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1 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
r l’amour que raisonnablement je dois te porter, ensuite parce que tu sais abréger ou prolonger la vie des hommes.” M. Pél
omancie et méprisé la hâblerie des spirites du xve  siècle, mais il a su mettre sa propre intelligence dans ses figures et
insignifiantes. Son roman a été donc une révélation, que le public a su apprécier. Amor di sogno expose le cas psychologi
doarda a un élan de passion : « Ne me demandez rien ! dit-elle. Je ne sais , je ne sais… Je comprends que je mourrais loin de
élan de passion : « Ne me demandez rien ! dit-elle. Je ne sais, je ne sais … Je comprends que je mourrais loin de vous !… » M
r tous d’accord en général et tous en désaccord en particulier. Je ne sais pas ce qu’ils ont dit, pour rester d’accord, à mo
et, il y a bien une vingtaine d’années, le Mefistofele de Boïto avait su séduire mon intransigeance wagnérienne. J’ai cons
x. On jurerait presque qu’il croit que c’est arrivé. Et, au fond, qui sait  ? La blague est un jeu quelquefois traître. Le pl
ant que Paillasses, ont abusé de la complaisance des reporters. Je ne sais plus où j’ai lu que c’est dans une réunion ultra-
re encore de ce monde. Enfin il y a M. Ganne, dont la Marche lorraine sut fasciner jusqu’à l’auteur de Cavalleria rusticana
ir. Sans doute, il y a mieux, mais c’est moins cher. Et puis, il faut savoir se contenter de peu, à l’Académie Nationale de Mu
faiblesse qui se veut tolérée est lâche. Il faut mourir noblement et savoir souffrir sans se plaindre l’injure dont on aurait
ruauté et en obscurantisme inconscient. Ils brûlèrent et tuèrent sans savoir , au hasard, incapables d’ailleurs de soupçonner c
y, dans la tête de Lavoisier. L’Église ici est fort supérieure ; elle savait ce qu’elle faisait. Elle se montra d’ailleurs bie
pondit sans faiblesse et sans vanterie. Dut-il se rétracter ? On n’en sait rien. C’est peu probable, car ses affirmations av
car ses affirmations avaient été indirectes et de pure hypothèse. On sait qu’il ne proféra point la phrase de mélodrame : E
e était de cacher au vulgaire les secrets de la nature. Que le peuple sache ou ignore les véritables mouvements des astres, c
ertes aux mains du peuple. « Après, vous m’apprendrez l’Almanach pour savoir quand il y a de la Lune, et quand il n’y en a poi
inateur qui, en une série d’abstruses et suggestives lithographies, a su fixer les plus terrifiantes hallucinations d’un c
es. Cette cloche est suspendue à une grosse poutre qui s’appuie on ne sait où ; deux épouvantables mains de squelette tirent
semblera pas extraordinaire d’affirmer que non seulement son œuvre ne saurait être goûtée au premier contact, mais qu’elle est
us caractéristiques dans chaque nation. Selon M. Pica, la question de savoir si « oui ou non, il existe un style véritablement
qui, « libérés des timides réticences et des préjugés conventionnels, sauront rendre l’art nouveau toujours plus vivant et plus
rendre l’art nouveau toujours plus vivant et plus original ». Qu’ils sachent seulement ne pas perdre leur temps et leur talent
seulement ne pas perdre leur temps et leur talent à rénover ce qui ne saurait être rénové, la règle essentielle des arts appliq
is trop longtemps, nous avons été trop souvent en contact pour ne pas savoir notre fort et notre faible. Nous sommes des frère
tout l’ensemble des faits qui se rattachent à la vie du Dante. On ne savait déjà pas grand’chose, maintenant on ne sait plus
la vie du Dante. On ne savait déjà pas grand’chose, maintenant on ne sait plus rien. Le voyage à Paris est révoqué en doute
ète de Béatrice. Placé si haut par l’admiration de ses fidèles, il ne saurait , sans risquer de perdre son caractère, être ramen
, il est absolument immoral de lui mettre sous le nez un Géant. Je ne sais pas pourquoi cette manière de résoudre le problèm
dame qui laisse quelque peu à désirer du côté des mœurs, quoiqu’elle sache écrire des vers admirés sinon admirables. Le poèt
gnore profondément ce que tous les littérateurs habitués de sa maison savent par expérience. Une nuit qu’il revient à l’improv
t de chaumière en chaumière, en quête de mots vifs et descriptifs. Il sait exploiter cette vie naïve, il goûte les rythmes p
t ans de vagabondages. Il revint dans sa ville natale, ainsi qu’on le sait d’après des documents renfermés dans les archives
nce et plus blanc, couverts de la belle écriture de Casanova qu’on ne saurait confondre. Le manuscrit est lié en douze paquets,
consécutives qui n’aient pas été touchées. Herr Brockhaus (dont je ne saurais suffisamment reconnaître la courtoisie) eut l’ama
du monde ; pour une couronne, rectifie l’infatigable Laforgue. Il ne savait que lui dire devient : dans cet état de perplexit
s que de Casanova lui-même. II Pendant plus de soixante ans, on sut que Casanova vécut les quatorze dernières années
89, le Casanova inédit prit fin, et n’a jamais, autant que je puis le savoir , été continué ailleurs. Hors la publication de ce
possible de composer un dystique latin de la plus grande beauté sans savoir ni la langue latine ni la prosodie. Il faut exami
t être dit que par un sot, et cela est impossible, car toute l’Europe sait que mon frère n’est pas un sot. » Ici comme si s
devient abstrait et scrutateur, et il rédige deux pages, pleines d’un savoir curieux et insolite, sur le nom du Paradis : « L
e, et toujours heureuse, bien que vieille maintenant. » On n’a jamais su ce qu’il advint de ces lettres et pourquoi elles
Casanova comme d’« un homme connu en littérature, un homme de profond savoir  ». Dans la première édition, qui est de 1774, il
 La vérité est le seul Dieu que j’ai jamais adoré », dit-il ; et nous savons maintenant combien véridique était cette affirmat
les, si j’ose dire. Il en résulte un singulier méli-mélo auquel on ne saurait toutefois refuser une certaine homogénéité, due s
hez de braves paysans lombards qui firent de lui un petit porcher. On sait moins son purgatoire dans une sorte de maison de
llon décoratif en vigoureux relief à la Della Robbia, L’artiste qui a su voir cela, certes, est déjà à la hauteur de Mille
Cette pièce est unique dans son œuvre. Cependant il paraît, — on l’a su après la catastrophe du Schafberg, — que, dans l’
le, se serait gardé comme du feu d’une telle mise en place. Mais nous savons déjà, par d’autres œuvres, que le feu des soleils
bête retournant un peu son museau vers la croupe de son petit… Qui a su démêler une telle expression d’amour maternel dan
on rôle de jalon ; mais nul mieux que lui ne montre le peintre qui ne saurait rien apprendre de plus, le peintre dont la peintu
mps. Une grande préoccupation domine peu à peu toutes ses pensées. Il sait qu’il a coûté la vie à sa mère, qu’elle ne s’est
tient, — et nous sommes les premiers à comprendre qu’on y tienne, — à savoir explicitement la pensée de l’artiste, nous n’adme
— lui qui ne fit jamais d’études, — que des études préparatoires. On sait le reste : il s’attelle au triptyque de la Nature
2 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
rès des siècles innombrables : C’est moi, c’est moi qui reviens pour savoir  ! Car j’ai vu beaucoup de choses, comme vous voye
ccable. Aligi veut la convaincre de mensonges. Mais Mila est forte et sait vouloir mourir, et sait invoquer le droit du sacr
nvaincre de mensonges. Mais Mila est forte et sait vouloir mourir, et sait invoquer le droit du sacrifice. Elle dit qu’elle
e lui a fait croire avoir tué son père, tandis qu’elle, elle seule, a su attirer Lazaro sur la montagne et a su le frapper
tandis qu’elle, elle seule, a su attirer Lazaro sur la montagne et a su le frapper de mort, devant l’Ange muet. L’Ange mu
doive mourir. Et lorsque Mila se sacrifie pour sauver Aligi, elle ne sait que lui souhaiter le Paradis. Mila est plus consc
uhaiter le Paradis. Mila est plus consciente. Elle se sent indigne et sait être humble. Elle est encore une incarnation de l
ureur, suffirait à la gloire d’un fabricant de mélodrames. D’Annunzio sait éteindre une lampe avec beaucoup d’adresse. Les d
es que tu avais, Tu n’en as plus qu’une, et encore… — Parions que je sais qui vous attendez, dit-il en souriant. — Parions…
saints, qu’est-ce ensuite ? une corne, rien. Dis-moi, mon petit veau, sais -tu au moins la formule par laquelle on défend qu’
re à sa soif et manger à sa faim ? En as-tu entendu parler ? Si tu le sais , tu feras fortune, même avant d’avoir reçu les or
oie profonde. Zio Félix surtout se sentait heureux : il souriait sans savoir pourquoi, il pensait au jour où Antine dirait sa
que je me suis abaissé, dit Antine, et il rougit, mais sans que l’on sût s’il regrettait de s’être abaissé à jouer avec so
personne ? — Ce bandit. — Et pourquoi faire ? — Pour la chose que tu sais , mon agneau. — Quelle chose ? — Ce sort. — Oh ! a
 Oui, j’irai avec toi. J’irai parce que je dois y aller, parce que je sais que vous tous, là-bas, vous me volez. Il est gran
les lèvres avec effort, je me suis enivré. Que dirait mon père, s’il savait  ? Et il eut honte ; non pour son père, mais pour
attention. On ne doit pas médire de son prochain, mais il faut que tu saches que don Elia n’est pas une compagnie qui te convi
si jeune ! Il deviendra sérieux. — Il restera longtemps ici ? — Je ne sais pas ; je crois que non. — Chère sainte Varvara, f
un peu, Antine, après-demain je m’en vais, n’est-ce pas ? Mais tu ne sais pas encore pour quelle raison je suis venu ici. —
que c’est, deux ou trois amandes ? Je m’en fiche profondément. Tu ne sais toujours pas pourquoi je suis venu. Devine un peu
peu. . — Pour t’amuser. — Allons donc ! Devine, devine. — Mais… je ne saurais … — Eh bien ! je vais te dire, moi. Je suis venu c
onté. Je ne serai pas toujours un propriétaire pour rire, et alors je saurai ce que j’ai à faire. Ton père m’a prêté sans inté
comme les usuriers, mais c’est lui qui de tous est le plus en sûreté. Sais -tu combien je lui dois ? Devine. — Cent lire 9 ?
, un peu émue, dans le silence toujours plus profond de la nuit. — Je sais à quoi tu penses, Antine. Tu penses : « À quoi pe
on. Ne sois pas hypocrite avant l’heure. Que veux-tu ? Tu ne peux pas savoir , toi, comme on sent le besoin d’argent quand on n
de grosses dépenses. Tu me diras : mais comment dépenses-tu ? Je n’en sais rien moi-même, mais j’ai toujours besoin d’argent
ait comme cela ; je suis un caractère gai, pas mauvais au fond, tu le sais , bon comme le pain, et je ne hais personne, pas m
s : quand ce serait le plus galant homme du monde, tous le méprisent. Sais -tu combien j’ai dépensé à cette stupide fête de s
ve, à côté de son humble famille qui l’aimait simplement. Lui n’avait su goûter ni ce calme ni cette tendresse : cette ten
ni ce calme ni cette tendresse : cette tendresse, il n’avait pas même su la comprendre ; mais, dans les derniers jours, il
teries favorites ; il la jugeait très bonne. — Parlez, Zio Pera. — Tu sais , mon petit renard, elle a réussi, la chose. Comme
. Vous verrez que, prêtre, il ne le sera jamais, non, non, non. Je le sais , moi : c’est un sot. Son père est malin, qu’une b
sira pas. Pendant son voyage, et au pays, Antine chercha prudemment à savoir si l’ennemi d’Antonio Francesco était malade. Il
peine présente. Don Elia, qui m’aime comme un frère, et qui — vous le savez peut-être, — a été le premier à m’ouvrir les yeux
longuement dès que je serai installé dans une nouvelle résidence. Je sais que la loi me soumet encore à vous. Faites donc c
une colère froide. Puis, à son habitude, il regretta sa violence. Qui sait  ? pensait-il, — peut-être s’est-il repenti : et p
ais même plus que mon devoir ! C’est toi, mon agneau, qui n’as jamais su faire le tien, que l’aigle te crève un œil ! — Po
peut-être. Il dit qu’il se fera soldat. Il a perdu ses couleurs, vous savez , Zio Félix ; et pourtant Cagliari est la plus bel
bien, ma petite fleur, même en dormant il te hait. Il est féroce, tu sais , — il a dans sa poche un couteau long comme ça. M
de son innocent Minnai. Était-ce une réalité ou une vision ? Il ne le sut pas ; mais à peine les eût-il vus qu’il sentit gr
jeunes hommes : celui auquel arrive un disciple adroit, non dénué de savoir , mais sans la mâle volonté d’un Bellini et sans r
tés des deux précédentes monographies, et allie à la compétence et au savoir de M. H. Cook l’enthousiasme et la compréhension
toute façon quel tableau est plus giorgionesque que celui-là ? On ne saurait mieux dire. Un bon document nous eût tirés d’emba
Pâris et les deux bergers, qui fut parmi ses premiers travaux. Je ne sais ce qu’est devenue la seconde de ces peintures et
. Giorgione ouvre tout à fait à Venise l’ère de la Renaissance. Je ne saurais m’attarder ici, dans les limites d’une chronique,
l’heureuse recherche d’allitérations et d’onomatopées dont lui seul a su vraiment enrichir la poésie italienne contemporai
nde. Après avoir chanté la Nuit d’une façon presque métaphysique, il sait revenir à lui-même, et réduire la vision du monde
pathétiques abandonnés seuls à la fatalité de leur force, et l’on ne savait pas que la sœur dévouée était une compagne de cré
Ils ne désespèrent pas de conquérir la gloire et même la fortune. Ils savent que le théâtre en vers est par excellence le théâ
tulle Mendès a victorieusement relevé, avec quelle virtuosité vous le savez , le défi des contempteurs du théâtre en vers et f
t dans l’œuvre, c’est cette modestie quasi timide et, pourtant, on ne sait pourquoi, souveraine, ce volontaire effacement qu
et, malgré tout, baignés de lumière. Païen subtil, humaniste sans le savoir et dont le latinisme conserve je ne sais quelle c
subtil, humaniste sans le savoir et dont le latinisme conserve je ne sais quelle couleur d’italianisme francisé par la Rena
ns dieux, seul de l’antique Olympe, Homme et bête, ô grand Pan, tu ne saurais mourir. Je vois ton corps velu qui s’agite et qui
Notre sensibilité, aiguisée par le temps admirable où nous vivons, ne saurait se contenter longtemps encore de la seule express
s mime avec une justesse, avec une exactitude merveilleuses. Nulle ne sait comme elle se servir de ses mains, de ses yeux. O
é sous le boisseau… C’est l’idée de la vengeance de sa mère, qu’elle sait assassinée par celle qui est aujourd’hui à sa pla
e poème est le cycle d’une vie, vie devenue parfaite, dès que l’homme sait suivre son âme dans ses angoisses, sait s’envelop
nue parfaite, dès que l’homme sait suivre son âme dans ses angoisses, sait s’envelopper dans leurs flammes comme dans un voi
se renouveler. En Italie, Gabriele d’Annunzio, lui seul d’ailleurs, a su faire de beaux vers libres Aujourd’hui, M. Alfred
e à se noyer dans les grandes harmonies de l’univers que la musique a su révéler à son âme attentive. F. Nietzsche : La
initif des travaux de Giovanni Camerana, pour pouvoir le connaître et savoir si l’appellatif de grand poète que ses admirateur
s, car il est impossible qu’il ne s’en soit pas aperçu. Tous ceux qui savent lire en auraient été frappés. Non seulement on re
disent assez sur ses relations littéraires et sur ses lectures. Nous savons d’ailleurs qu’il entretenait alors des relations
trouvais mauvais. Je les entends maintenant comme du français, je ne sais pourquoi, et j’y trouve des choses ravissantes. I
qu’il fait et le plus ou moins d’élasticité de l’air22. Or, veut-on savoir comment Lamartine traduisait alors les sonnets du
le cerveau d’un vivant est fausse et mauvaise. Dieu seul et le poète savent comment naît et se forme la pensée. Les hommes ne
te. Muette, elle pense à la suprême heure de l’homme du destin, et ne sait quand un pied mortel viendra sur sa poussière san
aient très arrêtées. Quant au titre Il Crucifisso, qu’il donna, on ne sait pourquoi, au canevas du Crucifix, il ne prouve ri
on pays en réveil, contribua beaucoup au renouveau de la critique. Il sut le premier regarder l’œuvre de Dante en historien
ours davantage à l’horizon du monde civilisé, et ils conçoivent je ne sais quelle humiliation à se sentir isolés au milieu d
ac. Elle devient telle qu’elle amène des scènes d’anthropophagie. (On sait d’ailleurs que ce vice n’est nullement primitif ;
sel) et Labriola, qui ressemble, avec infiniment plus de talent et de savoir , à mon révolutionnaire Estomacreux, donnaient en
r dans des conditions que lui, vétéran des guerres coloniales, devait savoir funestes. Il gagna contre toute vraisemblance, ma
ttend là sa préparation bienheureuse. Et comme un écrivain moderne ne saurait point concevoir le roman d’une âme sans la lutte
int Élias et sainte Barbe. 8. Voir Mercure de France, n° 186. 9. On sait que la lire équivaut au franc. 10. Bergame. Inst
eure à la française et à l’italienne : au reste, j’en parle sans rien savoir et sur des fragments de Dryden et d’autres. » Le
méthodique et minutieux d’où nul écrivain ne sortirait indemne. Je ne sais pas comment on leur enseigne la critique à l’Écol
mode, qu’un engouement des salons mondains de la Restauration, on ne saurait s’expliquer qu’il ait duré si longtemps, qu’il du
Quinault : « Le flot fut attentif ! » etc., etc. Rien de tout cela ne saurait m’émouvoir ni même me surprendre, et il ne faut p
ts : il faut écrire comme on respire, parce qu’il faut respirer, sans savoir pourquoi… » (Corresp., t. II, p. 50 et 52.) 50
ctor Hugo. La grammaire n’est pas faite pour nous. Nous ne devons pas savoir de langues par principes. Nous devons parler comm
3 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
de mes jours j’aurais pris le parti de faire cesser ma détention. Je savais que je réussirais à m’échapper ou à me faire tuer
g de six et large de trois, attira mes regards ; je m’en emparai sans savoir encore ce que j’en ferais, et je le cachai dans m
n, 15 jours après Pâques, Casanova, qui s’était fabriqué une lampe au su de Laurent, fait sous son lit un trou de dix pouc
vulgarités. À ces gens-là, on peut conter toutes les bourdes, ils ne savent pas — ils croient. Mais tout homme qui a tenu un
ant un commerce épistolaire va s’établir entre les détenus, et ne pas savoir qu’un prisonnier, sans force quand il est isolé,
pour cette science, et il avait le droit d’être incrédule, puisqu’il savait les dupes qu’il faisait en composant et dictant l
ence capitale sur sa vie. Il a fait de la cabale dans sa prison, pour savoir le jour où il en sortirait. Lors de son premier v
r avoir le colloque avec les démons de toutes les classes. « Ceux qui savaient que j’avais ces livres me croyaient un grand magi
songe à envoyer son instrument dans le dos d’un livre. Il est bon de savoir qu’en Italie les livres, généralement, sont relié
lequel il était à califourchon. Des maçons y travaillaient, et chacun sait que le plâtre, une fois délayé, se solidifie, pre
ne maîtresse, qui, s’il n’est pas tolérant et volontairement aveugle, sait qu’il va être abandonné — j’aimais tant l’enfant
un serrurier, à un débardeur du port, à un ouvrier quelconque, qui ne sache pas lire, il vous rira au nez, haussera les épaul
avait rien au monde. De fait, il y avait demeuré quelque temps, je ne sais sous quelle figure et avec quelle fortune. Londre
ue le parti catholique qui, ayant aujourd’hui pénétré dans les loges, sait à quoi s’en tenir, feint d’en avoir grand-peur, e
rveilleux talent, afin de rendre son récit piquant et intéressant. Il sait corser son intrigue, il la travaille comme un rom
ser et faire rire son lecteur. Quant à lui, il garde son sérieux ; il sait , et il l’a écrit quelque part, que, pour faire pl
ettre, par respect pour la magistrature de leur pays ; mais, pour qui sait lire entre les lignes, voici une phrase du travai
oser l’évasion par cet endroit ; puis ils ont été introduits, nous ne savons comment, dans les locaux décrits. Mais Casanova,
es Archives. Il en aurait été, à ce qu’assure Mutinelli, enlevé on ne sait quand, ni par qui. Tandis qu’on trouve le procès
l monte à 3 991 livres vénitiennes, réduites par l’expert à 3 236. Et savez -vous quelle date porte cette facture ? Celle du 2
a certainement rien changé. A-t-il pénétré dans ces locaux, nul ne le saura  ; il n’a jamais violé son secret de son vivant et
bauchée), il l’avait fixée à la veille de Saint-Augustin, parce qu’il savait qu’il n’y aurait personne à la Bussola, par laque
etèrent à l’assaut de la Rome patricienne, avec les effets que chacun sait . Si la place ne me manquait, je pourrais montrer
es, rédigées elles-mêmes d’après l’ouvrage de M. Alfred Merlin. Je ne sais si le tableau complet donné par celui-ci offre le
rsions d’un érudit et d’un curieux ; les promenades d’un voyageur qui sait voir et comprendre, familier des choses d’art com
aumes. Il a été et il demeure le vatès de la Sicile. Tout Sicilien le sait . Tout Sicilien, de l’élite ou du peuple, connaît
es qui décorent les cathédrales spirituelles du génie des nations. On sait que les littérateurs et les journalistes ne les a
lorence, le Marzocco, que j’ai lu cette significative constatation, à savoir que les chansons épiques de M. d’Annunzio ont tou
me livre de l’immortel ouvrage du curé de Meudon, que le savant homme savait tout peut-être, excepté ce qui touche à la Marine
outes les paperasses et lettres qu’il était parvenu à conserver, Dieu sait comment, au milieu de son existence de bâton de c
il se fait tard et je me sens toute prête à dormir, mais, comme vous savez que ce n’est pas tout à fait moi qui vous écris,
a qui fut assurément indigne de la passion d’un tel ange. Nous devons savoir un gré infini à M. Aldo Ravà de nous avoir donné
e ce pittoresque extérieur qu’il a presque perdu. Rares sont ceux qui savent assez bien la langue pour s’entretenir avec le pr
que de l’extérieur6 ; ils ont lu les règlements qui les régissent et savent par ouï-dire que les désordres y sont fréquents (
, il les regarde de son haut, avec une condescendance dédaigneuse. On sait que l’Italien a deux formes de politesse où nous
ande, obéissant aveuglément aux principes qui la dominent, il n’a pas su adapter ses méthodes d’action aux besoins d’un pe
L’élite ne pourrait-elle aller au peuple, lui apporter l’aide de son savoir , contribuer à le rendre conscient ? Hélas ! ceux
e joie et de grâce. Parmi le désordre de notre joie moderne, Renoir a su trouver encore et cueillir les simples fleurs de
e le commerce de Misua avec l’Italie devait être très florissant : on sait que l’Afrique envoyait beaucoup de blé à Rome. Su
s : réserves partant de mon sentiment, en ces choses, plus que de mon savoir . Qui donc, en France, pourrait, contredire utilem
abord, payer à cette œuvre le tribut de justice qui lui est dû. Je ne sais si le Moyen-Âge, l’« âme du Moyen-Âge », se fait
urcroît, M. Gauthiez n’aime pas non plus la théologie. Mais ce que je sais , c’est que l’on y trouve pleinement, dans ce livr
un vrai Florentin, que M. Gauthiez. Florence ou Île-de-France, on ne sait lequel des deux ciels a mis en lui le plus profon
ans les campagnes toscanes, pas à pas, en se chantant le Poème, qu’il sait par cœur et qui, pour lui, sourd, en quelque sort
ne le chargèrent même d’une mission importante auprès de Venise. L’on sait que c’est au retour de cette mission qu’il mourut
si profonde qu’elle est son sang même et la chair de sa chair. Je ne sais … Dante, il se peut, est, d’une part, demeuré fidè
elle, sous sa forme scolastique, soit, en effet, très attirante. J’en sais , cependant, qui, dans un sujet comme « Dante », s
et mi-psychologique, qu’il développa ensuite, de la manière que l’on sait , dans ses romans. On trouve à présent que la litt
Italiens ne connaissent pas les langues étrangères, encore que je ne sache pas une petite ville d’Italie où un Français, un
ncrète. Nous lisons : « grande bataille ! 10 hommes tués ». Hé ! nous savons ce que cela veut dire ; notre pays est du midi et
emble un peu à Bizerte. » Tobruk, c’est sur le chemin de la Syrie. Je sais  : le Banco di Roma a créé une succursale à Tripol
était celle destinée à Jérusalem… Il y a place pour vos banques, vous savez . Merci à M. Mesnil de son appréciation sur nos mé
réponse à M. Mesnil, qui, estimant qu’il n’y a pas de frontières, ne saurait s’en offusquer, et je me dis, Monsieur, votre trè
et talent la langue et la prosodie, serre le texte de très près et a su rendre, grâce à des alliances de mots hardies et
i plus de personnages qu’on ne rencontre pas dans l’édition belge. On sait que les premiers éditeurs de Leipsick, au lieu de
nobles et le clergé n’avaient pas des sentiments assez généreux pour savoir faire quelques sacrifices nécessaires au roi, à l
t la République, vraie reine publique, gouvernement affreux et qui ne saurait convenir aux peuples modernes, trop riches, trop
des deux jolies filles de son hôtelier, qui ont soupé avec lui, — et savez -vous pourquoi ? Parce qu’il pense à la pauvre Cha
e rendant aussitôt chez le ministre Comte d’Aranda, qui, seul, aurait su le véritable motif de son arrestation, il en reço
ête noire de Casanova, y apparaît, introduit dans la citadelle, on ne sait trop en vertu de quelle puissance, pour décider d
’était pas de borner là ma course de la journée ; mais mon lecteur le sait , la bonne chère a toujours eu des charmes séduisa
sexe y est beau, et on y fait excellente chère à prix fort modéré. On sait que les vins y sont exquis et à bon marché. Que p
parti d’une enfant malade, désespérée, sur le point d’accoucher ? Il savait qu’il serait jugé assez immoral, par ailleurs, po
réoccuper si le drôle y a jamais songé ; mais il était intéressant de savoir ce que cet enfant aurait pu devenir. La pièce sui
u vol parmi ces paperasses, pourrait être une arme dont des plaideurs sauraient tirer parti et nous mettre dans de grands embarra
t, il reste une bonne biographie, pleine de renseignements utiles. On sait la naissance très humble, les débuts obscurs, len
842-843]. M. Eugène Montfort, qui connaît merveilleusement Naples, et sait nous le faire voir et nous le faire comprendre, n
se décèle par une quantité de signes légers, presque impalpables. On sait qu’elle est ici ou qu’elle est là, on le devine q
ncipal rôle. J’ignorai qu’il fût de la Camorra, ou du moins, je ne le savais pas d’une façon certaine ; je ne dis pas cela du
Il m’a rendu service une fois et voici dans quelles circonstances. On sait qu’il y a à Naples une foule de petits fondeurs q
. Il portait une décoration ridicule que lui avait donnée le pape, il savait que cette cochonnerie, suivant son expression, es
dres du roi de France ; c’était de la vanité et de la sottise ; il le sait et l’avoue. Il faisait des embarras, jouait au gr
dans un bagne, mais on se détourne avec dégoût du mouchard. Casanova savait , sur ce point, l’opinion tellement faite que lui,
jusqu’à l’année 1797. — Qu’on ne cherche pas. Le mystificateur qui a su faire croire à son évasion des Plombs, telle qu’i
ction publique ». Félicitons chaudement le Conseil des Musées d’avoir su retenir cette œuvre magnifique, acquise d’ailleur
s certainement le milliard sera bien dépassé au bout de l’année. Nous savons , par notre propre expérience, ce que durent ces g
lettre veut éviter de froisser nos amis d’au-delà des Alpes que nous savons susceptibles un peu trop parfois, surtout quand c
élite consciente qui a gardé les meilleures qualités du peuple et qui sait les devoirs qu’elle a envers lui. C’est ce que me
éterminée par une coterie de gens mal intentionnés. Ceux qui voudront savoir ce que pèsent l’honnêteté et « l’indépendance » d
tre les mains que de très vieux manuels d’histoire ignorent encore, à savoir que le rôle que les rois jouent aujourd’hui dans
isqu’il était resté inconnu jusqu’à ce jour. Il serait intéressant de savoir s’il s’en trouve d’autres exemplaires dans les bi
ce qui est noir. Sous la forme sokeret, ce serait la roche noire (on sait d’ailleurs que, dans les langues sémitiques, les
nt cela n’impose pas qu’on la voie toujours sous le même angle). Nous savons , en second lieu, qu’il dure dix-sept jours et dix
poète dit en propres termes que ces derniers, race à demi sauvage, ne savaient rien de la rame ni des nefs. Dépossédés par la fo
ux époques de basse latinité, il s’écrivait Iscla 26. D’autre part on sait que, dans les noms d’origine phénicienne, la préf
sept nuits d’une navigation ininterrompue, Ulysse est arrivé, nous le savons , en vue de la terre des Phéaciens. Au matin du di
de son ascension, il utilise le tunnel établi au xve  siècle. Mais on sait par l’histoire que, en le creusant, Alphonse d’Ar
67-171 [170-171]. À la galerie Sedelmeyer des Tiepolo. Di Tiepolo. On sait qu’il y eut deux Tiepolo, J.-B. Tiepolo et Domeni
enre psychologique individuel et le genre psychologique collectif. On sait , ou plutôt on commence à apprendre, que ce dernie
on vraiment consciente, d’une patrie digne d’être une nation et de le savoir , d’un pays capable donc d’avoir un style dépensée
Ercole Rivalta. La Scalata. Bontempelli e Invernizzi. Rome Je ne sais si M. Ercole Rivalta connaît un roman français, d
la protection d’un « commandeur de la couronne ». M. Rivalta n’a pas su évoquer son temps. Tout en ayant les plus belles
plus profondes préoccupations littéraires, et que notre génération ne saurait plus s’intéresser à ses œuvres. Celles-ci ne la t
ondre à la question. Il faut constater un fait comparatif, dont on ne saurait , d’ailleurs, tirer de conclusions : certains sent
ommes recèle un hommage à l’élévation de la passion maternelle. On ne saurait davantage déduire de la considération de la faibl
sa cuisinière ; voilà qui aurait de quoi nous surprendre, si nous ne savions combien ce sexe s’éloigne de penser autrement que
ait à faire peindre pour, les hôtelleries « l’escu de ses armes », se savait sans doute bon gré d’être là52. Ces monts, d’aill
de à l’extrême cap de la vie, dans le furtif orient du bonheur, on ne sait quel pressentiment obscur encore, plus beau que l
r — à la fois très heureusement et très tristement particulier. On ne saurait donner, disons-nous, cette explication, au moins
g. et 50 planches ; 20 fr.) Programme magnifique et très ample qui ne saurait être épuisé en un. seul volume ; aussi, cette foi
p. 443-448 [444-445]. Monsieur le Directeur, M. Ricciotto Canudo fait savoir , par une note publiée dans le dernier numéro du M
fet, la lumière de Salerne, d’Agrigente et de Syracuse. M. de Bonne a su mêler à la compréhension de l’art grec l’émotion
térêts économiques et financiers, un fait d’impérialisme arrogant. On sait comment le cabinet Giolitti, sentant son corps ex
lequel il était à califourchon. Des maçons y travaillaient, et chacun sait que le plâtre, une fois délayé, se solidifie, pre
g de six et large de trois, attira mes regards ; je m’en emparai sans savoir encore ce que j’en ferais, et je le cachai dans m
rément qu’il avait affaire à une bonne et forte porte de chêne. Qu’en sait -il ? N’est-il pas plus rationnel, au contraire, d
geôlier. Le terrible tribunal des Inquisiteurs d’État a obtenu, Dieu sait par quels moyens, l’aveu du coupable. Nul doute q
iquèrent couramment sans arrière-pensée. » Ce qui veut dire qu’on ne sait rien sur la vie de Bazzi surnommé le Sodoma, sauf
de probabilités assez fortes. M. Hauvette n’ajoute rien à ce que l’on savait de la vie du peintre, rejette de l’œuvre du Sodom
ur que l’on prenne garde de le prévenir que ses dons de traducteur ne sauraient s’adapter tout à fait à la « poésie » de l’auteur
nde et cachée de son inspiration a jeté malgré lui, là où lui-même ne sait . De ces « coins d’âme » magnifiques, les livres d
l’œuvre dite philosophique de l’auteur de Sagesse et Destinée. On ne saurait donc l’accuser sérieusement d’avoir été ému par l
tous ses livres, au Martyre de Saint-Sébastien. Sa dernière œuvre ne saurait pas révéler une « conversion ». M. d’Annunzio ne
le sans plaisir l’hommage offert par les étudiants de Milan, de je ne sais quel groupement, à l’Empereur d’Allemagne, en sou
nt, mais insensiblement, une évolution se dessine et s’accomplit dans su manière ; sa pensée peu à peu s’affine et bientôt
in la plume pour écrire Otello (1887) et enfin Falstaff (1893). On ne saurait guère refuser à ces deux ouvrages le titre de che
aboutissement vraiment prodigieux. Cependant leur maîtrise sereine ne sait encore et toujours que chanter la claire mélodie
r de vivre en de gracieux paysages qu’égaie un babil d’oiseaux. On ne saurait reprocher à Verdi d’être resté foncièrement itali
us contraires de la littérature italienne, le Tasse et Manzoni. Je ne sais si l’on peut trouver autre chose de commun entre
ivre uniquement avec sa propre personne. Les « libérés » de la raison savent être, veulent être éperdument seuls. Le Tasse fut
urrait le satisfaire. Il se sentait né pour de grandes joies, mais il savait toujours que, toutes les fois qu’il tendrait les
sme français est indiscutable. Les romantiques d’au-delà des Alpes le savaient fort bien, car ils savaient toute l’étendue, la v
e. Les romantiques d’au-delà des Alpes le savaient fort bien, car ils savaient toute l’étendue, la vigueur et la beauté du cerve
sacré et par conséquent tout ce que l’on craint. Encore maintenant on sait qu’il ne faut pas prononcer en vain le nom de Die
qu’elle ne s’ouvrirait plus jamais, et que je ne verrais rien, ni ne saurais rien de ce qui m’inquiétait, lorsque, deux jours
ause de la « maison d’en face ». Je donnerais bien quelque chose pour savoir si cette chambre est habitée !… En attendant, je
oi. J’appris qu’en bas logeait un ingénieur, et en haut un avocat. Je sus le nombre exact de leurs enfants, et l’âge de ceu
arfums enivrants à respirer. Elle devait être impatiente de vivre, de savoir , d’aimer ; elle devait éprouver des défaillances 
Je ne pensais ni à ce que je tenterais, ni aux suites, à rien. Je ne savais qu’une chose : c’est qu’elle était là, à côté, en
lait que j’étais près d’elle, que je respirais son parfum, et qu’elle savait que tous ses mouvements étaient parfaits, et qu’e
u’elle n’avait jamais vu ?… N’importe : je l’eusse voulu rencontrer ? Sait -on les combinaisons favorables qui peuvent se pré
nt-là, elle avait quitté Naples pendant deux jours ?… Eh ! comment le savoir  ?… Mais à quoi me décider ? Certes, cette existen
e à l’écart. Cela me donnait de l’audace. Je me disais : il suffit de savoir manœuvrer, de continuer à l’intéresser.. L’après-
nt le mur du jardin qui était derrière sa maison. J’aurais bien voulu savoir si ce jardin communiquait avec la maison, ou s’il
elle de corde ? J’essayais de deviner la topographie de la maison, de savoir sur quoi la porte de sa chambre ouvrait, si la ch
heures. Maintenant j’étais complètement au fait de ses habitudes. Je savais qu’à cette heure-là elle allait au bain. J’avais
issements de bains de mer du Pausilippe et de Santa Lucia. Mais je ne sais pourquoi, et par quel fâcheux hasard., je n’ai ja
oucher ; elle avait éteint. J’attends quelques instants ; puis, je ne sais quelle idée me poussant, j’allume à mon tour ma l
l attentif de leurs bonnes anglaises. Vers le soir, à un moment où je savais qu’elle n’était jamais à la maison, j’allais pren
llement des épaules, qui me fit frémir moi-même tout entier, et je ne sais comment je me retins de ne pas baiser ses cheveux
ays j’étais, et elle murmura : « Un diable de Français ! » Quand elle sut que je venais de Paris, elle s’assombrit et rêva 
ntenant que je la connaissais, je ne formais plus aucun projet. Je ne savais plus rien de mon existence à venir ; toute ma vie
e et de la prosodie nouvelles. Nulle part ailleurs qu’en France on ne saurait retrouver l’usage et le sens de ces grands boulev
nthologie futuriste prend immédiatement dans cette littérature. Je ne sais si des haines, des parti pris, des rancunes indiv
nord que dans le midi de l’Italie, et c’est dans le Nord, comme l’on sait , que l’activité économique est la plus intense.
ecque et romaine, l’île s’est rappelée Pithecussæ, puis Ænaria ; pour savoir comment expliquer l’oubli séculaire de l’appellat
4 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
les inflexions de leurs lèvres moqueuses conviennent à des dieux qui savent tout et méprisent doucement les vulgarités humain
espire, ce creux de la gorge où l’on voit courir le sang, il a, je ne sais , par quel mystérieux artifice, jeté sur toute sa
n lui donne une panoplie et un Gradus ad Parnassum. Vincenzo Peruggia sait le lien étroit entre la terre et les œuvres des h
art. Il veut rendre à l’Italie les chefs-d’œuvre italiens. Mais il ne sait pas quels sont les chefs-d’œuvre. Idéaliste pur,
’action politique est la sœur du rêve des marchands d’esclaves. Il ne sait pas quels sont les chefs-d’œuvre, parce qu’il ne
esclaves. Il ne sait pas quels sont les chefs-d’œuvre, parce qu’il ne sait pas quelles œuvres servent à la propagande. Au fo
a droit à ses tableaux. …………………………………………………………………………………………………… Il ne sait pas. Il se promène au Louvre. Quel est le plus ch
chefs-d’œuvre ? Quel est le plus italien des chefs-d’œuvre ? Comment savoir … ? Ah ! savoir… savoir… Il n’y a donc pas en Ital
? Quel est le plus italien des chefs-d’œuvre ? Comment savoir… ? Ah ! savoir … savoir… Il n’y a donc pas en Italie de journaux
st le plus italien des chefs-d’œuvre ? Comment savoir… ? Ah ! savoir… savoir … Il n’y a donc pas en Italie de journaux qui acco
hommes et les œuvres ne sont que trois aspects d’une même réalité. Il sait qu’un avertissement mystérieux lui révélera l’œuv
iteur a précisé son admiration : Il préfère la Joconde et au moins il sait pourquoi : « Ce tableau… Ah ! quelle fortune pour
rtume — lo presi nel culo. » Voici des anecdotes sur Baudelaire. On sait que, durant son séjour à Dijon, Charles Baudelair
ue la pauvrette rentrait à la maison, ramenant un prêtre « levé » qui sait par quels artifices : « Très bien, observa l’aute
cule de dire plag pour plagio. Quand on le fait, on a l’air de ne pas savoir se tirer d’un mauvais pas poétique, ce qui est l’
quelques quatrains de l’Almanach : Boucher, c’est cette chose. Qui sait faire ses affaires ; Sur la porte il écrit bœuf.
ent, et raccompagna jusqu’au seuil de ses appartements. — Cette brute sait jouer le galant homme, murmura Mondella. Ses mani
ne énigme ! grommela Stella-Lucente. — Je vais vous révéler ce que je sais . Je m’installai commodément dans un fauteuil ; je
ant, et que je retrouvais, ensuite, à Londres ou à Paris. — Ce que je sais , repris-je, c’est, d’abord, que Nina Ceschini est
ité, répondis-je. — Crois-tu ? demanda Paolo. — Une pareille femme ne saurait se toquer d’un individu pareil ! L’as-tu bien exa
ra le bienvenu, répliqua, sèchement, Antonio. Il aurait bien voulu en savoir davantage sur le peintre, mais Paolo m’ayant rapp
ley ? Comment est-il physiquement ? » Cela seul intéresse Antonio. Il sait que sa femme porte un cœur irrité, qui ne s’est j
e appartenait à une vieille famille vénitienne sans fortune. Il avait su la troubler. Il était beau en uniforme, et sa rép
i auraient pu lui plaire. — Il recevait, d’ailleurs, comme un roi. Il savait faire admirer, sans forfanterie aucune, les œuvre
œur bat. Il ouvre doucement la porte. Il ignore ce qu’il va faire. Il sait que tout ce qu’il va dire sera maladroit, inutile
usez-moi, si je me présente moi-même. Notre ami est à Vérone… — Je le sais . Vous êtes peintre, Monsieur ? Sans attendre la r
anges ! Je gage qu’en ce moment il est intrigué par lui-même, il veut savoir comment il vous supportera. Je suis aussi certain
t pas aimable sans motif ; il l’excède avec ses attentions. Il désire savoir comment elle compte poser. Elle songe, quelques i
Quant à Tebaldo, il passe pour être mon amant… lui ! » Aurora n’avait su que répondre… Une gondole glisse le long de la si
l’esquisse que j’avais ébauchée, et je. me levai… pour… pour je n’en savais rien… le jeter par la fenêtre… le chasser ou part
à Venise. Cette invitation entraîna celle du violoniste Lowsky. On ne savait rien de lui, si ce n’est qu’il n’abandonnait jama
sion. — Tout cela me paraît étrange. Elle reprit son livre. — Vous ne savez pas ce que je crois, Aurora ? Eh bien ! voici : m
rait des paroles exaltées, mais une colère qui se déchargeait. Aurora savait tout cela. Aussi écoutait-elle le discours d’Anto
Elle s’approcha d’Aurora, les sourcils contractés, frémissante. — Je sais … je sais ce que signifient certaines expressions
pprocha d’Aurora, les sourcils contractés, frémissante. — Je sais… je sais ce que signifient certaines expressions sur les f
us de Lowsky ? — Comme de moi-même. — Morga, vous me plaisez. — Je le sais  ! Les hommes à qui vous avez parlé, comme vous ve
son de vous, de Lowsky, de Morga et de cet immortel ouvrage ! — On ne saurait trop se méfier avec un homme comme Stella-Lucente
couples, accablés du souci de ne rater aucune de leurs évolutions, ne sauraient penser à rien autre chose qu’aux divers mouvement
aient qu’on les traite avec trop de cruauté. Il leva donc, comme vous savez , l’interdiction contre le tango, exigeant toutefo
sants de la comédie italienne. Les vers de M. Camille de Sainte-Croix savent être, selon les cas, poétiques ou plaisants et on
ui, de concert avec le directeur de la Galerie des Offices — qu’on ne saurait assez remercier de la sagacité et de l’esprit d’i
qui connaissait admirablement le musée et les usages du personnel et savait comment enlever le tableau qu’il avait lui-même e
ue l’harmonie n’était pas la voix des parfums. Et ces hommes^ elle ne savait pas qui ils étaient. Beppo l’avait bien rassurée,
. — Existe-t-il un modèle, homme ou femme, qui ne soit pas curieux de savoir ce qu’on a tiré de sa beauté ? — Aurora n’a jamai
penchant vers Aurora : — Je suis l’ami de Wellseley, Madame, et je ne sais pas si vous posez de profil, de face ou de trois-
ite porte du palais, et se rendit chez Wellseley, sans s’inquiéter de savoir si elle était suivie. C’était un matin d’une limp
nt une semaine, jadis… Pardonnez-moi. Mais… Elle l’interrompit : — Je sais que, parfois, l’on croit aimer, et je sais aussi
Elle l’interrompit : — Je sais que, parfois, l’on croit aimer, et je sais aussi que je ne dois pas être jalouse… Ils eurent
e. — Pourquoi ? Nina va écrire à Antonio qu’elle nous a surpris. — Je saurai nier. — Vous pourrez donc mentir ? — Maintenant o
Il lui annonça qu’Antonio déjeunait dehors. Où et avec qui ? Ugo n’en savait rien. — Mais, si vous le voulez, Aurora, nous pas
, en même temps qu’à vous, et lui explique tout ce qu’il faut qu’elle sache . Si, par ordre du Signor Antonio, je l’appelle, e
aveugle, parce qu’ils s’aiment ; et que je préfère les perdre que la savoir à lui. Il replia la lettre. — Je suis allé chez
lettre. — Je suis allé chez la Ceschini. Je lui ai demandé ce qu’elle savait . Ah ! ah ! elle m’apprit qui étaient ces deux mus
io ? demandai-je, lorsque nous fûmes seuls. — Non, en tous cas, je le saurai . — Comment ? — Je pars pour Mantoue. — Vous ne pa
était avec elle d’une cruauté terrible, à tort ou à raison, je ne le savais pas ! Elle s’est évanouie contre moi : et, quand
onio, je me suis proposé comme domestique. J’ai été accepté, car j’ai su plaire au vieil Ugo, dont la cervelle se détraqua
lasciano traccia nell’ombra, gli specchi non ànno riflessi, non cade su loro dell’ombra una macchia, neppure la macchia d
ardant l’eau du fleuve — qui coule tranquille au-dessous. » Comme on sait , Palazzeschi appartient au groupe futuriste depui
e manque d’occasion d’apprendre le physique, le bête de la musique, à savoir jouer du piano et noter des idées, ont beaucoup d
in Rolland, la vie de Haydn a donné lieu à une longue controverse. On sait que Stendhal s’est servi, pour l’écrire, d’un ouv
rement des xviie et xviiie  siècles. — La fondation de Venise, on le sait , ne remonte guère qu’au ixe  siècle et à l’expédi
ix et la bannière pour faire sortir d’Italie la collection Crespi. On sait qu’une loi très sévère, la loi Pacca, existe en I
intégralement retraduite ? » Et alors, sur la recommandation d’on ne sait qui, il chargea le professeur de langue française
et que l’on désignait en Provence sous le nom de Roux de Corse, je ne sais plus au juste pourquoi. Il lança un manifeste emp
— par effraction — dans la catégorie des écrivains que l’histoire ne saurait plus ignorer, quitte à les reléguer dans la secti
cilité lumineuse », outrant l’enthousiasme jusqu’à s’écrier : « Je ne sais quelle grâce des Sévigné, des Choisy et des Bussi
précieuses. Cela ne remplacera jamais le texte autographe, hé ! je le sais de reste…, mais à quoi bon récriminer ? Tant pis
ue cinq ou six ans avant Orfeo, avec Calzabigi, dont la Dissertazione su le Poesie drammatiche del Sig. Abate Pietro Metas
leurs glorieux souvenirs communs, et surtout à tous les Français qui savent la gloire de la pensée de l’art de l’Italie dans
gloire de la pensée de l’art de l’Italie dans les siècles passés, qui savent le prix de son activité présente. Nous répétons a
élégant, impassible, avec sur le visage une froideur que nos yeux ne savent pas scruter : ils glissent sur quelque chose de l
ouvre en 1911, a été enfin ouverte au public le 4 juin dernier. On ne saurait d’ailleurs être trop étonné de cette lenteur d’in
5 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
réplique qu’il envisage le même objet dans la science de la peinture, savoir  : invention et mesure : invention de la matière q
s de sentiment et de raffinements de sensation, que le dessin seul ne saurait ni ne pourrait exprimer. « Chéret. — Avec les pol
plus persuasive encore la modernité de Chéret, c’est ce fait qu’il a su se servir et profiter de ce besoin toujours plus
cture, rendait-elle déjà une vive et sûre personnalité d’artiste, qui sait voir, avec une nette perspicacité d’observateur,
oir, avec une nette perspicacité d’observateur, la figure humaine, et sait la reproduire, en une synthèse efficace, par l’ac
tantôt pénétrant, tantôt malicieux, de la créature humaine, dont il a su — (comme il nous le fait voir dans cette exquise
lance une œillade insolente à quelque vieux Monsieur. Mais M. Chahine sait aussi exprimer le charme de visages plus aristocr
esprits de son temps, Léonard n’appartient pas à l’humanisme : il ne savait pas le grec et connaissait mal le latin, comme il
ils allèguent que je ne suis pas humaniste. Stupide engeance ! Ils ne savent pas ceux-là que je pourrais leur répondre comme M
phrase plus de bois vert que sur les bûchers de l’inquisition. On ne sait qu’admirer le plus, de l’indépendance d’un tel es
irer le plus, de l’indépendance d’un tel esprit ou du silence qu’il a su garder. « Si nous doutons de ce qui passe par no
’amour, que, selon ma raison, je dois te porter, ensuite parce que tu sais abréger ou prolonger la vie aux hommes (4), enfin
out de la chose qui doit être aimée. Si tu ne connais pas Dieu, tu ne saurais l’aimer ; si tu l’aimes pour le bien que tu atten
assionnalité que cette recherche de l’intensité en philosophie : nous savons cependant que l’erreur habite aux extrémités et q
ne prédestination parmi les hommes, elle se manifeste par le désir de savoir  : et le savoir est de telle vertu « que l’acquisi
on parmi les hommes, elle se manifeste par le désir de savoir : et le savoir est de telle vertu « que l’acquisition d’une conn
avant. Que devient le prêtre et le moine « qui par inspiration divine savent tous les secrets » ? Ils passent au second plan e
l’homme aspire sans cesse à retourner vers son mandataire. « Et vous savez que ce désir et cette quintessence sont les compl
les. « Qui ne refrène la volupté s’assimile aux bêtes (120). » On ne saurait trop remarquer chez un artiste qui servait César
on ne rencontrait quelques hommes inventeurs sages et savants, je ne sais où on verrait la supériorité ? Dans le légitime i
baiser les pieds de cet ange à forme humaine ? Les cardinaux veulent savoir si son invocation a produit quelques cures et, gr
’air. Donc l’esprit infus dans l’air serait bientôt démembré. Quant à savoir si un esprit peut parler, il suffit de définir la
ent te louer, comment exprimer ta noblesse ? Quel génie, quel langage saurait décrire ta véritable opération, œil, fenêtre du c
lisme et le poncif. La beauté est cachée : une imitation littérale ne saurait la découvrir. En outre, le corps humain doit être
ue, et qui est tombée dans les sales rouages de la politique, nous ne savons à qui nous fier. L’égalité des deux testaments, l
nt point au trirègne de la foi, de la raison et de la science, qui ne saurait orner dignement aucun front. Chacune de ces couro
eux, parce que la sensibilité seule la perçoit. Un élève de chimie en sait plus que Lavoisier et refera l’expérience de tous
ée, il accepta de n’être, devant la postérité, qu’un peintre. Mais il savait que son œuvre était bonne, il ne la renia pas, il
oires, qui appartient à la Maison d’Édition Brockhaus, de Leipzig. Je sais pertinemment qu’une importante édition, chargée d
i tue sa femme infidèle, ou d’une femme qui vitriole son amant. Je ne sais pas si c’est l’âge, mais la passion me paraît déc
ysionomie, ses gestes, son attitude, il continue bien son rôle. Je ne sais si M. Mounet-Sully, qui assistait à cette premièr
, Et les toits reflétés comme dans un miroir. Au centre où je ne sais quel frénétique espoir Suscite vers les cieux l
joindre, ô palais de porphyre, Au néant, les bras fiers qui vous ont su construire ; Déjà votre paroi cède et craque en
s, Mon Destin s’illumine et se précise en moi. Je t’aime d’avoir su , d’une main forte et belle, À ta gloire, ployer
rée, Du Ciel et de l’écume a formé sa couleur. Le tendre Bellini sait le chemin du cœur ; Le Titien nous porte aux voû
historique de cette corruption, l’illusion de ceux qui y voient on ne sait quel fait énorme et quel typique et exceptionnel
r du Petit Temps qui y a trouvé des renseignements peut être inédits ( sait -on jamais) sur l’envers du théâtre de Victor Hugo
ux connues n’avaient jamais été considérées avec méthode. Ce que l’on savait ne permettait pas d’établir clairement un plan d’
a jeté une ombre sur le maître. C’est une injustice que la critique a su réparer tout récemment. I La statue du Colle
s travaux d’orfèvrerie ; il finira par le Colleone. III Nous ne savons presque rien de sa vie. Il vécut à Florence et fi
vite, contrairement à ce qu’ont soutenu la plupart des critiques. On sait qu’il ne se maria jamais. Les nombreux enfants de
paupières baissées qui alanguissent le regard et lui donnent un je ne sais quoi équivoque, mystérieux, ces visages dont, apr
de l’Hôpital18. Figures arrondies, bien vivantes auxquelles l’artiste sait donner une finesse qui nous touche mieux que cell
pris. Il n’en cherche pas de plus parfaits. Verrocchio, au contraire, sait que l’art est perfectible dans ses moyens d’expri
ilie en disant : « J’ai eu tel maître et j’ai appris de lui ce que je sais  », ne devient pas un maître de l’avenir. Léonard,
es de son temps subirent de quelque manière son influence. Si nous ne savons presque rien de précis sur sa vie, nous pouvons,
nt le nom de Ferrari, Francesco, Eusebio, Defendente et Gaudenzio. On sait peu de chose du premier. En 1480 on le trouve à G
était un des auteurs les plus célèbres de l’Italie contemporaine. On savait que c’était un auteur populaire, nullement artist
erronées, que M. Gabriel de Mun s’est efforcé de faire la lumière. On sait que Victor-Amédée Ier devint et resta, par les tr
res, des traces de parenté avec Browning et avec Tennyson. Mais on ne saurait tirer argument de prétextes aussi légers et aussi
aperçu dans ses tableaux « une recherche de beauté émotionnelle », il sut se dérober à toute discipline et à toute obligati
temps et de tous les pays, estime la première nécessité d’un poème, à savoir  : qu’il doit constituer, avant tout, un chant. Le
comme l’unique inspiratrice, émanation de Dieu, comme le guide qui ne saurait égarer, comme le guerdon suprême dont l’accueil f
aute signification d’incorruptible beauté, de tendresse et de candide savoir . Si elle est morte, ravie, toute jeune, à l’extas
Trouvera à chaque pause quelque chose sue Ou quelque nouvelle chose à savoir  ! » (Hélas ! Nous deux, nous deux, dis-tu ! Oui
eige. Ainsi avec la femme bien-aimée s’est identifié l’amour, on ne saurait plus les disjoindre ; ils ne sont plus séparables
ut s’ensevelir dans la patience inéluctable, attendre la fin qu’on ne saurait éviter et écouter en son cœur s’éveiller la voix,
qu’au temps où avec toi enfin j’atteindrai le rivage Du pâle flot qui sait de toi ce que tu es, Et où je boirai dans le creu
agonistes, ainsi que nous le constatons aujourd’hui. Du reste, on ne saurait pas trop en vouloir à cet adaptateur d’Alfieri, d
té de quelques minuscules cénacles, seront livrés au grand public. On saura alors que les spectacles pour collégiens en vacan
néral, en révélant en même temps la tendance nouvelle du Poète qui ne sait plus demeurer solitaire et superbe, et s’adresse
ge sa puissance. Cet homme, certes très jeune, est un grand poète. Il sait que le sentiment de l’art est dans l’abstraction,
renseignements nouveaux sur l’incinération des restes de Shelley. On sait que le poète périt dans le naufrage d’une petite
en savant. Il pouvait dire : Je crois que… Il ne pouvait dire : Je le sais . Il n’en savait rien. » Tome LXXIV, numéro 2
pouvait dire : Je crois que… Il ne pouvait dire : Je le sais. Il n’en savait rien. » Tome LXXIV, numéro 265, 1er juillet
elle l’a dépassée. Beaucoup d’hommes de talent écrivent, mais ils ne savent pas se servir de leur talent. En d’autres temps,
e. » Cela n’empêchera pas que, s’ils font de beaux poèmes, chacun les saura et les récitera ! Gloire plus belle que celle d’ê
s précédents, chacun six planches grand-aigle d’une perfection qui ne saurait être surpassée. […] Titien (avec les magistrales
emy. Tome LXXIV, numéro 268, 16 août 1908, p.  685-690 [687‑688]. On sait que les Mémoires de Benvenuto Cellini ont été tra
le caractère d’un vrai document d’histoire parisienne que l’éditeur a su donner à ces Mémoires ainsi présentés. À côté, ce
es Mémoires, il se dégage de ceux-ci une vérité d’impression qu’on ne saurait négliger quand on veut se faire une idée de la co
éalisme obligatoire, ses couleurs peuvent être pures, gaies, elles ne sauraient avoir la richesse ni la souplesse voulues pour ég
és… Mais il ne faut rien exagérer. Pinturicchio, malgré sa facilité, sait aussi, quand il le veut, traiter admirablement le
air ironique de son éternel monocle. Et cette élégance qui passe, qui sait glisser, sans jamais appuyer, qui sait être légèr
cette élégance qui passe, qui sait glisser, sans jamais appuyer, qui sait être légère, ailée, tout en laissant une trace im
« progrès » des individus, des sociétés, des civilisations, mais qui sait voir beaucoup de choses avec des yeux nouveaux.
t Brutus. Puis, en levant les yeux, il aperçoit le maître de ceux qui savent , Socrate et Platon, et, présence inquiétante, cel
s il commence ainsi : « Marsile Ficin donne au genre humain le salut, savoir la connaissance et le respect de soi. » Il commen
our prix de l’absolution, la liberté de Florence : et vraiment, il ne sait pas ce qu’il demande ! Il avait salué les Françai
an ; le moine qui tente de renverser un pape cesse d’être moine et ne saurait prétendre au nimbe. Le pontificat de Léon X est u
int Paul et que l’Écriture fût traduite dans toutes les langues. » On sait que Paul III eut l’intention de donner le chapeau
une bête d’Apocalypse. L’esprit est faible, affreusement borné, il ne sait pas l’histoire, ignore totalement la littérature
de purifier les rites, en les supprimant. Le protestantisme n’a plus su écrire, dès qu’il s’est agi de faire œuvre de pai
uge qu’étant prématurée elle serait un élément de trouble, et nous ne savons que depuis une vingtaine d’années le nom du vérit
darité dogmatique, parce que la science en accroissement perpétuel ne saurait accommoder son activité avec l’immuabililé du dog
es deux sentiments se trouvent ici groupés dans un même aphorisme, on sait qu’ils se manifestent dans l’œuvre entier du phil
le Dante était guelfe, et il l’a prouvé avec quelle vaillance, on le sait , dans les batailles de Campaldino et de Caprona,
pour la construction de maisons et d’église, il ne reste guère, on le sait , que des décombres et il faut beaucoup de bonne v
ut plus à se roidir contre le destin, en payant d’exemple ? Nul ne le sait . Napoléon, qui a déploré cette conduite, disait :
part du temps qu’à l’organisation de véritables foires aux tragédies, savent combien tout cela est inutile, dangereux, encombr
attentif comme M. A. Maurel qui, lorsqu’il hésite même et se cherche, sait toujours mener le visiteur au point précis d’où i
lé de Vérone après 1438 comme partisan du marquis de Mantoue, et nous savons d’autre part que le peintre Pisanello avait subi
vement de la Renaissance, sur la signification de ce mouvement, on ne saurait dire dans son rapport avec l’Art lui-même, mais d
entretiens frivoles. Tu me diras tes jours ; ton destin traversé ; Je saurai les moments divins de ton passé, Puis les travaux
ivins de ton passé, Puis les travaux souvent payés d’ingratitude : Je saurai ta féconde et dure solitude. Tu me réciteras, nés
e mythe d’Auguste », le mythe du vainqueur irrésistible, Auguste, qui savait à combien peu avaient tenu les choses, réglait av
rtant des instruments à employer pour gouverner. La question était de savoir si l’empire serait gouverné, comme les monarchies
Auguste, d’autre part, vieillissant, — finissaient par s’émousser. On sait que l’opinion fut hostile à Tibère, que, malgré l
une fois réapparaître la Rome véritable, la Rome classique, celle qui savait simplifier partout les gouvernements fastueux, ac
démon, gravait à l’eau-forte, faisait des vers exquis, avait tout lu, savait tout, avec cela, s’habillait comme Brummell et ne
sme, de la haute culture et du raffinement intellectuel. Jamais on ne saura combien de collégiens, entre 1894 et 1900, auront
6 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
s autres Alliés pourrait être envisagé, en attendant que les Albanais sachent vivre d’une vie indépendante et pacifique. To
a des artistes qui vont plus loin dans la création et d’autres qui ne savent se détacher complètement de la réalité de vision.
té dé neutralisme, publia le 10 septembre un article anonyme que l’on sut bientôt dû à la plume du sénateur Rolandi-Ricci,
yauté, leur intelligence, aussi par le silence patriotique qu’ils ont su garder, méritent le respect de ceux qui sont anim
on oublie, entre autres choses, l’armée piémontaise dont le fantassin savait très bien pourquoi il marchait. Il est vrai, pour
professeur de Naples se trompe : le Mercure, non moins que la France, sait fort bien que l’Italie mène, comme sa sœur latine
ülow, revint à Rome avec le programme anti-interventionniste que l’on sait . Mais ce programme allait, en général, contre le
c en éprouva certainement un décisif accroissement d’exaspération. On sait le reste : le soulèvement impressionnant de l’opi
ntraint l’Italie à l’alliance défensive avec les empires centraux (on sait désormais que les pactes de la Triplice, en ce qu
l l’introduira dans son prochain roman. Des écrivains respectables ne surent pas résister à cet usage, offensant ainsi non seu
de théâtre et jusqu’aux acteurs français parcourent nos scènes ; nous savons que le théâtre et de roman ne suffisent pas à nou
si, quoique nous en rapportions rarement un livre d’impressions. Nous savons que la France est le creuset de toutes les expéri
s morales, sociales, et politiques — bonnes et mauvaises, — mais nous savons aussi qu’elle est saine, solide et passablement c
ait content dans un coin, les amies de son petit monde littéraire lui savaient gré de ne pas gêner, par une activité encombrante
’il s’était fait dans son petit monde littéraire, ses concitoyens lui savaient gré de le voir passer continuellement au milieu d
lés aussi qui attendent la fin comme l’accomplissement des prophéties savent que le songe est vain. Que les Allemands et leurs
ucteur n’a pas tout anéanti en lui. Quelque chose soupire, vers on ne sait quoi, et qui est comme caché dans la partie la pl
ier, en dehors du désir qui m’étreint toujours plus fortement ? Je ne sais pas et n’en ai nul souci. Tout mon être n’est qu’
n frémissement, auquel je m’abandonne, sans demander rien d’autre. Je sais que je ne suis pas seul. C’est là toute la certit
il peut s’élever contre la sauvagerie de la guerre actuelle ; mais on sait que l’église Santa Formosa, toujours à Venise, a
rature a perdu avec Scipio Slataper (1888-1915) un écrivain qui avait su s’affirmer avec un petit livre âpre et savoureux,
harmonieux. Les voies de transport aérien donnent le vertige et on ne saurait trop en admirer l’ingéniosité. Quant à ces canons
es conquises, les armes et les munitions, les prisonniers, etc. On ne saurait trop louer de telles publications qui aident les
yens de locomotion. Au lieu de Divinité vous dites Vélocité ; sans le savoir les Allemands ont bien fondé la religion de la Fé
o ! » et cette exclamation quasi pantagruélique éveilla en vous je ne sais quel sentiment religieux qui transfigura la bécan
semblable à Godeau qui rut le premier Académicien à trépasser ? Je ne sais . Il est en tout cas le premier mort d’entre les f
qui vient ; l’esprit militaire m’a régénéré. » L’esprit militaire ne saurait régler toutes nos aspirations ; il ne peut domine
ure : d’ailleurs n’est-ce pas une plus grande aptitude à aimer que de savoir jusqu’à quelles profondeurs descendent en nous l’
ouffert avant de triompher sur leurs faiblesses mondaines, et qui ont su cueillir les fleurs du contentement parmi les bui
en vérité, pour un homme positif, y a-t-il rien de plus ridicule ? Il savait de quelles splendeurs rayonnent de telles âmes qu
critiques quand il a voulu expliquer, ou, pour mieux dire, quand il a su avouer ses incertitudes et ses illusions mystique
ogazzaro. Voyez ses héros : ils souffrent, ils s’attristent de ne pas savoir quel est ce mystérieux océan d’aspirations où som
ien qu’ils sont dans l’attente, qu’ils espèrent vivre ailleurs, je ne sais où : une petite barque se balance, au lointain, q
mélancolie ; ils le subissent dans l’action, mais leur vie intérieure sait le parer de voiles à larges plis ; pauvres idéali
ules étreintes durables, — apparaît au lecteur le moins initié. Je ne sais pas d’esquisses plus fines, de tableaux plus harm
ses plus fines, de tableaux plus harmonieux que ceux dont Fogazzaro a su embellir l’idée du mariage et du foyer. Bien qu’i
l’absolu. Il a remis en valeur la splendide aptitude des âmes qui ont su approfondir, à travers le mirage des faits, la su
peuvent trouver austère cette conception. Et pourtant, se connaître, savoir sa mesure, même aujourd’hui, n’est-ce pas la meil
nco Maironi, dans le Piccolo mondo antico, s’opposent, mais comme ils savent parfois s’unir ! Ah ! combien ces deux êtres s’él
prière… Au contraire, Luisa Maironi n’est pas une rêveuse et elle ne saurait trouver le calme dans l’adhésion à un dogme. Elle
sse est pleine du pardon à l’égard des fautes et des crimes, et je ne sais rien de plus exaltant que son influence sur ceux
ent nos pères, qui firent aussi de l’histoire, — parfois même sans le savoir . Pascoli ne voit pas seulement la projection d’un
aternel, dans un geste d’abnégation. Il n’aimait point la guerre ; il savait qu’elle constitue une grande partie de l’histoire
ue une grande partie de l’histoire, et, partant, de la tradition ; il savait aussi qu’elle met en valeur l’esprit de sacrifice
e social. Qui osera trouver méprisable une telle philosophie ? Et qui sait si, là-bas, en luttant contre l’Autrichien, quelq
alie. — Vous critiquez sévèrement M. d’Annunzio, lui ai-je dit, et je sais que son activité, en ce moment, a le don de vous
travers l’aviateur blessé. Mais laissons cela. Je voudrais seulement savoir de vous ce qui vous choque dans le romancier ? — 
se tourmenter les uns les autres, à cause du « petit acte » que vous savez , tous ces personnages qui mettent du raffinement
ainsi, en un dialogue entre les deux principaux personnages : « Je ne sais que faire de mon temps, dirait le monsieur, et j’
alanguit et où l’âme se sent trop seule. Moi-même je mettrai tout mon savoir à te torturer en te rendant jaloux. Oh ! ce sera
de l’âme italienne contemporaine une fin uniquement italienne, et ne saurait admettre aucune concession à l’internationalisme.
du tsar. Il faut, dit M. Corradini, il faut, quand c’est nécessaire, savoir atteindre, au-delà de la mort, un but caché dans
ent, que devant soi-même. « Il y a dans l’aventure d’être pendu je ne sais quoi qui corrige la platitude d’une destinée », d
ue pendant des mois dans l’impossibilité de tenter une avancée, on ne saurait se prononcer : lesquels furent les plus grands et
euse toujours, dans les tranchées. M. Barzini confirme ce que nous en savons  ; il ne nous apporte rien de nouveau, quoique sa
digner ? Comme contraste à cette morale perverse et répugnante, on ne saurait trop recommander le chapitre consacré, moins à la
7 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
ction des membres du jury au concours de la Ville de Paris lorsqu’ils surent que le lauréat auquel ils venaient, si judicieuse
hétique dont j’aurais pu tirer des avantages considérables si j’avais su me le rappeler. Mais quant à la Francesca, le gar
défaut d’origine, vis-à-vis duquel toutes les beautés dont le poète a su parsemer son œuvre, ne pouvaient pas atteindre le
dur et opiniâtre, les haines de plusieurs imbéciles dont personne ne saurait plus rappeler le nom, les polémiques vigoureuses,
rise le moment actuel. Vis-à-vis de cette nouvelle orientation, je ne sais pas trop quel sort est réservé au livre, traqué c
nant, grâce à un jeune et ingénieux chartiste, M. Henri Longnon, nous savons exactement qui était Cassandre. » Elle s’appelait
oute à son habitude d’attendre le soleil pour aller se coucher, et il savait les rendre avec une originalité savoureusement pi
nt nombreuses, choisies, variées, et d’une beauté d’exécution dont ne saurait trop faire l’éloge. Les Revues Charles-Henry
ent avec la foule autour de l’orchestre de la place Saint-Marc. On ne saurait soupçonner qu’elle loue à la nuit son joli petit
meux la Divine Comédie, il les a doués de passions violentes, et il a su éviter les banalités fâcheuses qui auraient pu le
dans Francesca, charmante, tendre et passionnée. M. Pierre Magnier a su , dans Paolo, faire preuve de grandes qualités. Et
débuté par des chefs-d’œuvre dans l’illustration de ses livres. Je ne sais s’il est possible de voir quelque chose de plus p
» de son maître Delage ? Excellente recommandation : voilà un œil qui sait voir, un esprit qui sait raisonner. Ne soyons pas
Excellente recommandation : voilà un œil qui sait voir, un esprit qui sait raisonner. Ne soyons pas très surpris de ces manq
nous présenter des constructions qui n’existent plus, ayant très bien su rendre le grand caractère architectural et même l
bonnaire, et on y retrouve toute la manière dégagée de M. Ojetti, qui sait voir et raconter d’une façon on ne pourrait plus
nt en même temps le talent d’un auteur et la faiblesse de n’avoir pas su ou voulu élaguer son arbre. Loin donc de m’appuye
assions des personnages qu’on me fait défiler sous les yeux. Si je ne savais pas que Jules César a été un homme extraordinaire
prendre, un art dans lequel M. Silvagni est passé maître, et c’est de savoir raconter et de contraindre le lecteur à se passio
uova Antologia, Natura ed Arte, La Lettura, marchent bon train. On ne sait rien de la Rivista d’Italia, où un tas d’illustre
peut-être, quelques bons arguments. Je ne me fais aucune illusion, et sais parfaitement qu’ils ne pèseront d’aucun poids dan
e paix fournisse une occasion de les faire passer en France. » On ne sait ce que le vieux Mansart pensa de la proposition d
rguillier. […] M. Eugène Müntz a parfaitement résumé tout ce que nous savons de Raphaël et de sa carrière courte, éblouissante
rt. Tome XLIV, numéro 154, octobre 1902, p. 251-259 [253-254]. Je ne sais pas si M. Fr. Blei voudrait envelopper dans sa ch
d Nay, et The New Canterbury Tales, seront sans doute très heureux de savoir qu’ils peuvent maintenant se procurer l’introuvab
s essais : chacun d’eux est indispensable aux autres. Sans eux, on ne saurait comprendre l’auteur dans son subséquent développe
sme d’une préférence personnelle n’a pas présidé à cet assemblage. On sait telle collection plus intéressante encore par la
ne du temps » le rassurait. Les amateurs, entre les plus éclairés, ne savent pas tous que les « audaces contemporaines », si p
tant moins compréhensifs, cherchent à justifier une admiration qui ne sait plus où prendre les sûres références de la vraie
tant plus sublimement divin que plus modestement humain. Mais la Mère sait qui est le Fils ; elle le tient avec un respect i
ne très belle, très décorative et très rare chose. § Mon intention ne saurait être de tout dire, et pourtant j’aurais aimé m’ar
8 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
và a intitulé sa publication : Lettres de femmes à Casanova. Or, vous savez que lettres de femmes, cela veut dire lettres d’a
ue fois que vous avez à vous repentir de vos écarts amoureux. Et Dieu sait si cela vous est arrivé souvent ! Vrai, ce n’est
figure de votre Manon en costume de novice traverser le jardin ; nous savons qu’elle n’a pas persisté et qu’elle s’est mariée.
r. Ses lettres peuvent se résumer en une seule phrase courte, elle ne sait dire que celle-là : Je vous aime bien, aimez-moi
, il se fait tard et je me sens toute prête à dormir, mais comme vous savez que ce n’est pas tout à fait moi qui écris, je do
rès du lit de sa petite amie qui a une variole en suppuration. Or, je sais par métier quelle en est la pestilence, et on com
ma brochure. Je vous la rappelle : Mais le point qui importe est de savoir si la fuite nocturne sur les toits et à travers l
vous donne un carré de montre sans la monture, vous pouvez renoncer à savoir l’heure autrement que par le soleil ; si je donne
atiques ; tout est de l’invention de Casanova en Hollande ; Dieu seul sait si le banquier Hope a eu une postérité féminine.
ette résolution d’emmener avec vous et quand même cet homme, que vous saviez ne pouvoir être pour vous qu’un embarras ou un da
ut de suite, comme si elle me reconnaissait ; j’étais celui dont elle savait l’existence loin d’elle, et qu’elle attendait. J’
e. Jamais je n’avais ressenti un bonheur comparable à celui-là. Je ne savais où j’allais, et je ne cherchais pas à le savoir.
ble à celui-là. Je ne savais où j’allais, et je ne cherchais pas à le savoir . Je jouissais de chaque minute, je la buvais. Je
infinis ; tout, pour moi, devenait l’occasion d’un départ pour je ne sais quel monde de poésie. Un mot, un geste, une coule
t peur de se trahir ; si sincère, si naturelle, si spontanée, elle ne savait pas mentir, elle ne savait point tromper. Sans ce
ncère, si naturelle, si spontanée, elle ne savait pas mentir, elle ne savait point tromper. Sans cesse elle tremblait de se dé
lles on l’avait élevée, ni son éducation, ni sa foi religieuse ! Elle savait qu’elle serait déshonorée, que toute cette sociét
moi, je réfléchis, ou, plutôt, je m’efforçai de réfléchir. Car je ne savais plus. J’étais abandonné à mes sentiments et j’agi
eux qui disaient cela ne l’auraient plus jamais répété, s’ils avaient su de quelle façon Lina et moi nous nous aimions. Pe
doute. Je ne désire pas plaisanter. Quant à vous tuer, ma foi, je ne sais plus. Je verrai tout à l’heure. Per Bacco ! êtes-
ans la maison, — (il dit cela sans me choquer, à la française) — vous savez sans doute qui je suis : Marchese di Baiano, colo
— Carrera, Giovanni Carrera… À six heures, il va au Caffetuccio, vous savez , Piazza Vittoria… Demain, soyez donc avec lui. Je
de cette nuit s’était représentée à mon esprit, et je m’efforçais de savoir si cela s’était passé réellement ou en songe. C’é
uprès d’elle, le premier, à son chevet, rester là, condamné à ne rien savoir  !… Quand elle avait ouvert les yeux, quand elle s
ssit avec nous, demeura quelques minutes, fut charmant, s’inquiéta de savoir si je me plaisais à Naples, et, quand il partit,
l avait un fils et une fille, l’un et l’autre d’une grande beauté. Je savais mieux que lui que Lina était belle ; mais je l’éc
e se compliquait, elle devenait émouvante. Je ne pouvais plus du tout savoir comment elle finirait. J’étais de plus en plus li
nctivement, je cherchais à comprendre le plan de la construction pour savoir de quel côté se trouvait l’appartement de Lina. C
et baisant respectueusement la main de Mlle di Baiano. X Je ne savais que penser ; je n’avais jamais vu personne mentir
e signifiait cela ?… Et n’avais-je pas tout à craindre d’un homme qui savait si parfaitement dissimuler ?… Comment serais-je j
. L’idée du mariage, au contraire, me glaçait ; j’y distinguais je ne sais quelle contrainte du sentiment, je ne sais quel e
it ; j’y distinguais je ne sais quelle contrainte du sentiment, je ne sais quel essai de régulariser, de canaliser la passio
t de même, ce n’était pas le mariage bourgeois, puisque les autres ne sauraient jamais l’histoire vraie de mes relations avec Lin
était-il pas fâché de se délivrer de l’embarras d’une fille ? Je n’en sais rien, ma foi, et aujourd’hui encore, après des an
ite répandu dans la ville. Je connaissais bien les Napolitains, et je savais à quel point ils sont bavards et moqueurs, tout o
ses sourires, comme toutes les nuances de sa voix, maintenant je les savais . Elle m’avait ravi de mille manières neuves, et c
dans le palais Bianca Capello sur le Grand Canal. Il y a là, comme on sait , plusieurs morceaux de grande valeur, notamment l
peu de place à la personnalité de l’artisan, l’œuvre littéraire ne se saurait comprendre en dehors du poète qui l’enfanta, du m
chés de se plier à l’adaptation nécessaire, Faust, Stellio Effrena ne savent ni l’un ni l’autre conserver la femme qu’ils ont
« n’ayant plus sa vieille maison et pas encore la maison nouvelle, ne sait ni où travailler, ni où reposer, ni où vivre, ni
nces du Sauveur, dont la valeur religieuse lui échappe, et dont il ne sait saisir que le seul symbole charnel. Ils l’ont fr
luxueuse des visions de la ville des doges par Henri de Régnier, qui sut trouver, dans le somptueux décor convenu des coin
stoire Auguste, retracent la vie et le destin. Mais surtout, pour qui sait rapprocher, malgré le temps, les époques et la di
ipales des Gaules par Gênes, par Suze et le Petit Saint-Bernard. — On sait aussi, par les publications précédentes, le charm
ntraire, le Vrai, le Vrai absolu peut commencer justement là où notre savoir finit. » Un des grands mérites, solitaires et mé
ouvenirs de son long et laborieux séjour dans sa ville florentine. On sait — ou l’on ne sait pas, en France — que M. d’Annun
ng et laborieux séjour dans sa ville florentine. On sait — ou l’on ne sait pas, en France — que M. d’Annunzio joue devant le
e ? Pourquoi a-t-il poursuivi un tel grand travail de dilettante ? Je sais que M. d’Annunzio n’est plus à l’âge où l’on se r
des Géants, la terre de Circé et les régions Infernales ? Il faut le savoir  ; et pour cela soumettre les renseignements d’Hom
jouté une démonstration indépendante que je ne puis refaire ici18. On sait que, parti de chez Éole pour sa chère Ithaque, Ul
e point est, comme tout le reste, de faible altitude, Ulysse, nous le savons déjà, a vu l’île se découper de toutes parts sur
ma tin le héros s’est rendu compte du phénomène, mais sans arriver à savoir dans quelle partie du ciel il se passait. « Caus
soit ! dit-il le quatrième jour. Vous le voyez, pauvres amis, nous ne savons où est le Nord, où est l’aurore, ni où disparaît
lui à une même région. Ainsi l’on prévient une objection possible, à savoir  : que la navigation « surnaturelle » d’un jour au
e de la déesse infernale pour christianiser une dévotion païenne : on sait que, aux premiers siècles de l’ère chrétienne, ce
t actuel des lieux, San Pietro répond très suffisamment à ce que nous savons de Perséphoneia. Mais la vaste plaine de vingt à
lampes et bustes d’Astarté en terre cuite. Et la question se pose de savoir si Perséphoneia ne se placerait pas mieux à Monte
en son livre, George Sand, par négligence ou par inaptitude, n’a pas su tirer du métier d’art, intimement mêlé à la trame
es du meilleur monde ont la mauvaise habitude de lire des romans pour savoir surtout ce qu’on portera cette année, elles ont f
non plus. Sous le rapport critique, je le regrette d’ailleurs : on ne sait jamais trop de choses, on n’étend jamais trop son
30, un pauvre essai doctrinaire comme celui d’Artaud de Montor. Je ne sais si Stendhal a connu cet écrit : si, l’ayant connu
sous la République, Machiavel étant en place, cette étude eût pu, qui sait  ? aboutir à la fixation de quelque « statut des f
en manière de leçon, la reprise même de Lucie de Lamermoor, et chacun sait que le Barbier est un chef-d’œuvre. […] La Cur
érablement, en quantité sinon en qualité de production. Certes, on ne saurait saluer l’avènement, ni la naissance, ni la promes
s éperdus qui font penser tour à tour à un délire de puissance qui ne sait s’exprimer et à un délire d’impuissance qui ne pe
. Francis de Croisset, M. Meyerhold lui ressemble parfaitement. Il ne sait pas un mot de français. Malgré cela, il parvient
Courbet comme aïeux et créé par les grands artistes français que l’on sait , et si l’Italie y a part capitale, ce ne serait q
blonde ou brune, et quel goût, sur votre bouche, a votre âme. Mais je sais que je vous reconnaîtrai tout de suite, parmi la
lui disais : « Je vous aime !… Mes lèvres ont envie de vous !… Quand saurai -je comment sont vos seins, vos jarretières, vos b
lle, le canal dormait, lisse et clair comme un miroir. Maintenant, je sais qu’elle est brune et qu’elle se teint les cheveux
te l’utilité de l’établissement de l’industrie dans la Péninsule ; je sais aussi que la bourgeoisie lombarde, qui domina en
farouches révolutionnaires, après des rois soi-disant négligents, ont su respecter la beauté de la Joconde, on est écœuré
tif de chacun d’eux il y avait au moins une toile qui prouvait qu’ils savaient admirablement leur métier de peintre avant de se
ôt dans cette Afrique du Nord où, au temps jadis, les Romains avaient su établir des colonies prospères et riches. Le géné
il est possible de féconder ce pays, dont les indigènes n’ont jamais su tirer parti. La présence de ruines romaines, vill
. Je suis revenu d’Azizié vers Tripoli sur un camion militaire. On ne saurait croire quels services peut rendre ce mode de comm
milieu d’un tourbillon de poussière nous entrâmes dans l’oasis. Je ne sais si partout aux environs de Tripoli la terre sablo
au Comité essaiera de réaliser le programme qu’il s’est tracé. On ne saurait trop admirer un tel programme. Il est, depuis des
it se voir en France à l’égard de l’Italie, ni d’aucun antre pays. On sait d’ailleurs que l’Italie, depuis deux ans, est dan
y. On l’a remplacé, mais, qu’on m’en croie, on n’a pas fait mieux. Je sais  : il faut bien que le commerce marche, le commerc
uteur tous les ans. Et le commerce marche : les parents des élèves en savent quelque chose ! Passons. Pour l’Histoire romaine
douces et légères semaines du printemps oriental, j’associais, je ne sais pourquoi, en une même sensation, le bonheur physi
ualité même de la vie, ressuscitée ! Le plaisir, la magie, dont on ne sait ce qu’elle est le plus : philosophique ou artisti
st-elle ? » — « Monsieur, pouvez-vous m’indiquer la Via Selecta, vous savez cette rue où on pouvait se promener seul, se recu
les données topographiques, semblent un peu réduits. Au fait, cela ne saurait être une critique, car mon jeune homme ignorait p
impression éprouvée par mon spectateur ; mais à la réflexion, cela ne saurait , disons-nous, constituer une critique. Toutes les
ture, condamné à mort, ainsi que ses quatre co-accusés, et, quoiqu’on sût « l’Italie tendrement émue pour celle noble tête,
a été publiée, mérite cependant qu’on s’y arrête encore un moment. On sait que c’est M. Aldo Ravà qui, le premier, fit paraî
à prendre cette mesure. Avec un tel diable, — même en terre, — on ne sait jamais. Ce serait à voir. M. Gaston Capon a, pour
le fit naître à Paris, en 1313, d’un Toscan et d’une mère dont on ne sait rien, sinon qu’elle était probablement parisienne
e dévouement à ses émules. On lui connaît aussi la vertu suprême : il savait admirer. Nul n’a plus fait que lui pour la gloire
que les Muses gardent quelques sourires pour ses humbles travaux. Il sait les limites de son art ; il en sait aussi le méri
ires pour ses humbles travaux. Il sait les limites de son art ; il en sait aussi le mérite. Il proteste contre le grief d’im
volontaire comme le représentant de l’esprit et de l’art italiens. Je sais qu’on voulait rédiger une protestation en règle :
e d’innombrables adeptes et fervents dans le monde entier. Casanova a su s’attirer autant de commentateurs que naguère Vol
ubliés, annotés pour la plus grande gloire de notre aventurier qui ne saurait désormais être taxé d’imposteur, au point de vue
discréditer à jamais aux yeux des sincères casanovistes. Nous croyons savoir que l’Édition du Manuscrit original se prépare ac
quinze volumes. À quel tome s’arrêtera-t-elle ? Personne encore ne le saurait déterminer. Les lettrés allemands, aussi bien que
pas long : « Elle pleurait, elle pleurait, elle pleurait… Hier, vous savez , hier ? sanglotait-elle… Hé bien, voilà… J’avais
e des cafards qui revenait chaque mois. Ma mère les réunissait, je ne sais comment, dans un vieux tonneau et j’étais alors a
ans lequel s’est miré Torlonia, l’homme le plus riche de l’Italie. Et sachez que lorsqu’on se mire on devient comme la personn
aire pour moi une sorte de génie que j’aimais croire tutélaire. Je ne sais pourquoi je l’avais appelé Maldino. Je forgeais d
a éclata de rire, baissa les yeux et répondit en rougissant : — Je ne sais pas lire. « À ce moment mon père rentra, il était
maman ? — Elle est à la maison, dit mon père, tu lui écriras quand tu sauras écrire et tu reviendras quand tu seras grand. — M
éon. J’avais rencontré un édifice (sous-préfecture ou municipe, je ne sais trop) faisant parade de deux grandes plaques de m
9 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
ière des bibliothèques. Elle en sort si fraîche et si vivante qu’elle sait aussitôt nous charmer et nous émouvoir. Il ne fau
. Une part légitime de l’ovation revient, certes, à Mlle Legrand, qui sut chanter en tragédienne au lieu de se croire au co
ver du nouveau. Il interroge et triture la substance sonore, et il ne sait que faire de ce qu’il obtient, car, en ce temps d
ne cherche pas, et il trouve sans le vouloir. Et, ce qu’il trouve, il sait s’en servir aussitôt, parce que c’est l’œuvre spo
le a laissé de son passage une empreinte certaine, la langue. Reste à savoir comment cette empreinte s’est marquée. Qui a lati
urs eu d’étroites relations avec l’Italie, mais c’est une question de savoir si elle a été plus influencée par l’Italie qu’ell
d’intérêt à lui-même, et pas assez au monde extérieur ; et puis, qui sait  ? Cet Italien se trouvait peut-être mal à l’aise
ard bien inspiré, vient de renouveler à M. Carré son privilège, on ne saurait assez proclamer ce que notre musique doit à son i
lque droit de douter de l’entière sincérité du polémiste, et ce qu’on sait de l’homme n’est pas pour en dissuader. L’épître
gluckiste, comme la carrière lui réussit toujours brillamment, on ne saura jamais au juste quelle influence eut le succès su
e qui absorbe presque totalement son activité. Mais, jeune encore, il sut se soustraire au danger de lire et de publier sim
peut-être même des érudits consciencieux, trouvant la besogne prête, sauront gré à M. Rodocanachi de son désintéressement. Mai
un livre qui, malgré tout, est de grande valeur, et dans lequel on ne saurait reprendre que la forme ingrate dans laquelle il e
rchie italienne. Il a cherché à dégager ce caractère à part ; et l’on sait qu’il est toujours intéressant d’écouter ceux qui
nt d’écouter ceux qui se renseignent dans les pays qu’ils traversent, savent voir et traduire clairement des impressions, — qu
e est une vulgarisation agréable et succincte de ce que l’érudition a su découvrir ou préciser sur la question. Tome L
les tortures de la Croix ! Pensez donc. À Paris, un auteur dramatique sait pour qui il écrit ; c’est-à-dire qu’il sait qu’il
ris, un auteur dramatique sait pour qui il écrit ; c’est-à-dire qu’il sait qu’il écrit pour les Parisiens et Parisiennes, pu
Pour quel théâtre écrira-t-il ? À quel public devra-t-il s’adresser ? Savez -vous combien l’on compte de scènes italiennes qui
indications, il est pénible de rester sans cesse dans l’indécision de savoir ce qui reste intact de la pensée du Maître et ce
pour l’eau qui cache, en elle plus de mystères que l’imagination n’en saurait inventer, et qui engourdit la volonté malade de s
de la bonne, c’est Martin qu’est r’venu, Martin celui à ma femme, tu sais ben, Martin des « Deux Sœurs », qu’était perdu.
ontre, une promenade à la campagne, où elle s’offrit à lui, où lui ne sut pas la prendre. Pareillement, dans la Veglia fune
a : — M’aimez-vous ainsi ? Mais Emidio n’ouvrit pas la bouche ; il ne sut que répondre. Il aurait voulu tomber à genoux. Et
aîtresse d’un jeune homme, dont elle a eu un fils. Du jour où elle se sut enceinte, commencèrent pour elle l’angoisse et le
ndes ». Brusquement, l’enfant lui fut arraché, porté et caché elle ne savait où. Elle ne le revit plus : vainement elle demand
a et en elle surgit l’impérieux besoin de connaître son fils, qu’elle sait vivant et qu’elle n’a pas revu, depuis le jour où
rrées par notre maître-conteur, pas plus que le Lys dans la Vallée ne saurait jamais effacer la délicieuse historiette de la re
ritiques représentes cependant un travail important et complet : nous savons qu’il est réalisé, et au besoin nous le consulter
n curieux tableau de la Curie romaine et des réformes qu’Innocent III sut y apporter. Deux portraits sont placés en tête du
crits florentins, parmi lesquels les Strozzi, perdent tout espoir. On sait les attaches de Lorenzino avec les Strozzi, qui s
e scientifique, dans cet ordre de sujets, est peut-être unique. On ne saurait trop signaler, nous ne disons pas sa science des
is cela permet mieux de lire, dans le sentiment voulu, ce texte où le savoir se dérobe sous l’art. Cet art ne serait-il point
le, en attendant, aux visiteurs de Rome. C’est un guide, et l’on doit savoir gré à la maison Hachette, qui s’est fait une spéc
magnifiques. Ses successeurs continuèrent l’œuvre entreprise et l’on sait comment les Romains, en adoptant l’architecture g
é n’est qu’un renseignement sur l’étendue des facultés humaines. Nous savons par lui ce dont les hommes sont capables. Mais au
ils ont fait appel et la nature de la source de leurs émotions. Nous savons par eux qu’ils ont vécu, aimé, souffert comme nou
t imposé, l’œuvre mauvaise en outre devient néfaste. Par contre, nous savons qu’en fait d’achats officiels, il est de traditio
ts. Manzoni écrivit alors un roman historique, « Les Fiancés », où il sut résumer la vie italienne (et non l’âme italienne)
10 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
d’aucune étude. Est-ce à cause de sa complexité et de sa variété ? On sait que l’Italie est la terre classique des argots, q
n temps, où l’érudition n’avait pas encore fait de tels progrès qu’on sût distinguer entre les originaux de l’art grec et l
perbe spécimen de notre fabrique de faïences Saint-Porchaire, dont on sait la beauté et la rareté des productions, fut payé
ubliques ont été enlevées et mises en lieu sûr. Malheureusement on ne saurait arriver à protéger aussi efficacement les édifice
olo qui décorait cette dernière et qui a été complètement détruit, en savent quelque chose. Aujourd’hui Venise est menacée enc
entiers, en s’abstenant de désigner les passages incriminés. Or je ne sache pas qu’elle ait jamais songé à condamner en bloc
us voulons plutôt raconter — ce qui n’a pas été fait encore, que nous sachions  — comment la retraite commença. Quelques jours av
alors qu’avant la retraite, les autorités militaires, redoutant on ne sait quelles manifestations fâcheuses, n’avaient jamai
llait chercher non à se faire tuer mais à battre l’ennemi. Nous avons su gré, toutefois, à nos amis italiens de leur effor
elà les Alpes. Henri VII, duc de Luxembourg, empereur d’Allemagne, ne sut pas même réaliser l’idéal restreint que lui indiq
l’idéal restreint que lui indiquait l’auteur du De Monarchiâ : il ne sut point soumettre l’Italie au pouvoir impérial et,
Saint-Jean de Latran et mourut, misérablement empoisonné, sans avoir su seulement comprendre la tâche héroïque à laquelle
des défenseurs, par la grandeur des conséquences en jeu. Il s’agit de savoir si l’ennemi réussira à descendre dans la plaine,
e des événements qu’ils prétendent révéler. Peut-être le lecteur nous saura-t -il gré d’apporter quelque clarté à ce sujet ? § L
son pouvoir. Ce succès révélait remplacement de nos troupes que l’on savait entrées en ligne à l’extrême droite du barrage, a
her de déborder le Grappa par la vallée du fleuve. Les Anglais, on le sut plus tard, occupent, au sud-est du dispositif, la
t d’Italie ; l’ennemi peut y amener encore de nouveaux effectifs ; il sait combien il peut compter, même en cas d’un succès
rre disait à un de ses pairs : « Il nous manque un César Borgia, vous savez  : c’est “le Prince” de Machiavel. » Son collègue
supérieure, c’est un artiste en machinations infernales, personne ne sait mieux ourdir un crime et en perpétrer l’exécution
ut aussi net que possible. De plus le « groupe de Défense nationale » sut imposer sa volonté aux séances publiques : la dis
document unique, L’Italie jouerait facilement un grand rôle. Si elle sait et si elle veut, disait le Resto del Carlino (12 
t le coup décisif plus au Nord, en un endroit où les Austro-Allemands savaient qu’il n’y avait que deux brigades pour leur résis
our le public français, ce n’était là qu’une confirmation de ce qu’il savait déjà, grâce au journal de M. Clemenceau : en tête
 ». Or quiconque possède les premiers éléments de la langue italienne sait que : aller à la maison se dit andare a casa et j
lités socialistes ? Les décisions du Congrès socialiste de Florence ? Sait -il qu’après l’article de Turati dans la Critica S
cle très documenté qui écrase littéralement la thèse de M. Mesnil. Je sais que d’Arsac connaît au moins aussi bien l’Italie
’une religieuse du Sacré-Cœur dont le couvent est sur le Janicule. On sait que cet ordre foncièrement français doit sa fonda
édois en 16489. Le critique de la Strassburger Post 10 avoue qu’on ne saurait , en tout cas, « la compter parmi les chefs-d’œuvr
numéro de votre revue. M. Piérard, à court d’arguments, — car il n’a su me répondre sur aucun point et n’a pu ni prouver
ans l’histoire. Mais un interventionnisme capitaliste et bourgeois ne saurait avoir la même portée. » 2° Le traité de Londres
le « parecchio » préconisé par Giolitti. La majorité des députés fit savoir à celui-ci qu’elle était avec lui. Mais le minist
inetiers qui se sont associés pour faire monter le blé ? Je veux tout savoir , sans quoi tu seras de nouveau roué. » À ces paro
ntre de jeunes peuples désireux de reconquérir leurs droits, l’Italie sait qu’elle a avant tout à abattre l’ennemi, l’Austro
qu’il « n’unira jamais ses forces à celles des gens qui n’ont jamais su empêcher l’Allemagne de vaincre, ou qui ont, par
t les Anglais. Nous apprenons par quelle adresse juridique M. Sonnino sut rompre l’alliance avec l’Allemagne et l’Autriche 
ance sa magnifique noirceur sur les cinq ou six noirs du vêtement que sut rendre l’habile pinceau de Sébastien del Piombo.
sé à l’église de la Madonna del Sasso, à Locarno, où se trouve, on le sait , le fameux Ensevelissement du Christ de Ciseri, e
arrivé à un rédacteur du Corriere della Sera de situer à Rieka je ne sais quel événement rapporté par sa chronique. Ce fut
ttrocento, citée par Carducci, célèbre la gloire de l’humble héros : Su , su, Venzon, Venzone, Su fideli et bon furlani, S
cento, citée par Carducci, célèbre la gloire de l’humble héros : Su, su , Venzon, Venzone, Su fideli et bon furlani, Su le
ucci, célèbre la gloire de l’humble héros : Su, su, Venzon, Venzone, Su fideli et bon furlani, Su legittimi italiani, Fat
l’humble héros : Su, su, Venzon, Venzone, Su fideli et bon furlani, Su legittimi italiani, Fate, che il mondo risuone Ne
a montagne ; Mais ils furent jetés à bas Par les quarante de Venzone, Su , su, su, Venzon, Venzone. Saint-Marc, regardant
ntagne ; Mais ils furent jetés à bas Par les quarante de Venzone, Su, su , su, Venzon, Venzone. Saint-Marc, regardant du
ne ; Mais ils furent jetés à bas Par les quarante de Venzone, Su, su, su , Venzon, Venzone. Saint-Marc, regardant du haut
t : Je vous recommande L’État et mon lion Qui las se repose sur vous. Su , su, su, Venzon, Venzone ! Venzone changé en De
Je vous recommande L’État et mon lion Qui las se repose sur vous. Su, su , su, Venzon, Venzone ! Venzone changé en Deusch
ous recommande L’État et mon lion Qui las se repose sur vous. Su, su, su , Venzon, Venzone ! Venzone changé en Deuscheldo
tion insuffisante, restent timides et dispersées. » Le tout était de savoir si on voulait faire des concessions assez importa
la construction du chemin de fer en question. Mais, d’après ce qu’on sait , leurs facultés d’adaptation aux colonies sont ég
x colonies sont également très grandes. La louve du Capitole On sait que la municipalité romaine conserve toujours dan
le de Tarente. Ainsi à Tarente, il y a des loups ! Qui l’eût cru ? On savait qu’on y dansait la tarentelle, qu’il y avait la m
s aspirations tchécoslovaques, faisait négliger les Yougoslaves. Nous savions , dès les premiers jours du conflit, le Giornale d
che-Hongrie pour conquérir leur liberté et leur indépendance » ; nous savions aussi que « les paroles si éloquentes prononcées
s actes du gouvernement italien à l’égard des Tchécoslovaques et nous savions que si ces actes ne portent pas la signature de M
sera ni intransigeante, ni avare, ni immodérée, ni oppressive ; elle saura concilier ses propres intérêts vitaux avec les in
des Machiavels de Vienne ne peuvent servir que leurs oppresseurs. Ils savent aussi qu’on ne peut libérer, une nation sans libé
e l’Italie, voisine immédiate de l’Empire des Habsbourg. Nous croyons savoir qu’on le reconnaîtra et qu’une déclaration plus n
pour me sauver, pour entrer dans un autre élément, pour gagner je ne sais quel rivage, ou pour être englouti avec mon farde
in que la petite et gracieuse Arcadie de l’auteur de la Cavalleria ne saurait présenter matière à des développements musicaux b
edici et dirigée au ministre de l’Instruction Publique : On voudrait savoir si, avant la réouverture des classes, le Ministre
q., et notre écho ici même (Mercure du 16 juin 1917, p. 766). 20. On sait peut-être qu’on employait indifféremment en Itali
11 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
e de la Canzone del Carroccio faiblit à chaque instant ? S’il n’a pas su choisir tous les sujets de ses évocations, pour q
une poétesse française encore récemment à la mode semble avoir imité, sait être épique sans cris, et chanter amours et haine
les Slaves du Sud, quelques compensations. L’annexion de la Bosnie ne saurait sérieusement choquer un État qui dépeça jadis la
celui-ci, bien avant le 5 octobre, lui notifia ses intentions, il se sait chancelant, menacé depuis des mois. Un formidable
nt défilé devant eux. Puis a commencé la scène la plus stupide que je sache  : Deux pauvres diables de passagers, qui n’avaien
, elle se perd comme une goutte de miel dans un verre d’eau ; si elle sait s’assigner une limite égale à ce qu’elle peut, el
nfond trop souvent Romantisme et Sentimentalisme. Mais Mme Martegiani sait que les éléments essentiels du romantisme ne sont
é ambitionner le titre de prince) devait connaître à fond les hommes, savoir tous les moyens de se les attacher, user d’une pr
l’état florentin. Usant quand il le fallait des moyens violents, ils surent se débarrasser de leurs adversaires et réserver à
repose sur une connaissance profonde du caractère florentin, dont ils surent exploiter à leur profit les qualités comme les dé
cle, durent beaucoup à la popularité qu’ils avaient acquise et qu’ils surent habilement entretenir. Ainsi tout favorisait à Fl
in de grands seigneurs, ont des maîtresses et des enfants au vu et au su de tout le monde. Pas plus que les laïques, ils n
acles d’Oberammergau (es hat auch den läulernden Einfluss der Neuzeit su nutzen gewusst), malgré l’éclat médiéval qu’ils o
e où il fonde la théorie de la corruption dans l’histoire romaine. On sait qu’une des originalités de ce puissant historien
sont arrivées les anciennes, veulent avancer plus loin encore, jouir, savoir , posséder davantage. Memento [extrait] […]
ovico Madruzzo, sont traités merveilleusement. Notre regret de ne pas savoir au Louvre ces deux chefs-d’œuvre s’augmente de ce
Nous sommes plus familiers avec son beau-frère Francesco Guardi ; on sait en effet que la sœur aînée de celui-ci, Cécilia,
délicieux Château dans un parc avec ses personnages comme seul Guardi sait les traiter, nous sommes suffisamment avertis par
t des rapports probables avec les anciens Égyptiens. Mais ce qu’on ne saurait trop vanter dans cet ouvrage, c’est la beauté en
. « Grand débat entre Rhodope, Mélite et Rhodoclée : il s’agissait de savoir laquelle des trois a les plus belles cuisses, et
d’Este, de Cécile de Gonzague mérite toute notre admiration. On n’en saurait dire autant de ses imitateurs, et si Matteo de’ P
et Caradosso conservent encore un grand sens du caractère, si Melioli sait de son côté traduire excellemment les volumes, la
s abondent qui montrent que le médailleur, si intéressant soit-il, ne saurait venir qu’après le peintre. Il est donc à regrette
Ary Leblond. Tome LXXVIII, numéro 284, 16 avril 1909, p. 588-603. On sait communément que l’influence de la France, prépond
ure sur la Kultur allemande comme sur toute anglomanie. Certes, on ne saurait nier ce que comporte de déséquilibre financier, d
a Littérature italienne d’aujourd’hui, de M. Maurice Muret12. Nous ne sachons pas que dans la péninsule on ait, en quelques moi
moristes Luigi Pirandello et Alfredo Panzini. Nous serions curieux de savoir quel livre italien recueille parallèlement d’auss
 Péladan, l’an dernier, exalta l’idéalisme de M. Previati comme ne le saurait faire, certes, aucun esthéticien de Breslau ou de
êmes de la composition. L’enquête de la revue Cœnobium portait, on le sait , sur trois questions. À tout écrivain, tout pense
rmédiaires, des œuvres éphémères, telles que le « libre cénobite » en saurait choisir pour la condensation livresque qu’on lui
iques absolument remarquable. Il est un des rares poètes italiens qui sachent se servir éloquemment des allitérations et des as
tissimi e fischi ! All’ombra di tristi lentischi, li gnomi in arcione su grilli cavalcano. M. Cavacchioli m’apparaît comm
À la fin du recueil, où serpente une puissante et libre sexualité qui sait noblement appeler vulve la vulve, et où s’entrela
est venu chercher le sens du vrai qui lui manquait : « Son art, qui a su concevoir la beauté abstraite, veut trouver sur l
dans l’étude de la forme humaine, « qui est le non plus ultra de tout savoir et de toute activité humaine… ». La contemplation
lation qui se trouva offerte aux visiteurs de la nouvelle galerie. On sait ce qu’était l’ancienne : la réunion au hasard d’œ
core : « Il était de ce petit nombre d’êtres qui vivent sans bruit et savent gré aux autres de ne pas s’apercevoir de ce qu’il
étractai-je aussitôt. « M. Doumic, diable ! s’il affirme, c’est qu’il sait , c’est qu’il est sûr ! parbleu, M. Doumic n’est p
ené Doumic a-t-il lu que Pagello fût stupide ? § Où il l’a lu ? Je le sais  : c’est dans un article de Francisque Sarcey publ
nne amie et son généreux rival. Un rayon en venait jusqu’à lui. Il se savait à la base de la douleur qui avait soufflé au poèt
ption se transforma rapidement en certitude ; elle fut rééditée je ne sais combien de fois, et M. Brivois l’a retrouvée, agr
utes et réduit à néant la collaboration de Stendhal. Il était bon de savoir à qui revenait la gloire de cette bévue : il n’y
urces rythmiques et que, même sans être soutenu par un mètre fixe, il saurait ordonner des paroles harmonieuses dans la langue
par Phèdre. Car la grande amoureuse livrée à sa passion incomparable sait être sacrée comme une déesse, a conscience de la
le genre qu’il s’octroie le droit d’apprécier et de classifier. Je ne sais si l’œuvre de M. d’Annunzio est « théâtrale ». Ce
de l’œuvre de M. d’Annunzio, œuvre que les auteurs italiens n’ont pas su exécuter et que les publics milanais et romains n
’ont pas su exécuter et que les publics milanais et romains n’ont pas su apprécier, a ceci de commun avec les autres œuvre
serait impertinent, mais on peut bien dire, puisque tout le monde le sait , qu’elles y sont encore belles27. C’était donc, a
e en violons, torches, gâteaux et confitures ! Aussi je voudrais bien savoir si, oui ou non, vous venez par deçà, car, si vous
son affaire. Je mangerai bien, dit-il, mais je dormirai mal ; je ne sais où reposer dans ce Palais. Et il continuait par
r et presque, de faire l’amour pour entendre si douce harmonie. Je ne sais quel soir après souper, comme le chevalier Grivet
pays, surtout les demoiselles. Ceci sans flatterie ; je suis, vous le savez , la franchise même, et la louange n’est pas mon f
oments, mais il se moquait de lui comme je ferais de quelqu’un qui ne saurait pas ce que c’est que l’amour. Madame de Mondragon
sa sœur l’appelle. Certes j’en éprouve un grand déplaisir. M. Lorenzo sait à merveille combien cette gente dame me voit volo
re trésor et certes je vous en suis grandement obligé. Je sers, je le sais , un prince qui m’aime. Il est vrai qu’il est bien
prendre à l’extravagance des temps et à la sottise des princes qui ne savent pas vivre en paix. Plût à Dieu, s’écrie-t-il pla
quera pas de société. Lorsque la baronne, qui se trouve en Languedoc, saura que ces dames sont ici, elle accourra à tire d’ai
nseigneur le vice-légat63 alla à Viviers chanter sa messe, comme vous savez . Je ne le suivis pas, car je n’aurais pour rien a
n office de la Vierge. J’en avais un seul que je lui ai envoyé. Je ne sais s’il se moque de moi. Quand sa courtisane, qu’il
de cinq cents écus. Elle est ici à Avignon chez une personne — je ne sais laquelle — qui est à l’armée du Christ. Ce matin
endre. Mais maintenant vous voyez la France courir à sa perte et vous savez parfaitement que cet État de l’Église ne peut all
eras tout. Le raisonnement est subtil, la perspective admirable. Qui sait  ? Tout n’est peut-être pas perdu. Je ferai ce qu
e marais et de l’atmosphère malsaine des environs de Rome, l’auteur a su dégager une idylle tragique dont le héros est vie
rtèrent quelques aperçus de vraie psychologie féminine. Mais nulle ne sut s’élever à la hauteur, ni acquérir l’importance,
oluptés ne cherche pas à dissimuler le plus sacré des instincts. Elle sait chanter sa volonté de joie, elle sait aspirer à u
plus sacré des instincts. Elle sait chanter sa volonté de joie, elle sait aspirer à une vie joyeuse et féconde, où les attr
e, et les uns et les autres expliqueront harmonieusement la vie. Elle sait penser ainsi à la rivale supposée : Elle m’est i
. Cependant, Mlle Térésah apparaît plus douée que sa devancière. Elle sait être ironique et même fière. Et dans de longs poè
conquêtes et des grands conquérants, émeuvent le très jeune poète qui sait les évoquer avec une surprenante sobriété et un r
ne fiasque d’Orvieto et se mit à copieusement noyer sa mélancolie. Il savait le charme du vin dans la solitude et la consolati
pires folies. Elle s’appelait Totila. De son corps merveilleux, elle savait , avec une intelligence exercée, tirer le meilleur
la mélancolie que lui causait sa triste vie de prisonnière. Mais elle savait surtout, tendre et réservée, se taire, charme rar
lui ferait chèrement expier sa fugue ? Ah, pour cela non ! Il voulait savoir , il saurait, et pas plus tard qu’à l’instant même
chèrement expier sa fugue ? Ah, pour cela non ! Il voulait savoir, il saurait , et pas plus tard qu’à l’instant même ! Il était
ataloguée plus tard au trésor du prince-duc, puis volée, perdue on ne savait pas comment, oubliée aussi ! Deviendrait-elle la
èrent. Ah ! le mystère d’une demoiselle de Gubbio ! jamais plus on ne saurait son âme, ni par quelle fatalité elle avait échoué
nt encore à cette infection qui gâtait le plaisir de la promenade. Il savait que Gubbio était non seulement une des plus pitto
aperçu alignées, et comme sortant du moule, dix, quinze, vingt… il ne savait plus ! trente peut-être demoiselles de Gubbio ! A
elles s’était sans doute trouvé l’être charmant dont il n’avait point su apprécier la rareté. Les trente demoiselles de Gu
sonnage et des œuvres très nombreuses qu’il s’est trouvé inspirer. On sait la merveilleuse légende de saint François, — le p
ent pour les pauvres gens, mais pour les bêtes, pour les plantes ; on sait le récit délicieux des Trois Compagnons, le maria
utte s’expliquent, bien qu’elles n’aient pas eu une base sérieuse. Il savait Ney fortement engagé aux Quatre-Bras, réclamant d
fédération méditerranéenne de demain, est bruyamment exploité, on le sait , par tous les organisateurs de banquets officiels
italiens. Sur la route ouverte par d’Annunzio, les bons marchands ont su déverser les « chefs-d’œuvre » littéraires. D’aut
ans l’ombre énigmatique de sa marche fatale, où elle se perd. Et l’on sait que d’Annunzio a repris son labeur de romancier a
au monde un art qui serait le leur, propre, exclusif, et le vrai : on sait les efforts récents des « Divisionnistes italiens
Après tout ce qui a été dit et écrit sur le désastre de Messine, il a su trouver de nouveaux accents d’éloquence, des beau
son dernier recueil, Aéroplanes, que la poésie nouvelle d’Outre-Monts sait exprimer les aspirations ardentes et les paroles
qui en face de leurs semblables mous et vils, égoïstes et misérables, savent concevoir un cri de lyrisme comme le cross d’un b
ifiante et vaine tradition lyrique de « l’éternité de Rome ». Mais il sait sourire dignement du grotesque du petit monarque
u milieu des autres mille qui encombrent et enlaidissent Paris. Je ne sais s’il s’agit là encore de l’exploitation méthodiqu
la bataille de Dreux. 35. Cecco est un diminutif de Francesco. Je ne sais de quel messire François veut parler Garganello.
« Monseigneur révérendissime vice-légat, dit Louis de Pérussis, monté sus ung cheval du règne, marchoit la nuict par la cit
ni le temps ni les lieux. Et cependant, par le seul ton du récit, il sait nous faire vivre continuellement dans ce passé mé
12 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
l’aréopage abonné imposait, méprisant, sa loi au grand public. Je ne sais si de Boigne vécut assez pour entendre du Wagner.
t animées d’une belle chaleur latine, douce à mon cœur, si douce ! on saura peut-être plus tard à quel point. À l’étranger
iques et à la différence des races une influence sur la guerre, on ne saurait davantage, sans altérer la nature des faits, allé
raves dissensions internationales ne manquaient pas ; il suffisait de savoir en profiter. L’Allemagne, qui se croyait militair
s, quelle aubaine ! Et là, certes oui, il est « irrésistible ». On ne sait préférer entre ces trois chefs-d’œuvre. On perçoi
a-t-il, pour Verdi, des « traditions » bien sûres ? Peut-être. On ne saurait celer pourtant que celles dont les chefs d’orches
usical. Mais son pire méfait fut peut-être le niais traînando dont il sut pesamment abîmer la gracieuse et alerte chanson.
use ainsi au drame leur sollicitude incontinente. Évidemment, il faut savoir chanter pour jouer du Verdi, mais il faut avant t
oir que l’Italie, qui faisait seulement son entrée en Asie Mineure, «  saurait rattraper le temps perdu ». Le 5 mai 1915, à Quar
e inquiétude à ce sujet… Du côté de la Tripolitaine, ces derniers ont su profiter de leur alliance avec l’Angleterre pour
inimitié des Slaves à côté de celle des Germains. Nos alliés italiens savent que nous sommes prêts à respecter leurs ambitions
oints de vue de l’élément italien dans les ports dalmates ; mais nous savons aussi qu’il n’en est pas de même au-delà. Nous tr
e plus en plus la forme de la concurrence économique. Les nations qui sauront prendre au lendemain de la guerre les meilleures
taphysique humanitaire et rationaliste, à La Haye ou à Washington, ne saurait nous offrir le plus lointain équivalent. Tant il
esque dans aucune lettre de Catherine » (elles sont nombreuses, on le sait , et l’auteur en donne de fréquents extraits, très
’un catholique français puisse avoir sur cette question, il suffit de savoir qu’elle y épuisa, en faveur d’Urbain VI, c’est-à-
mont]. Tome CXX, numéro 452, 16 avril 1917, p. 729-734 [732-734]. On sait quelle ardente germanophile est soudain devenue M
ait compris, alors, le danger de cette brutalité germanique, qu’on ne saurait mieux définir aujourd’hui. Tome CXXI, numéro 
a paix, c’est parce que, en face des Latins et des Slaves, elle avait su , tout en demeurant politiquement ou administrativ
ertain nombre de ses chroniques scientifiques du journal Le Temps. On sait avec quel talent l’éminent directeur du Muséum ex
dynamiques, infinies. « Le monde est notre représentation. » Car nous savons que tout ce qui existe, existe par notre pensée,
ois là un excellent moyen de contrôle, et d’ailleurs aucun de nous ne saurait négliger les notions que la science met à notre p
ction. Jusqu’ici la perspective italienne a été notre base, mais nous savons désormais qu’elle ne permet pas au peintre d’expr
emple, de sauver la rime en la ramenant à ses origines orientales. On sait que les poètes orientaux aimaient la rime au poin
e peut sans se faire tort… Le point est de bien jouer son rôle, et de savoir à propos feindre et dissimuler. » « Un prince doi
la ville, sont très favorables au projet. De la part de l’État il ne saurait y avoir que des objections d’ordre financier. San
me maître d’école dans un village. Il n’y a pas qu’en France que l’on sache utiliser les compétences. Tome CXXII, numéro
tés dans la grande croisade pour le droit des nations ; il a donc, en sus de son mérite technique, un intérêt documentaire
ystèmes de câbles, tirés par des couples de torpilleurs, etc… — On ne saurait trop admirer, on le voit, le génie malfaisant don
é de Belgique, comme eux-mêmes l’avaient été d’Italie. En 1815, on ne sait comment, le Calvaire du Louvre, la Résurrection e
et de faire en sorte que ce soit une chose admirable. Pourtant je ne sais si je pourrai le servir vite et bien ; d’abord pa
ttendre encore quatre mois et faire ainsi d’une pierre deux coups. Je sais que tu me comprends, cela suffit. Dis-lui de ma p
par affection pour toi, je le laisserais pérorer tant qu’il voudrait. Sache que la lame que j’ai envoyée et que tu as reçue e
bon visage et dis-lui que je l’ai donnée à un de mes amis. Il suffit. Sache qu’ici elle m’a coûté dix-neuf carlins plus treiz
porte bien et que je le préviendrai avant de couler ma figure. Il le saura de toute façon. Recommande-moi à Granaccio19 quan
a voie ordinaire comme le veut la raison. Défendez-vous comme vous le savez et le pouvez et l’argent qu’il faudra dépenser ne
lettre de ma maladie de la pierre qui est très douloureuse, comme le sait celui qui en a été atteint. Depuis on m’a fait bo
ra. Pour l’aumône dont je t’ai parlé, il n’y a rien à ajouter, car je sais que tu chercheras consciencieusement. Celle malad
ni mère et est au couvent de San Martino. Je ne la connais pas et ne sais que te dire à ce sujet. MICHELAGNIOLO BUONARROTI.
ut prendre de toute manière un parti. Voici ce que j’ai décidé. Si je savais ce que j’ai à faire et le prix donné, je n’hésite
ns d’autres lettres. Maintenant agissez avec prudence et habileté. Je sais que vous me voulez du bien. Je vous prie d’arrang
ens entièrement à votre disposition, avec tout ce que j’ai, ce que je sais et ce que je peux. Les affaires d’ici vont très b
, aux Huit40, et de leur demander la punition de cette volerie. Je ne sais si cela peut se faire. J’espère que la magnificen
moi avec eux, mon très cher Gherardo, et plus que tous, ceux que vous savez vous aimer davantage, se sont grandement réjouis
ler en détails de choses qui pour moi sont importantes. Au jour je ne sais lequel, en février selon ma servante. Votre fidèl
orisée que bonne par elle-même. Si jamais, comme je l’ai déjà dit, je savais être certain qu’une chose quelconque pût plaire à
pour ne pas vous ennuyer, et Pierantonio, le porteur de cette lettre, saura et voudra bien suppléer à ce qui manque. En ce pr
ardent il peut être. Mais qu’il en soit comme vous voulez. Ce que je sais , c’est qu’à cette heure je ne peux pas plus oubli
é le don que j’ai fait de moi-même ; quant à l’autre contrat que vous savez , je ne sais maintenant ce qu’il faut en penser. J
j’ai fait de moi-même ; quant à l’autre contrat que vous savez, je ne sais maintenant ce qu’il faut en penser. Je me recomma
pourtant était à mille coudées au-dessus de ses compatriotes, — il ne saurait être accordé à l’Allemagne qu’elle eût une supéri
é d’Aoste. Le félibrige contribua à mettre ce dialecte en honneur. On sait que ce grand mouvement dialectal en Provence a se
f et écrit brièvement dans un style dépouillé de toute rhétorique. On sait qu’il dicte lui-même ses communiqués depuis le se
devint à la fois Et la terreur du monde, et l’arbitre des rois ! On sait que le passage ci-dessus, presque tout entier, es
n’y eut pas d’à-coups dans l’application. Le Commissariat des vivres sut atténuer ce que les nouvelles mesures pouvaient a
son indépendance pour se laisser gouverner à « la manière forte », il sut taire accepter les réformes qu’exigeait la situat
a nation. Les Méridionaux ont l’espérance d’autant plus tenace qu’ils savent l’héroïque conduite de leurs compatriotes sur le
s du front italien en 1916 ont été parmi les plus remarquables. On ne saurait trop insister sur l’importance « d’impressions »
euple à admirer et à aimer son armée nationale. La presse étrangère a su , elle aussi, rendre aux fantassins du Carso et au
uvait rencontrer à chaque instant les obstacles les plus imprévus, il sut réunir autour de lui des hommes politiques de tou
uer une pareille lutte, du moment qu’il s’agissait tout simplement de savoir qui l’emporterait, de l’Allemagne ou de l’Anglete
euxième armée). Un combat semble s’être livré en cet endroit. Nous ne savons rien sur son importance. Le premier novembre, les
e pouvoir. Nous n’avons pas chez nous d’affaire Almereyda ; mais nous savons que des membres de l’entourage du ministre, à qui
ligieuse conscience d’hommes qui défendent des choses sacrées, et qui savent qu’ils possèdent toute la puissance leur permetta
use, — et malgré ce qu’ils ont fait dire à la presse intéressée, nous savons qu’ils n’en rêvent que le massacre et le pillage.
sans possibilité de doute. 4. Delacroix disait qu’un peintre devait savoir dessiner un homme tombant du 6e étage. 5. La déf
vue, « pas mal d’eau a coulé sous les ponts et pas mal de peintres en savent beaucoup plus long qu’ils n’en savaient auparavan
ponts et pas mal de peintres en savent beaucoup plus long qu’ils n’en savaient auparavant ». Ce qui est d’ailleurs tout à fait l
13 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
ivrer cette rude bataille : démontrer que même sans M. d’Annunzio ils savent écrire, ils peuvent s’exprimer, ils ont le talent
une famille aristocratique… » ! J’ai dit que la critique étrangère ne sait pas se soustraire à cette fascination ; j’en ai e
Annunzio a époussetés et réexposés dans sa vitrine étincelante. On ne sait rien de tout cela, on ne sait distinguer une expr
osés dans sa vitrine étincelante. On ne sait rien de tout cela, on ne sait distinguer une expression du xive  siècle d’une p
lace à tous, on classera les œuvres et les auteurs à leurs rangs ; on saura distinguer l’influence de l’un et de l’autre, l’i
tiste comme un quid medium entre l’improvisateur et l’ignorant ; Dieu sait s’il y en a ! Ce premier volume, M. de Roberto le
otre-Dame, à la Madonna, si la souplesse et la nouveauté du rythme ne savent pas le faire pardonner. En se promenant par le vi
. Le poète nous transporte avec un élan tout à fait remarquable et il sait se faire aimer. G. Rovetta : L’Idolo Je dé
, Anne devine ce que voudraient cacher ceux qui lui sont chers ; elle sait le mutuel amour d’Alexandre et de Blanchemarie :
été admirable dans le rôle d’Anne : dès l’ouverture du rideau, elle a su , par le son même de la voix, pour ainsi dire, sug
nterprété le personnage de Blanchemarie ; elle a été dramatique, et a su , comme il fallait, garder toujours une attitude é
— mais le peintre, en dépit de ces réalités qui s’imposaient à lui, a su le rendre formidable et impressionnant quand même
le lui tenait au cœur cette Izotta, cette petite créature. Elle seule savait le calmer alors qu’il rentrait farouche dans sa R
e, parce que, malgré ses efforts les plus évidents, M. Ojetti n’a pas su encore s’arracher à une certaine imitation formel
ur attentif ne s’y trompe pas. Ce sont des nuances, à peine, ce je ne sais pas quoi, que Nietzsche appelait le tempo : chaqu
e appelait le tempo : chaque auteur a son tempo, comme en musique, et sait le varier. Machiavel était inégalable pour dire d
ngtemps les jolies Égyptiennes (les Égyptiennes sont toujours jolies) sauront arracher le froc à M. Ojetti en présence des Pyra
faudrait être assez païen pour constater que rarement un personnage a su disparaître si à propos de la scène, à l’heure mê
n rôle allait perdre toute signification. À la prochaine crise, et on sait si une crise politique se fait attendre en Italie
positif : la critique l’absorbait tout entier et de sa critique on ne saurait même extraire un principe. Dernièrement, Cavallot
re de Cécile, vierge et martyre, et patronne de la musique sans qu’on sache pourquoi — n’est donc plus ici qu’un épisode ; mê
ulace de Rome ; qu’il y avait parmi eux des patriciens, des hommes de savoir et de jugement, lesquels ne devaient point accept
du moi est donc un phénomène isolé, et, surtout, inavoué par ceux qui savent le pratiquer sérieusement ; ni César Borgia, ni N
blement doué pour les études d’âme et pour le drame passionnel, qu’il sait traiter avec souplesse, en choisissant heureuseme
e : en effet, tout le roman ne tient que deux cent trente pages, mais savoir être bref et pourtant significatif, c’est un secr
de vie, survient tout à coup. Comme en pleine idylle, M. Corradini a su choisir des couleurs riantes, pleines de lumières
iche, flexible, cristalline. Il est donc à souhaiter que M. Corradini sache se soustraire aux habitudes d’une paresse toute t
ité et guidé les pauvres muscles de ce compagnon du tiers-point. Nous savons pourquoi il a tué l’impératrice d’Autriche : « Je
au qu’il faudrait rechercher pour Versailles s’il n’y était, et je ne sais quelle « figure du Roy à cheval » autour de laque
14 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
heureuses, comme l’Aulularia, et pour les productions nouvelles qu’il sut faire apprécier par les spectateurs d’élite que s
son édifice, murmure, égaré, la grande parole humaine : Chi sa ? Qui sait  ?… En quelques lignes, voilà la pièce de M. Butt
vient, pâle et avili, à la maison du père. C’est ça, donc, ce qu’il a su faire, c’est de la sorte qu’il a réalisé l’idéal
t, je vais partir ; je reviendrai plus tard pour voir ce que tu auras su faire : mes villas, mes fermes, mes établissement
ur est une névrose entre experts, c’est-à-dire entre blasés, gens qui savent ce que parler signifie. L’amour-passion, ça ne se
et le ciel, la mort et l’espoir, un couple d’amants qui, par hasard, savent jusqu’où peut aller la passion. J’ai demandé à un
ré Lebey a voulu analyser sa rêverie et la fortifier de tout ce qu’on sait sur le héros, de façon à se l’imaginer plus exact
omment le manuscrit avait-il quitté Dux ? Il est assez indifférent de savoir si la suite des mémoires a été perdue ou si elle
son cœur, il pense avec sa tête, il voit les choses à sa manière ; il saura vite rendre ses sentiments et ses sensations, c’e
aura vite rendre ses sentiments et ses sensations, c’est-à-dire qu’il saura s’emparer de cet instrument délicat et précieux q
 Ceccardi, au vagabondage près, est un poète de premier ordre ; on ne sait jamais où il peut se trouver, où il a arrêté sa m
ès des hommes de lettres et des gourmets littéraires : je voudrais le savoir apprécié par tous ceux qui aiment la poésie chez
thérianisme et aussi de ce qu’elle avait choisi Rome comme séjour. On savait sans doute déjà à la cour pontificale la vérité s
ns ; il semble aujourd’hui, tant les matières sont diverses, qu’on ne saurait avoir de compétence que sur un petit nombre de su
ne dont parle M. Müntz demeureront toujours inconnus à quiconque n’en saurait avoir la vue directe. On goûtera les formes heure
esse roumaine Nicoletta Brancovenu, une adorable gamine arrivée on ne sait d’où avec sa mère, menace d’être fatale à l’apôtr
petite princesse Brancovenu non seulement se plaît à aimer, mais elle sait étaler précocement une science de séduction exqui
eri, est une publication d’ordre supérieur qui témoigne du goût et du savoir des deux compilateurs. Cette autobiographie franc
pe les vaincus, c’est que, se souvenant du précepte machiavélique, il sait qu’il faut achever les blessés pour les mettre ho
sée étrangère et exprimer leur jugement dans une langue étrangère. On sait avec quelle bravoure M. Zuccoli affronte ce dange
ous une apparence de froideur, il cachait un cœur très aimant, et qui savait souffrir sans jamais se plaindre… Non seulement l
ec le Prince de Muringie, en obéissant à la raison d’État, bien qu’il sache que ce mariage n’exerce aucun attrait sur la jeun
xte à des démonstrations et à des meetings. Le ministère maladroit ne sait pas céder à temps, d’où un malentendu sourd et da
15 (1915) Articles du Mercure de France, année 1915
isme, son futurisme et sa sympathie pour la France. Ses amis de Paris savent apprécier son énergique propagande. Tome CXI,
ue nous nous approchons de Bruxelles. Bruxelles est obstinée. Elle ne sait pas ce que c’est que la guerre, elle n’a rien vu,
Ils ne se font aucune illusion sur leurs intentions réelles : ils les savent envahissants, autoritaires, ou, comme ils disent
l’extraordinaire inconscience des Allemands, qui font le mal sans le savoir , sont véritablement surpris qu’on leur reproche l
re qu’il ne peut considérer les choses que de son point de vue. Il ne sait se rendre compte de la manière de sentir et de pe
les imprimés et dont le bon sens supplée souvent à l’insuffisance du savoir .   Einaudi ne dissimule point son admiration pour
portés du collège. Il est vrai que son aimable interlocuteur, s’il ne savait point parler d’autre langue que le grec, employai
vouer M. Piermarini. — Allons, je vois que vous n’avez pas l’air d’en savoir beaucoup plus long que moi-même ! s’est écrié le
s intéressants que cette guerre engagée quelque part à propos d’on ne sait pas quoi ? Cette guerre engagée quelque part à p
e sait pas quoi ? Cette guerre engagée quelque part à propos d’on ne sait quoi ! Tout commentaire gâterait la merveilleuse
s de juin 1914, auxquelles nous devons en grande partie, comme chacun sait , la neutralité bienveillante que l’Italie observa
ribaldi, accouru à l’aide de la jeune république, fut reçu comme l’on sait . Une certaine rivalité et une certaine méfiance n
ouissent de la protection des lois à l’égal des ouvriers français. On sait qu’en Tunisie la colonie italienne, qui est très
talie est devenue officiellement l’amie de la France, les Français ne sauraient prendre de mauvaise part que les Italiens leur si
de la science, les organisateurs de l’industrie. La France n’a rien su opposer de sérieux à cette propagande : avec une
ne nouvelle historiographie ; ce nous fut impossible ; parce que nous savions que ce ne sont point là des dons qui tombent du c
en France non moins qu’en Allemagne) par quelques savants éminents, à savoir  : employer les concepts scientifiques à soutenir
soient. Donc, pour M. Gargano, tous ces gens qui partent en guerre ne savent pourquoi et demandent que le philosophe les justi
lités des Anglais qui frappent le plus en ce moment les Italiens, qui sauront se les assimiler comme ils se sont assimilé certa
voir écrit sur ce chapitre tout ce qu’on en peut écrire à ce jour. On saura , sans doute, diverses autres choses, plus tard :
t la seule chose qui nous importe aujourd’hui et nous ne voulons rien savoir d’autre. — Y a-t-il philosophie plus belle et plu
ute la matière du côté de ses ennemis ». Il importe moins en somme de savoir pourquoi une guerre a été déchaînée que de reconn
de laquelle la presse française a fait le silence hermétique que l’on sait , a préoccupé non seulement les journaux socialist
manifestations militaires de cette énergie ont produit sur le monde, savent qu’ils ont acquis par là le droit de parler franc
tres malheureux envoyés de la zone des armées dans l’intérieur. On ne sait où les caser ; il n’y a pas de travail ; tous ces
. Tome CXII, numéro 420, 1er décembre 1915, p. 743-774 [766-768]. On sait qu’il existait à Bruxelles avant la guerre un Bur
ou trois exceptions de Liebknecht, Rosa Luxemburg et Clara Zetkin ne sauraient influencer le jugement — apparaît désormais d’iné
imitant en cela et même surpassant en hypocrisie leur Kaiser, lequel sut si bien tromper le monde qu’il y a deux ans il av
16 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
tal » de Karl Marx, traduction James Guillaume, P. V. Stock, 1,50. On sait combien la lecture des gros volumes de Karl Marx
as fui ! Il en a vu bien d’autres. Que peut-il lui arriver ? Rien. Il sait d’ailleurs que son air lamentable désarmera tout
offrir la preuve de son infidélité. Il parut triste : elle en voulut savoir la raison. Il la lui dit avec assez de peine. — «
ta est moins divinement sensuelle mais aussi tendre que Bilitis. Elle sait chanter ainsi à Aphrodite sa jalousie : Plusieu
dinier. Elle cueille un grand panier de roses. Encore vierge, elle ne sait pas les peines que tu donnes aux mortels ; ni les
inon de mouvements rythmiques, et souvent le poète écoute son âme qui sait adorer, qui sait être croyante et tendre. Mari
s rythmiques, et souvent le poète écoute son âme qui sait adorer, qui sait être croyante et tendre. Marino Moretti : Scri
écria : — Où avez-vous donc déniché ces cahiers ? Je le renseignai. —  Savez -vous ce que c’est ? dit-il, d’une voix exaltée. —
ifié. Et, par ma foi, il devint amoureux de ce caillou acheté à je ne sais quel prince des régions lointaines. Il lui fit co
ire concurrence à ton maître ? — Oui. — Tu es un orgueilleux. — Je ne sais pas ce que je suis, mais je sais ce que je sens…
Oui. — Tu es un orgueilleux. — Je ne sais pas ce que je suis, mais je sais ce que je sens… — Que sens-tu ? — Que Zuccatto a
te de colère.   Malgré nos questions, c’est là tout ce que nous pûmes savoir . Nous avions la certitude que Barbarelli mentait
ignit, pendant toute sa vie, avec du soleil mêlé à ses couleurs. Il a su trouver, dans des cavernes dont les génies seuls
e meilleur esprit comique. Il me renseigna sur Barbara et, dès que je sus ce qu’elle était : une fille publique fort amoure
pas un homme ? Non ! elle l’enlaça avec une fureur terrible et je ne sais ce qui serait arrivé, si Fabiani, écartant la ten
Quelle que soit son ignorance des choses de la République, le peuple sait que nulle cité, au monde, ne songerait à rivalise
ille pas de tenir chez Bellini. — Je m’en doute, répliqua Ziorzio, je sais que je dois tirer profit de ses leçons. — Tu aura
omme si je l’avais tenu dans mes mains, battre le cœur d’un homme. Je sais ce que signifient ces mots : amour, jalousie, gra
son sang, quand il s’agit de rendre la République triomphante ? Je ne sais quel démon tracassait l’âme magnifique, mais sans
ses bagages, que les Vénitiens pillèrent (16 juillet 1495). Mais qui saura jamais par quelles manœuvres déloyales Sforza con
car elle avait reconnu qu’il était succulent à certains signes que ne savent pas distinguer les princesses. — Les filles du pe
our être représentée par un peintre. — Et pourquoi ?… — Parce qu’elle sait qu’elle est belle et ne se trompe point. — Tu as
phe durent être exactement rapportées par Casanova. Mais, comme on le sait , le texte de ces Mémoires est tronqué : le manusc
mme de laboratoire est bientôt remplacée par une crédulité dont on ne saurait marquer les bornes. Ce livre en fournira les preu
né d’admirables peintures pour Sant’ Orsola  Mais Titian est têtu, il sait ce qu’il veut… vous jugerez la façon dont il dess
ableau ? — Pas encore… — À propos… Il hésita, puis : — Quand Titian a su que je vous considérais comme mon protecteur, il
t. Aime et admire ce vieillard illustre à qui tu dois beaucoup, tu le sais . — J’ignore l’ingratitude, Seigneur, et je vous l
la sorcière qui t’a présenté au démon ?   Exaspéré, Titian résolut de savoir à quoi s’en tenir sur le secret du Giorgione. Il
leurs, les flammes des charbons et celles du soleil. — Palma, comment sais -tu cela ? — Vous me soupçonnez de m’être dissimul
quement, il tourna bride et se dirigea vers Venise, au galop. * Je ne sais s’il faut admirer ou blâmer l’orgueil de ce Barth
, le poitrail aux beaux muscles. Une discussion s’engagea alors, pour savoir si l’art du sculpteur l’emportait sur celui du pe
telligence et de beauté paraît une insolence aux gens communs et d’un savoir médiocre qui ont besoin de la vanité, du faux org
et il s’en montrait fort heureux. Les manières polies de Cadorin qui savait — quoiqu’il gardât sa dignité — flatter les homme
frirai à la divine lumière du soleil des nudités ternes ; quand je ne saurai plus traduire les nobles attitudes que prennent,
point. Peu après, Giorgio convia, de nouveau, ses amis et ceux qu’il savait violemment hostiles à sa manière, et il leur mont
nts, à l’angle d’une toile afin de la bien éclairer. — Giorgio, tu ne sais pas ce que tu as fait là… sans cela, tu ne serais
mné. Titian demeurait toujours muet. Ridolfi l’apostropha : — Tu veux savoir , ô Titian, pourquoi ces femmes sont nues et ces h
x d’or massif. On devinait à son accent, qu’elle était Sicilienne. On savait qu’elle avait appartenu à des portefaix et à des
s suites de cette tyrannie ont compté dans l’histoire de l’Europe. On sait comment le marquis de Saint-Maurice fut mêlé aux
rt, il y a, de-ci de-là, à glaner dans ce livre. Victor-Emmanuel, qui sut toujours si bien utiliser son monde, depuis Napol
es fresques que vous admirez tant… — Excuse-nous, Giorgio, nous ne le savions pas !… Ils le savaient parfaitement, mais ils esp
dmirez tant… — Excuse-nous, Giorgio, nous ne le savions pas !… Ils le savaient parfaitement, mais ils espéraient exciter la jalo
a Ridolfi, un soir. — Amoureux, certes, je le suis ! De qui ? Je n’en sais rien. Pour l’instant, ces perdrix à la broche ont
ils te faisaient travailler. Tu ne touches plus tes pinceaux… — Qu’en savez -vous, Seigneur ? Il venait de terminer un Apollon
un hôpital quelconque… et, d’ailleurs, ils m’y enverront demain. Ils savent que la peste est entrée ici… puisqu’ils ont enlev
es nouvelles ou assister à mon départ… J’ai très sommeil… car vous ne savez pas, ma maîtresse est tombée malade, près de Cast
d’elle ! Je résolus que la Maurina vivrait avec moi et que nul ne le saurais * — Je me rendis dans une taverne et je remarquai
la voile demain. Tout se passa, comme nous l’avions combiné. Vous le savez Seigneur, puisque vous avez assisté à la rixe apr
on isolée entourée d’un jardin. La Maurina ignorait qui j’étais. Elle savait , cependant, que je m’appelais Giorgio Barbarelli,
de la création. Elle acceptait naturellement son existence d’esclave, savait les hommes plus jaloux de leur maîtresse que de l
sans prolonger, à l’aide de mensonges, des liaisons ennuyeuses. Je ne savais pas souffrir. La Maurina, que j’aimais follement,
ieux et tes adversaires. — Mais cette existence l’inquiète. Elle veut savoir où je vais. Elle attend mon retour. Jadis elle s’
deux avec elle. Cette triple trahison me paraissait trop noire ! Vous savez , Seigneur, comme le cœur humain s’habitue diffici
moi te raconter cette chose… — Parle devant ce Seigneur. Il doit tout savoir … Et, comme s’il s’expliquait cette catastrophe à
eait sur les gens qui te recherchaient, sur leur fortune. Elle voulut savoir pourquoi vous déménagiez si souvent ; pourquoi el
ence d’homme libre et heureux métamorphosée par son seul aspect !… Tu sais donc qu’il fallait obéir. Si un géant m’avait riv
ine… et celui-là me possédera… et je m’arrangerai pour que Giorgio le sache .… Il te rendra responsable… Deux fois coupable, Z
ade…… Des courriers avaient annoncé que la peste régnait à Venise. On savait que nous en venions. On nous chassa. Je sortis, p
écrivain qu’on ne rencontre pas toujours chez les critiques d’art. Il sait dégager les caractères généraux d’une époque ou d
’un centre de production et éviter la sécheresse des énumérations. Il sait tout à la fois parler excellemment de l’architect
lui-même en italien son volume Destruction, paru à Paris en 1904. On sait que la vigueur et l’élan de ces « poèmes lyriques
rres classiques. Sans doute l’ombre de Chateaubriand le suit, mais il sait voir et regarder lui-même, et mêler à ses rêverie
stiquement et se prépare avec conscience ù son rôle de professeur. Il sait la majesté des dieux et des autels qu’il visite e
s autels qu’il visite et ne veut être qu’un pieux pèlerin : « Si vous saviez , écrit-il, quelle joie de se promener à mon âge e
et belle collection. L’Arundel Club de Londres, qui s’est, comme l’on sait , donné pour tâche de reproduire les plus beaux ta
ent d’uy en arrière estre preservéz de ladicte maladie,.. l’on mectra sus le jeu et mistère du glorieux amy de Dieu monsieu
ma Adonis-Thamuz, époux de l’Ishtar babylonienne18. C’est parce qu’il sait , c’est parce qu’il est érudit comme le fut Dante,
lèvres pour chanter, et lui qui dansait jadis, si léger que ses pieds savaient éviter les flèches, il consacre maintenant des ge
y exprime mieux, qu’on parcoure la monotone réponse de Marcellien : Sachez de vray que mon penser, tout mon vouloir et mon d
Ô Archer, Archer sans merci, et tu les prends, et tu les prends ! Je sais . Je traîne à mes épaules une grappe lourde de vi
lle, son Racine…43, ou son d’Annunzio pour les développer. Le poète a su nous épargner les grotesques interventions des dé
omne de Victor Hugo, daté de mai 1830. Et alors on a supposé (vous le savez mieux que qui que ce soit, monsieur le Directeur,
que je n’ai pas le mérite d’avoir inventée, mais que j’ai adoptée, à savoir une sorte de doublement spirituel fait par Victor
é et croit fermement qu’on devra finir par trouver autre chose. Et je sais également que d’autres, et non des moins autorisé
revues littéraires et dans l’Intermédiaire des Curieux ; mais, que je sache , elle n’a jamais trouvé une solution satisfaisant
is dans quelle œuvre du poète ? Voilà le point. Pour lors, on n’a pas su encore les dénicher. Dernièrement encore j’ai vu
di Palmira, a invisibili fili eran sospese. Due dromadari, aventi in su la schiena. Otri forati, ed una campanella, di fi
forati, ed una campanella, di fino argento sotto la mascella spargean su i marmi essenza di verbena. Page 74 de la Tenta
didi nelle vesti, placidi come iddii, vivono. Un’aria calda li nutre. Su l’erbe d’intorno. rapidi i Leopardi piegano i dor
qu’il a choisis nous sont généralement familiers. Néanmoins, il faut savoir gré à M. Victor Tissot d’avoir réuni, sous le tit
’occupant aucune chaire à l’Université, ne briguant pas — tant que je sache  — la carrière officielle dans le monde des scienc
ue je sache — la carrière officielle dans le monde des sciences, il a su garder toute son indépendance d’esprit et de juge
rier : Ferrara, Ferrara, corpo di Dio, ti auro ! le prince Alphonse I sut protéger son domaine aussi bien par les bouches d
avec les illustrations de D.-G. Rossetti S.T.E.N., Turin Et je ne sais s’il ne faut point considérer aussi comme une con
Bernin, que défend avec beaucoup de conviction M. Marcel Raymond. On sait que le Bernin fut appelé à Paris en 1664 pour tra
ur effet de refouler de plus en plus le travail libre, qui, chacun le sait , était couvert, dans le monde latin comme dans le
imitée impérativement, d’où il ne doit point sortir, à laquelle il ne saurait se soustraire, et qu’il lui est interdit de troqu
des collèges d’artisans, dès la période royale, et cette existence ne saurait faire doute pour ceux qui ont étudié les rares do
ve attribuait à tout ce qui relevait de la religion, l’affirmation ne saurait surprendre. En tout cas, l’État serait sorti de s
nt les clients qui se séparaient des gentes, et à une époque qu’on ne saurait spécifier, les affranchis devinrent eux aussi mem
doit assumer la fonction, car celle-ci doit être exercée et l’État ne saurait sans péril tolérer le chômage. On serait tenté de
nt à leur salaire, nous ne le connaissons guère dans l’ensemble. Nous savons seulement que Constantin donna à ceux d’Orient un
que rôle énorme qu’elles tinssent dans la société impériale, elles ne sauraient à aucun égard se comparer à nos syndicats moderne
nous mettre le corps comme les lépreux du temps des Croisades. Il ne sait pas son bonheur d’avoir vu la mer, pour la premiè
es femmes y sont très fraîches, belles et bonnes ; pour ma part, j’en sais quelque chose. L’Empereur étant pour arriver à Mi
ce d’un vol, exécuté dans des conditions d’audace extraordinaires. On sait déjà par les journaux comment il a dû être perpét
éventuel de l’administration des Domaines. Bien que le Louvre — on ne sait trop pour quelles causes — n’ait généralement pas
homme d’énergie et d’initiative, d’une intelligence très large, d’un savoir artistique étendu, et qui trouve dans le gouverne
aint-Point, poétesse même dans la prose de ses romans, ainsi qu’on le sait , le reste dans cette exégèse de la Femme intellec
er celles qui, par la joie ou par la douleur qu’elles leur donnèrent, surent selon leur fatalité, orienter, faire éclore, exal
après la conciliation, dans la péninsule italienne. M. Paul Vulliaud sait affirmer, avec une raison dont l’évidence égale l
outes les lumières qu’elle procure sans en chercher les ombres. On ne sait plus vivre gracieusement depuis qu’on a peur et a
aborieux, mais profondément idéal, de ce « promeneur solitaire », qui sait concevoir l’esprit de toutes les religions comme
compréhension des harmonies immobiles des arts plastiques, sous je ne sais quel prétexte pratique d’ordre littéraire ou indu
la plus féconde des énergies humaines, l’énergie de l’Inquiétude. On sait combien grave et progressive est cette inquiétude
icée. M. Vincenzo Gerace apporte à la littérature ce que Fogazzaro ne sut y apporter, un souci réel de la vie intérieure tr
ures, le temps que dure le roman, sur un chemin mou et brûlant. Il ne savait pas qu’il marchait sur la fange inévitable de l’h
Mme Grazia Deledda sévit encore une fois sur ses lecteurs, que je ne sais quel hasard éditorial lui a procurés, paraît-il,
and même, à cause des êtres et des paysages que le vénérable écrivain sait mettre en mouvement avec une verve très sûre. Le
io Scaglione : Alte acque ardenti, Ode, R. Carabba, Lanciano Je ne sais si, en parlant de M. Emilio Scaglione, je « révèl
 » put saisir. Pourquoi ce ne fut-il qu’un instant ? Pourquoi je ne sais de paroles qui en refassent l’écho ? Je retournai
, installé dans les bâtiments de l’ancien archevêché. C’est, comme on sait , sinon un des plus importants, du moins, un des p
es tripolitaines, de se renseigner assez vite sur l’Italie, car il ne saurait s’agir ici d’entrer dans une critique des récents
publiés sur Crispi, certains indices d’intrigues « murattiennes ». On sait d’autre part que les prétentions de la famille Mu
72 [668]. Florence, 21 novembre 1911. Cher Monsieur, Tandis que je ne saurais trouver assez de mots pour louer l’extrême finess
, en réalité, un abandon de territoire. Sur le sol d’Afrique, elle se savait plus forte que l’Empire ottoman, qui ne disposait
iévreuse et il engendre un puissant symbole : « Car le mot, qu’on le sache , est un être vivant. » 28. Acte II, p. 32. 29
17 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
ureur des Euménides domptées par la logique souveraine de l’homme qui sait vouloir. Et le chœur prit chez Euripide cette att
ces, il fut parfois troublé par la fureur tragique, mais jamais il ne sut communiquer son trouble à la foule. L’individu re
ieux humain, ainsi que je l’expliquerai plus loin. Ibsen, lui seul, a su préciser le plus hautement possible les lignes de
Héroïque à la Wagner. Malheureusement, Maeterlinck lui-même n’a plus su suivre sa voie. Il s’est égaré dans de vagues rec
prévoit la catastrophe, en proclame la mort5. La musique de Wagner a su la première dévoiler sur la scène, par l’enchevêt
es conducteurs, la chaîne toute puissante des causes et des effets, a su dramatiser le déterminisme le plus absolu6. Tout
F. T. Marinetti, l’un des trois directeurs de Poesia, désire que l’on sache , en France, que le lauréat du concours poétique o
leurit plus clair et plus vivace. C’est à peine à présent si l’écho sait leur nom Maudit. Rien ne survit de leur gloire, s
t se fier à ses indications. Il est seulement regrettable qu’il n’ait su se garder aux dernières pages de son livre d’appr
x ne pouvait être plus heureux et nous tenons à dire d’abord que nous savons gré à l’auteur de tant de choses charmantes sur l
nchise ; mais nous avouerons qu’ici nous ne nous entendons plus. Nous savons ce qu’il pouvait dire, et ce qu’il y avait à dire
olonna, édité en 1455 par Aldo. Un théâtre « stable » à Rome On sait que, contrairement aux habitudes nomades des trou
devient instructif et, en d’assez heureuses conclusions, M. Dauriac a su noter le « romantisme » de Rossini. Il a raison,
’air de constituer un petit chef-d’œuvre du genre « monographie ». Le savoir de l’auteur est européennement reconnu, mais le m
nt en rien mon admiration pour le beau livre de Michel Brenet et n’en sauraient qu’imparfaitement évoquer l’intérêt et la portée
emières angoisses de notre précise volonté de tout connaître, de tout savoir , de tout transposer en une joie et en une force d
ndent assez bien la physionomie d’ensemble. Mais ce qu’aucun burin ne saurait exprimer, c’est la tristesse indéfinissable répan
Carpani, c’est qu’il le veut ainsi. Il est misanthrope, bourru et ne sait conserver aucune amitié. » Le même soir, j’assist
in du jour où il sera propriétaire d’une maison il la revendra. Il ne saura jamais s’accommoder d’une demeure fixe, car il ép
en même temps un guide idéal dans les chemins de sa vie assoiffée de savoir , il forme de tous ses désirs un type parfait, un
e la jeune créature d’amour qui l’avait mis au monde, il s’en va sans savoir où, comme un vagabond, meurtri par sa douleur, ex
ssion était accomplie, et il s’en alla loin, toujours plus loin, sans savoir où, sûr de ne plus s’arrêter que dans la pause de
ne diffèrent pas énormément de ceux de Dostoïevski ou de Tolstoï ; on sait quelles analogies il y a entre Giovanni Episcopo,
r consiste l’histoire, et, sans remonter jusqu’à notre révolution, on sait de quelle hâte ses singes, dès la première ombre
oir après coup. César disparu, pensons-nous, la question se posait de savoir si la République allait être restaurée ou non, et
ge, les Italiens de 1830 aimeront passionnément la liberté, mais sans savoir comment s’y prendre pour l’établir. Ils feront d’
and j’allais chez les gens à argent de France et d’Angleterre, qui ne savent trop ce que c’est que mon nom les Bentivoglio, se
, pas très jeune, pas très belle, qui rêve d’une extase infinie et ne sait pas s’y résoudre (car il faut un certain entraîne
racinée, comme un lierre tenace, sur la petite plante d’Assise ! » On sait que les deux parties de la biographie de saint Fr
pour composer son saint François selon les besoins de l’Église. Je ne sais si nos grands évocateurs de ces âges lointains, t
s fait de saint François un héros, tel que l’Église même et Celano ne surent le concevoir. Nous nous rapprochons de Dante qui
ésumant dans sa Biographie les éléments divins que M. Nino Tamassia a su retrouver et isoler un à un, Thomas de Celano a m
enter ; les artistes d’aujourd’hui n’ont pas besoin d’intuition : ils savent . Shakespeare écrivait lorsque la psychiatrie et l
ogie expérimentale. Et M. Sighele appelle cela la nouveauté qu’on ne saurait nier dans l’Art. En d’autres termes, il paraît qu
novissima et immoralissima. M. Sighele n’a pas lu M. Seillière. Il ne sait pas non plus quelle est l’importance et la signif
les cendres étaient en infime quantité. Beaucoup, au contraire, on le sait aujourd’hui, furent surpris, ont été asphyxiés da
res du peintre et du sculpteur et montre quelle fut son influence. On sait qu’Andrea de Cione, qui prit le nom le son maître
s de ce genre et les divertissantes attaques de M. Gauthiez contre on sait quelle École empêchent de prendre son livre tout
dégagé ce charme particulier que les maîtres précédents n’avaient pas su voir et que les maîtres qui l’ont suivi n’auraien
et s’oppose de plus en plus à notre conscience des relativités. Nous savons que, retenus entre la terre et le soleil, toutes
vira de guide, un guide fait à sa façon et pour lui : il est, nous le savons , prompt à s’irriter contre le cicerone, homme ou
début de novembre 1811, il part de Paris le 23 juillet 1812.) Or nous savons , par sa lettre à Crozet (de Rome, le 30 septembre
oint un oisif, mais souvent fort occupé, et aux ordres d’un homme qui savait faire travailler ceux qui l’entouraient ; si l’on
ent pages ont été écrites par lui « en 3 jours ». Ainsi fit-il, on le sait , pour un chapitre perdu de la Chartreuse. Quelque
ait pas en attendre bien sérieusement la réputation ou la gloire : il savait trop lui-même comment il l’avait faite, et que l’
le livre même, je viens de le dire, dément cette prétention. Puis on sait les vrais espoirs de Beyle. Il nous le répétait t
Le luxe, pour ma vanité, serait un vrai jugement, en conscience… On sait que cette opération commerciale devait échouer mi
de ses disproportions, — et de la voir inachevée, — maintenant qu’ils savent comment elle fut faite. C’est à la vérité une his
omique que celle du livre de Stendhal. Il le commença presque sans le savoir et sans le vouloir, un jour de voyage en Italie.
. Le climat peut servir d’excuse dans une certaine mesure. Mais il ne saurait tout expliquer, encore moins tout légitimer. Au c
budget sans péril pour sa personne et pour son bon renom ; mais il ne saurait abolir les versements officieux ; M. Sonnino en a
st de ces Septentrionaux que viendra pourtant, — à une heure qu’on ne saurait prévoir, — la libération économique, intellectuel
pendait la constitution intime de l’État romain. La question était de savoir si l’empire serait gouverné, comme les monarchies
n peuple, c’est à peine, hormis quelques cercles de lettrés, si Paris sait épeler son nom ! J’en ai dit les raisons littérai
s forte que le sort ; et par cela même il est toujours trop riche. Il sait être un vainqueur, de même qu’il sait être un vai
il est toujours trop riche. Il sait être un vainqueur, de même qu’il sait être un vaincu. Or Corrado Brando, qui a un grand
vaincu. Or Corrado Brando, qui a un grand rôle d’explorateur, n’a pas su vaincre et s’accommode mal de son sort de vaincu.
nifestations de l’instinct pur. Malheureusement M. d’Annunzio n’a pas su inventer une belle fable pour représenter cet ins
a qualité de son goût et l’étendue de ses connaissances, il suffît de savoir ce qu’il admira à Florence plus que tout le reste
8 décembre 1811 (Souv. d’égot., p. 309) : « Je me suis aperçu que je savais beaucoup moins bien l’italien que je me le figura
18 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 249, 1er novembre 1907 »
parce que je n’ai jamais pu les regarder plus d’un instant, et je ne sais pas non plus de quelle couleur sont ses cheveux,
ant un petit livre relié de noir, et riait à part lui, comme lui seul sait rire. Je me suis approché ; à peine m’a-t-il vu,
ble, du ciel et de la terre, des êtres animés et des esprits. Et vous savez , mon cher ami, que connaissance est puissance et
vois dans vos yeux que vous voudriez me demander quelque chose et je sais ce que vous voudriez me demander : Comment se fit
Vous ne vous souvenez plus de la route du Paradis terrestre, mais je sais que quelques graines de cet arbre s’en sont échap
s bleu marin, sous mon chapeau à la plume noire et solitaire, nul n’a su voir. Séductions, baisers, fuites nocturnes, esca
ours renouvelée de mes désillusions. Désormais je suis vieux et je ne saurai jamais ce qu’est l’amour. Dans aucun chemin, la f
troites, de murs silencieux un peu noircis par la pluie. Tout cela je savais le trouver dans la petite ville où, pendant cinq
é. Je tendis la main à l’homme qui me la serra et je lui dis : — « Je sais que tu es moi — un moi passé depuis longtemps, un
je revois ici comme je le quittai, sans changement perceptible. Je ne sais , ô moi du passé, ce que tu veux du moi présent, m
, ce que tu veux du moi présent, mais, quoi que tu me demandes, je ne saurai peut-être pas te le refuser. » L’homme me regarda
temps ne s’écoule pas, sans bouger, sans rien faire, à t’attendre. Je savais que tu reviendrais. Tu avais laissé la partie la
en de plus que ce que tu connaissais alors. Tu comprends mon envie de savoir et d’écouter. Prends-moi de nouveau pour compagno
ui peu à peu devint de la répulsion. Pendant quelques jours encore je sus résister à mon envie de l’insulter ou de le fuir 
19 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
et le plus grand de tous, Jacques Callot. Claude ne put, ou mieux ne sut approcher de lui. C’est au malheureux caractère r
éjà un privilège merveilleux si, dans de terribles vicissitudes, elle sait imiter le fleuve qui réjouit Genève, d’abord azur
olument impuissant à déraciner ce genre de sport, c’est la loi. Je ne sais pas trop si la lecture de ce livre diligent conse
laire Giannino. Rien de plus fin et de plus vrai que cette pièce, qui sait dire tout, tout faire comprendre, et qui ne s’arr
ravé la pruderie de son public, et il l’a vaincu par la grâce dont il sait tout présenter de la manière la plus irréprochabl
se crée un public choisi. Il faut surtout féliciter M. Forster, qui a su soustraire sa revue aux influences étroites des é
rise inégalable et ont cette particulière éloquence de la chair qu’il sait relever d’un autre désir supérieur et noble qui l
n autre désir supérieur et noble qui lui est propre, — et que seul il sait exprimer dans ces belles batailles d’amour. Mais
il un véritable savant ? A-t-il les qualités essentielles du savant : sait -il observer les phénomènes patiemment, minutieuse
mplètement ? Est-ce un expérimentateur intelligent et consciencieux ? Sait -il interpréter les faits, les critiquer, les coor
tout ; mais c’est la meilleure preuve de ce que j’affirmais tantôt, à savoir que le crime pour Lombroso est un concept puremen
ent limitée d’objets sur la nature desquels aucun doute ne s’élève, à savoir des corps humains. Au contraire, celui qui étudie
anémies spinales, de vertiges (il faut bien noter le vertige que nous savons être souvent l’équivalent de l’épilepsie) ; il ne
tion aucune comme base de son diagnostic11. Or, le vertige est, on le sait , un symptôme tout à fait banal : il existe dans u
ce me poise, Né de Paris emprès Ponthoise. Or d’une corde d’une toise Saura mon col que mon cul poise. qui est une preuve cu
uments » que Lombroso emploie sont de cette force : en réalité, il ne sait pas lire, ses citations sont incomplètes ou altér
atan involontaire entre autres est une trouvaille : Lombroso n’aurait su mieux se caractériser en deux mots. Quelle incons
es plus attentivement que les livres d’autrui. En résumé, Lombroso ne sait ni lire, ni observer, ni expérimenter, ni raisonn
des journaux. Il est effrayant de songer que la majorité des gens qui savent lire — non seulement dans les milieux populaires,
oyens d’abrutissement les plus puissants de notre civilisation. On ne saurait trop insister sur ce point que, par le fait du jo
elligences médiocres et des gens désireux de se procurer ce vernis de savoir qui suffit à faire passer un homme pour érudit da
journalistes, il n’est inquiétant que par ses effets actuels : il ne saurait avoir de conséquences lointaines, tous ces gens n
architecture, de la sculpture et de la peinture en Italie. L’auteur a su caractériser chaque artiste et son œuvre par quel
r se passionner pour ces lointaines histoires, et qu’il est habile de savoir nous y intéresser ! Lettres tchèques. Memento
a démarche incertaine la faisait ressembler à une petite fille qui ne saurait pas encore marcher. Soutenue par ses compagnes, e
t dans un état lamentable, tant il manquait de sens pratique, on n’en saurait conclure que le désir de gagner de l’argent ait p
le Dante. En réalité, Sandro était un presque inculte, mais avide de savoir et en désir de s’intellectualiser28. Comme tous l
favoris avait tout pour plaire aux délicats de Florence. Ce que l’on sait pertinemment, d’ailleurs, c’est que l’un d’eux, m
ur trouve à se satisfaire. Et comment en aurait-il été autrement ? On sait avec quel tact Botticelli peintre arrangeait ses
ésente un prodigieux exemple d’équilibre de vides et de pleins. On ne saurait donner avec plus d’harmonie le spectacle de la co
encore une fois, considérer ces dessins comme une préparation ; on ne saurait admettre que le maître au trait charmeur n’ait pa
un manuscrit de la Divine Comédie, dont il était possesseur, et l’on sait , par Lanzi, sa partialité pour Dante48. Mais, si
e, une patrie de miraculeuse beauté, Venise, est en danger. » Il faut savoir gré à cet écrivain de son avertissement et nous h
seulement à pied, mais en voiture, — et surtout à bicyclettes ! » On sait que Venise est déjà reliée à la terre ferme par u
des nues, à cette nouvelle, et ne comprendront guère. C’est qu’ils ne savent pas que “l’affreux Lido”, comme disait Musset, es
ce n’est pas une grande actrice… Quoi donc ? Un grand acteur ?! Je ne sais pas si M. Marcel Prévost a pris la peine de relir
ié de l’an 1900 n’a pas été favorable à notre grand écrivain. Il faut savoir , — d’ailleurs on le saura sans doute, parce que r
favorable à notre grand écrivain. Il faut savoir, — d’ailleurs on le saura sans doute, parce que rien de ce qui touche à M. 
uche à M. d’Annunzio ne peut échapper aux peuples civilisés — il faut savoir que l’auteur du Fuoco était député. Il jouissait
ville molle, sceptique et parfumée, avait été fondée pour lui ; il ne sait encore précisément si c’est Florence qui projette
ntrait à la Chambre pendant que M. d’Annunzio restait dehors. § Je ne sais pas trop comment l’auteur du Fuoco pourra mettre
nécessaire au bonheur de la Nation, on lui tourne le dos, parce qu’on sait , d’après l’histoire, qu’il n’y a eu en ce monde r
aire. Et pendant que le Roi Humbert mourait, personne au Ministère ne savait où le Prince Royal, devenu Roi à son tour par ce
ans voyager sur aucun yacht, et ils auraient donné quelque chose pour savoir où le Prince débarquait. Deux jours s’écoulèrent
e, assassiné au milieu de la populace, cet autre Roi qui voyage on ne sait où, ces télégrammes qui reflètent le désarroi des
e choix ne pourrait tomber que sur trois élèves peintres qui restent, savoir  : le sieur Fragonard, depuis un an ou deux dans l
à Versailles, il s’en allait là-bas avec un incontestable acquis, un savoir étendu déjà, mais fait des traditions mourantes d
par le lumbago et les rhumatismes, et de cette figure si simple il a su tirer les effets les plus plaisants. La mère du p
ti. Quant à l’évolution philosophique de l’auteur, il nous suffira de savoir qu’il y a deux ou trois ans à peine, M. Butti aur
re, la pensée de Taine ne s’est jamais franchement décidée et n’a pas su s’élever non plus à un point de vue supérieur de
20 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »
jugements littéraires avec ceux qu’il a formulés dans ses œuvres. On sait quelle importance Voltaire attribuait aux lettres
erlocuteur en défaut, comme d’ailleurs il le reconnaît lui-même. Nous savons que Pétrarque et Dante firent aussi le sujet d’un
aire sentir : Il me parla da Dante et de Pétrarque, et tout le monde sait ce qu’il pensait de ces grands génies ; mais il s
descendus du haut rang où l’approbation des siècles les a placés. On sait généralement que Voltaire n’était pas tendre pour
ce qu’on ne le lit guère. Il y a de lui une vingtaine de traits qu’on sait par cœur : cela suffit pour s’épargner la peine d
très rarement, un sûr moyen de séduction. Goldoni s’y trouva pris et sut exploiter ingénieusement cette admiration bénévol
mme d’être ce jour-là frondeur, railleur, goguenard et caustique ; il savait que je devais partir le lendemain35. » C’est fort
un côté l’homme que j’ai lu, et de l’autre celui que j’entends, je ne sais auquel je courrais39. » Boufflers avait subi tout
me on l’aurait souhaité. Il voulut plaire et ne plut pas, n’ayant pas su s’oublier quand il le fallait. Peut-être, dans le
uvement de renaissance tragique, si développé en France, comme chacun sait , depuis dix ans, trouve, dans la dernière tragédi
nes et aînés, sont encore moins remarquables, et de toute façon je ne saurais parler de leur art que je n’aime pas, et qui ne m
milieux féministes italiens. Et on doit à Mme Sibilla Aleramo d’avoir su créer un type de femme très complet, que la litté
21 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »
age. Adam parla avant Ève. « Nulle personne dont l’esprit est sain ne saurait hésiter sur la première parole qu’il prononça, je
eut des hommes qui lui soient assimilés, consimiles viros  ; il faut savoir proportionner l’ornement à la matière et ne point
et ne point parer d’or et de soie une femme hideuse à moins qu’on ne sache séparer au besoin l’ornement du sujet, car, la sé
enant de le traduire, de lui attribuer son véritable sens. Le lecteur sait au moins que Dante n’était ni un maniaque de la t
m, et malgré soi on pense au papegay (perroquet des maçons) et au gay savoir ou gaie science, l’art des Galls ou coqs. Pietra
ges profonds décernés à Frédéric de Sicile, à son fils Manfred ; nous savons que le parti des noirs ou gibelin est celui de l’
ie romaine, en forme dialectique et à visage découvert. Tout le monde sait que Dante était un gibelin, mais on se borna à vo
fection et la science est la perfection de l’homme. Aussi le désir de savoir se manifeste-t-il en lui, chaque fois qu’il est b
t sur ceux qu’ils voient broutant de l’herbe et des glands ; ceux qui savent offrent libéralement leur précieuse richesse aux
préparatoire qui accompagne une telle nourriture. Sans ce pain, on ne saurait la goûter. « Nul ne doit s’asseoir à mon banquet
at. Car les Canzones ne veulent pas qu’on les traduise. Que chacun le sache  : nulle œuvre harmonisée (dont les mots ont un se
ur temps. Et tous les trois, chacun à sa manière, ont été ce que nous savons qu’a été le plus fameux — et d’ailleurs le plus g
i-ci ait pu être injuste à l’égard du délicieux Fra Angelico, cela ne saurait diminuer le mérite d’artistes comme Verrocchio ou
22 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
la musique est faite aussi pour être entendue, et que la lecture n’en saurait révéler tous les secrets. Sans nier certes les in
e, une étude : Max Klinger et la peinture trop ambitieuse, dont on ne saurait dire s’il faut en admirer d’abord l’ironie sangla
us pas à ce marchand milanais de nous avoir cédé le livre qu’il avait su remarquer dans les archives d’une « famille noble
et la médaille, d’un style et d’une beauté incomparables, dont je ne sais d’analogue dans l’œuvre entier du Pisan. § Après
rand honneur aux siens. Élève de l’universel Victorin de Feltre, elle savait à huit ans les éléments de la langue grecque, ain
ni, les deux artistes incomparables, et enfin l’auteur. D’Annunzio ne sut pas résister à la tentation de recevoir en person
es électeurs en tremblent encore… Quant à son art dramatique, nous en savons quelque chose. Je suis loin d’affirmer qu’on ne p
s dire : Verlaine serait classé parmi ces génies malheureux qui n’ont su plaire que trop tard, quand presque tous les sour
des mots jetés sur des pages. Aurait-elle jamais été écrite ? On n’en sait rien, mais il est certain que, réalisée, elle eût
ent sur la blanche surface d’un mur, ayant pris dans le passage je ne sais quel air plus doux et plus pensif. Il perdait bea
ses expériences remplissent treize volumes de manuscrits, et ceux qui savent juger le représentent comme anticipant de beaucou
a lumière obscure de la partie de la lune qui n’est pas éclairée ; il sut que la mer avait autrefois couvert les montagnes
n images, et réussit dans de telles transformations, n’a pas toujours su trouver le mot magique, et nous présente dans la
tatue de François Sforza comme d’une cible pour leurs flèches ? on ne saurait dire : mais ce qui est sûr c’est que cette statue
u en quatre mois et comme par magie que cette image fut fixée ? on ne saurait le dire. La figure, qui s’élève ainsi étrangement
elle s’assied ; comme le vampire elle est morte maintes fois et elle sait les secrets du tombeau ; elle a visité les mers p
ques ; d’abord celle de la forme exacte de sa religion, puis celle de savoir si François Ier assistait à ses derniers moments.
onner leur cloche ; des « lunes » électriques s’allument. Personne ne sait , parmi les humains de Baltimore, qu’il y a là les
OR Ce détail n’est pas consigné dans le livre de M. Ojetti. Il ne l’a su lui-même qu’en développant longtemps après une ph
se serait longtemps maintenue dans une sphère aussi poétique » ? Nous savons par Stendhal lui-même qu’en juin 1821 il s’enfuit
ux de celle-ci revêtue d’un caractère surnaturel. L’homme médiocre ne saurait se rendre compte du pouvoir que possède l’homme v
le, reconnurent-ils le moyen de ruiner sûrement son pouvoir ? L’on ne saurait l’affirmer d’une manière absolue. Mais on est por
raculeux de sa mission. Il était certainement visionnaire, mais il ne savait quelle portée attribuer à ses visions ; devait-il
sonnement s’essouffle en vain à en pénétrer le secret, M. Leoncavallo sait , mieux que tout autre, par l’abondance de ses ges
tionaliste convaincu, en demeurant absolument, foncièrement italien ; sachons -lui gré enfin d’avoir courtoisement déclaré qu’il
23 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
iscours déjà fameux, non seulement a déclaré qu’il veut être et qu’il sait être le maître absolu de la littérature italienne
que cette fatalité, que le poète, merveilleux exégète de son œuvre, a su voir, ne peut pas révéler la face qui exprime à l
l’assassinat commis par Brando. Brando meurt vraiment de ne pas avoir su vivre. Il est, je le répète ici, le vaincu dont l
su vivre. Il est, je le répète ici, le vaincu dont la volonté n’a pas su à tout instant être plus forte que le sort. Il ne
volonté poétique de d’Annunzio est trahie par les personnages, qui ne savent pas « inventer leur vertu » pour vivre en perfect
, tout en donnant à la littérature de son pays des œuvres originales, sait l’enrichir de ces traductions d’Eschyle, de Nietz
24 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
l’histoire comparée des religions au Portugal ? Je l’ignore ; mais je sais qu’en Espagne il n’y en a pas, et rien ne permet
M. Leoncavallo Les desseins de M. Carré sont impénétrables. On le savait , aux prescriptions de son cahier des charges, en
traire. Hélas ! On n’abuse que de ce qu’on a, et M. Augé de Lassus ne saurait forcer son talent ; c’est de toute évidence. Rare
uand Stendhal, qui venait, dans son premier ouvrage, publié, comme on sait , sous le pseudonyme, si savoureusement philistin,
s, 1814, in-8°) de plagier effrontément Le Haydine | ovvero | lettere su la vita e le opere | del celebre maestro | Giusep
’avait trouvé », tout en déguisant adroitement ses « emprunts »… ? On sait assez, aujourd’hui, comment le beau développement
ouvrage de MM. G. Ludwig et Pompeo Molmenti sur Vittore Carpaccio. On sait qu’il s’agit là d’un des plus remarquables travau
« pays de Kalev » ou du « pays des rochers », révélé au monde, on le sait , par le patient amour du rhapsode moderne Lönröt,
s du buste et que nous avions manifestée ici. Mais, une fois, l’on ne saurait juger de la valeur d’une œuvre d’après de simples
ais la génération qui se plut à cette fable plastique éblouissante en savait plus long que Boileau enfermé dans son goût comme
es mûres, deux jeunes personnes tombent sur les bras de Sandro qui ne sait plus à quelle coupe s’enivrer. Cela finit par un
l les a recherchées et comprises ; il a noté de délicieux paysages et su écrire, par exemple à propos des Rois Normands et
deux Iphigénie, Orphée, Alceste et Armide. M. Tiersot, qui paraît les savoir par cœur, n’est pas moins familier avec les plus
68]. En relatant l’histoire de The Navy of Venice, Mme Alethea Wiel a su traiter de façon très attrayante un sujet des plu
stant arrêtée au passage. L’effet est vraiment très curieux, et je ne sais guère de musique jouissant d’une aussi singulière
ularité, exerce son pouvoir tyrannique dans tous les domaines qu’elle sait s’assurer. Cela n’est pas particulier à l’Italie,
hologie italienne, parue chez Sansoni à Florence, ces lignes qu’on ne saurait déclamer sans l’appui sonore d’une bien frissonna
ome, et satisfaire ainsi ce désir sourdement et tendrement caressé. «  Sais -tu ce que je regrette de cette belle Rome ? la tr
uments, quelque informe qu’en soit leur transcription, on ne peut que savoir gré à Marceline de nous les avoir donnés. Elle ne
consiste la gravité de l’engagement et le mérite de le remplir. Je ne sais quoi de triste me serra le cœur à ce récit de not
son beau voyage, le redisant avec cette action et ce prestige que tu sais qu’elle a quand elle développe un sentiment dont
supplice de Jésus-Christ et de sa mère, sur lesquels ils pleurent. Ne savoir pas dessiner est un supplice continuel devant ces
re des trépassés. A l’animà di… Eterna pace ! Inevitabile fata. Je ne saurais me faire au son des cloches, qui déchirent l’air
ur humide, dans la longue rue appelée Il Borgo de la Porta Romana. Je sais de loin que les feux d’artifice se succèdent hors
u « pathos historique » persistant et affaiblissant de sa race qui se sauraient trop, la composition « musicale » de sa prose suf
us êtes futuriste ? » vont s’écrier mes meilleurs ennemis. Non, je ne sais pas du tout ce que cette mention peut signifier.
ême valeur, devrait à elle seule sauver la face du futurisme. Oui, je sais , il y a le manifeste contre les gondoles de Venis
é arrive. Un mouvement d’étonnement de sa maîtresse, lorsque, sans le savoir , il apprend à celle-ci que le jeune greffier est
s un nouvel essor au théâtre dialectal toscan. La chance l’a aidé. On sait d’ailleurs que le dialecte toscan est celui qui s
reste, dans toute la péninsule. Les Italiens en effet n’en ont jamais su imaginer, et à côté des murs de bicoques qu’ils o
e nue, percée de trois portes. — Pourtant les églises d’Italie, on le sait , sont surtout intéressantes par la décoration int
de Beauveset. Mais M. Nozière a le talent plus léger que ceux-ci. Il sait conter avec grâce. Il porte dans les sujets les p
ristée semble exprimer non un deuil, mais une conscience critique qui sait admirer ; la révélation est celle d’un des plus p
de la mode, mais aussi à la phalange d’écrivains et d’artistes qui ne savent honorer un des leurs que si la suggestion collect
ses sans signification. Cependant l’écrivain qui dès ses débuts avait su s’élever au rôle de contempteur de toutes les ori
rofondément et spontanément panthéiste du lyrisme pascolien, l’auteur sait donner à ces emprunts une valeur toute particuliè
particulier sous lequel toute une génération va la considérer. Chacun sait que cette note, c’est l’esprit sec, la sensibilit
age de Venise enfiévrée, lézardée et croulante. Nulle part on n’avait su évoquer avec cette force les ombres du passé qui,
gé de littérature et, anxieusement, s’interrogent à toute minute pour savoir s’ils vivent encore et comment ils vivent. Épouva
rononcés, certains gestes accomplis devant elle en leur donnant je ne sais quelle ampleur précise qui les grave à jamais au
Abel Hermant au début d’un de ses derniers livres, les Affranchis. On sait que cet excellent peintre de caractères, qui veut
des traits qu’il réunit fatigue à la longue, mais il n’empêche qu’il sait camper des types contemporains. On ne trouvera de
et Duquesne sont de merveilleux acteurs fantaisistes, et Mlle Sylvie sait avec grâce, comme il convient, donner l’illusion
te initiative les éloges qu’elle mérite. Le musée de Rouen est, on le sait , un des plus beaux de France : les écoles ancienn
ieux Moustier, revint à M. Caillot pour 14 100 francs. […] 1. On sait combien sont rares les œuvres de la Renaissance :
25 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
avais paré mon esprit et mon cœur de leurs joyaux les plus rares : je savais que les choses anciennes vous regardent et vous j
de changement, depuis le Giotto jusqu’à Verocchio et ses élèves ? Je sais tout le plaisir qu’il y a à étaler une touche gra
j’ai foi. » Par toi je m’écarterai du vulgaire et de l’éphémère : je sais la marche ascendante des Êtres, l’évolution des C
ignant à l’huile ou à l’eau, si doués fussent-ils en apparence, n’ont su donner, par le pinceau, que des à peu près d’expr
ui a déjà souffert comme un vieillard, qui a jugé la farce humaine et sait que le mieux est de s en gausser pour s’y résigne
’aucune patine, le maître peintre qu’a voulu rester Rosso sculpteur a su rendre saisissable par la mise en valeur l’éclat
bronzes au Salon des Champs-Élysées et au Salon des Indépendants. Il sut même par quelques découpures de journaux qu’il n’
montais va-t-il crever sur le trottoir, vagabond et famélique ? Il ne sait demander. Il n’ose. Mais le voilà sauvé. M. Rouar
s de création pure, où trouve-t-on l’artiste ingénu et sublime qui ne sache s’inspirer que de la Nature et que de lui-même et
la sincérité d’un enthousiasme touchant la Renaissance latine ; vous savez , ayant lu Tolstoï, Nietzsche, Ibsen, et les Franç
nt lu Tolstoï, Nietzsche, Ibsen, et les Français et les Anglais, vous savez qu’il n’y a pas plus, à cette heure, d’esprit lat
ujours prêts à passer les Alpes, que des barbares armés de lances ont su faire dégringoler du haut de sommets moins majest
26 (1892) Articles du Mercure de France, année 1892
autre cause ; beaucoup plus pratiques, qu’on ne le croit et avides de savoir à un degré ignoré de notre siècle de lassitude, l
se indéfinie, écoutant avec soin ce que disent l’un et l’autre, il ne sait lequel des disputeurs favoriser, il n’ose clore d
’ai cru donc qu’il intéresserait les lecteurs du Mercure de France de savoir ce que pense un des bons critiques d’Italie des t
de Théocrite ne seront jamais des barbares. Il est possible qu’ils en sachent sur beaucoup de choses bien moins long que nous,
ur ferez jamais prendre des lanternes pour des étoiles. Si peu qu’ils sachent , c’est assez pour nous pénétrer. Ne sont-ils pas
iagnostic de quelque curiosité maladive du public parisien. Or Daudet sait que la moitié du public européen, grâce aux chron
devenir, si l’on veut, un moment de l’action dramatique, mais qui ne saurait , comme semble le prétendre M. Maeterlinck, consti
inures ? Le plaisir de les contempler les consolait de leurs maux. Ne savait -on pas que l’Image du Bon-Pasteur, dont s’ornait,
aissait, ayant, en plus, ce qu’elle tenait de l’esprit grec, ce je ne sais quoi d’ergoteur, qui caractérise, par exemple, le
yzance. Les Moines, invoquant Jésus, l’eurent donc vite soulevé. L’on sait quelle répression les empereurs iconoclastes exer
nter ses premières affirmations aux hommes, sous le bénéfice de je ne sais quel air doucement légendaire, choisit excellemme
27 (1897) Articles du Mercure de France, année 1897
tion de la vie plus harmonieuse et plus pure. C’est un idéaliste ; il sait que la nature n’est que le vêtement et le prétext
asse, A. Lemerre M. de Bouchaud étudie avec beaucoup de soin et de savoir l’origine de la pastorale italienne et l’influenc
urs ne marquent pas entièrement la pensée de M. Oliva, lequel n’a pas su prévoir que les lecteurs d’un livre ne peuvent pa
l fallait dire quelque chose de l’homme, de sa vie, de ses œuvres. On sait qu’entre la vie de Frédéric Nietzsche et ses théo
igi Capuana : Gli « Isms » contemporanei Mais surtout nous devons savoir gré à M. Oliva de nous avoir épargné l’excès des
romans, nouvelles, pièces de théâtre, il s’en trouverait bien. Il ne sait entraîner, ni par la magie du style, ni par la fo
les critiques de l’Exposition de Venise on a établi des prix ; je ne sais pas si M. Ojetti est parmi les concurrents ; on n
peintres italiens et étrangers qui ont figuré à cette Exposition ; il sait varier la forme de cette impression, il fait des
blic et la critique remarquent en elle un changement, que personne ne sait définir. C’est de la perfection sans doute ; mais
28 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 251, 1er décembre 1907 »
ette que j’avais tant aimée ! Où était-elle alors ? Je n’avais jamais su de ses nouvelles et je n’en avais jamais demandé
de me trouver moins digne de la posséder que je ne l’étais alors. Je savais encore aimer, mais je ne trouvais plus en moi la
elui que se disputent certains salons, auxquels un peu de scandale ne saurait déplaire et qui ne sont pas fort difficiles sur l
sa séduction naturelle et la grâce de son esprit impertinent qui ont su lui ménager des suffrages plus difficiles. § L’en
va lui-même n’insiste pas sur cet épisode capital de sa vie ; et nous savons cependant quelle importance il lui attribuait en
ant quelle importance il lui attribuait en général et quels effets il savait en tirer. Mais ce sont choses dont il n’aime pas
je voudrais le voir comme moi libre et heureux, et la superstition ne saurait se combiner avec la liberté. » Mais Casanova insi
s, de soldats vaillants, de citoyens zélés, et qu’elle ne pourrait le savoir qu’en conservant les traditions et les institutio
Pompée, et ceci pour sa propre sauvegarde, par une politique qu’on ne saurait qualifier d’anti-sénatoriale (il est vrai qu’il s
29 (1894) Articles du Mercure de France, année 1894
t été longtemps agitées (lesquelles ne semblent pas encore résolues), savoir  : celle du Beau antique et du Beau chrétien (ou m
équilibre comme à sa connaissance. Cet aveuglement a produit ce qu’on sait de pires balivernes, de poncifs vides et laids, d
sont point en dehors de nous, mais en nous, car il n’y a pas, que je sache , de gens qui aillent demander aux autres leur col
cireurs de bottes qui se mettent du « métier de la Peinture » ? On ne saurait assez les exécrer. Le malheur est qu’ils se sont
ia, la scène d’Othello, portent l’empreinte d’un grand musicien qui a su créer une atmosphère sonore d’une sombre et doulo
eule, ni l’opéra, mais l’un est l’autre. Imaginez un Talma qui aurait su chanter comme il disait. C’est en vérité cela, l’
30 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 236, 15 avril 1907 »
pour son existence. M. Guglielmo Ferrero. Historien (Turin). Je sais trop bien par expérience quelle difficulté il y a
urin). Je sais trop bien par expérience quelle difficulté il y a à savoir ce qui s’est passé, pour me hasarder à prédire ce
rt aux négociations patientes de notre ambassadeur, M. de Lesseps (on sait que c’est à la suite de ses déboires d’alors que
bien voulu renvoyer en quelque sorte dos à dos le pape et le roi. On sait que Mentana mit fin à ces velléités (1867). Notre
31 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 238, 15 mai 1907 »
physionomie complexe de Rome à travers l’histoire et les œuvres. Il a su voir, pénétrer et exprimer dans son caractère de
çais (Bordeaux, Féret et fils, 1907, in-8, 71 p., av. 5 planches). On sait que cette collection Campana, achetée en 1861 par
musée avec renvoi aux nos du catalogue, il sera désormais possible de savoir immédiatement où a passé telle œuvre. Cet utile t
Mercure. Tome LXVII, numéro 238, 15 mai 1907, p. 378-384 [381]. On sait que le monde savant et le monde artiste font depu
32 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXI »
e souvenir que ce n’était pas l’usage du pays. Elle m’a demandé si je savais tout ce qui s’était passé. Comme quoi elle s’est
i s’était passé. Comme quoi elle s’est horriblement compromise, qu’on savait le rendez-vous du bain d’Alamani, que sa petite c
ouer que cette phrase ne prouve encore que mon amour pour elle. Je ne savais pas trop ce que je faisais. J’ai pris le chocolat
33 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 239, 1er juin 1907 »
de la Renaissance, trad. M. Schmitt, 2 vol. Paris, Plon, 7 fr. On sait en quelle estime Frédéric Nietzsche tenait le sav
fut le tour des Odi Tiberine, signées du vrai nom du poète, où je ne sais pourquoi la critique s’obstine à ne pas reconnaît
s critiques italiens nous affirment maintenant qu’on ne pourra jamais savoir sur quel livre est mort Pétrarque, car l’histoire
e médecin et l’ami de Pétrarque, le lendemain de la mort du poète. On sait que Pétrarque, vieux et fatigué, souffrait d’une
34 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 243, 1er août 1907 »
evait avoir une influence considérable sur son développement. « Je ne saurais dire ce qui resterait de moi, écrivait-il près de
te Allemand avait peut-être une supériorité sur le grand Français. Il savait regarder sans préjugés d’école, et, guidé par son
Fra Angelico, Ghirlandajo, le Pérugin, Francia, et, qui mieux est, il sait en parler avec intelligence. Cet Allemand d’autre
étroitement liée à la renaissance méditerranéenne de demain, elle ne saurait encore le comprendre. Le double mouvement françai
35 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 247, 1er octobre 1907 »
lutte âpre et son triomphe composent les trois étapes d’un homme qui sait vouloir, qui sait surtout se donner. Et lorsque l
triomphe composent les trois étapes d’un homme qui sait vouloir, qui sait surtout se donner. Et lorsque l’hostilité des hom
e, il a assez souffert pour connaître la valeur de la solitude, et il sait remplir d’activité infatigable son silence. Puis
36 (1891) Articles du Mercure de France, année 1891
vous est jaloux de moi, il pourrait vous arriver malheur… » — « Je le sais , dit Luciette, qu’importe ! » Mais l’homme timide
es règles qui ne sont pas purement musicales. Les lecteurs du Mercure savent que dans La Néva notre ami Louis Dumur a tenté, l
ue Nel memoro pensiero ed altri colli ! E aperto il libro gli sfuggia su l’erba. Au lac d’Arqua Au lac d’Arqua (des rosea
37 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 »
-même, pour obtenir la charge de portraitiste de Lionel d’Este. On ne saurait guère contester aujourd’hui que l’effigie magistr
er ordre. Un Quirizio da Murano, non plus qu’un Antonio da Murano, ne sauront faire preuve d’une égale puissance, mais celui-là
contemporains, et il mourut dans les Marches vers 1493, sans avoir pu savoir comment, par les successeurs d’Alvise, Cima da Co
38 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 244, 15 août 1907 »
ment entamé une réputation qu’elle ne songeait plus à ménager ; on la savait capricieuse, sensuelle et vénale. La chronique de
cédés : Il n’est pas question de marchander ; il s’agit seulement de savoir si vous vous croyez le droit de m’insulter et si
u public, attire vivement l’attention des artistes et des savants. On sait que la villa Mills était construite sur l’emplace
39 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 246, 15 septembre 1907 »
obtiendrons les ouvrages, et ces Romains, avec leur goût antique, ne sauront où se placer. C’est pourquoy il est important aux
t sera un soulagement pour M. Boucher qui, joint à la satisfaction de savoir son fils à l’Académie, lui donnera lieu de connaî
40 (1895) Articles du Mercure de France, année 1895
ique que dans celui de la littérature. En ces dernières années, on le sait , Giosuè Carducci s’est rapproché de la cour. Il e
nutile de raconter à ce propos toutes les histoires que tout le monde sait , de Marc-Aurèle, de Jules Romain, etc. […] To
e que les Parnassiens font dans l’affaire, et si M. Guillaume Ferrero sait au juste ce que sont les Symbolistes… […] Jour
41 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 237, 1er mai 1907 »
a à mort l’impératrice. Lucheni ne cesse de répéter que Martinelli ne savait rien et il ajoute « qu’il regrette davantage l’em
n d’horreur qui me parcourut les os, à la vue du misérable ; il ne se savait pas regardé, il tournait comme une hyène en cage…
42 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »
ésumant l’orgueil italien des premiers livres du Poète, sa joie de se savoir non indigne de la tradition romaine, et la fierté
dépasse toutes les frontières, et sans que les principaux acteurs le sachent ou le veuillent, de tous les pays qui furent dits
a révolution nationale, meurt, parce qu’il voulut trop vivre et il ne sut vivre. Il se plie sous le choc de deux amours qui
43 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXI »
’excellents chanteurs. On cite Caffarelli, Lzeziello et Farinelli. On sait que ce dernier devint ministre de Philippe V, roi
44 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXIV »
(Mensonge infâme, pour tout ce qui n’est pas repas d’ostentation. On sait que les 3/4 des maisons vivent de minestra verde
45 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 230, 15 janvier 1907 »
Mercure. Tome LXV, numéro 230, 15 janvier 1907, p. 380-384 [382]. On sait que l’Autriche dispute à l’Italie la gloire d’avo
46 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LVII »
i. La bonne musique m’eût ranimé : je n’y ai entendu que de mauvaise, savoir  : la Vestale, de Fioraventi, et la Camilla, de Pa
47 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXVIII »
avec elle dans les rues à la lueur des lumières des boutiques. Je ne sais comment elle a été amenée à me dire avec ce natur
48 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LX »
qu’il a fait de mieux pour le théâtre. — Gluck se forma à Naples. On sait que son genre n’est pas l’expression. Ses ouvrage
49 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LVIII »
paraît que c’est un homme aimable. Il a eu longtemps Mme Miller. Il a su s’amuser, chose assez rare parmi messieurs les Ro
50 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXII »
s. On voit ces mœurs dans l’opéra de la Molinara, où un baron, qui ne sait pas trop bien écrire dicte une déclaration d’amou
51 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXV »
aut rester à ses pieds. Cela pourrait flatter son amour-propre, je ne sais si elle fait le raisonnement nécessaire pour cela
52 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXIII »
ur Saint-Ambroise, j’ai quitté la voiture et pris la portantine. Vous savez le reste. Me voici, à 4 1/2, solitaire dans mon a
53 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 229, 1er janvier 1907 »
huya se perd l’oiseau… Il fait beau. Et la fleur qui se redresse le sait . Musées et collections. Luini au Musée Brera
54 (1893) Articles du Mercure de France, année 1893
mais ce défaut semble voulu, l’auteur ayant prouvé maintes fois qu’il sait se restreindre et se délimiter. Peut-être a-t-il
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