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1 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. M. DE BEAUMARCHAIS. » pp. 442-462
essemble beaucoup à celle de l’Ecolier de Salamanque, ou les Généreux Ennemis , par Scarron : il n’en est pas l’inventeur, puisq
artie de ses invraisemblances & du fatras espagnol. LES ILLUSTRES ENNEMIS , Comédie en cinq actes & en vers, par Thomas
ans la maison d’un homme qui se croit déshonoré par lui. Son généreux ennemi offre de l’accompagner : il le suit en effet, &am
’offense, il vient d’aposter des assassins, qui le délivreront de son ennemi . Don Alvar vole au secours de Don Lope. Acte V.
maginé de donner le titre de Drame aux pieces amphibies. LES GÉNÉREUX ENNEMIS , Comédie en cinq actes, de Boisrobert. (La scene
oue la diligence de son fils, lui ordonne de fondre avec lui sur leur ennemi commun : Don Pedre défend au contraire le Comte,
lecteur les apperçoit assez. L’ÉCOLIER DE SALAMANQUE,ou les Généreux Ennemis , Tragi-comédie de Scarron en cinq actes & en
sans répéter en plusieurs endroits ce que nous avons dit des Généreux Ennemis par Boisrobert. Indiquons seulement ce qui rappro
l malheur n’est pas long-temps caché : Où ton bras, punissant une vie ennemie , Auroit-il pu déja venger notre infamie ? D. Pedr
s-toi qu’elle est & ma fille & ta sœur. D. Pedre. Je sers mon ennemi contre mon propre honneur. O Dieu ! que de malheu
Pedre. Un homme chez ma fille ! ô Dieu !Contre son pere. Défendre un ennemi  ! Léonore, entrant sur le théâtre. Défendre un e
e. Défendre un ennemi ! Léonore, entrant sur le théâtre. Défendre un ennemi  !Quoi ! mon pere, & mon frere ! Le Comte. Don
Comte, à tes côtés je suis prête à périr. D. Félix. Mon fils, c’est l’ ennemi qui nous perd & nous brave. Le Comte. Il le n
e. O Ciel ! que vois-je ici ? Quoi ! mon frere, vous voilà avec notre ennemi mortel ? D. Carlos. Notre ennemi mortel ! D. Juan
i ! mon frere, vous voilà avec notre ennemi mortel ? D. Carlos. Notre ennemi mortel ! D. Juan, mettant la main sur la garde de
on empêche notre vengeance ? Tous les services que nous rend une main ennemie ne sont d’aucun mérite pour engager notre ame ; &
que vous me perciez. D. Alonse. Quoi ! vous prenez le parti de notre ennemi contre moi ; & loin d’être saisi à son aspect
aveugle colere. Je ne veux point, mon frere, demeurer redevable à mon ennemi , & je lui ai une obligation dont il faut que
2 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Des Pieces à spectacle. » pp. 30-36
e le verre & la soucoupe. Enfin, Octave s’est rendu maître de son ennemi  : il l’a fait attacher à un bûcher, il ordonne qu
ve assis sur un trône magnifique ; il épouse Flaminia, pardonne à son ennemi , & promet de grandes récompenses à son cher A
lleurs, si l’on donne carriere à son imagination, les acteurs, grands ennemis de la dépense, ne veulent pas se charger de la pi
adore ; pendant ce temps là son régiment est commandé pour aller à l’ ennemi  ; il apprend cette nouvelle, craint avec juste ra
ne agréable, d’où descendent des Sauvages pour le défendre contre ses ennemis , & des danseurs pour l’amuser. Après la premi
3 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IX » pp. 77-82
l fait décapiter, sous prétexte de duel, Chapelle et Boutteville, ses ennemis . Il fait décapiter Marillac, aussi son ennemi, so
le et Boutteville, ses ennemis. Il fait décapiter Marillac, aussi son ennemi , sous prétexte de concussions. Il retient prisonn
pâlir les courtisans serviles et tressaillir les citoyens. C’était l’ ennemi du faux en toutes choses, du faux goût, du faux s
du faux en morale, en politique, en littérature, en conversation ; l’ ennemi des esprits faux et des cœurs faux. Boileau regar
4 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
dissimula point les dangers qu’il allait courir ; il connaissait ses ennemis , puisqu’il les avait peints ; il savait mieux que
nvoquait cette faveur comme le seul moyen qu’il eût de répondre à ses ennemis  ; car il est à remarquer que sa comédie n’était p
rs d’en respecter les scrupules. Molière, pour fermer la bouche à ses ennemis qui l’accusaient d’être un esprit fort, un impie,
nelle de ses vrais sentiments, n’était pas homme à reculer devant ses ennemis  ; un acte de précaution ne fut point un acte de f
de la vertu opprimée, et, sous ce prétexte commode, je pousserai mes ennemis , je les accuserai d’impiété, et saurai déchaîner
ercer le chagrin d’un honnête homme indigné des lâches cabales de ses ennemis , et l’on sent que, comme son Alceste, il a pour l
eux souvenirs glorieux pour Louis XIV ; il rappelle que, s’il était l’ ennemi de la fraude, il était le protecteur du génie ; e
ous les passages que pouvait envenimer la malveillance jalouse de ses ennemis , il en modifia, il en adoucit quelques autres ; e
ise ses poignards ; et l’amour-propre offensé, le plus implacable des ennemis , fait un appel à tous les ressentiments, et ralli
as seulement, pour assouvir leur vengeance, signaler Molière comme un ennemi de l’autel ; il fallait encore le dénoncer comme
e comme un ennemi de l’autel ; il fallait encore le dénoncer comme un ennemi du trône. Voici de quelle manière le dévot calomn
e veut pas avoir l’air trop partial ; il donne pour interlocuteur à l’ ennemi de Molière un personnage qui embrasse sa défense,
Pierre. Cette pièce fut le signal d’un déchaînement universel de ses ennemis , et la guerre de Tartufe commença par l’attaque d
Juan. Le roi, si imprudemment accusé, vengeait sa propre cause : les ennemis du poète lui avaient préparé un nouveau triomphe 
e que Molière ait songé un seul instant à abandonner le terrain à ses ennemis  ; on l’a vu au contraire ne perdant jamais de vue
t au dénouement, dans ce fameux passage : Nous vivons sous un prince ennemi de la fraude. L’exempt le terminait en disant qu
dres, ne le touchent plus ; toutes les intrigues se débrouillent, les ennemis se réconcilient, les deux jumeaux se reconnaissen
5 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
er au public l’innocence d’un ouvrage si odieusement calomnié par ses ennemis . Ce fut l’objet d’un premier placet dont la date
ns, en un mot tous les changements qui pourraient, sinon désarmer ses ennemis , du moins leur ôter tout légitime sujet de plaint
d fonds de bienveillance pour Molière, ou de malin vouloir contre ses ennemis . Cette si parfaite exactitude d’un compte rendu d
néralement de lancer contre ses faux adorateurs des censures dont ses ennemis ouverts sont toujours prêts à abuser. Molière, en
prenaient docilement pour guides dans la carrière du salut, comme les ennemis de son art, de son établissement, de sa fortune,
ation, que de désigner si clairement l’écrivain qu’on dénonçait comme ennemi de Dieu et de l’église. Évidemment Bourdaloue s’e
gé par la censure littéraire. Un seul écrit atteste le dépit dont les ennemis de Molière durent être animés dans cette circonst
ait-il ni luxurieux, ni cupide ? Et pourquoi ces deux vices, éternels ennemis de toute prudence humaine, ne l’aveugleraient-ils
urs par d’indiscrets aveux. Toujours en présence de sa dupe ou de ses ennemis , il ne dit pas un mot qui doive détromper l’un ou
6 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69
s obligé à sa patrie, voire à son ingrate patrie et qui l’a traité en ennemi . » Plus loin, il montre le consul romain à la tê
raignait l’armée romaine ; jamais les soldats ne méprisèrent autant l’ ennemi et ne redoutèrent si fort leurs chefs ; jamais ne
es vœux et de sa propre espérance. Ce caractère rend inviolable à des ennemis irrités, lie les mains à des traîtres. C’est ce c
Sans douceur, les assemblées des hommes ne seraient que des troupes d’ ennemis , ou des cercles d’admirateurs réciproques. « Sans
7 (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421
rotéger, en dépit de leur indiscrétion, contre tous les desseins d’un ennemi vigilant et bien averti : cette suite de confiden
re moins par conviction que par condescendance pour leurs maîtresses, ennemies déclarées du poète comique et de ses ouvrages. Il
reçut de Louis XIV l’ordre exprès de se moquer encore une fois de ses ennemis , ordre auquel il obéit en composant L’Impromptu d
es sournoises d’un auteur, grand partisan des règles et surtout grand ennemi des succès d’autrui. Chacun encourage et soutient
de l’attaque sur la défense, il songe moins à parer les coups de ses ennemis qu’à leur en porter lui-même ; il ne perd pas le
c’est celle d’un artiste, d’un homme de génie, qui peint gaiement ses ennemis ou plutôt ceux de son art, et qui pense que le me
la risée universelle, n’ayant, pour se consoler, que le suffrage des ennemis de Molière, et de quelques partisans exclusifs de
à son honneur, et qu’en cela il fit preuve d’une modération dont son ennemi ne lui avait point donné l’exemple. J’ajouterai q
r en châtier l’auteur. Molière combattant sur le même terrain que son ennemi , et avec les mêmes armes, si ce n’est avec des ar
ère, qui semblait déjà avoir épuisé les traits du ridicule contre ses ennemis de la cour et de la ville, dans La Critique de l’
ement imaginée, où Molière, blâmé d’un excès de modération envers ses ennemis , les accable, les écrase par la manière même dont
8 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Des différents Genres en général. » pp. 1-8
is ils ne peuvent y réussir. Ils projettent de faire assassiner leurs ennemis . Ils pensent que la conspiration a réussi & s
plus paroître. Je doute même qu’ils se montrent de long-temps. Leurs ennemis se sont ligués avec le comique larmoyant, le dram
ont usurpé un grand crédit. Etudiez nos Auteurs, vous verrez que les ennemis de l’ancien genre, du bon comique, se déchaînent
9 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
orains du poète peuvent amplement satisfaire notre curiosité. Amis ou ennemis , panégyristes ou pamphlétaires il n’y a qu’à les
, la tête enfoncée dans les épaules ; et cette conformation, dont les ennemis de Molière, comme Montfleury et Chalussay, n’ont
coup de bon sens uni à beaucoup d’habileté. Dans sa conduite avec ses ennemis , ses rivaux, ses protecteurs, les grands personna
a sorte, il se fait une alliée de celle qu’on veut lui susciter comme ennemie . Sa manière de se défendre dans la Critique, dans
se trompaient guère en voyant, je ne dis pas un indifférent, mais un ennemi dans l’homme qui écrivait Don Juan et Tartuffe. C
ureux, lui auraient enfin valu le succès. Telle est la version de ses ennemis , et elle ne manque pas de vraisemblance, bien que
oit, se moque avec assez de verve de l’obstination malheureuse de son ennemi à faire les amoureux tragiques : … Si tu le voyo
es de ses contemporains sont unanimes. Beaucoup, cependant, partent d’ ennemis acharnés, qui n’ont aucunement l’intention de lui
temps des sobriquets acceptés par le public et sous lesquels amis et ennemis le désignaient communément. Pour ses grands rôles
oute sa vie l’élève et l’ami du grand Scaramouche. Aussi, écoutez ses ennemis  : « Si vous voulez jouer Élomire, disait l’auteur
ractère de leur rôle, il semble faire la satire de leurs défauts. Ses ennemis profitaient naturellement, pour le peindre en lai
cardinal de Retz, et la « location  » en profitait. Bien entendu, ses ennemis dénaturaient cette façon d’agir. Somaize l’accuse
iter de l’occasion pour expliquer sa poétique ou batailler contre ses ennemis , à la façon de Corneille ou de Racine. Ce fut seu
10 (1739) Vie de Molière
fit dans Paris un très-grand nombre de partisans, et presque autant d’ ennemis . Il accoutuma le public, en lui faisant connaître
s besoin des décisions de son maître pour bien juger. Molière eut des ennemis cruels, surtout les mauvais auteurs du temps, leu
résent au jeune auteur de cent louis, et lui donna le plan des Frères ennemis . Il n’est peut-être pas inutile de dire, qu’envir
tion naissante de Molière souffrit beaucoup de cette disgrâce, et ses ennemis triomphèrent quelque temps. Don Garcie ne fut imp
elques autres bassesses de style qui lui étaient échappées ; mais ses ennemis avaient plus grand tort de saisir ces petits défa
du style du Misanthrope, avec un intérêt plus marqué. On sait que les ennemis de Molière voulurent persuader au duc de Montausi
ère, et séduisirent même quelques gens de bien. Molière voyant tant d’ ennemis qui allaient attaquer sa personne encore plus que
sé la protection et le zèle de ses amis aux cabales naissantes de ses ennemis , obtint du roi une permission verbale de jouer Le
que mal amenées, étaient nécessaires pour soutenir Molière contre ses ennemis . Dans les premières représentations, l’imposteur
r les satires de Despréaux. Ces deux hommes étaient pour leur malheur ennemis de Molière ; ils avaient voulu persuader au duc d
11 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475
les protestants, et ceux-ci d’être des républicains, et de dangereux ennemis du pouvoir royal. Ils frappaient ainsi deux ennem
, et de dangereux ennemis du pouvoir royal. Ils frappaient ainsi deux ennemis à la fois. L’orgueil du prince le plus jaloux de
du chancelier Le Tellier et du marquis de Louvois son fils, tous deux ennemis de Colbert, qui protégeait les protestants comme
aire ; l’un, détracteur impitoyable de cette femme illustre, l’autre, ennemi juré de toute persécution, ardent ennemi du fanat
tte femme illustre, l’autre, ennemi juré de toute persécution, ardent ennemi du fanatisme religieux. Qui aura le droit d’accus
assiégé aucune place qu’il n’eut prise, supérieur en tout genre à ses ennemis réunis, la terreur « de l’Europe pendant six anné
12 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [29, p. 54-59] »
les oreilles d’un établissement. Toutes les femmes sont des animaux, ennemis jurés de notre repos. Oui, morbleu ! chagrins, in
enait de leur donner, ils mettent l’épée à la main, courent sur leurs ennemis , les poursuivent jusques dans Auteuil, et les vou
13 (1686) MDXX. M. de Molière (Jugements des savants) « M. DXX. M. DE MOLIÈRE » pp. 110-125
l’an 1673. Poète français. M. de Molière est un des plus dangereux ennemis que le siècle ou le monde ait suscité à l’Église
La Précieuse à tes bons mots A reconnu son faux Mérite. L’Homme ennemi du Genre humain, Le Campagnard qui tout admire
s veritables sentiments de la religion, quoi qu’en veuillent dire les ennemis de la bigoterie, et nous pouvons assurer que son
14 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII.*. M. PIRON. » pp. 277-287
mmée encore incertaine répete confusément ce que les partisans ou les ennemis de leur genre disent tour à tour sur leur compte.
personnes qui me veulent du bien appréhendent que je ne me fasse des ennemis  : leurs craintes m’ont souvent affecté, je les ai
l’honnêteté la plus scrupuleuse dirigera ma plume. Si je me fais des ennemis , j’aurai du moins la consolation de ne pas les mé
15 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
cieux, n’ayant autour de lui que des admirateurs enthousiastes et des ennemis écrasés. Il donna successivement l’École des femm
e se sentit dans toute sa course moins ébranlé. Il eut, en effet, des ennemis qu’il chercha : des rivaux, des particuliers, des
ontre la parfaite exactitude de ces appréciations. Bazin n’est pas un ennemi , au contraire. Homme de lettres et jaloux de l’ho
tait fait, parmi les comédiens et parmi les gens de lettres, quelques ennemis  : il put, dans l’Impromptu de Versailles, les rid
) et vilipender à cœur joie, et nommément Boursault, son pauvre petit ennemi . Certes, il fallait que Louis XIV aimât Molière,
introduite par le péché, établit son siège. C’est celle-là qui est l’ ennemie de la sagesse, la source de la corruption, la mor
est la vertu qui manque. Il n’était pas donné à Bossuet de vaincre l’ ennemi qu’il avait si hardiment signalé et qu’il attaqua
et qui forme le rayon le plus éclatant de son auréole. Molière est l’ ennemi , on dit presque le vainqueur, de l’hypocrisie ; c
té, tous ses mérites et toutes ses vertus. Il a pris corps à corps un ennemi formidable, caché, le plus dangereux de tous ; il
précisément celle dont les jansénistes accusaient les jésuites, leurs ennemis déclarés. On leur fit entendre que tout l’objet d
ts au roi et de la préface, et prétendre que l’imposture est l’unique ennemi à qui l’auteur se soit voulu prendre, encore faut
ut comme une rumeur de haine ; le parterre se sentit en présence de l’ ennemi  : il devint attentif et ne laissa passer en silen
ont pu laisser un brin de leur toison ! N’importe ; Tartuffe est leur ennemi . Ils ont lu, voilà le mystère. Grâce à la complic
charité. » Certes, ce langage est d’un homme assez peu embarrassé des ennemis qu’il s’est voulu faire ! Après avoir constaté et
amer les dévots, il n’a songé qu’à les venger. Il en atteste son cœur ennemi des détours ! « Si l’on prend la peine, continu
ruptions de la misère et du crime qu’il allait chercher le redoutable ennemi . Il le poursuivait, il l’atteignait, il le frappa
é de son rôle, ou si par aventure on ne vivait point « sous un prince ennemi de la fraude ». Celte risible providence de coméd
isse manquer le succès. Bourdaloue savait qu’il n’arracherait pas aux ennemis de la dévotion, le poignard que Molière leur a fo
d’hypocrisie, se présentant à l’esprit, on s’en fait un monstre et un ennemi terrible. En se consultant soi-même, on n’y croit
gine et verra toujours s’élever contre lui d’autres et de plus fermes ennemis que les fourbes que l’on prétend qu’il a démasqué
ppera pas au jugement de Dieu. C’est Dieu surtout qui est le « prince ennemi de la fraude » ; c’est Lui qui tient en main tous
e ! Nous les connaissons ses gens. Ce sont les chrétiens que tous les ennemis de l’Église supportent, qui laissent tout dire co
e dures affaires, ils s’appliquent surtout à ne le défendre jamais. L’ ennemi bien armé peut se donner carrière, ces fidèles ne
ls ne se hâtent. Quoi donc ? une hérésie qui se déclare ? de nouveaux ennemis qui viennent attaquer les dogmes, insulter les cr
’est-à-dire qui veillent à ne point payer de leur personne contre les ennemis de Dieu, il adresse son sermon sur le zèle pour l
l en faut user : « En user ainsi, répond Bourdaloue, c’est donner aux ennemis de Dieu, à l’impiété, au vice, tout l’avantage qu
urdaloue ne craint pas sur ce chapitre d’appuyer trop. Il sait à quel ennemi subtil et fuyant il s’attaque. « Vous me direz q
basse du révoltant parasite que l’auteur anglais accole à cet absurde ennemi du genre humain ; et d’un autre côté, à cause de
er ici. Oui, maintenant je peux laisser dire que Molière n’a d’autres ennemis que les fourbes qu’il a démasqués ; je peux passe
e Ninon. Le commentateur Bret qui fut l’Aimé-Matin de son siècle, bon ennemi des jé­suite alors exilés car le zèle des "vrais
16 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
s ceux qui, à son image, triomphent, ne fût-ce qu’en paroles, de leur ennemi mort ou mourant ; qui usurpent je ne sais quel la
avait bien qu’un jour ou l’autre il aurait raison de la foule. Mais l’ ennemi qu’il ne pouvait dompter, c’était lui-même, sa mé
et il est aussi résolu. Il conte ses peines au plus déterminé de ses ennemis , au Napolitain Sbrigani, drôle de sac et de corde
gent. L’argent de nos goussets ne blessa point nos poches. Propos d’ ennemi , il est vrai. Dassoucy se contentait, on l’a vu,
ts furent difficiles au Petit-Bourbon, si l’on en croit encore un des ennemis les plus acharnés de Molière, l’auteur d’Élomire
re ne souffrit que de cette humeur ? Nous verrons bientôt comment ses ennemis , Le Boulanger de Chalussay, entre autres, dans so
qu’il fallut à Molière pour achever une telle comédie en présence des ennemis qu’elle lui suscitait ? Je songe toujours en lisa
on et de s’en prendre à Dieu lui-même. Voilà Paris en ébullition, les ennemis sur pied, les dévots en armes, les fanfarons de v
du pauvre à la seconde représentation de Dom Juan, et la rancune des ennemis du pauvre diable d’homme de génie était si forte
enonça à l’éducation scientifique du xviie  siècle, éducation que nos ennemis ont reçue de nous et perfectionnée après nous. Le
erre, enchaîné par certaines préoccupations d’une sagesse bourgeoise, ennemi de l’idéal et se moquant de toute chimère, comme
ève. Molière ne dut qu’à la protection de Louis XIV de résister à ses ennemis et de pouvoir faire entendre son Tartuffe. C’est
illeurs, qu’elle se trouve résolue. Tous les contemporains, voire les ennemis , s’accordent à reconnaître que Molière fut un com
ut que je parle à une foule de peuple et à peu de gens d’esprit ! Les ennemis de Molière lui donnaient ainsi des conseils sur l
Les Femmes savantes. Argan dans Le Malade imaginaire. Au dire de ses ennemis , Molière ne valait ni Gros-Guillaume, ni Gautier-
s. Et Molière, directeur et comédien, sacrifiant parfois à ce que ses ennemis appelaient les turlupinades, est autrement excusa
rdinaire des pièces dirigées contre l’auteur de L’École des maris. Un ennemi violent, Baudeau de Somaize, dans sa comédie des
es attaques sans importance, et Boursault n’est pas le plus cruel des ennemis de Molière. Le malheureux grand homme Molière dev
omme une preuve de son amour, jamais autrement. » Ô Molière, ô grand ennemi de cette casuistique et de cette hypocrisie, comm
e rien de vivant, Et qui n’est presque plus qu’un cadavre mouvant. L’ ennemi n’est point généreux. Il revient avec un acharnem
is de ces portraits à la plume que tracent les contemporains, amis et ennemis . Le plus curieux de tous, peut-être, celui où je
hevée, et elle est malheureusement perdue, mais l’esprit indépendant, ennemi de toute tyrannie, de Molière, est épars dans le
De traiter magnifiquement Et de loger superbement Votre plus cruelle ennemie … Le madrigal sur un carrosse amarante est aussi
Calotin, la conversation entre le Marquis qui se plaint de Molière —l’ ennemi des marquis — et le Baron qui se plaint de Poisso
17 (1801) Moliérana « Vie de Molière »
fit dans Paris un très grand nombre de partisans, et presque autant d’ ennemis . Louis XIV, qui avait un goût naturel et l’esprit
son approbation la cour et la ville aux pièces de Molière. Il eut des ennemis cruels, surtout les mauvais auteurs du temps, leu
résent au jeune acteur de cent louis, et lui donna le plan des frères ennemis . Il éleva et il forma un autre homme, qui par la
18 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125
à Boileau il accuse la société de Rambouillet d’avoir réuni les sots ennemis du poète : Je veux t’écrire encor sur tes sots e
éuni les sots ennemis du poète : Je veux t’écrire encor sur tes sots ennemis , À l’hôtel Rambouillet contre toi réunis. L’aute
oulait point Fouquet pour amant ; elle ne voulait point s’en faire un ennemi . N’être ni prude ni coquette avec un surintendant
19 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
ur celui qu’un de ses amis surnomma le Contemplateur, et qu’un de ses ennemis nous dépeint sous les traits que voici : « Élomir
sincère, naturelle avant tout, et digne de n’avoir jamais eu d’autres ennemis que les envieux, et les vicieux. Car son cœur val
ait plutôt par philanthropie qu’il a fini par devenir, ou se croire l’ ennemi du genre humain50 ; et s’il méprise ses semblable
ses orages53. Comme Montausier, l’amant de Julie, il eût encore été l’ ennemi déclaré des vices ; mais nous ne le verrions plus
voir souffert. Aussi s’est-il attaqué plus d’une fois à ce redoutable ennemi . Parmi les sœurs de Célimène, signalons Elmire, l
mieux, il se dédommagea sur Arsinoé de la quarantaine imposée par des ennemis dont le duc de Grammont disait alors : « Toute la
atisfaire, consulter le jugement du Souverain sans donner l’éveil à l’ ennemi , et assurer un patronage tout-puissant à une sati
, contrepartie du Tartuffe En même temps, Molière faisait face à l’ ennemi dans Le Festin de Pierre, où la cabale se vit att
vengeur des intérêts du Ciel ; et, sous ce prétexte, je pousserai mes ennemis , je les accuserai d’impiété, et saurai déchaîner
nt à la chapelle royale de Vincennes. C’était narguer plaisamment les ennemis qu’il livrait à la risée publique. S’il faut plai
. Au premier abord, on s’en étonne ; car la religion n’a pas de pires ennemis que les hypocrites. Si la haine se mesurait au pr
une mère, à dépouiller un fils, et réussissent à rendre une aïeule l’ ennemie de ses petits-enfants, un père devenu le tyran de
n ne pouvait alors opposer une autre barrière aux envahissements d’un ennemi contre lequel la société civile était désarmée. L
date précise. Formé à l’école du monde, humain, traitable, tolérant, ennemi né de tout ce qui est faux, pruderie, pédanterie,
nce. Il s’en prend aux dieux et aux hommes ; il ferait pendre amis et ennemis , puis lui-même après eux. Pour comble d’infortune
forme à la défiance et à la dissimulation, parce qu’il les traite en ennemis . Ainsi, au lieu du spectacle abject et monotone d
a bien qu’il est le maître de céans ! On le voit en effet, tant que l’ ennemi est absent. Alors, son courage ne connaît pas d’o
à l’époque où Racine, âgé de vingt-cinq ans, débutait par Les Frères ennemis , le Tartuffe était à peu près terminé. Le 5 août,
se qu’il croirait choquer la justice. Comme il est fort juste, il est ennemi déclaré de la flatterie… Il ne peut abaisser son
insu, ces deux esprits se prêtèrent main-forte. Molière eut les mêmes ennemis que Pascal, ceux qui, quatre ans auparavant, avai
20 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIX » pp. 207-214
des autres, dans Le Lion, le Loup et le Renard ; le danger des petits ennemis dans Le Moucheron et le Lion ; la dissimulation d
ui je sois ?         Sauvez-vous et laissez-moi paître,         Notre ennemi , c’est notre maître. Boileau était courtisan qua
21 (1818) Épître à Molière pp. 6-18
contre toi la horde des méchants. Quel prix te réservait cette ligue ennemie  ? Tu mourus couronné des palmes du génie : Quel P
le tâche, Lorsque tu la remplis sans pitié, sans relâche ; Implacable ennemi de tous les charlatans, Je te laisse écraser sous
ours, et traînons dans l’arène Du pauvre genre humain les plus grands ennemis , Les vices, trop longtemps ici bas impunis. Le Ta
22 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
l détruit toute poésie. Cela s’ensuit admirablement de son caractère, ennemi de toute fiction : mais pour être logique, il n’e
; elle parait, maintenant, elle attaque. C’est le moment en effet : l’ ennemi a baissé de ton. De la colère il est passé à l’ir
l peut se résoudre à confesser qu’il aime, Puisque l’honneur du sexe, ennemi de nos feux, S’oppose fortement à de pareils aveu
rce qu’il est le Misanthrope ! Le misanthrope, quel qu’il soit, est l’ ennemi de l’homme, c’est mon ennemi, je le combats. Cert
! Le misanthrope, quel qu’il soit, est l’ennemi de l’homme, c’est mon ennemi , je le combats. Certes, Alceste n’a pas pour ses
ues. Pourquoi ? Ah ! c’est que lui-même était une espèce d’Alceste, d’ ennemi de la société, de misanthrope atrabilaire, et il
que Molière ait souffert, je nie que ses souffrances en aient fait l’ ennemi des hommes, ou des femmes. Je nie qu’il se soit p
23 (1692) Œuvres diverses [extraits] pp. 14-260
eur trop libre, un esprit peu soumis De bonne heure a pourvu d’utiles Ennemis  : Je dois plus à leur haine, il faut que je l’avo
s’enveloppe, Je ne reconnais plus l’Auteur du Misanthrope. Le Comique ennemi des soupirs et des pleurs N’admet point en les ve
24 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
vissante… Il a de ces boissons, comme j’en ai dans l’oeil… Fit à son ennemi passer le goût du pain. Mais il a une tendance
-dire du côté de ceux qui se défient de la nature, qui la traitent en ennemie , et dont la morale est de nous enseigner à la com
r des plaisirs temporels ; c’étaient enfin les jansénistes. Voilà les ennemis ou les adversaires de Molière, les vrais dévots,
nature humaine est corrompue ou insuffisante ; que nos plus dangereux ennemis , nous les portons en nous, et que ce sont certain
que Molière n’avait point fait de distinction ; et, tous dévots, tous ennemis du théâtre, tous hostiles à la nature, le fait es
illet en 1686 dans ses Jugemens des savans, est un des plus dangereux ennemis que le siècle ou le monde ait suscités à l’Eglise
il ne vit que par elle, et de ne jamais enfin la traiter en puissance ennemie . Est-ce pourtant ce que font toutes les religions
rt à chaque mot, on conçoit que rien n’ait répugné davantage au grand ennemi de la préciosité. Cependant, par une conséquence
: sa philosophie. Molière au théâtre, à la ville et à la cour : ses ennemis et ses amis ; son ménage ; Molière et le Roi. L’
25 (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923
é la mobilité des vues du Cardinal et son goût pour s’allier avec ses ennemis quand il pouvait les espérer utiles, rien encore
e Banque catholique. — Même on resta aussi belliqueux contre tous les ennemis de la foi qu’aux jours de Louis XIII : on empêcha
, c’est précisément Conti, l’ancien patron, changé en irréconciliable ennemi des comédiens; Conti de qui, assurément, la perso
nt-Cyran, c’est contre eux tous, sans se soucier s’ils étaient frères ennemis , que dans le Tartufe et Don Juan, Molière bataill
t Don Juan, Molière bataille. Ajoutons que son combat contre tous les ennemis de la « Bonne nature, » contre tous les gêneurs d
é que la Compagnie du Saint-Sacrement est précisément et uniquement l’ ennemi visé par Molière, a embrassé cette idée avec une
26 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
à le croire, bien que ce fait n’ait peut-être été répété par certains ennemis de Molière que pour donner une apparence de fonde
rit et qu’il savait ce qu’il fallait pour réussir, nous dit un de ses ennemis (De Visé), il n’ouvrit son théâtre qu’après avoir
la publication qu’en 1710, n’étaient plus guère qu’un coup porté à un ennemi à terre. Ce fut le 18 novembre 1659 que Molière l
és ne crurent pas devoir élever la voix contre ce sanglant arrêt, les ennemis de sa gloire n’imitèrent pas leur silence, et que
le tuteur d’Isabelle. Ce fut le 24 juin que Molière se vengea de ses ennemis par le succès de L’École des maris 43. Cette pièc
ordante. Mais, malgré tout, l’attaque continuait à être furieuse. Les ennemis de Molière avaient détaché de son parti son ancie
son côté. Dans sa Préface de L’École des femmes, il avait menacé ses ennemis de faire rire à leurs dépens ; il tint parole dan
sûr, Molière aura empêché plus d’indécis de qualité de passer au camp ennemi par l’éloge qu’il fit du jugement de la cour et d
nné aucune faiblesse, et ordonna à Molière de traduire de nouveau ses ennemis , titrés et non titrés, au tribunal du ridicule, d
, encouragé par Louis XIV à se venger des indignes traitements de ses ennemis  ; Molière, maltraité par le duc de La Feuillade,
rsault et du duc de La Feuillade, il n’avait pas ménagé davantage ses ennemis de l’hôtel de Bourgogne. La rivalité entre cette
-dire plus de sept ans après la naissance de sa fille. Néanmoins, les ennemis de notre auteur et ceux de sa femme n’eurent pas
s’enorgueillir d’un Molière. Ce Roi, qui savait si bien confondre les ennemis de notre premier comique, n’avait pas moins à fai
que lui causaient et les soins de sa direction et les attaques de ses ennemis , rien enfin ne lui fit oublier qu’il est des malh
fondé à croire que certains courtisans grossissaient les rangs de ses ennemis acharnés. Appelé à Versailles avec sa troupe pour
remarque que dès que Molière se trouvait en butte aux attaques de ses ennemis , Louis XIV s’efforçait de lui faire oublier leurs
t meurt Henriette Par l’ignorance de Valot. Voilà les hommes que les ennemis de Molière ont voulu défendre contre ses attaques
rement oubliée. Plus tard Molière, justement effrayé du nombre de ses ennemis , voulant en éclaircir les rangs et lever les dern
e pièce le rôle de M. Josse, puisqu’il avait un frère médecin, et les ennemis de l’auteur du Tartuffe, qui, n’écoutant que leur
ble aux contrariétés et aux peines sans nombre que ses travaux et ses ennemis lui suscitaient, mademoiselle Molière ne se souci
mble ne répondait pas toujours à ses soins ; repousser les attaques d’ ennemis acharnés, et composer des ouvrages qui, pour être
ser beaucoup à Racine, sut se venger à sa manière des procédés de son ennemi . Assistant à la première représentation des Plaid
oître le nombre de ses admirateurs sans augmenter encore celui de ses ennemis  ; mais il voulait avant tout, fidèle observateur
ns dire aussi aux lecteurs qu’ont révoltés les précédentes menées des ennemis de ce grand homme : Vous verrez bien autre chose 
son examen trouvera plus naturellement place en cet endroit ; car les ennemis de Molière, en attaquant son Dom Juan, ne faisaie
narque. Il sentit tout ce qu’il y avait d’odieux dans les calculs des ennemis de Molière cherchant à jeter la discorde jusque d
use mesure. Pour essayer de justifier leurs hostilités acharnées, les ennemis de l’auteur du Tartuffe firent paraître un infâme
ait, puisque c’est là ce qui augmenta encore la colère, la fureur des ennemis de l’auteur. Les applaudissements du parterre ran
porter à croire qu’il ait eu jamais le dessein de fuir devant de tels ennemis , ou le regret de se les être attirés. On le vit a
ne à en faire ressortir un non moins saillant dans la conduite de ses ennemis . Certes, s’il est dans tout son théâtre un ouvrag
t dû y habituer le public. Il est bien plus naturel de croire que les ennemis de Molière, qui, en lui accordant par un adroit c
d’Orgon : Ô ciel ! pardonne-lui comme je lui pardonne ! et que les ennemis de Molière ayant voulu y reconnaître un prétendu
de vue moral, et démontre qu’elle ne peut sortir que du cerveau d’un ennemi du Roi. Il faudrait être bien obstiné pour ne pas
t que tu connais mal le cœur d’un si grand Roi ! C’est ainsi que les ennemis de Molière se partageaient la besogne. L’un était
se partageaient la besogne. L’un était chargé de le poursuivre comme ennemi de la religion, l’autre comme ennemi du trône. Pr
it chargé de le poursuivre comme ennemi de la religion, l’autre comme ennemi du trône. Prose et vers, drames et pamphlets, tou
nfiance. Au temps où Molière était poursuivi le plus vivement par les ennemis que les représentations particulières et les lect
ntentions hostiles. Il est plus que probable que les tartuffes et les ennemis de ce grand homme n’étaient pas étrangers à ce ra
auteurs et tous les comédiens regardent Molière comme leur plus grand ennemi , nous nous sommes tous unis pour le desservir. Ch
, un infâme commerce. Satirisant chacun, cet infâme a vécu Véritable ennemi de sagesse et vertu : Sur un théâtre il fut surpr
27 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [33, p. 62] »
62] 1775, Anecdotes dramatiques, tome I, p. 559 On sait que les ennemis de Molière voulurent persuader au duc de Montausi
28 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Prologues. » pp. 118-138
de Térence ne sont remplis que de plaintes & d’injures contre son ennemi  ; aussi lui reprochoit-on, dans son temps même, q
l’autre pour gouverner l’armée, c’est moi. Nos charges nous ont rendu ennemis  : j’ai toujours eu envie de perdre Tchao, mais je
Le prologue est une espece d’enfant perdu qu’on envoie reconnoître l’ ennemi , & qui souvent en essuie le premier feu ; ou,
29 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Des Comédies Héroïques. » pp. 9-29
l’indigne repos dans lequel il languit, au lieu de tourner contre les ennemis de Dieu ces traits qu’il n’emploie que contre des
sses rapides, Que je puisse ébranler ces colonnes solides, Et que tes ennemis trouvent leurs monuments Sous ces murs écroulés j
ls ont mis  Pour vous rendre un Prince invincible   Et pour punir vos ennemis . Sigismond, avec transport. Puisque ce fer brilla
30 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499
iconque puise dans un sang noble l’ardeur de défendre sa patrie ? Nos ennemis éprouveront ce que peuvent les marques de distinc
re qu’il aime ou qu’il protege ; s’il est lui-même votre ami ou votre ennemi  ; s’il ne voudra pas favoriser un autre Auteur. Q
chefs-d’œuvre qui lui feront à jamais le plus grand honneur60. Quels ennemis de nos plaisirs & de notre gloire pourroient
31 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. » pp. 294-322
cuse son fils d’imposture, qu’il le chasse, & que, pour punir les ennemis du saint homme, il veut non seulement lui donner
roit un trésor pour lui, qui est persécuté par un très grand nombre d’ ennemis , & sur-tout par Scapin qui veut lui enlever T
ur, il s’alla jetter, avec un zele encore plus faux, aux pieds de son ennemi , & les lui baisant, non seulement il lui dema
comme une punition bien due à ses fautes, en feignant de défendre son ennemi . Mais cette imitation, ainsi que celles que nous
32
i font retomber le théâtre dans la turpitude … » C’était le mot des ennemis de Tartuffe, je pourrais dire des ennemis de tout
de … » C’était le mot des ennemis de Tartuffe, je pourrais dire des ennemis de tout le théâtre ; mais on se coalise si aiséme
ennemis de tout le théâtre ; mais on se coalise si aisément avec ses ennemis même contre un commun ennemi ! « d’où quelques
mais on se coalise si aisément avec ses ennemis même contre un commun ennemi  ! « d’où quelques auteurs plus modestes l’avaie
oliériste et qui vient de joindre à son intéressant article sur « Les Ennemis de Molière », dont cette Revue a parlé récemment1
se faire une place à Paris. Parmi les reproches que lui adressent ses ennemis dans les premiers temps, est précisément celui de
fin, fut très probablement poussé à cette mesure discourtoise par les ennemis de Molière, pressés d’en finir avec ce nouveau-ve
Voilà le grand mot ! C’est toujours là qu’il faut en revenir avec cet ennemi des pédants, dont le merveilleux génie est fait t
rès rudes et très directes, il ne résiste pas à l’envie de mettre ses ennemis sur la scène, de les y traîner sous leur nom et d
le public et éclatant. Ajoutons, à sa décharge, qu’il ne s’agit que d’ ennemis littéraires et d’hommes qui l’ont, eux-mêmes, pub
au début de cet article sous l’intitulé de Molière critique. Mais les ennemis et les adversaires de Molière n’ont pas seuls l’h
souvient-il, vicomte, de cette demi-lune que nous emportâmes sur les ennemis au siège d’Arras. » Ce qui donne lieu à l’une de
de Molière ! Si nous avions celle qu’il dût préparer pour Les Frères ennemis , nous verrions de quels soins délicats il entoura
on de Racine, et où le neveu de l’oncle Sconin aurait fait ses Frères ennemis . Que l’idée de reprendre un sujet déjà popularisé
que Molière lui ait fait faire une avance de cent louis). Les Frères ennemis en étaient à leur douzième représentation, lorsqu
ndu à 170 livres, arrêta les représentations de la pièce. Les Frères ennemis furent donc joués quinze fois devant le public, d
avaient soutenu par un peu d’agrément les représentations des Frères ennemis . Le calcul de Molière était juste. Sans atteindre
33 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41
ée du père, qu’un indigne rival avec qui toute guerre est permise, un ennemi domestique contre qui toute la maison se ligue, d
mps une trêve à la guerre, et en signant quelque traité furtif avec l’ ennemi  : il les hait pour elles-mêmes, pour être honteus
à la fin, et il est incrédule en médecine : c’était s’attirer trop d’ ennemis à la fois. 38. Le Festin de Pierre, act. IV, sc
34 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
joutée à ses Ouvrages qu’après sa mort. Ce peu de réussite releva ses ennemis  ; ils espéraient qu’il tomberait de lui-même, et
saient ; contre les Comédiens de l’Hôtel de Bourgogne ; et contre ses ennemis . Molière, né avec des mœurs droites, et dont les
trouver dans six mois. Pendant ce temps-là Molière fit le dessein des Frères Ennemis  ; mais le jeune homme n’avait point encore paru :
femmes, dit-il encore, en haussant la voix, sont des animaux qui sont ennemis jurés de notre repos. Oui morbleu, chagrins, inju
venait de leur donner ils mirent l’épée à la main, courent sur leurs ennemis , les poursuivent jusques dans Hauteuil, et les vo
e le combattait. Tout le monde lui fit compliment sur ce succès ; ses ennemis même lui en témoignèrent de la joie, et étaient l
sprit, et à vos bons mots, qui ne laissent pas de vous faire bien des ennemis , croyez-moi. ―  Mon pauvre Molière, répondit Cha
emis, croyez-moi. ―  Mon pauvre Molière, répondit Chapelle, tous ces ennemis seront mes amis dès que je voudrai les estimer, p
e que le Théâtre comique avait faite par la mort de Molière. Mais ses ennemis , qui avaient fait tous leurs efforts inutilement
ose à chaque pièce ; on s’en fût ennuyé. C’étaient toujours les mêmes ennemis de Molière qui parlaient : Leur ignorance les ten
73 Floridor : 59 Florimont : 251 Les Fourberies de Scapin : 269 Les Frères Ennemis  : 59   G Gandouin Chapelier : 267 Gassendi : 11,
35 (1781) Molière (Anecdotes littéraires, historiques et critiques) [graphies originales] « MOLIERE. » pp. 41-42
iginaux qu’il peignoit, ses camarades qu’il enrichissoit, étoient ses ennemis . Il critiquoit les hommes, & sa femme les aim
36 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXX. Des Surprises. » pp. 490-502
rai rien, puisque je l’ai promis. Depuis cinq ou six mois nous étions ennemis  : Il passa par Poitiers, où nous prîmes querelle 
l’imposteur espere tout de ce silence, quand Valere, son plus mortel ennemi , sort du cabinet d’où il a tout entendu. ACTE IV.
37 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXV. Du contraste des Caracteres. » pp. 386-397
encier les deux rôles sans les faire contraster, puisqu’Alceste est l’ ennemi déclaré du genre humain, & que Philinte, loin
loin de penser que Moliere soit l’ami des contrastes, je l’en crois l’ ennemi capital ; du moins ai-je de la peine à trouver un
38 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [31, p. 59-61] »
 : L’espoir, il est vrai, nous soulage, Et nous berce un temps notre ennemi , Mais, Philis, le triste avantage, Lorsque rien n
39 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [93, p. 136-138] »
se la tête, et moi je la secoue. Il s’éleva contre cette comédie des ennemis d’une nouvelle espèce, et mille fois plus dangere
40 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105
ir du barbare Mauregat. A peine est-elle en âge d’être mariée que son ennemi projette de l’unir à son fils, pour lui assurer d
se. Il faut se tenir ferme, observer exactement les mouvements de son ennemi , & se gouverner par les yeux & non par l’
éshonores le trône où tu es née ; épouse corrompue, amante sacrilege, ennemie de ta propre gloire ; en un mot, femme que le cri
je m’éloignerai pour jamais de toi ; je te fuirai comme le plus cruel ennemi de ma gloire, comme le monstre le plus odieux ; j
41 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. Des Pieces d’intrigue en général. » pp. 123-124
er quand elles paroissent désespérées, dédaignez les clabauderies des ennemis de ce genre. La peine inutile que les uns prennen
42 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Monologues. » pp. 261-273
par-tout33. Je vais mettre sous les yeux du lecteur tout ce que les ennemis & les défenseurs outrés du monologue disent p
mon ame.   Il dit moins qu’il ne fait, Madame,   Et fait trembler les ennemis . Peste ! où prend mon esprit toutes ces gentilles
43 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [36, p. 64-67] »
De traiter magnifiquement, Et de loger superbement Votre plus cruelle ennemie . Faites-la sortir, quoiqu’on die, De votre riche
44 (1821) Sur le mariage de Molière et sur Esprit de Raimond de Mormoiron, comte de Modène pp. 131-151
té trop attaché à la famille du connétable de Luines, pour n’être pas ennemi du cardinal de Richelieu. Il se jeta sans doute d
par Giberti, généalogie des Raimond. 4. Sur les prétentions que les ennemis du connétable attribuaient au baron de Modène, et
45 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
moins en leur genre. Tels sont ceux des trois comédies des Illustres Ennemis , qui parurent presque en même temps. La première
e celui de Maurice, sans qu’il puisse connaître lequel des deux est l’ ennemi dont il a juré la perte, et c’est ce qui en fait
la calomnie qui règne dans ce passage de M. de Visé. Cet auteur était ennemi secret des grands hommes de son siècle, et jamais
oir le divertissement. Cette pièce enfin a tant fait de bruit que les ennemis même de Molière ont été contraints de publier ses
46 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
un temps. Armande faisait la princesse, une sorte de Diane farouche, ennemie de l’amour, mais qui ne tarde pas à s’humaniser e
but qui est de la rendre odieuse ; ce qu’elle sait des actions de son ennemie , elle le dénature, ou, tout au moins, l’exagère ;
l’Armande représentée dans la Fameuse Comédienne. Ainsi, la médisante ennemie a eu la main malheureuse ; entre les grands seign
à ne pas représenter sous un aspect trop sympathique la femme de son ennemi . Il semble, cependant, qu’il ne puisse, malgré qu
veuve de Molière, le procès Guichard. Ce fut le 16 juillet 1676 que l’ ennemi de Lulli lança le factum où elle était si maltrai
d’Armande. Si elle eût été la femme absolument décriée que disent ses ennemis , aurait-elle obtenu réparation aussi complète ? O
47 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377
voit éprouvé des noirceurs, & distribuant un trésor à deux armées ennemies pour leur fournir le moyen de s’égorger61. Il est
é au-delà du ridicule des Marquis. Thalie doit attaquer seulement les ennemis qu’elle peut terrasser, & non ceux qui ont dr
art de ses sœurs, De tous ses obligés l’ingratitude extrême,   De ses ennemis les fureurs,   La perfidie & les horreurs  De
48 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
attaqua dans les Précieuses fut anéanti ; mais l’ouvrage survécut à l’ ennemi qu’il combattait. Plût à Dieu que la comédie du T
a Molière de faire la seule action blâmable de sa vie, en nommant ses ennemis sur la Scène ; Montfleuri qui, de son temps, eut
honorerait point sa patrie. Forcés de renoncer à cette espérance, ses ennemis voulurent lui ôter l’honneur de ses plus belles S
49 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Des aparté. » pp. 446-462
omique une partie aussi utile qu’agréable. Il faut rendre justice aux ennemis que l’aparté a dans ce siecle : ils ont lu ce qu’
onnements ? Si je n’avois pas d’armes assez fortes pour combattre les ennemis des aparté, je pourrois alléguer que le spectateu
50 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29
réunir dans sa société celles des personnes de son rang, qui étaient ennemies comme elle du désordre et des intrigues. Ajoutez
ors pressés, que s’ouvrait l’hôtel de Rambouillet aux gens de la cour ennemis des scandales, aux gens du monde poli de la capit
51 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « De l’Imitation en général. » pp. 1-4
au contraire comme d’un crime énorme, & regardent comme autant d’ ennemis les personnes qui découvrent les sources où ils o
52 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
semble pas suffire… aux abbés ; et l’un deux, le d’Aubignac, si fort ennemi de Corneille, vient d’en fonder une autre, l’acad
ez-vous ?.. Sa fille !… — Je crois Molière honnête homme, et il a des ennemis . — Un satiriste n’en saurait manquer. — Et des pl
pas, il en fait gorge chaude ; oui, mais repart le compère à qui cet ennemi des maris vient de confier son prochain mariage,
se livrant tout entier, poitrine ouverte, il fit si rude guerre à ses ennemis , osa parodier ses sacrosaints confrères et procla
a de quoi grossir son répertoire, et j’espère que ce jour-là, quoique ennemi du genre, M, Sarcey ne dédaignera pas de lui prêt
pleurer au cinquième acte.. Hé oui ! cette idée étrange, émise par un ennemi de Molière dans un des plus sots pamphlets dialog
53 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
Molière un témoignage d’équité beaucoup plus flatteur de la part d’un ennemi bien autrement considérable que de Visé. On sait
pruntant la fable du Plutus d’Aristophane, fit de ce Timon, véritable ennemi des hommes, le héros d’un de ses meilleurs dialog
ui faisait ombrage, l’homme qui savait amuser son maître et punir ses ennemis . Dans la distribution des madrigaux que Benserade
54 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412
dans deux mois se précipiter à travers les batteries sur un escadron ennemi , ou grimper comme un grenadier sur une breche min
ux, ma belle Cousine ; je pars ; nous allons nous voir de près avec l’ ennemi . La moitié de mes vœux est remplie, & j’esper
s ? Comus.  Ce seroit une bonne affaire ;  Car moins de gens, moins d’ ennemis .  Mais dans quel climat pourroit être  Un origina
55 (1882) M. Eugène Sauzay et Molière (Revue des deux mondes) pp. 207-209
ivait dans ses Lettres sur la danse : « Dussé-je me faire une foule d’ ennemis sexagénaires, je dirai que la musique dansante de
56 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
est mon canon , les destins mes soldats. Je couche d’un revers mille ennemis à bas. D’un souffle je réduis leurs projets en fu
it fort à la mode, et qu’il eut la faiblesse d’essayer, parce que ses ennemis lui avaient reproché de ne pas savoir travailler
au scandale. Molière se vengea en peintre : il s’amusa à dessiner ses ennemis et fit rire de leur portrait. Il peignit leur éto
part; mais il ne faut la faire à qui que ce soit. Il est vrai que les ennemis de Molière lui en avaient donné l’exemple; mais i
s’entretient, et que c’est avec  eux qu’il donne de la terreur à ses ennemis . C’est pourquoi Molière devrait plutôt travailler
tout le fruit est un éclat fâcheux, et l’inconvénient de se faire un ennemi gratuitement? La chose en valait-elle la peine? e
eur, il s’alla jeter, avec un zèle encore plus faux, aux pieds de son ennemi , et les lui baisant, il lui demanda pardon. » Vo
57 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
e, si acharnée et si longue que parce que c’était une lutte de frères ennemis . Le goût des anciens et le goût des modernes étai
est comme là. Ici nos gens se campèrent ; Et l’espace que voilà, Nos ennemis l’occupèrent. Sur un haut, vers cet endroit, Étai
adressé les prières, Tous les ordres donnes, on donne le signal : Les ennemis , pensant nous tailler des croupières, Firent troi
un nuage épais de sang et de fumée Où la Mort s’enveloppe et pousse l’ ennemi Pied à pied. Dans nos cœurs la victoire a frémi ;
ied. Dans nos cœurs la victoire a frémi ; Elle est à nous ! Vaincu, l’ ennemi se débande… Mon maître Amphitryon l’a vu fuir : i
n’aurait fait ni L’École des femmes, ni Tartuffe, ni Don Juan, et ses ennemis l’auraient certainement assommé avant qu’il eût o
fidèle et qu’elle est ardente. Comme Mégabate est fort juste, il est ennemi de la flatterie ; il ne peut louer ce qu’il ne cr
58 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VI » pp. 50-55
monde, d’être simple et naturel avec les personnes qu’il savait être ennemies du bel esprit et des pointes, sauf à se dédommage
59 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVII » pp. 193-197
iriques l’un et l’autre, il leur importait d’être défendus contre les ennemis qu’ils se faisaient, et protégés, non par le pouv
60 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
joutée à ses Ouvrages qu’après sa mort. Ce peu de réussite releva ses ennemis  ; ils esperoient qu’il tomberoit de lui-même, &am
oient, contre les Comediens de l’Hôtel de Bourgogne, & contre ses ennemis . Moliere né avec des mœurs droites, & dont le
dans six mois. Pendant ce temps-là Moliere fit le dessein des Freres ennemis  ; mais le jeune homme n’avoit pas encore paru, &a
est de Mr. de Subligni. Supposé que ces deux illustres soient devenus Ennemis , il est certain qu’ils étoient reconciliez en 166
femmes, dit-il encore en haussant la voix, sont des animaux qui sont ennemis jurez de nôtre repos. Oui morbleu, chagrins, inju
venoit de leur donner, ils mirent l’épée à la main, courent sur leurs ennemis , les poursuivent jusques dans Hauteüil, & les
ôté Moliere n’osoit pas trop en donner la clé de peur de s’atirer des ennemis trop puissans. Mr. de Visé fameux Auteur du Mercu
e le combattoit. Tout le monde lui fit compliment sur ce succès ; ses ennemis même lui en témoignerent de la joye, & étoien
it, & à vos bons mots, qui ne laissent pas de vous faire bien des ennemis , croyez moi. Mon pauvre Moliere, répondit Chapell
ennemis, croyez moi. Mon pauvre Moliere, répondit Chapelle, tous ces ennemis seront mes amis dès que je voudrai les estimer, p
61 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
me suis repenti plus d’une fois de l’avoir fait. Racine eut moins d’ ennemis , mais il eut autant de mauvais juges de ses ouvra
du style du Misanthrope, avec un intérêt plus marqué. On sait que les ennemis de Molière voulurent persuader au duc de Montausi
eprésentations du Misanthrope est moins surprenant que le silence des ennemis de Molière. Aucune critique ne parut contre cette
ons mots,             A reconnu son faux mérite,             L’homme ennemi du genre humain,             Le campagnard qui to
ère ne fut pas seulement en butte aux Tartuffes, il avait encore pour ennemis beaucoup d’Orgons, gens impies et faciles à sédui
ils peuvent dire, si ce n’était l’artifice qu’ils ont de me faire des ennemis que je respecte, et de jeter dans leur parti de v
sé la protection et le zèle de ses amis aux cabales naissantes de ses ennemis , obtint du roi une permission verbale de jouer Le
e le combattait. Tout le monde lui fit compliment sur ce succès ; ses ennemis même lui en témoignèrent de la joie, et étaient l
que mal amenées, étaient nécessaires pour soutenir Molière contre ses ennemis . » a. Tous les connaisseurs en jugeaient favor
62 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVII » pp. 298-304
t-Géran, indique qu’elle connaissait le point par où le crédit de son ennemie était attaquable et peut-être le cœur du roi acce
63 (1802) Études sur Molière pp. -355
ans ses ouvrages, par le but qu’il s’y proposa, par les amis, par les ennemis qu’ils lui firent ; c’est d’aujourd’hui que les t
 Cet enfant, dit-elle, ne périra ni par le poison, ni par le fer de l’ ennemi  ; il ne mourra ni d’une fluxion de poitrine, ni d
cette année à repousser les critiques injustes, et à se venger de ses ennemis les plus déterminés : de ce nombre étaient le jou
s. La Critique de l’École des femmes, loin d’imposer silence aux ennemis de son auteur, excita leur rage ; leur rage redou
ence le Héros des ruelles, le dispensateur des petites réputations, l’ ennemi de tous les écrivains illustres de son siècle, M.
que La Fontaine vécût aux dépens de ses amis, pour avoir dit : Notre ennemi , c’est notre maître, Je vous le dis en bon frança
a cour, il annonçât un ordre positif du monarque ? Dès ce moment, les ennemis de Molière ne parurent pas terrassés par le mérit
uses dispositions : il le fait chercher, lui donne le plan des Frères ennemis , de cette même tragédie, vraisemblablement, qu’il
bons procédés auraient dû attacher pour toujours l’auteur des Frères ennemis à Molière ; et l’acteur, dont celui-ci va former
eur, il s’alla jeter, avec un zèle encore plus faux, aux pieds de son ennemi , et les lui baisant, il lui demanda pardon. Lis
s amené par l’envie de faire l’éloge du roi, comme l’ont prétendu les ennemis de Molière, et comme le répètent les gens superfi
l’amour-propre du souverain qui en avait le plus ? Je le répète, les ennemis de Molière et les gens superficiels peuvent seuls
De Harlai, excité par les faux dévots, dont il n’était pas, dit-on, l’ ennemi , fit défendre la pièce. Les acteurs lui opposèren
ve du port pour annoncer à la belle Alcmène qu’Amphitryon a battu les ennemis  ; il fait une répétition de sa harangue, lorsque
prétendue propriété ! Il serait chassé, ou du moins il se ferait des ennemis irréconciliables. J’ai entendu mademoiselle C… bl
protecteurs, usurpait tontes les récompenses littéraires ; il punit l’ ennemi de tous les hommes de mérite ; enfin, il détrôna
t sa propre cause, en tâchant d’amortir les coups que lui portait son ennemi  ; Molière, plus généreux, plus philosophe, a voul
64 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122
ues, & le génie le plus étonnant de notre siecle : « Le comique, ennemi des soupirs & des pleurs, N’admet point dans
ez-vous, Monsieur, d’une alarme si chaude. Nous vivons sous un Prince ennemi de la fraude. . . . . . . . . . Il veut qu’entre
65 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
joutée à ses ouvrages qu’après sa mort Ce peu de réussite releva ses ennemis  ; ils espéraient qu’il tomberait de lui-même, et
aisaient, contre les comédiens de l’hôtel de Bourgogne, et contre ses ennemis . Molière, né avec des mœurs droites, Molière, don
dans six mois. Pendant ce temps-là Molière fit le dessein des Frères ennemis 63 ; mais le jeune homme n’avait point encore par
femmes, dit-il encore en haussant la voix, sont des animaux qui sont ennemis jurés de notre repos. Oui, morbleu ! chagrins, in
nait de leur donner, ils mirent l’épée à la main, coururent sur leurs ennemis , les poursuivirent jusque dans Auteuil, et voulai
e le combattait. Tout le monde lui fit compliment sur ce succès ; ses ennemis même lui en témoignèrent de la joie, et étaient l
esprit et à vos bons mots, qui ne laissent pas de vous faire bien des ennemis . — Mon pauvre Molière, répondit Chapelle, tous ce
e bien des ennemis. — Mon pauvre Molière, répondit Chapelle, tous ces ennemis seront mes amis dès que je voudrai les estimer, p
e que le théâtre comique avait faite par la mort de Molière. Mais ses ennemis , qui avaient fait tous leurs efforts inutilement
ose à chaque pièce ; on s’en fut ennuyé. C’étaient toujours les mêmes ennemis de Molière qui parlaient : leur ignorance les ten
emme ne cessait de l’abreuver ; frappé par les indignes calomnies des ennemis de sa gloire et de son génie ; interrompu dans se
nait le nom de Louis. C’est ainsi que Louis XIV répondit toujours aux ennemis de Molière. Toutes les calomnies dont on voulait
s de Molière sur le jeu de Scaramouche lui ont été reprochées par ses ennemis , qui, ne pouvant nier la perfection de son talent
furent représentés dans l’été de 1666. (Desp.) 99. On sait que les ennemis de Molière voulurent persuader au duc de Montausi
is premiers actes du Tartuffe furent joués à la cour. (B.) 101. Les ennemis de Molière confondaient à dessein le plagiat avec
66 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
le christianisme : « les mondains et les libertins », qui en sont les ennemis déclarés ; « les chrétiens lâches », qui ont peur
qui étaient placés à un point de vue tout opposé et qui étaient aussi ennemis de Molière que les jésuites eux-mêmes, Bourdaloue
ne lui réussit pas beaucoup ; et Don Juan, bien loin de désarmer les ennemis du Tartuffe, leur fournit de nouvelles armes. C’é
isme, du moins l’impiété, l’audace sacrilège qui voit dans le ciel un ennemi , qui le frappe, qui l’insulte, qui veut se jouer
faisait voir partout des persécuteurs. Philinte fut pour lui comme un ennemi personnel qui rabattait ses prétentions à la vert
67 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. » pp. 251-273
gros assiéger ma raison ; mais il ne me fut pas possible de haïr mes ennemis , après que je les eus considérés. Granger pere, i
du mérite. Cela nous prouve combien il est dangereux de se faire des ennemis . Il composa contre Boileau une piece en un acte &
68 (1884) Tartuffe pp. 2-78
en livrant la cassette d’Arcas, de s’aller lui-même exposer au regard ennemi de la fraude. Pour la donation, le fait seul d’in
tait doublement, ayant été des deux partis. Molière, dit-on, eut, des ennemis de l’abbé, des mémoires où il puisa. On va jusqu’
Molière passa, d’ailleurs, il se fit, en compensation, d’impitoyables ennemis dans les deux armées en présence. De Tartuffe dat
artuffe il tombera en main morte. Cependant la famille, unie contre l’ ennemi commun, fait un suprême effort. Orgon résiste :
69 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
ment répandu, aucun n’a pénétré plus avant chez des races diverses et ennemies  ; aucun n’a forcé, pour ainsi dire, des idiomes p
s de deviner, à travers ces grossières et ridicules exagérations d’un ennemi , le goût déclaré dont nous cherchons les premiers
endait. Le nouveau théâtre, cependant, se débattait contre la fortune ennemie  ; il demeura au Jeu de paume des Mestayers jusqu’
a cour l’a député aux états pour le bien du peuple, le connaissant si ennemi des charges. Je lui suis pourtant fort obligé de
it par un contemporain, et, dit-on, sur les indications d’une actrice ennemie d’Armande Béjart. L’auteur a eu de précieux rense
e-Beuve, est celui peut-être qui a le plus imité, et de partout. »Ses  ennemis ne manquaient pas de le lui reprocher ou de l’en
e, si l’on veut se rendre compte de ces luttes et de ces efforts, les ennemis de Molière, ne seront pas consultés sans profit :
venait dresser drapeau contre drapeau ; il comprit qu’il avait là ses ennemis naturels, et il n’hésita pas à se faire l’agresse
ta avec soin de provoquer une lutte par trop inégale et d’irriter des ennemis puissants qui auraient pris bientôt leur revanche
ons pour que le comédien ne se pressât point de s’attirer de nouveaux ennemis . Molière n’était pas encore assez solidement étab
chant parfois l’extrême limite, il ne la dépassait jamais. Il eut les ennemis qu’il chercha : des rivaux, des particuliers, des
Louis XIV donna à Molière non seulement contre ses nombreux rivaux et ennemis , mais aussi contre les tracasseries subalternes,
fre, il suffit qu’il en approchât rapidement. Il aimait le luxe ; ses ennemis lui reprochaient la magnificence de sa demeure,
 médiocre, commettre un faux en écriture publique, et un faux que ses ennemis n’auraient pas eu beaucoup de peine alors à faire
comédie d’un bout à l’autre et lit bonne contenance ; tout ce que ses ennemis purent dire, c’est que « les transports de la joi
e à son honneur, et, en cela, il fit preuve d’une modération dont son ennemi ne lui avait pas donné l’exemple. » Les suites de
l s’entretient, et que c’est avec eux qu’il donne de la terreur à ses ennemis  : c’est pourquoi Élomire devrait plutôt travaille
z-vous César, de lui parler ainsi ? Que m’offrirait de pis la fortune ennemie , À moi qui tiens le sceptre égal à l’infamie ? »
urs à un expédient honteux qui ne tendait rien moins qu’à envoyer son ennemi aux galères. Il le dénonça au roi à propos de son
haines jalouses qui sauraient prendre ce masque ? Molière regarda ses ennemis en face, pénétra leurs desseins et aperçut aussi
aste. Ce masque nous paraît convenir à Chapelle, insoucieux, moqueur, ennemi  du pathéthique et de tout ce qui est capable d’en
e vingt-cinq ans, avait vu son premier ouvrage dramatique, Les Frères ennemis , représenté en 1664 sur le théâtre du Palais-Roya
e et Molière s’étaient vus, pendant un moment, en antagonisme ; leurs ennemis  avaient essayé de les animer l’un contre l’autre.
tement et de bonheur. Quelques nouveaux efforts furent tentés par les ennemis de l’auteur. Il parut une petite comédie en un ac
le jouet et la victime de tous ceux qui exploitent ses terreurs. Ses ennemis ne l’avaient-ils pas traité lui-même d’hypocondre
s ; La précieuse à tes bons mots A reconnu son faux mérite ; L’homme ennemi du genre humain, Le campagnard, qui tout admire,
i se raille des médecins ! » La dureté fanatique d’un autre groupe d’ ennemis se trahit dans ce sonnet composé « sur la sépultu
, un infâme commerce. Satirisant chacun, cet infâme a vécu Véritable ennemi de sagesse et vertu : Sur un théâtre il fut surpr
tres comédiennes furent appelées en témoignage127. Si Molière eut des ennemis , il semble que sa femme en ait eu davantage ; et
ement : il eut deux parts d’auteur pour sa première pièce, Les Frères ennemis , en 1664. La troupe étant composée cette année de
actrice ne peut donc être mis en doute. Il était reconnu même par ses ennemis , et le libelle de La Fameuse comédienne avoue qu’
70 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre III » pp. 30-37
s. Rien n’est bon, rien n’est innocent, rien n’est sans danger dans l’ ennemi vaincu ; ni ses doctrines, ni ses habitudes moral
71 (1843) Épître à Molière, qui a obtenu, au jugement de l’Académie française, une médaille d’or, dans le concours de la poésie de 1843 pp. 4-15
n séjour natal. Que ce tribut vengeur réjouisse tes mânes ! Jadis tes ennemis , dévotement profanes, Te repoussant loin d’eux co
72 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIV. On peut faire usage de tous les caracteres. » pp. 378-385
rie de lui servir de second, & de porter un cartel pour lui à son ennemi  ; Alcippe qui lui raconte ses malheurs dans une p
73 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XII » pp. 100-108
s que le prince de Condé, âgé seulement de 22 ans, remportait sur les ennemis de la France. Le roi enfant n’entendait parler qu
74 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
tion naissante de Molière souffrit beaucoup de cette disgrâce, et ses ennemis triomphèrent quelque temps. Visé* s’en réjouit da
éclatants. 1801, Moliérana, 31, p. 59-61 Tome I, p. 559 Les ennemis de Molière voulurent persuader au Duc de Montausi
re ne fut pas seulement en butte aux Tartuffes ; il avait encore pour ennemis beaucoup d’Orgons, gens simples et faciles à sédu
tuffe au Théâtre. Tout le monde en faisait compliment à Molière : ses ennemis mêmes lui en témoignèrent de la joie, et étaient
use, à tes bons mots,      A reconnu son faux mérite ;      L’homme ennemi du genre humain,      Le Campagnard, qui tout ad
(Antoine Bodeau de) vivait du temps de Molière, dont il se déclara l’ ennemi  ; il l’attaqua dans toutes ses Préfaces, et fit c
uffe) : femme d’Orgon. 123. Racine, 1664, La Thébaïde ou les frères ennemis  : tragédie en 5 actes et en vers. 124. Rotrou,
75 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
, bien plutôt qu’à le rasseoir, son crédit près de la reine-mère. Ses ennemis le virent bien et ne manquèrent pas de faire en s
dentiellement sauvé. Tout à l’heure, vous avez vu le plus acharné des ennemis de Molière intervenir, pour témoigner en sa faveu
consciences et partout envahissant et dévorant. Cette fois, devant l’ ennemi nouveau, sa raison d’honnête homme lui fit un dev
l fallait surtout le montrer du doigt, le faire connaître. C’était un ennemi nocturne, comme ces oiseaux qui ne trouvent leur
i opéra une si brusque volte-face d’opinion et fut amené à devenir, d’ ennemi juré qu’il était, le gendre même du cardinal ? On
i put, à l’ombre de ce petit service, lui dire beaucoup de mal de son ennemi et le lui recommander comme il faut, fut certes l
t, comme des gens qui, bien avant l’attaque, sentent déjà qu’ils sont ennemis . L’antagonisme des deux métiers — car, Molière l’
l’un des plus ingénieux ressorts de cette fin du Tartuffe. Gourville, ennemi intime de l’abbé Roquette et l’une de ses victime
e bel-esprit, qui, pour une raison de sotte vanité, passe du côté des ennemis d’Alceste ; l’Oronte du cinquième acte enfin, c’e
qui vient de le trahir et de se jeter, l’ingrat, dans le camp de ses ennemis et des calomniateurs de l’Hôtel de Bourgogne. Eh
chacune des scènes, tant la haine d Alceste, qui le dit hautement son ennemi , l’anime et le fait vivre ; cet homme, qu’un seul
nde, en son temps, Molière fut donc, encore une fois, un farceur. Ses ennemis lui en firent en crime ; ses amis, je dis les plu
sa vie et qu’il n’avait jamais récusé, lui survécut-il longtemps. Ses ennemis , je l’ai dit, s’en faisaient une arme pour saper
t est manqué. J’ai mes autorités pour ce que je dis ici ; ce sont les ennemis même de Molière qui, lui faisant des crimes avec
s écrits hostiles, sur des œuvres couvées par la sotte malignité d’un ennemi . « Le mépris, disait-il un jour devant l’académic
rie, sur la lisière non encore dépassée de l’honnêteté, et ses autres ennemis , les rivaux, les envieux, n’allaient pas au delà
spiration des galanteries de sa femme ; au dehors, la conjuration des ennemis de sa pièce. C’est à eux seuls qu’il put répondre
a coterie de ses adversaires, regardant Molière comme leur plus grand ennemi , nous nous sommes tous unis, pour le desservir. C
L’Impromptu, a parlé de cette vaillante visite, que fit Molière à ses ennemis , dans leur propre théâtre, sous le feu même de le
u trouver opportun de couvrir ces criailleries, avec la voix du grand ennemi des dévots, qu’il avait fait taire jusqu’alors. D
tait irrespectueux pour le public ! Voilà ce que l’on disait chez les ennemis de Molière, c’est-à-dire dans le monde littéraire
yrique légende. Depuis lors, par malheur, ils étaient devenus presque ennemis , à la suite d’une ingratitude, dont Racine s’étai
si cruellement atteint comme père et comme époux. L’auteur des Frères ennemis , d’Alexandre et d’Andromaque, était passé à l’Hôt
à la musique et à l’opéra. Mais quel genre de pensées ? favorables ou ennemies  ? Favorables, non ; ennemies, j’en répondrais, ri
is quel genre de pensées ? favorables ou ennemies ? Favorables, non ; ennemies , j’en répondrais, rien qu’à écouler ce qu’Argan d
fit une épaulette au misanthrope ! Si bien que le sévère Alceste, cet ennemi de toutes les frivolités, se pavanait, à travers
assue, réduit en miettes, rien que d’un mot ou d’un regard, l’opinion ennemie . Quelle pédante magnifique c’était ! Quelles foud
souvient-il, vicomte, rie cette demi-lune que nous emportâmes sur les ennemis , au siège d’Arras ? Jodelet.— Que veux-tu dire
inspirée par Dieu, ne pouvait la mettre que sous l’invocation de son ennemi , le Diable. 139. Voir, pour ce fait qu’on n’a p
76 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVIII » pp. 198-205
irique ; mais s’il n’était pas celui qui se fît le plus craindre de l’ ennemi , c’était celui qui flattait le plus noblement le
77 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
de Sophocle182. Étéocle, roi de Thèbes, et Polynice, chef de l’armée ennemie , venue d’Argos, frappés par leurs mains fratricid
s, mais en couvrant de ridicule les erreurs passagères qui sont leurs ennemies , n’avait honoré qu’elles encore, elles toujours,
des hommes forts qui les avaient délivrés de la main de quelque géant ennemi ou de la griffe des bêtes féroces, et la bonne vo
r, d’une alarme si chaude.                 Nous vivons sous un prince ennemi de la fraude,                 Un prince dont les
78 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
cœurs, & en nous exposant leur difformité dans tout son jour. Ses ennemis se récrient contre cette méthode. Ils prétendent
par avarice, & ne peuvent par conséquent qu’être vos plus grands ennemis . Supposons-nous dans une compagnie nombreuse : on
on trésor, redoutant jusqu’à ses enfants qu’il regarde comme autant d’ ennemis , & se laissant aveugler par sa malheureuse pa
79 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVII. Conclusion » pp. 339-351
i souhaite une joie infinie. (Il s’en va.) MASCARILLE. Cet homme est ennemi de la cérémonie. La scène est traduite mot à mot
80 (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38
que où l’on engraisse les Thèses.     Vous allez croire que je suis l’ ennemi de la Thèse. Pas le moins du monde ! Je suis tout
agement, elle observe sans pitié ni pudeur, comme on fourrage en pays ennemi ; c’est de vive force qu’elle s’empare de la vérit
81 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264
t que se conformer à ses avis, qu’il prend des précautions contre les ennemis qui le menacent. Ricciardo l’approuve, disant qu’
n canevas de la commedia dell’arte intitulé Il Medico volante. Un des ennemis du poète comique, Saumaise, allait bientôt lui re
82 (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316
il faut, souffrir sa critique comme un effet de sa justice... Il est ennemi de la flatterie... et je suis persuadé que s’il e
ndez-vous ces plaintes et cette juste colère contre la lâcheté de ses ennemis qui, à l’apparition du Tartufe, avaient forgé sou
83 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
contre de messieurs du Recueil des pièces choisies, firent naître des ennemis à Molière parmi ses confrères subalternes. Un cer
leuvre !  l’écureuil, c’était lui ; la couleuvre c’était Colbert, son ennemi personnel. La devise de Fouquet était celle-ci :
e 1662 ; elle obtint un si grand succès qu’elle fit éclore beaucoup d’ ennemis à Molière. Ses rivaux se montrèrent à visage déco
te bataille à peine gagnée, il en voulut une autre afin d’écraser ses ennemis , qui continuaient à faire du bruit. Ils se livrai
e dans le peintre hardi des ridicules de son époque. S’il accable ses ennemis , ne l’ont-ils pas bien mérité ? C’est la loi de l
lière reconnaissait la protection que le roi lui accordait contre ses ennemis . La Vallière, que nous avons déjà citée, était fa
joie, devienne celui de la douleur ! Je ne doute point, Sire, que les ennemis de la science représentent à Votre Majesté que no
84 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184
n défi à Don Garcie. Elle n’a pas remis à ce dernier le billet de son ennemi  : elle tremble pour les jours d’un frere & d’
tout est par conséquent d’un bout à l’autre contre nature. Quel Démon ennemi de Dufresny & de d’Ancourt leur a persuadé qu
ête la femme & le Prieur. Le Lieutenant Particulier de Châtillon, ennemi du Prieur, gagne trois servantes qui déposent con
85 (1819) Notices des œuvres de Molière (I) : L’Étourdi ; Le Dépit amoureux pp. 171-334
oncilie, à la satisfaction de tous, les intérêts de ces deux passions ennemies . Quand Le Dépit amoureux parut, ce sujet n’était
86 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. » pp. 279-289
ingulier, c’est que Moliere n’a pas dédaigné de puiser chez un de ses ennemis , & dans une piece faite contre lui-même, puis
87 (1769) Idées sur Molière pp. 57-67
un mariage, comme il vous plaira ; je garantis le succès. Il eut des ennemis acharnés. Ils firent des pièces contre lui, et il
88 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XII. Lo Ipocrito et Le Tartuffe » pp. 209-224
ègue la fragilité de la chair. Qui ne se montre ami des vices devient ennemi des hommes. Mais j’entends quelqu’un. Neque in ir
89 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
ir et des fantômes proprement qu’il habille à sa fantaisie, etc. Les ennemis , cependant, n’en avaient pas fini encore ; il leu
larmes passées et la réalité peu à peu s’éloignant, vacillant, amis, ennemis , lui-même, le monde entier, lui apparaissaient so
de si faibles créatures emportées comme des atomes, n’étaient pas des ennemis pour lui. Il lui fallait un adversaire plus digne
a même manière des manœuvres de Tartuffe. Nous vivons sous un prince ennemi de la fraude. Il fit du tout puissant monarque l
ait au plus haut de sa gloire; il allait voir (par Tartuffe) tous ses ennemis confondus. Il nous montre Amphitryon aussi au mom
furent représentés à Saint-Germain. Molière, qui avait été toujours l’ ennemi du faux, déclara la guerre, cette fois, aux astro
90 (1900) Molière pp. -283
province est une lice où toutes les passions sont en présence, où un ennemi ne peut se dérober à son ennemi, où personne ne p
les passions sont en présence, où un ennemi ne peut se dérober à son ennemi , où personne ne peut échapper aux regards, où l’o
éclat de la beauté. Cependant, il les a peintes comme leur plus cruel ennemi les peindrait difficilement. J’ai dit crédulité e
, et il avait mêlé avec une équité absolue ces deux sectes rivales et ennemies , qui ne se sont jamais trouvées unies et mêlées q
des intérêts du ciel, et, sous ce prétexte commode, je pousserai mes ennemis , je les accuserai d’impiété, et saurai déchaîner
qui n’a d’autre code que les convenances et le respect, pas d’autres ennemis que les prétentions excessives, pas d’autres arme
ennemis que les prétentions excessives, pas d’autres armes contre ses ennemis qu’un peu de raillerie légère ; vous conclurez qu
i humaine, puisqu’elle a pour code la condescendance réciproque, pour ennemies les prétentions de toute espèce, pour seule arme
moins grosse pourtant et moins lourde à porter que celle de sa bonne ennemie , la sottise, qu’il poursuit, depuis le commenceme
’expose à être renversé par elles. J’étais tout-puissant à Rome ; mes ennemis répandent le bruit que je veux me faire roi, et j
91 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Des Pieces intriguées par un Valet. » pp. 125-134
guées par un Valet. Les pieces de ce genre sur-tout ont beaucoup d’ ennemis , & leur nombre accroît chaque jour. Un Poëte
92 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. Des Pieces intriguées par des noms. » pp. 204-215
s font naître l’intrigue, la filent, & la dénouent : Boursault, l’ ennemi juré de Moliere, en est le pere. LES MOTS A LA MO
93 (1838) Du monument de Molière (Revue de Paris) pp. 120-
uvrage a eu des admirateurs, et, ce qui est plus précieux encore, des ennemis . A peu près sans naissance, il a souvent été trai
94 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356
ois. Madame Dacier, fort éprise du mérite de la piece latine, & l’ ennemie déclarée de la françoise, mettoit Plaute infinime
ès instruit, que c’est une coupe d’or dans laquelle buvoit le Général ennemi , & qui est présentement dans un petit panier
95 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLII. De l’art d’épuiser un Sujet, un Caractere. » pp. 493-503
il immole sa vie ? Point du tout. C’est un homme amoureux du plaisir, Ennemi du travail, toujours plein de loisir ; Méprisant
96 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VI. La commedia sostenuta » pp. 103-118
chargé, est sans contredit celle de ce révolté fantasque, de ce grand ennemi d’Aristote, Giordano Bruno, qui fut une des victi
97 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
est la preuve. Elle est le contraire de l’épopée, et le comique est l’ ennemi juré du sublime. Or, le sublime est l’infiniment
deux puissances morales, harmoniques dans leur essence, mais devenues ennemies , parce qu’elles ont fait alliance avec des passio
fondé en raison. Si elle avait invité à sa table quelques-uns de ses ennemis les philosophes, et qu’entre les convives la disc
98 (1910) Rousseau contre Molière
on s’y tienne. Je n’ai pas du tout traité ici la question de Rousseau ennemi du théâtre. Cette question générale, je la traite
lié après celui-ci. Ici, je ne m’occupe exclusivement que de Rousseau ennemi de Molière. I - Sur le « Misanthrope » Rous
nom de « misanthrope » en impose comme si celui qui le porte était l’ ennemi du genre humain. Une pareille haine ne serait pas
eût été sincère, ou la première fois que sa sincérité lui eût fait un ennemi  ? » Ceci est la plus mauvaise des objections de J
Tel est le caractère d’Alceste. Il est avant tout ami de la vertu et ennemi de tous les vices ; il n’est pas détaché, et les
sseau croit être le misanthrope droit, franc, sincère, intransigeant, ennemi indomptable de tous les vices, ami inébranlable d
u a vu un assez grand embarras à dénoncer Don Juan comme l’œuvre d’un ennemi des honnêtes gens. Cela, très certainement, lui é
Molière attachait une importance considérable et que ses deux grands ennemis ont été Don Juan et Tartuffe. On regrettera toujo
uvaise action. Molière dit avec indignation : « Dans la bouche de mes ennemis , le Tartuffe est une pièce qui offense la piété. 
ura la comédie de Tartuffe.   Voilà ce que disent contre Tartuffe les ennemis de Molière. Jean-Jacques Rousseau aurait donc trè
défendre ou à avoir l’air de défendre ; et, comme Molière dit : « Mes ennemis ne se scandalisent pas de Scaramouche ermite et s
mmun et du sens social, Molière rencontre en Jean-Jacques Rousseau un ennemi tout prêt. Jean-Jacques Rousseau n’a point, en ta
e lui fait assez sentir autour de lui, que le penseur original a pour ennemis nés le sens commun d’abord, qui n’aime pas être d
99 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIII » pp. 237-250
 ; elle ne s’abaissait point à se régler sur les horloges… Elle était ennemie du soleil… Elle ne sortait jamais en plein midi ;
100 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
nt nommé le plus honnête homme de son royaume, était particulièrement ennemi du vice et du désordre ; mais les mœurs générales
principal rôle. Il est vrai que son amour, approuvé de tous, n’a pour ennemi que la folle vanité de M. Jourdain ; et, dans cet
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