(1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Vers & de la Prose dans les Comédies. » pp. 103-117
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(1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Vers & de la Prose dans les Comédies. » pp. 103-117

CHAPITRE V.
Des Vers & de la Prose dans les Comédies.

Toutes les comédies de Ménandre, de Térence, de Plaute, de Calderon, de Lopez de Vega, sont en vers ; ce qui a fait croire pendant long-temps qu’une comédie en prose ne pouvoit pas être bonne, sur-tout lorsqu’elle étoit en cinq actes. Moliere donna son Festin de Pierre en prose, & il ne réussit pas. Thomas Corneille mit la même piece en vers ; elle fut applaudie & l’est encore.

Le même préjugé porta un coup mortel aux premieres représentations de l’Avare. Cette piece, qui sera toujours regardée des connoisseurs comme un chef-d’œuvre, n’eut que cinq représentations. « Moliere, dit M. de Voltaire, pour ne pas heurter de front le sentiment des Critiques, & sachant qu’il faut ménager les hommes quand ils ont tort, donna au public le temps de revenir. Il ne rejoua l’Avare qu’un an après : le public, qui, à la longue, se rend toujours au bon, donna à cet ouvrage les applaudissements qu’il mérite. On comprit alors qu’il peut y avoir de fort bonnes comédies en prose, & qu’il y a peut-être plus de difficulté à réussir dans ce style ordinaire, où l’esprit seul soutient l’Auteur, que dans la versification, qui, par la rime, la cadence & la mesure, prête des ornements à des idées simples que la prose n’embelliroit pas. »

Voilà, graces à M. de Voltaire, les comédies en prose justifiées. On dit cependant que les comédies à caractere doivent être écrites en vers, & que la prose convient mieux aux farces, ou aux pieces vivement intriguées. Je crois que c’est une erreur ; un bon Ecrivain peindra aussi fortement un caractere en prose qu’en vers : & je le prouve par le portrait que la Fleche fait d’Harpagon à Frosine.

L’AVARE.

ACTE II. Scene V.

LA FLECHE, FROSINE.

La Fleche.

Je suis votre valet. Et tu ne connois pas encore le Seigneur Harpagon ? Le Seigneur Harpagon est de tous les humains l’humain le moins humain, le mortel de tous les mortels le plus dur & le plus serré : il n’est point de service qui pousse sa reconnoissance jusqu’à lui faire ouvrir les mains. De la louange, de l’estime, de la bienveillance en paroles, & de l’amitié, tant qu’il vous plaira ; mais de l’argent, point d’affaires. Il n’est rien de plus sec & de plus aride que ses bonnes graces & ses caresses ; & donner est un mot pour qui il a tant d’aversion, qu’il ne dit jamais je vous donne, mais je vous prête le bon jour. . . . . . . . . . . . . .

Je te défie d’attendrir, du côté de l’argent, l’homme dont il est question : il est Turc là-dessus, mais d’une turquerie à désespérer tout le monde ; & l’on pourroit crever, qu’il n’en branleroit pas. En un mot, il aime l’argent plus que réputation, qu’honneur & que vertu : & la vue d’un demandeur lui donne des convulsions ; c’est le frapper par son endroit mortel ; c’est lui percer le cœur ; c’est lui arracher les entrailles.

Un homme vraiment poëte peut dialoguer aussi vivement en vers qu’en prose ; témoins les vers suivants :

LE DÉPIT AMOUREUX.

ACTE I. Scene III.

VALERE, ERASTE, GROSRENÉ.

Eraste.

Hé bien, Seigneur Valere ?

Valere.

Hé bien, Seigneur Eraste ?

Eraste.

En quel état l’amour ?

Valere.

En quel état vos feux ?

Eraste.

Plus forts de jour en jour.

Valere.

Et mon amour plus fort.

Eraste.

Pour Lucile ?

Valere.

Pour elle.
. . . . . . . . . .

Eraste.

Lucile cependant...

Valere.

Lucile dans son ame
Rend tout ce que je veux qu’elle rende à ma flamme.

Eraste.

Vous êtes donc facile à contenter ?

Valere.

Pas tant.
Que vous pourriez penser.

Eraste.

Je puis croire pourtant,
Sans trop de vanité, que je suis en sa grace.

Valere.

Moi, je sais que j’y tiens une assez bonne place.

Eraste.

Ne vous abusez pas, croyez-moi.

Valere.

Croyez-moi,
Ne laissez pas duper vos yeux à trop de foi.

Eraste.

Si j’osois vous montrer une preuve assurée
Que son cœur... Non, votre ame en seroit altérée.

Valere.

Si je vous osois, moi, découvrir un secret...
Mais je vous fâcherois, & veux être discret, &c.

On peut encore citer la scene suivante comme un exemple singulier : en voici une partie.

ACTE III. Scene X.

ALBERT, VALERE, MASCARILLE.

Mascarille.

Voulez-vous deux témoins qui me justifieront ?

Albert.

Veux-tu deux de mes gens qui te bâtonneront ?

Mascarille.

Leur rapport doit au mien donner plus de créance.

Albert.

Leurs bras peuvent du mien réparer l’impuissance.

Mascarille.

Je vous dis que Lucile agit par honte ainsi.

Albert.

Je te dis que j’aurai raison de tout ceci.

Mascarille.

Connoissez-vous Ormin, ce gros Notaire habile ?

Albert.

Connois-tu bien Grimpant, le bourreau de la ville ?

Mascarille.

Et Simon le tailleur, jadis si recherché ?

Albert.

Et la potence mise au milieu du marché ?

Mascarille.

Vous verrez confirmer par eux cet hyménée.

Albert.

Tu verras achever par eux ta destinée.

Mascarille.

Ce sont eux qu’ils ont pris pour témoins de leur foi.

Albert.

Ce sont eux qui dans peu me vengeront de toi.

Mascarille.

Et ces yeux les ont vu s’entre-donner parole.

Albert.

Et ces yeux te verront faire la cabriole.

Mascarille.

Et, pour signe, Lucile avoit un voile noir.

Albert.

Et, pour signe, ton front nous le fait assez voir.

Mascarille.

O l’obstiné vieillard !

Albert.

O le fourbe damnable ! &c.

Les Auteurs qui se bornent à faire des drames, parcequ’ils trouvent très commode de prendre dans un roman le fond de leur sujet, les scenes presque dialoguées, & les situations toutes marquées, trouvent encore plus commode de pouvoir transporter tout cela sur la scene sans prendre la peine de faire des vers, & ne manquent pas de s’écrier que la prose est plus naturelle. Oui, sans doute, pour les personnes qui ne savent pas faire des vers naturels. D’un autre côté, ceux qui ignorent l’art de rendre une piece comique par sa contexture, s’évertuent à prouver que les comédies doivent être versifiées ; c’est que les madrigaux, les jeux de mots, les pointes, les épigrammes dont ils veulent remplir leur ouvrage, n’ont pas le moindre sel en prose. Ne croyons ni aux uns ni aux autres. Toutes ces pieces peuvent être également bonnes en vers & en prose ; mais il faut que l’Auteur sache moduler sa prose & ses vers sur le ton du sujet qu’il traite. Les vers du Tartufe, du Misanthrope, des Femmes Savantes, sont bien différents de ceux du Cocu imaginaire. La prose, dans le Médecin malgré lui, dans l’Avare & dans la Princesse d’Elide, a un ton différent & conforme à chacun de ces trois sujets. Un homme habile peut faire des vers propres à une farce, & de la prose digne d’une grande piece.

Convenons cependant qu’une piece versifiée a un mérite de plus. Je voudrois, malgré cela, qu’il fût défendu à tout Auteur de faire sa premiere piece en vers. Un pareil ordre, s’il étoit possible de le donner ou de le faire exécuter, décideroit la vocation des Auteurs. On reconnoîtroit ceux qui seroient réellement entraînés par le génie de la comédie, & non par la démangeaison de faire des vers, & qui n’imaginent de les fondre dans une espece de comédie, que pour leur procurer l’honneur d’être débités devant une assemblée plus nombreuse. Qu’arrive-t-il ? le vice de leur sujet, de leur intrigue, de leur contexture, est masqué par le charme de quelques riens bien versifiés : on applaudit, l’Auteur croit avoir une maniere à lui, il se jette dans la carriere facile qui lui a valu quelque ombre de succès, & il la suit si bien qu’il s’éloigne toujours de la bonne. Indépendamment de cela, il est impossible qu’un homme fasse sa premiere piece d’un seul jet : il y trouvera toujours quelque chose à corriger, sur-tout pendant les répétitions. Si la piece est en prose, les corrections ne lui coûteront rien, & la prose lui vaudra son succès ; si la piece est en vers, la difficulté ou l’impossibilité de faire des changements essentiels en peu de temps l’étourdira sur les défauts de l’ouvrage, & la chûte s’ensuivra.

Les beaux esprits disputent encore (eh ! sur quoi ne disputent-ils pas ?) pour décider si les vers alexandrins conviennent mieux à la comédie que les vers libres. Les uns disent que les vers libres & les rimes mêlées sont plus propres, en ce qu’il y a plus de liberté & plus de variété, & qu’ils s’éloignent du ton soutenu des vers alexandrins à rimes plates. Je répondrai à cela ce que j’ai dit au sujet de la prose & des vers : l’une & l’autre poésie est propre au théâtre quand elle est vraie, précise, sonore. Mettez vos comédies en vers libres, vous qui saurez les faire comme ceux d’Amphitrion en général. Je choisis une tirade des plus courtes.

AMPHITRION.

ACTE II. Scene III.

ALCMENE, JUPITER sous la figure d’Amphitrion.

Jupiter.

Défendez, chere Alcmene, aux flambeaux d’approcher.
Ils m’offrent des plaisirs en m’offrant votre vue ;
Mais ils pourroient ici découvrir ma venue,
 Qu’il est à propos de cacher.
Mon amour, que gênoient tous ces soins éclatants
Où me tenoit lié la gloire de nos armes,
Aux devoirs de ma charge a volé des instants
 Qu’il vient de donner à vos charmes.
Ce vol qu’à vos beautés mon cœur a consacré,
Pourroit être blâmé dans la bouche publique ;
 Et j’en veux pour témoin unique
 Celle qui peut m’en savoir gré.

Faites des vers alexandrins, vous Auteurs comiques qui pourrez en composer d’approchants à ceux du Misanthrope, des Femmes Savantes & du Tartufe. Je cite les premiers qui me tombent sous la main.

LE MISANTHROPE.

ACTE I. Scene I.

Alceste.

Non, elle est générale, & je hais tous les hommes ;
Les uns, parcequ’ils sont méchants & malfaisants,
Et les autres, pour être aux méchants complaisants,
Et n’avoir pas pour eux ces haines vigoureuses
Que doit donner le vice aux ames vertueuses.
De cette complaisance on voit l’injuste excès
Pour le franc scélérat avec qui j’ai procès.
Au travers de son masque, on voit à plein le traître ;
Par-tout il est connu pour tout ce qu’il peut être ;
Et ses roulements d’yeux, & son ton radouci,
N’imposent qu’à des gens qui ne sont pas d’ici.
On sait que ce pied-plat, digne qu’on le confonde,
Par de sales emplois s’est poussé dans le monde,
Et que par eux son sort, de splendeur revêtu,
Fait gronder le mérite & rougir la vertu.
Quelques titres honteux qu’en tous lieux on lui donne,
Son misérable honneur ne voit pour lui personne :
Nommez-le fourbe, infame, & scélérat maudit,
Tout le monde en convient, & nul n’y contredit.
Cependant sa grimace est par-tout bien venue ;
On l’accueille, on lui rit, par-tout il s’insinue ;
Et s’il est, par la brigue, un rang à disputer,
Sur le plus honnête homme on le voit l’emporter.
Têtebleu, ce me sont de mortelles blessures,
De voir qu’avec le vice on garde des mesures ;
Et, par fois, il me prend des mouvements soudains
De fuir dans un désert l’approche des humains.

Au reste, si les vers alexandrins ont prévalu, c’est que les vers libres sont d’autant plus mal-aisés à faire, qu’ils semblent plus faciles. Il y a un rithme très peu connu qu’il faut observer, sans quoi cette poésie rebute. M. de Voltaire, qui est de cet avis, ajoute que Corneille ne connut pas ce rithme dans son Agesilas.

Les Anglois font un usage fréquent des vers blancs ou non rimés. M. de Voltaire paroît n’être pas leur partisan. « Les vers blancs, dit-il, ne coûtent que la peine de les dicter, cela n’est pas plus difficile à faire qu’une lettre. Si on s’avise de faire une tragédie en vers blancs, & de la jouer sur notre théâtre, la tragédie est perdue ; dès que vous ôtez la difficulté, vous ôtez le mérite ». Comme M. de Voltaire ne parle que de la tragédie, je puis plus hardiment dire qu’une comédie en vers blancs, bonne d’ailleurs, réussiroit sur notre Théâtre ; & bien des personnes seront, je crois, de mon opinion, si l’on fait attention à la prose de Moliere ; elle est si bien cadencée, on y remarque tant de vers, qu’elle ne s’éloigne guere de la poésie des Anglois. Ces deux premieres lignes du Bourgeois Gentilhomme, Entrez dans cette salle, & vous reposez là en attendant qu’il vienne, ne font-elles pas trois petits vers de six syllabes :

Entrez dans cette salle,
Et vous reposez là
En attendant qu’il vienne.

Citons un exemple plus considérable.

LE SICILIEN, ou L’AMOUR PEINTRE.

ACTE I. Scene II.

Il fait noir comme dans un four. Le ciel s’est habillé ce soir en scaramouche ; & je ne vois pas une étoile qui montre le bout de son nez. Sotte condition que celle d’un esclave, de ne vivre jamais pour soi, & d’être toujours tout entier aux passions d’un maître, de n’être réglé que par ses humeurs, & de se voir réduit à faire ses propres affaires de tous les soucis qu’il peut prendre ! Le mien me fait ici épouser ses inquiétudes ; &, parcequ’il est amoureux, il faut que nuit & jour je n’aie aucun repos. Mais voici des flambeaux, & sans doute c’est lui.

Toute cette scene est en vers irréguliers non rimés.

 Il fait noir comme dans un four.
Le ciel s’est habillé ce soir en scaramouche.
 Et je ne vois pas une étoile
 Qui montre le bout de son nez.
Sotte condition que celle d’un esclave,
 De ne vivre jamais pour soi,
 Et d’être toujours tout entier
  Aux passions d’un maître,
 D’être réglé par ses humeurs,
 Et de se voir réduit à faire
  Ses propres affaires
 De tous les soucis qu’il peut prendre.
  Le mien me fait ici
 Epouser ses inquiétudes ;
 Et, parcequ’il est amoureux,
Il faut que nuit & jour je n’aie aucun repos.
  Mais voici des flambeaux,
  Et c’est sans doute lui.

On voit par cet exemple que les vers blancs ne seroient pas ridicules sur nos théâtres ; mais je crois aussi qu’ils n’ajouteroient aucun mérite à une comédie.

Nos premiers Poëtes, bien différents des Anglois, cherchoient des difficultés pour se ménager le plaisir de les vaincre, en faisant des vers à rime couronnée : je n’en citerai qu’un exemple pris dans la tragédie du Mauvais Riche. L’ame du héros descend aux enfers, & dit :

O lieu puant ! rempli d’ordure dure !
O maudit feu, maudite arsure, sure,
Où mis je suis pour mes très infets faits !
Lieu ténébreux, qui me procure cure !
Fors de douleurs ! lieu qui blessure assure !

Il ne faut pas remonter si haut pour trouver des Poëtes qui se sont fait un plaisir de vaincre sur la scene précisément les difficultés qui, loin d’ajouter au mérite de la piece, la gâtent. Le burlesque Scarron est dans le cas. Il a fait toute une comédie en vers de huit syllabes sur la seule rime ment. Comme on ne trouve cette piece dans aucune des éditions de Scarron, on ne sera pas fâché d’en voir ici un échantillon.

LES BOUTADES
DU CAPITAN MATAMORE,
Comédie d’un Acte.

Scene II.

ANGÉLIQUE, MATAMORE, ALISON.

Angélique.

Eh ! qui frappe si rudement ?

Matamore.

C’est un faiseur d’égorgement.
(à part)
O Dieux ! le beau commencement !
Voilà celle que chastement
J’estime vertueusement.
(à Angélique.)
Beau soleil, qui divinement
Me subjuguez occultement,
Beauté, de qui l’agrément
M’a, comme imperceptiblement,
Assassiné l’entendement :
Dorlotez favorablement
Celui qui veut incessamment
Vous rendre hommage constamment.
Recevez agréablement
Mon cœur, mon ame & mon serment,
Et jurez réciproquement
De m’aimer furieusement
Jusqu’à votre trépassement.

Angélique.

J’estime votre compliment ;
Mais, Monsieur, véritablement,
Vous me voulez trop promptement
Jetter dans un engagement
Duquel on ne peut aisément
Se défaire qu’au monument.
Ce front, ces yeux, ce mouvement,
Ce ventre & cet acoûtrement
Me captivent superbement :
Mais, de crainte d’achoppement,
Je veux tout faire murement.
Attendez un peu seulement.
Alison.

Alison.

Quoi ?

Angélique.

Prestement,
Ecoute un mot secrètement :
Regarde un peu ce garnement ;
Vois comme sérieusement
Il se promene gravement.

Alison.

Ah ! quelle trogne de gourmand !
Je crois qu’indubitablement
Il mangeroit un régiment
De même qu’un grain de froment.

Angélique.

Je vais lui dire ingénument
Que je l’aime violemment.

Alison.

Arrêtez-vous : effrénément
Vous en aller absurdement
Prostituer enragement
A celui qui, bigarrement,
N’a pour tout divertissement
Qu’à faire du saccagement.
Je le connois parfaitement ;
C’est un assommeur de jument,
Qui met sempiternellement
Quelques puces au monument.

Matamore.

O vieille garce d’Allemand !
Dis, parle à moi sincérement,
Déclare-moi naïvement
Ce qui t’oblige insolemment
De troubler mon contentement.

Angélique.

Pardonnez-lui, soyez clément.

Matamore.

Si j’entrois plus profondément
Dans le séjour du troublement,
Le feu de mes yeux, brusquement,
Par un étrange embrasement,
La brûleroit en un moment.

Alison.

Voilà mentir impudemment.
Oh ! qu’il abuse excellemment
De tous ceux qui, crédulement,
Croyent à son cajolement !
J’enrage de forcenement,
D’ouir mentir si puamment.
O détestable parement
De gibet !... quel aveuglement
Te fait, si désordonnément,
Parler hyperboliquement ?

Il n’est pas nécessaire, je crois, de dire que cette piece

Est précieuse seulement
Par son comique extravagant17.