Chapitre VIII
Mœurs
, ton et langage de la société de Rambouillet. — T
l’hôtel de Rambouillet faisait, depuis le commencement du siècle, aux
mœurs
dissolues, se soutint, s’étendit, passa en règle,
de son esprit en avait conçu les lois : mais la chose était hors des
mœurs
générales ; le mot décence n’existait même pas ;
ue où la vertu règne, la bienséance est inutile31 ; que la pureté des
mœurs
n’a rien à cacher ni à déguiser ; que la franchis
; que la franchise du langage est un des attributs de l’honnêteté des
mœurs
. Suivant cette doctrine, la bienséance ne serait
a bienséance ne serait qu’un voile bon à jeter sur le dérèglement des
mœurs
, ou tout au plus un palliatif de l’incontinence g
au plus un palliatif de l’incontinence générale. Sans doute, plus les
mœurs
sont dissolues, et plus il importe que le langage
elles inspirent. Mais il n’est pas vrai que en France l’honnêteté des
mœurs
puisse se passer de la décence du langage. La bie
e du langage. La bienséance du langage est l’expression naturelle des
mœurs
honnêtes. La bienséance du langage est une loi de
tre respectée au plus haut point chez une nation où la corruption des
mœurs
est portée au dernier excès. La pureté du goût es
acquérir par l’affinage de l’intelligence : au lieu que la pureté des
mœurs
est le résultat d’habitudes sages, dans lesquelle
de l’intelligence, C’est pourquoi l’accord du bon goût et des bonnes
mœurs
est plus ordinaire que l’existence du goût sans m
t et des bonnes mœurs est plus ordinaire que l’existence du goût sans
mœurs
, ou des mœurs sans goût. Nous reviendrons sur ce
s mœurs est plus ordinaire que l’existence du goût sans mœurs, ou des
mœurs
sans goût. Nous reviendrons sur ce sujet dans la
ient un seul & même terme pour exprimer ce que nous entendons par
mœurs
& caracteres ; c’est de quoi on peut se conva
vrage même ; il se sert d’un mot qui semble mieux répondre à celui de
mœurs
en françois ». « Ce n’est pas que les anciens aie
sentir la raison qu’ils ont eue de l’établir ». « Selon Aristote, les
mœurs
dans la tragédie, qui est une imitation des meill
. Or, n’est-ce pas là dire que dans la comédie il faut distinguer les
mœurs
ou caracteres, d’avec les mœurs ou passions génér
ans la comédie il faut distinguer les mœurs ou caracteres, d’avec les
mœurs
ou passions générales, & que ces mœurs ou car
ou caracteres, d’avec les mœurs ou passions générales, & que ces
mœurs
ou caracteres y doivent prédominer ? Et lorsqu’il
dire, je crois, que nos modernes ont très bien fait de distinguer les
mœurs
, des caracteres & des passions, pour étudier
sur leur éloge, puisqu’ils ont encore distingué des caracteres ou des
mœurs
, les vices du cœur, les vices de l’esprit, la cou
ainsi nous appellerons tout uniment pieces à caractere, celles ou les
mœurs
, les passions, les coutumes, les vices, les ridic
;c. &c. joueront le principal rôle. Un Auteur peut-il peindre les
mœurs
ou les coutumes d’une nation sans en peindre le c
e XVI Années 1660 et 1661 (commencement de la septième période). —
Mœurs
de la cour. — Mœurs des précieuses. — Mœurs de la
et 1661 (commencement de la septième période). — Mœurs de la cour. —
Mœurs
des précieuses. — Mœurs de la société d’élite. —
e la septième période). — Mœurs de la cour. — Mœurs des précieuses. —
Mœurs
de la société d’élite. — Madame de Montausier, go
îtresse du roi. Dans le commencement de cette période, l’esprit, les
mœurs
, le langage de la cour et des gens du monde de la
du monde de la capitale, sont plus que jamais en opposition avec les
mœurs
, l’esprit et le langage de la coterie dite des Pr
mais elles continuent à mettre en honneur l’honnêteté, la décence des
mœurs
, la pureté et l’élégance du langage, et elles par
qui jettera-t-il les yeux ? Louis, malgré son peu de respect pour les
mœurs
, était ami des bienséances. Les bienséances, dans
fréquentes distractions dans la vie conjugale, mais il repoussera les
mœurs
équivoques, les mœurs de rigidité affectée. Il ne
s dans la vie conjugale, mais il repoussera les mœurs équivoques, les
mœurs
de rigidité affectée. Il ne souffrira, près du be
ïeul, dans la carrière de la galanterie. Toutefois, ce dérangement de
mœurs
ne le détournait pas de ses affaires. Depuis la m
ier. Idée générale de l’ouvrage. Nous avons vu la corruption des
mœurs
générales se répandre de la cour de François Ier
sur la nation entière1, et le spectacle de la société infectée de ces
mœurs
nous a laissé de pénibles impressions. Mais un dé
de la ville, les gens du monde poli et les gens de lettres ; créa des
mœurs
délicates et nobles, au milieu de la plus dégoûta
é, depuis la fin du siècle passé, comme l’origine des affectations de
mœurs
et de langage, et qui fut dans le grand siècle, e
èrent dans tout leur ridicule. Il était naturel que l’effronterie des
mœurs
générales ne distinguât rien dans ce mélange et q
ie si vive en lui, ne s’appliqua-t-il pas assez à discerner, dans les
mœurs
dont le public était disposé à rire, le vrai du f
, étant vainqueur de l’autre, un effet, s’il a purgé la langue et les
mœurs
des affectations hypocrites et ridicules des Peck
de Rambouillet et en avaient fait partie, ont banni du langage et des
mœurs
des grossièretés et des scandales qu’il protégeai
Rambouillet, et qui s’accordent à lui imputer Je mauvais goût et les
mœurs
hypocrites d’une partie du siècle de Louis XIV, f
ières et du langage, fait méconnaître les services qu’il a rendus aux
mœurs
, à la langue même et à la littérature, et lui dér
ab incepto processerit, & sibi constet. Horace, Art poët. Voyez
Moeurs
. Princip. pour la lect. des poët. tom. II. page
COMÉDIE COMÉDIE, s. f. (Belles-Lettres.) c’est l’imitation des
mœurs
mise en action : imitation des mœurs, en quoi ell
-Lettres.) c’est l’imitation des mœurs mise en action : imitation des
mœurs
, en quoi elle differe de la tragédie & du poë
n caractere ou d’un évenement tragique, ne suffit pas à la vérité des
mœurs
de la comédie. Ce n’est point un pere comme il pe
tes modifications qu’on y observa successivement dans la peinture des
mœurs
. D’abord on osa mettre sur le théatre d’Athenes d
lloit à Denis la lecture des comédies de ce poëte, pour connoître les
mœurs
de la république d’Athenes ; mais c’étoit lui ind
. Comment se pouvoit-il que les mêmes spectateurs applaudissent à des
mœurs
si opposées ? Les héros célébrés par Sophocle &am
c’est qu’un comique grossier, rampant, & obscene, sans goût, sans
mœurs
, sans vraissemblance, ait trouvé des enthousiaste
te imitation personnelle, borna la comédie à la peinture générale des
mœurs
. C’est alors que la comédie nouvelle cessa d’être
ation qui n’est captivée ni par les regles de l’art ni par celles des
mœurs
, sur le talent assujetti à toutes ces regles ; l’
satyre politique. Des que l’abondance & le luxe eurent adouci les
mœurs
de Rome, la comédie elle-même changea son âpreté
a renaissance des Lettres. Un peuple qui affectoit autrefois dans ses
mœurs
une gravité superbe, & dans ses sentimens une
Ce qui caractérise encore plus le comique Italien, est ce mêlange de
mœurs
nationales, que la communication & la jalousi
acun se fait un devoir de conformer ses sentimens & ses idées aux
mœurs
de la société, où les préjugés sont des principes
is, dont le théatre Anglois s’est enrichi autant que l’opposition des
mœurs
a pû le permettre. Le comique François se divise,
s mœurs a pû le permettre. Le comique François se divise, suivant les
mœurs
qu’il peint, en comique bas, comique bourgeois, &
attendrissant. De ces trois genres, le premier est le plus utile aux
mœurs
, le plus fort, le plus difficile, & par consé
plus difficile, & par conséquent le plus rare : le plus utile aux
mœurs
, en ce qu’il remonte à la source des vices, &
lus rare, en ce qu’il suppose dans son auteur une étude consommée des
mœurs
de son siecle, un discernement juste & prompt
mp; qui plaint la crédulité de l’autre. Moliere met en opposition les
mœurs
corrompues de la société, & la probité farouc
ainsi du comique attendrissant ; peut-être même est-il plus utile aux
mœurs
que la tragédie, vû qu’il nous intéresse de plus
ïveté ! quelle source de la bonne plaisanterie ! quelle imitation des
mœurs
! & quel fléau du ridicule ! mais quel homme
plus que des nuances imperceptibles : c’est avoir bien peu étudié les
mœurs
du siecle, que de n’y voir aucun nouveau caracter
te, de la sensibilité, de l’intelligence, de la connoissance même des
mœurs
& des caracteres, en un mot un grand nombre d
ulte de la comparaison qu’on fait, même sans s’en appercevoir, de ses
mœurs
avec les mœurs qu’on voit tourner en ridicule, &a
araison qu’on fait, même sans s’en appercevoir, de ses mœurs avec les
mœurs
qu’on voit tourner en ridicule, & suppose ent
lange de l’amour propre & de la raison, que la théorie des bonnes
mœurs
& la pratique des mauvaises, sont presque toù
umilier ; ce qui assûre à jamais le succès du comique qui attaque les
mœurs
générales. Il n’en est pas ainsi du comique local
regles, & les auteurs leur fécondité. Le comique noble peint les
mœurs
des grands, & celles-ci different des mœurs d
mique noble peint les mœurs des grands, & celles-ci different des
mœurs
du peuple & de la bourgeoisie moins par le fo
le autres découvertes utiles. Indépendamment de l’étude refléchie des
mœurs
du grand monde, sans laquelle on ne sauroit faire
qui ne doit pas empêcher un auteur de peindre les bourgeois avec les
mœurs
bourgeoises. Qu’il laisse mettre au rang des farc
au théatre. Georges Dandin, où sont peintes avec tant de sagesse les
mœurs
les plus licentieuses, est un chef-d’œuvre de nat
nt le grand maître. Le comique bas, ainsi nommé parce qu’il imite les
mœurs
du bas peuple, peut avoir, comme les tableaux Fla
être du comique grossier, comme tout ce qui blesse le goût & les
mœurs
. Le comique bas au contraire est susceptible de d
dans tous les tems la maniere de traiter la comédie étoit l’image des
moeurs
de ceux pour lesquels on travailloit, on reconnoi
chaque poëte. Le peuple d’Athènes étoit vain, leger, inconstant, sans
moeurs
, sans respect pour les dieux, méchant & plus
rivoit. Il étoit satyrique par méchanceté, ordurier par corruption de
moeurs
, impie par goût ; par-dessus tout cela pourvu d’u
doit sur-tout admirer l’art étonnant avec lequel il a scu peindre les
moeurs
, & rendre la nature : on sait comme en parle
tre en oeuvre, il a peint la cour & la ville, la nature & les
moeurs
, les vices & les ridicules, avec toutes les g
on, n’est nullement comique ; & d’ailleurs il n’a point peint les
moeurs
des Romains pour lesquels il travailloit. Moliere
l instruit tout le monde, ne fâche personne ; peint non seulement les
moeurs
du siecle, mais celles de tous les états & de
M. de Voltaire, que l’archevêque de Paris, Harlay, si décrié pour ses
moeurs
, refusa les vains honneurs de la sépulture. Il fa
Chapitre XII Sixième période de 1650 à 1660. — La Fronde. —
Mœurs
de la cour durant la Fronde. — Mœurs du parti de
e de 1650 à 1660. — La Fronde. — Mœurs de la cour durant la Fronde. —
Mœurs
du parti de la fronde. — Mœurs de la capitale.
— Mœurs de la cour durant la Fronde. — Mœurs du parti de la fronde. —
Mœurs
de la capitale. La période de 1650 à 1660 va no
iode de 1650 à 1660 va nous montrer une triple opposition : celle des
mœurs
dissolues et débordées de la cour et de la capita
solues et débordées de la cour et de la capitale, d’un côté, avec les
mœurs
retenues de la société spirituelle, décente et po
récieuses ridicules. Pour bien saisir cette opposition d’esprit et de
mœurs
, il est nécessaire de se faire une idée juste des
e Frontenac dont Mademoiselle a tant parlé dans ses Mémoires. Quelles
mœurs
ce devaient être que celles de la Fronde ! quelle
oser sa nièce à la reine, qui rejeta sa proposition avec hauteur. Les
mœurs
de la capitale ne pouvaient pas être plus réguliè
les Conséquences du règne de François Ier . Ici il ne s’agit que des
mœurs
d’exception, de la société dite des précieuses, e
tion de la septième période). — Influence de la société polie sur les
mœurs
générales et sur le langage. — Mots qu’elle élimi
a cour qu’avec les précieuses ridicules de la ville. Quels furent ses
mœurs
, son esprit, son langage dans la période de 1660
dans la période de 1660 à 1670 ? quel empire exercèrent sur elle les
mœurs
de la cour, l’esprit et le langage des hommes de
e lettres alliés de la cour ; ou quel empire exercèrent-elles sur ces
mœurs
, cet esprit et ce langage ? quels furent les avan
s émerveillée de ce qui vient de ce côté. Et tandis que les mauvaises
mœurs
et le langage grossier constataient leur impuissa
lière a diffamés.Mais elle eut sur Molière l’avantage de réformer les
mœurs
et la grossièreté du langage. Elle corrigea non s
ance déjà remarquée favorisa cette influence : à la tête du parti des
mœurs
était madame de Montausier, appelée à la cour de
ligieuse, qui les avait qualifiées d’impudiques. Quand l’honnêteté de
mœurs
se constitua aussi un tribunal et une juridiction
demeuré le plus populaire1. Malgré tant de changements de langage, de
mœurs
et d’idées, il semble destiné à vivre toujours je
’intention morale, elle a certainement une influence sensible sur les
mœurs
. Ensuite, plusieurs auteurs, et Molière lui-même,
ermon sur les planches. L’idée que le théâtre doive être une école de
mœurs
n’a jamais été que le rêve irréalisé de ceux qui
distinction à établir entre le peintre dramatique, qui représente les
mœurs
en tableaux plus ou moins fidèles, quelquefois fa
spectateur, et le moraliste qui recherche et enseigne les règles des
mœurs
pour rendre les hommes meilleurs. On peut dire de
écrits dans un but moral, ont plus que d’autres une influence sur les
mœurs
, et peuvent insinuer lentement dans le monde, d’u
âtre quel est le but de sa comédie : « Son dessein est de peindre les
mœurs
, et tous les personnages qu’il représente sont de
à sa fantaisie pour réjouir les spectateurs24. » Donc, il peint les
mœurs
et habille des fantômes à sa fantaisie pour réjou
l ne cherche point, et qui pourtant s’y trouve. Dans ses peintures de
mœurs
, même artistiques et arrangées à sa fantaisie, ce
s de mœurs, même artistiques et arrangées à sa fantaisie, ce sont les
mœurs
humaines, c’est l’humanité qu’il peint. Nous ne p
répulsion ne s’appliquent qu’à des êtres imaginaires ; mais ni leurs
mœurs
ni leurs caractères ne sont purement imaginaires.
aractère, à l’intrigue d’une passion, à la composition d’une scène de
mœurs
, sans y laisser jamais percer l’expression d’une
ilité morale inséparable de son œuvre. Il se contentait de mettre les
mœurs
en tableaux, de dessiner nettement un caractère,
de ses chefs-d’œuvre. Il voulait simplement plaire par son tableau de
mœurs
, et laisser ensuite chacun libre d’en tirer la co
s ; mais il y ajusta une grande naïveté, avec des images si vives des
mœurs
de son siècle, et des caractères si bien marqués,
ndale, imagina d’infliger un surcroît de ridicule aux femmes dont les
mœurs
chastes et l’esprit délicat étaient la censure mu
sciences. Les femmes les plus considérables par l’honnêteté de leurs
mœurs
, et à qui leur fortune et leur rang laissaient un
nes particulièrement à l’astronomie. C’étaient là les femmes dont les
mœurs
inquiétaient Molière, et offensaient la cour. C’é
mes, qui joignaient à quelque instruction la pureté et la décence des
mœurs
, étaient nécessairement une transformation de ces
ottes créatures qui méritent à peine cette leçon : Former aux bonnes
mœurs
l’esprit de ses enfants, Faire aller son ménage,
u’avait le prince à diminuer la considération des sociétés graves, de
mœurs
honnêtes, d’occupations nobles, à rendre ridicule
te critique, ou toute censure exercée de fait sur les opinions et les
mœurs
de la cour, comme une insolence digne de châtimen
ifférence d’âge qui les empêchait de se voir, c’était l’opposition de
mœurs
et d’opinions politiques qui séparait de tous les
ir que je ne suis pas un malhonnête homme, un homme sans pudeur, sans
mœurs
, sans conscience ? Mais comment aurais-je donné c
it de madame Scarron à la cour même, et l’inclination du roi vers les
mœurs
douces, honnêtes, et polies de la société dont el
s farces grotesques. Mais que la Comédie dût être un jour l’école des
mœurs
, le tableau le plus fidèle de la nature humaine,
approchait des conditions jusqu’alors séparées. Dans cette crise, les
mœurs
et les manières anciennes contrastaient avec les
célèbre trois Disciples singuliers ; Bernier, qui devait observer les
mœurs
étrangères ; Chapelle, fameux pour avoir porté la
nce de médire. Une intrigue, trop souvent faible, mais prise dans des
mœurs
véritables, attaqua, non les torts passagers du c
la Scène comme dans le monde. Quand les Poètes Latins peignirent ces
mœurs
, ils renoncèrent au droit qui fit depuis la gloir
; il a peint l’homme de tous les temps ; et s’il n’a pas négligé les
mœurs
locales, c’est une draperie légère qu’il jette ha
s à la constitution de ses Pièces, pour l’accuser d’avoir négligé les
mœurs
: comme si des personnages de Comédie devaient êt
s rapports des choses ? Il est l’homme de la vérité. S’il a peint des
mœurs
vicieuses, c’est qu’elles existent ; et quand l’e
rès l’autre ? Ce sont donc les résultats qui constituent la bonté des
mœurs
théâtrales ; et la même Pièce pourrait présenter
bonté des mœurs théâtrales ; et la même Pièce pourrait présenter des
mœurs
odieuses, et être d’une excellente moralité. On r
judice des autres héritiers. Voilà sans doute le comble des mauvaises
mœurs
. Mais que Molière eût traité ce sujet, il l’eût d
rop commune chez les successeurs de Molière, qui renforcent ainsi les
mœurs
au lieu de les corriger ; connaître les maladies
ont fait penser qu’elle était anéantie pour jamais. La révolution des
mœurs
a semblé autoriser cette crainte. Le précepte d’ê
ces drames de société que leur extrême licence (car ils peignent nos
mœurs
) bannit à jamais de tous les Théâtres publics. Qu
ient point. On a dit une chose absurde. Eh ! comment peindrait-il des
mœurs
qui n’existent plus ? Il peindrait les nôtres : i
uvelles leçons à un Poète comique ? D’ailleurs est-il certain que nos
mœurs
, dont la peinture nous amuse dans des Romans agré
’auteur comique, c’est l’art de saisir les caractères, d’observer les
mœurs
, et d’en présenter un tableau dramatique et fidèl
ritiques de nos jours, au contraire, la représentent comme fatale aux
mœurs
et à la religion. Mais les philosophes n’étaient
x. Peut-être est-ce une erreur de prétendre que la comédie dirige les
mœurs
; elle les suit, elle en reçoit l’influence, et d
n de Molière. Son théâtre n’est-il pas le tableau le plus parfait des
mœurs
de son temps ? C’est un des privilèges de ce beau
este. Mais, à mesure que les classes de la société se confondent, les
mœurs
publiques se pervertissent. Bientôt la noblesse s
été à la fin du dix-septième siècle. Le dix-huitième commence, et les
mœurs
se dépravent encore ; mais ce n’est point ce déso
clatent des symptômes de décadence : la littérature dégénère avec les
mœurs
; les froides antithèses du bel esprit remplacent
nine paraît sur la scène, et ce n’est plus un jeune seigneur perdu de
mœurs
, c’est un sage qui se mésallie. Moncade sait qu’i
roductions monstrueuses dans lesquelles le bon goût, la langue et les
mœurs
furent également outragés. À Dieu ne plaise que j
n’annonce encore qu’elle doive finir de sitôt. Si chaque siècle a ses
mœurs
, chaque siècle a sa comédie. Les abus, les préjug
mais aussi marquèrent plus sensiblement par leur opposition avec les
mœurs
générales. Ce fut alors que le mot de précieuses
des personnes. Entre les gens du monde, les uns applaudissaient à ces
mœurs
d’exception, le grand nombre en était blessée. Il
ottes et beaux esprits. Dans sa satire, il décrit leurs usages, leurs
mœurs
, leur conversation ; il indique le quartier, les
es ciseaux de son oncle. Le Royaume de Coquetterie est un tableau de
mœurs
débordées, mais quel tableau ! on ne peut rien li
rsement par les gens du monde, selon l’estime qu’ils avaient pour les
mœurs
et le bel esprit, pouvait également servir à l’éc
e à ce mot, ce fut celle de femmes qui se sont tirées du pair par des
mœurs
irréprochables, par un esprit plus ou moins culti
artie dissolue de la capitale d’une part, et de l’autre les femmes de
mœurs
réglées, qu’on désignait en général par le mot de
sprit des précieuses et sur l’usage qu’elles en faisaient ; sur leurs
mœurs
et sur l’usage qu’elles faisaient de leur beauté.
même chose que de Pure. Mademoiselle de Montpensier s’exprime sur les
mœurs
des précieuses en ces termes : « Si elles sont co
récieuses ridicules. Toutefois, dans l’intervalle de 1652 à 1657, les
mœurs
de la cour éprouvaient un changement notable. Ce
obligèrent la cour à plus de décence et de réserve ; mais le fond des
mœurs
était le même. Venons à la comédie de Molière. Il
es les personnes, à toutes les coteries où l’on faisait profession de
mœurs
plus réservées, plus chastes que les mœurs généra
l’on faisait profession de mœurs plus réservées, plus chastes que les
mœurs
générales, où l’on parlait un langage analogue, o
aris ; mais il avait entendu parler d’elle, comme de l’origine de ces
mœurs
et de ce langage qui faisaient exception dans les
rigine de ces mœurs et de ce langage qui faisaient exception dans les
mœurs
et le langage de la capitale. Il pouvait savoir p
aux gens du monde, avait pu se laisser aller à leur aversion pour les
mœurs
opposées aux leurs : cette facilité était l’espri
ption : c’était la destinée commune. Il avait pu se persuader que les
mœurs
de la cour, les mœurs générales, ne pouvaient pas
tinée commune. Il avait pu se persuader que les mœurs de la cour, les
mœurs
générales, ne pouvaient pas avoir tort, et que la
que le poète comique qui démasquerait cette hypocrisie, servirait les
mœurs
et la justice. Enfin, ayant déjà mis sur le théât
convenable, ce qui, dans ses pièces, était conforme à l’usage et aux
mœurs
de la société du temps, et encore trouver licite
tait pas ignoble. Dans un siècle frivole, de bel esprit, de mauvaises
mœurs
, sous un gouvernement absolu, la satire, la coméd
it ainsi conçu : « Rechercher l’influence que l’esprit public et les
mœurs
en France ont exercée sur les diverses phases de
une appréciation de l’influence qu’ont exercée à diverses époques les
mœurs
sur la comédie, et, accessoirement, la comédie su
ques les mœurs sur la comédie, et, accessoirement, la comédie sur les
mœurs
. » Le travail que l’on va lire, conçu d’après ce
, nous en risquons aujourd’hui la publication. De l’influence des
mœurs
sur la comédie. Quand vous peignez les hommes
gens de votre siècle. Molière, Critique de l’Ecole des Femmes. Les
mœurs
devraient sans doute, et dans tous les temps, exe
goûts, les préjugés dominants, c’est-à-dire la manière d’être, ou les
mœurs
des hommes de leur siècle. Et, comme la comédie e
tirique, on juge, quand elle y reste fidèle, quand elle réfléchit les
mœurs
avec vérité, subissant sous ce rapport leur actio
leur action, combien à son tour elle peut réagir efficacement sur les
mœurs
. Dans l’essai que nous allons entreprendre, nous
n semble être indiquée par les changements notables survenus dans les
mœurs
à diverses époques depuis la mort de Molière, épo
parurent qu’en 1687, quatorze ans après la mort de Molière. Déjà les
mœurs
s’étaient bien altérées. La noblesse, à demi ruin
ancourt lui rendit presque son ancienne licence. Ici, l’influence des
mœurs
se fait sentir sur la comédie. On n’était point e
urs, servit le public selon son goût. Il reproduisit, sans doute, les
mœurs
de son temps, mais sans chercher à les corriger.
ui devaient au moins, par leurs réflexions, flétrir la licence de ces
mœurs
. C’est que, peintre satirique fidèle, il manquait
second comique, non plus qu’à Dancourt, de se constituer le juge des
mœurs
de son temps pour les immoler en des peintures fo
on y remarque des personnages et des détails qui donnent une idée des
mœurs
du temps. Le rôle du marquis, quoique un peu forc
n ne rencontre pas dans les autres ouvrages de Regnard la peinture de
mœurs
et les éminentes beautés que renferme Le Joueur e
e se plaît point à Regnard n’est pas digne d’admirer Molière. » Les
mœurs
dissolues de la Régence se firent sentir, comme n
parut une comédie dont le second titre seul atteste la décadence des
mœurs
de ce temps : Le Philosophe marié, ou Le Mari hon
re la plus sanglante, parce qu’il en reproduit le plus fidèlement les
mœurs
. On peut dire que Le Sage a été le véritable hist
nque, ne fut pas seulement désastreux pour les finances, il porta aux
mœurs
l’atteinte la plus sensible, en répandant parmi t
la comédie dégénère. La Chaussée et Marivaux, négligeant l’étude des
mœurs
, s’ouvrent des voies nouvelles: l’un crée la comé
ique. Mais ce style n’a-t-il point sa signification ? L’influence des
mœurs
du temps ne s’y fait-elle pas sentir ? Et la rech
resset la comédie se relève. La Métromanie n’offre aucune peinture de
mœurs
, mais le principal caractère, et celui très plais
re du méchant, plus que celui du métromane, prêtait à la peinture des
mœurs
. Le besoin de dénigrer et d’exercer sa malice sur
éon font sentir à merveille le changement qu’avaient apporté dans les
mœurs
la confusion des rangs et l’esprit de société dev
cynisme du langage et les nuances tranchantes qui caractérisaient les
mœurs
du siècle précédent. Le croirait-on, ce que l’on
ions habilement ménagées, les caractères bien tracés, la peinture des
mœurs
, le Style libre, vif, élégant et pur, rempli d’un
ît pas ; il faut une action, De l’intérêt, du comique, une fable, Des
mœurs
du temps un rapport véritable Pour consommer cett
que les beaux sentiments dont elle offre la peinture reproduisent les
mœurs
du temps (on vivait alors sous le règne de la Pom
l est le seul, depuis Molière, dont les ouvrages, en reproduisant les
mœurs
du temps, ont si fortement réagi sur elles. Qu
ment à la révolution. Dans tous les cas, comme les personnages et les
mœurs
qu’ils reproduisent appartiennent à un autre temp
ce qu’il y avait alors de plus plaisant et de plus moquable dans les
mœurs
. Toutefois, malgré cette interdiction fâcheuse, u
bien les époques du Directoire, du Consulat et de l’Empire, dont les
mœurs
étaient aussi fugitives que les gouvernements que
esse et la profondeur de ses aperçus, la fidélité de ses peintures de
mœurs
, sa verve, son entrain et sa gaieté le placent au
e restitution qui doit tant couler à leur âme cupide. La peinture des
mœurs
n’est pas un des moindres mérites de cette belle
ons poètes comiques. Sixième période. Sous la Restauration, les
mœurs
ne tardent pas à se modifier d’une manière sensib
auteurs dramatiques en furent impressionnés, et quelle influence les
mœurs
de cette époque ont exercée sur leurs productions
, où l’on chercherait en vain la peinture de quelque caractère et des
mœurs
de l’époque. Mais il faut prendre la comédie part
esquisses légères, n’en est pas moins l’expression la plus fidèle des
mœurs
de la Restauration. Les preuves pour le démontrer
be, dans une foule de petits ouvrages, avait reproduit fidèlement les
mœurs
de la Restauration. On doit comprendre dans ce qu
œurs de la Restauration. On doit comprendre dans ce qu’on appelle les
mœurs
ces ridicules, ces travers, ces goûts fugitifs qu
vé les airs sautillants, le ton évaporé, les idées, les préjugés, les
mœurs
des nobles d’avant 1789. Croyant que le fils du c
ion à tout ce qu’il y avait alors de ridicule et de moquable dans les
mœurs
. Étienne prétend qu’à défaut d’histoire, de chron
es d’un pays à l’aide seulement de comédies, fidèle expression de ses
mœurs
. Si cette supposition n’est pas plus ingénieuse q
compose forment une galerie, non pas de tableaux, mais d’esquisses de
mœurs
très ressemblantes que dans la suite, nous n’en d
duites le lendemain au désespoir et à la misère. Disons enfin que les
mœurs
politiques ne tardent pas à subir un changement n
omique. Ses ouvrages, depuis 1830, sont pour la plupart un reflet des
mœurs
de notre époque. Mais son talent a pris tout son
auraient du moins celui, toujours très recommandable, de peindre les
mœurs
de l’époque. Ce n’est pas toutefois, il s’en faut
n des caractères du génie. Telle a été depuis Molière l’influence des
mœurs
sur la comédie. Il nous a semblé que le meilleur
er, comme son complément nécessaire, de rechercher aussi pourquoi les
mœurs
, à différentes époques, n’ont exercé qu’une si fa
pardonnés, ce sera, sans contredit en faveur de la fine peinture des
mœurs
et des caractères que souvent on y rencontre. Pou
M. Scribe dit encore : « Je conviens que la comédie est plus près des
mœurs
que de la vérité historique; et cependant, except
eur de devancer Marivaux de près d’un siècle. Si donc la peinture des
mœurs
est abandonnée ou négligée, ce n’est pas dans l’a
que tant d’auteurs se sont fourvoyés, qu’ils ont négligé l’étude des
mœurs
et se sont jetés dans la comédie romanesque, sent
à leur importance, à l’influence salutaire qu’ils ont exercée sur les
mœurs
, quelles riches ressources offre la comédie. Son
faut pas oublier qu’en prescrivant de rechercher l’influence que les
mœurs
ont exercée sur la comédie, la Société a entendu
où vous allez donne la comédie, Et qu’un si grand courroux contre les
mœurs
du temps Vous tourne en ridicule auprès de bien d
t, qu’un défaut de l’esprit, la misanthropie exerce peut-être sur les
mœurs
une influence plus lâcheuse que beaucoup de nos v
itables. De quelque façon qu’on s’y prenne, en effet, et bien que les
mœurs
d’une nation puissent s’améliorer par des lois sa
galanterie n’autorise pas la licence du langage ; l’irrégularité des
mœurs
n’autorise pas leur impudence. Dire que la chaste
ire que la chasteté du langage ne doit pas aller au-delà de celle des
mœurs
, quelque corrompues qu’elles soient, c’est préten
quelque corrompues qu’elles soient, c’est prétendre que la société de
mœurs
honnêtes est condamnée à entendre et à parler un
la morale ; c’est avancer que le langage peut mettre à découvert des
mœurs
que la morale oblige à cacher ; c’est aussi établ
ne loi de la morale, c’est aussi une loi du goût. Bien que les bonnes
mœurs
soient la plus sûre garantie du bon goût, cependa
és qu’elle procure, Le goût veut donc, comme la morale, que moins les
mœurs
sont pures, et plus on les déguise sous un langag
Molière, approuvé par la cour et autorisé par la licence générale des
mœurs
, n’avait pas besoin d’excuse. Molière devenu néce
ici que de deux genres de comédies. La comédie de caractère, celle de
mœurs
. Aux regards de tout homme un peu réfléchi, le cœ
découvertes. Ils ont eu raison, s’ils ont voulu uniquement parler des
mœurs
; mais s’ils les ont confondues avec les caractèr
able de vérité qui la fait reconnaître dans tous les temps. J’appelle
mœurs
, une manière particulière de vivre, d’envisager l
race de leur existence passagère. La différence des caractères et des
mœurs
est donc bien réelle. Comme plus importante dans
s caractères à la fois ; ils ont réussi à faire de bonnes comédies de
mœurs
, mais non des comédies de caractère. Je vais main
des comédies de caractère. Je vais maintenant passer à la comédie de
mœurs
. Comédie de mœurs. Il ne faut pas conclure
ctère. Je vais maintenant passer à la comédie de mœurs. Comédie de
mœurs
. Il ne faut pas conclure de ce que j’ai dit pl
pleins de force et de vérité. Si la comédie de caractère et celle de
mœurs
sont bien distinctes, tous les deux exigent les p
amais obtenir un succès durable. Dans les comédies de caractère et de
mœurs
, l’intérêt principal doit résulter des développem
lacer par la lecture, la méditation de ces auteurs qui, au-dessus des
mœurs
, des usages des nations, ont peint, ont représent
r l’opposition continuelle de sa sévérité et de la dépravation de nos
mœurs
, il a fait naître des situations pleines d’un com
t. 3. Ici le mot caractère s’applique indifféremment aux comédies de
mœurs
ou de caractère proprement dites 4. Louis XIV.
de mettre en œuvre, il a peint la cour et la ville, la nature et les
mœurs
, les vices et les ridicules, avec toutes les grâc
ique, de Plaute* le feu et l’activité, et de Térence* la peinture des
mœurs
. Plus naturel que le premier, plus resserré et pl
délicatesse, n’est nullement comique ; et d’ailleurs il n’a point les
mœurs
des Romains, pour qui il travaillait. Molière a f
instruit tout le monde, ne fâche personne. Il peint non seulement les
mœurs
du siècle, mais celles de tous les états et de to
aieté ; d’autres ont fait de beaux vers; plusieurs même ont peint des
mœurs
. Mais la peinture du cœur humain a été l’art de M
tient à des questions délicates, que les grands talents et les bonnes
mœurs
seront toujours au-dessus de toute condition, et
mes au moment de la satiété, et nous voulons des émotions fortes. Nos
mœurs
sont plus corrompues, et nous aimons qu’on nous p
s sont plus corrompues, et nous aimons qu’on nous parle de vertu. Nos
mœurs
sont plus raffinées, et la satire est exercée ave
ait crié : Courage, la Chaussée. Il était d’un caractère doux et de
mœurs
pures. On raconte de lui des traits de bonté. Il
dans la suite un auteur comique qu’on pût lui opposer, c’est que nos
mœurs
seraient devenues plus fortes, et que cet auteur
vons déjà dit, à l’hôtel de Rambouillet il y avait du mélange, non de
mœurs
, mais d’esprits ; et qu’elle est la société où il
uvais goût, sans remarquer aussi qu’elles étaient une école de bonnes
mœurs
dans un temps de dépravation invétérée. Que si el
er tout à la fois deux réprobations, de deux côtés opposés, celle des
mœurs
dominantes ou des mauvaises mœurs, et celle du go
s, de deux côtés opposés, celle des mœurs dominantes ou des mauvaises
mœurs
, et celle du goût qui s’épurait malgré la corrupt
vaises mœurs, et celle du goût qui s’épurait malgré la corruption des
mœurs
, le goût et l’incontinence publique marchant ense
. Saint-Simon reconnaît en M. de Montausier une vertu hérissée et des
mœurs
antiques. « Parmi toutes ses façons dures et aus
s, François, n’allons pas nous amuser à peindre sur notre théâtre les
mœurs
ou le caractere d’une nation étrangere. Les Auteu
e torrent, s’est laissé entraîner par l’usage, & nous a peint les
mœurs
les plus anciennes, en introduisant dans ses prem
s reconnoître aussi facilement la nature quand elle paroît revêtue de
mœurs
, de manieres, d’usages & d’habits étrangers,
ent composées : l’intrigue de leurs pieces suppose les loix & les
mœurs
grecques. Mais si cette raison fait une objection
en juger. Ces Poëtes le firent ; & la comédie, composée dans les
mœurs
romaines, se divisa même en plusieurs especes : o
ivisa même en plusieurs especes : on fit aussi des tragédies dans les
mœurs
romaines. Horace, le plus judicieux des Poëtes, s
is indépendamment du vice inséparable des pieces qui nous offrent des
mœurs
étrangeres, comme nous l’a prouvé dans ce même ar
Projet d’un traité sur la comédie La Comédie représente les
mœurs
des hommes dans une condition privée. Ainsi elle
rats. Ces caractères méritaient sans doute d’être traités suivant les
mœurs
des Grecs et des Romains. De plus, nous n’avons q
nne n’auraient jamais admis dans leurs Républiques un tel jeu sur les
mœurs
. Enfin, je ne puis m’empêcher de croire avec M. D
ire avec M. Despréaux, que Molière, qui peint avec tant de beauté les
mœurs
de son pays, tombe trop bas, quand il imite le ba
ie d’intrigue. — L’Étourdi. — § III. 2° La comédie de caractère et de
mœurs
. — L’École des Maris. — L’École des Femmes. — § I
ciens et des Italiens modernes, un essai de comédie, où des traits de
mœurs
véritables et des indications de caractères se re
; et la grande beauté que la comédie devait tirer de la peinture des
mœurs
du temps s’annonce de loin par des allusions piqu
e de la comédie : encore un pas, et nous aurons les caractères et les
mœurs
; et ce langage, déjà si ferme, nourri de pensées
ns arbitraires ; il fallait y substituer des événements naturels. Les
mœurs
n’y sont pas plus françaises qu’espagnoles ; il f
ême les Précieuses ridicules, quoique le fond en soit un portrait des
mœurs
du temps. Les personnages de ces pièces sont moin
soit en proportion de la faute, voilà un caractère, voilà la vie. Les
mœurs
, dans cette partie du théâtre de Molière, sont pl
il solitaire du génie, peuvent révéler au poète les caractères et les
mœurs
de la tragédie ; mais pour la comédie, qui doit ê
au peintre par les couleurs et par la forme, au poète comique par les
mœurs
. Il faut, pour les deux arts, quelqu’un qui pose.
toute comédie durable10. III. 2° La comédie de caractère et de
mœurs
. — L’École des Maris. — L’École des Femmes. Le
auquel Arnolphe a confié la garde d’Agnès, en sont les ébauches. Les
mœurs
romanesques de la comédie d’intrigue ont fait pla
es. Les mœurs romanesques de la comédie d’intrigue ont fait place aux
mœurs
véritables de la nation et du temps, qui sont la
le des Femmes, que restait-il à faire à la comédie de caractère et de
mœurs
pour devenir la haute comédie ? On pouvait lui de
travers fussent de plus de conséquence ; on pouvait lui demander des
mœurs
plus relevées. Dans les pièces de sa seconde mani
re la tragédie. Le procès qu’on fait à celle-ci, pour avoir donné des
mœurs
françaises à des personnages grecs ou romains, n’
tes les conventions elle est le plus près de la réalité : ce sont nos
mœurs
, nos scènes de famille, nos travers ; c’est nous.
qui sont nous-mêmes. La seule chose qui pourrait nous y dépayser, les
mœurs
du temps, nous intéressent par les points même où
us intéressent par les points même où elles diffèrent des nôtres. Ces
mœurs
ont été celles de nos ancêtres, leurs travers nou
la régence de Marie de Médicis, et de faire connaître avec détail les
mœurs
de la cour de 1600 à 1620, pour montrer clairemen
our dissolue la grande exception qui donne naissance à une société de
mœurs
pures et d’esprits délicats, dont la filiation et
s’y trouve toujours quelques familles où se conserve l’honnêteté des
mœurs
, où la raison, le droit sens, la bienséance exerc
était d’ailleurs naturel à une jeune femme élevée dans une famille de
mœurs
pures et décentes, de partager le dégoût général
dre la conversation à un assez grand nombre d’objets divers. Plus les
mœurs
sont chastes et réservées, plus il faut de conver
nterie et de doctrine. Tout cela est nécessaire chez un peuple où les
mœurs
ont admis les femmes dans la société en parfaite
là la moindre preuve, même le plus léger présage de pruderie dans les
mœurs
, et de mauvais goût dans le langage ? 2. Mémoi
aume, était particulièrement ennemi du vice et du désordre ; mais les
mœurs
générales dominent l’opinion même de ceux qui n’y
ans le fond quelque chose de triste. Lulli, justement décrié pour ses
mœurs
infâmes, ne méritait d’entrer dans aucune compagn
ts, une plus grande étendue de lumières, une plus grande politesse de
mœurs
et de langage, la plaçait à la tête de toutes les
fois, J.-J. Rousseau attaque Molière, comme favorisant les mauvaises
mœurs
, comme immolant l’honnêteté sotte et ridicule au
diviser en trois classes. La première renferme ces grands tableaux de
mœurs
et de caractères qu’il composait d’après la seule
our ainsi dire, séparer deux admirables peintures de caractères et de
mœurs
, si Molière, en la composant, n’avait cédé à d’au
on, la pièce se sent de son origine : elle peint des personnes et des
mœurs
plus anciennes que modernes. Ce sont celles que r
Molière a senti qu’une pièce moderne, fondée sur des aventures et des
mœurs
particulières à l’antiquité, manquerait trop de v
e d’une bonne action ; et voilà encore pourquoi Molière, attentif aux
mœurs
et au costume dans les pièces mêmes où il semble
toujours sortir une grande moralité de la peinture des plus mauvaises
mœurs
, place, à côté d’un vice, le vice même qui en est
en possession de sa courtisane, sans que celle-ci change d’état ni de
mœurs
. Nous n’eussions pas toléré un pareil accommodeme
tième période). — Notions sur les rapports de la littérature avec les
mœurs
de la cour en 1677 et 1678. — Boileau en 1677. —
; en d’autres mots, les nouveaux rapports qui s’établirent entre les
mœurs
devenues dominantes et la littérature. Nous avons
d’étudier, d’observer, de suivre le changement qui s’opérait dans les
mœurs
de la haute société. Je vais ici donner des notio
rtitude, d’hésitation et de stérilité presque absolue. La réserve des
mœurs
ni celle du langage n’avaient pas attendu la sévé
urut puissamment à arrêter l’essor du poète, devant le changement des
mœurs
de la haute société. Dès 1674, il sentit qu’il lu
étés dissolues de la capitale. C’étaient les restes de cette école de
mœurs
italiennes fondées par la famille du cardinal Maz
point de la respecter et de la craindre. La querelle élevée entre les
mœurs
dissolues et les mœurs chastes et décentes trouve
t de la craindre. La querelle élevée entre les mœurs dissolues et les
mœurs
chastes et décentes trouve son terme à la fin de
0 à 1660, va succéder un nouvel ordre de choses dans l’état, dans les
mœurs
, dans les lettres. En 1661, Louis XIV, délivré du
stinction des précieuses de bon et de mauvais goût, des précieuses de
mœurs
chastes et délicates, et des précieuses hypocrite
dont j’ai parlé : celui de la société choisie, c’est-à-dire de bonnes
mœurs
, de bon ton, de bon goût. Balzac, Pascal et Corn
ifférence est que la littérature d’une nation est l’expression de ses
mœurs
. Pourquoi les genres se démêlèrent-ils à la naiss
encore dans les âmes pour le sacerdoce. Le respect de moins dans nos
mœurs
, le reste éprouve une détente qui se prête à tous
de l’importance. Ainsi, sous la minorité de Louis XIV, la comédie de
mœurs
était impossible ; les Frondeurs, malgré leur nom
vé des sujets si nombreux de tableaux pour en composer la galerie des
mœurs
de son temps. Après la mort de Mazarin les factio
une prince qui paraissait avec éclat sur la scène du monde ; mais les
mœurs
ne changent pas aussi promptement que les institu
débauche ; une cour dissolue, une noblesse intrigante, un clergé sans
mœurs
, une bourgeoisie sans lumières, un peuple fanatiq
se fit dévot pour être plus aisément libertin ; c’était une suite des
mœurs
de la Ligue et des désordres de la Fronde ; ce vi
t la crédulité publique. Molière avait jeté un regard d’aigle sur les
mœurs
de son temps ; il avait vu l’esprit de coterie su
Elmire sa criminelle passion. Pour donner une idée de la sévérité des
mœurs
de cette indigne cabale qui accusait le poète com
visage de ceux qui en sont atteints. Organe du démon, il corrompt les
mœurs
, il tourne en ridicule le paradis et l’enfer, il
nt tout ce qui se rapporte à la plus belle comédie de caractère et de
mœurs
qui existe au théâtre a une certaine importance,
elle est d’autant plus regrettable qu’elle était une fidèle image des
mœurs
du temps. Les Médicis avaient introduit en France
adoucir ce trait, qui n’en est pas moins précieux pour l’histoire des
mœurs
, et qui prouve qu’en attaquant la fourberie des f
la négligence, sont l’empreinte du temps où il a écrit. Les anciennes
mœurs
doivent être exprimées dans l’ancien langage : ga
esset d’écrire Le Méchant avec le style du Tartuffe. L’un a peint les
mœurs
du siècle de Louis XIV, et l’autre les mœurs du s
rtuffe. L’un a peint les mœurs du siècle de Louis XIV, et l’autre les
mœurs
du siècle de Louis XV. Qu’un commentateur expliqu
bir au génie une censure pointilleuse. C’est surtout comme peintre de
mœurs
et comme philosophe qu’il faut juger Molière ; le
e bienfaisance peut, en toute sûreté, faire des dupes ; le tartufe de
mœurs
porter le déshonneur dans les familles, car ils p
s à rougir d’eux-mêmes ; c’est lui qui a épuré à la fois l’art et les
mœurs
, qui a fait d’un divertissement une leçon, et du
rtufes et d’autres Orgons. Des misérables affectaient l’austérité des
mœurs
républicaines, et s’abandonnaient, sous le mantea
un mauvais citoyen ; vous aurez pour un autre temps et pour d’autres
mœurs
toute la fable de Molière, parce que les mêmes pa
proverbe, À père avare, enfant prodigue, renferme une observation de
mœurs
que Molière a développée : c’est comme un texte d
oir raison. La partie essentielle de l’ouvrage, les caractères et les
mœurs
appartiennent à Molière ; il les avait trouvés da
re avait-il de Plaute, pour former le projet d’attaquer un travers de
mœurs
que la cour et la ville offraient incessamment à
maison. Le sujet, ainsi traité, eût porté jusqu’à la haute comédie de
mœurs
un ouvrage qui, par sa forme un peu vulgaire, sem
ans la société un autre genre de prérogative, celle de l’élégance des
mœurs
et des manières, du ton et du langage : noblement
Molière, et l’accusant d’avoir fait du théâtre une école de mauvaises
mœurs
, en nous montrant toujours le triomphe du vice su
es pièces mêmes que Rousseau a condamnées comme contraires aux bonnes
mœurs
. Le poète veut-il préserver les hommes de l’avari
dantes sources de désordres et de vices ; elles peignent de mauvaises
mœurs
, mais pour combattre les travers qui les engendre
une censure ni de l’homme ou de la société, ni des caractères ou des
mœurs
. Le sujet de la pièce, Pourceaugnac, est un sot,
’ai dit que la pièce de Pourceaugnac ne peignait ni la société ni les
mœurs
. Je n’en veux pour preuve que les personnages de
urtout le sérieux des autres qui le fait rire. Quelque étranger à nos
mœurs
que soit le fond de la comédie de Pourceaugnac, q
lus véritablement glorieuse ; mais ce qui n’était point contraire aux
mœurs
des antiques monarchies de la Grèce, eût trop cho
re aux mœurs des antiques monarchies de la Grèce, eût trop choqué des
mœurs
modernes, formées de l’orgueil féodal et de la fi
n, le peu de respect qu’il a pour son père : on trouve qu’en cela les
mœurs
et les bienséances sont trop blessées ; on ajoute
amilles les plus considérables de la cour ; il était indigné de leurs
mœurs
. Madame de Maintenon écrit à ce sujet à Gobelin,
la gloire à Dieu seul. La sévérité que le roi exerçait alors sur les
mœurs
de la jeunesse de la cour se reportait aussi sur
ciété illustre se sentait dignement récompensée de l’honnêteté de ses
mœurs
, de la culture de ses facultés, par le prix qu’en
re. La cour était florissante ; la gloire y déguisait le désordre des
mœurs
, ou le rachetait. « Après la paix de Nimègue, co
uisqu’ils semblent adorer le prince, et le prince adorer Dieu. » Les
mœurs
dévotes ne seront pas moins remarquables à la vil
onnêtes, et l’honneur de la nation. Elle n’avait rien à changer à ses
mœurs
pour être d’accord avec les préceptes de la relig
it celui de toutes les femmes de sa société, de leur esprit, de leurs
mœurs
, de leur a me délicate et pure, sur les habitudes
nées du roi, à son tour le changement opéré dans l’esprit et dans les
mœurs
du roi en opéra un pareil dans cette innombrable
terie licencieuse de l’autre ; elle eut pour caractère la décence des
mœurs
et l’élégance des esprits ; elle reconnut des mod
is par cœur. Tu servais à la fois nos plaisirs et ta gloire Quand des
mœurs
de ton temps tu nous traçais l’histoire ; Quand t
ière ! Mais ton génie ouvrit et ferma la carrière. Peintre habile des
mœurs
, quel brillant coloris Anime tes tableaux, embell
r l’esprit. Tu conserves toujours à chaque personnage Son état et ses
mœurs
, ses traits et son langage ; Et, par l’illusion c
Sous ses vieux parchemins il tança la noblesse. Autres temps, autres
mœurs
! dans mon heureux pays On ne sait déjà plus ce q
rd’hui de la prudence à publier pour la première fois l’Essai sur les
mœurs
et l’esprit des Nations, ou la profession de foi
rt vraiment national, qui a tant d’influence sur l’opinion et sur les
mœurs
; qui plus que tout autre a besoin de liberté, et
esclaves, des filles qu’on achète et qu’on vend, est en dehors de nos
mœurs
; la scène se passe à Messine. Mascarille, qui veu
eine d’un vrai comique. Dira-t-on que cette pièce offre un tableau de
mœurs
très relâchées ? Mais lorsque Mascarille prétend
l de Bourgogne ; il se pose, dès ce moment, en contrôleur général des
mœurs
et des usages. Les Précieuses ridicules furent re
e dans Don Garcie de Navarre, L’auteur s’est attaqué à la réalité des
mœurs
. Rien n’est plaisant comme de voir le tuteur d’Is
e fille libre dont on veut contrarier le désir. Après avoir sauvé les
mœurs
, il lui restait à adoucir ce qui pouvait paraître
la France impatiente attendait son œuvre sans nom. Autre temps, autre
mœurs
, autres comédies aussi ! !! Molière professa touj
: arriver à la réforme sociale par des détours ; songer à épurer les
mœurs
avant de chercher à établir les lois, Le dix-huit
Aristophane. Nous approuvons d’ailleurs Molière de s’en être tenu aux
mœurs
, quand même il n’y aurait pas été forcé. C’est la
ubliques, que lorsque les affaires publiques se mêlent intimement aux
mœurs
. Nous marchons un peu vers cette fusion ; cependa
elle qui reproduit les caractères et s’occupe du perfectionnement des
mœurs
, d’après le sentiment moral déposé au fond de nos
r se soit permis dans ce chef-d’œuvre qui lui appartient ainsi qu’aux
mœurs
françaises. Le théâtre italien, qui était voué au
, et s’aventurer sur les traces de d’Urfé, mais le peintre fidèle des
mœurs
n’était pas à son aise dans ce monde romanesque;
as qu’un gentilhomme sache rien faire ; Molière n’omet aucun trait de
mœurs
; Adraste déclare sa tendresse à Isidore, qui ne b
d’âmes. Celui qui ne se contentera pas d’effleurer la surface de nos
mœurs
, et dont la main fouillera cette mine d’or, pour
que Plaute fait agir des personnages grecs, mais il y avait entre les
mœurs
grecques et les mœurs latines une grande ressembl
es personnages grecs, mais il y avait entre les mœurs grecques et les
mœurs
latines une grande ressemblance. La meilleure pre
rappeler les expressions dont Tacite l’a flétrie) influaient sur les
mœurs
que devait régénérer bientôt le spiritualisme chr
ce temps, il y avait la ville et la cour, deux pays voisins, mais de
mœurs
différentes, et ordinairement à l’état d’hostilit
me temps une des plus désespérantes du théâtre de ce grand peintre de
mœurs
. Le spectacle d’une monomanie dans le rôle d’Arga
rt, indépendamment de leur mérite littéraire, offrent une peinture de
mœurs
très curieuse à observer. Si l’on veut bien conna
re auteur. Dans le peu d’années qui séparent Molière de Dancourt, les
mœurs
avaient prodigieusement changé ! Le luxe et le fa
court, intrigue, caractères, style, tout y est parfait ; mais quelles
mœurs
! Voici le portrait qu’un des personnages trace d
urément. Cette scène est piquante, et ajoute un trait au tableau des
mœurs
du temps. Les femmes étaient si joueuses alors, q
Officiers, et quelques autres pièces de Dancourt peignent un côté des
mœurs
du siècle de Louis XIV. On faisait la guerre tous
ssent avec une conscience digne d’un meilleur sort. Comme ce sont les
mœurs
du temps qu’il nous importe d’étudier, nous conti
ruption. Il en était ainsi de cette vieille société. La contagion des
mœurs
répandit dans l’air des émanations si malfaisante
oubliée, est très amusante, et elle indique un point délicat dans les
mœurs
du temps. C’était chez les baigneuses qu’on allai
es, ne valent guère la peine d’être lus. N’offrant aucune critique de
mœurs
, ils sont pour nous sans intérêt. L’auteur y atta
e semble-t-il pas comme un miroir où se sont reflétées fidèlement les
mœurs
du temps dans lequel l’auteur a vécu ; et le bas
es sœurs et ses cousines, d’une imagination vive et sans frein, et de
mœurs
très libres. La Fontaine fut reçu dans sa société
ils ne sont pas moins remarquables que Louis XIV dans l’histoire des
mœurs
, et n’ont pas moins ajouté à son influence par le
e la duchesse de Bouillon. Boileau, ce Boileau qui depuis affecta des
mœurs
si rigides, fit l’apologie de Joconde. En 1664, o
écrits du temps, les particularités qui pouvaient, en constatant ces
mœurs
et ces travers, répandre du jour sur l’image que
ce réciproque de la société sur son génie, et de ses ouvrages sur les
mœurs
. Ce Discours, si l’exécution répond à mon dessein
commencements, reçut sa direction de la forme du gouvernement et des
mœurs
de la nation ; et depuis on la vit toujours en su
rsonnes existantes, restreignit la comédie à l’imitation générale des
mœurs
. Ce fut alors la comédie telle que nous l’avons,
ne peut nier que, sous des costumes grecs, elles ne présentassent des
mœurs
presque toutes romaines. Chez les Grecs et chez l
plir le ventre à la table des riches. Voilà pour les personnes et les
mœurs
. Quant aux événements ordinaires de la vie, ils n
èles, elle introduisit sur la scène quelques peintures de ses propres
mœurs
, qui étaient remarquables surtout par la licence
à son pays de la comédie véritable, de la comédie de caractère et de
mœurs
, image de la vie commune et contemporaine. Sa ten
eilleux et le romanesque, et sa durée à l’immuable constance de leurs
mœurs
, de leurs opinions et de leurs sentiments. Chez l
goûts de la France, les deux genres furent séparés, et la comédie de
mœurs
se montra sur la scène anglaise. Mais, dans ce pa
s empruntées à l’antiquité, ils introduisirent les personnages et les
mœurs
de leur temps ; et par là ils posèrent à moitié l
bonheur de réussir. C’était un grand pas de fait vers la peinture des
mœurs
et des caractères : il fut donné à ce même génie
distincts ; les caractères agissent selon leur propre impulsion ; les
mœurs
, qui ne sont que des habitudes, suivent leur cour
e une longue civilisation. Il existait une sorte de conflit entre les
mœurs
anciennes et les mœurs nouvelles, entre la rustic
on. Il existait une sorte de conflit entre les mœurs anciennes et les
mœurs
nouvelles, entre la rusticité héréditaire et l’él
successivement dans les situations les plus favorables à l’étude des
mœurs
. Presque aucune portion de la société ne put écha
après nature, le premier qui représentât des personnages vrais et des
mœurs
réelles. C’était la comédie ramenée à son princip
rses, et on l’a accusé d’avoir fait du théâtre une école de mauvaises
mœurs
. La raison répond sans peine à ce reproche d’une
ion des pièces où ils sont introduits, que destinés à représenter les
mœurs
de la classe à laquelle ils appartiennent. Une se
nnages ? Molière, dans l’intention qu’il avait de faire la satire des
mœurs
plus que celle des professions, et peut-être auss
l’antiquité, et que produisent des reconnaissances imprévues, que nos
mœurs
rendent impossibles. Mais ici une distinction se
core. La comédie d’intrigue, la comédie de caractère et la comédie de
mœurs
; le comique noble, le comique bourgeois et le co
vivacité de l’intrigue, la vérité des caractères et l’exactitude des
mœurs
. Ce n’est pas tout. Le jour fixé pour une fête qu
uelle et plaisante avec Regnard, mais sans vérité de caractères ni de
mœurs
; ingénieuse et originale avec Dufresny, mais d’u
e de la société, ne reproduisait plus que des caractères effacés, des
mœurs
relâchées, des vices de convention, des ridicules
is alors fait voir comment, à la faveur d’un peu de ressort rendu aux
mœurs
publiques et privées par l’exemple du vertueux Lo
, mais vengée des uns et des autres par les écrits et surtout par les
mœurs
du vertueux Gassendi, cette morale fut, celle que
il n’y a rien qui répugne absolument à l’idée qu’on peut se faire des
mœurs
d’une troupe de comédiens ; mais, pour attribuer
nta ses armes pour le vaincre. En effet, il l’emporta sur lui par des
mœurs
plus vraies, une gaieté plus naturelle, une bouff
iné par la production de ces pièces authentiques, et que les amis des
mœurs
, comme ceux de la gloire de Molière, n’eussent pl
ulli au rang des amis de Molière, Lulli, dont le caractère vil et les
mœurs
infâmes étaient l’objet du mépris universel83. Il
Ce témoignage d’un contemporain est confirmé par tous les autres. Ses
mœurs
, sans avoir été entièrement irréprochables, furen
ccompagnée du curé d’Auteuil, qui devait rendre témoignage des bonnes
mœurs
du défunt. Elle eut l’imprudence de dire au roi q
le seule le spectacle. De nos jours, le Mariage de Figaro, Pinto, les
Mœurs
du Jour, etc., ont été joués seuls. 44. La troup
t lui avoir révélé tous ses secrets, du moins pour ce qui regarde les
mœurs
et les caractères des hommes. » (Bolœna de Monche
que de l’action est moderne, les personnages sont des princes, et les
mœurs
sont tout à fait nationales. Molière a employé de
ées toutes ces délicatesses de sentiment et toutes ces bienséances de
mœurs
qui embellissent la passion de l’amour. D’un autr
es ornements de ces jeux, par une infinité d’allégories fines sur les
mœurs
du temps, et par des à-propos qui font l’agrément
qui ne sont au fond ni croyants ni incrédules, un de ces libertins de
mœurs
plutôt que d’opinions, à qui une vie toute de dés
sa propre exagération ; mais celui qui cache une âme perverse et des
mœurs
infâmes sous les dehors d’une piété profonde, et
aroles de dom Juan étaient de la plus dangereuse conséquence pour les
mœurs
et pour la religion. Il se contenta de répondre :
ident Hénault. Il serait difficile peut-être de concevoir comment les
mœurs
de la capitale seraient revenues de leur débordem
e, et la société polie avait marqué le moment d’une réforme, pour les
mœurs
générales comme pour celles de la cour et du mona
oire et celle de la bonne compagnie se confondent avec l’histoire des
mœurs
de la cour et celle du roi lui-même. Il est, ce m
rsation de cette femme célèbre, à opérer un changement total dans les
mœurs
de la cour ; changement qui eut été trop heureux
ux pairs, aux princes, à la nation entière, à son droit public, à ses
mœurs
, l’élévation du duc du Maine, fruit d’un double a
ipes, mêmes habitudes ; dans toutes une vie régulière et décente, des
mœurs
chastes, un esprit orné, une raison cultivée, éga
s chastes, un esprit orné, une raison cultivée, également opposée aux
mœurs
de la cour, à la pédanterie des précieuses outrée
pour le roi qui l’y distingua. Ce fut un témoignage de l’honnêteté de
mœurs
, de la sagesse d’esprit, de la pureté de principe
la gloire de sa désignation appartient tout entière à l’honnêteté des
mœurs
et à la bonne compagnie. Je prends à tache de fix
ite quand elle invoquait la religion au secours de l’honnêteté de ses
mœurs
que Bossuet n’était un charlatan et un mondain, q
dans le monde, et concourut puissamment à déterminer le changement de
mœurs
qu’amenait le cours des choses, en dirigeant les
en avoir horreur, les romans de Walter Scott, où étaient peintes des
mœurs
inconnues, acquirent en France une vogue inouïe e
a littérature de tous les temps reçoit des directions inévitables des
mœurs
régnantes dans la nation, et que c’est une des lo
de Saint-Germain, on était de plus en plus frappé de la rusticité des
mœurs
, du ton et du langage. Le défaut ou le mauvais ét
et ranger dans cette catégorie une petite comédie, où la peinture des
mœurs
et des caractères est sans aucune exagération ; o
l fallut un relâchement considérable dans le gouvernement et dans les
mœurs
, pour qu’ils osassent en venir à ce point d’impud
uffe, la première ligne des chefs-d’œuvre de Molière. La peinture des
mœurs
y est moins étendue, moins générale que dans Le M
l changera d’objet et de forme, selon le mouvement des esprits et des
mœurs
; mais il subsistera toujours, et la race des Phi
ouis XIV. C’était remonter à deux cents ans ; c’était oublier que les
mœurs
d’un siècle sont incompatibles avec celles d’un a
vertus et de vices, il y a un progrès nécessaire de lumières comme de
mœurs
, auquel il est impossible de résister. » Qui ne
ur de nos jours reprocher à Molière, où de n’avoir pas bien connu les
mœurs
, les opinions, les préjugés de son siècle, ou d’a
s vu Rousseau, voulant accuser Molière d’avoir favorisé les mauvaises
mœurs
dans Le Bourgeois gentilhomme, prétendre fausseme
it, une éducation toute masculine, et avait apporté, au milieu de nos
mœurs
élégamment frivoles, les idées sévères et en même
isation, a conservé toute la simplicité des opinions anciennes et des
mœurs
paternelles : du reste, raisonnable, mais borné,
ie des Femmes savantes peint des individus qui n’existent plus et des
mœurs
qui sont passées de mode. Mais, je l’ai déjà dit,
privé de ce caractère de vérité générale qui convient à la comédie de
mœurs
. De tout temps et jusqu’à ce jour même, les procu
la scène, usage que nous ont transmis les Latins, me paraît, dans nos
mœurs
, choquer la vraisemblance. On devrait d’autant pl
e la comédie ; c’est l’art de la vie, l’application de la science des
mœurs
: sous ce rapport, les pièces de Molière contienn
e Scapin. C’est le Phormion du Térence, adapté de gré ou de force aux
mœurs
modernes, et auquel on a ajouté une reconnaissanc
veur de la force de la satire. Mais, à cet égard même, la peinture de
mœurs
qu’offre la pièce, est trop exclusive et prise so
’elles aient sensiblement vieilli pour le ton et pour la peinture des
mœurs
. C’est un danger qui menace nécessairement l’aute
s rendre inintelligibles, et peindre la nature humaine plutôt que les
mœurs
de tel ou tel siècle. Il y a peu de poètes comiqu
utile. Et d’ailleurs s’il s’agit du vrai comique, le relâchement des
mœurs
de la haute société n’a rien de divertissant. Dan
Mais si je voulais trouver un objet de comparaison pour ce tableau de
mœurs
si plein de vérité, ce serait dans Térence et non
a société, où elle n’a pas encore été étouffée par le raffinement des
mœurs
. Quant à l’état actuel de l’art du théâtre en Fra
donc, il existait longtemps avant Diderot des peintures sérieuses des
mœurs
, des drames touchants et des tragédies bourgeoise
tion à son Théâtre espagnol, montre combien Beaumarchais s’écarte des
mœurs
et des usages du pays où il place la scène. 6. D
ut sur l’univers moral, Gai comme Rabelais, profond comme Pascal, Des
mœurs
que châtiait ta verve satirique, Traças pour tous
, Cotin, le grand Cotin, Boursault et Montfleuri Lançaient contre tes
mœurs
d’injurieux libelles, Ou même décriaient tes œuvr
passagers, Comme en ces grands tableaux pleins d’images si vives, Des
mœurs
de ton époque admirables archives. Tes ouvrages,
inconnu le germe d’une pièce dont Molière trou-voit le sujet dans les
mœurs
de son temps et le comique dans son génie ? S’il
on, voilà la bonne comédie , celle qui retrace des caractères et des
mœurs
véritables, qui fronde des vices et des travers r
’ait pas de but moral, et ne prétende pas même offrir une peinture de
mœurs
, on ne peut au moins s’empêcher de voir, dans le
e dont il se moquait si gaiement en public. Le goût a changé avec les
mœurs
ou plutôt avec les bienséances. Sans examiner si
r de manière à former l’ensemble d’une bonne comédie de caractère, de
mœurs
et d’intrigue. Il mit à contribution Térence, Boc
d de retracer les actions ordinaires, aussi bien que d’en peindre les
mœurs
habituelles. Molière est le premier qui ait donné
uses ridicules, premier essai, parmi nous, de la véritable comédie de
mœurs
, avait encore deux fois cédé à la force de l’exem
tique trop sévère. Molière, qui n’avait encore mis au théâtre que les
mœurs
franches et comiques de la bourgeoisie de son tem
e son temps, y porta, pour la première fois, dans Le Misanthrope, les
mœurs
plus élégantes, mais moins dramatiques, de la hau
’adopter, soit en la traduisant simplement, soit en l’accommodant aux
mœurs
nationales. Les Anglais ont fait l’un et l’autre
. Le misanthrope, tel que l’a peint Molière, est entièrement dans les
mœurs
modernes. Les Grecs en ont connu un autre, dont i
on y aperçoit de légères esquisses de caractères, de ridicules et de
mœurs
réelles. Ici, nulle intention morale, nulle leçon
n avec l’existence héroïque. Des bergers, ayant les inclinations, les
mœurs
et le langage des gens du grand monde, sont des p
ux du monarque, en transportant sur les bords de l’antique Pénée, les
mœurs
du moderne Lignon, en substituant aux simples pas
ein vent ! C’est ainsi que disparut, de nos murs, mais non pas de nos
mœurs
, la comédie qui avait fait la joie antique. L’arr
était de ces hommes qui croient encore que le théâtre est l’école des
mœurs
: belle école vraiment ! et que les mœurs d’une n
le théâtre est l’école des mœurs : belle école vraiment ! et que les
mœurs
d’une nation seraient bien faites, si elles ne se
t. Avec les propos de Camille et le ton du vieil Horace, toujours les
mœurs
de Frosine et de Sganarelle30. » Véritablement,
a plus jeune et la plus limpide ! Voilà comment on garde à chacun ses
mœurs
, son langage, ses vices, et comment la variété pe
ux ensemble au Théâtre-Français ; on voit qu’elle est passée dans les
mœurs
du théâtre, comme elle est passée dans nos mœurs.
est passée dans les mœurs du théâtre, comme elle est passée dans nos
mœurs
. Provost, dans le rôle de Chrysale, se ressent de
par quels moyens il a réussi, ce vif représentant des passions et des
mœurs
de la Rome bourgeoise… Ce qu’il faut admirer dans
caprices, d’argot populaire, et se gardant bien de rien embellir aux
mœurs
qu’elle raconte, de peur de tout gâter : telle es
et de la canaille d’Italie ; en revanche, quel fidèle observateur des
mœurs
et des élégances romaines ! quel plus bel esprit,
Térence et par l’influence toute-puissante, sur un pareil esprit, des
mœurs
, du langage, de l’urbanité de ces trois hommes, l
ez à ce rare mérite de Térence, qu’il abandonne enfin la peinture des
mœurs
basses de la Grèce pour ne s’occuper que des mœur
in la peinture des mœurs basses de la Grèce pour ne s’occuper que des
mœurs
élevées de l’Italie. On dirait qu’il respire, à l
-t-il pu se montrer sur un théâtre français ? par quel déplacement de
mœurs
et d’idées a-t-on pu afficher, sur les murailles
plus tard la Rome d’Ovide et de Catulle ; les dieux y consentent, les
mœurs
l’autorisent, l’usage le permet, Cicéron n’a-t-il
erre, les arriérés de sang-froid qui ont la faiblesse de défendre les
mœurs
de leur époque et les usages de leur nation, vont
tranchées, le rire en est moins violent, le bon mot moins épicé, les
mœurs
restent les mêmes, mais avec plus d’urbanité et d
maisons patriciennes. Dans cette comédie de L’Eunuque, les détails de
mœurs
ne manquent pas, et même (tant la vanité se resse
n aux eunuques, du moins aux Éthiopiennes. Ces détails-là sortent des
mœurs
, ce me semble, et l’on ne dira pas que Crébillon
es, sur le théâtre d’Athènes, de Rome ou de Paris. Ce sont les mêmes
mœurs
, c’est le même langage, et ce sont les mêmes déta
guère approuver ces imitations si pénibles que, par la force même des
mœurs
publiques, il faut qu’elles s’arrêtent, à l’insta
l bouffon de la multitude, s’il a abusé de son habileté à peindre les
mœurs
de sa nation pour faire une simple pochade ; s’il
œuvre de la malice et de l’imagination d’un poète sans frein, et sans
mœurs
. On y rencontre tous les extrêmes. Tout lui convi
t du temps, se trouve la gaîté comique ; c’est la chose qui tient aux
mœurs
, au langage, au je ne sais quoi de la vie humaine
édie à mettre en lumière, il n’y en a pas qui se puisse adapter à nos
mœurs
. Le Plutus qui a retrouvé la vue, contient, il es
stophane il n’en est pas une seule qui puisse satisfaire le goût, les
mœurs
et les habitudes d’un peuple qui a été élevé avec
de ne s’occuper ni du gouvernement, ni de la chose publique, mais des
mœurs
, des lois, des vices, des usages, des passions… e
livre à faire, celui-là : l’influence de cette grande comédie sur les
mœurs
de cette grande époque. Dites-moi, en effet, si v
on. Le poète nouveau, Regnard, faisait bien mieux que représenter les
mœurs
de son époque, il y avait, en son œuvre de démon,
œuvre de démon, un certain pressentiment qui lui faisait deviner les
mœurs
d’une époque à venir, et cette époque était proch
ère et Regnard, comme une transition élégante, facile et retenue, des
mœurs
bourgeoises aux mœurs relâchées de la cour, et vo
une transition élégante, facile et retenue, des mœurs bourgeoises aux
mœurs
relâchées de la cour, et vous remettrez ces deux
ndres mystères du théâtre, cette histoire et cette représentation des
mœurs
, comme on l’appelle. Étudiez-le avec soin ; le th
M. de Boissy sont des miracles. En même temps, pour ce qui touche aux
mœurs
, à l’observation qui pénètre dans les recoins les
’est justement à poursuivre ces variantes dans les usages et dans les
mœurs
, que ce livre est consacré), voilà ce qui arrive
est consacré), voilà ce qui arrive lorsqu’on se trompe d’époque et de
mœurs
, lorsqu’on transporte dans l’année 1824 les mœurs
ompe d’époque et de mœurs, lorsqu’on transporte dans l’année 1824 les
mœurs
de 1750 ; lorsqu’on suppose que rien n’a changé d
al. Voilà ce que c’est que de faire de la comédie au hasard, avec des
mœurs
frelatées, des bons mots équivoques, des appétits
et quel plus noble appui pouvait tomber du ciel à un jeune homme sans
mœurs
, qui avait commencé par être une espèce de bohémi
raison. En effet, quelle triste et insipide comédie ! quelles sottes
mœurs
! quel plat style, quelle méchante intrigue, et c
y vais ! » Il y va ! Soutenez ensuite que la comédie est l’école des
mœurs
! — Qu’il n’y a de moral que le vieux répertoire,
et égrillarde comédie, celle qui s’occupe des moindres détails de nos
mœurs
fugitives, qui s’en va, le nez retroussé et le ne
ui le permet à prix d’argent ? Quand on aura dit : — c’étaient là les
mœurs
de certaines femmes et de certains hommes, on n’a
mme un laquais ! Voilà la seule explication que je puisse trouver aux
mœurs
incroyables de ce personnage vénal, odieux, hâble
turs imposés, amants déçus, etc. ; créatures primitives, en dépit des
mœurs
de civilisation avancée qu’elles partagent, et do
re. J’ai tracé le caractère général de sa vie, de sa conduite, de ses
mœurs
, tel qu’il ressort de sa biographie étudiée de tr
ses femmes ne sont pas façonnées. Il y a certainement de la faute des
mœurs
du temps : le xviie siècle n’était pas aussi bri
tion morale ; on ne s’est jamais avisé de regarder de trop près à ses
mœurs
, à son caractère : Tartuffe, sur ce point, l’a fa
clater ; cette liaison presque publique ne choquait pas la cour ; les
mœurs
de la cour n’étaient pas très délicates sur ce po
tudié le caractère général de Molière, les procédés de son génie, les
mœurs
de la société qu’il a peinte, sa conception du mo
luence et d’action sociale qu’il a exercé sur le développement de nos
mœurs
et de notre vie sociale. Chez nos grands poètes,
t à exagérer l’autorité paternelle, tout, les lois, les coutumes, les
mœurs
, et les traditions du droit romain et de la civil
nt le plus facilement modifiées par le choc des caractères, et où les
mœurs
individuelles réagissent avec le plus d’étendue c
les mœurs individuelles réagissent avec le plus d’étendue contre les
mœurs
légales et les mœurs officielles. On a beau faire
les réagissent avec le plus d’étendue contre les mœurs légales et les
mœurs
officielles. On a beau faire des lois pour fonder
s de la Cour y prenaient suffisamment de liberté ; mais c’étaient les
mœurs
de la cour, et personne n’y gardait l’instinct au
est le Clavijo de Goethe, pièce qui a fait époque dans l’histoire des
mœurs
, et que je pourrais presque appeler une pièce fra
cidé de l’ignorance des femmes ; on a mis sous l’égide de son nom des
mœurs
qui paraissent patriarcales parce qu’elles manque
ns, maintenant, un usage général, il a disparu, ou à peu près, de nos
mœurs
. Mais il était très répandu, très florissant en 1
cisive. Molière a donc eu, dans l’histoire de notre société et de nos
mœurs
, une action considérable ; mais je ne voudrais pa
e, ces mots et ces expressions « bravant l’honnêteté », ces traits de
mœurs
brutales et grossières, qui çà et là nous heurten
maintenant dans notre langage familier plus de bienséance ; dans nos
mœurs
, plus de politesse véritable ; dans notre vie de
us achevé. Et depuis, combien d’autres ouvrages qui, représentant des
mœurs
trop étrangères aux nôtres, pour n’être point pas
facé les saillies choquantes, amolli l’austère écorce qui prêtait aux
mœurs
de la haute bourgeoisie je ne sais quoi de raide
e et cet autre honnête homme, l’émule de Molière dans la peinture des
mœurs
et la critique impitoyable de la société du xviie
ncore de nous intéresser, quand bien même nous ne comprenons plus les
mœurs
qu’ils nous peignent. Ils nous offriront à la lec
t de nous instruire. Cet intérêt consistera dans l’étrangeté même des
mœurs
qui sont le fonds de leurs ouvrages. Il s’est acc
faille s’imaginer que le théâtre soit un miroir et rien de plus, les
mœurs
de la scène celles de la ville, et que la fantais
faire tort, de juger de la délicatesse de son sentiment moral par les
mœurs
qu’elle supporte au théâtre. Il sera curieux et p
sous des intrigues analogues et quelquefois sous la même donnée, des
mœurs
fort différentes. Au milieu de la multiplicité de
maintenant dans notre langage familier plus de bienséance ; dans nos
mœurs
, plus de politesse véritable ; dans notre vie de
une facilité merveilleuse à changer de costume et à s’approprier les
mœurs
les plus diverses. Mettez une duchesse dans un at
ns ses lois et qui se soucie encore le moins d’en introduire dans ses
mœurs
. Des secousses, dont la violence ébranle le monde
gne bon an mal an mille écus, ce jour-là il se sera accompli dans les
mœurs
une révolution auprès de laquelle 93 ne paraîtra
sformations heureuses dans l’esprit et l’état de la famille, dans les
mœurs
, dans les relations de l’état social, auxquelles,
ligé nos poètes à porter tous leurs efforts sur l’analyse savante des
mœurs
et des caractères. Quoi qu’il en soit, et tout en
de mettre sur la scène le libertinage de la pensée au libertinage des
mœurs
. Don Juan est un document qui nous atteste l’exis
les soupers de cabaret, les jeunes seigneurs unissant la licence des
mœurs
à celle des pensées, vicieux et athées, fiers, ha
an n’est pas un athée, mais un débauché : c’est pour ses vices et ses
mœurs
, et non pour sa foi, qu’il est puni. On parle bie
inel et que les auteurs n’y ont pas vu autre chose que la licence des
mœurs
. C’est donc Molière qui a conçu l’idée d’un grand
ant Tertullien, une alliance étroite, c’est d’abord en corrompant les
mœurs
que Molière s’est préparé à railler les mystères.
écisément ce mélange du libertinage de l’esprit et du libertinage des
mœurs
dans une même âme ? Nous l’admirons sans doute, é
son but a été de nous peindre un athée galant homme, un peu léger de
mœurs
(mais y a-t-il là de quoi pendre un homme ?), int
ucoup de religion, mais que l’impiété insolente, jointe aux mauvaises
mœurs
(ce qui était fréquemment le cas), lui était désa
l’eût deviné d’avance et eût voulu discréditer son rôle de censeur de
mœurs
, en le tournant en ridicule. C’est que pour Jean-
: il n’est ni un prédicateur, ni un philosophe. Il est un peintre des
mœurs
partout où il surprend un effet plaisant, il le n
er, l’art de penser en commun, l’art de raisonner sur la vie, sur les
mœurs
, sur le cœur humain, en un mot l’art de la vie mo
candale. Eh ! Messieurs, les badauds, ayez moins de morale Et plus de
mœurs
. Pour être en tout plus pointilleux Vous croyez-v
de Ville, la vieille Tante, etc. ? Non, sans doute : comme peintre de
mœurs
(et c’est là le grand mérite de M. Picard), je ne
etracer dans un ouvrage que je me propose de publier incessamment les
mœurs
d’une époque qu’il a si bien peinte dans tous les
e sur la haute société, qui joignait le bon goût à la délicatesse des
mœurs
. Cette société faisait cause commune avec la cour
à leur réprobation ; mais elle faisait cause commune avec les bonnes
mœurs
de sa préciosité contre la licence de la cour et
très soigneusement avec ce double caractère. Alceste tonne contre les
mœurs
du temps et il s’irrite contre le scélérat avec q
conviendra que dans les scènes de jalousie les considérations sur les
mœurs
du temps ont peu leur place. Mais voyez-le dès qu
ù vous allez, donne la comédie, Et qu’un si grand courroux contre les
mœurs
du temps Vous tourne en ridicule auprès de bien d
nt, le misanthrope désabusé est le misanthrope achevé. Mon Dieu, des
mœurs
du temps mettons-nous moins en peine, Et faisons
éante dans Tartuffe). Dans les pièces où il ne fait que « peindre les
mœurs
des hommes » il s’en passe, par quoi l’on voit qu
fils insolent qui l’a faite en est-elle moins une école de mauvaises
mœurs
? » Je comprends bien l’indignation de Rousseau c
impitoyable pour les peccadilles. Elle n’est pas « école de mauvaises
mœurs
», comme dit Rousseau ; mais elle n’est pas préci
e ce fils et de cette fille. Faut-il conclure que c’est la comédie de
mœurs
elle-même qui est démoralisante ? N’en doutez pas
n est plus ridicule. Or c’est Molière lui-même, si fin connaisseur en
mœurs
des hommes et qui connaît si bien l’âme du public
aimer le vice ; « son théâtre est une école de vices et de mauvaises
mœurs
plus dangereuse que les livres mêmes où l’on fait
Entre la tragédie qui est le drame histprique et qui ne peint pas les
mœurs
des hommes, mais plutôt leurs sentiments généraux
intermédiaire de poème dramatique est indiquée qui peindra toutes les
mœurs
du siècle où l’on est et qui par conséquent aura
du drame. Il définit la comédie « l’ouvrage dramatique qui peint les
mœurs
des hommes dans une condition privée ». Rien de p
es hommes publics et qui sont mêlés aux intérêts publics, peindra les
mœurs
, toutes les mœurs, ridicules ou odieuses, comique
et qui sont mêlés aux intérêts publics, peindra les mœurs, toutes les
mœurs
, ridicules ou odieuses, comiques ou tragiques, de
e la comédie que les coquins sont justiciables ? La comédie peint les
mœurs
des hommes pour les corriger. Or qu’est-ce qu’ell
utement : « c’est vrai », car tout est vrai ; mais l’exceptionnel des
moeurs
d’un temps est traité d’invraisemblable, quoique
est-à-dire, car c’est la définition de l’art réaliste, de peindre les
mœurs
moyennes, c’est à savoir vérifiables, tout en cho
lateur… » « Tiens, mais de quoi ? » se demande Voltaire. « Des bonnes
mœurs
? » Non, Voltaire ne peut pas aller jusque-là. Qu
s mœurs ? » Non, Voltaire ne peut pas aller jusque-là. Quelles bonnes
mœurs
Molière a-t-il enseignées et prescrites ? La piét
été le législateur de tout cela. Il n’a point enseigné les mauvaises
mœurs
, non ; mais il n’a pas enseigné les bonnes. La se
raison, — c’est la franchise, qui fait certainement partie des bonnes
mœurs
; et encore, dans la plus belle de ses pièces, il
, on ne peut pas écrire que Molière ait été le législateur des bonnes
mœurs
. De quoi a-t-il donc été législateur ? Du goût ?
ntre, Molière est-il législateur ? Il est le législateur de certaines
mœurs
qui ne sont pas admirables, mais qui ne sont pas
qui ne sont pas admirables, mais qui ne sont pas mauvaises, qui sont
mœurs
bourgeoises, qui sont mœurs mondaines, qui sont m
mais qui ne sont pas mauvaises, qui sont mœurs bourgeoises, qui sont
mœurs
mondaines, qui sont mœurs pour n’être pas ridicul
aises, qui sont mœurs bourgeoises, qui sont mœurs mondaines, qui sont
mœurs
pour n’être pas ridicule. Eh bien, nous y voilà,
ief hyperbolique : « la comédie de Molière est une école de mauvaises
mœurs
», il dit : « ou sa morale porte au mal, ou… », m
un coquin. Certains philosophes réduisent la morale à la science des
mœurs
, à bien connaître ce que sont les mœurs du temps
nt la morale à la science des mœurs, à bien connaître ce que sont les
mœurs
du temps et à s’y conformer. Molière est, d’avanc
e est celui qui ne choque point. Celui qui s’écarte de la moyenne des
mœurs
de son temps est un excentrique. Mais, s’il vous
], en s’attachant à flatter une jeunesse débauchée et des femmes sans
mœurs
. Ce sont eux qui les premiers ont introduit ces g
cience-des-mœurs comme elle est comprise vulgairement. Connaissez les
mœurs
des hommes et conformez-vous à la moyenne de ces
Connaissez les mœurs des hommes et conformez-vous à la moyenne de ces
mœurs
-là ; vous serez très heureux et vous serez très e
auses, Qu’une femme étudie et sache tant de choses. Former aux bonnes
mœurs
l’esprit de ses enfants, Faire aller son ménage,
ousseau de leurs filles. Les femmes d’à présent sont bien loin de ces
mœurs
: Elles veulent écrire et devenir auteurs ! Nulle
profonde ignorance sur tout le reste ; mais il faudrait pour cela des
mœurs
publiques très simples, très saines ou une manièr
mer son goût par le désir continuel de plaire sans jamais exposer ses
mœurs
. » C’est conformément à ces idées que Sophie, qua
nt retirées. Cet usage était plus raisonnable et maintenait mieux les
mœurs
. Une sorte de coquetterie est permise aux filles
rfaitement dans son état d’esprit habituel, amour de la simplicité de
mœurs
, de la simplicité d’esprit, de la simplicité de c
losophie que le retour à la nature, la nature prise pour maîtresse de
mœurs
et l’obéissance aux conseils infaillibles de la n
es, Qu’une femme étudie & sache tant de choses. Former aux bonnes
mœurs
l’esprit de ses enfants, Faire aller son ménage,
ousseau de leurs filles. Les femmes d’à-présent sont bien loin de ces
mœurs
: Elles veulent écrire & devenir auteurs : Nu
lie, le dernier est sans contredit le plus repréhensible. L’école des
mœurs
doit être non seulement assez décente pour ne pas
ouverons encore dans Moliere des indécences plus dangereuses pour les
mœurs
, témoins ces enlevements auxquels une jeune perso
Extrait. « Cette piece n’est pas, si vous voulez, l’école des bonnes
mœurs
, mais c’est l’école de l’esprit & du bon comi
ne décence qu’ils sont obligés d’observer eux-mêmes en critiquant les
mœurs
, les vices ou les ridicules de quelqu’un qui tien
mp; ne pas déshonorer sa plume en l’imitant. La scene est l’école des
mœurs
& non une école d’injures. M. de Voltaire dit
CHAPITRE XI.M. SAURIN. La Piece des
Mœurs
du Temps mise à côté de l’Ecole des Bourgeois, &a
cole des Bourgeois, & Béverley à côté du Joueur Anglois. [LES
MŒURS
DU TEMPS] Précis des Mœurs du Temps. Géronte
ley à côté du Joueur Anglois. [LES MŒURS DU TEMPS] Précis des
Mœurs
du Temps. Géronte, riche Financier, a une fille
’avoir plus la tête rompue de ces balivernes. Passons à la scene des
Mœurs
du Temps, & l’on verra que, différente par la
ibue. Mademoiselle de Montpensier s’explique assez clairement sur les
mœurs
de la reine, à l’occasion de l’arrivée du roi d’A
t aucun doute sur la légèreté plus que galante d’Anne d’Autriche. Ces
mœurs
étaient antipathiques avec celles des familles de
Chapitre IX De 1629 à 1640, 4e période. — État et
mœurs
de la cour, vers 1630. — Composition de la sociét
exemple et d’opinion, un autre modèle de société, une autre source de
mœurs
, d’idées, de principes ; c’est surtout un besoin
Montausier avait aussi contribué à son retour vers la religion et les
mœurs
. Observons encore ici que madame Scarron, en appr
l’hôtel Rambouillet, en même temps qu’à la réputation d’esprit et de
mœurs
, et à la considération de la duchesse de Montausi
trou, eut la fantaisie de voyager, de voir la nature, les villes, les
mœurs
des hommes, le monde enfin. Il n’était pas à cett
l’ont été et doivent l’être. S’il en est un qui ait une famille, des
mœurs
, de la propreté et du bon sens, elle sourit de pi
Schlegel, n’est qu’une tragédie grecque habillée à la moderne, où les
mœurs
ne sont plus en harmonie avec les traditions myth
aison, ou que ce soit Voltaire, que cet anachronisme de langage et de
mœurs
, que l’un blâme et que l’autre paraît louer, soit
pour le soir la représentation d’une pièce totalement étrangère à ses
mœurs
, à ses sentiments, à ses idées, bien qu’il ne lui
un soleil féroce ; et il se réjouit, en voyant tant de bêtes, tant de
mœurs
, tant de physionomies différentes, de la diversit
de La Fayette ; et il se réjouit en voyant tant de personnes, tant de
mœurs
, tant de physionomies différentes, de la diversit
royait, et l’hypocrisie lui prêtant déjà son manteau ; la licence des
mœurs
d’une part et l’exemple de l’adultère donné par u
le cuistre abject. Mais ce drame étonnant est moins une peinture des
mœurs
contemporaines, qu’une sorte de prophétie. Dans D
xécution d’une coterie qui, par l’austérité réelle ou affectée de ses
mœurs
, était importune à la cour. Le ridicule qu’il mit
ques, qui, au lieu d’avoir l’œil sur leurs gens, de former aux bonnes
mœurs
l’esprit de leurs enfants, et de régler la dépens
sont du temps auquel il a été écrit, et qui ne sont point selon leurs
mœurs
, que peuvent-ils faire de plus utile et de plus a
e poète, dit Hegel, doit avoir égard à la culture intellectuelle, aux
mœurs
et au langage de son temps. À l’époque de la guer
iginaux ; s’il nous a présenté des objets tout-à-fait étrangers à nos
mœurs
, c’est-à-dire des captifs, des vieillards dupes d
envoyer par la femme, ne sont pas des présents convenables selon nos
mœurs
. Le portrait de la Fontaine est un présent plus h
ACTE IV. Scene VII. Déméa, seul. Grands Dieux ! quelle vie ! quelles
mœurs
! quelle extravagance ! une femme sans bien, une
nnoître l’art avec lequel notre comique a su les rendre propres à nos
mœurs
& à son sujet. Ce que Sganarelle & Ariste
faut, du moins nous offriront-elles un des côtés les plus curieux des
mœurs
de nos pères. J’aurais voulu, Messieurs, pouvoir,
de reconnaître dans mainte et mainte scène de nos vieux Mystères les
mœurs
bourgeoises ou les usages seigneuriaux du temps.
tuer les souvenirs héroïques de l’histoire nationale ou à peindre les
mœurs
de notre société à ses divers âges. Je ne veux qu
alogue! Quelle habile gradation des scènes ! Quel plaisant tableau de
mœurs
! Vous en connaissez le sujet, que, pour clore not
bien appris. C’est la morale de la pièce, et c’est encore un trait de
mœurs
à relever dans ce chef-d’œuvre qui en présente ta
scène. La comédie, qui n’est rien si elle n’est pas une peinture des
mœurs
, se fit gloire à son tour de n’être qu’une copie
contrefaire15. C’est par ce moyen qu’il a sçu réformer, non pas les
mœurs
des chrétiens, mais les défauts de la vie civile,
naïveté ! quelle source de bonne plaisanterie ! quelle imitation des
mœurs
! quels portraits ! et quel fléau de ridicule ! m
rigues surprenantes et aux plaisanteries forcées qu’à la peinture des
mœurs
et de la vie civile. Saint-Evremond dit qu’il s’é
qu’il s’étoit formé sur les anciens à bien dépeindre les gens et les
mœurs
de son siècle dans la comédie, ce qu’on n’avoit p
a même profession parmi eux, en nous aprenant leurs caractères, leurs
mœurs
et les diférentes parties dans lesquelles ils se
et dans la maniéré de les peindre, n’ont représenté qu’une partie des
mœurs
générales de Rome. Le poète françois a non seulem
nation, que ses comédies peuvent être regardées comme l’histoire des
mœurs
, des modes et du goût de son siècle ; avantage qu
révoux, avril 1717, p. 531. 37. De La Bruyère, les Caractères ou les
Mœurs
de ce siècle. La citation n’est pas exacte. Voici
aïveté! quelle source de la bonne plaisanterie ! quelle imitation des
mœurs
, quelles images, et quel fléau du ridicule ! mais
ur et le contre peuvent également se soutenir, sapaient les anciennes
mœurs
avec les anciennes convictions. Il est impitoyabl
sés joyeusement par sa verve insouciante, doivent sortir de nouvelles
mœurs
, une nouvelle religion, un nouvel ordre de choses
e, en repliant l’individu sur lui-même, eu le séparant violemment des
mœurs
et des idées de son temps, fut la mort de ce bel
même n’avaient pas imposé à leur poésie dramatique des allures et des
mœurs
contraires à l’antique plasticité. Dans notre mon
ateurs puissants devenait leur loi. Il n’y avait pas de médecins. Les
mœurs
étaient simples. « Pour se procurer l’ordinaire s
liberté des personnages chevaleresques se trouve jetée en dehors des
mœurs
, et si elle ne renonce pas à sa mission céleste d
cratie, qui ont fait disparaître l’ancienne croyance et les anciennes
mœurs
, sur la sophistique, le genre larmoyant et les la
ue lorsqu’elle nous met devant les yeux l’image de la dégradation des
mœurs
, d’une société corrompue et dépravée qui se détru
propre folie. C’est ainsi qu’Horace nous trace un portrait vivant des
mœurs
de son temps, et de toutes les sottises qu’il ava
ette réunion de quatre grands poètes, leur concert pour favoriser les
mœurs
de la cour, célébrer les maîtresses, exalter, sou
ence royale, des profusions ruineuses, étaient au grand préjudice des
mœurs
générales. On faisait tomber les ridicules, mais
caractère du roi, et a confirmer l’ascendant qu’avaient pris sur les
mœurs
de la cour les exemples des personnes en qui s’ét
tte lettre est rapportée ici pour montrer l’union et la conformité de
mœurs
et d’esprit qui existaient entre madame Scarron,
rats. Ces caractères méritaient sans doute d’être traités suivant les
mœurs
des Grecs et des Romains. De plus, nous n’avons q
Despréaux que Molière, qui peint avec tant de force et de beauté les
mœurs
de son pays, tombe trop bas quand il imite le bad
fâchait le grand évêque de Meaux qu’on appelât le théâtre l’école des
mœurs
, et il avait boudé Santeuil pour sa fameuse inscr
yance de dix-sept cents ans ! Attribuer cette ruine à l’Essai sur les
mœurs
, à La Pucelle, à l’Encyclopédie, ce serait leur f
acles, n’a jamais songé à permettre un outrage public fait aux bonnes
mœurs
. Oui, P. Caffaro, c’est-à-dire, oui, Molière, « n
s vives » ; que cela peut être charmant, mais qu’en vérité les bonnes
mœurs
n’ont rien à gagner « à la douceur de cette mélod
er que ne l’a fait Bossuet, que la comédie était, non pas l’école des
mœurs
, mais l’école des passions. Après avoir lu cette
aîté française aux provinces reculées. Molière apprend, en voyage les
mœurs
, les habitudes, et les allures bourgeoises ; il s
e, sûr de plaire, et qui pourtant avait tout à créer : la langue, les
mœurs
, l’esprit, l’art et les convenances de la comédie
n, une révolution ! De quoi s’agit-il dans L’Étourdi ? de peindre les
mœurs
, de les corriger, de représenter ad vivum l’avare
veau qui va s’ouvrir, sur les débris de l’ancien monde, la comédie de
mœurs
, la comédie déclamatoire, furibonde, pédante, mai
s et par des villes, elles étaient séparées par les usages et par les
mœurs
. Ce n’était, des deux parts, ni la même langue, n
Molière ! Toute cette comédie du Misanthrope est sa vie. Ce sont ses
mœurs
, ses amours, ses amitiés, qu’il a placés là tout
en tirer la plus admirable comédie du théâtre, la première comédie de
mœurs
qui eût été entreprise par Molière ! Cette fois,
le. Célimène, en effet, par sa position qu’on n’explique pas, par ces
mœurs
au moins fort dégagées, par cet affranchissement
vait très bien compris, ce périlleux passage du génie à l’esprit, des
mœurs
sévères aux mœurs relâchées. C’est même un des pl
pris, ce périlleux passage du génie à l’esprit, des mœurs sévères aux
mœurs
relâchées. C’est même un des plus grands tours de
, l’élégance et la politesse du beau langage d’autrefois. Hélas ! ces
mœurs
d’une race évanouie et d’une grâce exquise ; ces
femmes, scène VII. Ces sortes de satires tombent directement sur les
mœurs
, et ne frappent les personnes que par réflexion.
omptu de Versailles, scène III. ...Que son dessein est de peindre les
mœurs
, sans vouloir toucher aux personnes. (Note 1, pa
ce que c’est que Tartuffe ? C’est encore un tableau, une peinture des
mœurs
du xviie siècle avec des caractères éternellemen
turelle de toutes les pièces de Molière. Il ne s’y trouve ni étude de
mœurs
ni tableau d’une époque. On pouvait croire que ce
it-on attendre d’un homme qui vivait dans ce milieu de théâtre où les
mœurs
sont si mauvaises ? Et on ajoutait tout de suite
où les mœurs sont si mauvaises ? Et on ajoutait tout de suite que les
mœurs
de Molière étaient particulièrement épouvantables
tés apparentes pour le comédien, dont il confesse que « la vie et les
mœurs
ne sont pas exactement conformes à tous les princ
uparavant, une école de beau langage, de bonnes manières et de bonnes
mœurs
. D’utiles traditions en restaient. Assurément la
travaillait au Tartuffe, pour le plus grand progrès de la foi et des
mœurs
. Suivant les commentateurs et les biographes, il
mie attribuent au théâtre une grande puissance pour la correction des
mœurs
. Les moralistes qui ont connu et pratiqué la vrai
nt très-licite, mais encore que l’on le pouvait rendre très-utile aux
mœurs
, et que son Tartuffe en offrait un exemple. C’est
e confondre celle-là avec celle-ci. Ce sont deux personnes de qui les
mœurs
sont tout à fait opposées, et qui n’ont rien de c
nne — la concurrence — est manifestement l’Olympe débauchée, dont les
mœurs
scandaleuses nuisent très-injustement au crédit d
e politique ; il a déjà préparé les révolutions par la corruption des
mœurs
, lorsqu’il y met la dernière main en prêchant la
ec son grand sens : « Le théâtre corrige les manières et corrompt les
mœurs
. » Quoique Molière, qui n’avait pas d’aversion po
une fois dans ses préfaces de l’efficacité du théâtre pour épurer les
mœurs
, on doit reconnaître qu’il a toujours su parfaite
et qui valent au moins ceux dont la défaite l’honore tant. Quant aux
mœurs
, je doute qu’en travaillant à les rendre plus har
s’amuse, que le parterre applaudisse, que mon humeur se contente. Les
mœurs
ne regardent point l’époux des demoiselles Béjart
regardent point l’époux des demoiselles Béjart. Si je m’occupais des
mœurs
, ce serait comme si je jouais la tragédie : je ne
Existe-t-il un moyen de purifier le théâtre et de le rendre utile aux
mœurs
? Plusieurs ont fait là-dessus de gros livres, do
la religion, à couvert des brocards de la scène, et ils laissent aux
mœurs
le soin de se tirer d’affaire comme elles pourron
ministrative et politique, la bourgeoisie devait perdre sa foi et ses
mœurs
, et préparer elle-même sa perte. Molière n’y a pa
peut-être avec justice, vous rendre responsables de ce débordement de
mœurs
que nous voyons croître de jour en jour ; et que
n’y fut point remplacée. Le roi revint à son épouse dédaignée, et ses
mœurs
, jusqu’à la fin de ses jours, furent celles d’un
métier que Molière ; si l’opposition s’ôtait avisée de condamner les
mœurs
du prince et qu’un journaliste ou un vaudevillist
, non pas uniquement par zèle pour la belle littérature et les bonnes
mœurs
, que le Tartuffe fût représenté.. Il lui plaisait
utre dessein, dont il se promet plus de fruit pour la réformation des
mœurs
. L’hypocrisie, dit saint Augustin, est cette ivra
utre excès plus condamnable. A force de ne pas se mettre en peine des
mœurs
du temps, on finit par leur lâcher bride et elles
ue son Misanthrope n’est pas un vieux comédien, professeur émérite de
mœurs
galantes ; la seconde, que ce misanthrope, tel qu
c’est Molière qui, en créant la véritable comédie de caractère et de
mœurs
, et, en la portant à sa perfection, a, pour ainsi
ruple reconnaissance. Une telle comédie ne représentait nullement les
mœurs
de l’époque où elle parut, et c’est sans doute un
s de la piece, est un scélérat, pour qui la religion, la probité, les
mœurs
la nature n’ont rien de sacré, qui se moque des j
es, Arlequin & l’Indienne, tout en étalant la simplicité de leurs
mœurs
, font la critique des nôtres. L’un veut manger de
x des professions. Un de nos plus célebres Ecrivains45 a dit : les
mœurs
ont changé depuis Moliere, mais le nouveau Peintr
uppose qu’un Comique entreprenne de les peindre sous prétexte que les
mœurs
ont changé depuis Moliere. Quelle différence mett
ite ici d’être observé, c’est l’effet que produisait le spectacle des
mœurs
de la cour sur la société d’élite dont madame de
, et à l’application de l’ancien adage, que les honneurs changent les
mœurs
124. Dès le 14 septembre 1676, madame de Sévigné
[69, p. 105] Rousseau*, de Genève, a dit : les
mœurs
ont changé depuis Molière ; mais le nouveau peint
ura presque un an. Le jeune observateur put alors étudier de près les
mœurs
de la cour, et voir Richelieu mourant lutter enco
te champ à sa curiosité ; car la province était alors aussi variée de
mœurs
que de costumes. D’une ville à l’autre, mille con
use carrière par Les Précieuses ridicules, qui attaquaient au vif les
mœurs
contemporaines. On eût dit un de ces coups de ton
tout ensemble et des individus qui ont leur date dans l’histoire des
mœurs
, et des types qui ne périront jamais. C’est que M
ne fut esquissée qu’une manie passagère, elle inaugura la comédie de
mœurs
et de caractères, c’est-à-dire la peinture défini
des rêves aussi stériles qu’ambitieux. N’étant plus contenus par les
mœurs
et les traditions d’un siècle où les rangs demeur
onte, Acaste, Clitandre. Les beaux-esprits et les marquis. Vérité des
mœurs
Quant aux personnages dont nous tracerons seul
tion d’honneur portée devant la chambre des maréchaux83. Ce souci des
mœurs
s’accuse également dans les traits dirigés contre
ui, aujourd’hui même, exerce encore une action sur les esprits et les
mœurs
, il convient de raconter d’abord son histoire ; c
l pas l’incrédulité brutale, le double libertinage de l’esprit et des
mœurs
? N’avait-il pas eu soin de lancer la foudre sur
rand seigneur, ni comme chez Tartuffe d’un fléau social qui tient aux
mœurs
d’une époque plus qu’aux entrailles de la nature
fils insolent qui l’a faite, en est-elle moins une école de mauvaises
mœurs
? » Avant de réfuter cette thèse par des principe
, Trissotin vivra toujours. II. Étude littéraire Comédie de
mœurs
. L’action. Analyse du sujet. Sa logique. Le dénou
est permanent comme la sottise et la vanité. Quand même ce tableau de
mœurs
n’aurait plus autour de nous son application dire
r les derniers attentats. » 117. Il faut distinguer l’hypocrisie de
mœurs
qui est de tous les temps, de tous les pays, et l
ia. Le sujet dut être emprunté à un modèle grec ; mais les détails de
mœurs
ou de coutumes sont romains. 144. Quelques vers
t de contrefaire. C’est par ce moyen qu’il a su réformer, non pas les
mœurs
des chrétiens, mais les défauts de la vie civile,
il ait travaillé pour la discipline de l’Église, et la réforme de nos
mœurs
. Tous ces grands défauts à la correction desquels
de Molière voulurent persuader au duc de Montausier*, renommé pas ses
mœurs
austères, et sa vertu sauvage, que c’était lui qu
t lui avoir révélé tous ses secrets, du moins pour ce qui regarde les
mœurs
et les caractères des hommes. Il regrettait fort
ui tient de si près à la poésie, à la littérature, à la critique, aux
mœurs
publiques et privées : Docen
des violences de l’espèce humaine, ils ont négligé d’en raconter les
mœurs
, les grâces, les élégances, les ridicules, si bie
ommes en société, ont été dépensées pour l’histoire des usages et des
mœurs
de la société civile. Pendant que le nombre des h
vous avez la collection complète des moralistes. Dans cette étude des
mœurs
d’un grand peuple, l’antiquité n’est guère représ
chapitre tout nouveau du mérite personnel, avec le même chapitre des
mœurs
et des caractères de ce siècle ! Dans le chapitre
nti : fabulæ que mânes !), avait créé, chez nous, toute une série de
mœurs
nouvelles, étranges, incroyables, dont les salons
était l’interprète ; c’en est fait de cette représentation fidèle des
mœurs
, des passions et des élégances d’autrefois ; nous
assaisonnés des mieux, Et ce Misanthrope est si sage, En frondant les
mœurs
de notre âge, Que l’on dirait (benoît lecteur) Qu
nture, Mais de qui tous les traits censeurs, Le rendent confus de ses
mœurs
, Le piquent de la belle envie, De mener toute une
eu, il parlait juste ; et d’ailleurs il observait les manières et les
mœurs
de tout le monde, il trouvait le moyen ensuite d’
et dans la manière de les peindre, n’ont représenté qu’une partie des
mœurs
générales de Rome. Le poète français a non seulem
a nation que ses comédies peuvent être regardées comme l’histoire des
mœurs
, des modes et du goût de son siècle ; avantage qu
us sensibles que de simples discours, qu’il s’appliquait à former les
mœurs
de celui qu’il regardait comme son fils. « On n’a
lle naïveté, quelle source de bonne plaisanterie, quelle imitation de
mœurs
, et quel fléau de ridicule ! Mais quel homme on a
cteurs : Jamais dans sa froide élégance, Des Romains il n’a peint les
mœurs
: Tu fus le peintre de la France. Nos bourgeois,
i permettant de faire cette supposition à son père, manque aux bonnes
mœurs
et à la bienséance ; et jamais l’on ne doit expos
n, le peu de respect qu’il a pour son père ; on trouve qu’en cela les
mœurs
et les bienséances sont trop blessées ; on ajoute
oint oublier que le but du poète étant d’instruire et de corriger les
mœurs
, il ne doit jamais donner des exemples du vice ;
l ne doit jamais donner des exemples du vice ; il a donc sacrifié les
mœurs
à l’esprit, et son devoir à son génie. Examinons
] Discours sur la question si le théâtre est une bonne école pour les
mœurs
, in-4°. 1. [Note marginale] Tome XXI, première p
ïveté ! quelle source de la bonne plaisanterie ! quelle imitation des
mœurs
! et quel fléau du ridicule ! mais quel homme on
plaire, se distingue par la pureté, la décence, la délicatesse de ses
mœurs
, et se sépare de la cour et des gens du monde de
it des talens trop supérieurs, & s’appliquoit trop à corriger les
mœurs
, pour n’être pas le plus honnête homme. Il étoit
e. Il veut aussi pour ce commerce une certaine douceur et facilité de
mœurs
, qui sait être accommodante sans être servile, qu
observations sur les monuments qui restent de la conversation et des
mœurs
privées des Romains ; il exprime ses regrets sur
vée le 13 avril 1671 ; à sa mort, grand événement dans l’histoire des
mœurs
du xviie siècle. Maintenant, il est nécessaire d
ussent besoin de donner un nom ridicule aux personnes spirituelles de
mœurs
régulières et décentes. Durant la période de 1660
gaieté, d’autres ont su faire des vers, plusieurs même ont peint des
mœurs
; mais la peinture de l’esprit humain a été l’art
e Tartufe et les Femmes savantes, que les comédies de caractère et de
mœurs
étaient le vrai genre sérieux; mais il ne leur ap
, donne une leçon très-sérieuse et sagement adaptée au système de nos
mœurs
, qui, accordant aux femmes une liberté décente, r
l’ouvrage de Molière fit un changement dans la langue comme dans les
mœurs
, et ce qui était une louange devint une censure.
rigue dans la pièce; mais, accoutumé à placer partout la critique des
mœurs
, Molière se moque ici du verbiage scientifique qu
it prouver que la comédie était un établissement contraire aux bonnes
mœurs
. S’il n’eût attaqué que quelques ouvrages où en e
se fait reconnaître aux honnêtes gens par des scènes où le comique de
mœurs
et de caractères perce au milieu de la gaieté bou
ient obligés de tout risquer pour servir leurs maîtres. Mais dans nos
mœurs
, ce dévouement dangereux est incompatible avec la
s été bornée à cinquante-cinq ans. Il était d’un caractère doux et de
mœurs
pures : on raconte de lui des traits de bonté. Il
eigné que la poésie est une imitation des actions, des paroles et des
mœurs
de nos semblables ; que cette imitation, pour êtr
ue cette imitation, pour être exacte et fidèle doit être conforme aux
mœurs
et aux usages des temps dont on parle, et que c’e
us sincère que la fameuse définition de Santeuil : « Elle corrige les
mœurs
en riant. » Or, la comédie a-t-elle jamais corrig
; il conclut ainsi qu’il n’y a rien de plus dangereux pour les bonnes
mœurs
que l’habitude et l’abus des spectacles11. Lui-mê
e voir la fausseté. Celles enfin qui font en même temps la satyre des
mœurs
& des arts, de l’esprit & du cœur. Je vai
ode que celles de la premiere classe, puisqu’elles font la satyre des
mœurs
, des caracteres vicieux, qu’elles y joignent des
ément de ce qu’on appelle fortune… Les femmes de qualité ont poli mes
mœurs
et cultivé mon esprit ; et comme je ne leur ai ja
êtes gens l’élite. » Voici ce qu’il dit de sa personne : « Dans ses
mœurs
quelle politesse ! Quel tour, quelle délicatesse
de bien de penser qu’il faille avilir notre scene par la peinture des
mœurs
de la vile canaille ; mettre sur notre théâtre, c
arces dont le sujet éternel est le train de vie des gens de mauvaises
mœurs
, sont autant contre les regles que contre les bie
qui ne la touchait point. Molière eut donc droit de contrôle sur les
mœurs
de la société, et même ses hardiesses étaient enc
die il avait révélé, par plusieurs scènes, son habileté à peindre les
mœurs
et la passion. Lié dès lors et comme enlacé à la
ritablement pieux ont une tout autre allure, et Molière a peint leurs
mœurs
avec une vérité qui prouve à quel point il les es
s l’Ecole des Maris, comme il sait accommoder le fonds du sujet à nos
mœurs
, à nos usages, comme il trouve moyen d’en tirer u
le contraire, puisque ses Adelphes sont très propres à corrompre les
mœurs
, à autoriser le libertinage, & qu’ils ont l’a
uyere dit de l’Homme à bonne fortune. « Ce n’est point assez que les
mœurs
du théâtre ne soient point mauvaises, il faut enc
is-je, pouvoit être pendant cinq actes très utile à la correction des
mœurs
. Mais il eût fallu pour cela que Baron, en transp
ne présentaient point encore la véritable comédie. Ils manquaient de
mœurs
, de caractères, et de préceptes. Il fallait un gé
grande beauté de la comédie était inconnue ; on ne songeait point aux
mœurs
, aux caractères ; on allait chercher bien loin le
ère de comique ignorée jusqu’à lui. Une critique fine et délicate des
mœurs
et des ridicules qui étaient particuliers à son s
t lui avoir révélé tous ses secrets, du moins pour ce qui regarde les
mœurs
et les caractères des hommes. Il regrettait fort
ns les événements et résulte des rencontres du hasard ; le comique de
mœurs
, qui nait de la peinture des travers et des ridic
fou rire, sans tomber ni dans le comique d’intrigue, ni dans celui de
mœurs
, ni dans celui de caractère. En second lieu, elle
énements dépendent en partie des caractères et prennent la teinte des
mœurs
; les mœurs à leur tour dépendent des événements,
pendent en partie des caractères et prennent la teinte des mœurs; les
mœurs
à leur tour dépendent des événements, et ainsi de
lue; et l’on peut reconnaître dans le hasard des événements, dans les
mœurs
de la société et dans les caractères des hommes,
mmençant par le comique d’intrigue, et en passant par la peinture des
mœurs
pour atteindre bientôt à celle des caractères. Il
ie comédie. » Des Précieuses au Tartuffe, c’est-à-dire du comique de
mœurs
finement observé et franchement rendu au haut com
bouillet. On en a tant dit déjà, trop peut-être. En faisant faire aux
mœurs
et aux lettres françaises l’apprentissage du bon
des sentiments naturels une tournure conforme à leur génie et à leurs
mœurs
. Ils les envisagent à leur point de vue, et ils e
t qui augmentent la richesse et l’intérêt de cette grande peinture de
mœurs
: Le Misanthrope est presque, à lui seul, un livr
’absurde, malgré qu’en quelques points elles ne cadrent plus avec nos
mœurs
, dans leur esprit elles répondent à cet amour de
auses, Qu’une femme étudie et sache tant de choses. Former aux bonnes
mœurs
l’esprit de ses enfants, Faire aller son ménage,
latine; aussi les idées que cette civilisation y fit passer dans les
mœurs
, sur le rôle et la dignité de la femme, N’eurent-
s, le préjugé qui asservit la femme, malgré un réel adoucissement des
mœurs
, subsistait encore. Elle continuait à n’y être qu
que ce principe élémentaire n’aura pas pénétré profondément dans les
mœurs
, le préjugé ne sera pas vaincu, et la position de
de principes qui font vivre les institutions politiques; ce sont les
mœurs
, les traditions, les forces vivantes, mille influ
beauté morale. Il connaît le prix de la justice. Partisan décidé des
mœurs
antiques, il préfère aux démocrates les hommes de
e des riches ou de l’état. Son œuvre, qui participe de la licence des
mœurs
athéniennes, en est une ingénieuse et éloquente s
ra bientôt juger par cet exemple de la différence qu’il y a entre les
mœurs
de la société & les mœurs telles qu’on doit l
le de la différence qu’il y a entre les mœurs de la société & les
mœurs
telles qu’on doit les présenter sur le théâtre. N
re approuvés par quelques personnes sans goût, sans délicatesse, sans
mœurs
; mais les connoisseurs & les ames honnêtes l
pas, dans la pensée de Molière, la largeur que lui attribueraient nos
mœurs
modernes. C’était tout uniment un pendant à l’Éco
, au contraire, il a. nivelé bien des rugosités sur le terrain de nos
mœurs
. Son rire robuste et sain, lui tout seul, a fait
lui qui inventa, comme disent les peintres, ce merveilleux tableau de
mœurs
, la faculté créatrice, loin de s’amoindrir, a gra
t-il peu d’œuvres capitales spécialement consacrées à la peinture des
mœurs
et du cœur humain, qui n’aient subi ce travail d’
chargeaient de même chose que vous... Son dessein est de peindre les
mœurs
, sans vouloir toucher aux. personnes... Comme l’
aractère qui ne rencontre quelqu’un dans le monde29. » Peindre les
mœurs
sans, vouloir tomber aux personnes, représenter e
régné que dans quelques salons suspects de libertinage d’esprit et de
mœurs
, dans la société du Temple et chez Ninon de Lencl
ommander sa philosophie, par la licence de leurs opinions et de leurs
mœurs
. Ils se sont fait plus de renommée par leur amour
n en est bien simple. Un roman, s’il est passable, est conforme à nos
mœurs
; les incidents sont amenés & dénoués avec vr
gnole, italienne, angloise, &c. il faut non seulement changer les
mœurs
, les caracteres, les bienséances ; il faut encore
ition du premier seroit devenue une vertu, du moins par rapport à nos
mœurs
, s’il n’eût ambitionné que la place d’un sujet pl
janséniste, la personnification de l’honnêteté publique, indignée des
mœurs
du temps. D’autres, l’élevant dans la sphère des
e une légère variante de la phrase qui jette un si grand jour sur les
mœurs
et les habitudes de La Bruyère, et cette variante
’Impromptu de Versailles. « Son dessein, dit-il, est de peindre les
mœurs
sans vouloir toucher aux personnes, et tous les p
ace du pays épuisé, de la noblesse vendue, de la justice achetée, des
mœurs
corrompues, des hypocrisies florissantes, Alceste
Jean-Baptiste Poquelin de s’appeler de Molière. Autres temps, autres
mœurs
. Je ne vois dans Molière qu’un but social : celui
rigue ; l’art d’exposer sur la scéne comique des caractéres & des
mœurs
, étoit réservé à Moliere. Quoiqu’il n’ait fait qu
de comique ignorée jusqu’à lui. Une critique fine & délicate des
mœurs
& des ridicules qui étoient particuliers à so
p; dans la maniére de les peindre, n’ont représenté qu’une partie des
mœurs
générales de Rome. Le poëte françois a non seulem
nation, que ses comédies peuvent être regardées comme l’histoire des
mœurs
, des modes, & du goût de son siécle ; avantag
us sensibles que de simples discours, qu’il s’appliquoit à former les
mœurs
de celui qu’il regardoit comme son fils. On n’a p
s surprenantes, & aux plaisanteries forcées, qu’à la peinture des
mœurs
& de la vie civile. Les plus excellentes piec
die, c’est de peindre les originaux d’une société. Représentation des
mœurs
sociales dans le cercle de la vie privée249, le d
t lui avoir révélé tous ses secrets, du moins pour ce qui regarde les
mœurs
& les caracteres des hommes. Il regrettoit fo
it mené avec elle le Curé d’Auteuil pour rendre témoignage des bonnes
mœurs
du défunt, qui louoit une maison dans ce Village.
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