hoses divines et de la main la défense de la vraie dévotion contre la
fausse
? Peut-on, d’un autre côté, attaquer la fausse dé
aie dévotion contre la fausse ? Peut-on, d’un autre côté, attaquer la
fausse
dévotion sans compromettre la véritable, les sign
ère, et que ses doutes ne portaient pas sur le danger de confondre la
fausse
dévotion avec la vraie, mais seulement sur l’inco
les matières de piété : à qui appartient-il de distinguer le vrai du
faux
en matière de religion, sinon à la religion elle-
ation pour la raison profane du droit de séparer la vraie piété de la
fausse
, de flétrir celle-ci en respectant l’autre ; ce d
t l’homme du monde qui s’attribuait le droit de se défendre contre le
faux
dévot. L’Église prétendait qu’à elle seule appart
tte circonstance ? Est-il possible de séparer la vraie dévotion de la
fausse
? Les traits lancés contre celle-ci ne reviennent
hypocrisie, ou en tirent de malignes conséquences, ou en reçoivent de
fausses
impressions, ou s’en forment de fausses idées au
séquences, ou en reçoivent de fausses impressions, ou s’en forment de
fausses
idées au préjudice de la vraie piété. » Développa
le verrons bientôt en parlant de Don Juan. Ceux-ci se prévalent de la
fausse
piété pour se persuader qu’il n’y en a pas de vér
ite, mieux il jouera la dévotion ? S’il n’est pas certain qu’elle est
fausse
, au moins doit-elle être suspecte, puisque nous n
’autre : le libertin ne peut tirer aucun avantage de l’hypocrisie des
faux
sages ou de l’hypocrisie des faux dévots. Il doit
aucun avantage de l’hypocrisie des faux sages ou de l’hypocrisie des
faux
dévots. Il doit se dire : « Leur vie n’est pas ma
évots. Il doit se dire : « Leur vie n’est pas ma règle. Si ce sont de
faux
dévots, leur fausse dévotion n’est pas, à mon éga
dire : « Leur vie n’est pas ma règle. Si ce sont de faux dévots, leur
fausse
dévotion n’est pas, à mon égard, un titre pour êt
» On objecte la difficulté de distinguer en cette matière le vrai du
faux
: « Et pourquoi, mon cher auditeur, de deux parti
pocrisie n’était pas attaquée directement, mais seulement à cause des
fausses
conséquences qu’on en pouvait tirer ; maintenant
era défendu de flétrir ? De peur de discréditer la vraie piété par la
fausse
, couvrira-t-on la fausse du prestige de la vraie
De peur de discréditer la vraie piété par la fausse, couvrira-t-on la
fausse
du prestige de la vraie ? Non, dira-t-on ; mais c
son combien il est difficile de fixer une limite entre la vraie et la
fausse
piété ; car la vraie piété serait la piété complè
ustifier Molière d’aussi fortes exagérations. Mais ces critiques sont
fausses
, selon nous, non seulement au point de vue de l’o
e Molière : « Mais je suis donc un imbécile ! » C’est le propre de la
fausse
dévotion et du cagotisme stupide de sacrifier la
rte la contrepartie du Tartuffe. Dans Tartuffe, Molière avait joué la
fausse
dévotion ; dans Don Juan, il joue l’impiété. Il s
d’une crudité incroyable. Chez lui, ce n’était que respect humain et
fausse
bravade ; chez d’autres, c’étaient de vraies insu
avoue que Molière a eu du bonheur « de débiter avec tant de succès sa
fausse
monnaie et de duper tout Paris avec de mauvaises
r les torts de don Juan, en ajoutant le péché du sacrilège à celui du
faux
mariage et de l’abandon. Tromper toutes les femme
e par son ignorance et sa superstition. Cette critique porte encore à
faux
; et elle méconnaît une des conceptions les plus
omme qui est athée ; c’est le pauvre diable qui est croyant. Dans les
fausses
idées de dignité du xviie siècle, on croyait que
pas eu pour lui une nécessité politique de distinguer la vraie et la
fausse
dévotion. Souvent même il ne charge personne de r
n’est jamais sans quelque mélange de superstition. C’est aussi par de
faux
et frivoles scrupules que Molière a été obligé de
ait-il eu une arrière-pensée ? En peignant en traits si énergiques la
fausse
dévotion qui ressemble tant à la vraie, en associ
’éclairer et de protéger sa sauvagerie. Il voudrait le défendre de la
fausse
Célimène, comme Philinte défend Alceste de la vra
e sage de la pièce, de Jalin, épouse, comme Philinte, l’Éliante de ce
faux
monde, la jeune Marcelle, qui a conservé des sent
e, c’est bien la vertu et l’honneur aux prises avec le monde, vrai ou
faux
, peu importe. Ce conflit peut être comique ou tra
meslé, son Mariage fait & rompu comparé à l’histoire véritable du
faux
Martin-Guerre, & à la nature. Dufresny éto
de l’Avare. Le Lecteur doit se rappeller que Maître Jacques croit le
faux
Intendant très poltron, se donne en conséquence d
: Moliere s’en empara, la rendit aussi utile à sa piece, qu’elle est
fausse
& ridicule dans Quinault. Dufresny en la rema
oites que téméraires, hâterent justement la chûte de l’ouvrage. LE
FAUX
HONNÊTE HOMME, comédie en prose, en trois actes.
r d’avoir fait une troisieme & mauvaise copie du Tartufe dans son
Faux
Sincere, puisque le héros n’affecte beaucoup de f
ous dit : Hypocrite en franchise est à-peu-près le mot. Pourquoi pas
faux
sincere ? on dit bien faux dévot. Nous avons ass
nchise est à-peu-près le mot. Pourquoi pas faux sincere ? on dit bien
faux
dévot. Nous avons assez parlé des imitations qui
di 14 Février 1721 ; elle eut dix-huit représentations. L’aventure du
faux
Martin Guerre a fourni le fonds du sujet. Histoi
u faux Martin Guerre a fourni le fonds du sujet. Histoire abrégée du
faux
Martin Guerre. Martin Guerre, né dans la Biscaye
deux enfants. Le véritable mari vint enfin troubler la fête, & le
faux
fut pendu pour prix de ses soins. Précis de la P
ere de Gascon flegmatique, qui impatiente & embarrasse souvent le
faux
Damis ; celui d’une prude, jadis coquette, qui fu
courtisans serviles et tressaillir les citoyens. C’était l’ennemi du
faux
en toutes choses, du faux goût, du faux savoir ;
essaillir les citoyens. C’était l’ennemi du faux en toutes choses, du
faux
goût, du faux savoir ; du faux en morale, en poli
citoyens. C’était l’ennemi du faux en toutes choses, du faux goût, du
faux
savoir ; du faux en morale, en politique, en litt
l’ennemi du faux en toutes choses, du faux goût, du faux savoir ; du
faux
en morale, en politique, en littérature, en conve
en politique, en littérature, en conversation ; l’ennemi des esprits
faux
et des cœurs faux. Boileau regardait son suffrage
littérature, en conversation ; l’ennemi des esprits faux et des cœurs
faux
. Boileau regardait son suffrage comme le plus hon
s à côté de Shakespeare, de M. de la Dismerie, &c. Lorsque les
Fausses
Infidélités parurent, le grand succès de cette pi
rentes. On commença à se dire tous bas à l’oreille que l’intrigue des
Fausses
Infidélités étoit imitée des Commeres de Windsor,
rerons ni dans l’un ni dans l’autre parti. Que l’Auteur ingénieux des
Fausses
Infidélités ait eu le dessein d’imiter les Commer
, Chapitre XIII, des pieces intriguées par les Maîtres, que, dans les
Fausses
Infidélités, un fat maussade, nommé Mondor, entre
ang-froid ; que le second le raille sur sa jalousie, &c. Dans les
Fausses
Infidélités, Dorimene détermine son amie Angéliqu
temps lu dans les sociétés de Paris une piece47 bien ressemblante aux
Fausses
Infidélités. Comme elle est manuscrite, & que
médecins, les précieuses, les charlatans et les libertins ; mais les
faux
dévots ! Mais l’hypocrisie de religion ! C’était
il ne lit pas seulement de son athée un franc scélérat, il en fit un
faux
dévot ; et, tout en se couvrant d’une égide sacré
s. Lise. Je comprends ton projet. Laurent. Pourtant je les crois
fausses
. Lise. Tu peux les voir de loin et sans en approc
e triomphe d’Orgon, il a donné gain de cause au vice. Les injures des
faux
dévots ne vont guère sans la délation ; il ne fal
comme si on ne les eût pas suffisamment reconnus. Cette tactique des
faux
dévots n’a point changé ; ils sanctifieraient auj
diable, s’il pouvait, ne ferait-il pas mieux ? Et, quoiqu’il plaise à
faux
, en est-il moins louable ? Je sais qu’il fait des
publia sur cette dernière pièce, il débute avec le ton patelin et la
fausse
modération de ses pareils ; mais il ne peut reten
it bien de l’adresse ou du bonheur, de débiter avec tant de succès sa
fausse
monnaie, et de duper tout Paris avec de mauvaises
re, de même que ces serpents dont les piqûres mortelles répandent une
fausse
joie sur le visage de ceux qui en sont atteints.
ce qui a été avancé dans, cette notice ; il prouve que la coterie des
faux
dévots n’attaquait dans la comédie du Festin de P
e ne descendit point dans l’arène où voulaient l’attirer la haine des
faux
dévots et la jalousie des mauvais auteurs ; il ne
igés de lui, soit qu’il eût cru devoir ces concessions à la haine des
faux
dévots et à la susceptibilité des vrais. Le nom d
l’histoire des mœurs, et qui prouve qu’en attaquant la fourberie des
faux
dévots, il a tout à la fois fait preuve de courag
ues-uns des traits les plus heureux dont il a peint la sensualité des
faux
dévots. Voici comment le burlesque auteur de Jode
te à frapper le criminel paré des couleurs du ciel ; on dirait que la
fausse
dévotion est pour les scélérats ce qu’était jadis
u’il a d’être découvert et de paraître ce qu’il est. » Sans doute les
faux
dévots ont plus beau jeu chez un célibataire que
squ’à lui faire oublier son propre sang pour un misérable fardé d’une
fausse
dévotion, ne fait-il pas voir à plus forte raison
che et d’une femme séduisante. C’est un coup de maître d’avoir mis sa
fausse
dévotion aux prises avec son libertinage ; et c’e
pour qu’une glorieuse prescription le mît à couvert de la fureur des
faux
dévots. Parmi les orateurs sacrés qui condamnèren
té. Le premier, dans son sermon sur l’hypocrisie, dit que, « comme la
fausse
dévotion tient en beaucoup de choses de la vraie,
la fausse dévotion tient en beaucoup de choses de la vraie, comme la
fausse
et la vraie ont beaucoup d’actions qui leur sont
proches de Bourdaloue, qui d’ailleurs portent sur une base absolument
fausse
. La pièce de Molière est conçue de manière que le
le lecteur ne peut un seul instant se méprendre entre la vraie et la
fausse
dévotion. Ce grand poète, avec tout son talent, n
t ce vice odieux jouirait de tous les privilèges de l’impunité. Si le
faux
dévot ne doit pas être livré au ridicule parce qu
ion rend confiante et facile ; c’est lui qu’il faut signaler sous les
faux
dehors dont il se couvre. Et plus le manteau est
un fripon qui vous ruine. Ainsi les reproches de Bourdaloue tombent à
faux
; comment un homme d’une raison si élevée les a-t
e dans cette maison un homme modéré qui blâme ces emportements et ces
faux
dehors d’un patriotisme affecté, qui distingue en
anche 7 que devait être donnée la seconde représentation. Il est donc
faux
déjà que la défense ait été notifiée aux comédien
depuis plus de trois ans, le signal des clameurs et des calomnies du
faux
zèle, il avait substitué celui de Panulphe, et il
artuffe. Si ces attaques n’avaient été dirigées contre lui que par de
faux
dévots, l’histoire en serait bientôt faite : on n
s qu’on ne veuille confondre dans une même catégorie les vrais et les
faux
dévots que Molière lui-même a si bien eu le soin
n’est par charité, elle s’abstient généralement de lancer contre ses
faux
adorateurs des censures dont ses ennemis ouverts
ie même, a dit : « Le libertin ne manque jamais de se prévaloir de la
fausse
piété, pour se persuader à lui-même qu’il n’y en
er sans déraciner aussi le bon grain. » Louis XIV, qui n’était pas un
faux
dévot, et qui n’avait pas lu les Pères de l’églis
le libertin, dit-il, est forcé de convenir que toute piété n’est pas
fausse
, du moins prétend-il qu’elle est suspecte, et qu’
retiens et de ses discours autant de satires de l’hypocrisie et de la
fausse
dévotion. Car comme la fausse dévotion tient en b
ant de satires de l’hypocrisie et de la fausse dévotion. Car comme la
fausse
dévotion tient en beaucoup de choses de la vraie
la fausse dévotion tient en beaucoup de choses de la vraie ; comme la
fausse
et la vraie ont je ne sais combien d’actions qui
tes soupçons de la vraie piété, par de malignes représentations de la
fausse
. Voilà ce qu’ils ont prétendu, exposant sur le th
élique, et peut-être aussi de chaleur oratoire. Qui sait même si, les
faux
dévots abusant de sa candeur et aigrissant ses pr
ur le tromper. À la vérité, on trouve dans Horace cette peinture d’un
faux
dévot de l’ancienne Rome : « Cet homme vertueux s
crilège à lui imputer sur la périlleuse parole d’un auteur d’ana. Une
fausse
allégation de la part du sieur de Monchesnay me p
e dieu ne veut pas lâcher prise, et il y a procès entre le vrai et le
faux
mari. Dans l’impossibilité de les distinguer, les
tence, nous font envisager les objets sous un point de vue absolument
faux
, égarent notre jugement, et nous empêchent souven
vice ou du ridicule alors à la mode, qu’il sache le dépouiller de son
faux
éclat, il le détruira inévitablement, il en fera
aux sentiments gigantesques, à l’enflure, aux images presque toujours
fausses
et exagérées des mélodrames. Comment peut-il se f
ès de la nature, ne sachent pas distinguer le vrai et le discerner du
faux
, tandis que les hommes instruits saisissent le na
mitif, il n’a plus ce naturel si précieux qui seul peut distinguer le
faux
du vrai ; seulement l’éducation ne l’ayant pas po
our les hypocrites : car rien n’est plus facile que de tromper par de
faux
dehors de religion. On les vit bientôt étaler fas
faux dehors de religion. On les vit bientôt étaler fastueusement une
fausse
piété, et, par des grimaces et des simagrées, s’a
Des difficultés sans nombre entouraient ce sujet : comment peindre la
fausse
dévotion sans alarmer la véritable, la première p
bord les signes caractéristiques de l’imposture, son affectation, son
faux
rigorisme, avec l’habileté la plus rare, il en sa
l’imbécillité, l’emportement d’un homme qui se laisse tromper par de
fausses
apparences de dévotion, et jusqu’où il peut porte
belle nature, mais remarquables en revanche par le clinquant le plus
faux
, & par toutes les grimaces de l’affectation.
dans les ouvrages. Il réunit dans un sonnet la plus grande partie des
fausses
beautés qui caractérisent les ouvrages prétendus
beaux esprits, J’estime plus cela que la pompe fleurie, Que tous ces
faux
brillants, où chacun se récrie. L’on pouvoit acc
es sur le théâtre, les ridicules des comédiens de son temps, leur ton
faux
& outré avec leur déclamation chantante. C’es
z qu’en ce fait la plus forte apparence Peut jetter dans l’esprit une
fausse
créance. De cet exemple-ci ressouvenez-vous bien
donner un soufflet au meilleur droit du monde. Un Sergent baillera de
faux
exploits, sur quoi vous serez condamné sans que v
J’ignore quel est l’Auteur de cette réflexion ; mais elle me paroît
fausse
. Moliere voit que de tout temps la disproportion
l’amitié. Il attaque encore les lâches, qui joignent la perfidie aux
fausses
démonstrations, & déchirent la réputation de
re ces coquettes, qui se font un jeu d’amuser plusieurs amants par de
fausses
démonstrations d’amour. Célimene est si maltraité
cœur. De tous vos façonniers on n’est point les esclaves : Il est de
faux
dévots, ainsi que de faux braves ; Et comme on ne
ers on n’est point les esclaves : Il est de faux dévots, ainsi que de
faux
braves ; Et comme on ne voit point qu’ou l’honneu
ence avec la vérité, Estimer le fantôme autant que la personne, Et la
fausse
monnoie à l’égal de la bonne ? Les hommes la plup
. . . . . . . . . . . . . . . . . Je sais, pour toute ma science, Du
faux
avec le vrai faire la différence ; Et, comme je n
& marchandise, Et veulent acheter crédit & dignités A prix de
faux
clins d’yeux & d’élans affectés : Ces gens, d
n. Un galant homme s’apperçoit qu’on lui a donné une piece de monnoie
fausse
; hé bien ! il la rend bien vîte à ceux de qui il
et ses enfants, malgré les railleries de Dorine ; la sixième sur les
faux
dévots entre Orgon et Cléante, scène admirablemen
scène troisième du quatrième acte, où l’avare trompe son fils par une
fausse
confidence, la quatrième, où maître Jacques les r
esny. LE MALADE SANS MALADIE. Le rôle de la malade, celui de la
fausse
et caresseuse Lucinde, celui du traître Faussinvi
le. LE DOUBLE VEUVAGE. Il faudrait, je crois, le réduire. LE
FAUX
HONNÊTE HOMME. Mauvaise pièce. LE FAUX INST
crois, le réduire. LE FAUX HONNÊTE HOMME. Mauvaise pièce. LE
FAUX
INSTINCT. Mauvaise pièce, mais pleine d’esprit
œuvre qu’il faut lire et connaître comme lés pièces de Molière. LE
FAUX
SINCÈRE. Mauvaise pièce. DANCOURT. LE
tre étudié dans cet ouvrage. LA ROSE. Joli opéra comique. LE
FAUX
PRODIGUE. Opéra comique très plaisant, et dign
es leçons de la vraie morale, — celle qui n’empêche point de vendre à
faux
poids. Je ne doute pas que le traducteur anglais
ait autrement les intéresser cette prétendue comédie, si longue et si
fausse
quand le vivant esprit de la langue française n’y
bon, tout est vrai, les critiques perdent leur temps. « L’effroi des
faux
dévots lorsque Tartuffe parut, dit un commentateu
cun doute sur les vrais rapports qu’il avait avec eux. » Un de ces «
faux
dévots » fut Bourdaloue. Il tonna. Sa vertu éloqu
stes soupçons de la vraie piété par de malignes interprétations de la
fausse
. » Honnête homme ! C’est par cette raison précisé
recherche ; en somme, ouvrage distingué. M. Bazin n’était ni vrai ni
faux
dévot. Il a vécu sans culte, il est mort en dehor
Dom Garcie. Revenu sur un terrain où il semblait ne pouvoir faire un
faux
pas, son génie marcha libre, fécond, audacieux, n
it pas, et Bossuet écrit qu’il l’a vu cent fois « déplorer toutes ces
fausses
tendresses, toutes ces maximes d’amour, toutes ce
istinctions qu’il est besoin de faire : on n’enveloppe point dans une
fausse
conséquence la bonté des choses que l’on corrompt
m’abandonnais trop à des conjectures que je trouve présentement être
fausses
. » Enfin le bonhomme demandait pardon. Mais, malg
ennent rien, mais qu’un instinct victorieux attache à tout ce qui est
faux
et mauvais. Les uns et les autres bravent égaleme
homme libertin et sans religion, abusant de son esprit et débitant de
fausses
maximes,suffit pour infecter toute une cour. — A
ieu ; pendant que le monde, avec toutes ses prospérités et toutes ses
fausses
joies, ne peut être heureux ni content. » C’est
s leçons directement données à l’auditoire. Dans le troisième, sur la
fausse
conscience, il fait un tableau piquant de ce que
eur du vrai que parce qu’il en est l’évidence. Si les caractères sont
faux
ou violemment outrés, si les événements paraissen
tère, auquel tous les autres sont sacrifiés, et ce seul caractère est
faux
. Tartuffe n’est pas un hypocrite, c’est un escroc
ement et sans entrailles, représente le vrai dévot, par opposition au
faux
dévot qui est Tartuffe. MmePernelle et lui sont l
nt trompé, puisqu’il a moins froissé le masque même que le visage. Le
faux
dévot est un coquin, mais le vrai dévot est un bu
t prévu la persévérante fortune. Les invraisemblances, les caractères
faux
, les longues tirades toutes pleines d’iniquité, n
oire à coup plus sûr, ne soutient plus longtemps une œuvre frivole et
fausse
dans le rang des chefs-d’œuvre de l’esprit humain
etit négoce, dont aucun peut-être n’avait rencontré jamais ni vrai ni
faux
dévot, où ces gens-là trouvaient-ils de quoi tant
tout cela paraît sincère ? Est-ce que l’on n’y trouve pas un peu de «
faux
clins d’yeux et d’élans affectés ? » Est-ce que l
! S’éloignerait-il beaucoup de la vérité, l’auteur qui, peignant les
faux
moralistes comme Molière a peint les faux dévots,
l’auteur qui, peignant les faux moralistes comme Molière a peint les
faux
dévots, nous les montrerait … Prompts, vindicati
ant ajuster leur zèle avec leurs vices ? Mais non, il n’y a point de
faux
moralistes, ni de fausse morale ; ce sont pures i
vec leurs vices ? Mais non, il n’y a point de faux moralistes, ni de
fausse
morale ; ce sont pures inventions des « hypocrite
et empêcher qu’on ne les joue ! Molière ne relâche rien là-dessus. La
fausse
dévotion est un crime qu’il faut absolument livre
ière, a soutenu en effet que ce n’était pas au théâtre à corriger les
faux
dévots ; mais il n’a pas jugé nécessaire de réfut
artyr et le langage que la comédie fait tenir au dévot imbécile et au
faux
dévot. Malgré tous ses airs dégagés, Molière sent
pas meilleurs que lui ; et parce que l’exemple des hypocrites et des
faux
dévots appuie son erreur et lui donne quelque vra
plus caché. Forcé, après tout, de convenir que toute piété n’est pas
fausse
, le libertin se rabat à prétendre qu’elle est du
retiens et de ses discours autant de satires de l’hypocrisie et de la
fausse
dévotion. Car comme la fausse dévotion tient en b
ant de satires de l’hypocrisie et de la fausse dévotion. Car comme la
fausse
dévotion tient en beaucoup de choses de la vraie
la fausse dévotion tient en beaucoup de choses de la vraie ; comme la
fausse
et la vraie ont je ne sais combien d’actions qui
tes soupçons de la vraie piété, par de malignes représentations de la
fausse
. Voilà ce qu’ils ont prétendu, exposant sur le th
de l’ignorance. L’impie ayant intérêt à persuader que toute piété est
fausse
, quelle logique et quelle évidence lui feront avo
une espèce de Tartuffes à rebours et d’hypocrites à contre-sens, les
faux
impies ; espèce assez peu rare, et qui pourrait e
les : crainte servile de passer dans le monde pour hypocrites et pour
faux
dévots ; dégoût de la piété, et, par suite, abatt
parti pris de concentrer toute la lumière sur Tartuffe, premièrement,
fausse
cette lumière spéciale, et secondement, tout auto
éciale, et secondement, tout autour de la figure uniquement éclairée,
fausse
la vie. Cette critique s’applique à tous les gran
ctateur n’est pas un saint, ni même un sage, capable de distinguer la
fausse
dévotion de la vraie, comment saura-t-il se défen
ité avec la fourberie et en méprisant la bonne monnaie à l’égal de la
fausse
; il s’avilira en s’interdisant, par respect huma
ne suite de notre infidélité. Or, c’est ce qui arrive lorsque par une
fausse
politique nous négligeons de les maintenir, nous
me qu’il sera glorieux et digne de l’esprit chrétien ! car il y a une
fausse
paix qui doit être troublée, et c’est celle qui f
ître : le modèle de Molière est précisément ce chrétien politique, ce
faux
sage qui se dérobe à la cause de la justice, ce l
es penseurs place au premier rang de ses saints. Moralement, tout est
faux
dans les principes et dans la combinaison. Les de
la fatuité des petits marquis et la fureur de leurs embrassements, la
fausse
vertu d’Arsinoé, la coquetterie de Célimène et mê
démêle très bien tout cela, mais tout cela fait une complication qui
fausse
également le caractère et l’effet scénique. La pi
i furieuse, là indifférente, impuissante ici et là, parce qu’elle est
fausse
là comme ici. La vertu d’Alceste et la sagesse de
ns, la combinaison est belle et vraie : il est naturel qu’un héros de
fausse
vertu comme Alceste soit absurdement amoureux d’u
de caractère non moins inexplicable, l’égoïsme d’Alceste la délivre.
Faux
amoureux, autant que faux héros, Alceste veut imp
explicable, l’égoïsme d’Alceste la délivre. Faux amoureux, autant que
faux
héros, Alceste veut imposer à Célimène la solitud
ivent apprendre à ne pas déchirer sous-main leurs meilleurs amis. Les
fausses
prudes doivent savoir que leurs grimaces ne serve
avait une âme égale à la sienne (on ne le lui fait pas dire !) et le
faux
en tout genre était leur supplice commun." (Avert
les plus démontrées. Le mélange ridicule de l’ancienne barbarie et du
faux
bel esprit moderne avait produit le jargon des Pr
de la Cour sur la Ville avait multiplié les airs, les prétentions, la
fausse
importance dans tous les ordres de l’État, et jus
ages annonçait même des Pièces de caractère. Mais ce titre donnait de
fausses
espérances, et n’était qu’un point de ralliement
son objet, et, pour donner mal à propos une froide leçon, peignait à
faux
la nature. Si le fils est blâmable, comme il l’es
dé par un valet fripon, trompe un oncle crédule, le vole, fabrique un
faux
testament, et s’empare de sa succession au préjud
ur l’hypocrisie, et la Chaire n’a rien de supérieur à la peinture des
faux
Dévots dans Le Festin de Pierre. Enfin il rassemb
i Molière a renforcé les traits de ses figures, jamais il n’a peint à
faux
ni la nature, ni la société. Chez lui jamais de c
orrige personne. Point de ces supercheries sans vraisemblance, de ces
faux
contrats qui concluent les mariages dans nos Comé
e des âmes communes, manège ordinaire à la médiocrité, qui appelle de
fausses
vertus au secours d’un petit talent. Aussi déploy
où tu naquis, S’il eut ses grands héros, eut ses petits marquis, Ses
faux
savants gonflés de leurs minces mérites, Ses méch
patronne La faveur de Condé, l’amitié de Vivonne ; En vain, quand du
faux
goût hardi persécuteur, Ton bon sens le livrait a
e. Rassure-toi ! Le temps dont tu subis l’essai, Le temps vieillit le
faux
et rajeunit le vrai ; Tu vivras donc toujours, et
té, Écrase Don Juan sous son impiété, Et démasque cet homme au regard
faux
et louche, Qui, l’enfer dans le cœur et le ciel d
Ils voient des passions mesquines, des intérêts égoïstes, des droits
faux
, des idées contradictoires en elles-mêmes, des vo
propre sottise, au point de poursuivre l’impossible, l’absurde et le
faux
avec une âpre volonté de réussir, puis d’être con
la politique ; c’est le mensonge du Divin. Il immole l’absurde et le
faux
à la vérité qu’il respecte207. Bon citoyen, bon p
Femmes savantes. C’est ainsi qu’Aristophane avait détruit ce qui est
faux
en Morale, en Religion, en Politique, en Philosop
rrévérence, que grâce à cette parfaite symétrie du mal et du bien, du
faux
et du vrai, de l’absurde et du raisonnable dans l
élever sa personne à une hauteur infinie au-dessus du rôle injuste et
faux
joué par sa scélératesse. C’est ainsi que du plus
avarice avec une naïveté sérieuse, au point de faire d’une passion si
fausse
et si vide le fond même de son existence, et de s
qu’en détruisant dans les individualités qui se combattent, leur côté
faux
et exclusif, elle représente dans leur accord pro
ême. … Toute action n’est pas déjà comique parce qu’elle est vaine et
fausse
. Sous ce rapport, le risible est souvent confondu
senter ce qui est en soi le vrai, la raison absolue, comme ce qui est
faux
et se détruit de soi-même, mais au contraire comm
e comme ce qui ne laisse en réalité, à la sottise, à la déraison, aux
faux
rapports et aux contradictions, ni la victoire ni
t pas davantage périr dans la comédie. Si, en effet, l’apparence, une
fausse
image de ce qui est substantiel et vrai, ou ce qu
réelle du principe substantiel a disparu. Mais, si ce qui est en soi
faux
se détruit par soi-même, à cause de ce semblant m
on, qui contredit leur nature divine, se laisse représenter comme une
fausse
exagération. T. V, p. 194. 209. Retranché dam
t du temps maltraités. Ainsi, par exemple, le Tartuffe de Molière, ce
faux
dévot, véritable scélérat qu’il s’agit de démasqu
aintenant, si le personnage s’absorbe tout entier dans ce but, en soi
faux
, et cela sérieusement, comme constituant le fond
caractères par un humour profond, au-dessus du but grossier, borné et
faux
qu’ils poursuivent. Richard III appartient à ce g
ie. Un rival favorisé voit très souvent la belle par le secours d’une
fausse
porte qui conduit de l’appartement de Philocomasi
pagnon de servitude, & confident des amants, qui, comptant sur la
fausse
porte, invente sur-le-champ un stratagême adroit
. . . . . . . Scene IV. Palestrion, à Philocomasie qui sort par la
fausse
porte. Faites votre possible pour ne rien oublier
. . . . . . . Enfin Philocomasie rentre chez le voisin, passe par la
fausse
porte, va se jetter sur son lit, où Sceledre la t
illusion. Le public sachant encore que Philocomasie va profiter de la
fausse
porte pour jouer deux rôles, ne risque plus de fa
à décider si j’ai bien réussi. Dans Plaute, la ressemblance & la
fausse
porte n’animent que deux ou trois scenes, & n
. Ces six caracteres sont, le Misanthrope par air, le Fat modeste, le
Faux
Magnifique, le Petit Seigneur, l’Ami de Cour, le
le mettant aux prises qu’avec un bel esprit, des petits-maîtres, une
fausse
prude & sa maîtresse. Il a laissé par-là à l’
s prédécesseurs qui n’ont cessé de mettre la fatuité sur la scene. La
fausse
modestie du personnage la changeroit bien quant à
ce ne sont point les superficies qui doivent frapper sur la scene. LE
FAUX
MAGNIFIQUE. Autre caractere composé. Je croyois d
assez grande entre un Avare qui veut passer pour magnifique, & un
Faux
Magnifique. L’un veut déguiser son avarice sous u
ont après lui. Si d’un autre côté je voulois mettre sur le théâtre le
Faux
Magnifique 62, j’aurois, à la vérité, l’avantage
t le meilleur ; c’est le seul commerce où l’on puisse impunément être
faux
& frippon. La Branche. Pour moi, je suis, à
étés une piece qui porte ce titre. Le dénouement en est singulier. Le
faux
Magnifique a rassemblé chez lui beaucoup de monde
ourgeois arrogant. Ta Muse en jouant l’Hypocrite A redressé les
faux
Dévots. La Précieuse à tes bons mots A reconn
ressé les faux Dévots. La Précieuse à tes bons mots A reconnu son
faux
Mérite. L’Homme ennemi du Genre humain, Le Ca
res de l’Église de reprendre les hypocrites, et de déclamer contre la
fausse
dévotion. On voit bien par la manière dont il a c
nous peut obliger pour chercher le remède à notre hypocrisie et à nos
fausses
dévotions d’aller consulter Beelzebut, tandis que
par l’éloquence de son valet, & lui recommande de veiller sur le
faux
Fédéric. Brighel reste seul, & s’étonne qu’un
et, sous le nom de cette même sœur. Flaminio arrive sur la scene ; le
faux
Fédéric lui déclare, en mots couverts, sa tendres
e, l’entraîne en appellant Victoire, qui vient déclarer sa passion au
faux
Fédéric. On se doute bien que le faux Cavalier ré
ui vient déclarer sa passion au faux Fédéric. On se doute bien que le
faux
Cavalier répond très mal à sa flamme. L’acte fini
consentir. Flaminio veut l’entraîner par force chez lui. Diane, ou le
faux
Fédéric, paroît avec des pistolets. La moitié des
ner rendez-vous. D’un autre côté, Flaminio, alarmé par les menaces du
faux
Fédéric, est armé de pied en cap, ainsi qu’Arlequ
pas eu la moindre part. Diana. Je mets tout sur le compte de quelques
fausses
apparences auxquelles vous avez ajouté foi trop l
raste. Tant mieux : c’est m’obliger.Non, non, n’ayez pas peur Que je
fausse
parole : eussé-je un foible cœur Jusques à n’en p
d’autres ont appelé La Comtesse d’Escarbagnas, une farce : c’est une
fausse
application du mot. Une farce est une petite pièc
présentation desquelles il eut le courage de proclamer l’abolition du
faux
culte dont il était un des ministres2, jusqu’aux
table et la conduite de noblesse réelle, qu’il y avait quelquefois de
fausse
grandeur dans ses idées et de pompe affectée dans
il cesse d’être raisonnable, lorsque, dans son juste dépit contre le
faux
savoir et le faux esprit, il attaque l’esprit et
aisonnable, lorsque, dans son juste dépit contre le faux savoir et le
faux
esprit, il attaque l’esprit et le savoir véritabl
omise, ce qui est cause que Thomas a fait de la comédie de Molière un
faux
exposé, pour en tirer une fausse conséquence. C’e
mas a fait de la comédie de Molière un faux exposé, pour en tirer une
fausse
conséquence. C’est un fait connu de tout le monde
pour cela le savoir ; il n’en hait que la charlatanerie, l’apparence
fausse
et ridicule. Cette différence de conduite et de s
imaginaire, comme corrigée sur l’original de l’auteur, de toutes les
fausses
additions et suppositions de scènes entières, fai
se et du sarcasme. Tous deux sont dupes des artifices d’un personnage
faux
et cupide qui flatte leur manie pour s’emparer de
ière n’arriva que par degrés à regarder la médecine comme une science
fausse
, dangereuse et ridicule. Cette espèce d’incréduli
contre la raison de toutes les subtilités de l’ergotisme, et dont le
faux
jugement fera autant de victimes dans les épreuve
avec celui des Femmes savantes. Le feint trépassement d’Argan et les
fausses
lettres apportées par Ariste sont deux épreuves q
le discontinue de dormir. Elle est entretenue dans sa chimère par une
fausse
amie, qui tâche de faire déshériter, à son profit
, que MM. les sociétaires, égarés par l’esprit de curiosité ou par le
faux
goût, sacrifient Corneille et Racine à des classi
u de l’amour et du hasard, et par L’Épreuve ; mais Le Legs ? mais Les
Fausses
Confidences ? MmeArnould-Plessy les a emportés av
fantômes de chefs-d’œuvre ! Et ce n’est pas seulement Le Legs et Les
Fausses
Confidences que je ferais jouer pour mon plaisir,
une insignifiante petite pièce pour tout bagage ( il est vrai que les
Faux
Bonshommes, récemment, ont été reçus à correction
prolongeons pas nos doléances ; rappelons-nous que non-seulement Les
Fausses
Confidences et Zaïre, mais Don Juan, aussi bien q
-neuf, pour céder une soirée à Rodogune, à Bajazet, à Don Juan ou aux
Fausses
Confidences ; le Bougeoir se serait tenu à quaran
sure : les grands seigneurs ne voulurent pas plus de don Juan que les
faux
dévots de Tartuffe 37. Que sa conduite soulève l’
4. Le Tartuffe, act. III, sc. III ; act. IV, sc. IV. 75. « Pour le
faux
dévot, Molière en a peur, il en a horreur du moin
tire X, v. 525. 80. « Sous prétexte de condamner l’hypocrisie ou la
fausse
dévotion, cette comédie donne lieu d’en accuser i
. » (Ordonnance de l’archevêque de Paris citée plus haut.) « Comme la
fausse
dévotion tient en beaucoup de choses de la vraie.
stes soupçons de la vraie piété par de malignes représentations de la
fausse
. Voilà ce qu’ils ont prétendu, exposant sur le th
a des impies ; ils veulent encore passer pour bons, et font, par leur
fausse
vertu, que les hommes n’osent plus se fier à la v
sance. Eraste croit que son rival va se pendre ; point du tout. La
fausse
Lucile lui a fait promettre qu’il ne s’alarmeroit
re à Marinette. Mascarille, dupe de l’artifice d’Ascagne, & de la
fausse
confidence d’Eraste, lui dit qu’il a très bien fa
imace ; Et mille fois, sachant tout ce qui se passoit, J’ai plaint le
faux
espoir dont on vous repaissoit. On offense un bra
éfiant, le Misanthrope par air, le Fat modeste, le petit Seigneur, le
faux
Magnifique, l’Ami de Cour. Voilà une grande décou
héros François, persécuté par un fourbe qui mettoit à ses trousses de
faux
créanciers, des coquines qui prétendoient être se
roît en habit de Médecin. Le valet lui demande cinquante pistoles. Le
faux
Médecin dit qu’on lui a recommandé de le guérir,
a considérablement embelli le dialogue d’Ordogno & de Mendoce. La
fausse
reconnoissance est beaucoup mieux filée dans la c
l lui offrit sa main et l’épousa. Ce mariage le mit dans une position
fausse
et pleine de difficultés. Il n’y avait pas dans s
erver à chaque chose son importance relative : on tomba dans un genre
faux
et monotone, et à force de chercher l’élégance on
s. Les Précieuses ridicules donnèrent donc le signal de la guerre au
faux
goût du temps; mais on n’en comprit pas immédiate
ssagne et de l’abbé Cotin, combien n’y a-t-il pas encore de traces de
faux
goût dans les premières œuvres de Racine ! Il n’e
gement du blanc au noir ; la couleur générale resta la même, mais les
fausses
teintes disparurent. Chacun connaît la déclaratio
né; mais dans l’un c’est l’amour qui s’en sert, et dans l’autre cette
fausse
image de l’amour que l’on appelle la galanterie,
rent Les Précieuses ridicules. La lutte engagée par Molière contre le
faux
goût eut un résultat pour nous bien précieux. La
porte que sur un détail minime, montre bien la différence entre cette
fausse
rhétorique, qui juge d’après des règles, et la vr
t de l’erreur sont obligées de se renouveler. Le luxe a ses modes, le
faux
goût a les siennes, l’orgueil et le vice ont auss
rt, d’un chœur unanime, dont la puissante harmonie a couvert tous les
faux
tons. Le barde assis à la table du chef, honoré d
ence, tous les avantages qu’il y avait à entrer dans la confrérie des
faux
dévots. Don Juan n’était espagnol que de nom. En
favori. Les anciennes farces et sotties n’ont pas davantage oublié le
faux
dévot. Il existe, pour n’en citer qu’un exemple,
gaulois n’ont pas dédaigné d’ajouter quelques traits à la peinture du
faux
dévot. L’Eugène de Jodelle tient son coin dans ce
st pas dévot, mais il veut être cru tel, et, par une parfaite quoique
fausse
imitation de la piété, ménager sourdement ses int
, Molière l’hypocrite parvenu. Tartuffe n’a pas seulement l’astuce du
faux
dévot; il a encore l’effronterie du pied-plat qui
de deux manières : d’abord en donnant à son héros, outre l’astuce du
faux
dévot, l’effronterie du parvenu. Ce trait de cara
e ! Le duc de La Rochefoucauld a reconnu la vanité des vertus dont le
faux
éclat avait pu éblouir sa jeunesse ; il ne croit
rdi. Mais si les attaques dirigées dans Les Femmes savantes contre le
faux
goût du temps nous rappellent Aristophane, l’heur
le; mais elle n’a rien de cette sensibilité maladive qui n’est que la
fausse
monnaie de l’amour. Que vous dirai-je encore ? Ce
sur ce sujet pour faire voir ce qu’il y a de juste et ce qu’il y a de
faux
dans la théorie comique que Schlegel s’est faite
de imitation de la réalité, qui en fait ressortir adroitement le côté
faux
. Molière- ne se jette pas sur les ridicules, comm
ns l’ordre logique. Ils auraient déployé un rare talent dans un genre
faux
, parce que la simplicité en était déjà dépassée.
s femmes au foyer domestique pour en faire les prêtresses galantes du
faux
savoir et du bel esprit; qui, au lieu de les lais
suit une méthode semblable pour combattre ceux qui, par l’appât d’une
fausse
science, attirent la femme hors de son domaine. I
ignorance? Cette accusation est-elle fondée, ou repose-t-elle sur une
fausse
interprétation de sa pensée ? On n’a fait ce repr
écieuses ridicules; mais seulement aux Femmes savantes. Évidemment la
fausse
interprétation y a été pour quelque chose. On a a
Au moins voyons-nous des hommes éminents faire, pour l’arracher à sa
fausse
position, des efforts malheureux, qui ne serviron
, le préjugé ne sera pas vaincu, et la position de la femme demeurera
fausse
. On l’abaissera ou on imaginera pour elle une gra
’affranchir : celle-là seule y est préparée. La France a payé cher la
fausse
position qu’elle a faite à la femme. Au lieu de v
e type de bon goût, auquel nous ramène toute la littérature du temps.
Fausses
prudes, pédants affectés, marquis fats et aux faç
oin particulier à parler le langage de l’église et de l’Évangile. Les
faux
dévots citent avec componction les saintes Écritu
t de l’honnêteté. Bourdaloue objecte, à la vérité, que la vraie et la
fausse
dévotion ont tant d’actions communes qu’on ne sau
absolue de séparer nettement et franchement les deux causes? Mieux la
fausse
monnaie imite la bonne, plus il est urgent de la
ujours délicat, surtout pour un poète dramatique, de s’attaquer à une
fausse
imitation des choses saintes. Les hommes irréligi
était, du moins pouvait-on le penser ainsi, un libertin qui jouait la
fausse
dévotion, mais non pas au profit de la bonne. Pou
ntre les envahissements d’une ambition hypocrite, dissimulée sous une
fausse
couleur de dévotion, et que seul le pouvoir polit
e de toute considération personnelle. Pourquoi cela ? Rien n’est plus
faux
ou, tout au moins, c’est au nombre des choses par
plus faux ou, tout au moins, c’est au nombre des choses parfaitement
fausses
. Outre que, comme l’a dit très profondément Moliè
tère âpre et dur », tous les traits par où il se montre ridicule sont
faux
. Par exemple, il a des colères qui sont puériles
fallait faire rire le parterre. » Ceci est fort spirituel, mais bien
faux
, même en ne tenant point compte de cet orgueil d’
énué le caractère d’Alceste, de manière à le mettre dans une position
fausse
qui fait qu’on rit de lui. « Tandis que dans tout
era la raison suffisante de s’arrêter jusqu’à ce qu’on devienne aussi
faux
qu’un homme de cour ? » Je dirai tout franc que
t chaussé de son idée qui d’ailleurs et ailleurs n’est pas absolument
fausse
. Rousseau reproche encore à Molière d’avoir don
nchise, elle serait une étourderie et non pas une vertu. Qu’une femme
fausse
le trahisse, que d’indignes amis le déshonorent,
personnage de Molière est vrai et le personnage que rêve Rousseau est
faux
; et que si le personnage de Molière est vrai, l’
s pas assez misanthrope moi-même pour prétendre qu’il fût tout à fait
faux
; mais il sortirait, non seulement de cette moyen
e, intérêt, trahison, fourberie », et il éclatera ; mais qu’une femme
fausse
le trahisse, il restera très calme, parce que c’e
e antipathique au public ; les deux parties de la thèse me paraissent
fausses
. Un mot encore sur ce point. De toutes les injust
ouve singulier que Rousseau ait estimé que le caractère d’Alceste est
faux
. Rousseau ne s’est pas moins trompé sur le pers
pour parler franchise, poltrons pour parler bravoure et qu’il est de
faux
stoïciens comme il est de faux braves. » D’accord
s pour parler bravoure et qu’il est de faux stoïciens comme il est de
faux
braves. » D’accord ; mais c’est ici que je revien
vrai, les travers qui sont tels que, s’il ne les avait pas, il serait
faux
. Et ces travers eux-mêmes, Molière a tenu essenti
r un seigneur très connu. Ce billet, l’avocat en a la conviction, est
faux
, en ce sens que la signature est authentique, mai
epuis très longtemps que le riche honnête homme, sur qui est lancé le
faux
billet qui doit le dépouiller, est Philinte lui-m
ste alors s’adressant au commissaire : « On a commis, lui dis-je, un
faux
abominable. Dès longtemps la justice a frappé le
able. Dès longtemps la justice a frappé le coupable. Nous avons de ce
faux
trente preuves en main. Il y va de la vie et voic
nthrope, dit Molière ; au fond de sa misanthropie, il y a la haine du
faux
et la haine de la complaisance aux méchants. Est
lents. Fabre voit gros ; mais ce n’est pas une raison pour qu’il voie
faux
, et même c’en est une pour qu’il voie juste. Il p
t de plaire à des esprits corrompus, ou sa morale porte au mal, ou le
faux
bien qu’elle prêche est plus dangereux que le mal
u croyait être, et c’est précisément pour cela que Rousseau le trouve
faux
. Mais Alceste est précisément, quoique en moins n
Et, s’identifiant à Alceste, il déclare superbement : « Qu’une femme
fausse
le trahisse, que d’indignes amis le déshonorent,
les hommes intelligents et cultivés, soit par ce qu’il contiendra de
faux
, soit parce qu’il aura d’ennuyeux, et l’on convie
e avis, je rends mon dupeur absolument méprisable ; le dupé en paraît
faux
, et voilà la faute où je serais toujours tombé si
ant marier à un médecin stupide, comme Orgon la sienne à un coquin de
faux
dévot. Et c’est toujours la même histoire, et je
t de plaire à des esprits corrompus, ou sa morale porte au mal, ou le
faux
bien qu’elle prêche est plus dangereux que le mal
rs », il dit : « ou sa morale porte au mal, ou… », mais il dit que le
faux
bien qu’elle prêche est plus dangereux que le mal
x bien qu’elle prêche est plus dangereux que le mal même. Quel est ce
faux
bien ? C’est précisément la bienséance. Molière «
du déchet, on peut penser ce qu’il en reste. Et si j’ai dit que « le
faux
bien que prêche la morale de Molière est plus dan
e », on le voit maintenant, c’est que ce bien, si réduit qu’il en est
faux
, séduit par une apparence de raison. Il paraît as
yeuse et souvent excellente, on ne peut pas s’inscrire tout à fait en
faux
contre ce jugement sévère ; ni, non plus, contre
r avec un enjouement qui fait passer tout cela pour des gentillesses.
Faux
acte, supposition, vol, fourberie, mensonge, inhu
e Arnolphe qui dit à Agnès : Si votre âme à l’honneur fait jamais un
faux
bond, Elle deviendra lors noire comme un charbon
e sont les gens de Molière. Sur quoi Brunetière dit très bien : « Les
faux
dévots sont pour lui tous ceux qui « étalent », c
nagère de petit bourgeois ; voilà qui est honorable ; mais elle prend
fausse
science et philosophie de pacotille pour science
le cas échéant, religions successives] . Quand cette religion serait
fausse
, la docilité qui soumet la mère et la fille à l’o
er le faire. Mais alors, c’est tout le système de Rousseau qui est
faux
, même en partant de son principe, surtout en part
qui, sans être de cet avis, sont très loin de le trouver entièrement
faux
), et voyons l’éducation que Rousseau donne à Soph
irs qu’elles quittent avant de les y laisser renoncer, de peur que la
fausse
image de ces plaisirs qui leur sont inconnus ne v
oilà ce qui est et l’on a vu pourquoi cela doit être. Les femmes sont
fausses
, nous dit-on. Elles le deviennent. Le don qui leu
es vrais penchants de leur sexe, même en mentant, elles ne sont point
fausses
. Pourquoi consultez-vous leur bouche quand ce n’e
la nature ? — Je dirai de cette théorie, avec regret, que je la crois
fausse
, estimant que Rousseau est essentiellement partis
s les avoir attaqués, car, s’il les avait attaqués, la théorie serait
fausse
, et il ne se peut qu’elle le soit. De même, ce qu
ec les autres, et c’est ce commerce lui-même qui vous donne des idées
fausses
, et c’est l’instinct social lui-même qu’il faut d
e croit seule sage, et qui, malgré ses précautions, fait constamment,
fausse
route et finit par se trouver prise dans ses prop
our sa morale, soit les maximes insensées que soutiennent les esprits
faux
, ridicules et pervers qu’il a représentés sur la
nt guidés par un jugement droit qui sait discerner, sans jamais faire
fausse
route, tout ce que contiennent les faits, ils arr
ncontrerons-nous toutes les fois que Molière met en scène des esprits
faux
, chimériques, pervers, dominés et moralement aveu
us sensées par lesquelles il cherche à convaincre Arnolphe qu’il fait
fausse
route, celui-ci, imitant un passage de Rabelais,
. Locke a défini le fou : Un homme qui raisonne juste en partant d’un
faux
principe. Mais encore, pour que cette définition
ette définition fût complète, aurait-il fallu ajouter que le principe
faux
doit être suggéré par une passion qui domine actu
lle-ci comme laide et affligeante en effet, comme faisant constamment
fausse
route, comme incapable d’aboutir à quelque chose
point changé. Avec effronterie, elle profère les accusations les plus
fausses
et les plus odieuses contre Dandin, à qui un inst
ulsion devant un désir criminel, il soutient que c’est se piquer d’un
faux
honneur que d’être fidèle, que la constance est u
s choses qu’ils vénèrent. Si Tartuffe est le véritable antidote de la
fausse
dévotion, il y a vraiment de quoi s’étonner que c
ieu, bien que les personnes pieuses détestent, à n’en pas douter, les
faux
dévots, qui certainement les compromettent, il n’
s, ajoute-t-il, il faut avoir les mains bien pures. Une censure de la
fausse
dévotion me toucherait dans la bouche de Bossuet
pas attendre de la part des ministres de la religion la censure de la
fausse
dévotion, la morale, offensée par l’hypocrisie de
uisque l’amour a toujours et partout le même caractère égoïste, cette
fausse
interprétation de l’infidélité de la femme a pass
e l’honneur dont se décorent la jalousie et l’égoïsme en amour est un
faux
honneur. A propos de l’erreur dans laquelle Alcmè
s, dit : « Je verrai bien si c’est la mienne », s’écrie, malgré ces
fausses
indications : « Il n’y a point de doute, c’est e
que lui fait Éraste, ajoute foi à toutes les paroles agréables, mais
fausses
, que lui dit ce jeune homme, et même à l’impudent
ne pas être. L’accusation suivante formée par M. Jeannel porte donc à
faux
: « La morale de Molière aura exprimé ce que doit
t exposé de la folie raisonnante, qui tire des déductions logiques de
faux
principes imaginés sous l’influence de la passion
lui présente sont patentes, plus elle prouve son aveuglement par les
fausses
interprétations qu’elle donne à ces raisons : Ar
ré dans ce labyrinthe des passions, où tant d’autres ont fait parfois
fausse
route, quel talent d’observation, quelle justesse
oujours gâtée par des détails inutiles et des contes populaires aussi
faux
qu’insipides. On y ajoute souvent des critiques i
ciples. Il leur enseigna sa philosophie d’Épicure, qui, quoique aussi
fausse
que les autres, avait au moins plus de méthode et
e qui mérite d’être rapportée, et la seule qui ne soit pas dans cette
fausse
et mauvaise histoire qu’on a mise jusqu’ici au de
suis obligé de dire, que ces contes adoptés par Grimarest, sont très
faux
. Le feu duc de Sully, le dernier prince de Vendôm
n. Ses ouvrages, où il se trouve quelques vraies beautés avec trop de
faux
brillants, étaient les seuls modèles ; et presque
pect pour les véritables Précieuses, et qu’il n’a voulu jouer que les
fausses
. Cette petite pièce, faite d’abord pour la provin
nt la nature. Ils peignaient au hasard des caractères chimériques. Le
faux
, le bas, le gigantesque, dominaient partout. Moli
vaux se réveillèrent ; les dévots commencèrent à faire du bruit ; les
faux
zélés, (l’espèce d’hommes la plus dangereuse) cri
e peur ; Je sais comme je parle, et le ciel voit mon cœur : Il est de
faux
dévots, ainsi que de faux braves, etc. Presque t
parle, et le ciel voit mon cœur : Il est de faux dévots, ainsi que de
faux
braves, etc. Presque tous les caractères de cett
un personnage réel ? Que nous importe ? Il est pour nous cet éternel
faux
bonhomme qui, hier, se couvrait, pour parvenir, d
nir, du manteau de la religion et aujourd’hui fait son chemin avec de
fausses
grimaces de politicien. Même duplicité, même cyni
aisissante de la réalité. Psychologiquement, Tartuffe ne cesse d’être
faux
et il commet des maladresses, des exagérations do
individualise. Vadius, Trissotin, sont des portraits de cuistres, de
faux
savants supérieurs à toute réalité passagère : ma
expression vulgaire et admirable qui trahit la nature des sentiments
faux
! Celui qui fuit des scènes a la passion peut-êtr
iendra trop heureuse. Singulier contrat qui porte sur un fait reconnu
faux
par les deux contractants ! Personne ne s’y tromp
ons que vous m’aimez, et dites-le-moi ; c’est une hypothèse, elle est
fausse
, nous ferons comme si elle était vraie, et je viv
i-même, isolé des principes qui dominent et expliquent la vie, il est
faux
et dangereux : il n’a pas compris l’immoralité du
é accueilli au gré de ses espérances. Mais, le dirai-je ? le fait est
faux
, entièrement faux. Je sais que j’attaque ici une
de ses espérances. Mais, le dirai-je ? le fait est faux, entièrement
faux
. Je sais que j’attaque ici une centaine de recuei
ce personnage, avait voulu tourner la vertu en ridicule : accusation
fausse
et presque calomnieuse que tous les prestiges d’u
des caractères, et de combiner savamment une intrigue ; et, dans son
faux
Philinte de Molière, on put admirer du moins un é
e, avait emprunté les formes nobles et régulières de leur langage. La
fausse
et odieuse interprétation donnée par Rousseau au
le ni du Poussin ; ce sont ceux du Guarini et de Watteau. Un genre si
faux
ne pouvait être ni de l’invention ni du goût de M
e jadis, et avec plus d’énergie encore, à tous les savants gonflés de
fausse
science, Molière crie qu’ils ne savent rien et qu
e de chercher à imposer à Henriette le respect du bel esprit et de la
fausse
science, il dénonce au mépris de tous les gens de
uffe, refuser quelques fleurs à la véritable piété. Tartuffe est un «
faux
dévot ». Cléante se défend de donner dans le libe
comme une « parodie » des propos jansénistes. Certes, Tartuffe est un
faux
dévot, il ne parle au nom du ciel que dans son in
le fait partie, et qu’elle tremble de voir dépouillée, désunie par le
faux
dévot. Par elle, Molière nous fait comprendre à m
nce, mais sur ce qu’ils valent en réalité. Je ne respecte, dit-il, ni
fausse
science, ni fausse pudeur, ni la naissance où la
’ils valent en réalité. Je ne respecte, dit-il, ni fausse science, ni
fausse
pudeur, ni la naissance où la vertu n’est pas, ni
our son âme a médité Les fatales erreurs de la société : Il voit le
faux
Dévot, enseignant l’imposture, Au nom de Dieu prê
lir la noblesse. Enfin, en descendant des vices aux travers, Tous les
faux
sentiments sont par lui découverts : Le Bourgeois
ade et vain ; Et la Femme, suivant de pédantesques traces, Immole aux
faux
savoir son esprit et ses grâces ! Des fourbes e
urbes et des sots le règne est respecté ! Pourra-t-il, détrônant leur
fausse
royauté, Proclamer la morale et le bon goût pour
, Des plaisirs de Versaille il est bientôt l’arbitre. Contre le genre
faux
qui domine partout Du monarque d’abord il excite
scal, dans Tartufe, il flagelle D’hypocrites puissants l’audace et le
faux
zèle, Et, par un noble élan qu’on tente d’étouffe
oserait railler sous leur masque moral L’intrigant philanthrope et le
faux
libéral ; L’avocat tout gonflé de sa creuse facon
e glorieuse. Le roi croyait que la duchesse avait fabriqué une lettre
fausse
au nom du roi d’Espagne, pour informer la reine d
s amours du roi avec madame de La Vallière. L’imputation fut reconnue
fausse
par la suite ; mais personne à la cour n’était ju
quoi sert-il, que fait-il à la situation de l’oncle, du neveu, de la
fausse
veuve ? Comparons-le présentement avec un des tra
nous font partir d’un éclat de rire involontaire ? ce sont ceux où le
faux
dévot, pour prouver son amour, emploie des termes
is, blanche & nette : Mais s’il faut qu’à l’honneur elle fasse un
faux
bond, Elle deviendra lors noire comme un charbon
chevent par-là d’indigner tout le monde contre eux. Pasquin fait une
fausse
confidence aux trois freres. Il leur dit que leur
louis sur une table. Alors les trois ingrats, autant pour plaire à la
fausse
Comtesse, qui ne peut estimer, dit-elle, des fils
pistoles : & quand ils pensent venir recueillir le fruit de leur
fausse
générosité & de leur amour intéressé, on leur
n critique dans Corneille « l’air d’héroïsme à tout propos », et la «
fausse
gloire », et « l’emphase du style ». À peine une
Voyons donc où ils étaient entre 1660 et 1664, les hypocrites et les
faux
dévots ; de quels si grands dangers ils menaçaien
l n’y avait pas, il ne pouvait pas y avoir d’ « hypocrites », ni de «
faux
dévots », par la bonne raison que la dévotion n’y
ication avec la chambre des filles. Voilà tout le profit qu’un dévot,
faux
ou vrai, pouvait alors songer à tirer de sa dévot
s étaient beaucoup qui en fussent avides. Mais, s’il n’y avait pas de
faux
dévots à la cour du jeune Louis XIV, il y en avai
ennemis ou les adversaires de Molière, les vrais dévots, non pas les
faux
, ceux que l’éclat du succès de l’’Ecole des Femme
font le prix de la vie ? N’est-ce pas enfin que les dévots, vrais ou
faux
, sont toujours dangereux ? qu’en proposant aux ef
ici, je le sais, qu’on invoque la distinction de Cléante entre les «
faux
dévots », « qui font tant de grimace », et les «
èle de Molière. Et puis, quelle est, au fond, cette distinction ? Les
faux
dévots ce sont, pour Cléante, tous ceux qui « éta
nferme pas sa pensée dans un de ces vers devenus proverbes, Il est de
faux
dévots ainsi que de faux braves ; tourne, pour a
un de ces vers devenus proverbes, Il est de faux dévots ainsi que de
faux
braves ; tourne, pour ainsi dire, autour d’elle
nt. Tout cela est vrai quand on lit Molière ; mais tout cela apparaît
faux
, on du moins presque rien de tout cela n’apparaît
s peu contribué à donner du crédit à cette opinion ; mais je la crois
fausse
, parceque j’ai trouvé dans le Convié de pierre es
& que Moliere, toujours guidé par son bon goût, en eût montré le
faux
». Je conviens que la chose pourroit absolument ê
s réalités 473 : Rien n’égale en fureur, en monstrueux caprices, Une
fausse
vertu qui s’abandonne aux vices474. Jamais celle
par l’amour, et il repoussait, autant par cœur que par goût, le style
faux
que l’on croyait alors le style obligé de la pass
obligé de la passion. Il pensait avec raison qu’un sentiment vrai se
fausse
et s’émousse à s’exprimer en termes recherchés et
e ne se contenta pas de critiquer avec une verve toujours nouvelle le
faux
style amoureux partout où l’occasion s’en offrit4
ment instructive et vraie, il faut jeter un coup d’œil sur les amours
faux
, intéressés et voluptueux que Molière a mis quelq
m’a faite ; et je crois qu’elle résulte tout simplement d’une manière
fausse
d’envisager le personnage, d’une tradition, d’ail
blesse, ou sottise qui n’y passe ; il ne se laisse éblouir par aucune
fausse
respectabilité ; et du moment que le sentiment le
s’en consolant en mauvais lieu. Il eût bien vite démêlé le vrai et le
faux
de ces romantiques désespoirs et quelque peu défr
e, — .dans son aversion pour le style figuré, la pompe fleurie et les
faux
brillants ; bref, pour la poésie. Il y a de curie
runir tout, à exagérer tout : et l’exagération du vrai, c’est déjà le
faux
. Voyons-le dans sa première scène. Certes, il est
, Célimène est coquette, et, qui pis est, coquette à froid ; elle est
fausse
comme la mer ; elle est médisante ; elle est…, je
qu’elle prit pour cela un bâton ou un balai, je n’éprouverais aucune
fausse
honte à me trouver du côté du manche ! Il faut le
même on possède réellement toutes ces vertus dont Tartuffe n’a que la
fausse
apparence, on n’a pas pour cela le droit de se me
rde, c’est vous qui rapetissez le vrai Molière en en faisant aimer un
faux
. Ce n’est pas rapetisser un homme incomparable qu
s sur Molière, ont répété les mêmes faits. Ces faits sont entièrement
faux
, comme quelques autres de même nature, que j’ai d
’avarice est un vice des âmes basses, des cœurs froids et des esprits
faux
. Il ne peut pas être trop méprisé : mais il est g
st consommé, et c’est lui qui restitue la cassette à Harpagon. Il est
faux
que Molière fasse aimer le fils insolent, car il
heter, on la prenait, on se la donnait à soi-même. Les anoblis et les
faux
nobles abondaient. Il fallut plus d’une fois que
t Gui Patin lui-même qui se moquait d’eux tous. Ils ne citent point à
faux
Hippocrate et Galion ; leur théorie est fondée su
té copiés plus d’une fois par l’auteur de L’Heureux Stratagème et des
Fausses
confidences : le Dubois de cette dernière pièce e
aventure aussi romanesque. 1. « Ce n’est pas peut-être une idée
fausse
, dit Voltaire, de penser qu’il y a des plaisanter
Majesté pardonna à Lulli en faveur de la nouveauté. » L’anecdote est
fausse
dans tontes ses circonstances. D’abord, Lulli, av
té nulle sur la comédie. La cause principale en est peut-être dans la
fausse
idée que les auteurs se sont faite de leur art, e
ine. Il prête, en effet, cette fière réponse à Cléon, que l’un de ses
faux
amis engage à vivre désormais d’emprunts : Les h
physionomies nouvelles; mais on ne doit pas pour cela tomber dans le
faux
, ou peindre des individualités bizarres et except
ns leur peinture, et, sous ce rapport, plusieurs de ses ouvrages, Les
Fausses
confidences, entre autres, resteront certainement
que c’est un fort habile bijoutier, mais qui ne travaille que dans le
faux
. Avec Piron et Gresset la comédie se relève. La M
personnages et dans ses détails. L’hypocrite Dervière est le type des
faux
philanthropes de cette époque, dont la bruyante c
re en proie devait éclairer les spectateurs sur le vain orgueil de ce
faux
sage, si sévère, si dépourvu pour ses semblables
icile, alors même qu’il attaque la noble passion de la vertu, dont la
fausse
appréciation peut entraîner à des erreurs funeste
qu’à l’excès, mais plutôt parce qu’il s’en fait une idée complètement
fausse
. Mais, pour s’aveugler si étrangement, cet Alcest
sorte d’orgueil qui ternit en lui toutes ses bonnes qualités, qui lui
fausse
le jugement, qui le domine sans cesse et qui le r
a chute en est jolie, amoureuse, admirable ! Mais comme, d’après son
faux
système et malgré les sages avertissements de Phi
s sont en outre un argument de la logique la plus puissante contre le
faux
système d’Alceste, et Molière semble l’avoir rése
einture de ces écrivains acrimonieux, de ces réformateurs téméraires,
faux
philosophes de tous les temps, qui, rêvant pour l
iocres, faibles ou orgueilleux. Molière, en nous en montrant toute la
fausse
vertu, toute la fausse sagesse, ne pouvait pas do
eilleux. Molière, en nous en montrant toute la fausse vertu, toute la
fausse
sagesse, ne pouvait pas donner de leçon plus util
ation minutieuse et peu utile ; cependant, comme c’est d’après l’idée
fausse
ou vraie que nous nous faisons d’un personnage qu
né quelque poids à cette censure en traçant à son tour un portrait du
faux
dévot, où, trop légèrement peut-être, il fait la
st pas dévot, mais il veut être cru tel, et, par une parfaite quoique
fausse
imitation de la piété, ménager sourdement ses int
ré de tous les oncles qui ont fait fortune, etc. » Cette peinture du
faux
dévot, dont je ne donne ici que quelques traits,
cette observation, on reconnaîtra sans doute que, dans la peinture du
faux
dévot, Molière n’est pas resté, tant s’en faut, a
gine que ce qu’on appelle vertu dans les femmes, est comme ces pieces
fausses
qui ont tout l’éclat de l’or ou de l’argent, mais
te curiosité. Léandre demande comment Julie a reçu la nouvelle de sa
fausse
infidélité : Damon lui répond que Julie l’aime to
tout ce qu’elle possede : il la prie de le laisser un moment avec ses
faux
amis ; il leur a fait dire qu’il est toujours ric
urs leurs vœux comme Timon va satisfaire leur appétit ! Il chasse ses
faux
amis en leur jettant les plats à la tête. (La sc
ampêtre. Timon chasse les premiers à coups de pierres, il rejette les
fausses
caresses de Mélisse. Evandra est au comble de ses
; que Cléon sacrifie l’honnête Julie à la coquette Cidalise ; que ses
faux
amis, ceux qu’il a le plus généreusement obligés,
de Patelin, lui dit que son époux est malade depuis six semaines. Le
faux
malade paroît, feint d’avoir le transport au cerv
oucher de l’argent, se trouve rejetté bien loin de son attente par le
faux
délire de Patelin ; celle enfin de l’audience. Le
me. Acte III. Parmenon conduit à Thaïs l’esclave d’Ethiopie & le
faux
Eunuque. Elle recommande Pamphila au dernier. Ell
qu’on la mette de la confidence. Frontin survient, tremble de voir le
faux
Muet aux prises avec la Soubrette, feint de la cr
l’air contraint, jusqu’à l’habit extraordinaire qu’on fait prendre au
faux
Muet, pour lui conserver la crainte qu’avoit Phæd
our la foule est souvent sans réplique : Croyez-vous donc qu’une idée
fausse
ait pu durer si longtemps ? Et les amis de la rou
mais d’une minorité attentive. Pour le plus grand nombre, hélas ! le
faux
Orgon est plus amusant que l’Orgon conçu par Moli
entifs. Son hilarité a quelque chose de convulsif, et cependant cette
fausse
Bélise est applaudie avec entraînement, avec rage
, s’ils prenaient la peine de réfléchir, ils, sentiraient qu’ils font
fausse
route. Que Trissotin et Vadius comprennent la fut
timents intimes, ils n’hésiteraient pas à dire que les comédiens font
fausse
route ; mais habitués à croire que le Théâtre-Fra
eau voile, un amas d’imposteurs. On a beau découvrir que ce n’est que
faux
zele, L’imposture est reçue, on ne peut rien cont
t que Moliere n’ait senti dès-lors qu’après avoir mis sur la scene la
fausse
dévotion en récit, il pouvoit l’y mettre en actio
exemple, que dans le Distrait de Regnard, le dénouement naisse d’une
fausse
nouvelle apportée par Carlin ? Il vient nous dire
mp; mieux assorti : dans les deux comédies on en vient à bout par une
fausse
nouvelle qu’on annonce. Mais, grands Dieux ! quel
écrit un contrat de mariage dans toutes les formes, le fait signer au
faux
Médecin, à Lucinde & même à Sganarelle, qui e
, pédants, fâcheux, fanfarons, fripons, dupeurs et dupés, bel esprit,
faux
savoir, avarice, prodigalité, coquetterie, égoïsm
men, à un autre homme qu’il croyait vrai, solide et fidèle, le trouve
faux
, perfide et trompeur. Après plusieurs épreuves se
précieuse qui mêle à ses singeries les prétendues délicatesses d’une
fausse
pudeur. Mais, sans insister sur une figure access
nt les rudesses d’Alceste, voudrait prévenir le péril d’une situation
fausse
. Ajoutons que, s’il ferme les yeux sur les défaut
st offenser les lois, c’est s’attaquer aux Cieux. Mais, bien que d’un
faux
zèle ils masquent leur faiblesse. Chacun voit qu’
réprobations parties de voix et de plumes vénérées. La coalition des
faux
dévots ne suffit pas, en effet, à expliquer l’âpr
ait-il pas dit : « Le libertin ne manque jamais de se prévaloir de la
fausse
piété pour se persuader qu’il n’y en a point de v
e coupable d’abord de discréditer tous les dévots par la satire de la
fausse
dévotion, ensuite de s’ériger sans compétence et
e sa chute prochaine : car les infatués se cassent le cou, au premier
faux
pas. Or, les occasions de trébucher ne failliront
le plaisir s’accepte quand il semble facile et sûr. Encore serait-il
faux
de dire qu’en ce tête-à-tête, où il se croit seul
e du monde, humain, traitable, tolérant, ennemi né de tout ce qui est
faux
, pruderie, pédanterie, rigidité sotte et importun
u frayer la voie aux exterminateurs du siècle suivant. En séparant la
fausse
monnaie de la bonne, et flétrissant le mensonge a
ctacle abject et monotone d’un usurier qui justifie sa vilenie par de
faux
semblants de pauvreté, nous suivrons le développe
e permettent « rien de rassis, ni de modéré150 ». Élise. Situation
fausse
. Circonstances atténuantes. Valère. Marianne. Maî
op sévères pour Élise, sa sœur, bien qu’elle se prête à une situation
fausse
, en tolérant la ruse de Valère qui s’est introdui
persiflage, et par suite la censure indirecte du benêt qui confond la
fausse
monnaie avec la bonne. Du reste, il n’attend qu’u
donnons-lui cette boutade : car la faute en est à Philaminte, dont le
faux
savoir lui gâte le savoir véritable. Quand son dé
1, par conséquent la morale de la pièce. La morale de la pièce. Le
faux
et le vrai savoir. L’éducation des femmes. Des cl
mes rancunes contre les pédants, ne déteste que le charlatanisme d’un
faux
savoir. Ce n’est pas lui qui condamnerait l’intel
acchanalia vivunt. La seconde apparaît chez Horace qui représente le
faux
dévot de Rome, invoquant très haut Apollon et Jan
u’il a tort de se laisser mener, qu’il n’en fallait pour combattre un
faux
système d’éducation, ou démasquer un hypocrite. P
t de la Critique de L’École des femmes, qu’il faut rapporter ici tout
faux
qu’il parait être. « Nous verrons dans peu, conti
dans l’imitation chargée du jeu de ces Acteurs, on découvrait le ton
faux
et outré de leur déclamation chantante. Tome I
ana, 33, p. 62 Tome I, p. 559-560 1705, Grimarest, p. 101 Les
faux
dévots, irrités de la Comédie du Tartuffe, dont i
joutant que pour lui, il ne trouvait rien à dire à cette Comédie. Les
Faux
dévots profitèrent de cette défense pour soulever
tes pleines d’argent, l’une à Mademoiselle de l’Enclos*, l’autre à un
faux
dévot. À son retour, il trouva chez Ninon* sa cas
son sermon du septième Dimanche après Pâques. « Comme la vraie et la
fausse
dévotion ont je ne sais combien d’actions qui leu
tes soupçons de la vraie piété, par de malignes interprétations de la
fausse
. Voilà ce qu’ils ont prétendu, en exposant sur le
he » Tome II, p. 207-208 La Bruyère, en traçant le caractère du
Faux
Dévot dans son Chapitre De la Mode, a eu le desse
nage, que le Président y fut trompé. Mais malgré la décence que cette
fausse
Molière lui fit, de lui parler sur le Théâtre, il
s arrogant Ta Muse, en jouant l’hypocrite, A redressé les
faux
Dévots ; La Précieuse, à tes bons mots,
aux Dévots ; La Précieuse, à tes bons mots, A reconnu son
faux
mérite ; L’homme ennemi du genre humain,
119. Onuphre (La Bruyère, 1688, Caractères) : représente le type du
faux
dévot, « De la mode ». 120. Vers 1142. Selon la
8. 136. Même contenu que l’anecdote en tome I p. 226-227 137. La
Fausse
Clélie ou l’inconnu : comédie, d’un auteur anonym
rneille, Thomas et Donneau de Visé, Jean, 1679, La Devineresse ou les
faux
enchantements : comédie en 5 actes, en prose et m
ns la catégorie : Jugements d’auteurs. 155. La référence donnée est
fausse
. Certes, à la page 507 on parle de cet abbé mais
emblent en être des réminiscences ; et, en particulier, le Dubois des
Fausses
Confidences est visiblement une contre-épreuve de
, chez le prince de Condé, en novembre de la même année. La ligue des
faux
dévots, grossie d’un assez grand nombre de person
soit sortie, cette apologie ne manque ni d’art, ni de solidité : les
faux
raisonnements du sieur de Rochemont y sont victor
c’est ce personnage qui a donné son nom à la pièce. L’excuse porte à
faux
: Festin de Pierre, est une traduction inexacte d
adie de commande. Moliere a donc emprunté de l’un des deux Auteurs la
fausse
maladie de Lucinde & le déguisement de Clitan
santerie aussi folle. D’ailleurs notre Poëte faisant jouer le rôle de
faux
Médecin à un premier personnage, ne pouvoit mettr
e est obligé de faire : au lieu que Sganarelle, ne connoissant pas le
faux
Médecin pour l’amant de sa fille, ne doit pas se
reux qui méritent de nous servir de modele. La finta Ammalata, ou la
fausse
Malade. (La scene représente la boutique d’un A
que le deuxième logicien pourra se lever et dire : Votre principe est
faux
. Le singe n’est pas le contraire de l’homme ; car
ne idée du beau qui existe dans notre esprit. Car cette hypothèse est
fausse
, et ce langage inexact. Il est contradictoire de
de l’idée de la poésie Il en est de même de l’idée de la poésie :
fausse
, si elle est originale et précise ; banale et vag
yait l’acteur chargé du rôle grave et insignifiant d’Oronte, faire un
faux
pas en traversant la scène. Il rit encore des rou
, un instinct du bon et du mauvais, du beau et du laid, du vrai et du
faux
, un véritable tact littéraire. Uranie, c’est la c
acine, que du jour où son intelligence s’est affranchie de toutes ces
fausses
notions. Comme elle se moque à présent des théori
détesté Shakespeare ? Ses maîtres lui avaient rempli la tête d’idées
fausses
, puériles, sur les conditions de la tragédie parf
le croire. Il ne prétendait pas que les fameuses règles pussent être
fausses
: il soutenait seulement que la connaissance n’en
veut pas qu’on le joue. Moliere opposa ses protections au crédit des
faux
dévots, & son chef-d’œuvre reparut enfin sans
et ami : Célio lui montre son bâton. Arlequin, rassuré, fait venir la
fausse
Tiennette, qui reconnoît Célio : Célio la reconno
& tirez sur moi vos épées ». Après avoir dit ces paroles avec une
fausse
douceur, il s’alla jetter, avec un zele encore pl
s avec une fausse douceur, il s’alla jetter, avec un zele encore plus
faux
, aux pieds de son ennemi, & les lui baisant,
ant sa déclaration amoureuse à Elmire : il entreprend de démasquer le
faux
dévot aux yeux de son pere, comme le Gentilhomme
que c’est celui de sa maîtresse, & ne voit pas que c’est celui du
faux
cavalier. Aurore chante sans se montrer ; Dom Lop
la voix de celle qu’il aime, & n’a pas reconnu le son de voix du
faux
Mendoce : enfin, cet amant est si peu clair-voyan
timent de ceux qu’on a prié d’en juger. Je m’en tairais encore, si ce
faux
bruit n’avait été jusque chez M. de Balzac, dans
n repentir, Ton excellent Menteur m’a porté à mentir. Il m’a rendu le
faux
si doux, et si aimable, Que sans m’en aviser, j’a
’importe que les dieux se trouvent irrités ? De mensonges, ou bien de
fausses
vérités. Constanter. En finissant cette préfac
as jeter les yeux ; au contraire, il a mis toute sa confiance dans un
faux
ami, qui est le plus indigne homme qui respire, e
es femmes. Il est bien assuré que cette femme est une Pénélope, et ce
faux
ami un Caton. Il part pour s’aller battre contre
dans l’imitation chargée du jeu de ces acteurs, on découvrait le ton
faux
et outré de leur déclamation chantante. » 166
pour mieux découvrir les vrais sentiments du prince, elle lui fait un
faux
aveu de son inclination pour l’un de ses amants.
lui inspirer de l’amour ; dans cette situation, la princesse fait une
fausse
confidence de l’état de son cœur, et feint d’être
la princesse. Ce changement lui donna lieu de retrancher la scène du
faux
médecin, qui, par le bas comique dont elle est re
ragotins s’acquittent Des jolis endroits qu’ils débitent, Et (sans à
faux
en discourir) Tout Paris y devrait courir ; Car j
II, p. 236 et 237, avance un fait au sujet de cette comédie, qui tout
faux
qu’il est, mérite d’être placé ici, pour faire co
novembre 1664, mais le Registre de Molière prouve que cette date est
fausse
. 1. [Note marginale] Le Louvre. 2. [Note margin
votre Art de la Comédie, tout ce qui concerne l’homme immortel que le
faux
goût, que la satiété du beau poursuivent jusque s
situation, n’avait certainement pas besoin, pour ressortir, ni du ton
faux
, ni de l’attitude forcée de l’acteur. À la fin de
r, et fait ensuite élever sa fille, Diane, sous le nom de Fédéric. Le
faux
Fédéric a déjà vingt ans, quand son père s’avise
elui de l’original ; on voit, dès le commencement de la pièce, que le
faux
Ascagne, ayant déjà passé plusieurs nuits en secr
ue des comédiens ! Comme le parterre, surpris d’y reconnaître le ton
faux
, la déclamation exagérée de quelques-uns de nos a
honneur, la gloire et l’estime publique ? Loin de nous une idée aussi
fausse
, et d’autant plus dangereuse, qu’elle semble prom
bien rare, celui de parler de soi avec courage, avec noblesse ; sans
fausse
modestie et sans orgueil. Année 1664. Le
enture arrivée au comte de Grammont, en Angleterre39. C’est Arlequin,
faux
brave qui a fourni la première idée de cette comé
e mérite de verser à grands flots le ridicule sur le pédantisme de la
fausse
philosophie, et sur le jargon vide de sens qui ré
réussit pas : la cabale la plus formidable s’éleva contre lui, et les
faux
dévots, qu’alarmaient déjà les trois premiers act
s au désir de produire de l’effet : il eut toujours l’air, le ton, la
fausse
fierté d’un petit maître subalterne, qui, après a
trat qu’il lui présente ; et que Sganarelle est loin de penser que le
faux
médecin soit l’amant de sa fille. Dans l’acte II,
veut démasquer un hypocrite, mais la populace tombe sur lui, alors le
faux
dévot feint de le défendre : « Mes frères, laisse
même ? vous vous êtes trompés. » Après avoir dit ces paroles avec une
fausse
douceur, il s’alla jeter, avec un zèle encore plu
es avec une fausse douceur, il s’alla jeter, avec un zèle encore plus
faux
, aux pieds de son ennemi, et les lui baisant, il
s en revue ! Les caractères. — L’auteur ne se borne pas à peindre un
faux
dévot ; chacun de ses personnages a sa dévotion :
ages a sa dévotion : Cléante, celle d’un homme instruit, qui sait Du
faux
avec le vrai faire la différence ; Elmire, cell
enfin commencer, quand le premier président De Harlai, excité par les
faux
dévots, dont il n’était pas, dit-on, l’ennemi, fi
n sermon du septième dimanche d’après Pâques : « Comme la vraie et la
fausse
dévotion ont je ne sais combien d’actions qui leu
stes soupçons de la vraie piété par de malignes interprétations de la
fausse
. Voilà ce qu’ils ont prétendu, en exposant sur le
n autre bien plus difficile et bien plus flatteur ; il triompha de la
fausse
dévotion, de la crédulité et de la politique. La
Arlequin est persécuté par un fourbe, qui met à ses trousses des
faux
créanciers, des aventurières avec une douzaine d’
discours ; bonne surtout, si l’astrologue, en amenant avec emphase la
fausse
divinité qui ordonne à la princesse mère de prend
alliant les petitesses du demi-bel esprit au jargon pédantesque de la
fausse
philosophie, et Les Femmes savantes nous prouvero
mal que les ridicules prétentions de l’esprit ; ajoutons qu’il est de
faux
dévots chez tous les peuples, au lieu que la Fran
honneur, la probité de sa victime ? Non ; mais il dénonça l’apôtre du
faux
goût, il pulvérisa le pédant, le froid prosateur,
quel il a l’air de ressembler. Philaminte, Armande, Bélise sont trois
fausses
savantes ; mais l’une est altière, l’autre prude,
n à presque tous les hommes : il est bien moins de misanthropes et de
faux
dévots, d’avares même, qu’il n’est de malades ima
l’enfance, Louison devient une petite fille qui, bien menteuse, bien
fausse
, ne peut nous intéresser, parce qu’elle annonce u
u’ils ne peuvent souffrir ». Si cette anecdote est vraie, sa date est
fausse
, le roi n’était-il pas au camp, quand le Tartuffe
guerre « qu’à certaines qualités qui ne sont pas tant un crime qu’un
faux
goût et qu’un sot entêtement ». Nous répondrons à
séduire par les nouveautés, & qui, mêlant ensuite le vrai avec le
faux
, se détourne bientôt, dans ses productions, de l’
Allumer au Parnasse une guerre civile, Et remplir les écrits de mille
faux
brillants, Qui faisoient sous leur joug gémir les
urs gâtée par des détails inutiles, & des contes populaires aussi
faux
qu’insipides : on y ajoute souvent des critiques
de faire mettre son nom sous la presse. Cependant il cache sous cette
fausse
vertu tout ce que l’insolence a de plus effronté
ta de mériter ses faveurs en entrant dans la carriere du Théâtre : sa
Fausse
Antipathie & son Amour Castillan le prouvent
e imitation, mais plus heureuse, parcequ’elle étoit plus facile. LA
FAUSSE
ANTIPATHIE. Cette piece est imitée des scenes
endre. Vous êtes vertueux, & vous seriez plus tendre. J’ai cru de
faux
soupçons... Ah ! daignez m’excuser : Ils étoient
lui promet de le lui faire retrouver au moyen d’un miroir magique. Le
faux
page, en regardant dans cette glace, feint d’y vo
Pedrolino, déguisé en mendiant, s’arrête à la porte de l’hôtelier. Un
faux
marchand vient remercier tout haut le faux mendia
la porte de l’hôtelier. Un faux marchand vient remercier tout haut le
faux
mendiant du service que celui-ci lui a rendu en l
s, les contes absurdes ou calomnieux, comme aussi les enthousiasmes à
faux
, moins supportables peut-être que les dénigrement
autre part une suite ininterrompue d’actes qu’on ne saurait arguer de
faux
qu’en impliquant dans l’accusation un nombre infi
adeleine Béjard, la vraie mère, qui dote, quand c’est Marie Hervé, la
fausse
mère, qui donne. Elle ne déboursa pas un écu, lor
rsécuté : sa comédie du Tartufe se trouvait prise dans les pièges des
faux
dévots. Ami, il était trompé : Racine le quittait
tout, et ces facultés étaient si bien en lui, qu’il en parlait, sans
fausse
modestie, comme de choses toutes naturelles, s’ét
à faire reproche aux autres ; j’ignore combien il fallut de temps au
faux
dévot, pour le réduire à l’état de soumission béa
de l’abbé Roquette, pour l’aider dans la composition de sa comédie du
Faux
dévot 83. » Molière ne put tout prendre. La par
famie près, je vais les retrouver tout entiers. Vous savez comment le
faux
dévot de Molière supporte les dénonciations de Da
stés sous cape. Ces festins n’étaient bons que pour lui seul. Son air
faux
, ses manières gênées et gênantes les gâtaient pou
ses dîners84… Il fait bonne chère ; mais il n’est pas naturel, il est
faux
presque partout, il n’a nulle conversation, nulle
appelle vivre. Ces vers sont du père Sanlecque, dans sa satire de la
Fausse
direction, où il n’oublie rien de ce qui peut mon
ut l’abbé Roquette, avait-il fait d’abord de son Tartuffe, non pas un
faux
dévot, mais, comme nous le ferons voir, un faux d
Tartuffe, non pas un faux dévot, mais, comme nous le ferons voir, un
faux
directeur. VII. Molière et les charlatans
sur lui. A quoi bon prendre souci de cette attaque ? Elle venait des
faux
dévots, et les bons n’y étaient pour rien. C’est
ontrer du doigt dans toute sa sinistre vérité, c’était le fléau de la
fausse
direction. Il n’y avait donc pas à hésiter, pour
n lui avait conté l’histoire d’un dépôt précieux remis aux mains d’un
faux
dévot, qui, lui aussi, s’était empressé d’en abus
généralement que sa comédie était particulièrement dirigée contre les
faux
dévots de cette Société. Il était donc bienvenu d
c’est la fameuse tirade de Cléante sur la différence des vrais et des
faux
dévots. On croyait que Molière ne l’avait faite,
ecture, il avise bientôt à se donner cette vengeance publique sur les
faux
dévots : il fait le cinquième acte du Festin de P
gne encore du céleste châtiment ; et c’est donc après ses momeries de
fausse
dévotion, qu’il lança sur lui la foudre. Tout lui
mais frappé par l’infaillible justice de Dieu. Qu’ont donc gagné les
faux
dévots, dans leur croisade impie contre le chef-d
eprésentation de Don Juan, ce nouveau prétexte d’intolérance pour les
faux
dévots, au mois d’août 1665, c’est-à-dire lorsque
es formes qu’elle sait prendre. Il la trouve et il la montre dans les
faux
semblants des amitiés du monde, dans ces faciles
ut ce qu’on dit De Tartuffe et de son Altesse, N’est rien qu’un
faux
bruit134. Vu cinquième acte du Misanthrope, dans
e crut obligé d’écrire quelques vers pour déclarer que ce bruit était
faux
. Molière le démentit bien mieux encore, en repara
tre. Molière comprit cette seconde exigence, et il fut convenu que le
faux
dévot s’appellerait Panulfe. Il faudrait encore é
nfusion à laquelle la pièce pouvait donner lieu entre les bons et les
faux
dévots, qu’elle attaquait indistinctement, — cria
fut imprimé, et les seules personnes qui s’en plaignirent furent les
faux
dévots, et aussi, qui le croirait ? Ribou, le lib
parables. Quand il commença le théâtre, il avait, d’un côté, le genre
faux
, mais florissant, de la tragi-comédie, et, de l’a
orte d opposition permanente de la vieille gaieté française contre le
faux
goût prétentieux et lourd, qui avait envahi le th
ce sont françaises et contemporaines. Il en est même une, celle de la
fausse
monnaie, par exemple, qui n’est pas des plus à l’
’il avait trop vite donnée à Mascarille. On faisait alors beaucoup de
faux
écus d’or ou d argent, on donnait force soufflets
is bien que Molière, qui venait de Bretagne quand il parla si bien de
fausse
monnaie dans son Etourdi, pensait à U. de Pomenar
ur cette fabrication. II paya l’amende avec ses écus, c’est-à-dire en
fausse
monnaie. Une autre particularité fort curieuse, d
s’y trouvent et que nous ne voyons plus. Jusqu’à présent, d’après une
fausse
indication, l’on avait cru qu’il n’avait joué qu’
dition de son esprit devrait être le mieux maintenue et respectée, on
fausse
de plus en plus cet esprit et cette tradition. Es
e au vain honneur de demeurer près d’eux, Et s’y veut contenter de la
fausse
pensée Qu’ont tous les autres gens, que nous somm
Quand vous entendrez, tout à l’heure, Harpagon se moquer des gens de
fausse
noblesse, comme en ce passage : « Le seigneur Ans
toute la saveur qu’elles ont, de vous souvenir qu’alors les nobles de
fausse
monnaie ; les marquis sans marquisat, les barons
indication : « Le pourpoint de taffetas, garni de dentelles d’argent
faux
; le ceinturon, des bas de soie verte et des gant
on d’honneur », un voleur de gentilhommerie. Si sa grimace dénonce sa
fausse
dévotion, -son allure doit dénoncer de même sa no
pas saisi la nuance, c’est-à-dire la différence. Dans le Barbier, le
faux
Alonzo ne joue qu’à l’hypocrisie, tandis que dans
is et nos partages, et nous primes jour pour aller ensemble mettre la
faux
dans la moisson d’autrui, en demandant au roi le
unes ou vieux, dont la fatuité le met hors de lui, ne touchent plus à
faux
comme autrefois. Ne voudriez-vous point, dit-il,
relle, là où rien ne reste de la nature, vous êtes perdue, vous jouez
faux
. C’est ce qu’a fait Mme Guyon, selon moi. Est-ce
on d’honneur », un voleur de gentilhommerie. Si sa grimace dénonce sa
fausse
dévotion, son allure doit dénoncer de même sa nob
pas saisi la nuance, c’est-à-dire la différence. Dans le Barbier, le
faux
Alonzo ne joue qu’à l’hypocrisie, tandis que dans
e de cette éducation même, et comme l’autre, d’ailleurs, plaquant une
fausse
gentilhommerie sur sa roture. Sous sa sottise, ou
mmun, toute raison pratique ont disparu sous la mauvaise teinture des
faux
systèmes et des raisonnements à rebours. Chez lui
révélation sur la manie sentencieuse de ce personnage tout de système
faux
et de déclamations creuses. Concluons : plus on j
souffle ‘de malice ingénue pour faire crouler tout cet échafaudage de
fausse
raison. 19 août 1869. Lorsque je vis annonc
e Molière, voulait qu’on n’en crût que ce qu’il en disait, la déclara
fausse
, et, pour qu’elle le fût, la faussa en la reprodu
ques tours aux gens qui passent : au piéton de la poste, que, par une
fausse
alerte, il fait décamper à demi-rasé ; puis, je n
t trop, pour être vrai. Dans cette tradition de machinistes, tout est
faux
: le 4 novembre 1789, lorsque Charles IX fut repr
envoie au tome IV,p. 4, des Mémoires de Mme Campan. Or, tout cela est
faux
, depuis le détail le plus minime jusqu’au plus im
as bien sûr qu’en ce peu de lignes il n’y en ait pas quelques-unes de
fausses
. Le fameux fauteuil de Pézenas, sur lequel Molièr
ille, qu’il prêcha aux Carmélites. 95. Voyez encore la satire sur la
Fausse
direction, par le P. Sanlecque. 96. Senn. de Te
ose a d’autant plus de vraisemblance, que Molière, voulant opposer la
fausse
dévotion à la véritable, inspirée par Dieu, ne po
e sans offenser personne. Il est une autre espèce de gaieté triste et
fausse
qui n’est pas l’ironie, et qui, non plus que l’ir
élérats le tourmentent pour son héritage, et fabriquent en son nom un
faux
testament pendant qu’ils le croient à l’agonie. O
e, ainsi que son plus fameux roman, n’excitent guère que cette gaieté
fausse
et triste, qui est aussi éloignée du vrai comique
d écrivain national, aveugle par son excès la critique littéraire, et
fausse
les plus simples notions d’esthétique, au point q
’avoir écrit cette comédie. Ce spirituel farceur, en se moquant de la
fausse
science, n’a pas rendu un assez humble hommage à
urs qui savent Pour toute leur science, Du
faux
avec le vrai faire la différence96, le poète, mê
rales sur les rapports de la morale et de la comédie sont entièrement
fausses
. Le secret du poète comique pour empêcher que nos
sont les Nérine et les Sbrigani, quand ils ne se vantent pas trop des
faux
contrats qu’ils ont signés et des personnes qu’il
d reçu froidement par le public. — Douzième leçon. Cette anecdote est
fausse
. Nous citons M. Taschereau, « Ce petit trait d’hi
deux jeunes amants, Isabelle et Acante, sont un peu brouillés par de
faux
rapports de valets que la Mère coquette a gagnés.
ligée, prosaïque, incorrecte ; il y a même des fautes de mesure et de
fausses
rimes, qui font voir que l’auteur, devenu poète p
tous si bien traités. La comtesse est même à peu près inutile, et le
faux
marquis est un rôle outré, et quelquefois un peu
L’intrigue est peu de chose : le dénouement ne consiste que dans une
fausse
lettre, moyen usé depuis les Femmes savantes; et
r joueur, ta Noce interrompue, la Joueuse, la Malade sans maladie, le
Faux
honnête homme, le jaloux honteux, tombèrent dans
amp; ne consent à l’épouser, que lorsqu’Ariste déclare avoir donné de
fausses
nouvelles pour éprouver Trissotin. Philaminte, in
Carlin entreprend de le rompre, & y réussit par le secours d’une
fausse
nouvelle qu’il vient apporter : il annonce que l’
s, & donne sa fille au Chevalier. Dans ces deux dénouements une
fausse
nouvelle fait rompre un mariage mal assorti pour
énouements. Nous dirons donc en passant seulement que dans Moliere la
fausse
nouvelle est apportée par un homme qui tient à l’
r concevoir le plan de cet ouvrage, et l’exécuter dans un temps ou le
faux
zèle était si puissant, et savait si bien prendre
es. Molière, qui avait un talent trop vrai pour réussir dans un genre
faux
, apprit depuis à ses détracteurs, quand il fit le
propre à la comédie que ces sortes de personnages, en qui un principe
faux
est devenu un travers d’esprit habituel, et qui s
s, n’est-il pas très-possible qu’on leur ait montré l’affaire sous un
faux
jour, que votre rapporteur n’ait pas fait assez a
s, ni même les femmes; car apparemment elles ne sont pas toutes aussi
fausses
que votre Célimène, et vous-même estimez beaucoup
est dans le reste de la pièce, n’est-il pas trop souvent réalisé? La
fausse
tendresse d’une belle-mère qui caresse un mari qu
qui l’avarice de ses parents refuse l’honnête nécessaire ! Tel est le
faux
calcul des passions : on croit épargner sur des d
êtement d’Orgon pour Tartufe, les simagrées de dévotion et de zèle du
faux
dévot, le caractère tranquille et réservé d’Elmir
mer un travers très-commun. La distinction entre la vraie piété et la
fausse
dévotion, si solidement établie par Cléante, est
res, et tirez sur moi vos épées. Après avoir dit ces paroles avec une
fausse
douceur, il s’alla jeter, avec un zèle encore plu
es avec une fausse douceur, il s’alla jeter, avec un zèle encore plus
faux
, aux pieds de son ennemi, et les lui baisant, il
d’être Turqueta. Scapin s’y méprend dans l’obscurité, veut emmener la
fausse
esclave, qui le rosse, & lui promet de le rég
maître du premier cabaret en paysan, & fait dire à Licipe par le
faux
rustre que son pere est mort subitement. Licipe q
de donner Cléandre à sa fille, quand Cléandre lui-même rit au nez du
faux
oncle, & découvre la supercherie. Le mariage
té au dernier Tuteur comme un voyageur fameux. Il a confondu un autre
faux
voyageur qui prétendoit à la main de Julie. Géron
sages de nos jours nous distinguons les traits : Nous démasquons les
faux
, & respectons les vrais. Ressemblance dans
litandre sur Trissotin & ses écrits. Enfin Valere n’a-t-il pas la
fausse
philosophie de Trissotin ? N’a-t-il pas son avari
s révoltant que de faire rire de la ruse d’un fils qui fait argent du
faux
bruit de la mort paternelle, et qui, tout en larm
ur étranger que l’on mena chez vous ; lorsque vous fîtes galamment ce
faux
contrat qui ruina toute une famille, lorsque avec
nts, désintéressés ; ils ont un esprit qui touche au génie : cela est
faux
dans la réalité. Quoique l’homme soit un insondab
indrit ; les vrais amis s’éloignent discrètement pour faire place aux
faux
amants ; on finit par se perdre soi-même au milie
’est que par l’introduction de vertus impossibles dans des caractères
faux
, inacceptables à la scène parce qu’ils sont incon
évérité, Baptisant son chagrin du nom de piété, Dans sa charité
fausse
, où l’amour propre abonde, Croit que c’est aim
t pas et ne pas croire ce qu’on voit, où Douville a pris le sujet des
Fausses
Vérités. 22. Il Servo-padrone (le Maître-valet).
ernier lieu. VIII. — Page 337. Ce qu’on a dit relativement à La
Fausse
Prude reçoit quelque vraisemblance du caractère f
vieux alors, « presque sexagénaire ». S’il avait réellement, dans La
Fausse
Prude, occasionné par des allusions plus ou moins
qu’il connoissoit mieux qu’un autre le vrai & la belle nature, le
faux
& le ridicule. Voilà ce que dit Ménagea : J’é
arrogant. Ta Muse en jouant l’Hyppocrite, A redressé les
faux
dévots ; La Précieuse à tes bons mots, A re
é les faux dévots ; La Précieuse à tes bons mots, A reconnu son
faux
merite. L’homme ennemi du genre humain, L
rassemblés, était toujours accompagné du danger de répéter des choses
fausses
ou inexactes, et que je ne me suis jamais crû dis
acquise, entre l’antique pruderie et la coquetterie moderne, entre le
faux
savoir qui obscurcissait encore beaucoup d’esprit
st un outrage, où l’infidélité est un crime, et ce crime, suivant nos
fausses
idées, une espèce de déshonneur pour celui qui en
re, triomphant du vice armé de toutes ses ruses ? La peinture eût été
fausse
et la leçon donnée à contre-sens. Autant vaudrait
oïque ; et je ne sais si le peu de succès qu’obtint, dans ce genre si
faux
, ce génie si naturel, ne doit pas entrer pour que
i tombèrent eux-mêmes dans l’oubli. Cyrano, puisant à cette source de
fausses
notions de physique qu’il mêlait aux créations bu
naire y représenté le 28 mai 1660 ; c’est bien plutôt dans le comique
faux
et outré de Scarron46 On dirait qu’importune des
ne fait qu’attaquer la sincérité par des traditions qui peuvent être
fausses
et des suppositions qui peuvent être gratuites. I
nférer, que ceux-ci n’existent pas, et que ceux qui existent sont des
faux
. Il est possible que Françoise soit décédée hors
ne pouvaient raisonnablement exister, on ait imaginé de fabriquer un
faux
matériel, ayant pour objet une suppression d’état
riquer un faux matériel, ayant pour objet une suppression d’état ; un
faux
qui aurait eu pour auteurs ou complices sept pers
lices sept personnes, en comptant le prêtre, rédacteur de l’acte ; un
faux
qu’il aurait fallu répéter chaque fois que madame
s que madame Molière aurait contracté comme épouse ou comme mère ; un
faux
qui n’aurait pas atteint son but, puisqu’il n’aur
paraître Françoise, dont l’acte de naissance subsistait toujours ; un
faux
, enfin, dont la découverte facile aurait pu attir
que intérêt à l’avoir commise, comment imaginer qu’on ait fabriqué un
faux
pour détruire des droits qui n’existaient pas, et
e, mais qui est la plus rare de toutes, parce que la sotte vanité, le
faux
jugement et le mauvais goût conspirent à l’envi p
Molière, que, quand on n’aurait pas, d’ailleurs, que la plupart sont
faux
et controuvés, leur seule lecture suffirait pour
ir, sans discernement, transporté sur le papier toutes les bagatelles
fausses
ou vraies qu’il lui avait ouï conter, sans avoir
avec lesquels il les contait, il a fait, d’un seul coup, un des plus
faux
et des plus ennuyeux romans qui aient jamais paru
. Or, cet acte est mensonger en effet ; il contient deux déclarations
fausses
, et voici dans quelles circonstances il a été fai
s l’affaire des défenseurs de Madeleine Béjart ; aussi, sans nier les
faux
évidents contenus dans la déclaration de sa mère,
uelques mois. Dans quelle intention, du reste, auraient-ils commis un
faux
? Ce ne pouvait être pour sauvegarder leurs intér
accepter cette fonction qui l’associait directement à la fraude de la
fausse
maternité. Elle éclate, cette fausse maternité, d
it directement à la fraude de la fausse maternité. Elle éclate, cette
fausse
maternité, dans deux autres actes importants, le
rmande Béjart et le testament de Madeleine. Dans le premier, c’est la
fausse
mère, Marie Hervé, qui est censée doter la future
qu’un caractère purement moral. L’opinion générale, ajoutait-il, est
fausse
sur ce point comme sur beaucoup d’autres. J’avai
t : ʺJe le veux ! ʺ, le prélat courtisan, celui que Fénelon appelait
faux
et scandaleux, se souvint d’avoir lu dans Tartuff
articulier, se rapproche singulièrement de celle qu’elles ont dans la
fausse
inscription ; en revanche, elle s’éloigne notable
ère que de simples signatures. Il en déduit que je me suis inscrit en
faux
contre la quittance découverte à Montpellier en 1
cutable de Molière la quittance de Montpellier. 2° Je considère comme
fausses
les deux lignes qui auraient été apposées par Mol
tendait exclusivement (cela résulte d’un passage de La Bruyère) de la
fausse
dévotion et était juste le contraire de la piété.
me il a posé Cléante en face de Tartuffe, pour revendiquer, devant la
fausse
dévotion, les droits de la vraie piété. Mais ni l
», on pouvait dire que les mots de cette prédiction tombaient bien à
faux
, et qu’il était bien superflu de faire planer les
Molière est toujours limpide ; la vision chez ces auteurs est souvent
fausse
, elle fait souvent fausse route, elle est toujour
de ; la vision chez ces auteurs est souvent fausse, elle fait souvent
fausse
route, elle est toujours maladive ; chez Molière,
te ; elle est à peine esquissée. Mais, ces deux exceptées, je suis un
faux
frère pour ceux qui ont fait de ces types de femm
mour et du hasard, le mariage d’Araminte avec son intendant, dans Les
Fausses
Confidences. Voici la nuance que je veux exprimer
Je dois observer ici que ce rôle d’Arnolphe est presque toujours joué
faux
sur notre théâtre : on le représente en barbon. O
n lys, blanche et nette ; Mais s’il faut qu’à l’honneur elle fasse un
faux
bond, Elle deviendra lors noire comme un charbon
holiques, pourvu que ce fussent des laïques, et signifiait simplement
faux
dévot, ou dévot intéressé. Je ne le prends dans a
r ma pensée, je veux définir ce mot : j’y comprends non seulement les
faux
dévots et les hypocrites, non seulement les dévot
tier et marchandise, Et veulent acheter crédit et dignités Au prix de
faux
clins d’yeux et d’élans affectés ; Ces gens, dis-
uer à un caractère isolé ; et, là, il dit à la dévotion intrigante et
fausse
, « tu t’appelles légion ; tu t’appelles cabale !
est pas pourtant que Dom Juan soit un hypocrite véritable ; c’est une
fausse
figure d’hypocrite, c’est-à-dire une inattendue e
es encore ; toutefois cette vue, en un sens, n’est pas exacte. Il est
faux
que, comme le dit le prince de Conti, il n’y ait
l tout un monde ; Dom Juan contient une conception complète, vraie ou
fausse
, de l’univers et d’un état social, comme le Candi
ction contraire ; l’impiété est devenue une mode comme l’avait été la
fausse
dévotion, elle est devenue un vice social, partic
et il l’a conçue comme le pendant et la conséquence nécessaire de la
fausse
dévotion, il a conçu Dom Juan comme le pendant de
emps et l’époque qui a précédé Molière une opposition qui deviendrait
fausse
si je la faisais trop absolue. Je ne crois pas, b
r tige. Comme il était difficile de savoir si la chose était vraie ou
fausse
, je ne m’en suis pas autrement inquiété. ALEXANDR
e la science des médecins, et la sincérité des prêtres d’une religion
fausse
. Elles seules savent ce qu’il faudrait savoir pou
ur résoudre le problème ; mais, depuis trois mille ans, ni prêtre des
faux
dieux, ni médecin, ni femme n’a laissé échapper u
nstallation de Valère, son amant, dans la maison de son père, sous un
faux
nom, et sous un masque d’intendant. 7. La Rochef
r la seule raison qu’il ne va pas chez elle, & qu’il dédaigne son
faux
savoir, autant que sa maison de campagne, & s
it opposés par l’extérieur, puisqu’ils cachoient leur avarice sous un
faux
air de magnificence, qui, contrastant toujours av
nt que sa fille en a besoin. La malade paroît. Le Médecin ordonne aux
faux
apothicaire de lui tâter le pouls, & d’aller
n derriere le dos pour recevoir de l’argent, & l’enlevement de la
fausse
malade ; mais la vengeance de la femme, & l’i
du théâtre. Le grand mérite de Molière, c’est qu’il a toujours haï le
faux
et qu’il l’a poursuivi sous toutes les formes. Da
a pris possession de lui-même, il a commencé cette croisade contre le
faux
, en se moquant du faux bel esprit des précieuses
i-même, il a commencé cette croisade contre le faux, en se moquant du
faux
bel esprit des précieuses ; il a raillé la fausse
aux, en se moquant du faux bel esprit des précieuses ; il a raillé la
fausse
science des médecins, la fausse logique des philo
sprit des précieuses ; il a raillé la fausse science des médecins, la
fausse
logique des philosophes, la fausse érudition des
la fausse science des médecins, la fausse logique des philosophes, la
fausse
érudition des savants, les affectations des femme
uve à propos de cette réplique de Mascarille : « Ah ! je m’inscris en
faux
contre vos paroles. La renommée accuse juste, en
mailles. Rien de plus plaisant que la façon dont il joue son rôle de
faux
Arménien. Il lui donne l’air d’un homme frappé, a
n grotesque ! C’est un homme qui souffre horriblement de la situation
fausse
où il s’est mis. Elle est navrante autant que rid
Onuphre. À quoi se prend-il en effet dans le Tartuffe de Molière ? Un
faux
dévot, dit-il, ne joue pas à la ligne directe ; i
bêche Armande, sa sœur, et Trissotin, leur ami, se font une idée très
fausse
. Mais c’est un bourgeois riche et instruit ; c’es
s nombre de preuves du haut prix qu’atteignait la porcelaine vraie ou
fausse
: de Chine, du Japon ou de Hollande. Il n’y en av
ral, me donne la sensation d’un cuistre de collège, et non celle d’un
faux
bel esprit, très insinuant, très retors, qui doit
r le dos de l’acteur chargé du rôle, est radicalement et ridiculement
fausse
. Il a peint, sous ce nom, le faux bel esprit intr
est radicalement et ridiculement fausse. Il a peint, sous ce nom, le
faux
bel esprit intrigant et maniéré. Je demanderai à
t dans le caractère des personnages. Car en voilà assez de cette idée
fausse
de jouer tragiquement L’Avare. C’est une mauvaise
choses. Mlle Dinah Félix répond cela d’un ton doucereux et qui sonne
faux
; elle a l’air de dire au public : « Je suis enco
est pas. Cette jeune et aimable comédienne perd, à une interprétation
fausse
, infiniment d’esprit, de talent et de grâce. Je n
5 juillet 1875. Regnard « Le Joueur » Le Joueur est un
faux
chef-d’œuvre, c’est un simple vaudeville qui a ét
tes, et s’applaudit du bon tour qu’on a joué à la dupe ; il commet un
faux
en écriture publique ; et n’en est que plus gaill
rent tirer grand honneur et tous deux se laissent prendre à cette vue
fausse
, tous deux s’entendent pour négliger la vérité ar
ojet de mariage de Géronte avec Isabelle, qui jette le public sur une
fausse
piste. Même la véritable action, dont la scène du
t ils exprimaient les passions. Elle est bien maniérée, elle est bien
fausse
, cette mère qui, pour devenir la confidente de sa
chefs-d’œuvre d’un esprit ingénieux et d’une imagination tendre. Les
Fausses
Confidences, qu’est-ce autre chose que le roman d
erveuse ; leurs débats sont souvent violents et tristes. Le roman des
Fausses
Confidences se joue au contraire dans le pays lum
d’un bateau sur une rivière tranquille. « Marton, dit l’Araminte des
Fausses
Confidences, quel est donc ce jeune homme qui vie
a place ! » dit la Sylvia du Jeu de l’amour et du hasard comparant le
faux
Bourguignon et le faux Dorante. De ce premier mot
ia du Jeu de l’amour et du hasard comparant le faux Bourguignon et le
faux
Dorante. De ce premier mot à celui qui termine la
and le procureur Rémy s’emportant contre la vieille marquise dans Les
Fausses
Confidences, lui dit brutalement qu’un homme en v
utière, le cœur sur la main, un bon petit cœur de femme ! Et dans Les
Fausses
Confidences, il n’y aurait qu’un mot pour qualifi
and public ; c’est que Le Jeu de l’amour et du hasard, Le Legs et Les
Fausses
Confidences se sont joués chez nous dans des théâ
que Marivaux l’eût souhaitée. Cette tradition exige que Le Jeu et Les
Fausses
Confidences soient rendus avec beaucoup de finess
aucune place. Comparez le texte des éditions originales du Jeu et des
Fausses
Confidences avec celui que l’on récite encore auj
es plus ingénieux moralistes de ce temps. 28 décembre 1878. « Les
Fausses
Confidences » Oui, c’est un plaisir de voir L
« Les Fausses Confidences » Oui, c’est un plaisir de voir Les
Fausses
Confidences, et c’est aussi un plaisir d’en parle
s, vous qui l’avez vue, allez voir jouer par une autre comédienne Les
Fausses
Confidences ou Le Jeu de l’amour et du hasard. Au
raminte, et Théophile Gautier écrit le lendemain : « On a repris Les
Fausses
Confidences qu’on n’avait pas jouées depuis la mo
ire. Remarquez bien que la scène est inutile ; il y a mieux, elle est
fausse
, et l’on pourrait même dire absurde. Figaro a tou
e fait rien. Le public le croit sur parole et se laisse prendre à ces
faux
semblants d’activité incessante. Et comme, au fon
ute supériorité, quelle qu’elle soit, fût-ce dans un genre éminemment
faux
, si elle est arrivée à ce point de perfection où
le : « Je sais, goddam ! » La tirade n’est pas en situation, elle est
fausse
en soi, puisqu’il est bien connu maintenant que l
uvreté de rimes, et dont le clinquant paraît aujourd’hui horriblement
faux
et passé. Le vers de Piron a la sonorité du bronz
ns cette demi-teinte de raillerie aimable, il ne faudrait qu’un geste
faux
ou un mot brusque pour que le personnage, qui est
s toutes ces horreurs que commence une scene plaisante, amenée par le
faux
nom qu’Ulysse s’est donné : en voici une partie.
de comédie, parceque c’est du personnage qu’ils jouent, & non du
faux
nom, que naissent les situations & les plaisa
érité ; Laissez là ce maintien, ce langage affecté ; Laissez ce style
faux
dont le bon sens murmure, Car ce n’est pas ainsi
ais j’entends ce bon ton… là… ce ton d’aujourd’hui, Qui n’aime que le
faux
, du moins je le soupçonne : L’ennui, c’est… Mariv
énie en toutes choses, régnait, au sujet de la femme, je ne sais quel
faux
goût, qui fut cause que ni le sublime Corneille n
é de son immortelle parure de grâce tout ce qu’on y joignait alors de
faux
et d’emprunté ; d’avoir dit et montré ce qu’elle
9. La Comtesse d’Escarbagnas, sc. III-VI,, VIII, X. 300. Là du
faux
bel esprit se tiennent les bureaux ; Là, tous
récieuses, et annoncer d’avance sa dispersion totale. En effet, si le
faux
bel esprit ne fut pas anéanti du coup que lui ava
un peu honteuse de s’être oubliée jusqu’à ce point. En ce moment, un
faux
rapport lui persuade que Rodrigue est son frère.
voir abandonné, et en s’essayant, contre le gré de son génie, dans le
faux
genre de la tragi-comédie. Il rentre, par L’École
i commun, qu’il eût à démentir un peu plus sérieusement cette opinion
fausse
et ridicule, s’il ne voulait que Molière lui-même
, des encouragements à la vraie nouveauté, des préservatifs contre la
fausse
et stérile hardiesse, et toute une étude d’imagin
prenez-le sur vos épaules ; pour le mensonge qu’il a commis, pour les
faux
serments qu’il a faits, nous le forcerons à compt
médie italienne ce qu’elle était déjà dans nos fabliaux, c’est-à-dire
fausse
dévote et béguine. Elle est nommée Buona Pizzoche
que ce rôle représentât. Voici d’autres exemples fort remarquables de
fausses
applications, dans Les Femmes savantes : Charpent
clefs des originaux auxquels ils ont jugé à propos de les appliquer.
Fausses
clefs, ajoute l’auteur, aussi inutiles au lecteur
Je crois qu’il faut l’entendre dans le sens de médecin improvisé. Les
faux
soldats, hommes que l’on engageait pour un jour a
ant, comme plus tard celui du Médecin malgré lui, est un figurant, un
faux
docteur, un médecin improvisé pour la circonstanc
l, c’est-à-dire une pièce à travestissements burlesques : Sganarelle,
faux
médecin est surpris par le père de famille sans h
i est le mettre en danger et le punir de sa sagesse. D’abord cela est
faux
et je crois que l’on n’a jamais vu, sauf dans les
e épris d’une autre beauté ; et cela pourrait très bien s’appeler les
Fausses
confidences. Cette pièce, malgré certaines tâches
e prince de Condé et tout aussitôt attaquée violemment par les dévots
faux
ou vrais. Molière n’osa pas la jouer sur son théâ
e. » — « O ciel, pardonnez-lui comme je lui pardonne. » — « Il est de
faux
dévots comme il est de faux braves. » — « Le pauv
ui comme je lui pardonne. » — « Il est de faux dévots comme il est de
faux
braves. » — « Le pauvre homme ! » C’est la marque
ontrer les mauvais auteurs sous le rôle de coureurs de dots est assez
faux
: les auteurs de ce temps, petits ou grands, ne v
nd la pesanteur : Elle sait secourir, par le temps qu’elle donne, Les
faux
pas que peut faire un pinceau qui tâtonne ; Et su
que ce n’est pas vrai, car s’il les avait attaqués la théorie serait
fausse
et l’on sent bien que ce n’est pas possible. Ce q
rez pas à sortir de votre classe, vous seriez ridicule ; ne soyez pas
faux
, vous seriez ridicule, mais ne soyez pas franc no
pas franc non plus ; il y a autant de ridicule à être franc qu’à être
faux
. Dans Molière, le critérium de la morale est le r
t de plaire à des esprits corrompus, ou sa morale porte au mai, ou je
faux
bien qu’elle prêche est plus dangereux que le mal
s d’yeux pour personne ? La belle chose que de vouloir se piquer d’un
faux
honneur d’être fidèle, de s’ensevelir pour toujou
précautions pour que le spectateur ne s’étonnât pas de voir Don Juan
faux
dévot au dernier acte et l’on peut considérer cet
it de ces personnes avec lui-même et où il trouve son compte. » Trait
faux
ou douteux ; Onuphre aurait donc une certaine sin
l ne servirait qu’à le rendre très ridicule. » Il y a du vrai et du
faux
ici. Du vrai : j’ai fait remarquer moi-même que,
st pas dévot, mais il veut être cru tel, et, par une parfaite quoique
fausse
imitation de la piété, ménager sourdement ses int
i bête qu’Armande et Bélise quand il s’agit d’admirer les sottises du
faux
bel esprit qui exploite son travers. Ce qui la di
t le personnage un qui est le vrai, encore que par définition il soit
faux
. C’est que L’art est faux lui-même et qu’à vouloi
le vrai, encore que par définition il soit faux. C’est que L’art est
faux
lui-même et qu’à vouloir rivaliser de compréhensi
évolutionnaire de l’esprit classique, théorie, du reste, que je crois
fausse
. Encore est-il que l’esprit classique a des tenda
qu’il est ce qu’il est, il a donné à ses deux filles pour marâtre une
fausse
infirmière qui les dépouille et qui, ou peu s’en
ncontre le fond de notre cœur dans leurs discours se montre. Or c’est
faux
: les « mots de nature », comme disent les dramat
e l’hypocrisie, supprime la politesse et la civilisation. Donc il est
faux
. Il n’est pas tout à fait feux parce que même dan
cela tout seul ! » Le mot de nature échappe quelquefois ; ce qui est
faux
, c’est qu’il échappe toujours, C’est ce qu’il fai
rence avec la vérité, Estimer le fantôme autant que la personne Et la
fausse
monnaie à l’égal de la bonne ? […] Je ne suis poi
pas tout retiré. Mais, en un mot, je sais, pour toute ma science, Du
faux
avec le vrai faire la différence » Et comme je ne
métier et marchandise Et veulent acheter crédit et dignités A prix de
faux
clins d’yeux et d’élans affectés, Ces gens, dis-j
l’oreille et qu’elle n’a que la sensation de vers boiteux ou de vers
faux
. Tant y a qu’il s’initiait ainsi et en recourant
que tout ce qui n’est pas vers est prose. D’abord je crois que c’est
faux
et à coup sûr ce n’est pas lui qui le pouvait dir
pas fait un vrai dévot, preuve de plus que Tartuffe n’en était pas un
faux
: mais simplement un honnête homme, l’honnête hom
irée par Condé et dont celui-ci a fait peut-être le vers : Il est de
faux
dévots ainsi que de faux braves ; et sans le fai
lui-ci a fait peut-être le vers : Il est de faux dévots ainsi que de
faux
braves ; et sans le faire un vrai dévot lui-même
uffe à l’oreille fleurie que nous ont présenté les premiers actes. Le
faux
dénouement, toutefois, garde encore une allure co
sur ses terres ? Et par excessifs, j’entends les dévots, non pas les
faux
, les vrais aussi. On a joué récemment la Dévote.
i se croit sacré. Et c’est pourquoi, dans ce pays de France où depuis
Faux
semblant et Renard, jusqu’à Macette et jusqu’à Ba
dans l’imitation chargée du jeu de ces acteurs, on découvroit le ton
faux
& outré de leur déclamation chantante. Si les
mpense aussi juste que flateuse pour Moliere, les allusions vrayes ou
fausses
qui pouvoient avoir quelque chose de mystérieux,
t, & ajoûta,32 qu’il ne trouvoit rien à dire à cette comédie. Les
faux
dévots profitérent de cette défense, pour souleve
scours du vertueux Cléante, des armes pour combattre les raisonnemens
faux
& spécieux de l’hypocrisie.* Ce n’est pas se
du palais royal, le 11 mars 1672. Il a voulu y peindre le ridicule du
faux
bel-esprit & de l’érudition pédantesque. Un s
moires les traditions populaires, toujours incertaines, & souvent
fausses
, ni les faits étrangers ou peu intéressans, que l
it pour mort7 ? Je ne reconnais plus là un menteur, mais un reste du
faux
brave, du fier-à-bras de la farce, de ce matamore
r fait pas l’honneur de se fâcher en traçant leurs portraits. Pour le
faux
dévot, on n’en rit pas un moment ; Molière en a p
ce, le plus odieux de tous, parce qu’il sert de couverture à tous. Le
faux
dévot a toute la perversité des autres hommes, pl
ncère peut donner à de malhonnêtes gens l’idée de s’accréditer par la
fausse
piété, savent à quels signes on les reconnaît ; e
ens, et cette révolte involontaire d’un esprit droit contre un esprit
faux
; puis, à mesure que Philaminte élève la voix, sa
nseils d’une raison aimable et indulgente. Tout ce que Cléante dit du
faux
dévot, Alceste des méchants, Chrysale du bel espr
qui a fait un synonyme de plus dans notre langue, aux mots hypocrite,
faux
dévot, etc. « Et ton nom paraîtra dans la race f
able ; mais il pourra y placer encore toutes les craintes, toutes les
fausses
alarmes qui naissent dans la tête d’un soupçonneu
-fait opposés. Après avoir parlé des caracteres qu’on compose dans la
fausse
idée de doubler leur force, il seroit à propos, j
esse raisonnée de son héros, éleva les clameurs des hypocrites et des
faux
dévots. Elle fut supprimée à la deuxième représen
antages honorifiques ou pécuniaires, il s’établit des fabricateurs de
faux
titres, qui anoblissaient à vil prix ; et plusieu
s d’une fois, le gouvernement de Louis XIV fit faire la recherche des
faux
nobles et des faux généalogistes. Le gouvernement
uvernement de Louis XIV fit faire la recherche des faux nobles et des
faux
généalogistes. Le gouvernement n’eût peut-être pa
la réponse, qui ne peut être douteuse, doit servir de fondement à sa
fausse
argumentation. Dans la pièce ce dernier (le frip
vi la morale en séparant, dans les ouvrages de l’esprit, le bon or du
faux
186, et en frappant sans pitié les Scudéri, les C
(Notes historiques sur la vie de Molière, part. Il). C’est puéril et
faux
: Molière n’a pas plus nié la médecine que la rel
médecine que la religion ou la vertu : il a distingué la vraie de la
fausse
. Il a dit que de son temps « les ressorts de notr
avant tout à l’originalité, aux choses curieuses, et il aime mieux le
faux
que le commun. Dans ses Notes sur Molière, son in
ux yeux de ses parents une fille illégitime l’infamie de commettre un
faux
, et tous les dangers qui pouvaient en résulter po
e contre les médecins ; leur ignorance au dix-septième siècle. Il est
faux
que Molière ait fait prendre aux acteurs des masq
Gassendi leur enseigna la philosophie d’Épicure, « qui, bien qu’aussi
fausse
que les autres, a dit Voltaire, avait du moins pl
rité qui prouve que Molière a été avocat. » Il n’y a probablement de
faux
dans ce passage que la « double cascade », singul
s succès ; mais l’affectation dans laquelle elle avait été élevée, le
faux
esprit qu’on lui avait inspiré dès son enfance, l
; il fallait de l’esprit, non pas du meilleur, mais de celui qui est
faux
et où l’imagination a le plus de part. » Les usa
terre. Ce fut le 18 novembre 1659 que Molière livra cette attaque au
faux
goût. Outre qu’une pièce en un acte et en prose é
i sur le théâtre du Palais-Royal le vendredi 4 février 1661. Le genre
faux
de la pièce et le jeu de Molière déplacé dans le
aussi vindicative que sa devancière ; mais sa seule présence rendait
fausse
et la position de Molière et celle de son épouse.
. Malgré le soin que Molière avait eu d’attendre, le monarque lui fit
faux
bond les premières semaines. La rougeole l’avait
e mère, dans laquelle Molière tirait vengeance des criailleries de la
fausse
dévotion en faisant l’éloge de la vraie. Le 25 du
tes récriminations, fit ressortir ses gestes apprêtés, sa déclamation
fausse
et ses cris forcenés dans la tragédie. On pourrai
ieté au théâtre qu’en ordonnant des remèdes dans leur cabinet. Il est
faux
toutefois que Molière ait, comme on l’a prétendu,
as ajouté à cette première exagération des assertions trop évidemment
fausses
, en prétendant que la vanité était son seul mobil
es qui y avaient donné lieu. » Malgré tout ce qu’il y a d’évidemment
faux
dans ce récit et le soin manifeste qu’a pris l’an
rtante il est vrai, c’est ce titre même de Philinte de Molière, titre
faux
, injurieux envers Molière, puisqu’il est constant
un homme dont le goût, non moins pur que son âme, ne porta jamais de
faux
jugements que contre notre auteur. Fénelon, dans
vers ! Le dénouement du Misanthrope prouve qu’Alceste se berçait d’un
faux
espoir : les efforts de Molière ne furent pas moi
ait bien de l’adresse ou du bonheur de débiter avec tant de succès sa
fausse
monnaie, et de duper tout Paris avec de mauvaises
re, de même que ces serpents dont les piqûres mortelles répandent une
fausse
joie sur le visage de ceux qui en sont atteints…
uire à la religion que, sous prétexte de condamner l’hypocrisie ou la
fausse
dévotion, elle donne lieu d’en accuser indifférem
, essaya, dans son chapitre « De la mode », de tracer un caractère de
faux
dévot qui fut la contrepartie et la critique de c
ui compromit le sort de celle-ci ; mais l’allégation est complètement
fausse
. Une comédie en cinq actes et en prose n’était pa
le septième dimanche après Pâques, prétend que « comme la vraie et la
fausse
dévotion ont un grand nombre d’actions qui leur s
t la belle tirade de Cléante, le sage de la pièce, sur la vraie et la
fausse
dévotion, et ce reproche qu’un zèle pieux lui fai
parce qu’un fripon vous dupe avec audace Sous le pompeux éclat d’une
fausse
grimace, Vous voulez que partout on soit fait com
s seulement de la poix-résine, comment aurais-je de l’encens pour des
fausses
divinités, et comment, étant si fort brouillé ave
ue de Molière, sut se tirer avec beaucoup d’esprit et d’adresse de la
fausse
position où tout autre serait probablement demeur
es situations de ce roman dans un drame qui ne fut pas représenté, La
Fausse
Clélie. Thomas Corneille y fit aussi allusion dan
ellement. Les brillants marquis du Misanthrope doivent paraître aussi
faux
à des Allemands que les vers de Goethe et les nom
ée comme le principal mérite de Molière. Nous n’imiterons pas dans sa
fausse
bonne foi le critique de Nicolas, comme l’appelai
remarquer l’influence sur son siècle de cet écrivain qui renversa le
faux
goût avant les Satires ; posa les règles de la co
es Précieuses on doit jouer au Petit-Bourbon Ménage hypercritique, le
Faux
Savant et le Pédant coquet : Vivat ! Les comédien
se ; mais tous ses soins ont été inutiles. Valere. Que de rendre un
faux
témoignage ? Que dis-tu de ce bizarre fou ? Ergas
as loué ton ouvrage ? Pouvois-je plus faire pour toi Que de rendre un
faux
témoignage ? Il mourut à Nemours en 1676, âgé d
& les détails avec un canevas italien intitulé il Falso Bravo, le
Faux
Brave, ou bien il Punto d’honore, le Point d’honn
de Sganarelle, avec la différence que le héros François n’est pas un
faux
brave. Il avoue tout naturellement qu’il n’a pas
ique ; Tartuffe nous l’apprend. Les lettres étaient en crédit, car le
faux
savoir même était un moyen de fortune ; Les Femme
u distinguas l’imposteur de l’homme religieux ; tu saurais séparer le
faux
philosophe du véritable ami de la sagesse ; le no
x créés par le génie des poètes, dont on peut faire tous les jours de
fausses
applications ? Comment supprimer les gens qui ont
tier et marchandise, Et veulent acheter crédit et dignités Au prix de
faux
clins d’yeux et d’élans affectés ; Qui savent aju
modèles de l’éloquence judiciaire en France, car le pédantisme et la
fausse
grandeur gâtaient encore les plaidoyers d’Antoine
du bourgeois arrogant. Ta muse, en jouant l’hypocrite, A redressé les
faux
dévots. La précieuse à tes bons mots A reconnu so
redressé les faux dévots. La précieuse à tes bons mots A reconnu son
faux
mérite. L’homme ennemi du genre humain, Le campag
é, ne sont pas tant des qualités vicieuses ou criminelles que quelque
faux
goût, quelque sot entêtement, quelques affectatio
il souffroit impatiemment le courtisan empressé, flatteur, médisant,
faux
ami. Il prenoit plaisir à décharger sa mauvaise h
ent par ce nom certaines qualitez qui ne sont pas tant un crime qu’un
faux
goût ou qu’un sot entêtement. L’auteur du Journal
mpense aussi juste que flateuse pour Moliere, les allusions vrayes ou
fausses
qui pouvoient avoir quelque chose de mystérieux,
entends discourir, et je ne remarque dans tous leurs dis cours qu’une
fausse
capacité, ou, pour parler franchement, une vanité
ncue par les clameurs des dévots, des vrais dévots aussi bien que des
faux
dévots, comme dit La Bruyère ; tout le xviie siè
heure, payer ses dettes, rétablir son crédit, apaiser son père par un
faux
repentir, éloigner la justice humaine, qui ne peu
prendra jamais ce qui est simple et naïf. Cet homme est un hâbleur de
fausse
éloquence ; il ressemble à cette femme ambitieuse
e âme vide, un pauvre esprit, un fantôme, un mensonge, un copiste, un
faux
Shakespeare, un faux Schiller ! J’ai pitié de M.
esprit, un fantôme, un mensonge, un copiste, un faux Shakespeare, un
faux
Schiller ! J’ai pitié de M. Bulwer, mais il a fai
s, à cette insolence, par une bêtise. L’emphase appelle l’emphase, le
faux
appelle le faux. Dans la pièce de M. Bulwer, Loui
ence, par une bêtise. L’emphase appelle l’emphase, le faux appelle le
faux
. Dans la pièce de M. Bulwer, Louis XIV traite mad
itôt oubliées, cet homme n’a plus qu’une seule ruse à son service, le
faux
mariage. Quand il a dit à sa victime : Je vous ép
qui n’est pas un docteur, qui ne dispute avec personne, parce que le
faux
et le vrai, le juste et l’injuste, tout lui est é
tte suite de raisonnements, de proverbes, de choses vraies, de choses
fausses
, d’inductions naïves que Molière place dans la bo
son que cette pièce était écrite en prose. Molière laissa dissiper ce
faux
préjugé, et redonna ensuite son ouvrage, qui eut
sements. Depuis 1664, cette pièce avait été arrêtée par la brigue des
faux
dévots, et Molière avait éprouvé à son sujet tout
emière parodie en forme de comédie (de la tragédie d’Andromaque), des
Faux
Moscovites, du Courtisan parfait, du Baron d’Albi
ivent apprendre à ne pas déchirer sous main leurs meilleurs amis. Les
fausses
prudes doivent connaître que leurs grimaces ne se
Ta muse, en jouant l’hypocrite, A redressé les
faux
dévots : La précieuse à tes bons mots
: La précieuse à tes bons mots, A reconnu son
faux
mérite, L’homme ennemi du genre huma
s Mémoires les traditions populaires, toujours incertaines et souvent
fausses
, ni les faits étrangers ou peu intéressants, que
atesse, Qu’il charme tous les vrais dévots, Comme il fait enrager les
faux
. Et les caractères, au reste, (C’est une chose ma
nement, et ajouta2 qu’il ne trouvait rien à dire à cette comédie. Les
faux
dévots profitèrent de cette défense pour soulever
scours du vertueux Cléante des armes pour combattre les raisonnements
faux
et facétieux de l’hypocrisieb. « Ce n’est pas se
etc., p. 252 et suiv. a. Par exemple, voici une critique qui porte à
faux
. Harpagon est un homme riche, et qui passe pour t
esprit et homme du monde : son infortune alors ne provient que de son
faux
calcul, et elle en est la juste punition. Le rôle
ces auteurs jaloux et pédants qui cachent leur malin vouloir sous un
faux
air d’impartialité, et qui dénigrent, pour la plu
qu’un insipide réchauffé de toutes les critiques justes, exagérées et
fausses
qui avaient été faites de L’École des femmes, et
, il fait voir qu’ils ne pouvaient avoir raison, tant leur esprit est
faux
, bizarre, inconséquent et rempli d’absurdes préve
ses enfants, entend cette femme cupide se réjouir inhumainement à la
fausse
nouvelle de sa mort ; c’est ainsi qu’un petit bou
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