(1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXX. Des Surprises. » pp. 490-502
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(1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXX. Des Surprises. » pp. 490-502

CHAPITRE XXX.
Des Surprises.

Tout ce qui arrive sur la scene d’une maniere imprévue, dans le cours d’une action, s’appelle coup de théâtre, ou surprise. Le dernier de ces termes me paroît plus propre, plus significatif, sur-tout à présent que les grands mouvements sont devenus à la mode, même sur la scene comique, & qu’on semble n’entendre plus par coup de théâtre que ce qui s’y fait avec grand fracas.

Pour qu’une surprise soit bonne, il faut que rien ne l’annonce, & qu’elle produise un effet bien prompt, sans quoi elle cesse d’être une surprise. Il faut encore que ce qui l’occasionne change totalement la face des choses ; ou bien elle n’est pas intéressante.

Nous avons plusieurs sortes de surprises : surprises muettes, surprises de pensée ou d’idée, surprises d’action, surprises de présence ou d’apparition. Il faut encore distinguer dans toutes ces especes, celles qui ne surprennent qu’un ou quelques personnages, & celles qui surprennent en même temps les acteurs & le spectateur.

Surprises muettes.

J’appelle une surprise muette celle qu’un personnage ressent si vivement qu’il ne peut l’exprimer par un seul mot. Nous en avons une dans le Menteur de Pierre Corneille. Dorante s’est battu avec Alcippe. Dorante raconte à Cliton, son valet, les circonstances & la suite de son combat, en ces termes :

ACTE IV. Scene I.

Dorante.

Nous nous battîmes hier, & j’avois fait serment
De ne parler jamais de cet événement ;
Mais à toi, de mon cœur l’unique secrétaire,
A toi, de mes secrets le grand dépositaire,
Je ne célerai rien, puisque je l’ai promis.
Depuis cinq ou six mois nous étions ennemis :
Il passa par Poitiers, où nous prîmes querelle ;
Et comme on nous fit lors une paix telle quelle,
Nous sûmes l’un & l’autre en secret protester
Qu’à la premiere vue il en faudroit tâter.
Hier nous nous rencontrons : cette ardeur se réveille,
Fait de notre embrassade une appel à l’oreille :
Je me défais de toi, j’y cours, je le rejoins,
Nous vuidons sur le pré l’affaire sans témoins,
Et le perçant à jour de deux coups d’estocade,
Je le mets hors d’état d’être jamais malade.
Il tombe dans son sang.

Cliton.

A ce compte, il est mort ?

Dorante.

Je le laissai pour tel.

Cliton.

Certes, je plains son sort ;
Il étoit honnête homme, & le Ciel ne déploie...

Cliton n’a pas le temps d’exprimer le chagrin que la mort d’Alcippe lui cause ; il le voit paroître, & en est si surpris, que la peur & l’étonnement le rendent muet. Ce n’est que fort longtemps après qu’il dit à son maître,

Les gens que vous tuez se portent assez bien.

Voilà une surprise qui l’est pour Cliton, mais qui ne l’est pas pour les spectateurs. Ils savent qu’on a séparé les deux combattants, & ils ne sont pas étonnés de voir paroître Alcippe. Il faut en citer une qui surprenne en même temps le public, la plupart des acteurs, & qui fasse un si grand effet sur l’un d’eux, qu’il n’ait pas la force de prononcer une parole. Je la trouve dans l’Ecole des Femmes de Moliere.

Horace apprend que son pere arrive pour le marier : il prie Arnolphe de parler en sa faveur, afin qu’on ne le force pas à faire un hymen qui lui déplaît, & qu’on lui permette d’épouser Agnès. Arnolphe, qui est amoureux d’Agnès, exhorte au contraire le pere d’Horace à ne pas se laisser gouverner par son fils, à presser malgré lui l’hymen projetté ; alors on le surprend, en lui disant :

ACTE V. Scene IX.

Oronte.

Oui ; mais, pour le conclure,
Si l’on vous a dit tout, ne vous a-t-on pas dit
Que vous avez chez vous celle dont il s’agit,
La fille qu’autrefois de l’aimable Angélique,
Sous des liens secrets, eut le Seigneur Enrique ?
Sur quoi votre discours étoit-il donc fondé ?

Arnolphe anéanti n’a pas la force de répondre, & sort en soupirant.

Arnolphe.

Ouf !

La méprise qui est dans le Menteur, a l’une des qualités qui lui sont essentielles ; rien ne l’avoit annoncée à Cliton : mais elle ne surprend qu’un personnage qui ne tient pas à l’action ; elle-même ne change rien à la situation. Ses défauts m’ont déterminé à la citer, pour qu’on puisse la comparer à celle de l’Ecole des Femmes, qui est excellente en tout point. Elle est aussi peu prévue que l’autre, surprend un plus grand nombre de personnages fortement intéressés à l’action, fait sur eux différentes impressions, & bouleverse tout, puisqu’Arnolphe, qui pense triompher de son rival, est obligé de lui céder sa maîtresse ; & qu’Agnès & Horace, qui se croient perdus, voient tout d’un coup combler leurs vœux.

Surprise de pensée ou d’idée.

J’entends, comme tout le monde, par surprise de pensée ou d’idée, celle qu’une seule pensée d’un des interlocuteurs occasionne. Il faut, pour être bonne, que, comme les précédentes, rien ne l’annonce ; que les pensées qui l’occasionnent soient simples, & qu’elle amene cependant de grands changements. Moliere & nos bons comiques ont là-dessus poussé l’art jusqu’à un point inconcevable.

Dans l’Ecole des Maris, Isabelle sait que Sganarelle veut l’épouser dans huit jours : elle convient avec son amant qu’il l’enlevera dans trois. La voilà qui croit toucher au moment d’être heureuse. Point du tout : ses projets sont renversés par une pensée toute simple qui vient à son tuteur. Au lieu d’épouser sa pupille dans huit jours, il veut lui donner la main le soir même. Comme cet endroit nous a déja servi de modele quand nous avons parlé de la fin des actes, je ne le rapporterai pas ; je prierai seulement le lecteur d’examiner que rien n’est si simple que la pensée de Sganarelle, & que cependant rien ne doit plus surprendre Isabelle & le spectateur qui s’intéresse à son sort.

Il y a dans la même piece deux surprises de pensée qui se succedent avec une rapidité admirable, & d’autant plus étonnantes, qu’elles produisent un effet tout opposé.

ACTE II. Scene V.

Isabelle écrit à son amant tout ce qu’elle sent pour lui ; mais ne sachant comment lui faire parvenir la lettre, elle fait une fausse confidence à son tuteur : elle lui dit que Valere a eu l’insolence de jetter dans sa chambre une boîte d’or qui renferme un billet : Sganarelle s’engage à rendre le tout à l’amant. Voilà notre héroïne bien satisfaite, quand Sganarelle la surprend, ainsi que le spectateur, par une idée tout-à-fait naturelle, il veut ouvrir la lettre, & dit :

Bon ! voyons ce qu’il a pu t’écrire.

Après cette idée, si peu attendue, & qui cause tant d’embarras, on en voit tout de suite naître une autre qui ne surprend pas moins, & qui répare tout. Isabelle s’écrie :

Ah, Ciel ! gardez-vous bien de l’ouvrir.

Sganarelle.

Et pourquoi ?

Isabelle.

Lui voulez-vous donner à croire que c’est moi ?
Une fille d’honneur doit toujours se défendre
De lire les billets qu’un homme lui fait rendre.
La curiosité qu’on fait lors éclater,
Marque un secret plaisir de s’en ouir conter :
Et je trouve à propos que, toute cachetée,
Cette lettre lui soit promptement reportée,
Afin que d’autant mieux il connoisse aujourd’hui
Le mépris éclatant que mon cœur fait de lui ;
Que ses feux désormais perdent toute espérance,
Et n’entreprennent plus pareille extravagance.

Le spectateur, après avoir été alarmé par une idée qui détruit toute l’intrigue à laquelle il s’intéresse, peut-il n’être pas bien agréablement surpris quand une seconde idée, aussi simple, aussi inattendue, répare tout le mal que la premiere a fait ?

Si le lecteur veut s’épargner l’ennui de me voir multiplier les exemples, il remarquera que la premiere idée surprend Isabelle avec le spectateur, & que la seconde surprend seulement le public, puisqu’Isabelle, qui l’imagine, & Sganarelle qui n’entend point finesse à la scene, ne peuvent éprouver aucune surprise.

Surprises d’action.

Toutes les surprises sont, à proprement parler, des surprises d’action, puisque, si elles sont bonnes, elles tiennent toujours à l’action, & la mettent en mouvement ; mais nous rangerons seulement dans cette classe celles qui sont occasionnées par l’action imprévue de quelque personnage. Melpomene en a beaucoup plus que sa sœur, graces au poignard que ses héros & ses héroïnes portent toujours à leur côté par provision : mais Thalie n’en manque point.

Dans le Dépit Amoureux de Moliere, Mascarille, valet de Valere, déclare à Polidore, pere de son maître, le mariage secret qu’a fait son fils. Le vieillard s’emporte contre Valere. Celui-ci ne sait pas qui peut le trahir : il se doute que c’est son valet, & pour le lui faire avouer, il prend le parti de feindre. La scene est courte, nous pouvons en lire une partie.

ACTE III. Scene VII.

VALERE, MASCARILLE.

Valere.

Mascarille, mon pere,
Que je viens de trouver, sait toute notre affaire.

Mascarille.

Il la sait ?

Valere.

Oui.

Mascarille.

D’où diantre a-t-il pu la savoir ?

Valere.

Je ne sais point sur qui ma conjecture asseoir ;
Mais enfin d’un succès cette affaire est suivie,
Dont j’ai tous les sujets d’avoir l’ame ravie.
Il ne m’en a pas dit un mot qui fût fâcheux.
Il excuse ma faute, il approuve mes feux ;
Et je voudrois savoir qui peut être capable
D’avoir pu rendre ainsi son esprit si traitable.
Je ne puis t’exprimer l’aise que j’en reçois.

Mascarille.

Et que me diriez-vous, Monsieur, si c’étoit moi
Qui vous eût procuré cette heureuse fortune ?

Valere.

Bon ! bon ! tu voudrois bien ici m’en donner d’une.

Mascarille.

C’est moi, vous dis-je, moi, dont le patron le sait,
Et qui vous ai produit ce favorable effet.

Valere.

Mais, là, sans te railler ?

Mascarille.

Que le diable m’emporte
Si je fais raillerie, & s’il n’est de la sorte !

Valere, mettant l’épée à la main.

Et qu’il m’entraîne moi, si tout présentement
Tu n’en vas recevoir le juste payement.

Mascarille.

Ah ! Monsieur, qu’est ceci ? Je défends la surprise.

Surement Mascarille ne s’attendoit à rien moins qu’à voir tirer l’épée contre lui ; mais cette action n’a surpris que Mascarille, puisque le public savoit presque le dessein de Valere. Citons-en une qui surprenne en même temps la plupart des acteurs & les spectateurs. George Dandin en fourmille : nous en rapporterons une seule.

ACTE II. Scene X.

George Dandin triomphe de pouvoir prouver à son beau-pere & à sa belle-mere qu’on le trahit. M. & Madame de Sotenville voient en effet le galant avec leur fille, & sont furieux, quand Claudine les apperçoit.

Claudine.

Ah ! Madame, tout est perdu ! Voilà votre pere & votre mere, accompagnés de votre mari.

Clitandre.

Ah Ciel !

Angélique, bas à Clitandre & à Claudine.

Ne faites pas semblant de rien, & me laissez faire tous deux. (Haut, à Clitandre.) Quoi ! vous osez en user de la sorte, après l’affaire de tantôt ! & c’est ainsi que vous dissimulez vos sentiments ! On me vient rapporter que vous avez de l’amour pour moi, & que vous faites des desseins de me solliciter : j’en témoigne mon dépit, & m’explique à vous clairement en présence de tout le monde. Vous niez hautement la chose, & me donnez parole de n’avoir aucune pensée de m’offenser ; & cependant le même jour vous prenez la hardiesse de venir chez moi me rendre visite, de me dire que vous m’aimez, & de me faire cent sots contes, pour me persuader de répondre à vos extravagances, comme si j’étois femme à violer la foi que j’ai donnée à un mari, & m’éloigner jamais de la vertu que mes parents m’ont enseignée ! Si mon pere savoit cela, il vous apprendroit bien à tenter de ces entreprises : mais une honnête femme n’aime point les éclats ; je n’ai garde de lui en rien dire ; (Après avoir fait signe à Claudine d’apporter un bâton.) & je veux vous montrer que, toute femme que je suis, j’ai assez de courage pour me venger moi-même des offenses que l’on me fait. L’action que vous avez faite n’est pas d’un gentilhomme ; & ce n’est pas en gentilhomme aussi que je veux vous traiter.

(Elle prend le bâton & le leve sur Clitandre, qui se range de façon que les coups tombent sur George Dandin.)

Clitandre, criant comme s’il avoit été frappé.

Ah, ah, ah, ah, ah, doucement !

Les spectateurs, M. & Madame de Sotenville ne sont-ils pas aussi surpris en voyant donner les coups de bâton, que George Dandin en les recevant ? Eh ! qui s’y seroit attendu ?

Il est des surprises d’action qui sont préparées ; mais elles le sont avec tant d’art, qu’on ne sauroit les deviner, & qu’elles font alors le même effet. Telle est celle du quatrieme acte, scene seconde de l’Avare, lorsque la Fleche vole la cassette. Elle étoit préparée dès le commencement de la piece par ces deux couplets :

ACTE I. Scene III.

Harpagon, à la Fleche.

Ne sois pas dans ma maison planté tout droit comme un piquet, à observer ce qui se passe, & faire ton profit de tout. Je ne veux point avoir sans cesse devant moi un espion de mes affaires, un traître, dont les yeux maudits assiegent toutes mes actions, dévorent ce que je possede, & furetent de tous côtés pour voir s’il n’y a rien à voler.

La Fleche.

Ah ! qu’un homme comme cela mériteroit bien ce qu’il craint, & que j’aurois de joie à le voler !

Surprises de présence ou d’apparition.

Les surprises occasionnées par l’apparition subite d’un personnage, sont les plus communes sur notre théâtre. Pour être bien bonnes, il faut qu’elles arrivent dans un moment de crise, & que le personnage qui paroît subitement cause le plus grand embarras par sa présence seule, & sans avoir besoin de parler. Toutes les surprises de Moliere annoncent le grand maître, témoin celles-ci dans le Tartufe.

ACTE III. Scene IV.

Tartufe fait sa déclaration à Elmire : elle veut bien avoir la complaisance de n’en rien dire à son mari, & l’imposteur espere tout de ce silence, quand Valere, son plus mortel ennemi, sort du cabinet d’où il a tout entendu.

ACTE IV. Scene VII.

Tartufe croit avoir séduit Elmire : il vient à elle les bras ouverts ; il embrasse le mari au lieu de la femme.

Nous en avons une excellente dans George Dandin.

ACTE III. Scene VIII.

Angélique quitte le lit de son époux pour aller à un rendez-vous amoureux. Lorsqu’elle veut rentrer, elle trouve la porte fermée ; elle appelle Colin, & au lieu de Colin son mari paroît.

Toutes ces surprises ne le sont pas pour le spectateur, parcequ’il a vu Valere se cacher dans le cabinet, Orgon sous la table. Il sait encore que George Dandin a envoyé Colin chez M. de Sotenville, & il peut se douter que le maître paroîtra au lieu du valet. Mais en voici une dans l’Ecole des Maris, qui surprend également & le public & le personnage auquel il s’intéresse.

ACTE III. Scene I.

Isabelle, menacée de l’hymen le plus funeste, s’évade de chez son tyran pour aller confier son sort à son amant. Dans l’obscurité elle trouve quelqu’un qui l’arrête, & ce quelqu’un est précisément le tyran qu’elle fuit. Isabelle ne s’attendoit surement pas à le trouver là, ni le public à l’y voir arriver.

Il est, selon moi, une autre espece de surprise de situation, s’il m’est permis de risquer mon sentiment après Riccoboni, qui ne compte que deux especes de surprise, surprise de pensée & surprise d’action, & donne pour exemple de la derniere la scene XIV du second acte de l’Ecole des Maris. Voici ce qu’il dit :

Exemple de la surprise d’action.

« La scene dixieme du second acte de l’Ecole des Maris doit être appellée un coup de théâtre ou surprise d’action. . . . . . . En effet, qui se seroit jamais attendu à trouver ici au milieu de l’action, une scene entre Valere & Isabelle, & qui auroit jamais imaginé de faire amener Valere & Isabelle par Sganarelle même ? Voilà cependant en quoi consiste l’art du poëte, & voilà ce que l’on peut appeller une véritable surprise 65 ».

Oui, tout l’art de Moliere paroît dans la scene indiquée par Riccoboni : chacun de ses vers produit une surprise de pensée ou d’action ; mais elle n’est amenée par aucune action surprenante de la part des acteurs. Serai-je étonné de voir Sganarelle conduire son rival vers sa maîtresse ? Point du tout : je sais trop combien il a été déja dupe, & je connois les motifs qui le font agir. Sera-ce l’arrivée d’Isabelle venant au devant de Valere, qui me surprendra ? Encore moins : je connois son amour & les licences amoureuses qu’elle a déja prises. On est pourtant agréablement surpris, me dira-t-on, en voyant naître cette scene. Cela est vrai. Mais pourquoi l’est-on ? parcequ’on voit éclore une situation qui promet d’être piquante, & à laquelle on ne s’attendoit pas : voilà pourquoi je crois qu’on doit appeller cette espece de surprise, une surprise de situation, & non d’action. Je trouve une grande différence entre l’une & l’autre : la derniere produit une révolution subite, la premiere ne fait que l’annoncer, & le public a besoin de voir la scene entiere pour savoir si la révolution sera heureuse ou malheureuse.

Songeons que les surprises font le plus grand effet sur le théâtre. Examinons toutes celles dont nous venons de parler, & les exemples que nos bons Auteurs nous ont mis sous les yeux. Voyons avec quel art il les ont ménagées, comme elles donnent du ressort, de l’action à une intrigue, tantôt en la détruisant, tantôt en la renouant ; comme on les rend intéressantes en les faisant naître dans le moment le plus critique ; comme elles ont le mérite si rare de l’à-propos. Admirons, & tâchons d’imiter.

Il y a encore une infinité de choses à dire sur les surprises ; mais comme presque tous les Auteurs en ont embelli leurs dénouements, nous aurons occasion d’en parler dans le Chapitre suivant.