ectacle aussi singulier exige, le pur et vrai Don Juan de Molière, ce
drame
en prose et pourtant si poétique, où la réalité s
aisie à l’observation, l’ironie sceptique à la crédulité légendaire ;
drame
sans modèle en France et resté sans, postérité co
de Tirso de Molina à l’honneur de l’avoir le premier réalisée dans un
drame
. Il est fort douteux que Molière ait jamais lu Ti
na. Eh ! qu’importe ? Il a connu, à n’en pas douter, la traduction du
drame
espagnol jouée sur la scène italienne de Paris11,
ù Molière a-t-il porté ses emprunts ? que doit-il en fin de compte au
drame
espagnol ? La légende funèbre, — dont, certes, je
lière, comme on sait, et après lui Mozart, n’ont pas admis dans leurs
drames
ce second repas, sans doute parce qu’ils ont pens
fable, à voir comme il domine et manie en maître ce nouveau genre de
drame
, on n’aperçoit pas la moindre trace, soit de dégo
entrent, sortent et ne reviennent plus, mais laissent sur le tissu du
drame
l’empreinte de leur passage. N’est-il pas, par ex
écutée par Molière dans le sentiment le plus juste et le plus vrai du
drame
romantique16 ? La figure même de don Juan, et c’e
te de ce chef-d’œuvre, et nous rendre, dans sa fraîcheur première, ce
drame
sur lequel ont pesé près de deux siècles de silen
aint-Martin traite ses auteurs dramatiques, quand il leur commande un
drame
pour les lions de Van Amburgh. Même, à ce sujet,
esprit fort, un hypocrite ; il ne devient un hypocrite qu’à la fin du
drame
, et quand il faut absolument pousser jusqu’au bou
? dans des œuvres si compliquées, pour déplacer ainsi l’action et le
drame
, et pour faire reposer l’intérêt, non pas sur le
, Dieu merci, on n’en parle plus, de la liberté que s’était donnée le
drame
moderne, de cet admirable vagabondage de la poési
t quatre sont huit. » Pour ce qui est de la partie bouffonne des deux
drames
, elle n’est pas moindre dans l’Hamlet que dans le
t besoin de vous faire remarquer que Shakespeare, pour l’unité de son
drame
, aussi bien que Molière, a recours à un mort qui
es comédiens eux-mêmes. Les uns et les autres, ils s’attendaient à un
drame
fantastique (le fantastique, tout comme le burles
il leur fallut écouter, d’un bout à l’autre, ces paroles austères, ce
drame
sérieux, aux lieu et place de la bouffonnerie qu’
e Festin de Pierre, commandé par le machiniste, devient le plus grand
drame
et le plus formidable de la scène française. Chos
n argot ; tant il est difficile de se tenir longtemps à la majesté du
drame
, à la hauteur du discours ! Quanta ad rem tanta
e solennelle et sépulcrale, et que voulait-il que nous fissions de ce
drame
sans fin ? Rétrécissons cette comédie et la metto
comme quoi Molière s’est trompé en donnant cette vaste étendue à son
drame
; on comprendra, grâce à Thomas Corneille, qu’il
c’est ainsi Qu’ils ont raisonné ! ils n’ont pas vu que dans ce grand
drame
qu’ils défaisaient à plaisir, il s’agissait de la
ot, rien n’était plus étrange et plus inattendu dans ce siècle, qu’un
drame
pareil accompli à l’aide d’un pareil héros. On co
à force de probité, de croyance et de bon sens. À la fin donc ce beau
drame
était retrouvé tout entier ! À la fin il se montr
e l’avait supprimée à la seconde représentation ? Pas une scène de ce
drame
n’explique mieux le caractère de notre héros ; en
sement lui vient du fantôme ; une fois que le fantôme pénètre dans le
drame
, aussitôt le drame change de face ; la passion gr
fantôme ; une fois que le fantôme pénètre dans le drame, aussitôt le
drame
change de face ; la passion grandit avec la terre
c’était là non seulement diminuer la péripétie imposante de ce grand
drame
, mais encore c’est la détruire entièrement. La ve
rda bien de nous ramener ce mendiant qui était le si mal venu dans ce
drame
de joie, de duels, de dettes non payées, d’enfant
ayées, d’enfants railleurs, de filles abusées, de pères conspués ; un
drame
où tout abonde de ce qui est le vice, l’ironie, l
it rester fort paisiblement à cheval sur son tombeau ! La moralité du
drame
pouvait se passer de tout cet appareil. La vengea
êle encore aux souvenirs poétiques du grand siècle, nous ramènent aux
drames
sans fin dont les amours de Louis XIV ont été le
sans fin dont les amours de Louis XIV ont été le sujet, et parmi ces
drames
(car il faut que l’on sache de quelle façon ces r
lle façon ces royales amours ont été traitées), j’en choisis deux, un
drame
de la Gaîté, c’est-à-dire un drame quasi-français
é traitées), j’en choisis deux, un drame de la Gaîté, c’est-à-dire un
drame
quasi-français, et un drame anglais, écrit en ang
ux, un drame de la Gaîté, c’est-à-dire un drame quasi-français, et un
drame
anglais, écrit en anglais, par un bel esprit célè
roduit la Saint-Barthélemy et L’Âne mort. » Voici, pour commencer, le
drame
de l’Ambigu-Comique. On dirait que l’Ambigu-Comiq
poésie et de grâce dans ces amoureuses faiblesses ; le voilà, dans un
drame
vulgaire, qui court sur les toits pour faire l’am
lle différence, grand Dieu ! Il faut vous dire que pour donner à leur
drame
la couleur de cette brillante époque, les auteurs
lent. Le rôle de madame de Montespan est beaucoup trop odieux dans ce
drame
; on fait une trop méchante femme de cette reine
s qu’il nous est bien permis d’en usurper quelques-uns. D’ailleurs ce
drame
anglais est si complètement et si curieusement bo
lwer se pouvait faire instruire de l’époque et des personnages de son
drame
. Il eût trouvé, dans les œuvres mêmes de Bossuet,
Meaux raconte d’un style attristé, grave et touché tout ensemble, ce
drame
caché dont M. Bulwer et ses complices ont fait un
la manquerai pas ! » C’est Bossuet qui parle, il ajoute (et voilà le
drame
) ! « Madame de La Vallière m’a obligé de traiter
eux doit succomber. » Il paraît que dès le premier jour de ce triste
drame
, toutes ces belles inventions furent vivement rép
t respect bien placé porte sa récompense, M. Bulwer n’eût pas fait ce
drame
déshonorant pour son esprit. Tout ce qui se passe
! Ô mon Dieu ! — Adieu pour toujours24 ! » Ainsi finit ce malheureux
drame
. — Je me trompe ; il n’y avait que le marquis de
un chef-d’œuvre heureusement retrouvé, par exemple, on eût annoncé ce
drame
immense et qui ne fut jamais fait, cette comédie
ironie sans respect, le doute sans examen, l’athéisme sans motif ; un
drame
où le héros, qui insulte Dieu, ne sait pas même r
st pas assez châtié. Il faut dire aussi que si l’on veut soumettre ce
drame
même à la critique, la critique aura beaucoup à r
e drame même à la critique, la critique aura beaucoup à reprendre. Ce
drame
de Don Juan manque d’unité, non pas cette unité d
bien elle attend les événements sans rien faire, pour les tourner au
drame
et aux coups de théâtre. Notez bien que chacun de
ouit seule, a beau paraître deux fois, au commencement et à la fin du
drame
, rien n’empêche qu’elle ne soit un personnage épi
Chapitre III. — Du
drame
comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou V
William Schlegel. — Méthode pour définir la comédie. — II. En quoi le
drame
antique diffère essentiellement du drame moderne.
la comédie. — II. En quoi le drame antique diffère essentiellement du
drame
moderne. — Histoire de l’Absolu. — Théorie de la
toujours sanglante. Elle peut être pacifique, comme dans le troisième
drame
de l’Orestie d’Eschyle, Les Euménides, qui appart
t leur retour nécessaire à l’identité. Voilà les ressorts profonds du
drame
. Quant aux acteurs visibles, puisque chacun d’eux
e, cette représentation idéale que l’Humanité se donne à elle-même du
drame
divin développé par elle dans l’histoire. Les int
ur du Divin à l’unité absolue de son essence : de là la simplicité du
drame
grec. Mais la tragédie moderne est encombrée de p
’est pas possible que le Divin, dont l’éclatante victoire couronne le
drame
tragique, soit vaincu sur la scène comique au dén
n’est sérieux dans l’action qui se passe sous leurs yeux, et que d’un
drame
où rien n’est sérieux rien de redoutable pour la
n’est risible que pour les spectateurs, il n’est point comique, et le
drame
imparfait se traîne dans un prosaïsme immoral. Il
il reste indépendant, voulant rester debout. Ainsi, le dénouement du
drame
comique me montre le triomphe réel de la personne
a personne humaine dans sa destruction apparente, et le dénouement du
drame
tragique m’avait montré le triomphe réel aussi du
d’époux, de fils, de père, de citoyen ou de roi. Le grand intérêt du
drame
romantique fut, il est vrai, dans les individus,
sent au premier plan, et par leur antagonisme divin font l’intérêt du
drame
: c’est la personne humaine, avec ses faiblesses
ention des idées morales sur la scène efface, avec toute la gaieté du
drame
comique, toute sa poésie, et je me souviens d’avo
s. XI Je ne sais si jamais poète a trouvé un plus beau sujet de
drame
ou d’épopée comique que Miguel de Cervantes. Schi
chiller a péché contre la morale et contre l’art, en voulant faire un
drame
fort tragique de cette comédie236. Ils ne pèchent
ndamental. L’accent lyrique résonne partout, même dans l’épopée et le
drame
. T. II, p. 387. 179. T. II, passim. Dans la cr
en opposition violente avec la corruption du temps. Or, le nœud de ce
drame
présente un caractère prosaïque. Un esprit élevé,
e M. François Fabié. On se renseigne : est-ce une comédie ? est-ce un
drame
? Ni l’un ni. l’autre : M. François Fabié, paraît
vait bien fait à cette occasion quelque chose comme une comédie ou un
drame
, MM. les sociétaires et pensionnaires n’ont pas e
mois, pour rencontrer autre chose qu’une comédie, un vaudeville ou un
drame
de mœurs contemporaines, il faut s’avancer jusqu’
hicherie du comité ; — Dumas père, le plantureux (qui n’a pas un seul
drame
ici), avec Mademoiselle de Belle-Isle tout unimen
un depuis trop longtemps. M. Duflos est une excellente recrue pour le
drame
, M. Albert Lambert fils en est peut-être une bonn
ès de lui, M. Albert Lambert et M. Chelles sont plutôt des acteurs de
drame
; MM. Brémont, Rebel, Cosset, Hattier et les autr
lle Bartet, dévouée plutôt à la comédie de mœurs contemporaines et au
drame
; Mlles Pierson et Montaland, destinées sans cont
vante, parole animée, bonne grâce parfaite, tout est là. Dans ce beau
drame
de la coquetterie aux prises avec l’honneur d’un
Ni le roman intime (feu le roman intime, faudrait-il dire), ni feu le
drame
moderne, toujours escortés de quelques héros myst
ce entre les mystères solennels de Molière et les futiles mystères du
drame
et du roman, comme on les fait de nos jours ; une
perdue : et comptez donc combien de grands hommes, combien de grands
drames
qui n’auraient pas vu le jour ! « Il y avait, à c
le parterre ne s’intéresse qu’à la passion dans la comédie et dans le
drame
, il jouait, jusqu’à la fin, le rôle des beaux jeu
Roi, une Reine, ils ont rendu le contraste plus choquant & leurs
drames
plus monstrueux ; je le pense du moins : voyons s
s monstres, & paroîtront beaucoup plus ennuyeuses. Malheur à tout
drame
ennuyeux ! le public est moins indulgent pour ce
en vogue, & nous avons tout lieu de le craindre : nos faiseurs de
drames
n’y visent-ils pas en tapinois ? D’ailleurs, dans
e goût un manuscrit, au haut duquel il y a en très gros caractere ***
Drame
héroïque. Un drame héroïque, grands Dieux ! me su
, au haut duquel il y a en très gros caractere *** Drame héroïque. Un
drame
héroïque, grands Dieux ! me suis-je écrié. Oui, m
ds Dieux ! me suis-je écrié. Oui, m’a-t-on répondu en riant, c’est un
drame
héroïque qu’on m’a prié de lire pour voir s’il es
ives de Diderot pour donner une nouvelle forme au théâtre français. —
Drame
sentimental. — Beaumarchais. — Mélodrame. — État
our parler plus exactement celui d’Eupolis, qui avait lui-même mis en
drame
la fable d’un pays de Cocagne). Le Grand ne conna
ses essais de tragédies ; mais plus tard il changea de carrière et le
drame
musical lui valut de grands succès. Mazarin avait
concert avec le musicien Lulli, l’un des divertissements, l’autre des
drames
sérieux. Je ne connais pas assez les anciens opér
lité journalière (que Diderot donne une prééminence si peu méritée au
drame
sentimental et à la tragédie bourgeoise, deux gen
nterie, Diderot lui-même est esclave des préjugés nationaux. Les deux
drames
dont nous venons de parler produisirent, lorsqu’i
ction et l’incohérence de cet ouvrage. Du reste, le style de ces deux
drames
est en général maniéré au dernier point : les per
istait longtemps avant Diderot des peintures sérieuses des mœurs, des
drames
touchants et des tragédies bourgeoises, et il exi
e véritables éloges, et la Chaussée avait déjà introduit en France le
drame
sentimental. Mais tout cela, dira-t-on, était en
endant une partie du dernier siècle, a prolongé un peu l’existence du
drame
larmoyant ; mais la tragédie bourgeoise n’a jamai
ière ligne Beaumarchais et Mercier. Beaumarchais n’a composé que deux
drames
dans le sens indiqué par son prédécesseur, Eugéni
publié par Léon de Seckendorff. 4. Je me souviens d’avoir lu dans un
drame
allemand, qui n’est pas plus mauvais que beaucoup
ent préoccupée de l’amour, n’aimera jamais, jamais ! Pourquoi donc ce
drame
est-il comique ? Comique ! Quel est le sens de ce
fort. Pour nous qui sommes toujours les personnages principaux de nos
drames
, auteurs et acteurs à la fois, nous entrons dans
ste a dominé l’homme, l’a vu, l’a jugé, et ne l’a pas vengé. Dans les
drames
modernes, la victime grandit jusqu’aux nuages pou
solument, ne sera jamais comique. Molière est-il dramatique ? non. Le
drame
, c’est l’action. Quelle est, en ce monde, la cond
sens le plus large de ce mot, oppose à la liberté, voilà le sujet du
drame
, le principe de la contradiction. Le triomphe de
caractere général auquel on doit reconnoître un bon & un mauvais
Drame
. La vraisemblance est l’essence d’une comédie sur
re sur la seconde espece : on le sait assez, les Auteurs qui font des
Drames
à baguette, ou qui en prennent le sujet dans la f
que je ferai ; mais il me suffira de dire que toutes les parties d’un
Drame
comique doivent être, comme le Drame même, marqué
dire que toutes les parties d’un Drame comique doivent être, comme le
Drame
même, marquées au coin de la plus exacte vraisemb
aujourd’hui d’adresser à nos comiques le même éloge. Depuis le fameux
drame
de Pinto154, jusqu’à l’Abbé de l’Epée, la comédie
Bouilly a oublié une invocation, c’est celle au sens commun. Quant au
drame
de Pinto, on peut lui appliquer ce vers de Virgil
uer par la troupe Italienne le Cabriolet volant, ou Arlequin Mahomet,
Drame
philoso-comi-tragique extravagant en quatre actes
ois actes, dans le même genre que la précédente. La fable de ces deux
Drames
graves, sérieux, imposants, & dignes du céleb
met, roman. Les situations les plus pathétiques sont puisées dans nos
Drames
& dans nos Tragédies modernes. Quant à mes pi
Le sérieux, qui est le fond de la tragédie, donne aussi à la forme du
drame
tragique un caractère spécial. Cette forme est si
oute l’attention des spectateurs sur le dénouement où il précipite le
drame
. Semper festinat ad eventum 15. Quelle doit êtr
s, et menace d’envahir la place entière. Il est dans la contexture du
drame
où tout se lie, où tout se tient comme les scènes
réelle dans cette farce vraiment assez gaie que dans aucun des grands
drames
sérieux du même auteur. En même temps Le Bourgeoi
s Grenouilles d’Aristophane : Grâce à moi, grâce à la logique De mes
drames
judicieux, Et surtout à l’esprit pratique De mes
le but pratique qu’elle se propose, il n’y a plus de comédie, mais un
drame
instructif ou touchant, et l’art en péril est à d
pelle emphatiquement la haute comédie ne sont pas autre chose que des
drames
moraux, et nous leur trouverions au besoin des pr
e Les Captifs de Plaute et l’Heautontimorumenos de Térence, sinon des
drames
tout pleins de pathétique ? Si le poète, évitant
infiniment au-dessus des premières50. Ils se conscient de l’ennui des
drames
de Destouches en constatant à leur honneur que ce
comique du poète grec89. Le Tartuffe est une belle satire en forme de
drame
; mais à quelques scènes près, ce n’est pas une c
e Tartuffe est une satire, entremêlée de sermons et terminée comme un
drame
moral, à laquelle l’auteur a eu soin d’ajouter un
arts d’heure durant, crache dans un puits pour faire des ronds » ; le
drame
étonné et indigné s’écrie par l’organe de son pri
e longs plaidoyers sur la corruption du monde que l’on peut animer un
drame
et le rendre vivant. À la fin de ces discussions,
rêt et les sentiments qu’elle inspire, la comédie passera au genre du
drame
instructif ou touchant, et il n’y a de là qu’un p
ous sommes assez heureux pour avoir un choix à faire. 39. Espece de
drame
composé ordinairement par des especes d’Auteurs,
r des especes de connoisseurs, & qui ameute contre les véritables
drames
, contre les véritables auteurs, contre les vérita
homme de maintenant qui traverse la foule héroïque et pittoresque du
drame
et de la comédie, et qui vient célébrer pour la p
eçon. Il voit aux prises la nature et la société, il devine l’éternel
drame
des passions mêlé aux passagères comédies de son
er, sur un point donné, tous les mérites du héros de la comédie ou du
drame
, à condition que tous ces mérites si divers, se f
ements et de surprises, d’aller plus loin que La Tour de Nesle et les
drames
de M. Bouchardy. Les anciens, nos maîtres en tout
n dramatique des Séleucides, et comme on se moquerait de cette loi du
drame
antique qui exigeait que l’on fît grâce au specta
dea trucidet. » De ces changements divers dans la comédie et dans le
drame
, la critique aura grand soin de tenir compte et d
les, les diverses comédies représentées sur leurs théâtres : satyres,
drames
, comédies — præxtextæ, togatæ, palliafæ ; comédie
avaient rien à y voir, qu’elles étaient cruellement déplacées dans ce
drame
du plaisir et de la joie où l’amour et l’esprit s
e. Il n’est pas fâcheux, chemin faisant à travers les comédies et les
drames
, de rencontrer des préceptes et des exemples dont
que les contradictions des gens de lettres sur toutes les parties des
drames
. Quoiqu’ils ne soient pas liés autant qu’ils devr
aux vivants les premiers fauteuils vacants à l’Académie, on parla des
drames
en général, de toutes leurs parties en particulie
e, d’avec le boursoufflage qui lui est nuisible. Dans le temps où les
drames
n’avoient pour but & pour sujet que la gloire
vons déja citées, afin de prouver par-là même, qu’en manquant dans un
drame
à l’une des regles établies par le bon sens, &
telle place que nous nous ingénions à la trouver partout. Ce que les
drames
et les comédies de Shakespeare en contiennent, on
rez un égal plaisir à le déchiffrer au piano. 1. « La musique des
drames
de Shakespeare », 15 janvier 1835.
t décousues. Celui qui, au lieu de placer le dénouement à la fin d’un
drame
, ou n’en fait point, ou le met au milieu de la pi
piece, s’il ne sent, non seulement les détails, mais l’ensemble d’un
drame
. Pourra-t-il sans cela saisir à tous les instants
jet ? Saura-t-il distinguer & saisir les ressorts principaux d’un
drame
pour les rendre avec plus de force, & les fai
mauvais sujets. Nous traiterons ainsi toutes les diverses parties du
drame
comique jusqu’au dénouement inclusivement ; &
précurseurs du Dante ; qu’on a retrouvé les germes déjà puissants des
drames
de Shakespeare. Homère lui-même, quoique placé à
ls connaissent admirablement tous les ressorts capables d’imprimer au
drame
une marche rapide. Molière n’eut garde de dédaign
’on dit, que ce qu’on fait dans les pieces larmoyantes & dans les
drames
ne soit dans la Nature ». — Eh bien, que prouve c
e ? Il est donc faux qu’on ne veuille plus que du larmoyant & des
drames
. Je dis plus, je soutiendrai que leurs plus grand
oses dignes de figurer avec les situations dont ils remplissent leurs
drames
. Tindare est livré aux tourments les plus affreu
lignes entieres de points. Peut-être même les acteurs qui jouent nos
drames
les embellissent encore en y faisant les beaux br
nt souvent essuyé des jugements définitifs très injustes. Un de leurs
drames
ne réussissoit-il pas sur un théâtre, ils le port
ulent rire à la comédie, & pleurer à la tragédie : à la Ville les
drames
ont désormais besoin de s’étayer de la musique &a
seulement ; les connoisseurs viendroient en foule pour les juger. Les
drames
qui ne se traîneroient qu’avec peine jusqu’à la t
nir s’il ne se varie continuellement. Qu’on cesse d’y représenter ces
drames
étonnants qui blasent le goût, & produisent s
ta en 1657. La pièce italienne avait été traduite ou plutôt imitée du
drame
espagnol, de frà Gabriel Tellez, par Onofrio Gili
to di pietra accommodé aux besoins de la commedia dell’arte 35. « Le
drame
s’ouvre par un entretien que le roi veut bien acc
e fameux Convié de pierre, qui devait si merveilleusement inspirer le
drame
, la poésie et la musique. Nous n’avons pas l’inte
io, Spectacle pour Thalie apprêté par Clio, Et de ton Étourdi dans ce
drame
frivole Tu vis plus d’un acteur anticiper le rôle
ta voix expirante unirent leur prière, Quand des jeux de la scène au
drame
du trépas Tu passais tout d’un coup, et devais fa
nchantent, nos poëtes font très bien d’en larder plusieurs dans leurs
drames
, & de faire même des pieces exprès pour en am
re. Qu’on parcoure tous ses ouvrages : quand une fois la fable de ses
drames
est en train, il n’en interrompt jamais la marche
eces ont-elles disparu avec l’anecdote qui les avoit fait naître. Ses
drames
triomphants sont le Babillard, les Dehors trompeu
fortunée, une passionnée, une éloquente… l’honneur et la maîtresse du
drame
moderne, qui est né avec elle, qui est mort avec
eci est bon, ceci est douteux ! Comment donc, ces rhéteurs donnent au
drame
son droit de bourgeoisie ! Ils donnent ses lettre
mment ferait le poète pour tirer une comédie plaisante de cet affreux
drame
? Certes, j’imagine qu’il y avait de quoi attendr
qu’il y avait de quoi attendre impatiemment le dénouement d’un pareil
drame
, à une époque où l’on n’avait encore abusé de rie
parti royaliste et dévot se réveille, il s’oppose à ce qu’on joue ce
drame
que déjà il sait par cœur. Molière, en ce moment,
; voilà comment il avait trouvé moyen de compromettre le roi dans son
drame
, bien mieux qu’en lui empruntant ses bons mots !
, on était sûr de l’obtenir sur-le-champ ; rire ou larmes, comédie ou
drame
; poésie, satire, morale, bouffonnerie. Quel subl
mains, dans cette comédie en trois actes, il n’y a pas, dans tout le
drame
moderne (et Dieu sait que nos illustres ne se son
nos illustres ne se sont guère tenus dans les limites naturelles), un
drame
qui soit plus complètement triste, dans le fond e
i jouent : celui-ci la tragédie, celui-là la comédie, et cet autre le
drame
; enfin un commissaire royal et un directeur du T
les plus faciles ; tout s’arrête aussitôt, pas une comédie et pas un
drame
; en ce moment la tragédie est muette, et même le
clatantes, parées et nouvelles, dont la critique habillait les petits
drames
, les petits vaudevilles, les petits chefs-d’œuvre
in vous allez faire de rien quelque chose, une comédie d’un geste, un
drame
d’un seul cri : émue ou riante, à votre aspect, s
ns le cœur ! Oui, c’est là, sinon une belle comédie, au moins un beau
drame
. Oui, c’est là une vive colère, un généreux entho
ens et de jeunes femmes qui jouent, dans ses compositions faciles, le
drame
éternel et toujours changeant de la jeunesse et d
i fait deviner à l’avance toutes les sales perfidies. Elmire, dans ce
drame
terrible de L’Imposteur, c’est tout à fait le poi
défaut, à la vérité, mais il ne tire pas à conséquence comme dans un
drame
. Nous demandons que tout l’intérêt s’y réunisse s
les prologues qui exposent les caracteres de tous les personnages du
drame
, qui les mettent en action, & qui font marche
p de soin, & l’affranchit fort jeune. César gémissoit de voir les
drames
de Térence dénués de cette force comique qui dist
se vante, elle s’adore, elle est la comédie universelle, elle est Je
drame
sans fin ; elle a l’Univers pour témoin, et le ge
t ans, nul ne peut savoir de quelle comédie il sera le héros, de quel
drame
il sera la victime ! Il n’y a même que les plus g
e étrange et agréable exploitation de l’homme par l’homme, un nouveau
drame
où le capital joue, en se moquant, le rôle ingrat
à ma vocation sur la terre ; de vous qui m’avez fait jouer, même des
drames
; de vous qui avez mis le sanglot à ma voix, la p
e vous avouerez cette vérité formidable : — je suis un hypocrite ! Le
drame
achevé, mademoiselle Mars revint sous la cornette
, belle, intelligente, s’il en fut, et grande et bien taillée pour le
drame
; l’homme est digne de sa femme, il est plein de
toutes choses, car elle s’occupait tout à la fois de sa fortune et du
drame
nouveau. — Où en sont mes terrains des Champs-Ély
rrompu au commencement du premier acte ; et pourtant, à mesure que le
drame
se développe, on voit sa corruption croître telle
es criminels sublimes, ces brigands héroïques qui remplissent tant de
drames
modernes, et habituent nécessairement le spectate
ourir 117. Le suicide, qui tient tant de place dans nos romans et nos
drames
, paraissait à Molière une folie et un crime tel,
toit point de l’Art du Théatre ; il ne connoissoit ni la texture d’un
Drame
, ni la filiation des scènes, ni les différentes n
moralités, mystères, soties, histoire du ciel, histoire de la terre,
drames
, miracles, coups d’épée, coups de soleil ! Rien q
c’était admirable. Dans L’Avare surtout, Grandmesnil allait jusqu’au
drame
. On ne riait plus, on avait peur. Cet homme avare
là, le feuilleton s’empara de la mort de M. Armand, et — il en fit un
drame
, une comédie, une chose en l’air. Même (on nous g
es haillons vous retrouvez facilement l’orgueil du grand seigneur, le
drame
et ses douleurs, la comédie et son rire. Ô toute-
ver les meilleurs lambeaux ! Même dans une parole il devinait tout un
drame
. Il a pleuré, entendant raconter un jour cette pa
es autres ; cela les charme de se composer eux-mêmes à eux-mêmes, des
drames
où l’on voit les princes aux genoux des soubrette
aut se souvenir de tous ses tableaux, de tous ses livres, de tous ses
drames
; c’est là une petite vanité dont personne n’est
ce inépuisable des plus aimables et des plus poétiques inventions. Le
drame
est là, caché sous les fleurs. Écartez ces roses,
depuis ce jour il l’entoura d’amour et de respects. Tel est ce petit
drame
, un drame tout fait, et d’une simplicité si grand
jour il l’entoura d’amour et de respects. Tel est ce petit drame, un
drame
tout fait, et d’une simplicité si grande, que Sha
ros-René du Dépit amoureux, et l’isoler, même de Marinette. Séparé du
drame
dans lequel il est placé, ce fameux capitaine Par
iste se sent défaillir. Quand le parterre put comprendre enfin à quel
drame
il venait d’assister, le parterre applaudit à out
incessamment la comédie et le roman, le vaudeville et l’histoire, le
drame
et le journal, un rien les détraque… un rien les
eux et des amoureuses condamnés aux travaux forcés de la poésie et du
drame
! Ah ! natures perfides, insensibles, vaniteuses,
fs pour que nous portions un vif intérêt à cette aimable héroïne d’un
drame
véritable. Supposez en effet, que Molière ait oub
ieté même a quelque chose de solennel ; prendre congé du flonflon, du
drame
improvisé sur le tréteau, et des émotions à bon m
nt pas d’un certain feu ironique. Pour elle, tout est nouveau dans ce
drame
: la majesté du langage, la profondeur de la leço
qu’on ne saurait le dire, des habitudes déjà violentes, c’est que le
drame
qui se présente à chaque instant, dans cette comé
mber dans ce piège, à savoir le grand effet dramatique ! — En vain le
drame
se montre et se fait sentir à l’esprit de cette f
e du troisième acte, quand sont réunis les divers acteurs de ce grand
drame
, et quand, seule entre ces vanités furieuses, la
tranges de l’esclave poltron et du dieu en bonne fortune ; on aime ce
drame
singulier, dans lequel la foudre de Jupiter tonna
ole, en honnête femme. Je dis honnête ; car placez-moi dans un de nos
drames
une affranchie, amoureuse d’un beau jeune homme,
magnifiques tentatives, ces folies, cette représentation complète du
drame
antique, tout cela pour aboutir à un dénouement à
erfide, quel danger c’est courir ! Ici nous nous trouverions en plein
drame
, si nous n’avions pas, pour nous réjouir quelque
t, l’argent et l’amour, toutes les délices se réunissent dans le même
drame
pour réjouir le jeune roi de cette cour brillante
a emporté sans coup férir, sur toutes les atrocités bien combinées du
drame
de la Porte-Saint-Martin. Ce poète-là, convenez-e
mitation, excepté dans le dramatique. « Mais un moyen sûr de gâter un
drame
& de le rendre insoutenable à tout homme de g
tants étoient dessinés avec la même force, ils rendroient le sujet du
drame
équivoque ». Voilà la raison triomphante à laque
ublier Corneille en cette éclatante manifestation de la comédie et du
drame
. Corneille écrit Le Menteur, et les trois dernier
premières années de notre poète, que d’en faire un des témoins de ce
drame
sanglant ; c’est faire un peu trop d’honneur au p
rine, que tout à l’heure, évoqué des abîmes par la toute-puissance du
drame
aux mille aspects, Don Juan va paraître ? On ente
naît d’autre Dieu que son épée, et d’autre honneur que son courage. O
drame
étincelant des vérités les plus sévères ! Austère
ai, si l’on n’est frappant. « L’histoire d’un tel peuple est un long
drame
, où il compte avec complaisance les coups de théâ
s soucis, et jusque dans les tristesses du foyer domestique ; dans ce
drame
long, monotone et doux de la vie de famille ; dan
uceur extrême D’engager à ce Dieu son amour et sa foi ! y a tout un
drame
dans l’œuvre de Racine, un drame qui est l’image
son amour et sa foi ! y a tout un drame dans l’œuvre de Racine, un
drame
qui est l’image de sa vie, qui a ses péripéties,
ée de l’optique théâtrale vient achever la justification du poète. Le
drame
, surtout notre drame classique avec sa loi d’unit
rale vient achever la justification du poète. Le drame, surtout notre
drame
classique avec sa loi d’unité, ne permet pas touj
upable qu’en le faisant passer du vice au crime ; il faisait alors un
drame
et non une comédie ; et ce qu’il a voulu faire, c
teur, ni athée ; il n’y a plus qu’un parricide ; nous tombons dans le
drame
vulgaire et repoussant. Molière a dû rejeter ce m
ident que nous sommes dans le domaine de la convention comme dans les
drames
mythologiques. Nous ne croyons pas plus au monstr
pas plus loin, c’est que Molière a voulu faire une comédie et non un
drame
. Une dernière question qui se présente à nous et
poète. Molière a voulu faite une comédie ; le poète moderne a fait un
drame
: la pensée fondamentale reste la même. Après ces
vent les dénouer. Il en est cependant qui servent encore davantage au
drame
, puisqu’elles donnent plus de rapidité, plus de r
générale, puisqu’on pourroit la retrancher sans nuire à la marche du
drame
. On y promene le spectateur dans une galerie de p
signifioit je parviendrai à lier fortement toutes les parties de mes
drames
à l’action principale, à rendre tous mes personna
chûte d’une piece. Cependant, me dira-t-on, on joue très souvent des
drames
remplis de ces détails qui ne sont rien moins qu’
eux que la malice des Dames les plus expertes ». Ce qu’on voit de ce
drame
prouve assez que rien n’en peut être décent. S’il
re. Et M. de Voltaire, l’Auteur qui a mis le plus de décence dans ses
drames
, est certainement de cet avis. Après avoir traité
mme comédie, c’est douloureux et c’est amer; comme pièce enfin, comme
drame
, puisque c’est le mot générique, je trouve que c’
shakespearienne vibrant aux souvenirs de nos vieux temps, ni même le
drame
de Schiller poussant nos cris d’indépendance, enc
s n’en sommes pas là. Nous avons, il est vrai, pour nous consoler, le
drame
des instructions criminelles, la comédie médicale
us déréglée ne sauroit jamais aller au-delà de la nature, témoins ces
drames
monstrueux qu’on expose hardiment sur la scene, &
résentation des mœurs sociales dans le cercle de la vie privée249, le
drame
comique a pour condition l’observation250. Ses pe
ut âge, de tout sexe. Les Auteurs qui connoissent la marche aisée des
Drames
anciens, les entrées & les sorties forcées de
gnoble & de mauvaise compagnie sur mes acteurs, & sur tout le
Drame
. Je me tus ; & j’ai effectivement remarqué qu
emme, ses enfants ; & l’on prononcera après, si l’on veut, que le
Drame
honnête & sérieux est sans chaleur, sans coul
volé par ses prédécesseurs, & de ne pouvoir pas faire même un bon
Drame
. Il en est des caracteres du cœur humain, comme d
t tenterent de diminuer sa gloire en lui disputant l’invention de son
Drame
. On le croiroit en lisant ce que dit M. Diderot l
ien avec le Fils naturel. « Quelles sont les parties principales d’un
Drame
? l’intrigue, les caracteres & les détails. «
que, au Misanthrope, ce vif et frais intérêt qu’il faut prendre à des
drames
? On assiste à ces spectacles avec indifférence,
pourtant aux grandes personnes comme aux écoliers l’hallucination du
drame
comique ou tragique2. Ah ! Corneille, Racine et M
cles et le squelette pour devenir un chirurgien ; il n’a pas fait ses
drames
les plus moraux pour instruire, pas plus que Mich
te peu à la morale. Une des principales immoralités des romans et des
drames
, c’est de faire croire à la possibilité de l’alli
urgeois de la jeunesse de Louis XIV ; mais Dupuis et Desronais est un
drame
, et L’Amour médecin est une comédie. Quelques mot
t dans ce qu’elle a de risible : il fallait que cette peinture fût un
drame
, c’est-à-dire une action capable d’exciter quelqu
onnage de comédie. Shakespeare a converti le dialogue de Lucien en un
drame
historique où son génie énergique et bizarre a pr
théâtre étranger. L’imitation ne peut être bien conséquente, dans un
drame
fait à la hâte pour amener, dans différents inter
ut-être l’Auteur a-t-il lié si intimement le jeu de ses entr’actes au
drame
, qu’ils en sont inséparables : mettons mes lecteu
lecteurs à portée d’en juger sans avoir recours à la piece. EUGÉNIE,
Drame
en cinq actes, en prose. AVANT-SCENE. Le Lord Co
omas Corneille, de Boisrobert, & de Moliere, &c. EUGÉNIE,
Drame
en cinq actes & en prose. Nous avons déja
e ou une Comédie. On n’avoit pas encore imaginé de donner le titre de
Drame
aux pieces amphibies. LES GÉNÉREUX ENNEMIS, Coméd
ngleterre, Schiller est bien intrigué, Sa touche est légère ; Mais du
drame
fatigué, Par sa verve subjugué, J’aime mieux Moli
CHAPITRE XVII.M. DORAT. Les deux Reines,
Drame
héroïque en cinq actes & en prose, mis à côté
les, comme ces médicaments amers que l’on cache dans des gâteaux. Les
drames
, tragiques ou comiques, sont au suprême degré des
te ou indulgent comme Philinte 30, sans s’apercevoir que, dans chaque
drame
, divers types étaient opposés pour faire contrast
ent action ; nous donnerons le nom d’action à ce qui se passe dans un
drame
depuis l’exposition jusqu’au dénouement. Il faut
ée63. Selon moi, les moralités doivent être fondues dans le corps du
drame
, & non dans une piece à part. D’ailleurs, n’e
ong-temps. Leurs ennemis se sont ligués avec le comique larmoyant, le
drame
& plusieurs autres tyrans, qui tous ont usurp
nouveau. En attendant qu’il se présente des comédies originales, des
drames
remplis d’une passion sincère, elle doit s’appliq
et l’a exprimée avec un suprême génie dans le Misanthrope 126. Que ce
drame
sans action et sans dénouement soit, au point de
lus digne et la meilleure de s’en acquitter. Ce n’est pas l’usage des
drames
ni des romans de donner beaucoup de place au devo
les plus saillants qui sont dans Pourceaugnac. Nous avons analysé ce
drame
scene par scene dans le premier volume, Chapitre
de Molière à une distance infinie au-dessus de l’immense majorité des
drames
et des romans d’amour464. Mais, dans ce grand e
ux amours obliques ou contre nature qui remplissent nos romans et nos
drames
contemporains, il n’en parle jamais : ces aberrat
merveilleusement leurs moralités en les mêlant à des larmes. Si leurs
drames
sont tristes, en revanche ils me paroissent eux-m
ec le même avantage, comparer une des farces de Moliere à l’un de ces
drames
modernes où l’on croit mettre tant de philosophie
omme le serpent ; qui s’y sont accrédités à l’aide d’une épître, d’un
drame
, ou d’un bouquet insipide, & y traitent du ha
rs talents, auront caché la misère et la nullité des Poètes. Tous ces
drames
, mis à la place de la vraie Comédie, ont fait pen
S’il est ainsi, la vraie Comédie n’existera bientôt plus que dans ces
drames
de société que leur extrême licence (car ils peig
ent et avec verve : « Mais, s’il vous plaît, de même que le vrai beau
drame
que Molière avait en main c’était de faire Alcest
sonnage tellement étranger à l’action qu’il paraît comme extérieur au
drame
lui-même, surajouté, et que, par conséquent, il n
? Oh ! il est bien l’homme de son temps. Il lui demande de faire des
drames
. C’est dans les drames que l’on peint les vices o
omme de son temps. Il lui demande de faire des drames. C’est dans les
drames
que l’on peint les vices opposés aux vertus et qu
l’on inspire l’horreur des uns et le culte des autres. C’est dans les
drames
que l’on part en guerre contre les grands crimine
je le tiens, pour Tartuffe et Don Juan précisément, comme créateur du
drame
en France. Mais il ne pouvait pas le faire souven
manque peut-être au XVIIe siècle, c’est la comédie sérieuse, c’est le
drame
sous un nom ou sous un autre. Entre la tragédie q
t le drame sous un nom ou sous un autre. Entre la tragédie qui est le
drame
histprique et qui ne peint pas les mœurs des homm
issant la définition de la comédie, on arrivera tout naturellement au
drame
. Déjà au début du XVIIe siècle, Fénelon, qui a to
la comédie, trace le programme de la comédie élargie, c’est-à-dire du
drame
. Il définit la comédie « l’ouvrage dramatique qui
miques ou tragiques, des bourgeois et des hommes du peuple ; c’est le
drame
. Quelques années plus tard, il allait apparaître
a scène et s’y maintenir. Et maintenant, puisque Molière a fait des
drames
, pourquoi n’en a-t-il pas fait davantage ? Pour p
nsidère comme de nature à l’assainir. Et enfin Molière ne fait pas le
drame
, à l’ordinaire ; il n’attaque pas les vices, il a
sairement que la vertu soit toujours ennuyeuse. La Chaussée, c’est le
drame
naissant et encore maladroit. Nous avons indiqué
tragique un peu fade de La Chaussée. Chose étrange qu’il demande des
drames
à Molière, que Molière lui en donne un ou deux, e
t il n’y a pas tant là de quoi se vanter. On parle sans cesse dans le
drame
de ses abominables scélératesses. Mais où sont-el
quand on jouait Le Roi Lear. C’est que ni l’un ni l’autre ne sont un
drame
, au vrai sens du mot : car on n’y agit point. La
d’attention à ces deux rôles, qui ont leur importance réelle dans le
drame
. 4 septembre 1871. IV. Oronte J’ai vu jou
, en même temps qu’une comédie de mœurs et une étude de caractère, un
drame
de situation. Je défie qui que ce soit au monde (
Comédie-Française ! Eh bien ! tel est la vis comica de ce merveilleux
drame
, que la salle, en dépit des artistes, était prise
raison de ce long retard à introduire celui qui doit être le héros du
drame
. C’est une raison tirée des lois nécessaires de l
terrible autant qu’injustifiable. Cette prévention, c’est le pivot du
drame
. Il fallait donc l’établir si fermement qu’il ne
sur sa physionomie et sur son jeu, les transformations que réclame le
drame
. Ajoutez que ces rôles sont très lourds, car l’ac
évanouit ? est-ce qu’elle en est frappée au cœur comme une héroïne du
drame
moderne ? Eh ! non, c’est un transport d’allégres
lery dans Numa Roumestan. Mais Mlle Cerny, qui est délicieuse dans le
drame
de Daudet, jouerait Rosine à contresens si elle y
lgré la grâce vive et aimable de Mlle Croizette. C’est le malheur des
drames
qui touchent à la politique de subir ainsi les fl
théâtre ! Le hasard peut-il, doit-il avoir un rôle dans l’action d’un
drame
? Cela semble contraire à l’essence même de l’art
qu’il ne jaillit point logiquement des passions mises en jeu dans le
drame
. C’est qu’il n’était pas nécessaire que cette tui
t plus au courant de ces détails de perception. Dans tout le reste du
drame
, Turcaret est bafoué, vilipendé, foulé aux pieds,
et gouaillant sur cette bonne aventure. Je ne sais à quel endroit du
drame
, un des personnages de la pièce, parlant de M. Tu
lain-pied dans ces sentiments de haine, dont il a besoin pour que son
drame
soit intéressant. Le Turcaret, de Lesage, n’indig
aquelle je ne sais point d’exception : il faut absolument que dans un
drame
, on s’intéresse à quelqu’un ou à quelque chose. L
Nicomède, ou Sertorius, ou Bérénice ou même cette Mérope, qui est un
drame
aussi bien fait et aussi pathétique qu’il est mal
éfaillances. Il y a des morceaux excellents dans les tragédies et les
drames
qu’il écrivit auparavant et depuis. Les Fils ingr
sirait le jour où l’on restituerait à la représentation son véritable
drame
. Il est étrange que personne n’y ait pensé, et ce
a chose leur avait paru d’autant plus singulière qu’il n’y a guère de
drame
plus touchant à la lecture, que la composition en
isantes à m’expliquer ce mécompte. Je vois bien que tout l’intérêt du
drame
est fondé sur un danger qui ne nous paraît plus t
fonneries, rappelle le gracioso qui figure d’obligation dans tous les
drames
composés par-delà les Pyrénées. Il y a, de L’Étou
tile ; si le retour n’enfante pas l’obstacle, c’est un défaut dans le
drame
, qu’il est très imprudent d’annoncer sur l’affich
s difficultés, ou plus séduisants & plus propres à la marche d’un
drame
? quelle erreur ! Passons à l’article qui les reg
Bruyère lui aurait peut-être accordé la préférence. Molière touche au
drame
, et produit un effet immense qui traverse les siè
curieux article sur cette Maison de Molière où venait de se passer le
drame
rapporté par Grimarest : « Cette maison, dit M.
tte farce, si gaie, est en réalité lugubre comme le plus sinistre des
drames
. Les seuls honnêtes gens de la pièce, Oronte et M
tte pièce bouffonne, il y a quelque chose de sous-cutané qui tient du
drame
, et ce n’est pas seulement pour se venger d’un ge
it jamais trompé son époux. « Moi, dit MmeSand dans la préface de son
drame
intitulé Molière, je crois que Molière eût mépris
personnalité même de Molière, mais il est beaucoup plus complet comme
drame
. Quelle œuvre et quelle hardiesse ! S’imagine-t-o
mantisme (puisque le mot était à la mode) avait toujours existé. Quel
drame
est plus romantique que Dom Juan, ou le Festin de
ant au tragique, puis ramène au rire la comédie qui s’éloigne vers le
drame
, — et quel drame ! — tout est parfait, tout est a
puis ramène au rire la comédie qui s’éloigne vers le drame, — et quel
drame
! — tout est parfait, tout est achevé. Suprême qu
e La Tempête, une histoire d’amour du charme de Roméo et Juliette, un
drame
aussi poignant qu’Antoine et Cléopâtre. Sa parole
us rirez, et dès-lors ma cure est achevée. Depuis assez longtemps de
drames
abreuvée, Je vivais de mes pleurs ; rien n’est mo
and vous avez écrit, comme philosophe hégélien, une Méditation sur le
drame
comique, vos premières et vos dernières lignes on
ène la scène, et non lui. C’est donc pur contre-sens de la pousser au
drame
et de donner à Alceste les amertumes tragiques, l
la scène ? Ce ouais , ne vous met-il pas en garde ? Est-ce un mot de
drame
, ce ouais , ou bien de comédie ? « Ouais ! notre
es la haine sauvage de ce Timon d’Athènes, dont Shakespeare a fait un
drame
, — espèce de monomane qui passe en un clin d’œil,
le fourbe damnable ! &c. Les Auteurs qui se bornent à faire des
drames
, parcequ’ils trouvent très commode de prendre dan
de Rousseau, exprimer mon opinion personnelle sur le but moral de ce
drame
. On peut résumer ainsi les accusations de l’auteu
lle, ou les Coureurs de cachets. Le Bourgeois gentilhomme est donc un
drame
d’une composition toute particulière, et qui pour
itiées, et destiné à être représenté devant elles, sous la forme d’un
drame
symbolique (symbolica et dramatica representatio)
gulières, il s’en faut de beaucoup; ce ne sont pas même de véritables
drames
, puisqu’il n’y a ni plan ni action : ce sont des
joue quelques pièces de Hauteroche : son Esprit follet est un mauvais
drame
italien, écrit en style de Scarron, et fait pour
grand nombre, & se voient sacrifiées, avec quelque justice, à ces
drames
sans feu, sans imagination, & qui ne doivent
de croire que Destouches a fait les scenes les plus brillantes de son
drame
avant que d’être bien sûr de son plan général. «
XXII. De l’Intérêt. L’intérêt est l’ame de la piece : sans lui un
drame
, quel qu’il soit, ne fait que naître & mourir
le mettre, pour les dénouements comme pour les autres parties de ses
drames
, au-dessus de tous les Auteurs. Il faut observer
nt. Le premier jour on condamne la piece ; on raisonne ensuite sur le
drame
; on est surpris que certaines scenes, certaines
nt des arabesques, jeter la préface au milieu, les réflexions dans le
drame
, les bêtises dans les réflexions, et l’épilogue a
HAPITRE XV. Des Actes. Les Anciens appelloient acte la partie d’un
drame
qu’ils renfermoient entre deux chœurs. Comme notr
ion, parlons à présent de ce que nous entendons par-là nous-mêmes. Un
drame
où l’unité d’action est observée, est selon nous
seconde sont de grands Seigneurs : il reste à savoir lequel des deux
Drames
est plus utile à l’humanité. Que le Lecteur décid
sprits et du progrès de la nation elle-même. Alors nous comprenons ce
drame
tout hiératique, dont l’empire se prolongea jusqu
ns quis dolents et yrès ! Elle prend part à toutes les péripéties du
drame
et, quand approche le moment fatal, on la voit ch
connaissent une poésie pastorale meilleure que celle de Florian ; le
drame
intime et domestique naîtra peut-être dans quelqu
lui a donné sa dernière et sa plus vive expression. De même, dans le
drame
de la vie de Molière, le contraste entre le rire
t-être qui soit au théâtre français, parce qu’il laisse planer sur le
drame
le mystère enchanteur de la poésie, parce qu’il i
er; mais cela suffit pour que l’imagination prenne son vol, et que ce
drame
d’un jour, dont il a déroulé devant nous les rapi
re pour l’action le démêlement de l’intrigue, et de ne reconnaître le
drame
que dans les pièces où se complique l’imbroglio d
eulement; il met Célimène en demeure de s’expliquer; il fait faire au
drame
un pas en avant, il agit. À ces deux égards, le r
nirait par trouver dans ce simple dialogue les éléments essentiels du
drame
. Tout sert aux grands poètes. Une parole jetée en
’une longue suite d’imprécations. Deux choses sont admirables dans ce
drame
, dont Shakespeare a malheureusement affaibli l’im
irque. Dans les comédies de Molière la satire ne l’emporte pas sur le
drame
, et la recherche des succès équivoques, par le fa
nous épanchons sur la beauté d’un vers, sur la bonne contexture d’un
drame
, sur l’inopportunité du récit de Théramène, sur l
er et moi nous aimons tant à citer, M. Frédéric de Schlegel a fait un
drame
intitulé Alarcos. Pourquoi jamais personne n’en a
sobre d’incidents, parce que la pauvreté de la matière extérieure du
drame
, n’offusquant point l’idée, la laissa incessammen
d seigneur méchant homme après le gueux et le cuistre abject. Mais ce
drame
étonnant est moins une peinture des mœurs contemp
ne piece pour la rendre plaisante. Ces ressorts, comme tous ceux d’un
drame
, produisent différents effets, selon le génie de
ls de votre ouvrage : les premiers en feront une comédie héroïque, un
drame
, ou bien une piece que l’on ne pourroit permettre
les deux très mauvaises, toutes les deux imitées, au meilleur de ses
drames
dû pareillement à une imitation, mais plus heureu
mique ne prévalait pas exclusivement ; le sentiment, la passion et le
drame
y tenaient une bonne place ; la bouffonnerie n’y
vertu des belles âmes ! On ne te trouve plus, chez nous, que dans les
drames
; L’égoïsme, insensible à la voix du malheur, Aux
u’une comédie angloise fort irréguliere (comme le sont la plupart des
drames
d’une nation d’ailleurs si riche) m’a fourni les
beautés, & peut-être davantage, preuve incontestable que dans un
drame
les plus petites choses doivent être liées très f
I. La moitié de cet acte renferme à-peu-près tout ce qui est dans le
drame
françois ; mais le fils de Béverley ne paroît pas
transcrire. L’année suivante n’amènera pas encore le dénouement de ce
drame
, mais y jettera des incidents propres à en ranime
ère de la même étendue. On ne voulut pas sentir que, dans un-genre de
drame
destiné à peindre la vie commune, le langage mesu
pour devenir victime à son tour de leurs sentiments dénaturés ; et le
drame
serait invraisemblable, si, l’avare étant père de
dieux, l’absence de toute raison, de toute règle dans la conduite du
drame
; et tout cela mêlé des saillies de l’esprit le p
die (car tel est le nom générique donné à une si singulière espèce de
drame
) n’est pas sans doute une peinture de la société
personnages et de styles que chez les Espagnols. Les tragédies et les
drames
historiques de Shakespeare admettent le mélange d
ent pour but de combattre le vice et d’exciter à la vertu ; ce fut le
drame
de l’époque. Enfin, sous les noms de farces ou de
nore ou veut se cacher à elle-même. Molière n’est point allé jusqu’au
drame
, comme le lui a reproché un auteur hétérodoxe du
’un de l’autre : tels sont les acteurs et les principaux incidents du
drame
politique auquel Poquelin assista. Bien jeune enc
le sel un peu gros, mais bien gaulois, de Sganarelle (1660)16, et le
drame
un peu pâle de Don Garcie de Navarre (1661), il s
’âpreté de la haine. Il n’y a pas une langueur dans la conduite de ce
drame
dont l’exposition est aussi heureuse121 que son d
ndrin : car il l’avait déjà délaissé dans La Princesse d’Élide, et le
drame
de Don Juan 132. Mais l’un n’était qu’une improvi
lulaire, ce n’est pas le vice d’Euclion qui produit les péripéties du
drame
; car cet indigent qui a trouvé de l’or est victi
rival de son fils. L’odieux et le comique Mais jusqu’à présent le
drame
ne se serait point engagé si l’avarice d’Harpagon
maîtrisaient et précipitaient son travail. L’attachante simplicité du
drame
français a remplacé la fatigante complication de
our remettre jamais sous le joug la liberté de son goût. En lisant un
drame
comique ou tragique, elle ne consulte pas ce qu’i
servé ni éprouvé les sentiments raffinés qui composent le tissu de ce
drame
émouvant. Elle était simple et bonne, comme cette
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