvasions musulmanes, qu’on nous permette de développer ce tableau des
religions
aux prises, sous les couleurs de deux autres époq
nt des païens du Nord, le même déploiement suprême des majestés de la
religion
chrétienne, à son tour menacée. Des religieuses,
is être, par le langage des emblèmes, entretenus des mystères de leur
religion
, c’est bien à l’époque où l’Islam menaçait de tou
’Orient, où flottait, à peine d’hier, la blonde langueur des vieilles
religions
du Soleil. Et brusquement, voici que c’était la n
us l’avons vu, que la paresse, à peine plus consciente, des anciennes
religions
. Qu’on imaginât toute la gloire du Haut-Empire Ro
La robustesse romaine, spiritualisée, s’estompa dans la gloire de la
religion
qui s’appuyait, temporellement, sur elle, comme l
lléguer les liens du mariage (orthodoxie), pour ne pas retourner à la
religion
(secrète) dans un âge avancé. On peut même dans l
Béatrice est la philosophie : et ce n’est pas vrai. Béatrice est une
religion
chrétienne qui a sombré tout entière dans le mouv
nel, un penseur indépendant, qui secoue le joug romain. Croyant d’une
religion
qui n’a pas de nom dans l’histoire, puisqu’elle n
naires du troisième degré ? Autant il éclate que Dante professait une
religion
autre que la romaine, autant j’hésite à expliquer
rituel, détenteur de beaucoup d’argent et des plus rares dignités. La
religion
de Dante, qui invoque Aristote plus que saint Tho
numéro 301, 1er janvier 1910 Ethnographie, folklore. L’étude des
religions
en Italie. — L.-H. Jordan et B. Labanca : The Stu
des religions en Italie. — L.-H. Jordan et B. Labanca : The Study of
religion
in the italian universities, in-18, H. Frowde, Ox
121-125. Y a-t-il un enseignement officiel de l’histoire comparée des
religions
au Portugal ? Je l’ignore ; mais je sais qu’en Es
Leite de Vasconcellos (qui s’est occupé aussi de science générale des
religions
), à Pereiva et aux collaborateurs de Portugalia (
nent de publier L.-H. Jordan et Baldassare Labanca, sur l’Étude de la
religion
dans les Universités italiennes. L’ouvrage contie
Murri et de Fogazzaro. Si en France l’enseignement de l’histoire des
religions
n’est pas encore admis dans toutes les Université
estions religieuses, surtout sur les rapports du christianisme et des
religions
orientales. Il a démissionné en 1904 pour s’adonn
t n’a pas encore, je crois, de successeur. La chaire d’« Histoire des
religions
» de Rome fut donnée en 1886 à B. Labanca, et cha
reconnaît respectueusement le droit à l’existence non seulement de la
religion
comme sentiment, mais même d’un système dogmatiqu
nt à ses articles sur la nécessité d’un enseignement systématique des
religions
en Italie, malgré leur modération et leur bon sen
rançais qui se sont intéressés quelque temps à l’une et à l’autre des
religions
qu’on y explique ont ensuite abandonné cette caté
, y est encore trop aiguë pour qu’on puisse s’y intéresser à d’autres
religions
qu’à la catholique. Il faut bien se rendre compte
s et la fondation de divers cours d’histoire générale ou spéciale des
religions
a été un élément de la lutte entre l’Église et l’
à demandé si, en cas de mort du titulaire de la chaire d’Histoire des
Religions
au Collège de France, il n’y aurait pas lieu de l
ument a été utilisé en Italie, où, plus que chez nous, la science des
religions
et le mouvement moderniste ont convergé. Je veux
es croyances calabraises sont nettement de l’histoire comparative des
religions
au meilleur sens du terme. Oubliés aussi les ethn
oblèmes religieux est absolue. Ce n’est pas pour rien que l’étude des
religions
demi-civilisées est autant tenue en suspicion et
ants ou non, voient l’idéal dans des compromis entre la science et la
religion
, c’est là affaire personnelle. Mais l’ethnographi
Mais l’ethnographie comme science ne pourra jamais s’entendre avec la
religion
: elle a affaire à trop de religions et trop comp
pourra jamais s’entendre avec la religion : elle a affaire à trop de
religions
et trop comparé de psychologie. Et puis elle s’oc
, prélatin, préhistorique même, ce ne serait pas là de l’histoire des
religions
? Et quand un Giglioli prend pour texte les objet
S. Reinach, et en général de tous les ethnographes et historiens des
religions
demi-civilisées libres-penseurs. Cette attaque es
outes nos théories sur l’origine et l’évolution de Dieu. Comme chaque
religion
spéciale est toujours partie de début modestes, j
16 février 1910, p. 730-734 [731-734]. J.-C. Broussolle : L’Art, la
Religion
et la Renaissance, essai sur le dogme et la piété
oir de la vie que comme un auxiliaire de la foi. Son livre, l’Art, la
Religion
et la Renaissance, n’est du reste que la réunion
il juge les œuvres d’après les services qu’elles peuvent rendre à la
religion
. M. J.-C. Broussolle n’ignore pas tout ce qu’on p
ne, de M. Étienne Giran, la Leçon d’ouverture da cours d’histoire des
religions
, de M. Alfred Loisy, quelques pages de M. Paul Ga
ues et massives, tout atteste les altérations qu’a subies ailleurs la
Religion
dans son unité primitive. Je me croyais sous terr
’Université de Turin Pour qui a étudié sérieusement l’histoire des
religions
, il n’y a aucun doute : elles s’appuient sur une
luer, elle finit toujours par tomber dans une autre erreur. Ainsi, la
religion
qui est la création d’un vrai et grand philosophe
ables mésaventures. Pourtant, c’est un fait certain, n’importe quelle
religion
— même la religion catholique, qui est empêchée d
Pourtant, c’est un fait certain, n’importe quelle religion — même la
religion
catholique, qui est empêchée d’évoluer par ses do
peintres ayant adopté une idée de Mouvement Universel dénuée de toute
religion
, de tout sentiment allégorique ou mystique. Ils s
bium, avait paru un sien testament spirituel d’adhésion complète à la
religion
catholique romaine. Sa dernière lettre à sa mère
lus cher, comme les églises, les ministres du culte, les droits de la
religion
et de la foi. Quant à ceux qui voient leur patrie
. Tome CXVII, numéro 440, 16 octobre 1916, p. 755-759. La nouvelle
religion
de la vélocité Je signale à ceux qui se demand
ligieux le nouveau manifeste futuriste où Marinetti fonde la nouvelle
religion
de la vélocité. Cette curieuse amplification, rév
le sens allait à l’encontre de votre tendance nouvelle. Fondateur de
religion
! vous voilà fondateur de religion ! C’est une si
re tendance nouvelle. Fondateur de religion ! vous voilà fondateur de
religion
! C’est une situation sociale par le temps qui co
titieuses purement extérieures. Non, vous, Marinetti, vous fondez une
religion
nouvelle établie sur le développement des moyens
vous dites Vélocité ; sans le savoir les Allemands ont bien fondé la
religion
de la Férocité. Mais, comme vous, je préfère la v
l’angélologie hébraïque sont les roues du char céleste. Fondateur de
religion
! vous êtes le premier du xxe siècle. Et au xixe
onorer « la beauté de la vélocité », vous faites naître « la nouvelle
religion
morale de la vélocité » de votre « grande guerre
est « pure » et la lenteur qui est « immonde » amène le fondateur de
religion
à indiquer quelques saints de la nouvelle religio
ne le fondateur de religion à indiquer quelques saints de la nouvelle
religion
. Ce sont particulièrement les astres et les ondes
l annonce que « les sportsmen sont les premiers catéchumènes de cette
religion
dont le résultat prochainement attendu sera la de
t il y a quelque prétention choquante à vouloir tout de go fonder une
religion
dont le besoin ne se fait pas sentir. Mais il n’e
né en France, s’exprime si violemment en Italie. Il y a là sinon une
religion
, du moins comme une morale de la nouveauté qui a
re, Sacré-Cœur, Lourdes ou Sainte maison de Lorette, que de marier la
religion
avec la science dans le cabinet d’une voyante.
amour s’élève et s’épure jusqu’à devenir un culte, jusqu’à devenir la
religion
du désir spiritualisé par la soif de l’absolu. Il
ar l’Église, depuis le gnosticisme jusqu’à l’humanisme. Les anciennes
religions
eurent un ésotérisme ou une initiation ; elles re
ssein, à la Julien, comme échouera Savonarole : l’Occident, saturé de
religion
, aspirait à la philosophie, par juste instinct de
dulité de ces archaïsants. Fausse apparence, le platonisme pénétra la
religion
comme un rayon solaire traverse un vase d’eau en
othèque où il se nourrissait de textes, et il interroge la nature. Sa
religion
s’exprimera par l’étude passionnée de l’œuvre div
ue Jésus-Christ n’en ait point accompli d’autre. Nous ne concevons la
religion
qu’en œuvre d’amour. La lumière luit partout, c’e
e conclusion rigoureusement déduite. Léonard écarte de son système la
religion
et la philosophie proprement dite, puisqu’il n’ad
s miracles ; proposition lucide, simple, et qui d’un trait purifie la
religion
et abolit l’art hallucinatoire de Faust. N’est-ce
ature n’a pas doué. » Il faut étendre cette formule aux méthodes : la
religion
représente celle où le fervent disciple s’égale a
e l’Église, s’efforce de se substituer à la croyance, et de fonder la
religion
d’État avec l’appui de Constantins d’une heure, q
pense, avec Pythagore, que l’homme, à l’état accompli, croit avec la
religion
, raisonne avec la logique et constate avec l’expé
étique désormais empruntera ses démonstrations à l’étude comparée des
religions
: il n’est pas nécessaire d’un grand avancement d
Florence dans le but de rapprocher les Églises grecque et latine. La
religion
n’y gagna rien, mais parmi les savants envoyés po
dans la débâcle de toutes les idées de sacrifice, de patriotisme, de
religion
, il n’y a plus que la bonne mère Nature sur qui o
endances religieuses nouvelles qu’on nomme modernisme, études sur les
religions
d’Orient dans leurs rapports avec l’idéalisme d’O
et non en elle-même. La troisième résulte d’une comparaison entre les
religions
ou entre l’orthodoxie et la philosophie et souven
d’établir et vérifier, contre les athéistes, tous les articles de la
religion
chrétienne : en quoy, à dire la vérité, je le tro
é d’Averroës, qui ne cesse pas d’aboyer contre le Christ et contre la
religion
catholique ». À la fin du xiiie , Pierre d’Abano
ent hardi. Gemiste Pléthon, ce Julien intellectuel, prétendait que la
religion
de Mahomet et celle de Jésus feraient place à une
’opération mystérieuse du souffle vivant. Si, fermant le traité de la
Religion
chrétienne, nous ouvrons le livre de l’Immortalit
il rassura les esprits indépendants et prouva jusqu’à l’excès que la
religion
se marie heureusement avec les autres formes de l
hes d’une floraison intense et qui tarissent la sève théocratique. La
religion
ne sera plus le seul lien entre les hommes. Aucun
aux clercs, avec implacabilité. On n’a guère fait d’autre procès à la
religion
que des incriminations sur la discipline et sur l
. Ceux qui la représentent de nos jours s’efforcent de l’opposer à la
religion
, et en son nom ils nient l’ordre spirituel. Son f
l III commença ce qui fut achevé sous Pie V, le catholicisme resta la
religion
occidentale et, depuis le concile de Trente, de n
a conquis le suffrage des humanistes. Ils sont restés fidèles à cette
religion
humaine qui les accueillit. Ce qui rend difficult
les heureux de vivre, ceux qui proclament bien haut : « L’art est une
religion
, dont nous sommes les dévots, les fanatiques. C’e
solidité de la conception. La vie a été abreuvée de tristesse par la
religion
chrétienne, qui a condamné le plaisir, imaginé qu
ersonnification de la matière qui se révolte contre l’ascétisme. À la
religion
de la nature le poète ajoute le culte des traditi
e et de rivalité se substitua peu à peu à l’amour. Il se sépara de la
Religion
et devint une chose de luxe. Des intrigants comme
et comme un chien d’infidèle ou d’hérétique qui n’appartient pas à la
religion
chrétienne romaine. La notion d’humanité est née
tions ou en rêveries le temps d’œuvrer. En Italie, au xve siècle, la
religion
n’entrave en rien l’expansion de cette activité a
de l’Église ; le cas est bien plus grave : c’est l’esprit même de la
religion
qu’on renie, on ne se sent plus chrétien, on perd
ne maladie grave les atteint et ils meurent « munis des secours de la
religion
». Mais ce fait prouve seulement qu’ils n’ont poi
sciences occultes, astrologie, nécromancie, ont grand succès, mais la
religion
chrétienne rivalise sans peine avec elles, car el
ar la guerre et la conquête, par l’agriculture et l’industrie, par la
religion
et la science. C’est par l’action de cette force
oudre dans le ciel endormi de la littérature. Le Futurisme ? C’est la
religion
nouvelle de ceux qui veulent chanter : « … les re
de drapeau et des applaudissements de foule enthousiaste ». C’est la
religion
de ceux qui ont assez des « musées-cimetières » e
els, 6 fr., H. Laurens. Celui que l’on a appelé le Révélateur de la
Religion
de la Beauté fut, et demeure, certes, l’un des pl
qu’après que M. de la Sizeranne eut donné son étude sur Ruskin et la
Religion
de la Beauté. On a publié, depuis, les études de
initif ; elle renferme une grande et toute-puissante vérité si, par «
religion
», nous entendons une active vénération pour un i
« tout art élevé est le produit d’un siècle croyant et vertueux ; la
religion
, la justice et le bon ordre sont les racines d’un
e et décevante. Il éveille en nous des puissances mystérieuses que la
religion
seule, intelligemment comprise et sainement prati
is ressource et fléau de nos historiens submergés par le document, la
religion
, la superstition de la monographie, a manifesteme
it mois et en fin de compte il a fallu le brûler. Il discourait de la
religion
comme un perroquet du Souristan et il alla au bûc
t eu beau me prier de m’y faire recevoir. Je ne plaisante pas avec la
religion
. Il suffit bien que je me sois trouvé la nuit du
e pleurai jamais personne ; mon cœur me prédit tout ce désastre de la
religion
. » Et Garganello se reproche, à part lui, de s’êt
é des temps qui marchent, et, je pense, du crépuscule de l’aube d’une
religion
qui commence à poindre. Comme tout penseur et tou
penseur et tout artiste moderne, dégagé et non libéré de l’esprit des
religions
mortes, et aspirant à d’autres naissances, ils po
les courants les plus effrénés de la politique, de la morale ou de la
religion
, s’acharnent à la déraciner de l’esprit général.
témoigner de la liberté d’un esprit totalement dégagé de la dernière
religion
occidentale, s’ils ont pu avoir une importance co
Les dieux antiques qu’il évoque sont ceux que Rome, qui ne créa ni sa
religion
ni sa philosophie, emprunta aux Grecs, en les tra
t-on dire plus explicitement que Dante est un théologien et traite de
religion
? Le De Vulgari Eloquio enseigne à exprimer la li
pensée : le salut nouveau, ce n’est pas la poésie italienne, mais la
religion
qui va se lever, tandis que le catholicisme (sole
et des pages de M. Novicow ; en italien : une importante étude sur la
Religion
de M. Giuseppe Rensi, des développements de M. To
ittérature laïque ; les poètes, les orateurs sont chrétiens. C’est la
religion
qui a imposé sa langue, comme elle le fait encore
de l’appeler un pays latin. L’empreinte fut double : de langue et de
religion
, l’une et l’autre encore aujourd’hui inséparables
ires, Détruire une langue, c’est détruire la tradition. « L’œuvre des
religions
importées est toujours cela : il faut qu’un idéal
nzio et sa dernière tragédie. Cet homme qui prêche continuellement la
religion
de la joie, la nécessité du plaisir, travaille co
conscience que la guerre n’était pas précisément le fait d’un chef de
religion
. » On sent que de tels papes, à une telle époque,
e. Tous les maux de l’« homme crépusculaire », l’homme qui meurt à sa
religion
et à son culte et ne voit pas l’aube d’une religi
me qui meurt à sa religion et à son culte et ne voit pas l’aube d’une
religion
et d’un culte nouveaux sont dans son cœur sans un
il est naturel de l’attendre d’un peuple plein de vie, pour lequel la
religion
n’est pas un frein, mais une passion, qui n’est p
on, il y a croyance religieuse, il y a foi. On a vu un rudiment de la
religion
dans l’amour dévot et dévoué (ce sont mêmes mots)
ne idée ou à un homme, à une vérité ou à un sentiment, c’est toujours
religion
. Les naïfs veulent s’affranchir et pensent avoir
t pas assez bête pour supporter l’exercice simultané de deux ou trois
religions
, l’État intervient, les supprime toutes moins une
e, extrêmes déploiements de la folie humaine. Le christianisme, cette
religion
d’amour, renferme une grande force persécutive. I
ne la possèdent pas. Ils ne devinrent persécuteurs qu’au contact des
religions
asiatiques et sous la pression d’une insolence qu
uels il fut arrêté pour sa dangereuse liberté de parole eu matière de
religion
et de moralité. Les mêmes archives possèdent quar
et bien peu de leur pays s’ils n’avaient pas pris ce parti. Aussi la
religion
est-elle une superstition pleine de vivacité. Les
’est peut-être logique. Le spiritualiste, s’il affecte de mépriser la
religion
régulière de son pays, est amené par la force des
Mais, bientôt elle avait oublié même cela, et j’étais devenu toute sa
religion
. Pour moi, je ne réfléchissais pas : je m’abandon
lutôt glorieuses, de telle façon qu’après l’avoir frappé au nom de la
religion
païenne il lui pardonne assez pour lui permettre
ntrale, que le christianisme ne descend pas du judéisme, mais est une
religion
spécifiquement occidentale, me semble très juste
u’entre deux êtres destinés au mariage naturel ou légal. C’est là une
religion
d’auteur, d’homme bien portant… et cette jolie mo
Histoire. Lucien Romier : Les Origines politiques des Guerres de
Religion
. I : Henri II et l’Italie (1547-1559). Perrin et
p. 588-596 [591-592]. Pensant que l’étude des origines des Guerres de
Religion
, qui, nous dit-on, s’est trop poursuivie jusqu’ic
causes s’est achevée la période politique qui précéda les guerres de
religion
? Quels furent, à la fin de cette période (1559),
u public, la portée du titre : Les Origines politiques des Guerres de
Religion
. Cette première partie, qui s’étend de l’avènemen
t prospère. Près de deux cents filles y reçoivent sans distinction de
religion
une instruction profitable. La plupart des classe
intérêt, de détails précieux, sur « le Commerce et la propagation des
Religions
dans l’Empire Romain ». Celui-là fut un des plus
al de l’ancien domaine de Furrina, sur le Janicule). Comme les autres
religions
de l’Orient, le Christianisme eut, dès avant sain
erie et les Sorcières chez les Romains » ; « la Vie de garnison et la
religion
des soldats dans l’Empire romain » ; « Naufrage d
Arlequin n’ait amené, pour des raisons n’ayant rien de commun avec la
religion
, les prélats de la Sacrée Congrégation à prendre
vement cette étrange légende. Le Casanovisme est, à cette heure, une
religion
bizarre, imprévue, en progression constante, qui
oute apollinéenne, comme dirait Nietzsche ; aussi elle ne créa pas sa
religion
et son Art. Et la flamme immense de l’exaltation
es choses et des harmonies extérieures, pour qu’elle ait pu créer une
religion
, une philosophie et un art. Pour les hommes elle
timent contemporains luttant, souffrant, dans le crépuscule rouge des
religions
et de la vie de l’âme. Il a créé Brand, merveille
t, tandis que tout nouveau temple doit pouvoir accueillir ensemble la
religion
et l’art d’un peuple. Aujourd’hui le Théâtre et l
de plus en plus complexe. Par cela même la musique est identique à la
religion
. La musique, compliquant de science son expressio
armonie. L’art sera, comme en tout temps, la suprême expression de la
religion
à venir. Le recueillement mystique durant les gra
vertu de la musique, sera lui-même cosmogonie et morale, c’est-à-dire
religion
. La représentation de la vie humaine dans ses plu
me de science, le fils d’Ahriman, diraient les Perses, pour lequel la
religion
, l’art, la philosophie, ne sont que des bulles d’
ame, les protagonistes de l’action tragique, n’appartiennent à aucune
religion
ni à aucun temps : ils ne sont que les centres mo
poète dans sa préface — sans la pensée de la mort, c’est-à-dire sans
religion
, sans ce qui nous différencie des bêtes, est un d
le paysan italien le fond même de son mysticisme, en dehors de toute
religion
. Parfois, comme dans le poème Il Ciocco (La Bûche
partir du jour où la mort de Julie changea son amour en une sorte de
religion
, il lui emprunta surtout des images, encore — ces
tir isolés au milieu d’un siècle où l’on pourrait presque dire que la
religion
ne compte plus. Il faut bien le reconnaître, le C
ou bien il ne trouve dans les systèmes philosophiques et les fausses
religions
que des solutions incomplètes et contradictoires.
te, et en s’adressant au nom du Christ et de la primitive bonté de la
religion
aux Pontifes, il submergea leurs haines et leurs
sainteté du catholicisme, et sans encore vouloir reconnaître pour une
religion
la loi de mort, ou tout au moins de profonde méta
ter, après le déclin du paganisme, se seraient faits serviteurs de la
religion
nouvelle. Nous reconnaissons une de ces invention
es recherches archéologiques ; d’abord celle de la forme exacte de sa
religion
, puis celle de savoir si François Ier assistait à
sait ses visions. Il se trompait : ce n’étaient point ses idées ni sa
religion
que le peuple aimait, c’était lui, le farouche pr
d’aveuglement de la foi absolue qui existe chez les sectateurs d’une
religion
naissante. En ce sens elle peut en effet paraître
montré que ceux qui commettaient des délits contraires à l’usage, aux
religions
, étaient alors les vrais criminels, tandis que le
ric Nietzsche M. d’Annunzio prêche dans ses livres et ses discours la
religion
de la joie. À moins qu’il n’ait l’idée bizarre de
opres tragédies, l’ex-représentant d’Ortona à Mare doit avouer que la
religion
de la joie lui a porté une jettatura, une guigne
elle on s’attarde, tant elle symbolise la civilisation pesante et les
religions
sans idéal du peuple romain. — Du même auteur, le
utefois, E. A. Butti n’a pas encore débordé dans le catholicisme ; sa
religion
me paraît du déisme pur, dépourvu des formes, peu
être intolérables aux Ames artistes, païennes et indépendantes, d’une
religion
humaine et organisée. Il est à souhaiter qu’il ne
hie, c’est-à-dire le sentiment de soi-même, la personnalité érigée en
religion
jalouse et fière, c’est le fond de ce livre comme
e de la Société, basée sur des mutations radicales de l’âme et sur la
religion
du moi, sur l’égoarchie, en un mot : c’est-à-dire
es sentiments directifs de ces deux grands hommes pour en établir une
religion
philosophique, impraticable, puisque les égoïstes
rent de les remplacer par l’exercice des cultes qui, dans la nouvelle
religion
, présentaient une plus grande affinité dans les n
En tout cas, la Maçonnerie, où il est interdit de parler politique ou
religion
, peut être considérée, au xviiie siècle ainsi qu
sur l’irrégularité de la conduite des hommes, lorsqu’ils n’ont pas la
religion
pour guide, et lui conseillent de faire comme eux
mal bâti, grand débauché, aimant la mauvaise compagnie, ennemi de la
religion
, des mœurs et de la police, violent et fort orgue
bougies. Si bien que l’on prend M. Canudo pour le grand-prêtre d’une
religion
nouvelle dont il accomplirait les rites dans sa c
fracas de ces chutes ? Une signification grandiose comme l’amour, la
religion
, la bonté, que, pas plus que moi, personne ne peu
ncompréhension du premier à l’égard des vérités de la poésie et de la
religion
, et la méthode du second57, ne leur interdirent p
ureux sincère, mais vaincu dans ses tentatives de purification par la
religion
. Leucosîa, la courtisane antique, est l’image de
pas le Monoplan du Pape, où l’on force cet honnête représentant d’une
religion
naïve à voir la terre de haut, c’est-à-dire à per
rossière absurdité de certains miracles qu’admet la foi populaire. La
religion
est l’objet de son désir, et en même temps il red
jamais démenti. En parlant de Voltaire et de Rousseau, en matière de
religion
et de sociologie, en gardant en lui un enthousias
éclatants. D’ailleurs, à Naples, tout ce qui tient à la mort ou à la
religion
est infiniment curieux. Il y a plus de quatre cen
mbien il est difficile aux esprits les plus instruits de se passer de
religion
, c’est-à-dire d’une foi directrice capable d’orie
s, à Giorgio certaines fables païennes et il emprunta, à la souriante
religion
de nos pères, ses mythes les plus séduisants. Pou
pelle M. Pareto, sont exigeants : « On peut tourner en dérision toute
religion
, toute morale, toute coutume, on peut prêcher la
stoïcisme d’un Sénèque ne satisfait plus. On accueille avec joie les
religions
les plus étranges venues du Levant, on accepte la
ortance que la Rome primitive attribuait à tout ce qui relevait de la
religion
, l’affirmation ne saurait surprendre. En tout cas
ce « promeneur solitaire », qui sait concevoir l’esprit de toutes les
religions
comme le souffle universel et éternel de l’art, e
probité et les mœurs, ensuite nous leur apprenons ce que c’est que la
religion
… » Si le clergé en est là, on comprend que l’aute
temporaine (24 novembre) : — M. Canudo : « Essai sur la musique comme
religion
de l’avenir. » […] Lettres polonaises. Memento
roque où tout semble calculé pour dégoûter, à la fois de l’art, de la
religion
, de la couleur, des visages et des gestes humains
03. Le gouvernement qui n’est pas, et bien au contraire, ennemi d’une
religion
sage et éclairée, a promis son concours ; M. Brun
s saisi au passage des chefs-d’œuvre exécutés sous ses yeux ! Mais sa
religion
réfléchie voulait se prémunir contre toute hétéro
germanisme et celui-ci au latinisme. Le sentiment ethnique — langue,
religion
, coutumes, traditions, histoire faite d’intérêts,
ent religieux est surpassé par le sentiment national. Il n’y a qu’une
religion
en action : celle du sentiment national exaspéré.
blige souvent à violer les lois de l’humanité, de la charité et de la
religion
… » « Il ne faut s’attarder qu’aux résultats…, les
1917, p. 227-256 [232-234]. […] Moins que l’histoire et moins que la
religion
, la politique, c’est-à-dire l’histoire prochaine
, et il élève ses fils, un jeune homme et une jeune fille, dans cette
religion
matérialiste pour que rien ne vienne les troubler
a décoché le trait ! Ne dirait-on pas que la Joconde est l’Isis d’une
religion
cryptique qui, se croyant seule, entrouvre les pl
rivains pour des articles qui offensaient, paraît-il, la pudeur et la
religion
. L’école a soulevé des haines furieuses et des en
interdit d’y imprimer quoi que ce fût qui traitât de politique ou de
religion
, mais ce que l’on avait réussi à introduire sur l
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