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1 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
règle commode, mais trop absolue, pour les Lettres au Mercure, que la mort ne lui a pas permis de réimprimer, et qui font l’
toujours dans l’Etourdi le principal rôle, lequel fut rempli après sa mort successivement par les sieurs de La Grange, Huber
it très aimé ; il en donna des marques jusqu’à la fin de sa vie. A sa mort , le théâtre fut fermé pendant quinze jour‌s4, et
onc treize ans quand elle « créa » une Grâce dans Psyché, quinze à la mort de Molière, qui faisait venir, — comme on sait,
onnoissance que le public a témoigné pour tous ses services, après sa mort . Il prétend, au contraire, que l’on n’a bien reco
ommencé son portrait pendant sa vie, et qui ne l’a achevé qu’après sa mort , relève extraordinairement cette facilité merveil
c’est dommage ; Il joüoit bien son personnage ; Il fit fort bien le mort , ainsi que le cocu : En lui seul, à la comédie,
aine. Le singe de la vie humaine, Qui n’aura Jamais son égal ; De la mort comme de la vie Voulant être le singe en une comé
e en une comédie, Pour trop bien réüssir, il lui réussit mal : Car la mort , en étant ravie, Trouva si belle la copie Qu’elle
it un original. AUTRE 56 . Passant, ici repose un qu’on dit. être mort , je ne sçai s’il rit ou s’il dort : La maladie im
re : Comme il étoit comédien, Pour un malade imaginaire, S’il fait le mort , il le fait bien. AUTRE 57 . Sous ce tombeau
un long tems, selon toute apparence, Térence, Plaute et Moliere sont morts . Voilà, Monsieur, tout ce que vous aurez de moi
rôle d’Hérode, dans la tragédie de Mariane 65, que cela lui causa la mort  ; ce qu’il faut entendre par là, c’est que Mondor
ory environ huit ou dix mille liv. de rente, dont il joüit jusqu’à sa mort , arrivée vers l’an...68, ayant vécu fort vieux. I
y 70, comédien de la troupe royale, mourut en 1667. La tragédie de la Mort d’Asdrubal est de son fils71. C’étoit un homme de
omaque : « Vous avez raison de dire que cette pièce est déchûë par la mort de Montfleury : car elle a besoin de grands coméd
lui manque… Attila 75, au contraire, a dû gagner quelque chose par la mort de cet acteur. Un grand comédien eût trop poussé
oiselles Baron89 et Dancourt90, du sieur de La Torilliere91 4 dernier mort , et grand-père de celui d’aujourd’hui92. Il étoit
roupe, le 6 août, de jouer le Tartuffe jusqu’à nouvel ordre. Après la mort de Moliere, il fut un de ceux qui quittèrent le P
n Juvenon de La Thuillerie‌ 123, comédien et poète, fils de La Fleur, mort à trente-quatre ans124 ou environ, d’un coup qu’i
ue143, ne se releva point de sa chute, et ne fut imprimée qu’après la mort de l’auteur144. Le sujet est tiré de l’espagnol14
s continuels, qui lui causèrent un hoquet qu’il a conservé jusqu’à la mort , et dont il sçavoit tirer parti en certaines occa
lent comedien de la Troupe du Roy, d’où elle sortit en 1694. Après la mort de son mari, elle entra dans la troupe de la rue
èche dans l’Avare. Il avoit quitté la troupe du Palais-Royal avant la mort de Moliere. N. de Beaupré, tante de la Dlle Maro
s. A.-P. P. De Chateauneuf171, comédien et poète, auteur de la Feinte Mort de Pancrace, comédie en vers de quatre pieds, en
médiens de Monsieur le Prince, en 1663. N. Du Parc, ou Gros René 172, mort avant 1673. Sa femme étoit aussi comédienne ; ell
une pension de 1,000 livres par le Règlement de 1681. D’Orgemont176, mort avant 1673, étoit de la troupe du Marais, fort bi
e Guenegaud185 Pierre Messier186, dit Bellerose, comédien en 1629 et mort avant 1670. Acteur tragique ; on croit que c’est
r une d’une sotise extrême, de laquelle il fut aussi trompé. Après la mort de Moliere201, cette pièce fut jouée par les Srs
graves peuvent être traités d’une maniéré facetieuse, etc. Après la mort de Moliere, cette pièce fut reprise et jouée par
rs et actrices du temps de Moliere. Josias de Soulas, Sr de Floridor, mort vers l’an 1671215. Cet acteur avoit tous les tale
du monde. Floridor joüoit le rôle de Ptolémée dans la tragédie de la Mort de Pompée de P. Corneille et celui d’Achille dans
Jean de Soulas, son fils, lors cornette de cavalerie, ayant apris la mort de son père, fut obligé de se retirer à Gênes, et
ment les amoureuses comiques. C’est-à-dire alternativement jusqu’à la mort de la créatrice, soit pendant une année seulement
étoit d’une taille avantageuse, mais fort maigre et décharné ; il est mort à Paris, dans un âge tres-avancé, en 1707225, apr
t. De Villiers247, acteur et poète comique, gentilhomme d’extraction, mort à une terre qu’il avoit acquise auprès de Paris.
du temps de Moliere, sorti de la troupe avec la pension, en 1704, et mort en 1707253. Il étoit propre à jouer les grands co
dans les Vendanges, autre petite comédie du même auteur. Romainville, mort à Dresde vers 1704254, comédien du roy de Pologne
e la rue de Richelieu. 7. Point d’enfants mâles, ses deux fils étant morts avant Molière; mais sa fille, Esprit-Madeleine, l
re, sur le théâtre du Palais-Royal, le 4 mars 1667, dix mois avant la mort de Montfleury. 76. Cyrano Bergerac disait de lui
78. Scène I de l’acte II. 79. Antoine-Jacob, néle22 septembre 1639, mort en 1685. 80. Françoise, née le 3 novembre 1642,
née le 15 juillet 1663. 91. Pierre Le Noir, né le 3 septembre 1659, mort le 18 septembre 1731. 92. Anne-Maurice Le Noir,
biade (d°), Phraate (1686). 127. Par l’excellente raison qu’il était mort depuis trois ans, lors de la première de cette tr
, et ne fut représentée à la Comédie-Française que longtemps après la mort de Molière, le 15 octobre 1688. 138. En novembre
émoires de 1734. 150. Depuis son arrivée à Paris en 1658 jusqu’à sa mort , Molière put avoir occasion de faire amener à la
la Rodogune de Corneille est de trois ou quatre ans postérieure à la mort de Richelieu. 170. Barthélémy Gourlin, sieur de
lière en 1653, puis en 1670, doit être le père de Mlle Duclos. Il est mort très âgé, vers 1720. M. Paul Lacroix l’a confondu
Villequin était né le 24 octobre 1607, à Ferrière-en-Brie. 184. A la mort de ce dernier, en 1664. 185. Il mourut le 9 mars
à la Comédie et le gagna. Il fallut lui payer 1,000 livres jusqu’à sa mort arrivée le 6 juin 1693. (Moliériste, VIII, 54.)
ragi-comiques de Scarron, t. I. 201. C’est-à-dire sept ans après la mort de Molière ; cette distribution est celle de 1680
rte le 25 octobre 1670. 221. C’est-à-dire alternativement jusqu’à la mort de la créatrice, soit pendant une année seulement
2 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. M. DE BEAUMARCHAIS. » pp. 442-462
ere vivoit, lui dit-il, ce seroit lui qui vengeroit son pere : il est mort , c’est à moi de tenir sa place. On entend du brui
le son amie & dit qu’elle est plus à plaindre qu’elle, puisque la mort lui a ravi l’amant qu’elle adoroit, & qu’on v
rouve son frere. Acte III. Don Sanche apprend que son fils n’est pas mort  ; il change alors de dessein, ne veut plus donner
. Don Alvar & Don Lope se rencontrent : ce dernier veut venger la mort de son frere : l’autre le prie de permettre qu’il
is qu’ils sont obligés présentement de se battre, l’un pour venger la mort d’un frere, l’autre pour laver l’affront fait à s
mourir qu’il avoit fait insulter Don Sanche, & qu’il méritoit la mort pour avoir attaqué Don Alvar avec l’avantage du n
er est dans sa maison : le Comte apprend à Don Pedre qu’il a donné la mort à son frere, qu’il n’a pas voulu le livrer à la j
res. Léonore lui a donné un rendez-vous chez elle : il veut venger la mort de son frere : & un Florentin nommé Octavien,
nstance rend visite à son amant & lui apprend qu’Arnest n’est pas mort  : elle fuit à l’approche du Comte qui vient d’obt
lave Notre commune offense ; il faut que notre honneur Revive dans la mort d’un lâche suborneur. D. Pedre. Je n’ai point à c
ce n’est pas assez que tu sois satisfait : Il faut que je le sois, ta mort seule est capable, Si ton crime envers nous peut
tôt après au combat. Un combat satisfait les manes de ton frere : Ta mort satisfera, moi, ma sœur & mon pere. Etant hom
ée. Quel est donc l’insolent ?... Sir Charles. N’avance pas, ou tu es mort . Scene XV. (Des valets entrent précipitamment
nsiste, & demande seulement que le mariage soit secret jusqu’à la mort du Lord Dirton, son oncle, dont il attend des bie
3 (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790
it au service de sa Majesté l’an 1665, & il continua jusques à sa mort à donner des Pieces qui eurent un grand succés. L
). On a tort de dire que Monsr. Despreaux changea de langage après la mort de ce grand Comique ; il l’avoit loué vivant, il
rès la mort de ce grand Comique ; il l’avoit loué vivant, il le blâma mort si l’on en veut croire certains Censeurs ignorans
r. Perrault (H). On sera bien aise d’apprendre ce que devint après la mort de Moliere la troupe de Comédiens dont il avoit é
la derniere Comédie de Moliere est un malade qui fait semblant d’être mort . Moliere représentoit ce personnage, & par co
, & par conséquent il fut obligé dans l’une des Scênes à faire le mort . Une infinité de gens ont dit qu’il expira dans c
une feinte, il ne put ni parler, ni se relever, & qu’on le trouva mort effectivement. Cette singularité parut tenir quel
alut l’emporter chez lui avant que toute la Piece eût été jouée. « La mort de Moliere – – – arriva d’une maniere toute surpr
ncommodité fût augmentée : mais dans l’endroit où il contrefaisoit le mort , il demeura si foible, qu’on crut qu’il l’étoit e
ir quantité de petites Pieces : mais « de tout ce qu’on fit sur cette mort , rien ne fut plus approuvé que ces quatre vers La
inge de la vie humaine, Qui n’aura jamais son égal, Qui voulant de la Mort , ainsi que de la Vie, Estre l’imitateur dans une
dans une Comedie, Pour trop bien reüssir, y reüssit fort mal ; Car la Mort en estant ravie, Trouva si belle la copie, Qu’ell
ention. Notez enfin que la naissance d’un mot est pour l’ordinaire la mort d’un autre25. Cela est vrai principalement en Fra
raisonnable à certains égards, injuste à tout prendre.] Moliere étoit mort quand Mr. Despreaux le loua dans l’une de ses Epi
n curieux. (I) On sera bien aise d’apprendre ce que devint après la mort de Moliere la troupe de Comédiens dont il avoit é
elle y représenta jusqu’au commencement du Careme 1673. Moliere étant mort en ce tems-là, il eut quatre Comédiens de sa trou
r de la troupe du Palais Roial, résigna cette charge six ans avant sa mort au Sieur de la Grange39. a. Et pas Poclain,
4 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. Du Genre gracieux. » pp. 91-102
jouissoient sous les Guises, & les malheurs que certainement leur mort va occasionner, sur-tout aux habitants infortunés
a été dévorée par un loup : Cloris s’échappe pour aller se donner la mort . ACTE IV. Mylas reparoît, & raconte comment
E V. Cloris avoit été retenu par des broussailles, & n’étoit pas mort . Mylas le trouve respirant encore : par ses cares
e parents obscurs, le 15 Octobre de l’an 70 avant Jésus-Christ, & mort à Brindes en Calabre, le 22 Septembre de l’an 19
, les laboureurs & les héros. Mantoue me donna la vie, Brindes la mort , Naples la sépulture ». 21. Cette Pastorale es
main, & n’ayant pu résister à trois personnes, il fut laissé pour mort sur la place ; mais en étant revenu, il obtint do
J’envoie devant moi mes grands équipages. Nulle maladie ne précéda sa mort . Neuf jours avant, il sentit une diminution consi
rvoit un phénomene : voilà, dit-il, étant près de sa fin, la premiere mort que je vois. Son Médecin l’ayant interrogé sur ce
5 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250
u’il a tué, adresse quelques railleries à la Statue qui représente le mort , & dit à Sganarelle de l’inviter à dîner. Cel
ant de prévenir sur lui le courroux du ciel. Il fait des vœux pour la mort d’un pere si fâcheux, quand Elvire voilée, &
roit où il est tombé. Sganarelle désesperé moralise, en disant que la mort venge le ciel offensé, les loix violées, les fill
amp; prend la fuite. Don Gonzalo blessé se débat entre les bras de la mort . Il expire, on l’emporte. La scene change dereche
n ne se fait point prier ; & veut, dit-il ; être tué par un homme mort . Elle s’abandonne à lui, & ils sortent. La Du
tue paroît avec deux lutins qui servent à table. On soupe ensuite. Le mort embrasse Don Juan : il crie qu’il brûle. Il deman
tion : la Statue lui répond qu’il s’y prend trop tard. Don Juan tombe mort . Le tombeau, la chapelle, l’église, tout s’englou
s que Don Juan a trompées. Le Marquis prouve qu’il est innocent de la mort de Gonzalo, & que Don Juan l’a tué. Catalinon
r les voit, a pitié d’eux, leur donne du secours. Don Juan est à demi mort  ; Arlequin est moins fatigué, parcequ’il est ento
in : le Commandeur le poursuit : ils se battent ; le Commandeur tombe mort . Don Juan prend la fuite. Dona Anna arrive avec d
ec des flambeaux, jette les hauts cris. Deux domestiques emportent le mort  : sa fille suit en pleurant. Acte IV. Le Duc pri
vengeance, promet six mille écus à celui qui lui fera voir l’assassin mort , & dix mille à celui qui le prendra vivant. A
urtrier du Commandeur. Le Roi donne des ordres pour qu’il soit arrêté mort ou vif. On vient demander justice au Roi contre D
Don Juan revient, voit un tombeau, reconnoît la Statue de Don Pedre, mort du coup d’épée qu’il lui a donné. Il ordonne à so
Juan. Ils périssent à table en sa présence, & viennent après leur mort l’avertir de changer de vie. Ajoutez que les scen
si fameux a toujours eu ». Jean-Baptiste Dumenil, dit Rosimon, est mort en 1686.
6 (1759) Moliere (Grand Dictionnaire historique, éd. 1759) [graphies originales] « article » pp. 604-605
53 année. Plusieurs comédiens ont essuyé le même malheur, & sont morts de maladies qu’ils avoient gagnées dans la représ
ce, & des Italiens. Plusieurs poëtes s’exercerent sur le genre de mort de Moliere, & firent plusieurs vers. En voici
de la vie humaine, Qui n’aura jamais son égal ; Qui voulant de la mort , ainsi que de la vie, Etre l’imitateur dans une
une comedie, Pour trop bien réussir, y réussit fort mal : Car la mort en étant ravie, Trouva si belle la copie, Qu’
elques-unes de ses piéces, & un recueil de diverses piéces sur la mort de Moliere. MOLIERE, autre poëte, qui vivoit en 1
7 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
s que le besoin s’en faisait sentir. Ce n’est qu’en 1673, année de la mort de Molière, que ses œuvres furent réunies, en par
tions séparées et originales. En 1682, c’est-à-dire neuf ans après la mort de ce grand homme, deux de ses amis, Vinot et Lag
que le génie de Molière était encore dans toute sa vigueur, et que sa mort a sans doute privé la littérature de nouveaux che
 » Il oubliait ses chagrins en s’occupant avec ardeur du théâtre : la mort le surprit au milieu d’un succès. Sa troupe venai
aurait mérité des autels ! L’Académie française lui rendit après sa mort des honneurs qu’il avait mérités de son vivant :
lle livres que la troupe lui fit, et qui lui fut continuée jusqu’à sa mort , arrivée le 29 septembre 1678. Il fut le premier
aucune chose ; et certes je puis dire que, sans ce prompt secours, la mort m’était inévitable. » Brécourt. Guillaume
réputation assez désavantageuse ; et les dettes qu’il laissa après sa mort ne purent être acquittées parce qu’elles montaien
ivantes, qui sont du genre le plus bas et le plus trivial. La Feinte Mort de Jodelet, comédie en vers, en un acte, 1660. L
, elle quitta le théâtre avec une pension, dont elle jouit jusqu’à sa mort , arrivée le 2 avril 1713. F. Boiron, dit Baro
nt donc pour cinq ans dans la troupe de la Raisin (car son mari était mort alors). Cette femme fut ravie de trouver un enfan
r qu’il a su profiter des leçons d’un si grand maître. Qui, depuis sa mort , a tenu plus sûrement le théâtre comique que M. B
e, et en 1671, par le rôle de l’Amour dans Psyché. L’année même de la mort de Molière il joua Le Misanthrope. Après la mort
. L’année même de la mort de Molière il joua Le Misanthrope. Après la mort de Molière, il passa dans la troupe de l’Hôtel de
donné de meilleures leçons que les miennes pour ce rôle. » Après la mort de Molière, Beauval et sa femme passèrent, en 167
où Gros-René fit un rôle9. Gros-René mourut le 4 novembre 1664 ; sa mort affligea tellement ses camarades, qu’ils ne jouèr
t original, entre autres celui de Tartuffe. Plusieurs années après la mort de Molière, tourmenté par la goutte, il se retira
liqua à le former lui-même. Il devint un excellent comédien. Après la mort de Molière, Hubert passa dans la troupe de Guénég
a troupe, le 6 août (même année 1667), de jouer le Tartuffe. Après la mort de Molière, La Thorillière entra à l’Hôtel de Bou
e Malade imaginaire, Léonore dans L’Homme à bonnes fortunes. Après la mort de son mari, Mme Molière épousa Guérin d’Estriché
ès les grands comiques et les reines-mères dans le tragique. Après la mort de Molière, elle passa avec son mari à l’Hôtel de
des Grâces dans Psyché, mais ne fut reçue dans la troupe qu’après la mort de Molière, au mois de mai 1673. Mlle Duparc.
rait huer avec une jambe de bois. Il aima mieux attendre doucement la mort , qui l’emporta le lendemain. » 6. À l’exception
8. Si l’on s’en rapporte à l’extrait baptistaire produit après sa mort par sa famille, Baron naquit à Paris au mois d’oc
8 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
sauraient dissiper. Il y a moins d’un siècle et demi que Molière est mort , et déjà de nombreux passages de ses comédies fat
s que le besoin s’en faisait sentir. Ce n’est qu’en 1673, année de la mort de Molière, que ses œuvres furent réunies, en par
es et originales5. Cependant, en 1682, c’est-à-dire neuf ans après la mort de ce grand homme, deux de ses amis, dont un avai
ns partielles, publiées du vivant de Molière et jusqu’à l’année de sa mort inclusivement ; éditions qui sont parfaitement co
rs de leurs jeunes maîtres, alternativement menacés du fouet ou de la mort même par les pères et par les fils, et ne pouvant
e doit trouver ici sa place. Térence vint au monde huit ans avant la mort de Plaute, et trente-cinq ans après sa naissance.
de ses caractères et le naturel exquis de son langage. Enfin, Plaute, mort à l’âge de quarante-quatre ans, laissa vingt-une
omédies, fruits nombreux d’une verve rapide et peu châtiée ; Térence, mort moins âgé que lui de quatre ans seulement, ne lai
is XIV allait devenir époux par le traité des Pyrénées, et roi par la mort de Mazarin ; les grands seigneurs, de suzerains a
t à sa dernière comédie, le Malade imaginaire, on peut dire qu’il est mort en les combattant. D’où vient cet acharnement ext
die, depuis Molière jusqu’à nos jours. J’aurais dit comment, après la mort de ce grand homme, die ne tarda guère à dégénérer
de secrétaire de ses commandements, que venait de laisser vacante la mort de Sarrasin35 ; et il ne la voulut point accepter
es rires universels. Les comédiens de l’Hôtel de Bourgogne, depuis la mort de leurs célèbres farceurs, Gros-Guillaume, Gauth
issait son affection paternelle. C’est cette même salle qui, après la mort de Molière, fut accordée à Lulli pour y faire jou
assez difficile à résoudre. On a dit et répété constamment, depuis la mort de Molière, qu’après avoir eu, dans sa jeunesse,
ienne, dans lequel le même fait est allégué, parut douze ans avant la mort de la veuve Molière ; et celle-ci, qui ne put man
re 1672, mourut moins de deux mois après sa naissance. L’époque de la mort du premier fils est ignorée : on sait seulement q
mier fils est ignorée : on sait seulement qu’elle est antérieure à la mort de Molière. Sa fille, le seul enfant qui lui ait
rent leur vie à Argenteuil, où ils moururent sans postérité. Après la mort de cette fille, il ne resta de Molière que des co
physicien Rohault74, et cet abbé Lamotte-le-Vayer, dont il déplore la mort prématurée dans un sonnet touchant, accompagné d’
et presque tous ceux qui la composaient restèrent avec lui jusqu’à sa mort . C’est en partie pour eux qu’il avait refusé le p
u’à dire qu’il n’en laissait pas échapper le moindre sujet, et que la mort d’un simple gagiste était pour lui une suffisante
latterie, afin que l’une fasse passer l’autre 106  » Six ans avant sa mort , la faiblesse toujours croissante de sa poitrine
r Chapelle et Molière. » Cependant nous le verrons, à l’article de la mort , demander avec instance les secours de la religio
sa femme, au sujet de sa Sépulture, qu’aux Pâques qui précédèrent sa mort , il avait reçu la communion d’un prêtre qui est n
ur davantage de son indifférence et de sa légèreté. Dix mois avant sa mort , il s’était rapproché d’elle ; et, pour que tout
secours de l’âme et du corps ; et c’est entre leurs bras qu’il était mort , étouffé par le sang qui sortait à grands flots d
e cinquante-un ans, un mois et deux ou trois jours114. Comme il était mort sans avoir pu se réconcilier avec l’Église, le cu
a maîtriser ; car elle joua, dit-on, la comédie treize jours après la mort de son mari122. Après quatre ans de veuvage, elle
ens de Michot, cet acteur si naturel, si franchement comique, qui est mort , il y a peu de temps, retiré du théâtre depuis qu
’acte. 21. Armand de Bourbon, prince de Conti, né Paris en 1629, et mort à Pézenas en 1666. Il était frère du grand Condé
acles, selon la tradition de l’Église, qui ne fut imprimé qu’après sa mort , Paris, 1667, In-8º. 22. Claude-Emmanuel Luillie
près Paris, au village de La Chapelle, dont le nom lui fut donné, et mort à Paris en 1686. Sa liaison avec Molière et son V
avec plus de détail. 23. Pierre Gassendi, né près de Digne en 1592, mort à Paris en 1655. Il fut l’adversaire de la philos
rainte des « atomes du feu »). 24. François Bernier, né à Angers, et mort à Paris en 1688.Après avoir étudié la médecine, i
ée la Raison. 25. Jean Hesnault, fils d’un boulanger, né à Paris, et mort dans cette ville, en 1682. On ade lui quelques pi
oésie. 26. Savinien Cvrano de Bergerac, né vers 1620 en Périgord, et mort à Paris en 1655. Il était fort brave et fort quer
et avait fait le voyage de la Hollande exprès pour voir Spinosa… À sa mort , les choses changèrent bien : il se convertit, et
it des vers. 32. Charles Coypeau d’Assoucy, né à Paris vers 1604, et mort dans la même ville vers 1679, âgé d’environ soixa
s désirs. Ô célestes plaisirs ! Doux transports d’allégresse ! Viens, mort , quand tu voudras, Me donner le trépas : J’ai rev
ma princesse. 35. Jean-François Sarrasin, né près de Caen en 1603, mort à Pézenas en décembre i654. Poète et prosateur in
, on ne la retrouva pas. 39. Pierre Mignard, né à Troyes en 1610, et mort à Paris en 1695. 40. Préfacede l’édition des Œu
rêté et mis dans un cachot. Le saisissement qu’il en eut loi causa la mort , et la douleur que Gauthier-Garguille et Turlupin
n en deux vol., Paris, 1755. 46. Paul Scarron, né à Paris vers 1610, mort dans la même ville, en 1660. Racine se cachait de
n comique. 47. Jean Desmarets de Saint-Sorlin, de Paris, né en 1595, mort en (676. Auteur, entre autres ouvrages, d’une tra
ns de l’année que dans les premiers mois del’année suivante, Molière, mort en février 1673, ne fut point porté sur l’état de
tome III de cette édition). 62. Pierre Belllocq, né à Paris en 1645, mort en 1704. Il composa quelques pièces de vers assez
ce que tout le monde a reconnu, du vivant de Molière, comme depuis sa mort . Le reste est une vision ridicule qui ne mérite p
qui aient jamais paru. » 74. Jacques Rohault, né à Amiens en 1620, mort à Paris en 1675. Il était cartésien aussi détermi
ns. « S’il avait eu le temps d’être malade, dit-il, il ne saurait pas mort sans médecin… Molière, ce même Molière, pendant u
étendent qu’il se refusa à cet arrangement ; les autres disent que sa mort précipitée en empêcha l’exécution ; d’autres, enf
cevoir Molière de son vivant, l’adopta de plusieurs manières après sa mort , d’abord en proposant son éloge pour sujet du pri
nes pour ce rôle. 96. Michel Boyron, dit Baron, né à Paris en 1653, mort en 1729 : auteur de l’Homme à bonnes fortunes, où
. III, p. 106. 107. Charles Varlet, sieur de La Grange, né à Amiens, mort à Paris en 1692. Il était fort bon comédien, et i
re. 114. Voici de quelle manière La Grange, témoin sans doute de la mort de Molière, consigne cet événement dans le Regist
aison, d’un gentilhomme nommé M. Couton, entre les bras de qui il est mort , et de plusieurs autres personnes ; et que M. Ber
de Champvallon, qui refusait la sépulture à Molière, parce qu’ilétait mort presque sur le théâtre, mourut lui-même subitemen
long temps, selon toute apparence, Térence et Plaute et Molière sont morts . 121. Le grand Condé avait la plus grande esti
9 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Des Comédies Héroïques. » pp. 9-29
mp; dit qu’il fuyoit devant le lion pour l’attirer à lui : il le voit mort , & tremble. Comme il ne voit pas la Princesse
la panse velue du lion.  Vous verrez que par punition Le drôle sera mort d’une indigestion. Il se glorifie d’avoir tué ce
déroboit à mon bras. Achab commande à ses soldats de lui donner la mort  ; mais Samson leur dit que c’est à eux-mêmes de t
yeux sont obscurcis & mes genoux fléchissent. Je vois l’horrible mort errer autour de moi : C’en est fait... Dieu puiss
s. C’est toi qui me l’offris contre ce peuple impie ; Il lui donna la mort  : qu’il me rende la vie : Semblable à ce rocher d
vage. Samson. Rends leur premiere force à mes bras désarmés : Que ma mort soit utile aux Hébreux opprimés : Anime de mes ma
de Bubierça la femme d’un pêcheur nouvellement accouchée d’un enfant mort , lui donna celui-ci à nourrir, sans lui dire qui
age, il arrêta sa curiosité tout d’un coup, & lui dit qu’il étoit mort . Il soutint après cela cette malheureuse guerre e
comme ce Monarque étoit prêt de le récompenser, il est surpris de la mort , & ne lui laisse autre chose que les favorabl
à sa conscience. Voilà dont le feu Roi me promit récompense ; Mais la mort le surprit comme il la résolvoit. . . . . . . . .
10 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
qui, à son image, triomphent, ne fût-ce qu’en paroles, de leur ennemi mort ou mourant ; qui usurpent je ne sais quel langage
dû être plus solennelle. 1873 est le deux centième anniversaire de la mort de Molière. La France littéraire eût dû, ce sembl
dix heures du soir, il y avait juste deux cents ans que Molière était mort , âgé de cinquante et un ans, un mois et deux jour
r de ce grand nom à l’occasion du deux centième anniversaire de cette mort . On a laissé passer la date funèbre du 17 février
é ; sa statue se trouve rue Richelieu, en face de la maison où il est mort  ; il semble encore assis au milieu de ses chers P
recherchions, dans nos notes et nos souvenirs, des détails sur cette mort qu’on oubliait ici et qu’on saluait là-bas. Moliè
ce nom populaire : À Molière. Quant à la maison où le grand poète est mort , je crois, avec M. F. Lock, l’auteur du Guide alp
. Lorsque l’abbé Paysant arriva rue de Richelieu, il y trouva Molière mort entre les bras d’un gentilhomme, M. Couthon. Aux
t encore une émotion vive lorsqu’on les lit. Mais qu’est-ce que cette mort comparée au scandale des funérailles de Molière,
jamais su si bien faire         Le malade imaginaire Qu’il a fait le mort tout de bon5 ! La Thorillère arracha la pancarte
rmait ses livres et ses manuscrits, vendus, disséminés et perdus à la mort de La Grange, à qui la Béjart les avait confiés.
recette nette s’éleva à 17 242 francs 65 centimes. Cent ans après la mort de Molière, en 1773, la Comédie-Française avait d
que l’Académie française avait admis seulement en effigie et après sa mort . Il n’y eut guère que les bourgeois et les pauvre
casion de célébrer solennellement le deux centième anniversaire de la mort de Molière, comment ils ont laissé s’écouler, san
riné ne change pas la face du monde et n’ajoute rien à la renommée du mort  ; mais il est consolant ce culte du génie, et il
inconnue de L’Homme de cour, — son chef-d’œuvre, disait-il, — que la mort ne lui a point permis d’achever. On recherche à l
le décès de Molière, disait-il, sa veuve remit au comédien La Grange ( mort en 1692) des manuscrits, des papiers que celui-ci
ouverts. Peut-être la célébration du deux centième anniversaire de sa mort appellera-t-elle l’attention sur des recherches n
deux Deschamps. La postérité, qui commence parfois au lendemain de la mort , casse définitivement ces arrêts et prononce le v
ière lui-même ; l’oiseau de proie sacré dépèce horriblement ce pauvre mort , et nous le montre, dans sa charité chrétienne, p
hez Baritel l’aîné, MDCCXI), plaçait déjà, presque au lendemain de la mort du pauvre grand homme, au rang des poètes immorte
pitaphes louangeuses qui parurent, signées de ce nom Marcel, après la mort du grand comique. Dans ce Mariage sans mariage 42
e Mascarille. Molière le força même à supprimer certain passage de La Mort de Lusse-tu-cru qu’il montrait lapidé par les fem
de coups de chapeau et d’offrir les loges à deux pistoles ». Dans La Mort de Lusse-tu-cru, Lusse-tu-cru parlait, au rire de
ie était une tragédie, et la preuve c’est que « le petit chat y était mort  ». Chevalier nous apprend même que Molière eut le
nay se divertit beaucoup du « Mariage de Belphégor ». Plus tard, à la mort de Molière, il ajoutera des vers plus violents en
ventaire de la maison de Molière. On a inventorié, en effet, après la mort du poète, tout ce qui lui appartint dans cette ma
trait, les épitaphes louangeuses ou malignes auxquelles donna lieu la mort de Molière. La Fontaine en composa une demeurée c
e Mercure galant de 1673. Voici d’abord comment le Mercure annonce la mort de Molière : « … Toute la compagnie en demeura d
u’un homme qui avait accoutumé de venir dans cette ruelle parla de la mort de Molière dont on s’était déjà entretenu quelque
intérêts. Le regret que le plus grand des rois a fait paraître de sa mort est une marque incontestable de son mérite. Il av
la compagnie. » Viennent ensuite les pièces de vers composées sur la mort de Molière. Celle de La Fontaine s’y trouve, puis
Michel-Ange, Lebrun et toute la peinture Comme lui n’ont su faire un mort au naturel. ___ Pluton voulant donner aux Gens
t de Molière : S’il avait eu le temps d’être malade, il ne serait pas mort sans médecin. Il n’était pas convaincu lui-même d
, je la pleure ; si elle vivait, nous nous querellerions. Molière est mort , plusieurs le pleurent, et, s’il vivait, ils lui
ieurs le pleurent, et, s’il vivait, ils lui porteraient envie. Il est mort , ce Grand Réformateur de tout le genre humain, ce
e suivant s’établit entre eux. MOMUS. « Que nous sommes obligés à la Mort , de nous avoir envoyé l’illustre Molière dont le
ous voyez, cher Momus, je viens voir les Dieux et j’ai voulu jouer la Mort , afin qu’elle me prit, croyant se venger, et je l
tagème. MOMUS. Vous ne me dites pas tout ; vous vous entendez avec la Mort et vous venez voir les défauts des Dieux pour en
i des larmes, si vous ne les pouvez accompagner d’autre chose. Il est mort , ce grand homme, mais il est mort trop tôt pour l
z accompagner d’autre chose. Il est mort, ce grand homme, mais il est mort trop tôt pour lui, trop tôt pour les siens, trop
, Danseurs et Peintres, et trop tôt enfin pour toute la Terre. Il est mort , et nous vivons ; cependant il vivra après nous ;
nde ville toute pleine encore du génie, de la pensée et du rire de ce Mort . VIII. Conclusion « Prétendre à dire du no
st plus battu du sort. C’est donc le deux centième anniversaire de la mort d’un Français qu’aurait dû célébrer la France, le
ompris entre ces deux chiffres. Lorsque Molière mourut, le cadavre du mort ne put, nous l’avons vu, pénétrer dans l’église o
du Mariage forcé. La Grange (Charles Varlet, sieur de), né à Amiens, mort en 1692. — Intelligent acteur qui devait, avec un
a une des Grâces dans Psyché, mais n’entra dans la troupe qu’après la mort de Molière. Molière (Armande-Grésinde-Claire-Éli
engageant », dit Mlle Poisson, en parlant d’elle. Lorsque Molière fut mort , abreuvé de chagrins, la Molière épousa, quatre a
encore le comédien Ragueneau, sieur de l’Estang (né à Paris en 1617, mort à Lyon en 1654), puis Croisac, Prévost, figurant,
ge de la Vie Humaine Qui n’aura jamais son égal ; Mais voulant de la Mort ainsi que de la Vie Être l’imitateur, dans une co
comédie ; Pour trop bien réussir il réussit fort mal ;         Car la Mort en étant ravie,         Trouva si belle la copie
la Comédie-Française et qui représente Molière dans son costume de La Mort de Pompée ? 8. Voyez la Lettre de M. Régnier, de
cation d’origine.) 16. Louis XIV devait plus tard se consoler de la mort de ce Molière qu’en 1658 il accueillait si bien,
sse). 21. Les représentations ne devinrent quotidiennes qu’après la mort de Molière. Je trouve ce renseignement chez Vinot
ière. Je trouve ce renseignement chez Vinot et La Grange. « Après la mort de M. de Molière, le Roi eut dessein de ne faire
colère du comte. » Il eût été triste que Molière mourût comme était mort Tabarin, assassiné par un gentilhomme. 25. Mol
eut encore un fils, Pierre-Baptiste-Armand, né le 15 septembre 1672, mort le 11 octobre de la même année. Son troisième enf
11 (1697) Poquelin (Dictionnaire historique, 1re éd.) [graphies originales] pp. 870-873
it au service de sa Majesté l’an 1665, & il continua jusques à sa mort à donner des pieces qui eurent un grand succés. L
la derniere Comedie de Moliere est un malade qui fait semblant d’être mort . Moliere représentoit ce personnage, & par co
, & par conséquent il fut obligé dans l’une des Scênes à faire le mort . Une infinité de gens ont dit qu’il expira dans c
une feinte, il ne put ni parler, ni se relever, & qu’on le trouva mort effectivement. Cette singularité parut tenir quel
ncommodité fût augmentée : mais dans l’endroit où il contrefaisoit le mort , il demeura si foible, qu’on crut qu’il l’étoit e
r quantité de petites pieces : mais « dde tout ce qu’on fit sur cette mort , rien ne fut plus approuvé que ces quatre vers La
inge de la vie humaine, Qui n’aura jamais son égal, Qui voulant de la Mort , ainsi que de la Vie, Estre l’imitateur dans une
dans une Comedie, Pour trop bien reüssir, y reüssit fort mal ; Car la Mort en estant ravie, Trouva si belle la copie, Qu’ell
12 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29
tenue. Henri fut assassiné. En pleurant ce prince, on lui reprocha sa mort même ; ce furent en effet son malheureux amour po
therine de Vivonne était fille de Jean de Vivonne, marquis de Pisani, mort depuis un an. Henri IV, qui aimait et considérait
n se mariant, dans l’hôtel du marquis de Pisani, père de la marquise, mort depuis une année. Cette maison, qui s’appelait l’
la première période de son existence. Ce fut l’ode de Malherbe sur la mort de Henri IV, qui éveilla le talent de La Fontaine
a le talent de La Fontaine ; et qui n’a entendu citer ces vers sur la mort de mademoiselle du Périer, Elle était de ce mond
atin ? Et qui ne sait par cœur ces autres vers de la même pièce, La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles, ………………………
Condé étaient furieux. On lit dans les Mémoires de Sully, qu’après la mort du roi le prince « le Condé écrivit à la reine :
n, et qui ne fut peut-être pas assez surprise et assez affligée de la mort funeste d’un de nos plus grands rois. » Ce mot pa
13 (1732) Moliere (Grand Dictionnaire historique, éd. 1732) [graphies originales] « article » pp. 45-46
& demi. Plusieurs comediens ont essuyé le même malheur & sont morts de maladies, qu’ils avoient gagnées dans la repre
ce, & des Italiens. Plusieurs poëtes s’exercerent sur le genre de mort de Moliere, & firent plusieurs vers. En voici
de la vie humaine, Qui n’aura jamais son égal ; Qui voulant de la mort , ainsi que de la vie, Etre l’imitateur dans une
une comedie, Pour trop bien réussir, y réussit fort mal : Car la mort en étant ravie, Trouva si belle la copie, Qu’
14 (1788) Molière (Dictionnaire encyclopédique) « article » pp. 588-589
ils et petit-fils de valets de chambre tapissiers du roi, né en 1620, mort le 17 février 1673. Boileau a beaucoup loué Moliè
ort le 17 février 1673. Boileau a beaucoup loué Molière, et vivant et mort , mais dans L’Art Poétique, où il paraît plus part
st unie plus intimement à la gloire. On sait que Molière fut frappé à mort sur le théâtre, en contrefaisant le mort dans le
ait que Molière fut frappé à mort sur le théâtre, en contrefaisant le mort dans le Malade imaginaire, circonstance qui a fou
15 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VIII. Les Fedeli » pp. 129-144
issait un fils né en 1579, ayant vingt-cinq ans, par conséquent, à la mort de sa mère. Ce fils, Giovanni-Battista Andreini é
tendu, dans les rangs des Gelosi et jouait sous le nom de Lelio. À la mort de sa mère Isabelle, il annonça, comme son père F
e du jeune Louis XIII avec Anne d’Autriche (1615), à la chute et à la mort de Concini (1617). Ce fut sans doute à la suite d
les Italiens s’en retournèrent en Italie. Ils revinrent en 1621, à la mort du connétable de Luynes, lorsque, sous le ministè
M. Magnin, est une extravagante féerie dans laquelle apparaissent la Mort et les Esprits follets. La Ferinda vaut un peu mi
16 (1732) Jean-Baptiste Pocquelin de Molière (Le Parnasse françois) [graphies originales] « CII. JEAN-BAPTISTE POCQUELIN. DE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. » pp. 308-320
oëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. Il étoit fils &
a Comédie de l’Ecole des Femmes.a Il est vrai que Despréaux après la mort de Moliere, en lui donnant de nouvelles louanges,
endant quelque tems Organiste de l’Eglise de saint André des Arcs. La mort (comme on vient de le dire) enleva Moliere presqu
ina ses jours, étant dans la cinquante-troisiéme année de son âge. Sa mort affligea Paris & la Cour, & le Roi même e
e l’Eglise de saint Joseph, aide de la Paroisse de saint Eustache, sa mort précipitée l’ayant empêché de renoncer au Théatre
la vie humaine,    Qui n’aura jamais son égal ; Mais voulant de la mort , ainsi que de la vie, Etre l’imitateur, dans un
ne Comédie, Pour trop bien réussir il réussit très-mal ;    Car la mort en étant ravie,    Trouva si belle la copie,   
amp; très-remarquable de cette Demoiselle. Deux ou trois ans après la mort de son mari il y eut un hiver très-froid ; elle f
17 (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246
ues. Des mots nets et précis, représentant des idées claires, sont la mort de toute discussion : si l’on comprenait bien les
, parmi les artistes célèbres du temps de Louis XIV. Or Lesueur était mort six ans avant 1661 ; Poussin mourut quatre ans ap
sé de France. Dans la même liste vous rencontrerez jusqu’à Descartes, mort en Suède onze ans plus tôt. Etonnez-vous après ce
ome et en déterminaient les lois : Balzac, Voiture, Vaugelas, étaient morts depuis plusieurs aimées, quand Louis XIV parut. M
eaucoup moins son attention qu’on ne le croit généralement ? Avant la mort de Mazarin, on voit déjà paraître cinq écrivains
t papes. Bossuet fut nommé précepteur du dauphin, mais seulement à la mort de M. de Périgny (qui le connaît ?), auquel on av
mal écrites que ses comédies en vers. Ainsi, quelques années après la mort de Molière, sa langue n’est déjà plus comprise, m
pas oublier celle de Richelieu. Il est vrai qu’immédiatement après la mort de son ministre, Louis XIII s’empressa de rayer
ère lui fut conservée pendant neuf ans et supprimée deux ans avant sa mort . Quant à l’historien Mézeray, on lui maintint la
ut définitivement supprimée, car on trouva, dit-on, chez lui après sa mort , un sac d’argent, avec cette étiquette : « C’est
ns celles de Louis XIV n’ont pas eu ce mérite-là. Plus tard, après la mort de Colbert, ces pensions furent considérablement
contée dans ses Mémoires, publiés en 1822, un siècle et demi après la mort de Molière, et elle dit la tenir de son père, qui
18 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XX » pp. 215-219
Chapitre XX Année 1665 (suite de la septième période). —  Mort de la marquise de Rambouillet. — La duchesse de M
ont il est plusieurs fois question dans les lettres de Sévigné. Cette mort acheva ce qui restait de l’ancienne maison de Ram
ccomba elle-même à sa douloureuse vieillesse. Elle mourut en 1665. Sa mort ne fut pas un grand événement. Son existence dans
lustre, lui fit souffrir un long tourment, et finit par lui causer la mort . Le duc de Saint-Simon, dans une de ses notes sur
19 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
e cette Charge, qu’il a depuis exercée dans son quartier jusques à sa mort . Il fit ses Humanités au Collège de Clermont ; et
titude qui avait été inconnue jusques-là sur les Théâtre de Paris. Sa mort dont on a parlé diversement, fit incontinent para
ait trop bien joués dans ses Comédies. De tout ce qu’on fit sur cette mort rien ne fut plus approuvé que ces quatre vers lat
aginaire qui était représenté par cet excellent Auteur, contrefait le mort . Roscius hic situs est tristi Molierus in urnã,
indignata jocantem Corcipit, et mimum fingere sa va negat. Après la mort de Monsieur de Molière, le Roi eut dessein de ne
dessein de la faire, comme on l’a déjà expliqué, incontinent après la mort de Monsieur de Molière. Il n’y a plus présentemen
20 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
Molière. Passons au Malade imaginaire. Il ne fut imprimé qu’après la mort de l’auteur. On en fit alors deux éditions sur de
’acte II de l’Etourdi, Anselme s’écrie en voyant Pandolfe qu’il croit mort  : Ah ! bon Dieu, je frémi ! Pandolfe qui revient
commentateur : Fût-il bien endormi ?pour était-il bien endormi, bien mort . Ainsi, d’après cette explication, Anselme est e
mort . Ainsi, d’après cette explication, Anselme est en doute sur la mort de son ami, doute qui ôterait toute vraisemblance
fit-il pas imprimer ; et on ne l’a ajoutée à ses ouvrages qu’après sa mort Ce peu de réussite releva ses ennemis ; ils espé
nt donc pour cinq ans dans la troupe de la Raisin (car son mari était mort alors). Cette femme fut ravie de trouver un enfan
r qu’il a su profiter des leçons d’un si grand maître. Qui, depuis sa mort , a tenu plus sûrement le théâtre comique que M. B
causé une alarme terrible dans la troupe ; les femmes croyaient être mortes  : chacun cherchait à se sauver, surtout Hubert84
prendre notre temps pour mourir bons amis, et dans la joie, et notre mort fera du bruit. » Ainsi, ce glorieux dessein fut a
ièce où elle fût, et il brûla tout ce qui en restait ; mais, après sa mort , on l’a réimprimée95. M. de Visé, qui aimait fort
de faire imprimer les deux premiers, qui n’ont vu le jour qu’après sa mort . Le Sicilien fut trouvé une agréable petite pièc
r que vous, qui me blâmez aujourd’hui, vous me louerez quand je serai mort . Mais vous, qui faites si fort l’habile homme, et
n sujet que l’aventure de ce chapelier soit arrivée, ou non, après la mort de Molière. Les Fourberies de Scapin parurent po
touffa. Ainsi, quand sa femme et Baron remonteront, ils le trouvèrent mort . J’ai cru que je devais entrer dans le détail de
e trouvèrent mort. J’ai cru que je devais entrer dans le détail de la mort de Molière, pour désabuser le public de plusieurs
ens de son père, que de ses bonnes qualités. Aussitôt que Molière fut mort , Baron fut à Saint-Germain en informer le roi ; S
i l’honorait le plus de la sienne. Chapelle fut saisi de douleur à la mort de son ami ; il crut avoir perdu toute consolatio
ent, malheureuse ! il est bien monsieur pour toi128. » Il ne fut pas mort que les épitaphes furent répandues par tout Paris
s applaudissements sur ton théâtre comique, touchée aujourd’hui de ta mort , honore ta mémoire des regrets qui te sont dus :
ent tout d’un coup la perte que le théâtre comique avait faite par la mort de Molière. Mais ses ennemis, qui avaient fait to
our rabaisser son mérite pendant sa vie, s’excitèrent encore après sa mort pour attaquer sa mémoire ; ils répétaient toutes
s’est trouvé. Je l’ai suivi avec soin depuis sa naissance jusqu’à sa mort , sans m’écarter de la vérité ; non que je présume
euse des ouvrages de son mari, les donna tous, quelque temps après sa mort , au sieur de La Grange, comédien, qui, connaissan
tout le mérite de ce travail, le conserva avec grand soin jusqu’à sa mort . La femme de celui-ci ne fut pas plus soigneuse d
apparemment se trouvèrent les manuscrits qui étaient restés après la mort de Molière. Cet auteur avait traduit presque tout
rompu dans ses travaux par des infirmités qui augmentèrent jusqu’à sa mort , il est étonnant qu’il ait pu, dans le cours de v
lle livres que la troupe lui fit, et qui lui fut continuée jusqu’à sa mort , arrivée le 29 septembre 1678132. Il fut le premi
aucune chose ; et certes je puis dire que, sans ce prompt secours, la mort m’était inévitable. » (La Prison de M. d’Assoucy
réputation assez désavantageuse, et les dettes qu’il laissa après sa mort ne purent être acquittées, parce qu’elles montaie
dramatique. Voici le catalogue de ses pièces de théâtre : La feinte Mort de Jodelet, comédie en vers, en un acte, 1660. L
elle quitta le théâtre avec une pension, dont elle a joui jusqu’à sa mort , arrivée le 2 avril 1713. (Parfait, tome VIII, pa
e, et en 1671, par le rôle de l’Amour dans Psyché. L’année même de la mort de Molière il joua le Misanthrope. Baron avait la
ie, qu’on ignore encore aujourd’hui l’âge qu’il avait au moment de sa mort . Différentes circonstances, dont on a fait le rap
donné de meilleures leçons que les miennes pour ce rôle. » Après la mort d’Hubert, Beauval eut tous les rôles de femme don
mieux séparés que joints. Gros-René mourut le 4 novembre 1664 ; sa mort affligea tellement ses camarades, qu’ils ne jouèr
t original, entre autres celui du Tartuffe. Plusieurs années après la mort de Molière, étant goutteux, il se retira à Confla
épousé Bellerose, célèbre comédien de l’Hôtel-de-Bourgogne. Après la mort de son mari, arrivée en 1670, elle se retira à Co
du Palais-Royal avait Molière pour premier orateur. Six ans avant sa mort , il fut bien aise de se décharger de cet emploi,
a troupe, le 6 août (même année 1667), de jouer le Tartuffe. Après la mort de Molière, La Thorillière entra à l’Hôtel de Bou
ispensent d’entrer dans de longs détails sur Armande Béjart. Après la mort de Molière, elle épousa Guérin d’Estriché, et con
raine. Elle fut inhumée le 2 décembre à Saint-Sulpice. Son extrait de mort porte qu’elle était âgée de cinquante-cinq ans. M
nt les grands comiques et les reines-mères dans le tragique. Après la mort de Molière, elle passa avec son mari à l’Hôtel de
yché ; mais il paraît qu’elle ne fut reçue dans la troupe qu’après la mort de Molière, au mois de mai 1673. Mademoiselle
rêté et mis dans un cachot. Le saisissement qu’il en eut lui causa la mort , et la douleur que Gauthier Garguille et Turlupin
devenir grand physicien, habile critique, et profond moraliste, si la mort ne l’eût enlevé presque aussitôt qu’il se fut con
rpignan sur les Espagnols. Molière put voir Richelieu, sur son lit de mort , déjouant la conspiration de Saint-Marc et de De
ination de Molière. Cette place lui fut offerte peu de temps après la mort du poète Sarrasin, que le prince lui proposait de
il. Gros-Rene Petit Enfant. 7° Le 26 mai, La Casaque. 54. Depuis la mort tragique de Gros-Guillaume, Garguille, et Turlupi
illes fut joué en 1663. Il ne peut donc être ici question de Mondory, mort en 1651 : c’est Montfleury qu’il faut lire. Moliè
rait tuer avec une jambe de bois. Il aima mieux attendre doucement la mort , qui l’emporta le lendemain. » (Lettres à mylord…
Misanthrope publiée chez Claude Barbin, un peu plus d’un an après la mort de Molière. Cette circonstance suffirait pour pro
n’a consigné ce récit dans ses Mémoires qu’en 1690, à l’époque de la mort du duc de Montausier, c’est-à-dire plus de vingt-
es, à la faveur du nom de Voltaire. Ce fut seulement dix ans après la mort de Molière, en 1683, que madame Dacier publia sa
nie à celle du Marais, en 1679, c’est-à-dire environ six ans après la mort de Molière. 105. L’admirable talent de Molière c
admirable talent de Molière comme acteur fut célébré, au moment de sa mort , dans une espèce d’oraison funèbre, dont le morce
uci que lui donnait la conduite de sa femme. 121. Deux mois avant la mort de Molière, M. Despréaux alla le voir, et le trou
prêté à Molière. (Vie de Molière, écrite en 1724.) 123. Molière est mort dans la maison qu’il habitait rue de Richelieu, p
mité que très imparfaitement par ceux qui ont joué ses rôles après sa mort . Il a aussi entendu admirablement les habits des
amis communs accommodèrent l’affaire. M. et madame de Montalant sont morts à Argenteuil près de Paris, sans postérité. (Cize
ouvée manuscrite dans les papiers de Brossette. « Lorsque Molière fut mort , sa femme alla à Versailles se jeter aux pieds du
andé auparavant que de mourir un prêtre pour être confessé, qu’il est mort dans le sentiment d’un bon chrétien, ainsi qu’il
aison, d’un gentilhomme nommé M. Couton, entre les bras de qui il est mort , et de plusieurs autres personnes, et que Me Bern
e et très remarquable de cette demoiselle. Deux ou trois ans après la mort de Molière, il y eut un hiver très froid ; elle f
rt qu’elle fût imprimée de son vivant, et elle ne l’a été qu’après sa mort . » Ces réflexions, précieuses par leur justesse
21 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXII » pp. 222-236
émoires de mademoiselle de Montpensier nous apprennent que jusqu’à la mort de la reine-mère, arrivée le 20 janvier 1666, « l
. On lit dans les mémoires de Montpensier « qu’immédiatement après la mort de Madame (le 20 juin 1670), le roi et la reine a
, madame de Montausier mourut à l’âge de 64 ans. La nouvelle de cette mort , arrivée à la suite de trois années de retraite e
ce double adultère du roi et de madame de Montespan62. Combien cette mort fait perdre de son esprit et de sa gaîté à l’Amph
dont la société de Rambouillet avait été l’école, prononça par cette mort sur la conduite de Louis XIV ! Les admirateurs du
e d’honneur à la place de madame de Montausier, peu de temps après sa mort . Le comte de Grignan, alors gendre de madame de S
22 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
ière : tu n’iras pas plus loin ! et il fallut attendre que le roi fût mort , pour en venir à songer que le roi lui-même, sera
et de comédie. — « On peut tout croire, hélas ! depuis que le roi est mort  ! » disait un courtisan, le jour où disparut Sa M
la royauté d’autrefois. Tout s’est évanoui ; tout a disparu, tout est mort  ! Ô cendre et poussière ! Ô misère ! ô vanité ! R
rrement. — On a vu, de nos jours, un homme d’un grand esprit à qui la mort charitable enlevait sa maîtresse, mariée à un aut
où cet homme a vécu, combattu, aimé, haï ; du moment où cet homme est mort , emportant, avec soi, dans sa tombe ignorée, un l
est complète ici-bas ? Nous et nos œuvres nous devons le tribut à la mort  ! Tôt ou tard, il faut que le poète meure. À plus
. La langue que je parle est déjà loin de moi ! La retraite et la mort de Mademoiselle Mars Ainsi il entrait dans le
s. Que ces gens-là soient vieux ou jeunes, beaux ou laids, vivants ou morts , qu’importe41 ? Cependant, à force de coups d’ép
tout-puissants ; elle a manifesté plus d’un grand écrivain qui serait mort oublié, s’il n’avait pas combattu, durant quarant
ison. C’est en vivant que notre admirable patron M. Bertin l’aîné est mort entouré des sympathies, de la reconnaissance et d
leurer sur moi, nous disait l’admirable vieillard, le jour même de sa mort , j’ai vécu heureux, je meurs content, et c’est su
ême où il perdait sa comédienne bien-aimée et qui, à cette heure, est mort sans retour ! Oui, Marivaux est mort, pour la sec
aimée et qui, à cette heure, est mort sans retour ! Oui, Marivaux est mort , pour la seconde fois, le jour où disparut mademo
’ont jamais pu se réunir, et se retrouver, une seule fois, avant leur mort , depuis la première irruption du Vésuve, en 1789 
révolté de Voltaire et de Diderot. De tous ces causeurs, proscrits ou morts , Marivaux est resté, comme celui de tous qui parl
de courage, que Paris attristé apprit en même temps la maladie et la mort de mademoiselle Mars ! Elle mourut le 24 mars 184
rt ! » au contraire, elle s’arrête avec respect dans ce sentier de la mort , et elle tâche d’arracher à l’oubli quelques lamb
’écho disparu, et l’on ne voit pas que rien ne revient, de ce qui est mort . Est-ce vivre, en effet, que de passer à l’état d
urs ? Mademoiselle Mars est partie, en ceci moins heureuse que Talma, mort dans son triomphe de Charles VI, et pleuré comme
23 (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421
lui céda l’emploi d’orateur dans la troupe du Palais-Royal ; après sa mort , il le remplit au théâtre de la rue Mazarine ; il
des actrices de sa troupe, et il y a cent quarante-cinq ans qu’il est mort . [La Thorillière] N. Lenoir, sieur de La T
roupe du Palais-Royal, en même temps que Brécourt, la quitta après la mort de Molière, pour passer à l’hôtel de Bourgogne, o
ui l’on accorda la pension de 1 000 francs, qu’il conserva jusqu’à sa mort , arrivée le 29 septembre 1678. [Du Parc, dit G
pé dans Le Cocu imaginaire. Du Parc mourut le 4 novembre 1664 ; et sa mort affligea tellement ses camarades, qu’ils ne jouèr
province avec son chef, pour venir débuter à Paris, en 1658. Après la mort de Molière, de Brie fut conservé, mais seulement
que Molière ne l’aimait pas, on pourrait être étonné que, jusqu’à la mort de cet homme illustre, il eût compté, parmi ses c
avec lui, en 1658, et y joua les reines et les soubrettes jusqu’à sa mort , arrivée le 17 février 1672, un an jour pour jour
Ensuite elle passa au théâtre de Guénégaud, où elle resta jusqu’à sa mort arrivée le 3 juillet 1675, n’ayant jamais eu de t
l’auteur célèbre qui lui dut une existence pénible, et peut-être une mort prématurée. Cette actrice était belle, fort aimab
ste ; et ce rôle, suivant une tradition populaire, fut la cause de sa mort  ; il se rompit, dit-on, une veine, par les effort
re la scène des fureurs. Rien n’est moins avéré que cette cause de sa mort , quoiqu’elle ait été généralement reçue. Lorsque
. La seule preuve qui reste du sien, c’est une tragédie intitulée La Mort d’Asdrubal, jouée en 1647 ; et ce n’est pas une p
Alcidon, contrefait Molière, à son tour, dans le rôle de César, de La Mort de Pompée. Le passage est trop curieux pour qu’on
ritique des arts, que nous transportons à l’auteur des Cadenas, et du Mort vivant un intérêt qui n’est dû qu’à celui du Merc
ette femme cupide se réjouir inhumainement à la fausse nouvelle de sa mort  ; c’est ainsi qu’un petit bourgeois, qui a la sot
24 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
de clairs indices les obsessions dont elle fut entourée à son lit de mort . Il se joua l’a un de ces drames que connaissent
n sieur Guichard, la seconde dans un pamphlet anonyme postérieur à la mort de Molière, la Fameuse Comédienne ou Histoire de
lli redoutait, de composer les airs de son Malade imaginaire. Mais la mort le surprit bientôt après, et l’Italien reporta le
utale : les pauvres comédiens n’avaient joué que douze fois depuis la mort de leur illustre directeur, quand ils reçurent l’
nt que personne ne l’ait encore relevée. Trots ou quatre ans après la mort de Molière, Guichard connaissait et livrait à la
ésailles de l’épouse légitime. Quant à la conduite d’Armande après la mort de son mari, je veux bien croire avec M. Édouard
est de toute autre conséquence que de savoir si le grand comique est mort au n° 42 ou bien au n° 40 de la rue Richelieu. «
aient si peu nombreux, si vieux et si délabrés, qu’ils ne furent à sa mort estimés que 1,263 livres 9 sous. Si l’on joint à
ang de ses minutes et lui en délivrât des expéditions. Si, jusqu’à sa mort , Molière ne réclama rien de ses cohéritiers, c’es
. Vitu, en effet, n’a découvert aucun bail qui suive immédiatement la mort de Pocquelin père, arrivée en 1669 : le premier q
Voltaire. Le 1er octobre 1884, lors du deuxième centenaire de la mort de Pierre Corneille, M. le curé de Saint-Roch, ay
ien ʺ, les sacrements ne devant leur être accordés, à l’article de la mort , que s’ils témoignaient leur repentir et prometta
doctrine de l’Église, relativement à l’excommunication des comédiens morts sans avoir témoigné leur repentir, étant bien cel
un lieu non consacré, destiné à la sépulture des enfants mort-nés ou morts sans baptême, des suicidés et des excommuniés. C’
Parnasse françois, livre imprimé en 1752, cinquante-neuf ans après la mort de Molière, Titon du Tillet écrit ; « La veuve de
e et très remarquable de cette demoiselle. Deux ou trois ans après la mort de Molière, il y eut un hiver très froid. Elle fi
te que la tombe se voyait encore en 1752, cinquante-neuf ans après la mort de Molière. Pour tirer de la phrase du chapelain
Académie française, de Pellisson, page où il est dit que La Fontaine, mort le 13 avril 1695, fut enterré le lendemain « dans
. Il s’appelait Les-Isles-Le-Bas et a publié, en 1674, un an après la mort de l’auteur du, un petit volume où se lit un sonn
cru que le cimetière Saint-Eustache servait exclusivement aux enfants morts avant d’être baptisés, ou bien a-t-il été instrui
le soir et sans la pompe habituelle. — Simple mesure de prudence. Sa mort subite, presque sur le théâtre, avait fait une te
este, n’a pas été… Sganarelle, et qu’il n’a pas vécu, qu’il n’est pas mort excommunié — ce qui, d’ailleurs, importe assez pe
ien16, les sacrements ne devant leur être accordés, à l’article de la mort , que s’ils témoignaient leur repentir et prometta
ait de représenter la comédie ; mais elle ajoute aussitôt « qu’il est mort dans les sentiments d’un bon chrétien, ainsi qu’i
ison, d’un gentilhomme nommé M. Couthon, entre les bras de qui il est mort , et de plusieurs autres personnes ; et que M. Ber
des tempéraments aux prohibitions absolues du rituel. Si le poète fût mort sur la paroisse de Saint-Germain-l’Auxerrois, où
atique en est constante : on prive des sacrements et à la vie et à la mort ceux qui jouent la comédie, s’ils ne renoncent à
ette loi de l’Église était alors la loi de l’État. Trois ans après la mort de Molière, cette même loi fut appliquée au coméd
n 1873, au Théâtre-Italien, à l’occasion du deuxième centenaire de la mort du grand poète : il appartenait alors à Mme de Ma
naguère pour Corneille ? En 1873, à propos du second centenaire de la mort du grand poète comique, M. Ballande organisa, au
p. 746. 17. Voyez celle de Marcoureau de Brécourt, comédien du roi, mort le 29 mars 1685 ; p. 18 de la brochure de M. Her-
25 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. » pp. 5-19
paysan, & fait dire à Licipe par le faux rustre que son pere est mort subitement. Licipe qui le croit s’apprête à parti
d’Anselme, sous prétexte de faire enterrer Pandolphe, qu’il dit être mort subitement. Le Lecteur se souvient encore qu’Anse
& une mauvaise nouvelle à lui dire. La mauvaise étoit celle de la mort de son frere Philippe d’Estampes, & la bonne,
bonne nouvelle, quoiqu’il lui témoignât beaucoup plus de regret de la mort d’un si bon frere, que de sa bonne succession. Ce
ippe d’Estampes, & lui faire entendre que son frere Charles étoit mort à Paris, pour être reçu de même dans sa maison, &
t sans doute plaisant qu’un homme à qui l’on persuade que son ami est mort , prenne ce même ami pour un revenant dès qu’il le
est bien plus renforcé dans l’entrevue de deux hommes qui se croient morts tous deux, se revoient en tremblant, & se ren
26 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278
lle est née le 27 novembre 1635, dans la prison de la conciergerie de Mort , où son père était renfermé. Son père, Constant d
ans une liaison qu’elle ne regardait pas comme un mariage ; depuis la mort de Scarron, elle écrivit à son frère : « Je n’ai
la maréchale, dont elle gagna la confiance et la tendre estime. À la mort de Scarron, sa veuve se trouva dans le besoin. Il
e Scarron accompagnait habituellement la maréchale au spectacle. À la mort de Scarron madame d’Albret et madame de Richelieu
faisant avertir que je ne sortirais pas 78… » Quelques mois après la mort de son mari, elle refusa d’épouser un homme de qu
btint une de 2 000 fr. de la reine-mère. Elle la perdit en 1666, à la mort de cette princesse. Elle en sollicita vainement d
Aubigné qu’en 1658, à l’âge de 23 ans, puisqu’il suppose que Scarron, mort en 1660, mourut 2 ans après son mariage. (Vie de
27 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XI » pp. 89-99
e. Madame de Montausier y fut rappelée quelques mois avant lui par la mort de son père. Pendant ces qu’être années d’absence
stine, la maison de la marquise était fort délaissée. Dirai-je que la mort de Voiture, arrivée dans la même année 1648, cett
rai-je que la mort de Voiture, arrivée dans la même année 1648, cette mort pour laquelle l’Académie française avait pris le
ées avant, elle avait perdu, comme nous l’avons dit, son second fils, mort de la peste entre ses bras. Elle perdit son mari
déférence totale tant qu’il vécut, et qui bien que peu affligé de sa mort , a conservé toujours pour tout ce qui lui a appar
28 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. » pp. 57-70
abaret. La scene change & représente une cuisine. Arlequin paroit mort sur une chaise. Camille le voit, se désespere, ve
ond que c’est sa femme qui le cocufie, & qu’il veut lui donner la mort . Scapin termine la dispute & l’acte en bâtonn
rage ; Et, si je le rencontre, on verra du carnage. Oui, j’ai juré sa mort , rien ne peut m’empêcher : Où je le trouverai, je
assés ? Le moindre coup au cœur est une sure voie Pour aller chez les morts  ; il est ainsi du foie : Le rognon n’est pas sain
i ! Que je suis un grand sot de m’hasarder ainsi ! Je n’aime point la mort parcequ’elle est camuse, Et que, sans regarder qu
affaire en tous cas à rendre la rapiere. Doncque bien loin de moi la mort & ses glaçons ; Je veux être de ceux qu’on di
29 (1686) MDXX. M. de Molière (Jugements des savants) « M. DXX. M. DE MOLIÈRE » pp. 110-125
M. DXX. M. DE MOLIÈRE (Jean Baptiste Pocquelin) Parisien, mort en comédien, vers l’an 1673. Poète français. M.
aire. : et il est d’autant plus redoutable qu’il fait encore après sa mort le même ravage dans le cœur de ses lecteurs, qu’i
connaissance que le public a témoigné pour tous ses services après sa mort . Il prétend au contraire que l’on n’a bien reconn
commencé son portrait de son vivant, ne voulut l’achever qu’après sa mort , relève extraordinairement cette facilité merveil
st imaginé que par cette légère censure on avait voulu profiter de la mort du lion pour lui tirer les poils, prétend8 que Mo
30 (1911) L’Étourdi de Molière et Le Parasite de Tristan L’Hermite (De Jodelle à Molière) pp. 292-302
pour le jeune Sillare, enfin revenu de captivité et dont le père sera mort en Turquie : il sera bien accueilli par Manille e
. LISANDRE Sa femme et ses enfants ? FRIPESAUCES Vous direz qu’il est mort depuis quatre ou cinq ans ; Ne sauriez-vous tout
éâtre, alors établi au jeu de paume des Métayers, ses tragédies de la Mort de Sénèque et de la Mort de Crispe 3. Depuis, Tri
u de paume des Métayers, ses tragédies de la Mort de Sénèque et de la Mort de Crispe 3. Depuis, Tristan envoyait sans doute
ur de Racine, p. 240 à 244) n’est affirmatif qu’en ce qui concerne la Mort de Sénèque ; mais voyez Mesnard, Molière, t. X, p
31 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353
ur d’un flacon qu’il tire de sa poche : il fait des réflexions sur la mort , sur ses suites, veut prier, n’en a pas la force,
ls ont assassiné Leuson. Stukéli veut faire accuser Béverley de cette mort  : non content de l’avoir dépouillé de ses biens,
Madame Béverley & à sa belle-sœur, que l’oncle de son maître est mort , & qu’il lui laisse des biens considérables.
onné : il a d’ailleurs vendu & perdu l’héritage de son oncle : la mort de ce bon vieillard ne fait qu’accroître son dése
is le poison agit déja sur Béverley ; il avoue qu’il a fait passer la mort dans son sein. On envoie Jarvis chercher du secou
arvis chercher du secours : il revient trop tard. Son maître est déja mort . Après avoir adressé les prieres les plus touchan
ner à laisser sa femme & son fils dans la misere, & rendre sa mort excusable. 37. Madame Abraham est usuriere.
32
uoi qu’il ait près de deux siècles d’existence. Dix-neuf ans après la mort de Molière, il était employé par Dufresny1 dans l
oudouly était retiré au cloître des Carmes et proche de sa fin, étant mort quatre mois après). Que nous disent les documents
 1672, il assiste à l’inhumation du second fils de Molière ; après la mort de Molière, il est nommé subrogé-tuteur de la fil
udet devenu seigneur de Franconville entre 1671 et 1682, époque de sa mort . On a lieu d’être un peu étonné de voir un marcha
nsi que le prouve l’inventaire de ses habits de ville dressé après sa mort . Ses vêtements étaient en drap de Hollande noir,
nnait probablement sur les deux rues. En 1633, dix-huit mois après la mort de sa première femme, Jean Poquelin acheta sous l
séparant leurs courelles » à frais communs. Investi en 1701, après la mort de Puylon, du legs de cette même maison, il n’en
dos ! Méchant cœur que vous êtes de m’envoyer ainsi pour attraper ma mort à galoper de tous côtés ! JULIETTE En vérité, je
il provient de la galerie du cardinal de Luynes, archevêque de Sens, mort en 1788. Nul effort n’a été tenté par la critique
le nom de Virginio ; Domenico Locatelli, dit Trivelin, né vers 1613, mort le 26 avril 1672, titulaire d’une pension royale
vant 1665, puis à Marie de Creil ; Domenico Biancolelli, né en 1640, mort en 1688, s’était rendu célèbre à la cour du duc d
lèbre des Arlequins ; Tiberio Fiorilli, dit Scaramouche, né en 1608, mort le 7 décembre 1694, avait épousé en premières noc
il fut obligé de faire enfermer pour ses débordements34 ; Romagnesi, mort en 1660, jouait les amoureux sous le nom d’Orazio
onnu par abréviation sous le nom de M. Ange ou M. Lange ; né en 1622, mort en 1702 ; il avait créé à Paris le caractère du d
ptême la propre fille d’Arlequin ? Gherardi (Giovanni) dit Flautino, mort en 1682 ; François Mansac, dit le Capitan, assas
qua bientôt ses droits, et, dès les premières années qui suivirent la mort du cardinal Mazarin, les représentations des ital
s autres personnages reproduits sur la toile étaient depuis longtemps morts ou disparus. Ceci n’est point exact. Le Matamore,
t, l’un de ses anciens camarades au théâtre du Petit-Bourbon, n’était mort que depuis peu d’années. Du reste, le récit de Pa
rtainement Antonio Verrio, né à Lecce, dans la province d’Otrante, et mort en 1707 à Hampton-Court en Angleterre, où il avai
es assertions de Bernard de Dominici d’après lesquelles Verrio serait mort en France dans des circonstances fort bizarres. L
in, le Seigneur Dieu, indigné de cette vie déréglée, le châtia par la mort , qu’il rencontra dans les eaux. Il se trouvait un
e de venir à son secours avec une barque, tout fut vain, on le ramena mort . La fin malheureuse de ce peintre est un mémorabl
mme nous savons authentiquement que Antonio Verrio mourut de sa belle mort en Angleterre, à Hampton-Court, et non pas parmi
Bernardo de Dominici. Il me semble, pour moi, que le « canard » de la mort d’Antonio Verrio, se noyant à la suite d’un défi
rs du poète sont innombrables. Parmi eux, le comte Wolf de Baudissin, mort il y a quelques années, et Henri de Kleist (1776-
ne autre comédie, Le Modèle de Tartuffe de Charles Gutzkow (récemment mort à Sachsenhausen, petit bourg près de Francfort),
t une grande témérité à un mortel de se moquer de la maladie et de la mort , et particulièrement à un chrétien qui n’y doit p
lusieurs langues et puni, selon son mérite, d’avoir fait sottement le mort .                  Roscius hic situs est tristi Mo
12] P. L. JACOB, bibliophile. 1. Dufresny avait vingt ans à la mort de Molière, qu’il dût connaître et rencontrer, ét
36. Campardon, Nouvelles pièces sur Molière, p. 55. Le Capitan tomba mort dans la rue Richelieu, devant la porte de Louis d
-ci fit bâtir la maison de la rue Richelieu dans laquelle Molière est mort . 46. « Consistant en une cave sous la cour et e
uleur de musc de L’École des maris, décrit dans l’inventaire après sa mort . M. René Delorme voudrait que ce fût l’habit d’Ar
33 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXX » pp. 330-337
Chapitre XXX Années 1673 (suite de la huitième période) —  Mort de Molière. Nouvelles directions de ses amis. — M
is bâtards du roi. Le commencement de l’année 1673 fut marqué par la mort de Molière, arrivée le 17 février. Cet événement
ditions morales de l’hôtel de Rambouillet. Ce ne fut pas seulement la mort de Molière qui marqua un terme à la protection qu
ait déclaré, en voyant la douleur que ressentait madame Scarron de la mort du premier de ces enfants, qu’il serait doux d’ê
34 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
eur, de poésie et de toute puissance… il tombe, il est oublié, il est mort  ! À peine est-il un nom, une ombre, un écho. Et c
s oubliées, que tout parût s’arrêter un instant à la retraite et à la mort de mademoiselle Mars. Voilà le seul fil par leque
usser un seul cri… Nicolas Joubert, le dernier prince des sots, était mort  ! Toute la ville le pleura, les vieillards par so
Bourgogne étaient donc fièrement retranchés derrière la défaite et la mort du dernier prince et confrère de la Passion, lors
our tout de bon, et ils eurent cette fois recours à la force brutale. Mort définitive aux marionnettes ! tel fut le cri de r
dans son repos. Le Vieil A mateur Ce débat de la vie et de la mort , du bois blanc et de la chair, de la marionnette
çaise, a chanté Pange lingua et autres motets. Au Théâtre-Italien, la mort de M. le dauphin a interrompu le grand succès de
euse ; un galant homme, arrivé à l’âge des sérieuses pensées et de la mort prochaine, devrait être honteux de frissonner enc
n… En un mot, pendant trente ans, chaque soir, jusqu’à ce qu’enfin la mort vous prenne et vous couche au cercueil, assister
ls étaient toute la renommée et qui les suivaient dans leur retraite. Mort le comédien, morte la comédie. Dans Le Bourgeois
oli homme, bien vêtu, disant bien la comédie, et c’était tout. Il est mort très vieux ; il est mort deux fois : c’est-à-dire
ant bien la comédie, et c’était tout. Il est mort très vieux ; il est mort deux fois : c’est-à-dire que le bruit de sa mort
très vieux ; il est mort deux fois : c’est-à-dire que le bruit de sa mort avait couru un samedi, et comme il n’y avait pas
randes nouveautés au théâtre ce jour-là, le feuilleton s’empara de la mort de M. Armand, et — il en fit un drame, une comédi
comédie, une chose en l’air. Même (on nous garantissait le bon homme mort dans les formes) il arriva que le feuilleton trai
présentation. Tel autre obtient douze colonnes de louanges, pour être mort un jour de disette. Un bon mois pour mourir, c’es
pourpre. Éternelles beautés. Majestés éternelles ! Mais des comédiens morts  ! Des comédiennes épuisées ! Des jeunesses anéant
e l’histoire de la bataille de Cannes ou de la bataille d’Austerlitz. Morts pour morts, j’aime mieux les morts qui ont laissé
e de la bataille de Cannes ou de la bataille d’Austerlitz. Morts pour morts , j’aime mieux les morts qui ont laissé après eux,
es ou de la bataille d’Austerlitz. Morts pour morts, j’aime mieux les morts qui ont laissé après eux, même du sang, même des
orts qui ont laissé après eux, même du sang, même des ruines, que ces morts insaisissables et ridicules qui n’ont rien laissé
, ils vont où Dieu les pousse. — Ils meurent deux fois, le jour de la mort , et le jour où ils quittent les premiers rôles. E
 ! ces pauvres malheureux, tout leur art s’en va aussitôt qu’ils sont morts  ; ils ne laissent rien après eux que leur nom, et
amer une terrible scène de vengeance, de douleur, d’imprécation et de mort . Paula qui l’entend et qui se figure que son mari
temps, nul n’a plus entendu parler de Duparay. Est-il vivant ? est-il mort  ? On l’ignore ! Il se repose caché quelque part,
première journée jusqu’à la dernière, je ne sais quel souvenir de ces morts soudaines, de ces églises désertes, de ces hommes
ces lieux témoins de tant de rêves, où tant de rêves ont abouti, est mort à son tour entouré des soins les plus tendres, Ét
uvre futile qui ne vous demande guère que votre vie entière, — il est mort , sous ce toit bienveillant, en murmurant une ode
onde, et sans lui rendre les honneurs mérités. Le docteur Blanche est mort le 4 novembre 1852 ; l’on eût dit que tous les ho
espérances trompées, de la gloire incomplète et de l’orgueil blessé à mort  ! — À ces âmes en peine il accordait tous ses soi
ne lueur sous cette cendre éteinte, une pensée en cette âme blessée à mort , un rêve logique dans cet esprit abandonné à tout
eux armées littéraires, il a recueilli les blessés ; il a ramassé les morts sur le double champ de bataille de la poésie ; il
des gens qu’il avait sauvés ; il cachait le nom de ceux qui étaient, morts  ! Il savait que ce mot-là : Un fou ! est plus cru
nd descendait le crépuscule, elle tombait dans l’anéantissement de la mort  ! Elle se remettait à parler et à sourire à l’heu
nos combats de gladiateurs, nos jeux féroces qui se terminent par la mort des hommes, bien plus que la mort des hommes, car
eux féroces qui se terminent par la mort des hommes, bien plus que la mort des hommes, car, une fois qu’ils ont paru dans ce
Santeuil, traduite en vers, par un poète de Rouen, M. Édouard Neveu, mort , l’an de grâce 1852, à l’Hôtel-Dieu, sur le lit m
injustes font grand bien. Ici se place l’accusation, la banalité : la mort de Socrate, tué par la comédie d’Aristophane. Soc
en le cas de dire à la comédie : — Connais-toi toi-même ! Socrate est mort , non pas pour avoir supporté cette insulte d’une
ne, l’immortalité de l’âme, les espérances de la vie à venir ; il est mort pour avoir parlé à cette république, qui se moura
onie et le blasphème, des saintes lois de la morale éternelle. Il est mort parce qu’avant de mourir il avait porté un coup f
un coup funeste aux rhéteurs, la race qui ne pardonne jamais ; il est mort parce qu’il était le roi de l’ironie logique, et
vait proclamé le plus sage de tous les hommes : voilà pourquoi il est mort  ! Ne répétez donc pas les choses banales ; n’alle
pire, vingt-trois ans après la représentation des Nuées, et qu’il est mort plein de gloire, plein d’honneur, estimé des vieu
urent compris quel grand crime ils venaient de commettre en mettant à mort cet homme juste, quand l’exécration publique eut
de Beaumarchais contre M. l’avocat-général Bergasse qui n’en est pas mort , non plus que Fréron n’est mort de l’Écossaise et
cat-général Bergasse qui n’en est pas mort, non plus que Fréron n’est mort de l’Écossaise et des autres violences de Voltair
C’était en 1696, il y avait déjà vingt-trois ans que Molière était mort , et avec Molière la comédie. Tout ce beau monde d
charmantes et si belles ? Que sont-ils devenus depuis que Molière est mort  ? Qu’ont-ils fait de leurs vices, de leurs ridicu
r ses traces. Le seul homme qui eût pu le reconnaître, Molière, était mort depuis vingt-quatre heures, quand Tartuffe s’est
plus. Voilà justement ce qui est arrivé à la comédie de Molière. Lui, mort , le xviie  siècle tout entier fut saisi d’une pro
: — « On ne fait plus de comédie ! la comédie est morte ! Molière est mort  ! » Les siècles, plus que les hommes, ne veulent
eillir, ils aiment bien mieux dire : — Voilà mon chef-d’œuvre qui est mort  ! Hélas ! c’est toi-même, mon pauvre ami, qui es
d’œuvre qui est mort ! Hélas ! c’est toi-même, mon pauvre ami, qui es mort  ; et dans mille ans d’ici ce chef-d’œuvre, dont t
ernière dent ! Ainsi l’on parle dans la ville. Depuis que Molière est mort , jamais plus grande anxiété n’a préoccupé les esp
e j’ai l’honneur de vous le dire ! Or, depuis que l’abbé Cottin était mort , depuis que Chapelain avait déposé à la Bibliothè
nt pourquoi c’est un grand art. Vous savez d’ailleurs que Regnard est mort d’une façon convenable à sa vie. Il était grand c
, grand buveur et le reste. Il était le bailli de son village. Il est mort tout bonnement d’une indigestion, à la suite d’un
ent d’une indigestion, à la suite d’une partie de chasse. Molière est mort comme il avait vécu, en combattant. Molière a été
jours, dans trois jours, demain, peut-être, quel bonheur ! ils seront morts de faim et de froid. Rien ne peut les tirer de ce
arivaux. Lovelace est immortel, l’homme du jour de Boissy est presque mort . Le premier est un terrible gaillard, armé des pl
, le frivole Baron, élevé disait-il, sur les genoux des princesses et mort à quatre-vingts ans dans son berceau, a laissé tr
i est l’amour. Fi ! s’ensevelir à tout jamais, dans une passion, être mort dès sa jeunesse, refuser son cœur à tout ce qu’on
35 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125
adame de Nemours ; madame de Sablé, les Scudéry même. Descartes était mort en 1650, Sarrazin et Balzac en 1654. Il ne restai
; la marquise, âgée, isolée par le mariage de sa fille, désolée de la mort de son mari et de celle d’un fils de 31 ans arriv
illeure compagnie, et il en suppose l’existence du vivant de Scarron, mort en 1660. Ce fut chez Scarron que le maréchal d’Al
de quarante-deux ans. Ses habitudes d’intrigue finirent en 1661, à la mort du cardinal Mazarin. Elle devint dévote. En 1663,
e La Fayette la seconde. Elle écrivait à madame de Guittaut, après la mort de madame de La Fayette, que leur amitié de quara
36 (1885) Revue dramatique. Le répertoire à la Comédie-Française et à l’Odéon (Revue des deux mondes) pp. 933-944
l’automne dernier, à Rouen, lors du deux-centième anniversaire de sa mort  ; ce fut une assez belle fête pour une fête de pr
e réception du Racine à l’Académie. Voilà pour la commémoration de la mort  : d’aucuns ont jugé que c’était peu ; c’était pou
venablement frappés ; il plaint le poète de n’être pas né ou du moins mort de nos jours : on lui aurait fait un si bel enter
ote écrite négligemment sur son journal : « Le bonhomme Corneille est mort . » Il se récrie comme il faut contre cette insult
Le Bougeoir ; Gozlan, avec La Pluie et le Beau Temps : voilà tous les morts qui se dressent, à consulter les annales de la Co
amputé du bras droit. A ce petit nombre d’ouvrages conservés après la mort des auteurs ajoutez quelques pièces d’écrivains v
sur la rive droite, alternativement, nous gémirons au souvenir de ces morts illustres, et des hommages qu’ils recevaient nagu
37 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
vaillance incomparables ce spirituel et dangereux combat ; et il est mort sur la brèche. Aussi n’est-ce pas seulement un gr
eur canon… En 1873, lorsque vint le deux-centième anniversaire de la mort de Molière, nous étions encore sous le coup des f
il n’alla s’y établir que dix ans plus tard. Il y demeura jusqu’à sa mort . En 1637, Jean Poquelin assure à son fils aîné,
l paternel que l’on a longtemps attribué ce rôle, mais celui-ci étant mort en 1626, ainsi que l’a prouvé l’acte mortuaire re
époque pleine d’effervescence et d’élan. Le cardinal Richelieu était mort le 5 décembre 1642, précédant de moins d’une anné
représenter coup sur coup Horace, Cinna, Polyeucte : l’année 1642, La Mort de Pompée et Le Menteur ; l’année 1644, Rodogune.
ième fils, également nommé Jean. L’aîné reprit la survivance après la mort de son frère en 1660. Molière n’a jamais cessé du
aud, n’était autre que la troupe formée par Molière, et qui, après la mort de son créateur, avait été forcée d’émigrer du Pa
onner la question. »Ce personnage appartient à une pièce intitulée La Mort de Sénèque, de Tristan l’Hermite, imprimée en 164
èces achetées aux auteurs, notamment le Scévole de Pierre du Ryer, la Mort de Crispe, de Tristan l’Hermite, qu’à acquitter l
e nous savons ou pouvons croire représentées par la jeune troupe : La Mort de Sénèque, de Tristan, La Mort de Crispe, du mêm
représentées par la jeune troupe : La Mort de Sénèque, de Tristan, La Mort de Crispe, du même, le Scévole, de du Ryer, les q
araître tous ses chefs-d’œuvre : Le Cid, Horace, Cinna, Polyeucte, La  Mort de Pompée. Ces grandes œuvres dominaient l’esprit
gentilhomme du duc de Guise. Le poète Tristan l’Hermite auteur de La Mort de Sénèque et de La Mort de Crispe citées ci-deva
ise. Le poète Tristan l’Hermite auteur de La Mort de Sénèque et de La Mort de Crispe citées ci-devant était attaché à la mai
e comédie : Votre père fait voir une paresse extrême À rendre par sa mort tous vos désirs contents. (L’Étourdi, Acte II, sc
Cosnac, d’autre part, rapporte que le prince, dès le lendemain de la mort de Sarrasin, destina sa place à Guilleragues, alo
aris à l’exposition organisée à l’occasion du second centenaire de la mort du poète. Le rôle de Molière dans la boutique n’é
s désirs : Ô célestes plaisirs, Doux transports d’allégresse ! Viens, mort , quand tu voudras, Me donner le trépas, J’ai revu
avon, il lit : Mlle Le Baron, c’est la veuve de l’acteur André Baron, mort en 1655 ; elle n’appartenait point à la troupe de
duc d’Anjou et qui allait porter bientôt celui de due d’Orléans (à la mort de son oncle Gaston, en 1660), Monsieur avait deu
ts continuels qui lui causèrent un hoquet qu’il a conserve jusqu’à la mort et dont il savait tirer parti en certaines occasi
croit Guy Patin, qui écrit, dans une lettre du 27 mai 1669 : « Il est mort depuis trois jours un comédien, nommé Béjart, qui
de La Rochefoucauld lui restait fidèle ; si Voiture et Balzac étaient morts , la plupart des auteurs qui avaient alors la vogu
oret en parle ainsi dans sa gazette : Notre Démocrite Gaulois, De la mort subissant les lois, À payé tribut à nature ; Et v
, de qui l’on disait qu’il conservait sa puissance bien avant dans la mort ou selon le mot de Fuen Saldagne : « Representa m
gne : « Representa muy bien eso defunto cardenal » (voilà un cardinal  mort qui représente très bien), Mazarin, toujours paré
son dernier revers, allait prendre un nouvel essor. En même temps, la mort du cardinal Mazarin (mars 1661), qui changea la f
ÉCOLE DES MARIS Louis XIV, âgé de vingt-trois ans, se trouva, à la mort du cardinal Mazarin, maître d’exercer la puissanc
u’il lui tardait de saisir. Lorsque ses ministres, le lendemain de la mort du cardinal, lui demandèrent à qui désormais ils
sé, indemnisé, à la condition d’être infatigable et dévoué jusqu’à la mort . Quand on voulut l’attaquer par les voies qui agi
é à son père dans l’exercice de sa charge. Ce Jean Poquelin le jeune, mort le 6 avril 1660, laissa sa femme, Marie Maillart,
qu’en 1773, lorsqu’il s’agit de célébrer le premier centenaire de la  mort de Molière, l’Académie fit appel à tous ceux qui 
oire pour le sieur Guichard contre Lulli, en 1676, trois ans après la  mort de Molière80. Quoique cette odieuse imputation n’
e belle-sœur, dont ils n’eussent pas trop à rougir. Béjart père était mort . La mère vivait et avait un peu plus de soixante
amoiselle Magdeleine Béjard, voulant donner à sa mère encore après sa mort , des marques de reconnaissance qu’elle a de son a
ce qu’on sait de sa vie, comme le peignent, quelques années après sa mort , les amis qui le pleuraient, ayant l’âme belle, l
les Spectacles selon la tradition de l’Église, et qui parut après sa mort (1667), L’École des femmes est citée comme une œu
Anne de Gonzague, veuve de son second mari Édouard, électeur Palatin, mort le 10 mars 1663. Le 11 décembre 1663. la fille de
toucher à la folie pure. C’est ce prince qui se persuada qu’il était mort et conclut logiquement qu’il ne devait plus mange
plus manger. Un médecin réussit toutefois à lui faire croire que les morts mangeaient quelquefois ; il fit apparaître devant
causé une alarme terrible dans la troupe ; les femmes croyaient être mortes . Chacun cherchait à se sauver, surtout Hubert et
, dont il était le partisan et l’admirateur. C’est à l’occasion de la mort de cet ami, en 1664, que Molière écrivit le sonne
t été Pierre Yvelin, le médecin de Madame. On avait vu près du lit de mort du cardinal Mazarin, en 1661, ces médecins alors
21 février 1666, à cause de la maladie de Molière, et par suite de la mort de la reine-mère, Anne d’Autriche, survenue le 20
aisin, et qu’on appelait les comédiens de M. le Dauphin. Raisin étant mort , sa veuve avait dissipé à Rouen l’argent que son
squ’il fut rétabli, la scène politique avait changé de face. Après la mort de Philippe IV, roi d’Espagne (septembre 1665), L
est un canonicat de votre chapelle royale de Vincennes, vacant par la mort de… Oserais-je demander encore cette grâce à Votr
g, que venait d’épouser La Grange. CHAPITRE XVI. DERNIÈRE ŒUVRE ET MORT DE MOLIÈRE Au mois de septembre 1671, pendant
e. Voici ce que nous lisons dans Cizeron-Rival : « Deux mois avant la mort de Molière, M. Despréaux alla le voir et le trouv
le théâtre l’amour tyrannique de la vie, la crainte pusillanime de la mort . Lui qui était irrémédiablement frappé et qui se
touffa. Ainsi, quand sa femme et Baron remontèrent, ils le trouvèrent mort . » C’est une circonstance intéressante et singuli
ce (entendez ce mot dans le sens que vous voudrez lui donner) à cette mort . CHAPITRE XVII. OBSÈQUES DE MOLIÈRE, INHUMATI
ur suivant, 18 février, traduit assez bien l’émotion causée par cette mort presque soudaine : Notre vrai Térence françois Q
andé auparavant que de mourir un prêtre pour être confessé, qu’il est mort dans le sentiment d’un bon chrétien, ainsi qu’il
ison, d’un gentilhomme nommé M. Couthon, entre les bras de qui il est mort , et de plusieurs autres personnes ; et que M. Ber
ris. » Il s’en fit, en effet, une quantité presque incroyable. Aucune mort , si nous interrogeons notre mémoire, n’en lit naî
ur. Et qui, dans ses écrits que chèrement on serre, Va faire après sa mort rire encor chaque jour. Il ne lui prit jamais en
long temps, selon toute apparence, Térence et Plaute et Molière sont morts . Le savant Huet, qui était alors sous-précepteur
s applaudissements sur ton théâtre comique, touchée aujourd’hui de ta mort , honore ta mémoire des regrets qui te sont dus :
des médecins dans ces vers : Ci-gît un grand acteur que l’on dit être mort  ; Je ne sais s’il l’est, ou s’il dort : Sa malad
en soit, ci-gît Molière : Comme il était grand comédien, S’il fait le mort , il le fait bien. auxquels on peut joindre ceux-
nt quelques voisins : « Non, non, dit un apothicaire ; Ce n’est qu’un mort imaginaire, Qui se raille des médecins ! » La du
Fut, mourant, honoré de ce souverain bien. Et souffrit pour Jésus une mort non perverse. Jean-Baptiste Poclin son baptême r
ble ennemi de sagesse et vertu : Sur un théâtre il fut surpris par la mort même. Ô le lugubre sort d’un homme abandonné ! M
intérêts. Le regret que le plus grand des rois a fait paraître de sa mort est une marque incontestable de son mérite122. Il
éâtre. Il est donc exact de dire qu’il y eut immédiatement après la mort de Molière, une manifestation imposante de l’espr
andale. Il est une étrange aventure qui se passa deux années après la mort de Molière, et qui mérite d’être rapportée ici. L
ontalant s’était enrichi ; et son revenu, dans l’année qui précéda sa mort , s’élevait à trente mille livres. Il désignait po
crivait, le 23 février 1673, au père Rapin, jésuite : « Voilà Molière mort en un moment ; j’en suis fâché. De nos jours, nou
lairement qu’on allait dîner en sortant de la comédie. Le récit de la mort  de Molière, par Grimarest, nous apprend que la re
e en scène fit, depuis l’installation de la troupe à Paris jusqu’à la mort de Molière, des progrès considérables. Les frais
i reçu depuis que je suis comédien à Paris, 25 avril 1659, jusqu’à la mort de M. de Molière, 17 février 1673, et reste de la
». Elle mourut au commencement de 1672, un an jour pour jour avant la mort de Molière. Robinet, dans sa lettre du 20 février
i avons vu prendre une part principale aux démarches qui suivirent la mort de son illustre beau-frère. Geneviève Béjart fut
destinées de la troupe, tant en province qu’à Paris. Lorsqu’après la mort de Molière la troupe du Palais-Royal fut réunie à
officier au régiment de la Ferté, âgé d’environ quarante-cinq ans143, mort le 13, rue Guénégaud, au logis du sr Mécard, marc
ucune chose ; et certes, je puis dire que, sans ce prompt secours, la mort … m’était inévitable144. » ARMANDE BÉJART (MAD
epuis Pâques 1659 jusqu’au vendredi saint de l’année 1660, jour de sa mort , Il n’y joua d’original que le rôle du vicomte de
e Molière, à Pâques de l’année 1659 ; il ne la quitta plus jusqu’à sa mort , au mois de mars 1692. Il remplit la plupart des
à vous dire », vaut les plus grands éloges. Molière, six ans avant sa mort lui confia l’emploi d’orateur de la troupe. Cet e
La Grange en 1672. Marie Ragueneau était fille de Cyprien Ragueneau, mort à Lyon le 18 août 1654. Ce Ragueneau fut une figu
un acteur de mérite. Molière lui confia le rôle de Tartuffe. Après la mort de Molière, Du Croisy, étant goutteux, se retira
te part » ; et à Pâques de 1665, il inscrit : « Monsieur Duparc étant  mort le 4 novembre 1664, et Mlle Du Croisy ayant rembo
ces, puis de l’une des sœurs de Psyché, entra dans la troupe après la  mort de Molière, épousa Paul Poisson, et mourut en 175
nt point toutes dépourvues de mérite. En voici les titres : La Feinte mort de Jodelet (1660), Le Jaloux invisible (1666), La
édie par acte dont la copie est ci-dessous, âgé de quarante-huit ans, mort le 28e de mars, demt rue de Seine, aux Trois Pois
ependant pas imprimée. La Thorillière quitta le Palais-Royal après la mort de Molière : il entra avec Baron à l’hôtel de Bou
c Baron à l’hôtel de Bourgogne à Pâques de 1673. La Grange signale sa mort sur son registre : « M. de La Thorillière, écrit-
 : « M. de La Thorillière, écrit-il à la date du 26 juillet 1680, est mort à l’hôtel de Bourgogne, ce qui a donné lieu à la
Dont Paris était idolâtre… Est depuis deux jours dans la bière, Et la mort n’a point respecté Cette singulière beauté, etc.
ceste dans Le Misanthrope (24 janvier 1673), moins d’un mois avant la mort de son maître. La véritable carrière de Baron, to
e. La véritable carrière de Baron, toutefois, ne commence qu’après la mort de Molière ; elle se prolongea jusqu’en 1729 ; il
III. LA TROUPE DE MOLIÈRE APRÈS SA MORT Quelles furent, après la mort de Molière, les destinées de cette troupe comique
jeudi et samedi, jusqu’en 1680. Au mois d’août 1680, à la suite de la mort de La Thorillière, le roi fit savoir aux deux tro
mais bien fondé, l’année dernière (1711), que les comédiens, après la mort de Monseigneur, ayant demandé à notre prince l’ho
ais il y conservait un logement, et à partir de cette date jusqu’à sa mort , on le voit presque toujours désigné par cette me
ous pouvez lire sur la maison n° 34 cette inscription : « Molière est mort dans cette maison le 17 février 1673 à l’âge de c
ci s’élevait la maison où Molière, né à Paris le 15 janvier 1622, est mort le 17 février 1673. » Les deux inscriptions sont
’on sache que Molière est né dans le quartier des Halles et qu’il est mort rue Richelieu, quel intérêt y a-t-il à connaître
n de ses camarades qui lui reprocha sa bigamie. Peu de temps après la mort de son mari, Hortense épousa un vieux marquis big
. 34. Nommé secrétaire des commandements du prince de Conti après la mort de J.-F. Sarrasin. 35. M. de la Pijardière, Moli
stre, il a écrit : « Le jour des Trépassés, 3 novembre. » Le jour des  Morts en 1658 fut un samedi. Loret termine la lettre de
e jour par ces deux vers : Fait à Paris et non à Loches Le jour des Morts au son des cloches. Le dimanche appartenait au
, t. III, p. 47. 67. Banquettes. 68. Cette salle consacrée après la mort de Molière à la représentation des tragédies lyri
i unanime qu’on l’a prétendu. Dans la « lettre de l’abbé d’Allainval ( mort en 1753) sur Baron et la demoiselle Lecouvreur »,
17056. 122. Grimarest dit pareillement : « Aussitôt que Molière fut mort , Baron fut à Saint-Germain en informer le roi ; S
38 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVI » pp. 188-192
mariage du jeune roi. Le 9 mars 1661, et elles sont suspendues par la mort de Mazarin. Ce ministre laissa en mourant ses sep
le duc de La Meilleraye, qui prit le nom de duc de Mazarin. Après la mort du cardinal en 1662, le duc de Bouillon épousa Ma
dérangement de mœurs ne le détournait pas de ses affaires. Depuis la mort de Mazarin, il voyait tout, il faisait tout au de
39 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
ean-Baptiste Poquelin, si célèbre sous le nom de) né à Paris en 1620, mort en 1673, était fils et petit-fils de Valet-de-cha
remplir les fonctions de sa charge, qu’il a depuis exercée jusqu’à sa mort  ; mais à son retour à Paris, il céda à son étoile
uit dans son Mercure Galant 41. Dom Garcie ne fut imprimé qu’après la mort de l’Auteur. Molière, comptant sans doute qu’il n
mis, je recommande à vous tous ; secourez-moi, je vous prie ; je suis mort , je suis perdu. Enseignez-moi qui m’a dérobé mon
turlupiné que le pauvre Cotin*. On fit en 1682, peu de temps après sa mort , ces quatre vers : Savez-vous en quoi Cotin*   
01, Moliérana, 51, p. 85-86 Tome I, p. 507 Deux mois avant la mort de Molière, Despréaux l’étant allé voir, le trouv
t causé une alarme terrible dans la Troupe. Les femmes croyaient être mortes  ; chacun cherchait à se sauver. Quand tout ce vac
Des acteurs de Province jouaient dans une ville dont l’Évêque était mort depuis peu de temps. Le Successeur, moins favorab
, que j’avais cru si fort, Puissent dans quatre jours se promettre ma mort  ?127 Baron* devait faire le rôle de Domitian128
annonçant cette Pièce129, faite pour célébrer l’année séculaire de la mort de Molière, le sieur le Kain* exprima les sentime
joua au gré de l’Auteur et des Spectateurs. Plusieurs années après la mort de Molière, Ducroisy*, étant goutteux147, se reti
e à sa place. Tome III, p. 230 Hubert* (André) Acteur François, mort en 17…. Il était l’original de plusieurs rôles qu
ean-Baptiste Poquelin, si célèbre sous le nom de) né à Paris en 1620, mort en 1673, était fils et petit-fils de Valet-de-cha
remplir les fonctions de sa charge, qu’il a depuis exercée jusqu’à sa mort  ; mais à son retour à Paris, il céda à son étoile
En perdit trois, en le perdant. Tome III, p. 344 Molière étant mort , les Comédiens se disposaient à lui faire un Conv
Moliérana, 1, p. 33 Tome III, p. 345-346 À peine Molière fut mort , que Paris fut inondé d’épitaphes à son sujet ; t
longtemps, selon toute apparence, Térence* et Plaute* et Molière sont morts . 1801, Moliérana, 98, p. 142 Tome III, p.
la vie humaine,      Qui n’aura jamais son égal ; Mais voulant de la mort , ainsi que de la vie, Être l’Imitateur, dans une
e Comédie, Pour trop bien réussir, il réussit très-mal ;      Car la Mort , en étant ravie,      Trouva si belle la copie
ssion : il n’aurait plus joué que des rôles de Haut-Comique ; mais sa mort précipitée le priva d’une Place bien méritée, et
liérana, 5, p. 37 Tome III, p. 436 Deux ou trois ans après la mort de Molière, il y eut un hiver très-rude. Sa veuve
r avoir correspondu secrètement avec son frère le roi d’Espagne. À la mort de Louis XIII, elle devint régente (1643-1661) et
ué dans l’Impromptu de Versailles. Il est l’auteur d’une tragédie, la Mort d’Asdrubal, en 1647. (DET, C. Scherer p. 1134.)
s de François de Rémond, protégé de Luynes, puis de Gaston d’Orléans, mort en 1632 [...]. Il s’attacha à la fortune du duc d
gistre », [...]. La Grange tint pendant plus de trente ans jusqu’à la mort de Molière, mais aussi après, une place essentiel
40 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
’on donne un diamant pour déposer que le mari de la Mère coquette est mort aux Indes, quoiqu’il n’en soit rien. Il doute un
ui garantit. Enfin (dit-il) s’il n’est pas bon, le défini n’est pas mort . Les deux jeunes amants, Isabelle et Acante, son
osophe et de fabuliste. Esope à la cour ne fut représenté qu’après la mort de l’auteur; il fut d’abord médiocrement goûté; m
ection II. Regnard. Ce ne fut qu’en 1696, vingt-trois ans après la mort de Molière, que la bonne comédie parut enfin rena
le, et de Marseille à Paris. Pour comble de bonheur, ils apprirent la mort de Deprade, qui était demeuré à Alger chez un aut
moment le plus heureux de leur vie, lorsque Deprade, que l’on croyait mort , reparut tout à coup avec deux religieux mathurin
oi : Mes yeux ont vu passer dans la place prochaine Des menins de la mort une bande inhumaine. De pédants mal vêtus un bata
r à jamais l’ignorance et le temps ! Je ne vous verrai plus ; déjà la mort affreuse   Autour de mon chevet étend une aile hi
ui ait éprouvé ce sort. Il fut repris au bout de trente ans, après la mort de l’auteur, et il réussit. Les Folies amoureuse
41 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre premier. » pp. 5-11
erine de Vivonne avec le marquis de Rambouillet, à 1610, époque de la mort de Henri IV et de la formation de la société de R
Louis XIV entra dans sa majorité. La 6e de 1652 à 1661, époque de la mort du cardinal Mazarin et du gouvernement de Louis X
i ; le retour du roi vers la reine opéré par madame de Maintenon ; la mort de la reine. 1. Conséquences du règne de Franç
42 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IX » pp. 77-82
s n’ont paru qu’après le mariage de mademoiselle de Rambouillet et la mort de Louis XIII, en 1643 : elle fut jusque-là accue
lle Julie, alors âgée de 24 ans, ne quittèrent le malade que quand la mort lui eut fermé les yeux, bien que tous les amis de
sujet de leurs plus éloquentes oraisons funèbres ; un siècle après sa mort , l’Académie française aussi appelé sur ses hautes
43 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVII » pp. 298-304
ntespan sous prétexte de religion. — Premier symptôme de lassitude. —  Mort de la duchesse de Montausier. — Rapport singulier
us voyez, répondit-elle au gentilhomme, que, quoique aux portes de la mort , je me porte encore trop bien. Toute la cour est
usier mourut le 15 novembre 1671. Louis XIV parut peu touché de cette mort qu’il avait causée. Cependant madame de Caylus di
44 (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492
uis un an et demi, de cette charmante Henriette d’Angleterre, dont la mort , si prompte et si suspecte, fut déplorée par Boss
e du monde. A l’appui de cette vaine supposition, on a rappelé que la mort de madame de Montausier, la grande maîtresse de l
Afin d’aggraver le tort de Molière, on a prétendu que Cotin en était mort de chagrin. « Si le chagrin le tua, dit La Harpe,
re, soixante-dix-huit ans ; il aurait dû aussi ajouter qu’entre cette mort et la première représentation des Femmes savantes
l y a de vrai, c’est que, pendant tout cet intervalle, sa vie fut une mort anticipée, qui put être prise pour une mort vérit
ntervalle, sa vie fut une mort anticipée, qui put être prise pour une mort véritable. S’apercevant qu’on s’éloignait de lui,
e où la Franche-Comté fut conquise. Molière alors n’existait plus. La mort de ce grand homme se lie à l’histoire de cette ex
’homme qu’un amour excessif de la vie, ou une crainte immodérée de la mort , ce qui est la même chose, rend continuellement i
trait de ressemblance, plus d’un médecin fanatique crut voir, dans sa mort , arrivée au moment même où il parodiait avec le p
r le masque de sensibilité dont se couvrait une femme désireuse de la mort de son mari, et éclater la tendre affection d’une
Et ne fait pas un vers qui ne soit un larcin. Si le bon Juvénal était mort sans écrire, Le malin Despréaux n’eût point fait
é lui-même dans Le Malade imaginaire ? Sont-ce les comédiens après sa mort  ? On ne sait. En tout cas, ce sont les éditeurs d
z difficile de deviner leur motif.] 5. On ne peut pas douter que la mort de Molière n’ait été envisagée de cette manière p
e, s’écria l’un de nous. Voyez aussi, reprit le docteur, comme il est mort  ! »
45 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [97, p. 141] »
[97292, p. 141] Autres 293 Passant, ici repose un qu’on dit être mort  ; Je ne sais s’il vit, ou s’il dort. Le Malade i
e ; Comme il était comédien ; Pour un malade imaginaire, S’il fait le mort , il le fait bien. 292. Elle figure à la quaran
46 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
herchait qu’un journaliste. Vous rappelez-vous, pour ne citer que les morts , l’éloquence et la conviction de ce grand Armand
es, tient tête aux chasseurs et les fait pâlir ? Ou cet autre qui est mort aussi, cette plume imprudente et implacable, quan
ligieuses ; il profane le couvent, il souille l’autel, il insulte les morts dans leur tombeau ; il promène son libertinage da
re, pour l’unité de son drame, aussi bien que Molière, a recours à un mort qui revient au monde, et qui raconte aux vivants
i revient au monde, et qui raconte aux vivants ce qu’il a vu chez les morts . Dans l’une et dans l’autre comédie, un poète imm
r, voyez-les l’un et l’autre dans le dernier asile des vivants et des morts , jusqu’alors respecté par les poètes dramatiques 
e ; il fait rire même le fossoyeur ; il est impitoyable pour tous ces morts , il n’a un peu de pitié que pour ce pauvre Yorick
 ; hélas ! pardonnez au pauvre Hamlet tout ce délire ! Il respecte la mort , sans la craindre ; vous allez entendre, tout à l
omme il va pleurer Ophélia. Don Juan, tout au rebours ; il méprise la mort , mais il la redoute. Il ne craint que la mort dan
rebours ; il méprise la mort, mais il la redoute. Il ne craint que la mort dans ce monde ouvert à ses caprices. Ce n’est pas
n de Molière, son ardente et infatigable ambition ; si bien qu’il est mort sans songer, — ô Dieu ! — sans songer que ce Don
s les chances diverses de l’hypocrisie ! Toutefois, quand Molière fut mort à son poste, quand sa veuve, femme indigne d’un s
e tout engloutir ! Allons, voici l’heure ou votre crédit d’argent est mort aussi bien que votre bonne renommée ! Plus de cré
e en lui-même quelques petits restes d’un feu éteint. — Ce festin des morts et de ceux qui doivent mourir, est d’un effet ter
l pense… à ses gages ! — « Ah ! mes gages ! mes gages !. Voilà par sa mort un chacun satisfait, il n’y a que moi seul de mal
Danton, de Robespierre et de Marat ! C’est lui qui signera l’arrêt de mort du roi de France, qui traînera la reine à l’échaf
en sur toutes les grandeurs dont il fut entouré dans sa vie ! À peine mort , il devint le sujet de louanges sans fin… le héro
et Jules Janin, la France qui a produit la Saint-Barthélemy et L’Âne mort . » Voici, pour commencer, le drame de l’Ambigu-Co
la vie de la sainte recluse il y eut encore bien des agitations ; la mort de son enfant, les désordres du roi, qui lui étai
Héloïse et d’Abeilard ! La cloche sonne comme elle sonnerait pour les morts , Louise de la Miséricorde va mourir, on n’attend
qui a pardonné à cette femme, en ce moment couverte de la cendre des morts  ! (4 juin 1675.) Soyons charitables, épargnons ce
me de la halle. « Hélas ! hélas ! que je hais ce monde ! L’amour est mort , excepté dans mon cœur, et cet amour, amour survi
omme les plus acharnés pamphlétaires ont parlé de Louis XIV depuis sa mort . Il lui reproche d’avoir dévoré le peuple et d’av
t versé leur sang pour payer vos lauriers, un million de paysans sont morts à la peine pour vous bâtir Versailles. »Il lui re
salle admirablement réparée aux frais du roi qui est parti et qui est mort , sans qu’il lui ait été permis d’assister au résu
cette comédie de l’Ambitieux à laquelle songeait Molière quand il est mort , cette comédie qui eût été le pendant de Tartuffe
47 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [96, p. 140-141] »
  Le singe de la vie humaine,   Qui jamais n’aura son égal.   De la mort comme de la vie, Voulant être le singe en une com
en une comédie, Pour trop bien réussir, il y réussit mal :   Car la mort en étant ravie,   Trouva si belle la copie,   Q
48 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
t-il pas imprimer, & on ne l’a ajoutée à ses Ouvrages qu’après sa mort . Ce peu de réussite releva ses ennemis ; ils espe
nt donc pour cinq ans dans la Troupe de la Raisin, car son mari étoit mort alors. Cette femme fut ravie de trouver un enfant
r qu’il a sû profiter des leçons d’un si grand Maître. Qui, depuis sa mort a soutenu plus sûrement le Theâtre Comique, que M
causé une allarme terrible dans la Troupe ; les femmes croioient être mortes  : chacun cherchoit à se sauver, sur tout Hubert &
re nôtre temps pour mourir bons amis, & dans la joye, & nôtre mort fera du bruit. Ainsi ce glorieux dessein fut appr
ce où elle fût, & il brûla tout ce qui en restoit ; mais après sa mort on l’a rimprimée. M. de ** qui aimoit fort à voir
de faire imprimer les deux premiers, qui n’ont vû le jour qu’après sa mort . Le Sicilien fut trouvé une agreable petite Piece
rs ouvrages de ce qu’ils trouvoient dans les Comiques Grecs. Quand la mort de Moliere a eu calmé l’envie sur son chapitre &a
e Campagne. Elle étoit dans une Ville de Province dont l’Evêque étoit mort depuis peu. Le Successeur moins favorable au spec
ûr que vous qui me blâmez aujourd’hui, vous me loüerez quand je serai mort . Mais vous qui faites si fort l’habile homme, &am
mon sujet que l’avanture de ce Chapelier soit arrivée ou non après la mort de Moliere. Les Fourberies de Scapin parurent po
oir encensé Moliere pendant sa vie & de l’avoir satyrisé après sa mort . Ceux qui lui ont imputé cette lâcheté ont marqué
e nombre des representations du Malade imaginaire, qui precederent la mort de Moliere. Le peuple croit qu’il mourut à la pre
Le peuple croit qu’il mourut à la premiere & même qu’on l’emporta mort du Théatre, ce qui est entierement faux. Marcel d
ue ce fut à la quatrieme representation. Voici comme il raconte cette mort . Le 17. de Fevrier 1673. jour de la quatriéme rep
ouffa. Ainsi quand sa femme & Baron remonterent ils le trouverent mort . J’ai crû que je devois entrer dans le détail de
e trouverent mort. J’ai crû que je devois entrer dans le détail de la mort de Moliere, pour desabuser le Public de plusieurs
ns de son pere, que de ses bonnes qualitez. Aussi tôt que Moliere fut mort , Baron fut à Saint Germain en informer le Roi ; S
i l’honoroit le plus de la sienne. Chapelle fut saisi de douleur à la mort de son ami, il crut avoir perdu toute consolation
e, savoir que Brecourt & Rosimond, aussi Comediens renommez, sont morts des maladies qu’ils avoient gagnées dans la repre
me personage, mais moins subitement à la verité. †Moliere ne fut pas mort , que les Epitaphes furent répanduës par tout Pari
, La Cour qui t’honora d’un suffrage éclatant, Moliere, après ta mort pleure, gemit, soupire ; Si tu nous avois fait
ieuse des Ouvrages de son mari, les donna tous quelque temps après sa mort au Sieur de la Grange Comedien, qui connoissant t
tout le merite de ce travail, le conserva avec grand soin jusqu’à sa mort . La femme de celui-ci ne fut pas plus soigneuse d
apparemment se trouverent les manuscrits qui étoient restez après la mort de Moliere. Cet Auteur avoit traduit presque tout
; il avoit mis en Vers ces belles descriptions de Lucrece. *Après la mort de Moliere, le Roi eut dessein de ne faire qu’une
a Majesté, qu’elle avoit eu dessein de la faire, incontinent après la mort de Moliere. Cette seule Compagnie de Comediens du
le desoloit, distrait par des infirmitez qui augmenterent jusqu’à sa mort  ; il est étonnant qu’il ait pu en vingt ans fourn
49 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309
73, en jouant pour la quatrième fois le rôle du Malade imaginaire. Sa mort fut suivie d’une révolution dans les théâtres de
et l’avoir manqué ; il s’était fait prêtre en Italie. Trivelin était mort en 1671. Aurelia quitta le théâtre en 1683 : elle
aller souvent rire aux bouffonneries d’Arlequin. « En ce cas, je suis mort , répondit le pauvre malade, car c’est moi qui sui
ent après une longue absence. Santeul lui fit des vers très beaux. La mort de Dominique porta un coup terrible au théâtre it
50 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [44, p. 77] »
olière. « Aussi, répliqua sur-le-champ le médecin, voyez comme il est mort  ». 214. Dans l’édition de 1855, elle est placée
in ce que tant de philosophes ont désiré, une vieillesse saine et une mort douce. Il ne connut point les infirmités de l’âge
51 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
fit-il pas imprimer ; et on ne l’a ajoutée à ses Ouvrages qu’après sa mort . Ce peu de réussite releva ses ennemis ; ils espé
nt donc pour cinq ans dans la Troupe de la Raisin, car son mari était mort alors. Cette femme fut ravie de trouver un enfant
r qu’il a su profiter des leçons d’un si grand Maître. Qui, depuis sa mort , a soutenu plus sûrement le Théâtre comique, que
causé une alarme terrible dans la Troupe ; les femmes croyaient être mortes  : chacun cherchait à se sauver, surtout Hubert et
prendre notre temps pour mourir bons amis, et dans la joie ; et notre mort fera du bruit. Ainsi ce glorieux dessein fut app
pièce où elle fût, et il brûla tout ce qui en restait ; mais après sa mort on l’a réimprimée. Mr de ** qui aimait fort à voi
de faire imprimer les deux premiers, qui n’ont vu le jour qu’après sa mort Le Sicilien fut trouvé une agréable petite pièce
ûr que vous qui me blâmez aujourd’hui, vous me louerez quand je serai mort . Mais vous qui faites si fort l’habile homme, et
n sujet que l’aventure de ce Chapelier soit arrivée, ou non, après la mort de Molière. Les Fourberies de Scapin parurent po
’étouffa. Ainsi quand sa femme et Baron remontèrent ils le trouvèrent mort . J’ai cru que je devais entrer dans le détail de
e trouvèrent mort. J’ai cru que je devais entrer dans le détail de la mort de Molière, pour désabuser le Public de plusieurs
ens de son père, que de ses bonnes qualités. Aussitôt que Molière fut mort Baron fut à Saint Germain en informer le Roi ; Sa
i l’honorait le plus de la sienne. Chapelle fut saisi de douleur à la mort de son ami, il crut avoir perdu toute consolation
Comment malheureuse ! il est bien Monsieur pour toi. Il ne fut pas mort , que les Épitaphes furent répandues par tout Pari
s applaudissements sur ton Théâtre comique, touchée aujourd’hui de ta mort , honore ta mémoire des regrets qui te sont dus :
ent tout d’un coup la perte que le Théâtre comique avait faite par la mort de Molière. Mais ses ennemis, qui avaient fait to
our rabaisser son mérite pendant sa vie, s’excitèrent encore après sa mort pour attaquer sa mémoire ; ils répétaient toutes
s’est trouvé. Je l’ai suivi avec soin depuis sa naissance jusqu’à sa mort , sans m’écarter de la vérité ; non que je présume
ieuse des ouvrages de son mari, les donna tous quelque temps après sa mort au sieur de la Grange Comédien, qui connaissant t
tout le mérite de ce travail, le conserva avec grand soin jusqu’à sa mort . La femme de celui-ci ne fut pas plus soigneuse d
apparemment se trouvèrent les manuscrits qui étaient restés après la mort de Molière. Cet Auteur avait traduit presque tout
v. — Son domestique : 248 — Son penchant pour le sexe : 250, 252 — Sa mort  : 284 et suiv. — Son caractère : 293, 294 — Son e
52 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIII » pp. 237-250
une année sur la période de 1670 à 1680, il nous a fait assister à sa mort , arrivée le 13 avril 1671 ; à sa mort, grand évén
0, il nous a fait assister à sa mort, arrivée le 13 avril 1671 ; à sa mort , grand événement dans l’histoire des mœurs du xvi
, elle ne se couchait qu’à son lever. « Elle craignait extrêmement la mort , et avait ce sentiment commun avec la princesse P
son amie (madame la marquise de Sablé), qui avait des frayeurs de la mort au-delà de l’imagination. Leurs conférences (de l
53 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
ne fut plus qu’un lieu d’exil, la vie que le rêve d’une ombre, et la mort , anéantissant ce qui n’était point, prit la force
uveau roi, ordonne que les derniers honneurs soient rendus à Étéocle, mort en combattant pour la patrie. Mais quant à Polyni
ieux infernaux, sombres vengeurs des liens du sang. Antigone, sœur du mort , ose, au mépris du décret royal, couvrir de pouss
le révère183, afin que Pluton montre sa puissance en la dérobant à la mort , ou qu’elle sente enfin, mais trop tard, combien
es lois de la cité, restent froids, et lui répondent gravement : Des morts qui nous sont chers le culte est respectable ; Ma
au seuil d’un avenir plus beau,             Dans la nuit glaciale. La mort est mon époux, et ce sombre tombeau             M
es et froides allégories, manquer de richesse intérieure. Loin d’être morts , ils sont pleins de vie, mais d’une vie en quelqu
, le chef-d’œuvre de Sophocle et de la tragédie me montrait le duel à mort de deux vérités morales, sacrées en elles-mêmes,
ées à lutter l’une contre l’autre et à périr toutes deux, afin que la mort venant anéantir le néant de leur existence finie,
eu le séparant violemment des mœurs et des idées de son temps, fut la mort de ce bel art classique, dont la beauté parfaite
que, où tout se mêle, s’entrechoque et se détruit. L’humour, c’est la mort même de l’art218, si l’art a pour principe l’harm
nt se dérobe sous lui : « Je suis perdu ! je suis assassiné ! je suis mort  ! je suis enterré ! » il n’est point comique. Har
, p. 387. 179. T. II, passim. Dans la croyance chrétienne, comme la mort ne fait disparaître qu’une existence négative, el
54 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105
ce. Elvire est d’autant plus inexorable, qu’elle vient d’apprendre la mort de Dona Ignès, & qu’elle en est au désespoir.
connoître à Elise pour Dona Ignès. Elle a fait courir le bruit de sa mort pour se dérober à l’hymen auquel son tyran la des
bouche avoit parlé sans feinte ; Et son arrêt livrant mon espoir à la mort , Mon cœur n’auroit eu droit de s’en prendre qu’au
ue le destin puisse ordonner de nous, Je choisirai plutôt d’être à la mort qu’à vous. Voilà dans ces deux choix de quoi vous
re. . . . « maîtresse. Tu es à Saragosse. Cruelle absence. . . . « la mort  ! Reviens ici au moins par pitié. . . . « Viens t
’est prompt, j’irai moi-même. . . .   « Celle qui t’aimera jusqu’à la mort . . . . »    A Valence.            Del. . . . Le
e ma maîtresse. Tu es à Saragosse. Cruelle absence, qui me donnera la mort  ! Reviens ici, au moins par pitié, si ce n’est pa
st prompt, j’irai moi-même te chercher. Celle qui t’aimera jusqu’à la mort .    A Valence.            Delia. Rodrigue recon
55 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
rissart et Sauvé, ils publièrent leur suite moins de dix ans après la mort de Molière, et divers indiens laissent croire qu’
eprésente dans un rôle de théâtre, et un rôle tragique : César, de la Mort de Pompée. Drapé de pourpre, couronné de lauriers
lle émotion, réunissant dans une même épître les deux noms de Molière mort et de Racine survivant, il opérait leur réconcili
, gros personnages, amis, petites gens : l’inventaire dressé après sa mort énumère parmi eux Lulli pour 11, 000 livres ; Mll
e n’était pas exempt d’un certain goût d’ostentation. Au moment de sa mort , il était servi par un domestique assez nombreux
a conduite de ses affaires. On peut supposer que, jusqu’en 1672, à la mort de Madeleine Béjart, qui était pour lui le meille
vers qu’il mêle aux divertissemens de ses pièces ; déjà saisi par la mort , il le chantait encore dans un intermède du Malad
p à l’exercer. Durant les quinze ans de son existence parisienne, l’a mort lui enlève ceux auxquels l’unissent les liens les
a dernière pièce, le Malade imaginaire, qu’il compose et joue avec la mort à ses côtés, c’est une ivresse de mépris et de dé
éraires et un pamphlet, de mener à bien pareille enquête sur un homme mort depuis plus de deux siècles. Je m’y suis risqué,
t le satirique ont tous deux représenté leur modèle dans César, de la Mort de Pompée. Erreur qui est bien d’un comédien, Mol
qu’en moins de rien des gueux à triple étage, Des caimans vagabonds, morts de faim, demi-nus, Sont devenus si gros, si gras
retirant d’elle, son principal élément de succès. Le jour même de sa mort , à bout de forces, ce sentiment le décidait encor
comme inséparables ; leurs œuvres, réduites au livre, leur semblaient mortes  ; enfin, au prix de la gloire journalière et dire
56 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
frayeur d’Hubert. Représentation de La Princesse d’Élide à la ville. Mort de Du Parc ; traduction du poème de Lucrèce par M
t fin aux réunions d’Auteuil et de la rue du Vieux-Colombier. — 1666. Mort de la Reine mère. Succès du Misanthrope ; De Visé
toute allusion. Conduite adroite de Ménage ; désespoir de Cotin ; sa mort  ; la pièce de Molière n’y contribue en rien. Les
se réconcilie avec sa femme, qui le rend père pour la troisième fois. Mort du nouveau-né et de Madeleine Béjart. — 1673. Agg
elle l’épouse. Quatrain sur ce mariage. Elle se retire du théâtre. Sa mort et celle de Guérin. — Détails sur la fille de Mol
es aux dépens des leurs, et de les en corriger ; citoyen vertueux, la mort ne le mit point à l’abri des outrages de ses conc
es, trop tôt démentis, le goût du théâtre, loin de s’affaiblir par la mort du cardinal de Richelieu, son partisan enthousias
ugé qui existait presque avec la même force longtemps encore après sa mort . Ce motif avait également déterminé trois acteurs
À peine arrivé dans cette ville, le prince y reçut la nouvelle de la mort d’un de ses serviteurs les plus dévoués, de Sarra
e, dit-il, dans l’esprit de la plupart des gens », que Sarrasin était mort des suites d’un grand coup de pelle à feu que le
Chaillot, les actes les plus insignifiants de la cour, tout, même la mort de Gogo-Souris, chienne favorite de Mademoiselle,
à douze parts ; mais peu après la réouverture, elle eut à déplorer la mort d’un des siens. Le samedi 11 mai, elle avait donn
entation du 20 mai, le registre ajoute : « Interruption à cause de la mort de M. Béjart. » Les représentations ne furent rep
quence du trouble momentané que devait apporter dans le répertoire la mort d’un des membres d’une société qui n’en comptait
que douze. Guy Patin, dans une lettre du 27 mai 1659, dit : « Il est mort ici, depuis trois jours, un comédien nommé Béjart
tragique que des œuvres de Pierre Corneille, de la Marianne et de La Mort de Crispe de Tristan, du Venceslas de Rotrou et d
utation de bel esprit. C’est cette même salle qui, consacrée après la mort de Molière à la représentation des tragédies lyri
ements, La Fontaine pour poète ordinaire. Mazarin n’était plus, et sa mort avait ouvert un vaste champ à toutes les ambition
fluence à balancer auprès du Roi le crédit de Mazarin, délivré par la mort de ce premier ministre de celui qu’il considérait
faire imprimer mes remarques sur les pièces que j’aurai faites. » Une mort prématurée empêcha Molière d’exécuter ce travail,
de la comédie et des spectacles, qui ne fut publié qu’un an après sa mort , arrivée au commencement de 1666 : « Il faut avou
nte une pièce est tragique ; Dans celle que je dis, le petit chat est mort 55. ……………………………………………… DAMIS. Quoi ! le trépas d’
que possible. « Les anciens, disait un journal peu de temps après sa mort , n’ont jamais eu d’acteur égal à celui dont nous
t pas honte de renouveler cette calomnie. En 1676, trois ans après la mort de cet écrivain, dont le génie immortel offusquai
nfirmation d’un arrêt du parlement de Paris qui prononçait « peine de mort  » contre ceux qui oseraient combattre le système
aient causé une alarme parmi les comédiens. Les femmes croyaient être mortes  : chacun cherchait à se sauver, surtout Hubert et
« Le mardi 4 novembre, dit La Grange, on ne joua point, à cause de la mort de M. Du Parc. On a continué sa part à mademoisel
rimer. Ses manuscrits furent remis par sa veuve à La Grange, après la mort duquel ils furent vendus avec sa bibliothèque. Ce
encore le nombre de ses victimes du meurtre du cardinal Mazarin. À la mort d’Adrien VI, les Romains firent écrire en lettres
de la porte de son médecin : « Au libérateur de son pays » ; après la mort du fameux ministre, Guénaut reçut un compliment n
mourant, même aventure Que feu son père et son mari ! Tous trois sont morts par assassin, Ravaillac, Cromwell, médecin : Henr
, et cette confiance aveugle qui a sa source dans notre frayeur de la mort , et cet amour démesuré de la vie qui fait découvr
leur vivant, comme l’admiration de la postérité les réunit après leur mort . « Quatre amis, dont la connaissance avait comme
ait la lecture d’une page entière, dit Louis Racine, était l’arrêt de mort . » Cette plaisanterie était toute naturelle de la
plutôt que de condamner notre auteur, c’est que M. de Bouillon était mort sociétaire de Monsieur ; qu’en cette qualité il a
a conscience à se prononcer pour un ami vivant contre son bienfaiteur mort  ; c’eût été de gaieté de cœur s’exposer à des rep
n et son jugement ne s’épuisent jamais. » La douleur que lui causa la mort de notre premier comique le porta à une boutade d
cesser entièrement. Dans le temps même où Molière perdait son ami, la mort vint lui enlever une protectrice. La Reine, mère
666. L’espèce de recueillement de douleur que la longue maladie et la mort de cette princesse devaient imposer à tous les ge
t les canaux de la grâce que Jésus-Christ a méritée aux hommes par sa mort en la croix, à la faveur desquelles elle est tran
accueil moins éclatant à Rome ; car, quelques siècles encore après la mort du poète latin, on le représentait aux fêtes de J
mencement de 1622, c’est-à-dire près de dix-huit ans avant Racine, et mort en 1673, il ne put écrire comme cet auteur ni com
d’être démenti, qu’aucun des auteurs qui se sont présentés depuis sa mort jusqu’à ce jour pour recueillir sa succession n’a
phe ! a dit M. Lemercier, quelle délectation cruelle à se retracer la mort d’un homme de génie qui expira non sur la scène,
r portait que par là « elle voulait donner à sa mère, encore après sa mort , des marques de la reconnaissance qu’elle avait d
tel que ce devin de nouvelle création, ayant imprudemment annoncé la mort de Gassendi pour le mois d’août 1650, ne vit pas
2 ; et « il y a toute apparence, dit encore Bayle, que le temps de sa mort serait inconnu si la réception de l’abbé Dangeau,
x-huit ans. L’on voit que si c’est au chagrin qu’il faut attribuer sa mort , il fut pour lui, comme le café pour Fontenelle,
du spectacle nouveau, le 17 février 1673, premier anniversaire de la mort de Madeleine Béjart, sa belle-sœur, Molière, qui
ère.                                   C. Delavigne. Molière était mort sans les secours de la religion. Mais le coupable
elui dont la carrière entière n’avait été qu’une bonne œuvre, dont la mort avait été celle d’un vrai chrétien, demeurât sans
e ? Ils sont dans le même cas. Mademoiselle Molière, au moment de la mort de son mari, garda un maintien qui, s’il n’était
de Molière, défense reposant sur le reproche fort injuste qu’il était mort sans avoir reçu le sacrement de confession dans u
à avoir les mêmes inquiétudes pour une épitaphe ; car à peine fut-il mort , qu’on en fit courir avec profusion dans Paris101
sont morts102. Chapelle montra également la plus vive douleur à la mort de son ami. « Il crut avoir perdu toute consolati
membres furent assez superstitieux d’amour-propre pour attacher à la mort de Molière, survenue au moment même où il ridicul
ses auditeurs. — « Voyez aussi, reprit le docteur, voyez comme il est mort  ! » Les camarades de cet hérétique sentirent tou
es au théâtre, celui-là même dans lequel il s’est assis le jour de sa mort , en remplissant le rôle d’Argan. Cette charmante
i firent la gloire de son nom et la consolation de sa vie. Sans cette mort prématurée, que de chefs-d’œuvre eussent encore e
fara, M. Soulié, on semble autorisé à croire qu’il ne laissa pas à sa mort de biens-fonds. Après son retour à Paris, il deme
e et très remarquable de cette demoiselle. Deux ou trois ans après la mort de Molière, il y eut un hiver très froid. Elle fi
ment. Celle-ci s’aperçut de son dépit ; aussi Chapelle, qui depuis la mort de Molière avait à peu près perdu de vue et la mè
compagnie, à l’instigation de Colbert, l’avait, peu de temps avant sa mort , désigné pour remplir la première place qui viend
seil, « parisien par sa famille, par sa naissance, par sa vie, par sa mort , par ses études, par son art, par ses chefs-d’œuv
e que De Brie succéda à Du Parc dans les rôles de Gros-René. Après la mort de celui-ci peut-être ; mais après son départ de
ère n’y figura que pour 1 000 livres. 72. Fils de La Mothe le Vayer, mort en septembre 1664. Il avait été précepteur de Mon
san et l’admirateur. » Molière adressa à son père, à l’occasion de sa mort , un sonnet qui a été imprimé dans le Recueil des
raitants, qui avaient eu si beau jeu sous la Fronde, furent, après la mort de Mazarin, après surtout la disgrâce de Fouquet,
Fut, mourant, honoré de ce souverain bien, Et souffrit pour Jésus une mort non perverse. Jean-Baptiste Poclin son baptême r
ble ennemi de sagesse et vertu : Sur un théâtre il fut surpris par la mort même. Ô le lugubre sort d’un homme abandonné ! M
57 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVII. Du titre des Pieces à caractere. » pp. 417-432
ne brillante  Dépouillé par un coup du sort,  La douleur lui donna la mort .  Sophie étoit lors en bas âge ;  Et son pere, po
soyeurs, qui, dans un cimetiere, Moralisent gaiement sur des têtes de morts . Nous n’avons rien chez nous de si philosophique 
on surpris lui dit qu’il a reçu une lettre du même, qui lui marque la mort de ce fils. Comme il sait l’anglois, il prend la
reux des peres qui vous écrit ; j’ai perdu mon fils en deux jours. Sa mort , &c. » Eraste voit qu’il est la dupe du préte
58 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
if de gloire, Dont l’aveugle et noble transport Me fait précipiter ma mort Pour faire vivre ma mémoire ! Ces quatre vers s
ent une fête… une fête de votre esprit ! — Ô bonheur ! tout n’est pas mort dans ces catacombes. Ô bonheur ! il y avait dans
ns ce cadavre une âme ; le feu est resté dans ces cendres éteintes. Ô mort  ! où est ta victoire ? Esprit, j’ai retrouvé ton
nneur et la maîtresse du drame moderne, qui est né avec elle, qui est mort avec elle : est-il besoin de nommer madame Dorval
gtemps toutes ces peines, s’il est question de nous quand nous serons morts , on dira : Voilà-t-il pas des gens bien avisés ;
Je continue à écrire, incapable de faire autre chose. » Puis ils sont morts , contents l’un et l’autre, de leur chétivité. Exe
anteurs qui sont devenus… une ombre, un nom, un écho ! M. Baillot est mort , Paganini est mort, Chopin est mort, la Malibran
venus… une ombre, un nom, un écho ! M. Baillot est mort, Paganini est mort , Chopin est mort, la Malibran expirée en plein tr
un nom, un écho ! M. Baillot est mort, Paganini est mort, Chopin est mort , la Malibran expirée en plein triomphe… il en res
, le charme, l’esprit de ce grand peuple de France ? Fontenelle était mort depuis deux fois vingt ans que M. de La Harpe, en
s du théâtre, où tout paraît effectif, où ce ne sont point des traits morts et des couleurs sèches qui existent, mais des per
ue, et peut être malheureusement pour Bossuet lui-même, Molière était mort quand parut cette grande et éclatante manifestati
des corporations entières. — Il a lutté avec les médecins jusqu’à la mort  ; s’il était fatigué, il se rejetait avec délices
i de poitrine ou de la peur du mal, toujours est-il que ceux qui sont morts , sont morts. Voilà un pauvre homme qui est le mar
e ou de la peur du mal, toujours est-il que ceux qui sont morts, sont morts . Voilà un pauvre homme qui est le martyr de son i
passe de gauche à droite. Bref, à tort ou à raison, il souffre mille morts dans une seule ; et cependant vous voulez que je
 ; c’est à la troisième représentation de cette pièce que Molière est mort . Pauvre homme ! Depuis longtemps déjà il était ma
poitrine était prise, et Molière se sentait mourir ; mais pour lui la mort était la délivrance. Tant que sa vie avait été mé
z-vous au parterre, et figurez-vous l’auteur du Misanthrope, frappé à mort , qui vient, tout exprès, sur ce théâtre en deuil
t sa meilleure comédie pour rester au lit et attendre paisiblement la mort qui va le frapper. Mais non ! il faut que celui-l
ait plaisante, plus augmentaient les souffrances de cet infortuné. La mort , qui ne veut pas être violentée, l’avait saisi dè
ise que je sois, plus longtemps, le témoin de cet horrible duel de la mort et de la comédie, du rire extérieur et de la souf
de la souffrance interne ; non, je ne veux pas vous montrer ce grand mort qui joue ainsi la comédie, on le trouverait plus
. Enfin, tant bien que mal, se termina cette sublime bouffonnerie. La mort eut beau tirer cet homme par sa robe de chambre d
rine se déchira tout à fait, il essaya un dernier sourire, — il était mort  ! Ainsi fut justifiée cette brutale sortie de l’é
rouées ! Que voulez-vous que fasse la critique avec de pauvres êtres, morts à l’avance ? Il n’y avait donc qu’à fermer les ye
ne méritaient que des critiques et les laissant mourir de leur belle mort . J’ai en horreur les méchancetés inutiles ; à auc
charmante, qui n’a jamais compris quel noble cœur elle avait blessé à mort  ; Arsinoé, c’est mademoiselle Duparc, qui abandon
59 (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923
ttres sans suscription et sans signature, qu’on ne donnerait avis des morts qu’une fois par mois et qu’on ne députerait plus
magistrats, ils avaient répondu « qu’ils étaient prêts de souffrir la mort pour soutenir la vérité qu’ils annonçaient. » Un
ussi dans le gouvernement. La Reine mère a beau continuer, jusqu’à sa mort , — arrivée en 1660, — de témoigner aux croyans pi
on le biographe de M. Olier, — qu’il attendit pour revenir à Paris la mort du cure de Saint-Sulpice24. Le comédien traqué, e
s confrères provinciaux pour leur annoncer sans retard la regrettable mort d’un « M. Patrocle, gentilhomme de grande vertu q
enson, « la dernière persécution qui,» en 1665, « donna le coup de la mort à la Compagnie, fut excitée par un curé de Paris
de fort attachés aux opinions jansénistes : tels, Hubert Charpentier, mort en 1650, fondateur de la maison des Prêtres du Mo
, était considéré comme tout à fait janséniste, — et l’abbé de Ciron, mort en 1678 ou en 1680, fondateur avec Mmede Mondonvi
ie. Jean du Ferrier, vicaire général de Rodez, de Narbonne et d’Albi, mort en 1685, l’auteur de Mémoires précieux sur le Jan
t le plus pénétrés de son esprit, M. de Renty, donnait sur son lit de mort à ses intimes amis le conseil de se détacher des
60 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102
nce, il vous sourit une dernière fois ; vous, cependant, vous avez la mort dans le cœur. Tels sont les derniers et limpides
ndu. Fleury lui-même, le dernier des marquis, depuis longtemps, était mort quand notre tour est arrivé de faire de la critiq
ister le dernier triomphe de Célimène ! Voilà où nous en sommes : les morts sont dépouillés pour faire insulte aux vivants. D
dépouillés pour faire insulte aux vivants. Du fond de son cercueil le mort doit défendre sa couronne funèbre, s’il ne veut p
61 (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33
t l’anathème tombait devant l’apothéose ! En 1778, l’année même de la mort de Voltaire, l’Académie, continuant son œuvre, pl
ublimes élans, Sa verve est incisive : il fronde, il rit, il joue, La mort est dans son cœur, le fard est sur sa joue… L’art
leurs à l’héroïque effort Qui le pousse au théâtre une heure avant sa mort  ! V. Si vous fûtes si grands, ô Molière !
consumé ; Vous avez découvert sa science profonde Non dans les livres morts , mais au livre du monde. La gloire est à ce pri
candale ; Puis, sans pompe, le soir, tous ses amis en deuil Parmi les morts obscurs vont cacher son cercueil18. VI. D
Une inscription portant simplement les dates de la naissance et de la mort de Molière, sera gravée sur le piédestal. Deux fi
exercé sa profession, qu’il y a écrit ses chefs-d’œuvre, qu’il y est mort , et, qu’en un mot, il n’y a pas un des rayons de
cture du monument la note B à la fin de la brochure. 12. Molière est mort le 17 février vers six heures du soir en 1673, âg
62 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
par tradition que ce château a été meublé avec le mobilier vendu à la mort de M. de Montalant, mari et héritier de la fille
i luisent pour nous perdre, et si l’on ne s’en garde, Conduisent à la mort quiconque les regarde. Vous brûlez de la sorte, e
adeleine Béjart, écrit le 9 janvier 1672, soit cinq semaines avant sa mort . C’est Eudore Soulié qui a fait cette trouvaille
n âme à Dieu le créateur, la suppliant, par les mérites infinis de la mort et passion de notre seigneur et rédempteur Jésus-
dépensière ; ce qui ne parait pas douteux, c’est qu’à l’époque de sa mort , elle vivait bien simplement, dans un intérieur q
le pressentiment qu’un an après, jour pour jour, il suivrait dans la mort sa première camarade ? II. Mademoiselle de Br
ine fit Andromaque, il ne pensa qu’à elle pour ce grand rôle. Sans la mort inattendue de la Du Parc, nous n’aurions peut-êtr
uches. Elle était veuve. » Mais elle avait toujours été veuve. Cette mort inattendue fit quelque bruit au théâtre et dans t
e ; elle en voulait à son amant qui, après tout, était la cause de sa mort par cet enfant venu si mal à propos9. Mais, comme
comme dit son historiographe, et pour si peu, il n’eût pas été à demi mort de douleur. Je ne sais si La Fontaine pleura, mai
ce mariage ne fît pas non plus long feu. La Grange parle ainsi de la mort de Geneviève : « Le troisième jour de juillet mil
ien perdu : des perles dans du fumier ; des trésors enfouis comme des morts à six pieds sous terre. Ce qu’il y a de plus sing
t-ce pas que ce Misanthrope c’est celui de Molière ? Si Érasme ne fût mort depuis longtemps, lui-même n’eût pas accusé Moliè
ndiablées. Elle ne se reposa que le lundi, vingtième de mars 1720, la mort l’ayant couchée dans le tombeau, « Il n’y a plus
n dédire, murmura-t-elle avec un dernier sourire, je vois bien que la mort baisse le rideau. » Quand Molière fit répéter Le
te qui devait être du dénouement ; cette comédienne, c’était aussi la Mort . On a dit que c’était pour la Beauval que Molière
servante qui chez Molière portait le nom de Laforest, au moment de la mort du grand comique, avait nom Renée Vannier. Mais v
ouve : Martine, servante de cuisine 20. Dans l’inventaire après la mort de Molière, on voit apparaître Renée Vannier, dit
elon La Grange, « le samedi 27 juillet 1680, M. de La Thorillière est mort à l’hôtel de Bourgogne, ce qui a donné lieu à la
erte de son fils, le lendemain il reparait dans L’Avare, et, quand la mort viendra le saisir, lui, c’est sur les planches qu
ugmentées d’un tiers, et Le Malade imaginaire bénéficiera ainsi de la mort de Molière. Morte tua vivens. » Voilà qui est di
63 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
ne veuve, il lui parle de son défunt mari, lui demande comment il est mort  : cette femme, à qui ce discours renouvelle ses d
Pollux ! le messager qui seroit venu nous apporter la nouvelle de ta mort , vieux pourri, seroit incomparablement mieux reçu
ce, s’il vous plaît ; laissez-moi continuer. Il m’assure que ce vieux mort lui avoit apparu pendant qu’il dormoit. Theuropid
une fois, je vous prie de m’écouter. Notre jeune maître me dit que le mort lui avoit parlé de cette maniere-ci. Theuropide.
m’a renvoyé brusquement & en batelier ; sa raison est que je suis mort avant mon temps, & qu’on m’a frustré des honn
le destin l’attendoit pour lui faire retrouver ce frere qu’il croyoit mort , qu’un marchand d’Epidaure avoit pris avec lui lo
r de ses nouvelles à sa famille, & l’on peut facilement le croire mort chez lui, sur-tout lorsqu’on apprend qu’il s’est
esoin ? Comment, malgré son silence, sa famille a-t-elle pu le croire mort  ? Il sert, il a même un grade distingué, puisque
infirmités de son mari, trouve le secret de la consoler encore de sa mort trop précipitée. Il enleve le défunt, le transpor
64 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41
le châtiment de don Juan, n’avoir d’autre sentiment en face de cette mort effrayante, que le regret des gages qu’il perd68 
10 ; aussi facile que celle qui entraîne don Juan de la débauche à la mort . Ces trois caractères du débauché, de l’imposteur
sur la scène les motifs philosophiques qui lui faisaient condamner la mort de Caton ; mais il savait dans la plaisanterie fa
Dorine répond sur le même ton à Mariane, qui aime mieux se donner la mort que d’épouser Tartuffe : Fort bien : c’est un re
as dans la Pastorale comique, sc. XIII ; la plainte de Chloris sur la mort des bergers Tircis et Philène qui se sont noyés d
65 (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -
emplir les fonctions de sa charge, qu’il a depuis exercées jusqu’à sa mort  ; mais, à son retour à Paris, cette passion pour
s piéces en un acte qui avoit cessé à l’hôtel de Bourgogne, depuis la mort des premiers farceurs. La cour avoit tellement go
lique oublier les intérêts de sa passion, pour ne voir, dans son pere mort , que l’objet de sa douleur & de ses regrets.
la perte d’un si grand homme, & voulant lui donner, même après sa mort , une nouvelle marque de sa protection, engagea l’
de saint Eustache. La foule qui s’étoit attroupée devant la porte du mort , le jour qu’on le porta en terre, détermina la ve
s continuels, qui lui causerent un hoquet qu’il a conservé jusqu’à la mort , & dont il sçavoit tirer parti en certaines o
ujourd’hui au spectacle de l’opera ; Lulli l’obtint en 1673, après la mort de Moliere. L’étourdi, ou les contretems, comédi
tache-François Détriché, comédien, connu sous le nom de Guérin, & mort le 28 janvier 1718, dans la 92 année de son âge.
ranguoit le public dans l’occasion. Moliere, quelques années avant sa mort , avoit cédé cet emploi au comédien la Grange. 68
médien & d’une comédienne de l’hôtel de Bourgogne. Son pere étoit mort au mois d’octobre 1655 ; & sa mere, au mois d
66 (1900) Molière pp. -283
ttre à Dacier, sur les occupations de l’Académie et les Dialogues des Morts , ce sont deux œuvres étonnantes, pleines de génie
rès, après avoir composé, entre L’École des femmes et le moment de sa mort , vingt comédies ou impromptus, sans compter les i
’idéal constant d’une vie et d’une vertu austères devant les yeux, la mort sans cesse défiée, mais sans cesse présente ; le
ticulier avait fait des largesses, Et que sa mère fit un secret de sa mort , De son époux absent redoutant le transport, S’il
ble de vivre. C’en est fait, je n’en puis plus ; je me meurs, je suis mort , je suis enterré28. Ici le comique reparaît. Il
le, à te prouver ma flamme31 ! On est pris de pitié. Un grand acteur mort récemment, Provost, jouait toujours en drame le r
arnement qu’il porta dans cette lutte depuis 1666 jusqu’au jour de sa mort . Observant à la fois son âme, son esprit, son cor
on corps, son bonheur domestique détruit, sa situation dépendante, la mort imminente, proche et certaine, il est probable qu
nvahi dans la vigueur de l’âge comme un avant-coureur prématuré de la mort . Dans sa guerre contre les autres travers, contre
sayer de vous le montrer — que la comédie même de la maladie et de la mort  ; ce n’est pas par cela même un sujet trop comiqu
comique, il faut du génie pour tirer de là la comédie ! L’idée de la mort n’envahit pas les hommes de très bonne heure ; il
songeassent trop à la fin fatale de leur vie. Mais quand l’idée de la mort s’est mise quelque part, en revanche elle n’en dé
enirs de force, de vertu et de bonté. Molière a subi cette idée de la mort , il l’a portée longtemps en lui, mais il l’a vain
’a portée longtemps en lui, mais il l’a vaincue à sa manière ; il est mort sur la brèche, sur le théâtre, ou peu s’en faut,
naire, ce mot qui blasphémait à la fois la médecine, la maladie et la mort . Si, cette fois, la bravade paraît, au premier a
t réellement malade, et que la fin réelle de la comédie doive être la mort d’Argan, le comique du rôle d’Argan, le comique d
imaginaire, Molière a écrit la comédie de la maladie réelle et de la mort réelle. La mort en effet et la maladie engendrent
ière a écrit la comédie de la maladie réelle et de la mort réelle. La mort en effet et la maladie engendrent dans les âmes d
comédie. Mais, messieurs, quelle preuve de génie, d’avoir tiré de la mort même une comédie ! Et, en même temps, quelle lacu
on, qu’en choisissant pour type un homme qui porte ou croit porter la mort dans son sein, qui observe avec inquiétude et cal
our de la vie prolongée au-delà du tombeau, victorieuse au-delà de la mort  ; il n’y a pas autre chose chez Orgon, pas autre
; — tout cela était d’une vérité épouvantable en 1700 : Molière était mort depuis vingt-huit ans. Il avait tout deviné. Eh b
e contagieux. Mais c’est tout autre chose en 1715, au lendemain de la mort de Louis XIV ; les vices propres à Tartuffe qui o
its dont le père de famille était investi à Rome : droit de vie et de mort , complet, absolu, réel, sur tous les membres de l
on ne peut pas s’empêcher de se dire qu’avec leur droit de vie et de mort , ces fiers et féroces quirites en supportaient qu
tout, de peur d’être obligé d’en pleurer. » La comédie depuis la mort de Molière jusqu’à Beaumarchais [Avant-propo
en 1866, une autre conférence de J.-J. Weiss sur la Comédie depuis la mort de Molière jusqu’à Beaumarchais. Celle-là fut adr
……………………… G. S. [Conférence] Messieurs, La comédie, depuis la mort de Molière jusqu’à Beaumarchais, est le genre fra
tous, combien d’outrages n’a-t-il pas subis de son vivant et après sa mort même, tenu à part la société polie pour la profes
s à se croire parfaits, et quand l’histoire ne devrait avoir pour les morts que des sévérités, les lettres, qui ne sont pas t
67 (1838) Du monument de Molière (Revue de Paris) pp. 120-
us riche que Boileau, plus aimé que La Fontaine, il a continué par sa mort une renommée littéraire dont il n’y a pas d’exemp
peu connu, comme on voit, si peu rémunéré pendant sa vie et après sa mort , que MM. les comédiens ordinaires du roi ont voul
s, qui a été habitée par Molière. Il y a vécu, il y a pensé, il y est mort . Cette maison vaut 40,000 francs; achetons-la. No
68 (1765) [Anecdotes et remarques sur Molière] (Récréations littéraires) [graphies originales] pp. 1-26
oliere n’auroit plus joué que dans les rôles du haut comique, mais sa mort précipitée le priva d’une place bien méritée, &am
amis communs accommoderent l’affaire. M. & Mde. de Montalant sont morts à Argenteuil près de Paris, sans postérité. XI
e voix contre une gueule comme cela ? XXIX. Deux mois avant la mort de Moliere, M. Despréaux alla le voir, & le t
ré-lui. (Menagiana, de 1729.) XXXIV. XXXIV. Lorsque Moliere sut mort sa femme alla à Versailles se jeter aux pieds du
69 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
ursuivit partout avec une verve qui ne fit que s’accroître jusqu’à la mort . Son indignation fut au comble lorsqu’il vit l’Im
rêté et mis dans un cachot; le saisissement qu’il en eut lui causa la mort , et la douleur que Gauthier-Garguille et Turlupin
ue dans une réalité si touchante par l’aventure de ces deux comédiens morts ensemble de la mort d’un ami ? II. Plein de
i touchante par l’aventure de ces deux comédiens morts ensemble de la mort d’un ami ? II. Plein de courage, allant et
III. Il sortit des Jésuites à dix-neuf ans. Son grand-père était mort il y avait trois ans déjà; son père se trouvant i
’éducation du prince de Conti ? Mais, outre ces motifs, comment était mort le dernier secrétaire du prince, le poète Sarrasi
Il ne voulut jamais la faire imprimer, et elle ne le fut qu’après sa mort , par les soins du comédien Lagrange. N’en voulant
e même année 1664, le fils de Lamothe Le Vayer, un de ses amis, était mort . Molière aimait ce jeune homme, il le faisait ven
la fois dans le présent ? Son petit Louis, qu’il eût tant aimé, était mort ... Armande, à la vérité, était enceinte ; mais de
d Chapelle, attendrons-nous, comme des esclaves ou des brutes, que la mort nous en chasse ? Sortons-en de nous-mêmes avec gl
nonçaient, dans cette pièce, qu’il n’avait plus qu’à se préparer à la mort . Molière, de son côté, donnait à Chambord, en oc
eprésenta jamais sur son théâtre, et elle ne fut imprimée qu’après sa mort . Il y joua, néanmoins, le rôle de Clitidas, plais
es vers qu’il avait adressés autrefois à Lamothe Le Vayer, lors de la mort de son fils... C’était son procédé : tout ce qu’i
ation des Femmes savantes, en février, était morte. Béjart aîné était mort ; Duparc, sa femme, Lespy, Mlle Ducroisy, Dufresne
était mort; Duparc, sa femme, Lespy, Mlle Ducroisy, Dufresne étaient morts . Tout vieillissait et semblait s’éteindre autour
touffa. Ainsi, quand sa femme et Baron remontèrent, ils le trouvèrent mort . » XXXIII. Ainsi se termina, entre deux sœ
e charité, cette vie si pleine, si agitée. J’aurais pu ajouter que la mort même ne put procurer le repos à Molière; que la h
70 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
rvant de son cure-dents comme de pioche, il souleva quelques feuilles mortes qui étaient à ses pieds. Ô miracle ! ô juste réco
! J’ai vu des fossoyeurs creuser une fosse et jouer avec des têtes de morts en chantant des airs à boire ! J’ai vu la plus vi
douleur qu’il maîtrise, Le blessé ne fuit pas, il lutte ; et quand la mort , À son rang, par devant le frappe, il lutte encor
e âpre, enflammée, N’est, qu’un nuage épais de sang et de fumée Où la Mort s’enveloppe et pousse l’ennemi Pied à pied. Dans
le Médecin de son honneur est très embarrassé. Il ne faut pas que la mort violente de la victime, en révélant à tous l’affr
badauds qui regardent au Jardin des Plantes un grand lézard à moitié mort enveloppé dans une couverture de flanelle, et s’é
ourrure, que, plutôt que de la souiller, elle se livre elle-même à la mort quand elle est poursuivie par des chasseurs398. »
où elle tournait en ridicule, au risque de précipiter l’instant de sa mort , la comtesse de Shrewsbury et sa triomphante riva
décadence. Les salons de l’hôtel de Rambouillet ouverts l’année de la mort d’Henri IV, fermés avant la composition et la rep
montré moins d’indépendance dans la grande comédie qu’un an avant sa mort il fit sur un petit ridicule. Le dernier trait, l
t obtenir la confirmation d’un arrêt du Parlement prononçant peine de mort contre les hérétiques qui oseraient attaquer les
cu blanc des malades, si on ne les trompait. On le vit près du lit de mort du cardinal Mazarin avec les autres grands médeci
ux physiques, surtout les souffrances morales qu’il endura jusqu’à sa mort , l’avaient rendu profondément mélancolique. Valet
is464. C’est là qu’il écrivit à La Motte Le Vayer, à l’occasion de la mort de son fils, ce beau sonnet et ce postscriptum où
71 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
n après ses relevailles, car on trouve, dans l’inventaire dressé à la mort de Molière, parmi les costumes de sa femme, « un
e Molière, il ne fut pas imprimé autre chose sur son ménage. Après sa mort , à une époque indéterminée, un grossoyeur de note
instances de Molière. Ce qui est certain, c’est que, aussitôt Molière mort , il s’empressa d’aller à l’hôtel de Bourgogne, da
evait être funeste à Molière et l’on peut y voir une des causes de sa mort prématurée. Atteint depuis longtemps d’une grave
irconstances dramatiques, le 17 février 1673, il était surpris par la mort . VII Des témoignages que l’on vient de parc
stes incidens qui marquèrent les funérailles de Molière. Frappé d’une mort presque subite, il n’avait pu faire la renonciati
ucoup amusés ; enfin, ils sont presque toujours respectueux devant la mort . Il est à croire qu’ils obéissaient ce soir-là à
a différence des temps et des idées. Dans les années qui suivirent sa mort , Molière n’était pas encore regardé comme le géni
très amusant comédien, qu’un excellent auteur, dont on regrettait la mort prématurée, mais dont on ne songeait nullement à
une escapade nocturne, on l’avait trouvé roué de coups et laissé pour mort sur le pavé de Paris. Très épris d’Armande, mais
72 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
celle où l’un des vieillards vient à rencontrer un voisin qu’il croit mort sur la foi de son valet, et le prend pour un fant
recours au suicide; il mit lui-même don Garcie de Navarre au rang des morts . Notre auteur avait une revanche à prendre; il se
x fureurs d’Oreste ; telle fut, à ce que l’on prétend, la cause de sa mort ; ce qui fit dire à l’auteur du Parnasse Réformé,
ce qui fit dire à l’auteur du Parnasse Réformé, que Montfleury était mort d’Andromaque. On peut mourir de moins belle malad
de le blesser dans ses susceptibilités de mari. C’était une guerre à mort . Montfleury eut môme la lâcheté d’accuser, auprès
e des médecins jusque-là, dans cette comédie, il déclare une guerre à mort à leurs longues robes doctorales, à leurs rabats,
vieux confrères. Ils entendent mieux la vie; comprennent-ils mieux la mort  ? Nous reviendrons, à propos du Malade Imaginaire
ons pas qu’Aristophane versa la cigüe dans la coupe où Socrate but la mort . Cependant Dieu nous garde de sacrifier en tout A
utre monde, tous les honnêtes gens dont on aurait pu lui reprocher la mort . Molière conçut l’idée de changer le mot médecin,
is XIV commanda des divertissements nouveaux vers la fin de 1666 ; la mort de sa mère, arrivée au commencement de cette anné
imitations de notre grand comique, qui ne se gênait pas plus avec les morts qu’avec les vivants. Il existe au dénouement une
niversaire de Molière, lorsque cette pièce, rappelle au contraire, sa mort , qui en suivit la quatrième représentation. C’est
ie inspirée par Toinette au malade imaginaire, ce conseil de faire le mort à l’imitation de la petite Louison, pour éprouver
ieu de sa vie passée, à s’exprimer comme un homme bien persuadé de sa mort prochaine, et qui, dans la douleur où son impatie
’aucun peintre n’en a saisi le caractère avec plus de vérité. Molière mort , les éloges ne tarirent pas, ni les épigrammes no
vaux, firent une foule de jeux de mots sur ce qu’ayant voulu jouer la mort , c’était la mort qui l’avait joué. Ses amis le pl
foule de jeux de mots sur ce qu’ayant voulu jouer la mort, c’était la mort qui l’avait joué. Ses amis le pleurèrent comme ho
long temps, selon toute apparence, Térence et Plaute et Molière sont morts . Ne sent-on pas là toute l’âme poétique du bon h
73 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132
e Madame de Maintenon : mais la guerre qui survint à l’occasion de la mort du Roi d’Espagne, changea sa destinée. Elle fut j
hibault Agnelet, qui mange ses moutons, & dit ensuite qu’ils sont morts de la clavelée. Il le fait assigner. Agnelet pren
contre lui. Agnelet avoue à Patelin avoir tué les moutons qu’il a dit morts de la clavelée : Patelin lui ordonne de répondre
uite être payé, Agnelet lui répond bée. Enfin on feint qu’Agnelet est mort en se faisant trépaner, on montre au Juge une têt
une tête de viau, Monsieur. M. Guillaume. Allons, puisqu’il n’est pas mort , rendez-moi ce contrat, que je le déchire. M. Bar
74 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. M. DORAT. » pp. 463-467
ent pour la dérober à tous les yeux & faire courir le bruit de sa mort . Je connus la douleur, & mes larmes coulerent
lle & vous ; elle entrera dans le lit de Pepin & y recevra la mort . D’un mot je pouvois la confondre ; mais elle n’a
75 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Monologues. » pp. 261-273
r ce Martin Braillard N’avoit, à son décès, laissé qu’un fils bâtard, Mort depuis en Espagne ; & pour toute famille, De
ouse Alix n’avoit eu qu’une fille, Trépassée, enterrée un an avant sa mort , Qui promettoit beaucoup, & qu’il chérissoit
fort :   Nous les avons taillés en pieces,   Mis Ptérélas leur chef à mort , Pris Télebe d’assaut ; & déja dans le port  
76 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Prologues. » pp. 118-138
Moliere a senti leur inutilité, il n’en a fait qu’un seul19. Après la mort de ce grand homme, les Auteurs, dédaignant de mar
r les laboureurs au travail, il trouva sous un mûrier un homme à demi mort de faim, il le fit boire & manger tant qu’il
peut choisir de ces trois choses celle qu’il voudra ; & après sa mort je dois enfermer la Princesse sa femme, & fai
audia : & Americo, content d’avoir retrouvé un fils qu’il croyoit mort , donne son consentement avec joie. . . . . . . .
77 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. Des Reconnoissances. » pp. 399-421
n trouvai capable ; que j’ai su depuis peu que mon pere n’étoit point mort , comme je l’avois toujours cru ; que, passant ici
ndes avec tout l’argent qu’il portoit, & qui, vous ayant tous cru morts durant plus de seize ans, se préparoit, après de
rachetoit ses vices, Ivrogne, débauché, scélérat, ombrageux. Pour sa mort je faisois tous les jours mille vœux. Enfin le ci
’ose se montrer que par ses gens d’affaires ; Qui, lorsqu’on le croit mort , revient, après douze ans, Pour se démarier. Damo
78 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
avoir grandement excité l’attention de leurs contemporains, ils sont morts à quelques années l’un de l’autre, en pleine acti
Bourdaloue en descendant de la chaire ; et la cause immédiate de leur mort fut le zèle que chacun d’eux apportait dans l’exe
M. Bazin n’était ni vrai ni faux dévot. Il a vécu sans culte, il est mort en dehors de toute forme de religion. Son Histoir
manqué. Elle lui vint. Comment ? Bazin va nous le dire. Mazarin était mort  ; Louis XIV, âgé de vingt-trois ans, avait pris p
belle-sœur dont ils n’eussent pas trop à rougir. Le père Béjart était mort , on ne sait quand ni où. La mère vivait et pouvai
ue deux avaient refusé de venir, qu’un troisième n’arriva qu’après la mort . Une relation, postérieure de vingt ou trente ann
u, elle enfante le péché ; quand le péché est consommé, il produit la mort . De ce que le péché entièrement formé par un plei
rement formé par un plein consentement de la volonté engendre seul la mort , il ne s’ensuit pas que les commencements soient
le-là qui est l’ennemie de la sagesse, la source de la corruption, la mort des vertus ; les cinq sens sont cinq ouvertures p
; ou bien qu’elles sont extrêmes et tiennent déjà quelque chose de la mort , où l’on ne sent rien. Lorsqu’on blâme les comédi
it courageusement attaquer son cœur hautain. Quelques années après sa mort , un religieux, qui avait prêché neuf stations à l
rait les Précieuses à Molière, Bossuet, montant en chaire le jour des Morts , faisait entendre à la capitale d’autres leçons :
si l’on n’aide le prochain suivant son pouvoir, on est coupable de sa mort  ! Sire, c’est tout ce qu’un sujet peut dire à Vot
ant l’histoire de la résurrection de Lazare, il montre le sommeil, la mort , la corruption, l’odeur infecte du cadavre, comme
jam fœtet retentissant par trois fois au milieu de la cour. C’est la mort , c’est le cadavre, c’est l’infection du cadavre.
en public  15 », était conseiller au présidial de Bourges, et il est mort doyen de ce tribunal ; sa tante épousa un Chamill
’il pût ambitionner, en le faisant appeler pour l’aider à soutenir la mort . En ce temps, quel qu’on fût, quoi que l’on fit,
re était parti de Bourges pour le venir entendre à Paris, mais il est mort en chemin. Les bons Pères de la Société le prêche
ent de 1672 ; c’est l’année des Femmes savantes, celle qui précéda la mort de Molière. Arrêtons-nous ici, et voyons Bourdalo
contents de leurs plaisirs, et nous voyons des hommes, non-seulement morts , mais crucifiés pour le monde, contents de leurs
e province, pour consacrer ses dernières années à la méditation de la mort . Prévoyant des difficultés de la part de ses supé
même année, le 11 mai, Bourdaloue tomba malade et se sentit frappé à mort . II avait entendu des confessions et avait prêché
lière. Molière connaissant l’innocence de ces relations et qui serait mort plutôt que de soupçonner la vertu de son roi, ne
Les autres aussi ont leur ordre à défendre, sous peine de ruine et de mort . Toute passion poussée à son terme logique va au
t de tourmenter l’homme et la vipère ne complote point de le mettre à mort . Au contraire, les hommes en transgressant les co
est terriblement sollicitée, et que ses victimes (rarement blessées à mort et inguérissables) n’ont la plupart que ce qu’ell
P. La Rüe, jésuite, préface des sermons. 14. Sermon pour le jour des Morts . Tome VIII de la belle et définitive édition de L
eau. 17. Éloge de Bourdaloue. Cet éloge fut écrit le lendemain de la mort de Bourdaloue, par le P. Martineau, son confesseu
79 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
t de laquelle date cette grande campagne contre les dévots, que, tout mort qu’il est, — pas si mort que ses adversaires le v
grande campagne contre les dévots, que, tout mort qu’il est, — pas si mort que ses adversaires le voudraient bien, — il pour
es génies. Descartes est à l’index ; voilà quatre mois que Pascal est mort  ; Corneille subsiste, mais non plus entier, et ce
taliens, qui alternent au Palais-Royal avec la troupe de Monsieur. La mort de Mazarin a porté un coup à l’Opéra naissant ; o
lourdaud d’Alain ; il tombe sur la place, et les complices le croient mort  ; les voilà, épouvantés, qui se retirent… Mais à
Horace donc lui raconte comment Agnès est venue aussi voir s’il était mort  ; et quelle joie elle a fait éclater, à voir qu’i
ne autre raison du caractère tragique de l’École des Femmes, c’est la mort du petit chat, qui ensanglante la scène. Cependan
laretie, d’ailleurs intéressant, Le troisième dessous, le récit de la mort d’un grand acteur, et ce grand acteur, au moment
s de nos filles : elle est compatissante, témoin son affliction de la mort du petit chat ; elle est civile, rappelez-vous se
f, qui finit la comédie. — Que pensez-vous que dira le monde après ma mort  ? demandait un jour Napoléon à un de ses familier
80 (1811) Discours de réception à l’Académie française (7 novembre 1811)
nne, ayant été élu par l’Académie française à la place vacante par la mort de M. Laujon, y est venu prendre séance le jeudi
lus profond, Messieurs, est celui de la perte que vous avez faite. La mort , en vous ravissant un confrère, m’a privé d’un am
ance, et les Muses ont reçu son dernier soupir. Peu de temps avant sa mort , M. Laujon avait donné l’édition complète de ses
81 (1821) Sur le mariage de Molière et sur Esprit de Raimond de Mormoiron, comte de Modène pp. 131-151
faire, les tenait pour tels. Le vieux Bejard, devenu procureur, était mort , ainsi que son fils aîné, ce qui facilita vraisem
dont la famille ne l’aurait pas souffert. Quant à son père, il était mort avant le second mariage de sa fille, puisque Char
y eut deux éditions publiées en 1688 et 1690, conséquemment avant sa mort , citées par Bayle30 et par Joly31, la reconnaît a
82 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
de l’amour et de la fortune ; Stratonice ; Timocrate ; Bérénice ; La Mort de l’empereur Commode, et Cresphonte. Ces pièces
lousie ou la calomnie l’attaquèrent. Ce ne fut proprement qu’après sa mort qu’on commença à lui rendre justice ; c’est ce qu
Gilbert ; Clotilde de l’abbé Boyer ; Ostorius de l’abbé de Pure ; La Mort de Cyrus de Quinault, et Stilicon de Corneille de
icorin commence la lecture d’une tragédie de sa façon, intitulée : La Mort de Lustucru, lapidé par les femmes ; et ensuite d
z si bien, je vais vous dire la vérité de la chose ; mon maître étant mort , je me trouvai fort embarrassé de ma personne, pa
diligemment on travaille, À leur servir vaille que vaille. Après la mort de Molière, Lully obtint la salle du Palais-Royal
83 (1802) Études sur Molière pp. -355
ièce, Scapin se jette aux pieds de Pantalon, lui dit que son fils est mort s’il ne lui accorde Turqueta ; il fléchit le viei
ascarille : Votre père fait voir une paresse extrême À rendre par sa mort tous vos désirs contents. Le style. — Celui de
nne au roi, qui, reconnaissant l’écriture de la princesse, ordonne sa mort , mais l’autre moitié, rapprochée de celle-ci, rac
itement. Il est des actrices qui, pour avoir dit : le petit chat est mort , et s’être plaintes Des puces qui les ont la nu
étend que la pièce où se trouve cet hémistiche : … Le petit chat est mort , « ne peut être qu’une tragédie, puisqu’il y a du
fleuri, les Beauchateau, les Hauteroches, les De Villiers ne sont pas morts  ! L’auteur de la comédie des Philosophes et du po
même pas la faire imprimer. Thomas Corneille la mit en vers après la mort de l’auteur, et la fit donner sur le théâtre de G
mande un serment, il consent, s’il ne dit pas vrai, à être tué par un mort . La décoration laisse voir le tombeau de Gonzalo,
le fait servir par des lutins, l’embrasse ensuite, et dom Juan tombe mort après avoir demandé inutilement un prêtre et l’ab
lerin : ce nom, composé de deux mots grecs, et qui signifie ami de la mort , se rapporte très bien à ce que le personnage dit
pporte très bien à ce que le personnage dit lui-même : Ceux qui sont morts sont morts, et j’ai de quoi me passer des vivants
bien à ce que le personnage dit lui-même : Ceux qui sont morts sont morts , et j’ai de quoi me passer des vivants. Il serai
voyez encore qui, en s’écriant, après le vol de leur trésor, je suis mort , je suis enterré , se croient obligés de se roule
ière, qu’on a accrédité l’idée où l’on est qu’il fut imprimé après la mort de l’auteur seulement : je puis démentir cette er
oralités. Les Grecs les aimaient beaucoup, et Platon, à l’heure de sa mort , avait sous son chevet celles de Sophron. Quelque
me de la faire imprimer, elle ne le fut qu’en 1682, neuf ans après la mort de Molière. Alors les comédiens de la rue Guénéga
e de répondre à ses gémissements ; il reproche aux dieux de donner la mort à la beauté, elle qui donne la vie aux autres. Ad
ous le nom de Trissotin, ensuite sous celui de Trissotin, qu’après la mort du pauvre abbé, l’on fit cette épitaphe : Savez-
er l’anecdote dont il est question ? Si elle parvient jusque chez les morts , Molière dira sans doute : Que voulez-vous faire
ène xxi, Angélique fond en larmes aux pieds de son père qu’elle croit mort , s’aperçoit de son erreur et s’écrie : ahi… voilà
ndé auparavant que de mourir, un prêtre pour être confessé, qu’il est mort dans le sentiment d’un bon chrétien, ainsi qu’il
d’un gentilhomme nommé monsieur Couton, entre les bras de qui il est mort , et de plusieurs autres personnes ; et que monsie
vait pas épargné Molière, de son vivant, présenta, le jour même de sa mort , son épitaphe à M. le Prince, duquel il espérait
long temps, selon toute apparence, Térence et Plaute et Molière sont morts . Non, La Fontaine, non, Molière n’est pas mort.
aute et Molière sont morts. Non, La Fontaine, non, Molière n’est pas mort . Celui qui, pour me servir de tes expressions, fi
de Molière, ainsi qu’à la tienne. Non, La Fontaine, ton ami n’est pas mort , il est parti pour ce séjour tranquille où Jean s
a permit qu’avec peine et soutenait naïvement que Molière n’était pas mort . 4. Anne Boudet d’après Grimaret, contemporain
able, honnête ; je l’aimais, je l’estimais, et pour prouver, après sa mort , que je fais cas de ses commentaires, je me propo
des comédiens jouaient dans une ville de province dont l’évêque était mort depuis peu ; son successeur, moins favorable au s
n de plus vrai ; mais la pièce de Racine ne parut qu’un mois avant la mort de Molière, en 1673, et L’Avare est de 1668. 68
uvent être reprochés à Molière ; elle avait tout au plus dix ans à la mort de son père. 71. Malgré l’intention bien formel
, les élégies, les comédies dans lesquelles Molière fut loué après sa mort , beaucoup méritent des éloges ; mais nous n’avons
84 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
spèce de fascination que Molière exerce encore, deux siècles après sa mort , sur la littérature française, et qui parait s’ac
on et leur exil, et qui aboutissent à leur rentrée en France après la mort de Louis XIII, en même temps que le duc d’Epernon
et morales d’un homme de génie, essayèrent de le déshonorer après sa mort . II est cependant des traditions contre lesquelle
vec Molière, Regnard et Beaumarchais, et dont le nom, protégé par ces morts illustres, vivra longtemps dans la mémoire de ? l
opinément renouvelé de fond en comble, depuis sa naissance jusqu’à sa mort . Que la source d’où tout cela est sorti par un mi
ouvelle dot. Il chercha et trouva vite. Un an et vingt jours après la mort de sa première femme, le 30 mai 1633, il se remar
eurs. Elle venait.retrouver le baron de Modène, délivré d’exil par la mort de Richelieu, et poursuivre près de lui des espér
e trouva pas un Poquelin, un vrai, pour y assister ! Le dernier était mort , le 11 mai précédent, à quatre-vingts ans. Il ten
quèrent pas les aventures galantes, et par ses titres, Pierre Cressé, mort à quatre-vingt-quatre ans, maître de la Faculté d
le voit à ses préférences, et à ce que l’inventaire, rédigé après sa mort , nous a révélé de ses habitudes. Pour chacun des
lin ne l’avait que depuis un peu plus d’un an ; c’est sur son acte de mort ,’ qu’il le prit pour la première fois. Où s’était
, il le chercha et le trouva très vite. Un an et vingt jours après la mort de sa première femme, dont, par parenthèse, il ou
rette, dont le père, « honorable homme et bourgeois de Paris », était mort depuis peu. Avait-il laissé un gros héritage ? La
ique. Elle venait retrouver le baron de Modène, délivré d’exil par la mort de Richelieu, et poursuivre près de lui des espér
Du Ryer qu’ils se sont adressés : le premier leur vend sa pièce de la Mort de Crispe, et l’autre, sur lequel ils comptent be
isait déjà vieux ; à cette dernière fois ; c’était trois ans avant sa mort , mais il n’avait rien désappris de l’amour : son
alheureusement, il ne devait pas non plus conserver, le consola de la mort de son aîné, qu’il avait perdu on ne sait pas au
èrent pas beaucoup plus à ses devoirs. En 1672, peu de temps avant la mort du grand homme, la discorde s’était de nouveau mi
lui et sa femme. Il était remonté à son second étage, et il y serait mort dans l’isolement, sans aucun soin de celle qu’il
Hermite22 ! Ce n’est pas la richesse qui Ta séduit, car Tristan était mort plus pauvre qu’aucun poète, et sa veuve avait dû
irs. O célestes plaisirs, doux transports d’allégresse !      Viens, Mort , quand tu voudras,      Me donner le trépas :    
nne pourtant, sa seconde épouse, pauvre dona Elvire délaissée, que la mort devait surprendre, avant que l’amitié et le repen
urs de Molière n’a relevé ce passage, qu’interroge, à l’article de la mort , par un confesseur, s’il ne croyait pas, etc. — N
de commanda à un valet de chambre de lui aller chercher six papillons morts , qui étaient dans un tiroir de son cabinet. — Vot
e lui. Au commencement de février 1673, quinze jours à peine avant la mort du grand homme, ils représentèrent, sur leur théâ
tre, un opuscule dévot, qui ne fut toutefois publié qu’un an après sa mort . En voici le titre : Traité de la Comédie et des
avait vu que sa conversion marchait à souhait. D’ailleurs, depuis la mort de Mazarin, il n’avait plus personne à qui répond
1664 madame de Longueville se trouva privée de son directeur, par la mort de M. de Singlin, auquel elle était si fortement
e Sacy, elle le lui mena. Il lui fallait bien une compagnie, et cette mort de M. de Singlin la laissait, d’ailleurs, si tris
re mascarade dont il a parlé : déguisé en fantôme, portant la tète du mort où brillent deux chandelles à la place des yeux,
cesse : Dieu exauça leur prière, Et quand vint le point du jour, Le mort s’éloigna tout court, En disant : « Adieu, compèr
Ce qu’on savait de la maladie de la reine-mère, ce qu’on disait de sa mort prochaine, pouvait être donné pour cause à cette
e cinq mois. Vers le milieu d’avril, le bruit courut même qu’il était mort , et s’accrédita tellement, que le gazetier Robine
du Luxembourg, et ce fut avec un grand deuil au cœur : son père était mort , ce jour-là ; mais l’engagement était pris, on l’
’ordinaire, jouer le rôle d’Orgon. Forcé de faire rire, le jour de la mort de son père, eût-il au moins le lendemain permiss
issances et même avec l’Église. Malheureusement, ce qui eut lieu à sa mort fit bien voir, que, de ce côté-là, la réconciliat
avait cru devoir abandonner, par bon ton, et qui, ces farceurs étant morts , s’était, tout honteux, exilé dans les provinces.
c’est toujours Tallemant qui parle : « Il arriva, dit-il, qu’après la mort du roi, les comédiens n’osant jouer à Paris, tant
ne vérité sans prestige, on racontait même que les trois amis étaient morts , dans la même semaine. Deux de ces bons amis n’av
nt et la condamnation de Fouquet, par l’ordre de ce jeune roi, que la mort de Mazarin venait à peine de mettre hors de page,
comédie des Philosophes, dont l’ébauche ne fut pas retrouvée après sa mort , et dans laquelle, en effet, lui, le contemplateu
out de sa diction notée. Utile à toutes les époques, depuis qu’il est mort , elle eût, à la nôtre, été indispensable. S’il eû
ur survivre, en passer par l’arrangement à la mode. Quand Molière fut mort , sa veuve fut obligée de faire mettre la pièce en
it en deux ou trois mois essouffle, et qui nous vantons de n’être pas morts à la peine ? Qu’étaient-ce donc que ces hommes, q
tion, on la donnait encore. Molière y parut, moins d’un mois avant sa mort . IL y jouait le plus modeste rôle, celui de Zéphy
ère où on le laissait s’éteindre. Au mois d’octobre suivant, il était mort . Troisième Partie. Varia I - Les Poqueli
773, quand l’Académie Française, voulant célébrer le centenaire de la mort du grand homme, fit appel à tous ceux qui, de prè
’il m’alloit tuer, sans vous avertir, je ne laisserois pas que d’être mort . N’est-ce pas là, tout-à-fait, le ton de Molière
Ce qui distingue les grands hommes, des autres hommes, c’est que leur mort n’en est pas une. Pour les autres, c’est une disp
la vie de ces hommes aux œuvres presque divines, mais autour de leur mort , comme pour bien marquer, ainsi que nous le disio
i savait ainsi que l’immortalité d’un grand homme ne commence qu’à sa mort , se rappela, quand arriva le mois de février 1773
ient célébré leur plus grand poète Shakespeare, à la centenaire de sa mort , et non à la centenaire, de sa naissance : « C’e
a cent ans, le sentiment parfait de ce qu’exigeait cette fête, où la mort , qui n’est que pour la date, disparaît sous l’imm
on, la Dernière heure de Molière, et dans le drame de chaque soir, la Mort de Molière, il y a trop d’échos funèbres. Les cyp
oit toujours vivre ne se voit pas assez sous le malade qui meurt ; la mort enfin pèse trop sur l’immortalité, qui l’efface e
ants, des sophistes, qui ne veulent, en tout cela, se rappeler que la mort de Molière, pour se prouver que ce n’était pas le
squ’en ce temps-là on lui faisait de si belles fêtes ! La pièce de la Mort de Molière, drame en 4 actes et en vers, par M. P
durée de la fête, à la comédie, ou plutôt au drame de M. Plichon, la Mort de Molière. Nous ne dirons quelques mots que des
ir, en se réglant sur la description, que l’Inventaire, fait après la mort de Molière, donne de l’habit qu’il portait dans c
, d’après les manuscrits de Conrart, le sonnet et la lettre que cette mort inspira à Molière. 102. M. Taschereau en a publi
pé dans le haut commerce, pour que Guy-Patin en parlât : « Il est ici mort , ce matin, écrit-il le 4 août 1668, un vieux marc
85 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489
Il est aisé de le prouver. Méprise tragique. Mérope pleure la mort de son fils : on lui amene un jeune homme qu’on p
lettre à Constance, elle la prend en s’imaginant y lire l’arrêt de sa mort .  Que m’offrez-vous ? . . . . . . . . . . . . .
tremblez... Je frémis... On ne veut plus me voir. C’est le coup de la mort que je vais recevoir... De la main de Durval ces
86 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
parvenu, soit dans le genre tragique, soit dans le comique. Après la mort de Molière, la salle du Palais-Royal fut accordée
uivi par les auteurs qui travaillèrent pour la scène comique après la mort de ce grand homme. Les raisons qu’en donne M. Ric
turlupiné que le pauvre Cotin. On fit en 1682, peu de temps après sa mort , ces quatre vers : Savez-vous en quoi Cotin, Dif
ps-là nul signe de viea, et il y a toute apparence que le temps de sa mort serait inconnu, si la réception de M. l’abbé Dang
te avec beaucoup d’étendue, dit en passant* que M. l’abbé Cotin était mort au mois de janvier 1682. Il ne joignit à cela auc
élique oublier les intérêts de sa passion pour ne voir, dans son père mort , que l’objet de sa douleur et de ses regrets. Les
ur, Molière ne jugea même pas à propos de la faire imprimer. Après sa mort , sa veuve vendit cette pièce et quelques autres à
87 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
de Molière contre la malignité du Censeur. Le récit que je fais de la mort de cet Auteur ne lui plaît point ; il est rempli
femme qu’il finissait. Les Sœurs Religieuses, qui l’assistèrent à la mort , font connaître qu’il faisait des charités. J’ai
on prenait toutes les petites circonstances que j’ai rapportées de la mort de Molière, comme il les a prises, j’avoue que ce
nt du moins servi à détromper le Public de ce qu’il pensait sur cette mort  : c’était la principale fin que je m’étais propos
ue je m’étais proposée. Quant à ce qui se passa après que Molière fut mort , je laisse à mon Censeur de nous le donner. Appar
88 (1871) Molière
du Joueur et des Ménechmes. Ce nouveau Parisien nous consolera de la mort de Molière, et la ville, charmée, oubliera, un in
ns, l’écarlate de la cour, oublièrent d’applaudir par respect pour la mort . Rien de plus funèbre et de plus jeune à la fois,
corporations tout entières ! Il a lutté avec les médecins jusqu’à la mort . Des Précieuses ridicules, il finit par faire les
me. Un jour, il rencontre un malheureux comédien de campagne, épuisé, mort de faim, et mal vêtu : — Que ferais-tu ? dit Moli
pensez pas que, dans son épître dédicatoire à Madame (de vos têtes de morts la plus touchante, ô grand Bossuet !), Molière à
89 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
remplir les fonctions de sa charge, qu’il a depuis exercée jusqu’à sa mort  ; mais à son retour à Paris, cette passion pour l
s pièces en un acte, qui avait cessé à l’Hôtel de Bourgogne depuis la mort des premiers farceurs. » « [*]La Cour avait tel
de la perte d’un si grand homme, et voulant lui donner, même après sa mort , une nouvelle marque de sa protection, engagea l’
de Saint-Eustache. La foule qui s’était attroupée devant la porte du mort le jour qu’on le porta en terre détermina la veuv
de plus de cent flambeaux, portés par ses amis. « À peine Molière fut mort , que Paris fut inondé d’épitaphes à son sujeta, m
long temps, selon toute apparence, Térence et Plaute, et Molière sont morts . « [*]Molière n’a laissé qu’une fille, et sa v
ts continuels qui lui causèrent un hoquet qu’il a conservé jusqu’à la mort , et dont il savait tirer parti en certaines occas
olière n’aurait plus joué que dans les rôles de haut comique, mais sa mort précipitée le priva d’une place bien méritée, et
quitte en colère, et Cloris entre, qui vient faire une plainte sur la mort de son amant. « Après cette plainte commença le s
même bergère, qui lui vient dire que Tircis et Philène ne sont point morts , et lui montre six bateliersa qui les ont sauvés.
tait par sa bouche en abondance l’étouffa. » a. « [*]Molière étant mort , les comédiens se disposaient à lui faire un conv
e non seulement les mauvaises productions en vers qui parurent sur la mort de Molière, mais encore plusieurs ouvrages en pro
anguait le public dans l’occasion ; Molière, quelques années avant sa mort , avait cédé cet emploi au comédien La Grange. »
causé une alarme terrible dans la troupe ; les femmes croyaient être mortes , chacun cherchait à se sauver, surtout Hubert et
e marginale] Depuis cette pièce, toutes celles de Molière, jusqu’à sa mort , furent jouées sur le même théâtre. *. [Note mar
90 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. M. PALISSOT. » pp. 297-316
UTEURS, en trois actes & en vers. Avant-scene. Julie, par la mort de son pere, est passée sous la domination de tro
souffle empoisonné de la guerre sanglante « A porté dans nos murs la mort & l’épouvante. « Notre grand Empereur ne s’en
e la plus décidée pour Trissotin. Le pere de Rosalie vouloit avant sa mort marier sa fille avec Damis : Chrisale, vivant, ve
91 (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134
ertin offre de comique ? Il n’est trompé dans ses plaisirs que par la mort . Cela n’est pas gai ». Seyssins 29. IV. Le Mo
pour le tems où ni eux ni moi ne porterons d’habits. Dire après notre mort peut-être parlerait-on de D [illisible] Novembre
ésar, sous la condition de n’avoir à les publier que dix ans après sa mort . M. Crozet, en m’en accusant réception, me disait
pas été publiés, bien qu’ils auraient pu l’être en 52, Stendhal étant mort le 23 mars 42. M. Prosper Mérimée me demanda, il
« Les relations de Beyle et de Champollion Figeac durèrent jusqu’à la mort du premier. On se rappelle que Stendhal, frappé
B : « Et partant les remords. » II, page 23 : V : « La pensée de la mort nous trompe ; car elle nous fait oublier de vivre
B : « Les esprits poétiques dans leur jeunesse attendent toujours la mort et c’est ce qui fait la misère de leurs vieux jou
ne rirai pas beaucoup d’un homme qui vient parler sérieusement de la mort d’une puce. Tout au plus pourais-je rire si on me
r serait triste avoir, à apprendre au malheureux, une banqueroute, la mort d’un ami, la perte d’une place. Il faut qu’il y a
ndin Qui va là ? Lubin Personne. C’est dans ces détails qui seraient morts qu’il est permis à l’auteur d’avoir de l’esprit,
èbre sinologue Jean-Pierre-Abel Rémusat, né à Paris le 5 sept. 1788 ; mort dans cette ville le 2 juin 1832. 54. Bon Joseph,
oms. 61. Abraham-Joseph Bénard, dit Fleury, né à Chartres en 1751 ; mort en 1822, à Orléans. 62. Geoffroy écrit dans le
63. ‘William Wycherley, né vers 164c à Clive, près de Shrewsbury ; mort Ier janvier 1715. The Plain Dealer, joué en 1677
utant d’esprit. » 64. Pierre Letourneur, né en 1736, à Valognes ; mort le 24 janvier 1788 ; sa traduction du Théâtre de
ausset, de l’Académie française, né à Pondichéry le 14 décembre 1748, mort le 21 juin 1824. 73. « Onuphre n’a pour tout li
auzée, grammairien, de l’Académie française, né à Verdun 9 mai 1717 ; mort à Paris, 25 janvier 1789. 95. Ce dernier mot ne
92 (1855) Pourquoi Molière n’a pas joué les avocats pp. 5-15
à que naît le comique, c’est là ce qui fait rire même de l’idée de la mort , à chaque instant brutalement répétée ; car autre
d’assises : cet avocat qui est là plaide pour sauver un accusé de la mort  ; l’intérêt est le même, c’est de même aussi l’ex
93 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
la douleur touchante d’Angélique aux pieds de son père qu’elle croit mort , et les transports de sa joie quand il ressuscite
é qu’il eut pour des malheureux, en jouant la Comédie la veille de sa mort . Ô Molière ! tes vertus te rendent plus cher à ce
ais non, il meurt, et tandis que Paris est inondé, à l’occasion de sa mort , d’épigrammes folles et cruelles, ses amis sont f
e son siècle, il fut protégé ; Philosophe, il fut Comédien. Depuis sa mort , tout ce que peut faire l’esprit venant après le
94 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475
oins jalouse d’elle que de madame de Maintenon. — Grossesse, maladie, mort de madame de Fontanges. — Éloignement définitif d
ontanges, qui s’était retirée à l’abbaye de Port-Royal, mourut. Cette mort , la retraite pieuse qui l’avait précédée, et qui
, le roi épousa madame de Maintenon, un peu plus de deux ans après la mort de Marie-Thérèse. Je m’arrête ici. Par les derniè
, durant la vie de la reine plus jeune qu’elle ! Sans doute, après la mort de Marie-Thérèse, la religion, qui faisait encore
95 (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44
circonstances qui regardent les commencements de Baron, m’ennuie à la mort . Je m’embarrasse fort peu qu’il ait eu du bien et
me dédommager de ses plates vérités. Il nous fait un long narré de la mort de Molière, comme si nous étions ses petits paren
cela, dit l’Auteur, que pour ôter au Public le préjugé qu’il a sur la mort de Molière. Et bien, il n’y avait qu’à dire qu’il
96 (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567
ment aux sources romantiques. Quoi qu’il en soit, quatre ans après la mort de Molière, par suite d’un arrangement pris par A
rôle, et il a bien fait. Dans Tirso et dans le traducteur italien, le mort soupe deux fois avec son meurtrier, la première f
n dans la pièce, à moins qu’elle ne soit l’annonce emblématique de la mort d’Elvire ; mais alors pourquoi le Temps avec sa f
97 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184
s’est échappé des bras de Léonor, & que Don Juan ayant appris la mort de son pere, revient une bougie à la main. Don An
arler à son amant à travers le mur, attend de sa réponse la vie ou la mort . D’Ancourt nous laisse soupçonner que cette Clari
mêlerai l’aventure, & vous me vengerez de ces insolents. Lisette. Mort de ma vie ! il les faut faire expirer sous le bât
articulier qui, pour les intérêts de son inimitié, avoit besoin de la mort de Pivardie, s’obstine à ne pas vouloir le reconn
un crime qu’il n’a pas commis ; & bientôt on alloit lui donner la mort , quand on découvre la femme dans une maison où l’
ant Particulier de Châtillon, qui gagne des témoins pour certifier la mort de la Pivardie. La façon dont le Bailli suborne C
98 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. » pp. 279-289
ur lui Léandre ramene Lucinde. Il vient d’apprendre que son oncle est mort , qu’il est son héritier. Géronte l’accepte pour g
à-l’heure de recevoir des lettres par où j’apprends que mon oncle est mort , & que je suis héritier de tous ses biens. Gé
99 (1769) Idées sur Molière pp. 57-67
is grand poète, parce que j’apprends qu’on récitait ses vers après sa mort , et qu’on l’avait laissé mourir de faim pendant s
, et toute sa vie elle fit son malheur. Il est vrai que lorsqu’il fut mort elle parvint à lui obtenir la sépulture; elle dem
100 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IV » pp. 38-47
ndales, à la profonde appréhension (les conséquences que la vie et la mort de Henri IV avaient répandues dans les âmes délic
duc de Montausier, et sa guirlande, par ses places à la cour, par sa mort , dont la cause est aussi honorable que le reste d
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