s la robe d’un Médecin, vient voir monsieur Argan son maître, ont été
imitées
d’Arlecchino Medico volante, Arlequin Médecin vol
avons cité bon nombre de sujets, de caracteres, de scenes, de détails
imités
par Moliere ; mais ne nous persuadons pas avoir r
que j’avance est si ridicule. Nous n’avons point dit que Moliere ait
imité
sa Psyché. Supposons qu’aucun Auteur n’ait avant
e son opinion ! Ces vers ne sont nulle part : Moliere les a pourtant
imités
. Boileau n’a-t-il pas dit : Non, il n’est point
cene IX, acte III du Bourgeois Gentilhomme : l’Auteur a non seulement
imité
les caprices que sa femme lui faisoit essuyer, le
ges de Moliere ne sont qu’une imitation continuelle. Ce qu’il n’a pas
imité
de ses prédécesseurs, de ses contemporains, il l’
u’il n’a pas imité de ses prédécesseurs, de ses contemporains, il l’a
imité
de la nature. Disons mieux, il a saisi les traits
eurs regards, dans les moindres de leurs gestes, & n’a réellement
imité
qu’elle. C’est la nature qu’il imite quand ses pi
urs gestes, & n’a réellement imité qu’elle. C’est la nature qu’il
imite
quand ses pieces s’exposent, s’intriguent & s
e l’imitation, qu’il lui doit toute sa gloire, & qu’il ne fait qu’
imiter
pendant toute sa vie. Nous sommes nés pour être i
me, prennent entre nos mains mille formes différentes, & que nous
imitons
de notre mieux une poule, un chien, un chat. Deve
roche-t-il de cet âge qu’on a la bonté d’appeller l’âge de raison, il
imite
le bon paysan qui lui montre à cultiver la terre,
de la perfection, acquierent plus ou moins de gloire, à mesure qu’ils
imitent
plus ou moins bien. Représentons-nous les Doyen,
evables de l’immortalité, qu’à la perfection avec laquelle ils auront
imité
la nature. L’art enfin n’a le droit de charmer qu
imité la nature. L’art enfin n’a le droit de charmer qu’autant qu’il
imite
la nature jusqu’au point de frapper également le
s hommes pour l’imitation, n’a pas donné à tous le même talent pour l’
imiter
. Les uns ne savent que copier ses détails les plu
e dira-t-on peut-être, pouvoit connoître seulement les pieces qu’il a
imitées
, ou, pour mieux dire, qu’il a traduites ». J’arrê
pas doué de ce génie vraiment comique, sans lequel un Auteur ne peut
imiter
ni créer, puisque bien imiter c’est créer, &
comique, sans lequel un Auteur ne peut imiter ni créer, puisque bien
imiter
c’est créer, & créer c’est bien imiter. Les d
ter ni créer, puisque bien imiter c’est créer, & créer c’est bien
imiter
. Les différentes réflexions que nous avons faites
là que les successeurs les plus célebres de Moliere sont ceux qui ont
imité
davantage leurs prédécesseurs ; que leurs meilleu
us ont été plus ou moins applaudis, à mesure qu’ils ont plus ou moins
imité
Moliere, le premier Poëte comique de tous les âge
ends pas pourquoi quelques Auteurs modernes, loin d’avouer qu’ils ont
imité
tel Romancier ou tel Auteur comique, s’en défende
n n’ignore point que les Auteurs les plus illustres sont ceux qui ont
imité
davantage. Eschyle avoit puisé plusieurs de ses
retrouveras tout entier dans Horace. Le grand Corneille n’a-t-il pas
imité
le Cid de Guilain de Castro, & le Menteur de
liere, le divin Moliere lui-même, n’a pas quatre pieces qui ne soient
imitées
, en général ou en partie, d’un autre Auteur ; &am
: c’est ce que nous prouverons encore en plaçant quelquefois Moliere
imité
à côté de Moliere imitateur, & en mettant sou
inal auprès de la copie ; il jugera lui-même : il dira, celui-ci sait
imiter
; il appliquera ces quatre vers aux autres : Moi
là que les successeurs les plus célebres de Moliere sont ceux qui ont
imité
davantage leurs prédécesseurs, & que tous ont
s imitateurs modernes, qu’en les plaçant entre les Auteurs qu’ils ont
imités
& la nature. Gardons-nous de donner à ce dern
nons qu’il ne sera question ici que de la belle nature, telle que l’a
imité
Moliere dans les parties & l’ensemble de ses
n (Trufaldin) restait sans famille comme auparavant. Ayant commencé à
imiter
la comédie de Tristan l’Hermite, Molière est entr
é à imiter la comédie de Tristan l’Hermite, Molière est entraîné à en
imiter
aussi le dénouement. Alcidor revenait à point nom
des masques, arrose grossièrement Léandre ; en quoi il peut fort bien
imiter
la duègne du Dom Japhet d’Arménie de Scarron (act
Rotrou, par exemple : s’en souvenir et, plus ou moins consciemment, l’
imiter
. L’Étourdi est de 1653 d’après certains auteurs.
; d’ailleurs le commencement est ce que l’Auteur dramatique a le plus
imité
. Camille écrit à son mari qu’elle ne peut suppo
p; le prie de persuader à Julie qu’un autre objet le captive. L’Olive
imite
en tout son maître. Lisimon, pere de Léandre, éc
doute : aussi ne dis-je pas qu’il eût fallu copier l’intrigue, mais l’
imiter
& produire à-peu-près les mêmes effets en cha
e je viens de dire, convenons que nombre d’Auteurs auroient peut-être
imité
plus mal la Nouvelle espagnole, & que la comé
. LE DISSIPATEUR, en cinq actes & en vers. Cet ouvrage est
imité
d’une piece de Shakespeare, intitulée Timon ou le
beaucoup aux deux qui l’ont précédée. Ce n’étoit pas la peine de les
imiter
: la feinte folie du Baron n’est pas du tout prép
sipe une fortune immense ; que Pasquin, ne pouvant empêcher sa ruine,
imite
le chien de la fable, & mange ce qu’il ne peu
s petites pieces oubliées nous rappellent seulement qu’il ne faut pas
imiter
ces faits minutieux, incapables de figurer sur la
e de la Comédie des véritables Prétieuses, reproche à Moliere d’avoir
imité
le Médecin volant, & plusieurs autres Pieces
s de M. l’Abbé de Pure, jouées par les Italiens ; mais encore qu’il a
imité
par une singerie, dont il est seul capable, le Mé
ecin volant, & plusieurs autres Pieces des mêmes Italiens qu’il n’
imite
pas seulement en ce qu’ils ont joué sur leur Théa
de toutes les comédies de Molière, il n’en est pas une où il ait plus
imité
ses devanciers et ses contemporains, et que pourt
ge ; et aucun éditeur de Molière ne peut maintenant se dispenser de l’
imiter
. Il aurait pu se dispenser lui-même, en réimprima
ition de leurs pères et la société de leurs égaux, de fréquenter et d’
imiter
les personnes du haut parage ; il leur dit : Vous
erait-il pas temps, enfin, de laisser en paix les Pourceaugnacs, et d’
imiter
autrement Molière, qu’en refaisant sans cesse une
ls représentaient, était une espèce de secret personnel qu’il n’avait
imité
de personne, et que personne n’imitera peut-être
e secret personnel qu’il n’avait imité de personne, et que personne n’
imitera
peut-être jamais de lui. » Molière, il n’en coûte
inage indécent. C’est bien assez que Molière ait cherché simplement à
imiter
Benserade, et qu’il ait su se rapetisser assez po
e possédait à la fois l’un et l’autre. Molière ne s’était pas borné à
imiter
Corneille ; il s’était aussi imité lui-même. Les
e. Molière ne s’était pas borné à imiter Corneille ; il s’était aussi
imité
lui-même. Les Amants magnifiques rappellent, en p
a Princesse d’Élide et Les Amants magnifiques, qui méritassent d’être
imités
par lui. Faisant descendre le sujet uniforme de c
et. Un mauvais plaisant du parterre lui applaudit, tout le parterre l’
imita
, & la piece, qui, peut-être, se seroit relevé
lieux qui sont naturellement très distants. Il faut bien se garder d’
imiter
Clavaret, poëte tragique : cet Auteur prétendit s
iere & Guarini, ont fait des fables d’action double, on doive les
imiter
, & citer leurs ouvrages comme des modeles qu’
orsque Moliere fait des intrigues doubles dans ce genre, qu’il faut l’
imiter
. Il a dit lui-même, dans la premiere scene de ses
suivent d’abord la pratique de trop près, & ils font la méprise d’
imiter
chez eux les mêmes originaux que cet art est en h
e d’imiter chez eux les mêmes originaux que cet art est en habitude d’
imiter
dans les lieux où ils l’ont appris : mais l’expér
« Il y a encore deux choses à craindre : la premiere que le poëte n’
imite
ces peintres qui peignent une belle femme d’idée,
séduire par le mauvais exemple que les Poëtes étrangers nous donnent.
Imitons
MM. Boissi & Favart ; donnons plutôt des loua
pétée, mais en la variant, puisqu’il ne pouvait l’embellir ; il s’est
imité
lui-même, mais en homme supérieur qui sort glorie
presque toujours embelli. Riccoboni prétend que Le Dépit amoureux est
imité
en partie d’un ancien canevas ou farce jouée à l’
fait la guerre et puis la paix. » (Traduction de Lemonnier.) Horace a
imité
la pensée de Térence, en l’abrégeant : …… In am
porta del Gelli, qui a suivi le Poëte latin ; que le premier Acte est
imité
d’une Comédie Italienne à l’inpromptu, intitulée
nde & la troisieme Scene du cinquieme Acte paroissent entiérement
imitées
de l’Amante Tradito, quoique l’idée de celle-ci s
. Bel exemple de modération d’un Auteur du siecle passé, qui sera peu
imité
par les Auteurs du siecle présent. (Carpenteriana
rsonne on prétend s’ajuster, C’est par les beaux côtés, qu’il la faut
imiter
. M. Despréaux trouva du jargon dans ces deux ver
cherches pour découvrir s’il y a quelque bout de scene, quelque lazzi
imité
d’un théâtre étranger. L’imitation ne peut être b
leurs yeux la scene du Devin de village, dans laquelle M. Rousseau a
imité
la même ode d’Horace. Scene VI. COLIN, COLETTE
, nous dirons seulement qu’ils furent heureux lorsqu’ils résolurent d’
imiter
deux ouvrages auxquels ils doivent leur gloire la
sentations. Elle est imitée de l’Eunuque de Térence. Ce dernier avoit
imité
sa comédie de Ménandre. Palaprat dit dans un Aver
ion. Voici comment il t’y faut prendre. (Il lui montre, & Simon l’
imite
.) Oui-dà, oui-dà ; cela n’est pas déja trop mal.
enchement de tête, ce tour de corps. Allons, à toi. (Simon tâche de l’
imiter
.) Eh ! pas mal, pas mal : cela viendra avec un pe
, crut qu’il étoit tout simple de traduire Térence. Gardons-nous de l’
imiter
en cela ; mais gardons-nous encore davantage de n
la vie bourgeoise par sa propre expérience, et il sut très habilement
imiter
le langage et les habitudes des gens du peuple. E
ait même à son secours des moyens étrangers à son art, des allégories
imitées
des prologues d’opéras, des intermèdes où il intr
ement si Molière a vraiment réussi à perfectionner les pièces qu’il a
imitées
, en tout ou en partie, de Plaute et de Térence ;
s chefs-d’œuvre, nous ferons encore quelques remarques sur ses pièces
imitées
du latin. La plus fameuse de ce nombre est L’Avar
er aux philosophes de nos jours. De toutes les comédies que Molière a
imitées
des anciens, aucune sans contredit n’a plus mal r
s. La seule de ces pièces qui soit restée au théâtre, est Le Menteur,
imité
de Lope de Vega, et qui, à mon avis, ne prouve au
ns. Elles sont propres à faire briller un acteur qui a du talent pour
imiter
les habitudes individuelles, et qui reparait plus
as assez les anciens opéras italiens pour prononcer si Quinault les a
imités
, mais je croirais plutôt que c’est chez les Espag
t tout l’intervalle qui sépare l’aversion et le dégoût, du penchant à
imiter
et à ressembler. Que pouvaient sur elles ces tabl
a haute bourgeoisie qui veut toujours ressembler à la cour, finit par
imiter
à la longue sa réserve dans l’usage de la parole,
tois, quand on n’en saura rien. L’Amour conseille aux spectateurs d’
imiter
cet exemple, & leur adresse ces paroles : Fa
haut. Si je vous déplais, au contraire, Retirez-vous sans dire mot. N’
imitez
pas mon caractere. Cette maniere honnête de mett
i. Que l’Auteur ingénieux des Fausses Infidélités ait eu le dessein d’
imiter
les Commeres de Windsor, ou que l’idée ne lui en
a Figliuola, opéra comique de Goldoni, lequel opéra comique Goldoni a
imité
lui-même d’une de ses Comédies, laquelle Comédie
édies de la Chaussée, toutes les deux très mauvaises, toutes les deux
imitées
, au meilleur de ses drames dû pareillement à une
ns. Tous doivent la portion de gloire dont ils jouissent à des choses
imitées
: elle eût été plus grande s’ils eussent imité co
uissent à des choses imitées : elle eût été plus grande s’ils eussent
imité
comme lui. Aucun ne l’a fait avec tant d’adresse
celle de Ménandre à une honnête femme. Mais comme il est plus aisé d’
imiter
le grossier & le bas, que le délicat & le
mpée de fiel. Térence qui suivit Plaute, comme Ménandre Aristophane,
imita
Ménandre sans l’égaler. César l’appelloit un demi
les vices des Grecs avoient passé chez les Romains, Térence, pour les
imiter
, ne fit que copier Ménandre. Le même rapport de c
le nature qu’il faut saisir, & c’est le dernier effort de l’art d’
imiter
la simple nature. Quant à l’origine du comique at
beries de Scapin, le Bourgeois gentilhomme, & qu’il tâche de les
imiter
. La farce est l’insipide exagération, ou l’imitat
qui décelent le grand maître. Le comique bas, ainsi nommé parce qu’il
imite
les mœurs du bas peuple, peut avoir, comme les ta
POÈTE Poete comique Poete comique, (Art dramat.) la tragédie
imite
le beau, le grand ; la comédie imite le ridicule.
mique, (Art dramat.) la tragédie imite le beau, le grand ; la comédie
imite
le ridicule. De-là vient la distinction de poëtes
ÉTOURDI. Modèle de ruses, de contre-ruses, d’intrigue, de comique.
Imitez
Mascarille, si vous voulez faire un de ces valets
aire. LE BAL. La plus mauvaise des comédies de Regnard : rien à
imiter
, que le rôle de Mathieu Crochet pour un rôle de b
COLE DES PÈRES. Pièce morale et point comique. La scène où Pasquin
imite
ses maîtres en reniant son père est plaisante.
e seront consacrés à l’art de l’imitation. On y verra comment on peut
imiter
sans être plagiaire. Le troisieme volume contiend
nous comparerons dans le quatrieme volume Moliere imitateur à Moliere
imité
, & nous y décomposerons les imitations de ses
des beautés dans tous les genres, je pouvois indiquer le moyen de les
imiter
toutes ! Hélas ! il en est qui seront éternelleme
dans une langue germanique qu’en français. Il n’avait, du reste, qu’à
imiter
en cela les poètes dramatiques hollandais du xvii
des Œuvres de Molière n’ait parlé de ces emprunts. I L’Étourdi,
imité
par Guillaume Cavendish, duc de Newcastle, arrang
emmes, et a emprunté quelques scènes de L’École des maris. Il a aussi
imité
la troisième scène du second acte de L’Étourdi. L
cène du second acte de L’Étourdi. Le Dépit amoureux a été, en partie,
imité
par Edward Ravenscroft, un des plagiaires les plu
ne soirée d’amour, ou le Prétendu Astrologue), représentée en 1671, a
imité
la deuxième scène du premier acte, la troisième s
de Guillaume III, qui a été violemment attaqué par Dryden et Pope, a
imité
dans sa comédie Bury Fair (La Foire de Bury), rep
? Pour ceux-là, il ne les nomme pas en scène ; il fait mieux : il les
imite
; et n’est-ce pas un des petits détails les plus
écrite, n’est que Sganarelle allongé. Dom Garcie de Navarre n’a été
imité
, en partie, qu’une fois, dans The Masquerade (La
emprunts de Richard Flecknoe, auteur des Damoiselles à la mode. Il a
imité
la première, la deuxième, la cinquième et la sixi
man Dancing-Master (Le Gentilhomme maître à danser), joué en 1673, et
imité
du poète espagnol Calderon, la seconde et la cinq
ent, Wycherley s’est inspiré surtout de L’École des femmes, mais il a
imité
de L’École des maris la lettre d’Isabelle à Valèr
re amoureux, et où plusieurs des scènes de la comédie de Molière sont
imitées
. M. Langbaine, dans son Account of the Dramatic P
ositif en tout) est un abrégé de tous les fâcheux. Shadwell a surtout
imité
la première et la cinquième scène du premier acte
t-maître circonspect), qui ne fut imprimée que l’année suivante. Il y
imite
Arnolphe et Agnès, Horace, Alain et Georgette, ma
tions. Un autre dramaturge anglais, Edouard Ravenscroft, déjà cité, a
imité
Arnolphe et Agnès dans sa comédie fort licencieus
Mais Arthur Murphy, comme nous l’avons déjà dit plus haut, a surtout
imité
L’École des femmes dans sa comédie The School for
itation de L’École des femmes, à laquelle elle a ajouté un caractère,
imité
du Sir Positif des Sullen Lovers de Shadwell. La
euples nous envient, que nos voisins ont tenté ou sont sur le point d’
imiter
, et que célébrer l’anniversaire de sa fondation,
nformément à leur différent caractere. Il est clair que tout cela est
imité
de la piece latine ; mais Térence manque totaleme
s le Lecteur à portée de juger Moliere & les cinq Auteurs qu’il a
imités
; c’est à lui de prononcer en dernier ressort, qu
pourroit jamais en venir à bout. Je ne citerai pas tous les détails
imités
par Moliere ; ce seroit entrer dans des soins tro
& vous, savante Dacier, soutenez que Moliere a mal fait de ne pas
imiter
son original dans une faute si grossiere ; nous n
ere est supérieur à celui de son prédécesseur. On croit que Moliere a
imité
le prologue d’Amphitrion de Lucien. Je me content
Moliere a copié servilement Lucien. « Ceux qui ont dit que Moliere a
imité
son prologue de Lucien, ne savent pas la différen
mieux qu’eux & l’ordonnance générale & les détails. Il les a
imités
en grand homme, & ne les a point copiés. Son
; ou plutôt la thèse se retourne pour ainsi dire : les Italiens nous
imitèrent
à leur tour. La comédie de l’art reprit alors à n
s pièces représentée devant le roi, Dominique, qui dansait fort bien,
imita
d’une façon extrêmement comique la danse de Beauc
ecroisement amusait tant le public espagnol. Voilà ce que nos auteurs
imitaient
des Espagnols ; ils leur empruntaient tout ce qui
aux personnages, qui vise au trait, et que gâtait un reste de pointes
imitées
de l’italien, il fallait substituer la conversati
e la surprise. Il y a une énigme à deviner. Les Italiens, que Molière
imitait
, excellent à embrouiller l’intrigue, soit qu’ayan
s la peine n’est pas tragique, ni la récompense romanesque ; tout est
imité
de la vie, où le bonheur qu’on tire du bien pense
s savent mieux nos propres affaires que nous. C’est ainsi que Molière
imite
. Les envieux se scandalisaient de ses emprunts. O
que ce qu’il emprunte. Il n’y a pas d’imitation là où, faute du trait
imité
, une belle scène serait incomplète, un personnage
dans l’art de l’imitation, en voyant ce que notre Poëte a bien ou mal
imité
; & lorsqu’il sera au-dessous de l’original,
paroît au-dessus de la françoise. Moliere, me dira-t-on peut-être, a
imité
le premier original qui est espagnol. J’en doute,
piece espagnole. Quoi qu’il en soit, Moliere n’en a pas moins tort :
imiter
n’est pas copier ; c’est accommoder un ouvrage ét
œurs, aux usages, au goût de son pays : par conséquent Moliere devoit
imiter
l’Auteur Espagnol de façon à rendre sa piece auss
n de Mademoiselle, régala le public d’un nouveau Festin de pierre. Il
imita
si bien de Villiers, qu’il l’a presque copié mot
une pareille conduite. Ils n’avoient, pour corriger cette faute, qu’à
imiter
un canevas italien très ancien. Voici la scene à-
lien n’a-t-il trouvé dans le Poëte françois que ce trait digne d’être
imité
? Les deux petites paysannes séduites par notre s
il mérite qu’on lui laisse le soin de se juger sur la façon dont il a
imité
Moliere. Il Signor Abbate Chiari, M. l’Abbé Chia
quelquefois à la sublimité de leur art. L’exemple est bon à suivre ;
imitez
-les, & commencez par donner l’essor à votre i
oulais en venir. » Et voici ce que je me propose : d’abord, de ne pas
imiter
ceux de nos savants qui, faute d’humaniser leur s
nos Gros-René, à nos Mascarille, si cet ouvrage est jamais repris, d’
imiter
dans ces deux rôles Armand et Préville ; le premi
, et intitulé Le Cercle des femmes. Mais Chappuzeau, loin d’avoir été
imité
par notre auteur, devint son plagiaire, en profit
t qu’on voyait des femmes, surtout dans la province, qui, voulant les
imiter
, les copiaient mal et devenaient ridicules : que
traire de la pièce italienne le seul acte qu’il ait jugé digne d’être
imité
. Précis de l’acte italien. Magnifico veut
leur conseilla un jour, comme un moyen sûr pour ramener la fortune, d’
imiter
Scaramouche, de priver Paris de leur présence, d’
s. Dans la scène xiv, Sganarelle refuse d’épouser, « parce qu’il veut
imiter
son père et tous ceux de sa race qui ne se sont j
e se sont jamais voulu marier ». Malleville avait dit : Résous-toi d’
imiter
ton père, Tu ne te marieras jamais. Sentiment
l’allure d’un spadassin ; Alcidas, en parlant d’un ton doucereux , n’
imitera
pas les bateleurs de la foire, et ne secouera pas
t son sujet dans le théâtre de leur nation. La Princesse d’Élide est
imité
d’El Desden con el Desden, Dédain pour Dédain, co
ris, le 22. Nous trouverons dans l’ouvrage, des choses qui paraissent
imitées
d’une pièce italienne intitulée, Il Medico volant
, Et qu’un homme est pendable après les avoir faits. Ce trait paraît
imité
de Malherbe, qui, consulté par un jeune homme, lu
d à nos lecteurs d’où Molière a tiré le fond de son sujet ; il paraît
imité
d’un fabliau intitulé Le Médecin de Brai ; mais j
dez-vous, voulut embarrasser Molière, en lui soutenant qu’il l’avait
imité
d’une chanson latine ; il eût, je pense, été faci
ange du roi, représentant Neptune dans ce même ballet, et sut si bien
imiter
la manière de Benserade que les courtisans s’y tr
eaugnac sont certainement dans ce cas ; ce que j’ai cité des ouvrages
imités
le prouve. Sentiment sur la pièce. Le genr
d’un homme. Il saisit aussi cette occasion, pour l’exhorter à ne pas
imiter
Chapelle, même en ce qui le faisait désirer dans
t un imitateur ; celles qui pensent critiquer un ouvrage en le disant
imité
, en totalité ou en partie, de telle pièce, de tel
e imaginées dans l’instant même. Dans Le Médecin volant de Boursault,
imité
du Medico volante, canevas italien, Crispin se dé
rions vu successivement les valets boiter comme Béjart, les chanteurs
imiter
l’accent gascon de Géliote, les Arlequins se donn
le Gaussin, ne font que crier ! Et je m’imaginais être obligée de les
imiter
. Le professeur. Allez joindre Cléante, ma belle
loie ! Parlez, mon fils Thomas. Thomas. L’acteur que je me propose d’
imiter
s’entend avec la soubrette qui lui apporte une ch
de la comédie italienne ; mais je pense aussi que dans ce qu’il en a
imité
, il est quelquefois moins chaud, moins rapide, mo
. . . . . . . . . . . . . . . On conviendra que le brave Sganarelle
imite
trop bien jusqu’au jargon du vaillant Jodelet. To
e-t-elle pas un champ aussi vaste à l’observateur. Les Romains, ayant
imité
les Grecs, n’ont point eu de théâtre national ; e
e ; elle se discrédite. La bourgeoisie veut copier la cour, elle n’en
imite
que les ridicules et les vices, sans en emprunter
te Histoire, les vains efforts que firent les poètes dramatiques pour
imiter
les ouvrages immortels de M. Corneille. Dans le g
uses auraient tort de se piquer, lorsqu’on joue les ridicules qui les
imitent
mal. « [*]Ce fut dans ces conjonctures que paru
es de M. l’abbé de Pure, jouées par les Italiens, mais encore qu’il a
imité
, par une singerie dont il est seul capable, Le Mé
édecin volant, et plusieurs autres pièces des mêmes Italiens, qu’il n’
imite
pas seulement en ce qu’ils ont joué sur leur théâ
e quelques-uns de ceux qui lui ont succédé dans le genre comique, ont
imité
d’assez près dans un petit nombre de pièces, mais
ls regretteront toujours, Se trouveroit inimitable A ceux qu’il avoit
imitez
, S’ils se voyoient ressuscitez 52 . Les pièces
de la brouillerie et du raccommodement d’Eraste et de Lucile. Moliere
imita
le sujet de cette comedie de deux pièces italienn
n’y a pas lieu de soupçonner notre auteur d’avoir ni traduit, ni même
imité
Terence. Les deux frères ici ne sont point mariés
ient, il devenoit original. C’est ainsi que Plaute et Térence avoient
imité
les Grecs. Mais les deux poètes latins, plus unif
51. Molière a pris les Anciens pour modèle, inimitable à ceux qu’il a
imités
, s’ils vivoient encore (Jugement sur quelques aut
’assurent qu’il choisit bien son sujet, soit qu’il traduise, ou qu’il
imite
, ou qu’il invente, l’assureront également du succ
; l’ami du Misanthrope est si raisonnable que tout le monde devrait l’
imiter
. Il n’est ni trop ni trop peu critique ; et ne po
ient, il devenait original. C’est ainsi que Plaute et Térence avaient
imité
les Grecs. Mais les deux poètes latins, plus unif
te, hors les scènes de Sosie et de Cléantis. Ceux qui ont dit qu’il a
imité
son prologue de Lucien ne savent pas la différenc
our se tirer d’embarras, de sorte que l’on est peut-être plus tenté d’
imiter
la conduite de la femme, toujours heureuse, quoiq
pièce est de Molière, caractères, intrigue, plaisanteries ; il n’en a
imité
que quelques lignes, comme cet endroit où l’Avare
porta del Gelli, qui a suivi le poète latin ; que le premier acte est
imité
d’une comédie italienne à l’impromptu, intitulée
conde et la troisième scènes du cinquième acte paraissent entièrement
imitées
de L’Amante tradito, quoique l’idée de celle-ci s
fait Arlequin, qu’il est très probable que Molière a eu dessein de l’
imiter
dans son Avare a. « On peut voir par ces exe
avec quel art le poète français a adapté à son sujet tout ce qu’il a
imité
; car les copies deviennent entre ses mains des o
u singuliers, et je ne voudrais pas conseiller à tout le monde de les
imiter
. » a. Outre les ouvrages rassemblés dans ses Œu
oint rendre. V. Lorsqu’il lui prend envie d’amasser quelque chose, il
imite
encore les Ministres d’Etat. On dit que tout leur
tre public ou à un Théâtre particulier, pour conseiller aux Auteurs d’
imiter
M. Collé dans son respect pour la Nation assemblé
le monde sait que le Roi & le Fermier de la comédie italienne est
imité
de la Piece angloise. 45. Dufresny emploie la mê
e connaître L’Interesse, non seulement parce que c’est une des œuvres
imitées
de plus près par Molière, mais aussi parce qu’ell
scène iv. Zucca seul. Zucca fait un long monologue que Molière a
imité
au commencement du cinquième acte du Dépit amoure
l cas jusqu’à quel point il a été imitateur ou bien il a été lui-même
imité
? Admettons qu’il existait, avant Molière, quelqu
est justement trompé, pourquoi Agnès, chargée d’un rôle d’ingénue, n’
imiterait
-elle pas son exemple, et ne dirait-elle pas au pu
endait fidèlement. Pourquoi Mme Plessy ne s’est-elle pas résignée à l’
imiter
, au lieu de chercher la nouveauté en sacrifiant l
t de Régnier, il n’y a donc pas à s’étonner qu’il ait plus d’une fois
imité
son illustre devancier. Nulle part il n’a profité
à-fait le spectateur. Ou il n’est pas présent, ou il est du secret. N’
imitons
pas les mauvais acteurs qui ne le perdent pas plu
Chevalier à la mode, qui sont bien dignes d’être cités, & d’être
imités
. ACTE II. Scene VIII. Le Chevalier a intérêt de m
d’encenser quelquefois l’idole qu’il voulait renverser. En un mot, il
imitait
la sagesse de certains Législateurs, qui, pour ac
I, p. 72 Avant Molière, un Poète Italien, Ludovico Dolce 7, avait
imité
l’Amphitrion de Plaute* dans une Comédie intitulé
re lui dans laquelle on lui reprochait, comme un grand crime, d’avoir
imité
Horace58 et Juvenal59. Cotin* ne s’en tint pas à
personne on prétend s’ajuster C’est par les beaux côtés qu’il la faut
imiter
Despréaux trouva du jargon dans ces deux vers, e
t apporté en France par les Comédies Italiens, qui l’avaient eux-même
imité
des Espagnols. Tirso de Molina64, Auteur Espagnol
Tome I, p. 360-361 Molière a inséré, dans cette Pièce, deux Scènes
imitées
du Pédant Joué 69, Comédie de Cyrano de Bergerac*
ons, il disait à tous les Comédiens présents et à venir de ne pas les
imiter
. Préville140 disait dans les Foyers devant cent p
d’encenser quelquefois l’idole qu’il voulait renverser. En un mot, il
imitait
la sagesse de certains Législateurs, qui, pour ac
(El Desdén con el desdén, 1652, [canegvas italien en 5 actes]), a été
imité
, adapté ou traduit par Molière (La Princesse d’Él
ur ce grand homme, fait regretter qu’il n’ait pas été plus digne de l’
imiter
. Le Cocu imaginaire n’est pas et ne doit pas êtr
cessant de copier avec talent, il invente avec génie, où renonçant à
imiter
les tableaux fantastiques d’une nature de convent
ue n’ont pas senti ceux qui ont cru voir dans Les Fâcheux un modèle à
imiter
. Comme, avec tout le loisir qui avait manqué à Mo
rainte à se reprocher sa conduite, encourage les jeunes personnes à l’
imiter
? Non sans doute. La derniere punition n’est pas
il disoit à tous les comédiens, présents & à venir, de ne pas les
imiter
. C’est à ses railleries, dis-je, jointes aux inst
ur se tirer d’embarras ; de sorte que l’on est peut-être plus tenté d’
imiter
la conduite de la femme, toujours heureuse quoiqu
es dans les détails immenses de la philosophie pratique, tâchons de l’
imiter
en cela autant qu’il nous sera possible ; &,
t avec tant de beauté les mœurs de son pays, tombe trop bas, quand il
imite
le badinage de la Comédie italienne : Dans ce sa
avons déjà traités. On peut aisément reconnaître les endroits du Cid
imités
de Guillén de Castro par la différence du caractè
les raisons qui l’ont empêché de joindre, au bas des pages, les vers
imités
de Lope de Vega, comme il avait fait ceux de Guil
ce même poème avec les autres plus anciens. Et enfin s’il est tiré ou
imité
de quelque autre, dont l’original est espagnol ou
, et des couleurs les plus vraies. Il a fait un Misanthrope * qu’il a
imité
de Molière. Tous les traits de Wycherley sont plu
a, et ne fut jouée que peu de foisb : « [*]le choix du sujet, tiré ou
imité
des Espagnols, dans lequel les incidents appartie
sse d’Élide est l’exemple que je me propose de donner d’un dénouement
imité
et corrigé par Molière ; mais voyons auparavant d
e raison que tant de poètes comiques, depuis Molière, ont cherché à l’
imiter
dans ces déguisements et dans ces sortes de contr
t : on ne traduira pas leur ouvrage, mais on leur fera l’honneur de l’
imiter
; c’est beaucoup.
le Comique, quoique très médiocre pour le sérieux, qu’il n’a peu être
imité
que très imparfaitement par ceux qui ont joué son
commença la gloire du grand Corneille. Scudéry lui reprochait d’avoir
imité
dans Le Cid un ouvrage du théâtre espagnol ; il n
exposition de ses Fâcheux. Comme Regnier a, long-temps avant Moliere,
imité
cette même Satyre, voyons auquel des deux imitate
hommes d’honneur & de probité. On ne peut nier que Moliere n’ait
imité
en homme d’esprit les deux Satyriques, puisqu’en
et apercevant l’autre il fait des gestes de frayeur. Arlequin butor l’
imite
en tout : “C’est sans doute mon ombre que je vois
lequin se désespère, fait des sauts, des extravagances ; les autres l’
imitent
en tout, à l’exception du butor qui se remue lour
eury. Contentons-nous de les extraire pour donner une idée des choses
imitées
. L’ECOLE DES FILLES, de Montfleury. Léonor est av
pas la seconde place sur le Parnasse comique. Passons aux deux scenes
imitées
de Moliere. Scene VII. L’Epine, valet de Clitan
llement à diverses personnes ; mais elles n’étoient pas dignes d’être
imitées
, ou l’imitateur y a mal réussi, puisque les ouvra
s une de ses farces du moment, intitulée la Foire S. Laurent : il fit
imiter
jusqu’à l’habillement, la coeffure, le son de voi
shonnêtes dans lesquelles les comédiens, sans vergogne et sans honte,
imitaient
certaines poses indécentes. Ainsi, rien que par l
de milieu, il faut haïr ce qui se passe dans la comédie ou il faut l’
imiter
! »Necesse est oderis aut imiteris. Alors, comme
comédienne de seize à dix-sept ans, qui joue une comédie en vers, qui
imite
à s’y méprendre mademoiselle Mars ; une belle per
ticuliers, se jetterent dans l’intrigue, & composerent les pieces
imitées
depuis par les Romains, & qui ne leur sont pa
chante. Il n’est point de serpent ni de monstre odieux Qui par l’art
imité
ne puisse plaire aux yeux. Boileau. 51. Mons
de Molière et au-delà, Français et Italiens se firent concurrence, s’
imitèrent
, s’empruntèrent réciproquement ce qu’ils avaient
pprochera peut-être de m’être étendu sur un genre de prologue qu’on n’
imitera
jamais sur notre scene. Ce reproche n’est pas si
amp; du dénouement. Les Italiens sont ceux qui, en cela, ont le mieux
imité
Plaute. Je prends la premiere piece italienne qui
sée, ce poëte prédicateur, ce modele que vous ne parviendrez jamais à
imiter
, tout défectueux, tout froid qu’il est en plusieu
d, dans le Retour imprévu, & Destouches, dans le Dissipateur, ont
imité
cette scene ; mais ils sont au-dessous de l’origi
que les peuples instruits veulent voir chez eux, ou qu’ils tâchent d’
imiter
, est aujourd’hui sacrifié au mauvais goût dans le
ui veulent le doubler ce qu’on a fait à son début : ses successeurs l’
imitent
; leurs doubles essuient les mêmes traitements, &
ens qu’il a mis à contribution, & Tabarin qu’il a malheureusement
imité
dans la scene du sac. C’est ce qui a fait dire vr
equin, armé de sa batte, se promene à grands pas, contrefait sa voix,
imite
le ton des sentinelles, demande qui va là, appell
ant lieu de contrefaire plusieurs voix, elle lui fournit l’occasion d’
imiter
l’accent de plusieurs nations ; mais elle est moi
rêter long-temps. Passons à Térence. Nous avons dit que Moliere avoit
imité
des détails & plusieurs scenes du Phormion ;
nal, & bien moins élégant ; ni comme imitateur, puisque l’ouvrage
imité
perd en passant sur notre scene quelques beaux tr
pour me plaindre de l’injustice qu’on m’a voulu faire. Je tâcherai d’
imiter
encore Térence, & je ne répondrai à mes envie
spect de tout le monde. Je dirai donc la même chose aujourd’hui ». N’
imitons
en cela ni Térence ni Baron. Un Auteur consacre s
ations avec ses semblables. La poésie au contraire est le don de tout
imiter
, de tout sentir et de tout peindre. Elle donne de
de dangereux modèles, Le Valet qui naquit probe, sincère et bon, Veut
imiter
son maître et devient un fripon ; Le Médecin, gon
ouvernent la France : « Osez combattre aussi le vice et l’ignorance ;
Imitez
du grand Roi l’exemple glorieux, Enflammez pour l
j’offre cette même piece comme un modele qu’il faut bien se garder d’
imiter
. L’ÉPOUX PAR SUPERCHERIE, Comédie en deux actes,
, qui ont traité le sujet avant Molière, de Villiers et Dorimond, ont
imité
la pièce italienne, ou se sont imités l’un l’autr
re, de Villiers et Dorimond, ont imité la pièce italienne, ou se sont
imités
l’un l’autre. Les deux pièces sont d’un style éga
e vicieux que Molière ait mis sur le théâtre est don Juan 35. Quoique
imité
de l’espagnol, le Festin de Pierre est une œuvre
ue l’âme déteste65 ; » ce valet, nous le voyons se gâter, s’endurcir,
imiter
l’escroquerie du maître66, engager le Pauvre à ju
ort de présumer de ses forces, & j’exhorte les Auteurs à ne pas l’
imiter
en cela. Je défie qu’on puisse établir des loix b
à singer les travers des gens finit, comme on sait, par le perdre. Il
imita
trop bien un magistrat à qui une certaine grimace
pas extrêmement difficiles dans leur gaîté ; Molière n’a pas manqué d’
imiter
ces traits au moins rachète-t-il les choses de ce
es de M. l’abbé de Pure, jouées par les Italiens, mais encore qu’il a
imité
, par une singerie dont il est seul capable, le Mé
Médecin volant et plusieurs autres pièces des mêmes Italiens, qu’il n’
imite
pas seulement en ce qu’ils ont joué sur leur théâ
Misanthrope plus que les Précieuses. Nous avons vu le Médecin volant
imité
par Molière; quant aux Précieuses de l’abbé de Pu
de la bonne comédie, redescendre aux farces des canevas italiens. Il
imita
une pièce intitulée Arlequin Cornuto per opinione
est ce qu’on peut faire de mieux : il n’a pas tort. Molière a encore
imité
plusieurs ouvrages pour composer cette comédie. I
refait si bien leur ton et leurs détours, Il devrait, par ma foi, les
imiter
toujours; Ce serait, pour Molière, une assez bonn
uve que Molière destinait cette pièce aux gens de goût, c’est qu’il a
imité
beaucoup de passages du Phormion de Térence. Il n
ue notre fouet corrige, Demande un précepteur qui gaîment le fustige.
Imitez
-moi ; j’ai su divertir tour à tour L’une aux dépe
nt même, c’est sympathiser avec le sentiment général ; c’est au moins
imiter
quelque noble exemple. Enfin, c’est se laisser al
s ; mais, fort heureusement pour lui & pour ses lecteurs, il ne l’
imite
pas long-temps. LE MENTEUR. ACTE II. Scene V. Gé
, qui n’ayant pas un génie capable d’imaginer des fables nouvelles, d’
imiter
heureusement celles des Anciens, ou de profiter d
, de Dalainval ; une scene de Mithridate de Racine, & deux traits
imités
par les Anglois. On ignore quel jour vit paroîtr
imitée est meilleure que la scene originale. Voilà comme nous devons
imiter
, si nous le pouvons, ou ne point nous en mêler.
opos. Je veux croire que tout autre que Moliere les auroit aussi bien
imités
; mais tout autre les auroit-il placés dans un in
es viennent d’Espagne ; ou bien, quand elles ne sont pas traduites ou
imitées
d’un modèle espagnol, l’auteur transporte la scèn
son frère, a fait le Cid et Polyeucte. Don Bertrand de Cigarral est
imité
de Francisco de Rojas. En voici le sujet : un vi
entre les deux auteurs. Mais la décision est inutile : tous deux ont
imité
un original italien. Il convient d’ajouter que la
essentiellement abréviatif, qu’il est plein de tournures elliptiques,
imitées
de la liberté de la conversation. Nous ne reproch
assique, de 1636 à 1690, a été d’être un style « parlé ». Il essaye d’
imiter
ou de reproduire le jaillissement même de la paro
de son Limousin, puisque tout ce qui arrive au héros de la piece est
imité
de deux autres comédies, & d’un roman de Scar
CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. Regnard a
imité
de Moliere un prologue, des détails, des scenes,
l’imitateur, c’étoit me tromper bien lourdement. Voyons s’il a mieux
imité
les détails. Imitateur de Moliere dans les dé
la foule quelques pièces bouffonnes à la manière des Italiens, qu’il
imitait
encore dans L’Étourdi et dans Le Dépit amoureux.
s rencontrent ; là où d’autres les ont précédés, ils créent ce qu’ils
imitent
; ils emportent par droit de conquête ce qu’ils d
isant langage de la corruption innocente, qui fut avec tant de succès
imité
mais non égalé par les petits poètes du dix-huiti
s de vos cœurs amoureux643 ! Et quand on entend bergers et bergères,
imités
dans leurs danses luxurieuses par « trois petites
l ils pensent m’ériger, Plus croissant en vertu je songe à me venger.
Imite
mon exemple ; et lorsqu’une Cabale, Un tas de vai
teur, qu’à la condition d’être de beaucoup au-dessus de ceux que l’on
imite
, et de les vivifier et grandir eux-mêmes, pour ai
euses auraient tort de se piquer lorsqu’on joue les ridicules qui les
imitent
mal ». Au vrai, et on le voit par les textes empr
rovince, qui n’est point un sot, mais arriéré, et qui en est encore à
imiter
Voiture dans un sonnet admirable comme contrefaço
nous le pouvons-nous conformer à la nature. Par là, par l’intention d’
imiter
fidèlement la nature, s’expliquent, dans le théât
en ces difficultés, Il y faut, comme en tout, fuir les extrémités, N’
imiter
pas ces gens un peu trop débonnaires Qui tirent v
brillante et fantasque, avec quelques traits de caractère. Molière l’
imite
une fois, mais d’ordinaire il n’aime qu’à jeter s
ent la terre à tous moments… Instruit par son garçon, qui dans tout l’
imitait
, Et de son indigence, et de ce qu’il était, Je lu
est le type éternel du snob et c’est-à-dire de l’homme qui admire et
imite
les usages d’une classe dont il n’est pas et qu’i
ppartiennent à cette profession et c’est de les montrer dans ceux qui
imitent
les professionnels. Dans ce dernier cas la comédi
qu’on dise de lui-même : « O nature et toi Molière, lequel de vous a
imité
l’autre ? » Il est réaliste. C’était chose nouvel
it naturellement si l’on est né pour y arriver, soit par l’habitude d’
imiter
limitation. La première imitation a déjà éliminé
trois amis : « Ils adoraient les anciens ». Molière dans la comédie a
imité
les anciens ce que l’on ne faisait pas depuis le
mieux dire, on n’avait jamais fait, car les comédies du xvie siècle
imitées
des anciens ne sont pas des imitations mais des t
ées des anciens ne sont pas des imitations mais des traductions. Il a
imité
les anciens dans son Amphitryon, dans son Avare.
en thèse générale, je suis pour qu’on étudie tout et pour que l’on n’
imite
rien, ensuite parce que particulièrement dans la
comédie, ne pas sortir des défauts des hommes de son siècle. Quand on
imite
, dans la comédie, on tombe tout de suite dans la
peu, de loin je le reconnais, la comédie, de collège, c’est qu’il est
imité
de Plaute. Imitant Plaute pour faire une comédie
se. Tout ce qui s’adresse à l’imagination peut être sans grand danger
imité
, des anciens ou des étrangers, quoique encore il
s. Aux premières années de ce théâtre libre qui, à beaucoup d’égards,
imitait
Molière, quoique un peu gauchement, deux auteurs
venons de dire est vrai, qu’il soit après Moliere celui qui a le plus
imité
ses prédécesseurs ; aussi est-ce la vérité même.
ces intitulées, le Bal, le Carnaval de Venise, les Vendanges, ne sont
imitées
de nulle part, & qu’elles sont ignorées ; tan
ers il n’en a fait qu’un en prose. Nous ne dirons point que Regnard a
imité
la Mostellaire de Plaute dans son Retour ; nous d
aintiennent toujours pleine. Le dénouement du Médecin malgré lui est
imité
d’une piece de M. de Visé, intitulée Zélinde, com
aiment plaisante qu’il ait jamais eue ; que dans le Misanthrope tu as
imité
une douzaine de vers de Lucrèce; que les canevas
touchent à la tragédie, elles saisissent et personne en cela n’ose l’
imiter
… Tous les ans, je lis quelques pièces de Molière,
titres et qui ne figurent point dans ses œuvres complètes. L’Étourdi,
imité
de l’Inadvertito, ouvre la marche des comédies qu
l’Arétin, Lo Ipocrito, et il est certain que Le Festin de Pierre est
imité
du Convitato di Pietra que les Comédiens de l’Art
cénario italien. Mais, encore un coup, que Molière dépasse ceux qu’il
imite
! Comme Tartuffe est au-dessus de L’Hypocrite d’A
ère était excellent pour contrefaire et, comme on dirait aujourd’hui,
imiter
les acteurs. Il y a, au théâtre, des comiques don
si complet de M. Soleirol lui-même. Molière ne se contentait point d’
imiter
les acteurs, ses rivaux ; il avait une certaine h
t, Que savoir trait pour trait
Imiter
la nature, Molière doit passer pou
est ce qu’un éminent critique, M. Philarète Chasles, a su faire. Mais
imiter
, mais vêtir à l’allemande, à l’espagnole ou à l’i
ouait le rôle d’Arnolphe, a reproduit cette apostrophe véhémente pour
imiter
ou même parodier le comédien du théâtre du Marais
e capable d’imaginer avec l’art de Molière des fables nouvelles, et d’
imiter
aussi heureusement celles des anciens, refusèrent
tre lui, dans laquelle on lui reprochait comme un grand crime d’avoir
imité
Horace et Juvénal, etc. Cotin ne s’en tint pas à
es, dont l’invention ne peut être assez louée, et qui ne peuvent être
imitées
. Bien des gens font des applications de cette com
les seuls modèles ; et presque tous ceux qui se piquaient d’esprit n’
imitaient
que ses défauts. Les romans de Mlle Scudéri avaie
e, hors les scènes de Sosie et de Cléanthis. Ceux qui ont dit qu’il a
imité
son prologue de Lucien, ne savent pas la différen
a pièce est de Molière, caractères, intrigues, plaisanteries ; il n’a
imité
que quelques lignes, comme cet endroit où l’Avare
rd’hui ; Mais ne vous gâtez pas sur l’exemple d’autrui. Gardez-vous d’
imiter
ces coquettes vilaines, Dont par toute la ville o
elles avoit de plus parfait, & qu’il en composa son chef-d’œuvre.
Imitons
-le, s’il nous est possible ; mais, avant que de l
iece danoise, dont nous avons déja parlé, il y a un trait visiblement
imité
de cet endroit ; le héros refuse sa fille à un fo
contenterons donc désormais de mettre les choses qui nous paroîtront
imitées
à côté de celles qui leur ressembleront. Nous pou
lus excellent modèle qu’il eût à se proposer, et jamais personne ne l’
imita
si bien qu’il a fait. Ceux qui conçoivent toutes
théatre du palais royal le 4 février 1661. Le choix du sujet, tiré ou
imité
des espagnols, dans lequel les incidens appartien
ur se tirer d’embarras ; de sorte que l’on est peut-être plus tenté d’
imiter
la conduite de la femme, toujours heureuse, quoiq
t, il devenoit original. C’est ainsi que Plaute & Térence avoient
imité
les grecs. Mais les deux poëtes latins, plus unif
elles ont le mérite si rare de l’à-propos. Admirons, & tâchons d’
imiter
. Il y a encore une infinité de choses à dire sur
; le sujet intéressant. L’Auteur peut se flatter d’avoir heureusement
imité
Virgile 20. Mais une églogue, quelque excellente
toujours soupçonneux, & qu’un soupçonneux peut n’être pas jaloux.
Imitons
Moliere : tous les héros de ses pieces à caracter
que malheureusement attaché au genre dramatique par la nécessité de n’
imiter
l’ordre général des choses que dans le cas où il
le front de ses auditeurs. Que seroit-ce si, plus savant dans l’art d’
imiter
son maître, il eût fait rire l’ame ? Le rang déce
hefs-d’œuvre de cet art ainsi étudié, ait néanmoins eu la fantaisie d’
imiter
une comédie fort immorale de Plaute, je le veux c
de ces ornements étrangers qui le rendent confus, d’éviter l’École, d’
imiter
la Nature, et même de hasarder un terme, une expr
its de sa vie que les Personnes les plus élevées se feraient gloire d’
imiter
; et ces traits doivent plus toucher dans Molière
’un comique naturel et gai. Je ne parlerais du Muet, dont le fond est
imité
de l’Eunuque de Térence : il y a des situations q
ue c’est lui qui est le maître. Les soins inutiles que j’ai pris de l’
imiter
m’ont appris qu’il est inimitable, et c’est beauc
e brillants qu’ils paroissent d’abord, à ces nuages qui, vus de loin,
imitent
une longue chaîne de hautes montagnes, & ne s
onnées, il en a plusieurs autres que nos Modernes ont tâché en vain d’
imiter
. Il suffit, pour le prouver, de comparer le dénou
▲