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1 (1697) Poquelin (Dictionnaire historique, 1re éd.) [graphies originales] pp. 870-873
t Comedien que pour être auprès d’une Comedienne dont il étoit devenu fort amoureux. Je laisse à deviner si l’on s’en est tû
ouveaux termes, & de nouvelles expressions : il lui échapoit même fort (D) souvent des barbarismes. Vous trouverez dans
st que Moliere ne mourut pas de cette façon : il eut le tems, quoique fort malade, d’achever son rôle. Voici ce qu’on conte
, jour de la quatriéme representation du Malade Imaginaire, il fut si fort travaillé de sa fluxion qu’il eut de la peine à j
ne maniere toute surprenante. Il y avoit long-temps qu’il se trouvoit fort incommodé, ce qu’on attribuoit au chagrin de son
nouvelle alors, & la derniere qu’il avoit composée, il se trouva fort mal avant que de commencer, & fut prest de s’
ne laissa pas pour cela de vouloir finir ; & comme la piece étoit fort avancée, il crut pouvoir aller jusqu’au bout sans
nt effrayé les spectateurs & ses camarades, on l’emporta chez lui fort promptement, où sa femme le suivit dans sa chambr
affligée, mais tout ce qu’on employa ne servit de rien : il mourut en fort peu d’heures, après avoit perdu tout son sang, qu
Estre l’imitateur dans une Comedie, Pour trop bien reüssir, y reüssit fort mal ; Car la Mort en estant ravie, Trouva si bell
Mr. Perrault s’est attiré beaucoup d’adversaires, pour s’être opposé fort vivement à ceux qui disent qu’il n’y a point aujo
gens de qualité, & que pour cette raison sa fille étoit d’un sang fort noble ; c’est aussi la seule chose que la pauvre
s un siecle où l’on trouvoit les esprits disposez à croire mal, & fort éloignez de juger des choses avec indulgence. Ell
e pour elle, à se repentir de l’avoir mise en cet état. Il s’empressa fort à la faire revenir, en la conjurant de considerer
trouver une si belle occasion de s’en separer, lui fit prendre un ton fort haut, lui disant qu’elle voyoit bien par qui ces
t plus d’habitude ensemble. Cependant ce ne fut pas sans se faire une fort grande violence, que Moliere resolut de vivre ave
eut quelque honte de se sentir si peu de constance pour un malheur si fort à la mode, resista autant qu’il pût ; mais comme
2 (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790
t Comédien que pour être auprès d’une Comédienne dont il étoit devenu fort amoureux. Je laisse à deviner si l’on s’en est tû
aux termes, & de nouvelles expressions (D) : il lui échapoit même fort souvent des barbarismes (E). Vous trouverez dans
iere la troupe de Comédiens dont il avoit été le Chef (I) : cela peut fort servir à faire connoître le mérite de cet Acteur.
st que Moliere ne mourut pas de cette façon : il eut le tems, quoique fort malade, d’achever son rôle. Voici ce qu’on conte
, jour de la quatriéme représentation du Malade Imaginaire, il fut si fort travaillé de sa fluxion qu’il eut de la peine à j
ne maniere toute surprenante. Il y avoit long-temps qu’il se trouvoit fort incommodé, ce qu’on attribuoit au chagrin de son
nouvelle alors, & la derniere qu’il avoit composée, il se trouva fort mal avant que de commencer, & fut prest de s’
ne laissa pas pour cela de vouloir finir ; & comme la piece étoit fort avancée, il crut pouvoir aller jusqu’au bout sans
nt effrayé les spectateurs & ses camarades, on l’emporta chez lui fort promptement, où sa femme le suivit dans sa chambr
affligée, mais tout ce qu’on employa ne servit de rien : il mourut en fort peu d’heures, après avoit perdu tout son sang, qu
Estre l’imitateur dans une Comedie, Pour trop bien reüssir, y reüssit fort mal ; Car la Mort en estant ravie, Trouva si bell
Mr. Perrault s’est attiré beaucoup d’Adversaires, pour s’être opposé fort vivement à ceux qui disent qu’il n’y a point aujo
gens de qualité, & que pour cette raison sa fille étoit d’un sang fort noble ; c’est aussi la seule chose que la pauvre
s un siecle où l’on trouvoit les esprits disposez à croire mal, & fort éloignez de juger des choses avec indulgence 11.
e pour elle, à se repentir de l’avoir mise en cet état. Il s’empressa fort à la faire revenir, en la conjurant de considerer
trouver une si belle occasion de s’en separer, lui fit prendre un ton fort haut, lui disant qu’elle voyoit bien par qui ces
t plus d’habitude ensemble. Cependant ce ne fut pas sans se faire une fort grande violence, que Moliere resolut de vivre ave
eut quelque honte de se sentir si peu de constance pour un malheur si fort à la mode, resista autant qu’il pût ; mais comme
nunquam magis quam hodierno die intellexi. Mille res inciderunt, cum forte de Platone loqueremur, quæ nomina desiderarent, n
à Lion, & en Languedoc. Elle avoit passé avec raison pour la plus forte de la Campagne. Les deux freres Bejar, & du P
3 (1765) [Anecdotes et remarques sur Molière] (Récréations littéraires) [graphies originales] pp. 1-26
je viens de parler, de la Satyre IX du premier livre d’Horace ; Ibam forte via sacra, &c ; mais il imagina un motif, une
e forcé. Ce Seigneur pendant son séjour à la Cour d’Angleterre, avoit fort aimé Mlle. Hamilton : leurs amours même avoient f
ussi belle Piece que celle-là, en cinq actes & dont les vers sont fort beaux, eût été faire en aussi peu de temps ; il m
cun intérêt de déguiser la verité. Nota. Ce discours d’Angelo est si fort éloigné de la vraisemblance, que ce seroit abuser
qui regarde les mœurs & les caracteres des hommes. Il regrettoit fort qu’on eût perdu sa petite Comédie du Docteur Amou
t un peu blessé sur certaines matieres. XXVIII. Moliere étoit fort ami du célebre Avocat Fourcroi, homme très-rédout
avant la mort de Moliere, M. Despréaux alla le voir, & le trouva fort incommodé de sa toux, & faisant des efforts d
de Bourgogne. Il eut chez eux tout le succès possible : ce qui déplut fort à Moliere ; outre que Racine lui avoit débauché l
z M. le Duc de Montauzier, d’être plagiaire : ce qui donna lieu à une fort vive & & plaisante dispute. M. Roze soute
à la mémoire de son mari en lui réfusant la sépulture : mais elle fit fort mal sa cour en lui disant au Roi que si son mari
endu. Moliere se mit à rire de cette saillie, & l’employa ensuite fort à propos : (Acte II. Scene derniere.) Hors qu’u
nt. Macroton fut le nom qu’il donna à M. Guenaut, parce qu’il parloit fort lentement. Et enfin celui de Tomès, qui signifie
4 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. Des Comédies Allégoriques. » pp. 75-90
Dîner plus près que de six lieues sous peine d’être pendu. Souper est fort content de n’avoir été condamné qu’à cette puniti
t d’armes du Duc de Lorraine. Doublette, femme de Raoullet, Vigneron fort vieux, se plaint de ce que sa vigne demeure en fr
tre appellé Faire, qui tient tout ce qu’il a promis, ce qui satisfait fort Doublette. Son mari revient, la gronde beaucoup d
santé de Madame Hollande ? Frelingue. Chacun dit que son mal prend un fort mauvais cours. Goulemer. Comment ? Frelingue. Co
auver, la cure sera belle. . . . . . . . . . Marille. Chacun la tient fort mal. Badzin. Chacun la tient fort mal.Oui, je la
. . . . . Marille. Chacun la tient fort mal. Badzin. Chacun la tient fort mal.Oui, je la viens de voir. Marille. Elle doit
Qui lui fait rendre tout. Badzin. Qui lui fait rendre tout.Elle est fort violente : Entre-t-il pas dedans du salpêtre &
e danser Madame la Hollande. L’Anglois. Votre mal n’étant pas un mal fort ordinaire, Il vous faut un remede aussi hors du c
nde en général qu’on doit respecter toute espece de puissance, à plus forte raison celle dont on triomphe & qu’on opprime
nlent la grille, en chantant ensemble : Poussons, poussons, poussons fort ,  Mais poussons d’accord. Colin, valet chez Ros
5 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Monologues. » pp. 261-273
e qu’un dialogue continuel rendroit trop uniforme. Il est quelquefois fort agréable de voir un homme qui se livre tout entie
avant que d’être bien sûr de son plan général. « Il est quelquefois fort agréable de voir un homme se livrer tout entier,
t ce qu’il me faut. A vous, Monsieur Pasquin ! Monsieur, je vous suis fort obligé. Allons donc, point de façon, je suis votr
que sur elle. Mais d’où vient que Pamphile est si troublé ? Je crains fort ce que ce peut être. Je vais attendre ici, pour s
auront ensemble sera certainement plus longue que le monologue, & fort ennuyeuse indubitablement, puisqu’elle répétera a
r un seul mot dans la conversation. Elles sortent l’une après l’autre fort piquées comme de raison : il reste, ne s’apperçoi
un an avant sa mort, Qui promettoit beaucoup, & qu’il chérissoit fort . Enrique combattit & sur mer & sur terre,
compagnie. Otez le monologue du Babillard, le coup de pinceau le plus fort manquera à son portrait ; par conséquent le monol
e sa province l’honneur d’en présenter la feuille au Roi, se trouvoit fort embarrassé, & ne savoit trop comment & en
6 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125
s places et de grandes occasions de paraître ou de servir ; au reste, fort dépensier, et propre à faire un magnifique seigne
le comte de Grignan demeurait avec sa belle-mère, mais homme du monde fort dissipé, il n’était nulle part plus rarement que
mémoire, des satires de Boileau contre les deux premiers, et je suis fort rassuré sur leur compte par les éloges que Boilea
tionnaire de l’Académie. Il était plein d’érudition. Boileau trouvait fort bon que l’on vantât dans Chapelain, l’honneur, la
ntât ses écrits. Voltaire aussi le déclare mauvais poète, mais homme fort savant, et, ce qui est étonnant, bon critique. V
de Barillon, amoureux de madame Scarron, mais maltraité comme amant, fort estimé comme ami, n’était pas ce qu’il y avait de
si fait grand cas de la marquise de Sablé et de la comtesse de Maure, fort recherchées alors comme beaux esprits. Dans la pé
e, ne conserva des liaisons d’amitié qu’avec mesdames de Rambouillet, fort retirées elles-mêmes ; elle les réunit quelquefoi
l’’interrogeaient. Quand elle considérait un objet, elle en voyait le fort et le faible, et l’exprimait en des termes vils e
7 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Des aparté. » pp. 446-462
s que l’aparté a dans ce siecle : ils ont lu ce qu’ils disent dans de fort gros livres, & ils le répetent sans malice co
encore très sérieusement, que les Poëtes pourroient faire des aparté fort raisonnables si l’on écrivoit sur l’un des côtés
t-on faire de pareils raisonnements ? Si je n’avois pas d’armes assez fortes pour combattre les ennemis des aparté, je pourroi
pin, à Silvestre. Il a déja appris l’affaire, & elle lui tient si fort en tête, que tout seul il en parle haut. Argante,
écouvrir toute la fourberie ; il s’en apperçoit, & trouve un tour fort adroit pour se faire mettre au fait sans que la t
urprise de ce grand intérêt, & en demande la cause. Le Chevalier, fort embarrassé d’abord, sort d’embarras en mêlant à s
s. Les personnes désintéressées, qui sont dans la bonne foi, trouvent fort surprenant que quelqu’un à qui l’on dit des chose
pplaudissoit déja de son adresse, lorsque passant devant une boutique fort éclairée, le Marquis apperçoit derriere l’ombre d
venger elle-même ; lui dit, pour l’y engager, que le Comte a tenu de fort mauvais propos contre lui, & elle fait si bie
ens, qui soupiroient après la pomme de discorde. Il s’avance d’un air fort galant, & lui dit à haute voix, avec l’air le
8 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXI » pp. 338-354
écrivait d’Anvers, le 18 avril 1674100 : « Madame, notre voyage a été fort heureux, et le prince se porte aussi bien que la
ger, tous deux également inconnus, tous deux très fatigués, tous deux fort surpris de ne pas trouver ici vos ordres. Nous le
 avril 1674 : « Madame, le médecin visita hier le prince. Il parla de fort bon sens sur son incommodité, il est tel qu’on vo
de fort bon sens sur son incommodité, il est tel qu’on vous l’a dit : fort doux, simple, point charlatan. Cependant, je vous
s une lettre du 15 juin, à son frère : « La vie que l’on mène ici est fort dissipée, comme vous savez, et les jours y passen
mène ici est fort dissipée, comme vous savez, et les jours y passent fort vite. Tous mes petits princes y sont établis, et
maison du roi en la mariant à un vieux duc, assez malhonnête homme et fort gueux 102. « Ce mariage », dit-elle dans une lett
ises raisons et nous eûmes une conversation assez vive, mais pourtant fort honnête de part et d’autre. Ensuite j’allai à la
le cacher ; et qu’alors le comte de Vexin et le duc du Maine étaient fort malades. Cette dernière circonstance accrédite l’
9 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
même Cyrano étoit très-avide de savoir, & qu’il avoit une memoire fort heureuse, il profitoit de tout, & il se fit u
u dire la raison, même à ses meilleurs amis. aCe silence n’a rien de fort merveilleux : peut être que la Polyxene Roman qui
t Comedien que pour être auprès d’une Comedienne dont il étoit devenu fort amoureux. Je laisse, dit-il, à deviner si l’on s’
on mari, & quelques autres. Moliere en formant sa Troupe, lia une forte amitié avec la Béjart, qui avant qu’elle le connû
uis passable Auteur, si j’en crois la voix publique ; je puis être un fort mauvais Secretaire. Je divertis le Prince par les
te ; & Moliere eut lieu d’être satisfait du Public, qui applaudit fort à sa Piece. Elle* a perdu quelque chose de son pr
e grande qualité qu’il ne nomme point trouva le projet de ce Dialogue fort à son gré & non contente de le solliciter d’y
Tarte à la crême, il lui frota le visage contre ses boutons qui étant fort durs & fort tranchans lui mirent le visage en
, il lui frota le visage contre ses boutons qui étant fort durs & fort tranchans lui mirent le visage en sang. Le Roi qu
faire sans en rien dire à cette femme. Mais comme elle l’observoit de fort près, il ne put consommer son mariage pendant plu
gens de qualité & que pour cette raison sa fille étoit d’un sang fort noble. C’est aussi la seule chose que la pauvre f
n siécle, où l’on trouvoit les esprits disposez à croire le mal & fort éloignez de juger des choses avec indulgence. Cet
le pour elle à se repentir de l’avoir mise en cet état. Il s’empressa fort à la faire revenir, en la conjurant de considerer
trouver une si belle occasion de s’en separer, lui fit prendre un ton fort haut, lui disant qu’elle voioit bien que ces faus
it peu de confiance en leur savoir ; & il ne se servoit d’eux que fort rarement ; n’ayant, à ce que l’on dit, jamais été
es au petit Baron un équipage tout complet. Il fut tout étonné, & fort aise de se voir tout d’un coup si bien ajusté. Le
re même à ses spectacles, caressé de toute la Cour, il s’embarrassoit fort peu de plaire ou non à la Moliere : elle ne le ne
onne ne pût le reconnoître ; parce qu’il n’étoit pas habillé, quoique fort proprement, à la fantaisie d’un homme qui en fais
récaution pourtant, craignant de rappeller desagreablement à un homme fort riche l’idée d’un camarade fort gueux. Il est vra
rappeller desagreablement à un homme fort riche l’idée d’un camarade fort gueux. Il est vrai que nous avons joüé la Comedie
que nous avons joüé la Comedie ensemble, dit Moliere, & c’est un fort honnête homme ; je suis fâché que ses petites aff
Le Roi eut la bonté de lui permettre de revenir. Paris l’avoit trouvé fort à dire ; & son retour réjouït toute la Ville.
er ses défenses d’entrer à la Comedie sans payer. Moliere, qui aimoit fort la harangue, fut en faire une à la tête des Genda
point une prérogative que des personnes de leur caractere dûssent si fort ambitioner, jusqu’à répandre du sang pour se la c
itrine, avec un crachement de sang, dont il étoit resté incommodé, de forte qu’il fut obligé de se mettre au lait pour se rac
l avoit pourtant un appartement chez Moliere à Hauteüil, où il alloit fort souvent ; mais c’étoit plus pour se réjoüir, que
de, nous irons nous jetter la tête devant dans la riviere. J’approuve fort ses raisons, dit N... & il n’y a pas le petit
son carrosse jusqu’au bout de la prairie : Et là vous lui demanderez fort honnêtement la permission d’y rentrer : je suis s
lisoit que jusqu’au quatriéme Acte ; de sorte que tout le monde étoit fort embarrassé comment il tireroit Orgon de dessous l
en restoit ; mais après sa mort on l’a rimprimée. M. de ** qui aimoit fort à voir la Moliere, vint souper chez elle le même
fait aller la grande. *Une personne qui est aujourd’hui dans un âge fort avancé m’a appris que le Medecin malgré lui n’éto
farce de Moliere, & on l’y reconnoît par tout, quoi qu’il y soit fort au-dessous de lui-même. †Les Hypocrites avoient
perduës pour lui faire une lecture. L’homme en question se trouva si fort honoré de ce compliment, que toutes affaires cess
rès cela cette Piece fut joüée de suite, & qu’elle a toûjours été fort applaudie toutes les fois qu’elle a paru ; &
possedé : Champmêlé crut qu’il tomboit de quelque mal, & il étoit fort embarrassé. Mais Moliere, qui s’apperçut de son é
rmer un parti. Aparemment, dit Baron, que cette conversation ennuyoit fort , ces gens-là vous ont fait prendre du Pouss avant
qu’on le mit à terre. Il les remercia gracieusement, & applaudit fort à leur profond savoir sans interesser son merite.
urd’hui, vous me loüerez quand je serai mort. Mais vous qui faites si fort l’habile homme, & qui passez, à cause de vôtr
ë ; on parleroit encore plus de moi. Ecoutez, ajoûta-t-il, je tranche fort avec N.... mettez-nous ensemble, cela fera une bo
sitions necessaires pour le Theâtre, il n’avoit point de passion plus forte que celle de s’y attacher ; qu’il venoit le prier
re ; & en fit un divertissement au goût du Peuple, qui se réjouït fort à cette Piece, laquelle fut joüée à Chambord au m
re sur ce chapitre, & eut pour réponse qu’il n’y avoit rien-là de fort admirable pour un homme qui avoit vule Levant ; &
xtravagante Peinture des ceremonies de sa Nation, en fit une critique fort moderée : il trouva à redire, que l’on donnât la
e ne furent qu’exclamations. Et peu s’en fallut qu’ils ne trouvassent fort mauvais que le Misanthrope fît voir que ce Sonnet
si content lui-même qu’en plusieurs endroits de ses Oeuvres il repete fort souvent ces mots, j’ai dit dans mon Eglogue, inti
des vers pour le Roi representant Neptune & le Soleil d’un style fort ressemblant à celui de Bensserade, un peu outré à
tte piece lui auroit fait honneur ; Baron lui répondit qu’il en étoit fort aise, pour n’avoir point affaire à un mal-honnête
a deja dit qu’il avoit contracté peu à peu une toux qui l’incommodoit fort & qui ayant été long-tems negligée étoit enfi
. jour de la quatriéme representation du Malade Imaginaire, il fut si fort travaillé de sa fluxion qu’il eut de la peine à j
avoit. Eh ! non, dit-il, les bouillons de ma femme sont de vraye eau forte pour moi ; vous savez tous les ingrediens qu’elle
ui me reste de vie. Un instant après il lui prit une toux extrêmement forte , & après avoir craché il demanda de la lumier
esté, sans cependant negliger l’estime du Public, à laquelle il étoit fort sensible. Il étoit ferme dans son amitié, & i
i qu’il s’étoit toûjours pratiqué. Cette Troupe est si nombreuse, que fort souvent en même jour il y a Comedie à la Cour &am
xion sur la necessité où étoit l’Auteur de faire subsister une Troupe fort nombreuse. Il faloit menager un peuple qui apport
compensées par de si grandes beautez. Moliere ne rimoit pas toûjours fort richement. On voit au commencement du Prologue d’
10 (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44
ce qui est établi. C’est dommage que l’Auteur en question se soit si fort écarté de la voie commune dans le choix de ses te
e tout ce qui doit nous toucher, ce sont ses Ouvrages ; et je me mets fort peu en peine de ce qu’il a fait dans son domestiq
levés puissent les savoir. Si on le pressait de les donner, il serait fort embarrassé, sur ma parole ; car je n’en comptais
rdent les commencements de Baron, m’ennuie à la mort. Je m’embarrasse fort peu qu’il ait eu du bien et des Tuteurs, et qu’il
Cette personne dont Molière fait un si indigne jugement, s’est rendue fort recommandable par son mérite dans les Affaires, e
le n’a qu’une voix. La conversation de Molière avec Bernier me paraît fort plate ; et Baron, qui est le cheval de bataille d
ate ; et Baron, qui est le cheval de bataille de l’Auteur, m’y semble fort mal amené, et y faire un personnage impertinent.
alents pour la Comédie détermineraient son conseil de ce côté-là, fut fort étonné de le trouver opposé à sa passion. De sort
imé faire un Livre plus court, et ne point mentir ; et moi, je serais fort aise qu’il eût inventé de bonnes choses pour me d
un volume aussi gros que son Livre, et qui aurait été rempli de faits fort curieux, qu’il sait sans doute ; car pour être my
11 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
vais : ce sonnet d’ailleurs est fait avec tant d’art, il ressemble si fort à ce qu’on appelle de l’esprit, il réussirait tan
répété si souvent. J’ai vu depuis précisément la même scène, et plus forte encore, et j’ai compris que, lorsqu’on peignait d
D. Garde de Navarre, espèce de tragicomédie, mauvais genre qui était fort à la mode, et qu’il eut la faiblesse d’essayer, p
 : la conduite n’en est pas si régulière, mais le comique en est plus fort . L’auteur a indiqué lui-même le défaut le plus se
e ; il tient à peu près les mêmes propos qu’Arnolphe, et une femme de fort bon sens les combat à peu près par les mêmes moti
ais mieux, dit le gentilhomme espagnol, une femme laide et qui serait fort sotte, qu’une fort belle qui aurait de l’esprit.
entilhomme espagnol, une femme laide et qui serait fort sotte, qu’une fort belle qui aurait de l’esprit. Et, dans l’École de
otre marotte ! Arnolphe répond : Tant, que j’aimerais mieux une laide fort sotte Qu’une femme fort belle avec beaucoup d’esp
répond : Tant, que j’aimerais mieux une laide fort sotte Qu’une femme fort belle avec beaucoup d’esprit. Rien n’est plus pr
our le secourir, j’aurais tout accordé. Ce dernier trait est le plus fort de vérité et de morale; car, quoiqu’elle dise la
es gens d’autour d’une maison. Le pauvre Alain ne doit pas être bien fort sur les définitions morales ; cependant la jalous
pas mal trouvé pour Alain, et fort bien exprimé à sa manière. Je suis fort loin de vouloir insister sur tous les mots remarq
Qu’il croîtrait pour cela? Assurément tout autre que lui trouverait fort simple ce qui lui paraît si extraordinaire, et c’
un des personnages de la Critique de l’École des Femmes, petite pièce fort jolie, qu’il composa pour répondre à ses censeurs
eries. Il leur associa un M. Lisidor, auteur jaloux, qui, avec un ton fort discret et fort ménagé, finit par dire plus de ma
ssocia un M. Lisidor, auteur jaloux, qui, avec un ton fort discret et fort ménagé, finit par dire plus de mal que personne d
ritables Précieuses. Mais comme en effet presque toutes alors étaient fort ridicules, le nom changea de signification et n’e
u’il honore de son estime. » Les raisonnements de ce Visé sont aussi forts que ses intentions sont loyales. Il veut que des
ndre Des vices où l’on voit les humains se répandre. La semonce est forte ; mais elle est si bien fondée, si morale, si inst
mencez-vous à croire qu’un homme droit, sincère, estimable, peut être fort ridicule? Et qui est-ce qui l’est ici? Est-ce la
is lorsqu’Oronte répond : Et moi, je vous soutiens que mes vers sont fort bons, n’était-ce pas, pour un homme de bon sens,
n’en est que le développement; mais la conséquence que j’en tire est fort différents de celle de Rousseau, qui ajoute tout
é les assurances qu’elle lui a données de son amour. Ce caractère est fort beau ; mais c’est la sagesse parfaite, et il sera
y fiez pas. ALCESTE. Je ne remuerai point. PHILINTE. Votre partie est forte , Et peut par sa cabale entraîner..... ALCESTE. I
de comique les plus fécondes; et comme il n’y a point de méprise plus forte que celle que peut faire naître un personnage qui
intentions et d’effets comiques. Le principal caractère est bien plus fort que dans Plaute, et il n’y a nulle comparaison po
ainsi que je l’ai dit. que voilà bien l’homme faible, qui se croit fort quand il n’y a personne à combattre, et qui croit
t sa raison ! Sa femme est une folle ridicule, elle commande : il est fort raisonnable, il obéit. Voltaire a bien raison de
endre les anciens pour les imiter : c’est ce qui nous valut de lui de fort mauvais ouvrages. Il eut ensuite un tort encore p
ouvrages. Il eut ensuite un tort encore plus grand, qui lui valut de fort bons ridicules; ce fut d’imprimer une satire cont
ire: non seulement il lui attribue une sagesse indulgente et modérée, fort éloignée de la pruderie qui s’effarouche d’une dé
ate et si périlleuse au théâtre. Si ce n’eût pas été la leçon la plus forte et la plus nécessaire par les circonstances, c’eû
yeux vu, Ce qui s’appelle vu. En un mot, si la scène n’avait pas été fort sérieuse sous ce rapport, elle pouvait devenir, s
n acte d’humilité chrétienne. Mais d’abord la situation est bien plus forte dans Tartufe, parce que l’accusation est bien plu
12 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VI » pp. 50-55
i rendent le complot des accusés très vraisemblable. Il est cependant fort remarquable qu’à l’époque où Anne fut accusée de
son favori. Il est probable que les deux intrigues se succédèrent de fort près, si même elles ne marchèrent de front. Selon
simplicité. « Adieu, monsieur, et pour nouvelle Les Thuileries sont fort belles. Monsieur prend le chemin de Tours. Nous a
es seront pleines, Les pois verts sont bientôt passés, Les artichauts fort avancés. Le mauvais temps nous importune ; Demain
u’il écrit à Costar24, une critique du style précieux, lettre qui est fort remarquable sous sa plume. Il attaque une phrase
13 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80
Seigneur Jupiter, dont vous êtes l’agent, Honnête ou non, c’est dont fort peu je m’embarrasse,   Pour goûter des plaisirs n
ans son temps, passoit pour assez belle, Et naturellement n’étoit pas fort cruelle : Feu votre pere alors, ce Prince genéreu
e : Feu votre pere alors, ce Prince genéreux, Sur la galanterie étoit fort dangereux ; Et je sais qu’Elpénor, qu’on appelloi
tonne vive, & coquette sur-tout, Qu’Eraste, que je sers, trouvoit fort à son goût : Je crois, comme toujours il fut aimé
que raison ; Et je crois, par le rang que me donne ma race, Qu’il est fort peu d’emplois dont je ne sois en passe. Pour le c
j’ai bon air, bonne mine, Les dents belles sur-tout, & la taille fort fine. Quant à se mettre bien, je crois, sans me f
e le disputer. Je me vois dans l’estime, autant qu’on y puisse être ; Fort aimé du beau sexe, & bien auprès du maître. J
Marquis, montre de la vigueur : (Haut.) Il craint. Je suis pourtant fort connu dans la ville ; Et, si vous l’ignorez, sach
croyez sans peine ; on est fait d’un modele A prétendre hypotheque, à fort bon droit, sur elle ; Et vouloir faire obstacle à
jamais de porte fermée chez moi. M. Dimanche. Monsieur, je vous suis fort obligé. Don Juan, à ses gens. Parbleu, coquins, j
. Don Juan. Et votre petit chien Brusquet, gronde-t-il toujours aussi fort , & mord-il toujours bien aux jambes les gens
ad. Adam. Oui, s’il vous plaît. Valere. Oui, s’il vous plaît.Je suis fort content de l’ouvrage ; (Bas à Hector.) Il faut
14 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
qui revient, fût-il bien endormi ! J’ai vu des grammairiens habiles fort embarrassés sur le sens de ce demi-vers, peut-êtr
ce même Cyrano était très avide de savoir, et qu’il avait une mémoire fort heureuse, il profitait de tout, et il se fit un f
on mari, et quelques autres43. Molière, en formant sa troupe, lia une forte amitié avec la Béjart, qui, avant qu’elle le conn
uis passable auteur, si j’en crois la voix publique ; je puis être un fort mauvais secrétaire. Je divertis le prince par les
eut cependant des critiques ; on disait que c’était une charge un peu forte  ; mais Molière connaissait déjà le point de vue d
sorte ; et Molière eut lieu d’être satisfait du public, qui applaudit fort à sa pièce : c’est aussi une de celles que l’on v
aire sans en rien dire à cette femme ; mais comme elle l’observait de fort près, il ne put consommer son mariage pendant plu
eut quelque honte de se sentir si peu de constance pour un malheur si fort à la mode, résista autant qu’il put ; mais comme
étruire, je n’ai rien oublié pour y parvenir. Comme elle était encore fort jeune quand je l’épousai, je ne m’aperçus pas de
du monde ont du rapport avec elle dans mon cœur : mon idée en est si fort occupée, que je ne fais rien en son absence qui m
ôt content. Là-dessus il se retira et laissa Molière, qui rêva encore fort longtemps aux moyens d’amuser sa douleur. » La
avait peu de confiance en leur savoir ; et il ne se servait d’eux que fort rarement, n’ayant, à ce que l’on dit, jamais été
res, au petit Baron, un équipage tout complet. Il fut tout étonné, et fort aise de se voir tout d’un coup si bien ajusté. Le
e même à ses spectacles, caressé de toute la cour ; il s’embarrassait fort peu de plaire ou non à la Molière : elle ne le né
sonne ne pût le reconnaître, parce qu’il n’était pas habillé, quoique fort proprement, à la fantaisie d’un homme qui en fais
précaution pourtant, craignant de rappeler désagréablement à un homme fort riche l’idée d’un camarade fort gueux. « Il est v
e rappeler désagréablement à un homme fort riche l’idée d’un camarade fort gueux. « Il est vrai que nous avons joué la coméd
rai que nous avons joué la comédie ensemble, dit Molière, et c’est un fort honnête homme ; je suis fâché que ses petites aff
er ses défenses d’entrer à la comédie sans payer. Molière, qui aimait fort la harangue, fut en faire une à la tête des genda
point une prérogative que des personnes de leur caractère dussent si fort ambitionner, jusqu’à répandre du sang pour se la
avait pourtant un appartement chez Molière, à Auteuil86, où il allait fort souvent ; mais c’était plus pour se réjouir que p
nous irons nous jeter, la tête devant, dans la rivière. — J’approuve fort ses raisons, dit N., et il n’y a pas le petit mot
e son carrosse jusqu’au bout de la prairie, et là vous lui demanderez fort honnêtement la permission d’y rentrer : je suis s
sait que jusqu’au quatrième acte90 : de sorte que tout le monde était fort embarrassé comment il tirerait Orgon de dessous l
 : « Je voudrais bien savoir pourquoi les gens qui se scandalisent si fort de la comédie de Molière, ne disent pas un mot de
it ; mais, après sa mort, on l’a réimprimée95. M. de Visé, qui aimait fort à voir la Molière, vint souper chez elle le même
perdues pour lui faire une lecture. L’homme en question se trouva si fort honoré de ce compliment, que, toutes affaires ces
embre suivant. Quand Molière vit que les hypocrites, qui s’étaient si fort offensés de son imposteur, étaient calmés, il se
’après cela cette pièce fut jouée de suite, et qu’elle a toujours été fort applaudie toutes les fois qu’elle a paru ; et les
un possédé. Champmêlé crut qu’il tombait de quelque mal, et il était fort embarrassé. Mais Molière, qui s’aperçut de son ét
r un parti. — Apparemment, dit Baron, que cette conversation ennuyait fort , ces gens-là vous ont fait prendre du pouss avant
ria qu’on le mit à terre. Il les remercia gracieusement, et applaudit fort à leur profond savoir sans intéresser son mérite 
rd’hui, vous me louerez quand je serai mort. Mais vous, qui faites si fort l’habile homme, et qui passez, à cause de votre b
e ; on parlerait encore plus de moi. Écoutez, ajouta-t-il, je tranche fort avec N… ; mettez-nous ensemble, cela fera une bon
sitions nécessaires pour le théâtre, il n’avait point de passion plus forte que celle de s’y attacher ; qu’il venait le prier
héâtre, et en fit un divertissement au goût du peuple, qui se réjouit fort à cette pièce, laquelle fut jouée à Chambord au m
e ne furent qu’exclamations, et peu s’en fallut qu’ils ne trouvassent fort mauvais que le Misanthrope fît voir que ce sonnet
ette pièce lui aurait fait honneur, Baron lui répondit qu’il en était fort aise, pour n’avoir point affaire à un malhonnête
répondre, et de se retirer. J’ai cependant entendu parler à M. Racine fort avantageusement de Molière ; et c’est de lui que
mauvais roman, ne fasse faire un personnage à Molière et à sa femme, fort au-dessous de leurs sentiments, et éloigné de la
me reste de vie. » Un instant après il lui prit une toux extrêmement forte , et après avoir craché, il demanda de la lumière 
esté, sans cependant négliger l’estime du public, à laquelle il était fort sensible. Il était ferme dans son amitié, et il s
et la situation de Molière, autrement que ce que j’en ai dit. J’avais fort à cœur de recouvrer les ouvrages de Molière qui n
BÉJART CADET. Béjart, frère des trois actrices de ce nom, prit fort jeune le parti de la comédie. Il fut camarade de
quitta la comédie en 1704, et mourut le 29 décembre 1709. C’était un fort honnête homme, d’un petit génie, mais bon mari, b
où il avait une maison. Ses amis l’y allaient voir, et il y vécut en fort honnête homme, se faisant estimer de tout le mond
me un de ses meilleurs paroissiens. Il y mourut, et le curé en fut si fort touché, qu’il n’eut pas le courage de l’enterrer 
ir avec d’Ancourt, qui l’avait enlevée. La Thorillière était grand et fort bel homme ; il avait les yeux extrêmement beaux,
e Brie, dont il fut accueilli très favorablement, ce qui l’attacha si fort , que, ne pouvant se résoudre à se séparer de cett
Quoi qu’il en soit de cette histoire, mademoiselle de Brie était une fort bonne comédienne, grande, bien faite, et extrêmem
lundi, Le malin ou l’après-midi, Avec sa ravissante troupe, Qui si fort a le vent en poupe, Et même où, par l’ordre roya
lle Beauval d’éducation et de lectures ; on dit même qu’elle avait si fort négligé ce dernier article, qu’elle épelait ses l
moiselle… MADEMOISELLE DU PARC. Mon Dieu ! pour moi, je m’acquitterai fort mal de mon personnage, et je ne sais pas pourquoi
ncognito, Qui, je crois, dans leur memento Auront de la belle inhumée Fort longtemps l’image imprimée. Item, mains différent
etite pièce qui porte le titre de Docteur amoureux. C’est un pastiche fort habile ; mais, malheureusement, la pièce n’est pa
blit au jeu de paume de la Croix-Blanche. 37. Ce silence n’a rien de fort merveilleux : peut-être que le souvenir de la Pol
ur avait recueilli de la bouche des contemporains plusieurs anecdotes fort piquantes.) 38. Perrault, qui raconte cette anec
es destins, je l’ai vu avec une autre troupe, mouchant les chandelles fort proprement. Voilà le destin des fous, quand ils s
ent à jouer à trois dés. J’en fus encore averti charitablement par un fort honnête marchand de linge, qui, voyant ma bourse
je commençai à regarder du côté des monts ; mais, comme il me fâchait fort de retourner en Piémont sans y amener encore un p
de La Grange dans l’édition de 1682.) On sait que Boileau regrettait fort qu’on eût perdu la petite comédie du Docteur amou
avait beaucoup de noblesse dans l’air et dans les manières ; il était fort aimé de la cour, et particulièrement du roi. De V
uve le contrat porté plus haut. 68. Cette femme, qui inspira une si forte passion à Molière, et qui le rendit si malheureux
taient. (Desp.) 73. Le père et la mère de Baron étaient tous deux de fort bons comédiens. Il est surprenant que Grimarest n
IV, instruit de l’affront qu’on avait voulu faire à Molière, en parut fort mécontent. (Molierana, page 38.) Voici une anecdo
ons, il est vrai, furent presque désertes ; mais Boileau s’y montrait fort assidu, et soutenait que la pièce était excellent
e familiarité avec les Italiens, parce qu’ils étaient bons acteurs et fort honnêtes gens : il y en avait toujours deux ou tr
elle Molière encore moins souvent que lui ; mais nous avions toujours fort régulièrement plusieurs virtuosi, et ces virtuosi
endre pas volontiers les louanges qu’on lui donnait ; et il me semble fort , sans oser pourtant l’assurer après quarante ans,
e vous faites imprimer. » Boileau et Racine trouvèrent cette réplique fort piquante, et voulurent en faire une épigramme, qu
e, tome Ier.) 90. On trouve dans un auteur contemporain une anecdote fort piquante sur une lecture du Tartuffe faite chez l
er fit une dissertation pour prouver que l’Amphitryon de Plaute était fort au-dessus du moderne ; mais, ayant ouï dire que M
che grande, les lèvres épaisses, le teint brun, les sourcils noirs et forts , et les divers mouvements qu’il leur donnait lui
ard de son caractère, il était doux, complaisant, généreux. Il aimait fort à haranguer ; et quand il lisait ses pièces aux c
t des vers pour le roi, représentant Neptune et le soleil, d’un style fort ressemblant à celui de Benserade, un peu outrés,
ois avant la mort de Molière, M. Despréaux alla le voir, et le trouva fort incommodé de sa toux, et faisant des efforts de p
l’archevêque Du Harlay avait défendu qu’on l’inhumât) ; mais elle fit fort mal sa cour en disant au roi que, si son mari éta
15 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179
ui craint cependant pour lui, & doit la disgrace qu’il redoute si fort , précisément aux précautions qu’il prend pour l’é
sans trop me vanter, ni lui faire une injure, Mes affaires y sont en fort bonne posture. Arnolphe, en riant. Et c’est ?...
je crois, de la Sousse, ou Source qu’on le nomme : Je ne me suis pas fort arrêté sur le nom : Riche, à ce qu’on m’a dit ; m
té qu’il n’en eût osé espérer. Il tira de l’armoire une paire d’armes fort riches & fort légeres qui lui avoient autrefo
osé espérer. Il tira de l’armoire une paire d’armes fort riches & fort légeres qui lui avoient autrefois servi en une ma
it se défendre de jouer,   Comme d’une chose funeste :    Car le jeu, fort décevant,    Pousse une femme souvent    A jouer
, & étoit bien fait. Il vit souvent Laure à son balcon, la trouva fort belle, passa & repassa souvent devant ses fen
s. Elle lui dit qu’il l’aimoit plus que la vie, & qu’il avoit une forte passion de la servir, si elle le trouvoit bon. « 
on de la servir, si elle le trouvoit bon. « En vérité, je lui en suis fort obligée, répondit l’innocente Laure, & j’auro
fort obligée, répondit l’innocente Laure, & j’aurois son service fort agréable ; mais la maison est pleine de valets, &
re mieux que vos valets & vos servantes n’en sussent rien. Il est fort aisé, répondit Laure, car mes servantes ne couche
t point dans ma chambre, & je me mets au lit sans leur aide & fort tard. Prenez cette clef, qui ouvre toutes les por
phe. Peut-être. Mais enfin contez-moi cette histoire. Agnès. Elle est fort étonnante & difficile à croire. J’étois sur l
t l’opposition sublime d’une fille simple avec un Jaloux qui se croit fort rusé : il lui doit la morale amenée naturellement
onne des coups de bâton : il s’écrie que cela est bien, & s’en va fort content. Voyons la même scene transportée par Mol
que tout homme à sa place auroit eu le même art. Ils se trompent bien fort . Je vais le leur prouver par une comédie qui a pa
16 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
s, qui triomphent sur ces matières. Ces pièces ne laissent pas d’être fort plaisantes et pleines d’esprit, témoin Le Menteur
re est qu’il pêche contre la vraisemblance. J’avoue que Timocrate est fort adroit et fort heureux dans sa conduite, et qu’il
che contre la vraisemblance. J’avoue que Timocrate est fort adroit et fort heureux dans sa conduite, et qu’il faut l’être be
nt début : ces nouveaux acteurs ne déplurent point, et on fut surtout fort satisfait de l’agrément et du jeu des femmes ; le
nt, Par des choses facétieuses, Intitulées Les Précieuses, Ont été si fort visités, Par gens de toutes qualités, Qu’on n’en
. « Il fit quelque temps la comédie à la campagne, et quoiqu’il jouât fort mal le sérieux, et que dans le comique il ne fût
con est tout à fait beau. Nous avons eu cet hiver le Fédéric 1, qui a fort réussi, sans doute avec quelque raison, puisqu’il
ous dire la vérité de la chose ; mon maître étant mort, je me trouvai fort embarrassé de ma personne, parce que je me trouva
e me trouvai fort embarrassé de ma personne, parce que je me trouvais fort gueux, et que je n’avais gagné à son service que
isérable pièce, où Molière est si peu épargné ou, pour mieux dire, si fort calomnié, fut suivie d’une autre intitulée : Le P
dicules de Molière, mise en vers, in-12, Paris, 1660. Cette pièce est fort mal versifiée : elle est précédée d’une préface,
auté, les autres ajoutaient que la rencontre du temps où l’on parlait fort des Précieuses aidait à la faire réussir, et qu’i
ent ballets, Tantôt graves, tantôt follets ; Leurs femmes ne sont pas fort belles, Mais paraissent spirituelles ; Leurs sara
ce qui regarde les mœurs et les caractères des hommes. Il regrettait fort qu’on eût perdu la petite comédie du Docteur amou
x. Il fait répondre sa requête par un académicien : mais il se trouve fort embarrassé pour trouver des précieuses. Enfin il
ain (2) 2, Au grand château de Saint-Germain, À la comédie espagnole, Fort grave, dessus ma parole, Où la reine avait invité
17 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. » pp. 5-19
de Moliere. Elle est intitulée l’Inavertito, l’Etourdi : on la donne fort souvent à Paris, sous le titre du maître Etourdi
reux de Turqueta. L’amour qu’il a pour la belle esclave lui tourne si fort la cervelle, qu’il est devenu comme un homme hébê
; il la cede à Lélie. Il n’y a dans tout cela que du romanesque & fort peu de plaisant. Je trouve ensuite fort comique q
cela que du romanesque & fort peu de plaisant. Je trouve ensuite fort comique que l’Etourdi Italien, après avoir contin
lui défendre d’aimer précisément ce même Dorante, qui est, dit-elle, fort amoureux. Dorante écoute : il est furieux : il ac
la mere & de la maîtresse de son Etourdi : mais Mascarille motive fort plaisamment sa sortie de chez son premier maître
es méchants garnements de Paris qu’il hantoit. . . . . . Ce filou, en fort mauvais équipage, & couvert seulement avec de
her de bonne heure pour partir le lendemain du matin. Philippe arriva fort tard, demanda la meilleure hôtellerie : on lui en
son frere, quoiqu’il ne pût pas discerner les mots, dont il s’étonna fort , & commença à avoir peur que ce ne fût l’ame
18 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
. Le maître arrive ; celui-ci se leve pour le recevoir. Il le traite fort civilement, le prie de s’asseoir, & croit fai
r crier. Ménalque est surpris de se voir à genoux sur les jambes d’un fort petit homme, appuyé sur son dos, les deux bras pa
nt comment se porte votre pere ; & comme vous lui dites qu’il est fort mal, il vous crie qu’il en est bien aise. Il vous
croyez qu’il veut dire non. La, en vous répondant si juste, les yeux fort ouverts ; mais il ne s’en sert point, il ne regar
. . . . . C’est un homme étonnant, & rare en son espece : Il rêve fort à rien, il s’égare sans cesse ; Il cherche, il tr
sa nature qu’elle peut à la vérité s’annoncer par les traits les plus forts & les plus multipliés ; mais elle ne sauroit
ur, puisque je te dis que j’y ai touché, & que j’y ai frappé bien fort  ? Tranion. Ah ! grands Dieux ! Theuropide. Qu’est
 ! Theuropide. Qu’est-ce qu’il y a ? Tranion. Par Hercule ! vous avez fort mal fait. Theuropide. Que dis-tu là ? Tranion. On
assent périr toi-même, avec ton exécrable augure ! Tranion. Je crains fort que vous ne puissiez les appaiser, ni pour vous,
pris, veut savoir à quel propos Clitandre a fait cet emprunt : il est fort en colere. Merlin l’appaise en lui persuadant que
ant que son fils s’est servi de cette somme pour achever de payer une fort belle maison dont il a fait emplette en accumulan
lieu que celui-ci est honnête & modéré. Theuropide. Il m’importe fort peu de savoir quel il est, d’où il est, & ce
dans un bel endroit. Tranion. Pardonnez-moi, Monsieur, l’endroit est fort beau. Theuropide. Par Hercule ! j’ai envie de voi
je t’attendrai ici jusqu’à ce que tu aies fait ton message. Tranion fort embarrassé va trouver le voisin, lui persuade que
es de Plaute : mais par quelle raison a-t-il négligé un bout de scene fort plaisant dans la Mostellaire, & qui alloit si
. Menechme, marchand Sicilien, eut un fils nommé Moschus, qu’il maria fort jeune, & de qui naquirent deux jumeaux tout-à
 : les fouetteurs exécutent l’ordre, mais c’est sur l’autre Menechme, fort étonné de se voir maltraiter par ses esclaves. He
itées ailleurs. Je ne comprends pas comment Regnard a pu s’écarter si fort de la nature en imitant une piece qui n’a que tro
élas ! dépêché un peu trop vîte par un médecin habile, & sur-tout fort expéditif, il prend congé de la compagnie avant q
19 (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20
e, bien à l’aise Et vous ne savez pas comme le bruit me pèse ; J’aime fort le repos, la paix et la douceur Et ma femme est t
tte est, pour n’être pas sot, Je crois, en bon chrétien, votre moitié fort sage Mais une femme habile est un mauvais présage
prier Dieu, m’aimer, coudre et filer. Son ami Chrysale lui réplique fort judicieusement : Mais comment voulez-vous, après
us charmantes créations de Molière. La pièce tout entière est le plus fort et le plus ingénieux plaidoyer qui se puisse fair
Célimène, De qui… l’humeur coquette et l’esprit médisant Semblent si fort donner dans les mœurs d’à-présent dit Philinte à
lâmer, En dépit qu’on en ait elle se fait aimer. Sa grâce est la plus forte … On n’est pas plus spirituelle que cette charman
le, mais naturellement froide et maîtresse d’elle-même, elle se livre fort peu ; elle a eu assez de tact et de raison pour s
veu d’un amoureux transport, Il faut que notre honneur se gendarme si fort  ? Et ne peut-on répondre à tout ce qui le touche
te Dorine, cette fille suivante, que Mme Pernelle trouve Un peu trop forte en gueule et fort impertinente, et se mêlant sur
lle suivante, que Mme Pernelle trouve Un peu trop forte en gueule et fort impertinente, et se mêlant surtout de dire son a
20 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
sa fortune gaspillée. Ce qui nous reste ? Bien des choses après tout, fort heureusement, et avant toutes les autres, la beau
reront le même succès toutes les fois qu’ils opposeront ces œuvres de forte complexion aux productions nerveuses ou maladives
olument prévue. La toux, qui depuis longtemps secouait Molière, avait fort augmenté depuis la dernière année. Ce n’était plu
lade imaginaire, Molière, sentant que le mal était décidément le plus fort , dit au comédien Baron, son ami : « Je vois bien
u-dessus : ils communiquaient ensemble au moyen d’un escalier de bois fort roide et de deux pieds et demi de largeur. On y v
pareil projet. Qu’il était instruit que l’Académie française l’avait fort approuvé ; qu’elle l’avait trouvé digne de celui
 le duc de Duras au sieur Lekain.   Le 14 février 1773.   J’approuve fort votre idée, mon cher Lekain, pour la statue de Mo
ibut le plus noble de la piété filiale. » Lekain, nous dit-on, était fort ému en faisant cette annonce, — cette conférence,
eur fait précéder d’une longue préface explicative et suivre de notes fort nourries, nous apprend d’où viennent ces fragment
transporter le petit théâtre de Molière et sa troupe 13. Cette note fort curieuse montre quelle sorte d’autorité — toute m
ent cet homme est fou ! La question des aliénés qui nous préoccupe si fort à cette heure est tout entière dans cette scène,
ulu dire la raison, même à ses meilleurs amis. Ce silence n’a rien de fort merveilleux : peut-être que la Polyxène, roman qu
is un auteur passable, avait-il répondu au prince, et je puis être un fort mauvais secrétaire ! Et quel service peut rendre
cule placée au milieu de l’assemblée23. » Le roi, on le voit, aimait fort Molière, mais il est bon d’ajouter qu’il aimait p
îtres et les inspirateurs de Molière ? Sans doute, Molière leur avait fort emprunté, mais comme le génie emprunte, en transf
de ce pays, il fréquentait, avons-nous dit, les bouffons italiens si fort applaudis alors à Paris. « Molière, écrit Palapra
e familiarité avec les Italiens, parce qu’ils étaient bons acteurs et fort honnêtes hommes. » Le Tartuffe lui fut inspiré pe
faire sans en rien dire à cette femme. Mais comme elle l’observait de fort près, il ne put consommer son mariage pendant plu
vement enterré son mari une large tombe de pierre, et durant un hiver fort rude, elle fit voiturer cent voies de bois dans l
1673, pendant une représentation de Psyché. Molière, quoique mourant, fort malade, déploya en cette circonstance une grande
fe au Raincy, devant le grand Condé, le concert de fureur redoubla si fort , que l’auteur résolut de le laisser passer et d’a
et la rancune des ennemis du pauvre diable d’homme de génie était si forte et si puissante que dix-sept ans plus tard, lorsq
au primitif. Le maître hypocrite, c’est Tartuffe. Chose singulière et fort attristante, voilà Tartuffe redevenu une actualit
que je ne suis nullement étonné que son apparition ait été l’objet de fortes négociations à Versailles et de beaucoup d’hésita
uelles et l’aventurier d’amour, mais encore le libre esprit, l’esprit fort , le libertin, comme on disait alors. Il semble en
e Schiller. En tout cas, si dans Dom Juan le débauché nous irrite, le fort esprit, il faut bien l’avouer, nous attire. Il y
tout s’attacher au naturel (nous le verrons tout à l’heure), semblait fort inférieur à des spectateurs habitués à la boursou
evaient être plus ronflants ; il était, lui, plus naturel. Ce qui est fort imprévu, c’est que Shakespeare, l’acteur-auteur,
Shakespeare comme pour Molière, l’idéal rêvé était le naturel. Il est fort intéressant, pour preuve à ce que j’avance, de co
ie tient à lui-même et à son respect de la nature. Molière donc était fort bon comédien et avait sur son art des idées tout
rsaires ne peuvent point, d’ailleurs, contester son succès, qui était fort grand ; — mais, ajoute bien vite l’un d’eux : C’
tait fort grand ; — mais, ajoute bien vite l’un d’eux : C’est-à-dire fort grand dans les pièces pour rire Moyennant que le
onvaincu pour être bon comédien, et je ne vois pas ce qu’il y a là de fort damnable. Il jouait d’ailleurs assez souvent dans
it avec plus de facilité la parole que la plume, et, chose à noter et fort curieuse, il n’était point rare qu’il fît précéde
xion sur la nécessité où était l’auteur de faire subsister une troupe fort nombreuse. Il fallait ménager un peuple qui appor
dans une suite précieuse de petits livres, la Collection Moliéresque, fort difficile à compléter aujourd’hui, la plupart de
ifficile à compléter aujourd’hui, la plupart de ces pamphlets qu’il a fort obligeamment mis à notre disposition. Ils forment
rcel, représenté sur le théâtre du Marais en 1671. Ce Marcel, d’abord fort lié avec Molière, se réconcilia avec lui depuis l
mme un fils : Quoique depuis six ans que, voyageant tous deux, D’une forte amitié nous serrâmes les nœuds, Il m’ait toujours
êtu de ses habits rayés de Scapin ou de Mascarille. Il est d’ailleurs fort important de voir « ce bouffon » ainsi salué par
ée, 1670, in-12, de 4 folios préliminaires et de 112 pages). Elle est fort rare et à peu près introuvable. La deuxième est d
rneille, — ce Florimont dit que depuis Molière : Ces vers pompeux et forts , ces grands raisonnements, Qu’on n’écoute jamais
eint de pied en cap ? Le célèbre portrait du Louvre, attribué pendant fort longtemps à Mignard, ne nous rend pas mieux que c
buste de Houdon (j’en ai vu chez M. Paul Lacroix un original vraiment fort beau), ce buste où Molière tourne de côté son reg
e nous rendre le comédien et non l’homme ; dans une étude spéciale et fort étudiée de M. Henri Lavoix sur les Portraits de M
nture, reproduite aujourd’hui par la gravure. Un portrait de Molière, fort curieux, est aussi celui qui figure en tête de la
’acquittera bien de ce qu’il m’a promis. Comme Cléante était un homme fort enjoué et qui divertissait fort les compagnies où
promis. Comme Cléante était un homme fort enjoué et qui divertissait fort les compagnies où il était, ils passèrent tous av
d, chacun se retira bientôt après. » On a pu juger par cette oraison fort originale, étrange même — et réimprimée ici pour
dans L’École des maris, Don Juan dans Dom Juan, Valère dans Tartuffe. Fort honnête homme et très estimé. La publication de s
à la troupe du Marais et de l’Hôtel de Bourgogne ; Scarron le goûtait fort  ; il ne joua qu’un seul rôle dans les comédies de
. — Gentilhomme et capitaine de cavalerie, mordu du démon du théâtre. Fort bel homme, bon comédien quoique Collé, dans son J
gueneau, demoiselle). — C’est la fille du pâtissier-poète. Elle était fort laide. Joua Béline dans Le Malade imaginaire. Du
— M. Hillemacher ne donne que son portrait, qui est celui d’une femme fort jolie. À cette liste, où j’ai omis Goudan, qui jo
tre l’imitateur, dans une comédie ; Pour trop bien réussir il réussit fort mal ;         Car la Mort en étant ravie,        
che grande, les lèvres épaisses, le teint brun, les sourcils noirs et forts , et les divers mouvements qu’il leur donnait lui
. » (Marcel.) 40. Le Mercure galant, soit dit en passant, se montre fort aimable pour cette comédie des Femmes savantes, q
21 (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421
t, dans la pièce, il n’y en a pas moins de huit, dont la plupart sont fort longs. Tels étaient les inconvénients inévitables
stupidité, parce que son amant en abuse. La leçon est peut-être plus forte et plus complète. Agnès est simple ; mais elle n’
t de Molière, on l’a niée, par la raison que l’abbé Dubuisson, engagé fort avant dans la société des précieuses, où il avait
e a créé dans son art, elle a produit des imitations qui sont restées fort au-dessous du modèle. On a oublié depuis longtemp
dies celle de Brécourt, qui a pour titre L’Ombre de Molière. Elle est fort indigne de cet honneur et n’en jouit plus depuis
me, Marie Ragueneau, actrice assez estimée dans les caractères, était fort laide et cependant fort coquette. Des enfants qu’
rice assez estimée dans les caractères, était fort laide et cependant fort coquette. Des enfants qu’il en eut, il ne conserv
mait beaucoup mademoiselle de Brie, dont les consolations lui étaient fort utiles dans ses chagrins conjugaux, et que mademo
s ouvrages. Il y réussit ; et cette espèce d’enlèvement d’une actrice fort utile à Molière, le brouilla sans retour avec Rac
pénible, et peut-être une mort prématurée. Cette actrice était belle, fort aimable pour tout autre que pour son mari, auquel
ent que Molière y a peint sa femme sous le nom de Lucile, et cela est fort vraisemblable. Sous les traits de Célimène du Mis
e La Mort d’Asdrubal, jouée en 1647 ; et ce n’est pas une preuve très forte , quoique d’ailleurs la pièce vaille bien celles d
tait d’une haute taille, d’une maigreur étonnante, et cependant d’une forte santé. Il jouait avec beaucoup de succès les gran
pas composé des comédies dont plusieurs ont au moins le mérite d’être fort plaisantes. Il en est resté quatre au théâtre : L
eaucoup d’esprit. Son camarade Raymond Poisson en parle d’une manière fort honorable dans son Poète basque. Voyons, dit le b
ir peu négligé ; La tête sur le dos, comme un mulet chargé ; Les yeux fort égarés ; puis, débitant ses rôles, D’un hoquet ét
donner. Voilà le dénouement. Il est faible ; mais le nœud n’était pas fort , et l’action était bien légère : les proportions
re sous le rapport de l’action, L’Impromptu de Versailles, et la plus forte peut-être à tous égards, Le Tartuffe, sont toutes
vec elle des engagements plus sérieux qu’il ne convenait à son humeur fort changeante. Rappelé de son exil, il perdit le sou
éâtre. L’honnêteté publique a-t-elle gagné à cette réserve ? Cela est fort douteux. L’art de la comédie y a-t-il perdu ? Les
22 (1884) Tartuffe pp. 2-78
enfin, qui, comme on sait, tenu à l’écart par le roi, s’occupait, et fort noblement, des choses de l’esprit, et, selon la j
t le héros est un certain M. Panulphe, gentilhomme et homme du monde, fort vilain sire du reste, et dans lequel la cabale re
t entière, et qu’on s’en remette, pour en écrire les parties les plus fortes , sur le plus ou moins de succès des premières : e
e roi n’intervenait pas. Qu’en un mot, la comédie était beaucoup plus forte , et que Molière qui, moins hardie, l’eût risquée
Pour la donation, le fait seul d’ingratitude peut la rompre. Molière, fort au courant du droit, comme on sait11, ne l’ignora
cond acte quelques couplets épicés qu’il croit au goût de la suivante forte en gueule. Ce Laurent donc, au dernier acte, trah
c laquelle la cour de France était en relations étroites, nos esprits forts échangeant le salut avec ceux d’Angleterre. Ne se
e ; et, toute convertie que fût alors la fringante duchesse, je doute fort qu’elle eût refusé ce qu’on lui demandait pour l’
st pas sans quelque fondement. On sent d’ailleurs que le prince les a fort aimés, ces spectacles qu’il condamne, et, pour to
n’écoute pas le reste ; que dans le Cid, le récit de la bataille est fort ennuyeux ; que dans Cinna on n’admire pas la clém
ppelait Hardouin de Péréfixe, ces comédiens étaient alors pourtant de fort convenables chrétiens. Ils pratiquaient. Ils ne j
d comique, étant archevêque et académicien, ce chrétien qui, selon la forte parole de Sainte-Beuve, mit en peine les os de M
remarier à une jeune fille de qualité, ce qui a amené dans la maison, fort sévère du temps de la première femme, un grand tr
petit commencement d’embonpoint dévot. Il était, nous en sommes sûr, fort propre sur soi, vêtu d’étoffes fines et chaudes,
ritiquer son personnage. « Onuphre, dit-il, est habillé d’une étoffe fort légère en été et d’une autre fort moelleuse en hi
e, dit-il, est habillé d’une étoffe fort légère en été et d’une autre fort moelleuse en hiver. Il porte des chemises très dé
rgon. Il mange autant que six. On en peut juger par son souper : … Fort dévotement il mangea deux perdrix Avec une moitié
lui tout seul, devant elle ) n’a nullement dérangé, bien qu’elle fût fort souffrante, le prédispose à un bénin sommeil, qu’
émet en pleine barbe, il ne répond pas : il est suffoqué, c’est trop fort , et il tire sa montre… Il est, monsieur, trois h
e est ridicule…  Le mauvais effet qu’elle produit le fait paraître si fort et si pleinement ridicule que le spectateur le mo
ionomie du héros, qui y devient on ne sait quel traître de mélodrame, fort différent dans ses noirceurs du Tartuffe à l’orei
23 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356
re coquette vaut peut-être bien le Satyrique François. Madame Dacier, fort éprise du mérite de la piece latine, & l’enne
t, De beaucoup d’actions il a reçu la peine. Mais je vois Jupiter que fort civilement  Reconduit l’amoureuse Alcmene. Qu’on
uement. Scene VI. Ici la scene de raccommodement est, quant au fond, fort semblable à la latine : les deux héros ne se ress
& de la situation des personnages. Acte III. Scene I. Moliere a fort prudemment abandonné la quatrieme scene du troisi
st trop vrai, vous dis-je ; & cet étonnement, S’il vous touche si fort , me touche également. Je n’ai pas cru d’abord à c
osie. Vous l’avez deviné. Je ne le nierai pas, Cette maligne main, si forte & si hardie, D’un orage de coups m’a la joue
de visage, de port ; Il m’est conforme en tout ; il est grand, il est fort , Et m’a de sa valeur rendu des témoignages : Enfi
hitrion.  Non, je ne te veux obliger Qu’à me rendre de tout un compte fort sincere Sosie.  Bon : c’est assez ; laissez-moi f
re... Sosie. Je suis parti, les cieux d’un noir crêpe voilés, Pestant fort contre vous dans ce fâcheux martyre, Et maudissan
s ; Et, n’étoit que ses mains sont un peu trop pesantes,  J’en serois fort satisfait. Amphitrion. A quelle patience il faut
omment donc ?Avec un bâton, Dont mon dos sent encore une douleur très forte . Amphitrion. On t’a battu ? Sosie. On t’a battu 
ntôt, Sur le moi qui vous parle a de grands avantages :  Il a le bras fort , le cœur haut,  J’en ai reçu des témoignages, Et
ons. As-tu vu ma femme ? Non.Pourquoi ? Sosie.  Pour une raison assez forte . Amphitrion. Qui t’a fait y manquer, maraud ? exp
24 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
apparaissait aux critiques sous des aspects nouveaux, dont plusieurs fort inattendus pour Molière, si le sort eût voulu, po
s, ne semble pas suffire… aux abbés ; et l’un deux, le d’Aubignac, si fort ennemi de Corneille, vient d’en fonder une autre,
x violons sont dans une loge. Ces loges, où sont nos précieuses, sont fort incommodes ; on n’y voit guère ; mais l’important
pour ne pas ouïr la farce qu’on donne après la tragédie. Le décor est fort simple : c’est deux maisons sur le devant et, le
mme de quarante ans passés, assez bien nourri, de bonne mine et l’air fort satisfait de soi ; il y a dans sa toilette quelqu
e les distributrices de rossolis et de vin d’Espagne. Un jeune homme, fort affairé, qui a le rabat et la calotte, entre dans
poète, un sieur de Visé, familier de l’Hôtel de Bourgogne ; il semble fort animé contre la pièce ; le mot d’obscénité est pr
rt animé contre la pièce ; le mot d’obscénité est prononcé ; Une voix forte répète sur la scène : « Tarte à la crème ! » Ah !
ésespérément la pudeur violée des marquises ; mais cela est bien plus fort deux mots plus loin : AGNÈS Hé ! il m’a… ARNOLPH
c’était un ruban donné par Arnolphe ; Arnolphe ne peut manquer d’être fort en colère ; et elle est toute surprise de le voir
ne trouvez-vous pas cela plaisant, seigneur Arnolphe ? ARNOLPHE Oui, fort plaisant….. HORACE — Non, vous n’en riez pas asse
de plus belle, du parterre aux galeries ; la division se marque plus fort que jamais, entré le commun publie, ravi des amou
et de force comique. L’homme attaque, naturellement ; il est le plus fort  ; il raille, il nargue, il contrefait l’innocente
nt a grand peur tout d’abord ; mais elle sent son droit, cela la rend forte , et elle tient bravement tête. — Pourquoi me crie
il ait jeté sur toi, Et tu seras cent fois plus heureuse avec moi. Ta forte passion est d’être brave et leste. Tu le seras to
prien, et la première catéchère mystagogique de saint Cyrille. Il est fort tard, sept heures au moins, la nuit est profonde,
ns : Mme de Longue ville se mettait à pleurer ses fautes ; elle avait fort à faire. M. de Rancé allait fonder la Trappe. Le
u’il put pour rire ; mais il n’y avait pas beaucoup de quoi. Les plus fortes plaisanteries de la pièce roulent sur le ouf d’Ar
monologues d’Arnolphe ! Il en a douze, bien comptés, dont la plupart fort longs : et pas un qui se répète ! Douze monologue
Molière, cet Arnolphe, si vous voulez bien y regarder de près, est un fort vilain sire. Il est égoïste et cynique, il n’a qu
, et je voudrais que cela se pût faire sans qu’il y en eût. On me dit fort que tous les jeunes hommes sont des trompeurs, qu
ra lui plaire davantage. Arnolphe, faisant cette concession, paraîtra fort libéral à mille et mille gens. La théorie est sim
ières bouillantes et le reste ; la jeune fille avertie en serait plus forte  ; bien des vertiges ainsi lui seraient épargnés,
plaisir. — J’ai pu, pour ma part, m’assurer plus d’une fois que cette forte éducation, cette liberté des jeunes filles anglo-
ut poste officiel, peut-être en même temps le plus aimable compagnon, fort capable, entre deux arrêtés ou deux découvertes,
25 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
ce même Cyrano était très avide de savoir, et qu’il avait une mémoire fort heureuse, il profitait de tout ; et il se fit un
c son mari, et quelques autres. Molière en formant sa troupe, lia une forte amitié avec la Béjart, qui avant qu’elle le connû
uis passable Auteur, si j’en crois la voix publique ; je puis être un fort mauvais Secrétaire. Je divertis le Prince par les
eut cependant des Critiques ; on disait que c’était une charge un peu forte . Mais Molière connaissait déjà le point de vue du
sorte ; et Molière eut lieu d’être satisfait du Public, qui applaudit fort à sa Pièce ; c’est aussi une de celles que l’on v
faire sans en rien dire à cette femme. Mais comme elle l’observait de fort près, il ne put consommer son mariage pendant plu
avait peu de confiance en leur savoir ; et il ne se servait d’eux que fort rarement, n’ayant, à ce que l’on dit, jamais été
eures au petit Baron un équipage tout complet. Il fut tout étonné, et fort aise de se voir tout d’un coup si bien ajusté. Le
re même à ses spectacles, caressé de toute la Cour, il s’embarrassait fort peu de plaire, ou non à la Molière ; elle ne le n
onne ne pût le reconnaître ; parce qu’il n’était pas habillé, quoique fort proprement, à la fantaisie d’un homme qui en fais
précaution pourtant, craignant de rappeler désagréablement à un homme fort riche, l’idée d’un camarade fort gueux. ―  Il est
rappeler désagréablement à un homme fort riche, l’idée d’un camarade fort gueux. ―  Il est vrai que nous avons joué la Comé
rai que nous avons joué la Comédie ensemble, dit Molière, et c’est un fort honnête homme ; je suis fâché que ses petites aff
er ses défenses d’entrer à la Comédie sans payer. Molière, qui aimait fort la harangue, fut en faire une à la tête des Genda
point une prérogative que des personnes de leur caractère, dussent si fort ambitionner, jusqu’à répandre du sang pour se la
l avait pourtant un appartement chez Molière à Hauteuil, où il allait fort souvent ; mais c’était plus pour se réjouir, que
nous irons nous jeter la tête devant dans la rivière. ―  J’approuve fort ses raisons, dit N., et il n’y a pas le petit mot
son Carrosse jusqu’au bout de la prairie : Et là vous lui demanderez fort honnêtement la permission d’y rentrer : je suis s
lisait que jusqu’au quatrième acte : De sorte que tout le monde était fort embarrassé comment il tirerait Orgon de dessous l
n restait ; mais après sa mort on l’a réimprimée. Mr de ** qui aimait fort à voir la Molière, vint souper chez elle le même
perdues pour lui faire une lecture. L’homme en question se trouva si fort honoré de ce compliment, que toutes affaires cess
embre suivant. Quand Molière vit que les Hypocrites, qui s’étaient si fort offensés de son imposteur, étaient calmés, il se
’après cela cette pièce fut jouée de suite, et qu’elle a toujours été fort applaudie toutes les fois qu’elle a paru ; et les
un possédé : Champmêlé crut qu’il tombait de quelque mal, et il était fort embarrassé. Mais Molière, qui s’aperçut de son ét
un parti. ―  Apparemment, dit Baron, que cette conversation ennuyait fort , ces gens-là vous ont fait prendre du Pouss avant
ria qu’on le mît à terre. Il les remercia gracieusement, et applaudit fort à leur profond savoir sans intéresser son mérite.
urd’hui, vous me louerez quand je serai mort. Mais vous qui faites si fort l’habile homme, et qui passez à cause de votre be
e ; on parlerait encore plus de moi. Écoutez, ajouta-t-il, je tranche fort avec N… mettez-nous ensemble, cela fera une bonne
sitions nécessaires pour le Théâtre, il n’avait point de passion plus forte , que celle de s’y attacher ; qu’il venait le prie
éâtre ; et en fit un divertissement au goût du Peuple, qui se réjouit fort à cette pièce, laquelle fut jouée à Chambord au m
e ne furent qu’exclamations. Et peu s’en fallut qu’ils ne trouvassent fort mauvais que le Misanthrope fît voir que ce sonnet
ette pièce lui aurait fait honneur, Baron lui répondit qu’il en était fort aise, pour n’avoir point à faire à un malhonnête
ien répondre, et de se retirer. J’ai cependant entendu parler à Mr R… fort avantageusement de Molière ; et c’est de lui que
mauvais Roman, ne fasse faire un personnage à Molière, et à sa femme fort au-dessous de leurs sentiments, et éloigné de la
ait. —  Eh ! non, dit-il, les bouillons de ma femme sont de vraie eau forte pour moi ; vous savez tous les ingrédients qu’ell
i me reste de vie. Un instant après il lui prit une toux extrêmement forte , et après avoir craché il demanda de la lumière ;
esté, sans cependant négliger l’estime du Public, à laquelle il était fort sensible. Il était ferme dans son amitié, et il s
et la situation de Molière autrement que ce que j’en ai dit. J’avais fort à cœur de recouvrer les ouvrages de Molière, qui
26 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
c’est-à-dire qu’il reçut une éducation peu soignée, et qu’il entra de fort bonne heure dans la boutique paternelle. Mais une
eut quelque honte de se sentir si peu de constance pour un malheur si fort à la mode, résista autant qu’il put; mais, comme
’on peut l’être avec un cœur sensible. J’étais persuadé qu’il y avait fort peu de femmes qui méritassent un attachement sinc
uire, et je n’ai rien oublié pour y parvenir. Comme elle était encore fort jeune quand je l’épousai, je ne m’aperçus pas de
du monde ont du rapport avec elle dans mon cœur : mon idée en est si fort occupée que je ne sais rien, en son absence, qui
e tout ce qu’il sentait, et y répandre toute son âme. Mais nous avons fort anticipé. L’attrait du caractère de Molière nous
de tous lieux des gens de toute sorte, Et dans toute la France il est fort peu d’endroits Dont il n’ait le rebut aussi bien
ar la composition des Fâcheux, destinés aux grandes fêtes de Vaux, et fort occupé par la polémique à laquelle L’École des fe
t de premières et vives attaques, il osait songer à se prendre à plus forte partie; il écrivait le Tartuffe. Les trois premie
e comique, très folle, très riche, très inépuisable, que je distingue fort , quoique la limite soit malaisée à définir, de la
critique étranger, d’un critique allemand, par exemple, elle risquera fort de paraître assez minime. Le critique étranger et
qu’un des mille jeux de la politesse. Le critique français, qui y est fort habitué, distingue aussitôt s’il exprime le senti
vu jouer Scaramouche ermite, pourquoi les gens qui se scandalisent si fort de la comédie de Molière ne disent mot de celle d
XVIe siècle on le vit mieux encore. Le sentiment religieux fut assez fort pour créer deux Allemagne ; en France, il dut céd
le prouve, c’est que dans le sein de l’église la foi ne fut pas assez forte pour susciter à Voltaire un seul adversaire digne
lemands appellent un Begriff, mot difficile à traduire, qui trahit le fort et le faible du génie germain; puis il constate q
s’y est point conformé et il en prend occasion de le maltraiter très fort . Ici encore la conclusion dépasse les prémisses.
une fille à pourvoir et un fils à établir; il y a là des droits trop forts et trop inviolables; on ne les traverse point san
aiment et que sépare la volonté tyrannique d’un père. Tout cela était fort naturel à Rome du temps de Plaute et l’était moin
peu de façons, se dispense à tel point de tout ménagement, frappe si fort , se trahit et s’accuse si bien, qu’il se dupe lui
a un culte et une religion, et revient chez soi fatigué, affamé, mais fort content de sa journée : il a vu des tulipes.»Dans
iciers capables de marcher à la tête d’une compagnie ; mais il en est fort peu qui sachent faire manœuvrer avec ensemble tou
de : En dépit qu’on en ait, elle se fait aimer; Sa grâce est la plus forte . Mais ce n’est pas sa voix que nous entendons, c
lui-même, c’est Alceste; il vient accompagné de Philinte qu’il gronde fort pour quelques embrassades données à un inconnu; p
on lui représente que sa partie adverse est puissante et qu’il risque fort d’être condamné ; il ne lui importe, il en veut v
e, deux marquis aux manières élégantes, qui vont glissent sur la vie, fort contents d’eux-mêmes, faisant la cour aux belles
nçailles, par lesquelles se termine la pièce, n’ont-elles rien que de fort naturel, et leurs rapports sont-ils beaucoup plus
site et qui donne des dîners excellents, sauf en un point : C’est un fort méchant plat que sa sotte personne. c’est Damis,
entendaient point ainsi. Ils aimaient les situations simples, quoique fortes et capables d’exciter à un haut degré les luttes
urs quelque découverte à faire. Ce sont là les hommes supérieurs, les fortes individualités : Alceste est du nombre. Don Garci
e l’humanité est autre chose qu’une rancune; c’est la haine d’une âme forte et généreuse, d’un cœur droit, fier et franc. D’a
et rien plus rare que l’amour lui-même. Au fond, Alceste est un homme fort , mais placé dans une impasse cruelle : il n’y aur
ante, et dont Molière aurait pu dire également : Sa grâce est la plus forte . Ce rapprochement redouble d’intérêt si l’on se r
rope, soit par leur portée philosophique, soit par une empreinte plus forte et plus originale, ont mérité d’être placés plus
ovateur, la satire ouvertement dirigée contre des ridicules connus et fort à la mode. Molière avait petit à petit habitué so
qu’il s’agit. Dans la réalité, les questions de mariage sont parfois fort épineuses; mais dans la comédie c’est bien autre
e qui parle à moitié patois, mais qui n’en lance pas moins des traits fort piquants contre le bataillon serré des femmes sav
onge nullement à tromper le bonhomme Chrysale, mais elle le traite de fort haut; elle réserve ses grâces pour les sociétés d
ocente vision, elle est heureuse; elle sera même au besoin une rivale fort arrangeante, et prête à dégager ses amants imagin
à louer les écrits de Philaminte ; il ose même en sa présence parler fort mal de la science pédante. Trissotin n’a pas de c
cience est sujette à faire de grands sots. TRISSOTIN. Le paradoxe est fort . CLITANDRE. Sans être fort habile, La preuve m’en
de grands sots. TRISSOTIN. Le paradoxe est fort. CLITANDRE. Sans être fort habile, La preuve m’en serait, je pense, assez fa
sait les grands sots, et non pas la science. CLITANDRE. Vous avez cru fort mal, et je vous suis garant Qu’un sot savant est
DRE. Si vous le voulez prendre aux usages du mot, L’alliance est plus forte entre pédant et sot. TRISSOTIN. La sottise, dans
ne faut pas confondre la correction avec la justesse : ce sont choses fort différentes. La correction du style résulte de la
complet pour quiconque ne subit qu’une sorte d’influence. Les hommes forts ont tout à gagner à se laisser atteindre par les
de leurs travaux, ils sont ordinairement soumis. S’ils sont vraiment forts , elles ne les enlèveront pas à eux-mêmes; mais el
de succès que la pratique. Dans les ouvrages déjà nombreux et souvent fort considérables où ils ont traité de la science du
de le dire. Une étude de ce genre nous jetterait dans des discussions fort longues, nécessairement abstraites et hérissées d
uses, taisez-vous. LES GRENOUILLES. Nous n’en crierons qu’un peu plus fort . Les jours de beau soleil, nous nous plaisons à s
iller. Racine n’aborde l’action dramatique, dans ce qu’elle a de plus fort , que par la voie détournée du récit; Molière repr
moyen. Il est né du mélange brusque et violent de deux civilisations fort antérieures : l’une qui dépérissait, mais qui n’e
s ou moins complète, plus ou moins rapide, du plus faible par le plus fort . Bientôt l’Italie eut sa renaissance, tandis que
la question. Alceste et Hamlet sont deux créations presque également fortes et riches. L’une, sans doute, aurait quelque chos
gnès ingénue, ou bien travailleront-ils à en faire une femme libre et forte , capable de se conduire par elle-même ? Mais gard
ant d’arbres aux fruits empoisonnés, et la race des serpents s’est si fort propagée, que l’on peut, presque à coup sûr, préd
ire, il ne saurait y avoir aucune place pour la pédanterie, et il est fort à craindre qu’une femme pédante ne sache plus aim
x celles de l’auteur, quoiqu’il lui arrive parfois de dire des choses fort sensées. Si Molière en a choisi un pour lui servi
. S’il s’agissait des hommes, le principe que pose ici Molière serait fort dangereux. Pour eux, rien de plus funeste que ces
ant, un agriculteur, que sais-je ? — Raison toute pratique, mais bien forte pour la préparer de manière à ce qu’elle soit à s
is, de guerre lasse, et la fortune lui ayant fait rencontrer un homme fort , elle s’est jetée entre ses bras en lui disant :
ant le beau drap volé à maître Guillaume, cette comédie ressemblerait fort à un outrage à la morale : elle révolterait à la
nage bien délicat à introduire sur la scène. Sa seule présence risque fort d’exciter des quolibets irrévérencieux. Le vieux
rôle d’éloquence, de sages maximes, de bonnes paroles, plutôt que de fortes actions. Il n’y avait pas place à côté de Tartuff
ne grande figure morale. La nature, la vraie nature, droite, saine et forte , l’emporte sans cesse chez lui sur les habitudes
tre. Ce mot humanité est aussi un de ceux dont la signification s’est fort élargie depuis le XVIIe siècle. Molière est sur l
ste ? Est-il sûr qu’il ait bien compris le mot de don Juan ? On l’eût fort embarrassé si on lui eût demandé à propos de tell
se reposait sur ses richesses, voici venir des impies et des esprits forts , des enfants de don Juan, souillés comme lui de p
27 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXII » pp. 355-377
s prédications parurent jeter dans l’âme des deux amants, furent plus forts et plus déterminants en 1675 qu’ils ne l’avaient
qui suit : « Madame de Montespan continue son bâtiment ; elle s’amuse fort à ses ouvriers. Monsieur la voit souvent ; elle v
ces grands appartements que vous connaissez. »(Cette différence était fort grande pour les relations d’intimité.) « Nous avo
érence était fort grande pour les relations d’intimité.) « Nous avons fort causé à Pomponne. Une de nos folies a été de souh
orieuse et la jalousie de madame de Montespan) se découvre, affectent fort de rire et de tourner cela en plaisanterie. » Il
e rire et de tourner cela en plaisanterie. » Il eut été, en effet, de fort mauvais goût que des amies de madame de Maintenon
gouvernante comme des avances sérieuses et pressantes : c’était chose fort convenable d’affecter d’en rire comme d’une plais
qu’on m’apprend de madame de Maintenon. On dit qu’elle n’est plus si fort l’admiration de tout le monde, et que le proverbe
enante et la plus enchantée nouveauté qui se puisse imaginer. On aime fort ce bois. » 111. C’est-à-dire qu’elle ne se born
28 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. De la Gradation. » pp. 342-351
rceque la seconde expression est plus foible que la premiere ; à plus forte raison doit-il avoir le soin de graduer ses moyen
cheve de m’habiller. Dans la scene VIII, Moncade est fâché d’être si fort couru, & voudroit ressembler à Pasquin. Dans
le crois. Tu sais que j’ai à me plaindre de toi, & que je trouve fort mauvais.... Pasquin. Suis-je bien, Marton ? Marto
Eh ! oui ; l’entend-il, le frippon ? Finir à l’amiable ! Amiable est fort bon. Il prétend avec vous finit à l’amiable ! Ma
exemple de tous ceux qui ont écrit sur l’art dramatique. Je suis très fort persuadé avec eux que la gradation des scenes &am
ne sont formées que par des moyens & des situations plus ou moins fortes , les actes par des scenes plus ou moins remplies
29 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXV » pp. 402-412
quelques femmes de la cour ; et au milieu de ces aventures d’un genre fort commun, le progrès lent, très peu dramatique, trè
de faire un second voyage à Barèges avec le duc du Maine. Elle vivait fort mal avec madame de Montespan, qui, par les lettre
la messe de la veille, qu’il était son espion ; de quoi Marsillac fut fort embarrassé. Le lendemain il pria le roi de trouve
pourrait bien aller en Poitou, car Sa Majesté lui accordera son congé fort librement122. » On voit par les lettres de madam
par se retirer dans un couvent à Nancy, où elle vécut jusqu’à un âge fort avancé. Après madame de Ludres vint madame de Gra
Elle s’exprime ainsi à l’occasion d’un marquis de Thermes qui l’avait fort assidûment visitée aux eaux de Vichy et qui n’osa
30 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. M. BARTHE. » pp. 413-419
ous vous divertissez.Cent fois vous m’avez dit Qu’il vous tourmentoit fort . Angélique. Qu’il vous tourmentoit fort.Oui ; ma
z dit Qu’il vous tourmentoit fort. Angélique. Qu’il vous tourmentoit fort .Oui ; mais quand on écrit... Dorimene. Otez cruel
. .Qu’importe le mot, quand la chose n’est point ? Angélique. Il est fort , ce billet. Dorimene. Il est fort, ce billet.Et
se n’est point ? Angélique. Il est fort, ce billet. Dorimene. Il est fort , ce billet.Et moi, j’ose prétendre Qu’un jaloux o
terrompit Lucile, après toutefois avoir écrit, cela n’est-il pas bien fort  ? Point du tout, reprit froidement Dorval ; il n’
31 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. » pp. 57-70
de l’absence de Célio, prend le portrait de cet amant, s’attendrit si fort qu’elle s’évanouit, & laisse tomber le portra
enleve le portrait à Camille, & la renvoie. Il reste sur la scene fort en colere. Celio arrive vêtu en pélerin : il a ét
ontre l’infidélité. Eléonora & Arlequin, qui les voient se parler fort vivement, sortent pour les surprendre. Eléonora e
r les troubler, quand ils reparoissent. Scene IX. Camille accompagne fort poliment Célio, qui, charmé de son honnêteté, veu
le croit voir en lui l’amant de sa femme, s’emporte contre elle & fort pour se plaindre à l’un de ses parents. Scene IV
arelle le ton & les manieres des Jodelets, personnages ridicules, fort à la mode sur la scene avant qu’il y eût ramené l
gatelle. L’on m’appellera sot de ne me venger pas ; Mais je le serois fort de courir au trépas. (Mettant sa main sur sa poit
32 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Du Dialogue. » pp. 204-222
, tout lui impose silence pendant cette premiere tirade, qui est très fort dans la nature. Il en est ainsi de la seconde. Ta
re. L’on croit avoir ajouté au plaisant, en forçant Harpagon à mettre fort long-temps la main devant la bouche de Maître Jac
Comme ce dernier trait est vigoureux ! comme ce coup de pinceau est fort & expressif après le seul mot de rôt ! comme
tte fille : elle le refuse, & lui représente qu’il a des desseins fort injustes ; que cette fille est citoyenne d’Athene
t bien. Ariste. Fort bien.Elles partoient pour aller en campagne, Et fort innocemment.... je leur disois adieu, Quand vous
açon que le jaloux ne s’apperçoive point de leur intelligence. Il dit fort galamment, en regardant tendrement Agathe : Eras
pire, Est tout à fait mal-sain. Je dois même vous dire Que vous ferez fort mal d’y demeurer long-temps, Et qu’il est dangere
d’Harpagon tel que nous l’avons imprimé, & que lui-même il seroit fort embarrassé s’il étoit obligé d’écouter tout ce qu
33 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
. On connaît peu de chose de sa vie, ou plutôt sa vie ne renferme que fort peu de chose. Elle a été agitée, mais elle est re
nferme que fort peu de chose. Elle a été agitée, mais elle est restée fort simple et elle s’est passée tout entière dans un
t restée fort simple et elle s’est passée tout entière dans un cercle fort restreint. Vous savez qu’il est mort prématurémen
rouvé une bonne dose de républicanisme. Cette invention, qui est déjà fort étrange, en a amené une autre plus étrange encore
r. C’est un homme qui ne manque ni d’intelligence, ni d’esprit, ni de fort bonnes qualités. Il en a une surtout qui a été to
t, ni de fort bonnes qualités. Il en a une surtout qui a été toujours fort rare, et qui peut-être devient plus rare aujourd’
un seul défaut, et je suis bien obligé de vous dire lequel : il a une fort mauvaise opinion des femmes. Il paraît, lorsqu’on
Eh bien, arrêtons-nous un instant à ce mot d’éducation. C’est un mot fort à la mode depuis quelque temps, une sorte de remè
elle s’est dit que ses parents, bien que bons gentilshommes, étaient fort ridicules et fort pauvres ; qu’elle aurait beauco
e ses parents, bien que bons gentilshommes, étaient fort ridicules et fort pauvres ; qu’elle aurait beaucoup de peine à se m
s en empêcher ; Et si, par un mari, je me voyais contrainte, J’aurais fort grande pente à confirmer sa crainte ! C’est bien
34 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164
ns dont je n’ai pas besoin. . . . . . . . . Oui, je sors de chez vous fort mal édifiée. L’exposition du Tartufe est un chef
trop de colere. Si Cléante eût été instruit de tout cela, il eût été fort ridicule de vouloir le lui apprendre. Il est cepe
e. Hé bien ? Du Croisy. Que dites-vous de notre visite ? en êtes-vous fort satisfait ? La Grange. A votre avis, avons-nous s
nt cent quarante-quatre vers pour lui apprendre qu’il étoit autrefois fort content de son fils, & qu’il ne l’est plus ta
r pour l’Andrienne ; que Chrisis, sœur de cette Andrienne étoit jadis fort laborieuse & très retirée chez elle, mais que
lus haut. Scene I. Du Croisy. Il me semble que vous prenez la chose fort à cœur. La Grange. Sans doute je l’y prends, &
r un mot suffit. Géta. Oui-dà ? Antiphon. Oui. Géta. Ma foi, voilà un fort bon conseil : allez, allez, Monsieur, ne dois-je
ont nous serions fâchés. Géta. Je cherche. Cela vaut fait, ou je suis fort trompé ; le voilà hors d’affaires. Mais je crains
ne faut que trois cents écus. Géta. Trois cents écus ! Oh ! elle est fort chere, Monsieur. Phédria. Chere ! au contraire, e
E IV. Scene I. Mascarille. Ah ! de peur de tomber, ne courons pas si fort . Voyez-vous ? vous avez la caboche un peu dure :
roubler un Etat) L’obligea d’en sortir une nuit sans éclat. Une fille fort jeune & sa femme laissées, A quelque temps de
35 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
qui insulte Molière et l’Auteur de sa Vie par des termes un peu trop forts , ne sait pas apparemment qu’il n’y a point d’Aute
pas sans doute du goût de mon Censeur ; mais lui-même qui se tient si fort à l’antique n’a-t-il rien hasardé dans sa Critiqu
t donné le beau de Molière ; vous me l’avez représenté comme un homme fort commun ; par de petites aventures qui ne sont bon
lard dans les Précieuses ; celle du Chasseur dans les Fâcheux sont de fortes marques de l’estime que la Cour et le Peuple avai
ue je n’ai rapporté tous ces traits que pour faire rire, il se trompe fort . Je lui avoue que j’ai eu intention de ne point n
is un étourdi, un présomptueux, un imprudent. Et moi je le trouverais fort sage s’il n’avait rien dit. À l’égard de l’aventu
l ne néglige rien pour m’attaquer : Je ne le trouve pourtant pas plus fort en cette occasion que dans les autres ; car sûrem
ut-être pas aussi sévèrement que l’a fait mon Censeur, qui tranche si fort du grand homme par la supériorité de ses expressi
droit que je l’abandonne au mépris du Public, sur cet article. Il est fort éveillé sur tout ce qui peut abaisser mon Ouvrage
ce fait est connu de trop de personnes pour être ignoré ; et je doute fort de la vérité du sien. C’est à ce sujet que le Cri
le encore une fois. En mon particulier je reconnais ces Mr-là pour de fort honnêtes gens ; ils ont de l’esprit, de la condui
issait mieux que moi. Cependant il y en a dans la Troupe que j’estime fort , et si les autres leur ressemblent tous, le Publi
bien informé, puisqu’il avance qu’il y aurait de quoi faire un Livre fort curieux. J’ai trouvé la matière de cet Ouvrage si
36 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
é outrée, et la scène du valet déguisé en médecin est une charge trop forte . Je veux parler d’abord de l’Avocat Patelin, rema
n joué sur les tréteaux du quinzième siècle. Brueys et Palaprat l’ont fort embelli; mais les scènes principales et plusieurs
qu’on voit que le marchand doit être dupe. Le Grondeur doit être mis fort au-dessus de l’Avocat Patelin : il est vrai que l
Campistron n’a été joué, qu’on ignore communément que cette comédie, fort supérieure à toutes les tragédies du même auteur,
omme à bonnes fortunes, mais avec moins de vraisemblance. Cette pièce fort médiocre ne demandait aucune connaissance des anc
nes qui ne valent pas mieux; mais il ne fallait pas en retrancher une fort jolie, celle où M. Michaut vient demander qu’on l
le plus grand. A la place des deux derniers vers, dont le second est fort bon et dit ce qu’il doit dire, on en mit deux don
fort bon et dit ce qu’il doit dire, on en mit deux dont le second est fort mauvais : Qu’on me rend des honneurs qui ne sont
’autres. S’il avait écrit ainsi tous ses voyages, ils ne seraient pas fort curieux. Ceux de Flandre, de Hollande, d’Allemagn
distraite d’un voyageur. Peut-être la nature même du pays, qui était fort peu connu, et les mœurs extraordinaires de ses ha
ope, dans le Tartufe, les Femmes savantes : ses situations sont moins fortes , mais elles sont comiques; et ce qui le caractéri
avec d’autant plus de succès, que personne ne la plaint, et qu’étant fort loin de la douceur et de la modestie d’Isabelle,
à l’instant même où il vient de l’obtenir. La distraction est un peu forte , et la folie complète n’irait pas plus loin. L’in
37 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
mes, qui se recherchent si exactement les unes les autres, sont aussi fort recherchées des sociétés de la capitale. « Il n’e
oduisit : ce fut surtout dans la prononciation48. À des articulations fortes , et à des diphtongues éclatantes, il substitua la
e par la diphtongue oi aux mots foi, roi, foi, qu’elle exige une plus forte émission de la voix que lé, ré, fé, qu’elle oblig
. « On voit dans Somaise, au mot Mariage, que leurs alliances sont fort spirituelles et détachées de la matière. Au mot M
oquettes, je n’en dirai rien, car je fais profession d’être un auteur fort véritable et point médisant ; ainsi, je ne touche
res, et d’agréer leurs services quand elles en ont besoin. Elles sont fort railleuses et moqueuses, même des gens qui ne leu
our. « Dans le monde, dit Mademoiselle, et les affectent de paraître fort retirées, quoiqu’elles cherchent fort le monde, n
e, et les affectent de paraître fort retirées, quoiqu’elles cherchent fort le monde, ne bougeant de toutes les maisons de qu
Montpensier les représente dans la société des gens du monde, comme «  fort sottes et fort niaises quand elles y sont seules
représente dans la société des gens du monde, comme « fort sottes et fort niaises quand elles y sont seules de leur genre,
sottes et fort niaises quand elles y sont seules de leur genre, comme fort insolentes quand elles y sont plusieurs. Isolées,
nt pour le parti le centre de ralliement, l’école normale, le château fort des précieuses de mauvais goût. Que disait-on, qu
le que d’odieux. Les inventeurs de ce système ont eu deux prétentions fort bizarres : la première, de donner de l’esprit à M
st pleine de sel, de verve et de comique, et qui serait un contresens fort plat d’un bout à l’autre si elle avait la directi
ie la plus minutieuse par un père né et vivant dans la médiocrité, et fort éloigné de vouloir se méconnaître et être méconnu
38 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
e vois en cela Rien qui puisse attirer ces réprimandes-là. Je me leve fort tard, & je donne audience A tous mes créancie
ilence à grands coups de discipline : lorsqu’il veut s’émanciper trop fort , le Frere a recours à un Crucifix qu’il porte à s
le théâtre, n’eût pas en même temps peint avec les couleurs les plus fortes toutes les fripponneries qu’on essuie en faisant
ent, un lit de quatre pieds, à bandes de point de Hongrie, appliquées fort proprement sur un drap de couleur d’olive, avec s
sont ordinairement le salaire de leurs petites espiégleries. Je doute fort qu’un seul de nos fainéants à livrée, après avoir
mes comme ils devroient être, & non tels qu’ils sont. Ils font de fort doctes préfaces, pour prouver que leur maniere es
hilosophe & son caractere semblent certainement nous promettre de fortes railleries contre la charge dont on le veut grati
our dire en passant un quolibet à Criseis. Le Roi me charge ici d’un fort honnête emploi, Et je n’attendois pas l’honneur q
, à la réserve de vingt mille écus qu’il partagera entre deux parents fort pauvres qu’il a en Normandie. Cette clause n’amus
dans vos mains les armes les plus redoutables ; qu’un Auteur est bien fort quand il a le pouvoir de rassembler plusieurs jou
mieux cru jamais être cocu que moi ? Vous voyez qu’en ce fait la plus forte apparence Peut jetter dans l’esprit une fausse cr
gens d’un déshonneur imaginaire. Sganarelle leur donne plaisamment de fort bonnes leçons80. Quel mal cela fait-il ? La jamb
s soupirs & les larmes. Si ma femme a failli, qu’elle pleure bien fort  : Mais pourquoi moi pleurer, puisque je n’ai pas
r leur conduite déréglée : il y démasque les prudes, qui, se souciant fort peu de bien vivre, ne mettent toute leur étude qu
évotion imbécille d’Orgon, sont, à quelques expressions près, le plus fort & le plus élégant sermon que nous ayons en no
nt il se croyoit couvert par les infidélités de sa femme : j’en doute fort . Moliere, amoureux de sa femme, pouvoit regretter
39 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
s qui jouent certaines professions et certaines passions peuvent être fort utiles. M. Rosteau18 prétend qu’il étoit égalemen
de leur côté ne l’épargnoient pas dans l’occasion. Moliere avoit été fort estimé du roi Louis XIV qui le gratifia de plusie
te, dont il joüit jusqu’à sa mort, arrivée vers l’an...68, ayant vécu fort vieux. Il jouoit les grands rôles avant Floridor.
Elle vint dans la troupe de Guenegaud en 1681112, avec une part. Son fort étoit ses rôles de travestissement en homme113. C
ses rôles de travestissement en homme113. C’étoit une grande personne fort puissante et de bonne mine. Elle chantoit dans le
atre ans124 ou environ, d’un coup qu’il se donna à la tête : il étoit fort débauché. C’étoit un très-grand et bel homme, for
a pour intrigue des aparences d’infidélité qui font un jeu de théâtre fort agréable, et dont le sujet est pris d’un canevas
che grande, les lèvres épaisses, le teint brun, les sourcils noirs et forts , et les divers mouvemens qu’il leur donnoit lui r
ard de son caractère, il étoit doux, complaisant, généreux. Il aimoit fort à haranguer ; et, quand il lisoit ses pièces aux
langue qui précipitoit trop sa déclamation, le rendoient, de ce côté, fort inférieur aux acteurs de l’Hôtel de Bourgogne. Il
e, mais un air engageant, quoiqu’avec de très petits yeux, une bouche fort grande et fort plate, mais faisant tout avec grâc
engageant, quoiqu’avec de très petits yeux, une bouche fort grande et fort plate, mais faisant tout avec grâce, jusqu’aux pl
oit fait présent d’un habit magnifique pour le jouer, ce qui piqua si fort l’acteur qui jouoit le rôle d’Alcipe, qui étoit f
ce qui piqua si fort l’acteur qui jouoit le rôle d’Alcipe, qui étoit fort inférieur au rôle du Menteur, qu’il fit valoir ce
t, parce qu’il ressembloit à Bellerose, qui avoit, disoit-elle, l’air fort fade. Louise Jacob, épouse de Joseph du Landas, s
Mazarine, lors de son établissement, en 1673 ; médiocre actrice, mais fort considérée de la troupe par rapport à son mari. E
avoit beaucoup de noblesse dans l’air et dans les manières ; il étoit fort aimé de toute la Cour, et particulièrement connu
xcellente et même gracieuse comédienne, quoique laide, point jeune et fort maigre, mais, malgré cela, pleine d’agrément. Le
t maigre, mais, malgré cela, pleine d’agrément. Le tragique étoit son fort  : on prétend qu’elle a joué d’original le rôle d’
l’Hôtel de Bourgogne en 1674. Il étoit d’une taille avantageuse, mais fort maigre et décharné ; il est mort à Paris, dans un
r cette traduction (que lui offrait la veuve de Molière) comme « trop fort contre l’immortalité de l’âme ». 48. Pages 311 e
40 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
rage, et le vin n’enfante des Corneilles, Capables de fournir de plus fortes merveilles. Qu’ai-je dit ? Ah ! Corneille, aime m
pe * qu’il a imité de Molière. Tous les traits de Wycherley sont plus forts et plus hardis que ceux de notre Misanthrope ; ma
nde cette femme, elle-même, à cet ami fidèle, sur lequel il compte si fort . Cependant le véritable honnête homme, dont il se
cole des Maris, Charme, (à présent) de tout Paris, Pièce nouvelle et fort prisée, Que sieur Molière a composée, Sujet si ri
congé du promenoir, Et passant dans d’autres régales, On fut dans de fort riches salles, Remplir intestins et boyaux, Non d
a pièce d’intermède, Lequel ballet fut composé, Par Beauchamp danseur fort prisé, Et dansé de la belle sorte, Par les messie
Est allée encor de plus beau, La jouer à Fontainebleaua… Étant illec fort approuvée, Et mêmement enjolivée, D’un ballet ga
gnon, Où cette jeune demoiselle, Qu’en surnom Giraut on appelle, Plut fort à tous par les appas, De sa personne et de ses pa
Fâcheux, ce nouveau poème, Qui par sa gentillesse extrême, Charma si fort ces jours passés, À la Cour tous les mieux sensés
imitables, et qui sont si bien exprimés que je manque de termes assez forts et assez significatifs pour vous les bien faire c
tout pour un anonyme,) Ont aussi mis sur le bureau, Quelque chose de fort nouveau, Savoir une pièce comique, Qui s’intitule
te que très bien de gens, De la voir seront diligents, Étant, dit-on, fort singulière, Et venant du rare Molière, C’est-à-di
ements impossibles à achever. « M. de Vigarani, gentilhomme modénois, fort savant en toutes ces choses, inventa et proposa c
me de sa chambre, et qui avait déjà donné plusieurs sujets de ballets fort agréables, de faire un dessein où elles fussent t
us étroit que vague, Se firent des courses de bague, Avec des habits fort galants, D’argent, de soie, et d’or brillants, Do
de bougies qui devaient éclairer le théâtre, dont la décoration était fort agréable. Aussitôt qu’on eut levé la toile, un gr
s Fâcheux faite par le sieur Molière, mêlée d’entrées, de ballets, et fort ingénieuse. » « [*]Lundi 12 mai… le soir, Sa Maje
avait faite contre les hypocrites ; mais quoiqu’elle eût été trouvée fort divertissante, le roi connut tant de conformité e
ur, et elle est engagée à lui répondre : ce qui produit une situation fort théâtrale. Cependant, le prince, malgré le dessei
historique du 9 avril 1661.       Mardi dernier* Sa Majesté, Admira fort la rareté, D’une machine surprenante, Faite en ép
oiqu’il n’ait que douze ans à peine, Et certes, il sera quelque jour, Fort propre aux rôles de l’amour. La permission que l
t alors contre les comédies en cinq actes, écrites en prose, fût plus fort que l’esprit de vertige qui avait attiré le publi
emier ouvrage dans lequel Molière ait joué les médecins ; ils étaient forts différents de ceux d’aujourd’hui, ils allaient pr
decin), dans la scène première du troisième acte, les choses les plus fortes contre la médecine, il n’ait voulu mettre les poè
ne seule chose du ballet et de la comédie ; mais comme le temps était fort précipité, et que tout cela ne fut pas réglé enti
le génie de Molière, livre II, p. 104-111. *. [Note marginale] Ibam forte via sacra , Hor., satire IX, livre premier. *. [
e à Arnolphe. acte premier, scène première. CHRYSALDE. Je me réjouis fort , seigneur Arnolphe… ARNOLPHE. Je me réjouis fort
ALDE. Je me réjouis fort, seigneur Arnolphe… ARNOLPHE. Je me réjouis fort , seigneur Arnolphe…Bon, Me voulez-vous toujours a
forcé. Ce seigneur, pendant son séjour à la cour d’Angleterre, avait fort aimé Mlle Hamilton : leurs amours même avaient fa
41 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
ompte de ce que je sens. Il ne suffit pas que je dise : Ce jambon est fort bon ; je le trouve fort bon ; n’est-il pas en eff
Il ne suffit pas que je dise : Ce jambon est fort bon ; je le trouve fort bon ; n’est-il pas en effet le meilleur du monde 
ement une variation habile sur ce thème identique : Ces comédies sont fort belles ; je les trouve fort belles ; ne sont-elle
ur ce thème identique : Ces comédies sont fort belles ; je les trouve fort belles ; ne sont-elles pas en effet les plus bell
d’idées générales. Les idées particulières, nous en avons un spécimen fort avantageux dans l’unique exemple du savoir-faire
e sympathique largeur et d’intelligence universelle ? Le paradoxe est fort , et l’on ne saurait avec plus d’audace donner un
naux proclame avec une évidence accablante. Le Chevalier m’a gratifié fort légèrement de deux disciples325 qui sont deux tri
que nous connaissons, aux passions vives ou au moins à l’imagination forte , exaltant la folie dans les œuvres de l’art, soit
diffamer, nommer un veau, une truie, un cochon. Le mot de génisse est fort beau, vache ne se peut souffrir ; cochon est de l
il entrait dans une mine d’or. C’était lui noir ravin dont les parois fort hautes n’offraient à ses yeux, de quelque côté qu
leuse question du laid. Il est dangereux de prononcer ce mot ; il est fort grave de croire à la chose. Car, s’il est bien co
. Il est vrai que, pour le Chevalier, la critique n’est pas une chose fort sérieuse. Il lui refuse le titre de science, et j
u’elle a peut-être arbitrairement fixées373. »M. Richter a trouvé une fort belle métaphore pour rendre la même idée. « Les a
et la mesure de la scène379. » La critique du délicat professeur est fort juste, et je serais bien fâché de lui chercher no
ont ni beaux, ni laids : ils sont des crocodiles. Je ne suis pas plus fort sur l’histoire naturelle de ces grands sauriens q
iècle, d’une nation, d’un homme. Ces critiques confondent deux choses fort différentes : la nature et le vocabulaire d’une l
poètes souffrants et pâles, cette poésie de lazaret, sans cœur, sans forte nourriture intellectuelle, Ces amants de la nuit
ses : sans l’hôtel de Rambouillet, le genre précieux n’eût pas été si fort en honneur ; sans l’hôtel de Rambouillet, l’on n’
euse des surprises. Le roi, qui donnait l’exemple du désordre, trouva fort bon qu’on se moquât de la cabale austère qui l’im
e de Montpensier dans ses Mémoires, M. de Montespan, qui est un homme fort extravagant et peu content de sa femme, se déchaî
       Les phrases sont embarrassantes. Madame de Montausier, duègne fort complaisante pour les amours du roi dans sa charg
e d’être connu de l’illustre Cyrus qui m’écoute… Quoique d’un naturel fort violent, Mégabate est souverainement équitable, e
incère, qu’elle est fidèle et qu’elle est ardente. Comme Mégabate est fort juste, il est ennemi de la flatterie ; il ne peut
ouvés, à peine de la vie 455. » La Faculté de médecine était la place forte de la tradition. Douter que le sang fût immobile
à toujours le pleurer. « Vous voyez bien, monsieur, que je m’écarte fort du chemin qu’on suit d’ordinaire en pareille renc
es, et de mettre sa douleur en liberté. Si je n’ai pas trouvé d’assez fortes raisons pour affranchir votre tendresse des sévèr
ns sa maison, rue Richelieu, ayant joué le rôle du Malade imaginaire, fort incommodé d’un rhume et d’une fluxion sur la poit
pie margot caquet bon bec est encore pire. Vous chantiez ? j’en suis fort aise : Eh bien ! dansez maintenant. Comment une f
ère qui n’ait au-dessus d’elle une autre chose plus puissante et plus forte . De sorte que, une chose particulière étant donné
42 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
rop fines pour frapper des spectateurs accoutumés à des couleurs plus fortes . On n’était pas dans l’habitude de porter au spec
y en a presque point qui n’ait quelque procès, et que c’est une chose fort contraire à l’humeur d’un tel personnage, il n’a
voir de nouveaux personnages, s’y seraient ennuyés s’il ne les avait fort attachés et divertis. « Après avoir vu le Misanth
e se fait par une scène entre les deux marquis, qui disent des choses fort convenables à leurs caractères, et qui font voir,
un tableau de la vie des feintes prudes, dont les couleurs sont aussi fortes que celles que la prude avait employées pour lui
enter la vie des coquettes ; et ce qui doit faire trouver cette scène fort agréable est que celle qui a parlé la première se
ntreraient ce qu’ils recevraient de leurs maîtresses. Cette scène est fort agréable. Tous les acteurs sont raillés dans les
a des détours, et des délicatesses inimitables ; que les vers en sont fort beaux, au sentiment de tout le monde ; les scènes
cette comédie :       Pour changer un peu de discours, Une chose de fort grand cours, Et de beauté très singulière, Est un
si les diables, à cru, N’y gagneront plus un fétu. Il daube encore si fort le marquis ridicule, Que de l’être on fera scrupu
nos princes, Qui de ces marquis de provinces, Parfois se divertissent fort . Cela me fait dire en colère, Ce qu’autrefois j’a
aussi belle pièce que celle-là, en cinq actes, et dont les vers sont fort beaux, eût été faite en aussi peu de temps ; il m
t aucun intérêt de déguiser la vérité. » Ce discours d’Angelo est si fort éloigné de la vraisemblance que ce serait abuser
le goût naturel qu’il avait pour les spectacles, il conçut un dessein fort opposé aux vues de ses parents ; il demanda insta
he grande, les lèvres épaisses, le teint brun, les sourcils noirs, et forts , et les divers mouvements qu’il leur donnait lui
de son caractère, il était doux, complaisant et généreux ; il aimait fort à haranguer ; et quand il lisait ses pièces aux c
e langue qui précipitait trop sa déclamation, le rendaient de ce côté fort inférieur aux acteurs de l’Hôtel de Bourgogne. Il
l’amour est fin,) Fait si bien qu’il l’enlève enfin, Par une intrigue fort jolie. Mais quoiqu’ici je vous en die, Ce n’est r
e ébaudir les esprits, Durant longtemps de tout Paris : Car depuis un fort beau prologue, Qui s’y fait par un dialogue, De
te de la bonne sorte. ……………………………………………… Vous y verrez certaine nuit, Fort propre à l’amoureux déduit ; Et de même certaine
t, fit une dissertation pour prouver que l’Amphitryon de Plaute était fort au-dessus du moderne ; mais ayant ouï dire que Mo
Si l’on en croit l’auteur du Bolæana, M. Despréaux ne pensait pas fort avantageusement de la comédie d’Amphitryon de Mol
le passage : « [*]À l’égard de l’Amphitryon de Molière, qui s’est si fort acquis la faveur du peuple, et même de beaucoup d
des maîtres ou des valets ; et qu’au fond une comédie intriguée de la forte étant une image plus fidèle de tout ce que l’on v
es marques d’une modération et d’une bonté sans exemple, même dans le fort de ses conquêtes, ne pensait plus qu’à s’applique
ait aussi, par-ci, par-là, De beaux pas, de ballet mêlée, Qui plurent fort à l’assemblée, Ainsi que les divins concerts, Et
perdues pour lui faire une lecture. L’homme en question se trouva si fort honoré de ce compliment que, toutes affaires céda
applaudissements qu’il mérite. On comprit alors qu’il peut y avoir de fort bonnes comédies en prose, et qu’il y a peut-être
, c’est l’avarice ; dans ce dessein, il a employé les traits les plus forts , soit pour en préserver le spectateur, soit pour
on excellent Avare Que ceux, de l’esprit plus bizarre, Ont rencontré fort à leur goût Du commencement jusqu’au bout. 16
des injures pieusement, et me damnent par charité. « Je me soucierais fort peu de tout ce qu’ils peuvent dire, si ce n’était
e* : Je voudrais bien savoir pourquoi les gens qui se scandalisent si fort de la comédie de Molière, ne disent rien de celle
, Elle eut un régale nouveau, Également galant et beau, Et même aussi fort magnifique, De comédie et de musique3, Avec entra
ivines voix. Force masques, non pas célestes, Mais, à ce qu’on écrit, fort lestes, Venants illec montrer leurs nez, Avec pla
alors la troupe qui passait, avec raison, pour la première et la plus forte de la campagne : le mérite extraordinaire de Jean
er ses défenses d’entrer à la comédie sans payer. Molière, qui aimait fort la harangue, sut en faire une à la tête des genda
oint une prérogative que des personnes de leurs caractères dussent si fort ambitionner, jusqu’à répandre du sang pour se la
dévotion imbécile d’Orgon, sont, à quelques expressions près, le plus fort et le plus élégant sermon que nous ayons en notre
héâtre, et en fit un divertissement au goût du peuple, qui se réjouit fort à cette pièce. » 1. [Note marginale] Voyez ci-d
43 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
on père, en obtint pour lui la survivance ; mais il conçut un dessein fort opposé aux vues de ses parents : il demanda insta
! après le Sermon, le bel esprit, curieux de savoir ce qui agitait si fort cet Ecclésiastique, prit la liberté de le lui dem
hitrion, où l’on ne dine point. Quant à l’ouvrage même, qui s’est si fort acquis la faveur du Public, Despréaux ne le goûta
posé une dissertation, pour prouver que l’Amphitrion de Plaute* était fort au-dessus du Moderne ; mais ayant ouï dire que Mo
e Comédie des Femmes Savantes, elle supprima sa dissertation. Dans le fort de la dispute de Perrault* et de Madame Dacier su
nt de Lucile, s’imagine qu’elle lui est infidèle, et se croyant assez fort pour l’oublier, ne peut se résoudre à la trouver
ait à ces sortes de petits ouvrages ; et qui, d’ailleurs, considérait fort l’Abbé Cotin*, jusques-là même, qu’elle l’honorai
le plus amoureux. Ce langage qui avait un air d’intelligence, étonna fort Mlle Molière*, qui ne connaissait pas le Présiden
ce qui regarde les mœurs, et les caractères des hommes. Il regrettait fort qu’on eût perdu la petite Comédie du Docteur Amou
te à la crème ; il lui frotta le visage contre ses boutons qui, étant fort durs et fort tranchants, le mirent en sang. Le Ro
 ; il lui frotta le visage contre ses boutons qui, étant fort durs et fort tranchants, le mirent en sang. Le Roi qui vit Mol
, grande et bien faite, extrêmement jolie, et bonne Comédienne, était fort aimée de Molière. Elle jouait dans le Tragique, e
ait beaucoup aidé Molière dans ses Comédies. Ils étaient certainement fort amis ; mais on tient de M. Despréaux qui le savai
t bizarre du Festin de Pierre, y avait hasardé quelques traits un peu forts qu’il a retranchés, entre autres celui-ci : Don J
ngt écus. Tabarin prend un couteau de cuisine, délie les sacs, et est fort surpris d’en voir sortir deux hommes. On rit beau
mont ; il le prend pour un ballot de marchandises, et l’ouvre. Il est fort étonné d’en voir sortir Rodomont, qui lui fait cr
mois avant la mort de Molière, Despréaux l’étant allé voir, le trouva fort incommodé de sa toux, et faisant des efforts de p
es plus coupables, et leur réitérer ses défenses. Molière, qui aimait fort la harangue, en alla faire une à la tête des Gend
pendu ». Molière se mit à rire de cette saillie, et l’employa ensuite fort à propos dans la dernière Scène du Second Acte de
0 Baron* prenant ces tons de douleur et de sentiment qu’il avait si fort à sa disposition, ses yeux se remplissaient de pl
ure pareille à celle du Héros de sa Pièce ; mais avec des couleurs si fortes , et des jours si bien ménagés, que Molière, en la
e à un faux dévot. À son retour, il trouva chez Ninon* sa cassette en fort bon état. Il y avait même plus d’argent qu’il n’e
fois une fille à pur et un fils à établir ; il y a là des droits trop forts et trop inviolables. » Tome II, p. 208 Le c
 : « Je voudrais bien savait pourquoi les gens qui se scandalisent si fort de la Comédie de Molière, ne disent rien de celle
est-elle encor si ferme, Que les restes d’un feu, que j’avais cru si fort , Puissent dans quatre jours se promettre ma mort 
Scène, et en fit un divertissement au goût du peuple, qui se réjouit fort à cette pièce. 1801, Moliérana, 89, p. 133
où il avait une Maison. Ses amis l’y allaient voir ; et il y vécut en fort honnête homme, se faisant estimer de tout le mond
e un de ses meilleurs Paroissiens. Il y mourut ; et le Curé en fut si fort touché, que, n’ayant pas le courage de l’enterrer
on père, en obtint pour lui la survivance ; mais il conçut un dessein fort opposé aux vues de ses parents : il demanda insta
che grande, les lèvres épaisses, le teint brun, les sourcils noirs et forts , et les divers mouvements qu’il leur donnait, lui
d de son caractère, il était doux complaisant, et généreux. Il aimait fort à haranguer ;et quand il lisait ses Pièces aux Co
se ignore l’existence de l’auteur latin homonyme (v.40-103 av. J.-C.) fort connu pour ses épigrammes licencieuses dont l’abb
a Rome de son temps, dissolue et cosmopolite, la Rome traditionnelle, forte et pure, telle que l’on exaltée Cicéron et Tite-L
es, se venge en lançant contre le Régent ses Philippiques, s’évade du fort de Sainte-Marguerite après quatre ans de prison,
44 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341
ourquoi ne paie-t-on pas d’un coup de sifflet des polissonneries très fortes  ? Parcequ’elles sont du siecle passé, doivent-ell
e pousse à sa maniere. Il m’auroit été aisé de citer des traits plus forts , mais je serois devenu moi-même indécent. Ind
plus décent. Dans le Médecin malgré lui, nous voyons Lucinde quitter fort tranquillement le théâtre pour suivre son amant q
és du pere, qu’il n’y a point de temps à perdre, que les humeurs sont fort aigries, & qu’il est nécessaire de trouver pr
r dans une piece le mot de cocu, le cocuage mis en action n’a rien de fort honnête. Pour faire la critique des sujets que je
. . . . . . . . . . . . . . . Votre troisieme point sera-t-il le plus fort  ? Soyez bref en tous cas, car Lisette s’endort ;
n en Empereur Romain46 ! Le trait lancé par Corneille est bien moins fort que celui de Moliere : mais ce dernier étoit un t
e qu’elle n’inspire le goût ! » Veut-on quelque chose encore de plus fort  ? qu’on lise l’Impromptu de Versailles, on y verr
t (il Poeta matto). Lelio raconte le plan d’une de ses pieces. Il dit fort innocemment qu’Arlequin donne des coups de bâton
l’autre, en apostrophant l’Auteur ; & la derniere actrice lui dit fort poliment qu’il est un fou (Signor Poeta mio, voi
45 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
lle peut parler ainsi d’un « vieillard »qui recherche sa main, à plus forte raison peut-elle consentir sans effroi à devenir
rie Hervé. Or si, alors comme aujourd’hui, les notaires se montraient fort accommodans et inscrivaient de bonne grâce les no
, mais un air engageant, quoique avec de très petits yeux, une bouche fort grande et fort plate, mais faisant tout avec grâc
ngageant, quoique avec de très petits yeux, une bouche fort grande et fort plate, mais faisant tout avec grâce. » Grandval l
« très aimable au goût de bien des gens, » que, surtout, elle était «  fort touchante quand elle vouloit plaire. » Il nous ap
mpathique cette fois et tout aimable. Il y a, certes, des œuvres plus fortes que cette « tragédie-ballet ; » il n’y en a guère
milieu de 1668 avec George Dandin ; après deux ans de mariage, à plus forte raison après six ans, les conséquences fatales de
thrope, on ne saurait conclure autre chose sinon qu’Armande était une fort méchante coquette ; il faut renoncer à en tirer u
tation ne manqua pas d’approbateurs : trente de ces c…s applaudirent fort , et le dernier fit ce qu’il put pour rire, mais i
lui corne de mille tintoins. »Bary répond : Les cornes sont toujours fort proches des oreilles. ELOMIRE. J’aurais des corne
ongrie, notre libelle le retient en scène, et pour lui faire jouer un fort vilain rôle. Furieux d’être abandonné par Armande
s du monde ont du rapport avec elle dans mon cœur. Mon idée en est si fort occupée que je ne sais rien en son absence qui me
es. Or, le langage qu’il tient dans la scène d’Auteuil est celui d’un fort vilain égoïste ; .jamais confident ne joua son rô
st, lui en faisait un jour le reproche, et, comme de raison, traitait fort mal Mlle de Brie ; elle n’avait, disait-il, ni ve
ois sans crainte à servir la princesse, Fier de mes cheveux blancs et fort de ma faiblesse ; Et, quand je ne pensois qu’à re
rit contre elle se trouve faux si on l’examine d’un peu près ; à plus forte raison ce qu’une admiration mal entendue pour, Mo
particulièrement épaisse et noire. Le mieux est de garder une réserve fort sage en pareil cas. On peut, tout au plus, admett
La veuve de Molière eut donc à vaincre des résistances d’autant plus fortes qu’elles s’appuyaient sur une prescription formel
ter à la fois sa dignité, celle de l’archevêque, Harlay de Chanvalon, fort méprisable comme homme, mais, en somme, son arche
dédommagement. Ce dédommagement s’offrit à elle sous les espèces d’un fort honnête homme, bien fait, estimé dans son art ; p
46 (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136
incts droits, équitables ; tandis que des hommes très intelligents et fort instruits, n’ayant que de mauvais sentiments et m
les yeux qu’il a trouvé ses personnages. On sait que Molière parlait fort peu en société. Sans cesse préoccupé par l’analys
lle quand elle est dirigée par la passion : « Quand l’amour est bien fort , rien ne peut l’arrêter ; ses projets seulement v
actement aux autres passions. Comme pièce de théâtre, cette œuvre est fort médiocre et n’a jamais eu de succès. On doit la c
e une étude psychologique sur les passions, et, comme telle, elle est fort remarquable. LES FACHEUX Être moralement av
e jeune fille la cause qui le chagrine, lui, Sganarelle. Ce quiproquo fort comique, provoqué par sa passion, lui fait dire e
S. Dans l’École des Maris, Molière a exposé un effet très curieux des fortes préoccupations passionnées. Cet effet est manifes
d’accomplir un acte dans telle circonstance fait que si, pendant une forte préoccupation d’esprit, cette circonstance se rep
le écus chez lui, c’est-à-dire en voulant lui prouver par des raisons fort maladroites qu’il ne peut pas avoir cette somme.
prouvent que si, par ses points de départ, ses facultés morales sont fort compromises, ses facultés intellectuelles restent
du réalisme le plus saisissant. On y trouve une multitude de notions fortes exactes pour aider à juger la nature humaine tell
a ruse pour se soustraire au malheur qui la menace. « Cet animal est fort méchant : quand on l’attaque, il se défend. » (La
ort de ces pièces. » Cette appréciation ne laisse pas que de paraître fort étrange. Déduire de ces comédies que la femme est
aux que nous possédons nous inspirent et nous guident. Cette théorie, fort simple et tout à fait naturelle, explique complèt
ns passionnées, chaque adversaire reste de son avis : « On disputera fort et ferme de part et d’autre (comme dit Dorante à
ez rompu des vœux qui vous engageaient autre part, et que le ciel est fort jaloux de ces sortes de choses. Le repentir m’a p
même trempe que Mascarille, après avoir gourmandé Sylvestre d’être si fort entrepris pour tirer son maître d’embarras, s’écr
pas plus grand que cela, que je me signalais par cent tours d’adresse fort jolis. » Cette gloriole tirée des actes criminel
nel dans les paroles suivantes, que Scapin prononce à l’occasion d’un fort mauvais sujet : « C’est un de ces braves de prof
duisent la folie pathologique, que cette folie des parents se traduit fort souvent par le crime chez leurs descendants. Au l
ais elle ne voit point chez elle-même ces défauts, bien qu’ils soient fort saillants. Célimène, de son côté, qui ne s’aperço
qu’elle lui fait entendre sur ses manies ridicules. Elle l’irrite si fort par ce procédé qu’Argan est sur le point de la ch
a été et sera sans cesse le grand mobile de l’humanité. Ce n’est que fort rarement et par exception que l’intérêt d’autrui
rutalité, s’interpose charitablement entre eux. Mais cet étranger est fort mal payé du service qu’il voulait rendre. Martine
és dont on arrête la violence par la contrainte, les considérer comme fort dangereux et se tenir en garde contre eux plusieu
ois une fille à pourvoir et un fils à établir. Il y a des droits trop forts et trop inviolables, on ne les traverse point san
s bons procédés, et il l’appuie sur les considérations psychologiques fortes importantes qui suivent : Élise. « Vous moquez-v
omme est traversé par des états psychiques parfaitement déterminés et fort différents, tous si bien appréciés par Molière. D
rbiale, il n’ignore pas que, pour les faire taire, il faut crier plus fort qu’eux. La scène vi de l’acte III met en évidence
plus instruits qu’elle est manifestée : c’est par Mme Jourdain, dame fort simple, et par la servante Nicole, femmes dont le
st que je m’imagine que c’est mon père que j’entends. » Cette scène, fort amusante, est éminemment psychologique. Scapin, d
dit ? Belise. Aucun n’a pris cette licence ; ils m’ont su révérer si fort jusqu’à ce jour qu’ils ne m’ont jamais dit un mot
ce sont des chimères, dit-on. Chimères, moi ! Vraiment, chimères est fort bon ! Je me réjouis fort de chimères, mes frères 
t-on. Chimères, moi ! Vraiment, chimères est fort bon ! Je me réjouis fort de chimères, mes frères ; et je ne savais pas que
par les Drs Drcuet et Foville, se trouvent consignés avec des détails forts curieux dans les Annales médico-psychologiques, n
ce ne peut être que par le sentiment, par quelque chose d’instinctif, fort variable selon les personnes, et non par l’intell
de la même comédie, etc. Cette appréciation est inexacte, ou du moins fort exagérée. Il est certain que Molière a éprouvé, s
47 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
ntière dans le corps de l’illustre Pancrace, si bien que je soupçonne fort le seigneur Aristote d’être lui-même, en réalité,
âtre tout entier, et lui donne aux yeux d’un observateur réfléchi une forte , j’allais dire une majestueuse unité. Pourquoi, e
niversel de Marphurius, on croit reconnaître une parodie du doute, si fort recommandé dans les premières pages du Discours d
URIUS. Il se peut faire. SGANARELLE. La fille que je veux prendre est fort jeune et fort belle. MARPHURIUS. Il n’est pas imp
eut faire. SGANARELLE. La fille que je veux prendre est fort jeune et fort belle. MARPHURIUS. Il n’est pas impossible. SGANA
la matière et de l’esprit, selon Descartes. Mais une remarque est ici fort nécessaire. Que blâme en réalité Molière, ou du m
ue la matière subtile et les tourbillons, c’est-à-dire des hypothèses fort hasardées, qui ont le funeste bonheur de plaire à
t non de beau langage (39). C’est là ce que Molière a trouvé de plus fort en faveur de sa philosophie favorite ! Mais s’il
, j’aime le platonisme. ARMANDE. Épicure me plaît, et ses dogmes sont forts . BELISE. Je m’accommode assez, pour moi, des peti
mieux la matière subtile. TRISSOTIN. Descartes, pour l’aimant, donne fort dans mon sens. ARMANDE. J’aime ses tourbillons. P
tion du sang, et autres opinions de même farine (43). » Est-ce assez fort  ? Voici qui l’est davantage, peut-être. Tout le m
ncore quelque chose. Je sais bien que Ton peut citer des propositions fort spiritualistes. Mais je remarque d’abord que les
. 43. Le Malade imaginaire, acte II, sc. vi. 44. « Nempe sol non fort indigne cum heliotropia quae ejus vim persentiunt
48 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75
ffre-fort8. Il a dû par conséquent faire du Comte de Tufiere un homme fort gueux, & du prétendu beau-pere un homme très
suis ravi que nous logions ensemble. Le Comte, froidement. J’en suis fort aise aussi. Lisimon. J’en suis fort aise aussi.P
Le Comte, froidement. J’en suis fort aise aussi. Lisimon. J’en suis fort aise aussi.Parbleu, nous boirons bien. Vous buvez
i tu fais tant le fier, ce n’est pas là mon compte. Ma fille te plaît fort , à ce que l’on m’a dit : Elle est riche, elle est
l ait jetté sur toi, Et tu seras cent fois plus heureuse avec moi. Ta forte passion est d’être brave & leste ; Tu le sera
e nouvelle, n’être qu’un homme mûr, se rappelle qu’autrefois il a été fort aimé des femmes, & croit avoir débusqué son f
; avec un peu d’humeur ou de mauvaise foi, on pourroit la rendre plus forte . Je suis bien loin de me laisser éblouir par l’es
non pas le sentiment qui fait qu’on aime, qui n’a rien en soi que de fort honnête & de fort involontaire. C’est le plus
qui fait qu’on aime, qui n’a rien en soi que de fort honnête & de fort involontaire. C’est le plus doux sentiment de la
ns sensés blâment dans Moliere cette liberté, ils condamneront à plus forte raison celle qu’il prit de nommer Boursault 11 en
te, sans beaucoup de regret, à son fils ; puisqu’il se laisse traiter fort mal par le Comte de Tufiere, & lui donne ensu
ant. Macroton fut le nom qu’il donna à M. Guénaut, parcequ’il parloit fort lentement. Et enfin celui de Tomès, qui signifie
49
ariser les instruments d’étude qui sont pour la plupart très rares ou fort coûteux, et en former pièce à pièce de véritables
      Et peu de peine à l’Auteur satirique.   Et j’aurais, comme lui, fort facilement épuisé toutes les matières Théâtrales.
visage morne et un air décontenancé, affecte une nonchalance d’esprit fort  ;                                                
ait trois troupes de la nôtre ! LE POETE. Cinq ? J’en ferais bien dix fort belles de la vôtre ! M. DE FLORIDOR. Et, s’il fau
et le port et conduite de leurs bagages. Cette troupe est remplie de fort honnêtes gens et de très bons artistes, qui mérit
rai que nous avons joué la Comédie ensemble, dit Molière, et c’est un fort honnête homme… Que croyez-vous que je doive lui d
Dorine :      « Vous êtes, ma mie, une fille suivante « Un peu trop forte en gueule et fort impertinente. Dorine ne ressem
ous êtes, ma mie, une fille suivante « Un peu trop forte en gueule et fort impertinente. Dorine ne ressemble donc ni à Mart
possession de cette seigneurie, qui lui avait été vendue, sans doute fort cher, avec tous les droits seigneuriaux qui en dé
é de son grand-vicaire M. de la Brunetière et de M. l’abbé de Tillot, fort habile prédicateur qui fit la harangue à l’entrée
premier prince du sang et considérant qu’un simple bourgeois, quoique fort honnête homme, tiendrait la place, dans son églis
ir tenu ce langage des cieux, Croirais-tu bien, Monsieur, qu’ils sont fort vicieux. Et que celui d’entre eux qui fait plus d
Mme Pernelle : « Vous êtes, ma mie, une fille suivante « Un peu trop forte en gueule et fort impertinente. et, en effet, el
ous êtes, ma mie, une fille suivante « Un peu trop forte en gueule et fort impertinente. et, en effet, elle est très forte
op forte en gueule et fort impertinente. et, en effet, elle est très forte en gueule. Elle plante ses deux poings sur la tab
hamplâtreux. Le tableau est une grande toile carrée de 3 mètres 20 c. fort belle de dessin et de couleur, et, dans le second
lle de dessin et de couleur, et, dans le second plan à droite on voit fort nettement, représentée en grandes proportions, la
qu’il est question de 68 quintaux ce qui semble indiquer un matériel fort respectable. Ce sont là des détails un peu menus,
el est plus grave, et cette distraction lui vaudrait de nos jours une forte amende ou un blâme devant la chambre notariale. M
s des Comédiens, au service du théâtre, que livrée aux chances, alors fort aléatoires, de la vente. L’édition de Claude Barb
r ce séjour de Molière dans la rue des Jardins. Ces deux maisons sont fort anciennes, et j’ai tout lieu de croire que ce son
. En somme, ces deux maisons ont un aspect vieux et sale, et je doute fort que ces constructions aient jamais été belles, mê
Barbieri était le pourvoyeur de la troupe. La Comédie-Italienne était fort goûtée à la Cour. On la mettait de toutes les par
à la Cour. On la mettait de toutes les parties37, et on la rétribuait fort largement. Le roi lui payait une pension de 15 00
changements à vue, coupé de pantomimes, de chants et de danses, était fort amusant ; les petites pièces jouées plus tard aux
e familiarité avec les italiens, parce qu’ils étaient bons acteurs et fort honnêtes gens : il y en avait toujours deux ou tr
selle Molière encore moins souvent que lui :mais nous avions toujours fort régulièrement plusieurs virtuosi (je puis me serv
endre pas volontiers les louanges qu’on lui donnait ; et il me semble fort (sans oser pourtant rassurer après quarante ans)
’après lesquelles Verrio serait mort en France dans des circonstances fort bizarres. Le récit de Dominici, quoiqu’absolument
res. Le récit de Dominici, quoiqu’absolument faux, n’en est pas moins fort curieux, et nous le traduisons textuellement : «
s d’un meilleur médecin quoique moins bon poète que lui ». Ce passage fort intéressant n’a pas encore été signalé ; le voici
dit, dans ses mains. Ajoutez que, comme il vit que la médecine était fort décriée à Paris, il crut ne pouvoir mieux prendre
tant de plaisir à railler, comme les visionnaires mêmes sont en cela fort à plaindre, il me semble qu’il les devait laisser
elée à Compiègne en 1656. On y mena la reine Christine, qui la trouva fort mauvaise et le dit librement. « On l’assura que l
n Théâtre français sous Louis XIV, mais en les tronquant. 49. Détail fort exact, ainsi qu’on s’en assure en lisant les mémo
e. 54. Il existe une suite gravée de ces compositions, qui sont d’un fort grand style. Le cabinet des estampes en possède u
50 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
tuer le juge des mœurs de son temps pour les immoler en des peintures fortes et morales à la risée des spectateurs; il n’avait
s’accroît, il se renfle... Pasquin lui dit que son neveu est devenu fort avare. Il n’en veut rien croire. Pasquin ajoute,
il peut être pour son fils ; aussi se borne-t-il à lui dire : «C’est fort mal fait à vous; si vous êtes heureux au jeu, vou
sait les mettre en œuvre. On pourrait dire de cet auteur que c’est un fort habile bijoutier, mais qui ne travaille que dans
oques fixes tels romans à tant la ligne, ou telles comédies moyennant fortes primes, attestent que si nos auteurs ont pour la
eux au genre imbroglio qu’il a traité. Le plus souvent ce comique est fort original, comme dans la scène du Barbier de Sévil
r fut interdite. Avec le pouvoir impérial s’était établie une censure fort pointilleuse sur tout ce qui touchait à la politi
ante comédie de M. Samson, La Belle-Mère et le Gendre, et deux autres fort remarquables de Casimir Delavigne, Les Comédiens
moi, madame, par quel sort Votre Clitandre a l’heur de vous plaire si fort . Sur quel fond de mérite et de vertu sublime Appu
une des plus belles qu’on ait données depuis Molière. Il est toujours fort difficile de classer les œuvres d’art remarquable
uns de nos honorables, entre autres, y est mise en relief d’une façon fort originale. Un ministre incertain de la majorité,
ne trouve une trame mieux ourdie et des combinaisons dramatiques plus fortes que dans les chefs-d’œuvre mêmes de l’ancien répe
compliquée, faisait choix en général, pour ses comédies, d’une fable fort simple. Assurément ce n’était pas par impuissance
n bon raisonnement et d’un bon calcul. Plus, en effet, l’intrigue est forte et chargée d’incidents, plus elle tient de place
. La combinaison dramatique du Misanthrope, par exemple, est des plus fortes , à notre avis; mais est-ce dans la contexture du
dire, en voulant se défendre, M. Scribe s’est presque calomnié ; et, fort heureusement pour sa gloire, il n’a pas suivi à l
end soin de tracer. L’extraordinaire et la fiction qu’il préconise si fort seront toujours considérés, quoi qu’il en dise, c
on sens, ajoute-t-il, qui a fait autrefois ces observations, les fait fort aisément tous les jours sans le secours d’Horace
ire des pièces de théâtre, nous n’y verrions que la matière de drames fort noirs ; personne, assurément, ne voudrait croire
strait, espèce de métaphysique subtile introduite dans le langage, et fort à la mode du temps d’Élisabeth, qui, de l’aveu mê
argne, pas à Oronte, lequel s’en irrite et soutient que ses vers sont fort bons. Aveu naïf, qui aurait dû, comme le fait obs
e, pour moi, qu’étant, comme il me semble, Vous et le genre humain si fort brouillés ensemble, Malgré tout ce qui peut vous
, et que ses désirs insensés, son obstination orgueilleuse, pour être fort répréhensibles, n’accusent que son manque de juge
s’éloignait d’eux n’avait rien de ridicule et paraissait au contraire fort naturelle. Cette distance l’obligeait à ne parler
âmer, En dépit qu’on en ait elle se fiait aimer. Sa grâce est la plus forte . Il ajoute, il est vrai : Et sans doute ma flam
il ait jeté sur toi, Et tu seras cent fois plus heureuse avec moi. Ta forte passion est d’être brave et leste : Tu le seras t
de cet honnête homme enfin chez qui, par malheur, la raison est moins forte que l’orgueil, et dont les emportements continuel
rle différemment; il montre, il est vrai, sur toutes choses un esprit fort rigide; et, comme le dit encore Dorine : S’il le
e hypocrisie, mais l’hypocrisie serait bien plus adroite et bien plus forte si, au lieu de froncer le sourcil et de détourner
e ses prédécesseurs, s’y permettait néanmoins des jeux de physionomie fort déplacés. On rapporte que tout en disant à Dorine
dont nous nous occuperons tout à l’heure, a rencontré des aristarques fort sévères, fort orgueilleux, s’imaginant avoir trou
occuperons tout à l’heure, a rencontré des aristarques fort sévères, fort orgueilleux, s’imaginant avoir trouvé en défaut l
l est habillé simplement, mais commodément, je veux dire d’une étoffe fort légère en été, et d’une autre fort moelleuse pend
odément, je veux dire d’une étoffe fort légère en été, et d’une autre fort moelleuse pendant l’hiver ; il porte des chemises
une fille à pourvoir et un fils à établir : il y a là des droits trop forts et trop inviolables ; on ne les traverse point sa
cène dont nous nous occupons, bien que la situation en soit inouïe et fort prolongée, n’a cependant rien qui blesse la vrais
ssein et calmer ses transports. Mon trouble, il est bien vrai, m’a si fort possédée Que de le démentir je n’ai point eu l’id
traire, une vérité reconnue que dans les organisations, même les plus fortes , soit eu bien, soit en mal, on rencontre souvent
dans cette scène un jeu de physionomie tout à fait ridicule : au plus fort de sa colère, lorsque Orgon, pour châtier son fil
51 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
son l’état actuel de la langue, on pense généralement que Molière l’a fort peu respectée, et l’on attribue à la négligence o
araît incorrect, il n’a fait qu’employer des expressions et des tours fort usités alors ; et qu’ainsi, en distinguant les te
rdinaires de la vie, porte, dans ses amusements, un besoin d’émotions fortes et variées, qu’il permet qu’on satisfasse aux dép
oitise ou de sa cupidité. L’intrigue du Misanthrope n’est ni vive, ni forte , ni attachante : ce ne sont point des défauts ; c
s. La scène la plus gaie des Fourberies de Scapin et la scène la plus forte peut-être de l’Avare ont été empruntées par lui,
e profession. Heureusement il avait un grand-père maternel qui aimait fort la comédie, et le menait souvent à l’Hôtel de Bou
rent à Bordeaux, de 1646 à 1650, recevant du duc d’Épernon un accueil fort bienveillant, et faisant jouer sans succès une tr
ent les livres c’est-à-dire des livres assez mauvais pour être restés fort rares. Cette rareté seule est tout le fondement d
et qu’il était encore au collège. Cette seule découverte serait déjà fort précieuse, puisque, s’il devait subsister toujour
orsqu’elle mit au monde le dernier. Mais voici la dernière et la plus forte objection contre le système de M. de Fortia, cell
son génie et toute sa gloire auprès d’une jeune et jolie comédienne, fort encline à la coquetterie, et entourée de mille da
disent les historiens du théâtre, grande, bien faite, peu jolie, mais fort spirituelle. Lassée d’attendre un parti du choix
rissait le plus au monde65. Ces deux hommes se ressemblaient pourtant fort peu ; ils différaient de caractère, d’humeur, de
rrière le carrosse jusqu’au bout de la prairie; et là vous demanderez fort honnêtement à votre maître la permission d’y rent
ère et Racine, et dont les sociétés, ainsi que les habitudes, étaient fort différentes, ne furent jamais liés d’amitié ; mai
vrai, dit Molière, que nous avons joué la comédie ensemble : c’est un fort honnête homme, et je suis fâché que ses petites a
la société qu’elle s’applique. Celui qui fit tant rire, ne riait que fort rarement et d’un rire plus que modéré. De même, i
près leurs mémoires. C’est le propos d’un ennemi. Molière avait-il si fort besoin qu’on lui indiquât des ridicules ? Il sava
xcellent maître, Molière était pourtant, à ce qu’on assure, un maître fort difficile104. Il voulait que ses domestiques suss
evait d’eux, il tenait à les leur rendre. Il faisait accepter d’assez fortes sommes d’argent aux jeunes auteurs que la nature
nature avait mieux traités que la fortune : Racine en est un exemple. Fort charitable envers les pauvres, il ne leur faisait
On conçoit qu’il se plût à ce genre d’exercice, car il y réussissait fort . Boileau, voulant vanter un discours de Baron, di
che grande, les lèvres épaisses, le teint brun, les sourcils noirs et forts  ; et les divers mouvements qu’il leur donnait, lu
Cependant, dispenser, dans le sens d’autoriser, était une expression fort usitée à l’époque où écrivait Corneille : Rotrou
de Philémon ; traduction élégante et fidèle, que précède une Préface fort ingénieuse. 13. Il les a attaqués dansla Critiqu
embelli. L’obligation qu’il a aux Italiens, et qui est véritablement fort grande, c’est d’avoir pris chez eux seuls l’idée
que. Il s’agit d’abord de la tragédie. On dit, de part et d’autre, de fort belles choses sur les deux systèmes et sur les pr
is, peut-être ? — Non, Molière n’est pas non plus un Anglais. — C’est fort heureux 1 « Mais, enfin, qu’est-il donc ? — C’est
Bergerac, né vers 1620 en Périgord, et mort à Paris en 1655. Il était fort brave et fort querelleur, On le soupçonna d’impié
ers 1620 en Périgord, et mort à Paris en 1655. Il était fort brave et fort querelleur, On le soupçonna d’impiété : quelques
es, jouée, quatre ans avant le Menteur, avec un succès qui se soutint fort longtemps. 48. La troupe italienne partagea aus
e familiarité avec les Italiens, parce qu’ils étaient bons acteurs et fort honnêtes gens ; il y en avait toujours deux ou tr
selle Molière encore moins souventque lui ; mais nous avions toujours fort régulièrement plusieurs virtuosi, et ces virtuosi
n, sont M. Hippolyte de La Porte, auteur d’un grand nombre d’articles fort exacts effort judicieux dans la Biographie univer
e Boileau Puimorin, frère puîné de Despréaux, était homme d’esprit et fort ami du plaisir. Despréaux disait de lui :Mon père
apprend à franchir leurs limites. 55. Cette fille de Mignard était fort belle, et l’on a prétendu, je ne sais sur quel fo
pelle et de Bachaumont, p. 186), lui adresse des vers, qu’il l’engage fort à ne pas montrer à ses femmes ; et il ajoute : « 
fait irrécusables, il ajoutait :« Celui de notre cher Baron peut être fort bon à certains égards ; mais vous l’avez connu ;
cier à leur réputation dans le commerce public. »Mais l’opinion, plus forte que les lois, continua d’imprimer une sorte de fl
rlet, sieur de La Grange, né à Amiens, mort à Paris en 1692. Il était fort bon comédien, et il joua d’original tous les prem
tes dont M. Beffara a fait la découverte. 113. M. Vafflard, peintre fort distingué, a fait, de cette scène triste et touch
sa maison, rue de Richelieu, ayant joué le rôle du malade imaginaire, fort incommodé d’un rhume et d’une fluxion sur la poit
que, d’abord, la chose eut paru un peu difficile. On sait qu’il était fort beau. Un jour qu’il était au milieu d’un cercle d
eds, lui répondit-on. Eh bien ! qu’on l’enterre à cinq.L’anecdote est fort suspecte. 119. « Comme il passait dans la rue Mo
tin, tome IV, pages 36 et 38. Treize jours étaient sans doute un demi fort court ; mais il est juste de dire qu’à cet égard,
uérin. Un président du parlement de Grenoble, nommé Lescot, qui était fort épris d’elle, seulement pour l’avoir vue au théât
52 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVI » pp. 279-297
nce de M. le duc du Maine : « M. de Vivonne m’a déjà parlé79. Je suis fort sensible à l’honneur qu’on veut me faire. Mais je
nom du père ; on voulait que l’éducation fût secrète. Tout cela était fort intelligible et n’exigeait pas toute la sagacité
gible et n’exigeait pas toute la sagacité de madame Scarron pour être fort clair dans son esprit. Il s’agissait évidemment d
ses enfants, ne prévoyant pas sans doute qu’un jour cet intérêt irait fort au-delà de l’estime et de la bienveillance. Le de
une habitude condamnable et contribuer à l’entretenir. Gobelin était fort aise d’avoir une pénitente initiée dans les secre
up de gens d’esprit prennent pour conseil des personnes qui leur sont fort inférieures en mérite. Ce n’est pas toujours pour
personne à la cour dans les occasions délicates, répondit : « J’ai un fort honnête homme, de très bon esprit, qui me décide
53 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288
on connoître qu’un acte est fini ? & j’ai encore entendu répondre fort savamment, d’après le célebre Donnat, que c’est l
ou des peres Ont toujours du galant avancé les affaires. Je coquette fort peu, c’est mon moindre talent, Et de profession j
t : Mais j’en ai servi vingt de ces chercheurs de proie, Qui disoient fort souvent que leur plus grande joie Etoit de rencon
é chaque jour De pouvoir expliquer l’excès de mon amour. Mes yeux ont fort parlé : mais qui me peut apprendre Si leur langag
; croit lui-même être au comble de ses vœux. Sganarelle. Je le tiens fort à plaindre. Isabelle. Je le tiens fort à plaindr
œux. Sganarelle. Je le tiens fort à plaindre. Isabelle. Je le tiens fort à plaindre.Allez, il ne l’est point. Sganarelle.
54 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Caracteres propres aux personnes d’un certain rang seulement. » pp. 312-327
méritent d’occuper le premier rang dans une piece. Il en est même de fort dangereux, & un comique rend de très grands s
de travailler, ce qui lui arrive assez rarement, son ouvrage sent si fort la politique, que nous sommes obligés de le refon
Je crois que ma fille ne seroit pas mal avec vous. Mais je desirerois fort avoir pour gendre un homme qui auroit fait son co
se une cruche à biere59.) Le Cabaretier. Ce Danube coule un peu trop fort . Scene II. Madelaine vient troubler le College
u l’exercer. Les Echevins font effectivement leur députation d’un air fort grave. Le Potier en est la dupe, se rengorge, app
le nouveau Bourg-mestre qui ne sait que répondre, & qui déja est fort ennuyé de sa charge, comme on le verra dans la sc
55 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
le théâtre de Molière. On sait qu’à cette époque, vers 1750, il était fort négligé à Paris, où la nation était engouée de tr
d’ardeur s’appelait Moratin, un nom à peu près ignoré en France, mais fort connu de l’autre côté des Pyrénées. Il était venu
e patriotisme, et quelques-uns même sont allés jusqu’à lui sacrifier, fort injustement d’ailleurs, Shakespeare. Il est assez
ctère. Le raisonnement du publiciste de la Gazette de Cologne eût été fort juste sans doute, appliqué à des Allemands, qui v
objets entre lesquels il n’y a pas de points de comparaison ? Il est fort probable que Molière aurait eu le courage de Bour
es qu’au théâtre. Mais comme tout le monde n’est pas capable de cette forte discipline, comme l’esprit humain a besoin de dél
téressement. Mais, que nous nous ne servions ou non, la chose lui est fort indifférente. Ce n’est pas dans un but d’utilité
reconnaîtra bien que si l’on exposait au Salon de peinture et, à plus forte raison, dans un de nos cercles parisiens, telle t
euses, qui devait être celui des francs marquis, le mot essuyer était fort à la mode et qu’on l’accommodait à toute sauce, c
lui-même est tombé en désuétude. Mais que conclure de cette remarque fort juste de M. Larroumet ? C’est qu’au temps de Moli
-titre, dans le texte imprimé : ou le Cocu imaginaire. Le mot revient fort souvent dans Sganarelle, comme dans L’École des f
ait le scandale, c’est que la vibration concomitante est devenue plus forte que la signification première. Et, si vous voulie
n abaissement sensible dans le chiffre des recettes. La raison en est fort simple ; c’est que la pièce, avec toute sa gaieté
nt leur esprit dans une œuvre éprouvée ; ils en savent d’avance et le fort et le faible ; ils en négligent de parti pris les
’il nous donne est un sot ; mais il reste distingué jusqu’en ses plus fortes balourdises : c’est un fils de famille et qui por
te attente, la recette a monté à la seconde représentation, et il est fort possible que la pièce fasse de l’argent pour la p
d’hui ce langage vulgaire et bas de parti pris, ce débraillé canaille fort exactement reproduit, du reste, donnerait vite la
ngtemps l’attention. Aussi toutes les comédies de ce genre sont-elles fort courtes ; elles dépassent rarement la durée d’un
a que plus malaisément. C’est Boucher qui faisait Éraste. Le rôle est fort long, puisque Éraste est toujours en scène ; très
e seul moyen de se faire aimer. Il arrive quelquefois, il arrive même fort souvent, surtout dans les civilisations très avan
, ne peut naître que s’il y a, chez la jeune fille, des raisons assez fortes pour vaincre l’instinct naturel. Qu’a fait cet im
grands hommes ne sont pas toujours dans le secret de leurs œuvres, et fort souvent ils touchent des questions qu’ils ne prét
le ? Ne souririez-vous pas de cet enfantillage, qui vous gâterait une fort belle pièce ? On a feint d’admirer beaucoup cette
re eux-mêmes. Alceste est l’immortel patron de ces natures droites et fortes qui, n’accordant rien aux préjugés du monde, vont
crois que vos qualités, qui sont de premier ordre, rendraient un mari fort heureux. Je vais vous dire que je vous aime, car
utre. » Et la douce Éliante lui répond : — Tout ce que vous dites est fort juste. J’avoue que je n’ai pas l’esprit aussi dét
s pour vous parler d’une pièce qui ne se fera jamais, et qu’il serait fort inutile de faire, que pour vous ouvrir de nouveau
er, avec une couronne de fleurs sur la tête ? Cette couronne, qui est fort lourde, ne l’embellit pas, il s’en faut. Elle a d
’extérieur. Donc, plus Dandin sera « naturel », plus le ridicule sera fort . M. Laugier le joue comme il joue Albert des Foli
e que la position de Célimare entre les deux amis qu’il a trompés est fort triste, qu’elle comporte des colères, des ennuis
scènes, dont le comique est irrésistible, et qui sont parmi les plus fortes qu’ait jamais imaginées Molière, l’impression gén
tres ? Peut-être ne s’en souvient-il plus ; il était, en ce temps-là, fort enfoncé dans la politique courante et ne s’occupa
une fille à pourvoir et un fils à établir ; il y a là des droits trop forts et trop inviolables, etc. N’est-ce pas comme s’il
ni cent, ni vingt, ni dix. C’est à peine si vous en avez un ou deux, fort insignifiants pour tout le monde, mais qui pour v
ari ; il est intelligent, il est artiste, très amoureux d’ailleurs et fort jaloux. Il devrait être averti de son malheur ; i
t la contenance des trois personnages ; mais l’entêtement est le plus fort . Comme on dit dans la scène du Légataire : c’est
urs, sans se gêner. Si la soubrette a pu surprendre ce secret, à plus forte raison n’a-t-il pas dû échapper à Elmire qui est
i bien que l’autre s’écarte un peu : Ah ! de grâce, laissez, je suis fort chatouilleuse. Voilà le ton, c’est la coquette d
vers : « C’est un homme qui… », il semble chercher une épithète assez forte pour caractériser un dévot aussi admirable ; il n
lui ait donné le sens qu’on lui prête. Orgon cherche une phrase assez forte pour exprimer son enthousiasme ; il va toujours :
renseignements particuliers ou des lumières nouvelles, je lui serais fort obligé de m’écrire. L’équilibre de l’Europe n’y e
e critique de ce qu’a fait M. Perrin en cette circonstance. Je trouve fort bon que, dans une occasion pareille, il soit allé
son explication dans la solennité de ce centenaire. Elle a dû coûter fort cher à la Comédie, et il faut lui savoir gré d’av
les œuvres supérieures elles-mêmes finissent par se démoder ; à plus forte raison, les ouvrages médiocres deviennent-ils ass
Le Dépit amoureux en cinq actes ou Le Malade imaginaire, qui est déjà fort long sous sa forme nouvelle, avec tous les divert
n sa forme primitive, serait d’un ennui mortel ; et que d’une comédie fort gaie, on ferait un ouvrage d’ordre composite, un
s de frais. Que voulez-vous ? Cette musique de Lulli, c’est peut-être fort curieux pour un mélomane du temps passé, pour M. 
Mme Madeleine Brohan. Mlle Jeanne Samary faisait Nicole. Elle était fort enrhumée ; elle a manqué la fameuse scène du rire
s derniers adieux. J’avais lu cette scène le matin et l’avais trouvée fort belle : mais je ne me serais jamais douté de l’ef
voyages ; il a été à Rome, ce qui était, à cette époque, très rare et fort dispendieux. Il a même donné chez les dames romai
onnaie ; chacune de ses filles doit avoir une dot considérable, assez forte même pour ajuster les affaires d’un homme de la c
timide d’une fillette, qui avoue un amant. Mlle Jouassain, d’une voix forte , le regard haut, tournant d’un geste ample le bou
soit trop marqué pour le rôle. Il l’est, en effet ; mais, je l’ai dit fort souvent : dans l’ancien répertoire, il ne faut ja
el esprit intrigant et maniéré. Je demanderai à Got, qui me change si fort la physionomie du personnage : Quelle différence
impression, que cette impression même, Delaunay pourrait répondre, et fort justement, qu’il a, lui-même, un goût très vif de
 Ah ! tu cries, se dit-elle. Attends un peu ! Je m’en vais crier plus fort que toi. Elle fait semblant de s’être frappé le f
u’elle répète le même mot ; ces intonations sont toutes très fines et fort spirituelles. Mais pourquoi diantre donner de l’e
plus comiques ; et quand il ajoute : « Il est ferme dans la dispute, fort comme un Turc sur les principes, » etc., elle se
nières de compliments : « Allez-vous être heureuse ?… Un mari qui est fort comme un Turc sur les principes… » L’actrice, au
lière a mis à ce moment, dans la bouche de la jeune fille, un morceau fort touchant, qui est interrompu par le cri d’Argan,
je veux que l’auteur se conforme à cette vérité nouvelle, et, à plus forte raison, l’artiste. C’est Molière lui-même qui m’a
ntrer dans Le Joueur un vrai joueur. Point du tout ; c’est un marquis fort riche, bien que sans argent, mais il ne s’en souc
e laisse, par intermédiaire il est vrai, traiter de lâche ; il trouve fort bon qu’un autre paye ses dettes, et s’applaudit d
lques quiproquos assez plaisants, mais ces quiproquos ne mèneront pas fort loin, et le comique qu’ils comportent ne tardera
que Mme de Prie, la maîtresse du duc de Bourbon, ne peut être qu’une forte femme, déjà sur le retour, grasse, superbe, bien
ne forte femme, déjà sur le retour, grasse, superbe, bien en chair et forte en couleurs. Nous avons vu Mlle Sarah Bernhardt j
vention ; il en faut toujours revenir là ; qu’elle soit plus ou moins forte , il n’importe guère ; du moment qu’elle est admis
es plaisanteries d’ordre digestif, la répugnance est aujourd’hui trop forte chez le public « honnête » et, franchement, je la
e, tout cela n’est pas de la fantaisie, et l’excellent Clerh le prend fort au sérieux ; aussi est-on choqué de voir la désin
Il n’en restait pins pour l’écrivain, que l’on avait l’air de trouver fort heureux d’avoir rencontré une si incomparable int
eu nombreuses, consacrées par une longue tradition et la plupart sont fort plaisantes. Le hasard lit qu’après le premier ac
perdu son caractère primitif. Les héritiers des Italiens en prenaient fort à leur aise avec le texte de la pièce et les jeux
 J’ai beau le leur répéter, la fureur de montrer de l’esprit est plus forte que mes très humbles remontrances ; ils aiment mi
ière et rapide, ont été faites au crayon, sur la scène même. On l’eût fort désobligé si l’on se fût permis de broder sur sa
elle qui termine le premier acte. Pasquin a fait son entrée et il est fort content de sa petite personne ; Orgon arrive ; et
aut jouer savant. Supposez, mon cher Larroumet, — c’est une hypothèse fort invraisemblable — mais enfin, supposez une jeune
à toutes les impressions, et elles sont toutes, chez elles, vives et fortes . Et la voilà qui, tout de suite, essaye son rôle
et transporter les existences, nous sommes sûrs que Marivaux (eût été fort surpris de la manière dont Mlle Mars comprenait e
temps-là surtout où il s’occupait passionnément de théâtre, était un fort bon juge : « Mlle Mars jouait Le Jeu de l’amour
le dernier des imbéciles, un Brid’oison ! Vous voyez, par cet exemple fort probant, que Beaumarchais a ramassé en deux ligne
e, si j’avais à ma disposition un valet tel que je suis, je me ferais fort d’aller aussi vite que vous. Que dis-je. J’irais
ent lui faire plus d’honneur dirent que cela était un peu vieux, mais fort gai. MM. Georges d’Heilly et Marescot ont recueil
et Marescot ont recueilli quelques-uns de ces témoignages. Tous sont fort curieux, et doivent nous inspirer, à nous autres
chanter à Rosine. Bartholo a tenu à assister à la leçon, ce qui gêne fort les deux amants. Il s’assied sur son fauteuil, et
int ; il est si pétulant de discours et de promesses, il bourdonne si fort à travers l’action, comme un hanneton qui se heur
vols et des vilenies de son héros, c’est celle de M. Rafle ; elle est fort courte, et d’ailleurs peu intelligible au public
partie M. Turcaret et le raille avec un si outrageant mépris, il est fort probable que tout le public de 1709 éclatait de r
u remonter par l’imagination le cours des siècles, non, cela est plus fort que moi, c’est le sémillant marquis que je trouve
à son honneur. Il a donné à son personnage une sottise ample qui est fort réjouissante, et il a marqué la grossièreté des m
froids, les vrais trésors d’un théâtre sont les pièces peu vantées et fort courues : elles ont le sort des jolies femmes gal
palestre où la diction et le geste s’élargissent. On en revient plus fort et mieux trempe pour les œuvres modernes. J’ai p
on ne s’intéresse point ; de beaux vers par-ci par-là et quelques-uns fort plaisants ; mais la trame du style trop serrée, t
elques plaisanteries sur les ânes de Beaune, qu’il a lui-même contées fort gaiement dans un morceau resté célèbre ; cinq ou
i manquent parfois d’agrément facile et d’aisance ; mais on y sent la forte et âpre moutarde du Dijonnais. Je ne sais rien da
ts si corrects, si bien frappés de Gresset, essayez, ce qui n’est pas fort difficile, de les traduire en prose moderne, vous
plus clair, c’est que les chevaliers de Mme Favart qui se sont portés fort de sa vertu, sont de purs nigauds. C’est aussi qu
e sultan,        Vous avez la tête tournée. De ces misères-là je suis fort étonnée.        Où donc est le grand Soliman Qui
mer le sultan. Mlle Bertiny, qui a la voix très juste et très pure, a fort agréablement modulé ces deux morceaux, qui sont c
cy Martel lui a prêté l’élégance svelte de sa taille, que relevait un fort beau costume bien porté, son joli visage et son b
lliste.     Il était une fille,     Une fille d’honneur Qui plaisait fort à son seigneur.     En son chemin rencontre     C
la police ; et l’auteur n’ayant pu s’arranger avec la censure, il est fort douteux aujourd’hui qu’elle paraisse jamais sur l
le combat. Car on sait qu’à cette époque les lois sur le duel étaient fort sévères, et c’était chose grave que de les enfrei
-être jamais eu la satisfaction de voir sa pièce. Mme de Sartines est fort aimable ; Mme la lieutenante criminelle a de fort
Mme de Sartines est fort aimable ; Mme la lieutenante criminelle a de fort beaux yeux, sans compter un naturel charmant. « L
t puni, tout combat singulier était sérieux et avait des conséquences fort graves, puisque l’un des deux adversaires était b
tre tué, tandis que l’autre était condamné à un exil qui pouvait être fort long. Je vois bien encore que nombre de scènes qu
56 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
un bout à l’autre, tenu son public en haleine et a semblé le divertir fort . On m’en a donné une explication qui doit être vr
mbre des aventures qui avaient été brodées par Molière sur ce canevas fort simple. Aussitôt qu’il apercevait, dans le lointa
et la passion se combinent en proportions à peu près égales, esprits fort éloignés du mysticisme, fort peu sensibles aussi
n proportions à peu près égales, esprits fort éloignés du mysticisme, fort peu sensibles aussi aux beautés de la nature, don
le de la vie de l’écrivain. Les biographes qui rapportent les visites fort plausibles du jeune Poquelin au théâtre semblent
’on pouvait l’attendre d’un génie aussi heureux que le sien. S’il fut fort bon humaniste, il devint encore plus grand philos
ière phalange des illustres écrivains du siècle de Louis XIV, la plus forte et la plus originale. Jean-Baptiste Poquelin fit,
erait complètement et le ferait oublier de son vivant même, et à plus forte raison dans l’avenir. Outre qu’il était presque p
énergiquement dissuadé un jeune homme qui, placé dans des conditions fort semblables à celles où il s’était trouvé lui-même
prenait le nom de l’illustre Théâtre, l’adjectif illustre étant alors fort à la mode. Cet acte est trop important pour n’êtr
i l’un l’a fait mourir, l’autre l’a fait revivre. Germain Clerin est fort peu connu ; il est nommé ailleurs sieur de Villar
Théâtre. Nicolas Bonnenfant était un clerc de procureur, qui persista fort peu de temps dans le parti où il s’engageait. Geo
effe du conseil privé du roi, et de Françoise Lesguillon, devait être fort jeune en 16437. C’est pour cela sans doute que sa
les se joignaient l’une à l’autre. Ces entrées et ces sorties étaient fort incommodes et mettaient souvent en désordre les c
t en désordre les coiffures des comédiens parce que, ne s’ouvrant que fort peu en haut, elles retombaient rudement sur eux q
re 1644, Jean-Baptiste Poquelin, tant en son nom que comme se faisant fort de la compagnie de l’Illustre Théâtre, se désista
u’il ne meure jamais qu’à espérer que je lui succède un jour en trois  fort belles terres qui font tout son bien. » Voilà ce
le port et la conduite de leurs bagages. Cette troupe est remplie de  fort honnêtes gens et de très bons artistes qui mérite
valeur. Voici donc ce que nous croyons apercevoir : Madeleine Béjart forte  de l’appui trouvé auprès du gouverneur de la Guye
du peuple, le connaissant si ennemi des charges. Je lui suis pourtant fort obligé de m’avoir souffert avec mon bonnet de nui
je commençai à regarder du côté des monts ; mais, comme il me fâchait  fort de retourner en Piémont sans y amener encore un p
a peine à croire que le voyageur n’en eût fait aucune mention. À plus forte raison si cette première représentation mémorable
Il y avait, à Pézenas, un barbier nommé Gély dont la boutique était fort fréquentée. Molière s’installait dans un grand fa
dans la province. Il fait rechercher les vieux crimes, qui y sont en fort grand nombre. Il a fait emprisonner bon nombre de
été donnée, car la composition de la troupe, alors bien connue, était fort différente de celle que constaterait la distribut
us encore que Le Médecin volant, se rapprocher du Médecin malgré lui. Fort peu de ces petites pièces, où l’acteur a plus de 
us celle qui lui donna le moins de peine, car la nature était d’abord fort  récalcitrante. « La nature, dit Mlle Poisson47, l
ses costumes sont riches, suivant Cosnac ; elle mène un train de vie fort large et fort hospitalier, suivant Dassoucy. Une
sont riches, suivant Cosnac ; elle mène un train de vie fort large et fort hospitalier, suivant Dassoucy. Une autre preuve q
oins sais-je bien qu’ils avaient un demi-pied de haut, et que j’étais fort en peine de savoir comment des talons si hauts et
squer tout son avenir, avait eu soin de frapper ce premier coup assez fort pour qu’il ne fût pas possible d’en étouffer immé
isant Par des choses facétieuses, Intitulé Les Précieuses, Ont été si fort visités Par gens de toutes qualités, Qu’on n’en v
ns ces conditions, et quoique Molière doive bientôt prendre son essor fort au delà de ces rôles à physionomies connues, reve
endant des bâtiments du roi, sans en avertir la troupe, qui se trouva fort surprise de demeurer sans théâtre. On alla se pla
r d’une scène de théâtre, d’une pantalonnade italienne, et qui mérite fort  peu de crédit, on s’explique bien que Molière, pr
ant de cette Armande Béjart qui, elle, s’offre à nous sous des traits fort saisissables. Madeleine Béjart avait près d’elle
s, les comédies : Ce sont choses pour moi, que je tiens de tout temps Fort propres à former l’esprit des jeunes gens ; Et l’
même. On savait de plus que Madeleine avait eu une fille, et il était fort naturel de conclure à première vue que cette fill
ompue, et ce qui rendrait le cas moins surprenant. Il nous paraîtrait fort difficile de croire que cette maternité tardive n
. En admettant que les dix mille livres vinssent de Madeleine, il est fort possible que l’aînée des Béjart eût une affection
ment la fable qui faisait foi avant la découverte de cet acte. À plus forte raison, si l’on suppose un complot tramé pour dis
re presque toujours opposée à la mode du temps ». Elle avait reçu une fort  bonne éducation ; elle chantait également bien le
tomber, ce sont là des idées qui ont toujours de nombreux partisans. Fort  peu de maris sont tentés aujourd’hui de suivre le
e un jaloux italien, et si n’était pas encore bien assuré, tant était fort féru du maudit mal de jalousie. » Tel est Arnolph
il ait jeté sur toi, Et tu seras cent fois plus heureuse avec moi. Ta forte passion est d’être brave et leste, Tu le seras to
bien dépeindre des personnes ridicules. » Cette opinion était alors fort communément admise. Le Dorante de La Critique pre
éâtre. Ils demandèrent une pièce à un jeune auteur de vingt-cinq ans, fort peu connu, qui saisit avec empressement cette occ
rte à la crème, il lui frotta le visage contre ses boutons qui, étant fort durs et fort tranchants, lui mirent le visage en
e, il lui frotta le visage contre ses boutons qui, étant fort durs et fort tranchants, lui mirent le visage en sang. Le roi,
air peu négligé; La tête sur le dos, comme un mulet chargé ; Les yeux fort égarés; puis, débitant ses rôles, D’un hoquet éte
us montrer que des réformés et des réformées, c’est-à-dire des objets fort maussades et fort ridicules. » Peut-on imaginer
réformés et des réformées, c’est-à-dire des objets fort maussades et  fort ridicules. » Peut-on imaginer une critique qui t
sa situation personnelle et par les penchants de son esprit. Il était fort  éloigné sans doute pour lui-même de tout ce qui r
tuelles, quelques plaisanteries piquantes, mais qu’il fallait frapper fort  ; et il prépara Le Tartuffe, qui éclata à l’impro
tte œuvre. Les spectateurs s’en divertirent beaucoup et la trouvèrent fort à leur gré : ainsi s’exprime le gazetier Loret. M
e sieur de Molière avait faite contre les hypocrites, eût été trouvée  fort divertissante, le roi connut tant de conformité e
s disons ici : « C’était chez une personne qui, en ce temps-là, était fort de vos amies (de Port-Royal) ; elle avait eu beau
assemblée : Molière allait commencer, lorsqu’on vit arriver un homme fort échauffé, qui dit tout bas à cette personne : « Q
ns son discours, et qui la ramena aux voies du salut, d’où elle était fort éloignée. Le grand Condé lui avait dû sa liberté 
d Condé lui avait dû sa liberté pendant la Fronde. Il lui était resté fort attaché, comme le prouve le mariage de son fils u
tre qui marque un désir et souci particulier, ce serait vraiment trop fort  : l’impossibilité d’une erreur semble presque aus
clame le secret avec instance ; et pour beaucoup de raisons, cela est fort compréhensible. Le prince de Condé ne se souciait
onde peu soumis à la police ; ces gens bariolés, empanachés, aimaient fort la comédie, mais trouvaient volontiers que c’étai
les coupables. Molière prononça, devant les compagnies, une harangue fort adroite : il leur expliqua qu’il n’avait voulu qu
e même Germain ou Saint-Germain avait reçu l’année précédente quelque forte estocade, car La Grange inscrit sur son registre,
eut quelque honte de se sentir si peu de constance pour un malheur si fort à la mode, résista autant qu’il put ; mais comme
’on peut l’être avec un cœur sensible. J’étais persuadé qu’il y avait fort  peu de femmes qui méritassent un attachement sinc
uire, et je n’ai rien oublié pour y parvenir. Comme elle était encore fort jeune quand je l’épousai, je ne m’aperçus pas de
 du monde ont du rapport avec elle dans mon cœur : mon idée en est si fort occupée que je ne sais rien, en son absence, qui
ez bientôt content. » Il se retira et laissa Molière, qui rêva encore fort longtemps au moyen d’amuser sa douleur. » Il n’e
che grande, les lèvres épaisses, le teint brun, les sourcils noirs et forts , et les divers mouvements qu’il leur donnait lui
-même qui est plus expressif encore : « Si je n’ai pas trouvé d’assez fortes raisons pour vous obliger à pleurer sans contrain
de Clermont, semble l’avoir fréquenté le plus assidûment, et il était fort avant dans son intimité, quoiqu’il fût sujet à no
ets à toujours le pleurer. Vous voyez bien, monsieur, que je m’écarte fort du chemin qu’on suit d’ordinaire en pareille renc
mes et de mettre sa douleur en liberté. Si je n’ai pas trouve d’assez  fortes raisons pour affranchir votre tendresse des sévèr
ère. Enfin, un ami de la maison qu’il nous faut citer encore est ce «  fort honnête médecin dont Molière avait l’honneur d’êt
de son témoignage que la curiosité publique distinguait et désignait fort clairement les personnages mis en scène. C’étaien
lceste que Philinte, quoique tous deux tiennent un peu de lui. À plus forte raison, ne cherchons pas à découvrir d’autres mas
insi du moins qu’on me l’assure, Savoir ; L’Embarras de Godart, Sujet fort drôle et goguenard Et qui fut comme vent en poupe
i ce placet, où il sollicite un canonicat pour son médecin. Sire, Un fort honnête médecin, dont j’ai l’honneur d’être le ma
decins vengés, par Le Boulanger de Chalussay, publiée en 1670. Il est fort difficile toutefois de reconnaître de quelle ranc
ttaquez nos tragédies et nos comédies puisqu’elles sont ordinairement fort vicieuses, mais n’attaquez point la tragédie et l
lui et qui a fait au jardinier des observations amicales. Au bout de fort peu de temps, Molière devint un habitant notable
appartement de Molière. Les convives ne tardèrent pas à avoir la tête fort échauffée ; puis la conversation tomba sur la mor
ve comique très folle, très riche, très inépuisable, que je distingue fort , quoique la limite soit malaisée à définir, de la
après bien des grimaces, lui donne l’argent. » Ou nous nous trompons fort , ou nous apercevons ici la scène qui a été le pro
vant une opinion communément admise, que deux beaux esprits du temps, fort en réputation : Ménage et l’abbé Cotin. Pour ce d
elle. Le pauvre abbé eut lieu de se repentir de s’être attaqué à plus forte partie que lui : son nom fut, pour le demeurant d
ante encor, que je pense113, Jouait un rôle d’importance, Et des plus forts , certainement, Avec tout l’air, tout l’agrément.
, ainsi que l’exigeaient les rituels. Madeleine avait fait les choses fort généreusement, fondant deux messes basses de Requ
mois avant la mort de Molière, M. Despréaux alla le voir et le trouva fort incommodé de sa toux et faisant des efforts de po
montre bien le peu que sont les hommes. » Boileau ne comprenait que fort imparfaitement le caractère de son ami, et malgré
Saint-Germain : La cour, à Saint-Germain-en-Laye, Continuant d’être fort gaie. Se divertit en ces jours gras. Entre autres
r, le pouvant faire absolument. » On fait observer que cette raison, fort honorable sans doute, alléguée par Molière, n’éta
me reste de vie. » Un instant après il lui prit une toux extrêmement forte , et, après avoir craché, il demanda de la lumière
maison, rue de Richelieu, ayant joué le rôle dudit Malade imaginaire, fort incommodé d’un rhume et fluxion sur la poitrine q
Cette démarche, disent-ils, n’eut pas un heureux succès ; « elle fit fort mal sa cour en disant au roi que si son mari étai
arât à bien contrefaire la Molière. Le lendemain, le président revint  fort empressé pour savoir le succès de la négociation.
où il se trouva longtemps avant la demoiselle, qui vint avec un habit fort négligé, comme une personne qui appréhendait d’êt
e tout ce qu’il avait au monde était en son pouvoir ; la Tourelle fit fort l’opulente, et après s’être longtemps défendue, e
voulait bien prendre un présent de lui, pourvu qu’il ne fût que d’une  fort petite conséquence ; qu’elle ne voulait qu’un col
’il lui plairait ; elle lui dit qu’elle n’en voulait un que d’un prix fort médiocre. Ces manières magnifiques furent un nouv
it, et y entra avec elle lorsque la comédie fut finie. La Molière est fort impérieuse, et la liberté du président lui parut
bonheur de la voir l’après-dînée. La demoiselle lui demanda d’un ton fort haut ce qu’il disait ; il lui demanda d’un ton en
lui marquant que ce n’était ni jeu d’esprit ni gageure, augmentait si fort sa surprise qu’elle ne savait que croire de ce qu
ait pas davantage aujourd’hui dans ses grands jours, puisque ses plus fortes chambrées ne dépassent guère 6000 francs. On joua
om n’est pas connu, ils ne donnent point d’argent ou n’en donnent que fort peu, ne le considérant que comme un apprenti qui
 » On manque de renseignements sur le mérite de cet acteur, qui joua fort peu de temps à Paris. Il avait un défaut de prono
it avec malveillance. Grimarest, le premier biographe de Molière, est fort hostile à Armande Béjart, qu’il ne manque pas d’a
ersailles : MADEMOISELLE DUPARC Mon Dieu! Pour moi, je m’acquitterai fort mal de mon personnage, et je ne sais pas pourquoi
ranscrivant cette pièce dans ses papiers, c’est une jeune comédienne, fort belle, nommée la Duparc, autrement la Marquise. »
cognito. Qui, je crois, dans leur memento, Auront de la belle inhumée Fort longtemps l’image imprimée. Item, maints différen
de la troupe. Cet emploi, dont on n’a plus d’idée aujourd’hui, était fort important à une époque où les comédiens parlaient
ses destins, je l’ai vu avec une autre troupe mouchant les chandelles fort proprement. Voilà le destin des fous, quand ils s
e au contrat de mariage ne savoir signer. Elle ne laissait pas d’être fort estimée, puisque toute la troupe, Molière en tête
mourut en 1695 (âgé de soixante-six ans). Le curé de Conflans fut si fort touché de cette perte qu’il n’eut pas le courage
rai que nous avons joué la comédie ensemble, dit Molière, et c’est un  fort honnête homme ; je suis fâché que ses petites aff
a donné de meilleures leçons que les miennes pour ce rôle. » Beauval, fort honnête homme du reste et bon camarade, quitta la
ces mêmes augustins, qui ne veulent pas les avoir pour voisins, sont  fort assidus spectateurs de la comédie, et qu’ils ont
ns le quartier ; tous les bourgeois qui sont gens de palais, trouvent fort étrange qu’on vienne embarrasser leurs rues. M. B
177, surtout, qui se trouvera vis-à-vis de la porte du parterre, crie  fort haut ; et quand on lui a voulu dire qu’il en aura
ait plus de commodité pour s’aller divertir quelquefois, il a répondu fort tragiquement : « Je ne veux point me divertir ! »
critique, 1663. 47. Mercure de France, mai 1740. Le témoignage est fort tardif, mais Mlle Poisson (Angélique du Croisy) a
is. 50. De Vizé, Nouvelles, nouvelles. 51. La somme est sans doute fort exagérée ; Guy Patin n’est que l’écho d’un bruit.
es comédiens la jouassent bien. Mmela duchesse de Bourgogne le pressa fort de rester jusqu’à la fin, mais il ne put s’y réso
57 (1884) Molière et les Allemands pp. 3-12
sienne, bien plus exigeante quand elle ne se paye pas de mots ! C’est fort heureux, bon Goudouli, que vous ayez existé, — sa
é de Goudouli est-elle assez « valable » à ses yeux ? Je le soupçonne fort , révérence parler, de ne connaître pas d’autre « 
o. À quoi bon ? Toutefois, comme un Languedocien (j’en suis un !) est fort excusable de se flatter d’être de son pays, et qu
de s’égarer en route en venant de Poméranie à mon adresse. Dans une fort belle lettre — que je ne suis pourtant pas assez
à Montagnac « en revenant des bains de Balaruc », la station thermale fort à la mode alors8. Le hasard seul a-t-il associé a
58 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
e donc à l’avis des critiques français qui mettent la comédie en vers fort au-dessus de la comédie en prose. J’ai tâché de p
la raison qu’une action vaste marche souvent à la fois dans des pays fort éloignés, et que de grands résultats ne se prépar
u contraire, sans atteindre le même but, met en mouvement une machine fort compliquée. Dans sa pièce nous voyons un amant de
celles de son maître, et la remarque de Sosie amène des explications fort plaisantes, lorsqu’il dit que pendant son absence
e qui y est déjà. Molière a certainement tracé le plan de cette pièce fort à la hâte et avec une extrême négligence. L’intri
eurs plaintes au rédacteur du journal. Il existe une pièce allemande, fort goûtée, dont le cadre et les incidents les plus c
ervé bien moins de réputation que Regnard, et La Harpe le traite avec fort peu de considération. Quant à moi, j’avoue que j’
avec fort peu de considération. Quant à moi, j’avoue que j’estimerais fort son talent, lors même qu’il n’aurait écrit autre
spérer de corriger par là les gens du monde qui, bien que formant une fort petite minorité, comptent pour rien tout ce qui n
qu’on les connaît toutes. Malgré tout cela, il est, dans mon opinion, fort supérieur aux auteurs qui se bornent à une strict
édies que le dix-huitième siècle ait à opposer à Molière. Je mettrais fort au-dessus de ces trois pièces Le Vieux Célibatair
mais où trouve-t-on chez lui rien qui frappe l’imagination £ On loue fort Quinault d’avoir sacrifié au goût de son pays le
? C’est en cela que les vues et les tentatives de Diderot me semblent fort suspectes. Ce sophiste spirituel fait des incursi
s tragédies. Mais aussi, comme nous l’avons vu, cet ouvrage déplut si fort aux Athéniens, que pour en punir l’auteur ils le
la scène française, a remarqué que depuis plusieurs années, il a paru fort peu de tragédies et de comédies régulières, mais
59 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre III » pp. 30-37
aussi finement imaginés qu’agréablement variés et bien suivis Il fut fort en estime même des gens du goût le plus exquis17 
des grossièretés de l’amour physique. Cette histoire de d’Urfé était fort répandue, comme toutes les anecdotes scandaleuses
Ier de L’Astrée, dit Huet18, fut dédié à Henri IV. Ce présent lui fut fort agréable, quoique l’auteur ne le lui fût guère. »
Rambouillet, ni si l’auteur s’introduisit dans cette société. Il est fort présumable que le Ier volume, qui était du goût d
60 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Du Comique, du Plaisant, des Causes du rire. » pp. 463-473
la faire aussi déshériter : il joue d’abord le personnage d’une veuve fort douce, fort honnête. Crispin. Le desir de vous v
si déshériter : il joue d’abord le personnage d’une veuve fort douce, fort honnête. Crispin. Le desir de vous voir est mon
nneur se voir interloquée ! Eraste. Pourquoi donc de ce terme être si fort piquée ? C’est un mot du Barreau. Lisette. C’est
meilleur de tous ses ouvrages, après avoir fait quelques observations fort curieuses à l’égard du rire, le décrit en ces ter
Auteur, lorsqu’un homme rit excessivement, au lieu de dire qu’il est fort gai, nous devrions dire qu’il est bien orgueilleu
61 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
’on pouvait l’attendre d’un génie aussi heureux que le sien. S’il fut fort bon Humaniste, il devint encore plus grand Philos
courir par les Provinces du Royaume, où il commença de s’acquérir une fort grande réputation. Il vint à Lyon en 1653 et ce f
ant début. Ces nouveaux Acteurs ne déplurent point, et on fut surtout fort satisfait de l’agrément et du jeu des Femmes. Les
, jour de la quatrième représentation du Malade imaginaire, il fut si fort travaillé de sa fluxion qu’il eut de la peine à j
si qu’il s’était toujours pratiqué. Cette Troupe est si nombreuse que fort souvent il y a Comédie à la Cour et à Paris en mê
62 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318
ses modifiées, prises dans la vie bourgeoise, à qui un mari peut dire fort raisonnablement : Qu’on n’aille pas chercher ce
précaution contre des malveillances au moins incommodes, se montrent fort à découvert dans des scènes où paraissent les deu
antes (c’était son attachement pour la marquise du Châtelet), observe fort judicieusement et en homme de l’art, que dans la
es aux personnages ridicules, même odieux des Femmes savantes. Il est fort probable que les directions primitives de l’espri
si c’eut été Cottin que ce rôle représentât. Voici d’autres exemples fort remarquables de fausses applications, dans Les Fe
63 (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134
cherchions dans la comédie que le Roman (d’amour). Ces sentimens sont fort vrais, mais on ne doit pas les apeller jugemens p
intérêt pour ôter la langueur. L’histoire du devin Anaxarque est même fort hardie contre la Religion. » * * * Décidément 1
iques pour un des interlocuteurs peignent en même teins d’une manière forte le caractère de l’autre interlocuteur : Les situa
ge. « Un tel bavard n’agira pas. Admirable réponse. Achille étant pas fort de compassion, mais fort à agir est le contraire
ra pas. Admirable réponse. Achille étant pas fort de compassion, mais fort à agir est le contraire de Hamlet… » Même page (
éennes. Le Morceau Provençal que je vous dois également, fait déjà un fort bon repas. Je regrette beaucoup madame Clarke44.
s ses travaux personnels, signait la lettre suivante que je soupçonne fort Champollion-Figeac d’avoir écrite de sa propre ma
: V : « Ce qui est arrogance dans les faibles, est élévation dans les forts  ; comme la force des malades est frénésie, et cel
in. Beau idéal. Le tort de cette comédie est peut-être de s’élever si fort qu’elle arrive à l’influence directe et palpable
. Madame Pernelle Vous êtes, ma mie, une fille suivante, Un peu trop forte en gueule, et fort impertinente ; Vous vous mêlez
ous êtes, ma mie, une fille suivante, Un peu trop forte en gueule, et fort impertinente ; Vous vous mêlez sur tout de dire v
rais-je rire si on me le montrait désappointé dans ce qu’il a de plus fort , c’est-à-dire sa conduite, la manière dont il che
e genre de celui d’Alfieri, il provient de même de l’abus d’un esprit fort . Tartuffe Il m’en a dit deux mots : mais madame,
un tel obstacle est à moi peu de chose ; ……… Ici la tournure On est fort bonne pour faire l’équivoque. Elmire Il n’import
ut là dehors voyez exactement. Voilà sans doute la situation la plus forte qui soit au théâtre, et que notre bégueulisme n’y
Tartuffe). Vous épousiez ma fille et convoitiez ma femme ! J’ai douté fort longtemps que ce fût tout de bon. Et je croyais t
décidé. Les préjugés, ami, sont une loi du vulgaire, est une chose fort vraie, mais dans un autre sens que celui de Volta
tères de Tartuffe dans Gil Blas dont la scène est placée dans un pays fort religieux. Orgon (à Tartuffe que l’exempt emmène
e 21.] Le coloris de cette scène ne prouve point encore la résolution forte qui y est énoncée. On est fâché de voir Cléante s
re jusqu’aux Indes. Leçon donnée d’une manière amusante sur un point fort utile et en même temps parfaitement dans les cara
ressentiments que leur fille me donne. Mais les voici l’un et l’autre fort à propos. Fin de la Ire phrase comique (terme de
 ! notre gendre, que vous avez peu de civilité… Peinture extrêmement forte , et88 cependant point odieuse, de la gêne que don
haîne à laquelle on doit porter toute sorte de respect ; et que c’est fort mal fait à vous d’en user comme vous faites. (Ang
rès limité. Je trouve cette pièce très bien écrite. Le style est bien fort , bien compact, mais il manque de vivacité. Les mo
ce sont des chimères, dit-on. Chimères, moi ! vraiment, chimères est fort bon ! Je me réjouis fort de chimères, mes frères 
t-on. Chimères, moi ! vraiment, chimères est fort bon ! Je me réjouis fort de chimères, mes frères : Et je ne savois pas que
n mieux la matière subtile. Trissotin Descartes, pour l’aimant, donne fort dans mon sens. Tournure qui peint parfaitement l
uis convaincu que la vie privée de Mme Dacier donnait des traits plus forts que ceux de la pièce. Voirie jugement du P. Rapin
Hier, au théâtre, je me suis fait cette question : quelle est la plus forte passion des femmes ? inspirer de l’amour aux homm
le moyen de se glisser même avec la dévotion sincère, à combien plus forte raison ne se mettra-t-elle pas avec la science. P
l’exprime par des signes extérieurs, autres que la physionomie, très forts . Cela seul fait que le ballet peut peindre très p
l est habillé simplement, mais commodément, je veux dire d’une étoffe fort légère en été, et d’une autre fort moelleuse pend
odément, je veux dire d’une étoffe fort légère en été, et d’une autre fort moelleuse pendant l’hiver ; il porte des chemises
fter dinner. à observer. 88. Principe. Que les peintures soient très fortes , sans toutefois être odieuses ; défaut de la forc
64 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261
e dit à Pasquin de lui faire un conte pour le distraire ; Pasquin est fort embarrassé, il ne prononce pas un mot que son maî
ourir & mille & mille fois. Dans le bois de Vincenne, au plus fort d’un orage, Ne me laissa-t-on pas la nuit sans éq
me rends ; & le sort, Malgré vous, malgré moi, se montre le plus fort . Marton. Et que deviendra donc cette bonne Comtes
a Elvire profite de ce moment pour mettre le cœur du jaloux à la plus forte épreuve : elle avoue d’abord que les apparences s
amp; la jalousie l’agitent tour à tour ; mais la jalousie est la plus forte  ; il est prêt à tomber à la renverse en lisant au
in. Cet excellent Poëte est dans les mains de tout le monde ; il sera fort aisé de connoître les changements que j’y ai fait
es Je fais châteaux en l’air, je bâtis dans les nues ; Et rêver de la forte , est, vous le savez bien, Rêver à peu de chose, o
c’est la preuve sensible. Simon. Il est vrai que j’ai lieu d’en être fort content. Mais il m’a paru triste, embarrassé, pou
l va, dit-il, chez Chrémès pour lui demander sa fille. Chrémès arrive fort à propos. Le bon-homme Chrémès refuse d’abord, &a
ersonnages du Philosophe marié. Nous avons déja dit que ce qui paroît fort de situation & de comique dans la société dev
acité. Moliere peut encore ici nous servir de modele : il n’avoit que fort peu de temps pour composer les Fâcheux, Chapelle
65 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Vers & de la Prose dans les Comédies. » pp. 103-117
applaudissements qu’il mérite. On comprit alors qu’il peut y avoir de fort bonnes comédies en prose, & qu’il y a peut-êt
Valere. En quel état vos feux ? Eraste. En quel état vos feux ?Plus forts de jour en jour. Valere. Et mon amour plus fort.
état vos feux ?Plus forts de jour en jour. Valere. Et mon amour plus fort . Eraste. Et mon amour plus fort.Pour Lucile ? Va
r en jour. Valere. Et mon amour plus fort. Eraste. Et mon amour plus fort .Pour Lucile ? Valere. Et mon amour plus fort. Po
ste. Et mon amour plus fort.Pour Lucile ? Valere. Et mon amour plus fort . Pour Lucile ?Pour elle. . . . . . . . . . . Eras
66 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184
lque temps alarmé par l’énormité de son crime. Sa passion est la plus forte  : il va couronner sa perfidie envers son ami. Mog
t en bon lieu : Le bois en question le resserroit un peu ; Les arbres fort touffus s’élevoient jusqu’aux nues, Et par-tout l
INS, LISETTE, MERLIN. Merlin, déguisé en grisette. Au secours ! main forte  ! à l’aide ! à l’injustice ! Damis. Quel nouvel i
n. Justement, vous l’avez deviné, chez Madame Desmartins, qui est une fort bonne femme, où il me fit tant boire de ratafia,
voisine ? Mad. Dubuisson. Vraiment oui ; c’est une de nos amies, une fort honnête fille, qui postule pour chanter gratis à
buisson. Je vous le disois bien, elle a toujours passé pour une fille fort sage. L’Orange. Si vous saviez, Monsieur, comme i
enceau Qui cherchoit maître & qui savoit tout faire. Messire Bon, fort content de l’affaire, Pour fauconnier le loua bie
beau, Non toutefois sans l’avis de sa femme. Le fauconnier plut très fort à la Dame ; Et n’étant homme en tel pourchas nouv
amme. Ce fut beaucoup ; car le vieillard étoit Fou de sa femme, & fort peu la quittoit. . . . . . . . Amour enfin, qui p
le jardin je lui dis de m’attendre. . . . . . . . Messire Bon se mit fort en colere. Sa femme dit : Mon mari, mon époux, Ju
roux ; Dans le jardin attrapez-le vous-même : Vous le pourrez trouver fort aisément : Le poirier est à main gauche en entran
n bâton donnez-lui tant de coups... . . . . . . .  Onc il ne fut plus forte dupe Que ce vieillard, bon-homme au demeurant. Le
la bastonnade ne doit pas en être ; la niche est, en conscience, trop forte . D’Ancourt a sauvé la premiere indécence en donn
67 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52
’il lui a parlé continuellement de la rue avant le jour. Il se retire fort irrité contre son ami, qui le suit en le plaignan
aignant. Le Docteur sort de sa maison avec sa fille Victoire, qui est fort mélancolique : le pere veut en savoir la cause ;
ur Béatrix vous aveugle sur le mien. Flaminio. Il ne m’aveugle pas si fort que je ne voie avec peine votre ingratitude. J’ai
lez être éclairci.  « Si je n’aime Eraste de même, « Au moins aimé-je fort qu’Eraste m’aime ainsi. Lucile. Vous m’assurie
et de la Tessonniere. Je vais en régaler mes Lecteurs. L’original est fort rare. La bibliotheque du Roi en a été long-temps
ert. Nisi filius.Maître, en discourant ensemble, Ce jargon n’est pas fort nécessaire, me semble. Je vous crois grand latin
tiroit point une secrete flamme. Quelque chose le trouble, ou je suis fort déçu ; Et je l’apperçus hier, sans en être apperç
vant qui se tait.Parbleu, tu te tairas. Métaphraste, seul. D’où vient fort à propos cette sentence expresse D’un Philosophe 
craintif...Miséricorde ! à l’aide ! Le pédant Métaphraste ressemble fort au pédant Pancrace : tous les deux ont, sur-tout,
68 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
ne. La comédie, pour les jeunes gens d’alors, était un divertissement fort en vogue. Ceux-ci s’étant bien divertis, ayant pr
point, mais essentiel. Molière, dit-on, en formant sa troupe, lia une forte amitié avec la Béjart... C’était une femme de bea
. « Il était excellent comédien, vaillant, honnête homme, entendu... fort amoureux. Cependant il vivait avec la Létoile dan
r était gros et très large des reins ; de là ce vers : Je suis homme fort rond de toutes les manières. Au comédien Lespy,
s se joignaient l’une à l’autre. Ces entrées et ces sorties étaient fort incommodes, et mettaient souvent en désordre les
t en désordre les coiffures des comédiens, parce que ne s’ouvrant que fort peu par en haut, elles retombaient rudement sur e
avait employé, pour ses premières pièces, la langue plébéienne, âpre, forte , hardie : ce langage pouvait aller, au sortir de
À des charmes si doux je me laisse emporter […] Sa grâce est la plus forte . IX. Molière se maria le 20 février 1662,
, de toutes parts bruissaient contre le grand comédien. Mais, au plus fort du scandale, au premier jour de l’an 1663, Boilea
tion du monarque apaisât la cabale, les cris n’en éclatèrent que plus fort ; à tel point que ses camarades, indignés, voulaie
t-il ? Il ne venait de réponse de nul côté, et l’on commençait à être fort surpris ; mais, le 28 février suivant (1664), deu
ut pleurer elle-même. [...]Vous voyez bien, Monsieur, que je m’écarte fort du chemin qu’on suit d’ordinaire en pareille renc
s, et de mettre sa douleur en liberté. Si je n’ai pas trouvé d’assez fortes raisons pour affranchir votre tendresse des sévèr
istorique, et peut-être y pourrions-nous voir l’avertissement le plus fort qu’ait reçu la royauté en France, sur le rôle qu’
à tous impossible. Elmire ferait-elle voir à Orgon ? Ceci était bien fort . Au moment où nous sommes, le problème était réso
per, puis il envoya chercher son tailleur (car le pauvre enfant était fort mal accommodé), et lui fit faire un habit complet
s a pas trompé, lui dit-il ; je me le rappelle très bien, et c’est un fort honnête homme. Que croyez-vous que je lui doive d
lui permettait de vivre grandement et d’avoir, à Auteuil, une maison fort jolie, où il allait souvent, car il aimait la cam
ant soin de faire retirer Baron ; mais les convives le réclamèrent si fort qu’il fallut le laisser avec eux, à la condition,
e son carrosse jusqu’au bout de la prairie, et là vous lui demanderez fort honnêtement la permission d’y rentrer; je suis sû
du monde ont du rapport avec elle dans mon cœur : mon idée en est si fort occupée, que je ne sais rien, en son absence, qui
e grand air, la fatigue et surtout quelques mois à cet âge avaient si fort changé le jeune homme, qu’il ne le reconnut pas e
s dot au seigneur Anselme, qui est un gentilhomme doux, posé, sage et fort accommodé. Mais, hélas ! Un malheur survient à ce
à féeries, Psyché. C’était la mise en scène du roman de La Fontaine, fort en vogue dans le temps. Mais Molière ne l’ayant p
e cinquante-et-un ans ! XXXI. Boileau vint le voir et le trouva fort incommodé de sa toux et faisant des efforts de po
me reste de vie. » Un instant après, il lui prit une toux extrêmement forte , et, après avoir craché, il demanda de la lumière
69 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. » pp. 53-56
cules. Le bon-homme Gorgibus a une fille & une niece dont il est fort embarrassé. Il voudroit les unir à la Grange &
au collet & l’emmenent en prison comme un frippon. Emilie demeure fort honteuse d’avoir été la dupe d’un pareil maroufle
mp; adorer ce que nous avons brûlé » : je sais enfin que Moliere a si fort ridiculisé ses originaux, qu’ils ont disparu, &am
70 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441
é le règne de madame de Maintenon, ni dans ceux de femmes qui ont été fort dégagées des préceptes de son école : telle a été
rs et les Mancini protecteurs et protectrices de Pradon, et goûtaient fort le sonnet qui, répondant à celui de madame Deshou
e Pradon, et qui fit un sonnet sur la Phèdre de Racine. » On dit, est fort sage, en effet, en 1677, quand Phèdre a paru, mad
point école, qui n’avait point de maison, point de cercle, qui était fort pauvre, allait dans le monde chercher le monde, e
e et à lui préférer Pradon, tenaient à un principe moral d’une nature fort supérieure aux préceptes du goût en littérature.
pinion sur les deux historiographes la citation de plusieurs louanges fort ridicules qu’on disait avoir été données par eux
dre la lecture de la bouche de Molière. Trissotin, dit-elle, est une fort plaisante chose. Elle parle aussi dans la même l
71 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
aurais permettre de jouer votre comédie. Je suis persuadé qu’elle est fort belle et fort instructive ; mais il ne convient p
re de jouer votre comédie. Je suis persuadé qu’elle est fort belle et fort instructive ; mais il ne convient pas à des coméd
prudence. » Voyons d’abord les libertins, les incrédules, les esprits forts , déjà si nombreux : à cette époque comme nous le
n’y aurait pas d’optique théâtrale qui pût justifier Molière d’aussi fortes exagérations. Mais ces critiques sont fausses, se
tre ridicule de la vengeance divine ; même, pour mieux accompagner la forte impression d’horreur qu’un foudroiement si fidèle
à l’auteur des Observations : l’une assez faible, l’autre un peu plus forte . Nous essaierons nous-mêmes, à notre tour, cette
is choisir une religieuse pour la tromper est un raffinement d’esprit fort qui rentre dans le caractère général de don Juan.
ai rompu des vœux qui vous engageaient autre part, et que le ciel est fort jaloux de ces sortes de choses. Le repentir m’a p
le dit, que le terme de scélérat dont il est appelé souvent est bien fort pour quelques péchés de jeunesse, et qu’enfin il
l a de son maître, il ose lui faire la leçon en ces termes simples et forts qui vont presque à l’éloquence : « Je ne parle pa
e monde qui sont libertins sans savoir pourquoi, qui font les esprits forts parce qu’ils croient que cela leur sied bien ; et
la leur sied bien ; et si j’avais un maître comme cela, je lui dirais fort nettement, en le regardant en face : Osez-vous bi
par don Juan ? Et quoi de plus conforme à l’impertinence de l’esprit fort que de trouver dans un accident extérieur et ridi
ge du rôle de sage dans ses comédies. Les Ariste sont des personnages fort secondaires dans son théâtre, et il est rare, mêm
oir que lorsqu’on ne rit plus, c’est souvent une marque de blâme plus forte et plus profonde que le rire lui-même, car c’est
par les traits aiguisés d’une censure hypocrite, mais qui trouve trop forte partie, car la méchanceté elle-même a besoin de g
es prudes et les coquettes ; il rencontrera quelque Éliante d’une âme forte et sérieuse, capable de le comprendre et de l’aim
72 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
affaire à prendre contre lui le parti d’Oronte, de Philinte ; à plus forte raison de Célimène ; ceux même qui, dans la vie r
ière du Misanthrope, c’est-à-dire le 4 juin 1666, Molière devait être fort en peine. — Il relevait de maladie et venait de s
était née Armande. Circonstance atténuante et qui devait plaider bien fort pour elle dans la raison de Molière. C’est dans c
par une chance inouïe, au plus intarissable, au plus verveux, au plus fort des auteurs comiques : cela ne nous arrête pas, e
, autorisait Tartuffe ; et sa reconnaissance pour le roi l’entraînait fort probablement jusqu’à l’admiration de la royauté.
s comme Boileau. Le sonnet d’Oronte est dans un goût précieux qui fut fort à la mode pendant plus d’un siècle : les Espagnol
ter Sur le plus honnête homme on le voit l’emporter. Ou je me trompe fort ,. ou ce personnage, louche et glissant, flaire à
ngulièrement corruptible, sinon corrompu ; et bien que Boileau en ait fort adouci les traits, les sanglantes satires de Rabe
is du pouvoir un droit de remontrance qu’ils n’exerçaient d’ailleurs, fort prudemment, que quand le pouvoir était faible ; a
confesse mon faible, elle a l’art de me plaire. Sa grâce est la plus forte … Et je vais plus loin qu’Alceste, qui ne doutait
épris ! Eh ! bien, non ! décidément il ne peut pas, elle est la plus forte , l’ingrate, il faut qu’il le confesse, et naturel
e mes adversaires, si l’un d’eux ne m’avait pris à partie ici-même, —  fort courtoisement d’ailleurs, je dois le reconnaître,
. de La Pommeraye de relire dans Jean-Jacques la longue, éloquente et fort injuste philippique qu’il dirigea contre Molière
qu’il se soit peint dans un misanthrope. M. de La Pommeraye a établi fort brillamment qu’un auteur met toujours quelque cho
73 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132
e va frapper à la porte de Patelin, & croit sentir l’oie : il est fort surpris quand Mad. Patelin lui dit que son époux
bile homme de tout ce pays... Voilà un assez beau drap. M. Guillaume. Fort beau. Patelin. Vous faites votre commerce avec un
serre A bonnes dents, & si l’emporte. Ainsi est-il (je m’en fais forte ) De ce drap ; vous l’avez happé Par blasonner, &a
plus qu’il ne vaut, il l’avoue lui-même. Le Drapier. Or n’est-il si fort entendeur Que ne treuve plus fort vendeur. Ce tro
i-même. Le Drapier. Or n’est-il si fort entendeur Que ne treuve plus fort vendeur. Ce trompeur-là est bien bec jaune, Quand
reprendre Pamphila, & sort de chez Thaïs pour aller chercher main forte . Pendant ce temps Phædria arrive de la campagne :
épée, là, un cavalier du bel air ? (Simon copie mal un homme d’épée.) Fort mal, fort mal. Ce n’est pas ainsi que je t’ai dit
un cavalier du bel air ? (Simon copie mal un homme d’épée.) Fort mal, fort mal. Ce n’est pas ainsi que je t’ai dit : fi ! on
74 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380
te. Dupuis guérit, devient veuf : sa femme ne lui laisse qu’une fille fort belle. Desronais la voit, & l’aime ; la jeune
ais la demande à son pere : celui-ci répond qu’il est vieux, infirme, fort peu riche ; qu’il a fait sortir sa fille du Couve
formels. Au moment même arrivent Mademoiselle Dupuis & Desronais, fort surpris de rencontrer les Messieurs Dupont. La De
r leurs intrigues. Que dis-je ? cette raison même que nous vantons si fort , qu’est-ce autre chose qu’une lanterne obscure, q
! oui, avec grande douceur ! Vous méritez, à coup sûr, d’être traités fort honnêtement ! Le quatrieme Courtisan. Comment ! Q
vienne, Galants d’épée ; encor bien que ce tour Pour vous styler soit fort peu nécessaire. Je trouverois maintenant à la Cou
ardents ; c’est qu’elle étoit avare. Ce n’est pas chose en ce siecle fort rare. Je l’ai jà dit, rien n’y font les soupirs.
r, a du goût pour la Dame : elle s’en apperçoit, lui écrit une lettre fort tendre, & lui donne un rendez-vous, en le pri
75 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
utant plus avéré que la pièce de Cyrano de Bergerac était imprimée et fort répandue, essaya d’excuser Molière au moyen d’une
, rien d’abord. Des titres de créances, des obligations plus ou moins fortes souscrites par des gens de la campagne ou de pauv
it à mesure que la petite grandissait et se transformait. « Il aimait fort la jeunesse », ainsi que l’a dit l’auteur de la F
ne partie des Poquelin, en effet, étaient très fiers, car ils étaient fort riches, et leur dépit dut être des plus vifs, qua
ropriétaire du jeu de paume des Métayers, assez délabré et d’approche fort peu accessible, mais qu’il promit de leur livrer
ermain et l’on se met en route pour le Marais. C’est en hiver, saison fort triste pour déloger, mais excellente pour tâter d
ie aux.ronces du rude chemin, où sa pensée, en revanche, se fait plus forte , son âme plus haute. Aussi, quelle transformation
e Conrart, à l’Arsenal : « Vous voyez bien, Monsieur, que je m’écarte fort du chemin qu’on suit d’ordinaire en pareille renc
es, et de mettre sa douleur en liberté. Si je n’ai pas trouvé d’assez fortes raisons pour affranchir votre tendresse des sévèr
curieuse et la plus authentique en même temps de ce livre, d’ailleurs fort suspect. Molière ouvre là tout son cœur. « Je su
’on peut l’être avec un cœur sensible. J’étais persuadé qu’il y avait fort peu de femmes qui méritassent un attachement sinc
du monde ont du rapport avec elle dans mon cœur : mon idée en est si fort occupée, que je ne sais rien, en son absence, qui
uer ces amateurs sur leurs tréteaux nomades des fossés de Nesle et du fort Saint-Paul ; il s’enamoura de la Béjard. La vue d
eurs couplets faits par lui sur le vieil air lon lan la landerirette, fort en vogue en ce temps-là, ont été retrouvés, il y
ucy, qui se vante d’avoir achevé la chanson et d’avoir mis le tout en fort belle musique. Ce couplet n’est pas un chef-d’œuv
ais la lettre de Chapelle est venue éveiller cet intérêt et le rendre fort vif. On y découvre ce que devait être mademoisell
ux marquis de Nesle, gouverneur de La Fère. Ce brave homme disait-on, fort simple d’esprit et assez ignorant des termes stra
it tout bas de l’anecdote32, et tandis que les autres en riaient bien fort , pour l’oublier bien vite, il se promit bien de s
jouoient les Comédiens Italiens que j’ay regardé, et qui estoit alors fort fameuse. » Ainsi donc, Boileau, comme tout le mon
esseux de la Comédie, il pensait que cette pièce en prose n’était pas fort viable, et qu’elle rencontrerait, dans les troupe
ne lui en fallait pas davantage :« On conte d’un prince d’Allemagne, fort adonné aux mathématiques, dit Tallemant des Réaux
chaude politesse, et, l’étreignant dans une de ces rudes embrassades fort à la mode, il se mit à lui meurtrir le visage con
un vrai turlupin de cour ; c’était grossier, brutal, et, qui pis est, fort maladroit. On n’a pas facilement le dernier mot a
commodante. Le marchand qui le portait existait-il réellement ? C’est fort possible. Il y a tant de noms réels dans les comé
fut Hamoche, qui faisait merveille vers 1712, et pour qui je croirais fort que fut composé l’air Au clair de la lune, toujou
douce et dévote », comme dit Lenet72, qui le connut bien, était entré fort avant dans la confiance du prince de Conti, et pe
à l’expérience et n’ont point perdu l’activité. C’était « un homme de fort peu », selon Saint-Simon73; on ne lui connaissait
me il était prêtre, c’est-à-dire toute aux convoitises de l’ambition, fort peu aux devoirs et à l’humilité de l’Église. Cett
ompter, le mâter, pour ainsi dire, par la dévotion : or, l’abbé était fort expert en ces sortes d’exercices ; c’était même c
adresser directement, pût connaître ses intentions et leur motif, est fort belle ; on y sent les ardeurs de charité d’une âm
passant par la bouche emmiellée de l’hypocrite. L’abbé était à Paris, fort en crédit, fort bien alors en cour. Il avait quit
l’énigme que Lenet nous a posée ? Une autre indiscrétion m’engagerait fort à le croire. J.-B. Rousseau, qui savait tant de c
, qu’il fallait en faire justice. Aussi, afin de frapper un coup plus fort , et pour serrer aussi de plus près son modèle, pu
se de sa Critique, pour répondre aux anathèmes qui pourtant tonnaient fort et tombaient de haut sur lui. A quoi bon prendre
t achevés et avaient même été déjà représentés à la cour. VIII. Fort des encouragements qui lui venaient de tous côtés
e phrase, plate et banale à dessein : « La pièce, dit-il, fut trouvée fort divertissante. » Loret, trop pauvre diable pour ê
ire que la comédie parut être ……............De grand mérite, Et très fort au gré de la Cour. Tout vague et laconique qu’il
ois, Louis XIV, qui avait été presque hardi tout à l’heure, se trouva fort embarrassé. Sans doute, il devait à lui-même de n
lière pour en exagérer l’audace ? Je n’affirmerai rien, mais je crois fort que ceux qui faisaient courir ces propos étaient
. « C’étoit, dit Racine, chez une personne, qui en ce temps-là était fort de vos amies ; elle avait eu beaucoup d’envie d’e
assemblée, Molière alloit commencer, lorsqu’on vit arriver un homme, fort échauffé, qui dit tout bas à cette personne : « Q
t il ne voulut rien faire qui pût leur donner occasion d’éclater plus fort  ; mais il avait hâte aussi de protester contre ce
lière, et qui sont autant de démentis pour elle, n’a jamais crié plus fort . On fait de tout un crime au malheureux poète. Se
ous aviez toujours eu la raison pour guide. Ou si vous n’aviez pas si fort lasché la bride Aux désirs enragez de mordre Dieu
par de mornes tristesses ; Car ces noires vapeurs qui vous troublent fort N’ont contre un innocent qu’un impuissant effort.
t vertement flagellé. Vers l’époque où nous nous trouvons, il s’était fort avancé dans l’amitié de mademoiselle de Guise. Co
vancé dans l’amitié de mademoiselle de Guise. Comme on le connaissait fort enclin à galantiser en haut lieu, chaque fois que
éjà : « Paris est un désert. » C’était bien pis, trois mois après, au fort des chaleurs ; aussi, ne serai-je pas surpris que
a mode de de Visé, seuls ouvrages joués cette année-là, n’avaient pas fort enrichie, on vit arriver un huissier du Parlement
e coffre si bien défendu, doit être précieux. Ils sont enfin les plus forts , le coffre est ouvert ; et qu’en sort-il ? Trois
qui avait l’inspection générale de la Librairie, et qui s’intéressait fort à cette édition de Molière, se fit, pour les obte
out, mais, cette fois, sans le faire oublier, sans être beaucoup plus fort que lui. Son succès n’en souffrit pas. Où il se t
on propre fonds, on trouvera peu de pareils reproches à lui faire. » Fort doux à l’apparence, l’Italien d’aujourd’hui, qui,
ses coffres, étaient ceux qu’il avait fabriqués. On le mit à une très forte amende pour cette fabrication. II paya l’amende a
vec ses écus, c’est-à-dire en fausse monnaie. Une autre particularité fort curieuse, du moins pour nous, est encore de son t
, par une mascarade. Pour comprendre ce que cela veut dire, et c’est fort important, car il s’agit d‘un rapt, qui est une d
réglée d’après le livre, la Maison académique, alors tout nouveau et fort à la mode ; et surtout du grand chasseur, M. de S
it de soi que les rôles étaient dans son répertoire. Voici un article fort curieux de L’Inventaire : « Un habit du Marquis d
rits qui ne voyaient que la vraisemblance relative, se moquèrent bien fort de cet incident de scène : l’un dans l’Impromptu
accablé de chagrin, Il vient interroger Georgette avec Alain… C’est fort plat, mais c’est curieux, et c’est tout ce que no
ieuse. Molière, rentré tout à fait en grâce auprès du roi, se sentait fort , et il en usa. La publication de la pièce de Chal
r, tant de sots en alléguaient de détestables. Lui, qui se sentait si fort , il se révoltait d’être en proie aux réflexions d
l’époque, de Visé, dit que c’était l’abbé Dubuisson, ce dont je doute fort . Cet abbé, de qualité, je n’en disconviens pas, é
en grande évidence, par sa position auprès du frère du roi ; de plus, fort ami de Molière, et enfin, pour que rien ne lui ma
Molière, et enfin, pour que rien ne lui manque de ce qu’il faut ici, fort éclairé sur les choses de l’esprit. C’est donc à
u’on sollicitait son jugement. « Encore que vous ayez le discernement fort délicat, a dit l’auteur de son portrait à la plum
bonnes, et qui sont du beau monde, c’est ma véritable joie. Je crains fort de m’en encanailler. » Si maintenant il vous fau
si amer, si piquant, que M. Despréaux, en le faisant de même, nous a fort réjouis. » Cette seule nuance suffit pour donner
e, et sans sortir du contresens. Quand sur ce vers : Je me moquerais fort de prendre un tel époux, Orgon veut lui donner u
s. Il devait, comme c’est l’ordinaire pour les génies de cette trempe forte et féconde, en mener de front le travail avec l’é
osies, à un point de satisfaction qui ne se peut exprimer. Je vous ai fort désiré, à la représentation de ces deux pièces. »
, devant des publics aussi multiples qu’elles, lui avait fait voir le fort et le faible de l’œuvre, ce qui, dans chaque scèn
’ait pas quelque doute ; son : Aussi vrai que je vous le dis me met fort en défiance. Un peu auparavant, il avait eu déjà
r les vers égale. « Les goûts divers » malheureusement étaient plus forts que le sien, qui, en somme, était le bon, et c’es
vers par Thomas Corneille, qui, d’ailleurs, s’acquitta de la tache en fort habile homme. Sans cela, plus de Don Juan. Ce n’e
dans le moule terrible, où l’idée, semblant s’enchaîner, se fait plus forte et plus mûre. La sienne, éclose trop vite, et dan
rait Paris pendant sa jeunesse, lui fut encore, et plus certainement, fort utile. C’est celle de M. le président Malon de Be
il a apporté pour avoir « la qualité de son mari », et qu’il regrette fort , à voir ce que cette « qualité » lui rapporte ! C
ait heureux ? Le fragment de Mélicerte, laissé par Molière, n’est pas fort long, et on l’a raccourci encore, sans qu’aucun d
montrait « sérieux, sans être incommode » ; Gélaste (Boileau) « était fort gai. » Quant aux deux autres, Racine, qui prend d
ne. » Qu’était-ce ? « Les Aventures de Psyché, qui lui avaient semblé fort propres pour être contées agréablement. » Il ne v
ue dis-je ? presque quatre de ces actes si pleins, si abondants et si forts  !.. Quinze jours seulement à ce vieillard de soix
Molière ne fut qu’une branche assez modeste et assez détournée, était fort nombreuse à Paris. Quelques-uns y étaient clans u
cherche tant encore, lui était donc venue de son grand-oncle ! C’est fort simple, comme tout ce qui est vrai ; mais, pour n
simple, comme tout ce qui est vrai ; mais, pour nous, de plus, c’est fort intéressant. On trouve-là une preuve que Molière,
se rendre chez le prince de Condé, et qu’il aura, lui, au contraire, fort beau jeu pour se présenter à sa place. Il a trouv
e, et bien qu’il eût à combattre un usage de deux siècles, il soutint fort et ferme que les derniers mots du premier vers, a
rère, et prêt à crier : Sarcey, à la rescousse ! lorsqu’une personne, fort entendue en toutes les choses, me dit : « Avez-vo
a — c’est encore Lagrange qui nous donne ce chiffre — à 1,397 livres, fort jolie somme, je le répète, bien qu’elle n’approch
admirations de son esprit. La fête a commencé par quelques scènes en fort beaux vers, par M. de Bornier, où l’Ombre de Moli
cette solennité, pour cette sorte de fête de nativité du théâtre, de fort amusants intermèdes, que tout le monde oubliait.
Thierry, qui sait tout son Molière avec la mémoire de l’esprit, s’est fort à propos souvenu qu’ils existaient, et nous le re
la fin du premier acte. Molière, qui dans ses autres comédies n’a que fort rarement parlé de musique et d’opéra, qui a plus
de peine à conserver, sont d’abord son orchestre, puis ses chanteurs. Fort de son privilège, Lully voulait réduire Molière à
sées sur le théâtre occupé par le poète et sa Troupe au Palais-Royal, fort belle salle, qui eût convenu beaucoup mieux à son
du sang qu’il vomissait ; dans la nuit, il rendait le dernier soupir. Fort peu de temps après, sa troupe délogeait du Palais
u’il a gagné votre âme, eu faisant votre esclave ?… Un point restait fort embarrassant. Il y a dans la pièce de maudits rub
rire amer si piquant, que M. Despréaux, en le faisant de même, nous a fort réjouis. » Quel dommage qu’il ne nous reste que
st vaincu, et l’on dit, comme le misanthrope : « Sa grâce est la plus forte  ! » Cette grâce, chez Mme Plessy, se nuance sans
a plume à calligraphier était le métier, n’en vivait, un le voit, que fort malaisément. Cinq mois après le dernier de ces em
ut observer. Mais, quoique la tradition l’exige, il ne s’y assied que fort peu et n’y observe guère. Jouer quelques tours a
oche sonna sur la scène ce qu’elle avait sonné dans l’église. » C’est fort joli, fort ingénieux, mais ce l’est trop, pour êt
sur la scène ce qu’elle avait sonné dans l’église. » C’est fort joli, fort ingénieux, mais ce l’est trop, pour être vrai. Da
die Française d’autrefois revit au milieu de celle d’aujourd’hui, est fort curieuse et très exacte. Les portraits de Mlle Ra
ntations, que nous avons suivies le plus assidûment possible, ont été fort curieuses. Nous ne reparlerons plus de celles du
stal, avant la statue. J’en pourrais beaucoup parler, car je m’y suis fort intéressé. Contentez-vous donc de savoir, que M.
re la plus vive et la plus chercheuse ingéniosité, et qu’on applaudit fort M. de Lapommeraye, pour son éloquence à faire rev
76 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. » pp. 201-217
son fils Alcidas le remplace avec deux épées & un bâton : il prie fort poliment Sganarelle de se couper la gorge avec lu
able de la République des Lettres. Sganarelle. Ah ! bon ! en voici un fort à propos. Pancrace, sans voir Sganarelle. Oui, je
les terres de la philosophie. Sganarelle, à part. Il faut qu’on l’ait fort irrité. (Haut.) Je... Pancrace. Toto cœlo, totâ
tro. Sganarelle. Seigneur Aristote, peut-on savoir ce qui vous met si fort en colere ? Pancrace. Un sujet le plus juste du m
ux Comte de Gramont, pendant son séjour à la Cour d’Angleterre, avoit fort aimé Mademoiselle Hamilton. Leurs amours avoient
77 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIII » pp. 378-393
oi le genre de plaisirs dont il avait le goût si vif et l’habitude si forte . Elle ne prétendait pas faire oublier madame de M
es religieuses ; cela fit un grand jeu dans la communauté. Elle causa fort avec sœur Louise de la miséricorde (madame de La 
-elle, je ne suis point aise, mais je suis contente. Quanto lui parla fort du frère de Monsieur (du roi), et si elle voulait
me de Thiange) en a été très affligée. La femme de l’ami (la reine) a fort pleuré. On dit sourdement que si son mari partait
jeudi soir 1676, Madame de Montespan et moi avons eu une conversation fort vive. Comme je suis la partie souffrante, j’ai be
78 (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723
mpression. Il est vrai que la perspective du théatre exige un coloris fort & de grandes touches, mais dans de justes pro
usie. Il est deux choses que les hommes vains ne trouvent jamais trop fortes  ; la flaterie pour eux-mêmes, la médisance contre
héatre au mepris des spectateurs. Plaute est plus vif, plus gai, plus fort , plus varié ; Terence, plus fin, plus vrai, plus
De ces trois genres, le premier est le plus utile aux mœurs, le plus fort , le plus difficile, & par conséquent le plus
à la source des vices, & les attaque dans leur principe ; le plus fort , en ce qu’il présente le miroir aux hommes, &
de comique, parmi lesquels nous ne comptons ni le comique de mots si fort en usage dans la société, foible ressource des es
tienne Jodelle, qui composa la piece intitulée la rencontre, qui plut fort à Henri Il. devant lequel elle fut représentée. C
ns dans ce genre que le Carnaval & la Folie, ouvrage de la Mothe, fort ingénieux & très-bien écrit, donné en 1704, q
rigue ; & ce n’est pas la faute de Moliere si le sot orgueil plus fort que ses leçons, perpétue encore l’alliance des Da
seroit-il perdu depuis Moliere ? Il a tiré des contrastes encore plus forts du mêlange des comiques. C’est ainsi que dans le
en 1710 in-fol. La comédie d’Aristophane intitulée les Guepes, a été fort heureusement rendue par Racine dans les Plaideurs
, des pensées pour caractériser ses acteurs ; des expressions naïves, fortes , moëlleuses, pour rendre les pensées & les se
r romain, qui le fit élever avec beaucoup de soin, & l’affranchit fort jeune. Ce sénateur lui donna le nom de Térence, s
ées à Paris en 1734, en 6 volumes in 4°. Mais cette belle édition est fort susceptible d’être perfectionnée à plusieurs égar
ande, truander, truandaille, sont de vieux mots qui étoient autrefois fort en usage, comme il paroît par le roman de la Rose
79 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
roide sur un enthousiasme trop fervent. Je l’approuve d’avoir dit, en fort bons termes, que le culte ne doit pas aller jusqu
a s’accorder à leur endroit, qu’il faille mettre de telles questions fort au-dessus de celles qui se rattachent a l’histoir
oins corrects et moins purs que lui. » Ceux qui se scandalisèrent si fort auraient pu se borner h répondre en opposant Vict
ne aussi, par contre-coup, car, si son aîné est encore mineur, à plus forte raison faut-il qu’elle le soit aussi : il n’y a d
les siennes avec art ; mais l’art et la science du droit sont choses fort différentes : « Il ne faudrait pas croire, dit-i
niverselle de toute charge d’emploi. Molière et sa femme étaient déjà fort riches : on a calculé qu’ils pouvaient, tant de l
et, malgré son excellent esprit, a tiré de ces pièces des conclusions fort différentes de celle qui s’en dégage à mon avis.
Ambitieux, rusé, méchant, vindicatif, au mieux avec Mme de Montespan, fort en crédit auprès du roi, qui ne voulait plus ente
rentin pouvait dire, comme le marquis Acaste du Misanthrope : Il est fort peu d’emplois dont je ne sois en passe. Il obtin
us belle salle qu’il y eût à Paris, vint à mourir. Il avait jadis été fort lié avec Baptiste, comme on appelait Lulli, et lu
à elle, déposante, que ledit Lulli crèverait bientôt » ; déclaration fort habile par laquelle elle venait au secours d’Aubr
beau de l’histoire à la main. Mais les nouveaux champions d’une vertu fort problématique n’ont pas l’honneur de la démonstra
jugal. Le mot qui semble indiquer une séparation judiciaire, est trop fort , et il faut en dire autant du mot entretenue. Arm
rsé. M. Auguste Vitu n’est pas seulement un moliériste entendu et fort compétent, c’est aussi un archéologue. Le moliéri
on sujet et plus de 400 à ce qui ne l’est pas ; et l’ouvrage, qui est fort instructif, n’y eût rien perdu de son intérêt. M.
urd’hui dans son étude sur la maison des Pocquelins. Comme elles sont fort spécieuses et que celui qui les allègue jouit, en
du contrat, disait M. Vitu dans le Figaro du 16 janvier 1881, étaient fort serrées et fort dures. Non seulement Rohault pren
it M. Vitu dans le Figaro du 16 janvier 1881, étaient fort serrées et fort dures. Non seulement Rohault prenait hypothèque s
l juge rigoureuses, on devine un peu sous ces précautions, d’ailleurs fort sages, que M. Pocquelin passait, même aux yeux du
n même temps qu’une affaire sûre et sérieuse », il était au contraire fort aventureux. « La maison ne représentait pas, en c
ransporté loin de là, près de la maison du chapelain. » L’ellipse est forte , assurément, et, pour faire sortir tant de choses
nt. Je n’ai point à me prononcer sur cette thèse, dont j’ai exposé le fort et le faible : chacun jugera. Je me borne pour to
impartageables des chambrées », et même des sommes relativement assez fortes , prélevées au profil des pauvres sur les bénéfice
uoiqu’il passât pour bon chrétien et eût composé’ des Vies des Saints fort édifiantes ; elle le fut plus tard à Adrienne Lec
Rousseau, lequel a écrit de ce personnage que ses maximes ressemblent fort à celles des fripons. M. du Boulan est moins sévè
80 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. » pp. 125-143
& représentée dans moins de quinze jours, elle plut cependant si fort au Roi, qu’il indiqua lui-même à Moliere le carac
eurs & spectateurs desdites inscriptions... Eraste. Ce placet est fort long & pourroit bien fâcher... Caritidès. Ah 
s faire une visite à un homme que vous ne connoissez pas : il demeure fort loin d’ici, au-delà du Tibre, près des jardins de
al à qui j’avois promis. De la chere, ai-je dit, la dose est trop peu forte Pour oser y prier des gens de votre sorte. Non, m
dîner chez un parent ; & son tyran s’invite, ce qui est bien plus fort . Enfin, chez Horace l’adverse partie de son fâche
Me laissant aller doucement A la bonne loi naturelle : Et si m’étonne fort pourquoi La mort osa songer à moi, Qui ne songeai
81 (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923
de force et de grandes œuvres qui les surprenaient, se tourmentaient fort  » pour démasquer ces « mystérieux » si puissans.
en croire ces factums, la Basse Normandie était depuis quelques mois fort scandalisée. Un jour de février, cinq jeunes homm
toutes les classes de la société. En 1660, le Palais voyait, et d’un fort mauvais œil sans doute, se renouveler, auprès des
de ces nouveaux scrupules, le prince de Condé hochait la tête. A plus forte raison devait-il bondir quand les « dévots » s’en
availla encore en 1660 à « procurer » contre les blasphémateurs « une forte déclaration du Roi. » Nulle part on ne « laissa p
t-être, dans la deuxième moitié du xviie siècle, l’époque de la plus forte poussée réactive de la libre pensée contre le cou
du jeune roi. Colbert, Le Tellier, Hugues de Lyonne16 sont tous trois fort peu dévots (le jésuite Rapin, qui les connaît, le
eux-là, spécialement, que Molière en voulut ? Notez d’abord qu’il est fort possible que, même avant Guy Patin, même avant Ni
re que Conti fût alors assez mal en cour et Molière au contraire très fort patronné par Louis XIV, — on hésite tout de même
ne l’histoire de la mystérieuse Compagnie nous apportent, sur ce côté fort peu connu des grandes luttes religieuses du xviie
crement, parmi les ouvriers de la première heure, il y en avait eu de fort opposés aux Jésuites, de fort attachés aux opinio
la première heure, il y en avait eu de fort opposés aux Jésuites, de fort attachés aux opinions jansénistes : tels, Hubert
82 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. » pp. 279-289
nge & boit au cabaret tout ce qu’il gagne, & qui s’embarrasse fort peu de sa femme & de ses enfants. Martine, so
’urine de la malade, la boit, en demande encore, & fait une scene fort dégoûtante. Il amuse ensuite Fernand, en paroissa
lui demanderent à dîner. Elle apprit d’eux que la fille du Roi étoit fort incommodée d’une arête de poisson qui s’étoit eng
Duc de Montauzier, d’être plagiaire ; ce qui donna lieu à une dispute fort plaisante. M. Roze soutenoit, en chantant ses par
83 (1769) Idées sur Molière pp. 57-67
uvais. Ce sonnet d’ailleurs est fait avec tant d’art, il ressemble si fort à ce qu’on appelle de l’esprit, il réussirait tan
e répété si souvent; j’ai vu depuis précisément la même scène et plus forte encore, et j’ai compris qu’on ne pouvait guère ch
sé. Nous sommes au moment de la satiété, et nous voulons des émotions fortes . Nos mœurs sont plus corrompues, et nous aimons q
que qu’on pût lui opposer, c’est que nos mœurs seraient devenues plus fortes , et que cet auteur aurait encore plus de génie qu
84 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249
ame ! Vous épousiez ma fille, & convoitiez ma femme ! J’ai douté fort long-temps que ce fût tout de bon, Et je croyois
rche à s’introduire chez lui ; & quoique l’entrevue n’ait pas été fort utile à l’amant, elle sert beaucoup à la piece. L
les lumieres ? Célimene. Dans le monde, à vrai dire, il se barbouille fort  : Par-tout il porte un air qui saute aux yeux d’a
le à qui l’on rend visite. Éliante. Il prend soin d’y servir des mets fort délicats. Célimene. Oui ; mais je voudrois bien q
imene. Oui ; mais je voudrois bien qu’il ne s’y servît pas ; C’est un fort méchant plat que sa sotte personne, Et qui gâte,
z, Messieurs ?Non pas, Madame. Alceste. La peur de leur départ occupe fort votre ame. Sortez, quand vous voudrez, Messieurs 
ut ; & sur tout prenez garde de ne point frotter les meubles trop fort de peur de les user. Outre cela, je vous constitu
85 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
moral. Mais préservé, grâces à Dieu, de la sotte passion des esprits forts , je me demandais ce qu’ils trouvaient d’amusant à
les, en attendant qu’il plût au Dieu caché de susciter une main assez forte pour les jeter bas. Mon travail parut dans l’Univ
ien. Comme Bossuet, il a combattu Molière, et il nous a donné la plus forte et la meilleure critique du Tartuffe. Sa vie, si
te un petit livre intitulé : Notes historiques sur la vie de Molière, fort recommandé des libres penseurs. L’auteur est M. B
it se plier à des négoces laborieux. Avant tout, c’était un politique fort sensé. Les périls que provoquent les inspirations
l’une des actrices de son théâtre, et choisie dans une famille à lui fort connue. Elle se nommait Armande-Grésinde Béjart.
ù. La mère vivait et pouvait avoir soixante ans. Elle ôtait de nature fort complaisante ; car on la voit, en 1658, marraine
n s’attache furieusement depuis un temps ; et jamais on ne s’était si fort déchaîné contre le théâtre ! » Il ne veut pas nie
Scaramouche, avait demandé pourquoi les gens qui se scandalisaient si fort de la pièce de Molière ne disaient rien de celle-
Paris, dans une maison de son ordre, depuis une vingtaine d’années ; fort honnête religieux et professeur estimé de philoso
le prince des philosophes anciens, Platon, et n’y laisse Aristote que fort ébréché. Sans qu’il fasse aucune allusion à la pr
de la chaire a toujours été et est encore aujourd’hui en France trop forte et trop publique pour que J’aie besoin d’en retra
de Cléante (dans Tartuffe) sont, à quelques exceptions près, le plus fort et le plus élégant sermon que nous ayons en notre
evoir pour le rendre plus juste, sachant qu’elle le rendra ainsi plus fort et que ce seul rempart peut assurer longtemps l’a
bituel de la vie le charme, la paix, la douce gaieté d’une conscience forte et pure. Enfin son succès, pour être autre que ce
tée et que Jésus-Christ ne venge sa parole méprisée. » Le coup parut fort . Dire de craindre au roi qui faisait trembler tou
çue avec docilité dans le cœur du puissant, s’y rendit peu à peu plus forte que les emportements de la passion. Dans le temps
t si violemment orgueilleux et si noblement pénitent, si faible et si fort , qui fut si sincère chrétien et trop souvent si m
L’homme de péché, entouré d’habiles flatteurs, fut longtemps le plus fort  ; l’homme de bien, averti et pressé par la parole
nce de Molière, dans les premiers rangs de cette bourgeoisie fière et forte dont le père de Poquelin faisait lui-même partie
jà si expert, qui distribuait une doctrine si sûre dans une langue si forte et si correcte, et qui avait l’art singulier d’en
es, chrétiens, à faire, et sur vos esprits et sur vos cœurs, les plus fortes impressions, surtout si vous en jugez par opposit
tement et plus clairement que de coutume la passion qui la faisait si forte . Un jour, au sortir du sermon, le roi sentit et d
le scandale continua. Bourdaloue attendit, et résolut de frapper plus fort . Mmede Sévigné écrit le 29 mars 1680 : « Nous ent
rmons qui sont restés des modèles de dialectique, de style sévère, de forte morale, et qui demeureront l’une des plus belles
complaisance pour les faiblesses. La cour le prit ainsi et s’en égaya fort  ; mais la ville s’alarma. La ville était et est r
qu’il faisait. Personne autant que lui-même n’a connu le faible et le fort de son œuvre et n’en a aussi certainement prévu l
ire, les traits les plus marquants ; puis, avec un air de componction fort ajusté à sa bêtise : « On serait tenté, poursuit-
dégoûter de ce qui nous expose à ce soupçon. Or, à moins d’une grâce forte qui nous élève au-dessus de nous-mêmes, et qui gu
ectateur ; Damis est un fat insignifiant ; Marianne une pensionnaire, fort médiocrement éprise de son Valère, quoiqu’elle pa
e excite, caresse et sert vos passions ; qu’il est tout à la fois une forte amorce à vos voluptés et une de vos plus puissant
d’esprit qui s’amusent à la satire. Parce que Dieu est en effet assez fort pour se protéger tout seul, et de peur de le défe
ndre et punir. » Il faut reconnaître que ces obligations s’éloignent fort de l’idéal proposé par Molière sous les traits du
s d’un domestique vicieux doivent toucher celui d’un maître. » A plus forte raison toutes les licences d’un esprit incrédule,
ins ; que l’iniquité se tienne en assurance et qu’elle se croie assez forte du moment que vous êtes son juge, et que tout ce
ope ? Est-ce Alceste ou Philinte qu’il faut qu’on admire ? Cela reste fort embrouillé. Au demeurant, les voyants n’y voient
ploie beaucoup de patience et même de charité, marques d’une âme plus forte . Il dit des choses très sensées et d’autres qui s
roits. J’ai voulu raisonner un jour du Misanthrope avec un théologien fort instruit et d’un jugement très droit, mais qui ne
nisme, de ceux qu’on appelle Socrate, Bias, Diogène, etc., mêlé d’une forte partie de ce pharisien de l’Évangile qui prie deb
, malgré sa raison ou ses raisonnements, trouve aussi le rude Alceste fort à son goût, le lui dit aussi, et, refusée, s’acco
tte comédie ne peint pas l’humanité. La raison de l’humanité est plus forte que celle de Philinte, le cœur d’Alceste ne vaut
manité. Que reste-t-il donc ? On l’a dit en commençant : une peinture fort , littéraire de la médisance, peinture elle-même t
une fille à pourvoir et un fils à établir ; il y a là des droits trop forts et trop inviolables. » 25. Voyez acte II, scène
lui conta l’histoire d’un hypocrite avec des traits si naturels et si forts , qu’à peine se pardonna-t-il d’avoir terminé le t
86 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
était plus près de la nation que la comédie : c’était une caricature fort exagérée, mais on pouvait y entrevoir l’original.
ours de Lélie, fasse croire à Sganarelle qu’il est ce qu’il craint si fort d’être. La combinaison de ces incidents, l’intrig
a victoire. Plus l’obstacle est puissant, plus on reçoit de gloire8. Fort heureusement sa tête est remplie de tous les tour
nsent les défauts, et qui souvent les cachent. Sganarelle n’est qu’un fort vilain homme. Un mot le résume : c’est l’égoïste.
comédie, il n’a pas voulu rendre la vérité triste pour la rendre plus forte  ; il a donné pour amants aux deux jeunes filles d
use ; ses honnêtes gardiens ont reçu de l’argent du galant. Arnolphe, fort secoué d’abord, pense à couper court à l’intrigue
rons dans le salon d’une coquette très recherchée, et qui se plaît si fort à l’être, qu’elle se soucie peu de qui elle l’est
es plaisirs et les projets de la famille, un mariage sortable et déjà fort avancé ; personne n’y est incommodé médiocrement.
ant pas. Tout à l’heure le père ne soutiendra pas le mari, et il sera fort heureux pour Henriette que son oncle Ariste imagi
uation et celle de ses personnages. Aussi rien de romanesque dans ces fortes et charmantes peintures des sentiments de l’amour
onnant à Mariane. Il faut que vous le voyiez de près. MARIANE. Il est fort beau sans doute, et jette quantité de feux. CLÉAN
Le contraste est plus piquant dans l’École des Maris. Déméa, qui est fort en colère, mais qui en a sujet, devient Sganarell
mme disait Molière, quand ce qu’il invente est de même force, ou plus fort que ce qu’il emprunte. Il n’y a pas d’imitation l
87 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVIII. De l’exposition des Caracteres. » pp. 433-447
onsieur Fleurant mon apothicaire, c’est que ses parties sont toujours fort civiles. Les entrailles de Monsieur, trente sous.
ous le peindre, ou du moins nous entretenir de lui ; ce qui n’est pas fort aisé, sur-tout lorsque le héros ne paroît qu’au t
arler mal, Qui, par timidité, rougit comme une fille, Et qui, quoique fort riche, & de noble famille, Toujours rampant,
Comte de Tufiere boit sec : Pasquin répond que son maître est le plus fort buveur du Régiment ; d’après cet éloge, le Financ
e ma part à mon maître-d’hôtel Que je ne trouve plus ma dépense assez forte  ; Que cela déshonore un homme de ma sorte ; Que l
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLI. Des Episodes. Maniere de les lier aux Caracteres principaux, & de placer les Caracteres accessoires. Embonpoint d’une Piece. » pp. 475-492
le lansquenet & son produit caché, De leur foible vertu feroient fort bon marché, Et dont, tous les hivers, la cuisine
hercherois encore à vous tenter : l’habitude est devenue en moi aussi forte que la nature. Ma ruine ne peut me rendre plus sa
ly. Je ne veux point vous persuader. Beverley. Je le suis par la plus forte des raisons, la nécessité ! Oh ! si je pouvois re
éussir, ne placer dans chaque acte qu’une seule scene brillante & forte par sa situation ; que les autres doivent être fa
t à la louange de Bacchus. Les Prêtres de ce Dieu le trouverent alors fort mauvais, & s’en plaignirent, disant que dans
89 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. Des Reconnoissances. » pp. 399-421
! ah ! toute la famille ! il pleurera à chacune d’elles d’une maniere fort touchante. Je voudrois qu’on pût introduire aux r
e vous prie, d’un plaisir qui soit gai, & qui ne ressemble pas si fort au chagrin ». Reconnoissances comiques.
que tu prétends ? Strabon. M’en aller au plutôt. Que ma surprise est forte  ! Dis-moi, ma chere enfant, pourquoi n’es-tu pas
nt ! hé ! c’est mon fils ! c’est ce frippon de Charlot... Maugrebleu. Fort à votre service, mon pere. Mais ne m’appellez plu
rouver ici des vers qu’on a fait dire au Dénouement personnifié & fort las de faire des Reconnoissances : Une autre foi
nnoissances : Une autre fois je viens, inconnu, déguisé,  Et souvent fort dépaysé. J’envisage les gens, je lâche une équivo
90 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
die des Véritables Précieuses, en tête de laquelle il mit une préface fort insultante pour Molière, et ensuite, comme pour l
dans celle de Molière, c’est un homme dont la déclaration d’amour est fort mal reçue par une femme infatuée du bel esprit, e
et assez surprenante, c’est qu’en son particulier il prenait, dit-on, fort au sérieux, la chose même dont il se moquait si g
eux derniers ouvrages, et que la verve comique de son jeu y avait été fort goûtée, ils affectèrent de louer le comédien aux
comédien aux dépens de l’auteur ; ils convinrent que Molière était un fort bon mime qui, par ses gestes et ses grimaces vrai
n avoir eu quelques obligations à Dorimond. Une ou deux ressemblances fort légères entre deux ouvrages puisés à une source c
ès bien que, dans le dessein de l’auteur, elle ne devait être ni plus forte , ni plus soutenue, ni plus développée qu’elle l’e
s en tête de la pièce par Molière. 4. Il avait peu d’esprit et était fort distrait. Un jour il demandait au duc de Vivonne,
91 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. » pp. 436-488
aller acheter des provisions pour le festin des noces. Tabarin trouve fort singulier que Piphagne, à son âge, songe à se mar
ngt écus. Tabarin prend un couteau de cuisine, délie les sacs, il est fort surpris d’en voir sortir deux hommes. On rit beau
nt, il le prend pour un ballot de marchandises, & l’ouvre. Il est fort étonné d’en voir sortir Rodomont, qui lui fait cr
ndrir, lui conseille de se mettre dans un sac, où elle l’attache bien fort , & rentre pour aller chercher, dit-elle, des
y est enfermé, on a le pouvoir de faire venir sa maîtresse. Arlequin, fort amoureux d’Argentine, prie Scapin de lui céder sa
uin ouvre le sac ; Scapin en sort, y renferme Arlequin, & s’en va fort content. Il n’est pas plutôt éloigné, qu’Arlequin
r aucun mécontentement, mais seulement parcequ’une autre passion plus forte s’est tellement emparée de son cœur, qu’il ne lui
andre. Ah ! ah ! j’apprends de jolies choses, & j’ai un serviteur fort fidele, vraiment ! Mais ce n’est pas cela encore
de s’en faire donner par le pere même de son jeune patron. L’idée est fort plaisante, Moliere l’a adoptée. Pour obliger le p
t contre ce que nous aurions attendu, nous le prendrions pour un gain fort considérable. Géta, à Phédria. O Monsieur ! on ne
ui m’arrivera contre ce que j’ai attendu, je le prendrai pour un gain fort considérable. . . . . . . LES FOURBERIES DE SCAP
tte fille. Démiphon. Puisse-t-elle lui porter malheur ! Chrémès. J’ai fort à propos apporté avec moi de l’argent du revenu d
92 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
affranchiraient de toute ruine et de tous changements. « Le roi agréa fort cette proposition, et les ordres furent donnés à
invention, et la dépense d’avoir des poutres assez grandes, ou assez fortes pour de tels bâtiments, et le péril de les voir s
bâtiments, et le péril de les voir s’affaisser, et même rompre après fort peu de durée. » Cette description de la salle de
yant toutes beaucoup d’appas, Vers le déclin dudit repas, D’une façon fort agréable, Servirent le dessert sur table ; Anis,
aisait à ces sortes de petits ouvrages, et qui d’ailleurs considérait fort M. l’abbé Cotin, jusque-là même qu’elle l’honorai
s de tous les beaux esprits. Molière y eut un grand accès, et y était fort bienvenu. Mais lui ayant été dit quelques railler
aire croire à un chacun qu’il est le maître de sa maison, qui se fait fort de tout quand il est seul, et qui cède tout dès q
aît si plein de confiance de lui-même qu’il voit tout le genre humain fort au-dessous de lui. Le ridicule entêtement qu’une
ce M. Trissotin, n’est pas moins plaisant ; et cet entêtement, aussi fort que celui du père dans Tartuffe, durerait toujour
qu’il aurait senti en composant sa harangue, aurait produit une scène fort curieusea. Mais que direz-vous du sieur Richelet
es Œuvres galantes avaient eu un si prompt débit, et il n’y avait pas fort longtemps, qu’il avait fallu que la deuxième édit
: « Il attaqua (Molière) encore les mauvais médecins par deux pièces fort comiques, dont l’une est Le Médecin malgré lui, e
93 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
toute la portée de ce génie naissant : il donna au jeune écrivain une forte somme d’argent, et en même temps il lui fit cadea
che grande, les lèvres épaisses, le teint brun, les sourcils noirs et forts  ; et les divers mouvements qu’il leur donnait lui
Béjart cadet. Béjart, frère des trois actrices de ce nom, prit fort jeune l’état de comédien. Il fut camarade de Moli
res, au petit Baron, un équipage tout complet. Il fut tout étonné, et fort aise de se voir tout d’un coup si bien ajusté. Le
quitta la comédie en 1704, et mourut le 29 décembre 1709. C’était un fort honnête homme, d’un petit génie, mais bon mari, b
, tourmenté par la goutte, il se retira à la campagne ; il y vécut en fort honnête homme, se faisant estimer de tout le mond
ir à le former. Ses soins ne furent pas inutiles, La Grange devint un fort bon acteur. Il passa dans la troupe de Guénégaud
oir avec Dancourt, qui l’avait enlevée. La Thorillière était grand et fort bel homme ; il avait surtout de beaux yeux, et jo
Quoi qu’il en soit de cette histoire, mademoiselle de Brie était une fort bonne comédienne, grande, bien faite et extrêmeme
oiselle... Mademoiselle Duparc. Mon dieu ! pour moi, je m’acquitterai fort mal de mon personnage, et je ne sais pas pourquoi
ncognito Qui, je crois, dans leur memento, Auront de la belle inhumée Fort longtemps l’image imprimée. Item, maints différe
le disputaient. 5. Le père et la mère de Baron étaient tous deux de fort bons comédiens. « La mère de Baron était une si b
sans même en excepter Le Kain, n’offrit qu’une portion plus ou moins forte . La nature semblait s’être épuisée en le formant.
te lundi, Le matin ou l’après-midi, Avec sa ravissante troupe, Qui si fort a le vent en poupe, Et même, où par l’ordre royal
94 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
ternel d’Agnès ? avec Madeleine Béjart, les servantes maîtresses, les fortes en gueule qui ont aujourd’hui quitté la famille p
roïques. M. Hillemacher dit lui-même qu’elle eut pour elle une taille fort mignonne, de l’esprit, la bouche belle et beaucou
de s’asseoir dans le fameux fauteuil du barbier Gély. Il usait aussi fort indiscrètement du mobilier d’un certain mari de P
ent à jouer à trois dés. T’en fus encore averti charitablement par un fort honnête marchand de linge qui, voyant ma bourse a
pagne Et la moitié de vos amants Pourrait former trois régiments Plus forts que celui de Champagne. Soyez coquette, généreuse
it du comte de Modène, retour de Naples, où tous ces colliers étaient fort à la mode au xviie siècle. Nous arrivons aux den
t de tendresse à nul autre semblable. C’est là ce qui remplit un cœur fort amoureux : Le mien le sent pour vous, le vôtre en
is sans crainte à servir la princesse, Fier de mes cheveux blancs, et fort de ma faiblesse ; Et quand je ne pensais qu’à rem
cognito, Qui, je crois, dans leur memento Auront de la belle inhumée Fort longtemps l’image imprimée. Item, maints différen
de Versailles : Mlle Du Parc. Mon Dieu ! pour moi je m’acquitterai fort mal de mon personnage, et je ne sais pas pourquoi
a eu son quatrain. Voici celui de Mlle Du Croisy : Elle a la taille fort mignonne, Elle a beaucoup d’esprit, elle a de l’a
, mais un air engageant, quoique avec de très petits yeux, une bouche fort grande et fort plate, mais faisant tout avec grâc
ngageant, quoique avec de très petits yeux, une bouche fort grande et fort plate, mais faisant tout avec grâce, jusqu’aux pl
cellente, et même gracieuse comédienne, quoique laide, point jeune et fort maigre ; mais, malgré cela, pleine d’agrément. Le
maigre ; mais, malgré cela, pleine d’agrément. Le tragique était son fort  ; on prétend qu’elle a joué d’original le rôle d’
dames de comptoir dans les théâtres, où d’ailleurs les comptoirs sont fort dédaignés, Chappuseau ne regrettât avec mélancoli
es destins, je l’ai vu avec une autre troupe, mouchant les chandelles fort proprement. Voilà le destin des fous quand ils se
ois quarts du parterre a caché les acteurs. Heureusement, grâce à la forte en gueule de la troupe qui jette un regard furieu
effaçant peu à peu parmi les moins bruyants. Quelle est ce jour-là la forte en gueule ? Est-ce Madeleine Béjart ou Jeanne Bea
urrents, cherchant à s’arracher le public. Jeanne Bourguignon plut si fort aux nobles, bourgeois et manants de la cité lyonn
oucir le caractère des servantes de Molière, elle accentua encore les fortes en gueule. Molière, d’ailleurs, l’avait encouragé
te lundi, Le matin ou l’après-midi, Avec sa ravissante troupe, Qui si fort a le vent en poupe, Et mime où, par l’ordre royal
nante donné acte du contenu en sa plainte et de ce qu’elle a une joue fort rouge où elle nous a dit avoir reçu le soufflet d
e, qui traversaient hardiment la pièce, tête haute, allures décidées, fortes en gueule, comme le génie familier de la raison.
’original d’après une ancienne miniature peinte sur argent ; jolie et fort jolie, selon le gazetier Robinet, et pucelle au p
amoureuses, tant elle jouait naturellement ; c’est qu’elle avait été fort éprise, au premier acte de sa vie, du célèbre Dan
95
aison bourgeoise peut-être, peut-être aristocratique, mais assurément fort riche. Poussons plus loin : nous verrons qu’Orgon
sait et recevait beaucoup de visites : elle devait donc être toujours fort propre, comme on disait alors, fort élégante, com
 : elle devait donc être toujours fort propre, comme on disait alors, fort élégante, comme nous dirions aujourd’hui. Mais, d
Perrot d’Ablancourt, son collègue à l’Académie française, une notice fort sérieuse et fort exacte dans laquelle nous lisons
urt, son collègue à l’Académie française, une notice fort sérieuse et fort exacte dans laquelle nous lisons ceci : « … Il é
ncourt ; et comme ils étaient à peu près du même âge, le valet vivait fort familièrement avec son maître, qui quelquefois mê
s générations de financiers, et c’en serait fait du pauvre fauteuil ! Fort heureusement, l’administrateur général de la Comé
nu, mais l’avait bien éclairé. Il avait reconnu tout de suite dans la forte conception de Molière quelque chose de sérieux et
ât, il a fallu que la comédie moderne allât reprendre de plus haut la forte tradition et, par Ponsard suivi d’Emile Augier, r
lingua tedesca. » C’est-à-dire : « mon père, qui était cependant une forte tête, ne m’a fait apprendre que quelques petites
e jeu et de langage, ou à hésiter, devant quelques expressions un peu fortes de l’original, sur le choix d’un équivalent holla
traduire en prose, a été joué pendant plusieurs années d’une manière fort remarquable par un comique de premier ordre, M. A
sterdam, littérateur savant et poète distingué, a donc fait une œuvre fort utile, et qui sera appréciée de tous les amis de
public hollandais par M. J. N. Van Hall, dont l’intéressant article a fort heureusement coïncidé avec la publication de la t
jugé d’après ces règles, le travail de M. Thym nous paraît une œuvre fort réussie et d’une grande valeur littéraire. Il y a
le traducteur hollandais un danger de charger ce rôle, que M. Thym a fort heureusement évité. Par-ci par-là cependant on vo
e, pour y rencontrer des obstacles. Dans plus d’un endroit l’auteur a fort spirituellement remplacé l’image de l’expression
veroornd het beestje doodgeknepen. Voilà quelques petites critiques fort aisées, et qui ne prouvent que deux choses, d’abo
vement enterré son mari une large tombe de pierre, et durant un hiver fort rude, elle fit voiturer cent voies de bois dans l
eux maisons d’angle qui existent aujourd’hui à cet endroit paraissent fort anciennes, et bien probablement celle qu’habita l
ère logea. Elle est du temps, comme celle du cabaret, et je soupçonne fort que la haute lucarne flamande, certainement conte
; mais le passage relatif au sonnet du Misanthrope n’en est pas moins fort curieux. C’est Clio, la muse de l’histoire, qui p
intendant des bâtiments du Roi, sans avertir la Troupe, qui se trouva fort surprise de demeurer sans théâtre. » Ce n’est do
seulement le sentiment de Somaize sur cette appréciation délicate est fort suspect, mais M. Despois fait observer avec raiso
eterre qu’on a emprunté beaucoup à votre illustre poète, en changeant fort souvent le tuteur où le père en mari, et la jeune
 ». Il lui donne à lire haut devant nous une suite de maximes en vers fort indiscrètes, dans leur morale prétention, et qu’i
Don Juan dit quelque part à Leporello : « Chante-moi donc cet air si fort à la mode ! ». Et le valet entonne les couplets q
chasseur nous fait connaître le nom de Gaveau, un marchand de chevaux fort en renom, celui de Drécart, piqueur non moins ill
duit les représentations aussi loin qu’il avait pu, leur épargnant le fort des chaleurs et leur faisant les honneurs des gra
e ; Ce métier est charmant à qui l’a bien goûté, Aux esprits les plus forts il donne de l’envie, Et l’on peut appeler une si
cinquième scène du second acte de L’École des maris. Dans sa comédie fort licencieuse The Country Wife (La Femme campagnard
ard Ravenscroft, déjà cité, a imité Arnolphe et Agnès dans sa comédie fort licencieuse : London Cuckolds (Les Cocus de Londr
aractères, Priscilla, demoiselle créole, et Barnacle, qui ressemblent fort à Agnès et à Chrysalde. On y trouve aussi un avou
s d’un veau, nous avons, au commencement, porté des rotondes de carte forte , sur lesquelles un collet empesé se tenait étendu
96 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. Du Genre mixte. » pp. 241-252
naturellement du caractere principal. Les pieces mixtes peuvent être fort agréables, parcequ’il est très possible que le ca
oment, voilà l’intrigue qui absorbe le caractere, & qui domine si fort dans la piece qu’on est obligé de l’annoncer dans
n. . . . . Oh ! oh ! qui des deux croire ? Ce discours au premier est fort contradictoire. . . . . . . . . . . . . . . Je sa
prenez jamais cette licence. Et vous, filous fieffés, ou je me trompe fort , Mettez pour me jouer vos flûtes mieux d’accord.
97 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
qui, « pour être peu apte aux inductions générales et aux déductions fort prolongées, est d’ordinaire mieux disposé à senti
plus près sa pensée, nous verrons qu’il émet à son tour des opinions fort modérées. La nature et la science Je ne sais
ral, et chirurgicale, en particulier, donne, sinon toujours, du moins fort souvent, des résultats positifs incontestables, e
connaissaient guère l’organisme humain ? « Ils savent, la plupart, de fort belles humanités, savent parler en beau latin, sa
que pour le bien ; mais on sait leur rendre justice, et l’on se moque fort de les considérer au-delà de ce qu’ils méritent. 
morale : Leur sexe aime à jouir d’un peu de liberté ; On le retient fort mal par tant d’austérité ; Et les soins défiants,
sentiment naturel, comme l’amour. La plupart de ses héroïnes sont de fort honnêtes femmes. Marianne est charmante. Henriett
ut le monde ». Tartuffe a su démontrer au naïf Orgon qu’il lui serait fort avantageux de s’assurer une place en paradis, qu’
ées. Le pauvre Sganarelle est loin d’être admirable, mais il avait un fort méchant maître et s’est efforcé de faire quelque
98 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [1, p. 33] »
che grande, les lèvres épaisses, le teint brun, les sourcils noirs et forts , et les divers mouvements qu’il leur donnait lui
ard de son caractère, il était doux, complaisant, généreux. Il aimait fort à haranguer ; et quand il lisait ses pièces aux c
99 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. De l’Amour. » pp. 367-384
ger d’une lettre pour sa maîtresse. Lucile écrit en réponse un billet fort tendre, que le Baron surprend ; mais comme il est
de se voir tête à tête avec un amant, ne trouve point de termes assez forts pour s’exprimer ; elle ne peut parler. Mais rassu
ent. Scarron qui se répete quelquefois dans son Virgile travesti, dit fort ingénieusement : Le voici d’une autre façon, Tan
l’interrompre, nous y verrons une tirade dans laquelle Lucile fait de fort belles dissertations, & rien n’est plus touch
scene ; il faut qu’elles n’aient pas eu dans leur vie des tête-à-tête fort piquants, ou qu’il ne leur en reste qu’une bien f
100 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58
é le goût à ses enfants. « Dès sa jeunesse, dit Brantôme, elle aimait fort à voir jouer des comédies et même celles des Zann
taient guère sensibles au charme des arts ; ils devaient être surtout fort mal disposés pour les bouffons italiens qui s’en
oi négocia pour obtenir leur délivrance, et il l’obtint moyennant une forte rançon. Les Gelosi furent libres alors de continu
s Gelosi furent libres alors de continuer leur voyage. Ils arrivèrent fort en retard. Les États avaient été convoqués pour l
le de Pedrolino (Pierrot) ; ce rôle est, dans les canevas des Gelosi, fort pareil à ce qu’il est resté sur la scène français
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