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1 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533
s la robe d’un Médecin, vient voir monsieur Argan son maître, ont été imitées d’Arlecchino Medico volante, Arlequin Médecin vol
avons cité bon nombre de sujets, de caracteres, de scenes, de détails imités par Moliere ; mais ne nous persuadons pas avoir r
que j’avance est si ridicule. Nous n’avons point dit que Moliere ait imité sa Psyché. Supposons qu’aucun Auteur n’ait avant
e son opinion ! Ces vers ne sont nulle part : Moliere les a pourtant imités . Boileau n’a-t-il pas dit : Non, il n’est point
cene IX, acte III du Bourgeois Gentilhomme : l’Auteur a non seulement imité les caprices que sa femme lui faisoit essuyer, le
ges de Moliere ne sont qu’une imitation continuelle. Ce qu’il n’a pas imité de ses prédécesseurs, de ses contemporains, il l’
u’il n’a pas imité de ses prédécesseurs, de ses contemporains, il l’a imité de la nature. Disons mieux, il a saisi les traits
eurs regards, dans les moindres de leurs gestes, & n’a réellement imité qu’elle. C’est la nature qu’il imite quand ses pi
urs gestes, & n’a réellement imité qu’elle. C’est la nature qu’il imite quand ses pieces s’exposent, s’intriguent & s
e l’imitation, qu’il lui doit toute sa gloire, & qu’il ne fait qu’ imiter pendant toute sa vie. Nous sommes nés pour être i
me, prennent entre nos mains mille formes différentes, & que nous imitons de notre mieux une poule, un chien, un chat. Deve
roche-t-il de cet âge qu’on a la bonté d’appeller l’âge de raison, il imite le bon paysan qui lui montre à cultiver la terre,
de la perfection, acquierent plus ou moins de gloire, à mesure qu’ils imitent plus ou moins bien. Représentons-nous les Doyen,
evables de l’immortalité, qu’à la perfection avec laquelle ils auront imité la nature. L’art enfin n’a le droit de charmer qu
imité la nature. L’art enfin n’a le droit de charmer qu’autant qu’il imite la nature jusqu’au point de frapper également le
s hommes pour l’imitation, n’a pas donné à tous le même talent pour l’ imiter . Les uns ne savent que copier ses détails les plu
e dira-t-on peut-être, pouvoit connoître seulement les pieces qu’il a imitées , ou, pour mieux dire, qu’il a traduites ». J’arrê
pas doué de ce génie vraiment comique, sans lequel un Auteur ne peut imiter ni créer, puisque bien imiter c’est créer, &
comique, sans lequel un Auteur ne peut imiter ni créer, puisque bien imiter c’est créer, & créer c’est bien imiter. Les d
ter ni créer, puisque bien imiter c’est créer, & créer c’est bien imiter . Les différentes réflexions que nous avons faites
là que les successeurs les plus célebres de Moliere sont ceux qui ont imité davantage leurs prédécesseurs ; que leurs meilleu
us ont été plus ou moins applaudis, à mesure qu’ils ont plus ou moins imité Moliere, le premier Poëte comique de tous les âge
2 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « De l’Imitation en général. » pp. 1-4
ends pas pourquoi quelques Auteurs modernes, loin d’avouer qu’ils ont imité tel Romancier ou tel Auteur comique, s’en défende
n n’ignore point que les Auteurs les plus illustres sont ceux qui ont imité davantage. Eschyle avoit puisé plusieurs de ses
retrouveras tout entier dans Horace. Le grand Corneille n’a-t-il pas imité le Cid de Guilain de Castro, & le Menteur de
liere, le divin Moliere lui-même, n’a pas quatre pieces qui ne soient imitées , en général ou en partie, d’un autre Auteur ; &am
 : c’est ce que nous prouverons encore en plaçant quelquefois Moliere imité à côté de Moliere imitateur, & en mettant sou
inal auprès de la copie ; il jugera lui-même : il dira, celui-ci sait imiter  ; il appliquera ces quatre vers aux autres : Moi
3 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « [Introduction] » pp. 1-4
là que les successeurs les plus célebres de Moliere sont ceux qui ont imité davantage leurs prédécesseurs, & que tous ont
s imitateurs modernes, qu’en les plaçant entre les Auteurs qu’ils ont imités & la nature. Gardons-nous de donner à ce dern
nons qu’il ne sera question ici que de la belle nature, telle que l’a imité Moliere dans les parties & l’ensemble de ses
4 (1911) L’Étourdi de Molière et Le Parasite de Tristan L’Hermite (De Jodelle à Molière) pp. 292-302
n (Trufaldin) restait sans famille comme auparavant. Ayant commencé à imiter la comédie de Tristan l’Hermite, Molière est entr
é à imiter la comédie de Tristan l’Hermite, Molière est entraîné à en imiter aussi le dénouement. Alcidor revenait à point nom
des masques, arrose grossièrement Léandre ; en quoi il peut fort bien imiter la duègne du Dom Japhet d’Arménie de Scarron (act
Rotrou, par exemple : s’en souvenir et, plus ou moins consciemment, l’ imiter . L’Étourdi est de 1653 d’après certains auteurs.
5 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218
; d’ailleurs le commencement est ce que l’Auteur dramatique a le plus imité .   Camille écrit à son mari qu’elle ne peut suppo
p; le prie de persuader à Julie qu’un autre objet le captive. L’Olive imite en tout son maître. Lisimon, pere de Léandre, éc
doute : aussi ne dis-je pas qu’il eût fallu copier l’intrigue, mais l’ imiter & produire à-peu-près les mêmes effets en cha
e je viens de dire, convenons que nombre d’Auteurs auroient peut-être imité plus mal la Nouvelle espagnole, & que la comé
. LE DISSIPATEUR, en cinq actes & en vers. Cet ouvrage est imité d’une piece de Shakespeare, intitulée Timon ou le
beaucoup aux deux qui l’ont précédée. Ce n’étoit pas la peine de les imiter  : la feinte folie du Baron n’est pas du tout prép
sipe une fortune immense ; que Pasquin, ne pouvant empêcher sa ruine, imite le chien de la fable, & mange ce qu’il ne peu
s petites pieces oubliées nous rappellent seulement qu’il ne faut pas imiter ces faits minutieux, incapables de figurer sur la
6 (1739) Vie de Moliere (Réflexions sur les ouvrages de litérature) [graphies originales] « Chapitre » pp. 252-262
e de la Comédie des véritables Prétieuses, reproche à Moliere d’avoir imité le Médecin volant, & plusieurs autres Pieces
s de M. l’Abbé de Pure, jouées par les Italiens ; mais encore qu’il a imité par une singerie, dont il est seul capable, le Mé
ecin volant, & plusieurs autres Pieces des mêmes Italiens qu’il n’ imite pas seulement en ce qu’ils ont joué sur leur Théa
7 (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571
de toutes les comédies de Molière, il n’en est pas une où il ait plus imité ses devanciers et ses contemporains, et que pourt
ge ; et aucun éditeur de Molière ne peut maintenant se dispenser de l’ imiter . Il aurait pu se dispenser lui-même, en réimprima
ition de leurs pères et la société de leurs égaux, de fréquenter et d’ imiter les personnes du haut parage ; il leur dit : Vous
erait-il pas temps, enfin, de laisser en paix les Pourceaugnacs, et d’ imiter autrement Molière, qu’en refaisant sans cesse une
ls représentaient, était une espèce de secret personnel qu’il n’avait imité de personne, et que personne n’imitera peut-être
e secret personnel qu’il n’avait imité de personne, et que personne n’ imitera peut-être jamais de lui. » Molière, il n’en coûte
inage indécent. C’est bien assez que Molière ait cherché simplement à imiter Benserade, et qu’il ait su se rapetisser assez po
e possédait à la fois l’un et l’autre. Molière ne s’était pas borné à imiter Corneille ; il s’était aussi imité lui-même. Les
e. Molière ne s’était pas borné à imiter Corneille ; il s’était aussi imité lui-même. Les Amants magnifiques rappellent, en p
a Princesse d’Élide et Les Amants magnifiques, qui méritassent d’être imités par lui. Faisant descendre le sujet uniforme de c
8 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Unités. » pp. 352-366
et. Un mauvais plaisant du parterre lui applaudit, tout le parterre l’ imita , & la piece, qui, peut-être, se seroit relevé
lieux qui sont naturellement très distants. Il faut bien se garder d’ imiter Clavaret, poëte tragique : cet Auteur prétendit s
iere & Guarini, ont fait des fables d’action double, on doive les imiter , & citer leurs ouvrages comme des modeles qu’
orsque Moliere fait des intrigues doubles dans ce genre, qu’il faut l’ imiter . Il a dit lui-même, dans la premiere scene de ses
9 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. Des Caracteres nationaux. » pp. 268-283
suivent d’abord la pratique de trop près, & ils font la méprise d’ imiter chez eux les mêmes originaux que cet art est en h
e d’imiter chez eux les mêmes originaux que cet art est en habitude d’ imiter dans les lieux où ils l’ont appris : mais l’expér
« Il y a encore deux choses à craindre : la premiere que le poëte n’ imite ces peintres qui peignent une belle femme d’idée,
séduire par le mauvais exemple que les Poëtes étrangers nous donnent. Imitons MM. Boissi & Favart ; donnons plutôt des loua
10 (1819) Notices des œuvres de Molière (I) : L’Étourdi ; Le Dépit amoureux pp. 171-334
pétée, mais en la variant, puisqu’il ne pouvait l’embellir ; il s’est imité lui-même, mais en homme supérieur qui sort glorie
presque toujours embelli. Riccoboni prétend que Le Dépit amoureux est imité en partie d’un ancien canevas ou farce jouée à l’
fait la guerre et puis la paix. » (Traduction de Lemonnier.) Horace a imité la pensée de Térence, en l’abrégeant : …… In am
11 (1765) [Anecdotes et remarques sur Molière] (Récréations littéraires) [graphies originales] pp. 1-26
porta del Gelli, qui a suivi le Poëte latin ; que le premier Acte est imité d’une Comédie Italienne à l’inpromptu, intitulée
nde & la troisieme Scene du cinquieme Acte paroissent entiérement imitées de l’Amante Tradito, quoique l’idée de celle-ci s
. Bel exemple de modération d’un Auteur du siecle passé, qui sera peu imité par les Auteurs du siecle présent. (Carpenteriana
rsonne on prétend s’ajuster, C’est par les beaux côtés, qu’il la faut imiter . M. Despréaux trouva du jargon dans ces deux ver
12 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. » pp. 420-425
cherches pour découvrir s’il y a quelque bout de scene, quelque lazzi imité d’un théâtre étranger. L’imitation ne peut être b
leurs yeux la scene du Devin de village, dans laquelle M. Rousseau a imité la même ode d’Horace. Scene VI. COLIN, COLETTE
13 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132
, nous dirons seulement qu’ils furent heureux lorsqu’ils résolurent d’ imiter deux ouvrages auxquels ils doivent leur gloire la
sentations. Elle est imitée de l’Eunuque de Térence. Ce dernier avoit imité sa comédie de Ménandre. Palaprat dit dans un Aver
ion. Voici comment il t’y faut prendre. (Il lui montre, & Simon l’ imite .) Oui-dà, oui-dà ; cela n’est pas déja trop mal.
enchement de tête, ce tour de corps. Allons, à toi. (Simon tâche de l’ imiter .) Eh ! pas mal, pas mal : cela viendra avec un pe
, crut qu’il étoit tout simple de traduire Térence. Gardons-nous de l’ imiter en cela ; mais gardons-nous encore davantage de n
14 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
la vie bourgeoise par sa propre expérience, et il sut très habilement imiter le langage et les habitudes des gens du peuple. E
ait même à son secours des moyens étrangers à son art, des allégories imitées des prologues d’opéras, des intermèdes où il intr
ement si Molière a vraiment réussi à perfectionner les pièces qu’il a imitées , en tout ou en partie, de Plaute et de Térence ;
s chefs-d’œuvre, nous ferons encore quelques remarques sur ses pièces imitées du latin. La plus fameuse de ce nombre est L’Avar
er aux philosophes de nos jours. De toutes les comédies que Molière a imitées des anciens, aucune sans contredit n’a plus mal r
s. La seule de ces pièces qui soit restée au théâtre, est Le Menteur, imité de Lope de Vega, et qui, à mon avis, ne prouve au
ns. Elles sont propres à faire briller un acteur qui a du talent pour imiter les habitudes individuelles, et qui reparait plus
as assez les anciens opéras italiens pour prononcer si Quinault les a imités , mais je croirais plutôt que c’est chez les Espag
15 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIV » pp. 251-258
t tout l’intervalle qui sépare l’aversion et le dégoût, du penchant à imiter et à ressembler. Que pouvaient sur elles ces tabl
a haute bourgeoisie qui veut toujours ressembler à la cour, finit par imiter à la longue sa réserve dans l’usage de la parole,
16 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. De l’Illusion Théâtrale. » pp. 426-433
tois, quand on n’en saura rien. L’Amour conseille aux spectateurs d’ imiter cet exemple, & leur adresse ces paroles : Fa
haut. Si je vous déplais, au contraire, Retirez-vous sans dire mot. N’ imitez pas mon caractere. Cette maniere honnête de mett
17 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. M. BARTHE. » pp. 413-419
i. Que l’Auteur ingénieux des Fausses Infidélités ait eu le dessein d’ imiter les Commeres de Windsor, ou que l’idée ne lui en
a Figliuola, opéra comique de Goldoni, lequel opéra comique Goldoni a imité lui-même d’une de ses Comédies, laquelle Comédie
18 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. La Chaussée, imitateur de Regnard, d’un Auteur Espagnol, d’un Auteur Italien, d’un Romancier François, &c. » pp. 262-276
édies de la Chaussée, toutes les deux très mauvaises, toutes les deux imitées , au meilleur de ses drames dû pareillement à une
ns. Tous doivent la portion de gloire dont ils jouissent à des choses imitées  : elle eût été plus grande s’ils eussent imité co
uissent à des choses imitées : elle eût été plus grande s’ils eussent imité comme lui. Aucun ne l’a fait avec tant d’adresse 
19 (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723
celle de Ménandre à une honnête femme. Mais comme il est plus aisé d’ imiter le grossier & le bas, que le délicat & le
mpée de fiel. Térence qui suivit Plaute, comme Ménandre Aristophane, imita Ménandre sans l’égaler. César l’appelloit un demi
les vices des Grecs avoient passé chez les Romains, Térence, pour les imiter , ne fit que copier Ménandre. Le même rapport de c
le nature qu’il faut saisir, & c’est le dernier effort de l’art d’ imiter la simple nature. Quant à l’origine du comique at
beries de Scapin, le Bourgeois gentilhomme, & qu’il tâche de les imiter . La farce est l’insipide exagération, ou l’imitat
qui décelent le grand maître. Le comique bas, ainsi nommé parce qu’il imite les mœurs du bas peuple, peut avoir, comme les ta
POÈTE Poete comique Poete comique, (Art dramat.) la tragédie imite le beau, le grand ; la comédie imite le ridicule.
mique, (Art dramat.) la tragédie imite le beau, le grand ; la comédie imite le ridicule. De-là vient la distinction de poëtes
20 (1794) Mes idées sur nos auteurs comiques. Molière [posthume] pp. 135-160
ÉTOURDI. Modèle de ruses, de contre-ruses, d’intrigue, de comique. Imitez Mascarille, si vous voulez faire un de ces valets
aire. LE BAL. La plus mauvaise des comédies de Regnard : rien à imiter , que le rôle de Mathieu Crochet pour un rôle de b
COLE DES PÈRES. Pièce morale et point comique. La scène où Pasquin imite ses maîtres en reniant son père est plaisante.
21 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24
e seront consacrés à l’art de l’imitation. On y verra comment on peut imiter sans être plagiaire. Le troisieme volume contiend
nous comparerons dans le quatrieme volume Moliere imitateur à Moliere imité , & nous y décomposerons les imitations de ses
des beautés dans tous les genres, je pouvois indiquer le moyen de les imiter toutes ! Hélas ! il en est qui seront éternelleme
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dans une langue germanique qu’en français. Il n’avait, du reste, qu’à imiter en cela les poètes dramatiques hollandais du xvii
des Œuvres de Molière n’ait parlé de ces emprunts. I L’Étourdi, imité par Guillaume Cavendish, duc de Newcastle, arrang
emmes, et a emprunté quelques scènes de L’École des maris. Il a aussi imité la troisième scène du second acte de L’Étourdi. L
cène du second acte de L’Étourdi. Le Dépit amoureux a été, en partie, imité par Edward Ravenscroft, un des plagiaires les plu
ne soirée d’amour, ou le Prétendu Astrologue), représentée en 1671, a imité la deuxième scène du premier acte, la troisième s
de Guillaume III, qui a été violemment attaqué par Dryden et Pope, a imité dans sa comédie Bury Fair (La Foire de Bury), rep
? Pour ceux-là, il ne les nomme pas en scène ; il fait mieux : il les imite  ; et n’est-ce pas un des petits détails les plus
écrite, n’est que Sganarelle allongé. Dom Garcie de Navarre n’a été imité , en partie, qu’une fois, dans The Masquerade (La
emprunts de Richard Flecknoe, auteur des Damoiselles à la mode. Il a imité la première, la deuxième, la cinquième et la sixi
man Dancing-Master (Le Gentilhomme maître à danser), joué en 1673, et imité du poète espagnol Calderon, la seconde et la cinq
ent, Wycherley s’est inspiré surtout de L’École des femmes, mais il a imité de L’École des maris la lettre d’Isabelle à Valèr
re amoureux, et où plusieurs des scènes de la comédie de Molière sont imitées . M. Langbaine, dans son Account of the Dramatic P
ositif en tout) est un abrégé de tous les fâcheux. Shadwell a surtout imité la première et la cinquième scène du premier acte
t-maître circonspect), qui ne fut imprimée que l’année suivante. Il y imite Arnolphe et Agnès, Horace, Alain et Georgette, ma
tions. Un autre dramaturge anglais, Edouard Ravenscroft, déjà cité, a imité Arnolphe et Agnès dans sa comédie fort licencieus
Mais Arthur Murphy, comme nous l’avons déjà dit plus haut, a surtout imité L’École des femmes dans sa comédie The School for
itation de L’École des femmes, à laquelle elle a ajouté un caractère, imité du Sir Positif des Sullen Lovers de Shadwell. La
euples nous envient, que nos voisins ont tenté ou sont sur le point d’ imiter , et que célébrer l’anniversaire de sa fondation,
23 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. » pp. 106-124
nformément à leur différent caractere. Il est clair que tout cela est imité de la piece latine ; mais Térence manque totaleme
s le Lecteur à portée de juger Moliere & les cinq Auteurs qu’il a imités  ; c’est à lui de prononcer en dernier ressort, qu
pourroit jamais en venir à bout. Je ne citerai pas tous les détails imités par Moliere ; ce seroit entrer dans des soins tro
24 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356
& vous, savante Dacier, soutenez que Moliere a mal fait de ne pas imiter son original dans une faute si grossiere ; nous n
ere est supérieur à celui de son prédécesseur. On croit que Moliere a imité le prologue d’Amphitrion de Lucien. Je me content
Moliere a copié servilement Lucien. « Ceux qui ont dit que Moliere a imité son prologue de Lucien, ne savent pas la différen
mieux qu’eux & l’ordonnance générale & les détails. Il les a imités en grand homme, & ne les a point copiés. Son
25 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309
 ; ou plutôt la thèse se retourne pour ainsi dire : les Italiens nous imitèrent à leur tour. La comédie de l’art reprit alors à n
s pièces représentée devant le roi, Dominique, qui dansait fort bien, imita d’une façon extrêmement comique la danse de Beauc
26 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
ecroisement amusait tant le public espagnol. Voilà ce que nos auteurs imitaient des Espagnols ; ils leur empruntaient tout ce qui
aux personnages, qui vise au trait, et que gâtait un reste de pointes imitées de l’italien, il fallait substituer la conversati
e la surprise. Il y a une énigme à deviner. Les Italiens, que Molière imitait , excellent à embrouiller l’intrigue, soit qu’ayan
s la peine n’est pas tragique, ni la récompense romanesque ; tout est imité de la vie, où le bonheur qu’on tire du bien pense
s savent mieux nos propres affaires que nous. C’est ainsi que Molière imite . Les envieux se scandalisaient de ses emprunts. O
que ce qu’il emprunte. Il n’y a pas d’imitation là où, faute du trait imité , une belle scène serait incomplète, un personnage
27 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105
dans l’art de l’imitation, en voyant ce que notre Poëte a bien ou mal imité  ; & lorsqu’il sera au-dessous de l’original,
paroît au-dessus de la françoise. Moliere, me dira-t-on peut-être, a imité le premier original qui est espagnol. J’en doute,
piece espagnole. Quoi qu’il en soit, Moliere n’en a pas moins tort : imiter n’est pas copier ; c’est accommoder un ouvrage ét
œurs, aux usages, au goût de son pays : par conséquent Moliere devoit imiter l’Auteur Espagnol de façon à rendre sa piece auss
28 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250
n de Mademoiselle, régala le public d’un nouveau Festin de pierre. Il imita si bien de Villiers, qu’il l’a presque copié mot
une pareille conduite. Ils n’avoient, pour corriger cette faute, qu’à imiter un canevas italien très ancien. Voici la scene à-
lien n’a-t-il trouvé dans le Poëte françois que ce trait digne d’être imité  ? Les deux petites paysannes séduites par notre s
il mérite qu’on lui laisse le soin de se juger sur la façon dont il a imité Moliere. Il Signor Abbate Chiari, M. l’Abbé Chia
29 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. Des Pieces d’intrigue en général. » pp. 123-124
quelquefois à la sublimité de leur art. L’exemple est bon à suivre ; imitez -les, & commencez par donner l’essor à votre i
30 (1802) Études sur Molière pp. -355
oulais en venir. » Et voici ce que je me propose : d’abord, de ne pas imiter ceux de nos savants qui, faute d’humaniser leur s
nos Gros-René, à nos Mascarille, si cet ouvrage est jamais repris, d’ imiter dans ces deux rôles Armand et Préville ; le premi
, et intitulé Le Cercle des femmes. Mais Chappuzeau, loin d’avoir été imité par notre auteur, devint son plagiaire, en profit
t qu’on voyait des femmes, surtout dans la province, qui, voulant les imiter , les copiaient mal et devenaient ridicules : que
traire de la pièce italienne le seul acte qu’il ait jugé digne d’être imité . Précis de l’acte italien. Magnifico veut
leur conseilla un jour, comme un moyen sûr pour ramener la fortune, d’ imiter Scaramouche, de priver Paris de leur présence, d’
s. Dans la scène xiv, Sganarelle refuse d’épouser, « parce qu’il veut imiter son père et tous ceux de sa race qui ne se sont j
e se sont jamais voulu marier ». Malleville avait dit : Résous-toi d’ imiter ton père, Tu ne te marieras jamais. Sentiment
l’allure d’un spadassin ; Alcidas, en parlant d’un ton doucereux , n’ imitera pas les bateleurs de la foire, et ne secouera pas
t son sujet dans le théâtre de leur nation. La Princesse d’Élide est imité d’El Desden con el Desden, Dédain pour Dédain, co
ris, le 22. Nous trouverons dans l’ouvrage, des choses qui paraissent imitées d’une pièce italienne intitulée, Il Medico volant
, Et qu’un homme est pendable après les avoir faits. Ce trait paraît imité de Malherbe, qui, consulté par un jeune homme, lu
d à nos lecteurs d’où Molière a tiré le fond de son sujet ; il paraît imité d’un fabliau intitulé Le Médecin de Brai ; mais j
dez-vous, voulut embarrasser Molière, en lui soutenant qu’il l’avait imité d’une chanson latine ; il eût, je pense, été faci
ange du roi, représentant Neptune dans ce même ballet, et sut si bien imiter la manière de Benserade que les courtisans s’y tr
eaugnac sont certainement dans ce cas ; ce que j’ai cité des ouvrages imités le prouve. Sentiment sur la pièce. Le genr
d’un homme. Il saisit aussi cette occasion, pour l’exhorter à ne pas imiter Chapelle, même en ce qui le faisait désirer dans
t un imitateur ; celles qui pensent critiquer un ouvrage en le disant imité , en totalité ou en partie, de telle pièce, de tel
e imaginées dans l’instant même. Dans Le Médecin volant de Boursault, imité du Medico volante, canevas italien, Crispin se dé
rions vu successivement les valets boiter comme Béjart, les chanteurs imiter l’accent gascon de Géliote, les Arlequins se donn
le Gaussin, ne font que crier ! Et je m’imaginais être obligée de les imiter . Le professeur. Allez joindre Cléante, ma belle
loie ! Parlez, mon fils Thomas. Thomas. L’acteur que je me propose d’ imiter s’entend avec la soubrette qui lui apporte une ch
31 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. » pp. 57-70
de la comédie italienne ; mais je pense aussi que dans ce qu’il en a imité , il est quelquefois moins chaud, moins rapide, mo
. . . . . . . . . . . . . . . On conviendra que le brave Sganarelle imite trop bien jusqu’au jargon du vaillant Jodelet. To
32 (1811) Discours de réception à l’Académie française (7 novembre 1811)
e-t-elle pas un champ aussi vaste à l’observateur. Les Romains, ayant imité les Grecs, n’ont point eu de théâtre national ; e
e ; elle se discrédite. La bourgeoisie veut copier la cour, elle n’en imite que les ridicules et les vices, sans en emprunter
33 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
te Histoire, les vains efforts que firent les poètes dramatiques pour imiter les ouvrages immortels de M. Corneille. Dans le g
uses auraient tort de se piquer, lorsqu’on joue les ridicules qui les imitent mal. « [*]Ce fut dans ces conjonctures que paru
es de M. l’abbé de Pure, jouées par les Italiens, mais encore qu’il a imité , par une singerie dont il est seul capable, Le Mé
édecin volant, et plusieurs autres pièces des mêmes Italiens, qu’il n’ imite pas seulement en ce qu’ils ont joué sur leur théâ
34 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
e quelques-uns de ceux qui lui ont succédé dans le genre comique, ont imité d’assez près dans un petit nombre de pièces, mais
ls regretteront toujours, Se trouveroit inimitable A ceux qu’il avoit imitez , S’ils se voyoient ressuscitez 52 . Les pièces
de la brouillerie et du raccommodement d’Eraste et de Lucile. Moliere imita le sujet de cette comedie de deux pièces italienn
n’y a pas lieu de soupçonner notre auteur d’avoir ni traduit, ni même imité Terence. Les deux frères ici ne sont point mariés
ient, il devenoit original. C’est ainsi que Plaute et Térence avoient imité les Grecs. Mais les deux poètes latins, plus unif
51. Molière a pris les Anciens pour modèle, inimitable à ceux qu’il a imités , s’ils vivoient encore (Jugement sur quelques aut
35 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
’assurent qu’il choisit bien son sujet, soit qu’il traduise, ou qu’il imite , ou qu’il invente, l’assureront également du succ
; l’ami du Misanthrope est si raisonnable que tout le monde devrait l’ imiter . Il n’est ni trop ni trop peu critique ; et ne po
ient, il devenait original. C’est ainsi que Plaute et Térence avaient imité les Grecs. Mais les deux poètes latins, plus unif
te, hors les scènes de Sosie et de Cléantis. Ceux qui ont dit qu’il a imité son prologue de Lucien ne savent pas la différenc
our se tirer d’embarras, de sorte que l’on est peut-être plus tenté d’ imiter la conduite de la femme, toujours heureuse, quoiq
pièce est de Molière, caractères, intrigue, plaisanteries ; il n’en a imité que quelques lignes, comme cet endroit où l’Avare
porta del Gelli, qui a suivi le poète latin ; que le premier acte est imité d’une comédie italienne à l’impromptu, intitulée
conde et la troisième scènes du cinquième acte paraissent entièrement imitées de L’Amante tradito, quoique l’idée de celle-ci s
fait Arlequin, qu’il est très probable que Molière a eu dessein de l’ imiter dans son Avare a. « On peut voir par ces exe
avec quel art le poète français a adapté à son sujet tout ce qu’il a imité  ; car les copies deviennent entre ses mains des o
u singuliers, et je ne voudrais pas conseiller à tout le monde de les imiter . » a. Outre les ouvrages rassemblés dans ses Œu
36 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380
oint rendre. V. Lorsqu’il lui prend envie d’amasser quelque chose, il imite encore les Ministres d’Etat. On dit que tout leur
tre public ou à un Théâtre particulier, pour conseiller aux Auteurs d’ imiter M. Collé dans son respect pour la Nation assemblé
le monde sait que le Roi & le Fermier de la comédie italienne est imité de la Piece angloise. 45. Dufresny emploie la mê
37 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264
e connaître L’Interesse, non seulement parce que c’est une des œuvres imitées de plus près par Molière, mais aussi parce qu’ell
scène iv. Zucca seul. Zucca fait un long monologue que Molière a imité au commencement du cinquième acte du Dépit amoure
l cas jusqu’à quel point il a été imitateur ou bien il a été lui-même imité  ? Admettons qu’il existait, avant Molière, quelqu
38 (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914
est justement trompé, pourquoi Agnès, chargée d’un rôle d’ingénue, n’ imiterait -elle pas son exemple, et ne dirait-elle pas au pu
endait fidèlement. Pourquoi Mme Plessy ne s’est-elle pas résignée à l’ imiter , au lieu de chercher la nouveauté en sacrifiant l
t de Régnier, il n’y a donc pas à s’étonner qu’il ait plus d’une fois imité son illustre devancier. Nulle part il n’a profité
39 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Des aparté. » pp. 446-462
à-fait le spectateur. Ou il n’est pas présent, ou il est du secret. N’ imitons pas les mauvais acteurs qui ne le perdent pas plu
Chevalier à la mode, qui sont bien dignes d’être cités, & d’être imités . ACTE II. Scene VIII. Le Chevalier a intérêt de m
40 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
d’encenser quelquefois l’idole qu’il voulait renverser. En un mot, il imitait la sagesse de certains Législateurs, qui, pour ac
 I, p. 72 Avant Molière, un Poète Italien, Ludovico Dolce 7, avait imité l’Amphitrion de Plaute* dans une Comédie intitulé
re lui dans laquelle on lui reprochait, comme un grand crime, d’avoir imité Horace58 et Juvenal59. Cotin* ne s’en tint pas à
personne on prétend s’ajuster C’est par les beaux côtés qu’il la faut imiter Despréaux trouva du jargon dans ces deux vers, e
t apporté en France par les Comédies Italiens, qui l’avaient eux-même imité des Espagnols. Tirso de Molina64, Auteur Espagnol
Tome I, p. 360-361 Molière a inséré, dans cette Pièce, deux Scènes imitées du Pédant Joué 69, Comédie de Cyrano de Bergerac*
ons, il disait à tous les Comédiens présents et à venir de ne pas les imiter . Préville140 disait dans les Foyers devant cent p
d’encenser quelquefois l’idole qu’il voulait renverser. En un mot, il imitait la sagesse de certains Législateurs, qui, pour ac
(El Desdén con el desdén, 1652, [canegvas italien en 5 actes]), a été imité , adapté ou traduit par Molière (La Princesse d’Él
41 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
ur ce grand homme, fait regretter qu’il n’ait pas été plus digne de l’ imiter . Le Cocu imaginaire n’est pas et ne doit pas êtr
cessant de copier avec talent, il invente avec génie, où renonçant à imiter les tableaux fantastiques d’une nature de convent
ue n’ont pas senti ceux qui ont cru voir dans Les Fâcheux un modèle à imiter . Comme, avec tout le loisir qui avait manqué à Mo
42 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
rainte à se reprocher sa conduite, encourage les jeunes personnes à l’ imiter  ? Non sans doute. La derniere punition n’est pas
il disoit à tous les comédiens, présents & à venir, de ne pas les imiter . C’est à ses railleries, dis-je, jointes aux inst
ur se tirer d’embarras ; de sorte que l’on est peut-être plus tenté d’ imiter la conduite de la femme, toujours heureuse quoiqu
es dans les détails immenses de la philosophie pratique, tâchons de l’ imiter en cela autant qu’il nous sera possible ; &,
43 (1716) Projet d’un traité sur la comédie pp. 110-119
t avec tant de beauté les mœurs de son pays, tombe trop bas, quand il imite le badinage de la Comédie italienne : Dans ce sa
44 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
avons déjà traités. On peut aisément reconnaître les endroits du Cid imités de Guillén de Castro par la différence du caractè
les raisons qui l’ont empêché de joindre, au bas des pages, les vers imités de Lope de Vega, comme il avait fait ceux de Guil
ce même poème avec les autres plus anciens. Et enfin s’il est tiré ou imité de quelque autre, dont l’original est espagnol ou
, et des couleurs les plus vraies. Il a fait un Misanthrope * qu’il a imité de Molière. Tous les traits de Wycherley sont plu
a, et ne fut jouée que peu de foisb : « [*]le choix du sujet, tiré ou imité des Espagnols, dans lequel les incidents appartie
sse d’Élide est l’exemple que je me propose de donner d’un dénouement imité et corrigé par Molière ; mais voyons auparavant d
e raison que tant de poètes comiques, depuis Molière, ont cherché à l’ imiter dans ces déguisements et dans ces sortes de contr
45 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. Des Caracteres généraux. » pp. 263-267
t : on ne traduira pas leur ouvrage, mais on leur fera l’honneur de l’ imiter  ; c’est beaucoup.
46 (1696) Molière (Les Hommes illustres) « JEAN-BAPTISTE POQUELIN. DE MOLIERE. » pp. 79-80
le Comique, quoique très médiocre pour le sérieux, qu’il n’a peu être imité que très imparfaitement par ceux qui ont joué son
47 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre X » pp. 83-88
commença la gloire du grand Corneille. Scudéry lui reprochait d’avoir imité dans Le Cid un ouvrage du théâtre espagnol ; il n
48 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. » pp. 125-143
exposition de ses Fâcheux. Comme Regnier a, long-temps avant Moliere, imité cette même Satyre, voyons auquel des deux imitate
hommes d’honneur & de probité. On ne peut nier que Moliere n’ait imité en homme d’esprit les deux Satyriques, puisqu’en
49 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292
et apercevant l’autre il fait des gestes de frayeur. Arlequin butor l’ imite en tout : “C’est sans doute mon ombre que je vois
lequin se désespère, fait des sauts, des extravagances ; les autres l’ imitent en tout, à l’exception du butor qui se remue lour
50 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184
eury. Contentons-nous de les extraire pour donner une idée des choses imitées . L’ECOLE DES FILLES, de Montfleury. Léonor est av
pas la seconde place sur le Parnasse comique. Passons aux deux scenes imitées de Moliere. Scene VII. L’Epine, valet de Clitan
llement à diverses personnes ; mais elles n’étoient pas dignes d’être imitées , ou l’imitateur y a mal réussi, puisque les ouvra
s une de ses farces du moment, intitulée la Foire S. Laurent : il fit imiter jusqu’à l’habillement, la coeffure, le son de voi
51 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
shonnêtes dans lesquelles les comédiens, sans vergogne et sans honte, imitaient certaines poses indécentes. Ainsi, rien que par l
de milieu, il faut haïr ce qui se passe dans la comédie ou il faut l’ imiter  ! »Necesse est oderis aut imiteris. Alors, comme
comédienne de seize à dix-sept ans, qui joue une comédie en vers, qui imite à s’y méprendre mademoiselle Mars ; une belle per
52 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. Des Pieces à caractere. » pp. 253-258
ticuliers, se jetterent dans l’intrigue, & composerent les pieces imitées depuis par les Romains, & qui ne leur sont pa
53 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. M. DORAT. » pp. 463-467
chante. Il n’est point de serpent ni de monstre odieux Qui par l’art imité ne puisse plaire aux yeux. Boileau. 51. Mons
54 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre premier. Préliminaires » pp. 1-8
de Molière et au-delà, Français et Italiens se firent concurrence, s’ imitèrent , s’empruntèrent réciproquement ce qu’ils avaient
55 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Prologues. » pp. 118-138
pprochera peut-être de m’être étendu sur un genre de prologue qu’on n’ imitera jamais sur notre scene. Ce reproche n’est pas si
amp; du dénouement. Les Italiens sont ceux qui, en cela, ont le mieux imité Plaute. Je prends la premiere piece italienne qui
56 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122
sée, ce poëte prédicateur, ce modele que vous ne parviendrez jamais à imiter , tout défectueux, tout froid qu’il est en plusieu
d, dans le Retour imprévu, & Destouches, dans le Dissipateur, ont imité cette scene ; mais ils sont au-dessous de l’origi
57 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499
que les peuples instruits veulent voir chez eux, ou qu’ils tâchent d’ imiter , est aujourd’hui sacrifié au mauvais goût dans le
ui veulent le doubler ce qu’on a fait à son début : ses successeurs l’ imitent  ; leurs doubles essuient les mêmes traitements, &
58 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. » pp. 436-488
ens qu’il a mis à contribution, & Tabarin qu’il a malheureusement imité dans la scene du sac. C’est ce qui a fait dire vr
equin, armé de sa batte, se promene à grands pas, contrefait sa voix, imite le ton des sentinelles, demande qui va là, appell
ant lieu de contrefaire plusieurs voix, elle lui fournit l’occasion d’ imiter l’accent de plusieurs nations ; mais elle est moi
rêter long-temps. Passons à Térence. Nous avons dit que Moliere avoit imité des détails & plusieurs scenes du Phormion ;
59 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261
nal, & bien moins élégant ; ni comme imitateur, puisque l’ouvrage imité perd en passant sur notre scene quelques beaux tr
pour me plaindre de l’injustice qu’on m’a voulu faire. Je tâcherai d’ imiter encore Térence, & je ne répondrai à mes envie
spect de tout le monde. Je dirai donc la même chose aujourd’hui ». N’ imitons en cela ni Térence ni Baron. Un Auteur consacre s
60 (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33
ations avec ses semblables. La poésie au contraire est le don de tout imiter , de tout sentir et de tout peindre. Elle donne de
de dangereux modèles, Le Valet qui naquit probe, sincère et bon, Veut imiter son maître et devient un fripon ; Le Médecin, gon
ouvernent la France : « Osez combattre aussi le vice et l’ignorance ; Imitez du grand Roi l’exemple glorieux, Enflammez pour l
61 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. Pieces intriguées par un événement ignoré de la plupart des Acteurs. » pp. 192-198
j’offre cette même piece comme un modele qu’il faut bien se garder d’ imiter . L’ÉPOUX PAR SUPERCHERIE, Comédie en deux actes,
62 (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322
, qui ont traité le sujet avant Molière, de Villiers et Dorimond, ont imité la pièce italienne, ou se sont imités l’un l’autr
re, de Villiers et Dorimond, ont imité la pièce italienne, ou se sont imités l’un l’autre. Les deux pièces sont d’un style éga
63 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41
e vicieux que Molière ait mis sur le théâtre est don Juan 35. Quoique imité de l’espagnol, le Festin de Pierre est une œuvre
ue l’âme déteste65 ; » ce valet, nous le voyons se gâter, s’endurcir, imiter l’escroquerie du maître66, engager le Pauvre à ju
64 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du point où doit commencer l’action d’une fable comique. » pp. 172-177
ort de présumer de ses forces, & j’exhorte les Auteurs à ne pas l’ imiter en cela. Je défie qu’on puisse établir des loix b
65 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VII. Le théâtre français contemporain des Gelosi » pp. 119-127
à singer les travers des gens finit, comme on sait, par le perdre. Il imita trop bien un magistrat à qui une certaine grimace
66 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
pas extrêmement difficiles dans leur gaîté ; Molière n’a pas manqué d’ imiter ces traits au moins rachète-t-il les choses de ce
es de M. l’abbé de Pure, jouées par les Italiens, mais encore qu’il a imité , par une singerie dont il est seul capable, le Mé
Médecin volant et plusieurs autres pièces des mêmes Italiens, qu’il n’ imite pas seulement en ce qu’ils ont joué sur leur théâ
Misanthrope plus que les Précieuses. Nous avons vu le Médecin volant imité par Molière; quant aux Précieuses de l’abbé de Pu
de la bonne comédie, redescendre aux farces des canevas italiens. Il imita une pièce intitulée Arlequin Cornuto per opinione
est ce qu’on peut faire de mieux : il n’a pas tort. Molière a encore imité plusieurs ouvrages pour composer cette comédie. I
refait si bien leur ton et leurs détours, Il devrait, par ma foi, les imiter toujours; Ce serait, pour Molière, une assez bonn
uve que Molière destinait cette pièce aux gens de goût, c’est qu’il a imité beaucoup de passages du Phormion de Térence. Il n
67 (1843) Épître à Molière, qui a obtenu, au jugement de l’Académie française, une médaille d’or, dans le concours de la poésie de 1843 pp. 4-15
ue notre fouet corrige, Demande un précepteur qui gaîment le fustige. Imitez -moi ; j’ai su divertir tour à tour L’une aux dépe
68 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIX » pp. 207-214
nt même, c’est sympathiser avec le sentiment général ; c’est au moins imiter quelque noble exemple. Enfin, c’est se laisser al
69 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203
s ; mais, fort heureusement pour lui & pour ses lecteurs, il ne l’ imite pas long-temps. LE MENTEUR. ACTE II. Scene V. Gé
, qui n’ayant pas un génie capable d’imaginer des fables nouvelles, d’ imiter heureusement celles des Anciens, ou de profiter d
70 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. » pp. 357-396
, de Dalainval ; une scene de Mithridate de Racine, & deux traits imités par les Anglois. On ignore quel jour vit paroîtr
imitée est meilleure que la scene originale. Voilà comme nous devons imiter , si nous le pouvons, ou ne point nous en mêler.
opos. Je veux croire que tout autre que Moliere les auroit aussi bien imités  ; mais tout autre les auroit-il placés dans un in
71 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
es viennent d’Espagne ; ou bien, quand elles ne sont pas traduites ou imitées d’un modèle espagnol, l’auteur transporte la scèn
son frère, a fait le Cid et Polyeucte. Don Bertrand de Cigarral est imité de Francisco de Rojas. En voici le sujet  : un vi
entre les deux auteurs. Mais la décision est inutile  : tous deux ont imité un original italien. Il convient d’ajouter que la
essentiellement abréviatif, qu’il est plein de tournures elliptiques, imitées de la liberté de la conversation. Nous ne reproch
assique, de 1636 à 1690, a été d’être un style « parlé ». Il essaye d’ imiter ou de reproduire le jaillissement même de la paro
72 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. » pp. 411-419
de son Limousin, puisque tout ce qui arrive au héros de la piece est imité de deux autres comédies, & d’un roman de Scar
73 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80
CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. Regnard a imité de Moliere un prologue, des détails, des scenes,
l’imitateur, c’étoit me tromper bien lourdement. Voyons s’il a mieux imité les détails. Imitateur de Moliere dans les dé
74 (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352
la foule quelques pièces bouffonnes à la manière des Italiens, qu’il imitait encore dans L’Étourdi et dans Le Dépit amoureux.
s rencontrent ; là où d’autres les ont précédés, ils créent ce qu’ils imitent  ; ils emportent par droit de conquête ce qu’ils d
75 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192
isant langage de la corruption innocente, qui fut avec tant de succès imité mais non égalé par les petits poètes du dix-huiti
s de vos cœurs amoureux643 ! Et quand on entend bergers et bergères, imités dans leurs danses luxurieuses par « trois petites
76 (1692) Œuvres diverses [extraits] pp. 14-260
l ils pensent m’ériger, Plus croissant en vertu je songe à me venger. Imite mon exemple ; et lorsqu’une Cabale, Un tas de vai
77 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVII. Conclusion » pp. 339-351
teur, qu’à la condition d’être de beaucoup au-dessus de ceux que l’on imite , et de les vivifier et grandir eux-mêmes, pour ai
78 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
euses auraient tort de se piquer lorsqu’on joue les ridicules qui les imitent mal ». Au vrai, et on le voit par les textes empr
rovince, qui n’est point un sot, mais arriéré, et qui en est encore à imiter Voiture dans un sonnet admirable comme contrefaço
nous le pouvons-nous conformer à la nature. Par là, par l’intention d’ imiter fidèlement la nature, s’expliquent, dans le théât
en ces difficultés, Il y faut, comme en tout, fuir les extrémités, N’ imiter pas ces gens un peu trop débonnaires Qui tirent v
brillante et fantasque, avec quelques traits de caractère. Molière l’ imite une fois, mais d’ordinaire il n’aime qu’à jeter s
ent la terre à tous moments… Instruit par son garçon, qui dans tout l’ imitait , Et de son indigence, et de ce qu’il était, Je lu
est le type éternel du snob et c’est-à-dire de l’homme qui admire et imite les usages d’une classe dont il n’est pas et qu’i
ppartiennent à cette profession et c’est de les montrer dans ceux qui imitent les professionnels. Dans ce dernier cas la comédi
qu’on dise de lui-même : « O nature et toi Molière, lequel de vous a imité l’autre ? » Il est réaliste. C’était chose nouvel
it naturellement si l’on est né pour y arriver, soit par l’habitude d’ imiter limitation. La première imitation a déjà éliminé
trois amis : « Ils adoraient les anciens ». Molière dans la comédie a imité les anciens ce que l’on ne faisait pas depuis le
mieux dire, on n’avait jamais fait, car les comédies du xvie siècle imitées des anciens ne sont pas des imitations mais des t
ées des anciens ne sont pas des imitations mais des traductions. Il a imité les anciens dans son Amphitryon, dans son Avare.
en thèse générale, je suis pour qu’on étudie tout et pour que l’on n’ imite rien, ensuite parce que particulièrement dans la
comédie, ne pas sortir des défauts des hommes de son siècle. Quand on imite , dans la comédie, on tombe tout de suite dans la
peu, de loin je le reconnais, la comédie, de collège, c’est qu’il est imité de Plaute. Imitant Plaute pour faire une comédie
se. Tout ce qui s’adresse à l’imagination peut être sans grand danger imité , des anciens ou des étrangers, quoique encore il
s. Aux premières années de ce théâtre libre qui, à beaucoup d’égards, imitait Molière, quoique un peu gauchement, deux auteurs
79 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
venons de dire est vrai, qu’il soit après Moliere celui qui a le plus imité ses prédécesseurs ; aussi est-ce la vérité même.
ces intitulées, le Bal, le Carnaval de Venise, les Vendanges, ne sont imitées de nulle part, & qu’elles sont ignorées ; tan
ers il n’en a fait qu’un en prose. Nous ne dirons point que Regnard a imité la Mostellaire de Plaute dans son Retour ; nous d
80 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. » pp. 279-289
aintiennent toujours pleine. Le dénouement du Médecin malgré lui est imité d’une piece de M. de Visé, intitulée Zélinde, com
81 (1769) Idées sur Molière pp. 57-67
aiment plaisante qu’il ait jamais eue ; que dans le Misanthrope tu as imité une douzaine de vers de Lucrèce; que les canevas
82 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
touchent à la tragédie, elles saisissent et personne en cela n’ose l’ imiter … Tous les ans, je lis quelques pièces de Molière,
titres et qui ne figurent point dans ses œuvres complètes. L’Étourdi, imité de l’Inadvertito, ouvre la marche des comédies qu
l’Arétin, Lo Ipocrito, et il est certain que Le Festin de Pierre est imité du Convitato di Pietra que les Comédiens de l’Art
cénario italien. Mais, encore un coup, que Molière dépasse ceux qu’il imite  ! Comme Tartuffe est au-dessus de L’Hypocrite d’A
ère était excellent pour contrefaire et, comme on dirait aujourd’hui, imiter les acteurs. Il y a, au théâtre, des comiques don
si complet de M. Soleirol lui-même. Molière ne se contentait point d’ imiter les acteurs, ses rivaux ; il avait une certaine h
t,                Que savoir trait pour trait                         Imiter la nature,                Molière doit passer pou
est ce qu’un éminent critique, M. Philarète Chasles, a su faire. Mais imiter , mais vêtir à l’allemande, à l’espagnole ou à l’i
ouait le rôle d’Arnolphe, a reproduit cette apostrophe véhémente pour imiter ou même parodier le comédien du théâtre du Marais
83 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
e capable d’imaginer avec l’art de Molière des fables nouvelles, et d’ imiter aussi heureusement celles des anciens, refusèrent
tre lui, dans laquelle on lui reprochait comme un grand crime d’avoir imité Horace et Juvénal, etc. Cotin ne s’en tint pas à
es, dont l’invention ne peut être assez louée, et qui ne peuvent être imitées . Bien des gens font des applications de cette com
84 (1739) Vie de Molière
les seuls modèles ; et presque tous ceux qui se piquaient d’esprit n’ imitaient que ses défauts. Les romans de Mlle Scudéri avaie
e, hors les scènes de Sosie et de Cléanthis. Ceux qui ont dit qu’il a imité son prologue de Lucien, ne savent pas la différen
a pièce est de Molière, caractères, intrigues, plaisanteries ; il n’a imité que quelques lignes, comme cet endroit où l’Avare
85 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Du Comique, du Plaisant, des Causes du rire. » pp. 463-473
rd’hui ; Mais ne vous gâtez pas sur l’exemple d’autrui. Gardez-vous d’ imiter ces coquettes vilaines, Dont par toute la ville o
86 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLII. De l’art d’épuiser un Sujet, un Caractere. » pp. 493-503
elles avoit de plus parfait, & qu’il en composa son chef-d’œuvre. Imitons -le, s’il nous est possible ; mais, avant que de l
87 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. » pp. 426-435
iece danoise, dont nous avons déja parlé, il y a un trait visiblement imité de cet endroit ; le héros refuse sa fille à un fo
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII.*. M. PIRON. » pp. 277-287
contenterons donc désormais de mettre les choses qui nous paroîtront imitées à côté de celles qui leur ressembleront. Nous pou
89 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
lus excellent modèle qu’il eût à se proposer, et jamais personne ne l’ imita si bien qu’il a fait. Ceux qui conçoivent toutes
90 (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -
théatre du palais royal le 4 février 1661. Le choix du sujet, tiré ou imité des espagnols, dans lequel les incidens appartien
ur se tirer d’embarras ; de sorte que l’on est peut-être plus tenté d’ imiter la conduite de la femme, toujours heureuse, quoiq
t, il devenoit original. C’est ainsi que Plaute & Térence avoient imité les grecs. Mais les deux poëtes latins, plus unif
91 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXX. Des Surprises. » pp. 490-502
elles ont le mérite si rare de l’à-propos. Admirons, & tâchons d’ imiter . Il y a encore une infinité de choses à dire sur
92 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. Du Genre gracieux. » pp. 91-102
; le sujet intéressant. L’Auteur peut se flatter d’avoir heureusement imité Virgile 20. Mais une églogue, quelque excellente
93 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXII. Des Caracteres principaux ou simples, des Caracteres accessoires, des Caracteres composés. » pp. 337-349
toujours soupçonneux, & qu’un soupçonneux peut n’être pas jaloux. Imitons Moliere : tous les héros de ses pieces à caracter
94 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXV. Du contraste des Caracteres. » pp. 386-397
que malheureusement attaché au genre dramatique par la nécessité de n’ imiter l’ordre général des choses que dans le cas où il
95 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. M. GOLDONI. » pp. 468-479
le front de ses auditeurs. Que seroit-ce si, plus savant dans l’art d’ imiter son maître, il eût fait rire l’ame ? Le rang déce
96 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXII » pp. 222-236
hefs-d’œuvre de cet art ainsi étudié, ait néanmoins eu la fantaisie d’ imiter une comédie fort immorale de Plaute, je le veux c
97 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
de ces ornements étrangers qui le rendent confus, d’éviter l’École, d’ imiter la Nature, et même de hasarder un terme, une expr
its de sa vie que les Personnes les plus élevées se feraient gloire d’ imiter  ; et ces traits doivent plus toucher dans Molière
98 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
’un comique naturel et gai. Je ne parlerais du Muet, dont le fond est imité de l’Eunuque de Térence : il y a des situations q
ue c’est lui qui est le maître. Les soins inutiles que j’ai pris de l’ imiter m’ont appris qu’il est inimitable, et c’est beauc
99 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Du Choix d’un Sujet. » pp. 25-38
e brillants qu’ils paroissent d’abord, à ces nuages qui, vus de loin, imitent une longue chaîne de hautes montagnes, & ne s
100 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. De la Catastrophe ou du Dénouement. » pp. 503-516
onnées, il en a plusieurs autres que nos Modernes ont tâché en vain d’ imiter . Il suffit, pour le prouver, de comparer le dénou
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