(1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. Des Comédies Allégoriques. » pp. 75-90
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(1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. Des Comédies Allégoriques. » pp. 75-90

CHAPITRE VII.
Des Comédies Allégoriques.

On peut, je crois, en style familier, définir l’allégorie un masque dont on couvre quelque chose qu’on ne veut montrer qu’à demi. Nous donnerons donc le titre de comédie allégorique aux pieces dans lesquelles l’Auteur, mettant continuellement sur la figure de Thalie le masque de l’allégorie, change le nom des choses, défigure même les personnes, & laisse au spectateur intelligent le soin de développer le sens caché.

Nos premiers Dramatiques cachoient dans leurs pieces allégoriques une moralité ; ils s’y érigeoient en médecins spirituels ; quelques-uns bornoient leurs charitables soins à la santé du corps : peu à peu devenus moins pieux, moins zélés pour le bien de leur prochain, ils ont fait servir l’allégorie à couvrir des images ou des propos indécents. Enfin ils l’ont employée à déguiser la médisance, souvent la calomnie la plus affreuse ; encore ont-ils substitué à son masque une gaze très légere. Quatre exemples vont successivement venir à l’appui de ce que j’avance.

LE LACS D’AMOUR DIVIN,
Moralité en deux parties & à huit personnages.

Premiere Partie.

Charité invite Jesus à épouser l’Ame. Jesus y consent, & charge Charité d’aller la prévenir, & de lui recommander de se préparer par la Pénitence & par d’autres vertus à le recevoir. Charité s’acquitte de cette commission. Justice veut s’opposer à cette union qui lui semble dégrader la Majesté divine. Charité remporte la victoire, & Jesus déclare à l’Ame qu’il va s’unir avec elle.

Seconde Partie.

L’Ame désolée de ne pas voir Jesus, en demande des nouvelles aux filles de Sion, qui lui apprennent les tourments qu’il endure pour elle, qu’il a été conduit chez Pilate, qu’on le flagelle, &c. . . . .

L’Ame impatiente vole vers son bien-aimé, & veut le dissuader de mourir. Les pécheurs interrompent cette conversation, & demandent l’époux pour le crucifier. L’Ame fait de longues & malheureuses complaintes sur la Passion du Sauveur ; elle veut pénétrer jusqu’à lui, & trouve toutes les issues fermées. Enfin Charité la conduit à Jesus, qui la reçoit, & s’unit pour toujours avec elle.

LA CONDAMNATION DES BANQUETS,
A la louange de Diete & de Sobriété, pour le profit du corps humain. Moralité à trente-huit personnages, par Nicole de la Chesnaye.

On fait en forme juridique le procès de Banquet & de Souper. Il est instruit devant Expérience, qui est le principal juge. On accuse devant elle Banquet & Souper d’avoir fait mourir quatre personnes à force de manger. Expérience condamne Banquet à être pendu : c’est Diete qui se charge de l’office de bourreau. Banquet demande à se confesser : on lui amene le beau pere Confesseur ; il fait sa confession publiquement ; il marque le plus grand repentir de sa vie passée, & dit son Confiteor. Le beau pere Confesseur l’absout ; & Diete, après lui avoir mis la corde au cou, le jette de l’échelle & l’étrangle. Souper n’est condamné qu’à porter des poignets de plomb pour l’empêcher de mettre trop de plats sur la table : il lui est défendu aussi d’approcher du Dîner plus près que de six lieues sous peine d’être pendu. Souper est fort content de n’avoir été condamné qu’à cette punition, & jure d’observer la sentence avec la plus grande exactitude.

FAIRE VAUT MIEUX QUE DIRE,
Par Pierre Gringore14, Héraut d’armes du Duc de Lorraine.

Doublette, femme de Raoullet, Vigneron fort vieux, se plaint de ce que sa vigne demeure en friche, faute d’être façonnée ; son mari se met en colere d’un pareil reproche, & dit :

  Qui la voudroit
Servir à son gré, il faudroit
Houer15 la vigne jour & nuit.

Il sort. Alors Doublette appelle un Ouvrier nommé Dire ; mais, comme tout son mérite consiste dans le babil, & qu’il n’effectue rien de ce qu’il promet, elle le renvoie, & en fait venir un autre appellé Faire, qui tient tout ce qu’il a promis, ce qui satisfait fort Doublette. Son mari revient, la gronde beaucoup de se servir de cet homme qu’il n’aime pas ; & malgré les représentations de son valet Mausecret, qui veut éviter tout éclat entre le mari & la femme, il va porter ses plaintes au Seigneur de Valletreu, qui, ayant écouté les raisons de Raoullet & de Doublette, prononce en faveur de la derniere. Elle est aussi satisfaite que son époux est affligé.

Parmi les exemples dont le Théâtre ancien fourmille, j’ai choisi ceux qui pourroient divertir mes Lecteurs. Il y en a une infinité d’autres où l’on verroit avec le dernier mépris jusqu’à quel point les anciens Auteurs ont porté la licence & la malignité de l’allégorie satyrique. Nous ne citerons point la Farce du Pape malade, quoiqu’elle soit très propre à prouver aux jeunes gens tentés de suivre cette carriere, qu’en attaquant des choses ou des personnes respectables par elles-mêmes, l’on ne diminue rien de la vénération qui leur est due, & qu’on encourt l’indignation publique.

Des exemples que je viens de rapporter, le premier n’est que déplacé sur le théâtre, le second minutieux, le troisieme trop libre ; mais le quatrieme, que je n’ai fait que citer, est scandaleux : c’est pourtant celui que les Modernes, ont imité le plus souvent. La liste de leurs pieces allégori-satyriques est très longue. Il en est une infinité dont je n’ose pas même rapporter le titre. « La plus grande partie, me dira-t-on, n’a été jouée que sur des théâtres particuliers, ou dans le pays étranger ». Il faut donc en citer une qui l’ait été sur le théâtre de Paris ; quoique remplie de moins d’impertinences & d’injures moins grossieres que les autres, elle n’en est pas moins insultante & moins audacieuse, puisqu’elle attaque une Puissance.

LA HOLLANDE MALADE,
Comédie en vers & en un acte, par Poisson. La Scene est à Amsterdam.

Scene I.

GOULEMER, Matelot. FRELINGUE, Hollandoise. MARILLE, Servante de la Hollande. BADZIN, Hollandois.

Goulemer.

Beuvons ce pot à vous.

Frelingue.

C’est ce que je demande.

Goulemer.

Comment va la santé de Madame Hollande ?

Frelingue.

Chacun dit que son mal prend un fort mauvais cours.

Goulemer.

Comment ?

Frelingue.

C’est qu’on le voit empirer tous les jours.

Goulemer.

Elle a le mal de mer, & la fievre la serre.

Frelingue.

Elle a le mal de mer ; elle a le mal de terre ;
Elle a.... que sais-je enfin ? elle n’est pas trop bien :
Cent drogues qu’on lui fait ne lui servent de rien.
Si l’on la peut sauver, la cure sera belle.
. . . . . . . . .

Marille.

Chacun la tient fort mal.

Badzin.

Oui, je la viens de voir.

Marille.

Elle doit prendre encore un lavement ce soir :
On la fera mourir.

Badzin.

Je pense qu’on y tâche :
Pourquoi ce lavement ? on dit qu’elle est si lâche
Qu’elle laisse aller tout.

Marille.

De moment en moment
Elle en prend, mais c’est bien contre son sentiment.
Ces lavements sont faits d’une poudre étonnante
Qui lui fait rendre tout.

Badzin.

Elle est fort violente :
Entre-t-il pas dedans du salpêtre & du plomb ?

Marille.

Je ne sais, l’on diroit de la poudre à canon.

Badzin.

C’est cela. Ce mal la prit avec violence.

Marille.

C’est un air empesté qui vient, dit-on, de France.
. . . . . . . . .
. . . . . . . . .
On dit bien quand on vit la comete paroistre
Que les François un jour nous feroient du bissestre.
. . . . . . . . .
. . . . . . . . .

Badzin.

Madame Hollande étoit & grasse & potelée.

Marille.

Elle en a pour sa graisse ; elle s’en est allée.

Badzin.

Mais maigrir tout d’un coup !

Marille.

Il n’est rien de pareil ;
Elle a fondu d’abord comme beurre au soleil ;
Elle est toujours debout.

Frelingue.

Debout ! Doit-on permettre.....

Marille.

A peine trouve-t-elle une place à se mettre ;
Son mal la prend par-tout.

Badzin.

Qu’on change en peu de temps !
Elle n’est plus d’humeur à brocarder les gens.

Marille.

Oui, c’étoit sa coutume ; elle la paye bonne.

Badzin.

C’est qu’il ne faut jamais se railler de personne.
Les gens ne disent rien quand on les a piqués :
Mais après, comme on voit, les moqueurs sont moqués.

Marille.

Fût-ce Nostradamus, auroit-il pu comprendre
Que des maux si fâcheux dussent jamais la prendre
Dans le meilleur état qu’elle eût jamais été ?
. . . . . . . . .
. . . . . . . . .

Scene III.

LA HOLLANDE, BELINE, MARILLE.

La Hollande, menée par-dessous les bras, & mise dans une chaise.

Ah ! Beline, mon mal pénetre jusqu’aux os !

Beline.

Si vous pouviez un peu demeurer en repos.....

La Hollande.

Demeurer en repos ! le puis-je, misérable,
Lorsque j’ai des voisins qui font un bruit de diable ?

Beline.

Vos forces sont encor grandes.

La Hollande.

Je le sais bien ;
Mais ces forces pourtant ne me servent de rien.

Beline.

En ces sortes de maux les forces sont utiles.

La Hollande.

Elles agissent peu, les membres sont débiles ;
Et je puis bien, hélas ! dire avecque douleur
Que j’ai des forces, mais que je manque de cœur.

Beline.

Vous sautiez bien tantôt.

La Hollande.

Ha ! que l’on me soutienne !
Je sauterai bien mieux avant que l’hiver vienne.
N’a-t-on rien qui me pût fortifier le cœur ?

Marille.

Oui, Madame, il vous faut prendre quelque liqueur.

La Hollande.

Un peu de vin d’Espagne ; il m’est bon.

Beline.

Ce breuvage
Est le seul qui vous peut donner quelque courage.

La Hollande.

Oui, s’il n’est point aigri ni gâté, j’en boirai ;
Il me fortifiera, je crois ; j’en userai.
Ah ! ah ! ce vin d’Espagne. Attend-on que je meure ?

Marille.

On vous le va querir, Madame, tout-à-l’heure.

La Hollande.

Quand mon mal commença, j’en prenois tous les jours ;
Il n’a pu cependant en arrêter le cours.

Beline.

Mais le tonnerre ici s’est toujours fait entendre,
Il peut être tourné.

La Hollande.

Je n’en pourrois pas prendre.

Marille.

Hé bien, s’il est gâté, prenez-le par en bas.

La Hollande.

Qu’entends-tu par en bas ?

Marille.

Oui.

La Hollande.

Je ne t’entends pas :
Est-ce le vin d’Espagne ?

Marille.

Oui, prenez-le en clystere.

La Hollande.

Eh bien, fais-le porter chez mon Apothicaire.
Qu’il l’apporte au plutôt. Mais, Marille, il faut bien
Qu’il me prête un canon, car j’ai perdu le mien.
Qu’il étoit doux, Marille, & que j’en crains un autre !

Marille.

Jamais canon ne fit moins de mal que le vôtre.

Madame Flandres rend visite à Madame Hollande ; elle prend beaucoup de part à son mal : elle en a été attaquée, elle en connoît toute la malignité, dit-elle.

Je l’ai bien eu sté mal, c’est ly plus grand dy tous.
Gy ly fus pourtant pas malad si tant que vous.
. . . . . . . . .
Dans l’an soixanty-sep gy l’en fus attaquée.
. . . . . . . . .
Il est michant sti mal, jel save bien, mon foi ;
Il m’emporte d’un coup quatre lenfants dy moi.

La Hollande attend quatre Médecins : l’un est Espagnol, l’autre Anglois, le troisieme Allemand, le dernier François. Madame Flandres lui conseille de renvoyer des Médecins qui sont ses ennemis, & d’appeller un Notaire pour faire son testament.

Toute ces Médecins ly sont bourreaux, mon Dame ;
Il vont fair mourir vous. Dieu prenne vous votre ame.

La Hollande reproche à deux Bourguemestres qu’elle est réduite à cet état déplorable par leurs conseils. Le Médecin François & le Médecin Anglois arrivent. Les Bourguemestres veulent prendre un ton imposant avec eux ; mais les deux étrangers leur imposent plaisamment silence.

Scene VIII.

Le Médecin Anglois, à la Hollande.

Vos transports sont extrêmes.

La Hollande.

Hé ! qui peut le savoir, Messieurs, mieux que vous-mêmes ?

Premier Bourguemestre.

Pouvons-nous bien souffrir ces Nations chez nous ?

Second Bourguemestre.

S’ils nous pouvoient crever.....

L’Anglois.

Taisez-vous.

Le François.

Taisez-vous.

Premier Bourguemestre.

Nous parler de la sorte ! Apprenez à connoître
Un Bourguemestre ici : sachez qu’il est le maître ;
Qu’il a le plein pouvoir, & que l’étant, tous deux
Vous ne sauriez avoir trop de respect pour eux ;
Qu’ils vous renverseroient de leur vent, de leur souffle.
Voyez, Madame, & puis.....

Le François.

Taisez-vous, gros maroufle.

Premier Bourguemestre.

Une telle insolence excite mon courroux :
Vous m’appellez maroufle, insolent !

Le François, lui donnant un soufflet.

Taisez-vous.

Second Bourguemestre.

Un soufflet devant moi ! devant Madame Hollande !
Madame, peut-on voir hardiesse plus grande ?
Ici le plus huppé tremble en parlant à nous.
Hé !.....

L’Anglois.

Taisez-vous, gros âne.

Second Bourguemestre.

Insolent !

L’Anglois, lui donnant un soufflet.

Taisez-vous.
(Les deux Bourguemestres sortent en saluant Madame la Hollande tristement, la main sur leur joue.)

La Hollande demande aux Médecins si les remedes qu’ils lui donneront seront aussi violents. Ils veulent la faire promener : elle est si foible, qu’elle demande à s’asseoir bien vîte. Le Médecin François tire la chaise, & Madame la Hollande tombe. L’Espagnol accourt pour la relever ; mais elle retombe d’un autre côté. Les trois Médecins font une consultation. Le François parle ainsi :

Les plus nobles parties
N’agissent presque plus, n’ont plus ces sympathies
Ni cette égalité dedans leurs fonctions,
Et cela cause en vous ces agitations.
Tous vos membres étant des provinces unies,
Mais qui ne l’étant plus, toutes ces harmonies
Ne font plus qu’un chaos : enfin tout est péri ;
D’un concert que c’étoit, c’est un charivari :
Les esprits y manquant, la gangrene succede ;
Il faut pour lors courir au périlleux remede ;
Il faut, dis-je, extirper, & jouer des couteaux.
. . . . . . . . .

La Hollande compte beaucoup sur les secours du Médecin Allemand : par malheur il a la goutte ; il vient trop tard. Enfin, les Médecins concluent à faire danser Madame la Hollande.

L’Anglois.

Votre mal n’étant pas un mal fort ordinaire,
Il vous faut un remede aussi hors du commun.

La Hollande.

Il n’en est point pour moi.

Le François.

Bon ! nous en avons un
Qui contre votre mal est souverain, Madame.
Vous avez, dites-vous, quelque chagrin dans l’ame ?
Vous êtes triste ?

La Hollande.

Hélas ! plus qu’on ne peut penser.

Le François.

Monsieur l’Anglois & moi nous vous ferons danser.

La Hollande.

Danser !

L’Anglois.

C’est le remede à votre maladie.
. . . . . . . . .
. . . . . . . . .

La Hollande.

Que mes violons donc viennent dans le sallon.

Le François.

Hé ! nous vous ferons bien danser sans violon.

La Hollande.

Vous vous moquez.

L’Anglois.

Point, point : êtes-vous la premiere
Que Monsieur le François traite de la maniere ?
. . . . . . . . .
. . . . . . . . .

La Hollande.

Je ne saurois danser, ma foiblesse est trop grande.

Le François.

Vous danserez pourtant, Madame la Hollande ;
C’est l’unique moyen de vous guérir.

La Hollande.

Hé bien !
Puisque vous le voulez, éprouvons ce moyen :
Mon cœur pour ce remede a de la répugnance ;
Et c’est, à dire vrai, malgré moi que je danse.
. . . . . . . . .
(Après avoir dansé.)
Ah ! mes membres sont morts.

Le François.

Les sentez-vous pas tous ?

La Hollande.

Je ne les sens non plus que s’ils étoient à vous.
Messieurs, je n’en puis plus ; soutenez-moi la tête.
Je ne me suis jamais trouvée à telle fête.
Avant que de danser, Messieurs, je chancelois :
Cependant j’ai dansé plus que je ne voulois.
Ma langue s’épaissit.

Le François.

Voilà l’esquinancie.

L’Anglois.

L’art de la médecine & de la pharmacie
Ne la peuvent sauver.

Le François.

Le mal augmentera.

L’Espagnol.

Pour moi, je ne sais plus ce que l’on en fera.

L’Anglois.

Ma foi, ni moi non plus.

L’Espagnol.

Ses maux sont déplorables.

Le François.

Que l’on la fasse donc porter aux incurables, &c.

Je pense que nous devons abandonner les allégories de la premiere espece à nos bons aïeux ; celles de la seconde, au théâtre de Nicolet & des spectacles qui rivalisent avec les guinguettes ; celles de la troisieme, à l’Opéra Comique, lorsque tout-à-fait gelé, morfondu par des sentences qu’on veut bien appeller philosophiques, il sera obligé de se réchauffer16 en redevenant licencieux ; celles enfin de la quatrieme espece, aux Auteurs de Londres, qui, sur la scene, représentent tranquillement l’Etat sous l’allégorie d’une charrue ou d’une charrette bien ou mal conduite, selon les Ministres qu’ils y attelent.

La piece de la Hollande malade ne passeroit pas présentement. La politesse & la générosité françoises disent à tout le monde en général qu’on doit respecter toute espece de puissance, à plus forte raison celle dont on triomphe & qu’on opprime. Un vieux proverbe dit aux Auteurs en particulier, qu’entre l’abre & l’écorce il ne faut pas mettre le doigt. Il est trivial, mais il est sage & il va à mon sujet.

Nous avons quelques petites pieces parsemées de traits allégoriques, si fins, si délicats qu’elles rentrent dans le genre gracieux dont nous allons parler.