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1 (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914
se trompent point sur le sens des rôles de l’ancien répertoire. Cette opinion ne me semble pas fondée, et je crois utile de dir
eur et blesse le goût et la raison. Pour établir la légitimité de mon opinion , je choisis quatre comédies de Molière, l’École d
a fidèlement copié son chef d’emploi, sont très loin de partager mon opinion . Ils font d’Arnolphe quelque chose de singulier q
avec la nature du rôle ; on dirait qu’il a de lui-même une trop haute opinion pour prendre la peine d’articuler toutes les syll
n dit que la tradition le veut ainsi. Je veux bien croire que c’est l’ opinion adoptée dans l’école de la rue Bergère et au théâ
importante ; elle exerce une action puissante sur les mœurs et sur l’ opinion , et lorsqu’il s’agit de Molière, la question s’él
tout homme de bonne foi, qui juge par lui-même sans s’inquiéter de l’ opinion de son voisin, est à peu près sûr de ne pas se tr
r le plus grand nombre, le point important est de ne pas contredire l’ opinion reçue. Si l’on veut s’en convaincre, on n’a qu’à
in, et comme leur voisin est le plus souvent imbu d’avance de la même opinion , les plus étranges méprises ne soulèvent aucun mu
el conseil, que deviendraient les convenances ? que deviendraient les opinions accréditées ? On n’entendrait de tous côtés que d
anière dont ils jouent les comédies de Molière dit assez clairement l’ opinion qu’ils ont de leur mérite, l’estime où ils tienne
l’ancien répertoire a dû refroidir leur zèle, et encourager la bonne opinion qu’ils ont d’eux-mêmes. Il me semble expédient au
2 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
comment il importe de distinguer ses boutades révolutionnaires de ses opinions réformatrices. C’est au nom de la nature, du l
minons de plus près sa pensée, nous verrons qu’il émet à son tour des opinions fort modérées. La nature et la science Je ne
qu’ils ne savent point du tout… » Voyons maintenant quelles sont les opinions scientifiques de ces Diafoirus père et fils en qu
tache aveuglément », dit Diafoirus père en parlant de son fils, « aux opinions de nos anciens. Jamais il n’a voulu comprendre ni
vertes de notre siècle touchant la circulation du sang, et d’autres opinions de même farine… »Là-dessus, Thomas Diafoirus tire
isible comme la tirade de Chrysale contre l’instruction des femmes. L’ opinion d’Alceste, c’est la première protestation violent
issance paternelle au xviie  siècle était, aux yeux de la loi et de l’ opinion , presque absolue. « Le devoir d’une fille est dan
our la famille et l’Humanité. II. Comment Molière s’appuie sur l’ opinion pour établir la partie positive de sa morale.
ce morale à opposer aux faiblesses des hommes. Cette force, ce sera l’ opinion , l’opinion des honnêtes gens, dont Molière choisi
opposer aux faiblesses des hommes. Cette force, ce sera l’opinion, l’ opinion des honnêtes gens, dont Molière choisit les repré
mprenant l’un et l’autre la nécessité permanente d’accommoder, avec l’ opinion humaine qui évolue, l’appréciation des actes des
urelle du père aux prises avec l’entêtement égoïste du maniaque, et l’ opinion émue, prête à blâmer aussi durement le père coupa
nscience, le plus honnêtement et le moins maladroitement possible ; l’ opinion tiendra compte de vos efforts et des difficultés
3 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
rnières pages, celle de créer à Paris un Musée-Molière permanent. Mon opinion touchant l’excommunication des comédiens a soulev
de deux études récentes, où elles sont traitées avec talent et où mon opinion à leur endroit est prise à parti par des raisons
nts h celui de Racine. Après tout, malgré ses airs de paradoxe, cette opinion n’était ni aussi nouvelle ni aussi surprenante qu
on et d’écrire purement ». Et M. Brunetière a cité à l’appui de cette opinion tels vers du Misanthrope qui frisent en effet le
Madeleine et la maternité de celle-ci envers Armande. Ajoutons que l’ opinion de Boileau sur ces deux points a été celle de tou
lus grande somme de vraisemblance. Tout au moins se rangeront-ils à l’ opinion que mes arguments ont inspirée à M. Brunetière, à
rprète en termes concis, mais positifs, qui semblaient devoir fixer l’ opinion de la postérité, surtout après que Taschereau, qu
et procuré le triomphe de ses adversaires et de leurs témoins. Cette opinion est tellement générale et enracinée que je ne sui
n auquel on ne connaît aucun mauvais sentiment qui puisse justifier l’ opinion peu flatteuse par lui émise sur la vertu de Mlle
térêt ; ce qui importe davantage, c’est que, contrairement encore à l’ opinion de ces biographes, l’adolescence de Molière ne s’
ue. M. Vitu en a jugé autrement, et il a presque réussi à retourner l’ opinion sur ce point. Le 15 janvier 1881, jour anniversai
lergé dirigées contre eux n’avaient qu’un caractère purement moral. L’ opinion générale, ajoutait-il, est fausse sur ce point co
point comme sur beaucoup d’autres. J’avais, pour ma part, adopté une opinion absolument différente dans le livre intitulé : Le
disais : « La plupart des anciens rituels, se conformant en cela à l’ opinion des Pères et de beaucoup de conciles, ont condamn
sitôt après ces lignes, en ajoute d’autres qui sont le fondement de l’ opinion adoptée par les investigateurs dont on vient de p
e à l’hypothèse de M. Moland et qui a eu le don de le faire changer d’ opinion touchant la sépulture de Molière, car, dans sa pr
aux objections, qui sont capitales, comme on voit, je reconnais que l’ opinion de M. Moland a le grand avantage d’expliquer plus
et non la sœur de Madeleine Béjart. Aux raisons qui avaient formé mon opinion , il ajoute même des arguments nouveaux qui la con
eu contre moi deux auxiliaires : l’un, M. Gazier, s’est rallié à mon opinion dans l’article où il a reconnu qu’il n’avait pas
, qui n’est pas à l’honneur de la veuve de Molière, non plus que de l’ opinion de M. de Trallage sur son compte. Passant tout de
ujourd’hui, la plupart des anciens rituels, se conformant en cela à l’ opinion des Pères et de beaucoup de conciles, ont condamn
Louis Moland parle en ces ternies de cette quittance (p. 528) : « L’ opinion semble de plus en plus suspecter l’authenticité d
ns le cours de l’imprimé. Telle était aussi, s’il faut l’en croire, l’ opinion de M. Charron, fondateur du cabinet d’autographes
ne lettre de Raphaël, la soumit à M. Gabriel Charavay, qui publia son opinion dans l’Amateur d’autographes du 1er janvier 1863.
et si la récente découverte de M. de la Pijardière n’a pas modifié l’ opinion de celui qui l’a formulé. Si, malgré cette découv
le devis ayant appartenu à M. Chambry. J’ai exprimé formellement mon opinion à cet égard dans le catalogue que j’ai dressé, en
, ambigu, insaisissable, inintelligible. L’on a prêté a M. Cousin une opinion très voisine de celle-là : « Molière, aurait-il é
nisme, il est naturel- que l’homme qui lui fait contraste partage les opinions des adversaires de Port-Royal. Le spirituel et su
n’était pas homme à rompre en visière au roi ni à le blesser dans ses opinions religieuses, lui qui saisissait avec tant d’habil
outes ces prétendues découvertes qui ont la prétention de changer les opinions reçues, et ce n’est pas une médiocre prévention c
4 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
faculté. Il est impossible qu’un si misérable motif ait déterminé les opinions d’un homme tel que Molière, ait donné la moindre
pensé les plus graves philosophes, les plus justes appréciateurs des opinions humaines. Il a répété souvent ce qu’en avait dit
artialité, est autorisée à ne montrer jamais que le côté ridicule des opinions ou des caractères. Il faut ajouter à cette consid
discordance, et, par conséquent, l’incertitude, la fausseté de leurs opinions . Le cardinal de Mazarin étant à l’extrémité, quat
t croire, enfin, que Molière ait été irrité de ce qu’un homme, dont l’ opinion n’était pas sans influence sur les jugements publ
coutumés à des intrigues plus vives et à un comique plus populaire. L’ opinion en tout ne se forme que par degrés ; elle n’avait
est donc impossible que des spectateurs aient pris le change sur son opinion , faute de la connaître. Qu’ils ne l’aient point p
uiller avec ses meilleurs amis ; affectant de contrarier sans cesse l’ opinion commune, et quelquefois sa propre opinion ; faisa
de contrarier sans cesse l’opinion commune, et quelquefois sa propre opinion  ; faisant à tout propos la satire de la société,
5 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. » pp. 1-20
l’édifice des célébrités anciennes. Nous prétendons n’adopter que des opinions libres et raisonnées, absolument indépendantes de
opinions libres et raisonnées, absolument indépendantes de toutes les opinions antérieures. Nul temps n’a produit plus de livres
elles pouvaient avoir10, il n’est pas moins vrai qu’il se faisait une opinion plus modeste de ce que peut être la bonne comédie
ces où les critiques n’ont pas su se mettre d’accord pour deviner son opinion , comme le Misanthrope, par exemple, objet de tant
d’une scène de mœurs, sans y laisser jamais percer l’expression d’une opinion intime ou d’une émotion personnelle ? Une telle c
de M. Gustave d’Hugues (Académie des jeux Floraux, 1866). 4. C’est l’ opinion de Molière : « Je voudrois bien savoir si la gran
6 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
.de la construction de leurs théâtres. Les Aristarques français, et l’ opinion qu’ils ont rendue dominante, ne reconnaissent dan
souvent aussi on retrouve ce qu’il y avait d’étroit dans ses propres opinions , ou dans celles qui régnaient de son temps. À l’é
ente, et souvent même ces caractères sont à peine autre chose que des opinions personnifiées. Alors ils ne laissent rien à devin
e comique qu’il présenté toujours, à côté d’un travers de l’esprit, l’ opinion raisonnable qui lui est opposée : ce serait manif
avoir et à ne pas savoir. Selon toute apparence, ce sont ses propres opinions que Molière a exprimées dans la doctrine étroite
te choisisse pour son ami un personnage tel que ce Philinte, dont les opinions sont diamétralement opposées aux siennes ? Enfin
les choses de fait qu’il soutient : il a tort de mettre en avant ses opinions avec tant de violence et si peu d’à-propos, mais
D’après tout ce qui précède je me crois en droit d’affirmer, contre l’ opinion dominante, que c’est dans le comique burlesque qu
e se contente pas d’amuser, mais qu’il veut combattre ou défendre des opinions , en un mot que son intention est d’instruire. La
ue celle d’une comédie régulière, classe dont elle est exclue, dans l’ opinion de ses compatriotes, par le merveilleux du sujet,
irrévocablement décidé que Molière ne saurait être surpassé, et cette opinion est devenue plus que jamais un article de foi. Co
eut dire qu’on les connaît toutes. Malgré tout cela, il est, dans mon opinion , fort supérieur aux auteurs qui se bornent à une
7 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318
u sujet, et la manière dont Molière l’a traité, annoncent assez que l’ opinion de la haute société pesait tout à la fois sur la
danterie, et toute critique, ou toute censure exercée de fait sur les opinions et les mœurs de la cour, comme une insolence dign
é qu’il voulait attaquer pour plaire au roi, et qui, puissante dans l’ opinion , gagnait tous les jouis dans l’esprit du roi lui-
’âge qui les empêchait de se voir, c’était l’opposition de mœurs et d’ opinions politiques qui séparait de tous les Mancini, homm
8 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
et en quoi il suit mon exemple, c’est qu’il s’attache aveuglément aux opinions de nos anciens, et que jamais il n’a voulu compre
écouvertes de notre siècle touchant la circulation du sang, et autres opinions de même farine (20). » Voilà qui est clair. Quant
ues découvertes du siècle, touchant la circulation du sang, et autres opinions de même farine (43). » Est-ce assez fort ? Voici
utre, — influence que ne troublent pas les plus grandes divergences d’ opinions , — influence qui gagne le cœur, s’insinue jusqu’a
ce n’est pas merveille si autant qu’il y a d’hommes, autant il y a d’ opinions différentes, » et comme on le voit, il s’agit d’o
ant il y a d’opinions différentes, » et comme on le voit, il s’agit d’ opinions sur le bien et sur le mal, continue Damiron qui l
connu dans l’Université pour juge sans appel, et non comptable de ses opinions  » Arrêt burlesque de Boileau. 24. Le Mariage fo
a Bibliothèque universelle de Firmin Didot.) 45. Gassendi rejetait l’ opinion de Copernic sur le mouvement de la terre, et s’ex
9 (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382
discréditer qu’à recommander sa philosophie, par la licence de leurs opinions et de leurs mœurs. Ils se sont fait plus de renom
et les magistrats qui étaient tout prêts à rendre un arrêt contre les opinions nouvelles en philosophie. Que d’autres Pancraces
n son fils Thomas Diafoirus ? « C’est qu’il s’attache aveuglément aux opinions de nos anciens, et que jamais il n’a voulu compre
écouvertes de notre siècle, touchant la circulation du sang et autres opinions de même farine. » Voilà les traits comiques lancé
10 (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136
gent ses pensées, qui créent la diversité de ses caractères et de ses opinions , qui font surgir ses désirs et qui entraînent ses
Chose étrange de voir comme avec passion un chacun est chaussé de son opinion  ! » L’homme, vient de nous démontrer Molière, co
ut ce qu’elles inspirent. Molière démontre, dans cette pièce, que les opinions qui prennent leur source dans les passions qui do
int modifiées par la discussion, et que celle-ci, loin d’ébranler les opinions qui s’y heurtent, ne fait que les raffermir dans
i les professent, parce qu’elle avive les passions sur lesquelles ces opinions sont basées. Pendant la discussion, chaque advers
sans preuve aucune, soit des considérations fournies en faveur de son opinion par ceux qui la partagent, alors même que ces con
scussion en comédie, chacun des personnages qui vient de soutenir une opinion différente sur l’École des Femmes est tellement p
est livré à l’étude des monstruosités morales, loin de partager cette opinion , est convaincu au contraire que Molière a dépeint
très accentuées dominent entièrement l’homme, elles lui imposent des opinions arrêtées, conformes aux tendances de ces passions
tes observations, il ne fait que s’en irriter après avoir soutenu ses opinions avec toutes les ressources de son intelligence. S
pièces où les critiques n’ont pu se mettre d’accord pour deviner son opinion , comme le Misanthrope, par exemple, objet de tant
fois, par exemple, que l’on a voulu comprimer par la persécution les opinions politiques, religieuses et autres, loin d’atteind
on n’a fait qu’aviver les sentiments et les passions sur lesquels ces opinions étaient basées, et provoquer une réaction sourde
aveuglées par une passion exagèrent toujours en mal et dénaturent les opinions de leurs adversaires, afin de les déprécier, de l
tion lorsque, pendant un moment de colère, il approuve sans réserve l’ opinion que sa servante Martine professe à l’égard des sa
de cette fille. On doit conclure de là que, si l’on veut connaître l’ opinion exacte d’une personne sur un objet, ce n’est pas
des propos tenus dans un moment de colère qu’il faut se former cette opinion , mais sur ce que cette personne exprime dans un é
ivant les éléments instinctifs qui l’animent. Revenons un instant à l’ opinion que Martine a formulée sur les beaux esprits, et
e, dans son emportement, Chrysale a approuvée sans restriction. Cette opinion est exprimée en ces termes: « L’esprit n’est poi
à Madame, et ne soit, en un mot, docteur que pour sa femme. » Cette opinion , quelque burlesque qu’elle soit par l’exagération
s les questions de responsabilité. Il devra modifier nécessairement l’ opinion qui base la responsabilité sur l’intelligence, et
11 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441
rimer dans la rivière. En 1677, Boileau ne prend pas sur ce ton les opinions du duc de Montausier. Il écrit à Racine les vers
ime M. Daunou dans sa note sur ces vers130. Il se borne à rapporter l’ opinion reçue : « On dit que Boileau avait en vue madame
tous les documents que nous avons de ce temps-là ; et il importe à l’ opinion que j’ai à cœur d’établir, de faire tomber cette
ntateur a pour excuse quelques préjugés qu’il a trouvés établis sur l’ opinion de madame de Sévigné à l’égard de Racine. Si l’on
gné l’ambition d’être l’historien du roi. Au reste, elle ajoute à son opinion sur les deux historiographes la citation de plusi
12 (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492
au beau langage, leur désir de briller et d’être connues, leur bonne opinion d’elles-mêmes, leur dédain pour les autres, leur
parfaitement belle ; on n’y peut trouver à redire ni à critiquer. L’ opinion de Ménage est devenue le jugement même de la post
ours reprocher à Molière, où de n’avoir pas bien connu les mœurs, les opinions , les préjugés de son siècle, ou d’avoir violé une
nt opposé Chrysale à Philaminte, comme le représentant, l’organe de l’ opinion générale de l’époque sur le degré de savoir auque
est assurément pas, en tenant de semblables discours, qu’il exprime l’ opinion de Molière et celle de tous les hommes sensés de
on de Molière et celle de tous les hommes sensés de son siècle. Cette opinion , elle est placée dans la bouche de Clitandre, lor
tant son nom, n’eût été multiplié par la presse, avait acquis, dans l’ opinion , le titre de femme auteur ; et la malignité ne lu
l voit surtout en lui le personnage que Molière a chargé d’exprimer l’ opinion commune et la sienne propre sur la part qu’une fe
r ce point où est renfermée toute la moralité de la pièce, professe l’ opinion de tous les hommes raisonnables et celle de Moliè
ême au progrès de la civilisation, a conservé toute la simplicité des opinions anciennes et des mœurs paternelles : du reste, ra
plus répétées contre les médecins ne suffiraient pas pour constater l’ opinion réelle d’un homme et particulièrement d’un poète
13 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
cher de voir, dans le petit rôle de Gorgibus, une esquisse fidèle des opinions , des manières et du langage des petits bourgeois
à ce jugement si bien exprimé. Je me réserve cependant de combattre l’ opinion de Voltaire en ce qui regarde le dénouement de L’
e deux ouvrages puisés à une source commune, n’autorisent point cette opinion , et d’ailleurs les deux représentations furent te
École des maris. Les autorités les plus imposantes ont fortifié cette opinion , si elles ne l’ont établie. Selon Voltaire, le dé
isser entraîner par la manie de trouver des imitations, je citerais l’ opinion de Riccoboni relativement aux Fâcheux. Cet écriva
leur ami commun, qu’il eût à démentir un peu plus sérieusement cette opinion fausse et ridicule, s’il ne voulait que Molière l
14 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
e comique : ce fut aussi un événement mémorable qui agita et divisa l’ opinion  ; où prirent parti les différentes puissances qui
t les paroles religieuses leur étaient familières comme à lui ? Cette opinion sur l’abus qu’on peut faire des censures exercées
sur la malignité des intentions qui généralement les inspirent, cette opinion est très ancienne dans l’église, et elle s’appuie
les torts qui les lui attirent tiennent uniquement à la forme de son opinion . J’ai prouvé jusqu’à l’évidence que le fond en ét
p de recherches et de conjectures sur l’origine du nom de Tartuffe. L’ opinion la plus commune et la plus probable se fonde sur
renoncer. Finissons par une remarque qui achève de prouver, contre l’ opinion de La Bruyère, quelle idée juste Molière s’est fo
un point essentiel sur lequel Molière était forcé, par égard pour les opinions , ou, si l’on veut, pour les préjugés modernes, d’
15 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. » pp. 274-278
connu la piece dont parloit Angelo, & tout m’a confirmé dans mon opinion . J’ai remarqué dans le Misanthrope quelques vers
nt il a traité Cotin n’a pas peu contribué à donner du crédit à cette opinion  ; mais je la crois fausse, parceque j’ai trouvé d
16 (1836) Une étude sur Molière. Alceste et Célimène (La Revue de Bordeaux et Gironde unies) pp. 65-76
s par un cercle bienveillant : nés aimans, ils veulent être aimés ; l’ opinion des autres leur importe toujours; la médiocrité o
était considéré comme une leçon donnée à la vertu. Telle est aussi l’ opinion des critiques du 18e siècle. Mais Rousseau élève
ct; je vais, tout en combattant le jugement de Rousseau, exprimer mon opinion personnelle sur le but moral de ce drame. On peut
17 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
s’acquitte on ne peut mieux de ce soin. Tous les discours, toutes les opinions de Cléon font sentir à merveille le changement qu
igaro n’épuisèrent point la curiosité parisienne, et, sans partager l’ opinion de ce littérateur chagrin qui trouve dans cet ouv
civisme, il fallait dénoncer au terrible tribunal tous ceux dont les opinions pouvaient être suspectées de tiédeur. Par une biz
nant ses deux gendres dans la classe des ambitieux qui dépendent de l’ opinion , qui la redoutent, qui tremblent devant elle et q
conduite, non d’après les principes éternels de la morale, mais sur l’ opinion des gens d’un certain monde, savaient la subordon
, selon la coutume, la violence, l’injustice et la discorde. Mais les opinions qui, plus tard, doivent se subdiviser à l’infini,
tre un cordon du dais. Ces tristes résultats servent singulièrement l’ opinion libérale qui se propage dans la classe ouvrière e
mment, lui dit son ami, peux-tu arranger cela avec ta position et tes opinions  ?—Très bien, répond-il; par ma naissance et ma f
moins que d’avoir joué la vertu et de l’avoir rendue ridicule. Cette opinion souleva contre lui, dans son temps, une vive polé
ouvre d’aucun masque pour faire des dupes ; il ne tient nullement à l’ opinion qu’on peut avoir de son honneur ou de sa sagesse.
choses vont si loin que ce prétendu sage, pour ne pas démordre de son opinion sur un sujet futile, est au moment de s’aller cou
gens de ce caractère ; c’est que nous aurions certainement meilleure opinion dans le monde de celui qui s’écrierait comme Alce
, ne témoignent-ils pas de toute sa vertu ? Voilà, pour justifier une opinion erronée, comme on dénature les faits les plus sim
vous le penchant d’Eliante pour Alceste ? Elle a donc de sa vertu une opinion plus favorable, puisqu’elle avoue hautement l’int
u’il lui inspire? Et de la part d’une personne aussi accomplie, cette opinion est bien de quelque poids. Le personnage d’Eliant
e me trouve ici d’accord avec un critique célèbre, Geoffroy, dont les opinions en cette matière auraient toujours dû faire autor
its. Puis, croyant sans doute, en parlant ainsi, n’avoir défendu son opinion et son droit qu’en termes raisonnables, il se ret
e de ses travers : le portrait qu’en fait Célimène autoriserait cette opinion . Elle lui trouve, eu effet, l’esprit négatif de c
’autrui n’est jamais pour lui plaire : Qu’il prend toujours en main l’ opinion contraire, Et penserait paraître un homme du comm
nique ambition, nous répondrons que, posée comme règle absolue, cette opinion ne nous semble pas juste. Les hommes en général s
18 (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38
ieurs d’entre eux, c’est que je n’aurai pas le courage complet de mon opinion , car mon opinion est que vous êtes les vraies, le
, c’est que je n’aurai pas le courage complet de mon opinion, car mon opinion est que vous êtes les vraies, les seules coupable
mais je ne le trouve pas assez fort. Si vous voulez le résumé de mon opinion en trois mots, le voici : Comme idée philosophiqu
’éducation, doivent juger que ce n’est pas assez. Moi, qui professe l’ opinion diamétralement contraire, je prétends que c’est b
erne, je n’y vois point trop matière à se désoler. J’appartiens à une opinion qui laisse volontiers la leçon à l’école, le serm
19 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre III » pp. 30-37
es contraires se succèdent sans cesse dans les sentiments et dans les opinions de la partie désœuvrée de la nation française. Le
ps après la victoire à exercer une espèce de vengeance morale sur les opinions qui régnaient avant le combat ; il réprouve tout
20 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265
points où elles se trouvent par hasard d’accord avec le bon sens, les opinions sorties du cerveau malade de J.-J. Rousseau, qui,
ment littéraire, ne donne point en somme ce que l’on cherche ici, une opinion juste et définitive sur la morale de Molière. À
à qu’il importe de connaître et de juger, parce qu’elle n’est pas une opinion personnelle, mais une action universelle. Si une
ni les époques où la comédie s’est particulièrement corrompue, ni les opinions qu’ont eues sur ce grave sujet les philosophes, l
21 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
cal écrivait aux jésuites : « Vous avez bien mis ceux qui suivent vos opinions probables en assurance du côté des confesseurs, m
l ajoutait : « Obligez les juges d’absoudre les criminels qui ont une opinion probable, à peine d’être exclus des sacrements, a
teuse tirade où Molière par la bouche de Chrysale exprime ses propres opinions , je ne puis m’empêcher d’épouser la querelle de P
aractères, Molière a cru devoir mettre en regard de chaque ridicule l’ opinion raisonnable qui lui est opposée, de peur, sans do
omment un misanthrope aurait-il choisi pour son ami un homme dont les opinions sont diamétralement opposées aux siennes103 ? Enf
avoir et à ne pas savoir. Selon toute apparence, ce sont ses propres opinions que Molière a exprimées dans la doctrine étroite
e se contente pas d’amuser, mais qu’il veut combattre ou défendre des opinions , en un mot que son intention est d’instruire. — 
ène viii. 93. Présenter toujours à côté d’un travers de l’esprit l’ opinion raisonnable qui lui est opposée, c’est manifester
te choisisse pour son ami un personnage tel que ce Philinte, dont les opinions sont diamétralement opposées aux siennes ?— Douzi
22 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
politique, par exemple, a des principes qu’on lui connaît ; il a des opinions  ; il a des idées… quelquefois. Je sais bien ce qu
la sienne ? Si cet auteur n’a pas consigné dans un écrit spécial ses opinions particulières, ses pensées intimes, on en est réd
, et je suis bien obligé de vous dire lequel : il a une fort mauvaise opinion des femmes. Il paraît, lorsqu’on a beaucoup fréqu
quenté et beaucoup observé les femmes, qu’on ne prend pas d’elles une opinion bien avantageuse. C’est probablement que nous ne
23 (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923
, il y en avait eu de fort opposés aux Jésuites, de fort attachés aux opinions jansénistes : tels, Hubert Charpentier, mort en 1
sur son lit de mort à ses intimes amis le conseil de se détacher des opinions du Jansénisme, bien qu’elles ne fussent pas encor
qu’il s’élève parfois « entre les personnes pieuses, une diversité d’ opinions  » si chaleureuse qu’elle produit entre elles de «
commun, il y eut entre les Jansénistes et la Compagnie « diversité d’ opinions  ; »il y eut, sur l’exécution de ce programme, « m
— je suis heureux d’abriter des hypothèses affirmatives derrière son opinion prudente et ferme, — « sinon, d’une part, que la
estion, Brunetière, que la psychologie de Molière et la nature de ses opinions religieuses passionnait (cf. l’article de la Revu
24 (1769) Idées sur Molière pp. 57-67
t considéré des honnêtes gens. Ce n’est pas ici le lieu de discuter l’ opinion qui flétrit la profession de Molière, parce qu’il
n’y a point de profession que son génie ne puisse ennoblir, que cette opinion tient à des questions délicates, que les grands t
25 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
t ennemi du vice et du désordre ; mais les mœurs générales dominent l’ opinion même de ceux qui n’y participent pas : or, celles
e de Louis XIV, et considérer quel était, à cette époque, l’état de l’ opinion , relativement à la noblesse. La noblesse, dépouil
Étrange illusion ! Bizarre inconséquence ! Une chose presque toute d’ opinion , une chose qui avait communément sa source dans d
nt plus. Leur noblesse, enregistrée au sceau, mais non ratifiée par l’ opinion , autorité souveraine en pareille matière, se réso
26 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218
itateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. L’ opinion commune est que Destouches inventa les rôles de F
uccombe, j’aurai du moins l’avantage de ne m’être point trompé dans l’ opinion que j’ai des femmes, & de n’avoir pas été la
on parti sans vouloir éprouver ce qui en est ; & dans la mauvaise opinion que tu as des femmes en général, jouis paisibleme
Anselme, que l’honneur d’une femme ne consiste presque qu’en la bonne opinion qu’on a d’elle : contente-toi là-dessus des senti
27 (1811) Discours de réception à l’Académie française (7 novembre 1811)
n leur offrant de pareils tableaux, et je me bornerai à énoncer cette opinion , que personne ne contestera sans doute : c’est qu
oi ; tu serais l’interprète de tes contemporains, et tu devancerais l’ opinion des siècles à venir.
28 (1819) Deux pièces inédites de J.-B. P. Molière [La Jalousie du Barbouillé, Le Médecin volant] pp. 1-4
lque comédien de campagne en a rempli les canevas à sa manière. Cette opinion nous paraît manquer tout-à-fait de probabilité. L
29 (1818) Épître à Molière pp. 6-18
caméléons, Prendre forme nouvelle, et changer de visage, De goûts, d’ opinion , d’esprit et de langage ; Libres ou dans les fers
amatique ; de cet art vraiment national, qui a tant d’influence sur l’ opinion et sur les mœurs ; qui plus que tout autre a beso
30 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
la dissolution, grand péché contre la religion, n’était qu’un tort d’ opinion à l’égard de la société : cette opinion irréfléch
eligion, n’était qu’un tort d’opinion à l’égard de la société : cette opinion irréfléchie était pardonnable à un jeune homme qu
Il faut se persuader que la satire du poète répondait au goût et aux opinions de madame de Rambouillet, loin d’effleurer sa per
tion des Précieuses ridicules, je ne puis m’empêcher de revenir sur l’ opinion des écrivains qui donnent pour une adroite précau
31 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
i le roi faisait d’abord pencher la balance par le poids de sa propre opinion , tout en ménageant la susceptibilité des gens d’é
ue doivent céder à sa politique, parce que le seul moyen de dominer l’ opinion , c’est presque toujours d’en respecter les scrupu
des actions d’autrui, jugerai mal de tout le monde, et n’aurai bonne opinion que de moi. Dès qu’une fois on m’aura choqué tant
es publics sont trop souvent exposés à prendre pour l’expression de l’ opinion générale. Si l’on se reporte à un temps où les pr
’église injustes et passionnés comme tous les autres ; et peut-être l’ opinion généralement accréditée que l’évêque d’Autun, Roq
séduire et une fille riche à doter, et qui, malgré la ferveur de ses opinions , garde le secret d’un ami fugitif ; supposez qu’i
32 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. Des Caracteres généraux. » pp. 263-267
iences. Est-ce par complaisance qu’on leur permet d’avoir cette haute opinion d’elles-mêmes, ou ceux qui contribuent à la leur
33 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre X » pp. 83-88
— Le Cid de Corneille. — Critique du Cid par l’Académie française. —  Opinion de l’hôtel de Rambouillet sur Le Cid. — Grands ou
34 (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723
qu’il nous propose nous touchent plus sensiblement : c’est du moins l’ opinion de Corneille. Mais comme ce genre ne peut être ni
e, tant la legéreté & l’indifférence d’un certain public, sur les opinions littéraires, donne beau jeu à l’effronterie &
ne peuvent distraire leur vue de l’image de vérité que portent leurs opinions vraissemblables, pour la porter sur d’autres face
’une maniere bien sensible dans les personnes, à qui il suffit qu’une opinion soit populaire pour qu’ils la rejettent. Les opin
il suffit qu’une opinion soit populaire pour qu’ils la rejettent. Les opinions singulieres ont seules le privilege de captiver l
35 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVII » pp. 193-197
mais par l’approbation d’un prince dont le règne brillant dominait l’ opinion générale, et faisait une mode de tout ce qui étai
36 (1910) Rousseau contre Molière
côté absolument, parce que ce n’est qu’une hypothèse invérifiable, l’ opinion que, par les amours de Jupiter et d’AIcmène, Moli
ut inspirer et qu’il inspire au spectateur. Or que devient dès lors l’ opinion que Molière n’attaque que les travers et ménage l
et Tartuffe. On regrettera toujours que Rousseau n’ait pas laissé son opinion , s’il en avait une, sur le Convive de pierre. On
r la question des Femmes savantes, Rousseau est exactement de la même opinion que l’auteur des Femmes savantes, si tant est qu’
e manière à en être peu discernable, on en est responsable (d’après l’ opinion générale des hommes), on en est coupable, on le f
ses bourgeois, ses chers bourgeois, dont il est, dont il a toutes les opinions , toutes les idées, à peu près tous les préjugés (
prouve tout ce que l’auteur condamne. L’auteur est-il responsable des opinions de son public et de l’interprétation que, conform
opinions de son public et de l’interprétation que, conformément à ces opinions , le public fait de son œuvre ? Aucunement. Et le
ain ou toutes les fois seulement qu’il y songe ; c’est que toutes les opinions , toutes les idées générales de Rousseau sont dire
es dernières. Il y a aussi une certaine originalité et excentricité d’ opinions — très relatives — qui ne se retrouvent plus dans
son éducation doit être à cet égard contraire à celui de la nôtre ; l’ opinion est le tombeau de la vertu parmi les hommes [à cr
; l’opinion est le tombeau de la vertu parmi les hommes [à craindre l’ opinion , l’homme perd sa vertu] et son trône parmi les fe
des hommes auxquels elle est assujettie, soit par la loi, soit par l’ opinion . Il faut qu’elle apprenne à pénétrer leurs sentim
catéchisme, mais remarquez que ce sont tous deux des garçons et que l’ opinion de Rousseau dans Emile et dans Sophie est que l’o
oint, Rousseau ne se contredit point. Reste que Julie ne suit pas les opinions religieuses de son mari et qu’au contraire c’est
de M. Jourdain, elle demande seulement de quoi cela guérit. C’est une opinion  ; c’est la même que celle de Martine ; mais cela
e penser chez tel peuple à tel moment. Le bon sens est le respect des opinions générales des hommes que l’on fréquente. Le bon s
que du bon sens, comme l’hérétique de religion, est a celui qui a des opinions particulières ». Ces hérésies sont ou individuell
, à vos semblables ; que, de même que l’hérétique est celui qui a des opinions particulières, de même l’antisocial est celui qui
37 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. Des Pieces à caractere. » pp. 253-258
ton ; mais ils me permettront de leur dire que je suis fondé dans mon opinion par les titres qui nous restent de quelques piece
38 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre premier. » pp. 5-11
écrivains qui accréditent cette erreur ne remarquent pas que si leur opinion était juste, la gloire de Molière, qu’ils croient
39 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IX » pp. 77-82
randeur que la grandeur de la cour, une autre autorité d’exemple et d’ opinion , un autre modèle de société, une autre source de
40 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIV » pp. 251-258
nce des locutions liasses, ainsi que ses actions et ses manières. Mon opinion sur le pouvoir des sociétés choisies n’est pas fo
41 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
nte une année, une passion de voire vie, arrive à vous, racontant des opinions auxquelles vous êtes resté fidèle, des haines qui
s’enveloppe. Mais quel blâme ne serait pas racheté et au-delà, par l’ opinion de ce juge illustre disant de Molière : « Encore
ent général des beaux esprits et des grands seigneurs qui faisaient l’ opinion . À cette première épreuve du salon, Tartuffe fut
épondre à Molière, il cherchait une occasion, un prétexte de dire son opinion sur la comédie : il trouve le père Caffaro sous s
lorer ces égarements » : mais assurément ce ne peut pas être là votre opinion , excellent père Caffaro ! Cependant, que pensez-v
rien à gagner « à la douceur de cette mélodie ». Voilà quelle est mon opinion , et ce doit être aussi la vôtre, mon bon Père Caf
voilà la seule puissance au théâtre. En ceci, il est tout à fait de l’ opinion de mademoiselle Mars, qui s’y connaissait bien un
dait, sous peine de la vie, d’enseigner aucune doctrine contraire aux opinions d’Aristote. La philosophie de Descartes, ainsi me
rte une honte ; pas un sentiment qui ne soit une bassesse, et pas une opinion qui ne soit l’opinion d’un intrigant. Plus ce Phi
sentiment qui ne soit une bassesse, et pas une opinion qui ne soit l’ opinion d’un intrigant. Plus ce Philinte est un homme vil
42 (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322
considérer le personnage sous un point de vue particulier, celui des opinions qu’il professe en matière de religion. Le don Jua
ni croyants ni incrédules, un de ces libertins de mœurs plutôt que d’ opinions , à qui une vie toute de désordres a fait perdre d
43 (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32
ation. Dans le commentaire que j’ai fait du Misanthrope, je combats l’ opinion paradoxale que Rousseau a émise sur ce chef-d’œuv
avons-nous pas vu de littérateurs du plus grand mérite, professer une opinion toute contraire sur les plus beaux ouvrages de la
44 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41
ière écrivait123, on doit l’admirer d’avoir osé dire si nettement son opinion , et d’avoir si bravement appuyé les efforts de Lo
V, sc. I, II, III. 40. Id., act. V, sc. VI. 41. Ce n’était point l’ opinion du sieur de Rochemont (Observations sur une coméd
45 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
Amphitryon est admirablement versifié. Il n’y en pas un qui n’ait son opinion toute faite sur le mérite littéraire de Molière,
ute faite sur le mérite littéraire de Molière, de Racine, de Boileau, opinion formée en partie par leurs propres lectures, en p
ls étaient au collège, et leurs réflexions lorsqu’ils en sont sortis, opinion que les Allemands n’ébranleront pas, que le Cheva
is par nature il n’aime point la discussion. Il cherche à connaître l’ opinion des autres, fait semblant de les contredire, les
uerelles religieuses, et de la réconciliation momentanée des diverses opinions de l’Église de France. L’auteur avait cru devoir
plus à trouver à reprendre en lui, ne l’accusent que de soutenir ses opinions avec trop de chaleur… Il est certain qu’il est un
46 (1856) Les reprises au Théâtre-Français : l’Amphitryon, de Molière (Revue des deux mondes) pp. 456-
ons que les courtisans prétendaient deviner dans cette comédie. Cette opinion est d’autant plus facile à justifier, que les pri
47 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XII » pp. 100-108
le déshonneur d’une bourgeoise italienne. Elle fut détrompée de cette opinion quand elle se vit négligée par Mazarin ; elle jug
48 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64
le rire excité par ses boutades ; et, à la fin de votre pièce, notre opinion sur lui reste celle qui était la vôtre, et que vo
as dans la chambre, soutint obstinément le contraire, et ramena à son opinion ses collègues déjà presque décidés. Gassendi ne r
49
ire le Tartuffe, et ma principale préoccupation a été de me faire une opinion personnelle sur deux ou trois points qui me sembl
e sur l’affiche des Grands Comédiens, il pouvait aussi prendre dans l’ opinion celle de Molière ! Le succès de L’Avare, indécis
t qui a le goût de l’honnête homme, a le courage de son goût. Quand l’ opinion de son siècle a l’air de faire fausse route dans
ne sont pas sans subir, dans une certaine mesure, l’influence de ses opinions religieuses et politiques. Il a donc éprouvé le b
s très vagues. D’autre part, M. Thym adopte, sans même la discuter, l’ opinion de M. Louis Lacour qui fait de Tartuffe un jansén
e dans son Épître de Clio, à M. de B… (Bercy), au sujet des nouvelles opinions répandues depuis peu contre la poésie (Paris, Ve 
écieuses ridicules (Œuvres de Molière, tome II, p. 11-13), émet cette opinion que Molière ne paraît pas avoir prévu le succès é
antée, la curiosité du public parisien devait suffire au succès, et l’ opinion prévenue suppléer à l’économie de la nouvelle mis
ie a une grande importance, parce que, pour certains faits, certaines opinions qu’il avance lui-même, sinon pour les copies qu’i
ouvrage Molière, sa vie et ses œuvres (1873) : « Je ne partage pas l’ opinion de M. P. Lacroix, qui pense que ces vers signifie
50 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVIII » pp. 198-205
habitudes de chaque société. Dans ce conflit peu étonnant de diverses opinions , Boileau se déclare aussitôt le défenseur de la p
51 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. » pp. 217-240
ait de religion, même au milieu des plaisirs, et avait à ce sujet des opinions très arrêtées ; menacé comme comédien par la doct
sont appuyés en chacun par le sentiment, par la raison morale, par l’ opinion commune, par l’idée plus ou moins prochaine de Di
52 (1819) Notices des œuvres de Molière (I) : L’Étourdi ; Le Dépit amoureux pp. 171-334
que, et l’on dirait que Molière a pressenti, a devancé sur ce point l’ opinion de la postérité. Molière n’en est encore qu’à sa
53 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. » pp. 279-289
en plaça dans la suite quelques traits dans son Médecin malgré lui. L’ opinion commune est que Moliere doit entiérement la piece
54 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IV » pp. 38-47
-on, une thèse d’amour, c’est-à-dire, sans doute, qu’il y exprima une opinion contestée et la défendit en homme du monde. Il tr
55 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XI » pp. 89-99
il des conversations de haut intérêt, à l’influence, à l’autorité des opinions qui y prévalaient. Après cette cause de dissoluti
56 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
il était inutile ; mais on est d’autant moins obligé d’admettre cette opinion intéressée, qu’elle s’appuie sur des motifs tout-
Corneille ; mais il a laissé un témoignage plus formel encore de son opinion à cet égard. Il a commenté, sous le seul rapport
manesque, et sa durée à l’immuable constance de leurs mœurs, de leurs opinions et de leurs sentiments. Chez les Anglais, l’art d
eupler d’êtres fantastiques. Sous Charles II, prince imbu usages, des opinions et des goûts de la France, les deux genres furent
ns les autres, et finissent par se ranger tous sous le joug des mêmes opinions . Alors surtout n’existait point, dans toute sa pu
mpli ; et, si maintenant je me déclare en faveur de l’une de ces deux opinions , ce n’est pas un jugement que j’entends prononcer
Lorsque le doute est permis, je ne puis pas ne pas me décider pour l’ opinion qui est la plus favorable à Molière. Faut-il que
le jugement de la postérité, et où Louis XIV soumet avec docilité son opinion à celle d’un de ses sujets qui n’était qu’un gran
me, ni préjudicier à leur réputation dans le commerce public. »Mais l’ opinion , plus forte que les lois, continua d’imprimer une
57 (1884) Molière et les Allemands pp. 3-12
ortant et comportant l’autre,) je démontrerais que, contrairement à l’ opinion généralement admise, ces pièces sont par le sujet
58 (1838) Du monument de Molière (Revue de Paris) pp. 120-
is à de plus intéressés dans la discussion. Depuis longtemps j’ai mon opinion arrêtée sur ce qu’il y a de vrai, de rare mérite
59 (1816) Molière et les deux Thalies, dialogue en vers pp. 3-13
é l’auteur des deux Gendres. Quel que soit le peu d’importance de mon opinion , je crois devoir prévenir le lecteur que, pour l’
60 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533
ucune de leurs anciennes pieces. Ce qui peut avoir donné lieu à cette opinion , est une scene jouée à la Foire, dans laquelle on
Chose étrange de voir comme avec passion Un chacun est chaussé de son opinion  ! Ces vers ne sont nulle part : Moliere les a po
61 (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246
il n’y a pas une de ses idées qui ne soit une protestation contre les opinions dominantes, officielles et approuvées. On sait co
sion choque le préjugé vulgaire ; mais, pour apprécier la valeur de l’ opinion commune, il serait sage d’examiner comment elle s
62 (1846) Quelques pages à ajouter aux œuvres de Molière (Revue des deux mondes) pp. 172-181
rtout dans la faculté de Montpellier. M. Aimé Martin a confirmé cette opinion par un curieux passage du philosophe Locke, qui,
63 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
jourd’hui, ce me semble, — Léon Gozlan, — émettre en façon d’axiome l’ opinion que voici : « L’un des premiers symptômes de la f
r, il y a gros à parier qu’ils n’ont pas tort, ce me semble ; et leur opinion vaut bien en tous cas qu’on la considère autant q
nne fortune, pour un humble comédien comme moi, que de rencontrer son opinion si spirituellement habillée, dans cette auguste s
64 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Vers & de la Prose dans les Comédies. » pp. 103-117
sur notre Théâtre ; & bien des personnes seront, je crois, de mon opinion , si l’on fait attention à la prose de Moliere ; e
65 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXII. Des Caracteres principaux ou simples, des Caracteres accessoires, des Caracteres composés. » pp. 337-349
ne veux point être accusé de ne présenter que le côté favorable à mon opinion , je vais prendre pour un moment les armes contre
66 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. M. GOLDONI. » pp. 468-479
us me fâcher ? Là, je vous marie, soyez heureux, & ayez meilleure opinion de mon cœur une autre fois, bêtes que vous êtes. 
67 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69
bre : preuve incontestable qu’elle n’a jamais fait parler d’elle. Son opinion sur la campagne ne regarde point les maisons de c
68 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
our et souvent une trop grande délicatesse, ce n’est que par la bonne opinion que l’on a de ses lecteurs. » Nous avions donc un
opinion que l’on a de ses lecteurs. » Nous avions donc une excellente opinion de nos lecteurs, et c’est pourquoi nous leur port
i comme bonjour, jasant avec moi des événements, des accidents et des opinions de la veille, et plus je trouverai que vous êtes
it lire et qui aime les choses bien faites, s’inquiète assez peu de l’ opinion que professe un journal, il s’inquiète, avant tou
ol, le volé et le voleur. Vive Lacenaire ! À bas l’Argent ! C’était l’ opinion des moralistes anciens, tout aussi bien que des m
les acteurs ou les spectateurs, de ces fêtes de l’île enchantée, de l’ opinion de la foule, au-delà de la cour. Le plaisir, c’es
69 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125
ment et l’éclat. En 1650, la société de tous les rangs, de toutes les opinions , s’était formée en cercles et en coteries. Avant
70 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. » pp. 201-217
reverois plutôt que d’avouer ce que tu dis ; & je soutiendrai mon opinion jusqu’à la derniere goutte de mon encre. Sganarel
71 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102
tout genre, reste encore inexpliquée. Quelle est, je vous prie, votre opinion sur Alceste ? D’où vient-il, ce gentilhomme qui n
72 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIII » pp. 378-393
s, écrivait-elle, d’être hors d’ici, et je me confirme de plus dans l’ opinion que je ne puis y servir Dieu. Je vous en parle mo
73 (1844) La fontaine Molière (La Revue indépendante) pp. 250-258
ciant à un objet d’utilité publique et journalière. Contrairement à l’ opinion qui demandait que ce monument fut élevé dans un p
74 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
de parcourir se dégage sur la conduite et le caractère d’Armande une opinion assez nette pour qu’il ne soit pas nécessaire de
Mais, en fait, il ne serait pas impossible que ce passage traduisit l’ opinion moyenne des contemporains de Molière et que cette
traduisit l’opinion moyenne des contemporains de Molière et que cette opinion fût conforme à la vérité. Ainsi Molière aurait ét
75 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
le monde. Sur un autre point Molière semble peut-être s’écarter de l’ opinion générale du public de bourgeois pour lequel il tr
nt je ne crois pas que, sur ce point, il se soit beaucoup écarté de l’ opinion ou du sentiment général de son public. D’abord il
as le souffrir. Molière est l’apôtre du bon sens et c’est-à-dire de l’ opinion moyenne du public qu’il a sous les yeux et qu’il
feriez sécession. « L’hérétique, disait Bossuet, est celui qui a une opinion particulière », autrement dit l’hérétique est l’h
e trouver ni odieux ni ridicule et si le parterre persiste dans cette opinion , en vérité ce n’est pas la faute de l’auteur. Mol
bourgeois, pour ses chers bourgeois dont il est, dont il a tontes les opinions , toutes les idées, tous les préjugés, à bien peu
Corneille a flairé l’ennemi et sans tarder veut le décréditer dans l’ opinion . Un peu plus tard, de Villiers, dans sa lettre su
t de Corneille ; d’abord : de grands sujets. Molière, n’a pas dit son opinion là-dessus, mais ce qu’il y a de certain c’est que
st l’égale de l’homme et qui a répandu dans le monde celte dangereuse opinion , absolument inconnue de l’homme primitif, et qui,
t d’autrui n’est jamais pour lui plaire ; Il prend toujours en main l’ opinion contraire. Et penserait paraître un homme du com
it pas le centre de tout pour tout le monde, et il est très loin de l’ opinion de Malherbe qui disait que le poète a juste, dans
’il faut se donner un peu de mal pour prouver qu’il ne l’est pas. Mon opinion dernière est qu’il y a quelques personnages de Mo
s détails, mettre en pleine lumière la vanité, l’intrépidité de bonne opinion de soi-même et l’exagérer et y ramener toujours l
prétendent qu’Euclion n’est qu’un avare de circonstance. Moi, dont l’ opinion est qu’Euclion est un avare de tempérament et qui
76 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489
que cela vous surprenne. Tel est son caractere : elle a très mauvaise opinion des hommes. Mais pour moi, du premier coup d’œil,
77 (1663) Nouvelles nouvelles pp. 210-243
es, continua-t-il, qui n’approuvent jamais rien et qui entraînent les opinions de quelques gens faciles qui croiraient mal faire
78 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
oua Le Misanthrope, il n’attira pas grand concours, ce qui confirma l’ opinion où l’on était que cette pièce serait plus admirée
ts, et la scène du sonnet témoigne qu’il n’affiche pas volontiers son opinion . Pour qu’elle s’échappe, il faut qu’on le pousse
la regarde ; elle ne se rend point sur la passion de plaire, et sur l’ opinion qu’elle a de sa beauté. » Dans sa personne, tout
trer dans le détail des incidents qui passionnèrent si profondément l’ opinion , commençons par fixer certains faits dont la chro
c La constante hauteur de sa présomption, Cette intrépidité de bonne opinion , Cet indolent état de confiance extrême, Qui le r
herchent le plus à reprendre en lui ne l’accusent que de soutenir son opinion avec trop de chaleur, et d’être si difficile que
79 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IV. Jugement sur les Hommes de Molière. » pp. 65-82
sorte qu’il faut un effort de réflexion pour discerner au fond et son opinion et son influence. Sans doute, il blâme les mœurs
80 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278
tiquait le couvent, soit par cette disposition à sympathiser avec des opinions générales, disposition qui formait un des traits
81 (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44
Je ne lui sais pourtant pas mauvais gré d’avoir essayé de détruire l’ opinion commune ; et je croirais pieusement, et avec plai
82 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VIII. Le Mariage. » pp. 145-165
mon mari soit amoureux de vous516. »   Il n’y a pas à hésiter sur l’ opinion ni sur l’influence de Molière en fait de mariage 
83 (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567
sens, du lieutenant de police de La Reynie. C’est là, je l’avoue, une opinion assez peu prévue, mais qui ressort pour moi avec
84 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292
qui commencèrent à écrire pour M. Dominique, le confirmèrent dans son opinion , et nous voyons la forme qu’ils donnèrent au cara
85 (1900) Molière pp. -283
u’on essuie sans y souscrire. Les hardies et paradoxales nouveautés d’ opinion que, dans cette étude, se permet le critique doub
et en une fois. Je ne dis pas que je ne heurterai pas quelquefois vos opinions acquises ; mais ne vous impatientez pas trop vite
re que des essais, assez remarquables toutefois pour donner une haute opinion de ce qu’il fera plus tard. C’est seulement en dé
des actions d’autrui, jugerai mal de tout le monde, et n’aurai bonne opinion que de moi. Dès qu’une fois on m’aura choqué tant
honneur, ne lui aurait été alors qu’un prétexte à exposer ses propres opinions , à lancer en son propre nom ces mots si étranges
nière de persécuter son mari. La preuve que Molière n’accepte pas les opinions de Chrysale, c’est qu’il les a mises sous une for
onfiance qu’on lui inspire ; craignez et prenez garde qu’il n’ait une opinion qu’il n’aurait pas, qu’il ne fasse un choix qu’il
86 (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571
de sa comédie, c’est-à-dire l’idée du caractère d’Harpagon. C’est une opinion peu réfléchie. Le principal personnage de l’Aulul
es : enfin, sauf un peu de galimatias et de pédanterie, sauf quelques opinions chimériques et quelques pratiques superstitieuses
87 (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134
e, par un homme qui n’eut jamais de comique que sa propre personne. L’ opinion d’un homme d’un esprit aussi subtil que l’était c
se succèdent avec des idées et des méthodes différentes, exprime son opinion sur les travaux des hommes de génie qui les ont p
e du monde : Molière, de même que Shakespeare et Gœthe, a survécu ; l’ opinion de Stendhal était curieuse à connaître. Stendhal
qu’on sait bien que ça lui est égal. Scapin … Et vous savez assez l’ opinion de tout le monde, qui veut qu’il ne soit votre pè
t pas mise à Clitandre ? Le Tartuffe battu se découvre ; malheur à l’ opinion qui pouvant être attaquée par la plaisanterie, ne
88 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
, La Fontaine et Chapelle. Anecdotes. Épigramme contre Chapelain. Son opinion sur le génie de La Fontaine. Discussion au sujet
déchaînent contre la pièce. L’approbation du Roi change subitement l’ opinion de la cour. Le succès de cette pièce grandit enco
jolie femme, paraissent, dans leur désaveu même, vous remercier d’une opinion si flatteuse, et n’aspirer en effet qu’au mérite
onvenances ne devait pas autoriser l’offensé à les violer lui-même. L’ opinion que nous émettons ici est aussi celle de Voltaire
que nous avons rapportés plus haut ont d’ailleurs démontré, que cette opinion ne repose que sur une erreur en histoire médicale
ment même, a dit lady Morgan, où il exerçait un empire absolu sur les opinions de la moitié de l’Europe littéraire… Baba et La F
t juste de dire qu’il n’a pas dans cette circonstance émis une de ces opinions tout à fait paradoxales que l’on rencontre quelqu
e Pierre, Molière n’eut que trop d’occasions de se confirmer dans les opinions qu’il avait prêtées à Dom Juan sur l’inviolabilit
s a fait un de nos littérateurs les plus distingués en adoptant notre opinion nous engage à la reproduire ici : On disait génér
ent être admises sur un théâtre où les mœurs sont respectées ». Cette opinion a été adoptée avec chaleur par un de nos plus cél
Maximes et réflexions sur la comédie, l’orateur chrétien, réfutant l’ opinion de ceux qui regardent les comédies comme innocent
’égaya à son tour de la mystification du hobereau limousin. C’est une opinion commune à Limoges que Molière voulut se venger pa
 ». 9. Turlupinade. 10. Élomire, anagramme de Molière. 11. Cette opinion est très bien soutenue et établie dans un article
89 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122
s qui ont paru depuis la mort de ce grand Homme. Ne soutenez plus une opinion flatteuse pour vous, à la vérité, mais qu’il est
90 (1885) Revue dramatique. Le répertoire à la Comédie-Française et à l’Odéon (Revue des deux mondes) pp. 933-944
les meilleurs, sont délaissés, aurait bientôt fait d’accréditer cette opinion . De même, il y aurait un tragique de l’Odéon, qui
91 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
scutent ? Pourquoi donc sont-ils l’un et l’autre si entiers dans leur opinion , si ardents du désir de la communiquer, et si inc
. (Préface de Phèdre.) « Je conjure mes critiques d’avoir assez bonne opinion d’eux-mêmes pour ne pas croire qu’une pièce qui l
92 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
ue de vouloir forcer un amoureux attendant sa maîtresse, à donner son opinion sur les chances du pique ou du carreau ? et, lors
ouve chez elle une intelligence dépravée, au lieu de donner une haute opinion de leur pudeur. Il démontre que les femmes, épous
lui de leurs malades, afin de savoir comment il faut en user avec les opinions de leurs clients. Ce n’est point une classe à par
imposant leurs fantaisies, ne savent ou ne veulent pas condenser les opinions populaires ; ils n’animent point un personnage du
93 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249
t d’autrui n’est jamais pour lui plaire ; Il prend toujours en main l’ opinion contraire, Et penseroit paroître un homme du comm
94 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216
vant la loi civile : le principe de leur égalité devant l’estime et l’ opinion des autres date de Molière. Au temps où l’orgueil
95 (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352
s maîtres ont parlé, il est bon d’écouter. C’est sans doute sa propre opinion qu’il exprime, lorsqu’il met dans la bouche de Do
96 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192
si femme de bien,   Et me romps un peu moins la tête...   Un mal d’ opinion ne touche que les sots,   Et je prendrais pour m
97 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
de cette agreable scène, qu’il versifia ensuite en son particulier. L’ opinion la plus reçue sur la comédie des Fâcheux est que
s que cet auteur est le même (et les initiales D. C. confirment notre opinion ) que A. P. P. de Châteauneuf. » M. Paul Lacroix t
98 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
e de grands comédiens ; je ne trouve que Roscius et moi. »Cette haute opinion que Baron avait de son mérite fut sur le point de
baptême n’est pas toujours un acte de naissance. Nous avons adopté l’ opinion des principaux biographes, dont quelques-uns sont
99 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
ersonne, non plus, ne se mit positivement sur la négative, bien que l’ opinion la plus caressée semblât pourtant pencher de ce d
sition et d’attente. Parce qu’aussi, peut-être, se laissant aller à l’ opinion des paresseux de la Comédie, il pensait que cette
put se faire que le prince de Conti opéra une si brusque volte-face d’ opinion et fut amené à devenir, d’ennemi juré qu’il était
uchée par lui, avait été reprise et continuée par des personnes d’une opinion religieuse conforme à la sienne. Lui-même, selon
diriger. Du reste, en ces matières religieuses, il était, au fond, d’ opinion assez indépendante. Jésuite par nature plus que p
qui étaient d’esprit indulgent et commode, en jugeaient ainsi, mais l’ opinion de nos rigoristes était tout autre. « C’étoit, d
aient, sa présence sur ce tableau serait un suffisant témoignage de l’ opinion , que ses commencements au théâtre et ses première
comédiens de l’autre Troupe, dont elles n’étaient pas. » Telle est l’ opinion de l’auteur des Historiettes, et Scudéry a beau f
nuation transparente, qui laissait deviner que la pièce soulevait des opinions bien moins favorables que la sienne : Il parle e
urtout lorsqu’elles se produisaient sous une forme classique. Selon l’ opinion commune, la première édition de l’Aloysia fut pub
te intonation brève qui sait trancher net une question au profit de l’ opinion caressée, et en même temps ce dédain superbe, int
me une massue, réduit en miettes, rien que d’un mot ou d’un regard, l’ opinion ennemie. Quelle pédante magnifique c’était ! Quel
bien le dire, ce pauvre Despois, son guide. Sincère d’esprit, mais d’ opinion partiale, Despois trouvait toujours entre la véri
ce que nous disent les gens, même les plus honnêtes, qui, suivant les opinions qu’ils se sont faites, lisent avec des verres ble
100 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
jolie femme, paraissent, dans leur désaveu même, vous remercier d’une opinion si flatteuse, et n’aspirer en effet qu’au mérite
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