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1 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XII » pp. 100-108
tre XII Sixième période de 1650 à 1660. — La Fronde. — Mœurs de la cour durant la Fronde. — Mœurs du parti de la fronde.
une triple opposition : celle des mœurs dissolues et débordées de la cour et de la capitale, d’un côté, avec les mœurs rete
une idée juste des trois partis opposés, à commencer par celui de la cour et de la Fronde qui servirent de modèle à la mult
vanité et d’intrigue, qui régnait en France et avait fait des gens de cour un assemblage d’intrigants et de brouillons ? Il
occasion de cette guerre. Le parlement en refusa l’enregistrement. La cour fit arrêter les magistrats les plus ardents de l’
que-là ce n’était qu’une sédition. Mais des ambitions, des vanités de cour et des intérêts de cœur, si l’on peut donner ce n
u de les bafouer, de les humilier, de les combattre. Des femmes de la cour se mirent de la partie. Elles trouvaient la reine
rps avec eux, s’armèrent comme eux, partagèrent leurs entreprises. La cour , de son côté, mit sous les armes les femmes dont
s cardinal de Retz ; le maréchal d’Hocquincourt. Dans le principe, la cour eut pour elle le prince de Condé, âgé de vingt-se
passèrent d’un côté à l’autre. Les femmes qui prirent parti contre la cour furent : Mademoiselle de Montpensier, âgée de vin
om de Mancini ; deux du nom de Martinozzi. La galanterie régnait à la cour  ; elle régnait dans le parti opposé. L’amour, dit
ie Martinozzi, nièce du cardinal Mazarin, et se rangea du parti de la cour . Le prince de Condé lui-même, après avoir défendu
ssujettir bien strictement à celles de la bienséance ! Le parti de la cour n’en était pas plus esclave. Durant la guerre de
ns. Le prince de Condé, qui avait été condamné à mort, se retira à la cour d’Espagne ; le roi avait recommencé la guerre con
elle vécut dans ses terres, n’ayant pas la permission de rentrer à la cour . De 1652 à 1658. La guerre rallumée avec l’Espagn
res et devises galantes, tout concourait à rendre enchanteresse cette cour voluptueuse et splendide. La reine et le cardinal
re, aurait pu paraître trop intime, elle autorisa dans les bals de la cour une liberté dont s’étonnaient les personnes habit
s habituées au sérieux et au cérémonial rigide qui avaient régné à la cour de Louis XIII. C’est madame de Motteville qui fai
de la capitale ne pouvaient pas être plus régulières que celles de la cour . Le débordement était général. Il est peint dans
2 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIV » pp. 251-258
nombreuse société qui n’est pas moins en opposition avec celle de la cour qu’avec les précieuses ridicules de la ville. Que
iode de 1660 à 1670 ? quel empire exercèrent sur elle les mœurs de la cour , l’esprit et le langage des hommes de lettres all
de la cour, l’esprit et le langage des hommes de lettres alliés de la cour  ; ou quel empire exercèrent-elles sur ces mœurs,
iblement la chute et l’oubli. Que pouvait sur elles le prestige de la cour  ? Pour elles, la cour était sans prestige. La plu
’oubli. Que pouvait sur elles le prestige de la cour ? Pour elles, la cour était sans prestige. La plupart d’entre elles en
corrigea non seulement la capitale et Molière lui-même, mais aussi la cour et le monarque que Sa jeunesse n’avait pas enlevé
à la tête du parti des mœurs était madame de Montausier, appelée à la cour de Louis XIV comme la représentante de la société
in sa mort, qui arriva pendant que l’Amphitryon de Molière amusait la cour et le public par le spectacle d’un mari malheureu
ur étaient antipathiques, par cela seul qu’elles étaient femmes de la cour . À la cour on n’a ni le droit ni le moyen de se f
antipathiques, par cela seul qu’elles étaient femmes de la cour. À la cour on n’a ni le droit ni le moyen de se faire écoute
endues naïves, qui n’auraient point trop révolté l’incontinence de la cour , on peut dire qu’elles y étaient ignorée. Ce qui
norée. Ce qui distingue le langage des femmes du grand monde et de la cour , du langage commun, c’est moins l’usage de certai
es, qui ont pris naissance dans le peuple. Pour savoir celles-ci à la cour , il aurait fallu les apprendre, et à la cour on a
ur savoir celles-ci à la cour, il aurait fallu les apprendre, et à la cour on apprend le moins qu’on peut. Quoi qu’il en so
, la vanité de la haute bourgeoisie qui veut toujours ressembler à la cour , finit par imiter à la longue sa réserve dans l’u
3 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318
les horribles agitations d’un certain pays qu’elle connaît bien… (la cour )… c’est une plaisante chose que de l’entendre cau
s maisons de nourrices. Cependant, Molière, qui voyait le train de la cour continuer, l’amour du roi et de madame de Montesp
t la censure muette mais profonde et continue de la dissolution de la cour . Il ne doutait pas que ce ne fut un moyen de plai
là les femmes dont les mœurs inquiétaient Molière, et offensaient la cour . C’étaient ces femmes-là que le poète voulait att
onsidération des gens du monde, dont le poids était incommode pour la cour et dangereux pour le spectacle de Molière ; et d’
assez que l’opinion de la haute société pesait tout à la fois sur la cour et sur le poète, et n’embarrassait pas moins celu
combinaison politique, invitâ Minervâ. Le besoin de vengeance pour la cour et pour lui-même, et de précaution contre des mal
sent les deux savants et surtout dans celle où Clitandre, homme de la cour , les traite avec le plus insultant mépris. Ce mép
pris n’a rien de l’homme de lettres supérieur, il est tout orgueil de cour . Il descend des hauteurs du pouvoir offensé. On l
vers a la vue attachée. Trissotin dit avec raison à cet avocat de la cour  : Que c’est en courtisan qu’il en prend la défen
« Molière attaque un ridicule qui semblait peu propre à réjouir ni la cour , ni le peuple à qui ce ridicule paraissait être é
ière les suffrages de la ville, et un mot du roi lui donna ceux de la cour . » Le suffrage du roi, qui explique très bien ce
de la cour. » Le suffrage du roi, qui explique très bien celui de la cour , et celui des connaisseurs de la ville, s’expliqu
ou toute censure exercée de fait sur les opinions et les mœurs de la cour , comme une insolence digne de châtiment. Au reste
n de les faire servir à une même entrée ? Nommant des personnes de la cour et de la ville à qui je n’ai jamais parlé, que je
as cire accusé. Elle n’empêchait pas le crédit de madame Scarron à la cour même, et l’inclination du roi vers les mœurs douc
4 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIII » pp. 378-393
aillies qui étonnent, qui égalent, qui font étincelle au milieu d’une cour . D’un autre côté, madame de Maintenon ne prometta
ne : singulière situation pour toutes deux. Laquelle des deux fera la cour à l’autre ? sur quel pied l’épouse légitime, la m
« mais si elle avait voulu mener tout ce qu’il y avait de dames à la cour , elle aurait pu choisir. » Quelle était pendant
était pendant cette absence la situation de madame de Maintenon ? La cour s’était partagée entre elle et madame de Montespa
 ; on fut bien aise d’aller à Versailles pour le visiter avant que la cour y vienne. Ce sera dans peu de jours, pourvu qu’il
ison des eaux finissait pour madame de Montespan, on avait agité à la cour la question de savoir si madame de Montespan y re
ordre, on convint que des dames respectables et des plus graves de la cour seraient présentes à cette entrevue, et que le ro
n redoublement de vocation pour la retraite, et d’éloignement pour la cour . « Je désire plus ardemment que jamais, écrivait-
Testu ; mais il a appris par vous le dessein que j’ai de sortir de la cour  ; c’est au-delà de ce que je voulais qu’il sut. J
rsonnage de dupe. Il a beaucoup d’esprit, mais il n’a pas celui de la cour . Avec tout son zèle, il a précisément fait ce que
s lettres. Le P. de La Chaise est un honnête homme ; mais l’air de la cour gâte la vertu la plus pure, et adoucit la plus sé
aperçue qu’accuser un évêque tel que lui, de n’avoir pas l’esprit de cour , c’était lui accorder un titre de plus à l’estime
er comme un témoignage de mollesse, ou comme un défaut d’esprit de la cour , une conduite pleine de bienséance et conforme au
isait à attribuer le chagrin de voir madame de Montespan revenir à la cour , à des motifs peu dignes d’elle, et à ces petites
derniers efforts qui chassèrent pour jamais madame de Montespan de la cour 120. » Les instructions de Bossuet, ses représen
dis point que c’est pour mieux servir Dieu que je voudrais quitter la cour  : je crois que je puis faire ici mon salut. » (On
ière à réflexion. Madame de Maintenon veut toujours se plaindre de la cour , et quand elle s’y trouve mal, et quand elle s’y
5 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475
t au comte de Bussy-Rabutin : « On parle de changements d’amours à la cour  ; le temps nous en éclaircira133 ». Le 12 mars,
ne fut pas difficile à faire. Madame de Montespan revint bientôt à la cour . La liaison du roi avec madame de Maintenon inqui
on. Peut-être n’est-il pas aussi éloigné de penser à son salut que sa cour le croit. Il a de bons sentiments et des retours
fectation madame de Montespan. Elle s’est retirée à Clagny ; toute la cour croit qu’ils sont brouillés sans retour. Le roi a
ans s’attendrir. » Bientôt, en effet, madame le Montespan revint à la cour . La querelle recommence entre elle et madame de M
e doutait pas que le roi, déjà las de madame de Fontanges, faisait la cour à madame de Grammont ; ce qui est le sujet d’une
t ordre de se défaire, et ordonna à l’ex-favorite de se retirer de la cour . Dans ce même temps, madame de Maintenon fut nomm
ller au-devant de madame la dauphine, « il se trouva le matin dans la cour de Saint-Germain un très beau carrosse tout neuf,
s ; et dans le fond de ce carrosse monte la plus belle personne de la cour , avec Des Adrets seulement, et des carrosses de s
ame sans crainte et sans respect, et que les ministres lui rendent la cour que les autres leur font. Madame de Coulanges m’é
, ou les jésuites avaient de puissants amis, les sollicitations de la cour de Rome, provoquées par les intrigues de la socié
a plusieurs des jeunes gens des familles les plus considérables de la cour  ; il était indigné de leurs mœurs. Madame de Main
sévérité que le roi exerçait alors sur les mœurs de la jeunesse de la cour se reportait aussi sur lui-même. Il voyait encore
t tout ce qu’il y a de plus agréable pour moi depuis que le suis à la cour . C’est dans mon esprit une distinction infinie ;
pas eu lieu d’être contente de la réponse du roi. C’est l’homme de la cour qui a le plus de sens et qui donne le moins dans
en effet, croître en considération et acquérir plus d’influence à la cour , à la ville, par l’élévation de madame de Mainten
dernière fois, la revue des femmes de la société polie, des hommes de cour et hommes du monde, des hommes de lettres et des
ar quelques hésitations entre elle et mademoiselle de La Vallière. La cour était florissante ; la gloire y déguisait le déso
confiance. Les maréchaux qui les avaient commandées jouissaient, à la cour et dans la capitale, des fruits glorieux de leur
lles, de Schomberg, de Vivonne, de la Feuillade étaient toujours à la cour . L’un avait fermé à Charles IV l’entrée de la Lor
aume, les arts y furent rois en honneur et les plaisirs enivraient la cour . En 1680, il ne restait des anciens habitués de l
t se propager dans celle de la marquise de Lambert. La société de la cour allait former la société dévote que La Bruyère a
Les mœurs dévotes ne seront pas moins remarquables à la ville qu’à la cour . On ne tardera pas à voir le dévot de la capitale
ompagnie, d’où madame de Maintenon était sortie pour venir dans cette cour corrompue, acquit un nouveau degré de considérati
de sa taille, elle était plus belle qu’on ne l’avait jamais vue à la cour  ; sa figure étonnait par son éclat et sa majesté 
6 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377
air, le Fat modeste, le Faux Magnifique, le Petit Seigneur, l’Ami de Cour , le Défiant. Voilà de quoi faire six pieces excel
s jeunes gens. Il cherche des originaux ; il voit avec plaisir que la Cour & Paris en fourmillent. Il ramasse des matéri
maison titrée : enfin, son héros feint d’être un homme essentiel à la Cour , de disposer des Ministres ; c’est lui, si on veu
s long-temps à jouir. Les Comédiens François annoncent l’Important de Cour  : il ne le connoît pas, il va le voir, & s’ap
e nous avons ramassés pour composer le Petit Seigneur. L’IMPORTANT DE COUR , Comédie en cinq actes, & en prose, de Brueys
... Vous m’embarrassez... Il est ce qu’on appelle... à la suite de la Cour . M. de Cornichon. Et que fait-il à la suite de la
la suite de la Cour. M. de Cornichon. Et que fait-il à la suite de la Cour , n’étant pas en place ? La Branche. Oh ! Monsieur
x-mêmes. M. de Cornichon. Et comment cela ? La Branche. Ils vont à la Cour , chez les Princes, chez les Ministres : ils s’int
. . . Si le Petit Seigneur n’a pas des dettes, comme l’Important de Cour , l’Auteur ne peindra ni un petit ni un grand Seig
’en imposer à une Marquise de province, en imposera à une Femme de la Cour encore mieux titrée. Dès ce moment l’Auteur s’élo
ons, on refera le Bourgeois Gentilhomme, au seul titre près. L’AMI DE COUR . J’ai entendu disputer très souvent sur la différ
u disputer très souvent sur la différence qu’il y a entre un homme de Cour , & un homme de la Cour. J’ai vu prononcer qu’
la différence qu’il y a entre un homme de Cour, & un homme de la Cour . J’ai vu prononcer qu’un homme de Cour est celui
de Cour, & un homme de la Cour. J’ai vu prononcer qu’un homme de Cour est celui qui veut se donner l’air de tenir à la
qu’un homme de Cour est celui qui veut se donner l’air de tenir à la Cour ou d’y être nécessaire ; & un homme de la Cou
’air de tenir à la Cour ou d’y être nécessaire ; & un homme de la Cour , celui qui, par son rang, y tient réellement. Je
nification est bien ou mal déterminée. Dans le premier sens, l’Ami de Cour présenteroit le même sujet que l’Important de Cou
ier sens, l’Ami de Cour présenteroit le même sujet que l’Important de Cour , beaucoup plus encore que le Petit Seigneur : dan
up plus encore que le Petit Seigneur : dans le dernier sens, l’Ami de Cour offre un caractere plus grand, plus magnifique à
demi du spectacle, sont composés de personnes qui fréquentent peu la Cour . On peut, me dira-t-on, rabaisser ce sujet au niv
es subalternes. Oui, si la piece étoit seulement intitulée l’Homme de Cour  ; mais l’Ami de Cour ne doit être entouré que de
si la piece étoit seulement intitulée l’Homme de Cour ; mais l’Ami de Cour ne doit être entouré que de personnes assez assor
avec quelque ombre de vraisemblance. D’ailleurs, les intrigues de la Cour ne sont plus du ressort de la comédie, pour peu q
7 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Des Comédies-Ballets. » pp. 37-44
à grands frais, tous les talents que ses largesses avoient fixés à sa Cour  : aussi quelques-unes des comédies-ballets de Mol
ur donner lieu à des ballets exécutés par les plus belles Dames de la Cour & les Seigneurs les mieux faits. Le Roi même
. Voyons quel fut le succès des pieces que Moliere fit exprès pour la Cour . Consultons les personnes les plus dignes de foi
lide, comédie-ballet en cinq actes.... « Cette piece réussit dans une Cour qui ne respiroit que la joie, & qui au milieu
galante ; elle commença le 7 Mai, & dura plusieurs jours.... « La Cour ne traita pas avec sévérité un ouvrage fait pour
blement ; il la vit séparée des ornements qui l’avoient embellie à la Cour  : & comme le spectateur n’étoit ni au même po
s magnifiques & galantes.... « Cette piece ne fut jouée qu’à la Cour , & ne pouvoit guere réussir que par le mérite
le Malade imaginaire, qui sont autant de comédies-ballets jouées à la Cour avant d’être représentées à Paris ». Cela est vra
jouer tous les jours sans nous rappeller qu’elles ont été jouées à la Cour avec des ballets. Loin que toutes les comédies-ba
scenes détachées. 3. Le Roi cessa de danser dans les ballets de la Cour dès qu’il eut vu jouer Britannicus ; il fut frapp
8 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXI » pp. 338-354
dération98. Cependant, le 25 mai 1674, madame Scarron écrivait de la cour à Gobelin une lettre qui demande un peu d’attenti
tre entendue99. « Je ne sais pas combien de temps je serai ici (à la cour ) ; j’y suis venue avec des dispositions soumises
ous souviendrez, s’il vous plait, que vous voulez que je demeure à la cour , et que je la quitterai dès que vous me le consei
je la quitterai dès que vous me le conseillerez… J’ai bien fait votre cour sur les soins que vous avez de nos enfants et sur
it grossier de son directeur, lui présente comme des griefs contre la cour , l’intérêt qui l’y attache, et comme dépit contre
ire, et se fait ordonner comme un sacrifice méritoire, de rester à sa cour . Ai-je besoin de faire remarquer cette promesse d
le rappel de la volonté du directeur, vous voulez que je demeure à la cour  ? et enfin, ai-je besoin d’observer qu’à la suite
esoin d’observer qu’à la suite de cette autre phrase, je quitterai sa cour quand vous me le conseillerez, accourt aussitôt c
s me le conseillerez, accourt aussitôt celle-ci, j’ai bien fait votre cour sur les soins que vous donnez à nos enfants, ce q
ins que vous donnez à nos enfants, ce qui veut dire : Je quitterai la cour quand vous me le conseillerez, mais je vous y éta
ablit, avec leur gouvernante, à Versailles. Elle eut des entrées à la cour , et y trouva du contentement. Elle s’en exprime a
lui payât ses habillements, il fallait qu’elle fût en permanence à la cour et qu’elle y eût sa place. Que pouvait-ce être qu
l’époque où l’on a commencé à voir les enfants et la gouvernante à la cour . 99. Cette lettre du 25 mai est évidemment mal p
étaient près d’y demeurer. Cette lettre est certainement écrite de la cour , cela résulte de la dernière phrase : Le P. Bourd
9 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29
Chapitre II Notice de la cour dans la période de 1600 à 1610. — Mariage de Henr
le. Nous n’avons que trop vu, dans un précédent ouvrage, comment la cour de Henri IV a concouru à entretenir la corruption
e Marie de Médicis, et de faire connaître avec détail les mœurs de la cour de 1600 à 1620, pour montrer clairement comment s
ur de 1600 à 1620, pour montrer clairement comment s’échappa de cette cour dissolue la grande exception qui donne naissance
ar l’anéantissement de la Ligue. En 1599, Henri IV avait obtenu de la cour de Rome la dissolution de son mariage avec Margue
nri mit le comble aux ressentiments de la reine, et au scandale de la cour et de la ville, par sa passion effrénée pour Char
e guerre sans autre objet que celui de tirer la belle Charlotte de la cour de Bruxelles où le prince de Condé l’avait condui
rit qui arma un bras fanatique contre lui4. C’est au milieu de cette cour de Henri IV dont nous venons de parler, que se fo
ue soit la corruption générale d’une grande nation, même d’une grande cour , il s’y trouve toujours quelques familles où se c
ingèrent les femmes de distinction8. Dans ce que nous avons vu de la cour , se présentent les premières causes qui durent dé
on de la lui ravir9. Telles étaient les raisons qui éloignaient de la cour la marquise de Rambouillet. Les mêmes motifs conc
nt alors pressés, que s’ouvrait l’hôtel de Rambouillet aux gens de la cour ennemis des scandales, aux gens du monde poli de
es plus jeunes, des plus riches et des plus respectables femmes de la cour . Je n’ai pu découvrir quelles femmes entrèrent le
ont la maison était fréquentée par les hommes les plus aimables de la cour , les Lauzun, les Rochefort, les La Fare, les de F
10 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
s lorsque la pacification eut lieu, en 1652, la vie licencieuse de la Cour et de la capitale recommencèrent et allèrent jusq
ignac est une satire grossière, rédigée par l’auteur pour plaire à la cour et à la masse corrompue de la société de Paris. L
de Rambouillet, de Julie, des Sévigné, des La Fayette, importunait la cour , foyer de la dissolution générale, choquait les p
suffisante ; et là, viennent à ses pieds les plus illustres de cette cour pour y brûler leur encens, offrir leurs vœux et s
atrième livre de l’Énéide », dit-il, « a déjà charmé une partie de la cour , par la lecture que l’auteur, de son vivant, a ét
, qui y présidait les états de Provence. La princesse de Conti, et sa cour , y étaient venues avec le prince pour ajouter à l
t le premier fruit de l’école de séduction et de plaisir ouverte à la cour durant la minorité de Louis XIV, et où le jeune r
és à rendre ridicule la galanterie sentimentale. Molière, poète de la cour de Conti, avait donc beau jeu pour mettre sur le
écence et de l’honnêteté. Voilà donc une distinction marquée entre la cour et la partie dissolue de la capitale d’une part,
utrui. La précieuse a un rang dans un cercle, comme une duchesse à la cour . On ne peut prendre sa place sans profanation. »
eille, une autre qui préfère Benserade, poète plus galant et homme de cour , une troisième prend le parti de Chapelain. Chez
de deux sexes qui désirent de se plaire : c’était le cailletage d’une cour toute remplie de jeunes hommes plongés dans la pl
nt été imprimés en 1579. Henri Etienne remarque que le commerce de la cour de France avec Thalie prit une grande activité pe
, fût sacrifié à Francès italien, La loi échappa aussi, parce qu’à la cour on n’en parlait pas ; la foi fut sauvée, parce qu
ncini, était devenue dévote : de ce moment, il y eut des dévotes à la cour . « Dans le monde, dit Mademoiselle, et les affec
ent les plus coquettes et les plus évaporées femmes de Paris. Pour la cour , elles y vont rarement, parce qu’elles n’y sont p
dicules. Toutefois, dans l’intervalle de 1652 à 1657, les mœurs de la cour éprouvaient un changement notable. Ce fut dans ce
de la jeune reine en 1660, la réforme de la reine-mère, obligèrent la cour à plus de décence et de réserve ; mais le fond de
ti, dont il avait été le poète et le directeur des spectacles, que la cour avait été importunée du bruit elle nouvelle école
Molière, intéressé comme poète et comme comédien à plaire aux gens de cour et aux gens du monde, avait pu se laisser aller à
ait la destinée commune. Il avait pu se persuader que les mœurs de la cour , les mœurs générales, ne pouvaient pas avoir tort
hoisir deux provinciales, pour attirer la risée sur deux femmes de la cour  ; deux bourgeoises pour représenter le ridicule d
eilles folles de petite condition, dont la vanité est de se faire une cour d’hommes de qualité, pour ridiculiser des femmes
ns les Mémoires de mademoiselle de Montpensier, qu’étant rentrée à la cour après la Fronde, et s’étant raccommodée avec le c
ndait toute sorte de respects, elle voulut aller le voir chez lui. La cour était alors à Sedan, et le cardinal habitait le c
onné beaucoup de mots nouveaux et nécessaires. Mais le commerce de la cour avec l’Italie fut la source féconde de changement
t vécu dans une espèce d’exil. Elle ne reparut qu’au mois d’août à la cour , qui était alors à Sedan. Le 6 de ce mois on y ap
11 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVIII » pp. 198-205
ce d’ami se conçoit. Ce qui le rend plus compréhensible, c’est que la cour donna hautement son approbation à la pièce : la c
le, c’est que la cour donna hautement son approbation à la pièce : la cour , dis-je, toute la cour. Madame en accepta la dédi
onna hautement son approbation à la pièce : la cour, dis-je, toute la cour . Madame en accepta la dédicace. Le roi la fit jou
oret ces vers : Le roi festoya l’autre jour La plus fine fleur de sa cour , Savoir sa mère et son espouse. Pour divertir sei
e, dont il aggrava les indécences, se targuant de l’approbation de la cour . La reine-mère, malgré sa dévotion, à la vérité d
mit que cette nouvelle comédie lui fût dédiée. La ligue du roi, de la cour , de Molière et de ses amis, était donc manifeste
nt le moins nécessaires, celui dont la marche était la plus sûre à la cour , n’aidait de son talent, ni même n’accréditait pa
était bonne que pour un public devant lequel Molière, approuvé par la cour et autorisé par la licence générale des mœurs, n’
s de Versailles et du Louvre, poète de tous les divertissements de la cour , était absous d’avance de toutes les libertés qu’
12 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXII » pp. 355-377
. » Les irrésolutions concernaient l’alternative de se retirer de la cour ou d’y continuer sa résidence. Elles étaient très
non figura dans les premiers mouvements auxquels elle donna lieu à la cour . D’abord, madame de Caylus a fait deux anachronis
dans la rupture de 1670 madame de Montespan reçut ordre de quitter la cour et fut envoyée à Paris 105 ; en quoi il diffère d
purement par un principe de religion. On dit qu’elle retournera à la cour sans être logée au château et sans voir jamais le
nt-Cloud était la résidence de Monsieur. L’héroïque renonciation à la cour , attribuée par La Beaumelle à l’esprit de péniten
dans le mois de novembre. Pendant son absence, que se passait-il à la cour et à l’armée ? L’histoire nous apprend que le roi
née sans scrupule111 ; en attendant, sa maison est pleine de toute la cour  ; les visites se font alternativement, et la cons
rieuse, était bien aise que sa maîtresse fut toujours considérée à la cour , et l’entrée en grâce près de la reine. Nous ne t
ses que nous croyions voir, on nous détromperait. » 26 juillet. « La cour s’en va à Fontainebleau, c’est Madame qui le veut
revient ensuite à la situation de madame de Montespan au milieu de la cour . « La souveraineté est rétablie (pour elle) comme
ne sont pas les seules que je souffre. On me tourmente du côté de la cour par des éclaircissements. Notre duchesse (madame
n. Mais ce n’est pas sans scrupule, et j’ai de la peine du côté de la cour , à presser des gens de me faire des grâces, quand
dame de Montespan reprend son rang, son service, son appartement à la cour . Mais bientôt le roi retombe dans sa froideur. C’
es amitiés équivoques de madame de Montespan, les empressements de la cour , ceux de ses amis, qui se méprennent à l’embarras
13 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XX » pp. 215-219
la délicatesse des mœurs. Cette société faisait cause commune avec la cour contre le mauvais langage et les mauvaises manièr
ommune avec les bonnes mœurs de sa préciosité contre la licence de la cour et contre celle des écrivains nouveaux et elle eu
nouvelles ; la duchesse de Montausier, sa fille, était employée à la cour  ; des honneurs de cour remplaçaient, dans ce rest
e de Montausier, sa fille, était employée à la cour ; des honneurs de cour remplaçaient, dans ce reste de sa famille, les ho
e. L’imputation fut reconnue fausse par la suite ; mais personne à la cour n’était juge des preuves sur lesquelles le roi se
duc et la duchesse de Navailles étaient les plus honnêtes gens de la cour . Cela était vrai ; aussi le roi fut-il détrompé à
14 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VI » pp. 50-55
sans retour et Richelieu fait premier ministre. En 1626 éclata à la cour le grand procès instruit contre le prince de Chal
rchèrent de front. Selon Voltaire, Anne d’Autriche avait apporté à la cour de France une galanterie noble et fière qu’elle
mœurs de la reine, à l’occasion de l’arrivée du roi d’Angleterre à la cour , où il venait dans l’intention d’épouser la princ
ération qui s’attachait à l’hôtel de Rambouillet. Cette société et la cour étaient deux mondes différents, où les personnes
on laissait la politique et les intrigues à la porte ; en allant à la cour , les habitudes de l’hôtel de Rambouillet se dissi
de Rambouillet se dissimulaient et cédaient au ton dominant. Plus la cour était agitée et corrompue, plus la société de Ram
15 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278
décider pour la première, mais l’exemple du roi, et le désordre de la cour , et les habitudes générales, la suspendent encore
es principales héroïnes de la galanterie qui commençait à fatiguer la cour par ses excès, et qui amena un nouveau genre de d
ché devant le roi, qui le lendemain exila plusieurs jeunes gens de la cour  : ait cité dans l’Abrégé chronologique du préside
tale seraient revenues de leur débordement, lorsque le désordre de la cour avait passé toutes les bornes. Mais l’excès de ce
oment d’une réforme, pour les mœurs générales comme pour celles de la cour et du monarque même, dont l’exemple leur était si
e de la bonne compagnie se confondent avec l’histoire des mœurs de la cour et celle du roi lui-même. Il est, ce me semble, c
ette femme célèbre, à opérer un changement total dans les mœurs de la cour  ; changement qui eut été trop heureux si l’ambiti
ent. Le maréchal d’Albret, alors comte de Miossens, lui avait fait la cour et n’avait pas réussi ; mais il avait conçu pour
lus grande maison de Paris, dit-il, et où abondait la compagnie de la cour et de la ville, la plus distinguée et la plus cho
rs la résolution d’aller en Portugal, ou elle trouvait une place à la cour . Elle alla faire ses adieux à madame de Montespan
16 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXII » pp. 222-236
rables de l’année 1666, c’était toujours madame de La Vallière que la cour regardait comme l’heureuse maîtresse du maître. C
chambre, qui était au-dessus de celle de la reine . De Compiègne, la cour revint à Versailles, et là le roi, dit toujours M
Montausier pour retirer madame de Montespan chez eux, au milieu de la cour , et l’y garder contre son mari, Il y pénétra pour
qu’il n’y ait pas trouvé quelque rapport avec ce qui se passait à la cour  ; qu’il n’ait pas vu, pas soupçonné que la situat
’un homme qui était au courant de toutes les aventures galantes de la cour , et ne négligeait, que dis-je ? ne laissait passe
ra chez elle malade, ne sortit plus de sa chambre que pour quitter la cour et rentrer dans sa propre maison, à Paris, où ell
-dire le malheureux Montespan, divertissait la partie corrompue de la cour et de la ville. Le 13 avril 1671, madame de Mont
ite et de maladie, se perdit dans le mouvement et dans le bruit de la cour et du monde. Son honorable cause n’était pas de n
17 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXV » pp. 402-412
e de Montespan ; de galanteries entre le roi et quelques femmes de la cour  ; et au milieu de ces aventures d’un genre fort c
édition de Nancy, renferme ces mots : « Ne vous croyez point mal à la cour , nous nous y soutiendrons. » Ce que madame de Ma
ctimes de l’empire que Louis XIV exerçait sur toutes les femmes de sa cour , et de l’empire qu’une d’elles exerçait sur lui.
 septembre, elle raconte à sa fille cette anecdote : « Un homme de la cour disait l’autre jour à madame de Ludres : Madame,
re observé, c’est l’effet que produisait le spectacle des mœurs de la cour sur la société d’élite dont madame de Maintenon a
emoiselle, car vous ne cesserez jamais de l’être, les intrigues de la cour sont bien moins agréables que le commerce de l’es
l’on parle habituellement à cœur ouvert ; et il y a des secrets à la cour qui se découvrent par le soin de les cacher ; si
18 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIX » pp. 207-214
ère était tout-puissant près du roi par le plaisir qu’il donnait à la cour , par la louange, par le concert de louanges que R
de quatre grands poètes, leur concert pour favoriser les mœurs de la cour , célébrer les maîtresses, exalter, sous le nom de
l eût vécu de mon temps, je l’aurais fait prince. Napoléon faisait la cour aux poètes de son temps, en déclarant qu’il l’eût
était sage conseiller du roi quand il lui montrait ses flatteurs à La Cour du Lion, leur lâcheté envers Le Lion devenu vieux
ans Le Moucheron et le Lion ; la dissimulation des gens prudents à la cour des rois méchants, dans La Cour du Lion. Toute fa
dissimulation des gens prudents à la cour des rois méchants, dans La Cour du Lion. Toute fable de La Fontaine, où vous voye
19 (1868) Une représentation de M. de Pourceaugnac à Chambord. Examen de deux fragments inédits paraissant appartenir à l’œuvre de Molière (Revue contemporaine) pp. 700-722
chœurs, contenant l’air : Je reviens à mon tour Dans cette illustre cour ... et le chœur : Profitons du temps qu’il donne
l donne à nos chants... est prise dans un autre Carnaval, dansé à la cour en 1668. La première entrée : Les Espagnols (Troi
ière a placées parfois dans ses comédies pour complaire au goût de la cour , qui avait conservé les traditions de Mazarin, ma
s se rencontrait parfois chez Molière dans les pièces écrites pour la cour , en souvenir des Italiens appelés sous le dernier
availlait avec Molière pour -l’organisation des divertissements de la Cour . Un argument plus sérieux à opposer au système qu
is ce livret ne porte pas, comme les divertissements ordinaires de la Cour , la date du jour de la première représentation. C
e Pourceaugnac, et faisaient de cette pièce un réel divertissement de cour  : 1° Ouverture (elle n’existe que dans la copie m
sique comme nous le disons ? La pièce en un acte convenait mieux à la Cour , car Pourceaugnac était un divertissement, c’est-
us logique de supposer ce fait que de croire que Lully, pour faire sa cour au roi, a été choisir le rôle d’un des deux opéra
e chose, ce ne peut être qu’une surprise dans le programme donné à la Cour ; là où l’on croyait trouver Lully, on ne le trouv
Pourceaugnac. D’ordinaire, il supprimait les intermèdes faits pour la Cour ; ici, il fit une exception: il ne supprima que le
val, amenant des masques au travers de l’intrigue, chose usuelle à la Cour , mais qui eût semblé mal justifiée à la Comédie,
touché plus d’une fois des comédies représentées par lui d’abord à la Cour . L’autre est relatif à un intermède inédit jusqu’
aconte qu’au mois d’octobre 1658 la troupe de Molière joua, devant la Cour , la tragédie de Nicomède. Molière, sentant que se
20 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre premier. » pp. 5-11
. Nous avons vu la corruption des mœurs générales se répandre de la cour de François Ier sur la nation entière1, et le spe
liens, par de nouvelles affections ; mêla les hommes distingués de la cour et de la ville, les gens du monde poli et les gen
its sur ce modèle. Plusieurs au bel esprit de Voiture ; D’autres à la cour de Marie de Médicis et à ses cercles, ou les poin
à ses cercles, ou les pointes, les jeux de mots, les concetti, que sa cour apporta d’Italie, acquirent de la vogue ; D’autre
, que sa cour apporta d’Italie, acquirent de la vogue ; D’autres à la cour d’Anne d’Autriche, belle-fille de Marie de Médici
21 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IX » pp. 77-82
Chapitre IX De 1629 à 1640, 4e période. — État et mœurs de la cour , vers 1630. — Composition de la société de Rambou
consolation de voir s’élever une autre grandeur que la grandeur de la cour , une autre autorité d’exemple et d’opinion, un au
Rambouillet prouva l’éloignement que la terreur avait inspiré pour la cour . On vit en 1635, entre les femmes qui se jetèrent
r est sans contredit le plus beau caractère qui ait jamais étonné une cour corrompue. Son nom a fait longtemps pâlir les cou
en d’étonnant. L’abbé Cottin était aumônier du roi, prédicateur de la cour , ses sermons furent suivis avec ardeur quinze car
22 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVII » pp. 298-304
quoique aux portes de la mort, je me porte encore trop bien. Toute la cour est chez madame de Montausier. Reste à savoir si
quable dans la lettre de madame Scarron, c’est cet empressement de la cour à se rendre chez madame de Montausier malade, pre
apprenant à madame de Saint-Géran l’honorable intérêt témoigné par la cour à madame de Montausier, avait déjà plus d’une rai
er, et Françoise d’Aubigné, veuve Scarron ; mais les traditions de la cour , depuis François Ier, l’élévation et l’insolence
fectait toujours quelque chose d’énigmatique dans ce qui regardait la cour . Elle veut dire : Sa position est solide, ayant d
23 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IV » pp. 38-47
Chapitre IV Agitations et corruption de la cour – Causes d’accroissement pour la société de Rambo
ar Armand Duplessis, évêque de Luçon. À la faveur des divisions de la cour , les espérances des protestants se réveillent : i
eu, qui devait être à la suite son persécuteur. Les personnages de la cour et leurs vicissitudes n’étaient pas de nature à y
pour la plupart, attachés à quelque grand, et faisaient partie de sa cour  : la société de Rambouillet les fit entrer en soc
la passion du duc de Montausier, et sa guirlande, par ses places à la cour , par sa mort, dont la cause est aussi honorable q
marquise de Rambouillet, d’après les témoignages des personnes de la cour qui l’avaient particulièrement connue. Elle l’app
24 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
qu’il n’avait pas encore exposé sur la scène ; Clitidas, plaisant de cour , est plus fin que n’est Moron dans La Princesse d
oint encore fait paraître sur son théâtre, un astrologue et un fou de cour . Le monde n’était point alors désabusé de l’astro
ec finesse. La musique est de Lully. Cette pièce ne fut jouée qu’à la Cour et ne pouvait guère réussir que par le mérite du
4 octobre[*], et à Paris le 29 novembrea de la même année. « [*]La Cour fut moins favorable au Bourgeois gentilhomme (qu’
e ne se trouve point dans des princes, ou dans des hommes élevés à la Cour , qui couvrent toutes leurs sottises du même air e
ajoute encore, pour la fin Qu’à Versailles, et qu’à Saint-Germain, La Cour s’est des mieux divertie : Ma muse étant bien ave
et qui occupent le reste du salon de trois côtés, l’un qui regarde la cour , l’autre le jardin, et le troisième le corps du p
s des personnes royales, et de ce qu’il y a de plus considérable à la Cour . Cet espace est bordé d’une balustrade par-devant
tant proposé de donner un divertissement à Madame, à son arrivée à la Cour , choisit les plus beaux endroits des ballets qui
, La santé du roi, de la reine*, Et de Monsieur, aussi d’Anjou, De la Cour le charmant bijou. Ce fut chez monsieur de Belliè
se peut jamais relever de cette funeste chute : le goût de la vieille Cour n’est pas un rempart bien ferme ; la république d
pas un rempart bien ferme ; la république du bel esprit est comme la cour de Roboam, l’avis des jeunes conseillers est préf
roire qu’un homme qui est souvent parmi les premières personnes de la Cour , et que Mademoiselle honore du nom de son ami, pu
s magnifiques ne fut point représentée à Paris après l’avoir été à la Cour , Molière ne jugea même pas à propos de la faire i
rdinaires dans tout ce qu’il entreprend, s’est proposé de donner à sa cour un divertissement qui fut composé de tous ceux qu
ouverte, qui lui rapportait toujours de mauvaises nouvelles. Toute la Cour était révoltée. « Cependant on joua cette pièce p
’en rapporter à Grimarest1, la comédie des Femmes savantes parut à la Cour avant que d’être représentée à Paris. Voici ce qu
pédant ? Est-ce un caractère à m’occuper ? Que Molière en prenne à la Cour , s’il veut me faire plaisir.” “Où a-t-il été déte
bon sujet ? Il n’y a pas le mot pour rire à tout cela pour l’homme de cour et pour le peuple.” Le roi n’avait point parlé à
25 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
& même il fit le voyage de Narbonne à la suite de Louis XIII. La Cour ne lui fit pas perdre le goût qu’il avoit pris dè
ersonnes de consideration qui lui avoient promis de l’introduire à la Cour . Il avoit passé le Carnaval à Grenoble d’où il pa
58. ils commencerent de paroître devant leurs Majestez & toute la Cour sur un théatre dressé dans la Sale des Gardes du
our copier Terence, comme il a fait. Les Fâcheux,† qui parurent à la Cour au mois d’Août 1661. & à Paris le 4. du mois
medie ; il la rendoit divertissante & utile. Cependant l’homme de Cour , comme l’homme de Ville, qui croyoit voir le ridi
de petites farces qu’il avoit hazardées dans les Provinces ; & la Cour & la Ville lui presentoient tous les jours de
a parole après une protestation solemnelle faite à la vûë de toute la Cour qui en devoit savoir la verité. †On voit dans le
n grand succès, il la flatta habilement à cette occasion & fit sa Cour , en lui disant qu’il n’avoit jamais rien fait ave
e de l’Ecole des Femmes, & que le Comte du Broussin pour faire sa Cour au Commandeur sortit un jour au second Acte de la
e expression se repetoit par écho parmi tous les petits esprits de la Cour & de la Ville qui ne se prêtent jamais à rien
tre & leur atira pour réponse une Comedie qui acheva de mettre la Cour dans le parti de celui qu’ils vouloient tourner e
voit souhaiter une situation plus heureuse que celle où il étoit à la Cour , & à Paris, depuis quelques années. Cependant
point de misericorde, c’est son amant. Moliere s’imagina que toute la Cour , toute la Ville en vouloit à son épouse. Elle neg
pentir de l’avoir exposée au milieu de cette jeunesse brillante de la Cour . Car à peine fut elle à Chambor où le Roi donnoit
ur recompense de tant de bontez, elle le rendoit la risée de toute la Cour . La Moliere en pleurant lui fit une espece de con
e dans une grande Fête, que le Roi donna aux Reines, & à toute sa Cour , au mois de Mai 1664. fit à Moliere tout l’honneu
dans un temps de plaisir ; le Prince l’avoit applaudie ; Moliere à la Cour étoit inimitable ; on lui rendoit justice de tous
ganarelle avec ses expressions ne laissa pas de faire rire l’homme de Cour . La Princesse d’Elide, & le Mariage forcé eur
. C’étoit Raisin le cadet, qui fut dans le moment caressé de toute la Cour . Il étoit temps que le pauvre enfant sortît de sa
t aimé du mari, necessaire même à ses spectacles, caressé de toute la Cour , il s’embarrassoit fort peu de plaire ou non à la
oses concoururent pour étoufer cette Piéce. Plusieurs personnes de la Cour y étoient tournées en ridicule d’une maniere un p
méchamment d’appuyer l’imposture ; Lui qui d’un honnête homme à la Cour tient le rang, &c. On voit par cette rema
de Juin de l’année 1666. Moliere avoit lû son Misanthrope à toute la Cour , avant que de le faire representer ; chacun lui e
’après sa mort. Le Sicilien fut trouvé une agreable petite Piece à la Cour , & à la Ville, en 1667. Et l’Amphitryon passa
en usage depuis avec succès. Le George Dandin fut donc bien reçû à la Cour au mois de Juillet 1668. & à Paris au mois de
it sur les sentimens ; Moliere n’en fut pas fâché : Car plus homme de Cour que Bernier, & plus occupé de ses affaires qu
n mois après. Le Roi s’étant proposé de donner un divertissement à sa Cour au mois de Février de l’année 1670. Moliere eut o
ouverte, qui lui rapportoit toujours de mauvaises nouvelles. Toute la Cour étoit revoltée. *Il faut excepter de ces Courtis
amp; de la ceremonie Turque. Un homme de cette Nation étoit venu à la Cour avec une commission : le Roi qui aimoit alors à b
. Je tiens ce fait d’une personne encore vivante qui étoit alors à la Cour . Quant à l’execution il est à remarquer que Lulli
ans qui ne font point d’honneur à leur Pere. Cette Comedie parut à la Cour au mois de Fevrier de l’année suivante & à Pa
Pedant ? Est-ce un caractere à m’occuper ? Que Moliere en prenne à la Cour , s’il veut me faire plaisir. Où a-t-il été déterr
bon sujet ? Il n’y a pas le mot pour rire à tout cela pour l’homme de Cour , & pour le peuple. Le Roi n’avoit point parlé
l’Auteur ; mais il eut la prudence de le dire à Sa Majesté. Toute la Cour trouva ces vers très-beaux, & tout d’une voix
la verité par les jeux de mots & ces vers furent vus de toute la Cour & la rejouïrent. » Pour bien comprendre cette
e il faut remarquer que Bensserade s’étoit fait un merite unique à la Cour , à savoir faire des vers pour les balets, où par
ait ; mais il y en eut peu qui réussirent. Un Abbé crut bien faire sa cour à Monsieur le Prince de lui presenter celle qu’il
ncent par ces mots. Plaudebat, Moleri, &c. C’est-à-dire, La Cour qui t’honora d’un suffrage éclatant, Moliere, a
’autre fougueux Marquis, lui déclarant la guerre, Vouloit vanger la Cour immolée au Parterre. Mais si-tôt que d’un trait
’il avoit à divertir, le Courtisan, le Savant, & le Bourgeois. La Cour se plaisoit aux spectacles, aux beaux sentimens,
n vieillard en jeune homme, un jeune homme en vieillard. Etudiez la Cour & connoissez la Ville ; L’une & l’autre
dessein qu’il pouvoit avoir, en donnant une piece, ou de plaire à la Cour , ou de s’enrichir par la foule, ou de s’acquerir
e est si nombreuse, que fort souvent en même jour il y a Comedie à la Cour & à Paris, sans que la Cour ni la Ville s’ape
vent en même jour il y a Comedie à la Cour & à Paris, sans que la Cour ni la Ville s’aperçoivent de cette division. *Vo
26 (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316
et si l’on tient compte de la réputation dont jouissait cet homme de cour et que la plupart des écrivains de son siècle se
quelque chose d’importun pour les maîtresses et pour les femmes de la cour qui aspiraient à le devenir8. » Préparer le trio
ieurs, ces défauts semblaient repousser l’apparence même des vices de cour , et promettre des vertus qu’il avait très-réellem
ntateurs de Boileau y ont vu le portrait d’une femme très-connue à la cour , la même que le satirique, vingt-huit mis après,
éré de la vertu, cette rigueur et ces airs stoïques, chez un homme de cour assez, en évidence dans le monde pour frapper les
où tout cercle avait son poëte : « L’habit d’Oronte, ce bel esprit de cour , moins modeste encore qu’un poëte de profession,
onnus au bas de chacun de ces portraits, et plus d’un de ces beaux de cour , se donnant en spectacle sur les bancs de l’avant
moler impunément les travers et les ridicules dont plus d’un homme de cour offrait le modèle. Mais, encore une fois, tous ce
gé sous son nom un infâme libelle40 ? Dans ce désolant tableau de la cour et des courtisans, ne reconnaissez-vous pas cet e
nos jours. Dans un ouvrage récent, Montausier ou un misanthrope à la cour de Louis XIV, M. Amédée Roux affirme que Molière
fauts des autres, quoique avec vérité ; c’était au contraire faire sa cour auprès d’elle que de parler de tt le monde avec é
27 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
ui s’intéressant à sa gloire, lui avaient promis de l’introduire à la Cour . Il avait passé le carnaval à Grenoble, d’où il p
8 cette Troupe commença de paraître devant leurs Majestés et toute la Cour , sur un Théâtre que le Roi avait fait dresser dan
ce fut si agréablement tourné, et si favorablement reçu, que toute la Cour y applaudit, et encore plus à la petite Comédie,
Chambre où il se rendait très assidu. Ainsi il se fit remarquer à la Cour pour un homme civil et honnête, ne se prévalant p
é. Cette Troupe est si nombreuse que fort souvent il y a Comédie à la Cour et à Paris en même jour sans que la Cour ni la Vi
souvent il y a Comédie à la Cour et à Paris en même jour sans que la Cour ni la Ville s’aperçoivent de cette division. La C
28 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
lière pour orner une fête magnifique qu’il donna au roi et à toute sa cour . On trouvera ici le détail de cette fête, d’après
naissances, Touchant l’État et les finances, Lundi dernier2 traita la Cour , En son délicieux séjour. Qui la maison de Vaux s
rère, Et Madame pareillement, Y vinrent par ébattement, Suivis d’une cour si brillante, Ou (pour mieux dire) si galante, Qu
e bien des déesses n’ont pas ; Le monarque ensuite et le reste, De sa cour ravissante et leste, Ayant traversé la maison, De
it, Ou des mieux chacun réussit, Après ce plaisir de théâtre, Dont la Cour fut presque idolâtre, Et qui lui sembla durer peu
ou pareille chose dirent. Pendant que ce grand feu dura, Que toute la Cour admira, Je criai trente fois miracle, Ayant devan
uis on passa sans faute nulle, Au travers d’un grand vestibule, Où la Cour collationna, Et tout soudain s’en retourna. C’est
Dans la belle maison de Vaux, Divertit si bien notre sire, Et fit la Cour tellement rire, Qu’avec les mêmes beaux apprêts E
ens de science, Donnez-vous un peu patience ; Après le monarque et sa cour , Vous la verrez à votre tour, Et vous jugerez par
image, ou plutôt la réalité même des embarras, et des importuns de la Cour , qui firent le succès des Fâcheux, quoique les in
Qui par sa gentillesse extrême, Charma si fort ces jours passés, À la Cour tous les mieux sensés, Dans Paris maintenant se j
er 1663.       Le Roi festoya l’autre jour, La plus fine fleur de sa cour , Savoir sa mère, et son épouse, Et d’autres jusqu
uvelles marquesa, crut devoir en sa présence, et aux yeux de toute la Cour , détruire un soupçon dont les impressions lui pou
uit entrées, Qui méritent d’être admirées, Où princes et grands de la Cour , Et notre roi digne d’amour, En comblant nos cœur
bre suivantb. « [*]Le roi, voulant donner aux reines et à toute sa cour , le plaisir de quelques fêtes peu communes, dans
a pris pour le rendre parfait … *Ce fut en ce beau lieu, où toute la Cour se rendit le cinquième mai, que le roi traita plu
d’or, et de diverses peintures avec les armes de Sa Majesté. Toute la Cour s’y étant placée le septième mai »... Le surplus
ix féminines ; (Qui font comme j’ai dit un jour) Les rossignols de la Cour , Que personne ne contrecarre, À savoir, Hilaire,
est venu d’Allemagne. » « [*]Le dimanche 11 mai, le roi mena toute la Cour l’après-dînée à sa ménagerie… Le soir, Sa Majesté
oi prit le chemin de Fontainebleau le mercredi quatorzième ; toute la Cour se trouva si satisfaite de ce qu’elle avait vu qu
ue la princesse les écoute, répond au père, qu’il n’est pas venu à la Cour dans le dessein d’épouser la princesse sa fille,
c’était Raisin le cadeta, qui fut dans le moment caressé de toute la Cour . Il était temps que le pauvre enfant sortît de sa
voir qu’avec joie. « [*]Quoique le secret de Raisin fût connu (à la Cour ) il ne laissa pas de former le dessein de tirer e
te et les enfants de Raisin parurent encore devant le roi et toute la Cour  ; voici ses termes : Muse historique du 11 mars 1
edit sire, Samedi* vers la fin du jour, Et plusieurs des grands de la Cour , Qui (toutefois) sans complaisance, En dirent du
en rapporter à Grimarest, qui dit que ce fut une autre personne de la Cour qui rendit ce service à Molière. [*]. [Note marg
ère l’idée de son Mariage forcé. Ce seigneur, pendant son séjour à la cour d’Angleterre, avait fort aimé Mlle Hamilton : leu
’était point en droit de prêter son théâtre sans une permission de la Cour  : mais sans doute que cette formalité fut observé
29 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVI » pp. 188-192
ées 1660 et 1661 (commencement de la septième période). — Mœurs de la cour . — Mœurs des précieuses. — Mœurs de la société d’
commencement de cette période, l’esprit, les mœurs, le langage de la cour et des gens du monde de la capitale, sont plus qu
re vive et déclarée. La satire et la comédie se rangent du côté de la cour  ; la littérature tout entière se consacre à la cé
dessus ; et la duchesse de Montausier est habituellement retenue à la cour par sa place de gouvernante. Les sociétés formées
30 (1739) Vie de Molière
iales. Mais il se trouva depuis, que l’ouvrage pouvait corriger et la cour et la ville. Molière avait alors trente-quatre a
juste, sans l’avoir cultivé, ramena souvent, par son approbation, la cour et la ville aux pièces de Molière. Il eût été plu
jusqu’ici au devant de ses ouvrages : Tu réformas et la ville et la cour  ; Mais quelle en fut la récompense ? Les Français
être fréquentés assidûment. Aussi ce ne fut qu’après avoir bien vu la cour et Paris, et bien connu les hommes, que Molière l
uoique dans l’été, et pendant que le mariage du roi retenait toute la cour hors de Paris. C’est une pièce en un acte, où il
n vers à la louange du roi. Ce prologue fut très-applaudi de toute la cour , et plut beaucoup à Louis XIV. Mais celui qui don
rrêter au milieu de la fête. exemple de l’instabilité des fortunes de cour . Les Fâcheux ne sont pas le premier ouvrage en s
ent le beau. Cette pièce le fit connaître plus particulièrement de la cour et du maître ; et lorsque, quelque temps après, M
mps, écrivit le reste en prose. Cette pièce réussit beaucoup dans une cour qui ne respirait que la joie, et qui au milieu de
chevés : il fut fort content de ce commencement, et par conséquent la cour le fut aussi. Il fut joué le 29 novembre de la mê
t qu’il était comédien aussi bien qu’auteur, qu’il fallait réjouir la cour et attirer le peuple, et qu’il était réduit à con
le ne se trouve point dans des princes ou dans des hommes élevés à la cour , qui couvrent toutes leurs sottises du même air e
elles qu’Andromède et La Toison d’or. On voulut donner au roi et à la cour pour l’hiver de 1670, un divertissement dans ce g
uait un ridicule qui ne semblait propre à réjouir ni le peuple, ni la cour , à qui ce ridicule paraissait être également étra
re les suffrages de la ville ; et un mot du roi, lui donna ceux de la cour . L’intrigue, qui en effet a quelque chose de plus
int encore fait paraître sur son théâtre, un astrologue, et un fou de cour . Le monde n’était point alors désabusé de l’astro
ec finesse. La musique est de Lulli. Cette pièce ne fut jouée qu’à la cour , et ne pouvait guère réussir que par le mérite du
31 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVII » pp. 193-197
et de chambre du roi, fort aimé de ce prince, et dispensé de faire la cour aux dames. En 1661, Molière était âgé de 41 ans,
ection des femmes les plus séduisantes et les plus voluptueuses de sa cour . Molière, le plus âgé des quatre amis, le seul à
ine et Racine avaient besoin, l’un de l’imagina lion des femmes de la cour pour faire passer ses con tes, l’autre de leur âm
ar sa protection. Voilà donc un véritable quatrumvirat constitué à la cour , et par cette raison, constitué défenseur du syst
32 (1871) Molière
C’était déjà de la bourgeoisie : entrer chez le roi, avoir bouche en cour , avec trois cents livres de gages, et trente-sept
là directeur de comédies et de comédiens. Le jeune roi est absent, la cour marche à sa suite, ils vont au-devant de la jeune
nce, et les délicats des deux sexes, honorés à la ville, écoutés à la cour , étaient restés les rois de la mode. Aussi bien,
inquiétèrent. En même temps, on eût voulu savoir ce que penserait la cour de cette censure inattendue d’une société qui don
d’une société qui donnait l’exemple et la mode à tout Paris ; mais la cour était encore absente, et Molière, enhardi par le
t d’ennui, que ces jeunes femmes et ces jeunes gens, l’écarlate de la cour , oublièrent d’applaudir par respect pour la mort.
 ! Quoi de plus rare : un mariage assorti ? Après la ville, on vil la cour s’amuser de ces aimables leçons. Monseigneur le d
ique du roi ; madame Henriette, et la reine et le roi, toute la jeune cour , qui attend patiemment à Saint-Cloud, à Fontaineb
Peu de gens étaient assez habiles, parmi les seigneurs de cette jeune cour , pour s’occuper comme il l’eût fallu de ces trois
l’écoutait ! On faisait aussi volontiers la liste des seigneurs de la cour  : le comte de Guiche et le comte de Mortemart, le
, tourmenté et complété par Célimène. Est-ce à la ville ? est-ce à la cour  ? chez madame de Sévigné ? chez mademoiselle de L
donc pouvait-il croire à la sécurité de son mariage, au milieu d’une cour , où régnait un roi de vingt-cinq ans, parmi la fl
33 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
étaient de son choix. Son père, devenu infirme, ne pouvant suivre la Cour , son fils y alla remplir les fonctions de sa char
vie commune et bourgeoise ; Molière joua sur le nôtre la Ville et la Cour . Spectateur philosophe, rien n’échappait à ses re
des Femmes Savantes devint intelligible. On cessa de turlupiner à la Cour , et de se guinder à la Ville. On vit encore, je l
eille Troupe ne peut vivre : il était même souvent obligé d’amuser la Cour , qui, avec un goût délicat, aime encore plus à ri
l’Auteur ; mais il eut la prudence de le dire à Sa Majesté. Toute la Cour trouva ces vers très beaux, et, tous d’une voix,
eprésentée devant le Roi, l’Auteur y joua les premiers Médecins de la cour avec des Masques qui ressemblaient aux personnage
re fois, en 1675, pour amuser le Public, après qu’on en eut régalé la Cour . Tome I, p. 178 La Casaque : C’est une de
t représentée quarante fois de suite, quoique pendant l’absence de la Cour et en été ; et commença à montrer que Molière per
la donna à Paris, lorsqu’il vint y débuter devant le Roi et toute la Cour . Elle fut jouée après Nicomède. La Tragédie étant
ayant eu, comme on sait, l’approbation de tout Paris, on la joua à la Cour qui était alors au voyage des Pyrénées, où elle f
ère l’idée de son Mariage Forcé. Ce Seigneur, pendant son séjour à la Cour d’Angleterre, avait aimé Mlle Hamilton. Leur amou
avaient paru remarquables ; entre autres, le caractère d’un homme de Cour fainéant, qui s’amuse à cracher dans un puits pou
es Faux dévots profitèrent de cette défense pour soulever Paris et la Cour contre la Pièce et contre l’Auteur. Molière ne fu
nt : Questo per mortificar la carne. Cette Pièce fut représentée à la Cour  ; et le Roi, en sortant, dit au grand Condé* : « 
étaient de son choix. Son père, devenu infirme, ne pouvant suivre la Cour , son fils y alla remplir les fonctions de sa char
vie commune et bourgeoise ; Molière joua sur le nôtre la Ville et la Cour . Spectateur philosophe, rien n’échappait à ses re
des Femmes Savantes devint intelligible. On cessa de turlupiner à la Cour , et de se guinder à la Ville. On vit encore, je l
eille Troupe ne peut vivre : il était même souvent obligé d’amuser la Cour , qui, avec un goût délicat, aime encore plus à ri
instruits, en ne pensant qu’a rire. Enfin tu réformas la Ville et la Cour  :      Mais quelle fut ta récompense ?      Les
it appelait Lelio, et sa femme, Hélène Flaminia. En 1729, il est à la cour de Parme, puis revient à Paris en 1731, ne paraît
rses fonctions officielles dont la surintendance aux spectacles de la cour en 1525. L’éclat de Roland furieux (Orlando Furio
e, directeur de pension à Paris, pour finir gouverneur des pages à la cour du duc de Zell (1682). Chargé d’une nombreuse fam
1665 du Cavalier Bernin. Il construit des théâtres provisioires à la cour (Saint-Germain, 1666, 1670, Versailles, 1668), co
ouis XIV, de 1667 à 1670, et poète qui travailla pour les fêtes de la cour en 1664 notamment et collabora aux Mémoires du ro
ondant, Moreto connaît dans ses dernières années un grand succès à la cour d’Espagne. Auteur estimé de pièces religieuses et
non, lié à tous les écrivains du temps, il obtint la présidence de la Cour des aides de bordeaux en 1660, puis, multipliant
our des aides de bordeaux en 1660, puis, multipliant les séjours à la cour , devint secrétaire ordinaire de la chambre et du
onsacré à M. de Guilleragues. Il commence ainsi : « Esprit né pour la cour , [...] ». 118. Bourdaloue, Père Louis (Bourges
666, vint à Paris en 1669 et acquit une grande notoriété auprès de la cour devant laquelle il prêcha très souvent pour le ca
un deviendra auteur dramatique. Tragédien apprécié du public et de la cour malgré sa rondeur, interprète de Pierre Corneille
nçais. Ce brillant mais pauvre aristocrate périgourdin, présenté à la cour à quatorze ans, reçoit des leçons de Racine et fa
e, économe, secrétaire, il sut représenter et défendre la troupe à la cour et dans des procès, surtout après 1673. Il se mar
34 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
Roi ; Louis XIV fait asseoir Molière à sa table. Représentation à la cour du ballet Le Mariage forcé, dans lequel le Roi da
Fêtes de Versailles : La Princesse d’Élide ; détails sur les fous de cour  ; représentation des trois premiers actes de Tart
ntre la pièce. L’approbation du Roi change subitement l’opinion de la cour . Le succès de cette pièce grandit encore à la vil
ste ; dans l’histoire d’un homme de lettres qui connut le monde et la cour , d’un ornement de son siècle qui fut protégé, d’u
n de saisir les ridicules des provinces, et d’étudier les mœurs de la cour et des gouvernants. Perpignan repris sur les Espa
 ; ces magistrats en épée ; ces évêques en uniforme ; ces héroïnes de cour suivant tour à tour le quartier général et la pro
Boissat lui-même. À la fin, Georges de Musy, premier président de la cour des aides, et Jacques Marchier, avocat général de
de la cour des aides, et Jacques Marchier, avocat général de la même cour (à Vienne), interposant leur médiation, les deux
ti, du généreux M. de Guilleragues et de plusieurs personnes de cette cour des présents considérables…, comme la comédie ava
r sujet Floridor, acteur idolâtré par le public, non moins aimé de la cour , « particulièrement connu du Roi, qui le voyait d
cette troupe commença de paraître, devant Leurs Majestés et toute la cour , sur un théâtre que le Roi avait fait dresser dan
ce, fut si agréablement tourné et si favorablement reçu, que toute la cour y applaudit, et encore plus à la petite comédie,
ut plaire, nous en sommes convaincu ; mais enfin il s’adressait à une cour que les compliments de Floridor avaient plus d’un
-d’œuvre que Molière n’eût jamais enfantés en province, loin de cette cour et de cette société qui posèrent devant lui, loin
euf, d’une baleine à Chaillot, les actes les plus insignifiants de la cour , tout, même la mort de Gogo-Souris, chienne favor
surent, avec le talent de Molière, enlever les applaudissements de la cour et seconder les bienveillantes dispositions de Lo
nlevé l’autorisation de se fixer à Paris, Louis XIV, accompagné de sa cour , quitta la capitale pour se rendre à Lyon, où il
actes, et, soit que le succès qu’une de ses farces avait obtenu à la cour ne lui parut pas une garantie suffisante de l’acc
n répertoire. Il est donc clair que, malgré l’absence prolongée de la cour , malgré un grand succès à l’hôtel de Bourgogne28,
et se vit chantée par les lyres de tous les poètes qui composaient sa cour . Malheureusement son prénom de Catherine n’avait
aient tant de personnages de qualité et de mérite qui composaient une cour choisie, nombreuse sans confusion, modeste sans c
ert, Le Néron de monsieur Gilbert, Alcibiade, Amalazonte 35, Dont la cour a fait tant de compte, Ni le Fédéric de Boyer, Di
. À ce chorus d’applaudissements vinrent encore se joindre ceux de la cour . L’ouvrage fut envoyé aux Pyrénées. Il y reçut le
se, célébré à Fontarabie le 3 juin 1660, fêtes qui forcèrent toute la cour à se rendre dans le midi de la France, ne purent
licencieuse dans la bouche d’une femme, ait en aucune façon choqué la cour et le Roi, et les ait empêchés d’applaudir à la r
ue La Grange avait été mis au courant de la chronique amoureuse de la cour . Les filles de la Reine mère avaient un grand ren
té Reine mère, Communauté toujours bien chère Aux honnêtes gens de la cour , Chémeraud, Bonneuil, Argencour, Fouilloux, Gourd
à vanter la magnificence de la réception que fit au Roi et à toute sa cour ce Mécène financier qui avait, comme l’a fait obs
de Molière : Cet écrivain, par sa manière, Charme à présent toute la cour . ………………………… J’en suis ravi, car c’est mon homme.
l’être. La vertu des femmes les plus belles, les plus aimables de la cour , n’avait pas fait meilleure contenance, quand le
caractère, la rendaient pour ainsi dire inaperçue au milieu de cette cour bruyante. Cependant Fouquet, dont le cœur blasé n
fort distrait, s’était, quoique très spirituel, rendu la risée de la cour par ses reparties irréfléchies, et Molière ne pou
tique, et qui avait besoin, pour protéger sa défense, du Roi et de sa cour , se vit ainsi conduit à interrompre le succès de
lité de passer au camp ennemi par l’éloge qu’il fit du jugement de la cour et du bon goût du courtisan éclairé, en oppositio
qui voulait l’embrasser. C’était alors une politesse que les gens de cour prodiguaient aux personnes qu’ils connaissaient l
M. Boursault. Molière et sa troupe étaient mandés à Versailles, où la cour s’était rendue de Vincennes, et où ils allèrent e
menacé par l’affiche de Boursault et de la troupe rivale, donna à la cour le spectacle le plus inattendu, le plus nouveau p
tre lui ». La toile se leva, et, au lieu d’une pièce, Louis XIV et la cour virent Molière, sous son propre nom, appelant par
saient des personnes les plus marquantes et les plus favorisées de la cour . « Vous me voyez, leur dit le Roi, occupé de fair
n’eut pas besoin de se présenter à cette table de service : toute la cour s’empressa de lui faire des invitations. La fortu
s dedans sa compagnie. Ce poète avait été chargé de composer pour la cour une comédie qui comportât des danses et des diver
voir pour confrère un maître baladin. — S’il fallait pour faire votre cour au Roi, répondit Lulli au ministre, faire pis que
s qui sont perdus pour la postérité… Molière y mit en scène un fou de cour . Ces misérables étaient encore fort à la mode. C’
degré de vérité de ce caractère ; car, s’il est encore des fous à la cour , ce n’est plus du moins un emploi ni un titre. Ce
Hypocrite, Pièce, dit-on, de grand mérite, Et très fort au gré de la cour , Maint censeur daube nuit et jour. Afin de repous
mte de Guiche, fils du duc de Gramont, l’homme le plus agréable de la cour , et rebuta pendant quelque temps le comte de Lauz
r médecin fut, en cinq jours, proposé, fait, appris et représenté. La cour l’applaudit à Versailles le 15 septembre70, la vi
n rit avec eux. Si l’on en croit l’auteur de la Galerie de l’ancienne cour , Molière était presque aussi distrait que son ami
uil, une maison dans laquelle, lorsque le théâtre et son service à la cour le lui permettaient, il allait respirer l’air de
marquis ridicules ne l’avait point privé de l’estime des hommes de la cour faits pour l’apprécier ; et une circonstance qui
raire, l’accueillit dans sa société intime, produisit son talent à la cour et le combla de ses libéralités. On a lieu de s’a
voir épousé sa propre fille : mais Montfleury n’est point écouté à la cour . » Quoi ! celui qu’il appelait son ami, que l’on
à cette infâme calomnie, c’est le peu de crédit de l’accusateur à la cour  ! Racine serait-il donc demeuré persuadé si cette
t de cette princesse devaient imposer à tous les gens dépendant de la cour , lui fit fermer son théâtre du 27 décembre 1665 a
e véritable galerie des travers et des ridicules alors en faveur à la cour . Le temps, en effaçant quelques-uns des noms plac
autres, et c’est le plus grand nombre, c’était cette même femme de la cour dont Boileau a dit dans sa dixième satire : Nous
it grand bruit et eut un grand succès à Paris avant d’être jouée à la cour . Chacun y reconnut M. de Montausier, et prétendit
les meilleurs amis du monde, et que ce fut une nouvelle scène pour la cour , meilleure encore que celles qui y avaient donné
ais, frappé des travers sans nombre qu’il remarquait dans les gens de cour , il résolut de les mettre en scène. Pour les fair
’encourage ; d’ailleurs il n’eût pas été sans danger. Faire mettre la cour en accusation par un homme qui n’eût pas laissé l
’histoire des mœurs de son siècle. L’habit d’Oronte, ce bel esprit de cour , moins modeste encore qu’un poète de profession,
se. » « Molière, dit Grimarest, avait lu son Misanthrope à toute la cour avant que de le faire représenter ; chacun lui en
aractère altier avaient donné un certain empire dans son quartier, la cour de la Sainte-Chapelle, avait épousé en premières
tte même année, Louis, toujours avide de plaisirs, voulut donner à sa cour une longue série de fêtes plus galantes encore qu
e des Muses déployât tous les prestiges de ses attributs. Le poète de cour chargea Molière de remplir la partie du cadre que
La Vallière, de madame de Montespan et des principales beautés de la cour , qui y remplirent des rôles dansants. Baron, alor
storale comique et Le Sicilien. Ces divertissements consécutifs de la cour retinrent la troupe de Molière pendant près de tr
é des suffrages des deux reines, du grand Condé, et de tout ce que la cour comptait d’hommes franchement religieux. Louis XI
urné la représentation de ce chef-d’œuvre, on joua au spectacle de la cour une pièce intitulée Scaramouche ermite, qui abond
la maréchale de L’Hôpital. Peu de réjouissances avaient signalé à la cour le carnaval de 1668. La conquête de la Franche-Co
ce vice de l’ouvrage n’en compromit pas un seul instant le succès. La cour rit et fut désarmée ; la ville, comme nous l’avon
siècle de Molière, au contraire, on voyait à la vérité les hommes de cour dissiper le plus souvent l’héritage de leurs père
……………… L’étude et la visite ont leur talent à part. Qui se donne à la cour se dérobe à son art. …………………………………………………… Ils ne
s’avançant chaque jour, Par leurs ouvrages seuls ils te fassent leur cour . Le ministre ne fut sans doute que faiblement pe
sition nouvelle en lui en fournissant l’idée. Il désirait donner à sa cour un divertissement composé de tous ceux que le thé
ière et son collaborateur nouveau obtinrent les suffrages de toute la cour . Mais cette réussite était inévitable ; ce succès
génieux. Elle se fait remarquer aussi par un caractère de plaisant de cour qui diffère de celui de La Princesse d’Élide, et
amour, dont la peinture dut singulièrement réussir en présence d’une cour qui savait toute cette intrigue. Il n’y eut que M
ion d’un monarque, irait, en la mettant en scène aux yeux de toute la cour , aux yeux de la France entière, insulter à la dou
Amants magnifiques lui fournirent l’occasion de mystifier un poète de cour dont il avait à confondre l’orgueil.Benserade, ch
l jura de se venger et tint aussitôt parole. Benserade jouissait à la cour d’une immense réputation comme poète de ballets ;
que l’on représenta, pour la première fois, cet important ouvrage. La cour était alors rassemblée dans ce séjour, et Molière
s n’ont pas aussi heureusement rencontré. » Et voilà les bons amis de cour  ! Paris fut tout d’abord de l’avis de Louis XIV ;
en musique ce poème, qui fut soumis au jugement très favorable de la cour en janvier 1671, sur le théâtre des Tuileries. «
essaline. » Il eut en effet de grands succès auprès des femmes de la cour , qui rougissaient quelquefois de cette passion pl
nt et son génie que sur des ouvrages réclamés pour les plaisirs de la cour . Cette sorte de dépendance, qui eût éteint la ver
résenter après avoir acquitté l’impôt qu’il devait aux plaisirs de la cour . Cette dette envers le public payée, il vit Paris
Comtesse d’Escarbagnas ; elle fut jouée d’abord sur le théâtre de la cour , à Saint-Germain-en-Laye, le 2 décembre. Elle com
oiselle, son sonnet à la princesse Uranie, quand Ménage vint faire sa cour à la princesse. Mademoiselle fit voir l’opuscule
génie, inépuisable comme les ridicules des hommes ! Sans sortir de la cour , n’avait-il pas à peindre encore, comme il l’avai
accablent dans la disgrâce ? ceux qui sont toujours mécontents de la cour  ? ces suivants inutiles ; ces incommodes assidus 
e, et d’une conversation si douce et si aisée, que les premiers de la cour et de la ville étaient ravis de l’entretenir. »
lière, et surtout pour Boileau, qu’ils n’y fussent pas : Étudiez la cour , et connaissez la ville, L’une et l’autre est tou
u pour vos subsistances, Id est, pour y voir des Cloris, Ou faire la cour aux puissances ; Guerriers, tant à pied qu’à che
tte nous prouve que l’exactitude est du côté du premier. Le Roi et la cour n’arrivèrent de Vincennes à Versailles que le 15.
près cette « action héroïque et royale ». Louis XIV, la Reine et leur cour partirent de Versailles le 14 mai 1664 et arrivèr
èce au légat. Le cardinal Chigi, neveu d’Alexandre VII, envoyé par la cour de Rome pour les excuses exigées par le Roi à la
n-12. 70. On avait jusqu’ici toujours fixé cette représentation à la Cour au 16 ; le manuscrit intitulé Journal des Bienfai
dite Beauval et à son mari de se rendre incessamment à la suite de sa cour pour y recevoir ses ordres. Veut et entend que le
, est celle qui joua réellement le rôle d’Aglaure, et peu après, à la cour , celui de la comtesse d’Escarbagnas, où elle dut
35 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192
qu’à une époque où les rois dansaient en costume d’Apollon devant la cour , et étaient traités de dieux par les poètes et pa
fuser son talent à la vulgaire immoralité des opéras demandés par une cour licencieuse : il a su dire en vers admirables ce
s pour chanter tous ensemble à Louis XIV, à ses deux maîtresses, à sa cour  : Soyez toujours amoureux, C’est le moyen d’être
: La grande affaire est le plaisir639 ! De là tout naturellement, la cour entière, à la suite de son roi enivré de gloire e
’entraînement, la mode, l’absence d’intention. Certes il a vu dans la cour qui, tout en l’applaudissant, lui fournissait des
sant au désordre, publiquement, devant sa mère, sa femme, et toute la cour , le roi de France, le représentant de Dieu sur la
I, sc. II. 638.   La pièce fut donnée en 1669, dans une fête de la cour à Chambord. Mme de Montespan, dont l’avènement da
XIV lui-même à Molière, et qui est faite uniquement pour le roi et la cour . La première représentation est du 7 septembre 46
se disputaient encore la première place dans le cœur du roi, toute la cour était occupée d’intrigues d’amour : Louvois même
36 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
rsailles, la poésie que dans les œuvres parées de l’approbation de la cour . Un jour donc, la fantaisie lui prit de faire un
et apprécier de plus en plus la belle nature, telle qu’elle est à la cour et dans les tragédies de Racine. « … Les fermes,
u’on se figure Louis XIV dans sa galerie de Versailles, entouré de sa cour brillante : un Gilles couvert de lambeaux perce l
foule des héros, des grands hommes et des beautés qui composent cette cour  ; il leur propose de quitter Corneille et Racine
ler aux Racine, aux Despréaux, d’un poème épique sur Adam et Ève ? La cour délicate et polie de Charles II eut en horreur l’
avoir une aussi juste idée de la perfection de l’art tragique que la cour de Louis XIV351 » ; sur Aristophane, « ce poète c
oûter. Fénelon, à la vérité, n’était pas, comme Voltaire, un homme de cour , ni comme Saint-Lambert ou l’abbé Delille, un ama
azarin, à côté des héros et des fanfarons de la Fronde ; Racine, à la cour de Louis XIV, à côté de Boileau et de madame de L
ter enfin toutes sortes de petits changements pleins d’esprit dans la cour de sa prison, pour embellir son existence et la r
té. L’importance énorme, presque unique, de Louis XIV au milieu de sa cour , l’amoindrissement de la noblesse ; la passion de
ie dont l’austérité jetait une ombre importune sur les plaisirs de la cour  ; l’affranchissement de la pensée et ses première
olière à sa table, et La Feuillade dut s’éloigner momentanément de la cour . Ce fut contre une puissance moins redoutable que
Rambouillet. Une fois elle dit tout haut à quelqu’un qui venait de la cour  : Je vous assure qu’on a grand besoin de quelques
nt revêtit au siècle de Louis XIV un caractère moral et religieux. La cour écoutant les jésuites, la ville fut et resta favo
les violons jouèrent, la toile se reploya, et, sous les yeux de cette cour voluptueuse et brillante, apparut l’intérieur de
on rigoureuse, chagrine, sans complaisance pour les faiblesses433. La cour fut égayée et contente comme le roi. Cependant la
st une œuvre infiniment hardie ; car, si Alceste gronde, c’est sur la cour , plus que sur Célimène, et qu’est-ce que la cour,
gronde, c’est sur la cour, plus que sur Célimène, et qu’est-ce que la cour , sinon le monde du roi arrangé pour lui et par lu
près du trône que possible, et cette satire était donnée non pas à la cour , mais à la ville ; Le Misanthrope fut représenté
par l’austérité réelle ou affectée de ses mœurs, était importune à la cour . Le ridicule qu’il mit en avant, le prétexte de l
quand on considère l’insultant mépris avec lequel Clitandre, homme de cour , traite les gens de lettres, ces « gredins qui, p
les hérétiques qui oseraient attaquer les doctrines d’Aristote. « La Cour , disait l’arrêt, fait défense à toutes personnes
e chambre du roi, faisant le lit du roi, sans cesse sur ce terrain de cour qui était un champ de bataille, à l’affût de la v
minute en minute, et devinait le lendemain458. À la ville comme à la cour , partout où étaient ses yeux et ses oreilles, il
à lui venir en aide sous le nom du physicien Rohault son ami462. À la cour , les valets n’avaient pas tous l’esprit de ce Bel
37 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
s ; et même il fit le voyage de Narbonne à la suite de Louis XIII. La Cour ne lui fit pas perdre le goût qu’il avait pris dè
qu’elle l’était du temps de l’Auteur. Les Fâcheux, qui parurent à la Cour au mois d’Août 1661, et à Paris le 4 du mois de N
Comédie : il la rendait divertissante et utile. Cependant l’homme de Cour , comme l’homme de Ville, qui croyait voir le ridi
té de petites farces qu’il avait hasardées dans les Provinces ; et la Cour et la Ville lui présentaient tous les jours des o
rbleu ! ce que j’y trouve à redire, est plaisant , s’écria l’homme de Cour  ! Tarte à la crème, morbleu, Tarte à la crème. ― 
e expression se répétait par écho parmi tous les petits esprits de la Cour et de la Ville, qui ne se prêtent jamais à rien,
vait souhaiter une situation plus heureuse que celle où il était à la Cour , et à Paris depuis quelques années. Cependant il
oint de miséricorde ; c’est son amant. Molière s’imagina que toute la Cour , toute la Ville en voulait à son Épouse. Elle nég
ntée dans une grande Fête, que le Roi donna aux Reines, et à toute sa Cour au mois de Mai 1664, fit à Molière tout l’honneur
dans un temps de plaisirs, le Prince l’avait applaudie, Molière à la Cour était inimitable ; on lui rendait justice de tous
anarelle avec ses expressions, ne laissa pas de faire rire l’homme de Cour . La Princesse d’Élide, et le Mariage forcé eurent
. C’était Raisin le cadet, qui fut dans le moment caressé de toute la Cour . Il était temps que le pauvre enfant sortît de sa
aimé du mari ; nécessaire même à ses spectacles, caressé de toute la Cour , il s’embarrassait fort peu de plaire, ou non à l
he méchamment d’appuyer l’imposture : Lui qui d’un honnête homme à la Cour tient le rang : Etc… On voit par cette remarque,
de Juin de l’année 1666. Molière avait lu son Misanthrope à toute la Cour , avant que de le faire représenter, chacun lui en
’après sa mort Le Sicilien fut trouvé une agréable petite pièce à la Cour , et à la Ville en 1667. Et l’Amphitryon passa tou
en usage depuis avec succès. Le George Dandin fut donc bien reçu à la Cour au mois de Juillet 1668, et à Paris au mois de No
t sur les sentiments ; Molière n’en fut pas fâché : Car plus homme de Cour que Bernier, et plus occupé de ses affaires que d
n mois après. Le Roi s’étant proposé de donner un divertissement à sa Cour au mois de Février de l’année 1670, Molière eut o
ouverte, qui lui rapportait toujours de mauvaises nouvelles. Toute la Cour était révoltée. Cependant on joua cette pièce pou
e fois le 24 de Mai 1671. Et la Comtesse d’Escarbagnas fut jouée à la Cour au mois de Février de l’année suivante, et à Pari
Pédant : Est-ce un caractère à m’occuper ? Que Molière en prenne à la Cour , s’il veut me faire plaisir. ―  Où a-t-il été dé
bon sujet ? Il n’y a pas le mot pour rire à tout cela pour l’homme de Cour , et pour le Peuple. Le Roi n’avait point parlé à
l’auteur ; mais il eut la prudence de le dire à Sa Majesté. Toute la Cour trouva ces vers très beaux, et tout d’une voix le
ait ; mais il y en eut peu qui réussirent. Un Abbé crut bien faire sa Cour à défunt Monsieur le Prince de lui présenter cell
fonde d’érudition avait mérité un des emplois les plus précieux de la Cour , et qui est un Illustre Prélat aujourd’hui, daign
     Parciùs heu ! lachrymis tingeret ora dolor. « Molière, toute la Cour , qui t’a toujours honoré de ses applaudissements
qu’il avait à divertir, le Courtisan, le Savant, et le Bourgeois. La Cour se plaisait aux spectacles, aux beaux sentiments,
vieillard en jeune homme, un jeune homme en vieillard.    Étudiez la Cour et connaissez la Ville : L’une et l’autre est tou
dessein qu’il pouvait avoir, en donnant une pièce, ou de plaire à la Cour , ou de s’enrichir par la foule, ou de s’acquérir
38 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
put, dans l’Impromptu de Versailles, les ridiculiser devant toute la cour , contrefaire les acteurs tragiques (ce fut la der
pénitence publique s’il lui eût été permis. N’étant plus retenu à la cour que par ses charges et non par aucune passion, il
es, s’était notablement détourné de ce but généreux. Pour divertir la cour , un peu aussi pour seconder les amours du prince,
nçait à ne plus contenir ses passions. Il avait récemment exilé de la cour la duchesse de Navailles, qui s’était opposée à s
i caractère et d’en apprécier la portée ; voyons les adversaires à la cour en présence de Louis XIV. Là, les hommes, les œuv
. Quelquefois ils payent de la vie leur courageuse intervention. A la cour des rois de France, la parole de Dieu venait comm
nées après sa mort, un religieux, qui avait prêché neuf stations à la cour et qui se rendait le témoignage de n’y avoir jama
la présence du roi. Son attention, dit-il, tenait en respect toute la cour . Il l’avait eue, dès le temps de sa jeunesse le m
aiter une matière que la considération de la jeunesse du roi et d’une cour alors dans les plaisirs aurait dû lui faire évite
victoire de ses passions 13 » Dans les listes des prédicateurs de la Cour contemporains de la faveur de Molière, c’est-à-di
nesse (trente-quatre ans), avait assez de renommée pour paraître à la cour . Anne d’Autriche le fit nommer pour prêcher le ca
fleuves teints du sang chrétien. Il avait dit : « Je ne fais point ma cour dans la chaire, à Dieu ne plaise ! Je suis França
noncés avec le sentiment que nous comprenons tous, au milieu de cette cour où les yeux fixes et immobiles de chacun semblent
remplaçant Mlle de la Vallière, étalerait le faste de l’adultère à la cour du roi très-chrétien, au milieu des adulations de
esprit et débitant de fausses maximes,suffit pour infecter toute une cour . — Ah ! mon Dieu ! un ouvrage digne de vos mains
r l’effet de ce jam fœtet retentissant par trois fois au milieu de la cour . C’est la mort, c’est le cadavre, c’est l’infecti
atte, eut quatre fils, Chamillart-Villatte, président de chambre à la Cour des Comptes, et trois autres qui se firent jésuit
lligent public de Paris ne s’y trompa point. De toute la ville, de la cour même, une foule prodigieuse accourut pour entendr
dmiration publiques et elles ne le quittèrent plus. L’invitation à la Cour , cette sorte de couronnement de la renommée d’un
. Arrêtons-nous ici, et voyons Bourdaloue en présence du roi et de la cour , devant cet auditoire où Molière, dix années aupa
d’efficacité. Le roi est là ; là est ce monde hautain et agité de la cour  ; là sont les oreilles difficiles à charmer, les
lités du caprice, qui règnent dans le monde, et plus qu’ailleurs à la cour . Il applique cette parole d’un prophète aux Israé
onde fois ; mais il semble que pendant cette première apparition à la cour , convaincu comme toujours de la vérité qu’il prêc
et navrantes misères. Que l’on se rappelle en ce moment Molière à la cour  ; non-seulement dans les pièces et les farces où
ière d’une très bonne comédie. On y trouve aussi cet avis aux gens de cour , un peu plus rude que la littérature du temps n’a
vous avez plus de penchant à vous en émanciper, et que vous êtes à la cour dans un plus évident péril de les violer. » Dans
parole de Bourdaloue, pour employer le mot de l’Évangile, mordit à la cour comme elle mordait à la ville. On raconte qu’à la
es de supplice, et il quittait cette fonction pour aller prêcher à la cour , dont les applaudissements le trouvaient aussi vi
n 1680, 1a chambre ardente. En 1682 Mmede Montespan n’était plus à la cour . Or, ce sermon sur l’impureté n’est pas seulement
ar autorité royale avait été, nous dit Bazin, « une représaille de la cour contre la dévotion chagrine, rigoureuse, sans com
t le roi donnait l’exemple. C’est devant ce roi, en présence de cette cour , que Bourdaloue allait parler. Il s’adressait à L
de Fontanges, il y en avait d’autres, et pour tout dire en un mot, la cour était une espèce de sérail. De désordre avait tri
a ville, où Molière n’avait pas paru en vain, riait et s’amusait ; la cour adorait ; et quant aux lettres, elles fatiguaient
omplaisance, mais sans pitié pour a « les faiblesses » qu’honorait la cour et qu’adoraient et servaient les muses. « Le Bour
le triomphe de sa parole et de ses prières. Mmede Montespan quitta la cour et n’y fut point remplacée. Le roi revint à son é
ourdaloue, pendant vingt-quatre ans encore, continua d’évangéliser la cour et la ville, toujours humble, toujours pauvre et
cuté, partant tout disposé à la censure des dérèglements joyeux de la cour . Le roi, qui donnait en effet l’exemple du désord
otion rigoureuse, chagrine, sans complaisance pour les faiblesses. La cour le prit ainsi et s’en égaya fort ; mais la ville
se de Navailles, ambitieuse, prude et dévote, qui censurait tout à la cour et ne pardonnait rien ; Molière flattait ainsi se
n ; Molière flattait ainsi secrètement le roi et réjouissait la jeune cour , charmée de voir livrer au ridicule un censeur hy
ir livrer au ridicule un censeur hypocrite et dangereux… « Toute la cour censurait alors comme Dorine l’austérité chagrine
Daphné, notre voisine, dans la même scène) sont si ressemblants et la cour était alors si occupée des intrigues de ces deux
ya demander la démission de toutes leurs charges, et les chassa de la cour , ne leur laissant qu’avec beaucoup de peine, et p
gueusant et n’ayant rien, pouvait-il obtenir contre l’habile homme de cour dont l’important emploi était de faire rire le mo
emi. Il le poursuivait, il l’atteignait, il le frappait au sein de la cour même, dans tout l’éclat de la faveur et de la for
achevé sot ; Elmire, une indolente bourgeoise, qui attend un homme de cour . Tous, au fond, niais ou nuls. Tartuffe seul comb
ais chrétiens ne se rencontrent pas dans tous les états et jusqu’à la cour  ? Ils seront devant Dieu la condamnation du liber
us ne devons pas faire du serment une chose vaine, et l’eau bénite de cour n’est point celle qu’il nous convient de donner.
Arsinoé se met au rabais sans nulle pruderie ; les galants hommes de cour font à Célimène une scène de rustres achevés ; la
’un gouverneur ;mais, dit-il, c’était alors le ton et les idées de la cour .Non, pas encore ; ce langage allait devenir le to
es de la cour.Non, pas encore ; ce langage allait devenir le tonde la cour , et Molière ne servait pas médiocrement à l’accré
rlant à Titus : Vous pouvez tout : aimez, cessez d’être amoureux ; La cour sera toujours du parti de vos vœux. Mais Titus ne
ère :Tu chatouilles mon âme.Il dit : Je ne prends point pour juge une cour idolâtre…   On voit que Racine, qui condamna plu
st de ceux qui soutiennent que Molière a corrigé plus de défauts à la cour lui seul que tous les prédicateurs ensemble. Il m
39 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200
ntendu vanter, par la renommée, les charmes de Diana. Il vole dans sa Cour , & l’admire. Bientôt le mépris que la Princes
e, on chante. La même cérémonie se répete pour toutes les Dames de la Cour . Enfin Don Carlos tire un ruban incarnat : la Pri
endre des soins, & de n’avoir des égards que pour les Dames de sa Cour . Carlos dit qu’il y consent d’autant plus volonti
a. Diana entend chanter derriere le théâtre la beauté des Dames de sa Cour . Elle est indignée de n’entendre pas prononcer so
dédains par le dédain même. Les autres Princes prennent parti dans la Cour . Le Roi leur donne sa bénédiction, & leur sou
e suite à son service. Dans la Princesse d’Elide, le Bouffon est à la Cour depuis long-temps. Il est encore contre toutes le
ni de sa Princesse d’Elide, & les tournois, & les bouffons de Cour , du moins les bouffons du genre de Moron qui n’y
é plusieurs pieces de théâtre, dont quelques-unes ont été jouées à la Cour , les autres sur des théâtres de société. Il étoit
40 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132
our être représentée devant le Roi par les principaux Seigneurs de la Cour dans l’appartement de Madame de Maintenon : mais
suadent au Juge que les deux parties sont folles ; il les met hors de cour . Patelin veut ensuite se faire payer par Agnelet.
bée : le Juge lui dit d’aller se faire trépaner, & le met hors de cour . Patelin veut ensuite être payé, Agnelet lui répo
que trop de loisir. On ne vend rien. Chez Blanchet, Patelin fait sa cour à Guillaume, en lui vantant la sagesse, la pruden
rés. Dans la farce de Blanchet, Agnelet & Guillaume sont hors de cour  ; le berger paie l’Avocat en lui disant bée : tou
nner à un muet. On vient dire au Baron qu’un homme le demande dans la cour  ; c’est Simon qui déclare au bon-homme toutes les
pouvoit mettre au rang de ses associés l’Auteur d’Arlequin bouffon de Cour . Idée d’Arlequin bouffon de Cour. Célio, favori
ciés l’Auteur d’Arlequin bouffon de Cour. Idée d’Arlequin bouffon de Cour . Célio, favori du Roi, craint, avec juste raison
e un bouffon qui pourra le divertir. On ne se méfie point de lui à la Cour . On croit pouvoir tout dire en sa présence impuné
41 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
ur entrer dans le monde. Son père, infirme, ne pouvait plus suivre la cour pour y remplir les devoirs de sa charge. Le jeune
es. Et quels livres eussent été plus féconds en instruction que cette cour composée d’éléments si hétérogènes ? Là fermentai
re. Que Poquelin dut s’enrichir dans ce voyage fait avec une pareille cour  ! combien d’originaux prirent place dans sa mémoi
osés pour des fêtes que donnaient le roi, et même des seigneurs de la cour . Qu’on nous permette de jeter un coup d’œil rapid
ces formes emphatiques, de ce ton guindé, que les beaux esprits de la cour avaient mis à la mode, et qui, des hautes société
é, au point de paraître sauvage, le voilà enveloppé de tout ce que la cour a d’hommes médisants, vaniteux et frivoles ! Comm
on qui contraste avec la passion : Jourdain veut s’ériger en homme de cour , et c’est un très mince roturier, le fils d’un ma
ons. Depuis le noble empesé de campagne, jusqu’au pétulant marquis de cour , depuis les boutades brutales de Gorgibus, jusqu’
gogne ne voyaient ses succès qu’avec une profonde envie ; les gens de cour lui gardaient rancune pour les peintures qu’il av
L’autre, fougueux marquis, lui déclarant la guerre, Voulait venger la cour immolée au parterre. C’est ainsi que Le Misanthr
ant aperçu, fit un jour asseoir Molière à sa table, en présence de la cour , et le traita avec des égards que toutes ces vani
nait au prince d’Orange. Pendant le séjour de Brécourt en ce pays, la cour de France, pour certaines raisons d’état, voulut
c’était Raisin le cadet4, qui fut dans le moment caressé de toute la cour . Il était temps que le pauvre enfant sortit de sa
s français et quatre italiens, à Vincennes, devant le roi et toute la cour , où Gros-René fit un rôle9. Gros-René mourut le
uer ses contes. Les princes de Vendôme l’admettaient à leur table. La cour et la ville se le disputaient. 5. Le père et la
nt Loret rend compte de ce fait. Muse historique du 31 mai 1659. La cour a passé dans Vincenne Cinq ou six jours de la sem
Ainsi le roi court à Chambord, Joyeusement prendre l’essor, Avec sa cour si florissante, Et pendant des jours quinze ou tr
42 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
seigneurs, qu’il considérait comme l’ornement le plus précieux de la cour de Versailles ! Combien on l’eût étonné cependant
de Fénelon pour le plus grand poète et le poète le plus vivant de la cour de Louis XIV n’était pas, non certes, dans l’âme
rop près pour les voir. À ce moment de l’histoire, il se passait à la cour de France ce qui s’est passé autrefois à la cour
, il se passait à la cour de France ce qui s’est passé autrefois à la cour de Russie. — Il y avait la vieille cour austère,
ui s’est passé autrefois à la cour de Russie. — Il y avait la vieille cour austère, solennelle, dévouée aux vieux usages, à
e aux vieux usages, à la vie correcte et réglée ; il y avait la jeune cour , folle, amoureuse, prodigue, avide de mouvement e
s, ses victoires et ses amours, il fut permis à Molière de jouer à la cour ses trois premiers actes. — De Versailles, la piè
e ; il y a du Richelieu et du Mazarin. Aussi, vous pensez bien que la cour les avait reconnus, l’un et l’autre, ces deux min
econnus, l’un et l’autre, ces deux ministres devant lesquels toute la cour s’était prosternée ; aussi vous pensez bien que m
) du même sentiment que mademoiselle de Lenclos ; les uns, dans cette cour , protégeaient Tartuffe par haine pour Richelieu,
que le jeune Versailles, donnait ainsi un démenti formel à la vieille cour de Saint-Germain, parce qu’enfin la nouveauté, le
’un et l’autre, ils enseignent, celui-ci l’histoire d’Angleterre à la cour d’Élisabeth, celui-là la gaîté française aux prov
ce Paris qui va devenir le Paris de Louis XIV ; il a besoin de cette cour qui est toute la France, pour cent ans au moins.
ces barons, ces Mascarilles en velours et en épée, toute cette petite cour qui lui était livrée avec tant de goût et de grâc
ée, avant Molière ; Molière est le premier qui l’ait vue. Est-ce à la cour  ? est-ce à la ville ? est-ce chez Ninon de Lenclo
les hommes et les vices à châtier. On passe, il est vrai, sa vie à la cour , oui, mais on est compté à peine comme un homme ;
Et les ricanements ! Et si Sa Majesté ne rit pas, soudain toute cette cour silencieuse et qui vous condamne sans pitié ! — H
fois par an ; même un soir il l’invita à souper, avec lui, en pleine cour . — Honneur au roi ! Après les jours de lutte et d
éâtre, pouvait voir tous les enivrements de la vie au milieu de cette cour galante où les femmes étaient reines, où le roi l
die-ballet, en 1673, le roi se portait bien, à coup sûr ; toute cette cour était jeune et brillante, et dans ce double enivr
et contraire à toutes les bienséances ? Comment donc amuser toute une cour , avec le lamentable spectacle d’un bonhomme en ro
ans égale de ce beau règne : — Figurez-vous, Mylord, que le roi et sa cour ont ri comme des fous, au Malade imaginaire ; que
ssante comédie il avait entretenu la province, et déjà la ville et la cour adoptaient L’Étourdi comme une œuvre pleine de so
it la noblesse pauvre, et quelles misères Molière osait raconter à la cour même de Louis XIV ! Le noble ainsi ruiné par l’oi
r tout ce qui est noble et généreux ; le plus vertueux seigneur de la cour de Louis XIV, le duc de Montausier, s’écrie avec
femmes du grand monde, et comment on juge les vers de ses amis de la cour . Philinte pense, tout bas, du sonnet d’Oronte ce
gens ! À l’instant même, ces deux hommes, l’un roturier de l’ancienne Cour , l’autre gentilhomme du Tiers-État, s’entendent e
. Le Misanthrope. — Les Débutants. — M. Devéria. — La Ville et la Cour . — Alceste. — Molière. — Chapelle Le Misanthr
pour ennemis tous les mauvais poètes, pour rivaux tous les fats de la cour  ; Alceste représenté par un jeune fourrier de la
, deux sociétés bien différentes, Paris et Versailles, la ville et la cour  ; ces deux sociétés étaient bien plus séparées l’
ts de mademoiselle Molière ; on sait aussi qu’Oronte s’appelait, à la cour , M. le duc de Saint-Aignan ; qu’il était un des a
Quant au personnage de Célimène, ne demandez pas s’il appartient à la cour ou à la ville ; il est moitié l’un, moitié l’autr
ère, valet de chambre du roi, de ces gens qui ont gagé de parler à la cour il ne sait comment ; il se demande de quel droit
devait voir plus tard, quand à force d’insolence il fut chassé de la cour . « Blondin, sans lettres ni aucun ornement dans l
pagnons de M. de Lauzun et de M. de Guiche et de tous les beaux de la cour , hélas ! de toutes ces femmes de tant de grâce, d
eine d’esprit que le ciel avait faite pour être une grande dame de la cour de Versailles, et que son humble naissance a rédu
t complet de tout frein et de toute règle, n’appartient pas plus à la cour qu’elle n’appartient à la ville ; elle est placée
; elle est placée à moitié chemin de Paris et de Versailles. Toute la cour se rend chez elle, il est vrai, mais je doute for
43 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXX. Des Caracteres propres à tous les rangs. » pp. 328-330
ne pouvoit choisir pour son héros qu’un des premiers Seigneurs de la Cour , & Louis Halberg qu’un Artisan : l’ambition d
’est gardé de prendre pour son héros un Prince ou un homme élevé à la Cour  : ce n’est point que le ridicule qu’il vouloit pe
rdinaire, ou bien y auroit passé pour une maniere honnête de faire la cour  ; & ils n’eussent point osé s’y battre. Chez
44 (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -
étoient de son choix. Son pere, devenu infirme, ne pouvant suivre la cour , il y alla remplir les fonctions de sa charge, qu
e année, sa troupe représenta la tragédie de Nicoméde devant toute la cour , sur un théatre élevé dans la sale des gardes du
essé à l’hôtel de Bourgogne, depuis la mort des premiers farceurs. La cour avoit tellement goûté le jeu de ces nouveaux acte
tations, quoique ce fût en été, & que le mariage du Roi retînt la cour hors de Paris. Quelques auteurs voulurent critiqu
ur Fouquet, surintendant des finances, en présence du Roi & de la cour  ; Paul Pelisson, moins célébre par la délicatesse
age, ou plûtôt la réalité même des embarras & des importuns de la cour , qui firent le succès des fâcheux. On vit pour la
lles marques,21 crut devoir en sa présence & aux yeux de toute la cour , détruire un soupçon dont les impressions lui pou
e la même année. qui en faisoit partie. Cette piéce réussit, & la cour ne traita point avec sévérité un ouvrage fait à l
ablement ; il la vit séparée des ornemens qui l’avoient embellie à la cour  ; &, comme le spectateur n’étoit ni au même p
aux dévots profitérent de cette défense, pour soulever Paris & la cour contre la piéce & contre l’auteur. Moliere ne
re48 lui pût fournir de divertissemens propres à flater le goût de la cour . Le personnage de Sostrate est un caractére d’ama
qu’il n’avoit pas encore exposé sur la scéne ; Clitidas, plaisant de cour , est plus fin que n’est Moron dans la princesse d
ces dont ces sortes de divertissemens tirent leur plus grand prix. La cour fut moins favorable au bourgeois gentilhomme. Le
tions lui permettoient de quitter Paris, ou ne l’appelloient pas à la cour . Estimé des hommes les plus illustres de son siéc
autre, fougueux marquis, lui déclarant la guerre, Vouloit venger la cour immolée au parterre. Mais si-tôt que, d’un trai
45
n ni Tartuffe n’étaient de simples gentilshommes, ils étaient gens de cour  : c’est à ce titre et non à un autre que Tartuffe
ses bontés. Ainsi Orgon est riche ; il est gentilhomme ; il est de la cour  : pourquoi donc lui faire porter un |habit bourge
ourquoi donc lui faire porter un |habit bourgeois, et non un habit de cour , comme à son frère ou à son fils ? Arrivons à Elm
l’amuse, il en rit franchement. Le rire du Roi gagne naturellement la Cour , et la Cour entraîne la Ville. Lorsque Racine écr
en rit franchement. Le rire du Roi gagne naturellement la Cour, et la Cour entraîne la Ville. Lorsque Racine écrit sa préfac
t déjà quelque chose que de retrouver celle de la représentation à la Cour  ; on la cherche où il y a la seule chance de la r
e 1668, au 1er janvier 1669, la Gazette ne signale qu’un voyage de la Cour où aient été appelés les comédiens, c’était pour
tre de George Dandin, une de L’Avare. Il y eut un autre voyage de la Cour à Versailles, les 4, 5 et 6 décembre ; mais la Co
utre voyage de la Cour à Versailles, les 4, 5 et 6 décembre ; mais la Cour n’y prit d’autre divertissement que celui de la c
de la chasse. Le 29, l’Hôtel de Bourgogne représente enfin devant la Cour , mais c’est à Paris et par ordre de Monsieur. Le
réputation. Bien que joué au milieu de l’été et dans le temps que la Cour , accompagnée d’une foule de gens de qualité, étai
ostume bourgeois à Orgon, bien qu’il fût gentilhomme et même homme de cour , j’exprimais le regret de ne pouvoir, dans la vil
’abord la pensée : ce qui ne l’empêche pas d’ailleurs d’être homme de cour et d’avoir accès auprès du Roi, ainsi que je l’ai
vers pour elle, et la tint au courant de tout ce qui se passait à la Cour et à la Ville, et des ouvrages nouveaux. En peu d
ilièrement. Elles sont toutes trois des plus aimables personnes de la Cour , et ont autant d’esprit que de beauté. Je fis tou
a personnalité et dans le plaidoyer pro domo mea, Molière défendra la Cour , qui a su l’acclamer et le comprendre, contre les
rissotin, cet autre et plus complet Lysidas, la défense de cette même Cour , à qui Molière devait tant : « Remarquez bien, lu
gent pas à lui. MOLIERE. Vous êtes folle. Le beau sujet à divertir la cour que M. Boursault ! Je voudrais bien savoir de que
iquante, est peut-être encore cette visite d’un ambassadeur turc à la Cour de France, dont il aurait tiré prétexte pour imag
ar des motifs que nous ignorons, peut-être à cause de l’absence de la Cour , partie de Fontainebleau dès la fin de juillet 16
ne pas jouer. En pareil cas, les indispositions ne manquent guère. La Cour était d’ailleurs à Fontainebleau. Rien, de ce côt
c de Saint-Aignan, qui ne l’introduisit peut-être pas le premier à la Cour , mais qui s’y déclara hautement son protecteur, e
eu merci ! C’est moi qui l’ajoute) Montfleury n’est point écouté à la cour  ». Autre chose enfin : dès le mois précédent, Rac
s n’iront pas plus loin, parce que Montfleury n’a pas l’oreille de la Cour , ce qui semble une façon de sous-entendre : que s
ière. Elle réussit à petites recettes. La chaleur venue (20 juin), la Cour à Fontainebleau ne permettaient pas davantage ; m
onnèrent cinq représentations, quatre de La Princesse d’Élide dont la Cour ne semblait pas se lasser, une de La Thébaïde don
ois devant le public, dix-huit fois en tout, y compris le voyage à la Cour , une visite chez M. de Moran, maître des requêtes
non pas sans s’avouer que sa pièce n’avait pas fait enthousiasme à la Cour et sans se dire que son succès aurait été plus gr
c autorisé à la finir. Les applaudissements de Madame et de sa petite Cour l’encouragèrent à reprendre son travail, puisque
ez bon pour la ville ce qui s’était joué avec l’applaudissement de la Cour . D’un autre côté, la pièce entièrement mise en ve
880 Paul Lacroix : Molière auteur de ballets et de mascarades de cour Le Moliériste : revue mensuelle, tome II, nº
lorsque je cataloguais et annotais la belle collection de ballets de Cour , que J. Techener a fait figurer en partie dans la
’ai rassemblées et publiées sous le titre de Ballets et mascarades de cour sous Henri IV et Louis XIII, de 1581 à 1652 (Turi
ments ajoutés par Molière à ses pièces pour les représentations de la Cour sont remplis de vers qu’il avait faits dès longte
Vrais Moyens de parvenir, dans laquelle sont mis en scène les gens de Cour , pour démontrer aux plus incrédules, que Molière
morceau de poésie satyrique : Fréquenter un palais, rouler dans une Cour , Repaître son esprit de belles espérances, Recher
r une si douce vie         Une éclatante oisiveté. Tout sexe dans la Cour trouve son intérêt : L’un suit les Favoris et l’a
La Fortune, second récit. « Douzième et dernière entrée : les Gens de cour . » La description de ce ballet, dans l’édition i
et pareillement à celle des comédiens ses amis. [1880-12] L. de la Cour de la PIJARDIÈRE. Charles Marie : Le vers 37
46 (1863) Molière et la comédie italienne « Textes et documents » pp. 353-376
rla, e non chi tace. VI. — Page 268. EXTRAIT DES COMPTES DE LA COUR , POUR L’ANNÉE 1670. État de la dépense faite po
30 juin67.   On peut constater, d’après les états des dépenses de la cour , que, pendant qu’elle séjournait à Saint-Germain,
resta vingt ans en prison. Au bout de ce temps, une autre dame de la cour d’Auguste, qui, à cette époque, avait du crédit s
lège de la fourniture des pierreries à toutes les troupes jouant à la cour . 66. Comptes de la cour, pour l’année 1680. 67.
pierreries à toutes les troupes jouant à la cour. 66. Comptes de la cour , pour l’année 1680. 67. Comptes de la cour, pour
cour. 66. Comptes de la cour, pour l’année 1680. 67. Comptes de la cour , pour l’année 1682.
47 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
pays. De tout temps, détaché des préjugés vulgaires, La noblesse de cour ne m’inquiéta guères. Je n’ai, ni ne veux point d
enice. De là naquit un jargon précieux, qui ne tarda pas à envahir la cour et la ville, et que Molière s’avisa de tourner en
osé lever les yeux vers l’astre nouveau qui commençait à briller à la cour , vers la jeune La Vallière, cette tendre fille d’
s d’un autre genre. Un certain duc de La Feuillade, un de ces sots de cour qui prétendaient se reconnaître dans les portrait
portées dans l’Impromptu de Versailles. « Le beau sujet à divertir la cour que M. Boursault ! s’écrie le grand poète irrité.
Marigny, en parlant de cette pièce dans une relation des fêtes de la cour , s’exprime ainsi sur son mélange de prose et de v
; ce fut pour elle qu’il commença à agrandir Versailles. Il fuyait la cour de Saint-Germain, afin de se trouver avec elle da
succéda de près au Festin de Pierre, mais que Molière composa pour la cour , fut joué le 22 septembre 1665, à Versailles. Cet
rs une chose importante. La fureur de rimer gâtait tout le monde à la cour à la ville. On ne rencontrait dans les ruelles et
que Louis XIV se serait laissé dire sans restriction : « Sire, votre cour est corrompue vénale, et tout infatuée d’elle-mêm
sur le noble front d’Alceste le bonnet à grelots des anciens fous de cour , il n’en est que plus admirable par la manière do
s’exerce que sur les hypocrisies de salon, sur des condescendances de cour , sur des coquetteries et des vanités de femmes. P
i prit bientôt le nom de la troupe du roi, servait aux plaisirs de la cour , comme nous l’avons vu. Louis XIV commanda des di
ombre Mélicerte et la pastorale comique aussi tôt que les fêtes de la cour furent terminées. Il n’était pas homme à se tromp
le temps d’achever en vers cette pièce ordonnée pour les fêtes de la cour , et que pourtant il avait commencé à l’écrire de
V dans tout son éclat ; et l’Amphytrion est devenu un des époux de sa cour galante, obligé de tolérer ce qu’il ne peut empêc
de femmes mariées dans les œuvres des écrivains grecs et latins. A la cour de Néron, du reste, où Pétrone fut, à ce que l’on
mière fois le 6 octobre 1669, au château de Chambord, devant toute la cour  ; cette société choisie trouva les aventures du L
ent. L’étude et la visite ont leurs talents à part. Qui se donne à la cour , se dérobe à son art. Voilà comme on parle aux C
rle aux Colbert ! Les Amans Magnifiques furent aussi composés pour la cour . Mais nous avons vu que Molière ne réussissait qu
’appartenant à aucune classe.  En ce temps, il y avait la ville et la cour , deux pays voisins, mais de mœurs différentes, et
où il était sorti. Il avait besoin d’exercer sa verve sur ces airs de cour qu’il lui fallait supporter : la fatuité des homm
médie que la vie bourgeoise et commune, et Molière a joué Paris et la cour . » De toutes les épitaphes composées en l’honneu
rt devint acteur et auteur, et se fit distinguer de la ville et de la cour dans ces deux professions. Il obtint la bienveill
les mœurs avaient prodigieusement changé ! Le luxe et le faste de la cour ayant ruiné un grand nombre de gentilshommes, le
La plupart des auteurs qui ne vivaient pas dans la familiarité de la cour étaient pauvres et fort mal vêtus 5 le génie même
viens faire un accommodement avec ta maîtresse. Elle connaît toute la cour . Voici un placet : qu’elle le fasse présenter par
ette étude dans laquelle il réussissait si bien ; mais les gens de la cour ne lui pardonnaient pas de si basses inclinations
ts. M. Tarif, que son voisin, M. Jérôme, surprend chez lui faisant la cour à sa femme, tout pimpant et tout coquet, prétend,
48 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380
 ? Il le peut croire, lorsqu’assis sur son trône il est entouré de sa Cour & de ses Flatteurs ; mais perdu dans un bois,
Meunier. La terre de promesse ! Que veux-tu dire par-là ? Richard. La Cour , mon pere. Le Meunier. Tu ne cesseras jamais de g
ichard ! La probité pure & simple ne peut donc jamais servir à la Cour de recommandation ? Richard. Elle peut vous en se
ne sont pas là mes affaires. Si le portrait général que je fais de la Cour se trouve vrai, & qu’il vous déplaise, ce n’e
ras & de son moulin. Cela ne vaut-il pas mieux que de ramper à la Cour  ? II. Qu’importe qu’il soit plein de poussiere, &
r vous styler soit fort peu nécessaire. Je trouverois maintenant à la Cour Plus d’un Gulphar si j’en avois affaire. Celui-ci
nce ! 40. Aux Elections du Parlement. 41. Hôpital des Fous. 42. La Cour . 43. Cour de Justice pour les Débiteurs. 44. To
Aux Elections du Parlement. 41. Hôpital des Fous. 42. La Cour. 43. Cour de Justice pour les Débiteurs. 44. Tout le monde
49 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
ns du Misanthrope ; c’est là qu’on retrouve le siècle tout entier, la cour et la ville, les vices et les ridicules, les chos
; et même il fit le voyage de Narbonne à la suite de Louis XIII34. La cour ne lui fit pas perdre le goût qu’il avait pris dè
qu’elle l’était du temps de l’auteur. Les Fâcheux, qui parurent à la cour au mois d’août 1661, et à Paris le 4 du mois de n
comédie ; il la rendait divertissante et utile. Cependant l’homme de cour , comme l’homme de ville, qui croyait voir le ridi
té de petites farces qu’il avait hasardées dans les provinces ; et la cour et la ville lui présentaient tous les jours des o
parbleu ! ce que j’y trouve à redire est plaisant, s’écria l’homme de cour . Tarte à la crème, morbleu ! tarte à la crème. Ma
e expression se répétait par écho parmi tous les petits esprits de la cour et de la ville, qui ne se prêtent jamais à rien,
vait souhaiter une situation plus heureuse que celle où il était à la cour et à Paris depuis quelques années. Cependant il a
point de miséricorde, c’est son amant. Molière s’imagina que toute la cour , toute la ville en voulait à son épouse. Elle nég
sentée dans une grande fête que le roi donna aux reines et à toute sa cour au mois de mai 1664, fit à Molière tout l’honneur
ans un temps de plaisirs ; le prince l’avait applaudie : Molière à la cour était inimitable ; on lui rendait justice de tous
narelle, avec ses expressions, ne laissa pas de faire rire l’homme de cour . La Princesse d’Elide et le Mariage forcé eurent
était Raisin le cadet72 ‌, qui fut dans le moment caressé de toute la cour . Il était temps que le pauvre enfant sortît de sa
t aimé du mari, nécessaire même à ses spectacles, caressé de toute la cour  ; il s’embarrassait fort peu de plaire ou non à l
e méchamment d’appuyer l’imposture : Lui, qui d’un honnête homme à la cour tient le rang. On voit par cette remarque que le
de juin de l’année 1666. Molière avait lu son Misanthrope à toute la cour , avant que de le faire représenter99 ; chacun lui
après sa mort. Le Sicilien fut trouvé une agréable petite pièce à la cour et à la ville, en 1667 ; et l’Amphitryon passa to
n usage depuis avec succès. Le Georges Dandin fut donc bien reçu à la cour au mois de juillet 1668, et à Paris au mois de no
sur les sentiments ; Molière n’en fut pas fâché : car, plus homme de cour que Bernier, et plus occupé de ses affaires que d
s après‌ 113. Le roi s’étant proposé de donner un divertissement à sa cour au mois de février de l’année 1670, Molière eut o
ouverte, qui lui rapportait toujours de mauvaises nouvelles. Toute la cour était révoltée. Cependant on joua cette pièce pou
ère fois le 24 mai 1671 ; et la Comtesse d’Escarbagnas fut jouée à la cour au mois de février de l’année suivante ; et à Par
pédant ? est-ce un caractère à m’occuper ? Que Molière en prenne à la cour , s’il veut me faire plaisir. Où a-t-il été déterr
bon sujet ? Il n’y a pas le mot pour rire à tout cela pour l’homme de cour et pour le peuple. » Le roi n’avait point parlé à
t l’auteur, mais il eut la prudence de le dire à Sa Majesté. Toute la cour trouva ces vers très beaux, et tout d’une voix le
fonde d’érudition avait mérité un des emplois les plus précieux de la cour , et qui est un illustre prélat aujourd’hui, daign
im, Parcius, heu ! lacrymis tingeret ora dolor. « Molière, toute la cour , qui t’a toujours honoré de ses applaudissements
qu’il avait à divertir, le courtisan, le savant, et le bourgeois. La cour se plaisait aux spectacles, aux beaux sentiments,
Un vieillard en jeune homme, un jeune homme en vieillard. Étudiez la cour , et connaissez la ville ; L’une et l’autre est to
dessein qu’il pouvait avoir, en donnant une pièce, ou de plaire à la cour , ou de s’enrichir par la foule, ou de s’acquérir
nait au prince d’Orange. Pendant le séjour de Brécourt en ce pays, la cour de France, pour certaines raisons d’État, voulut
s français et quatre italiens, à Vincennes, devant le roi et toute la cour , où Gros-René fit un rôle. Voici de quelle façon
n Loret rend compte de ce fait : Muse historique du 31 mai 1659. La cour a passé dans Vincennes Cinq ou six jours de la se
. Ainsi le roi va à Chambord, Joyeusement prendre l’essor, Avec sa cour si florissante. Et pendant des jours quinze ou t
prince de Conti, de Guilleragues, et de plusieurs personnes de cette cour , des présents considérables, je commençai à regar
le duc de La Feuillade qui est désigné ici par le titre d’ homme de cour , et qui ne pouvait soutenir une pièce où l’on av
le commandeur de Souvré, et le comte de Broussin, qui, pour faire sa cour au commandeur, sortit un jour au second acte de l
e noblesse dans l’air et dans les manières ; il était fort aimé de la cour , et particulièrement du roi. De Visé a dit de lui
vécu autrefois avec la mère ; mais Montfleury n’est point écouté à la cour *. » Molière ne daigna point répondre à cette att
uer ses contes. Les princes de Vendôme l’admettaient à leur table. La cour et la ville se le disputaient. (Desp.) 73. Le pè
saient des personnes les plus marquantes et les plus favorisées de la cour . Vous me voyez, leur dit le roi, occupé à faire m
n’eut plus besoin de se présenter à cette table de service, toute la cour s’empressa de lui faire des invitations. » (Mémoi
n trouve dans les Anecdotes littéraires qu’un abbé ayant cru faire sa cour au grand Condé en lui présentant une épitaphe de
t grand bruit, et eut un grand succès à Paris avant d’être jouée à la cour . » (Mémoires de Dangeau, 10 mai 1690.) 95. Elle
même année où les trois premiers actes du Tartuffe furent joués à la cour . (B.) 101. Les ennemis de Molière confondaient
la vérité, par les jeux de mots ; et les vers furent vus de toute la cour , et la réjouirent. » (Voyez la Vie de Benserade à
rade se croyait le privilège exclusif de travailler aux ballets de la cour . La querelle de ces deux poètes vint donc de ce q
e, et d’une conversation si douce et si aisée, que les premiers de la cour et de la ville étaient ravis de l’entretenir* » M
Du Harlay avait défendu qu’on l’inhumât) ; mais elle fit fort mal sa cour en disant au roi que, si son mari était criminel,
50 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
ief énergique, et lorsque en même temps le foyer central, Paris et la cour , formait à l’élégance et au bon goût l’élite de l
it attaché à faire disparaître le mot roi et tout ce qui a trait à la cour et à la noblesse. La chanson d’Alceste est estrop
saction ne fut définitive qu’en 1637. C’était là un de ces offices de cour qui s’achetaient moyennant finance et se transmet
commensaux de la maison du roi, compris aux états enregistrés par la Cour des aides. Leur service était seulement de trois
e placé de manière à embrasser des yeux toutes les classes, depuis la cour , où ses parents sont employés et où il sera intro
Railleur (1636), Le Véritable Capitan Matamore (1637). Lisanor ou la cour bergère (1639), Le Mausolée (1639), Le Jugement é
las l’auteur est qualifié « Maître Antoine Mareschal, avocat en notre cour de Parlement ». Mais M. G. Monval8 cite un marché
llemande, où l’auteur est appelé maître André Mareschal, avocat en la cour de Parlement. Il cite encore la « Chrysolite ou l
nt peut-être point de séjour, divertissant le gouverneur et sa petite cour  dans un de ses châteaux. Aussi n’accueillons-nous
voir suivi son maître avec trop de dévotion. Je ne m’étonne pas si la cour l’a député aux états pour le bien du peuple, le c
sart20. C’est un M. Frésals ou Frézals, délégué aux états, non par la cour de France (bien entendu), mais par le parlement d
equel il avait pris les armes, et il en partit le 26 mai, quittant la cour et sa femme pour aller commander l’armée en Rouss
de l’inégalité de condition. Lorsque Molière, grâce à ces caprices de cour que Cosnac explique si clairement, eut obtenu la
Boissat lui-même. À la fin, Georges de Musy, premier président de la cour des aides, et Jacques Marchier, avocat général de
de la cour des aides, et Jacques Marchier, avocat général de la même cour (à Vienne), interposant leur médiation, les deux
Le Ballet des Incompatibles 29. On sait ce qu’étaient ces ballets de cour , qui eurent tant de vogue au XVIIe siècle. Les pl
prince de Conti, de Guilleragues34 et de plusieurs personnes de cette cour des présents considérables, je commençai à regard
Monseigneur le prince de Conti, ont rapporté qu’étant entrés dans la cour du logis de Monsieur d’Alfonce où ledit seigneur
nce de Conti les attendant à la porte du vestibule qui regarde ladite  cour , lequel, après avoir laissé passer les trois ordr
rélats ayant quitté leur rochet et camail, ils seraient rentrés en la  cour , en laquelle étaient les gardes en la même porte
e commission est donnée « par Pierre Le Blanc, juge pour le roi en la cour de Nîmes », le 12 avril 1657, à l’effet de poursu
ien d’actives démarches pour être, avec ses camarades, introduit à la cour . Paris était déjà le seul théâtre où des artistes
proposa celle de Molière, qui fut admise à faire son essai devant la cour . C’était la faveur à laquelle celui-ci aspirait d
mplète que possible, et désormais aucun terrain, pas même celui de la cour , ne sera si glissant qu’il y perde l’équilibre. P
agnons eurent l’honneur de paraître devant Leurs Majestés et toute la  cour , sur un théâtre que le roi avait fait dresser dan
prose n’en firent mention. Le surlendemain, 26 octobre, le roi et la cour partirent pour Lyon, où ils devaient rester jusqu
produisit soixante-dix pistoles à chacun des sociétaires. Lorsque la cour revint à Paris (28 janvier 1659), le jeune patron
aux dimanches, mardis et vendredis. Le cardinal Mazarin, le roi et la cour , s’éloignèrent de nouveau de Paris (en juin et ju
it d’ailleurs, comme nous avons dit, en grande partie absente avec la cour . La pièce, lorsque le rideau fut levé, se présent
imperturbable, faisant de grands gestes, vêtu à la mode de la vieille cour , le pourpoint de couleur sombre boutonné jusqu’au
rt, Le Néron de monsieur Gilbert, Alcibiade, Amalazonte 60, Dont la cour a fait tant de compte, Ni le Fédéric de Boyer, Di
fin d’en avoir le divertissement. » Enfin, pour comble d’honneur, la cour , qui était alors au pied des Pyrénées, voulut voi
rent, à Pâques, dans la troupe de Monsieur. Le 28 mai, pendant que la cour était toujours dans le Midi, Molière fit représen
ns de faveur que Les Précieuses ridicules. Malgré l’éloignement de la cour , et quoique l’été achevât de dépeupler Paris, « i
ophète. Cependant les événements accomplis aux Pyrénées ramenaient la cour vers Paris. Louis XIV et sa jeune épouse, Marie-T
e. Autour de la chambre étaient rangées les reines et les dames de la cour dans le brillant appareil que les Mémoires nous d
a en visite, comme on disait, chez plusieurs grands personnages de la cour et de la finance ; elle reçut notamment chez le s
l’inauguration du nouveau théâtre une nouvelle œuvre. Le retour de la cour et des courtisans, le réveil du goût espagnol auq
s, la mort du cardinal Mazarin (mars 1661), qui changea la face de la cour , devait exercer une influence considérable sur le
réprimé, quoiqu’il eut pour auteur un des plus grands seigneurs de la cour . La guerre incessante que Molière soutint contre
reine mère, Monsieur, Mme Henriette, les princes, l’élite de toute la cour . Parmi les divertissements qu’il réservait à ses
le par conséquent, que la position de celui-ci fût déjà affermie à la cour , et qu’entre le monarque et lui avaient commencé
i suit, c’est la comédie des Fâcheux, cette revue des ridicules de la cour , cette excellente satire dialoguée, cette galerie
de Molière : Cet écrivain, par sa manière, Charme à présent toute la cour . De la façon que son nom court Il doit être par d
vinait le lendemain. À cette époque, sous un tel régime politique, la cour était pour l’auteur comique le terrain sur lequel
saient des personnes les plus marquantes et les plus favorisées de la cour  : " Vous me voyez, leur dit le roi, occupé à fair
n’eut plus besoin de se présenter à cette table de service ; toute la cour s’empressa de lui faire des invitations »72. M.
ois invoque Saint-Simon, qui, parlant de l’étiquette qui régnait à la cour du grand roi, à écrit : « Ailleurs qu’à l’armée,
i nommés, les marquis affectent de s’appeler turlupins entre eux à la  cour . Les précieuses laissaient paraître plus d’emport
ques poudrés, courtisans armés de peignes et de canons, qui faites la cour à celui qui vous joue publiquement ; une femme vo
nouvelles représailles, et lui offrit pour cela le théâtre même de la cour . En huit jours, Molière composa et fit apprendre
rquis ridicule qui divertisse la compagnie. »Et c’était en face de la cour , c’était à cette noblesse empanachée et enrubanné
s reprises le malencontreux Boursault : « Le beau sujet à divertir la cour , que M. Boursault ! Je voudrais savoir de quelle
prudence d’Élomire n’a pas fait de réflexion. Lorsqu’il joue toute la cour , et qu’il n’épargne que l’auguste personne du roi
des gens qu’il veut rendre ridicules, que ce sont eux qui forment sa cour  ; que c’est avec eux qu’il se divertit ; que c’es
et qu’ils y sont obligés pour maintenir l’éclat de la plus brillante  cour du monde et pour faire honneur à leur souverain.
irs du roi. Il fournit, le 29 janvier 1664, aux divertissements de la cour Le Mariage forcé, à la fois ballet et comédie. Hu
embellie. » Le dessin de l’action, où figuraient le roi et toute la cour , composée de six cents personnes, était du duc de
onnages de ce drame féerique étaient remplis par tout ce que la jeune cour comptait de plus illustre, de plus élégant et de
ergé, en brigues dans les hautes sphères sociales, et en cabales à la cour . Les jansénistes et les jésuites, en guerre les u
que la jeunesse du roi faisait rayonner sur Versailles, il scruta la cour et la ville, il pressentit le péril, il devina le
à l’improviste au milieu des féeries de 1664. Il ne paraît pas que la cour , dans l’éblouissement de ces fêtes, ait aperçu au
récit des Plaisirs de l’île enchantée imprimé chez le libraire de la cour , on lit cette phrase rédigée avec tant  de mesure
Ce légat, cardinal et neveu du saint-père, fut extrêmement fêté de la cour , et, parmi les divertissements qu’on lui offrit à
singulier que cette pièce eût été choisie pour divertir le roi et la cour dans la journée du 13 juin. Mais le souvenir des
aucun succès à la ville, et qu’elle ne choqua nullement le roi ni la cour . Molière avait-il un rôle dans cette tragi-comédi
 faisaient que débuter ; il avait sa renommée acquise, sa faveur à la cour , sa position au théâtre. Or, dans le quatuor décr
et Des Fougerais, en opposition et en hostilité avec les médecins de cour . Intempérant de langage, bilieux et agressif, il
ntemporains s’accordèrent à reconnaître les principaux médecins de la cour . « On a joué à Versailles, écrit Guy Patin, une c
a joué à Versailles, écrit Guy Patin, une comédie des médecins de la cour , où ils ont été traités de ridicules devant le ro
e ; tout Paris y va en foule pour voir représenter les médecins de la cour , et principalement Esprit et Guénaud, avec des ma
est une œuvre infiniment hardie : car si Alceste gronde c est sur la cour , plus encore que sur Célimène. Mais qu’est-ce que
est sur la cour, plus encore que sur Célimène. Mais qu’est-ce que la cour , sinon le monde du roi, arrangé pour lui et par l
 ; et cette satire, qu’on ne l’oublie pas, était donnée non plus à la cour elle-même, mais à la ville. Versailles, ce monde
franche gaieté, le rire à toutes dents ! Molière, quittant l’habit de cour d’Alceste, endossait la robe doctorale de Sganare
tes recommencèrent. Vers la fin de 1666, Louis XIV voulut donner à sa cour le grand divertissement du Ballet des Muses, arra
 mirent en mouvement. Le roi partit le 16 mai, et à sa suite toute la cour  ; la reine, les dames même, Montespan, La Vallièr
é. Le lendemain samedi, jour où l’on ne jouait pas, un huissier de la cour du Parlement vint, de la part du premier présiden
ltesses, Princes, princesses, ducs, duchesses, Et bref, à toute notre cour , Ce fut ce qui, le dernier jour, Fit de vos ébats
ention de Molière ? A-t-il prétendu prouver à M. de Montespan et à la cour  « qu’un partage avec un dieu n’a rien qui déshono
ouverte, qui lui rapportait toujours de mauvaises nouvelles. Toute la cour était révoltée. Cependant on joua cette pièce pou
uis à Saint-Germain-en-Laye le 9, le 11 et le 13 novembre. Lorsque la cour fut bien rassasiée de ce spectacle, Molière fut a
un grand succès. Ce fut Baron qui joua le rôle de l’Amour, tant à la cour qu’à la ville. Nous avons dit qu’il était rentré
plus de trois ans, Molière travaillait pour les divertissements de la cour . C’est à la ville qu’il donna (le 24 mai) Les Fou
agnas et des personnages ridicules et impertinents dont elle forme sa cour . Il avait appris à ses dépens à connaître ces imp
Palais-Royal. Pourquoi au théâtre du Palais-Royal ? Pourquoi pas à la cour , à laquelle la pièce avait été évidemment destiné
verture. » Il n’eût pas été facile sans doute de faire accepter à la Cour un divertissement dont la musique fût d’un autre 
, constate en effet le succès de cette tragédie à Saint-Germain : La cour , à Saint-Germain-en-Laye, Continuant d’être fort
che, disent-ils, n’eut pas un heureux succès ; « elle fit fort mal sa cour en disant au roi que si son mari était criminel,
Ci-gît ce Moine de la terre Qui si souvent fit rire et la ville et la cour . Et qui, dans ses écrits que chèrement on serre,
im, Parcius, heu ! lacrymis tingeret ora dolor. « Molière, toute la cour , qui t’a toujours honoré de ses applaudissements
uits, en ne pensant qu’à rire. En vain tu réformas et la ville et la cour  ; Mais quelle en fut ta récompense ? Les Français
e sut si bien prendre le goût du siècle et s’accommoder de sorte à la cour et à la ville, qu’il eut l’approbation universell
re, et d’une conversation si douce et si aisée que les premiers de la cour  et de la ville étaient ravis de l’entretenir. Enf
que la vie bourgeoise et commune, et Molière a joué tout Paris et la cour . Il est le seul parmi nous qui ait découvert ces
L’autre, fougueux marquis, lui déclarant la guerre, Voulait venger la cour immolée au parterre. Mais sitôt que, d’un trait d
idicules partout où il les trouve. S’il a souvent flagellé l’homme de  cour , il l’a mainte fois aussi relevé et défendu, nota
s à la mémoire ces vers trop célèbres de L’Art poétique : Étudiez la cour , et connaissez la ville : L’une et l’autre est to
er les siens, non seulement pour instruire les lettrés et les gens de cour , mais pour corriger la multitude entière. Où voit
et leurs imitateurs. Lisez les pièces composées exclusivement pour la Cour , lisez, dans Les Amants magnifiques, par exemple,
atre acteurs italiens, dans une pièce jouée à l’improvisade devant la cour à Vincennes. Voici en quels termes Loret, dans sa
use historique du 31 mai 1659, rend compte de ce divertissement : La cour a passé dans Vincenne Cinq ou six jours de la sem
rgon me noircir en cyclope. Puisque c’est ton métier de fréquenter la cour , Donne-moi tes outils pour échauffer mon four, Ca
manda s’il n’était pas blessé ; il la raconta le soir devant toute la cour , certifiant qu’il n’avait jamais vu donner un si
ars 1685. On a dit qu’il s’était rompu une veine en représentant à la cour le principal rôle de sa comédie de Timon, et en s
 merveilleux, non seulement à la foire Saint-Germain, mais aussi à la cour . L’épinette avait l’air de jouer toute seule les
dite Beauval et à son mari de se rendre incessamment à la suite de sa cour pour recevoir ses ordres. Veut et entend que les
51 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Caracteres propres aux personnes d’un certain rang seulement. » pp. 312-327
petite-maîtresse subalterne, puissent s’intéresser à une intrigue de Cour , qu’ils s’amusent du caractere d’un courtisan pla
ment, Impertinente, c’est bien à vous à vous mêler des affaires de la Cour  ! Un bourgeois sensé qui vient à la comédie pour
etier disoit à sa femme ? « Destouches, me dira-t-on, connoissoit la Cour  ; il avoit été chargé des affaires du Roi, chez d
nt les grands par leur nom seulement, & pensent avoir assez vu la Cour quand ils ont assisté au grand couvert. Je me gar
nue & sans fard aux regards de ses Peintres. Moliere étudioit la Cour , mais il ne négligeoit pas la Ville. 54. Boil
52 (1811) Discours de réception à l’Académie française (7 novembre 1811)
’est à ce tour d’esprit délicat que M. Laujon dut les bienfaits d’une cour spirituelle et galante. Il composa pour elle une
thrope était, à coup sûr, celui de la politesse et de l’élégance ; la cour où l’on s’exprimait avec cette pureté de langage
lesse se prodigue ; elle se discrédite. La bourgeoisie veut copier la cour , elle n’en imite que les ridicules et les vices,
retirent à deux lieues de Paris, pour éviter la ville, le monde et la cour . Sans doute on t’opposerait de nouveaux obstacles
es de la postérité. Tu saurais peindre le courtisan, sans offenser la cour  ; l’ambitieux, sans atteindre l’homme qui se dévo
53 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
que la vie bourgeoise et commune, et Moliere a joué tout Paris et la Cour . Ce même Père prétend que Moliere est le seul par
nstruits en ne pensant qu’à rire. Enfin tu réformas et la Ville et la Cour  ; Mais quelle en fut la récompense ? Les François
L’autre, fougueux marquis, lui déclarant la guerre, Vouloit venger la Cour immolée au parterre-, Mais, si-tôt que d’un trait
enoit ceux-ci dans les originaux que lui fournissoient abondamment la Cour et la Ville. M. de Grimarest‌ 27 remarque qu’il t
e ce qui a fait dire à Boileau dans son Art poétique 34 : Etudiez la Cour et connoisse\ la Ville, L’une et l’autre est touj
utrez de Moliere ont soutenu qu’il avoit plus corrigé de défauts à la Cour et à la Ville que tous les prédicateurs ensemble.
les fais point, et je guéris. » Revenu à Paris en 1658, il joua à la Cour ses premières pièces, qui furent extrêmement goût
mps-là se signalèrent aussi en libéralités, car, soit pour faire leur cour au premier ministre, soit pour récompenser le mér
tée à Versailles au mois de may 1664131. « Cette pièce réussit, et la Cour ne traita point avec sévérité un ouvrage fait à l
ement ; il la vit132 séparée des ornemens qui l’avoient embellie à la Cour , et, comme le spectateur n’étoit ni au même point
âtre lui put fournir de divertissemens propres à flater le goût de la Cour . Le personnage de Sostrate est un caractere d’ama
qu’il n’avoit pas encore exposé sur la scène ; Clitidas, plaisant de Cour , est plus fin que n’est Moron dans la Princesse d
s premiers rôles sérieux et comiques. Elle avoit joué la comédie à la cour d’Hanovre190, d’où elle vint dans la troupe du Ma
esse dans l’air et dans les manières ; il étoit fort aimé de toute la Cour , et particulièrement connu du feu Roy, de qui il
ine venue à la suite du mariage du Roi et qui séjourna douze ans à la Cour . 146. Troisième journée. 147. Il fut, quelques
54 (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571
rs que l’hiver y ramenait chaque année. Louis XIV, pour dédommager sa cour de la privation qu’elle avait éprouvée pendant so
e Plaute, pour former le projet d’attaquer un travers de mœurs que la cour et la ville offraient incessamment à ses regards 
nter son foyer. Les nobles d’illustrations les grands seigneurs de la cour ne pouvant briller que d’une lumière réfléchie da
re, et des filles de comptoir en loge, amusa beaucoup Louis XIV et sa cour , qui apparemment se connaissaient moins en bonne
e 15 novembre de la même année, ne fit pas moins rire la ville que la cour , et eut vingt représentations consécutives. On pr
ent observé le costume. Molière, chaque fois qu’il composait pour la cour une comédie ornée de divertissements, de danse et
sions délicatement hardies aux intrigues politiques ou galantes de la cour  ; et, comme dit le privilège pour l’impression de
lui-même dans la confidence. Les vers furent trouvés fort beaux ; la cour , en les applaudissant, les attribua, tout d’une v
mais il y aurait outré à dessein les vices de son style, afin que la cour se divertît à ses dépens. Il est peu probable que
l’intervention d’un personnage subalterne, mais assez bien venu à la cour , ici à titre de fou, là en qualité de bouffon, et
bons mots facétieux avaient souvent égayé l’enfance du monarque, à la cour de sa mère. Tous deux (je veux dire Moron et Clit
ide, sujet des premiers âges de la Grèce, où il introduisit un fou de cour , quoique cette espèce d’office n’eût été créée qu
55 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XI » pp. 89-99
a fille, voulurent avoir à leur tour leur petit empire et leur petite cour . L’anarchie se mit dans le bel esprit et dans les
mme le plus à la mode du temps, le bel esprit le plus accrédité de la cour à l’Académie, le plus répandu chez les femmes de
daient tant de personnes de qualité et de mérite, qui composaient une cour choisie, nombreuse, sans confusion, modeste sans
ns le monde, sur la conduite et sur la réputation des personnes de la cour et du grand monde, au tant pour le moins que sur
56
………………………………………………… Et, plus loin : LE POÈTE. Trouvez-moi donc à la Cour , ou à la Ville, des ridicules à copier. ORONTE. L
succès de son négoce.” « L’acquéreur de la seigneurie se pourvut à la Cour et fit voir les termes de cette belle Publication
qu’il ne manquerait pas de déférer à ce qui lui était ordonné par la Cour , mais qu’il fallait que ce marchand obtînt encore
n Cléante qui sent son gentilhomme. Il a le ton et les manières de la cour , mais il est peut-être un peu vif avec Orgon. Il
r et un autre locataire, consistant en un corps de logis, boutique et cour , faisant le coin de la rue des Estuvées, taxée à
ce monument. Une fois en possession, Lenoir le plaça dans la première cour des Beaux-Arts immédiatement en entrant à gauche,
nd nom de la Scène française. [1879-08] Jules ROLLAND. Avocat à la Cour d’Appel de Paris. Jules Couet : Scarron imit
s meubles et immeubles à noble homme Me Nicolas Berthe, advocat en la Cour du Parlement ». Un an après, Berthe cède cette r
ervant audit corps d’hostel, et outre ledit corps d’hostel il y a une cour en laquelle y a un puits, ladite cour ayant son e
ledit corps d’hostel il y a une cour en laquelle y a un puits, ladite cour ayant son entrée sur ladite rue des Vieilles-Estu
d’hostel du derrière ci-après déclaré ; et de l’autre côté de la dite cour y a pareillement deux étages de gallerie l’un sur
ppliqué à petites chambres, petit grenier au dessus ; et outre ladite cour un autre corps d’hostel à égout sur icelle, et à
de-robe et cabinet, grenier au dessus, une vis hors œuvre dans ladite cour au dessous de laquelle y a une terrasse, des éclu
ié du côté du coin vers la rue des Vieilles-Estuves, de portion de la cour en laquelle est le puits des galleries, au dessus
n pour faire lesdites séparations et aussi pour séparer la portion de cour entre lesdits deux corps d’hostel l’un dans l’aut
prendre le long du pan de mur du corps d’hostel de devant sur ladite cour , sur la longueur de six pieds et se retournera le
t à Guérin. Aussi sera fait un autre mur mitoyen au travers de ladite cour , de ladite hauteur de 12 pieds et de même épaisse
stuves, consistant, savoir celuy de devant en caves, boutique, salle, cour , puis, aisances, grenier, chambres et aultres app
ico Biancolelli, né en 1640, mort en 1688, s’était rendu célèbre à la cour du duc de Parme ; Louis XIV le demanda au duc par
pourvoyeur de la troupe. La Comédie-Italienne était fort goûtée à la Cour . On la mettait de toutes les parties37, et on la
rend la vogue de plus en plus depuis que les membres du théâtre de la cour de Meiningen montent cette comédie pendant les to
en même temps grand-seigneur et surintendant du théâtre de sa propre cour . Il gouverne un pays et une scène. Il a formé un
er rang. M. de Dingelstedt, ci-devant surintendant des théâtres de la cour à Weimar et à Munich, est actuellement directeur
our à Weimar et à Munich, est actuellement directeur du théâtre de la cour à Vienne ; vos lecteurs le connaissent, ayant lu
— Je reçois de M. le baron de Perfall, surintendant du théâtre de la Cour R. de Munich, un tableau des représentations des
uillets préliminaires de la première partie du volume, représente une Cour d’amour, parmi laquelle l’Amour vise les cœurs à
ans laquelle Molière est mort. 46. « Consistant en une cave sous la cour et escallier dud. corps de logis, et les premier
57 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
que dans la Princesse d’Élide, divertissement que Molière fit pour la cour , un de ces paysans facétieux, nommé Moron, que l’
pas des comédies; ce sont des ouvrages de commande, des fêtes pour la cour , ou l’on ne retrouve rien de Molière. Un écrivain
ir la protection; et si Molière n’eût pas arrangé des ballets pour la cour , peut-être que le Tartufe n’aurait pas trouvé un
venir, sous la plume d’un grand écrivain, ces questions de l’ancienne cour d’amour, qui étaient si ridicules quand Richelieu
le sens commun, fut foudroyée d’un seul coup. Un comédien corrigea la cour et la ville, et fit voir que c’est le bon esprit
e, comme aujourd’hui de les rejeter avec extravagance. Un homme de la cour avait affecté de sortir du théâtre au second acte
, petite pièce du moment, qui divertit beaucoup Louis XIV et toute la cour C’est là qu’il se fait dire: «Quoi! toujours des
e, c’est qu’on joue encore deux de ses pièces avec succès, Esope à la cour et le Mercure galant. Mais on lui persuada que c’
a prudence de Molière n’a pas fait réflexion. Lorsqu’il joue toute la cour , et qu’il n’épargne que l’auguste  personne du ro
des gens qu’il veut rendre ridicules ; que ce sont eux qui forment sa cour  ; que c’est avec eux qu’il se divertit ; que c’es
nages de comédie soient tous des héros, parce que ce sont des gens de cour ; il veut qu’ils ne puissent pas être ridicules, p
de ces intermèdes bouffons qui faisaient partie des spectacles de la cour . On l’appela le Ballet du Roi, parce que Louis XI
t avec une noble sévérité : Allons, ferme, poussez, mes bons amis de cour ; Vous n’en épargnez point, et chacun à son tour.
n, au sujet des calomnies d’Oronte : Lui qui d’un homme honnête à la cour tient le rang, A qui je n’ai rien fait qu’être si
este pour le dire, sans trop blesser ce qu’un homme du monde et de la cour doit nécessairement avoir de politesse, est plus
contrefaire gauchement le ton et les manières de la capitale et de la cour ? A l’égard des valets intrigants et fourbes, tels
galanterie niaise du bourgeois, et le sang-froid cruel de l’homme de cour qui l’immole à la risée de Dorimène, tout en lui
XIV lorsqu’on représenta devant lui le Bourgeois gentilhomme, que la cour ne goûta pas, apparemment à cause de la mascarade
peu consterné : Vous ne m’avez jamais tant fait rire: et aussitôt la cour et la ville furent de l’avis du monarque. Si j’ai
s; ce fut d’imprimer une satire contre Despréaux, et d’intriguer à la cour contre Molière : tous deux en firent une justice
58 (1686) MDXX. M. de Molière (Jugements des savants) « M. DXX. M. DE MOLIÈRE » pp. 110-125
que la vie bourgeoise et commune ; et Molière a joué tout Paris et la Cour . Ce même père prétend que Molière est le seul par
uits en ne pensant qu’à rire. Enfin tu réformas et la Ville et la Cour . Mais quelle en fut la récompense ? Les Franç
L’autre fougueux Marquis lui déclarant la guerre Voulait venger la Cour immolée au Parterre, Mais sitôt que d’un trait
i publient hautement dans Paris, qu’il a corrigé plus de défauts à la Cour et à la ville lui seul que tous les prédicateurs
59 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
t sans les accessoires de danse et de musique dont il était orné à la cour , et cette représentation fut suivie de vingt-six
de Tomès, Desfonandrès, Macroton et Bahis, joua quatre médecins de la cour , Daquin, Desfougerais, Guenaut et Esprit. Gui Pat
joué depuis peu à Versailles, dit-il, une comédie des médecins de la cour , où ils sont traités de ridicules devant le roi q
e. Tout Paris y va en foule, pour voir représenter les médecins de la cour , et principalement Esprit et Guenaut, avec des ma
des faveurs du roi, il avait composé à la hâte, pour les fêtes de la cour , Le Mariage forcé, La Princesse d’Élide, et L’Amo
des espèces représentées avec vérité, et qu’on chercha partout, à la cour comme à la ville, les originaux dont Molière avai
et en travers ; il n’y avait pas de quoi être jaloux. Habitant de la cour , il n’était sûrement pas arrivé à ce degré d’into
t de 1666. Jusqu’à la fin de cette année, les jeux et les fêtes de la cour furent suspendus. Après avoir accordé aux bienséa
60 (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246
e, Hippolyte auprès de Phèdre ? Il semble que, chez Racine comme à la cour de Louis XIV, les qualités viriles ne soient plus
rinces accomplis auraient été sans doute cités comme des modèles à la cour de Louis XIV ; mais les mines plus hautes et plus
permises ni M. de Dangeau, ni M. de Cavoie. Est-ce au spectacle de la cour , est-ce seulement à son organisation nerveuse, to
ut être juste cependant : à cette époque où, sous Mmede Maintenon, la cour voyait succéder la dévotion et la tristesse aux f
éfugiée : c’est la comédie. Étrange contraste avec la situation de la cour  ! jamais la comédie n’a été d’une si folle gaîté
du premier furent rapportés en France sous Louis XIV, un ordre de la cour défendit de prononcer son oraison funèbre. Quant
elle dit la tenir de son père, qui la tenait d’un vieux médecin de la cour … Tout cela ne donne pas à cette histoire un grand
t vrai qu’au lieu d’écrire l’histoire, Racine se contenta de faire sa cour , et d’abandonner la poésie pendant dix ans, entre
61 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
uis. La pièce est demeurée, c’est maintenant celle des miennes que la Cour et le public revoient le plus volontiers ; et si
e chez qui toute la compagnie se trouve n’est point fâchée d’avoir la Cour chez elle… La conversation est toute aux dépens d
n n’est pas de ce monde, et que l’on ignore la manière de vivre de la Cour , et celle des plus illustres personnages de la vi
rs, Et de beauté très singulière, Est une pièce de Molière ; Toute la Cour en dit du bien, Après son Misanthrope, il ne faut
avaient paru remarquables, et entre autres ce caractère d’un homme de cour fainéant, qui s’amuse à cracher dans un puits pou
étaient de son choix. Son père, devenu infirme, ne pouvant suivre la Cour , il y alla remplir les fonctions de sa charge, qu
e année, sa troupe représenta la tragédie de Nicomède devant toute la Cour , sur un théâtre élevé dans la salle des gardes du
’Hôtel de Bourgogne depuis la mort des premiers farceurs. » « [*]La Cour avait tellement goûté le jeu de ces nouveaux acte
hambre, où il se rendait très assidu. Ainsi, il se fit remarquer à la Cour pour un homme civil et honnête, ne se prévalant p
s, en ne pensant qu’à rire. *** En vain tu réformas et la ville et la Cour  ;             Mais quelle fut ta récompense ?    
pations lui permettaient de quitter Paris ou ne l’appelaient pas à la Cour . Estimé des hommes les plus illustres de son sièc
t l’auteur, mais il eut la prudence de le dire à Sa Majesté. Toute la Cour trouva ces vers très beaux, et tous d’une voix le
ts dans l’étendue de son empire, quittent le Parnasse pour venir à sa cour . Mnémosyne (c’est la Mémoire) fait l’ouverture du
ires de son royaume, lorsque, pour réparer en quelque sorte ce que la Cour avait perdu dans le Carnaval pendant son absence,
la reine, Monseigneur le Dauphin, Monsieur et Madame. Le reste de la Cour étant arrivé incontinent après-midi, trouva les o
vertissement, sortit du château avec la reine, et tout le reste de la Cour , pour prendre le plaisir de la promenade. » (M. 
es dans ce lieu, dont la grandeur et la magnificence surprit toute la Cour , et quand elles eurent pris leurs places sous le
Laquelle avait les ris en croupe, Fit là le début des ébats, De notre cour pleine d’appas, Par un sujet archi-comique, Auque
es faux dévots profitèrent de cette défense pour soulever Paris et la Cour contre la pièce et contre l’auteur. Molière ne fu
« Huit jours après qu’elle eut été défendue, on représenta, devant la Cour , une pièce intitulée : Scaramouche ermite a, et l
it qu’il était comédien aussi bien qu’auteur, qu’il fallut réjouir la Cour et attirer le peuple, et qu’il était réduit à con
obinet parle de la représentation de Pourceaugnac devant le roi et la Cour , à Chambord. Lettre en vers, du 12 octobre 1669.
lodie, Et tous les soirs la comédie1, Sont le plaisir quotidien De la Cour , où ne manque rien. Or du mois courant le sixième
du théâtre l’approbation que le lecteur ne lui pourra refuser, et la Cour étant à Fontainebleau lorsqu’il parut, j’ai cru q
is aussi qu’elle avait été représentée à Paris avant de paraître à la Cour . *. [Note marginale] 16 janvier. [*]. [Note mar
e de Molière, par Grimarest. *. [Note marginale] Des personnes de la Cour . *. [Note marginale] De Bourgogne. *. [Note mar
62 (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33
ent oublier sa gloire. Ni Boileau, ni Voltaire, tous deux nés dans la cour de la Sainte-Chapelle, où priait Saint Louis, ni
rtient à tout le monde : il est du peuple, de la bourgeoisie et de la cour , mais il est surtout du peuple. Et comment le peu
trouve dans Molière. Comment se sont-ils développés ? Je le vois à la cour observant les ridicules des grands, et Louis XIV
de poète, Humblement de 6on père il accepte l’emploi, Et Molière à la cour est tapissier du roi ! Il s’insinue ainsi ; sou
use. On le voit, affrontant leurs dédains méprisants, Devant toute la cour jouer les courtisans. Frappé de ce tableau, pour
rs, il raille tour à tour, Rambouillet, son Cenacle et les Rimeurs de cour . Enfin, comme Pascal, dans Tartufe, il flagelle D
dir ! Ceux qui devant le roi, forcés de l’applaudir, N’osent pas à la cour montrer leur rage hostile, Esclaves révoltés, l’i
yale il le convie un jour ; Il fait plus : à Versaille, entouré de sa cour , Avec cette princesse, alors heureuse et belle Qu
mari, dont ils torturent l’âme, Les grands seigneurs raillés font la cour à sa femme. Il est jaloux…… ; il veut se venger,
63 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
énie. Les poètes qui leur succédèrent, ayant paru dans un temps où la cour de France était devenue le modèle de la galanteri
L’autre, fougueux marquis, lui déclarant la guerre, Voulait venger la Cour immolée au parterre. Mais sitôt que d’un trait de
, cette troupe commença de paraître devant Leurs Majestés et toute la Cour , sur un théâtre que le roi avait fait dresser dan
e, fut si agréablement trouvé, et si favorablement reçu, que toute la Cour y applaudit, et encore plus à la petite comédie,
bert, Le Néron de Monsieur Gilbert, Alcibiade, Amalasonte *, Dont la Cour a fait tant de compte, Ni le Fédéric de Boyer, Di
uoique dans l’été, et pendant que le mariage du roi retenait toute la Cour hors de Paris. » Le lecteur ne sera peut-être pa
naire, sont plus que suffisants pour prouver cette vérité, puisque la Cour les a non seulement approuvées, mais encore le pe
it eu, si elle avait été jouée dans un temps plus favorable, et si la Cour avait été à Paris ? Elle aurait été sans doute pl
pièce fut jouée en été pendant que le mariage du roi retint toute la Cour hors de Paris. Voyez ci-dessous la préface de La
64 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
l’aventure, après le hasard, empêtrés dans les fêtes sanglantes de la cour d’assises, dans les événements de la rue, ou dans
ces grands poètes, l’homme le plus populaire et le plus aimé de cette cour qui s’abandonne à tous les enivrements de l’amour
révolta contre les prétentions de Baptiste (on l’appelait ainsi, à la cour ), et que ce métier de librettiste lui fit horreur
lus aujourd’hui (et tant mieux !) ce qu’était un divertissement de la cour , et comment s’arrangeait un ballet dansé devant L
ces fêtes de l’île enchantée, de l’opinion de la foule, au-delà de la cour . Le plaisir, c’est la grande affaire. Que les jeu
les mêmes noms se retrouvent, mêlés aux noms des artistes suivant la cour  ; ceux-là, danseurs et danseuses par métier, rest
ur de la beauté, de la puissance et de la jeunesse, s’est montré à sa cour , au milieu d’une fête, entre les gloires, les bat
ieu de ce palais d’Armide où règnent en souveraines les beautés de la cour  : mademoiselle de Bourbon, madame de Longueville,
noms de la monarchie. « Le jeune roi, dit Saint-Simon, élevé dans une cour brillante où la règle et la grandeur se voyaient
e commerce continuel des dames, de la reine-mère et des auteurs de la cour l’avait enhardi et façonné de bonne heure, avait
riait plus facilement que de nos jours. Le Roi Louis XIV et sa jeune cour , au milieu des enivrements et des prospérités les
e cède à cette volonté implacable, et elle rentre en pleurant à cette cour témoin de ses larmes… Vain espoir ! inutile pardo
ne duchesse, un de ces divertissements qui amusaient tant cette jeune cour . Le ballet qui se danse en ce moment est intitulé
acte ce Roquelaure apocryphe qui s’amuse à jouer avec les dames de la cour , à parler de l’enfant que le roi a fait à la duch
tirant de l’effet général la finesse et la subtilité de l’intrigue de cour , ont été très favorablement reçus ». Il fallait d
in de mademoiselle de La Vallière. La jeune fille part demain pour la cour et elle fait ses adieux à sa mère, aux vignes, au
e même Lauzun qui fut le plus brillant cavalier et le plus aimé de la cour de Louis XIV ; que c’est le même chevalier de Gra
in ! » Entre alors le roi ; il a vu mademoiselle de La Vallière à sa cour , il l’aime et il dit à Lauzun : « Tu as vu, mon
Tu as vu, mon Lauzun, la nouvelle et la plus belle fleurette de notre cour — la suave La Vallière ? » Lauzun (à part) : Je
et il s’écrie : — «  Charmante La Vallière ! » Rentre alors toute la cour . C’est l’heure de tirer les billets gagnants à la
en dépit de ce grand ridicule, au couvent des Carmélites, et toute la cour sera édifiée et étonnée de sa tranquillité et de
s de préparation enlève mademoiselle de La Vallière et la ramène à la cour . Il y avait, dans ce troisième acte, des choses e
it à madame de Montespan : « Votre esprit est réellement un esprit de cour , assez lumineux pour échauffer et ne jamais brûle
terminaient par un très inutile affront que faisait le roi, en pleine cour et chez la reine, à mademoiselle de La Vallière.
auzun raconte au chevalier de Grammont qui arrive d’Angleterre, de la cour de ce brillant et futile Charles II, spirituel et
65 (1765) [Anecdotes et remarques sur Molière] (Récréations littéraires) [graphies originales] pp. 1-26
mme tout le monde fait, l’approbation de tout Paris, on l’envoya à la Cour , qui étoit alors au voyage des Pyrénées, où elle
iere l’idée de son Mariage forcé. Ce Seigneur pendant son séjour à la Cour d’Angleterre, avoit fort aimé Mlle. Hamilton : le
ient parus remarquables, & entr’autres ce caractere d’un homme de Cour fainéant, qui s’amuse à cracher dans un puits pou
de son mari en lui réfusant la sépulture : mais elle fit fort mal sa cour en lui disant au Roi que si son mari étoit crimin
e fut représentée à Versailles, il y joua les premiers Médecins de la Cour avec des masques faits tout exprès. Ces Médecins
66 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58
de ce spectacle. Catherine de Médicis en avait introduit l’usage à la cour de France et inspiré le goût à ses enfants. « Dès
’adressèrent au Parlement pour qu’il fit respecter leur privilège. La cour défendit aux Italiens de continuer leurs représen
présentèrent les lettres patentes qu’ils avaient obtenues du roi. La cour refusa de recevoir ces lettres et défendit aux It
Isabelle Andreini. En France elle allait exciter l’enthousiasme de la cour et de la ville, et jouir de la faveur particulièr
de Gian-Fritello ou Fritellino, qui eut un succès extraordinaire à la cour de Mathias, empereur d’Allemagne, et qui fut anob
67 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVI » pp. 279-297
n esprit orné, une raison cultivée, également opposée aux mœurs de la cour , à la pédanterie des précieuses outrées, et à la
e chose de plus, du moment qu’elle devait avoir des relations avec la cour , c’était une convenance de signaler son esprit de
emmes ordinaires, mettre en pratique cet art de plaire, cet art de la cour , qui comprend l’art de nuire à tout ce qui n’est
re. Elle se faisait ordonner, au nom de la religion, de demeurer à la cour , ou d’annoncer qu’elle avait intention de la quit
ant à une amie qui la plaignait de ne pouvoir consulter personne à la cour dans les occasions délicates, répondit : « J’ai u
68 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre V » pp. 48-49
a pureté, la décence, la délicatesse de ses mœurs, et se sépare de la cour et des gens du monde de la capitale, tous plus ou
y voyons ensuite se contracter une triple alliance entre les gens de cour du plus d’esprit, les gens du monde choisis, et l
69 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre III » pp. 30-37
tait le Forez : il était allié de la maison de Savoie, et vivait à la cour de Turin où il était bien venu. Ce fut en Piémont
ince de Condé, les jalousies de Marie de Médicis, les intrigues de sa cour contre les maîtresses du roi, le souvenir d’une g
licates un profond dégoût pour cette scandaleuse dissolution, dont la cour et la capitale offraient le spectacle, et les ava
70 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIII » pp. 237-250
elle contrefaisait le langage et les manières. « On se moquait à la cour , dit madame de Caylus, de ces sociétés de gens oi
e pour divertir le roi63. » Il était fort naturel sans doute qu’à la cour , où tant d’intrigues étaient toujours en action,
mademoiselle de Montpensier, qu’en 1658, pendant le séjour que fit la cour à Bordeaux, les beaux esprits ne bougeaient de c
naire en toute chose, il fallait une grande politesse pour être de sa cour  ; car tout ce qu’il y avait d’honnêtes gens de to
71 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
ouverte, qui lui rapportait toujours de mauvaises nouvelles. Toute la cour était révoltée. « Cependant on joua cette pièce p
é de l’odieuse bassesse d’un tel caractère, appliqué à un homme de sa cour , de sa suite, et presque de sa familiarité ? Cett
ent l’opinion même de ceux qui n’y participent pas : or, celles de la cour se ressentirent, durant tout son règne, de cette
vous le pouviez. La riposte était gaillarde, et l’on fut d’avis à la cour qu’il n’y avait, dans tout le royaume, que le mar
tous deux. La comédie du Bourgeois gentilhomme avait trop déplu à la cour , pour ne pas plaire beaucoup à la ville. Ce n’éta
le ne se trouve point dans les princes ou dans les hommes élevés à la cour , qui couvrent toutes leurs sottises du même air e
e par un des plus magnifiques amusements qu’il eût encore donnés à sa cour , demanda à Molière une pièce dont le genre permît
ument nécessaires. Boileau a dit, dans son Art poétique : Étudiez la cour et connaissez la ville ; L’une et l’autre est tou
72 (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421
s humiliés excitèrent contre lui le courroux de quelques hommes de la cour , en leur persuadant qu’il les avait joués dans le
tout entier dans Trissotin. Enfin, Dorante, ingénieux défenseur de la cour contre un pédant qui l’outrage sans la connaître,
dant s’il n’était point blessé. Le soir il la raconta devant toute la cour , et certifia qu’il n’avait jamais vu donner un si
e Molière reçut et exécuta cet ordre pendant un séjour qu’il fit à la cour avec sa troupe, du 11 au 26 octobre 1663 : le tit
un intérêt qui n’est dû qu’à celui du Mercure galant et d’Ésope à la Cour . Du reste, il semblait être dans la destinée de B
ait déjà avoir épuisé les traits du ridicule contre ses ennemis de la cour et de la ville, dans La Critique de l’École des f
qui devait être distribué à la famille royale et aux personnes de la cour . Le style de ces sommaires, quoi qu’on en ait dit
rère, est l’auteur, avait, pendant son séjour en Angleterre, fait une cour assidue à la sœur de son futur historiographe, et
onnerie entrait dans le plan de Molière, qui voulait amuser une jeune cour dans cette saison de l’année où le plaisir ressem
à cette seconde question. 1. Le comte du Broussin, pour faire sa cour au commandeur de Souvré qui n’approuvait pas L’Éc
critiques contre L’École des femmes, et que Montfleury, pour faire sa cour , ait imaginé de constater cette circonstance par
73 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
ut l’occasion, quoique dans un rang subalterne, d’observer de près la cour . Sa charge était d’inventer des divertissements d
t, et qui flatte l’avarice du vieillard, un fils prodigue qui fait la cour à la future de son père, des valets intrigants, u
esclave, cette ligure contrefaite, comme jouissant de la faveur de la cour . Mais dans les deux pièces, Ésope à la ville et É
de la cour. Mais dans les deux pièces, Ésope à la ville et Ésope à la cour , les fables que l’on voit toujours venir à la sui
où s’est renfermée la comédie : on y sentait partout influence de la cour comme point central de toutes les vanités. Ceux d
a danse, et voulut que les jeux de la scène célébrassent des fêtes de cour . Ce fut à cette occasion que Molière et Quinault
terais à la tragédie des Français, et même à leur comédie en habit de cour , un peu de cette vie dans les détails, de cette r
ue, et même encore longtemps après, on jouait la tragédie en habit de cour , avec un grand jabot, une épée et un chapeau, on
le. Le premier acte se passe dans la maison de Colomb, le second à la cour d’Isabelle, et le troisième et dernier sur le vai
u du cercle de ses relations bourgeoises, Colomb passe pour fou, à la cour il n’obtient qu’avec peine un bien faible secours
découvert avec une grande finesse tout le jeu secret des intrigues de cour . 7. M. de Humboldt l’aîné a inséré, dans les Pro
74 (1843) Épître à Molière, qui a obtenu, au jugement de l’Académie française, une médaille d’or, dans le concours de la poésie de 1843 pp. 4-15
rope. En vain, pour te venger, l’arbitre de l’Europe, Louis devant sa cour t’admirait hautement, D’un public égaré cassait l
e sérieuse ; Égayant les salons de son humeur rieuse, Sur les amis de cour , le fat et le pédant Elle aime à décocher le sarc
su divertir tour à tour L’une aux dépens de l’autre et la ville et la cour . La source du comique est loin d’être tarie ; Le
75 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXX » pp. 330-337
u roi, et a confirmer l’ascendant qu’avaient pris sur les mœurs de la cour les exemples des personnes en qui s’étaient conse
vant les progrès de cette société : comme ces progrès atteignaient la cour elle-même, nos poètes virent que le temps était v
’existence du duc du Maine et de son frère, cette marquise avait à la cour un petit appartement où la maîtresse et la gouver
76 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [67, p. 103-104] »
irée aux Rochers (Bretagne) de séjours à Paris où elle fréquentait la Cour et des salons, comme celui de Mmede La Fayette. O
, et des anecdotes concernant des événements ou des personnages de la Cour . Longtemps perçues comme un tableau spirituel et
77 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125
il s’en forma de mêlées ; il s’en forma même des partis opposés de la cour et de la ville ; la pruderie et la galanterie se
un homme de qualité, un homme d’esprit, de belle figure, un homme de cour , mais non un de ces courtisans de profession, qui
mer pour un voyage de Mari y ou Ce Fontainebleau. C’était un homme de cour ambitieux de grandes places et de grandes occasio
Montpensier, l’Histoire d’Henriette d’Angleterre, les Mémoires de la Cour de France de 1688 et 1689.
78 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292
i leur fit une pension annuelle de 15 000 liv. Dans les comptes de la cour , on trouve, à la date de 1664, la mention du paye
Les dépenses assez modestes des divertissements qu’ils donnaient à la cour prouvent que, d’ordinaire, ils étaient simplement
que ce gentilhomme feint de n’être qu’un paysan et qu’il lui fait la cour . Valerio lui dit que son maître est d’une humeur
s le masque y cache Dominique Qui réforme en riant et le peuple et la cour . « L’inimitable Monsieur Dominique, dit son suc
jours après que ma comédie eut été défendue, on représenta devant la cour une pièce intitulée Scaramouche ermite, et le roi
79 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXI » pp. 220-221
esoin que Montausier joignît son suffrage à ceux qu’il obtenait de la cour . Les choses étant ainsi, Molière put croire que c
mérite du talent le plus élevé. Je reviens à l’histoire galante de la cour .
80 (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352
s mœurs de la société, et même ses hardiesses étaient encouragées. La cour et la ville goûtèrent ou subirent d’assez bonne g
du collège de Clermont, tenta sa vanité en lui offrant une charge de cour . Mais ni l’amitié d’un prince ni l’ambition ne pu
ole des jaloux. Toutes les fois qu’il n’est pas obligé de divertir la cour par ordre, ou le peuple par nécessité, il moralis
le sujet mythologique d’Amphitryon, d’autre intention que d’égayer la cour et la ville, et de rivaliser avec Plaute, qu’il a
de vivre avec les grands, il ne ménage pas davantage les vices de la cour . Qu’on ne s’imagine pas non plus que Molière prét
qui, en renversant le complice et le promoteur des prodigalités de la cour , sauva les finances de l’État, nous intéresse par
81 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499
voient bien son maître, préférablement à celles qui lui faisoient une cour servile. Il offroit sa protection au vrai mérite,
promettant les meilleurs rôles, si vous avez dédaigné de faire votre cour à Marton, si vous avez riposté aux épigrammes d’A
nnent, & leur facilite des ressources pour varier les fêtes de la Cour , ou pour les rendre plus brillantes, soit en y ap
d’espérer que la derniere de ces révolutions s’opérera bientôt : à la Cour , Jupiter, Hébé, les Graces veulent rire à la comé
nçois à la comédie italienne. Ils ont souvent fait les plaisirs de la Cour en y représentant les deux Menechmes, ou les deux
82 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
s, attirait du beau monde au Pavillon des cinges, des Messieurs de la cour , beaucoup de belles dames que déjà le petit garço
éâtre le plus en vogue alors était celui de l’Hôtel de Bourgogne ; la cour et la ville y couraient applaudir, dans leur nouv
Molière voyait sa troupe assez formée pour oser la produire devant la cour . Il comptait, d’ailleurs, sur la recommandation d
i par Monsieur, fut admise à l’honneur d’une représentation devant la cour . VI. Le théâtre, comme décorations et machi
ède de Corneille, et ils s’en acquittèrent aux applaudissements de la cour . Après la tragédie, Molière, qui aimait la harang
au milieu de l’été, et pendant que le mariage du roi tenait toute la cour éloignée de Paris; mais la ville, pendant ce temp
ent s’acquérir l’estime de toutes les personnes qu’il approchait à la cour . Il eut aussi la prudence de conserver la charge
ce langage pouvait aller, au sortir de la Fronde ; mais devant cette cour polie de Louis XIV, il fallut que ce style change
e de Molière, Cet écrivain, par sa manière, Charme à présent toute la cour . De la façon que son nom court, Il doit être par
uette, moins étourdie, moins dépensière, de vivre moins en dame de la cour , de se renfermer un peu plus dans son ménage; ses
ourtisans y dansèrent. La pièce, représentée en trois actes devant la cour , fut réduite en un seul pour être jouée à la vill
che méchamment d’appuyer l’imposture, Lui qui d’un honnête homme à la cour tient le rang, À qui je n’ai rien fait qu’être si
un petit seigneur. Vers la fin de 1666, Louis XIV voulant donner à sa cour le grand divertissement du Ballet des Muses (arra
(dont plus tard il brûla le manuscrit). Il se montra devant toute la cour , abattu, pâle, entouré de démons, de magiciens ch
, ce premier des opéras-comiques fit le plus grand plaisir à toute la cour  : Molière y remplissait le rôle du jaloux don Pèd
. Il vient pour être présenté au roi, pour se marier, se montrer à la cour ... C’est le point glorieux de sa vie. M. Jourdain
t ; L’étude et la visite ont leurs talents à part ; Qui se donne à la cour , se dérobe à son art ; Un esprit partagé rarement
II. Au commencement de 1670, le roi voulant de nouveau donner à sa cour un spectacle extraordinaire, et qui réunît tout c
x astrologues et aux faiseurs de faux miracles. Le roi, avec toute la cour , dansa dans cette pièce ; ce fut un spectacle spl
83 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
sprit ; ce n’est point là Molière ; il a eu du commerce avec toute la Cour . L’Auteur ne nous en dit rien. » Mon Censeur a mi
othique de sa famille et de ses paperasses, et qui ignore celui de la Cour et des bons Auteurs, a donné matière à mon Critiq
petits Lecteurs. Ce n’est point là Molière ; il a eu des Scènes à la Cour  : pourquoi ne pas nous en faire part ? Pourquoi a
u Chasseur dans les Fâcheux sont de fortes marques de l’estime que la Cour et le Peuple avaient pour lui. On doit reconnaîtr
j’ai passé légèrement sur de certains faits. Et c’est là justement la Cour que mon Censeur demande avec tant d’empressement.
ion dans cet endroit. « Molière selon lui ne connaissait pas assez la Cour pour refuser avec de si bonnes raisons l’emploi q
bonne à la suite de Louis XIII. En voilà bien assez pour connaître la Cour  ; et je doute que mon Censeur la sache aussi bien
84 (1697) Poquelin (Dictionnaire historique, 1re éd.) [graphies originales] pp. 870-873
ette Troupe commença de paroître devant leurs Majestez & toute la Cour le 24 d’Octobre 1658, sur un Theatre dressé expré
pentir de l’avoir exposée au milieu de cette jeunesse brillante de la Cour . Car à peine fut-elle à Chambor où le Roi donnoit
ur recompense de tant de bontez, elle le rendoit la risée de toute la Cour . La Moliere en pleurant luy fit une espece de con
toit le sort de ce bel esprit. Au milieu des acclamations de toute la Cour , brillant de gloire, l’admiration de toute la Fra
85 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [56, p. 89-93] »
ple des anciens et par leur manière de mettre en œuvre, il a peint la cour et la ville, la nature et les mœurs, les vices et
mais celles de tous les états et de toutes les conditions. Il joua la cour , le peuple et la noblesse, les ridicules et les v
86 (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723
même nation les usages varient encore non-seulement de la ville à la cour , d’une ville à une autre ville, mais même d’une s
modeste, le petit seigneur, le faux magnifique, le défiant, l’ami de cour , & tant d’autres, viennent s’offrir en foule
verti, & leur defendit de continuer : mais ils se pourvûrent à la cour  ; & pour se la rendre plus favorable, ils éri
tous ensemble autant quand ils preschoient... Le mercredi 26 Juin, la cour assemblée aux Mercuriales, fit défenses aux Gelos
ses. ..... Le samedi 27 Juillet, li Gelosi, après avoir présenté à la cour les lettres patentes, par eux obtenues du roi, af
eur fût permis de joüer leurs comédies, nonobstant les défenses de la cour , furent renvoyés par fin de non-recevoir, & d
oir, & défenses à eux faites de plus obtenir & présenter à la cour de telles lettres, sous peine de dix mille livres
uses ridicules commencerent sa gloire. Il alla jouer cette piece à la cour qui se trouvoit alors au voyage des Pyrénées. De
es anciens, & par leur maniere de mettre en oeuvre, il a peint la cour & la ville, la nature & les moeurs, les v
s celles de tous les états & de toutes les conditions. Il joue la cour , le peuple & la noblesse, les ridicules &
L’autre, fougueux marquis, lui déclarant la guerre, Vouloit venger la cour immolée au parterre. Mais sitôt que d’un trait de
87 (1732) Jean-Baptiste Pocquelin de Molière (Le Parnasse françois) [graphies originales] « CII. JEAN-BAPTISTE POCQUELIN. DE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. » pp. 308-320
s en ne pensant qu’à rire. Enfin tu reformas et la Ville & la Cour  ;    Mais quelle en fut la recompense ?    Les
oisiéme de l’Art Poëtique, Vers 391. & les suivans. Etudiez la Cour , et connoissez la Ville, L’une & l’autre es
cinquante-troisiéme année de son âge. Sa mort affligea Paris & la Cour , & le Roi même en parut fort touché. Ce ne fu
copie,    Qu’elle en fit un original. Un Abbé crut bien faire sa Cour à Monsieur le Prince de lui presenter l’Epitaphe
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203
can, & l’ouvrage rustique : Ce portail donne entrée en une grande cour , Ceinte de grands ormeaux, & d’un ruisseau qu
etombe & se joue Sur le nez du Triton, & lui lave la joue. La cour , des deux côtés, tient à deux vastes cours, De qu
’autre est pour le labour, & pour les bergeries. Au fond de cette cour paroît cette maison Qu’Armide eût pu choisir pour
nçois que Desmarets, bien pensionné par le Cardinal, a voulu faire sa cour , en plaçant dans sa comédie la description d’une
ons, & savoir prendre à propos le ton du bourgeois, de l’homme de Cour , du savant, de l’ignorant ; & malheur à tout
89 (1802) Études sur Molière pp. -355
t le 23 octobre, que sa troupe joua la tragédie de Nicomède devant la Cour , sur un théâtre élevé dans la salle des gardes du
ciales ; mais il se trouva depuis que l’ouvrage pouvait convenir à la cour et à la ville. » Je demande si les ridicules qui,
ièces comme elle. Quelque temps après, l’époux est forcé d’aller à la cour . Un gentilhomme de Cordoue passe et repasse sous
L’Impromptu de Versailles, fait réellement en impromptu, paraît à la cour le 14 octobre, et à Paris le 4 novembre suivant.
t-il pas mieux fait de ne pas permettre que sur le théâtre même de la cour , il annonçât un ordre positif du monarque ? Dès c
comme nouveauté, ainsi qu’on l’a prétendu, mais comme ayant amusé la cour quelques mois auparavant. Le Mariage forcé.
ommes en se choisissant une compagne. Lorsque la pièce fut jouée à la cour , des magiciens chantants déterminaient Sganarelle
ié de la première scène du second acte ; c’est, dit-on, pour faire sa cour aux deux reines, espagnoles de naissance, qu’il p
êler à des musiciens qui affectent de chanter toutes les belles de la cour , sans prononcer le nom de Diane. Elle est surpris
bienfaits, recherché par tout ce qu’il y avait d’hommes de bien à la cour , et par les véritables savants de la ville, génér
lage de toute sa garde-robe ? Habits d’été, d’hiver, de printemps, de cour , de ville, de campagne, de deuil, tous ont pris l
e son bon homme de père. Le roué de coterie remplace le corrupteur de cour  ; le poltron révolté contre le ciel remplace l’at
ienfaiteur, lorsque, peu de temps après, ce prince voulut donner à la cour un nouveau divertissement ! aussi l’Amour médecin
noms, voilà des messieurs en bonnes mains. Les quatre médecins de la cour étaient Desfougerais 42, Esprit 43, Guenant 44, D
ayant prodigué les plus vils applaudissements au sonnet de l’homme de cour , fut piqué, dit-on, lorsqu’on lui prouva qu’il av
opposition avec une prude, un bel esprit, quelques petits maîtres de cour , l’indulgent Philinte ; et surtout avec la coquet
te, en persiflant une prude, en tournant en ridicule un bel esprit de cour  ; mais, que nous apprend Alceste ? Que même la ve
tesse et ses larmes écarteraient les soupirants. Deux courriers de la cour se présentent chez l’affligée, lui demandent si e
sa confidence, laissa tomber le masque, se nomma, et le bel esprit de cour , ainsi que ses partisans, ne purent déguiser leur
t non seulement à mettre cet intervalle entre la représentation de la cour et celle de la ville, mais encore à se condamner
ur son héros. Cléante m’a paru pousser bien loin l’envie de faire sa cour au parterre, en lui adressant directement tout ce
mée pour avoir quelque mérite ; et cette erreur accréditée, même à la cour , faisait dire au duc, au marquis : « Molière est-
nent : L’étude et la visite ont leur talent à part, Qui se donne à la cour , se dérobe à son art ; Un esprit partagé, raremen
nt dire : « Je suis comédien aussi bien qu’auteur, il faut réjouir la cour et attirer le peuple ; et je suis quelquefois réd
ues pourraient avoir à la ville le même succès qu’ils avaient eu à la cour douze ans avant, montèrent la pièce à grands frai
e titre des Amants magnifiques, ils n’ont pas songé qu’un plaisant de cour , un astrologue, n’étaient guère propres à lui val
erreurs utiles aux charlatans. L’intrigue. — Bonne si le plaisant de cour ne se contentait pas de combattre l’astrologue, s
ement guidés par le dépit de voir livrer au mépris public un homme de cour , et par la plus lâche des complaisances pour ce q
uverte, qui lui rapportait toujours de mauvaises nouvelles ; toute la cour était révoltée. Cependant on rejoua cette pièce,
e aux prises avec les charlatans de tous les états, depuis l’homme de cour jusqu’au baladin. Le dénouement. — Pas tout à fa
nes premiers de cinquante ans, aux nourrices de quinze, aux hommes de cour sans maintien, aux valets de bonne compagnie, aux
fût de ce petit nombre. La pièce eut beaucoup de succès, d’abord à la cour dont elle fit les délices pendant tout le carnava
iller à Clitandre d’être complaisant, et lui dire : Un amant fait sa cour où s’attache son cœur, Il veut de tout le monde y
tant proposé de donner un divertissement à Madame, à son arrivée à la cour , choisit les plus beaux endroits des ballets qui
celle-ci, elle est du père Bouhours : Tu réformas et la ville et la cour , Mais qu’elle en fut la récompense ? Les França
que la comédie du Tartuffe eut été défendue, on représenta devant la cour une pièce intitulée Scaramouche hermite, et le ro
posthume à l’Académie française. 73. Ce rôle avait été rempli à la cour par mademoiselle Molière. 74. M. le Texier a lu
90 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
uvre, avec quelques-uns des plus séduisants parmi les seigneurs de la cour , ces ressources de coquetterie,qu’elle possédait
es grands braillards qui le matin encombraient les antichambres de la cour , et le soir les bancs du théâtre, partout péroran
in dévot, dépositaire infidèle. Quand on jouait le Misanthrope, à la cour , il n’était personne qui ne nommât tout bas M. de
n effet, se la permit. Il se trouvait, parmi les plus marquants de la cour , un duc et pair, qui dans sa jeunesse avait joué,
lui criant : Tarte à la crème. C’était agir comme un vrai turlupin de cour  ; c’était grossier, brutal, et, qui pis est, fort
çon, dit-il, comme M. de la Feuillade était de toutes les fêtes de la cour , où il faisoit une figure considérable, sa dépens
souvient, ajoute Boursault, que, pendant un an ou deux, on fut, à la cour et à Paris même, dans un engouement pour les papi
ue Molière l’eût ici choisi pour modèle, dut être le seul des gens de cour , qui s’amusât peu de la scène de M. Dimanche, et
e et celle de Cormier ; on aimait tant le spectacle dans cette petite cour , qu’on ne dédaignait même pas de prendre du plais
l’hypocrite. L’abbé était à Paris, fort en crédit, fort bien alors en cour . Il avait quitté le prince de Conti, lorsqu’il av
e : « L’archevêque de Reims, dit Saint-Simon, passant à Autun avec la cour et admirant son magnifique buffet : « Vous » voye
de la dévotion affectée, dont l’abbé Roquette étalait le dehors, à la cour de la princesse de Condé, et avec laquelle « il m
s intentions que la tendresse qu’il avait pour quelques-unes de cette cour lui faisoit concevoir, et qu’on a vue depuis écla
ont pas dignes de son prosélytisme impatient. Il lui faut Paris et la cour . L’historien de l’Église d’Autun dit ingénument :
re chez les Majestés. Dans les derniers temps, il ne quittait plus la Cour de Saint-Germain. Pour s’y faire bien venir, il s
dernier rôle. Voilà ce qu’il était dans les plus hautes régions de la Cour  ; voyons-le maintenant, un peu au-dessous, sur ce
à la reine-mère qu’il la dédia. Comme la reine-mère représentait à la cour le parti de la religion, la pièce, placée sous ce
yé par Anne d’Autriche, se trouvait avoir pour lui tout le monde à la cour . Le roi l’aimait beaucoup. L’année qui avait préc
sieur, et depuis lors il n’était pas déchu de cette faveur. La petite cour du duc d’Orléans avait, cependant, un abbé pour c
hef-d’œuvre étaient achevés et avaient même été déjà représentés à la cour . VIII. Fort des encouragements qui lui vena
gnés. Les quelques détails qui lui parvinrent par les personnes de la cour , ou même par celles du théâtre, car il était au m
parut être ……............De grand mérite, Et très fort au gré de la Cour . Tout vague et laconique qu’il est, ce témoignag
Tout vague et laconique qu’il est, ce témoignage a son prix. Ainsi la cour a battu des mains ; c’est dire que le roi avait a
e, heureux de faire proscrire à la ville ce qu’il avait approuvé à la cour . Toute la cabale des dévots était en émoi ; comme
it sur son mariage ; il avait même tenté de faire parvenir jusqu’à la cour ses médisances à ce sujet. « Montfleury, écrit Ra
mérage dont il s’est fait l’écho : « Montfleury n’est pas écouté à la cour . » Il ne fallait pas moins que ces encouragement
et fait bonne chère ; elle donne à souper aux aimables esprits de la cour et du Mercure galant. Ce n’est pas tout : Molièr
e, par ses instances et par celle des puissants amis qu’il avait à la cour , il contribua plus que personne à faire maintenir
sser, il se priva pendant longtemps du plaisir de le faire venir à la cour . Il se sentait embarrassé vis-à-vis de Molière, e
le caractère : là, aussi, il avait son original. Une fois rentré à la cour , dont cette main aimable lui rouvrait la porte, M
té dans ses bagages, ne lui avait-elle pas valu, de la ville et de la cour , le bon accueil que tout d’abord on lui avait fai
sens. C’est par cette fidélité pour le genre, dont on s’amusait à la cour , mais qu’on dénigrait pédantesquement après avoir
duc de Lorraine, les Enfants-sans-soucy avaient représenté, devant la cour , une petite comédie, le Pauvre villageois, compos
le roy, la reine et la plupart des princes, seigneurs et dames de la cour . C’était un mary et une femme, qui querelloient e
a pas ainsi. » Sur ces entrefaites, voicy arriver un conseiller de la Cour des aydes, un commissaire et un sergent, et, faut
ogne, mais au Louvre, et sur un théâtre dressé pour l’amusement de la Cour . C’était la première fois qu’il jouait devant le
chaque fois qu’il fut mandé, soit au Louvre, soit à Vincennes, où la Cour , avec son jeune roi, se groupait alors autour de
lorsqu’il eut été enhardi par le succès qu’elles obtenaient devant la cour . On eût dit que la majesté du parterre lui sembla
orte d’indépendance relative. Pour se mettre à Tunisson du goût de la Cour , où la reine-mère, Anne d’Autriche, avait tout ac
t, avec un cortège de trois carrossées de dames et de seigneurs de la Cour . Toute la livrée était en surtout gris, pour n’êt
lité, pour faire une action si hardie. Tout le cortège défila dans la cour , et l’on vit entrer dans le bal une bande de douz
mois où L’Impromptu de Versailles, dont, comme le titre l’indique, la Cour avait eu la primeur à Versailles même, fut donné
vécu avec la mère. Mais, ajoute-t-il, Monfleury n’est pas écouté à la Cour . » Ces derniers mots expliquent tout ce qui suivi
trois premiers actes ont été joués à Versailles, devant le roi et la Cour , le 12 mai 1664, aux fêtes des Plaisirs de Vile e
re, où madame de Montespan, comme attachée à la reine, avait suivi la Cour , que la passion du roi pour elle se déclara tout
ra plus d’une année encore. Il boudait le roi. Il ne jouait plus à la Cour  ; il ne jouait même plus à la ville. Il fallut un
n théâtre de Versailles Molière, aussi nécessaire pour un carnaval de Cour , que le rire l’est au dessert, il fallut encore,
itryon, mais, pour bien faire voir qu’il ne l’avait pas écrit pour la Cour , il le donna sur son théâtre. Cette fois, contre
              Le meilleur est de ne rien dire. Comprit-on bien à la Cour  ? Je l’espère. Molière, toutefois, trouva bon d’i
lui échappait de la multiple comédie, au milieu de laquelle, homme de cour , homme de théâtre, homme de ménage, sa vie l’avai
is sans marquisat, les barons sans baronnie, couraient la ville et la cour , autant au moins qu’aujourd’hui, et qu’un an même
criminel Tardieu et sa femme, dont il était le proche voisin, dans la Cour du Palais. Il n’est pas d’histoires qu’il n’en co
l’oublie pas) à l’amusement de l’une des plus magnifiques fêtes de sa cour , est ce qui échappe le plus. Pour nous, qui ne so
, se trouva tout à coup fini. Son succès fut très grand, surtout à la cour . Le roi, bien qu’il n’aimât guère La Fontaine, à
onseiller et secrétaire du Roy, contrôleur en la chancellerie près la Cour des Aydes de  Guienne, faisant pour les sieurs Ro
sieurs de Poccelin ont appris que ledit courrier a esté assigné en la Cour des Aydes de Guienne, pour en voir adjuger la con
s, sous Louis XIV, c’était tout un monde à cent lieues de celui de la Cour , aux antipodes de celui des Marquis ! Il suffisai
u’elle fut d’abord jouée à Chambord, où le roi emmenait volontiers sa Cour pour les grandes chasses d’automne ; mais à quell
tait réfugié dans les Psaumes. Molière l’en avait tiré. Aussi bien en Cour , que l’auteur du Cid, de plus en plus casanier et
de vieilles hardes dépareillées. Alceste, en ce temps-là, faisait sa cour à une Célimène habillée en dame de l’Empire ou vê
juste toujours, et applaudi de même. Il s’est amusé du bel esprit de cour et des petits marquis ridicules, comme de gens de
ntue pas assez ; sur certaines nuances d’homme du monde et d’homme de cour , « d’honnête homme », enfin, suivant le mot du te
, sous Louis XIV, c’était tout un monde, à cent lieues de celui de la cour , aux antipodes fie celui des marquis ! Il suffisa
n le retenant lui-même, c’est qu’il songe à se faire une ouverture en cour , comme on disait. Il s’y voit déjà, il s’y pousse
on plus qu’il s’est dit gentilhomme. Il faut l’être pour arriver à la cour  ; il a donc pris sur ce point ses mesures d’avanc
. Du Croissy, dans le personnage de Tartuffe, s’habillait en homme de cour , ce qui ne lui déplaisait pas, car il était genti
arry, ne voulut pas laisser passer cette fête de Molière, sans que la Cour y donnât son applaudissement. Deux semaines après
s de soie, les jarretières. » C’est riche, car Alceste est homme de Cour , mais bizarre aussi, car c’est un fantasque. Ce v
t tout dire pour qui sait l’étiquette de ce temps-là. Jamais homme de Cour ne se le permettait, que comme « déshabillé » ou
c Philinte, qui était, lui, dans la plus correcte tenue de l’homme de cour irréprochable, pour qu’on sût, dès l’entrée, qu’o
r, et un autre locataire, consistant en un corps d’hôtel, boutique et cour , faisant le coin de la rue des Estuvées (Vieilles
ntée d’après ce que ce baron en avait écrit dans ses papiers. Voir la Cour et la Ville, p. 31. Sandras de Courtilz savait qu
91 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. » pp. 420-425
rons légérement sur un ouvrage que Moliere composa uniquement pour la Cour , qu’il crut ne devoir pas hasarder sur le théâtre
ourd’hui d’amour, Colin m’eût semblé préférable  A tout l’éclat de la Cour . Colin, tendrement. Ah ! Colette ! Colette, avec
92 (1696) Molière (Les Hommes illustres) « JEAN-BAPTISTE POQUELIN. DE MOLIERE. » pp. 79-80
De là ils vinrent à Paris, où ils jouèrent devant le Roi et toute la Cour . Il est vrai que la Troupe ne réussit pas cette p
lles se déguisèrent si bien là-dessus qu’on n’en trouva plus, ni à la Cour , ni à la Ville, et même depuis ce temps-là elles
93 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre X » pp. 83-88
nce, du premier essor de Corneille. Corneille n’était point reçu à la cour d’Anne d’Autriche ; il suivait celle du cardinal,
tré le siècle de Louis XIV. Ici il suffit d’observer qu’il y eut à la cour d’Anne d’Autriche plus de galanterie que de bel e
94 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80
les mains de l’Amour : N’es-tu pas fait à peindre ? Est-il homme à la Cour Qui de la tête aux pieds porte meilleure mine, Un
qu’Acaste fait de lui-même, l’élégante fatuité des petits-maîtres de cour  ; ce tableau, copié d’après la nature même, pourr
Avec Ducs, Archiducs, Princes, Seigneurs, Marquis, Et tout ce que la Cour offre de plus exquis ; Petits-Maîtres de robe à c
qu’il me souvienne. Mad. Adam. Je viens pourtant ici souvent faire ma cour  ; Mais vous jouez la nuit, & vous dormez le j
ais elle a quelque sujet de le croire, puisque le Marquis lui fait sa cour publiquement, & que le Joueur lui a fait sans
95 (1884) Tartuffe pp. 2-78
paraît-il, l’a verbalement permise ; car comment Molière, si bien en cour qu’on le croie, oserait-il jouer une pièce sur la
? Il n’importe : c’est Tartuffe. Le lendemain même, un huissier de la cour , huissier à verge, je suppose, en dépit de l’envi
comédien, Matthew Medbourne, et d’un comédien qui faisait figure à la cour , à cette cour de Charles II, avec laquelle la cou
hew Medbourne, et d’un comédien qui faisait figure à la cour, à cette cour de Charles II, avec laquelle la cour de France ét
aisait figure à la cour, à cette cour de Charles II, avec laquelle la cour de France était en relations étroites, nos esprit
libéralité ou de dépit contre les dévots, qui, à sa barbe et dans sa cour , faisaient poser des grilles aux fenêtres des fil
ent des bons morceaux qu’on lui cède. Le preniez-vous pour un abbé de cour , faiseur de petits vers, tenant la mouche au bout
aître. Non, Tartuffe n’est point homme du monde, encore moins abbé de cour . Je le vois gras, rasé, lippu, de bonnes bajoues,
c douceur, il lui promet le silence. Il n’est point de ces galants de cour , dont la langue indiscrète Déshonore l’autel où
96 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190
’appartement. Depuis ce jour, chaque fois que Scaramouche venait à la cour , il avait ordre de se rendre auprès du dauphin ;
. Scaramouche et Jean Doucet eurent tant de succès à la ville et à la cour , que les baladins et figurants, qui représentaien
us fréquemment sur la liste des danseurs et des acteurs employés à la cour à cette époque-là. Suivant l’usage universitaire,
bord : “Eh bien, qu’en dites-vous ? Y a-t-il sûreté à traiter avec la cour  ? — Nulle, Monsieur, lui répondis-je, à moins que
97 (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923
corporelle; » enfin de « s’assembler sans permission du Roi ou de la Cour . » Ce fut à Blois, l’année suivante, que la Comp
ennes manifestations et le retour fréquent dans notre histoire9. A la Cour , autour du jeune Roi sur le point de régner par l
in-en-Laye, car il importait plus que jamais d’ « évangéliser » cette Cour hostile. On continua de chercher les moyens de do
é, elle leur avait toujours marquée. Vieillie, morose, importune à la Cour et à son fils, sa préférence ne l’emporte pas con
ent, les rancunes et les appréhensions, provoquées à la ville et à la Cour par les agissemens indiscrets de la pieuse coteri
ssant que les amis que Molière pouvait avoir déjà, par son père, à la Cour , n’a-t-il pas dû, dès lors, se documenter sur son
e fatuité trop injustifiée; — encore que Conti fût alors assez mal en cour et Molière au contraire très fort patronné par Lo
les Parlemens et par des ordres religieux rivaux, était assez mal en cour . Les inspirateurs religieux soit de Richelieu, so
98 (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790
ette Troupe commença de paroître devant leurs Majestez & toute la Cour le 24 d’Octobre 1658, sur un Théatre dressé expré
pentir de l’avoir exposée au milieu de cette jeunesse brillante de la Cour . Car à peine fut-elle à Chambor où le Roi donnoit
ur recompense de tant de bontez, elle le rendoit la risée de toute la Cour . La Moliere en pleurant luy fit une espece de con
toit le sort de ce Bel-Esprit. Au milieu des acclamations de toute la Cour , brillant de gloire, l’admiration de toute la Fra
es selon le goût de Monsr. Despreaux. Voici ses paroles : Etudiez la Cour , & connoissez la ville, L’une & l’autre e
99 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. M. DORAT. » pp. 463-467
VI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Eumélie. Je vivois à la Cour de mon pere dans le calme de l’innocence & le
l avoit pour l’obtenir. Il fallut quitter mes parents, ma patrie, une Cour dont j’étois l’idole : &, si quelque chose po
100 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Des Comédies Héroïques. » pp. 9-29
théâtre change, & représente le Temple de Dagon. Le Roi & sa Cour y sont assemblés lorsqu’on y conduit Samson privé
ifere, & de le faire porter, pendant son sommeil, au milieu de sa Cour , au risque de le faire reporter dans la tour par
t. Du haut de ce balcon.Il est homme à le faire. C’est ainsi qu’à la Cour on se voit ballotté ; J’étois tantôt jetteur, je
se y penser tout le reste du jour. Rivaux ambitieux, faites-lui votre cour  : Qui me rapportera l’anneau que je lui donne, Re
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