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1 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVI. De l’opposition des Caracteres. » pp. 398-416
Aussi les scenes qu’ils font ensemble ont-elles bien complettement le défaut que les contrastes amenent nécessairement, celui
les plus mauvaises de la piece. Ne nous contentons pas d’indiquer le défaut . Il est nécessaire, pour mettre à profit nos rema
éros de la piece. Je vais encore citer Destouches. Les beautés ou les défauts d’un grand homme sont toujours des exemples plus
s finissent par se dire des vérités dures. Damon. J’ai donc bien des défauts dont votre esprit murmure ? Céliante. Des défauts
J’ai donc bien des défauts dont votre esprit murmure ? Céliante. Des défauts  ! des défauts ! je ne finirois point, Si je voulo
n des défauts dont votre esprit murmure ? Céliante. Des défauts ! des défauts  ! je ne finirois point, Si je voulois à fond exam
oir. Ce portrait-là n’est pas fort à votre avantage ; Mais malgré vos défauts je vous aime à la rage. Damon. Quoique vous m’acc
rir. Ce portrait-là n’est pas fort à votre avantage ; Mais malgré vos défauts je vous aime à la rage. Céliante. Vous m’aimez !
nt, S’il fut jamais, Madame, un plus fidele amant ! Bien que quelques défauts obscurcissent vos charmes, Mon cœur trop prévenu
ion de lui durant les trois quarts de l’ouvrage, & c’est un grand défaut . Dans les pieces à caractere, le titre doit annon
2 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
ie d’Œdipe, qui fut reçue avec de grands applaudissements, malgré les défauts qu’on remarque dans ce poème, et dont l’auteur se
en partie dans l’examen qu’il en a publié. Le plus remarquable de ces défauts est l’épisode de Dircé et de Thésée. Corneille, e
t de préceptes. Il fallait un génie du premier ordre pour peindre les défauts et le ridicule des hommes, avec cette finesse et
e papier, et que la méditation de la lecture n’y laisse découvrir des défauts que les agréments de la représentation semblent a
n des termes très modestes de la bonté qu’Elle avait eu d’excuser ses défauts , et ceux de toute sa troupe, qui n’avait paru qu’
, dans toutes ses pièces, d’obliger les hommes à se corriger de leurs défauts . Comme il y avait longtemps qu’on ne parlait plus
e qui fixe à ce nombre les pièces qui ont le plus d’étendue, mais ces défauts sont couverts par une variété et par une vivacité
connutb ; on applaudit en se corrigeant. » « [*]Il y a très peu de défauts contre la langue (dans cette pièce) parce que lor
monde, et surtout parmi les gens de qualité, pour en reconnaître les défauts  : mais comme il n’était encore ni assez hardi pou
ent rire qu’à leurs dépens ; qu’ils voulaient que l’on fît voir leurs défauts en public ; qu’ils étaient les plus dociles du mo
out ce qui se passait dans le monde et des portraits de leurs propres défauts , et de ceux de leurs meilleurs amis, croyant qu’i
u’il avait voulu parler d’eux : car vous saurez qu’il y a de certains défauts de qualité dont ils font gloire, et qu’ils seraie
pièce de lui, nommée Zénobie. Il est vrai qu’on y remarquait un grand défaut , et ce défaut en un mot est que ces comédiens du
nommée Zénobie. Il est vrai qu’on y remarquait un grand défaut, et ce défaut en un mot est que ces comédiens du Petit-Bourbon
3 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXV. Du contraste des Caracteres. » pp. 386-397
des caracteres soit nécessaire dans la comédie, je l’y crois un grand défaut  ; & tout homme qui connoîtra l’art dramatique
second un sot ou un mal-adroit. Mais le Spectateur ne sent-il pas ce défaut , sur-tout lorsque le caractere vicieux est princi
re l’ami déclaré des hommes, les plaint sans les aimer, souffre leurs défauts uniquement par la nécessité de vivre avec eux, &a
humaine ; Ne l’examinons point dans la grande rigueur, Et voyons ses défauts avec quelque douceur. Il faut parmi le monde une
s tout cela sans vous mettre en courroux ? Philinte. Oui, je vois ces défauts dont votre ame murmure, Comme vices unis à l’huma
teroit, éblouiroit peut-être tout-de-suite, mais seroit réellement un défaut aux yeux des Connoisseurs, puisqu’elle défigurero
4 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288
en dans chaque acte, qu’ils partagent également les beautés & les défauts , & que, loin de se nuire, ils se servent mutu
cocuage. Si elles étoient distribuées dans deux actes différents, le défaut frapperoit moins. J’ai souvent entendu raisonner
p; ne sera jugé tel qu’à raison du nombre de ses beautés & de ses défauts . L’application est aisée. J’ai encore entendu fai
nt ». Je suis d’un avis tout à fait différent ; ce qui lui paroît un défaut me semble au contraire une beauté. Et voici comme
t être assez brillante elle-même pour faire oublier au spectateur les défauts qui ont pu le choquer, & pour le laisser dans
ont l’une réunisse ces trois belles qualités, & l’autre les trois défauts contraires. Je les prendrai toutes les deux dans
5 (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316
que s’il eût été amoureux de quelque dame, qui eût eu quelques légers défauts ou en sa beauté ou en son esprit, ou en son humeu
n outre il était grondeur et bourru, surtout avec ses inférieurs, ces défauts semblaient repousser l’apparence même des vices d
Comme l’affaire: de la comédie est de représenter en général tous les défauts des hommes et principalement des hommes de notre
s sans, vouloir tomber aux personnes, représenter en général tous les défauts des hommes et en particulier des hommes, de sait
si durables que le monde. Les dernières surtout pouvaient-elles faire défaut alors ? « Dans un temps où les tartufes étaient p
cessante, avouée, entre son cœur et sa raison ? « J’ai beau voir ses défauts et j’ai beau l’en blâmer, En dépit qu’on en ait,
imène si irrésistiblement, si fatalement entraînée sur la pente de ce défaut ; il nous la dépeint si gracieuse, si vive, si spi
acieuse, si vive, si spirituelle; il oppose avec tant d’adresse à ses défauts la pruderie, plus odieuse que la coquetterie, que
elle témoignait toujours quelque peine quand on parlait librement des défauts des autres, quoique avec vérité ; c’était au cont
6 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249
personnes qui, ne jugeant que sur parole, croient le Misanthrope sans défaut , & le mettent au-dessus de toutes les pieces
le, Rien ne touche son goût, tant il est difficile : Il veut voir des défauts à tout ce qu’on écrit, Et pense que louer n’est p
Et l’on a tort ici de nourrir dans votre ame Ce grand attachement aux défauts qu’on y blâme. Clitandre. Pour moi, je ne sais pa
is pas ; mais j’avouerai tout haut Que j’ai cru jusqu’ici Madame sans défaut . Acaste. De graces & d’attraits je vois qu’el
te. De graces & d’attraits je vois qu’elle est pourvue ; Mais les défauts qu’elle a ne frappent point ma vue. Alceste. Ils
ouvrage qui cache continuellement, sous les plus grandes beautés, les défauts de la grande machine. Loin d’être enhardis par l’
son maître à nous l’apprendre ; s’il ne le faisoit pas, ce seroit un défaut dans la piece. Aussi George Dandin n’y manque-t-i
à un seul des personnages qu’il a conduits devant nous, ce seroit un défaut dans la piece. Lorsqu’un personnage qui a du pouv
7 (1910) Rousseau contre Molière
e était l’ennemi du genre humain. Une pareille haine ne serait pas un défaut  ; mais une dépravation de la nature et le plus gr
« Voilà donc de quel côté le caractère du misanthrope doit porter ses défauts [mal écrit, veut dire sans doute : les défauts d’
thrope doit porter ses défauts [mal écrit, veut dire sans doute : les défauts d’Alceste ne doivent être que ceux qui dérivent d
hise lui a souvent porté malheur : « Veuillez m’en dispenser. J’ai le défaut d’être un peu plus sincère en cela qu’il ne faut 
ande », répond Oronte. Alors soit, répond Alceste, retombant dans son défaut persistant, la candeur, et du reste ne pouvant gu
us le rêve Rousseau ; il est irrité contre, d’une façon générale, les défauts universels des hommes ; mais il ne s’en plaint pa
quante qui pourrait en effet, à la rigueur, être habitué aux vices et défauts des hommes, continuer de les haïr, mais n’en être
ausant avec un ami, il ne les ménage pas au moins : Oui, je vois ces défauts dont votre âme murmure Comme vices unis à l’humai
humaine ; Ne l’examinons point dans la grande rigueur, Et voyons ses défauts avec quelque douceur. Il faut, parmi le monde, un
ue votre bile. Mais, rien n’étant parfait ni personne, Philinte a un défaut dont il ne fait pas mention dans le portrait qu’i
et le porte-parole de l’auteur, mais un honnête homme qui a quelques défauts , exactement, symétriquement, comme Alceste. « Ce
nêtes gens très différents, qui ont tous les deux des qualités et des défauts et qui sont très vrais l’un et l’autre. Mais Phil
ue leur peu d’équité Pour vouloir se tirer de leur société ? Tous ces défauts humains nous donnent dans la vie Des moyens d’exe
oir l’auteur crie à son public : « Estimez Alceste ! Je lui donne des défauts , et de deux sortes : des défauts tenant à son car
« Estimez Alceste ! Je lui donne des défauts, et de deux sortes : des défauts tenant à son caractère : orgueil, susceptibilité 
 : des défauts tenant à son caractère : orgueil, susceptibilité ; des défauts tenant à sa situation de misanthrope parmi des mo
nsuite, comme il n’y a pas une qualité humaine qui ne soit mêlée d’un défaut , ils font un peu sourire. D’abord ce prompt détac
ose attaquer un tel homme ! on ose y toucher ! on ose lui trouver des défauts  ! Mais peignez-le donc tel qu’il est, à savoir im
’il a tort. Alceste est le portrait atténué de Rousseau. Or, tous ces défauts , Rousseau sent confusément qu’il les a et, par co
de non-consentement et ses synonymes ! C’est qu’il sent très bien le défaut de son ouvrage et qu’il se dit que, même dans une
il est assez dangereux de montrer un fils méprisant son père, pour un défaut énorme, d’un mépris qu’un autre pourra appliquer
rme, d’un mépris qu’un autre pourra appliquer à son père pour le même défaut à l’état bénin ou à l’état naissant. Pour avoir v
omédie, comme de la satire, est celui-ci : En rendant sévère pour les défauts , elle rend impitoyable pour les peccadilles. Elle
les serviteurs. Ici il se trompe presque complètement à mon avis. Le défaut de Rousseau, ailleurs qu’en critique aussi, est d
méchant ; mais qu’on ne veut pas être ridicule. » Il lui a donné des défauts , non pas opposés, précisément, ni inconciliables,
et ses rires, ce qui est une monstruosité morale à ce qui n’est qu’un défaut et même la simple déviation d’une qualité.   Là-d
ser par force sa fille et qui le vole ; ou d’un homme qui n’a d’autre défaut que d’aimer sa religion d’un zèle indiscret et de
ble de bonnes choses, personne ne s’est senti tonifié. Raillé sur ses défauts , oui, et c’est ce que Rousseau exprime par « la l
ous trouverez que les vices de caractère en sont l’instru ment et les défauts naturels le sujet » c’est-à- dire, car la formule
de l’un pour mettre en exercice et pour mettre en pleine lumière les défauts de l’autre. Son sujet, par exemple, est la bêtise
taler dans toute son ampleur la bêtise d’Orgon ; et remarquez que les défauts ainsi livrés à notre risée sont des défauts natur
on ; et remarquez que les défauts ainsi livrés à notre risée sont des défauts naturels, innés, auxquels par conséquent on pourr
. —Je n’en sais rien », répondait-il. C’est la différence entre les «  défauts naturels » et les « vices de caractère » dont nou
ble. On est responsable de ses « vices de caractère » et non de « ses défauts naturels », veut dire Rousseau. Peut-être ; mais
ses défauts naturels », veut dire Rousseau. Peut-être ; mais quand le défaut naturel se rapproche du vice de caractère de mani
s vous ne le faites que par vanité. La vanité, oh ! que voilà bien un défaut bourgeois et qui gâte la moitié de la bourgeoisie
suis avec vous en toutes vos idées ; mais vous êtes faible. C’est un défaut naturel que l’on ne peut guère corriger. Peut-êtr
es boudeur, contrariant, d’humeur fâcheuse, irascible. Caractère sans défaut , humeur désagréable. Il faudrait adoucir tout cel
quins, dans ses pièces, il reste qu’il a presque toujours attaqué les défauts , les petits défauts, même, et laissé les vices tr
es, il reste qu’il a presque toujours attaqué les défauts, les petits défauts , même, et laissé les vices tranquilles. « J’enten
sont point le domaine et la matière de la comédie et que ce sont les défauts qui en sont la matière et le domaine.   Au fond,
ns le ridicule des hommes et à rendre agréablement sur le théâtre les défauts de tout le monde » et « il y faut plaisanter et f
die ne doit guère s’attaquer qu’aux travers, qu’aux ridicules, qu’aux défauts , sans aller plus loin : « Entrer dans le ridicule
oin : « Entrer dans le ridicule des hommes et rendre agréablement les défauts de tout le monde. » Ce qui manque peut-être au XV
lus qu’en tant qu’horrible ; mais le plus souvent il ne touche qu’aux défauts , lesquels sont risibles, et il ne peut pas faire
si éloigné d’avoir raison. Le ridicule, au contraire, le travers, le défaut , excite sa joie, sa malice, son ironie, ses facul
en a fait l’expérience. Son Don Juan, œuvre admirable malgré certains défauts de composition, a peu réussi. C’est que c’est une
e la loi peut avoir effet, que vient-elle faire ? Peindre les simples défauts , c’est bien son office. Voyez Turcaret le modèle
’ordinaire ; il n’attaque pas les vices, il attaque et ridiculise les défauts et travers, parce que lui-même, sans plus considé
rance et de Paris, qui aime mieux, de son naturel même, se moquer des défauts que s’irriter contre les vices. Il n’aime point d
ent » des fripons, des sots qui en même temps que leur sottise ont un défaut déjà assez grave : Dandin, vanité ; Jourdain, van
sent. Songeant évidemment à La Chaussée, Rousseau dit ensuite : « Ces défauts sont tellement inhérents à notre théâtre qu’en vo
la gloire. Hélas, peut-on, mortels, balancer sur le choix ? C’est un défaut de mêler des pensées religieuses où elles n’ont q
où elles n’ont que faire ; mais Molière est un peu plus éloigné de ce défaut -là qu’il ne serait naturel au siècle où il vécut.
et redoutables ; ce sont personnages de tragédie. Ils se moquent des défauts physiques (anomalies matérielles), des défauts mo
ie. Ils se moquent des défauts physiques (anomalies matérielles), des défauts moraux inoffensifs (anomalies morales) et enfin d
re, est, comme pour tout le vulgaire, dans les anomalies qui sont des défauts , est dans les anomalies qui sont des vertus, mais
ur rester plus facilement les maîtres. Elles s’en prennent à nous des défauts que nous leur reprochons. Quelle folie ! Depuis q
Bruyère dénonce comme cause véritable de l’ignorance des femmes leurs défauts naturels : « Paresse de leur esprit, soin de leur
e ; Alceste lest par sa franchise, sa vive et prompte pénétration des défauts des hommes et la force de caractère par laquelle
n des auteurs. On réussit auprès de ses contemporains par leurs pires défauts , si on les a soi-même d’une manière éclatante, et
ns les auteurs anciens ce à quoi elle tient le plus, c’est-à-dire ses défauts encore, et, quand elle les y trouve, elle fait à
8 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
niteux Cléon qu’il eût fallu faire sortir une leçon utile. Malgré ses défauts , Le Dissipateur a de grands partisans, qui n’esti
onte sont très plaisants sans doute, mais ils ont à nos yeux un grand défaut , c’est de ne point reposer sur la vérité. Un avar
mille espèces, etc. » Somme toute, et comme ce n’est pas l’absence de défauts qui fait les hommes et les œuvres remarquables, B
des plaisirs faisait négliger leurs devoirs les plus essentiels. Les défauts des maîtres échappent rarement aux domestiques, a
de la Restauration. Les preuves pour le démontrer ne nous feront pas défaut , comme on le Verra ; mais avant de les produire,
ait donnés depuis Turcaret et La Métromanie, et qui, malgré quelques défauts que nous devons signaler ici dans l’intérêt de no
ns appartenir à la comédie qu’à l’épître ou à la satire. Du reste, ce défaut est bien moins sensible, et disparaît même presqu
trop souvent on y cherche en vain. Quoi qu’il en soit, et malgré ses défauts , cette comédie est certainement l’une des plus be
alors de ridicule et de moquable dans les mœurs. Étienne prétend qu’à défaut d’histoire, de chronique, d’inscriptions et de mé
écier la pensée qui présidait à leur composition, et reconnaître qu’à défaut d’autre mérite, ils auraient du moins celui, touj
rouve aussi non moins que dans ses plus faibles productions, tous les défauts de sa manière. Chose bizarre et qu’il n’est pas s
Scribe a réussi au théâtre, peut-être autant, peut-être plus par les défauts que par les qualités de son talent. Il a, comme o
’à ce titre M. Scribe devait dédaigner. On a quelquefois, dit-on, les défauts de ses qualités. Ce reproche pourrait s’adresser
et qui cessent de vous attacher dès que le mot vous en est connu. Les défauts de cette manière sont surtout choquants chez les
l’esprit et le caractère des personnages. Nous avons dû signaler les défauts de la manière de M. Scribe, manière séduisante, m
ise si fort seront toujours considérés, quoi qu’il en dise, comme des défauts réels, et toujours on regrettera qu’il leur ait f
rien ne reprend mieux la plupart des hommes que la peinture de leurs défauts  ; c’est une grande atteinte aux vices que de les
e probité, et qui, sous ce rapport, a droit à nos respects malgré les défauts de son humeur et les travers de son esprit. Cet h
s vertueux. Mais d’où vient qu’il ne l’est pas ? Cela vient d’un seul défaut , et ce défaut, c’est une sorte d’orgueil qui tern
is d’où vient qu’il ne l’est pas ? Cela vient d’un seul défaut, et ce défaut , c’est une sorte d’orgueil qui ternit en lui tout
hose \ Veuillez m’en dispenser. Qu’il en donne la raison ; J’ai le défaut D’être un peu plus sincère eu cela qu’il ne faut.
ue leur peu d’équité Pour se vouloir tirer de leur société ? Tous ces défauts humains nous donnent dans la vie Cent moyens d’ex
mblable à celui du Misanthrope, poussant aussi loin qu’il le fait les défauts de son humeur, se rencontrerait difficilement dan
as donner de leçon plus utile ; car, pour n’être, si l’on veut, qu’un défaut de l’esprit, la misanthropie exerce peut-être sur
re humain. que de celui qui dirait avec Philinte : Je vois tous ces défauts , dont votre âme murmure, Comme vices unis à l’hum
i, et, comme Jean-Jacques, il jette son blâme à Molière : « Un autre défaut de Molière (dit-il dans sa lettre à l’Académie fr
rguments de ses antagonistes, le font toujours, dans la discussion, à défaut d’une saine logique, recourir à la colère et à la
le, Et dans l’objet aimé tout leur devient aimable ; Ils comptent les défauts pour des perfections, Et savent y donner de favor
’amour que je sens pour cette jeune veuve Ne ferme point mes yeux aux défauts qu’on lui treuve ; Et je suis, quelque ardeur qu’
e confesse mon faible : elle a l’art de me plaire; J’ai beau voir ses défauts , et j’ai beau l’en blâmer, En dépit qu’on en ait
istarques fort sévères, fort orgueilleux, s’imaginant avoir trouvé en défaut l’auteur de tant de chefs-d’œuvre. Molière à leur
euse scène du quatrième acte, sa finesse et sa prudence sont-elles en défaut parce qu’il n’a pas prévu la ruse d’Elmire et dev
9 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
it encore qu’une seule pièce d’un ton raisonnable, et qui, malgré ses défauts , sut plaire aux honnêtes gens, le Menteur de P. C
ôle de Mascarille ont soutenu cette pièce au théâtre, malgré tous ses défauts . Il n’y en a pas moins dans le Dépit amoureux : l
ère, mais le comique en est plus fort. L’auteur a indiqué lui-même le défaut le plus sensible de sa pièce, par ce vers que dit
e. On a reproché à Molière quelques dénouements semblables : c’est un défaut , sans doute, et il faut tâcher de l’éviter; mais
ginale, qu’il importe peu où il se fasse, pourvu qu’on l’entende. Les défauts dont je viens de parler disparaissent au milieu d
de son ignorance fait voir que cette ignorance n’est chez elle qu’un défaut d’éducation, et nullement un défaut d’esprit, et
e ignorance n’est chez elle qu’un défaut d’éducation, et nullement un défaut d’esprit, et que, si on ne lui a rien appris, on
étaient les plus dociles du monde, et voulaient qu’on fit voir leurs défauts en public. » Eh ! oui, M. Visé, voilà précisément
tes choses n’est-elle pas de sa nature très ridicule? N’est-ce pas un défaut de raison, un travers de l’esprit? Et si ce trave
uisqu’un homme honnête n’en demeure pas moins respectable, malgré des défauts d’humeur et des travers d’esprit. Donc Molière, n
e un moment après dans ces propres termes : « Quoique Alceste ait des défauts réels dont on n’a pas tort de rire, on sent pourt
la vertu, et celle du talent de Molière, puis qu’en faisant rire des défauts réels, il fait toujours respecter la vertu,et ne
montrant combien le sage même peut avoir de faiblesse dans l’âme, de défauts dans l’humeur et de travers dans l’esprit; enfin,
dèle presque entièrement idéal! Ne vaut-il pas mieux nous montrer les défauts que nous avons, et dont nous pouvons corriger au
ant et de l’époux, dans les scènes d’Alcmène et de Jupiter : c’est un défaut qui n’est pas dans Plaute ; mais ce défaut tient
e et de Jupiter : c’est un défaut qui n’est pas dans Plaute ; mais ce défaut tient à beaucoup de différents mérites que Plaute
e dans Plaute, et il n’y a nulle comparaison pour l’intrigue. Le seul défaut de celle de Molière est de finir par un roman pos
st celui qui peint le mieux cette faiblesse de caractère, de tous les défauts le plus commun, et peut-être le plus dangereux. Q
onté quand il fait celle d’autrui ! Qu’il est adroit d’avoir donné ce défaut à un mari d’ailleurs beaucoup plus sensé que sa f
prit humain pouvait l’être. En effet, les hommes reconnaissent leurs défauts plus souvent et plus aisément qu’ils ne s’en corr
t c’est un acheminement à se corriger, et il n’en est pas de tous les défauts comme delà faiblesse, que ne se corrige jamais, p
10 (1696) Molière (Les Hommes illustres) « JEAN-BAPTISTE POQUELIN. DE MOLIERE. » pp. 79-80
naissait et plus encore son voisin, dont on est plus aise de voir les défauts que les siens propres. On y prit un plaisir singu
r bien des Gens. Molière avait remarqué que les Français avoient deux défauts bien considérables ; l’un, que presque tous les j
és de Cavalier qu’ils se donnaient diminuèrent à vue d’œil. Contre le défaut qui regarde les femmes il fit aussi deux Comédies
11 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64
e compagnie qui passent, aux yeux indulgents du monde, pour de légers défauts ou même pour des qualités de société. Molière a-t
, à poursuivre le bien en toutes choses, à fuir, après les vices, les défauts , les travers, les ridicules même, et toutes les m
rt, quand, au lieu d’accepter qu’on garde au moins le silence sur les défauts des autres qu’on n’est pas chargé de corriger, il
tre homme d’honneur parmi eux152 : cet amour-propre, hélas ! c’est le défaut le plus enraciné dans le cœur même des plus sages
rces comiques les plus fécondes. Il n’y a pas une de ses pièces où ce défaut ne soit mis en scène : « C’est l’amour propre qui
u fronde la vanité de tous les autres154. » Si l’amour propre est le défaut le plus universel, il n’est pas le seul qui règne
le mal sans jamais se laisser faire le bien213 ; que, malgré tous les défauts des autres, il reste pour eux indulgent, bienveil
12 (1686) MDXX. M. de Molière (Jugements des savants) « M. DXX. M. DE MOLIÈRE » pp. 110-125
moyen qu’il a su réformer, non pas les mœurs des chrétiens, mais les défauts de la vie civile, et de ce qu’on appelle le train
Mais, Molière, à ta gloire il ne manquerait rien, Si parmi leurs défauts que tu peignis si bien, Tu les avais repris de
olière, et qui publient hautement dans Paris, qu’il a corrigé plus de défauts à la Cour et à la ville lui seul que tous les pré
a discipline de l’Église, et la réforme de nos mœurs. Tous ces grands défauts à la correction desquels on veut qu’il se soit ap
13 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Des Pieces intriguées par un Valet. » pp. 125-134
mp; leurs imitateurs, que nous allons confondre ensemble, avoient des défauts que nos intriguants doivent éviter avec le plus g
ersonnages honnêtes. Une des pieces de Plaute a bien complettement ce défaut . La Persane. Trimarchide, soldat Athénien, s’e
l’audace de donner une volée de coups de bâton. Voilà à-peu-près les défauts de tous les fourbes qui ont animé les comédies de
manqueront pas. Nous avons dit en passant que les Anciens avoient le défaut de ne pas faire dénouer leurs pieces d’intrigue p
14 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVIII. De l’exposition des Caracteres. » pp. 433-447
pas facile, parcequ’un homme, ne connoissant point ordinairement ses défauts , ses ridicules, ses vices, ou les voyant d’un œil
toute aimable. Oui, mais elle est ma femme : En elle j’apperçois des défauts chaque jour, Qu’elle avoit avec art cachés à mon
nous parle de son mariage, mais d’une façon à nous persuader que les défauts de sa femme l’ont dégoûté de son hymen, tandis qu
e ordre à cela. . . . . . . Je ne rappellerai ni les beautés, ni les défauts des deux scenes ; si l’on retranche la premiere,
t, où l’on ne fait seulement pas mention de lui, & c’est un grand défaut . Ces scenes sont belles, me dira-t-on. D’accord :
15 (1663) Nouvelles nouvelles pp. 210-243
l est constant qu’il a le goût fin et délicat, qu’il connaît bien les défauts de tout ce qu’il voit, et qu’il n’estime pas tout
monde, et surtout parmi les gens de qualité, pour en reconnaître les défauts . Mais comme il n’était encore ni assez hardi pour
ient rire qu’à leurs dépens, qu’ils voulaient que l’on fît voir leurs défauts en public, qu’ils étaient les plus dociles du mon
out ce qui se passait dans le monde et des portraits de leurs propres défauts et de ceux de leurs meilleurs amis, croyant qu’il
qu’il avait voulu parler d’eux. Car vous saurez qu’il y a de certains défauts de qualité dont ils font gloire et qu’ils seraien
16 (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58
des femmes, il faut bien que je touche à leurs qualités comme à leurs défauts , et que je m’expose ainsi au reproche de fade gal
ait agir et parler un grand nombre de femmes douées de qualités et de défauts divers. Étudions ces caractères, et quand nous no
sa fille Henriette a failli épouser un plat intrigant. Armande a les défauts de sa mère, et ne possède aucune de ses qualités 
rance, même complète, vaudrait mieux que la pédanterie d’Armande. Ce défaut n’est pas dans les femmes un effet de la nature ;
e volontiers comme des êtres malins et malfaisants, dont les moindres défauts sont de voler le maître et de boire son vin. Les
ortrait, mon dessein soit de recommencer une critique déguisée de vos défauts . Je sais quel scepticisme ces mots de femme parfa
rompé dans sa prétendue sagesse, s’en prend, comme ses confrères, aux défauts des femmes, et s’il s’obstine à en épouser une ce
les maltraite de parti pris. Il est bien obligé de représenter leurs défauts , puisqu’enfin elles en ont, et que les défauts so
é de représenter leurs défauts, puisqu’enfin elles en ont, et que les défauts sont avec les ridicules la propre matière de la c
re trop bourgeois et une famille pédante, Henriette ne contractât les défauts de l’un ou des autres ? Elle a mieux fait ; elle
leur vie ! Enfin, Henriette a de la tête, ce qui est loin d’être un défaut dans une femme. Je m’étonne, pour moi, que les ma
17 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Conclusion » pp. 355-370
ser son système à toutes les autres. La seconde vérité, c’est que les défauts essentiels sont les conditions des beautés essent
utés essentielles, aphorisme qui peut s’exprimer ainsi : Chacun a les défauts de ses qualités. N’ayons garde de mépriser cette
ns les hommes tels qu’ils sont, en bloc, avec leurs qualités et leurs défauts , comme manifestations d’une même puissance, et ne
vous les aimez tellement qu’il vous est impossible d’apercevoir leurs défauts . Eh bien ! je vous défie de goûter autant que moi
18 (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136
mme moraliste, les appréciations et les critiques ne lui ont pas fait défaut non plus ; il importe donc de ne pas laisser dans
est plus de même lorsque les sentiments moraux lui font plus ou moins défaut , soit parce qu’un vice congénial ou une cause pat
de pitié ! Je vois, prince, je vois qu’on doit quelque indulgence aux défauts où du ciel fait pencher l’influence. » La scien
ns l’Avare, Molière montre de la manière suivante le passionné mis en défaut par la violence de sa passion, et découvrant par
ui leur sont directement opposés et qui devraient nous éclairer, font défaut  ; il s’ensuit également que, malgré cette déraiso
se l’amour que lui inspire cette dame. Il n’est point aveuglé sur ses défauts  ; il les reconnaît : « Non, l’amour que je sens
’amour que je sens pour cette jeune veuve ne ferme point mes yeux aux défauts qu’on lui treuve ; et je suis, quelque ardeur qu’
ns nous arrêter un instant sur cette lucidité d’Alceste à l’égard des défauts de Célimène. Cette lucidité prouve avec quelle ex
chez lequel la passion dominante est l’amour, ne s’apercevra pas des défauts de sa maîtresse, à moins que ces défauts ne bless
mour, ne s’apercevra pas des défauts de sa maîtresse, à moins que ces défauts ne blessent son amour. Il pourra même les prendre
on de psychologie. La coquetterie et la pruderie sont au fond le même défaut  ; c’est l’âge qui opère la transformation de la p
e qui ne les empêche point d’apprécier avec justesse tout ce que leur défaut a de répréhensible lorsqu’elles le rencontrent ch
st devenue prude sous l’influence des années, dépeint avec vérité les défauts de Célimène ; mais elle ne voit point chez elle-m
les défauts de Célimène ; mais elle ne voit point chez elle-même ces défauts , bien qu’ils soient fort saillants. Célimène, de
e leur peu d’équité, pour vouloir se tirer de leur société ? Tous ces défauts humains nous donnent dans la vie des moyens d’exe
utrui. » Dans cette admirable leçon de morale, l’indulgence pour les défauts d’autrui se trouve érigée en principe, puisqu’ils
cience du cœur humain. Néanmoins, les préceptes de morale ne font pas défaut dans ses œuvres ; et celui qui se déduit naturell
ites de la raison, si tous ont ainsi inconsciemment plus ou moins les défauts de leurs qualités, que peut donc être la raison d
leurs inclinations, que de donner dans leurs maximes, encenser leurs défauts et applaudir à ce qu’ils font. On n’a que faire d
riger vers la voie de la raison ; mais quand ces bons sentiments font défaut , ce qui est le cas d’Harpagon, force est bien, fa
en disant aux passionnés de dures vérités, en heurtant de front leurs défauts et leurs vices. Maître Jacques dit à Harpagon qu’
rimer, m’ôtent l’usage de la réflexion ; je n’ai plus d’yeux pour ses défauts , il m’en reste seulement pour tout ce qu’elle a d
uisqu’il reconnaît sa faiblesse ; et par conséquent, étant donnés les défauts de sa femme, combien il serait préférable pour lu
péterai-je encore ici, il est bien difficile de surprendre Molière en défaut . LE BOURGEOIS GENTILHOMME Dans cette comédi
alités de son amante ; il lui attribue celles qu’elle n’a pas, et les défauts qu’elle peut avoir lui apparaissent souvent comme
19 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
prit et par l’agrément du style, que l’auteur réussit à dissimuler le défaut d’intérêt. En un mot, ces pièces sont trop didact
aux siennes ? Enfin la pièce est équivoque et c’est là son plus grand défaut . Le point où Alceste a raison et celui où il a to
u l’esprit de la comédie, et a regardé comme essentiels au genre, des défauts qu’on ne peut reprocher qu’aux auteurs. Voilà don
l’exception de deux caricatures dont on aurait bien pu se passer. Les défauts du Distrait ne sont pas uniquement ceux que j’ai
la profondeur de l’art, avec cette légèreté superficielle qui est un défaut de l’esprit ainsi que du caractère. Le dix-huitiè
anque de mouvement et les longues dissertations en dialogue, sont des défauts qui se sont perpétués depuis Molière jusqu’à nos
nui règne à l’opéra avec son sceptre de plomb. Je ne parlerai pas des défauts qui proviennent de la musique ; de la monotonie d
il oublie de motiver son jugement. La Harpe a fort bien démontré les défauts de construction et l’incohérence de cet ouvrage.
ur, Eugénie et La Mère coupable, mais ils pèchent aussi par les mêmes défauts . La connaissance du théâtre espagnol, que l’auteu
une dignité compassée et une violence désordonnée : le premier de ces défauts dominait autrefois, et le second prévaut aujourd’
une transition préparatoire. Ce qui fait tomber les comédiens dans ce défaut , c’est, je crois, un sentiment confus que les for
20 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Pieces intriguées par plusieurs Personnages. » pp. 169-175
-être pas écouté la piece. Je dois faire remarquer qu’il y a un grand défaut dans la piece que je viens de citer, & que ce
y a un grand défaut dans la piece que je viens de citer, & que ce défaut est très ordinaire aux pieces dans lesquelles un
onnes choses qui s’y trouvent, & l’on seroit moins sévere sur les défauts . Après avoir prouvé que plusieurs intrigants nuis
21 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. De la Catastrophe ou du Dénouement. » pp. 503-516
in Moliere nous a-t-il fait passer ? Quelques Auteurs, pour éviter le défaut dont nous venons de parler, sont tombés dans un a
la plus grande partie des qualités nécessaires pour faire sentir les défauts de ses prédécesseurs. Un récit fait le dénouement
le surprise. Remarquons dans cet exemple même, que Moliere a évité un défaut commun à presque tous les Auteurs. Ils amenent de
on ne peut certainement pas faire ce reproche ; mais ils n’évitent ce défaut qu’en tombant dans un autre plus grand, puisqu’ap
22 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. De l’Entr’acte. » pp. 289-308
les mêmes. Les artistes de l’un & de l’autre genre ont les mêmes défauts à éviter ; les mêmes beautés peuvent éclore &
nécessité, tenir & servir à la machine générale ; sinon c’est un défaut essentiel. Dans l’exemple que je viens de citer d
ubler ces minuties ? Est-ce pour nous faire voir plus sensiblement le défaut  ? on l’auroit bien apperçu sans cette précaution.
édent peut fort bien s’appliquer à celui-ci, auquel je trouve plus de défauts que dans tous les autres, puisqu’il peche davanta
; n’ignorent pas que les auteurs les plus parfaits ont de très grands défauts mêlés à ces mêmes beautés qui leur assurent l’imm
23 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
et je ne veux rien dire si ce n’est que Molière n’avait aucun de ces défauts qui font qu’on se rie de vous Il n’était pas expo
affectations, L’affectation du bel esprit et du beau parier était le défaut et le ridicule de ces femmes dites précieuses qui
lle de vingt n’est pas raisonnable, et que devient la thèse ? Sauf ce défaut , capital il est vrai, la pièce est d’un grand bon
tère du corps, comme a dit La Rochefoucauld, inventée pour cacher les défauts de l’esprit », l’absence de franchise et de natur
r son aplomb et sa faconde et c’est-à-dire par l’exagération même des défauts ordinaires des médecins, réussit plus qu’eux, ce
la satisfaction dans un rien. Et elle avale n’importe quoi. C’est le défaut humain qui a le plus d’estomac. Jean-Jacques Rous
dans le sens de la nature par sa franchise, sa rapide pénétration des défauts des hommes et la force d’âme par laquelle il brid
ue de cet auteur : les vices de caractère en sont l’instrument et les défauts naturels en sont le sujet. » C’est-à-dire, car l
ert des vices de l’un pour mettre enjeu et pour mettre en lumière les défauts de l’autre : son sujet, par exemple, est la bêtis
rimes de ses coquins pour mettre en jeu et pour mettre en lumière les défauts de ses sots, de telle sorte que son comique a pou
convertir ce à quoi du reste elle ne réussirait pas ; elle peint les défauts des honnêtes gens ou des demi-honnêtes gens qui s
es demi-honnêtes gens qui sont des sots, pour les avertir que par ces défauts ils se prêtent à être victimes des coquins. Voilà
es avertir, c’est les instruire, c’est leur montrer le péril où leurs défauts les mènent, et il ne prend pas précisément les sc
e par une peur affreuse de l’enfer. Cela n’a l’air de rien. Est-ce un défaut  ? Il faut bien que c’en soit un puisque c’est un
ainsi dire, la comédie essentielle, c’est la comédie qui se moque des défauts des honnêtes gens pour les mettre en garde contre
s gens pour les mettre en garde contre les coquins qui exploitent ces défauts et qui ne peint les coquins que comme « instrumen
, s’il est possible, apprennent à se défier des coquins ; et donc les défauts des honnêtes gens sont bien « le sujet » du poème
ncriminations et réquisitoires. Molière s’est attaché un peu trop aux défauts à l’exclusion des vices, cela ne laisse pas de re
ue on pourrait faire dire à Molière en face de son temps : Mais, les défauts qu’il a ne frappent pas ma vue. Et l’on ne voit
3. Il est très curieux, ce programme ; les grands vices et les petits défauts y sont juste dans la même proportion que dans l’œ
il s’est proposé de faire, il est le peintre beaucoup plus des petits défauts que des grands, ce qui, malgré les bonnes raisons
s le ridicule des hommes et de rendre agréablement sur le théâtre les défauts de tout le monde. Lorsque vous peignez des Héros,
ute négative. Elles n’indiquent et ne peuvent indiquer que dans quels défauts on peut tomber, quelles fautes on peut faire, mai
e, et il est sans cesse en contact avec les vices et surtout avec les défauts du monde, ce qui redouble -sa misanthropie et l’e
conséquence de sa philosophie. Quand on s’est habitué à supporter les défauts des hommes, on arrive à faire cas de ces défauts
itué à supporter les défauts des hommes, on arrive à faire cas de ces défauts comme d’une occasion d’exercer sa philosophie et
ue leur peu d’équité Pour vouloir se tirer de leur société ? Tous ces défauts humains nous donnent dans la vie Des moyens d’exe
ction même des autres a contribué. Avec ces qualités le désabusé a un défaut . Je ne lui en vois qu’un. Il est taquin. La taqui
que Molière ne fouettait que les honnêtes gens, ne s’attachait qu’aux défauts des honnêtes gens et non aux vices des coquins, o
nfiniment Alceste, ne houspille guère que lui pour le corriger de ses défauts . À quoi bon vouloir guérir Oronte ou Acaste ou Cé
Arsinoé qui, sans doute, ne sont pas des vicieux, mais qui ont de ces défauts , vanité d’auteur, vanité de fat, coquetterie et c
ité qui ne se corrigent pas ? Alceste, à la bonne heure, qui n’a pour défaut que l’envers d’une qualité, défaut que Philinte s
te, à la bonne heure, qui n’a pour défaut que l’envers d’une qualité, défaut que Philinte sait bien qu’on corrige, puisqu’il l
en est délivré. Et il n’en est pas moins que la taquinerie est un tel défaut encore que, pour l’avoir exercé sur Alceste, Phil
est presque l’intellectuelle complète. Elle a du moins les plus hauts défauts de l’intellectuelle. Comme Cathos et Magdelon, el
On sent qu’elle fait des portraits satiriques pour montrer moins les défauts d’autrui que son esprit à elle, qu’elle n’en veut
de son mérite, c’en est un aussi de faire la satire caustique de ces défauts et c’en est un surtout d’accueillir agréablement
ncore est-il, comme je l’ai fait remarquer ailleurs, qu’il a donné un défaut à Philinte, la taquinerie, défaut qu’il pourrait
emarquer ailleurs, qu’il a donné un défaut à Philinte, la taquinerie, défaut qu’il pourrait ne pas avoir, mais qu’il peut avoi
ruyère ne le lui ait pas reproché, ou du moins la manifestation de ce défaut , puisqu’à le montrer il compromet aux yeux de tou
isemblable, parce qu’elle est rare, que le mélange avec l’ambition de défauts qui la compromettent. Tartuffe est admirablement
ait très bien l’intégrer dans sa passion maîtresse et prouver que ses défauts latéraux dérivent de son vice essentiel. Il est a
pas les simplifier jusqu’à les enfermer dans un seul vice ou un seul défaut . À cet égard Balzac est beaucoup plus classique q
r ; il ne faut mettre dans « le glorieux » que ce qu’il faudra de son défaut pour le faire tomber dans la mésaventure qu’on lu
de ne pas être instructif et moralisateur. D’où viennent les vices ou défauts , ce qu’ils sont, le mal qu’ils font autour d’eux,
oujours Molière. Montrer une famille désorganisée et disloquée par le défaut , par la passion maîtresse du personnage principal
à quoi il s’applique presque toujours et montrer ainsi les causes du défaut , le défaut en soi, les effets funestes du défaut.
s’applique presque toujours et montrer ainsi les causes du défaut, le défaut en soi, les effets funestes du défaut. J’avoue qu
ainsi les causes du défaut, le défaut en soi, les effets funestes du défaut . J’avoue que les causes et origines du défaut il
les effets funestes du défaut. J’avoue que les causes et origines du défaut il les montre rarement. Je ne sais pas comment a
le savoir. Mais je sais les causes, les causes secondes au moins, du défaut d’Orgon : il a été élevé par une mère d’ancien ré
que « l’affaire de la comédie est de représenter en général tous les défauts des hommes et en particulier des hommes de notre
s de notre siècle ». Il faut même, dans la comédie, ne pas sortir des défauts des hommes de son siècle. Quand on imite, dans la
uestion ; car ce n’est pas une comédie, ce n’est pas une peinture des défauts des hommes, c’est un conte drolatique mis sur la
n accident peut nous tirer de la mésaventure où notre sottise vice ou défaut , nous a jeté, il ne nous corrige pas de notre sot
vice ou défaut, nous a jeté, il ne nous corrige pas de notre sottise, défaut ou vice. Il dénoue l’intrigue, du côté du caractè
ricité que de considérer Molière comme un écrivain qui n’est pas sans défaut qu’Edmond Schérer intitulait son article sur cett
raire. Quoi qu’il en soit il lui reprochait, en tant qu’écrivain, les défauts suivants : métaphores incohérentes. Exemples : P
24 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. » pp. 1-20
momentanée qu’inspirent ces agréables fantômes, le bien du mal et les défauts des qualités. Cette affection et cette répulsion
… Rien ne reprend mieux la plupart des hommes que h peinture de leurs défauts … La comédie n’est autre chose qu’un poème ingénie
chose qu’un poème ingénieux, qui par des leçons agréables reprend les défauts des hommes… On doit approuver les pièces de théât
econnoissoit, et encore son voisin, dont on est plus aise de voir les défauts que les siens propres. » Perrault, Les Hommes ill
eau qui dans l’intimité donnait ce surnom à son ami. 30. « Un autre défaut de Molière, que beaucoup de gens d’esprit lui par
25 (1739) Vie de Molière
ient aux pièces médiocres des autres auteurs, relevaient les moindres défauts de Molière avec aigreur. Les hommes jugent de nou
mes jugent de nous par l’attente qu’ils en ont conçue ; et le moindre défaut d’un auteur célèbre, joint avec les malignités du
ude ; Mais, Molière, à ta gloire il ne manquerait rien, Si, parmi les défauts que tu peignis si bien, Tu les avais repris de le
uisement d’une fille en garçon peu vraisemblable. Cette intrigue a le défaut d’un roman, sans en avoir l’intérêt ; et le cinqu
 ; et presque tous ceux qui se piquaient d’esprit n’imitaient que ses défauts . Les romans de Mlle Scudéri avaient achevé de gât
La pièce est sans intrigue et toute de caractère. Il y a très peu de défauts contre la langue, parce que lorsqu’on écrit en pr
ppées ; mais ses ennemis avaient plus grand tort de saisir ces petits défauts pour condamner un bon ouvrage. Boursault crut se
t la dépense royale qu’on fit pour ce spectacle, firent pardonner ses défauts . Les Femmes savantes, Comédie en vers et en
poussée trop loin, en fait le principal caractère. Ses farces ont le défaut d’être quelquefois un peu trop basses, et ses com
médies de n’être pas toujours assez intéressantes. Mais avec tous ces défauts -là, il sera toujours le premier de tous les poète
26 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. De la Gradation. » pp. 342-351
l’action, en offrant deux fois la même situation, un de leurs grands défauts est de pécher contre les regles de la gradation.
ja citée ailleurs. Baron a évité, dans son Homme à bonne fortune, le défaut que nous venons de reprocher à Moliere. Lucinde e
ble. La veuve se plaint du silence de Valere : celui-ci lui dit qu’au défaut de la voix, un regard, un soupir, un geste serven
27 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
t trop, qu’il les eût signalés par des noms caractéristiques de leurs défauts ou de leurs habitudes individuelles. L’Amour méd
versatilité : « Je n’avais été voir Sophonisbe que pour y trouver des défauts  ; mais, l’ayant été voir depuis en disposition de
c de Montausier. Ce seigneur réunissait en partie les qualités et les défauts d’Alceste ; à sa probité rigide, à sa sincérité c
l’avoir été envers Molière. Il me suffit d’avoir indiqué les nombreux défauts du personnage, tous justiciables de la censure du
t plaça, au milieu de cette foule de personnages, un censeur de leurs défauts , atteint lui-même d’une manie sauvage qui l’expos
rique où son génie énergique et bizarre a prodigué les beautés et les défauts que sa nation admire en lui presque indistincteme
28 (1716) Projet d’un traité sur la comédie pp. 110-119
le trouve grand : mais ne puis-je pas parler en toute liberté sur ses défauts  ? En pensant bien, il parle souvent mal. Il se se
a troisième main de l’homme qu’il soupçonne de l’avoir volé. Un autre défaut de Molière, que beaucoup de gens d’esprit lui par
29 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. Du Genre mixte. » pp. 241-252
que l’intrigant n’écrase pas le caractere. L’un & l’autre de ces défauts , sont mortels pour les pieces. Si le caractere ét
presque point ? Si au contraire l’intrigant étouffe le caractere, le défaut est impardonnable, sur-tout quand le titre annonc
sse de Moliere, & prouvons qu’il est un moyen sûr pour éviter les défauts reprochés avec juste raison à l’Auteur du Grondeu
30 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
ie instruise en divertissant. Lorsqu’il a raillé les hommes sur leurs défauts , il leur a appris à s’en corriger, et nous verrio
des termes très modestes, de la bonté qu’elle avait eue d’excuser ses défauts et ceux de toutes sa Troupe, qui n’avait paru qu’
ut dans toutes ses pièces d’obliger les hommes à se corriger de leurs défauts . Comme il y avait longtemps qu’on ne parlait plus
31 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
contre quelquefois, avec le familier, le bas, le négligé, le trivial, défauts dans lesquels il tombe trop souvent.             
ie de faire rire, même quand il ne le faut pas, est tombé ici dans un défaut tout opposé. Il a mis dans la bouche de Sosie un
gage et de mœurs, que l’un blâme et que l’autre paraît louer, soit un défaut ou un mérite, qu’importe ? un tel anachronisme ét
différentes, de la diversité de la nature389. Il n’y a ni beautés, ni défauts dans l’ordre littéraire ; car, sans les défauts l
n’y a ni beautés, ni défauts dans l’ordre littéraire ; car, sans les défauts les beautés ne seraient pas ; défauts et beautés,
rdre littéraire ; car, sans les défauts les beautés ne seraient pas ; défauts et beautés, c’est la même faculté qui produit tou
squelles elle ne serait point l’harmonie ; la fougue offense par cent défauts visibles. Mais, si par défauts l’on doit entendre
’harmonie ; la fougue offense par cent défauts visibles. Mais, si par défauts l’on doit entendre ce qui manque, les défauts de
visibles. Mais, si par défauts l’on doit entendre ce qui manque, les défauts de l’harmonie, pour être invisibles, n’en sont pa
et content d’avoir atteint la source d’où coulent les beautés et les défauts , il montre simplement, comment, telle source étan
fauts, il montre simplement, comment, telle source étant donnée, tels défauts , telles beautés devaient naturellement suivre.392
sais qu’il y a des écrivains qui détruisent à plaisir la vérité, par défaut de finesse et manie d’exagérer. Des critiques son
que s’il eût été amoureux de quelque dame qui eût eu quelques légers défauts , ou en sa beauté, ou en son esprit, ou en son hum
ophique ; articles Élégance et Fable. Connaissance des beautés et des défauts de la poésie et de l’éloquence dans la langue fra
32 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. » pp. 274-278
le, Et dans l’objet aimé tout leur devient aimable : Ils comptent les défauts pour des perfections, Et savent y donner de favor
ur. C’est ainsi qu’un amant, dont l’amour est extrême, Aime jusqu’aux défauts des personnes qu’il aime. . . . . . . . . . . . .
33 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
Comme l’affaire de la comédie est de représenter en général tous les défauts des hommes et principalement des hommes de notre
’accuse d’avoir songé à toutes les personnes où l’on peut trouver les défauts qu’il peint, il faut sans doute qu’il ne fasse pl
nde affaire, il nous le disait tout à l’heure, c’était de peindre les défauts des hommes ; et il les prenait où il les trouvait
s hommes », tel était donc le but de Molière ; les peindre dans leurs défauts surtout, puisque tel est le domaine essentiel de
le a nous scandalise ; — bref, nous reprocher brutalement en face nos défauts ou nos ridicules ? Hé ! que deviendrait à ce comp
eil il fait aux observations de Philinte. Et cela est naturel. Si mes défauts ne vous sont pas dommageables, pourquoi voulez-vo
les, pourquoi voulez-vous me les ôter ? Ils me sont chers, à moi, mes défauts  ; ils me rendent heureux ; ils sont moi-même ; je
e je ne voudrais pas du tout qu’elle se corrigeât. Ah ! c’est que ces défauts terribles sont précisément la condition de sa grâ
élimène ! Nous sommes tous hommes, ni plus ni moins, et avec tous les défauts que nous héritons d’Ève et d’Adam, faits pourtant
34 (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -
qui fixe à ce nombre les piéces qui ont le plus d’étenduë ; mais ces défauts sont couverts par une variété & par une vivac
l’en consoler. Soit malignité, soit cabale, on insista sur de légers défauts , on releva jusqu’aux moindres négligences ; le dé
sur de légers défauts, on releva jusqu’aux moindres négligences ; le défaut le plus essentiel ne fut pas remarqué : il est de
ulgent Philinte qui, sans aimer ni censurer les hommes, souffre leurs défauts , uniquement par la nécessité de vivre avec eux, &
mpatissante aux foiblesses humaines, qu’il fait tomber le ridicule du défaut dont il a voulu corriger son siécle. Les nuances
dans le stile de la scéne comique. C’étoit alors une singularité, un défaut même pour une comédie en cinq actes, que d’être é
roque de Clitandre & d’Henriette fait en quelque sorte oublier ce défaut . On prétend que la querelle de Trissotin & de
cidens les moins vraysemblables ; c’est plûtôt un vice du tems, qu’un défaut des fêtes ordonnées par Louis XIV, il a quelquefo
Bourgogne. Il se fit justice, & se renferma dans un genre où ces défauts étoient plus supportables. Il eut même des diffic
35 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24
grand usage du théâtre ne suffisent pas pour juger des beautés ou des défauts d’une comédie. On a beau dire que la nature &
e secret, point d’étude, point de supplément qui puissent masquer les défauts d’un acteur né peu sensible. Le cœur ne se laisse
amp; des moyens de le faire refleurir. J’aurai grand soin d’éviter un défaut bien commun chez nos Auteurs modernes : on pourro
e moins chatouilleux ; ils savent que l’ouvrage le plus parfait a ses défauts . Il faut les regarder comme des millionnaires aux
36 (1836) Une étude sur Molière. Alceste et Célimène (La Revue de Bordeaux et Gironde unies) pp. 65-76
rimer, m’ôtent l’usage de la réflexion ; je n’ai plus d’yeux pour ses défauts , il m’en reste seulement pour ce qu’elle a d’aima
s de Corneille, un composé d’une ou deux qualités éminentes, il a des défauts et il a aussi des qualités secondaires. — C’est n
imène ? — Cette absence d’unité dans ce rôle doit-elle être imputée à défaut , ou bien considérée comme une beauté nouvelle ? M
37 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164
uand Moliere fit le Dépit Amoureux, il les imitoit jusques dans leurs défauts . Exposition des événements qui ont précédé l’
de la piece. Le Glorieux va nous fournir un exemple bien marqué de ce défaut , dans le rôle d’Isabelle : Lisette & Pasquin
on penchant ne peut l’aveugler tellement, Qu’il dérobe à ses yeux les défauts d’un amant. Les cherchant avec soin, & les tr
s les impertinences du Comte. Nous nous étendrons plus au long sur ce défaut , quand nous traiterons des pieces à caractere. Il
uer un rôle essentiel dans la piece. Moliere, de qui je cite tous les défauts en faveur des jeunes Auteurs que ses scenes inimi
38 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVII. Du titre des Pieces à caractere. » pp. 417-432
onsieur, n’est pas toujours bien nette : C’est là, je l’avouerai, mon défaut capital. Damis, lui présentant une bague. Voici,
it goutte !... Damis.  Il a grand tort, à mon avis. Tout peuple a ses défauts , & tout peuple a son prix. Mais à des préjugé
rer ce que les Anglois ont d’estimable, mais qui chérit jusqu’à leurs défauts , & qui a la manie de les estimer en tout. Il
39 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Prologues. » pp. 118-138
& de la mere de leurs héros : les Dramatiques Chinois ont le même défaut  ; ils mettent en action, dans un prologue, l’hist
nnes si l’on veut ; tout m’est égal, pourvu que je m’amuse : c’est un défaut , à la vérité, mais il ne tire pas à conséquence c
reproche n’est pas si bien fondé qu’on le croit. J’ai prouvé que les défauts de cette espece de prologue étoient dans nos roma
uve que les romans les plus tragiques ne passent pas, avec tous leurs défauts , sur notre scene, & je me rassurerai. Si je t
40 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102
r son rôle humble et sublime parmi nous.   Au dix-septième siècle, un défaut gâtait les femmes : elles étaient précieuses. Inu
par préciosité. Mais il n’est pas sans importance de remarquer que ce défaut commença par être une qualité au temps de la Fron
elle, et il attaqua du premier coup la femme par la juste critique du défaut qui dépréciait alors toutes ses autres qualités.
riste, Qu’il nous faut en riant instruire la jeunesse, Reprendre ses défauts avec grande douceur, Et du nom de vertu ne lui po
41 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261
sonnage qui n’avoit aucune part à l’action. Baron auroit dû sentir ce défaut comme nous, & le corriger ; mais au contraire
de quatre-vingt-trois. Voilà déja le Traducteur & l’Imitateur en défaut  : que seroit-ce si nous avions le temps de marque
tourner le visage. Dave. Ah ! que vous voyez clair ! C’est encore un défaut Dont je me déferai, Monsieur, tout au plutôt. Sim
e finit l’acte sans préparer le troisieme, & que Baron corrige ce défaut . Scene VIII. Simon, seul. Retire-toi, maraud.I
ersonnes qui devoient bien moins l’intéresser. Baron n’a pas senti ce défaut , puisqu’il ne l’a pas corrigé. Nous ne ferons pas
perd en passant sur notre scene quelques beaux traits, y conserve des défauts , & sur-tout son air étranger. Cependant la tr
42 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
moins de finesse et de bienséance. L’auteur anglais a corrigé le seul défaut qui soit dans la pièce de Molière ; ce défaut est
glais a corrigé le seul défaut qui soit dans la pièce de Molière ; ce défaut est le manque d’intrigue et d’intérêt. La pièce a
remière fois qu’elle lui fait une galanterie. Molière, qui a senti ce défaut de bienséance, a imaginé, en corrigeant son origi
ritiques. « [*]Soit malignité, soit cabale, on insista sur de légers défauts , on releva jusqu’aux moindres négligencesa. Le dé
sur de légers défauts, on releva jusqu’aux moindres négligencesa. Le défaut le plus essentiel ne fut pas remarqué : il est de
ppées ; mais ses ennemis avaient plus grand tort de saisir ces petits défauts pour condamner un bon ouvrage. » « [*]Molière n
finesse de l’auteur dans la correction qu’il a faite à l’original. Le défaut des Espagnols est de ne se contenter jamais de la
rage qui soit parfait, le modèle qu’a choisi Molière n’était pas sans défaut , et surtout dans la disposition des personnages*.
, semble devoir intéresser infiniment, Molière en connut néanmoins le défaut et n’en fit aucun usagea. Il certain que les prél
i à ses progrès. Il me paraît à propos d’examiner ici si c’est art ou défaut dans Molière de n’avoir pas informé le spectateur
ences, et la politesse dans toutes les conditions. » « [*]Parmi les défauts , ou ridicules, que Molière entreprit de combattre
oboni vient de détailler, et dont il fait si judicieusement sentir le défaut  ; mais l’auteur de la lettre croit que Molière a
43 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. De l’Illusion Théâtrale. » pp. 426-433
par-tout ailleurs ne figureroit pas si bien ; c’est celui d’éviter un défaut commun aux comiques de toutes les nations. Ils in
9. Moliere qui a fait l’Avare d’après cette piece, n’a pas évité ce défaut . Harpagon, cherchant le voleur de sa cassette, di
44 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
je le trouve grand ; mais ne puis-je parler en toute liberté sur ses défauts ? » C’est en ces termes que Fénelon dans sa Lettr
oires de « cacologie », selon le mot de je ne sais plus qui. Mais les défauts de Molière ne sont pas des défauts, ce sont des q
t de je ne sais plus qui. Mais les défauts de Molière ne sont pas des défauts , ce sont des qualités ; ce que l’on reprendrait c
terie blessent encore les oreilles délicates, trahissent peut-être ce défaut d’éducation maternelle. Son père se remaria ; mai
contré, toutes ses qualités d’autrefois se sont tournées en autant de défauts . D’époux indulgent d’une jeune femme, le voilà de
n située » n’a jamais été synonyme d’un « cœur bien placé ». Tous les défauts de la langue de Molière semblent réunis dans ces
e ou de très généreux ? Mais, en revanche, elle a les qualités de ses défauts   : elle est saine, franche, naturelle, et elle a,
est pourquoi nous dirons maintenant de son style qu’il n’est pas sans défauts , mais ces défauts ne l’empêchent point d’être uni
dirons maintenant de son style qu’il n’est pas sans défauts, mais ces défauts ne l’empêchent point d’être unique en son genre,
histoire littéraire, pour des qualités qui tiennent étroitement à ces défauts mêmes. Je ne parle pas de la gaîté, qui en jailli
45 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
nouvelle pièce plus d’intrigue et de plan que dans l’autre. C’est un défaut d’autant plus blâmable, que rien ne l’empêchait d
ritique, même en mettant de côté le vice du genre, peut y trouver des défauts très marqués : le plus grand est d’avoir fait Eso
avait guère étudié la théorie de l’art des vers ; mais parmi tous ces défauts il y a des vers heureux et des morceaux faciles e
onnaissent mieux leur monde ; mais la scène est amusante, et tous ces défauts sont peu de chose en comparaison des beautés dont
distraction n’est point un caractère, une habitude morale : c’est un défaut de l’esprit, un vice d’organisation, qui n’est su
46 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
e, où étiez-vous ? La farce du Médecin volant est entachée d’un autre défaut du temps, dont Molière ne s’est jamais complèteme
téressés, et ne s’était étudié à corriger les hommes de son siècle du défaut de l’avarice. La comédie de l’Etourdi est princip
épousé une comédienne exposée à tant de séductions. Il tomba dans le défaut qu’il reprenait chez les autres. En s’égayant des
on, son personnage aura toujours sur lui la somme voulue. Ce sont des défauts , assurément, mais qu’on pardonne à Molière à caus
rs noms; il explique à chacun son rôle ; il critique avec finesse les défauts de celui-ci, la façon de jouer de celui-là ; tout
il est toujours. En peintre amoureux de son modèle, il en a caché les défauts . Montfleury, dans sa propre pièce de la Femme Jug
le cilice de la sœur de la Miséricorde a emprisonné cette taille sans défaut , qui avait fait dire à La Fontaine : Et la grâce
s plus honnêtes gens du monde ne sont pas exempts de faiblesses et de défauts , et que chacun doit s’appliquer à se perfectionne
avait fait une rude expérience de cette passion. Alceste connaît les défauts de Célimène Mais la raison n’est pas ce qui règl
du gouvernement. Ce n’est plus la peinture générale des vices et des défauts de l’espèce humaine, c’est le tableau des abus et
e fable sans, conséquence. Molière s’est bien gardé de tomber dans ce défaut . La belle scène où le fils prodigue se trouve en
te allégorie des tourments que peut causer la curiosité soupçonneuse, défaut ordinaire des amants. Psyché, qui fait s’envoler
s’il avait fait la critique de la Comtesse d’Escarbagnas. A part ces défauts que le génie de Molière n’a pas besoin qu’on cher
taine langueur dans l’action. Molière n’a pas stigmatisé seulement un défaut de son temps il a donné une leçon éternelle ; il
femmes étaient si joueuses alors, que Dancourt revient souvent sur ce défaut . Dans la Femme d’intrigues, agitant une question
47 (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134
onception plus spontanée encore de notre mérite personnel comparé aux défauts des autres, ou avec ceux que nous pouvons avoir e
: « On peut aimer de tout son cœur ceux en qui on reconnaît de grands défauts . » B : « Nous dominons nos amis et nos ennemis p
défauts. » B : « Nous dominons nos amis et nos ennemis plus par nos défauts que par nos vertus. Mme de Staël. » II, pages 30
as (côlto) saisi par un geste, l’est par l’autre. Cela a cependant un défaut , c’est que ce n’est pas seulement une fausseté da
ma mie. Très bon, dit mon sot avec un ton de découverte. C’est là le défaut de l’orchestre des Français, il est plein de paro
ut être vrai au fond, mais qui de la manière dont il est exécuté a le défaut de détruire un peu l’illusion, en fesant penser q
de la conversation actuelle. La monarchie en vieillissant chassera ce défaut . Dorine      Quel caquet est le vôtre ! Tirez d
l’imperfection de vouloir mettre en vigueur la chevalerie errante. Le défaut de Mys[elf] est un peu dans le genre de celui d’A
qui rit-on dans cette pièce ? Il faut avouer qu’on rit peu. Voilà un défaut auquel il était facile à un homme tel que Molière
de quelques-unes de leurs maximes. Je trouve à cette pièce un peu du défaut de Télémaque, les caractères n’y sont pas marqués
ntrer Tartuffe exerçant son métier, c’est-à-dire séduisant Orgon. Les défauts de la pièce sont iº d’être un peu froide, une des
oute l’imbécillité presque obligée d’Orgon. On pourrait remédier à ce défaut en le doublant du vieil évêque. Ou en le fesant a
ment aurait fait rire et donné plus de vivacité à la pièce. Son grand défaut , à mes yeux, est de manquer de cette vivacité don
e plaisanteries piquantes tomber sur cette Tartuffe d’Armande. Grand défaut . Les femmes savantes ne sont point désappointées
ie ce qu’Athalie est dans la tragédie ; ces deux chefs-d’œuvre ont le défaut d’être trop au-dessus de la portée du vulgaire. »
Que les peintures soient très fortes, sans toutefois être odieuses ; défaut de la force, tomber dans l’odieux ou l’extravagan
48 (1855) Pourquoi Molière n’a pas joué les avocats pp. 5-15
iété des conceptions devraient la protéger contre cette uniformité de défauts  ; et cependant ici nous la retrouvons encore : c’
ait information, ajournement, décret et jugement obtenu par surprise, défaut et contumace, j’ai la voie et conflit de juridict
49 (1819) Notices des œuvres de Molière (I) : L’Étourdi ; Le Dépit amoureux pp. 171-334
’étendue du sujet. Quant aux doubles titres, ils semblent annoncer un défaut de netteté ou d’unité dans l’idée principale d’un
ent les mœurs de l’époque où elle parut, et c’est sans doute un grand défaut  ; mais ce qui, dans cette même pièce, place Moliè
50 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Du Choix du Titre. » pp. 94-102
e titre est inutile ; si le retour n’enfante pas l’obstacle, c’est un défaut dans le drame, qu’il est très imprudent d’annonce
ité, s’ils concourent également à l’intrigue, au dénouement, c’est un défaut essentiel dans la piece, comme nous le remarquero
51 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. De la liaison des Scenes. » pp. 250-260
pas par la continuité de l’action. Je ne m’étendrai pas encore sur un défaut qu’entraînent toutes les scenes épisodiques, mes
u’ils font pour diminuer celle de l’Auteur. Prouvons à présent que ce défaut n’est pas dans l’original, par l’original lui-mêm
52 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499
Qu’arrive-t-il ? Le pigmée reste, accoutume peu à peu le public à ses défauts , agence quelques rôles à sa taille, à sa voix, à
ce écrite aux Comédiens, on leur en présentât un simple canevas ; les défauts ne seroient pas masqués, les véritables beautés s
e, seroient suspendus jusqu’à l’hiver. Les Auteurs ayant mieux vu les défauts dans le cadre, pourroient faire les plus heureux
53 (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723
de nos contemporains. La simplicité des premiers, qui n’est point un défaut en soi, n’auroit cependant pas été du goût du sie
de nos semblables avec une complaisance mêlée de mépris, lorsque des défauts ne sont ni assez affligeans pour exciter la compa
comédie nous étant plus familiere que celle de la tragédie, & le défaut de vraissemblance plus facile à remarquer, les re
er, ou qu’ils ne peuvent rougir, ou qu’ils ne peuvent se corriger des défauts dont ils rougissent ; c’est rendre les caracteres
i consiste dans la maniere ; ce n’est point un genre à part, c’est un défaut de tous les genres. Les amours d’une bourgeoise &
e à vanter ses bons mots & la cadence de ses vers ; mais ces deux défauts n’empêchent pas qu’il ne soit le premier des comi
on se servoit autrefois beaucoup en France ; il descendoit jusque au défaut des reins, où il finissoit par des basques, &
54 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
moyen qu’il a sçu réformer, non pas les mœurs des chrétiens, mais les défauts de la vie civile, et de ce qu’on appelle le train
e ; Mais, Moliere, à ta gloire il ne manqueroit rien, Si, parmi leurs défauts que tu peignis si bien, Tu les avois repris de le
quins ne put plus se tenir. « Mais, selon M. Baillet, tous ces grands défauts , à la correction desquels on veut qu’il se soit a
s partisans outrez de Moliere ont soutenu qu’il avoit plus corrigé de défauts à la Cour et à la Ville que tous les prédicateurs
prédicateurs ensemble. Mais, disons la vérité, Moliere a corrigé des défauts , si l’on entend seulement par ce nom certaines qu
es dents. Il jouoit les rôles de rois et de paysans. On remarquoit un défaut en lui, qui étoit d’avoir un visage riant dans le
Bourgogne. Il se rendit justice, et se renferma dans un genre où ces défauts étoient plus suportables. Il eut même bien des di
55 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [75, p. 114-115] »
t de quinze jours ; il y avait peu de domestiques qu’il ne trouvât en défaut  ; et la vieille servante Laforest y était prise a
56 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318
te pièce est plein de verve et rachète, autant qu’il est possible, le défaut du sujet85. De nos jours, des commentateurs ont o
jouir les lecteurs par la satire de quelqu’un, qu’à leur proposer des défauts à éviter et des modèles à suivre ». Il résulte de
57 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [48, p. 80-81] »
t cela, monsieur, lui répondit Molière ; mais je suis accoutumé à ses défauts  ; et il faudrait que je prisse trop sur moi pour
58 (1801) Moliérana « Préface »
entation, et n’en chercha de récompense que dans son cœur. Il eût ses défauts , car quel homme en est exempt ? Mais ils furent v
59 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
reçues, De vos jours bien souvent vous ne les avez vues. Sur ce cruel défaut ne changerez-vous point ? . . . . . . . . . . . .
icule d’après nature, & les avertit de s’en corriger. Vadius. Le défaut des Auteurs, dans leurs productions, C’est d’en t
sur le théâtre deux de ses pieces favorites, & compte tous leurs défauts par autant d’exclamations de quelques bégueules q
Versailles est parsemé, qu’il a ouvert les yeux des comédiens sur les défauts & les beautés de leur art. En reprochant à Mo
place par sa nature, où rien n’est lié par ses rapports, rejetter des défauts , ramasser des beautés presque imperceptibles, &am
60 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [52, p. 86] »
étude ; Mais Molière à ta gloire il ne manquerait rien, Si parmi les défauts que tu peignis si bien, Tu les avais repris de le
61 (1781) Molière (Anecdotes littéraires, historiques et critiques) [graphies originales] « MOLIERE. » pp. 41-42
es hommes, & sa femme les aimoit ; l’un tiroit sa gloire de leurs défauts , l’autre tiroit son plaisir de leurs foiblesses.
62 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105
ure des incidents, même sur le genre de l’ouvrage. Voyons si tous ses défauts appartiennent à l’original. Il Principe geloso,
fleurs & de diamants, à se donner moins de soins pour cacher les défauts de sa figure, ou pour en augmenter les attraits,
rol.   C’est ainsi que finit cette comédie pleine de beautés & de défauts . Son dénouement pourroit bien avoir donné lieu à
rès des Grands qu’en flattant leurs foiblesses, leurs caprices, leurs défauts , leurs vices même ; mais est-il décent & vrai
63 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
ulgent Philinte qui, sans aimer ni censurer les hommes, souffre leurs défauts , uniquement par la nécessité de vivre avec eux, e
mpatissante aux faiblesses humaines, qu’il fait tomber le ridicule du défaut dont il a voulu corriger son siècle. Les nuances
umis, il n’est point languissant ; mais il lui découvre librement les défauts qu’il voit en elle, et lui reproche qu’elle reçoi
tude ; Mais Molière à ta gloire il ne manquerait rien, Si parmi leurs défauts , que tu peignis si bien, Tu les avais repris de l
idents les moins vraisemblables ; c’est plutôt un vice du temps qu’un défaut de l’auteur. Dans les pièces qu’il préparait à la
l de Bourgogne. Il se fit justice et se renferma dans un genre où ces défauts étaient plus supportables. Il eut même des diffic
t de quinze jours ; il y avait peu de domestiques qu’il ne trouvât en défaut  ; et la vieille servante, La Forêt, y était prise
e de comédies qui passent pour achevées, où il ne se trouve aucun des défauts dont cet éloquent jésuite les taxe toutes. » M. 
e l’on me croie si prévenu en faveur de Molière, que je lui passe ses défauts , et que par cette raison je néglige d’en parler.
ne doit exposer de pareils modèles aux yeux du spectateur. « Un autre défaut , à mon avis, c’est d’avoir donné quatre domestiqu
ue Molière aurait mieux fait d’éviter une faute semblable. Voilà deux défauts que je trouve dans L’Avare, mais le public lui en
e l’amour et de l’argent qu’il lui fait acheter si cher. « Malgré les défauts que je viens de remarquer dans L’Avare de Molière
64 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216
, ou lubrique ; ou qui, s’il a quelques qualités, ne les gâte par des défauts toujours ridicules, souvent honteux ? Ne sont-ils
des marquis est faite avec verve et hardiesse, mais sans fiel. Si les défauts de la cour sont blâmés, les qualités d’esprit, de
môme… Cen’est point la vieillesse que Molière ridiculise, ce sont les défauts qui la discréditent, etc. » Voir tout ce plaidoye
65 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [40, p. 69-70 ] »
le duc : Tarte à la crème 209 ! Mais tarte à la crème n’est point un défaut , répondit le bel esprit, pour la décrier comme vo
66 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Pieces intriguées par une Soubrette. » pp. 135-150
ants & les unit, toutes les fourberies qui les ont croisés ont le défaut que nous avons reproché aux Anciens ; elles se tr
risale fait écrire ne sert à rien dans la piece, & c’est un grand défaut  : voilà vraisemblablement pourquoi Moliere &
67 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. Des Caracteres nationaux. » pp. 268-283
faisant rire aux dépens des personnages ridicules, nous corriger des défauts qu’elle joue, afin que nous devenions meilleurs p
ges outrées à nos voisins, avant de relever avec trop d’aigreur leurs défauts . Le poëte, & le poëte comique sur-tout, doit-
68 (1844) La fontaine Molière (La Revue indépendante) pp. 250-258
te à la lourdeur de l’attique et du fronton, raplatit le monument. Ce défaut devient surtout sensible dès qu’on s’en éloigne,
disposition de mauvais goût. Somme toute, pour ne nous arrêter qu’aux défauts les plus saillants, le monument de Molière ne nou
69 (1900) Molière pp. -283
, considéré en lui-même, Molière a un style très personnel, rempli de défauts et de défaillances. Tous ceux qui ont dit : le ja
les plus près de la nature. Eh bien, la grande qualité comme le grand défaut de Molière traçant des caractères de femmes, c’es
de Molière, condition puissante et incomplète. Vous voyez ici un des défauts de Molière, dans ce fait que ses femmes ne sont p
ant dans la réalité qu’il le paraît à distance ; mais il y a aussi le défaut de Molière, le défaut de l’artiste ; il n’avait p
’il le paraît à distance ; mais il y a aussi le défaut de Molière, le défaut de l’artiste ; il n’avait pas la délicatesse de t
s, en raison de tout ce qu’il a de plus qu’eux, on peut lui passer ce défaut . L’observation, cette faculté prodigieuse de Moli
en voyant son théâtre, c’est pour la noblesse. Il lui prête tous les défauts de bon ton, tous ceux qu’on serait bien fâché de
ts de bon ton, tous ceux qu’on serait bien fâché de ne pas avoir, les défauts charmants, comme l’impertinence ; quand il place
issent, et qu’il ne peut s’empêcher de proclamer en plein théâtre les défauts de sa femme, et ces défauts il les fait charmants
mpêcher de proclamer en plein théâtre les défauts de sa femme, et ces défauts il les fait charmants. Mais si Molière procède ai
core vu de près cette secte ou cette cabale. Il regarda, et comme son défaut n’était pas la patience, il observa très vite, av
use, que Saint-Simon, le plus pieux des hommes, ne signale qu’un seul défaut dans le duc de Bourgogne, dont il fait un type de
aut dans le duc de Bourgogne, dont il fait un type de perfection ; ce défaut , c’est une dévotion qui lui fait choisir de préfé
’excès, ou subtile, ou tendue, ou relâchée, on ne l’a point vue faire défaut à la comédie ; celle-ci, sans paraître embarrassé
r qu’il ne nous soit point permis de les ignorer, le sacrifice de nos défauts et, si je puis dire, l’immolation journalière de
? CÉSAR Et qui donc, s’il te plaît ? NAPOLÉON Toi d’abord ; ou, à ton défaut , celui que tu viens d’honorer du titre de camarad
ncée, nous échappe ; la sentence qui devait être définitive nous fait défaut . C’est dommage, elle eût fait ressortir un contra
70 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. Du choix des Caracteres. » pp. 261-262
-elles pu faire cet examen ? connoissent-elles les qualités & les défauts qui peuvent rendre un caractere plus ou moins thé
71 (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35
l, en effet, Messieurs, n’a mieux connu que Molière nos préjugés, nos défauts , nos passions; nul ne les a traduits sur une scèn
héâtrales. Si le véritable art dramatique y fait presque complètement défaut , du moins nous offriront-elles un des côtés les p
avant bibliothécaire m’a bien voulu donner un séduisant avant-goût. A défaut de cette intéressante relique locale, prenons pou
peut marcher de pair avec Judas jouant aux échecs. Mais ce qui a fait défaut , disons-nous, à notre théâtre naissant, c’est une
72 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
pectateur par leur brillant et l’empêchent de remarquer le vide et le défaut d’action. On ne saurait cependant disconvenir que
ciproque de Clitandre et d’Henriette fait en quelque sorte oublier ce défaut . On prétend que la querelle de Trissotin et de Va
t la dépense royale qu’on fit pour ce spectacle, firent pardonner ses défauts . » [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et
poussée trop loin, en fait le principal caractère. Ses farces ont le défaut d’être quelquefois un peu trop basses, et ses com
édies de n’être pas toujours assez intéressantes ; mais avec tous ces défauts -là, il sera toujours le premier de tous les poète
73 (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790
pour bien juger des Comiques Grecs, il faudroit connoître à fond les défauts des Atheniens. Il y a un ridicule commun à tous l
qui charmoient peut-être les Atheniens, parce qu’ils connoissoient le défaut qu’il tournoit en ridicule. C’étoit un défaut que
qu’ils connoissoient le défaut qu’il tournoit en ridicule. C’étoit un défaut que peut-être nous ne savons pas ; c’étoit le rid
74 (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914
a coquetterie, n’avait rien de mignard ; elle avouait franchement ses défauts , et relevait avec une vivacité presque hautaine l
personnage de Bélise comme le comprend Mme Thénard. Est-ce de ma part défaut de clairvoyance ? Je me résignerais à le penser,
édies de Molière avec la ferme résolution de prendre les comédiens en défaut . Si j’étais assez malavisé pour tenir compte de t
75 (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382
sont. J’accoutume mon âme à souffrir ce qu’ils font… Oui, je vois ces défauts dont votre âme murmure Comme vices unis à l’humai
ble, Et dans l’objet aimé tout leur devient aimable. Ils comptent les défauts pour des perfections, Et savent y donner de favor
76 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Pieces intriguées par une ressemblance. » pp. 176-191
remarquer que ce qui est une beauté sur le théâtre Italien, seroit un défaut sur le nôtre. LES DEUX JUMEAUX, Comédie en cinq a
sur le compte de leurs personnages masqués, leurs pieces ont le même défaut , la même invraisemblance que les Françoises, &
77 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. La Chaussée, imitateur de Regnard, d’un Auteur Espagnol, d’un Auteur Italien, d’un Romancier François, &c. » pp. 262-276
e, imitée de l’espagnol, étoit passée sur notre théâtre avec tous les défauts de son modele, puisque, comme dans l’original, l’
otre théâtre les pieces de nos voisins ou des anciens avec tous leurs défauts . Qui, plus que Moliere, est exempt d’un pareil re
78 (1922) La popularité de Molière (La Grande Revue)
bservations à travers un monde qui ne pouvait dissimuler aucun de ses défauts à l’acuité de son regard, mois encore son âme à l
n Hugo. Toutes les variétés de notre tempérament, ses qualités et ses défauts , ont eu un poète, un penseur, un artiste pour les
79 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « De l’Imitation en général. » pp. 1-4
n d’avec le défectueux, le médiocre d’avec le détestable ; changer un défaut en beauté ; rendre cette même beauté plus sensibl
80 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « [Introduction] » pp. 1-4
mauvaises imitations qui rapprochent également les beautés & les défauts  : mais pour nous donner une idée juste de la bonn
81 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [56, p. 89-93] »
omiques anciens ne fournirait autant de traits que Molière ; il a ses défauts , j’en conviens ; par exemple, il n’est pas souven
82 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
hez la plupart des hommes il s’y mêle des qualités qui compensent les défauts , et qui souvent les cachent. Sganarelle n’est qu’
qu’un fort vilain homme. Un mot le résume : c’est l’égoïste. Tous ses défauts sont ceux de l’égoïsme. Il est entêté, systématiq
s posé pour ce portrait. Seulement, la plupart d’entre nous n’ont des défauts de Sganarelle que tout juste assez pour goûter la
respectueuse et attachée à ses parents, elle n’est pas dupe de leurs défauts  ; et quand il y va de son bonheur, elle sait le d
ut-être, par un scrupule d’honnête homme, voulant se montrer avec ses défauts à cette fille, à laquelle il avait fait voir ses
83 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
ât de quinze jours. Il y avoit peu de domestiques qu’il ne trouvât en défaut , et la vieille servante La Forest y étoit prise a
l’amour simple et complet, celui qu’inspire la bonne loi naturelle. A défaut de l’amour, il se contente du plaisir ; il y invi
toutes les qualités que sa profession exige et aussi quelques-uns des défauts qu’elle provoque. Il y trouva, cependant, dès ses
ité de notre nature, d’abord de ne pouvoir prendre notre parti de nos défauts , et aussi de déprécier ce qu’ils nous interdisent
urs sur le caractère de leur rôle, il semble faire la satire de leurs défauts . Ses ennemis profitaient naturellement, pour le p
e nés pour tous les personnages qu’ils représentent. Ils n’ont pas un défaut dont il ne profite quelquefois, et il rend origin
84 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
mais cachés avec soin par son amour-propre. Elle sent si bien que ses défauts lui feraient tort dans l’estime des autres, qu’on
i pour Molière un juge sans faiblesse ; je saurai voir et montrer ses défauts  ; mais je ne veux fermer ni mes yeux ni ma bouche
’est l’avarice sous toutes ses formes, et Molière n’est pas exempt du défaut capital des tragiques français ; il met sur la sc
siennes103 ? Enfin la pièce est équivoque, et c’est là un bien grave défaut . Jusqu’où Alceste a-t-il raison ? jusqu’où a-t-il
s maîtres n’ont pas toujours su éviter. Shakespeare est tombé dans ce défaut . Dans La Méchante femme mise à la raison le prolo
la profondeur de l’art, avec cette légèreté superficielle qui est un défaut du caractère et de l’esprit109. Au moment où les
85 (1732) Jean-Baptiste Pocquelin de Molière (Le Parnasse françois) [graphies originales] « CII. JEAN-BAPTISTE POCQUELIN. DE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. » pp. 308-320
é à en bannir le mauvais goût, & à corriger le ridicule & les défauts des hommes dans chaque état. Les personnes qui te
Mais, Moliere, à ta gloire il ne manqueroit rien, Si parmi leurs défauts , que tu peignis si bien, Tu les avois repris de
86 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356
ans lequel les beautés de l’original sont citées avec soin, & les défauts adroitement écartés. Apprenons à voir par nos yeu
t paroîtra d’abord le même ; mais on ne tardera pas à sentir tous les défauts de l’original, & le mérite qu’il y a à les av
u Poëte latin. On y voit à-peu-près les mêmes beautés & les mêmes défauts , avec cette différence que les acteurs n’y ont pa
87 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. Des Caracteres généraux. » pp. 263-267
ire aux hommes & de les rendre meilleurs en leur présentant leurs défauts , il est bien plus flatteur de rendre ce double se
88 (1802) Études sur Molière pp. -355
. Molière a, comme on le voit, pris du canevas italien jusqu’à ses défauts  : même invraisemblance dans ce prétendu mariage,
quoi qu’en dise Voltaire, l’ouvrage en a même deux, et c’est un grand défaut . L’exposition. — Mauvaise ; il faut en convenir,
nd la marche la contexture du drame assez fatigantes. Malgré tous ses défauts , la pièce, généralement bien écrite22, présentant
plaudi, comme nombre d’acteurs qui ont accoutumé la multitude à leurs défauts , mais les jeunes acteurs se trompent, s’égarent,
pièce de Molière. Sentiment sur la pièce. Le titre. — Il a le défaut rare de promettre moins que la pièce ne tient. L
a pièce de Molière. Des imitations. Nous n’avons pas cité les défauts de la pièce espagnole, parce que Molière les a to
u’il a puisé son sujet. Ce monstre dramatique, plein de beautés et de défauts , est, comme nous l’avons dit, de Tirso de Molina 
squ’il leur en donna qui, tirés du grec, marquaient le caractère, les défauts , les ridicules de chacune de ses victimes. Le sat
u Tartuffe ; et nos jeunes auteurs, loin de s’étudier à y trouver des défauts , devraient tous dire avec Piron : « Si cet ouvrag
leur ridicule, ni leur fille, de sa conduite trop leste ; et c’est un défaut  : mais le mari est réduit à s’aller jeter dans la
, à moins qu’il ne soit déjà célèbre. L’exposition. — Elle n’a qu’un défaut , l’intrigante Nérine y est annoncée avec plus de
n pour elle, il y pousse la délicatesse jusqu’au point d’embellir les défauts de son visage, et d’excuser les torts de son espr
r la passion de Phédria et celle d’Antiphon. Molière n’a pas évité ce défaut , nous dirons même que dans la pièce française les
pu montrer les acteurs de tous les théâtres affectant de prendre les défauts de leurs prédécesseurs, même ceux auxquels la nat
étude, Mais Molière, à ta gloire il ne manquerait rien, Si parmi les défauts que tu peignis si bien, Tu les avais repris de le
amour que je sens pour cette jeune veuve, Ne ferme point mes yeux aux défauts qu’on lui treuve. Grandval a substitué au secon
lui treuve. Grandval a substitué au second vers celui-ci : De ses défauts en moi n’affaiblit pas la preuve. Le changement
vaux et dans Molière, lorsque la mémoire des comédiens était [220] en défaut , ils avaient la plus grande peine à remplacer le
89 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
a rende méprisable ; et marque-moi bien, pour m’en dégoûter, tous les défauts que tu peux voir en elle. » Rebuté comme son maît
donc un portrait tout en laid ; mais à mesure que Covielle relève les défauts de Lucile, Cléonte les transforme en traits de be
semble bien qu’à la ville Armande tenait le rôle comme au théâtre. A défaut d’autres preuves, son goût de la parure et ses re
t dire, m’ôtent l’usage de la réflexion. Je n’ai plus d’yeux pour ses défauts , il m’en reste seulement pour ce qu’elle a d’aima
é. Molière en convenait, mais en ajoutant : « Je suis accoutumé à ses défauts , et il faudrait que je prisse trop sur moi pour m
90 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
fanfarons que pervers, plus amusants que dangereux, ils étalent leurs défauts ou leurs vices aux regards du public avec une sor
urs idées valent beaucoup mieux que leurs passions. Rien ne leur fait défaut du côté de l’esprit. Pénétrés de la conscience de
mouche de la personne humaine contre leur majesté. Ici Molière est en défaut . L’Art, la Morale, l’Ordre social, la Religion, l
e, le libre développement de la personnalité de l’homme. Toutefois, à défaut d’une contradiction essentielle, il doit toujours
la rhétorique. Aussi ce genre de discours se rapproche-t-il plus des défauts que l’on blâme dans les pièces de Sénèque, qu’il
91 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. Pieces intriguées par une chose inanimée. » pp. 199-203
ir par les beautés de la derniere piece, au point de ne pas y voir un défaut essentiel. Les portraits d’Arlequin & de Celi
92 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
ar l’événement ; son quatrième acte m’aurait fait passer sur bien des défauts . Ainsi lorsque j’ai dit que Baron était celui des
x, par hémistiche, et qui font perdre la moitié de ce qu’ils disent : Défaut qui s’est glissé au Théâtre depuis quelques année
r aurait voulu l’impossible ; ç’aurait été sans raison tomber dans le défaut qu’il me reproche un moment après. Je n’ai pas,
93 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
i tenir compte de quelques bonnes qualités qui se seront mêlées à ses défauts . Ainsi l’avare au compte de la comédie, est égale
galant homme. « Les faux honnêtes gens sont ceux qui déguisent leurs défauts aux autres. Les vrais honnêtes gens sont ceux qui
achée à son œuvre, puisse faire son profit. — Entre l’ignorance et le défaut d’esprit, il y a encore ce danger : le trop d’esp
94 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. Des Pieces à caractere. » pp. 253-258
un personnage connu, ne manquoient pas d’étaler ses travers & ses défauts , ce qu’ils ne pouvoient faire encore sans tracer
95 (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20
linte à Alceste, et dont Alceste dit à son tour : J’ai beau voir ses défauts et j’ai beau l’en blâmer, En dépit qu’on en ait e
ingénieuse et impitoyable punition. Malheureusement le cœur lui fait défaut  ; l’égoïsme de la coquetterie et les adulations d
96 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. Des Reconnoissances. » pp. 399-421
Anciens & des Modernes ; réfléchissons sur leur beauté, sur leurs défauts  : & pour mettre quelque ordre dans notre marc
surprise, ou tirer de grands mouchoirs, le tableau aura toujours les défauts de la situation qu’il peindra. Puisque nous avons
97 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
protection de Louis XIV, souvent éclairée et délicate, ne lui fit pas défaut . En plus d’une occasion, elle fut nnon seulement
primer, m’ôtent l’usage de la réflexion; je n’ai plus d’yeux pour ses défauts , il m’en reste seulement pour ce qu’elle a d’aima
e, Et dans l’objet aimé, tout leur devient aimable ; Ils comptent les défauts pour des perfections, Et savent y donner de favor
eur. C’est ainsi qu’un amant dont l’ardeur est extrême Aime jusqu’aux défauts des personnes qu’il aime. Ce morceau a bien de l
préoccupations de la vie élégante. Mais si tous les contrepoids font défaut , si la vie de société s’empare de l’homme tout en
ite froid, qui se possède, et dont aucun sentiment trop vif ne met en défaut la prudence. Il n’est point rare que les personna
ramatique, est relatif à la France, pèche par là ; mais nulle part ce défaut n’est plus saillant que dans les pages singulière
qu’il a été mis là uniquement pour avertir Alceste et le réfuter. Ce défaut , toutefois, est plus apparent que réel ; c’est l’
pas dire trop de mal de cette critique à la loupe des beautés et des défauts d’un grand style. Si elle évite l’écueil de la pé
ice d’un miroir qui reflète, en les altérant d’une façon bizarre, nos défauts , nos travers, notre sottise et nos ridicules prét
re modifiée, ce nous semble, en quelques points essentiels: elle a le défaut dont elle accuse la tragédie française; elle est
ence du bien et du mal, l’ignorance parfaite n’existe plus ici-bas. À défaut d’autre maître, la nature parlera. Or, comme ses
juste et dit vrai. Chez les hommes la pédanterie n’est souvent qu’un défaut extérieur, qu’il serait, semble-t-il, facile d’en
portée morale du rôle de Cléante. Molière l’a senti, et a corrigé ce défaut en mettant les portraits de ces deux prudes intri
98 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
ci en respectant l’autre ; ce droit, il est vrai, n’avait jamais fait défaut à la liberté profane, car les romans et les poési
de et dans le commerce de l’amitié que l’on prête à rire par certains défauts superficiels dont on est le premier à plaisanter
emier à plaisanter soi-même, quand on est de bonne humeur ? Et si ces défauts ne sont que l’excès des bonnes qualités, ne sera-
e rire, comme si l’on vous attribuait par là même les qualités de vos défauts  ? Si Rousseau se montre si susceptible pour les r
ans Oronte, il y a moins de légèreté et moins de frivolité ; mais ces défauts sont remplacés par la ridicule prétention d’un po
99 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XL. Du dénouement des Pieces à caractere. » pp. 469-474
ce n’est pas encore dénouée. D’ailleurs, ce seroit vouloir excuser un défaut par un autre plus grand, puisqu’un dénouement est
100 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
rope est un grand esprit et un grand cœur, dont on respecte jusqu’aux défauts , et dont les faiblesses ne déparent point un beau
sonnages, qui ne sont là que pour faire valoir ses qualités comme ses défauts , Célimène par sa coquetterie, Arsinoé par sa prud
’amour que je sens pour cette jeune veuve Ne ferme point mes yeux aux défauts qu’on lui treuve ; Et je suis, quelque ardeur qu’
confesse mon faible ; elle a l’art de me plaire ; J’ai beau voir ses défauts , et j’ai beau l’en blâmer, En dépit qu’on en ait,
e homme est ici hors de cause, et ne relève de la comédie que par ses défauts , par ses exigences insociables, par ses saillies
ril d’une situation fausse. Ajoutons que, s’il ferme les yeux sur les défauts des indifférents, il ne se tait pas sur ceux d’Al
la gagner tout seul. Ce n’est pas que le bon sens et le cœur fassent défaut à ce père qui aime sa fille et désire son bonheur
cun dommage. En effet, si Henriette n’a pu fermer les yeux devant les défauts qui l’entourent et dont elle est la première vict
tteur. S’il eût été amoureux de quelque dame qui eût eu quelque léger défaut , ou en sa beauté, ou en son esprit, ou en son hon
ccommodante n’est qu’une des formes de la bonté. 80. Un sonnet sans défaut vaut seul un long poème. (Boileau.) 81. Voir nos
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