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1 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75
CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune , de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. C’
C’est le sujet qu’un Auteur a choisi, qui doit déterminer l’état, la fortune , l’âge, le rang, le nom des principaux personnage
arts soient réduites en une, D’un seul homme à l’instant elle fait la fortune , Même sans se donner le moindre mouvement. Cette
n conviens ; ce n’est pas assez pour les hommes en général. De la Fortune . Destouches a voulu prouver que l’homme le p
morgue dans le financier qui, malgré sa roture, prétend, graces à sa fortune , avoir le droit de traiter de pair à compagnon un
s, ou je ne suis qu’un sot. Pour un faux point d’honneur perdre votre fortune  ! Le Comte. Mais si... Lisimon. Mais si...Toute
rgueil soit un mal incurable. Qu’on donne au Glorieux un peu plus de fortune , au Financier un peu moins, & la piece ne vau
pas maître du bien de son pere, puisqu’il vit encore, qui n’a pas de fortune par lui-même, qui n’a pu parvenir à devoir que qu
mesquin dans ses pertes & dans ses gains, sa bonne ou sa mauvaise fortune peut affecter seulement son valet, sa selliere &a
Je le crois bien ! un gros abbé fait la partie d’une financiere : la Fortune va distribuer à son gré des monts d’or ; une cart
l’Age. L’âge des principaux personnages contribue autant que leur fortune à rendre une piece plus ou moins morale, intéress
. Subactor, eodem sensu : vigoureux, libertin, entreprenant, à bonnes fortunes . Dorimon. Vibrandâ hastâ peritus, bellicosus : b
femmes titrées. Il en est du nom des personnages comme du rang, de la fortune , du caractere, de l’âge ; c’est le dialogue qui d
2 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
t son heure et son bon plaisir. Elle était l’espérance du poète et la fortune de sa poésie ; elle disposait à son gré de la pop
utre, ton nez nous déplaît, la belle ; sors d’ici et t’en va chercher fortune ailleurs ! À cet ordre il faut obéir. On la chass
a huit jours de répit au pauvre Joubert ; après quoi tu iras chercher fortune ailleurs !… L’arrêt comique fut signifié à ce mal
omique fut signifié à ce malheureux. À ce nouvel arrêt de la mauvaise fortune impitoyable, le Prince des Sots opposa un front c
graisse et le sang de Robert Macaire. Fortes fortuna adjuvat ! « La Fortune aime les gens de cœur. » Si vous avez aimé Bapti
financier, et elle disparut, emportée, ou plutôt empêtrée dans cette fortune . Mademoiselle Mézerai, au contraire, elle resta f
éros de la grosse gaieté et de la farce populaire, ils ont évité, par fortune , les deux écueils des comédiens dont le public ne
oi se peuvent-ils étonner ! Ils ont passé, dès l’enfance, par tant de fortunes diverses ! « Nihil humani a me alienum puto ! » d
vie à la comédie, notre mère-nourrice. Quand j’ai été riche, toute ma fortune a passé à me faire belle et parée ; je rendais ai
leur comparant son abandon, sa pauvreté et sa misère avec le luxe, la fortune et les scandales de ces fausses comédiennes dans
e vieille un regard de pitié. — Luxe menteur ! vice impitoyable ! Ces fortunes ne sont faites que pour le vice, et celui-là se t
à Dieu ne plaise ! que je veuille déclamer contre la facilité de ces fortunes comiques. Au contraire, je trouve que cela est de
n n’est pas gênée, au contraire, par les apparences extérieures de la fortune  ! Je ne veux pas que Jules César, soit obligé de
bien, comme dit madame Jourdain : Moi rire au moment où j’ai perdu ma fortune  ! Nous avons fort envie de rire, fort envie de ri
, lui aussi, gardé tout son esprit, il venait d’entrer dans la grande fortune de son père ; il m’avait précédé dans cette œuvre
ouverte, et sans condition, aux gloires condamnées ! — On ferait une fortune de l’argent qu’il a dépensé à cette œuvre ; on co
trât, une dernière fois, à son public du Théâtre-Français. Son humble fortune y était engagée, et même, ô cruauté ! on pouvait
de très beaux diamants, comme c’était le droit de son talent et de sa fortune , avait grand soin de ne pas mettre pour vingt-qua
e Molière !), ne veut pas hasarder, tout à la fois, sa renommée et sa fortune , en renonçant aux libertés, disons mieux, aux lic
este, ne rougit pas de mettre aux pieds de cette indigne coquette, sa fortune et son nom. Vous le voyez, c’est une différence
plus d’une fois dans la cité athénienne), payer de sa liberté, de sa fortune et de sa vie ces horribles bacchanales de l’espri
vous dirai-je ? le docteur Loewe finit par mettre aux pieds d’Anna sa fortune et sa main. En véritable malade imaginaire, madam
une fille de tant de rois, partageant l’exil de ce grand soldat de la fortune , quelle est la noble femme qui ne se soit prise à
irer ; il veut vivre, il veut obéir à la fantaisie, à la poésie, à la fortune , au rire intérieur ; prends garde, il arrive le t
ce beau Regnard ! la santé, la vie et l’éclat de rire, la chance, la fortune , le bonheur ! Toutes les chances heureuses de la
Boissy. — L’Homme du jour. — L’Ami de la maison. — Le Mari à bonnes fortunes Si nous avions besoin d’un cruel contraste à
montre absente, tout indiquait chez le nouveau venu l’élégance et la fortune . — Signes trompeurs ! derniers efforts d’un malhe
jour remettait en lumière une vieillerie intitulée : Le Mari à bonnes fortunes , et par un hasard singulier, c’était encore dans
meilleurs. Il est bien heureux vraiment que la femme du Mari à bonnes fortunes s’appelle Adèle, c’est là un nom bien simple et b
ichelieu. L’auteur n’a pas même fait grâce du duel à ce mari à bonnes fortunes . Cet homme a des duels, comme on a des poignées d
on Juan marié poursuit le cours de ses plaisanteries et de ses bonnes fortunes . Il ne veut voir aucune des tendresses que fait s
ours de ses voisins. Eh ! mais, j’y songe ! Ce prétendu mari à bonnes fortunes n’en n’a pas une seule, excepté la petite comtess
e sujet de cette comédie, il faudrait l’intituler : La Femme à bonnes fortunes . Car, à tout prendre, c’est madame Adèle qui les
ridicules. Aujourd’hui, nul ne voudrait de ce métier d’homme à bonnes fortunes  ; et même, ceux qui l’osent encore entreprendre,
ème acte, ce tête-à-tête des deux amants pendant que le mari à bonnes fortunes promène, dans le taillis voisin, le cheval du pet
cherchons en vain une dizaine de vers à citer ! L’Homme à bonnes fortunes . — Baron Du Mari à bonnes fortunes à L’Homme à
à citer ! L’Homme à bonnes fortunes. — Baron Du Mari à bonnes fortunes à L’Homme à bonnes fortunes, il y a aussi loin, q
nes fortunes. — Baron Du Mari à bonnes fortunes à L’Homme à bonnes fortunes , il y a aussi loin, que de Baron à M. Casimir Bon
il eut la haine de Le Sage qui ne haïssait personne. Ce sont là trois fortunes bien diverses. Molière avait recueilli Baron à l’
eau ! » Et l’indignation de La Bruyère à propos de cet Homme à bonnes fortunes , qui oubliait son bonnet de nuit chez les duchess
ne juger Baron que sur son rôle et sur sa comédie de L’Homme à bonnes fortunes , nous trouvons que La Bruyère a raison. En effet,
e leur génie, de leur style et de leur nouveauté ? Cet homme à bonnes fortunes , ce Moncade, qui est-il ? D’où vient-il ? C’est u
femmes. Son valet Pasquin qui est là présent, et qui n’a pas d’autre fortune que la fortune de son maître, ne fait pas un seul
let Pasquin qui est là présent, et qui n’a pas d’autre fortune que la fortune de son maître, ne fait pas un seul mouvement pour
moment de transport ! et vous appelez cet imbécile, un homme à bonnes fortunes  ! Mais n’avez-vous donc pas appris qu’il y avait
ui-là qui est resté le type de l’homme amoureux et de l’homme abonnes fortunes , et qui s’appelle Don Juan ? Et quand enfin Monca
e Chevalier à la mode. — L’Âge d’or des comédiens. — L’Homme à bonnes fortunes . — La Critique de l’Homme à bonnes fortunes D
diens. — L’Homme à bonnes fortunes. — La Critique de l’Homme à bonnes fortunes De L’Homme à bonnes fortunes au Chevalier à l
s. — La Critique de l’Homme à bonnes fortunes De L’Homme à bonnes fortunes au Chevalier à la mode, il n’y a, comme on dit, q
st qu’en effet chacun d’eux a écrit une comédie dont L’Homme à bonnes fortunes est le héros ; et ces trois héros, vous allez voi
out à l’heure qu’ils se ressemblent à s’y méprendre. L’Homme à bonnes fortunes , de Baron, et celui de Regnard, et Le Chevalier à
pose de l’enlever, pour peu qu’elle soit plus riche que la baronne. À fortune égale, il donnera la préférence à la petite brune
alien, à propos du héros de Baron ou de d’Ancourt. — L’homme à bonnes fortunes de Regnard est un escroc plus renforcé que les de
Du reste, il est courbaturé de ces aventures qu’on appelle des bonnes fortunes , et son superflu suffirait à vingt financiers, à
t ; le drôle accepte tout, et il s’en va en disant : Voilà des bonnes fortunes  ! N’est-ce pas bien étrange (sans compter ce que
… Regnard, au contraire, a pris si fort au sérieux son Homme à bonnes fortunes , qu’il a écrit une comédie tout exprès pour le dé
Critique de l’École des femmes. Dans sa Critique de l’Homme à bonnes fortunes , Regnard raconte tout d’abord le succès de sa com
arrive la comtesse elle-même, elle a vu représenter l’Homme à bonnes Fortunes , et elle s’évanouit d’indignation. — « Coupez mon
is comédiens ! »Ce marquis-là, lui aussi, revient de L’Homme à bonnes fortunes , et à ce jeu il a perdu son manteau, son chapeau,
sement de la foule, et surtout des femmes, pour voir L’Homme à bonnes fortunes , à l’excellence d’un pareil héros qui occupe, cou
s se sont tant amusées du Chevalier à la mode, et de L’Homme à bonnes fortunes  ! La véritable, la seule explication qu’on en peu
! voilà le véritable chevalier à la mode, le véritable homme à bonnes fortunes , celui à qui pas une ne résiste, qui les prend, q
e. Ce moyen-là, c’était d’avilir autant que possible l’homme à bonnes fortunes  ; c’était d’en faire le misérable intrigant que v
u’un seul homme dont ce brillant Juan accepterait ou même volerait la fortune , et cet homme c’est son propre père ; l’argent de
ugir ! Aussi bien est-ce du côté de l’argent que notre homme à bonnes fortunes a été attaqué. Plus on le trouvait grand seigneur
sonnage vénal, odieux, hâbleur, ridicule, intitulé : l’Homme à bonnes fortunes , l’Homme du jour, le Chevalier à la mode et autre
e prévaudraient pas contre le Don Juan original, que l’homme à bonnes fortunes de 1690 vivrait à peine vingt ans encore, et que,
a vieille Comédie-Française représentait à merveille L’Homme à bonnes fortunes et Le Chevalier à la mode. Ces Messieurs et ces d
3 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLI. Des Episodes. Maniere de les lier aux Caracteres principaux, & de placer les Caracteres accessoires. Embonpoint d’une Piece. » pp. 475-492
quand il perd, d’une ame non commune, A force de savoir, rappeller la fortune  ? Qu’il apprenne un métier qui, par de surs secre
ource est notre derniere, cependant je brûle encore d’envie de tenter fortune ... J’ai tort, j’en conviens... mais après tout, c
rce. Je n’y prétends rien. Cependant je vous remercie. Je vais tenter fortune tout seul... . . . . . . . . . . . Beverley. Mais
. . . Beverley. Mais où allez-vous ? Stukely. Je vous le dirai si la fortune change. Je brave actuellement la pauvreté & l
mon amitié, tout le veut. Beverley. Je suis las d’être le jouet de la fortune . Stukely. Et moi aussi... Partons donc... J’étouf
erley. Nous nous sommes séduits l’un & l’autre... Mais venez : la fortune est volage : elle est peut-être lasse de nous per
4 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. M. DIDEROT. » pp. 317-332
sa vie pour son ami, & le courage de lui sacrifier sa passion, sa fortune , & sa liberté. « Je voulus connoître cet homm
val que sa sœur, sortie pour vérifier quelques bruits répandus sur la fortune de Rosalie & sur le retour de son pere, le pr
ur le point d’arriver. Clairville, craignant que la médiocrité de sa fortune n’ait refroidi Rosalie sur son compte, tremble de
eau du pere de Rosalie étoit assuré, & d’employer la moitié de sa fortune pour rétablir celle de son amante, afin qu’elle é
it : A Paris chez mon Banquier. Acte IV. Rosalie compte pour rien la fortune si la santé de son pere n’est pas altérée : elle
le reçu de Rosalie. D’Orval trouve qu’il a peu fait de sacrifier sa fortune , il veut voir Rosalie & la déterminer à s’uni
5 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. M. DE CHAMFORT. » pp. 420-441
n a, le bonheur dont il a joui avec elle ; mais Arabelle rétablira sa fortune  : il espere que Belti excusera cet hymen quand el
général qu’il étoit né quelque chose, & que c’étoit un malheur de fortune qui l’avoit fait tomber entre les mains des Chrét
mité de sa vie, une épouse adorée, quatre aimables enfants, & une fortune des plus douces, qu’il avoit perdus avec sa liber
pieces d’argent à sa premiere aumône, en lui souhaitant une meilleure fortune . Cependant étant demeuré seul, sa générosité natu
tte funeste séparation, ne peut s’exprimer. Perdre en peu de jours sa fortune , sa liberté & sa maîtresse, c’est ressentir t
que sensible que le Génois pût être à cette faveur si inespérée de la fortune , ses premiers soins ne tomberent point sur lui-mê
6 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69
nt la solitude et la nudité d’une personne exposée aux outrages de la fortune , accablée sous les ruines d’un parti détruit, aba
, parce qu’elle avait racine en eux et n’était pas appliquée sur leur fortune . Pas un de leurs gestes, pas un de leurs mouvemen
ent ridicules, sans doute, dans la société d’une bourgeoise de petite fortune qui aurait à soigner elle-même son ménage et ses
ubliques étaient gouvernées par un pouvoir héréditaire, où une grande fortune donnait de longs loisirs, où des études suivies é
7 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125
e et m’ont mis en état de me passer plus aisément de ce qu’on appelle fortune … Les femmes de qualité ont poli mes mœurs et cult
vé mon esprit ; et comme je ne leur ai jamais eu d’obligation pour ma fortune , je n’ai jamais souffert auprès d’elles de servit
’elle emploie à l’éducation de ses enfants et à l’arrangement de leur fortune , sachant le latin, l’espagnol, l’italien et la li
es ; elle avait des amis d’un rang et d’un mérite très distingués. Sa fortune ne lui permettait pas de tenir une maison, mais e
8 (1811) Discours de réception à l’Académie française (7 novembre 1811)
enfaiteur. Comblé de grâces et de faveurs, M. Laujon avait acquis une fortune assez considérable. La révolution le jeta dans un
lettres étaient en crédit, car le faux savoir même était un moyen de fortune  ; Les Femmes savantes en sont la preuve. La noble
s doute de grands malheurs ont nécessité de grands sacrifices, car la fortune publique est livrée à des parvenus grossiers ; de
 ; voyez ce marquis de Moncade, qui oublie sa dignité pour réparer sa fortune . De toute part éclatent des symptômes de décadenc
9 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
, au temps de Cervantes. — Ce xixe  siècle, aujourd’hui si fier de sa fortune , de sa naissance et de ses victoires, il vivra pa
ujourd’hui comme autrefois, nous ne manquons pas de ces gens à qui la fortune tient lieu de politesse et de mérite, qui n’ont p
es de profondeur, à qui la faveur arrive par accident ; seulement ces fortunes subites qui sont le déshonneur de la Fortune elle
ccident ; seulement ces fortunes subites qui sont le déshonneur de la Fortune elle-même, arrivent, aujourd’hui, par d’autres mo
er, de quoi se mêlent ces gens-là ? Est-ce que le jeu, l’ambition, la fortune , la renommée et la gourmandise, ne seraient pas s
iffe est la même ; aujourd’hui cependant, comme autrefois, « faire sa fortune  » est une belle phrase, éloquente et splendide ;
, exposés à ces changements, à ces variations, à ces insolences de la fortune , on en peut dire autant de ces royaumes en miniat
au courant de toutes choses, car elle s’occupait tout à la fois de sa fortune et du drame nouveau. — Où en sont mes terrains de
tail, elle protégeait et défendait sa gloire avec le même zèle que sa fortune . Elle aimait à être riche et célèbre ; à compter
ment heureuse de mademoiselle Mars. Ces louanges, ces splendeurs, ces fortunes , cette beauté adorée à genoux, ces poètes qui s’e
consolation, véritablement, pour la gloire consolée, et merveilleuse fortune pour la critique exposée, elle aussi, aux oublis
esse royale, et cette pension de douze cents livres, qui avait été la fortune de son enfance et de sa jeunesse, mademoiselle Ma
10 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. Des Reconnoissances. » pp. 399-421
ui vous parle. Apprenez que le capitaine de ce vaisseau, touché de ma fortune , prit amitié pour moi, qu’il me fit élever comme
un débris de notre vaisseau. Après dix ans d’esclavage, une heureuse fortune nous rendit notre liberté, & nous retournâmes
his. Dans Argos.Dans Argos ! Strabon. Dans Argos. Dans Argos !Où la fortune a-t-elle Mis en vos mains l’époux d’un si rare mo
. LE PHORMION. ACTE V. Scene VI. GÉTA, ANTIPHON, PHORMION. Géta. O fortune  ! ô grande fortune ! de combien de faveurs n’avez
V. Scene VI. GÉTA, ANTIPHON, PHORMION. Géta. O fortune ! ô grande fortune  ! de combien de faveurs n’avez-vous pas comblé mo
11 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475
nchant du roi à la dévotion, et fait jouer ce ressort pour assurer sa fortune . Quoiqu’il n’entre pas dans mon sujet de faire co
r conclure, avec une pleine assurance, de tout ce qui précède, que la fortune de madame de Maintenon fut exclusivement le triom
les paroles de madame de Sévigné, qui dévoilent tout le mystère de la fortune de son amie ? « Nul autre ami, dit-elle, n’a auta
t ou faisait naître dans l’esprit du roi, furent les fondements de sa fortune . Qui pouvait mieux les accroître, les conserver,
de madame de Maintenon. Puisque les conséquences ultérieures de cette fortune ne sont plus de notre sujet, et que nous nous arr
courtisan est dévot. De quoi n’est-il point capable dans la vue de sa fortune  ? Au fond, à quoi est engagé un courtisan dévot ?
12 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278
mme de ce roi, plus jeune qu’elle de trois ans. La marche d’une telle fortune m’a paru digne d’être étudiée. Elle ne peut être
mme français, compagnon et familier de Henri IV, mais dénuée de toute fortune , son nom lui ouvrit les meilleures maisons : deve
, cette considération qui, dans le monde, devait lui tenir lieu de la fortune si nécessaire pour en concilier un peu aux gens s
bjet de leur affection et de leur estime. Le secret de la prodigieuse fortune à laquelle s’éleva madame de Maintenon n’a pas ét
13 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341
ieux. Grand merci, beau-frere. Il n’est, morbleu, rien tel pour faire fortune , que le canal des femmes. Scene XXI. Le pere de
ene XXI. Le pere de Maugrebleu est un frippon de procureur qui a fait fortune  ; son fils lui dit : Maugrebleu. Vous voilà Seig
obe : je me pousse dans l’épée : ma sœur se pousse... Elle fait aussi fortune . A l’heure qu’il est, chacun se pousse à sa manie
es une piece Angloise de Wicherley, dans laquelle « un drôle à bonnes fortunes , la terreur des maris de Londres, s’avise, pour ê
eu traite ainsi un oncle, & un oncle sur-tout de qui il attend sa fortune  ; il est encore plus indécent qu’un oncle se lais
14 (1801) Moliérana « Vie de Molière »
tégé Molière. Il n’eut à la vérité qu’une pension de mille livres. La fortune qu’il fit par le succès de ses ouvrages, le mit e
geait souvent par des présents considérables, de jeunes acteurs, sans fortune , dans lesquels il remarquait du talent. Il engage
re, heureux par ses succès et ses protecteurs, par ses amis et par sa fortune , ne le fut pas dans sa maison ; il avait épousé e
15 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIII » pp. 237-250
rigues étaient toujours en action, soit pour la galanterie ou pour la fortune , on regardât comme oisifs les gens qui faisaient
foucauld renferme quelques-unes ; et enfin que cette dame avait de la fortune , une bonne maison, une excellente table, citée al
de commun avec les d’Angennes, marquis de Rambouillet, qu’une grande fortune , amassée dans les affaires du domaine, et dont il
16 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377
héros dans cet âge où l’ambition dévore les hommes ; il lui donne une fortune très bornée & un grand desir d’en acquérir un
ur soutenir les grands airs qu’il prend & qui ne vont pas avec sa fortune , il érige son valet-de-chambre en Ecuyer ; il emp
. . . . . . . . . . M. de Cornichon. Mais, dis-moi : tu as donc fait fortune , à ce que je vois ? La Branche. Pardonnez-moi, Mo
sera pas long-temps ; s’il est davantage, il n’en impose plus. Quelle fortune aura donc le Petit Seigneur, si ce n’est une peti
roit peindre ces têtes folles qui, jouissant dans leur province d’une fortune & d’un rang distingués, viennent se ruiner da
17 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499
accueillis avec la plus grande distinction, couronnés des mains de la fortune  : soyons donc justement étonnés d’y voir les Lett
portrait effrayant pour un pere sensible ! Il fait voir à son fils la fortune & les plaisirs à la suite de mille états bien
hargie, piquez leur émulation, vous verrez leur réputation & leur fortune s’accroître. Le peuple François prodigue l’or &am
écouter par les Comédiens, je leur prouverois qu’on peut doubler leur fortune en rétablissant la gloire du théâtre françois.
18 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179
emme. Le jour suivant, ainsi que Nérin se promenoit par la place, par fortune , Maître Raimon vint à passer, & Nérin lui fit
ue je suis retourné vers cette Dame ? mais la mauvaise & envieuse fortune m’a rompu tous mes plaisirs, parceque le mari est
jour ensuivant, ainsi que Nérin s’en alloit aux champs, il vint, par fortune , à rencontrer Maître Raimon, & lui dit, en le
ose est chez nous très commune. Témoignez seulement que vous cherchez fortune  : Placez-vous dans l’église, auprès du bénitier.
n avez-vous déja féru quelqu’une ? Vous est-il point encore arrivé de fortune  ? Les gens faits comme vous font plus que les écu
l lui découvrit son amour, & lui promit de faire pour le moins sa fortune , si elle le servoit auprès de sa voisine. La viei
19 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIX » pp. 207-214
sans se compose d’hommes puissants, au moins indépendants ou par leur fortune , ou par leur rang, ou par l’éminence de leurs tal
à Corneille. Pour les hommes vulgaires, les rois sont des sources de fortunes particulières et rien de plus. Pour les hommes a
20 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXX » pp. 330-337
opérait. Nous en parlerons plus loin, ici nous suivons le cours de la fortune qui favorisait madame Scarron. Dans cette même an
ne. Elle lui donnait une existence considérable : et ce progrès de la fortune de la gouvernante n’était sans doute pas ce qui p
21 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
s, ce sont, à chaque instant, les variations et les révolutions de la fortune insolente qui donnent le mouvement, la vie et la
s par le vautour ! À tout prendre, et malgré les fleurs, — malgré les fortunes dont elle est semée, la route que parcourt Don Ju
ltaire, alors Don Juan le scélérat, ne sera plus qu’un homme à bonnes fortunes , un philosophe ; il s’appellera M. le duc de Rich
é sur cette scène imposante. Déjà quelque chose s’est dérangé dans la fortune de Don Juan. Dona Elvire, en habit de campagne, l
st mort aussi bien que votre bonne renommée ! Plus de crédit, plus de fortune , plus de riches habits, plus de fêles somptueuses
Le pauvre dérange celui-là et celui-ci, dans leur existence de bonnes fortunes , de bombance et d’aventures. Le pauvre ! qu’est-c
e, enrichit son bienfaiteur, car ce mendiant c’est le dieu même de la fortune  ! — Du dieu Plutus les Athéniens font alors leur
e M. Bulwer ! Donc Chremyle, citoyen d’Athènes, s’inquiète fort de la fortune inexplicable des sacrilèges, des rhéteurs, des dé
ment enrichis, et il s’en va à l’oracle, pour demander où se tient la Fortune  ? — Tu vas suivre le premier aveugle que tu renco
oreilles, vous aurez les oreilles de Midas. Le Chœur. Ô bonheur ! ô fortune  ! ô grand Proudhon ! Proudhon. Suivez-moi donc,
s ! Respect à la pauvreté ! Maîtresse habile et ménagère, elle est la fortune , elle est la force, elle est la gloire ; d’elle s
les dieux se plaignent d’être négligés par les hommes, depuis que la Fortune s’est répandue çà et là comme l’eau des fontaines
Lully, dans cette foule de toutes les grandeurs de la noblesse, de la fortune , de l’amour et du génie. Ce qu’on appelait les ma
milieu des enivrements et des prospérités les plus incroyables de la fortune , s’amusaient volontiers de ces détails de médecin
ie ; on se reposait déjà de ce Don Juan, on se reposait de ses bonnes fortunes en écoutant les pénibles amours de Pierrot. Parle
22 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
ait alors Molière. Il s’agissait de faire une comédie qui rabattit la fortune et l’orgueil de Molière. Boursault s’est mis lui-
laquelle il dédie sa pièce en achète un exemplaire, il est sûr de sa fortune et de celle de son libraire; peut-on pousser l’im
ns que je t’embrasse ; tu es né pour Paris ; tu es né pour une grande fortune avec une si belle disposition tu peux aspirer à t
ent. Ce fut au tour de Molière à être jaloux. Baron, l’homme à bonnes fortunes par excellence, si l’on en croit la chronique, n’
ier des emprunts faits à Molière. Ce qui a été cause, au reste, de la fortune de Beaumarchais, c’est que la création de Figaro
fend dans Plaute : ALCMÈNE. Ce que l’on appelle dot, les biens de la fortune , ne sont rien à mes yeux. Le plus riche apanage d
laves, Straphila, de ne laisser entrer personne chez lui, pas même la fortune si elle se présente : Si bona fortuna veniat, ne
s intérêts du cœur sont le plus fréquemment sacrifiés aux intérêts de fortune ou de vanité. Cette comédie de George Dandin, la
taient quelquefois, comme Moncade, à s’encanailler pour rétablir leur fortune endommagée, ou, comme Dorante, se faisaient un re
ratiques ; les gentilshommes compensaient le déficit ouvert dans leur fortune par les extorsions des marchands, en plumant sans
ns intermèdes sur le théâtre du Palais-Royal, du temps de Molière, sa fortune n’a jamais été bien grande. La licence des réflex
Protase Ce que vous dites-là ne sont pas des vers à la louange de la fortune  ; néanmoins, il n’est que trop vrai que c’est ass
ce secrète des femmes, laquelle fit plus tard la haute et scandaleuse fortune de Mmede Pompadour et de MmeDubarry. Écoutez parl
de dragon des Vacances : « Il n’est, morbleu, rien de tel pour faire fortune que le canal des femmes ; et combien de grands of
ner ta sœur, une demoiselle de la maison de Bracassaks, à un homme de fortune , à un prévôt de petite ville ? Quelle mésalliance
23 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Du Caractere des Professions. » pp. 284-302
une famille honnête dans la misere la plus affreuse pour augmenter la fortune d’un client qui n’aura pas craint de le faire rou
arts soient réduites en une, D’un seul homme à l’instant elle fait la fortune , Même sans se donner le moindre mouvement. Cette
des siens, ou de s’immoler lui-même dans ses passions, ses goûts, sa fortune , sa naissance, sa femme, ses enfants ; & l’on
24 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIX. De l’action dans les Pieces à caractere. » pp. 448-468
dignes de moi, Rassemblons en un point de précision sure L’état de ma fortune & présente & future. De tes gages déja le
eux préfere une naissance illustre à tout. Il aime mieux se passer de fortune & ne pas se mésallier ; ou si la misere le co
on t’interrogera. Sans entrer en détail, réponds en assurance, Que ma fortune au moins égale ma naissance. A Lisette sur-tout p
25 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353
ey la rassure sur ce dernier article, & regrette peu son ancienne fortune pourvu que le Ciel lui conserve son époux : rien
& va, dit-il, acquitter une dette pressante. Stukéli a su que la fortune rit à Béverley, il vient le féliciter, lui consei
ttends en frémissant que mon destin s’acheve. Avant la fin du jour la fortune m’éleve Au faîte du bonheur, au comble de mes vœu
26 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XII. Lo Ipocrito et Le Tartuffe » pp. 209-224
vieux LISEO. Elle devrait avoir honte… GUARDABASSO. Qui ? LISEO. La Fortune . GUARDABASSO. De quoi ? LISEO. D’en venir aux pri
Il lui donne des leçons de philosophie fataliste et pyrrhonienne : la fortune persécute ceux qui sont sensibles à ses coups ; e
27 (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246
rétentions de chaque époque, devraient bien nous expliquer l’heureuse fortune qu’a faite, depuis cinquante ans, le mot influenc
a Fontaine, que son amour pour la rêverie et son indifférence pour la fortune tinrent toujours loin des faveurs, qui, seul avan
 ; si seul aujourd’hui il donne la gloire, seul également il donne la fortune  ; les rentes qu’il fait à ses écrivains, en achet
e gaspille chaque jour. Chez ceux qui ont cédé à ces séductions de la fortune , la décadence s’est bientôt fait sentir. L’inspir
28 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. » pp. 357-396
mbe : je ne saurois prendre patience dans un si grand renversement de fortune . Cette scene est encore dans le troisieme acte d
lligence de la scene, que Mégadore, étant riche, a résolu de faire la fortune d’une fille sans bien, mais honnête. Il jette les
reux, si libéral en paroles envers les pauvres. Quand un favori de la fortune met, comme par caresse, sa main dans la vôtre, co
e dans l’esprit. Vous êtes riche & puissant, vous avez une grosse fortune  : moi, au contraire, je suis un petit homme pauvr
aire est sérieuse, je ne suis pas assez mauvais pere pour empêcher la fortune de ma fille : je vous la promets donc. Mais... ma
29 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
la troupe dont Molière était le chef, et dont il suivit les diverses fortunes . On ne saurait trouver dépourvue d’intérêt cette
ur le souvenir du passé. Tel était l’emploi que Molière faisait d’une fortune considérable : il avait environ trente mille livr
en ne devait manquer au bonheur de Molière ; comblé des faveurs de la fortune et de la renommée, tout semblait lui sourire, et
, la fille de cette même madame Béjart à laquelle il avait associé sa fortune durant ses tournées de province. La légèreté de s
e lui manquât de parole. Ils regardaient tous ce bon accueil comme la fortune de Baron, qui ne fut pas plus tôt arrivé chez Mol
. Les Enlèvements, comédie en un acte et en prose. L’Homme à bonnes fortunes , comédie en cinq actes et en prose. La Coquette,
e, Angélique dans Le Malade imaginaire, Léonore dans L’Homme à bonnes fortunes . Après la mort de son mari, Mme Molière épousa Gu
30 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII.*. M. PIRON. » pp. 277-287
eux à la belle Angélique, fille d’un homme auquel il doit lui-même sa fortune & la vie. Il prie ses fils de l’acquitter en
la mendicité. Les trois fils, loin de s’empresser à relever la petite fortune de leur pere, se disputent à qui ne le fera pas,
31 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318
les plus considérables par l’honnêteté de leurs mœurs, et à qui leur fortune et leur rang laissaient un loisir dont elles ne p
st d’aucune importance pour ces pères de famille que la médiocrité de fortune autorise à blâmer toute occupation qui distrait l
32 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
penché, qui affectent l’anéantissement pour faire les hommes à bonnes fortunes , & elle lui fera remarquer l’air de pitié ave
très philosophique, si, comme nous l’avons dit dans le Chapitre de la fortune des personnages, le héros avoit une fortune à ris
it dans le Chapitre de la fortune des personnages, le héros avoit une fortune à risquer : ajoutons s’il avoit une femme, des en
i la briguent, qui se font un honneur de l’exercer, & volent à la fortune sur les ailes rapides du messager des Dieux. Notr
’on voit, d’une ardeur non commune, Par le chemin du Ciel courir à la fortune  ; Qui, brûlant & priant, demandent chaque jou
33
, qu’Orgon, s’il appartient à la bourgeoisie, a du moins cette grande fortune qui rapproche les rangs : Tartuffe ne l’aurait pa
terminé ? Pourquoi ne saurait-il être heureux d’un éclatant retour de fortune , s’il ne trouve encore à satisfaire contre qui n’
rtuffe ; on voit tout de suite baisser les recettes des Plaideurs, la fortune et l’applaudissement passer au Palais-Royal ; ind
uccès, cette clef, indispensable, qui donne accès partout : une belle fortune et une haute situation dans le monde. — Sous Loui
-huit jours après, les jeunes comédiens allaient de nouveau tenter la fortune . » L’emplacement qu’ils abandonnaient était peu
etits grands hommes d’aujourd’hui se plaignent lorsqu’ils ne font pas fortune avec leur premier livre ou leur première pièce. L
tte coterie ; à cette date, Tartuffe convoitait-il autre chose que la fortune d’Orgon et sa femme ? Rêvait-il d’épouser sa fill
ncontestablement laïc, à l’amour pour la femme, à la convoitise de la fortune , il joignit le rêve, formé par Orgon bien plutôt
e, nommé Clomire, vint pour « la galantiser » ; s’il possédait peu de fortune , en revanche il avait « la mine noble, la taille
qu’ils peuvent par le ciment de l’intérêt, et par les prétextes de la fortune . Mais comme elles sont curieuses, elles y avaient
d traducteur dit : « Quand il n’y a plus de distinction de rang ni de fortune , quand un pair d’Angleterre et un ouvrier s’habil
ent à peine en donner une idée. Otway, dans The Soldier’s Fortune (La Fortune du soldat), une des comédies les plus obscènes qu
ses personnages célèbres. Plus tard même et au plus beau temps de sa fortune littéraire, le Quinault des opéras n’obtint pas u
uve son intérêt : L’un suit les Favoris et l’autre les Princesses, La Fortune à tous deux partage ses caresses, L’un obtient un
urs à la ligne, aux Dames ; neuvième, l’Académie du jeu de la roue de fortune  ; dixième, un Vielleur avec son valet ; onzième,
n Vendeur d’oranges et de nougats, et une bouquetière en lierre. « La Fortune , second récit. « Douzième et dernière entrée : le
34 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Du Choix d’un Sujet. » pp. 25-38
isent à s’égarer dans les tombeaux les plus noirs, Thalie ne fait pas fortune avec eux. Faisons jaser les femmes-de-chambre, le
tion du genre des pieces. Occupons-nous présentement de l’état, de la fortune , de l’âge, du rang, du nom des personnages. 6.
35 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. De la Catastrophe ou du Dénouement. » pp. 503-516
sse à eux. Ariste porte deux lettres par lesquelles on apprend que la fortune de la famille est renversée. Le protégé de Philam
arrivée ? Davus. Non assurément ; mais je sais très bien la mauvaise fortune qui m’est arrivée depuis que je vous ai vu. Pamph
36 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVII. Du titre des Pieces à caractere. » pp. 417-432
e sang & l’amitié Il fut avec Eraste étroitement lié ;  Que d’une fortune brillante  Dépouillé par un coup du sort,  La dou
maire.  Londres fut un temps mon séjour ; Et puis j’aurai pour moi la fortune & l’amour. Finette. L’amour ! Vraiment, Erast
37 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
re, à la parler cette langue française, mon ambition, mon orgueil, ma fortune — hic jacent ! Tout cela repose au milieu de cett
rer ligne à ligne ! Ainsi, don Juan lui-même, au milieu de ses bonnes fortunes , porte à sa lèvre consolée le gage rustique de qu
on qui se puissent condamner à un pareil labeur, au lieu de tenter la fortune , ou tout au moins de se donner du bon temps. » E
on illustre chef. Les Comédiens avaient compté sur Tartuffe pour leur fortune , Molière y comptait pour sa gloire. Ils avaient m
les compagnons de Christophe Colomb sans avoir trop de confiance à sa fortune . Ainsi, Molière a commencé, dans cette France cro
ens, venus de si loin et de côtés si opposés, tant de spectateurs, de fortunes si diverses, d’ambitions si différentes, si étran
ez beau, assez enivré des plus violentes espérances de renommée et de fortune  ! Ajoutez : était-il assez heureux de trouver, à
sion, dans les Mémoires d’un certain Casanova qui se mêlait de bonnes fortunes . Voilà pourtant à quelles misères descendait la n
si les principaux acteurs de cette petite comédie ont eu à subir des fortunes bien diverses. Henriette d’Angleterre a passé, de
nête M. Jourdain, il l’a renvoyé, en riant, à sa femme légitime, à sa fortune bien acquise, à sa tranquillité bourgeoise, à l’e
on cœur et sa tête. Il est pauvre, il est fier. Il n’a plus besoin de fortune à présent, pour être considéré. La parole est plu
de fortune à présent, pour être considéré. La parole est plus qu’une fortune , c’est une royauté. Déjà, il comprend confusément
ublement adultérins de madame de Montespan, tout ce qui restait de la fortune du roi son père, avec quelle indignité M. de Lauz
; — il se vengea d’elle en veillant, de loin, sur son bonheur, sur sa fortune , en l’aimant tout bas, en créant tout exprès pour
38 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80
la situation malheureuse des deux originaux, & les faveurs de la fortune dont ils prétendent disposer. Par conséquent, Orm
t bien plus comique que Toutabas, dont l’ambition se borne à faire la fortune de quelques particuliers. Regnard affoiblit donc
donc ? Allons, saute, Marquis. La nature, le ciel, l’amour, & la fortune , De tes prospérités font leur cause commune : Tu
39 (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352
lus aisé de se guinder sur de grands sentiments, de braver en vers la fortune , accuser les destins et dire des injures aux dieu
qui fit passer ce corrupteur élégant, ce splendide dilapidateur de la fortune publique, des fêtes plus que royales du château d
uquet soit innocent et qu’il ait mis du sien dans le gaspillage de la fortune publique ; il gémit, il excuse, il supplie. Il co
40 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
ses de la finance et de la robe, au lieu de jouir modestement de leur fortune , déployaient dans leurs équipages et leurs toilet
uand il perd, d’une ardeur non commune, À force de savoir rappeler la fortune  ; Qu’il apprenne un métier qui, par de sûrs secr
loire et d’argent m’importune ; On doit tout à l’honneur et rien à la fortune . Le nourrisson du Pinde, ainsi que le guerrier, À
gneur, monsieur le comte, vous vous croyez un grand génie ! Noblesse, fortune , un rang, des places, tout cela rend si fier ! Ma
e manière effrayante; d’habiles négociants s’en faisaient un moyen de fortune , en ayant soin de passer à l’avance sur la tête d
accorder au théâtre que ses moments de loisir. Jeune, sa position de fortune lui fit une nécessité de remplir des emplois qui
ulte des intérêts matériels, la passion du luxe, le désir des rapides fortunes , qui faisaient recourir aux entreprises hasardeus
d Pembrock, épouseur sérieux, qui fait suivre le don de sa main d’une fortune immense, pousse bien loin la crédulité, quand, su
ux de la rue Quincampoix, que sont dus les bouleversements de tant de fortunes péniblement acquises et la ruine d’honnêtes famil
livrer la somme de quarante mille francs, qui sont la dot et toute la fortune de sa jeune sœur, mais encore à entendre les cond
ition et tes opinions ?—Très bien, répond-il; par ma naissance et ma fortune , je suis d’une certaine nuance de la chambre; par
a nièce, le flatteur et l’ami déclaré de tous les oncles qui ont fait fortune , etc. » Cette peinture du faux dévot, dont je ne
41 (1739) Vie de Molière
xterne aux jésuites, avec la répugnance d’un bourgeois qui croyait la fortune de son fils perdue, s’il étudiait. Le jeune Poque
putation qu’il ne rechercha pas celle d’auteur. L’Huillier, homme de fortune , prenait un soin singulier de l’éducation du jeun
une pension de mille livres, et sa troupe n’en eut qu’une de sept. La fortune qu’il fit par le succès de ses ouvrages le mit en
heureux par ses succès et par ses protecteurs, par ses amis et par sa fortune , ne le fut pas dans sa maison. Il avait épousé en
ulait même arrêter au milieu de la fête. exemple de l’instabilité des fortunes de cour. Les Fâcheux ne sont pas le premier ouvr
42 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
omédien ambulant. Son retour à Paris fut un événement heureux pour sa fortune et surtout pour les progrès de son talent. S’il e
ne le cède à aucune en dignité et en élévation. Ah ! quelle heureuse fortune pour l’art que le joug du bon sens, non du bon se
a nièce, le flatteur et l’ami déclaré de tous les oncles qui ont fait fortune . Il se donne pour l’héritier légitime de tout vie
ux belles et attrapant au vol, avec une rare désinvolture, les bonnes fortunes que leur envoie le destin. À côté d’eux, ou plutô
à son hospitalité imprévoyante et magnifique. Mais bientôt, quand sa fortune y a passé et qu’il est forcé d’avoir recours à se
de la chute imprévue de Timon, du renversement soudain de cette haute fortune . Mais le caractère de Timon ne vaut pas celui d’A
e fait preuve d’un stoïcisme élevé, qui est au-dessus des coups de la fortune : elle est l’àme du parti savant, moins par son ti
river deux lettres supposées, qui annoncent à Chrysale la perte de sa fortune . Cette nouvelle fait comprendre à M. Trissotin qu
igné et savamment correct, on est pourtant plus attiré par les bonnes fortunes et les éclairs soudains d’un style d’inspiration,
n voit, d’une ardeur non commune, Par le chemin du ciel courir à leur fortune . Parmi les poètes comiques de la France, il n’en
elopper en elle cet esprit d’adresse et de mensonge, qui fit jadis la fortune de maître Renard, et auquel les opprimés ont natu
du. On épiait sur leurs lèvres et dans leurs regards le sourire de la fortune autant que le sourire de l’amour. Le culte qu’on
e tous les vents et de tous les pilotes; puis, de guerre lasse, et la fortune lui ayant fait rencontrer un homme fort, elle s’e
tes à s’enfler. Faut-il s’étonner si, après avoir couru de brillantes fortunes , et vogué d’orage en orage, il s’est réfugié tout
traite en demoiselle de haute maison, qui, par des considérations de fortune et de famille, a dû subir l’alliance d’un vilain.
s de Marathon, et le pauvre qui travaille au parasite qu’engraisse la fortune des riches ou de l’état. Son œuvre, qui participe
e courra les bals et les . fêtes, elle jouira de sa jeunesse et de sa fortune ; elle fera tout ce que la France monachique allai
43 (1818) Épître à Molière pp. 6-18
caresser sa Grandeur Dans de serviles vers que l’honneur désavoue. Ô Fortune  ! insensible au branle de ta roue, Le mérite nais
; de ces hommes qui préfèrent l’honneur aux honneurs,1a patrie à leur fortune , la liberté à tout : ils ont disputé pied à pied,
44 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [74, p. 108-114] »
emanda : avez-vous du bien ? ― Mon père est un avocat qui possède une fortune assez honnête. ― « Eh bien ! lui répliqua l’auteu
45 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
dans celle qui « se guindé sur les grands sentimens, brave en vers la fortune , accuse les destins et dit des injures aux dieux.
savait mal son rôle. La première surtout de ces deux anecdotes a fait fortune  ; outre qu’elle peut, comme l’a prouvé Alfred de
tés supérieures il joignait des talens qui, de nos jours, feraient la fortune de plusieurs acteurs. On devine bien, par l’Impro
eante qui les obligea tous à lui protester qu’ils vouloient courir sa fortune et qu’ils ne le quitteraient jamais, quelque prop
ens et leur donner des chefs-d’œuvre à interpréter ne suffit pas à la fortune d’un théâtre. Il faut encore ne pas négliger un e
eus la Comédie-Française ne s’y prit pas autrement pour raffermir la fortune chancelante de la maison ; doucement attirée, la
46 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
livré au commerce, il ait d’abord acquis, puis perdu une assez grande fortune , et qu’il ait été réduit pour vivre à tourner la
mposition amiable entre des intérêts d’ambition, d’amour-propre et de fortune , qui s’étaient armés les uns contre les autres, s
ifférences de conditions ces distinctions de rangs, ces inégalités de fortunes et ces variétés de ridicules qui constituent la m
la Muse comique : ce sont celles qui, disposant de la santé ou de la fortune des hommes, seront toujours accusées, quoi qu’ell
ment pour la sienne, et dont les principaux sujets s’attachèrent à sa fortune . Ce fou de d’Assoucy32, l’Empereur du burlesque,
ère du Parc, quand elle l’eut vu dans le chemin de la gloire et de la fortune , avait inutilement essayé de rattraper ce cœur qu
procha de la capitale, où l’appelait le pressentiment d’une meilleure fortune et d’une plus grande renommée. Il se rendit à Rou
près la chute d’Agésilas ; et les comédiens semblaient, ainsi que la fortune , délaisser le vieux poète, pour se tourner du côt
l donna le plus de soins, ce fut Baron96. Il faisait, à douze ans, la fortune d’une troupe enfantine qui courait les foires de
ement de son bien. Recherché par beaucoup d’hommes de naissance ou de fortune , tous les repas qu’il recevait d’eux, il tenait à
d’argent aux jeunes auteurs que la nature avait mieux traités que la fortune  : Racine en est un exemple. Fort charitable enver
Baron, né à Paris en 1653, mort en 1729 : auteur de l’Homme à bonnes fortunes , où il semble avoir peint sa fatuité et ses grand
se nommait Provençal, qu’il devint un habile mécanicien, et qu’il fit fortune dans les affaires : il est vrai qu’il ne put parv
47 (1732) Jean-Baptiste Pocquelin de Molière (Le Parnasse françois) [graphies originales] « CII. JEAN-BAPTISTE POCQUELIN. DE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. » pp. 308-320
nt en petit nombre, & ne sont pas souvent les mieux traitez de la fortune , & par conséquent hors d’état de faire vivre
a beauté & l’agrément de son esprit ; mais qui ne jouit pas d’une fortune opulente. Elle épousa le sieur de Montalan, Genti
48 (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492
sur leur engouement l’espoir de sa renommée, souvent même celui de sa fortune . Le travers que Molière a mis sur le théâtre, est
ses grâces, et qui se montre désintéressé, en offrant de partager sa fortune avec une famille qu’il croit entièrement dépouill
e galanterie intéressée qui ne feint la passion que pour arriver à la fortune  ; le second, vivant dans la poussière de ses livr
use de nourrir, d’envenimer, d’éterniser les procès, et de bâtir leur fortune sur la ruine de leurs clients. Ce tort n’est pas
ison même. Rédacteurs et gardiens des actes qui assurent l’état et la fortune des particuliers, souvent même dépositaires de no
49 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24
t semée de dégoûts, de tracasseries, & qui ne conduit jamais à la fortune . Loin de nous à jamais cette idée si fausse, que
es auxquels, pour le bien public, on peut enlever, sans déranger leur fortune , ce qui feroit celle d’un autre. Je crois ne pouv
50 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. » pp. 125-143
as commun. Personne ne s’est conduit plus adroitement que lui dans sa fortune . Si vous vouliez me procurer sa connoissance, que
urquoi n’a-t-il pas tiré parti de ce fâcheux qui aime mieux perdre sa fortune que d’abandonner son martyr ? Je regrette encore
51 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VIII. Le Mariage. » pp. 145-165
considérer comme une obligation le salut de la fille, du père, de la fortune  ? Qui donc surtout, excepté la femme, pourrait af
ns d’amour, ils songent sérieusement aux enfants, au ménage 520, à la fortune même521, en tant qu’indispensable pour rendre le
52 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXII » pp. 355-377
e événement marqua bien autrement la révolution qui s’opérait dans la fortune de madame de Maintenon : ce fut la séparation qui
is légère et vaniteuse, prenait pour un refroidissement opéré par une fortune inespérée.   L’année 1675 peut se résumer ainsi :
53 (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58
erait pas fâchée de mettre Angélique au couvent pour assurer toute la fortune à sa propre fille ? Préférez-vous Philaminte, la
ngeance des imprudences de Célimène. Ainsi la jeunesse, la beauté, la fortune , l’esprit, voilà des dons qui expliquent l’attach
courte digression. Beaucoup de parents, médiocrement favorisés de la fortune , croient préparer à leur fille un mariage meilleu
lus sages se plient à la destinée, et s’accommodent d’un mari de leur fortune et de leur rang ; mais celles-là mêmes rapportent
54 (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571
vivre avec la même lésine que l’obscur usurier, unique artisan d’une fortune ignorée. L’avarice de celui-ci est un vice, qu’au
pour les ballets dansés par le roi, et qui avait gagné, à ce métier, fortune , faveur et célébrité. Il excellait, à la vérité,
ne grande princesse de l’antique Thessalie avec un simple officier de fortune , une grande princesse du sang royal de France, Ma
moins d’exploits guerriers que Sostrate, mais beaucoup plus de bonnes fortunes , et qui était aussi avantageux, que le héros grec
55 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
principal personnage un nommé Gandouin, qui, ayant amassé une grande fortune dans l’état de chapelier, l’avait dépensée follem
ière, et, souvent, elle recherchait son alliance, afin d’y trouver la fortune  ; mais une plus grande délicatesse de sentiments,
ête, un conte destiné à l’amusement des enfants. Ce conte eut la même fortune que la fable originale, c’est-à-dire fut aussi tr
56 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
s a conservée dans le Muet. On dispute aussi à Baron l’Homme à bonnes fortunes , mais avec moins de vraisemblance. Cette pièce fo
sienne propre bien noblement. Boileau, qui n’avait pas encore fait la fortune que ses talents lui valurent depuis, s’étant trou
pièce à quatre actes, de cinq qu’elle avait. Elle fit en naissant une fortune prodigieuse; on assure dans les Recherches sur le
57 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
r, et toute la maison des Béjart pour amie, en dépit du diable, de la fortune , et de tout ce peuple hébraïque, je me vis plus r
gne, et louis blancs de trente sols ». Aujourd’hui l’inventaire de la fortune mobilière de Madeleine s’élèverait à plus de cent
leine s’élèverait à plus de cent mille francs. Il y avait en outre sa fortune en contrats, obligations, rentes et immeubles. Je
ialement. Elle avait été « sa femme au théâtre », elle avait sauvé sa fortune en plus d’un péril, elle avait travaillé à sa glo
breuse déesse, un œil bien éclairé Dans tes obscurités eût cherché sa fortune , Et je n’en connais point qui n’eût tôt préféré L
x ou seulement se trouver modeste. Il parait que ses yeux y faisaient fortune , car il n’y avait que des marquis autour d’elle.
du ridicule par le ridicule, riant tout le premier de sa « chienne de fortune  » et jouant du luth en pleine rue et en plein sol
mpagnie d’un petit âne tout chargé de ses œuvres, pour aller chercher fortune en Languedoc, où il fut reçu dans une troupe de c
e nous avons, à la requête de la plaignante, à ses risques, périls et fortune , fait conduire par Etienne Biétrix, sergent à ver
58 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IX » pp. 77-82
lettres fort répandu, et aussi comme une personne peu favorisée de la fortune , dont la société, agréable à Julie qui était du m
59 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVII » pp. 298-304
plus haut que madame de Montausier ; mais c’est une singularité de sa fortune que la première circonstance par où elle fut sign
60 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338
ence me suggèrent et que tu dois suivre, si tu aimes tant soit peu la fortune . Écoutons Arlequin sous la robe du notaire La Re
ndiez, quand on veut faire son coup, il faut être dans cette odeur de fortune et d’opulence. PERSILLET. Il ne faut donc pas att
61 (1900) Molière pp. -283
cemment publiés, sous plusieurs titres différents, et dont l’heureuse fortune a répondu à nos soins et à nos vœux d’ami et de l
e et complète. En 1662, à ce moment où il commençait à avoir enfin la fortune , la renommée et la faveur, sa santé est irréparab
, que ce coup d’épée n’eût l’air d’être donné à travers son cœur ; la fortune ne pouvait pas laisser tomber sur qui que ce fût
e aussi beau et aussi sublime que le roseau pensant de Pascal : « La fortune a beau élever Lauzun, et lui donnerait-elle l’ord
s la sœur de cette Madeleine Béjart à la suite de laquelle il a couru fortune . Il ajoute à ce ménage mademoiselle de Brie, et s
’on voit d’une ardeur non commune Par le chemin du ciel courir à leur fortune , Qui, brûlant et priant, demandent chaque jour, E
rible chose 45 . » Cet orgueil absolu du rang, de la richesse, de la fortune éclate dans la scène du Pauvre. Dom Juan demande
y a ce fait d’un homme qui possède tous les avantages du rang, de la fortune et de la puissance, qui rencontre sur son chemin
ux éclairé. Honnête commerçant du faubourg Saint-Denis, qui avez fait fortune et qui vers trente ans songez au mariage, prenez
l y a de cela trois ou quatre mille ans, une alliance durable avec la Fortune que les gens d’esprit appellent aveugle, probable
-lettres, de musique, de beaux-arts, et pour s’être mise bien avec la Fortune , elle ne s’est point brouillée avec la Renommée ;
nt de leur science, je ne sais quelle satisfaction intérieure de leur fortune honnêtement faite, qui menace, si nous n’y prenon
par de grandes actions, que de l’éblouir par l’éclat du rang et de la fortune  ; car c’est toujours sa vanité qui est séduite. C
62 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
yal. Son succès. Intrigue de Baron et de mademoiselle Molière. Bonnes fortunes de cet acteur. Les Fourberies de Scapin. La Comte
me acteur et comme orateur. Habileté de sa direction. Quelle était sa fortune . Ses demeures successives à Paris. — Conduite inc
esquels se trouve aujourd’hui la rue Mazarine ; alla ensuite chercher fortune au port Saint-Paul, et revint enfin s’établir au
si lui fallut-il quitter Paris pour aller, avec sa troupe, tenter une fortune lointaine. Les circonstances de la vie de Molière
ur et toute la maison des Béjart pour amie, en dépit du diable, de la fortune , je me vis plus riche et plus content que jamais 
eante qui les obligea tous à lui protester qu’ils voulaient courir sa fortune et qu’ils ne le quitteraient jamais, quelque prop
présentés le 17 août chez ce favori et cette victime de l’inconstante fortune , dans une fête à jamais mémorable. Tous les témoi
e ministre, avait sur ses rivaux la supériorité que donne une immense fortune . Afin de mettre dans tout son jour ce titre à la
surer les hommes par leurs actions, qui sont trop dépendantes de leur fortune , mais par leurs sentiments et leur génie », Colb
e service : toute la cour s’empressa de lui faire des invitations. La fortune ne le servait pas moins que la faveur. Le montant
ui avaient suivi M. le Prince, il n’y avait que L’Angeli qui eût fait fortune . Ce bouffon ne manquait pas d’esprit. C’est lui q
, à ce qu’il dit, et qui n’a jamais changé de religion que pour faire fortune et mieux avancer ses enfants ». Mais l’horreur su
dans leurs réunions le satirique à cet excès. Dans une de ces bonnes fortunes il composa les vers suivants : Bon Dieu ! que j’
ls, ils devaient être plus fiers de se voir érigés en hommes à bonnes fortunes qu’en héros. Si tout Paris était allé rire des ma
uvent l’héritage de leurs pères ; l’immense majorité, en cherchant la fortune dans le jeu et l’intrigue, et dans le luxe et le
tration parcimonieuse de ses biens, voyait dans l’accroissement de sa fortune le but principal, l’unique but de son existence.
ux que jouait Béjart. Les succès d’Amphitryon et de George Dandin, la fortune incertaine de L’Avare, n’avaient point fait perdr
et par conséquent général et impérissable. Dans quelque classe que la fortune l’ait fait naître, il n’est guère d’homme qui ne
’associe aux ridicules de M. Jourdain, sous le rapport du rang, de la fortune , ou de la prétention aux talents. Chacun s’enfle
l avait à la vérité quelques habitudes que l’on pouvait nommer bonnes fortunes , mais qu’il était prêt à lui tout sacrifier, et q
uffit de dire qu’il s’est peint très fidèlement dans L’Homme à bonnes fortunes . Le Sage, dans Gil Blas, a laissé de son caractèr
, et de M. Thibaudier, type ébauché de ces magistrats hommes à bonnes fortunes et fats surannés aux dépens desquels on s’est plu
t ? Ces lâches courtisans de la faveur, ces perfides adorateurs de la fortune , qui vous encensent dans la prospérité et vous ac
nçaise. Il ne nous était parvenu aucune donnée un peu complète sur la fortune de Molière. Malgré des découvertes récentes, fait
Châtelet venait de lui octroyer. Cet acteur, qui regardait comme une fortune pour lui de devenir son époux, abandonna mademois
63 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XL. Du dénouement des Pieces à caractere. » pp. 469-474
us, à qui cependant j’ai consacré mes jours, Muses, tenez-moi lieu de fortune & d’amours. Harpagon, dans l’Avare. Allons re
64 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du point où doit commencer l’action d’une fable comique. » pp. 172-177
s propre à peindre la vertu romaine, & très peu propre à faire sa fortune . Il fut reçu de l’Académie Françoise en 1647, &am
65 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VII. Le théâtre français contemporain des Gelosi » pp. 119-127
roi est entouré de tous les cadets de Gascogne qui ont jadis suivi sa fortune  ; il a entre les jambes le Gascon gasconnant Anto
66 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre III » pp. 30-37
Diane de Châteaumorand, personne d’une admirable beauté, d’une grande fortune , toute occupée de ses charmes, et pénétrée du res
67 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. De l’Action, du Nœud, des Incidents. » pp. 165-171
Si vous ne vous chargez de ce soin, ma chere, Lucinde, ma gloire, ma fortune ... toute la terre ensemble n’en viendroit pas à b
68 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Des Pieces à spectacle. » pp. 30-36
on cher Arlequin, qui, selon moi, est un grand sot de ne pas faire sa fortune lui-même, puisqu’il est si puissant. Je défie le
69 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIV. On peut faire usage de tous les caracteres. » pp. 378-385
tre l’arrêter. L’homme qui l’entretient de ses chevaux, de ses bonnes fortunes , de sa caleche ; celui qui le consulte sur l’air
70 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64
omme il traite ces marquis oisifs, persuadés qu’il suffit d’un peu de fortune et de beaucoup de vanité pour être d’honnêtes gen
lle lui permette d’abdiquer sa puissance sur soi-même : ruiné dans sa fortune , dans son amour, qu’il garde, jusque dans ces émo
71 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
ur envers l’amour coquet pour en obtenir l’entrée du palais de bonnes fortunes . » On lit dans un autre passage, que dans le roy
es que le cardinal Mazarin avait appelées de Florence pour faire leur fortune et assurer la sienne. Le mariage de Marie avec le
nte du cardinal Mazarin qui désormais comptait moins sur elle pour sa fortune que sur ses nièces, et surtout sur l’inclination
72 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
toriques. Celui qui traite des autographes de Molière a eu l’heureuse fortune que je lui souhaitais : il y a maintenant une com
nfants et leurs descendants soient riches un jour ! Que m’importe une fortune dont je ne jouirai pas ! J’en aurai les ennuis sa
l’aurait pas indemnisé de quelque façon et, au besoin, sur sa propre fortune  ! Tartuffe dépouillait les enfants d’Orgon, mais
iselle en fut instruite et le chassa. Ce fut le principe de la haute fortune de Lulli. Le roi, qui n’aimait pas sa cousine, vo
ce qu’il voulut, et l’insolence du favori devint sans bornes comme sa fortune . La Fontaine, qu’il bafoua après l’avoir enquinau
ns être prodigue, ne parait pas avoir été un bon administrateur de sa fortune , chercha un capitaliste de bonne volonté qui cons
ant, on aura toute l’importance de sa succession. C’était là toute sa fortune , qui fut absorbée en partie par les frais funérai
73 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
connaît le second titre, suivit les Précieuses et n’eut pas moins de fortune  ; ensuite parut Dom Garcie de Navarre, pièce héro
urait peu intéressé ; mais elle est amoureuse, voilà ce qui a fait sa fortune . Telle est la corruption du genre humain : De P
ns tous vos sujets. » — « Arbitre de l’univers et supérieur même à la fortune , si la fortune était quelque chose : qui peut tou
ets. » — « Arbitre de l’univers et supérieur même à la fortune, si la fortune était quelque chose : qui peut tout ne peut pas a
n des bassesses ; et tout cela s’est terminé à une vaine et misérable fortune qui n’a pas répondu à votre attente, et qui s’est
e leurs pauvretés. Nous ne voyons point d’ambitieux contents de leurs fortunes , et nous voyons des hommes, solidement humbles, c
travers les fentes d’une cloison. La duchesse de Navailles devait sa fortune à Mazarin, dont elle avait servi les intrigues pe
que Mmede Navailles n’avait pas été frondeuse, puisqu’elle devait sa fortune à Mazarin, et que son ambition (ambitieuse, prude
dévotion dans l’estime de ceux des spectateurs qui n’auront pas eu la fortune de rencontrer Alcidamas et Ariston ! A la vérité,
fort de son œuvre et n’en a aussi certainement prévu la persévérante fortune . Les invraisemblances, les caractères faux, les l
pait au sein de la cour même, dans tout l’éclat de la faveur et de la fortune , et jusqu’au pied des autels, jusque sous les vêt
que pour celles d’Iphigénie et d’Achille. Mais quelles que soient les fortunes de Mascarille, de Scapin et de Trissotin, l’espri
74 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
ée de quatre ans par l’âge, mais bien plus encore par sa situation de fortune , par l’éclat de ses aventures et par le rang d’ép
on et non de butin. Cependant la phrase de Grimarest dénaturée a fait fortune . Nombre d’honnêtes gens jureraient que Molière s’
s, pour les appeler de leur nom populaire, l’Illustre Théâtre chercha fortune de ce côté, et fit affaire d’abord avec le propri
ur nom populaire. Nos comédiens de « 1’lllustre-Théâtre » cherchèrent fortune de ce côté. Ils firent affaire, tout d’abord, ave
r, et le soir les bancs du théâtre, partout pérorant sur leurs bonnes fortunes , Molière apprit bien vite que désormais le sort d
son éducation faite en bon lieu, au collège des Jésuites ; la petite fortune ,qu’il tenait de l’héritage de sa mère13 ; le titr
ion définitive à Paris, en 165917. Les jours les plus mauvais pour la fortune ont souvent de bonnes heures pour l’amant, lorsqu
eilleux qui était son principal ressort, avait bientôt fait une belle fortune dans toute l’Espagne et dans les possessions qui
 » De sorte que Gaveau a été contraint d’attendre jusqu’à cette haute fortune , où la valeur de M. de la Feuillade l’a élevé. L
ge lointaine, avaient payé le parrainage67. Des deux côtés le nom fit fortune  ; le Dictionnaire eut douze éditions consécutives
ait dû sans doute faire Tartuffe, une fois qu’il eût été maître de la fortune d’Orgon. C’est à lui que fut dit, au sujet de ce
ait rencontré, quand il a dit de lui : « M. d’Autun a bien conduit sa fortune , et sa fortune l’a bien conduit aussi. » Là, c’es
quand il a dit de lui : « M. d’Autun a bien conduit sa fortune, et sa fortune l’a bien conduit aussi. » Là, c’est avec La Bruyè
ers, et vous n’en douterez plus. Alceste a parlé tout à l’heure de la fortune , que son scélérat a su faire :          … Son so
in y consentit, il fallut que le farceur apportât lui-même une grosse fortune gagnée sous son masque de Gaultier Garguille, ou
imaginait. Des comédiens d’Italie avaient, à plusieurs reprises, fait fortune à Lyon, entre autres Francesco Andreini, et sa sœ
hal, que nous ne nous lasserions pas de citer, il y a, en Italie, des fortunes différentes ; mais il n’y a pas de mœurs différen
trouvant si bien en vue, si bien en vogue, se hâta d’abuser de cette fortune contre la tranquillité de celui qui la lui avait
plus amère satire qu’il fût possible de faire contre ce roi à bonnes fortunes , contre cet olympique séducteur. Il est heureux :
             II nous promet l’infaillible bonheur               D’une fortune , en mille biens féconde, Et, chez nous, il doit
la lieutenante popularisaient, en même temps, le bruit de leur grande fortune , et en faisaient une amorce à voleur. Un matin du
ures de son rire implacable, les anathèmes de notre temps, contre ces fortunes ladres, qui s’y multiplient ; contre ces richesse
fort nombreuse à Paris. Quelques-uns y étaient clans une position de fortune médiocre, ce sont les parents de Molière ; quelqu
tres, lancés dans un plus grand commerce, s’étaient acquis un état de fortune considérable, ce sont ceux dont il est question d
inement parents à divers degrés, mais il ajoute que, la différence de fortune ayant bientôt fait la désunion, ils ne se mêlèren
t casuiste, un politique profond. Supposez-le triomphant, riche de la fortune d’Orgon si lestement prise, et il ira loin dans l
a Comédie Française, délaissée et ruinée, dut à Rachel un retour à la fortune et à la gloire. Quand elle partit, après dix-sept
à qui le Théâtre-Français avait quelque peu dû cette gloire et cette fortune , va vous le dire. On y lisait au total de ses rep
75 (1692) Œuvres diverses [extraits] pp. 14-260
grandeurs la présence importune, Je ne vais point au Louvre adorer la Fortune  : Et je serais heureux, si, pour me consumer, Un
76 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IX. Beltrame » pp. 145-157
disparaissent : « Enfin ! s’écrie-t-il, nous avons vaincu la mauvaise fortune , in ultimo habbiamo vinta ! » Excellent dénouemen
77 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
devient plus rare aujourd’hui : il est désintéressé. Arnolphe a de la fortune , il a couru le monde et il a eu des aventures. On
itoie sur le sort de quelques jeunes filles, nobles encore, mais sans fortune , et dont les parents sont morts au service de l’É
78 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164
ondité j’emplirois le dedans. Il n’est que ce métier pour brusquer la fortune  : Et tel change de meuble & d’habit chaque lu
ponie. Il fut esclave à Alger : là sa bonne mine lui valut des bonnes fortunes , qu’il courut grand risque de payer cher, puisqu’
79 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
tique et ayant, par des circonstances tout à fait fortuites, la haute fortune d’échapper un moment à des occupations abrutissan
re l’attendait. Le nouveau théâtre, cependant, se débattait contre la fortune ennemie ; il demeura au Jeu de paume des Mestayer
oisinage du quartier de l’Arsenal. Ce déplacement ne changea guère la fortune de l’Illustre Théâtre. Les recettes ne furent pas
conté avec quelque complaisance dans L’Illusion, les escapades et les fortunes diverses du comédien Clindor ? Scudéry n’avait-il
éments, qui passaient alors pour des principes irréductibles, puis la Fortune et la Vertu, la Vieillesse et la Jeunesse, des ph
lettre qu’il lui écrivait trois ans avant l’époque où nous sommes. Sa fortune  errante le conduisit à Lyon au commencement de l’
ait arrivé à Lyon en 1652, il ne devait pas seulement cette meilleure  fortune au haut patronage qu’il avait rencontré. Il y ava
je harangue, et fais tout de mon mieux. Mais inutilement je tente la fortune  : Après Héraclius, on siffla Rodogune ; Cinna le
ière donne enfin L’Étourdi comme par un coup de désespoir. Soudain sa fortune se relève. L’Étourdi ou les Contre-temps obtint u
eante qui les obligea tous à lui protester qu’ils voulaient courir sa  fortune et qu’ils ne le quitteraient jamais, quelque prop
es fraudes, les combinaisons monstrueuses, sur lesquelles reposait la fortune  inouïe du surintendant des finances. Louis XIV, e
is des aumônes ordinaires. » S’il se trouvait dans les conditions de fortune les plus favorables, il avait un entourage beauco
fiévreuse et glorieuse existence. Elle s’enorgueillit de sa brillante fortune , de l’éclat qui l’entourait ; elle fit la duchess
s’y porta avec ardeur ; mais la critique se déchaîna avec passion. La fortune grandissante de Molière augmentait le nombre de s
lus aisé de se guinder sur de grands sentiments, de braver en vers la fortune , accuser les destins et dire des injures aux dieu
onnaissez-vous César, de lui parler ainsi ? Que m’offrirait de pis la fortune ennemie, À moi qui tiens le sceptre égal à l’infa
u même art élevé et exquis réussît mieux de nos jours. Cette médiocre fortune d’une œuvre trop parfaite pour s’accommoder au go
tations, et, repris deux mois plus tard, il eut à peine une meilleure fortune . Le retour des esprits et leur éducation ne se fi
l avait à la vérité quelques habitudes que l’on pouvait nommer bonnes fortunes , mais qu’il était prêt à lui tout sacrifier, et q
et elle fait preuve d’un stoïcisme qui est au-dessus des coups de la fortune . Henriette est la plus aimable des filles à marie
âtre du Palais-Royal le 11 mars 1671. Elles eurent à peu près la même  fortune que Le Misanthrope. À Pâques de cette année, il
déception, nous ne sommes pas beaucoup plus avancés qu’auparavant. La fortune de Molière, telle qu’elle résulte de cet inventai
blance, de se faire passer pour la Molière, et d’essayer par là si sa fortune n’augmenterait point. La chose lui réussit si bie
recueilli tous les enseignements, il en a rencontré toutes les bonnes fortunes . Créateur et observateur, il prend la nature huma
comptant un petit âne tout chargé de ses œuvres, pour aller chercher fortune en Languedoc, où il fut reçu dans une troupe de c
strument de son génie, et qu’il avait conduite à la célébrité et à la fortune  ? Cette famille artistique, plus large mais non m
80 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Du Choix du Titre. » pp. 94-102
oisi, du but qu’il s’est proposé, du rang, de l’état, de l’âge, de la fortune des personnages, du lieu de la scene. Le titre in
81 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. M. DE SAINT-FOIX. » pp. 288-296
m’endormir ; elles ne me répondirent qu’en m’insultant sur les bonnes fortunes que je perdois. Jamais on n’a été dans un état pl
82 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IV » pp. 38-47
ter ; puis demanda en quel verre ils avaient bu. On le lui montra. La fortune voulut que celui qui faisait l’essai le fit en l’
83 (1816) Molière et les deux Thalies, dialogue en vers pp. 3-13
r le ciel d’une plainte importune, Quereller les destins et braver la fortune  ; Vous, peignez la nature et l’homme tel qu’il es
84 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356
te, Amphitrion se félicite & se fait féliciter par ses amis de la fortune qu’il va faire : chez Moliere, Amphitrion est un
pour nous sans seconde :  Il nous promet l’infaillible bonheur  D’une fortune en mille biens féconde, Et chez nous il doit naît
85 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLII. De l’art d’épuiser un Sujet, un Caractere. » pp. 493-503
rsonne honnête & sans bien, pour qu’elle lui eût obligation de sa fortune , & qui lui vanteroient en même temps les sent
86 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. » pp. 426-435
spersés dans des climats différents, qui augmentent mutuellement leur fortune , en faisant passer de l’un à l’autre les richesse
87 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
, que de voir sacrifier à Molière tous ceux d’abord que leur mauvaise fortune mit jadis en conflit avec lui  ; tous ceux ensuit
mme le Roman comique ne laisse pas d’être amusant, l’hypothèse a fait fortune   : Dufresne donc, le chef nominal de la troupe, s
expressions dont il paraît être le créateur n’ont en général pas fait fortune . Qui donc se sert aujourd’hui du terme de rapatri
ence de diverses causes, — développement de l’esprit de conversation, fortune de l’éloquence de la chaire et du théâtre — voici
88 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
s vieilli et qui compte et recompte tristement ce qui lui reste de sa fortune gaspillée. Ce qui nous reste ? Bien des choses ap
ue des Vieilles-Étuves. Mais là encore ce n’était ni la gloire, ni la fortune . La foule s’est à la longue habituée à considérer
e harangue, et fais tout de mon mieux ; Mais inutilement je tentay la fortune  : Après Héraclius, on siffla Rodogune ; Cinna le
lière, qui perdit par ce mariage tout l’agrément que son mérite et sa fortune pouvaient lui procurer, s’il avait été assez phil
u tout, il vit encore et toujours. Il prospère, il engraisse, il fait fortune . Il ne se contente plus de se glisser, quémandeur
lus aisé de se guinder sur de grands sentiments, de braver en vers la Fortune , accuser le Destin, et dire des injures aux dieux
rdait Molière devant toutes ces attaques ? Il faisait contre mauvaise fortune bon cœur et répondait avec esprit à ces sottises.
les tragiques, il fut l’élève de Molière. Ce Baron « l’homme à bonnes fortunes  » est celui-là même qui allait réclamer son bonne
89 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXX. Des Surprises. » pp. 490-502
ez-vous, Monsieur, si c’étoit moi Qui vous eût procuré cette heureuse fortune  ? Valere. Bon ! bon ! tu voudrois bien ici m’en d
90 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXV. Du contraste des Caracteres. » pp. 386-397
lu d’aller en d’autres lieux avec cette aimable personne, jouir de la fortune que le Ciel voudra nous offrir. Je fais chercher
91 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. M. GOLDONI. » pp. 468-479
eux, ils tombent à ses genoux. Il leur pardonne, & rétablit leur fortune . Sa niece, qui lui a dit n’avoir pas fait un choi
92 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250
n’a qu’à se consoler, parceque les femmes sacrifient leur amour à la fortune . Dona Isabella, vêtue en homme, paroît avec le Du
comédie intitulée : Le Vicende della Fortuna, les Vicissitudes de la Fortune , dans laquelle est imitée la scene de M. Dimanche
93 (1871) Molière
rs ; il ôtait le seul qui fût jaloux du surintendant Fouquet et de sa fortune  ; et, pendant que les seigneurs de la consentaien
é souvent de cette incroyable faveur. En revanche, avec la gloire, la fortune était arrivée. Il avait des amis qui ne le quitta
94 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102
t rentre sans vouloir écouter Oratio. Oratio se plaint de sa mauvaise fortune et maudit la présence de ces comédiens dont vient
95 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
e du salut, comme les ennemis de son art, de son établissement, de sa fortune , de son repos même. C’était un effet inévitable d
des connaisseurs pour vaincre les premières froideurs du parterre. La fortune du Tartuffe fut plus prompte et plus brillante. U
96 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261
phile raconte à Dave les changements heureux qui sont arrivés dans sa fortune  : Dave lui parle du mauvais traitement qu’on lui
res. Qu’il n’achete donc point des amis, du crédit, la protection, la fortune même, aux dépens de sa réputation. Loin qu’on doi
97 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Des aparté. » pp. 446-462
t comme elle a de certaines vues pour mon établissement & pour ma fortune , elle craint que je ne prenne des mesures contrai
98 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Pieces intriguées par une ressemblance. » pp. 176-191
nouvelle aucune. Le Chevalier. Du mien, depuis ce temps, j’ignore la fortune . Ménechme. Ce frere, étant jumeau, dans tout me r
99 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Pieces intriguées par le hasard. » pp. 223-240
faire savoir à son amant qu’il ne doit pas ainsi raconter ses bonnes fortunes . Scene IV. Célia, suivante de Laura amante de D
100 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVIII. De l’exposition des Caracteres. » pp. 433-447
de l’envie. La folle ambition n’y trouble point ma vie. Content d’une fortune égale à mes souhaits, J’y sens tous mes desirs pl
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