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1 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
s aux devoirs stricts du bibliographe, il ne laisse pas prescrire les droits de la littérature et du goût. I. La comédie
e donne lieu à trois questions intéressantes : La comédie a-t-elle le droit de se mêler des choses divines et de la main la d
ise ; mais depuis qu’il était devenu profane et mondain, s’arroger le droit de prêcher, n’était-ce pas empiéter sur le domain
de prêcher, n’était-ce pas empiéter sur le domaine spirituel, sur les droits de l’Église ? On le voit, la question du Tartuffe
C’est en vertu, d’un principe semblable que l’Église se réservait le droit de juger les souverains et de décider les questio
le droit de juger les souverains et de décider les questions mêmes de droit civil, non pas en tant qu’intérêts temporels, mai
cipe que l’Église se considère encore comme investie, jure divino, du droit d’enseigner, et regarde comme une usurpation tout
uffe, au contraire, était une revendication pour la raison profane du droit de séparer la vraie piété de la fausse, de flétri
ie piété de la fausse, de flétrir celle-ci en respectant l’autre ; ce droit , il est vrai, n’avait jamais fait défaut à la lib
n’était pas le croyant, c’était l’homme du monde qui s’attribuait le droit de se défendre contre le faux dévot. L’Église pré
eau sacré, il y avait là des intérêts purement humains qui avaient le droit de se défendre par des armes profanes. En un mot,
la raison libre, tous les délits moraux menaçant les intérêts et les droits de la société et des individus, lors même que ces
vice qui bénéficiera d’une indemnité privilégiée. Ce qui confirme le droit de la comédie et de la morale profane à combattre
te complaisance. C’est pourquoi la comédie réclame impérieusement son droit  ; car elle n’admet pas de prescription ni d’accom
l’on peut appeler en morale « les lois existantes », c’est-à-dire le droit humain, le droit des familles et des propriétés.
r en morale « les lois existantes », c’est-à-dire le droit humain, le droit des familles et des propriétés. De son côté, l’Ég
Au reste, nous ne nous sommes placés jusqu’ici qu’au point de vue du droit strict, tel que l’exige la morale. Mais il y avai
du droit strict, tel que l’exige la morale. Mais il y avait un autre droit bien supérieur qui dépassait toutes ces considéra
oit bien supérieur qui dépassait toutes ces considérations ; c’est le droit de l’art, qui est souverain dans sa sphère comme
t souveraine et n’avait pas besoin de la permission de Bourdaloue. Le droit de peindre avec vérité et profondeur tous les gra
érité et profondeur tous les grands côtés de la nature humaine est un droit primordial et imprescriptible, comme le droit pou
a nature humaine est un droit primordial et imprescriptible, comme le droit pour le savant de poursuivre toute vérité. Si l’a
ique morale, et nous croyons, à ce point de vue même, avoir établi le droit strict de Molière ; mais quant à lui, il n’avait
ne relevait que de lui-même ; car l’art aussi possède une autorité de droit divin. Nous n’avons pas à entrer dans l’appréciat
Nous retrouvons ici le problème déjà discuté : la comédie a-t-elle le droit de porter sur le théâtre les choses sacrées, et d
dans l’exécution. Il ne s’agit donc pas de savoir si Molière avait le droit de mettre un athée sur la scène, mais si en faisa
te. Mais, après tout, le mot a été retranché, et nous n’avons plus le droit de l’imputer à Molière ; car nous sommes libres d
r deux choses : l’une, qu’Alceste, dans cette pièce, ne soit un homme droit , sincère, estimable, un véritable homme de bien ;
, que c’est lui qui a raison et qu’il a pour lui la justice et le bon droit  ; lorsque nous rions de lui, c’est un rire sympat
d’autres personnages, comme Célimène et les marquis, croient avoir le droit de le persifler, ce n’est pas avec notre conniven
ceste, comme l’autre, reste seul blessé au cœur, et avec bien plus de droit que celui-ci de devenir misanthrope. Ainsi la piè
2 (1855) Pourquoi Molière n’a pas joué les avocats pp. 5-15
’entendre comme orateur, ne seront jamais un public, car ils n’ont le droit ni d’applaudir ni d’improuver. Nous pourrions éte
r la moindre chose, ne soit capable de donner un soufflet au meilleur droit du monde. Un sergent baillera de faux exploits su
fort vite en bredouillant. Votre fait Est clair et net ; Et tout le droit Sur cet endroit, Conclut tout droit. Si vous cons
ait Est clair et net ; Et tout le droit Sur cet endroit, Conclut tout droit . Si vous consultez nos auteurs, Législateurs et g
3 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
ges à la fois héroïques et criminels combattent pour le triomphe d’un droit saint en lui-même, mais inique en ce qu’il ne peu
mais inique en ce qu’il ne peut triompher que par la ruine d’un autre droit inviolable, plane, jusqu’à la catastrophe finale,
dans ses entrailles. Apollon oppose à ce rapport purement naturel le droit moral de l’époux, et ici la gravité du génie d’Es
a liberté intelligente de l’esprit. Apollon soutient en même temps le droit sacré du prince, qui est l’auguste tête de la soc
nime, pénétrés en tous sens du sentiment énergique et profond de leur droit , sont possédés, emportés tout entiers parleur pas
pé par elle dans l’histoire. Les intérêts généraux de la Société, les droits de la Famille, toutes ces idées morales pour lesq
vé et surtout plus solide qui s’attachait dans le théâtre antique aux droits des époux ou des parents199. L’importance nationa
u théâtre se consommer au dernier acte la destruction réelle de leurs droits . J’ai vu le triomphe réel de ces idées et de ces
éel de ces idées et de ces sentiments dans l’apparente ruine de leurs droits , quand, tout à l’heure, le chef-d’œuvre de Sophoc
uittée. Ils voient des passions mesquines, des intérêts égoïstes, des droits faux, des idées contradictoires en elles-mêmes, d
il a conçue, l’humoriste, dans l’ivresse du pouvoir arbitraire et des droits superbes de l’esprit, s’érige en dominateur de l’
autant de barrières brutales et prosaïques, opposées à l’idéal et aux droits infinis du cœur. Ne pouvant changer ce qui est, i
ues, pour passer au pathétique sentimental. T. V, p. 206. 194. Le droit et l’ordre, la loi et la moralité émanent des hér
urs conséquences. Cette conscience de la libre personnalité et de ses droits doit s’être manifestée à un plus haut degré encor
i mérite ce nom, tout est sous l’empire des lois et des coutumes, tes droits par lesquels la liberté est fixée et régularisée
4 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80
e nouvelle   De me rencontrer quelquefois. Apollon. Vous êtes le bras droit du grand Dieu du tonnerre : Votre peine est utile
du Roi, & finit par lui demander deux pistoles à reprendre sur le droit d’avis7. Le plaisant de ces deux traits naît du c
lage. Dans la premiere scene du Légataire, Crispin prétend avoir des droits sur la succession de M. Géronte : & voici ses
je ne veux plus dire vrai. Passe encore pour mon maître, il a quelque droit de me battre ; mais, pour ce Monsieur l’Intendant
ns peine ; on est fait d’un modele A prétendre hypotheque, à fort bon droit , sur elle ; Et vouloir faire obstacle à de telles
à personne ; mais cet ordre n’est pas pour vous ; & vous êtes en droit de ne trouver jamais de porte fermée chez moi. M.
Si vous vouliez me prêter deux pistoles, que vous reprendriez sur le droit de l’avis, Monsieur...
5 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
façon si étrange de comprendre l’histoire littéraire qu’on a bien le droit d’en sourire. La superstition n’a rien de commun
ors et au-dessus de toute discussion et qui refusent à la critique le droit de penser sur son compte comme elle le veut et de
jargon : Le poids de sa grimace où brille l’artifice Renverse le bon droit et tourne la justice.                           
été celle de tout le monde pendant un siècle et demi. N’a-t-on pas le droit de dire aux nouveaux champions de la vertu de Mad
Larroumet présente les siennes avec art ; mais l’art et la science du droit sont choses fort différentes : « Il ne faudrait
nfants, avait dit au lieutenant civil, un haut fonctionnaire, le bras droit du prévôt de Paris, si elle avait dit à ce juge :
t-il jugées moins sages et moins bien justifiées. C’est au mépris des droits de cet enfant, orphelin de père, que Molière aura
iève eût-elle vu l’exhérédation de son fils s’il avait eu, de par les droits du sang, des droits sérieux à la succession dont
xhérédation de son fils s’il avait eu, de par les droits du sang, des droits sérieux à la succession dont on le dépouillait, d
sang, des droits sérieux à la succession dont on le dépouillait, des droits égaux à ceux qu’avait la fille de Molière ? Les m
accordée à l’abbé Perrin. Guichard et Grenouillet, cessionnaires des droits de ce dernier, firent naturellement opposition à
ur Guichard. Ces procédés étaient familiers au roi, qui se croyait en droit d’ouvrir et de fermer les théâtres, de transférer
épouillé Guichard du privilège de l’opéra. Il obtint bientôt après le droit exclusif d’exploiter ce genre : défense fut faite
Mabre-Cramoisy, imprimeur du roi, l’arrêt qui maintenait à Délita le droit de continuer le procès criminel. Cet arrêt se ter
our, par arrêt du 12 avril 1677, mit la sentence à néant, et, faisant droit sur les réquisitions du procureur général, déclar
té du placement qui le préoccupait qu’il ne se fit point subroger aux droits des ouvriers et constructeurs. Les quittances de
acrement ou de leur rendre les honneurs religieux, le prêtre avait le droit d’exiger d’eux, avant toute confession : qu’ils e
graves. Je me joins au vœu qu’elles expriment ; mais comment y faire droit  ? Les paléographes chargés de la tâche que M. Mol
intéressants, le savant bibliothécaire d’Orléans acquerra de nouveaux droits à la reconnaissance de tous les admirateurs de Mo
les vices », il n’est pas d’autre refuge que le désert pour les cœurs droits , froissés par les injustices, les lâchetés, les h
é. Après avoir exposé ce qu’est Alceste à ses yeux, un homme de bien, droit , honnête, mais poussant à l’extrême l’ardeur de l
en face de Tartuffe, pour revendiquer, devant la fausse dévotion, les droits de la vraie piété. Mais ni le bon sens ni la piét
6 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216
omme perdu d’amour d’inutiles conseils de modération687. Mais de quel droit les pères parlent-ils raison aux enfants sur ce t
lle a eu de plus mauvais, une part dans l’opposition systématique aux droits du père qui règne jusque dans nos codes actuels.
ent sorti le perfectionnement des institutions et la proclamation des droits éternels. Nous insultons à la mémoire du Roi-Sole
vre, il faut remarquer la scène des Porteurs 723, où le sentiment des droits et de la valeur du peuple respire autant que dans
teuses de ceux qui ne voient dans les mérites de leurs ancêtres qu’un droit à morgue et à privilèges : c’est l’affirmation fo
s impose notre position quelle qu’elle soit. Le noble n’a pas plus le droit d’être oisif que le bourgeois, vaniteux, ou le pr
7 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVIII » pp. 198-205
mmes, la bonne compagnie n’avait d’autre tort que celui d’exercer son droit de blâmer. Une preuve qu’elle l’exerça justement,
ères, ce qu’on pourrait se permettre par mépris pour les secondes. Le droit de refuser le respect à ce qui est méprisable ne
si établir en principe que des esprits délicats et polis n’ont pas le droit d’exclure de leur langage des expressions grossiè
8 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
s sa société, ou pour se mettre en réputation d’esprit, ou pour avoir droit de censurer autrui. La précieuse a un rang dans u
e. On demande quelle est la liberté dont les femmes jouissent, et ont droit de jouir dans la société et dans la vie conjugale
e, dit la discoureuse, que les soupçons du mari donnent à la femme le droit de faillir. Une précieuse fait l’éloge de Corneil
une des puissances de la conversation et de revendiquer pour elle un droit qui n’a été reconnu qu’aux lettres. L’histoire de
lles s’élèvent par la raison et par l’esprit, et tâchent de fonder en droit les passions qu’elles peuvent faire naître Il y a
de parler était venu le besoin de rire. On pouvait aussi se croire eu droit de s’amuser aux dépens de quelqu’un, dans un temp
ustres précieuses. Je demande ici, dans l’intérêt de Molière, de quel droit ses commentateurs, lui imputent un plat et bas me
roit ses commentateurs, lui imputent un plat et bas mensonge, de quel droit ils lui donnent un démenti sur l’intention qu’il
9 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
émoigne d’une étendue de pensée, qui va au delà de ce qu’on serait en droit d’attendre d’une éducation philosophique purement
oment vint de choisir une vocation. Il paraît qu’il se décida pour le droit  ; mais, sans que l’on en sache trop le comment ni
avons à vivre, et à captiver les bonnes grâces d’un public qui est en droit de nous gourmander pour l’argent qu’il nous donne
it pas dans sa troupe moins de trois actrices qui avaient sur lui des droits divers. Madeleine Béjart, son premier amour, Mlle
par exemple ? Hé quoi, belle Monime, Si le temps peut donner quelque droit légitime, Faut-il vous dire ici que le premier de
leurs mœurs. Ils les envisagent à leur point de vue, et ils en ont le droit . Mais on doit souhaiter que le point de vue parti
onne que la révolution française ait commencé par une déclaration des droits de l’homme; mais ne voit-on pas que c’est là un d
téraires de la France ont eu pour point de départ une déclaration des droits et des devoirs du poète. Molière est un des rares
isie. S’il voulait l’être jusqu’au bout, il enlèverait au public tout droit de critique, sur la forme comme sur le fond, car
Ainsi la grâce que l’on nous accorde est illusoire, et l’on aurait le droit de nous la retirer, comme le reste. Ce petit bout
ngeance ? La religion chrétienne ne s’établit dans les Gaules que par droit de conquête. Elle y rencontra de vives résistance
s Latins. La race latine, admirablement douée pour la politique et le droit , était au fond médiocrement religieuse. À mesure
gard, ont subi de la manière la plus profonde l’influence latine. Les droits des formes religieuses y ont sans cesse prévalu s
ut à la fois une fille à pourvoir et un fils à établir; il y a là des droits trop forts et trop inviolables; on ne les travers
e mal a au moins l’avantage de lui donner raison. Il a un procès; son droit est hors de doute, et il s’en remet à la bonté de
naît de lui-même du caractère des héros, le poète rie sort ni de son droit ni de son rôle, et l’on peut prédire presque à co
u’une rancune; c’est la haine d’une âme forte et généreuse, d’un cœur droit , fier et franc. D’ailleurs il y a toujours une in
esse femme, habituée à gouverner, et qui croit avoir sur son mari les droits de l’esprit sur la matière. Malgré ses travers, e
stophane, où l’on voit le bonhomme Trygée monté sur un escarbot voler droit à Jupiter, pour lui demander ce qu’il compte fair
nt au journalisme : Le seigneur Journalisme et ses pantalonnades; Ce droit quotidien qu’un sot a de berner Trois ou quatre m
ncus que si le poète a accepté le ciel en partage, il s’y est réservé droit d’introduction pour de nombreux amis. Maintenant
tion des jeunes filles. L’humanité a toujours eu des tuteurs, dont le droit est tantôt un droit de conquête, tantôt un droit
es. L’humanité a toujours eu des tuteurs, dont le droit est tantôt un droit de conquête, tantôt un droit de naissance : il es
des tuteurs, dont le droit est tantôt un droit de conquête, tantôt un droit de naissance : il est à présumer qu’elle en aura
rime. Le génie et le talent ont toujours un privilège d’exception, un droit de faveur qu’il convient de réserver. Peut-être m
pour donner à cette œuvre toute l’élévation morale que l’on serait en droit d’en attendre. Le mot sur lequel nous avons insis
Que le poète ait concentré notre attention sur ce point, c’était son droit ; que les autres personnages servant à dessiner la
e de gloire. Dans Le Misanthrope, Molière n’invoque plus seulement le droit de la société; il invoque aussi le droit plus éle
n’invoque plus seulement le droit de la société; il invoque aussi le droit plus élevé de la nature, et les met hardiment en
n meilleure, il rendit hommage à une pensée plus haute, il invoqua le droit imprescriptible de l’humanité, ce beau droit, don
lus haute, il invoqua le droit imprescriptible de l’humanité, ce beau droit , dont le nom devait être inscrit plus tard sur de
lir les nobles âmes, qui sont la joie des esprits justes et des cœurs droits . Il y a dans le rôle d’Alceste une protestation c
10 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
nt court à cette épidémie du bel esprit, il voulut donc conquérir son droit de franc-parler ; et le vrai public l’encouragea
égoïsme épanoui qui ne visait qu’à la popularité ; il n’a donc pas le droit de se plaindre d’avoir été dupe : car sa sottise
ar ses emportements ; mais les ripostes qu’il s’attire, il n’a pas le droit de s’en plaindre. Car la faute n’en est qu’à lui.
e tous les crimes ? […] Oui, vous pouvez tout dire ; Vous en êtes en droit , lorsque vous vous plaindrez, Et de me reprocher
. Car si Philinte le tort de prodiguer ses complaisances, il garde le droit de se moquer des originaux auxquels il fait bon v
us grands seigneurs, se piquant de bel-esprit, croyaient exceller par droit de naissance dans un art où la qualité les dispen
serait malaisé de se prononcer avec certitude ; mais on a du moins le droit d’affirmer, non sans vraisemblance, que le plan d
tôt après, le 29 novembre, la comédie « entière et achevée97 » eut le droit de se faire applaudir au château du Raincy, en pr
été laïque et la société ecclésiastique, toujours prête à lui refuser droit de contrôle sur ses doctrines et ses pratiques. «
quente préface qui précéda l’édition de mars 1669. En revendiquant le droit de censurer tous les vices, il demandait pourquoi
nscience seule qu’il relève. Après tout, n’a-t-il pas, lui aussi, son droit divin ? II. Étude littéraire L’hypocrisi
onvoite un héritage, il ne se risque pas à la ligne directe, et à des droits inviolables ; mais il est la terreur des collatér
t de nombreux devanciers. Aussi n’a-t-il jamais plus largement usé du droit de prendre son bien où il le trouvait. Sans parle
e rendre un avaricieux libéral », et que par conséquent Harpagon a le droit de se démentir en aimant une fille pauvre, comme
mieux atteindre la vérité définitive. Ce serait donc méconnaître les droits ou même les devoirs du génie que de prétendre l’a
a tari la source des affections les plus naturelles. S’il a perdu ses droits , c’est parce qu’il a tout le premier manqué à ses
er. Or, nul observateur n’a vu plus juste que Molière. Il va toujours droit au fait, et nous montre le mal produisant tous se
l esprit se compliquent des lâchetés d’un drôle166. Molière usa du droit de représailles, mais cruellement C’était alle
it aller trop loin. Mais il faut bien reconnaître que le poète usa du droit de représailles ; car, dans sa Satire des Satires
’elle a foi dans sa propre supériorité : elle croit avoir sur lui les droits de l’esprit sur la matière. Voilà pourquoi elle e
inines ne sauraient guère en désirer davantage. Tout en réservant les droits de faveur et les privilèges d’exception que compo
on, une sorte de pain quotidien. Toute intelligence n’a-t-elle pas le droit de jouir d’elle-même, et de s’ouvrira ces clartés
dans ce sujet ; car il est le seul personnage de la pièce qui ait le droit de gourmander Chrysale et de lui faire honte. 18
11 (1900) Molière pp. -283
n, elle est circonscrite par toutes sortes de préjugés ; Molière voit droit devant lui, il voit distinctement, hardiment, tou
t pour vous faire voir son absolu dédain pour le reste. Nous avons le droit de nous montrer sévères en matière d’intrigues, m
ce genre ; nous avons Beaumarchais, Picard et Scribe ; nous avons le droit de faire quelques observations sur ce dédain de l
force, elle se courbe devant la force, elle reconnaît et consacre le droit de la force. Les exemples me viendraient en foule
vie domestique une liberté honnête qui de son temps n’y était pas de droit . Il a voulu affranchir, et quand on considère les
rnelle, tout, les lois, les coutumes, les mœurs, et les traditions du droit romain et de la civilisation romaine, qui ont tou
ion romaine, qui ont toujours été très fortes en France ; et, avec le droit romain, ce qui lui était contraire, c’est-à-dire
oit romain, ce qui lui était contraire, c’est-à-dire les usages et le droit de la féodalité, qui aggravaient encore l’autorit
e plus douce, et imposait au chef de famille une vue plus certaine du droit des personnes qui étaient confiées à sa tutelle e
re, quand ce ne serait que chez le peuple romain. Vous savez tous les droits dont le père de famille était investi à Rome : dr
savez tous les droits dont le père de famille était investi à Rome : droit de vie et de mort, complet, absolu, réel, sur tou
gouttes de vin pur sans sa permission ; il pouvait, d’après le vieux droit de la République, sans dire pourquoi, l’étrangler
ique, sans dire pourquoi, l’étrangler en conseil de famille. Voilà un droit qui au premier abord semble très propre à assoupl
mes et à les maintenir dans le bon chemin. Eh bien, quand on passe du droit à l’histoire, aux faits historiques, quand on en
ge à ces choses-là, on ne peut pas s’empêcher de se dire qu’avec leur droit de vie et de mort, ces fiers et féroces quirites
ie  siècle, le père de famille avait beau être investi d’une foule de droits terribles qui n’existent plus maintenant, comme l
ne foule de droits terribles qui n’existent plus maintenant, comme le droit de disposer de tous ses biens par donation ou tes
de tous ses biens par donation ou testament ; il avait beau avoir le droit moral, équivalent à une contrainte réelle, de met
ainte réelle, de mettre sa fille au couvent quand il lui plaisait, le droit d’obtenir de l’autorité royale une lettre de cach
ttre de cachet contre sa femme ou son fils, je vois bien que tous ces droits terribles ne faisaient pas Gorgibus, ni le bonhom
n pouvoir suprême de fait, en dépit des règles du Code civil, sur les droits et les biens de leur femme et de leurs enfants. M
is riches et opulents, chez les financiers et chez les magistrats, le droit d’aînesse régnait en souverain. Ce seul fait a mo
Pour en revenir aux patriarches, Caïn n’a pas attendu l’invention du droit d’aînesse pour tuer Abel ; s’il s’est porté à cet
et le frère à l’état normal ; l’un et l’autre ont bon cœur ; mais le droit d’aînesse a tué entre eux l’amitié fraternelle. P
es philosophes du xviiie  siècle sont venus ; ils ont déjà attaqué le droit d’aînesse, ils l’ont ébranlé ; aussi, la manière
et çà et là depuis, et que l’on m’a reprochées, bien que j’eusse tout droit de les faire. Si j’avais considéré Molière en lui
s chefs-d’œuvre, arrachant à force de sollicitations et de placets le droit d’être représenté, le droit d’avoir du génie au g
force de sollicitations et de placets le droit d’être représenté, le droit d’avoir du génie au grand jour, et ne trouvant po
12 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
lera plus tard l’indiscret Horace, lorsqu’il voudra retirer, selon le droit des amants, la jeune Agnès des mains de son jalou
s grotesque, y compris le style ? et Molière assurément sera dans son droit lorsqu’il traitera avec un profond mépris les Bav
ant des malheurs qui arrivent aux époux mal avisés, il était dans son droit comique ; il a suivi les lois de son art; il a se
hrope quelques mouvements et quelques beaux vers. Il en avait bien le droit cette fois ! IL y a au théâtre un axiome tout à f
apparole, ainsi que La Fontaine, son imitateur. Le conte du Maître en Droit a fourni le sujet de la comédie de Y Ecole des Fe
nu de le nommer ? D’où viendrait que l’auteur dramatique n’eût pas le droit de stigmatiser publiquement ceux qui lui sont hos
es Jaloux, et dédiée avec impudeur à cette classe de maris qui ont le droit d’être jaloux, Montfleury, par un trait détourné,
ir costume, ont pour lui des charmes nouveaux : il veut ressaisir ses droits d’amant ; il sent se rallumer en lui un désir qu’
t tout, n’ignorait pas que les bouffons du moyen-âge avaient seuls le droit de dire la vérité aux monarques absolus, et, s’il
ette pas les vingt-mille francs par lesquels il achète un peu cher le droit de pester à son aise contre l’iniquité de l’arrêt
vous prie ! Ne voilà-t-il pas des syllabes bien insolentes ! De quel droit Panulphe, s’il vous plaît ? Panulphe est bon, vra
tie, le bonheur d’une existence entière. La comédie est donc dans son droit , ainsi que le monde, en se moquant des disgrâces
onneurs. Cela s’est vu aussi, cela peut se voir encore, et nul n’a le droit de s’en plaindre ; c’est la loi de l’intelligence
pas des dispositions religieuses : après sa philosophie, il étudia le droit , et fut reçu avocat. Il avait alors dix-sept ans.
ardemment de se vêtir de quelques oripeaux de noblesse, afin d’avoir droit au respect de la foule et de prendre le haut du p
-elle après le moment où le chevalier de Villefontaine lui donnera le droit de faire dévisager les gens de la marquise par le
t manifeste à l’ancienne façon quelque mécontentement, on se croit en droit de le chasser d’une salle bien composée ; on le j
’arbitraire, et non sur des règles invariables, sur la hiérarchie des droits . On retrouve à chaque instant, chez notre auteur,
13 (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38
ement. — Dans une comédie ?— Pourquoi pas ? D’ailleurs, la femme a le droit de prendre les devants si elle veut : au sein des
geoise, et cela lui allait comme un gant ! Elle a changé, c’était son droit  ; mais alors il faut un nom nouveau pour une form
mystères, tous les faits de la tradition chrétienne appartenaient de droit à cette forme. Cependant un seul de ces faits, le
ames, puisque vous êtes reines : « Prenez garde ! vous n’avez pas le droit de frapper à faux, vous qui tenez en main la lanc
voir ; mais il faut regarder la comédie bien en face, et affirmer le droit que vous avez d’admirer Molière sans rougir !
14 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Du Choix d’un Sujet. » pp. 25-38
jugement des premiers est suspect dans le monde ; les autres n’ont le droit de décider définitivement que sur les modes. Mais
dans ce jour,  S’il peut avoir l’aveu d’un pere. Faites parler les droits qu’on a dessus mon cœur,  Je vous en donne la lic
d’un jeune objet dont l’intérêt m’est cher, Et qui, sur ma parole, a droit de vous toucher. La pauvre infortunée aime avec v
15 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
ême au premier rang des braves gens qui reconnaissent que la poésie a droit de cité parmi nous, que la philosophie, après tou
n, ceci est douteux ! Comment donc, ces rhéteurs donnent au drame son droit de bourgeoisie ! Ils donnent ses lettres de noble
geoisie ! Ils donnent ses lettres de noblesse au vaudeville ! De quel droit , et comment ? et pourquoi ?… qui te l’a dit ? A
aine passée ait déjà pris son rang parmi les choses expirées… de quel droit serais-tu plus heureux qu’un prince même du sang
ines beautés des chefs-d’œuvre, si l’on veut, plus tard, conquérir le droit de critiquer les œuvres qui viennent à la suite.
ndre une heure de plus, madame Menjaud prit sa retraite ; c’était son droit et elle en usa pour redevenir une bonne et simple
même, orchestre en linge blanc et en gants jaunes, le lorgnon à l’œil droit et la frisure aux cheveux, orchestre à demi savan
t’a dit leurs noms ? Dans quelles écoles les as-tu étudiés ? De quel droit t’amuserais-tu à ces inventions si correctes et s
Jean-Jacques, l’homme que Molière appelle un misanthrope ! Et de quel droit cet Alceste a-t-il pris l’espèce humaine en horre
par sa faute, plus que par celle d’autrui, est-ce à dire qu’il eût le droit de ne pas reconnaître tout ce qu’il y avait de bo
donnait cet éloquent et éclatant démenti à Molière, était-il dans le droit de son sophisme et de sa colère ; mais Fabre d’Ég
Déjà la comédie, (même la comédie !) ne reconnaît plus au pouvoir le droit de lier ou de délier à son gré ; le pouvoir est s
e tous les jours. Il faut bien que les petits et les faibles aient le droit , de temps à autre, d’y venir essayer leurs premie
r convenablement Le Misanthrope ? » Or ce comédien-là serait dans son droit . Toujours est-il, cependant, que même en l’absenc
arle le langage qu’il doit parler, comme la comédie conserve tous ses droits d’un bout à l’autre de la pièce, en dépit de Volt
t gagé de parler à la cour il ne sait comment ; il se demande de quel droit ces gens-là s’introduisent dans tous les entretie
e sa langue et qu’il obéisse à ce code inviolable, la grammaire, a le droit de créer son propre style, de faire la langue qu’
en vaines recherches, le goût de son siècle ; après quoi il a marché, droit son chemin, sans s’inquiéter de la vie qu’il alla
peu étrange, et nous avons tort ; c’est elle, au contraire, qui a le droit de trouver que nous avons beaucoup changé. Voilà
ture. Va donc pour la nature, et cependant respectons l’art, il a ses droits et ne peut rien gâter. Quand donc un écrivain nou
rderai bien de vouloir qu’on le casse, On y voit trop en plein le bon droit maltraité, Et je veux qu’il demeure à la postérit
16 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
rflues, et même les dangereuses ; ils ne nous ont pas encore donné le droit de penser sur Molière comme nous voudrions, et de
ographie de Molière les mêmes moyens dont on se sert pour établir les droits des familles, et compulse les registres des paroi
de bourgeois libertin et indépendant. Au sortir du collège fit-il son droit ou sa théologie ? On n’a de ses prétendues études
u XVIIe siècle puisse passer pour une autorité. Quant à ses études de droit , Molière les termina-t-il ? Prit-il son titre d’a
-il son titre d’avocat ? Rien ne le prouve. Aussi bien, ces études de droit , qu’il faudrait faire tomber vers 1642, auraient-
que. En d’autres termes encore, ils se croient sur les livres le môme droit que sur la vie, et les inventions de leurs prédéc
parut enfin que ce poète franchissait les limites, qu’il étendait les droits de son art jusque sur des objets qui devaient lui
; s’il continue de bafouer tous ceux qui veulent entreprendre sur les droits de cette mère de toute santé, de toute sagesse, d
s moins corrects et moins purs que Molière », du moins sommes-nous en droit de dire que les incorrections sont nombreuses dan
pas apporter ! Des « naturels rétifs », qui « se roidissent contre le droit chemin de la raison », un « monstre plein d’effro
y rabaisse, elle y ridiculise volontiers ce qu’elle exprime. On a le droit , aussi, de la trouver vulgaire, et, en effet, du
17 (1885) Revue dramatique. Le répertoire à la Comédie-Française et à l’Odéon (Revue des deux mondes) pp. 933-944
st pas seulement une aide que l’état leur donne, mais le signe de son droit sur eux : pour s’y soustraire, voudraient-ils ref
-ils refuser ce subside, ils ne le pourraient pas. Et la raison de ce droit  ? C’est le devoir qu’a l’état de veiller à la con
mme telle mère leur montre l’évangile, et tel père la Déclaration des droits de l’homme. Et au-dessous de Corneille, de Racine
nt pour un ongle cassé à la main gauche, lorsqu’on est amputé du bras droit . A ce petit nombre d’ouvrages conservés après la
18 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
en étaient d’autant plus irritées que seules elles croyaient avoir le droit de les afficher; et, pour punir de leur impertine
semblent moins piquants depuis que deux révolutions ont consacré les droits de chacun et fait reposer l’édifice social sur de
açant le tableau d’un sénat comique, composé d’acteurs ayant tous des droits égaux et se gouvernant eux-mêmes, a voulu montrer
éclamer des indemnités auxquelles le plus souvent ils n’avaient aucun droit . On les voyait dès le matin assiéger, envahir les
des du pouvoir avaient fait dès longtemps pressentir. À la royauté de droit divin succède la royauté élective, du moins pour
le peuple qui peut élire un roi doit avoir incontestablement aussi le droit de le déposer, se met à l’œuvre, l’émeute est dan
met en scène un de nos fiers représentants, un rude défenseur de nos droits et de nos libertés, heurtant tout le monde, ne pe
ses ! Rousseau n’a vu, lui, dans le personnage d’Alceste, qu’un homme droit , sincère, équitable, un véritable homme de bien q
ns Alceste un homme d’honneur, de probité, et qui, sous ce rapport, a droit à nos respects malgré les défauts de son humeur e
e la supériorité de sa sagesse et de sa vertu que de s’arroger un tel droit ? Et quand cela serait, en effet ? Quand même Alce
s, Puisqu’on en met l’usage à pouvoir, sans ennui, Supporter dans nos droits l’injustice d’autrui. Voilà en effet à quel prix
ours en nous quelqu’un de nos sentiments, de nos affections ou de nos droits . C’est pourquoi la vertu véritable est d’une prat
derai bien de vouloir qu’on le casse ; On y voit trop à plein le bon droit maltraité, Et je veux qu’il demeure à la postérit
francs qu’il m’en pourra conter; Mais pour vingt mille francs j’aurai droit de pester Contre l’iniquité de la nature humaine
yant sans doute, en parlant ainsi, n’avoir défendu son opinion et son droit qu’en termes raisonnables, il se retourne étonné
édiens de mérite se sont essayés sans succès, n’a jamais appartenu de droit à aucun emploi. Des premiers rôles, des raisonneu
t à la fois une fille à pourvoir et un fils à établir : il y a là des droits trop forts et trop inviolables ; on ne les traver
aire à Elmire un grand mouvement de surprise, pourquoi n’irait-il pas droit à elle, en lui adressant cet autre hémistiche :
19 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
on. Son grand talent et sa grande renommée lui donnaient peut-être le droit de ne pas motiver ses décisions. Traitant, pour a
tance qu’ils n’auraient pas omis de rapporter, s’ils en avaient eu le droit . C’est donc à eux, à eux seuls qu’il faut attribu
de fréquenter avec les hommes. Chez les Grecs et chez les Romains, le droit des gens consacrant l’affreux usage de réduire le
au prix de viles flatteries et de complaisances plus viles encore, le droit de se remplir le ventre à la table des riches. Vo
u caractère ou à la passion d’un personnage, conserveront toujours le droit de plaire par le naturel et la vérité. Dans le mo
itateur des autres écrivains. Il existe, en littérature, une sorte de droit public, qui détermine et gradue les différentes e
mais peu d’écrivains, il en faut convenir, ont aussi largement usé du droit d’employer les idées d’autrui. Il imita l’antiqui
e par l’Italie, qui ne songe pas quelles réclamations nous serions en droit d’élever à notre tour14. Je le répète, Molière, d
des témoignages dignes de confiance, il paraît qu’il alla étudier en droit aux écoles d’Orléans, et qu’il se fit recevoir av
us se remontrer qu’à l’époque où l’autorité royale aura reconquis ses droits par des transactions plus victorieuses que ses ar
de manifestes et de relations ; on lançait autant d’épigrammes qu’on droit de coups de mousquet ; et les couplets de chanson
on. Une précaution lui sembla nécessaire pour que l’exercice de leurs droits comme héritiers ne pût être jamais troublé. Le me
qui aurait pu dispenser de toutes les autres. Françoise n’avait aucun droit à l’héritage de M. de Modène, puisqu’elle était n
e vînt un jour troubler les héritiers Modène dans l’exercice de leurs droits était donc chimérique, et toute précaution à cet
ommise, comment imaginer qu’on ait fabriqué un faux pour détruire des droits qui n’existaient pas, et pour en assurer d’autres
compenser par des paroles plus précieuses que l’or. Molière avait des droits particuliers à sa bienveillance. Ce monarque, si
urt, est pris pour juge, entend les parties, et, voulant concilier le droit qui était du côté du maître, avec la raison qu’av
ravailler Corneille ; et c’est pour l’avoir observé, qu’il se crut en droit de dire : Il a un lutin qui vient de temps en tem
 ; mais je n’ai rien à dire de madame Guérin : le reste de sa vie n’a droit qu’à mon silence123 . La troupe de Molière avait
acent devant lui. Tel ou tel pays, telle ou telle époque n’ont pas le droit de se l’approprier. Il appartient à l’univers ; i
e un procès de vingt mille francs, parce qu’il aura, pour son argent, droit de pester contre ses juges, enfin qui hait les ho
20 (1843) Épître à Molière, qui a obtenu, au jugement de l’Académie française, une médaille d’or, dans le concours de la poésie de 1843 pp. 4-15
présent dont la main protectrice, De ses dignes élus sanctifiant les droits , Couronne les héros, les poètes, les rois. L’or s
es mains d’un riche avare enlève sa cassette, Ou, vengeant les saints droits de la société, Écrase Don Juan sous son impiété,
21 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. La Chaussée, imitateur de Regnard, d’un Auteur Espagnol, d’un Auteur Italien, d’un Romancier François, &c. » pp. 262-276
t à Paris, à l’Hôtel des Mousquetaires, arriva en poste. Il descendit droit au Couvent où sa mere s’étoit retirée ; &, ay
-vous, & ne vous présentez jamais devant mes yeux. — Eh ! de quel droit me parles-tu avec tant d’empire, si tu n’es pas m
t je n’ai point le titre que j’ai pris, Et que je n’ai sur vous aucun droit à prétendre. Vous êtes vertueux, & vous serie
22 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
t celui-là, plus jaloux de l’honneur, précisément parce qu’il a moins droit d’y prétendre, prouve que la vanité d’un artiste
e la fatuité met en crédit ; et ses ouvriers, qui n’ont pas encore le droit d’avoir de la vanité, rançonnent, en attendant, c
es fils de famille, sur qui ils avaient eux-mêmes, comme gouverneurs, droit de surveillance et de répréhension ; obligés, par
t pas être ainsi dans nos sociétés modernes, où les maîtres n’ont pas droit de vie et de mort sur leurs serviteurs, et où ceu
sévérité, avec trop peu de précision surtout, un blâme qu’il avait le droit de prononcer. Je m’attacherai seulement aux parol
23 (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266
bert, si le poète a accepté le ciel en partage, il s’y est réservé le droit d’y introduire de nombreux amis. Maintenant de de
onne que la révolution française ait commencé par une déclaration des droits de l’homme ; mais ne voit-on pas que c’est là un
téraires de la France ont eu pour point de départ une déclaration des droits et des devoirs du poète. Molière a secoué ce joug
pour donner à cette œuvre toute l’élévation morale que l’on serait en droit d’attendre. Clitandre consent que les femmes aien
Rambert9, la race latine, admirablement douée pour la politique et le droit , est médiocrement religieuse. Les formes religieu
24 (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136
de de la nature. Lorsque de tels penseurs sont guidés par un jugement droit qui sait discerner, sans jamais faire fausse rout
ont doués de bon sens, c’est-à-dire de sentiments moraux, d’instincts droits , équitables ; tandis que des hommes très intellig
ues les plus importants, d’où tant d’autres dérivent, que l’on est en droit de tirer de ses œuvres. Bien que Molière ait été
me parler de ces comédies comme utiles et instructives, j’ai bien le droit de demander : utiles à quoi ? instructives à quoi
rait un motif nouveau pour incriminer ses semblables et pour avoir le droit de déblatérer hautement contre eux : «… Je voudr
arderai bien de vouloir qu’on le casse. On y voit trop à plein le bon droit maltraité, et je veux qu’il demeure à la postérit
rancs qu’il m’en pourra coûter ; mais pour vingt mille francs j’aurai droit de pester contre l’iniquité de la nature humaine,
les, puisqu’on en met l’usage à pouvoir sans ennui supporter dans nos droits l’injustice d’autrui. » Dans cette admirable leç
i n’avait pas lieu lorsqu’il désirait perdre son procès pour avoir le droit de haïr davantage le genre humain. Molière a su r
uvent à la fois une fille à pourvoir et un fils à établir. Il y a des droits trop forts et trop inviolables, on ne les travers
e occasion de duper, à cause du bruit que peut faire la violation des droits de la famille ou de tout autre motif moral, c’est
étifs que la vérité fait cabrer, qui toujours se raidissent contre le droit chemin de la raison et qu’on ne mène qu’en tourna
le fait de leur mauvaise nature instinctive, se raidissent contre le droit chemin de la raison, c’est-à-dire de la morale, a
son amour suranné, et il finit par croire que la vieillesse a plus de droits pour inspirer de l’amour que la jeunesse. Le cœur
on que, en pensant et en agissant comme ils le font, ils sont dans le droit chemin de la sagesse et delà raison. A côté de la
25 (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352
la science, et prend peu à peu le sentiment de ses devoirs et de ses droits pour remplir les uns et faire valoir les autres q
ra très facile sur tout ce qui ne la touchait point. Molière eut donc droit de contrôle sur les mœurs de la société, et même
ète pas si les autres font la grimace. Il ne montre pas un sens moins droit ni moins délicat lorsque, parlant en son propre n
es les ont précédés, ils créent ce qu’ils imitent ; ils emportent par droit de conquête ce qu’ils dérobent ; car ils imprimen
26 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
le est comme le roi du proverbe : « Où il n’y a rien, le roi perd ses droits  ! » Ce n’est plus que de la rouille. Ærugomera !
e ; un pied sur le trône, un pied sur la barricade, elle règne par le droit de sa naissance, elle règne par le droit de sa co
barricade, elle règne par le droit de sa naissance, elle règne par le droit de sa conquête ! Foule ! et peuple ! domination !
a victime ! Il n’y a même que les plus grands moralistes qui aient le droit de tracer le portrait actuel de cette puissance e
ins, qu’il faut mettre à la retraite cette femme ; qu’elle n’a pas le droit de rester plus longtemps la reine du théâtre, et
beauté printanière, ô poésie, éloquence et cantique ! Vous régnez du droit despotique de votre jeunesse et vous voilà, de pr
ontré que l’admiration et la sympathie étaient au premier rang de ses droits et de ses devoirs ; elle ne s’est plus contentée,
aissance. Picard était dans le vrai, mademoiselle Mars était dans son droit . Peut-être on devrait reconnaître au fond de cett
27 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
et mes tantes Ont été de tout temps et galants et galantes. C’est un droit de famille où chacun a sa part ; Quand un de nous
e cas que le jaloux Arnolphe avec Agnès : il ne lui reste pas même le droit de faire des reproches, puisqu’on n’est pas à por
e s’il eût pu être son rival, et le critiquait comme s’il avait eu le droit d’être son juge. A l’égard de Boursault, on est f
me nier deux choses : l’une, qu’Alceste est dans cette pièce un homme droit , sincère, estimable, un véritable homme de bien;
sonnage ridicule : oui ; mais ce ridicule porte-t-il sur ce qu’il est droit , sincère, homme de bien? Non. Il porte sur des tr
r, si tout excès est blâmable et dangereux, la comédie n’a-t-elle pas droit d’en montrer le vice et le danger? Et si elle y j
dirai ici à Rousseau : Eh bien ! commencez-vous à croire qu’un homme droit , sincère, estimable, peut être fort ridicule? Et
nc qui pour vous sollicite? ALCESTE. Qui je veux ? la raison, mon bon droit , l’équité. PHILINTE. Aucun juge par vous ne sera
francs qu’il m’en pourra coûter. Mais pour vingt mille francs j’aurai droit de pester Contre l’iniquité de la nature humaine,
emblable, parce qu’il n’y a point de pièce où l’auteur ait eu plus de droit de dire au spectateur : Passez-moi un fait que vo
caractère particulier, celui de ces épouses qui s’imaginent avoir le droit d’être insupportables, parce qu’elles sont honnêt
28 (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-
e bonheur. Quand l’homme comprendra-t-il que le bonheur n’est pas son droit seulement, mais son devoir ? Jetons un rapide cou
ires dépensent en déclamation. Tartuffe, qui plus que personne aurait droit au confident et au monologue, puisqu’il ne s’ouvr
N’ont, pour servir sa cause et venger ses injures, Ni le cœur assez droit , ni les mains assez pures. De grands coupables o
29 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
un Poëte comique soit juste en tout, & qu’il satisfasse les cœurs droits de son assemblée, en traitant ses personnages ave
la piece. Démocrite est amant, & il est maltraité : n’a-t-on pas droit de s’attendre à des scenes qui, en nous faisant v
tre lui & ce frere ; va retirer une somme à laquelle il n’a aucun droit , puisqu’un oncle l’a laissée à l’autre Ménechme ;
ance : sans dire précisément comme Sganarelle que le cœur est du côté droit & le foie du côté gauche, ils connoissent aus
r la moindre chose, ne soit capable de donner un soufflet au meilleur droit du monde. Un Sergent baillera de faux exploits, s
 Je voudrois, pour tout au monde, qu’on n’eût pas enlevé au public le droit de siffler ». Pourquoi cela, lui demanda-t-on ? «
30 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
-à-dire, en somme, la vie humaine ? — Puis, si nous nous arrogeons le droit de reprendre autrui, la conséquence rigoureuse se
t tout mouvement en détestation ; s’arrogeant vis-à-vis du pouvoir un droit de remontrance qu’ils n’exerçaient d’ailleurs, fo
francs qu’il m’en pourra coûter, Mais pour vingt mille francs j’aurai droit de pester Contre l’iniquité de la nature humaine
ait infailliblement son procès. Mais est-il aussi pleinement dans son droit contre Célimène ? Voilà encore un procès à plaide
se ! Puis, il tranche du maître, comme si Célimène lui eut donné des droits , il lui fait des scènes devant le monde, il s’att
inte, Et rejetant mes vœux dès le premier abord, Mon cœur n’aurait eu droit de s’en prendre qu’au sort. Mais d’un aveu trompe
us dont Tartuffe n’a que la fausse apparence, on n’a pas pour cela le droit de se mettre au-dessus de l’humanité, de la maltr
31 (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790
e Clermont. On le destinoit au Barreau ; mais au sortir des Ecoles de Droit il choisit la profession de Comedien, par l’invin
es répétitions. On ne peut contester légitimement aux bons Auteurs le droit de forger de nouveaux mots, puisque sans cela les
oit donc généralement parlant demeurer d’accord, que Moliere avoit le droit d’enrichir de nouveaux termes les matieres du Thé
putation : mais ce que l’on peut prétendre c’est qu’il abusoit de son droit  ; car il faut se souvenir que ces sortes de matie
32 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380
e mariage. Desronais l’exhorte, si cela n’est pas, à faire valoir ses droits  : elle déclare qu’elle n’en a point : elle appren
indrois d’épouser ce jeune Seigneur, cela ne feroit que lui donner le droit de me traiter encore plus mal, & qu’augmenter
lui dira ce qu’il est ; mais il rejette cette idée & respecte les droits de l’hospitalité. On se met à table, on boit à la
Voyez un peu la perte que c’étoit ! En la quittant, Gulphar alla tout droit Conter ce cas, le corner par la ville, Le publier
33 (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914
passion adultère peut-il être bien sûr de sa vertu ? n’a-t-il pas le droit de lui dire : Si vous n’aviez pas appelé le dange
oir si le divertissement était de bon aloi, ou si l’on n’avait pas le droit de se divertir. C’est par cette fine sentence qu’
avec un soin scrupuleux, leur tâche devient plus difficile, et leurs droits sont rigoureusement limités. Ils n’ont pas à comp
is à la discussion. Ils s’abusent trop souvent sur l’étendue de leurs droits , et je ne crois pas inopportun d’appeler l’attent
34 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
tes, philosopha quelque temps sous la conduite de Gassendi, étudia le droit , puis un beau jour, à vingt-trois ans, de concert
de l’argent, se soumet à l’ignominie et aux affronts qu’on achète le droit de lui faire, et met publiquement sa personne en
amais homme, au contraire, et ceci est à sa louange ( ?), n’alla plus droit son chemin et ne se sentit dans toute sa course m
ul à l’oublier, et il faut convenir qu’il avait autant qu’un autre le droit d’être païen. S’étant ainsi emparé de l’autorité
A la cour des rois de France, la parole de Dieu venait comme de plein droit se faire entendre aux deux principales époques de
menaces d’amie. Elle était libre parce que c’est son caractère et son droit , et parce qu’on la savait fidèle. Entre les princ
re une suprême loi. Et Molière, avec tout cela, ne perd aucun de ses droits d’apôtre de la vérité, et de précurseur de la lib
y a des temps où l’homme juste ne doit pas demander tout ce qu’il a droit d’exiger . Interpellant directement ce prince, en
comme une récompense qui nous doit coûter… Sans rien relâcher de ses droits , ni rien rabattre du commandement qu’il nous fuit
stice. Mais le bon sens, la justice, le goût n’en auront pas moins le droit de prendre à fart le poète, enflé de son triomphe
ns : on empoisonnera mes plus saintes actions : on donnera à mes plus droites intentions un mauvais tour, et l’on en rira. Ains
de Dieu et de quitter ses voies, lorsqu’on juge que ce sont les plus droites et les plus sûres, et qu’une heureuse inclination
juste, franche, élevée, correspondante au modèle que d’autres qui ont droit et qualité pour cela sans contestation possible,
, et qu’autant de fois qu’ils souffrent quelque altération, Dieu a le droit de s’en prendre à nous, puisque le dommage qu’ils
s au parterre, quel qu’il soit, que je remets cette cause. J’en ai le droit et je choisis un autre juge. A la conscience affe
beaucoup dire. En fait d’extravagance, les Français, une fois hors du droit sens, ne le cèdent à personne, particulièrement l
, et la passion, qui n’est en fait qu’une entreprise hardie contre le droit et la personnalité d’autrui, et plus haut encore
le droit et la personnalité d’autrui, et plus haut encore contre les droits de Dieu, ne peut amuser que l’ignorant qui va dev
du Misanthrope avec un théologien fort instruit et d’un jugement très droit , mais qui ne connaissait encore que de nom Molièr
l, elle le professe et trouve qu’elle fait bien, qu’elle est dans son droit . On accordera qu’il y a une distance entre le mou
. Cette Célimène-là ne peut hésiter. Elle n’a pas plus de goût que de droits à la dignité d’épouse. Ou elle veut faire un bail
et honnête homme contrariant. Je ne la loue ni ne la blâme. Elle a le droit d’être médiocre et de médiocrement aimer. Pendant
e à la fois une fille à pourvoir et un fils à établir ; il y a là des droits trop forts et trop inviolables. » 25. Voyez act
35 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
que Molière proteste. Au nom de la nature, il proclame que la femme a droit au bonheur. Cherchez à faire d’une fille, d’une é
et de la vertu. Seule avec son mari, elle est cynique et se croit le droit de l’être. Comment ! parce qu’un homme s’avise d
sa nature se développer en liberté. Est-ce à dire que la femme ait le droit de satisfaire à ses caprices, de vivre bien ou ma
maître ne songe pas à ce qu’il fait, une servante bien sensée est en droit de le redresser » ; et cette familiarité, cette b
consulter sa femme en toutes choses sans la laisser empiéter sur ses droits . Il exigera de ses enfants l’obéissance, mais la
36 (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567
’occupe que de l’exil de Fouquet. Quant à Guy Patin, dont on était en droit d’attendre sur ce sujet quelques boutades, en sa
victime d’un de ces revirements de l’opinion publique qui poussent le droit jusqu’à l’injustice. Aussi ai-je rencontré plus d
du maître. Je dis création, sans prétendre en aucune manière nier les droits de l’Espagne à l’invention de la légende, non plu
37 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IV » pp. 38-47
cause de l’indifférence du roi pour la reine, Anne n’eut pas moins le droit de s’en trouver offensée. Elle a été soupçonnée d
e était, dit-il, bienfaisante et accueillante, et elle avait l’esprit droit et juste : c’est elle qui a corrigé les méchantes
38 (1686) MDXX. M. de Molière (Jugements des savants) « M. DXX. M. DE MOLIÈRE » pp. 110-125
fe, où il a prétendu comprendre dans la juridiction de son théâtre le droit qu’ont les ministres de l’Église de reprendre les
es personnes décriées de tout temps, et que l’Église même par voie de droit considère comme retranchées de son corps, parce q
39 (1884) Molière et les Allemands pp. 3-12
. Je souhaite seulement que cette petite mésaventure profite à qui de droit . Après ça, et pour si peu qu’on y tienne, je suis
ire se rassure ! Je ne veux pas le rendre jaloux. Mais n’ai-je pas le droit de dire qu’un étranger, un Allemand surtout, irri
40 (1816) Molière et les deux Thalies, dialogue en vers pp. 3-13
le Thalie. Eh ! quoi, lorsqu’elle en fait autant ; Qu’elle usurpe mes droits … Molière. Comment ! Elle fait rire ? La Vieill
(À la vielle Thalie :) Pour vous, qui sur Molière aurez toujours des droits , Quand vous désirerez qu’avec vous je renoue, Vou
41 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102
féminin et inimitable pour ménager les gens, quelle constance dans le droit chemin du bon sens et du cœur !   Le luxe d espri
e pente à confirmer sa crainte326. Et comme si cette déclaration des droits de la femme n’avait pas assez de poids dans la bo
ne fleur de grâce native, marque ineffaçable de son origine et de ses droits  ; en sorte qu’après la lecture de la lettre d’Agn
42 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
c’est de savoir si son mérite, quelque saillant qu’il soit, donne le droit aux critiques français de l’ériger en génie sans
use se dénoue avec facilité, le jeune homme qui a usurpé trop tôt les droits du mariage, se trouve être le neveu du vieux céli
; les exceptions, les bizarreries hors de la nature, appartiennent de droit à l’extravagance volontaire de la farce. C’est po
ien différent de l’embarras ridicule où le poète comique aurait eu le droit de le plonger, pour le punir de son aveugle confi
u chef-d’œuvre de Molière. D’après tout ce qui précède je me crois en droit d’affirmer, contre l’opinion dominante, que c’est
es prétentions sont plus modestes, répond bien mieux à ce que l’art a droit d’en attendre. Et d’abord le musicien y est plus
43 (1910) Rousseau contre Molière
ncs qu’il m’en pourra coûter ; Mais, pour vingt mille francs, j’aurai droit de pester… Un misanthrope n’a que faire d’achete
i droit de pester… Un misanthrope n’a que faire d’acheter si cher le droit de pester, il n’a qu’à ouvrir les yeux, et il n’e
mepas assez l’argent pour croire avoir acquis sur ce point un nouveau droit par la perte d’un procès. Mais il fallait faire r
aux ; et que si le personnage de Molière est vrai, l’on n’est plus en droit de dire que Molière la fait tel pour faire rire :
ous donc qui pour vous sollicite ? — Qui je veux ? La raison, mon bon droit , l’équité. — Aucun juge par vous ne sera visité ?
sera visité ? c’est-à-dire : « Ne parlons donc pas de raison, de bon droit et d’équité quand il s’agit de magistrature. » Et
es, Puisqu’on en met l’usage à pouvoir sans ennui Supporter, dans nos droits , l’injustice d’autrui. Voilà l’âme même de Phili
e nier deux choses : l’une qu’Alceste, dans cette pièce, est un homme droit , sincère, estimable, un véritable homme de bien,
, quoique Fabre ait intitulé sa pièce le Philinte de Molière, il a le droit defaire ces changements profonds ; car s’il l’a i
t que votre main dispose, Que ce soit par clémence, ou pour aider des droits Que ne peut protéger la faiblesse des lois. Là-d
parmi ces êtres froids Qui de ce beau nom d’homme ont perdu tous les droits , Morts, bien morts dès longtemps, avantl’heure su
me franc qui en veut aux hommes parce qu’ils sont menteurs et l’homme droit qui en veut aux hommes parce qu’ils sont fourbes.
eux et avoir soif de solitude, simplement parce qu’on est honnête et droit , avec un peu d’orgueil, et il n’a songé à constru
santhrope que Rousseau croit être. Rousseau croit être le misanthrope droit , franc, sincère, intransigeant, ennemi indomptabl
e en esclave à vos volontés… » Cette fois, elle a raison. L’on n’a de droits que sur celui qui s’est engagé à vous de son plei
’est engagé à vous de son plein gré et le captif de guerre a toujours droit à l’évasion. Et voyez bien comme Molière insiste
nt devant lui par la pensée tout le théâtre de Molière, et il va tout droit à certaines pièces petites et grandes, et il en l
uels elle est fondée ; combien il tourne en dérision les respectables droits des pères sur leurs enfants, des maris sur leurs
nverse ; il le montre renversé ; il ne le renverse pas. Or, a-t-il le droit de le montrer renversé ainsi ? Sans doute, s’il d
t à ses deux idées à la fois. II pense que l’homme est bon et va tout droit au bien. Il pense que l’homme est mauvais et tout
à l’envi de plaisanteries barbares le triste appareil de la mort. Les droits les plus sacrés, les plus touchants sentiments de
tu et vous ne seriez ni plaint ni estimé par les gens raisonnables et droits . Prenez tout doucement les hommes comme ils sont
, qui se laisse penser et qui, avec son intelligence lucide, son sens droit , son tact sûr, sa raison ferme, conclut qu’elle e
estant femme] « et moins comme homme. Partout où elle fait valoir ses droits , elle a l’avantage ; partout où elle veut usurper
première servante du maître ; les autres, non contents d’assurer ses droits , lui font encore usurper les nôtres ; car la lais
res, faites du moins vos compagnes de vos filles. Donnez-leur un sens droit et une âme honnête ; puis, ne leur cachez rien de
n les traitant également, ne montrerait-elle pas qu’ils ont les mêmes droits sur elle ? Oh ! qu’elle s’y prend bien mieux que
44 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII.*. M. PIRON. » pp. 277-287
trés & des personnes de goût de toutes les nations : mais de quel droit nous aviserions-nous de prononcer sur les vivants
iers volumes de cet ouvrage, nous avons toujours laissé au Lecteur le droit de prononcer, ou nous n’avons parlé que de choses
45 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318
oirs avec madame Scarron. Elle a l’esprit aimable et merveilleusement droit . C’est un plaisir que de l’entendre raisonner sur
s ; et même quand if donne son ouvrage pour allégorique, il a seul le droit d’en donner la clef. Le tourment que se sont don
46 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
passage leurs paroles toutes chaudes, et les fixer sur le papier. Le droit du poète sur ce langage ne va qu’à en ôter les fa
té de ce caractère, et ils ont assez de bonnes qualités pour avoir le droit d’applaudir à la façon dont Molière le punit. La
ux pour la retenir. Sganarelle, Arnolphe, donnaient même à Molière le droit de faire finir leurs pupilles malhonnêtement, car
re d’abord de son bon sens, et cette révolte involontaire d’un esprit droit contre un esprit faux ; puis, à mesure que Philam
qu’elle en a trouvé le secret dans un cœur honnête et dans un esprit droit . Ce n’est pas le bon sens de Célimène, ou l’égoïs
ion y tenant plus de place que dans la comédie, le public se croit le droit d’y demander plus de changements. Il se fatigue d
47 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
ot pour rire, à ce point que l’Hôtel de Bourgogne s’en émut ; de quel droit ces coquins-là faisaient-ils rire encore ce publi
mille pièces, puis il s’avança tout au bord de la rampe, et la corps droit , la tête haute, la main sur son cœur, il regardai
n du Grand Conseil, qui rétablissait les marionnettes dans tous leurs droits , privilèges, immunités, lequel arrêt mettait à l’
ace dans une histoire de l’art dramatique ; on y verrait, et de plein droit , Les Philosophes de Palissot (de Montenoy), le Sa
tenant-général à Lekain. — Eh ! comptez-vous, pour rien, Monsieur, le droit de me parler comme vous faites, répondait Lekain.
urrie du fiacre qui l’a portée ! Même à Dorine je ne reconnais pas le droit de porter des socques. Comme aussi M. le marquis
e pâme entre vos bras. Quoi de plus juste, à tout prendre, et de quel droit viendriez-vous exiger de cette créature à part qu
ses de l’amour ; où les beaux rôles de la jeunesse appartiennent, par droit de conquête, aux hommes et aux femmes d’un âge mû
fois, ces émotions courantes de l’existence journalière, il aurait le droit de vous dire aujourd’hui : — Ma foi, je suis gai,
lle, par aucun des motifs honnêtes qui pourraient entraîner un esprit droit , un cœur chaud, une âme sensible, vers une aussi
t, de fumée et de louanges, et qui s’est habituée, on ne sait de quel droit , à humer tous les encens dans toutes sortes d’apo
 mademoiselle Mars qui avait de très beaux diamants, comme c’était le droit de son talent et de sa fortune, avait grand soin
are le récit de l’action, tantôt elle mêle l’action au récit. Le pied droit dans le cothurne, et l’autre pied dans le brodequ
ne si tu aperçois, de loin, la pourpre flottante. Eh bien ! c’est ton droit de jeune homme, nouveau vêtu de la toge virile, d
jours soumise à la folle enchère de son cœur et de son corps. De quel droit voudriez-vous donc (en supposant que nous adoptio
emprunts ! Le fanfaron de Ménandre, tel que Plaute l’a copié, va tout droit son chemin, sans gêne, sans encombre, à tout hasa
autres, les affranchies du festin et de l’amour ; nous n’avons pas le droit de pleurnicher à tout propos, nous obéissons à la
t par de bons raisonnements bien authentiques, qu’il a tout à fait le droit de battre Strepsiade. En effet, le voilà qui répè
lyrique. À ce moment l’Athénien reparaît ; le poète a repris tous ses droits sur le conteur de facéties ; Aristophane s’enivre
amertume est au fond de ce vase trompeur. — Mais, direz-vous, de quel droit votre nouveau poète comique vient-il ainsi passer
e ? À quoi je répondrai que noire auteur est de ceux qui ont tous les droits du monde, et à qui l’on permet bien des choses, p
u monde, et à qui l’on permet bien des choses, parce qu’il use de son droit de la plus aimable et de la plus engageante façon
baron, en sa qualité de baron, a fait des dettes, il a peu étudié le droit , il a laissé là, sans lui dire pourquoi, une jeun
veillée et rieuse, protégeant l’amour des jeunes gens comme c’est son droit , son devoir, son instinct ; il s’agit d’une fine-
vient de sa personne, chez Lucinde, pour y chercher Moncade. De quel droit , je vous prie, cette Araminte vient-elle ainsi, c
parfume, habille, etc., à ses frais ? Lucinde n’a-t-elle pas bien le droit de dire à madame Araminte : Que venez-vous faire
48 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXII » pp. 222-236
our, il s’avisa de m’en parler. Je lui lavai la tête. J’étais plus en droit de le faire qu’un autre, parce qu’il est mon pare
ement un flambeau en plein jour, elle vit une grande femme qui venait droit à elle, et qui, lorsqu’elle en fut proche, dispar
49 (1836) Une étude sur Molière. Alceste et Célimène (La Revue de Bordeaux et Gironde unies) pp. 65-76
n but, il jette dans une société polie et corrompue, un homme au cœur droit et haut placé, aux allures brusques et franches;
application , de la vertu agissante, de la vertu française qui marche droit à l’obstacle, qui ne rêve pas, qui ne gémit pas,
50 (1717) Molière (Grand Dictionnaire historique, éd. 1717) [graphies originales] « article » p. 530
il avait fait beaucoup de progrès dans les Belles Lettres et dans le Droit . Son inclination le porta au Théâtre, où il se di
51 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75
nancier qui, malgré sa roture, prétend, graces à sa fortune, avoir le droit de traiter de pair à compagnon un pauvre gentilho
ins que relevées ? Toutes nos pieces modernes semblent se disputer le droit de nous en fournir des exemples. Boissy & Des
se : elles peuvent avoir été dans des confidences qui leur donnent ce droit , & qui ne permettent pas à la maîtresse de se
duit chez eux. Des vers adressés au sapajou d’une Duchesse donnent le droit d’assister à sa toilette. La basse complaisance q
52
neurie, qui lui avait été vendue, sans doute fort cher, avec tous les droits seigneuriaux qui en dépendaient, lui qui emprunta
Molière. Je voudrais que l’Académie déniât publiquement à Fechter le droit de rendre Tartuffe inconséquent et peu soigneux d
e inconséquent et peu soigneux de ses intérêts, qu’elle lui déniât le droit d’interpréter à son gré le vers d’Orgon : « Le p
père habita longtemps encore, était située rue Saint Honoré, au coin droit de la rue des Vieilles Etuves, aujourd’hui rue Sa
ble erreur depuis longtemps reconnue, n’a pas cru qu’elle possédât le droit dont ses prédécesseurs avaient usé contre la Tête
ellier et caves sous ledit corps d’hostel, garnies de leurs descentes droites , hypotayé d’une vis hors œuvre servant audit corp
du pan dudit mur du corps d’hostel de derrière, lequel se tirera d’un droit alignement jusque contre le pan de mur de la cher
ette même maison, il n’en retient pour l’immeuble d’encoignure que le droit d’aller puiser dans l’autre courelle au puits que
t au second plan ; c’est un personnage effacé : cependant il se tient droit . Poisson, au premier plan, semble haranguer le pu
sa propre fantaisie. Mais la langue française revendiqua bientôt ses droits , et, dès les premières années qui suivirent la mo
use de ce peintre est un mémorable exemple pour ceux qui ont dévié du droit chemin de la morale56. » Il est évident que le l
e de Maison de Molière, la plupart de nos acteurs et actrices ont des droits au titre honorifique de Comédiens et Comédiennes
53 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203
le voilà perdu : bon, me voilà sauvé, Car de ce premier coup son œil droit est crevé. Mais il en faut avoir l’une & l’au
e ; Et, rejettant mes vœux dès le premier abord, Mon cœur n’auroit eu droit de s’en prendre qu’au sort. Mais d’un aveu trompe
s semblent n’imaginer à la hâte une petite intrigue que pour avoir le droit de ramasser beaucoup de monde & de faire débi
54 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64
i, pour être honnête homme, d’éviter ce que condamne le code ? A-t-on droit à ce titre quand on hait en gros le vice, quand o
ncs qu’il m’en pourra coûter : Mais, pour vingt mille francs, j’aurai droit de pester Contre l’iniquité de la nature humaine
z me nier deux choses, l’une qu’Alceste est dans cette pièce un homme droit , sincère, estimable, un véritable homme de bien ;
55 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Pieces à scenes détachées, dans lesquelles une Divinité préside. » pp. 61-74
dement. La Muse. Hola, quelqu’un. Portez-moi ce corps fracassé Tout droit aux Incurables,  Lon la, Tout droit aux Incurable
Portez-moi ce corps fracassé Tout droit aux Incurables,  Lon la, Tout droit aux Incurables. Le Superstitieux. Tout le monde
56 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. Des Caracteres nationaux. » pp. 268-283
la regle d’équité. Sur le terrein des sots j’arrondis l’héritage, Par droit de bienséance & droit de voisinage. En gagnan
terrein des sots j’arrondis l’héritage, Par droit de bienséance & droit de voisinage. En gagnant par justice, on a rareme
57 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102
entré dans le salon de Célimène qu’en passant et par hasard, de quel droit , je vous prie, vient-il dire à chacun ces vérités
e vous prie, vient-il dire à chacun ces vérités inattendues ? De quel droit adresse-t-il, à ces futiles gentilshommes, des le
58 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179
, Fable IV de la quatrieme Nuit du Seigneur Straparole ; le Maître en Droit , Conte de la Fontaine ; la Précaution inutile, No
ui. Deux grands hommes sont faits pour lutter ensemble. Le Maitre en Droit , Conte. . . . . . . . . . . . . . . . . . .  Rom
oit toujours    Longue liste, Eut un François moins propre à faire en Droit un cours    Qu’en Amours. Le Docteur un beau jour
ris, & qui se trouve ensuite au rang des infortunés. Le Maître en Droit est peut-être plus plaisant qu’Arnolphe, en ce qu
59 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
acent devant lui. Tel ou tel pays, telle ou telle époque n’ont pas le droit de se l’approprier. Il appartient à l’univers. »
tat ne manquerait-il pas à sa mission en négligeant de revendiquer le droit d’apporter son tribut au nom de la société ? La q
it plus tard à l’œuvre de son camarade ; il n’aurait fait qu’user des droits d’une ancienne collaboration. Nous dirons ce que
Après avoir étudié la philosophie, Jean-Baptiste Poquelin étudia le droit . Le Boulanger de Chalussay, dans sa comédie intit
ait été reçu avocat. Bornons-nous à constater qu’il fit ses études de droit  ; c’est à ces études qu’on a attribué l’exactitud
, tel autre de ses enfants qu’il lui plairait et se démettant de tout droit qu’il y pouvait prétendre. Jean-Baptiste Poquelin
.-B. Poquelin s’était distingué parmi eux, puisqu’on lui reconnaît le droit de remplir alternativement avec Germain Clerin et
ne sorte de hoquet qu’il garda jusqu’à la fin de ses jours. On aurait droit de s’étonner que le futur auteur de Sganarelle et
sta toujours dans la haute société de son temps. Tout ce qu’on est en droit de retenir du burlesque tableau de l’auteur du Ro
sation et le titre que sollicitait Molière. La nouvelle troupe eut le droit de s’appeler désormais la « troupe de Monsieur, f
son vigoureux essor. Molière s’établit sans perdre de temps dans son droit , et commença à représenter en public le samedi 2
encontreuse, l’erreur d’un homme d’esprit, un faux pas du jugement si droit  de Molière, un retour de sa déplorable passion po
tel rôle, et il sut parfaitement l’esquiver. Jamais homme n’alla plus  droit , quoique plus prudemment, son chemin et ne se sen
a charge dont il était nouvellement pourvu. Ses protestations sur son droit , sur son état, tout fut inutile. Le démêlé s’étai
de la chambre et d’autres grands officiers. Le chef de brigade avait droit à une de ces places. Le roi, s’arrêtant à la plac
moiselle Madeleine Béjard, fille usante et jouissante de ses biens et droits , sœur de ladite damoiselle. et de Louis Béjard, s
emis n’auraient pas eu beaucoup de peine alors à faire constater ? Le droit jugement de M. Bazin l’a abandonné en cette circo
M. Éd. Fournier. Ne dirait-on pas que les contractants passèrent tout droit de l’étude du notaire à Saint-Germain-l’Auxerrois
r. Molière, voulant montrer sans doute qu’il ne méconnaissait pas les droits  de la satire, lors même qu’elle s’exerçait contre
e de piété, se mêlaient de direction, chose impie et contraire à tout droit ecclésiastique. Ces intrus, intriguants, hypocrit
pressèrent d’obtenir du roi la réforme de cet abus, et Louis XIV fit droit , en effet, à cette requête ; mais ceux qui se tro
une tragi-comédie de Mlle Desjardins, qui avait déjà pris à tort ou à droit le nom de Mme de Villedieu. Cette comédie, intitu
ré sa santé par de nouveaux efforts, mais il avait acquis de nouveaux droits à la protection royale. Lorsqu’il fut rétabli, la
Si les grands orateurs de l’Église au XVIIe siècle étaient dans leur droit en protestant contre Le Tartuffe. Molière, placé
mbre à coucher et de deux chambres en mansarde. Le locataire avait le droit de se promener dans le jardin. Le loyer annuel ét
ce de se placer dans son carrosse. Godemer veut être maintenu dans un droit acquis par une longue possession. Chapelle trouve
s Fourberies, utilisant plus tard ces idées à son tour, aurait été en droit de dire littéralement qu’il reprenait son bien où
resse femme habituée à gouverner, et qui croit avoir sur son mari les droits de l’esprit sur la matière. Son ascendant est ass
n testament : « En l’église Saint-Paul dans l’endroit où ma famille a droit de sépulture »Il paraît que ce droit de sépulture
l dans l’endroit où ma famille a droit de sépulture »Il paraît que ce droit de sépulture avait été acquis par Madeleine elle-
es ne soient pas meilleures que de coutume, elles nous semblent avoir droit de figurer ici pour leur empressement même. Voici
sion De cette place de renom. Qui est tombée en son partage Comme par droit d’héréditage. Une épitaphe qui paraît être du m
(1674). En même temps, le père Rapin portait sur Molière un grave et droit jugement dans ses Réflexions sur la poétique d’Ar
rs de sept ans et demi123. L’inventaire fait pour la conservation des droits de la veuve et de la fille mineure fut commencé l
évolte. Quand Armande Béjart se trouva seule, héritière en partie des droits de son mari et cherchant à maintenir ses prétenti
consulte a démontré que Molière devait nécessairement avoir étudié le droit civil, pour en employer les termes avec tant de j
dies qui se jouent à Paris par sa permission ». C’est là l’origine du droit des pauvres qui se perçoit aujourd’hui sur tous l
lles. M. Lemazurier a calculé que Molière n’avait pas touché pour ses droits d’auteur plus de 60000 livres ; ce chiffre, du re
ment de Lorraine et maréchal de camp, garçon majeur, jouissant de ses droits , âgé de trente-deux ans, demeurant rue de la Marc
te origine non seulement une illustration et une noblesse dont elle a droit d’être fière, mais encore des obligations et des
parents nobles. C’était celui que prenaient les actrices, à tort ou à droit . 25. Brouchoud, documents II et III. 26. Idem,
t Geneviève Béjart, l’hôtel d’Arras, rue de Seine, en se réservant le droit d’ouvrir une porte sur la montée du corps de logi
60 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
er des jolis scandales qu’elles mettent au monde ; on leur accorde le droit d’avoir un amant, deux amants, trois amants. Pour
Madeleine Béjart, fille majeure usante et jouissante de ses biens et droits , demeurant à Paris, rue Saint-Thomas du Louvre, p
ie être inhumé en l’église Saint-Paul, dans l’endroit où sa famille a droit de sépulture ; quant à son convoi et aux prières
lie chanson il chanta à la Du Parc, qui sans doute lui avait payé son droit de seigneur, mais qui gardait toujours ses grands
s voi, Que souvent à l’erreur j’abandonne ma foi, Et crois seul avoir droit d’aspirer à vous plaire. Mais si j’y trouve alor
meilleure femme du monde, mais une vraie diablesse pour défendre ses droits  ; rien ne lui coûtait. Combien de soufflets sur s
oète. D’ailleurs, les femmes de Molière ne croyaient pas perdre leurs droits à la vertu pour avoir aimé Molière. C’était le Lo
t mettre en évidence, sans aucuns cacher ni latiter sur les peines de droit , tous les biens meubles, ustensiles d’hôtel, or e
religieuse. D’abord, ne sachant que faire de bon, il avait étudié le droit  ; mais, à peine avocat, devenu éperdument amoureu
s les rubans en broderie d’or et d’argent avaient pu le conduire tout droit à mille écus de points de Gènes. En tout cas, il
pucelle Marotte D’un amant serait la marotte, Ce m’est avis avec bon droit , Et n’a point l’esprit maladroit Pour seconder en
61 (1735) Moliere (Supplément au Grand Dictionnaire historique) « MOLIERE, (Jean-Baptiste Poquelin) poëte comique, etc. » p. 82
hez le roi. 2°. On dit qu’il fut destiné par ses parents à l’étude du droit  ; mais on le dit contre toutes preuves : il est s
62 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
e se réveille, elle se révolte, elle rentre en quelque sorte dans son droit naturel, et ni les services qu’elle a reçus, ni l
a refusé l’éducation qui est nécessaire à une femme, qu’elle était en droit de recevoir et qu’il avait le devoir de lui donne
qu’on en usait généreusement avec l’auteur, on n’en avait que plus le droit de le juger sévèrement. On a dit alors que le suj
63 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
tueux, réformateur de sa Patrie, désavoué par sa Patrie, et privé des droits de Citoyen ; l’honneur véritable séparé de tous l
nde. Quand les Poètes Latins peignirent ces mœurs, ils renoncèrent au droit qui fit depuis la gloire de Molière, celui d’être
nable à un Poète comique, qui n’a pas, comme de froids Moralistes, le droit d’ennuyer les hommes, et qui ne prend sa mission
64 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. » pp. 217-240
s, lever les yeux eu ciel, baisser la tête, remuer les pieds, aller à droit , à gauche, en avant, en arrière, tourner…748. » L
e, quand il fut obligé d’implorer la puissance royale pour obtenir le droit de dire tout haut qu’un hypocrite est un scélérat
ortir du profane, et le premier président de Lamoignon était fondé en droit à interdire la représentation du Tartuffe, comme
65 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475
toute persécution, ardent ennemi du fanatisme religieux. Qui aura le droit d’accuser ici celle qu’ils ont déclarée irréproch
ntenon, le roi couchait avec la reine. C’était avoir acquis de grands droits à la reconnaissance d’une bonne Espagnole140 ». P
Genlis en a faite : j’aimerais à la croire vraie, quoique je sois eu droit de la regarder comme un ouvrage d’imagination. El
66 (1818) Épître à Molière pp. 6-18
e audace Brave le vice altier, l’attaque et le terrasse, Et, marchant droit au but, sans le laisser en paix, Torture le mécha
l métier ! Quel bon temps pour messieurs les sots du haut parage ! Le droit d’impertinence est dans leur apanage ; Ils en use
67 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29
naient le tourment de l’orgueil profondément blessé, le sentiment des droits les plus sacrés, outrageusement menacés, un espri
lques familles où se conserve l’honnêteté des mœurs, où la raison, le droit sens, la bienséance exercent leur légitime empire
68 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [56, p. 89-93] »
ple et la noblesse, les ridicules et les vices, sans que personne eût droit de s’en offenser. Enfin s’il s’agissait de se fai
69 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
le. M. Louis Veuillot, parlant de Molière et de sa vie privée, n’a le droit d’ignorer ni les travaux de M. Despois ni les étu
tenir compte. Il est admis que l’orateur sacré, quand il prêche, a le droit de foudroyer les vices, sans aucun égard pour les
mémoire, et qui consulte son valet de l’œil pour se remettre dans le droit chemin ; non, il dit toutes ses sottises bonnemen
femmes se disputant un homme, sur qui chacune d’elles croit avoir des droits , ne lui laissent pas le loisir de les prendre à p
’oreille ; elles s’aperçoivent fort bien, quand on leur offre le bras droit , que le bras gauche est donné à la rivale, et le
te, on proclame hautement que la liberté de penser et d’écrire est de droit naturel, et dans la pratique on traite par le mép
monde. » Alceste est un homme logique. Il raisonne toujours, et très droit , et très net, et va d’un bond aux dernières consé
s’appelle la logique, on est si sûr d’avoir pour soi la justice et le droit , qu’il s’élève au fond de l’âme une sourde et vio
sent pas être eux-mêmes. Alceste est l’immortel patron de ces natures droites et fortes qui, n’accordant rien aux préjugés du m
on, de tout préjugé, de toute formule absurde, et vont hardiment tout droit devant eux, jusqu’au bout de leurs idées. Ce sont
einte, Et rejeté mes vœux dès le premier abord ; Mon cœur n’aurait eu droit de s’en prendre qu’au sort. Mais d’un aveu trompe
    Oui, vous verrez, quoi qu’il advienne, Qu’Argatiphonthidas marche droit sur ce point ;           Et de vous il faut que j
t à la fois une fille à pourvoir et un fils à établir ; il y a là des droits trop forts et trop inviolables, etc. N’est-ce pas
ucation à peu près égale à celle de ses maîtres. Elle a l’esprit plus droit qu’Orgon ; cela est possible, cela est même certa
gréments. Et moi, je lui soutenais que la postérité a parfaitement le droit de choisir parmi les ouvrages des maîtres. Elle g
ères. Tous trois sortent, et les deux jeunes gens, comme il serait de droit , vont prendre le pas devant. Mais, d’un geste sou
qu’elle en a trouvé le secret dans un cœur honnête et dans un esprit droit . Ce n’est pas le bon sens de Célimène, où l’égoïs
le sensible qui aime son père, et qui vient d’apprendre sa mort, a le droit de se répandre en sanglots, en larmes ; les hoque
Mme de Prie, ce type du vice, florissant d’embonpoint. — C’est votre droit , mon ami, vous avez en effet toujours le droit de
npoint. — C’est votre droit, mon ami, vous avez en effet toujours le droit de ne pas admettre une convention ; tout ce qui e
font gloire de mériter les galères, où la jeunesse et l’amour ont le droit de triompher insolemment et de se jouer de la vie
effet de rire. Je me souviens de l’impassibilité de Samson ; il était droit comme un I, immobile, se carrant. Le coup de pied
rôle de Sylvia. Théophile Gautier exposait cette thèse, que c’est un droit pour chaque comédien d’apporter aux œuvres du pas
de la garder un an de plus au Conservatoire. Mais M. Duquesnel usa du droit que l’Odéon a de réclamer pour sa troupe les seco
é et de bon sens ; et que, s’il y avait des inconvénients à vendre le droit de juger, il n’y en aurait peut-être pas moins à
ire, en l’écoutant, que si l’on avait donné pour rien à Brid’oison le droit de prononcer sur la vie et la fortune de ses conc
nête fille très chaste, très pudique, d’un cœur simple et d’un esprit droit . Elle ne se résout aux petites malices à l’aide d
ès ; l’acteur a raison, s’il l’atteint après lui. Nous n’avons pas le droit de le chicaner. Si Got n’a pas trop réussi à nous
rmé. La grande scène où Damis défend contre son bourgeois d’oncle les droits de la poésie l’enleva et, à partir de ce moment,
isifs. La scène valait la peine d’être écrite. Gresset n’avait pas le droit de l’escamoter. Elle eût mis en tout son jour la
est à sa place en cette chanson légère ; elle enlève. On n’a plus le droit de dire, après l’avoir lue, que les Anglais et le
arrangée exprès pour mettre ce caractère en jeu ; vous n’avez pas le droit de vous dérober par une porte de derrière, avec l
quiver une curiosité provoquée par vous-même. Non, vous n’avez pas ce droit -là. Il peut arriver en effet dans la vie ordinair
70 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [74, p. 108-114] »
avons à vivre, et à captiver les bonnes grâces d’un public qui est en droit de nous gourmander261 pour son argent. Non, monsi
71 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
nd, avait jugé qu’il avait besoin de flatter son maître pour avoir le droit de ne pas flatter son siècle : sous une minorité
un tel chef-d’œuvre. Molière, qui savait être courtisan pour avoir le droit de tout dire, avait d’ailleurs flatté l’amour-pro
des magistrats, le protecteur des lettres ; ami de Boileau, il avait droit aux respects de Molière, et si le premier préside
e » il a exprimé une pensée très juste ; il a parfaitement défini les droits de l’auteur comique : s’il a conçu un sujet, s’il
t à la fois une fille à établir et un fils à pourvoir ; il y a là des droits trop forts et trop inviolables ; on ne les traver
un jour la maison comme gendre après y avoir joui d’abord de tous les droits du maître. Aussi, quand Elmire lui adresse cette
72 (1732) Moliere (Grand Dictionnaire historique, éd. 1732) [graphies originales] « article » pp. 45-46
ge de Clermont à Paris sous les Jesuites, il fut destiné à l’étude du droit , qu’il quitta bientôt, pour suivre le penchant qu
73 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
eille par la prose de Molière, qui devait ainsi rentrer dans tous ses droits  ; mais la mémoire des comédiens, ce singulier méc
e cimetière, un lieu sacré, que Molière et Shakespeare ont envahi par droit de conquête et par droit de naissance. Chacun d’e
é, que Molière et Shakespeare ont envahi par droit de conquête et par droit de naissance. Chacun d’eux, Hamlet et don Juan, d
son vivant, devait, reconquérir (voilà le malheur de nos vices !) les droits de l’histoire, dans ce royaume de France, livré à
nt tout, pour les hommes athéniens, et quand enfin les devoirs et les droits de l’art étaient sauvés, venait la leçon qui n’ét
roupe de jeunes gens des deux sexes, qui tous portaient et avaient le droit de s’appeler des dames et des seigneurs, et où il
léter la musique de Lulli, que le théâtre serait tout à fait dans son droit . Au temps du Bourgeois gentilhomme et de L’Amour
e quels respects nous entourons notre propre histoire ! Alors de quel droit nous fâcher contre la tragédie anglaise, et même
e quel droit nous fâcher contre la tragédie anglaise, et même de quel droit nous en moquer ? Mais quoi ! nous avons renoncé à
quel droit nous en moquer ? Mais quoi ! nous avons renoncé à tant de droits qu’il nous est bien permis d’en usurper quelques-
74 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. De l’Amour. » pp. 367-384
loir défendre. Sganarelle. Sans doute, elle fait bien de défendre mes droits . Cette action, Monsieur, n’est point selon les lo
Alcmene. C’est de ce nom pourtant que l’ardeur qui me brûle  Tient le droit de paroître au jour ; Et je ne comprends rien à c
75 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Du Caractere des Professions. » pp. 284-302
e, ou par leur crédit, croit-on, de bonne foi, qu’on nous laissera le droit de dire des vérités frappantes, les seules qui do
faire-là étoit menée un peu chaudement, elle pourroit bien aller tout droit à la Greve. Mais il vous faut tirer de là. Quelqu
76 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VI. Les Femmes. » pp. 103-120
ses devoirs ; et c’est pour les mieux accomplir qu’elle doit user des droits que Molière réclame. Fille, qu’elle soit modeste
eur, elle apporte la consolation et l’indulgence là où elle aurait le droit d’accuser367. Elle reste inébranlable dans son rô
77 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
d’actes judiciaires ou notariés ; elle a pour elle, en fait comme eu droit , la possession d’état, et il demeure par conséque
lui-même, malgré son effronterie, ne revendiquait pour Molière qu’un droit de restitution et non de butin. Cependant la phra
et de sa sœur Geneviève, restés toujours amis de Madeleine, égaux en droits avec Armande, si elle n’est que la sœur, mais obl
en garder quelque chose, c’est-à-dire la survivance, et avec elle le droit de porter toujours le titre de tapissier du roi.
dans les archives que nous avons scrupuleusement consultées. C’est le droit canonique, c’est la théologie, que l’élève des Jé
Sorbonne », où l’on ne se formait, en effet, qu’à la théologie et au droit canon. Va-t-il rester de ce côté et s’y perdre, c
ent cinquante-cinq livres, l’a, comme on dit, recommandé, et, faisant droit à cette recommandation, le Châtelet le garde, mai
ienne comtesse de Modène et pour que sa fille reprenne possession des droits de sa noble naissance. Malheureusement, les année
les unions clandestines et morganatiques, lui constituerait les mêmes droits que don Juan au titre d’épouseur du genre humain 
succès, le personnage et le comédien se trouvèrent avoir conquis leur droit de bourgeoisie. Pierrot, à partir de ce moment, n
l’ignorât, et tous les bons esprits en gémissaient. Ils se donnaient droit d’inspection sur toutes- choses, même les plus fu
int Paul, doit vivre de l’autel. Oui, vivre, c’est bien dit, c’est le droit naturel ; Mais vivre, est-ce voler tant de riches
-ce monopoler sur tous les cas verreux, Et vendre au poids de l’or le droit d’être amoureux ? Est-ce adoucir sa voix, au son
mai, Loret écrit encore : Il a fait coup sur coup voyage, Et le bon droit représenté De son travail persécuté… Cette fois,
doute Sorbonne foi, en prétendant qu’il avait joué, sans en avoir le droit . La permission ayant été verbale, il ne pouvait l
zochiens et plus tard les bouffons de l’Hôtel de Bourgogne, dont, par droit de conquête, il s’était attribué la succession en
us en voulons venir, Molière se dit, à son tour, qu’il avait tous les droits possibles sur un sujet qui, à force de changer de
appeler qu’au moment des jours gras, chaque bande de masques avait le droit d’entrer dans les maisons, qu’il y eût fête ou no
e profond, lui, le sage à la sagesse pratique et humaine, il avait le droit de se donner un si beau rôle. Un autre de ses de
promptu de Versailles, ou La Vengeance des Marquis. Il se croyait des droits , plus que personne, à venger ces sortes de person
du mariage de son fils. Cette nouvelle faveur, qui empiétait sur les droits de la Troupe royale et la violentait dans la joui
r, en ces temps naïfs, loin de s’adjuger la vedette, n’avait pas même droit à la simple inscription ; — il faudrait, dis-je,
oir commence au père par l’obligation de l’exemple. Il a pressenti ce droit nouveau, dont M. Ernest Legouvé s’est fait un des
dont M. Ernest Legouvé s’est fait un des premiers le législateur, ce droit qui exige des parents l’honnêteté, la vertu, pour
ui se donna ainsi, sur toutes les littératures du monde, un véritable droit de conquête. X - Georges Dandin (1668) Que
plus humbles, et greffée sur la plus médiocre gentilhommière, donnait droit , comme on sait, à l’exemption des impôts. L’anobl
, avec ordre audit courrier d’en faire la déclaration et en payer les droits dans le Bureau du convoi et comptablie dudit Bord
rier aurait voulu passer, sans faire la déclaration, n’y payer aucuns droits  : pour raison de quoi ledit paquet de dentelle fu
e Brussy, et le supplia lui vouloir remettre le paquet, en payant les droits du Roy, attendu qu’il n’y a nulle faute desdits s
ier, par écrit ou autrement, de faire ladite déclaration et payer les droits , en sorte qu’il peut être notoire, audit sieur de
ussy, que ledit courrier avait d’autres paquets, desquels il paya les droits  ; partant, le sieur de Brussy a été en droit d’en
s, desquels il paya les droits ; partant, le sieur de Brussy a été en droit d’en prétendre la confiscation, qui ne lui peut ê
i est, pour la moitié, trois cent soixante-dix-huit livres, pour tous droits , frais, amandes et prétensions ; ce que ledit sie
ée,’faute par ledit courrier d’avoir fait sa decclaration et payé les droits , suivant l’ordre qu’il en avait, et des dépens, d
t quels profits chacun des douze comédiens ou comédiennes qui avaient droit à « part entière » en avait-il retiré ? Voilà ce
etite dissertation sur un des costumes du grand homme nous amène tout droit au Musée de Molière, où l’on a recueilli le plus
r interdit lancé contre Tartuffe, chacun des trois causeurs avait son droit de propriété sur l’idée. 142. Voir le Manuscrit
78 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. » pp. 420-425
eur,  Etouffoient une amour fatale ; Si, perdant pour jamais tous ses droits sur mon cœur,  Chloé vous laisse sans rivale... L
79 (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58
a main, que le poète a condamnée par ce dénouement. En effet, de quel droit prétendrions-nous mettre sous le boisseau une lum
les grilles et les verrous. Malheur au mari à qui sa femme aurait le droit de dire, comme Agnès : Vous m’avez fait en tout
encore. Si je me trompe en croyant la reconnaître, n’aurai-je pas le droit et même le devoir de tenter une nouvelle épreuve 
la sincérité ; La sincère Éliante a du penchant pour vous36. Esprit droit et sensé qui a compris le cœur du Misanthrope et
80 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. Pieces intriguées par une chose inanimée. » pp. 199-203
; devient furieux de la double perfidie de Celio qui a trahi tous les droits de l’hospitalité. Dans le troisieme acte, Arlequi
81 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVII » pp. 193-197
u poète. Comment l’opinion publique contestera-t-elle à un tel roi le droit d’avoir une maîtresse, quand il y a peu de femmes
82 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. Des Caracteres de tous les siecles, & de ceux du moment. » pp. 331-336
er de la Religion, Ont r’habillé sans bruit leur dépravation, Et pris droit , au milieu de tout ce que nous sommes, D’être, so
83 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Prologues. » pp. 118-138
aisants pour des prologues dans ce genre. Si jamais un Auteur a eu le droit d’en faire, c’est Dufresny. La liaison d’amitié q
; cependant, au lieu de s’en venger, il ne chercha qu’à justifier ses droits , en donnant le Chevalier Joueur, tel qu’il l’avoi
84 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. Des Reconnoissances. » pp. 399-421
e tragédie. Je n’entreprendrai pas de discuter, dans cet article, les droits de Thalie ; je n’examinerai pas si ce mêlange de
que nous t’avons eu donné l’argent à la place, nous sommes allés tout droit au logis ; dès que nous y avons été, le bon homme
85 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122
la scene, puisque le théâtre est un cadre sous lequel les Auteurs ont droit de nous peindre la Nature dans toutes ses attitud
u’il donne au zele qu’autrefois On vous vit témoigner en appuyant ses droits  : Pour montrer que son cœur sait, quand moins on
86 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. » pp. 1-20
diés comme tels, à cause de leur puissance observatrice, de leur sens droit , de leur popularité, enfin à cause du caractère u
t à la fois une fille à pourvoir et un fils à établir : il y a là des droits trop forts et trop inviolables ; on ne les traver
87 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XL. Du dénouement des Pieces à caractere. » pp. 469-474
s caracteres qui, comme nous l’avons dit plus haut, usurpent tous ses droits , & s’emparent de l’attention du public. « Il
88 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIV » pp. 251-258
cela seul qu’elles étaient femmes de la cour. À la cour on n’a ni le droit ni le moyen de se faire écouter, de se faire étud
89 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441
le loisir de lire madame de Sévigné, avec l’application qu’on est en droit d’exiger d’écrivains moins occupés qui parlent d’
besoin, il ne faudrait ni fable, ni fiction, il suffirait d’un style droit , pur et naturel. » Quoiqu’elle n’ait rien dit de
90 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du point où doit commencer l’action d’une fable comique. » pp. 172-177
24. Dorante nous apprend qu’il arrive de Poitiers, où il faisoit son Droit , & qu’il a quitté la robe pour l’épée : voilà
91 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VIII » pp. 70-76
e Voiture, après avoir reçu de Julie une leçon de réserve, se crut en droit d’en donner de semblables à d’autres. Godeau, de
92 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
haut, vers cet endroit, Était leur infanterie ; Et plus bas, du côté droit ,      Était la cavalerie. Après avoir aux dieux
s, il vole, il frappe, et ses grands coups Achèvent de prouver que le droit est pour nous378. Sur quoi, M. de La Harpe fait
e suis convaincu que ces affreuses bêtes ont leur raison d’être, leur droit d’être, et leur ordre de beauté dans l’ample sein
connaît à tous les types, à toutes les idées, à toutes les natures le droit d’exister, et content d’avoir atteint la source d
ant certaines choses, il aurait l’air de se réserver implicitement le droit d’en blâmer d’autres ; et en louant tout, il ne l
ieds sont scellés l’un contre l’autre ; leurs bras descendent à angle droit sur leur corps où ils adhèrent ; leurs mains se t
93 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Des Pieces à spectacle. » pp. 30-36
endre, tout est perdu. Il veut continuellement être étonné, il a même droit de s’y attendre, puisqu’il n’est point difficile
94 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXX » pp. 330-337
profond non-étre des doubles adultérins, furent enrichis de tous les droits des légitimes dans la société, décorés du surnom
95 (1802) Études sur Molière pp. -355
tels que Le Docteur amoureux, Les Trois Docteurs rivaux, Le Maître en Droit , Le Médecin volant, La Jalousie de Barbouillé. L
ique, leur rapidité, à l’étourderie de Lélie, son caractère seul a le droit de donner un titre à l’ouvrage qu’il anime, et qu
e se clouer pour ainsi dire à lui, et que, la tête immobile, le corps droit , le jarret tendu, ils aillent, côte à côte, et co
lettre est renfermée. Molière, en faisant dire à Isabelle : Et m’a, droit dans ma chambre, une boîte jetée Qui renferme une
ri, s’était familiarisée avec le projet de lui en laisser prendre les droits  ; mais sa mère, désapprouvant ce mariage, peut-êt
ns ce coffre que les amants échappent à l’incendie. Le Maître en droit . Dans un conte de Boccace, mis en vers par L
Dans un conte de Boccace, mis en vers par La Fontaine, un maître en droit fort goguenard, et se moquant surtout des maris t
a variété des plaisirs dont abonde la capitale, il a eu le cœur assez droit , l’esprit assez juste, pour faire un bon choix ;
quels Arnolphe veut persuader à l’innocente Agnès, qu’on enfile tout droit le grand chemin d’enfer , en écoutant ces blondi
t à la fois une fille à pourvoir et un fils à établir ; il y a là des droits trop forts et trop inviolables… » Monsieur de la
s camarades de Molière exigèrent qu’il sollicitât la suppression d’un droit aussi contraire à leurs intérêts. Il hésita longt
pas du ressort de Thalie : je dirai seulement que le génie serait en droit de réclamer plusieurs morceaux ; les neuf Muses d
hotte, pour s’apercevoir que madame Jourdain doit à Thérèse Pança son droit bon sens, ses brusqueries, son obstination à refu
t à leur place. Jusques à quand voudront-ils feindre d’ignorer que le droit d’ancienneté au théâtre, est l’éteignoir des tale
s ; voilà comme Molière, en embellissant ses larcins, avait acquis le droit de dire : « Cela est bon, cela m’appartient, il e
96 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
condisciples. — 1642. Il suit le Roi à Narbonne. — 1644. Il étudie le droit à Paris. — 1645. Son goût pour les spectacles. Il
r. À son retour du midi de la France, Poquelin se livra à l’étude du droit  ; c’est du moins ce qu’attestent plusieurs écriva
suré du contraire, que je me crois obligé de dire que Molière fit son droit avec un de ses camarades d’études ; que, dans le
’effrayait peu de l’invraisemblance de ses récits. Quant à l’étude du droit , il est à peu près constant que le jeune Poquelin
avons à vivre, et à captiver les bonnes grâces d’un public qui est en droit de nous gourmander pour l’argent qu’il nous donne
’était moins établi à cette époque que la propriété littéraire et les droits des théâtres. On ne paraissait pas fixé sur la qu
phlétaires et de tous les flibustiers déchaînés contre Molière et ses droits . Le nom de l’auteur ne figure pas sur le titre de
fin de repousser l’outrage, Il a fait coup sur coup voyage, Et le bon droit représenté De son travail persécuté. Mais de cett
bunaux contre les apothicaires de ces deux villes pour empiétement de droits . Les mémoires qui furent publiés de part et d’aut
eurement. » Molière, qui, n’ayant aucun reproche à se faire, avait le droit d’en adresser beaucoup à Racine, sut se venger à
leur servait à les dissimuler, ou les eût fait accompagner d’un homme droit et sincère qui eût soulevé avec modération le voi
n cercle nombreux de s’être approprié, sans en faire honneur à qui de droit , le couplet que chante Sganarelle : Qu’ils sont
empressés courtisans de cette dame, le même dont on a fait valoir les droits à la propriété de ses sermons dans cette épigramm
rait aujourd’hui impossible : il n’est guère d’acteurs qui eussent le droit d’y prendre un rôle. L’anecdote suivante fait con
aire des dettes au nom de celui qu’il remplaçait que pour user de ses droits conjugaux. Camoëns a donné aussi, sous ce titre,
uels elle est fondée ; comment il tourne en dérision les respectables droits des pères sur leurs enfants, des maris sur leurs
Jean Ribou, qui pendant plusieurs années s’était exercé à usurper les droits de Molière ou à publier les satires dirigées cont
is l’avoir, car ce Cressé était son parent79, et avait par conséquent droit , sinon à toute sa pitié, du moins à son silence s
tes préventions, et ce chef-d’œuvre reprit le rang auquel il avait le droit de prétendre. Nous avons déjà dit avec quel tact
use sottise, et crut qu’ils lui avaient, par leurs attaques, donné le droit de les prendre pour modèles des beaux esprits, et
tout ce qu’il avait avancé la veille, prétendant toujours avoir eu le droit d’en agir ainsi avec une femme dont il était l’am
les donne. Un des auteurs de nos jours qui ont fait valoir le plus de droits à une partie de la succession de Molière, Picard
tenue et établie dans un article de M. Fournier Des Ormes, docteur en droit , intitulé « Molière avocat », et inséré au Consti
97 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341
n vieux Corsaire d’Alger De chaînes je me vois charger, Ainsi conduit droit eu Turquie, Où je croyois passer ma vie Dans le s
ne pouvoir plus lui refuser sa fille. 46. Moliere qui, à très bon droit , occupe la premiere place dans le foyer de la Com
98 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192
aux Bacchus seul peut prétendre, Et nous sommes ici pour défendre ses droits . CHOEUR DE SATYRES. Nous suivons de Bacchus le po
xcuses ne sont pas acceptables pour Molière : un tel génie n’a pas le droit d’ignorer à ce point son influence, ni de prétend
99 (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492
ge, qu’on lui doit de l’amour en échange de son argent, et qu’il a le droit de s’emporter quand il s’aperçoit qu’on le trompe
t pouvaient appartenir à celle de beaucoup d’autres, Molière avait le droit de ne pas convenir qu’ils fussent ceux de Ménage
chacun d’eux a une manière particulière d’agir. Chrysale, qui aurait droit de donner des ordres à sa femme, n’ose pas même l
intérêt que celui de ses maîtres, d’autre passion que le zèle du bon droit et du bon sens, se moquant librement d’Argan, par
100 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
en tête que d’écrire des libelles orduriers. Tout ce que l’on est en droit de supposer, c’est que le livre part de la main d
ncilier ce qu’elle devait au grand nom qu’elle avait partagé avec son droit d’arranger son existence à sa guise. On sait les
de son mari par un acte de bienfaisance, mais la postérité a bien le droit de voir l’allégorie involontaire qui se dégage de
lignes feront juger du reste : « La Molière, disait-il, est infâme de droit et de fait, » c’est-à-dire par sa profession et s
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