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1 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250
; lui conseille de chercher un autre déguisement. Acte III. Don Juan paroît en habit de campagne ; Sganarelle avec une robe d
n’est pas connu. Un instant après, Don Alonse, second frere d’Elvire, paroît & reconnoît Don Juan pour le séducteur de leu
dignée. Don Juan se met à table avec son valet. On frappe ; la Statue paroît , s’assied, invite Don Juan pour le lendemain. Don
faire son salut dans l’état du mariage. Le spectre d’une femme voilée paroît  : Don Juan veut le faire parler. Le Temps, armé d
e est Isabelle. Le Roi ordonne qu’on la conduise devant lui. Isabelle paroît . Le Roi, toujours jaloux de l’honneur de son pala
prendre la fuite par la porte du jardin. Tisbéa, fille d’un pêcheur, paroît une ligne à la main. Elle se félicite de conserve
ospitalité. Don Juan s’excuse sur l’exemple d’Enée avec Didon. Tisbéa paroît . Don Juan emploie les serments les plus forts pou
lle de Gonzalo, & le bannit. On annonce au Roi le Duc Octave : il paroît , & dit qu’il fuit de son pays, parcequ’une Da
cene change encore, & représente l’appartement de Dona Anna. Elle paroît aux prises avec Don Juan, lui dit qu’il est un im
n lui jure le contraire. Don Gonzalo entend les cris de sa fille : il paroît avec son épée nue. Dona Anna crie toujours, &
is, que son manteau fait prendre pour le meurtrier de Gonzalo. Le Roi paroît pour ordonner qu’on fasse promptement le procès a
on Juan met l’épée à la main, & s’avance vers la porte. La Statue paroît & s’assied à table. Don Juan veut que Catalin
l’église & d’appeller : le valet n’en veut rien faire. La Statue paroît avec deux lutins qui servent à table. On soupe en
a méritée en déshonorant son palais. Arlequin cherche son maître : il paroît avec une lanterne de papier au bout d’un bâton, &
’appaiser dans la suite. Acte II. (La scene représente la mer ; elle paroît agitée par une tempête.) Arlequin & Don Juan
rie le Roi d’ordonner bien vîte les apprêts de son mariage. Dona Anna paroît en fondant en larmes : elle raconte le malheur qu
il est interrompu par les mauvaises bouffonneries du valet. Don Juan paroît  : il est fâché de rencontrer son pere & d’êtr
us ce travestissement il assassine Don Philippe. Il fait naufrage. Il paroît touché de remords ; mais la vue de deux jolies pa
mandeur arrive de son ambassade, veut parler au Ministre avant que de paroître devant son Monarque. Son ami lui annonce le bonhe
lle qui s’est toujours moquée de l’amour des autres bergers. Don Juan paroît presque nu. Des voleurs l’ont attaqué, & l’on
es sacrifient leur amour à la fortune. Dona Isabella, vêtue en homme, paroît avec le Duc Octave qui l’a secourue dans le temps
nir : il la quitte, en lui promettant de la rejoindre bientôt. Carino paroît . Elisa veut le ménager, pour ne pas se trouver au
Alphonse.) Alphonse annonce à Dona Anna l’arrivée du Duc Octave, qui paroît avec Dona Isabella toujours vêtue en homme. Si le
lui. Acte V. (La scene fait voir plusieurs mausolées, entre lesquels paroît la Statue du Commandeur.) Elisa offre à Don Juan
passion excessive pour Dona Anna doit le rendre excusable. Dona Anna paroît vêtue de noir, pour aller demander vengeance. Don
2 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
n. Tandis que ces nouveaux comédiens exerçaient leurs talents, on vit paraître Camma, de Corneille de L’Isle, à l’Hôtel de Bourg
Molière, sur celui du Palais-Royal. Avant que la comédie des Fâcheux parût sur ce dernier théâtre, elle avait été représenté
e Bourgogne, et à celle du Palais-Royal, la tragédie d’Alexandre, qui parut le même jour sur ces deux théâtres. Le dixième vo
temps et beaucoup de faits singuliers sur les poèmes dramatiques qui parurent alors. Depuis l’impression des tomes V et VI de c
e fausses vérités. Constanter. En finissant cette préface, il nous paraît nécessaire de prévenir le lecteur sur la méthode
aris est marquée le 24 juin. Cependant il est certain que cette pièce parut au commencement de ce même mois. Loret, dans sa M
e de Térence, qui devrait faire le personnage le plus intéressant, ne paraît sur le théâtre que pour accoucher. L’Isabelle de
l’idée imparfaite de Vega fût ainsi renversée. Quoique ce changement paraisse extrêmement impie en soi, il est pourtant vrai qu
es maris : voici le jugement qu’il en porte. « [*] L’École des maris parut après Le Cocu imaginaire ; c’est encore un de ces
Malherbe, Figurerait l’aspect superbe, Sur ce théâtre que je dis, Qui paraissait un paradis, Fut, avec grande mélodie, Récitée une
Dont les bords étaient embellis, Avec ordre et compas formées, Et qui paraissaient enflammées, Sans consumer aucunement, Excitaient
isse, Fini que fut cet artifice, En retournant vers le château, Il en parut un tout nouveau, À l’entour d’un superbe dôme, De
t, appris, et représenté en quinze jours *. » La comédie des Fâcheux parut pour la première fois sur le théâtre du Palais-Ro
lle ; Et selon les beaux jugements. Elle a quantité d’agréments. Elle paraît assez pudique, Et pourtant elle est si publique,
té ni les théâtres modernes, n’ont donné aucun modèle, c’est que tout paraît en récit, et tout est en action : chaque récit, p
er qu’à la gloire de Molière, qui a trouvé le secret de varier ce qui paraît uniforme. Les traits naïfs d’Agnès ingénue et spi
ntrainte où la tient son tuteur. » Avant de passer aux critiques qui parurent sur la comédie de L’École des femmes, nous croyon
u monde. Par le choix des personnages ridicules qu’il introduisit, il paraît n’avoir pas eu moins en vue de faire la satire de
upçon dont les impressions lui pouvaient être désavantageuses, et fit paraître L’Impromptu de Versailles. Boursault n’y est pas
chef, S’étant dégagé vers le père, Il arrive enfin que le frère, Qui paraît doux comme un mouton, Le contraint à coups de bât
Bohémiennes, Qui jouèrent au dit ballet Admirablement leur rôlet ; Et parurent assez charmantes Avec leurs atours, et leurs mant
us sûrement, feint une insensibilité égale à la sienne ; la princesse paraît irritée de cette indifférence, de ce que malgré s
En ce moment la princesse arrive sur la scène, se tient à l’écart et paraît inquiète ; elle entend que sa cousine est promise
nir le prince de son insensibilité ; ce prétexte, tout spécieux qu’il paraît , fait assez entendre que l’amour est le motif qui
sible, ni au mouvement naturel de la passion, ni à ses progrès. Il me paraît à propos d’examiner ici si c’est art ou défaut da
commencement du quatrième acte, la princesse, le prince et le bouffon paraissent , le spectateur qui, en les voyant, soupçonne que
elui qui entreprend d’en faire usage. » Lorsque La Princesse d’Élide parut sur le théâtre du Palais-Royal, Loret ne manqua p
eux, Jadis ne l’aurait pas fait mieux. [*] Le nouveau spectacle qui parut à Paris au commencement du mois de juin de cette
nous servirons du récit de Grimarest, auteur d’une Vie de Molière qui parut en 1705, mais avec beaucoup de précaution ; car c
-même. Mais ce qui dans cette action, Donne plus d’admiration, Et qui paraît un peu magique, C’est qu’en belle et bonne musiqu
, et de plus, il nous apprend que l’épinette et les enfants de Raisin parurent encore devant le roi et toute la Cour ; voici ses
airs, Et tels que de sa symphonie, Les désirait la compagnie, (Ce qui paraissait plus qu’humain) Sans que personne y mît la main ;
re de la Troupe de Monseigneur le Dauphin ; c’est sous ce nom qu’elle parut sur le théâtre du Palais-Royal au commencement du
petit Baron en parlèrent si avantageusement que le second jour qu’il parut sur le théâtre, le lieu était si rempli que la ve
s troupes. Ainsi finit celle du Dauphin, dont les événements nous ont paru devoir entrer dans l’Histoire du théâtre français
sait si bien, Sur le théâtre italien, Va commencer l’autre semaine, À paraître sur notre scène, Pour contenter et ravir ceux, Qu
e Pierre de Molière, un critique s’éleva contre cette comédie, et fit paraître une brochure sous le titre suivant : Observations
onne s’offense, Ce n’est pas certaine défense, Qui depuis dix jours a paru , D’un auteur armé, non à cru, Qui carabinant, et
le d’un médecin chez qui elle logeait, quand elle serait bien avérée, paraît un motif trop peu important pour avoir, comme on
rs gestes, mais qui est trop loin d’eux pour entendre leurs discours, paraît charmé du changement qu’il aperçoit dans la mélan
e ; et que Lucinde ayant ajouté foi à ce discours, la joie avait déjà paru sur son visage ; mais que dans ces commencements,
es plus propres à réjouir les augustes personnes devant qui j’avais à paraître , et pour lier promptement toutes ces choses ensem
que la toile fut levée, un des acteurs, comme vous pourriez dire moi, parut sur le théâtre en habit de ville et, s’adressant
rit cette coquille que tout le monde a vue, et l’agréable naïade* qui parut dedans s’avança au bord du théâtre, et d’un air h
n dit que la comédie des Fâcheux, après avoir été représentée à Vaux, parut ensuite à Saint-Germain. Je ne vois aucune preuve
ui indiquer les termes dont il devait se servir. » Ce dernier fait ne paraît pas trop vraisemblable, et j’aimerais mieux m’en
a. « [*]On se révolta généralement contre quelques expressions qui paraissent indignes de Molière. On désapprouva le corbillon,
brégerons le plus qu’il nous sera possible. b. La Princesse d’Élide parut pour la première fois sur le théâtre du Palais-Ro
par Grimarest. a. Ce fut à cette foire Saint-Germain que Raisin fit paraître une épinette à trois claviers, parce que sa fille
3 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
ouvrage, qui eut tout le succès qu’il s’en était promis. Le Tartuffe parut en 1669, avec une permission expresse de Louis XI
t soutenir pendant toute la pièce. Mais comme il ne pourrait le faire paraître sans avoir matière, l’auteur a cherché toutes les
thrope amoureux, on doit être satisfait dans cette scène, puisqu’il y paraît avec sa maîtresse, mais avec la hauteur ordinaire
l’aime que pour ses péchés. Ce n’est pas qu’avec ces discours, il ne paraisse aussi amoureux que les autres, comme nous verrons
belle que leurs caractères sont tout à fait opposés, et se font ainsi paraître l’une l’autre ; l’une est la jeune veuve, aussi c
caractère du Misanthrope est soutenu avec la même vigueur qu’il fait paraître en ouvrant la pièce. Ces deux personnes parlent q
nts de leurs cœurs, et sont interrompues par le Misanthrope même, qui paraît furieux et jaloux : et l’auditeur se persuade ais
le aimée est bientôt innocente. Ils le laissent avec sa maîtresse qui paraît , et se retirent. « Je ne crois pas qu’on puisse v
ants font tous les jours en de semblables rencontres ; le Misanthrope paraît d’abord aussi emporté que jaloux ; il semble que
t, admirez l’adresse de l’auteur : ce jaloux, cet emporté, ce furieux paraît tout radouci, il ne parle que du désir qu’il a de
ts, en changeant seulement le ton de leur voix, et prenant un air qui paraît ensemble et fier et attirant. Pour moi je ne puis
t venu signifier quelque chose qui regarde son procès. Comme l’esprit paraît aussi bien dans les petites choses que dans les g
agit toujours en femme adroite et spirituelle, et, par un procédé qui paraît honnête, leur dit qu’elle sait bien quel choix el
uittent et lui témoignent plus de mépris que de colère. « La coquette paraît un peu mortifiée dans cette scène ; ce n’est pas
d’apprendre que son jeu est découvert, lui cause un secret dépit, qui paraît jusque sur son visage. Cet endroit est tout à fai
de rien ; et que quand elles seraient aussi sages qu’elles le veulent paraître , elles seront toujours blâmées, tant qu’elles vou
surprenant que le silence des ennemis de Molière. Aucune critique ne parut contre cette pièce ; au contraire on trouve qu’el
out en entier, et même quelques endroits particuliers qui lui avaient paru remarquables, et entre autres ce caractère d’un h
beaux, eût été faite en aussi peu de temps ; il me répliqua que cela paraissait incroyable, mais que tout ce qu’il venait de me d
annonça un jour à Auteuil un homme que l’extrême misère empêchait de paraître , il se nomme Mondorge *, ajouta-t-il, je le conn
pour moi, donnez-lui pour vous ces vingt autres que voilà  ; Mondorge parut , Molière l’embrassa, le consola, et joignit au pr
e. » Lettre en vers de Robinet du 15 août 1666. Un médecin vient de paraître , Qui d’Hippocrate est le grand maître, …………………………
nètes. « IIe entrée. Melpomène qui préside à la tragédie : l’on fait paraître Pyrame et Thysbé, qui ont servi à l’une de nos pl
s plutôt été placé à la quatrième entrée ? Cette conjecture, qui nous paraît assez probable, nous engage à rendre compte de la
ieurs de La Marc, Dufeu, Arnald, Vagnard, Bonard. Lorsque Le Sicilien parut sur le théâtre du Palais-Royal, voici de quelle f
ien, Dimanche*, Le Sicilien : C’est un chef-d’œuvre, je vous jure, Où paraissent en miniature, Et comme dans leur plus beau jour,
on la jouait encore à Rome cinq cents ans après lui ; et ce qui peut paraître singulier, c’est qu’on la jouait toujours dans de
habits. Ce n’est pas là le comique de notre théâtre ; autant Molière paraît surpasser Plaute dans cette espèce de plaisanteri
tte espèce de plaisanterie que les Romains nommaient urbanité, autant paraît -il aussi l’emporter dans l’économie de sa pièce.
ce dieu ne cesse de jouer sur le terme d’époux et d’amant. Plaute lui paraissait plus ingénieux que Molière dans la scène et dans
gélique, qui, sans combattre son penchant pour Clitandre, laisse trop paraître son aversion pour son mari, jusqu’à se prêter à t
tile. Il représente l’avare sous différentes faces ; Harpagon ne veut paraître ni avare ni riche, quoiqu’il soit l’un et l’autre
manquer ; que l’on en juge par ce trait seul : l’amant de la fille ne paraît que dans cette scène, il vient sans être annoncé
ène, il vient sans être annoncé ni préparé, et la fille elle-même n’y paraît point du tout. « Tout le reste de la pièce est de
de Molière, propose une critique de la comédie de L’Avare qui ne nous paraît pas toujours sans réplique, mais qui fait voir le
e, d’embrasser deux actions, et de les entrelacer si bien qu’elles ne paraissent en faire qu’une, semblables à une chaîne dont tou
ile ; et qu’enfin la seconde et la troisième scènes du cinquième acte paraissent entièrement imitées de L’Amante tradito, quoique
s rappeler pour en faire la comparaison avec celle de Molière, il m’a paru indispensable d’en donner une légère idée, et de
rlequin de faire le brave, et de le menacer ; Lélio s’en divertit, il paraît avoir peur, et recule devant Arlequin ; mais en f
on mixte, étant le seul qui nous en ait laissé l’exemple, et qu’il ne paraît pas moins admirable, lorsqu’il est imitateur, que
nd mardi1 je sus qu’en lumière, Le beau Tartuffe 2 de Molière, Allait paraître , et qu’en effet, Selon mon très ardent souhait, J
e oppose à celui du vrai dévot. Tartuffe, annoncé pendant deux actes, paraît au troisième. L’intrigue alors, plus animée, tire
is. Les pièges dans lesquels Sbrigani fait tomber l’avocat de Limoges paraîtront plus vraisemblables si l’on le rappelle que cet a
anthrope est à mon sens le caractère le plus singulier qui ait jamais paru au théâtre. » [*]. [Note marginale] Vie de Moli
ui l’entretenait d’aventures basses ou romanesques, et qui ne faisait paraître sur la scène que des plaisants barbouillés et gro
oué pour la première fois le 4 juin 1666, et Le Médecin malgré lui ne parut que le 6 août suivant : ainsi, il y a plus d’un m
eur ne lui pourra refuser, et la Cour étant à Fontainebleau lorsqu’il parut , j’ai cru que je ne pouvais rien faire de plus ag
de la même année : ces divers morceaux composent un volume in-12, qui parut en 1667, à Paris chez Claude Barbin. Subligny ne
nt je charme aujourd’hui, les yeux et les oreilles. a. « [*] Elle parut d’abord sur les fossés de Nesle, et ensuite au qu
, lui donna une entière facilité de s’y établir. Du Croisy, qui avait paru avec réputation dans les provinces à la tête d’un
s édifiants que l’on pouvait attendre de leur charité, et il leur fit paraître tous les sentiments d’un bon chrétien, et toute l
er de cet article non seulement les mauvaises productions en vers qui parurent sur la mort de Molière, mais encore plusieurs ouv
précédent, mais aussi qu’elle avait été représentée à Paris avant de paraître à la Cour. *. [Note marginale] 16 janvier. [*].
d’une Vie de Molière), on trouverait à peu près le temps que L’Avare parut pour la première fois, mais cet écrivain est si p
ait pas toujours le public d’abord ; il l’éprouva dans son Avare (qui parut au mois de janvier 1668). À peine fut-il représen
*. [Note marginale] On ne sait pas précisément en quel temps L’Avare parut pour la première fois. Mémoires sur la vie et les
4 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
près celles de ce grand génie. Les poètes qui leur succédèrent, ayant paru dans un temps où la cour de France était devenue
e comique n’était qu’amusant et gai ; et c’est dans ce goût qu’on vit paraître L’Amant indiscret, ou le Maître étourdi ; La Comé
t cette vérité qui touche en même temps le cœur et l’esprit : Molière parut , et la comédie devint l’école du monde. « Quoiqu
r genre. Tels sont ceux des trois comédies des Illustres Ennemis, qui parurent presque en même temps. La première de M. Corneill
t, et Stilicon de Corneille de L’Isle, présentent des extraits qui ne paraîtront pas inférieurs à ceux que nous avons cités plus h
les avait pu souffrir, il aurait été impossible d’y faire jamais rien paraître de plus beau, ni de plus surprenant. » 1658.
n partirent aussitôt, et le 24 octobre 1658, cette troupe commença de paraître devant Leurs Majestés et toute la Cour, sur un th
ait eu d’excuser ses défauts, et ceux de toute sa troupe, qui n’avait paru qu’en tremblant devant une assemblée aussi august
t longtemps qu’on ne parlait plus de petites comédies, l’invention en parût nouvelle, et celle qui fut représentée ce jour-là
e en province. Ce fut aux états de Béziers en 1654 que Molière la fit paraître pour la première fois. « [*]Les incidents du Dép
des mœurs et des ridicules qui étaient particuliers à son siècle lui parut être l’objet essentiel de la bonne comédie. La pa
idicules qui les imitent mal. « [*]Ce fut dans ces conjonctures que parut la comédie des Précieuses ridicules ; jamais succ
mme n’a su si bien faire son profit des conseils d’autrui. » Il nous paraît superflu de faire remarquer au lecteur toute la m
narelle, qui était représenté par Molière. Au nombre des ouvrages qui parurent au sujet de la pièce du Cocu imaginaire, il ne fa
ssé pour l’ouvrage le plus charmant et le plus délicat qui ait jamais paru au théâtre ; l’on est venu à Paris de vingt lieue
t graves, tantôt follets ; Leurs femmes ne sont pas fort belles, Mais paraissent spirituelles ; Leurs sarabandes, et leurs pas Ont
prendre sur leur pratique, D’un souper ample et magnifique, Ou chacun parut ébaudi, Les régalèrent mercredi*… De l’excellent
666. b. Le passage de la préface de 1682 que nous plaçons ici nous a paru mériter la préférence sur tout ce qui a été écrit
ue, fait des actions de générosité plutôt que d’étourderie. Son valet paraît plus étourdi que lui, puisqu’il n’a presque jamai
ignorons le nom de l’acteur qui prit ce caractère, et le temps qu’il parut au théâtre. b. Cette pièce est imprimée en trois
5 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
et de mépris ; tous les regards se tournèrent sur un jeune prince qui paraissait avec éclat sur la scène du monde ; mais les mœurs
les scènes héroïques et galantes de L’Île enchantée, où le jeune roi paraissait lui-même sous l’armure de Roger, et s’abreuvait à
s du duc de Saint-Aignan, devait former un étrange contraste : le roi parut sérieux, et le visage des courtisans se rembrunit
et la scélératesse, dépouillée du manteau sacré dont elle s’affuble, parut le comble de l’audace. Plus il y a de dissolution
oi ; alors ils lui racontèrent comment se nourrissait cet évêque, qui paraissait si scrupuleux, et qui n’était rien moins que sobr
avait jugé sans reproche, il était donc intéressé lui-même à ce qu’il parut  ; après trois ans d’épreuve il en permit la repré
porter dans ce chef-d’œuvre qui, après tant d’obstacles, allait enfin paraître au grand jour de la représentation. Le cinquième
on a répété dans tous les recueils d’ana un mot de ce grand poète qui paraît dénué de toute vraisemblance ; c’est une boutade
e, qui n’est nommé qu’une fois dans la pièce de Molière, mais qui n’y paraît point ; et dans un tête-à-tête avec Lise, suivant
en foule a couru pour le voir ; Mais, avec tout cela, quand on l’a vu paraître , On l’a tant applaudi, faute de le connaître : Un
e choquer le sentiment. L’on sait qu’il se vante hautement qu’il fera paraître son Tartuffe, d’une façon ou d’autre, et que le d
fut reçue avec de grands applaudissements de toute la cabale ; il m’a paru utile, sous plus d’un rapport, d’en faire revivre
t-à-dire de 1664 à 1667. Et précisément, le libelle signé Rochemont a paru en 1665, et il a été imprimé chez Nicolas Pepingu
onnaître une pièce extrêmement importante qui jusqu’à ce jour n’avait paru dans aucune édition. Les amis de Molière crurent
ièce : « Je me suis repenti plusieurs fois de l’avoir faite. »Rien ne paraît moins vraisemblable, rien n’annonce que Molière a
ont cependant attribué une Lettre sur la comédie de l’Imposteur, qui parut sous la date du 20 août 1667, c’est-à-dire quinze
rsonnage principal fut changé ; Tartuffe devint Panulphe, et la pièce parut avec le titre de L’Imposteur. Ce nom de Tartuffe
en pèlerinage, C’étaient deux vrais tartufs, deux archipatelins. Il paraît que le costume du personnage principal fut une gr
our ainsi dire capituler sur chacun de ses vêtements ; Molière le fit paraître sous l’ajustement d’un homme du monde, avec un pe
si originale qui couronne l’exposition. Ce retranchement a sans doute paru nécessaire à l’auteur ; il n’aura pas manqué de s
ux spectateurs l’entrevue de Tartuffe et de la femme d’Orgon. Il peut paraître étonnant que Molière se soit décidé à la supprime
se de la brouillerie et du raccommodement, celle qui la suivait avait paru un peu terne, et la crainte de finir froidement u
détromper son trop crédule époux. La scène deuxième du cinquième acte paraît avoir été composée par Molière après la représent
joué à la comédie italienne en 1667, a été imité du Tartuffe, et n’a paru qu’après lui ; il aurait pu s’assurer que ce même
né les points et les virgules. Celui-ci relève une expression qui lui paraît impropre, celui-là découvre à la loupe un passage
t d’une femme jeune et belle, dont le mari est vieux et dévot, et qui paraît d’ailleurs un peu portée à la coquetterie. S’il e
fort bien ensemble, et que les pays qui, comme l’Italie et l’Espagne, paraissent les plus dévots, sont réellement les plus débauch
ui il dérobe sa marche, par la crainte qu’il a d’être découvert et de paraître ce qu’il est. » Sans doute les faux dévots ont pl
ière, n’a pas peu contribué à les irriter contre son chef d’œuvre. Il paraît qu’en effet l’abbé Roquette a fourni les principa
omme, c’est un imposteur. Sans doute, si le vrai dévot et l’hypocrite paraissaient ensemble sur la scène, ayant le même extérieur, t
chef-d’œuvre de Molière toute méprise est impossible : avant de faire paraître son Tartuffe il emploie deux actes entiers à le p
6 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218
fit de dire qu’il n’a presque fait que le traduire de l’anglois, il y paroît bien ; & nous parlerons des imitations qui on
Damon figure très long-temps sur l’affiche, & que celle de Cléon paroît tout au plus cinq à six fois sur la scene. Soutie
le à la lecture, devient froid & triste au théâtre. Le Curieux ne paroît qu’en second auprès du rival qu’il s’est choisi,
d’autres. Au reste, ne songe point à me détourner d’un dessein qui te paroît sans doute ridicule, tous tes efforts seroient in
. . .   Malgré mes soins pour resserer la Nouvelle, elle ne doit déja paroître que trop longue ; achevons de la faire connoître
l’appartement de Camille pour s’assurer par lui-même de sa perfidie, paroître à ses yeux & la punir. L’époux ne respire que
ur. En effet, elle s’arme le lendemain d’un poignard dès que Lothaire paroît dans sa chambre, elle s’élance sur lui, en lui di
nger son mari qu’il veut déshonorer. Lothaire s’évade alors : Camille paroît au désespoir d’avoir manqué le traître ; elle veu
son maître. Géronte se félicite de marier bientôt sa fille. L’Olive paroît en faisant claquer son fouet, & lui dit que l
ore une plus forte épreuve. Damon réfléchit sur sa situation : Julie paroît , Damon lui fait sa déclaration ; Julie indignée l
rivaux. Nérine & Julie sont piquées. Julie veut fuir Damon qui paroît  ; Nérine veut éviter Crispin : ils disent que leu
est fatigué de son voyage à Tours, & appelle ses gens. Un laquais paroît  ; Géronte lui ordonne d’aller chercher deux de se
destinée à réjouir Timon : le Philosophe Apemantus les raille. Timon paroît entouré de ses convives, il se félicite d’en avoi
es commodes pour que tous les Sénateurs puissent se pendre. Alcibiade paroît à la tête de son armée, fait halte, s’avance vers
u’elle sera grande. On craint que la petite Javotte ne parle. Oronte paroît , on se persuade que Javotte a tout découvert ; au
a Trufardiere, tante de Clitandre, lui a dit que Valere n’avoit point paru au château de son neveu. Oronte veut vainement ap
révu. 24. Quand Dufresne ne vouloit pas faire la grace au public de paroître à ses yeux, il députoit son laquais vers les comé
7 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164
arément. Exposition du lieu de la Scene. Le premier acteur qui paroît doit satisfaire là-dessus les spectateurs ; ou, s
our juger l’Auteur, pour voir si ses personnages ont des raisons pour paroître sur la scene, s’ils s’y introduisent, s’ils en so
ation de ce qui s’est passé dans l’avant-scene. Le premier acteur qui paroît , la doit au public ; mais comme le public est sup
je la choisis. Je n’en donnerai même qu’un extrait, parcequ’elle m’a paru trop longue. Micio appelle Storax, qu’il avoit a
URETTE, CHAMPAGNE. Champagne. Tu sais quelle amitié de tout temps fit paroître L’époux de ta maîtresse au pere de mon maître ; Q
ene du premier acte. Lélie. Au reste, mon amour, quand je l’ait fait paroître , N’a point été mal vu des yeux qui l’ont fait naî
d avec impatience ceux qui lui sont annoncés ; il est indigné de voir paroître ceux auxquels on ne l’a pas préparé. Il voit avec
ître a fait naître l’envie de le connoître. Quand au contraire Criton paroît dans l’Andrienne, on se demande, que veut cet hom
ut aussi prendre bien garde de n’annoncer que les acteurs qui doivent paroître  ; ou si l’Auteur a besoin d’un personnage qu’il n
e de Lisimon. C’est elle qui protege le rival du Comte, & elle ne paroît pas ; mais les spectateurs n’en sont point inquie
sons. A-t-il besoin de parler d’un personnage qu’il ne doit pas faire paroître  ? il dit tout uniment dans le prologue, que l’Aut
annoncent qu’Hector est le valet du Joueur, & l’autre, que Nérine paroît . Mais à quel propos Hector nous parle-t-il des pl
inanciers me fait croire que j’en verrai dans la piece, & il n’en paroît point. Si les détails étrangers à un sujet sont c
à Phédria une somme qu’il a entre ses mains. Cette premiere scene m’a paru si ridicule que j’ai lu la piece à plusieurs repr
8 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
quelques réflexions que nous croyons nécessaires sur les ouvrages qui parurent au théâtre français, jusqu’à la fin du siècle pas
la mort de ce grand homme. Les raisons qu’en donne M. Riccoboni nous paraissent si sensées que nous avons cru devoir les rapporte
*]La nature, qui semblait avoir épuisé ses dons en faveur de Molière, parut en être avare pour les poètes qui vinrent après l
parmi le nombre des pièces comiques dont nous venons de parler, il en parut qui méritèrent le nom de comédie. L’Homme à bonne
mit dans cet ouvrage deux personnages qu’il n’avait point encore fait paraître sur son théâtre, un astrologue et un fou de cour.
un à tous les hommes dans tous les états ; c’est la vanité de vouloir paraître plus qu’ils ne sont. Ce ridicule n’eût pas été se
et de lumières, qu’on démêle toujours ce qu’il est, et ce qu’il veut paraître . Le sens droit de Madame Jourdain, la complaisanc
24 juillet suivantb. Avant de rendre compte de cette pièce, il nous paraît nécessaire de parler du théâtre où elle fut repré
lacé des balcons qui sont ornés, ainsi que le plafond, et tout ce qui paraît dans la salle, de tout ce que l’architecture, la
d’Escarbagnas, comédie en prose, et une pastorale ; ce divertissement parut à Saint-Germain-en-Laye au mois de décembre 1671,
ui étaient suivis chacun d’un intermède. La Comtesse d’Escarbagnas ne parut sur le théâtre du Palais-Royal qu’en un acte, au
orale comique dont il ne nous est resté que les noms des personnages, parut dans une fête que le roi donna à Madame, à Saint-
et on lui sut gré d’avoir présenté sous une face comique ce qui n’en paraissait pas susceptible. « Des notions aussi confuses que
a si agréablement rimées. » Cette querelle, toute théâtrale qu’elle parût à Molière, ne fut qu’un accessoire au dessein qu’
ait fort de tout quand il est seul, et qui cède tout dès que sa femme paraît . Je ne dis rien aussi du personnage de M. Trissot
de son savoir, et tout gonflé de la gloire qu’il croit avoir méritée, paraît si plein de confiance de lui-même qu’il voit tout
on que l’exempt dans L’Imposteur), un frère, qui, quoique bien jeune, paraît l’homme du monde du meilleur sens, ne le venait f
iens-Français firent de la dépense pour la mettre au théâtre, où elle parut le 15 octobre 1688, mais elle ne fut pas goûtée d
l’on veut s’en rapporter à Grimarest1, la comédie des Femmes savantes parut à la Cour avant que d’être représentée à Paris. V
Ménage sous le nom de Vadius, il ne faut que lire la scène où il fait paraître ce savant ; ses ouvrages mêmes y sont désignés.
préaux eût été choisi pour remplir la place de Cotin à l’Académie, et paraît en peine de quelle manière le successeur se serai
9 (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -
mœurs & des ridicules qui étoient particuliers à son siécle, lui parut être l’objet essentiel de la bonne comédie. La pa
ans le commerce de la vie ordinaire. Ce fut dans ces conjonctures que parut la comédie des précieuses ridicules ; jamais succ
entée à Paris sur le théatre du palais royal le 26 décembre 1662. qui parut au mois de décembre suivant, attira tout Paris au
ité ni les théatres modernes n’ont donné aucun modéle, c’est que tout paroît récit & tout est en action ; chaque récit, pa
er qu’à la gloire de Moliere, qui a trouvé le secret de varier ce qui paroît uniforme. Les traits naïfs d’Agnès ingénuë &
du monde. Par le choix des personnages ridicules qu’il introduit, il paroît n’avoir pas eu moins en vûë de faire la satyre de
n dont les impressions lui pouvoient être désavantageuses ; & fit paroître l’impromptu de Versailles. L’impromptu de Versail
dans la représentation qui en fut faite au louvre le 29 janvier 1664, parut sous le même tître le 13 may, septiéme jour de la
intrigue, ait alors donné à cette piéce un sel qu’elle n’a plus. Elle parut à Paris sous le tître de comédie, avec des change
le d’un médecin chez qui elle logeoit, quand elle seroit bien avérée, paroît un motif trop peu important pour avoir, comme on
enres, & la petite piéce se voit encore avec plaisir. Moliere fit paroître dans la même année Mélicerte, Melicerte, pastoral
te oppose à celui du vray dévôt. Tartuffe annoncé pendant deux actes, paroît au troisiéme. L’intrigue alors, plus animée, tire
tile. Il représente l’avare sous différentes faces ; Harpagon ne veut paroître ni avare ni riche, quoiqu’il soit l’un & l’au
gelique, qui, sans combattre son panchant pour Clitandre, laisse trop paroître son aversion pour son mari, jusqu’à se prêter à t
ussi cette piéce eut-elle des censeurs, & peu de critiques ; elle parut devant le Roi avec des intermédes, qui n’ont enco
un à tous les hommes dans tous les états ; c’est la vanité de vouloir paroître plus qu’ils ne sont. Ce ridicule n’eût pas été se
de lumiéres, qu’on démêle toujours ce qu’il est, & ce qu’il veut paroître . Le sens droit de madame Jourdain, la complaisanc
rale comique. dont il ne nous est resté que les noms des personnages, parut dans une fête que le Roi donna à Madame, à saint
annonça un jour à Auteuil un homme, que l’extrême misére empêchoit de paroître  ; il se nomme Mondorge,73 ajouta-t-il. Je le conn
lui donner pour moi, donnez-lui ces vingt autres que voilà. Mondorge parut , Moliere l’embrassa, le consola, & joignit au
r sur le théatre, son camarade, de comédien, se fit avocat. 4. Elle parut d’abord sur les fossés de Nesle, & ensuite au
septembre 1668. 47. On ne sçait pas précisément en quel tems l’avare parut pour la premiére fois. George Dandin, ou le mari
10 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
upe de Molière n’eût point réussi : cependant, pour peu qu’elle avait paru , elle lui avait donné occasion suffisamment de fa
re qu’elle croissait, ce nom déplaisait moins à Molière, mais cela ne paraissait à personne tirer à aucune conséquence. La mère ne
cette Province, par les trois premières Pièces de sa façon qu’il fit paraître  ; l’Étourdi, le Dépit amoureux, et les Précieuses
Maître d’École, qui étaient entièrement dans le goût Italien. Le Roi parut satisfait du compliment de Molière, qui l’avait t
3e de Novembre 1658. L’Étourdi, la première de ses Pièces, qu’il fit paraître dans ce même mois, et le Dépit amoureux, qu’il do
aginaire. Molière ne fut pas heureux dans la seconde Pièce qu’il fit paraître à Paris le 4 Février 1661. Dom Garcie de Navarre,
e délicatesse qu’elle l’était du temps de l’Auteur. Les Fâcheux, qui parurent à la Cour au mois d’Août 1661, et à Paris le 4 du
i prit beaucoup de plaisir à la voir représenter. L’École des femmes parut en 1662, avec peu de succès : les gens de spectac
dessein des Frères Ennemis ; mais le jeune homme n’avait point encore paru  : et lorsque Molière en eut besoin, il ne savait
ement la vie ensemble. Elle ne profitait point de ses leçons, qui lui paraissaient trop sévères pour une jeune personne, qui d’aille
pièce le réconcilia pour ainsi dire, avec le Courtisan chagrin ; elle parut dans un temps de plaisirs, le Prince l’avait appl
que cette Histoire n’est pas tout à fait de mon sujet ; mais elle m’a paru si singulière, que je ne crois pas que l’on me sa
pupille. ―  Nous ne le savons point, dirent-ils ; son inclination ne paraît pas encore : cependant il récite continuellement
d’une des meilleures Comédiennes qui aient jamais été. Le petit Baron parut sur le Théâtre de la Raisin avec tant d’applaudis
etit Baron, en parlèrent si avantageusement, que le second jour qu’il parut sur le Théâtre, le lieu était si rempli, que la R
. Il s’applaudit d’être en état de faire du bien à un jeune homme qui paraissait avoir toutes les qualités nécessaires pour profit
ça dans son Gouvernement. Molière faisait Sancho : et comme il devait paraître sur le Théâtre monté sur un Âne, il se mit dans l
u de toute sa force ; l’Âne n’obéissait point ; il voulait absolument paraître . Molière appelait : Baron, la Forest, à moi ! ce
fait dessein de passer en l’autre pour être mieux : la rivière nous a paru le plus court chemin pour nous y rendre ; ces mar
conde fois à Villers-Coteretz, avec applaudissement. La pièce entière parut la première et la seconde fois au Raincy, au mois
au Roi qu’il était de conséquence que le ridicule de l’Hypocrisie ne parût point sur le Théâtre. Molière, disait-on, n’était
iblement on le prit pour une des meilleures pièces qui eussent jamais paru . Et le Misanthrope et le Médecin malgré lui joint
t offensés de son imposteur, étaient calmés, il se prépara à le faire paraître une seconde fois. Il demanda à sa Troupe, plus pa
t leur donner sur le théâtre malgré les défenses du Roi. Rien ne leur paraissait plus effronté, rien plus criminel que l’entrepris
e, et qu’elle a toujours été fort applaudie toutes les fois qu’elle a paru  ; et les personnes qui ont voulu par passion la c
Baron. Au contraire dans les commencements, même dans la Province, il paraissait mauvais Comédien à bien des gens ; peut-être à ca
nt qu’ayant voulu le tenter, il réussit si mal la première fois qu’il parut sur le théâtre, qu’on ne le laissa pas achever. D
êler dans une conversation si échauffée, surtout avec des gens qui ne paraissaient pas ménager leur adversaire. ―  Oh ! parbleu, mon
pourquoi voulez-vous faire briller vos vertus sur le Théâtre ? Elles paraissent assez dans le monde, personne ne vous ignore. ― 
nt il avait appris la déclamation. ―  J’ai toujours eu inclination de paraître en public, lui dit-il, les Régents sous qui j’ai
celui de son ami, qui aurait cru être déshonoré si sa coiffure avait paru sur la Scène. Cette inquiétude de Molière sur tou
arrivée, ou non, après la mort de Molière. Les Fourberies de Scapin parurent pour la première fois le 24 de Mai 1671. Et la Co
les représentait, plus on les goûtait. —  Mais, ajouta-t-il, vous me paraissez plus mal que tantôt. —  Cela est vrai, lui répon
rs édifiant que l’on pouvait attendre de leur charité, et il leur fit paraître tous les sentiments d’un bon Chrétien, et toute l
chappé quelques faits à mon exactitude ; mais je doute qu’ils fissent paraître l’esprit, le cœur, et la situation de Molière aut
savais aussi qu’il en avait quelques-unes entières, qui n’ont jamais paru . Mais sa femme, peu curieuse des ouvrages de son
tre, son camarade le Comédien se fit Avocat. Cette double cascade m’a paru assez singulière pour la donner au Public telle q
les Perrault, auteur d’une notice sur Molière dans Les Hommes qui ont paru ensemble pendant ce siècle (1696). b. [NdE] Made
11 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105
les raisons les mieux fondées pour crier à la perfidie. La Princesse paroît  ; il l’accable de reproches : elle appelle sa con
est odieux avec sa jalousie. Otez donc à vos feux ce qu’ils en font paroître , Méritez les regards que l’on jette sur eux ; Et
La Princesse l’exhorte à reprendre les fers de Dona Ignès. Don Garcie paroît , reproche à Don Silve sa démarche hasardée, &
leurs, pour empêcher qu’Elvire soit à lui. Acte IV. Don Garcie n’ose paroître aux yeux de Dona Elvire. Il envoie Don Alvar pour
trompé par l’habit : il veut entrer pour punir le téméraire ; Elvire paroît & l’arrête. Ils font ensemble une des plus be
e forcer ; Mais je vous apprendrai que c’est trop m’offenser. Ignès paroît , découvre son sexe : le Prince est confondu : il
Don Diegue, son confident, de lui en procurer quelque moyen. Florente paroît  : Don Diegue le prie d’introduire Don Pedre chez
ne peut le lui faire voir, s’il ne promet avant de le baiser. Delmire paroît en robe de chambre pour aller se coucher. Délia p
t contre moi. Hâtez-vous, Seigneur, déterminez-vous. Je ne veux point paroître plus long-temps coupable, pas même à vos yeux, qu
rive, & dit que son maître acheve de s’habiller. Le faux Célidoro paroît . Rodrigue frémit à son aspect. Delmire rappelle a
fait déguiser Bélise avec sa suivante, & sort en promettant de ne paroître plus aux yeux de son indigne amant. Rodrigue deme
oliere ! Comme après avoir lu ta piece, la lettre italienne doit nous paroître gauchement amenée ! comme la françoise vient natu
nt que la scene italienne est beaucoup plus vigoureuse, & qu’elle paroît aussi vive que la françoise, quoiqu’infiniment pl
une scene à remettre sur notre théâtre. Enfin, la piece italienne me paroît au-dessus de la françoise. Moliere, me dira-t-on
12 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353
amp; d’avoir voulu la punir du piege qu’elle lui tendoit. La Comtesse paroît , Cidalise la met à sa place : le Marquis croyant
r, & se propose de relancer comme il faut M. le Marquis. Celui-ci paroît , fait tant de politesses à son cher oncle, l’acca
a méprise, vient reprendre la lettre, la porte à son adresse. Moncade paroît avec tous ses amis : ils accablent de railleries
de valoir, en vaudra mieux. Jarvis, ancien domestique de la maison, paroît . On l’a renvoyé parcequ’on n’avoit pas de quoi le
tout ce qui est dans le drame françois ; mais le fils de Béverley ne paroît pas. Dans le reste de l’acte, Jarvis arrête à la
voir entraîné dans son malheur. Henriette exhorte son frere à ne pas paroître ainsi défait aux regards de sa femme, elle lui de
icatesse de Leuson, & fait des efforts pour cacher à Béverley qui paroît , le juste dépit qui l’anime contre lui. Béverley
muser, serviront, dit-elle, à faire vivre ce qu’elle aime. Un Sergent paroît , arrête Béverley, & l’entraîne en prison : le
, lui tend les bras : le fer tombe des mains du pere. Madame Béverley paroît avec Henriette ; Tomi se sauve dans leurs bras :
13 (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567
monies, dans des pièces qui n’approchoient point de l’emportement qui paroît au Festin de Pierre 3. » On aimerait à rencontrer
dage rimé tel que le sien. Déjà malade, il ne put, dans la lettre qui parut le 14 février, la veille même de la première repr
ment sur la scène le texte complet du Festin de Pierre ; mais elle ne paraît pas y avoir seulement songé. Tout au plus s’est-e
dèle. Elles citaient, entre autres, la scène de M. Dimanche, qui leur paraissait , toujours au point de vue de l’optique théâtrale,
de faire, en 1677, des retranchements aussi fâcheux ; mais ce qui me paraît le tort grave et personnel du traducteur, c’est d
te, que le marbre des tombeaux s’ébranle et qu’une statue (le prodige paraît croyable !) descend de son mausolée et vient brûl
de sa troupe. Je n’ai qu’assez peu de foi dans cette anecdote, qui me paraît , comme beaucoup d’autres, être le résultat d’un q
triomphe. Mme Volnys, chargée du personnage sacrifié d’Elvire, qui ne paraît que deux fois pour faire d’amers reproches ou don
dans une pièce fondée sur le merveilleux chrétien. Cette vision ne me paraît se lier à rien dans la pièce, à moins qu’elle ne
14 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. De la Gradation. » pp. 342-351
Telle piece n’a dû sa chûte qu’à un commencement trop beau qui a fait paroître plus foible le reste de l’ouvrage. J’ai déja crit
e des coups de bâton, on le garde à vue ; on va chercher Moncade, qui paroît un instant après, qui laisse voir toute sa perfid
ont charmantes : j’en fais juge le lecteur. Dans la scene VI, Moncade paroît en robe de chambre, & se met à sa toilette :
: n’est-il pas vrai que la derniere est assez insipide ? elle nous le paroît d’autant plus, que la premiere est très agréable.
Est peinte au naturel, quoiqu’avec beaucoup d’art. Ce qu’il contient paroît n’être dû qu’au hasard : Il semble ne traiter que
e & la baise. Lucile croit que Valere a pris cette liberté, & paroît contente d’avoir reçu ce témoignage de tendresse.
15 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. De l’Intérêt. » pp. 385-398
acé d’être arrêté par un ordre supérieur, & sur-tout le moment où paroît l’Exempt qu’on croit chargé d’exécuter l’arrêt ;
augnac est un grotesque personnage : il ne nous fait pas languir ; il paroît , & sa figure seule nous intéresse en faveur d
oilà déja M. de Pourceaugnac en très bonnes mains. Scene VI. Eraste paroît , feint d’avoir connu M. de Pourceaugnac & tou
n’ai qu’à frapper. Hola. Scene VII. Eraste frappe : un Apothicaire paroît . Nous comprenons dans leur scene, qu’Eraste a fai
dans la famille des Pourceaugnac. Sbrigani le laisse avec Oronte qui paroît . Surement tout homme qui aura remarqué l’art avec
’eux veut absolument l’emmener coucher avec lui. Scene IV. Un Exempt paroît avec des archers, qui forcent les Suisses à se re
il cherche, & il veut le conduire en prison. Scene VI. Sbrigani paroît , s’afflige de ce qu’on a reconnu son ami, & p
16 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VIII » pp. 70-76
e mal, parce qu’elle croit qu’on n’y a pas de plaisir. » Toutefois il paraît que la facilité de madame de Sévigné était contra
mais elle ne balance pas à le choquer plutôt que les hommes 29. » Il paraît que Voiture, après avoir reçu de Julie une leçon
sation des honnêtes gens, et qui par ce mérite obtint tant de succès, paraîtrait aujourd’hui un peu recherché. Il manque au moins
t de celui des personnages de Molière, qui est aussi estimé naïf, m’a paru rendre nécessaires quelques observations sur la n
. Le bel esprit a essayé de nos jours d’accréditer un paradoxe qui me paraît blesser tout ensemble la vérité, la morale et le
17 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. M. DIDEROT. » pp. 317-332
stoire de la Piece. « Le sixieme volume de l’Encyclopédie venoit de paroître , & j’étois allé35 chercher à la campagne du r
Constance, & craignant d’être deviné par Rosalie, ne sait comment paroître aux regards de la derniere. Acte II. Rosalie tra
qu’il cause dans la maison qu’il habite. Il appelle Charles. Charles paroît . Son maître le trouble au point qu’il alloit oubl
capable d’un pareil préjugé, elle ne seroit pas digne de lui. Rosalie paroît . Clairville va au devant de Rosalie, se félicite
prendre. On annonce qu’un inconnu veut parler à Clairville. L’inconnu paroît  ; il se nomme André, il est le domestique du pere
amante, afin qu’elle épouse Clairville : il appelle Charles : Charles paroît , d’Orval lui donne une lettre & lui dit : A P
u’il le trompe. Clairville n’a pas l’injustice de le croire. D’Orval paroît  ; il éleve l’ame de Rosalie jusqu’au point de la
monde : elle faisoit fondre tout le monde en larmes. Une autre auroit paru effroyable en l’état où elle étoit, car elle n’av
18 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
; enfin ne pas oublier le Francion, ouvrage vraiment remarquable, qui parut trente ans avant le Roman comique, et qui a le do
son théâtre. De l’Espy, qui ne promettait rien que de très médiocre, parut inimitable dans l’Ecole des Maris ; et Béjart le
oupe de Molière n’eût point réussi, cependant, pour peu qu’elle avait paru , elle lui avait donné occasion suffisamment de fa
e qu’elle croissait, ce nom déplaisait moins à Molière ; mais cela ne paraissait à personne tirer à aucune conséquence. La mère45
s cette province, par les deux premières pièces de sa façon qu’il fit paraître , l’Etourdi et le Dépit amoureux ; ce qui engagea
e avait eue d’excuser ses défauts et ceux de sa troupe, qui n’avaient paru qu’en tremblant devant une assemblée si auguste,
Maître d’école, qui étaient entièrement dans le goût italien. Le roi parut satisfait du compliment de Molière, qui l’avait t
e 3 de novembre 1658. L’Étourdi, la première de ses pièces, qu’il fit paraître dans ce même mois, et le Dépit amoureux, qu’il do
e. Molière ne fut pas heureux lorsque, en 1661, le 4 février, il fit paraître à Paris Don Garcie de Navarre, ou le Prince jalou
e délicatesse qu’elle l’était du temps de l’auteur. Les Fâcheux, qui parurent à la cour au mois d’août 1661, et à Paris le 4 du
prit beaucoup de plaisir à la voir représenter57. L’Ecole des Femmes parut en 1662, avec peu de succès ; les gens de spectac
sein des Frères ennemis 63 ; mais le jeune homme n’avait point encore paru , et lorsque Molière en eut besoin, il ne savait o
ement la vie ensemble, elle ne profitait point de ses leçons, qui lui paraissaient trop sévères pour une jeune personne, qui d’aille
ièce le réconcilia, pour ainsi dire, avec le courtisan chagrin ; elle parut dans un temps de plaisirs ; le prince l’avait app
que cette histoire n’est pas tout à fait de mon sujet ; mais elle m’a paru si singulière, que je ne crois pas que l’on me sa
r pupille. « Nous ne le savons point, dirent-ils ; son inclination ne paraît pas encore : cependant il récite continuellement
d’une des meilleures comédiennes qui aient jamais été. Le petit Baron parut sur le théâtre de la Raisin avec tant d’applaudis
petit Baron en parlèrent si avantageusement, que le second jour qu’il parut sur le théâtre, le lieu était si rempli, que la R
; il s’applaudit d’être en état de faire du bien à un jeune homme qui paraissait avoir toutes les qualités nécessaires pour profit
ça dans son gouvernement. Molière faisait Sancho ; et comme il devait paraître sur le théâtre monté sur un âne, il se mit dans l
ou de toute sa force ; l’âne n’obéissait point, et voulait absolument paraître . Molière appelait, Baron, Laforest, à moi ; ce m
fait dessein de passer en l’autre pour être mieux ; la rivière nous a paru le plus court chemin pour nous y rendre ; ces mar
onde fois à Villers-Cotterêts, avec applaudissement. La pièce entière parut la première et la seconde fois au Raincy, au mois
au roi qu’il était de conséquence que le ridicule de l’hypocrisie ne parût point sur le théâtre. Molière, disait-on, n’était
t offensés de son imposteur, étaient calmés, il se prépara à le faire paraître une seconde fois. Il demanda à sa troupe, plus pa
t leur donner sur le théâtre malgré les défenses du roi. Rien ne leur paraissait plus effronté, rien plus criminel que l’entrepris
e, et qu’elle a toujours été fort applaudie toutes les fois qu’elle a paru  ; et les personnes qui ont voulu par passion la c
aron. Au contraire, dans les commencements, même dans la province, il paraissait mauvais comédien à bien des gens ; peut-être à ca
nt qu’ayant voulu le tenter, il réussit si mal la première fois qu’il parut sur le théâtre, qu’on ne le laissa pas achever. D
êler dans une conversation si échauffée, surtout avec des gens qui ne paraissaient pas ménager leur adversaire. « Oh, parbleu ! mon
pourquoi voulez-vous faire briller vos vertus sur le théâtre ? elles paraissent assez dans le monde, personne ne vous ignore. — C
u, monsieur de Molière, songez à notre pièce ; il me tarde qu’elle ne paraisse . » La fatuité de ce courtisan mit Molière de mauv
ent il avait appris la déclamation. « J’ai toujours eu inclination de paraître en pu blic, lui dit-il ; les régents sous qui j’a
celui de son ami, qui aurait cru être déshonoré si sa coiffure avait paru sur la scène114. Cette inquiétude de Molière sur
arrivée, ou non, après la mort de Molière. Les Fourberies de Scapin parurent pour la première fois le 24 mai 1671 ; et la Comt
n les représentait, plus on les goûtait. « Mais, ajouta-t-il, vous me paraissez plus mal que tantôt. — Cela est vrai, lui répondi
rs édifiant que l’on pouvait attendre de leur charité, et il leur fit paraître tous les sentiments d’un bon chrétien, et toute l
chappé quelques faits à mon exactitude ; mais je doute qu’ils fissent paraître l’esprit, le cœur, et la situation de Molière, au
e savais aussi qu’il en avait quelques-unes entières qui n’ont jamais paru . Mais sa femme, peu curieuse des ouvrages de son
tre, son camarade le comédien se fit avocat. Cette double cascade m’a paru assez singulière pour la donner au public telle q
9, avant la première représentation des Précieuses ridicules. Béjart paraît être l’auteur d’un ouvrage intitulé : Recueil des
a supérieurement. On dit que Molière, en faisant répéter cette pièce, parut mécontent des acteurs qui y jouaient, et principa
ur Gratian, Estimé de maint courtisan, Avec son jargon pédantesque, Y parut tout à fait grotesque ; Enfin ils réussirent tous
bien faite, et extrêmement jolie ; et la nature lui accorda le don de paraître toujours avec un air de jeunesse ; elle jouait da
ité de ne se mêler de rien dans les affaires domestiques. Beauval lui parut être cet homme rare. Il lui jura d’observer ces d
ssistants, elle prenait Beauval pour son légitime époux ; à l’instant parut Beauval, qui dit également qu’il prenait la demoi
oi dit à Molière : « Je reçois votre actrice. » Cependant ce monarque parut toujours mécontent de la figure et de la voix de
vec ses camarades, aussi bien que dans son domestique. Baron l’a fait paraître dans son prologue de sa comédie du Rendez-vous de
vier 1671 elle remplit le rôle d’une des Grâces dans Psyché ; mais il paraît qu’elle ne fut reçue dans la troupe qu’après la m
omposa une pour aller représenter en province. Mademoiselle du Parc y parut avec succès dans les seconds rôles tragiques, et
auté, Dont chacun était enchanté, Alors qu’avec un port de reine Elle paraissait sur la scène ; Et tout ce qu’elle eut de charmant
Corneille à Rouen en 1658, La Fontaine et Racine à Paris en 1664. Il paraît que Racine fut le seul écouté. Le recueil manuscr
tte seconde Vie de Molière, dont je suis loin de contester le mérite, parut en 1825. Je rappelle ces dates pour fixer l’époqu
lier, dit Bellerose, était un des plus excellents acteurs qui eussent paru dans le genre tragique sous le règne de Louis XII
plus de petites comédies, disent les éditeurs de 1682, l’invention en parut nouvelle, et celle qui fut représentée ce jour-là
é de la cour, et particulièrement du roi. De Visé a dit de lui : « Il paraît véritablement ce qu’il représente dans toutes les
part à leur action ; ils sont propres et magnifiques sans rien faire paraître d’affecté. Ils ont soin de leur parure, et ils n’
nant que Grimarest n’en ait pas dit un mot dans un livre dont le fils paraît avoir fourni les matériaux. Voici deux anecdotes
de Baron était une si belle femme que, lorsqu’elle se présentait pour paraître à la toilette de la reine mère. Sa Majesté disait
ouis XIV, instruit de l’affront qu’on avait voulu faire à Molière, en parut fort mécontent. (Molierana, page 38.) Voici une a
nt fait cet ouvrage. » (Bross.) 77. Cette anecdote est douteuse. Il paraît , d’après le registre de la Comédie-Française, que
ce qu’il y a de plus beau dans ses pièces. On pourrait ensuite faire paraître tous les gens de qualité qui lui ont donné des Mé
5 août 1667. Ainsi Grimarest se trompe lorsqu’il dit que le Tartuffe parut avant le Misanthrope et le Médecin malgré lui, qu
este à recevoir les éloges qu’on lui donnait, savant, sans le vouloir paraître , et d’une conversation si douce et si aisée, que
de Boileau, j’en demande pardon à ce sévère critique, m’ont toujours paru injustes; mais son autorité a quelque chose de si
mais pour tous les esprits qui composent le public ; que ce qui peut paraître outré sur le papier, de quelques endroits de notr
i demande plus d’action que de paroles, et où les traits ne sauraient paraître naturels dans la perspective où ils sont vus, san
19 (1802) Études sur Molière pp. -355
t, année par année. L’Étourdi ou les Contre-temps. Cet ouvrage parut à Paris le 3 novembre, on y reconnaît des détails
entre eux Un grand combat et de soins et d’obstacles : Mascarille paraît  ; bientôt nous n’ignorons plus tout ce qui s’est
daient par tradition théâtrale. Les opinions ou les définitions m’ont paru très variées : je vais donner la mienne, telle qu
scène, par l’ennuyeux tintamarre de leurs béquilles, et s’efforcer de paraître bien bêtes. Les pères de Molière sont faibles, cr
le moins déplacé, et non de l’étourderie. Acte IV, scène ire , Lélie paraît vêtu en Arménien ; je lui trouve de la gentilless
au public pourquoi il les souffre, et je lui soumettrai celle qui me paraît nécessaire à la fin de l’acte III. Trufaldin ver
e la cassolette sent mauvais. Le Dépit amoureux. Cette pièce parut à Paris, pour la première fois, au commencement d
De la tradition. Il y a très longtemps que Le Dépit amoureux n’a paru sur la scène française, car je craindrais d’offen
e à la place de la nature. Je ris quand je vois un amant qui, pour me paraître passionné, a besoin de donner à ses lèvres, à ses
la province on les ait seulement exagérés ? La comédie des Précieuses parut pour la première fois sur le théâtre du Petit-Bou
mière représentation de l’infortuné Dom Garcie, que L’École des maris parut , fit taire l’envie et captiva tous les suffrages.
lettre ordinairement lue, ou plutôt récitée avec trop de volubilité, paraît longue et insignifiante. Tel est le sort de tout
ous la donnerait sans intermèdes, et avec le costume du temps où elle parut . Année 1662. L’École des femmes. Dans le
s le courant de cette année, plus riche que féconde, notre auteur fit paraître une seule pièce, mais excellente. Deux divinités
e de donner bien vite une nouveauté. La comédie de L’École des femmes parut à Paris le 26 décembre. Elle mit le comble à la j
on comique sur les Œuvres de M. de Molière. Enfin, P. de la Croix fit paraître La Guerre comique, ou la Défense de l’École des f
tache à leur disgrâce ; il est dévoré de jalousie, et il est forcé de paraître écouter avec satisfaction le rival qui, sans lui
r ce caractère à tous les rôles à manteau de Molière. Après Bonneval, parut Desessard ; il avait de l’intelligence, et jouait
, à près de soixante ans, cédé à une jeune actrice ; lorsque celle-ci parut , le parterre demanda si hautement la demoiselle d
le sommeil ne se rendit le maître ! Jamais plus à propos vit-on puces paraître  ? D’aucun trait plus galant se peut-on souvenir ;
er. Soudain, L’Impromptu de Versailles, fait réellement en impromptu, paraît à la cour le 14 octobre, et à Paris le 4 novembre
otecteur de la pièce. Nous venons de voir dans la pièce même, qu’elle parut d’une manière marquée, sous les auspices de Louis
ordre positif du monarque ? Dès ce moment, les ennemis de Molière ne parurent pas terrassés par le mérite de son ouvrage, mais
re brave comme Arlequin, et voilà pourquoi les coups de bâton doivent paraître moins plaisants que dans le canevas italien, très
re toute sa fierté, lorsqu’il déclare froidement ne s’être efforcé de paraître tendre que pour céder aux lois de la fête. La pri
out cette fête galante, cette loterie ingénieuse que l’amour lui-même paraît avoir inventé pour faire les beaux jours de son e
ière donna, cette année, Le Festin de Pierre et L’Amour médecin. S’il paraît l’avoir moins consacrée à sa gloire qu’à sa tendr
e pouvant résister aux sollicitations réitérées de ses camarades, fît paraître son Dom Juan, ou le Festin de Pierre, sur le théâ
éussit à Paris, le 22. Nous trouverons dans l’ouvrage, des choses qui paraissent imitées d’une pièce italienne intitulée, Il Medic
mauvais, Et qu’un homme est pendable après les avoir faits. Ce trait paraît imité de Malherbe, qui, consulté par un jeune hom
t je le prouve, puisque je fais des avances à son amant ; avances qui paraissent révoltantes quand l’actrice, vêtue en vieille dam
de les comparer aux originaux qu’ils représentent, et Alceste ne nous paraîtrait plus ridicule par cet antique ruban vert qu’une é
entit peu à peu tout le mérite du premier, et le philosophe moral lui parut enfin digne d’occuper la scène, sans le secours d
d’abord à nos lecteurs d’où Molière a tiré le fond de son sujet ; il paraît imité d’un fabliau intitulé Le Médecin de Brai ;
r de son savoir ; il nie, est rossé, avoue qu’il est un grand homme ; paraît devant la princesse, risque mille singeries, et l
pastorale, que l’impatience de Louis XIV ne permit pas d’achever, ne parut qu’en deux actes ; elle fit partie du Ballet des
sence du roi et des reines, le 24 septembre suivant. La pièce entière parut ensuite au Rinci, chez M. le Prince, le 29 novemb
âchait bien le trait ; et les plus lestes, grâce à son enjouement, ne paraissaient que gais. Après ces deux actrices, mademoiselle L
 Vous êtes difficile. — Quelquefois moins que vous, puisque vous avez paru mécontent de la manière dont Tartuffe a fait sa d
llait pour faire ressortir celle qu’il a pour son héros. Cléante m’a paru pousser bien loin l’envie de faire sa cour au par
ous dispenser d’en faire un extrait un peu étendu. La pièce française parut sur le théâtre du Palais-Royal, au commencement d
-ci donne pour excuse les coups qu’il a reçus de l’autre lui. Alcmène paraît , Amphitryon croit la surprendre, elle est surpris
pli de finesse et d’économie dramatique. Dans les deux pièces Jupiter paraît , au bruit du tonnerre, et déclare à l’époux qu’il
d’imitation ; rien n’y est de l’invention de Molière, cependant tout paraît avoir été créé par lui et jaillir de la même sour
arpagon cache son trésor dans son jardin, parce qu’un coffre-fort lui paraît une amorce pour les voleurs. Euclion cache le sie
e, L’Avare est moins mal écrit que les pièces qui sont en vers. Il me paraît , jusque dans sa prose, ne parler point assez simp
ersonnifiait sans façon le souverain d’Athènes, le peuple, le faisait paraître sur le théâtre, et lui disait : « Maître dur ave
tainement à l’effet que doivent produire celles d’Harpagon, lorsqu’il paraîtra devant sa maîtresse. Quelques maître Jacques, con
contagion. George Dandin, ou le Mari confondu. Cette comédie parut à Versailles avec des intermèdes, le 18 juillet,
itivement que Paris pût jouir du chef-d’œuvre des chefs-d’œuvre. Il y parut pour la seconde fois, le 5 février 1669, et l’aff
, celui-ci prétend avoir été payé pour le guérir, et des apothicaires paraissent , la seringue à la main. Extrait de Ne pas voi
le courant de cette année. Les Amants magnifiques. Cette pièce parut à Saint-Germain-en-Laye, au mois de février, sous
t, trop souvent, sans le trouver ; enfin, c’est inutilement que, pour paraître mieux pénétré de sa passion, et pour éluder les d
ière, le second des intrigants, tout à fait écrasé par le premier, ne paraît avec quelque succès qu’un seul instant ; le paras
me, prie Rodomont de le mettre à sa place ; alors Isabelle et Tabarin paraissent , Rodomont leur persuade qu’il a caché dans le sac
nt le caractère ne soit en opposition avec celui des autres ; et s’il paraît quelquefois s’en rapprocher (chose très nécessair
e le désir qu’elle avait de plaire à tout le monde ; et en la faisant paraître dans un intermède de Madame d’Escarbagnas, tantôt
d’Escarbagnas, comédie en prose, et une pastorale ; ce divertissement parut à Saint-Germain-en-Laye, au mois de décembre 1671
l en détacha La Comtesse d’Escarbagnas, comédie en un acte, qu’il fit paraître à Paris, avec succès, en juillet 1672. Voilà l’ou
un jour beaucoup de monde chez elle ; on désira de voir son fils ; il parut avec son précepteur ; on le fit babiller, et l’on
ons comédie, parce que les intermèdes lui sont tout à fait étrangers, parut sur le théâtre du Palais-Royal, le 10 février. Po
r la scène, n’a pas fait cette réflexion ; aussi, aucune moralité n’y paraissait nouvelle, et l’ouvrage, quoique rempli de beautés
seur. Quoi ! vous débiterez le roman tout entier, sans craindre qu’il paraisse long ? L’élève. Oui, certainement, parce que, bie
Angélique. Le professeur. Approchez, ma belle enfant, vous qui me paraissez si bien faite pour jouer le rôle d’Angélique. L’é
barrasse ; l’un de nos derniers Béralde se dandinait de manière qu’il paraissait danser ce rôle, plutôt que le jouer : faut-il sui
ma droite et ma gauche. Le rôle de Béline. Le professeur. Vous paraissez , belle dame, vouloir vous mettre sur les rangs. u
omique. Le professeur. Ah ! je comprends ; mais le genre auquel vous paraissez vouloir vous dévouer, ne serait-il pas mieux défi
ont ce qu’ils promettent, je l’espère. Le professeur. Oh ! oh ! vous paraissez bien sûre de votre fait. L’élève. C’est que j’ai
e citer ici, et dont nous parlerons plus amplement quand elles auront paru dans la capitale. 9. Elle fut accordée à M. Simo
ognito, je tâcherai même de les déguiser de mon mieux, en les faisant paraître sous plusieurs dominos ; mais, si leur allure tro
ui-ci par exemple : Son mauvais œil, peut-être, est de ce côté-ci, ne paraît que plaisant à beaucoup de personnes ; et ce mauv
la preuve. Le changement que l’on fait, acte II, scène ire , ne me paraît pas aussi satisfaisant ; au lieu de Sur quel fon
l était cependant en possession des rôles de niais auxquels la nature paraissait l’avoir destiné, puisqu’il dit un jour à quelques
le, et c’est par là qu’Harpagon appelle à son secours. » Grandménil parut désirer que cette réflexion fût rendue publique,
celle de Mithridate ». Rien de plus vrai ; mais la pièce de Racine ne parut qu’un mois avant la mort de Molière, en 1673, et
20 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309
De bonne heure, on tomba dans cette confusion. Le Livre sans nom, qui parut en 1695 et qui est attribué à Cotolendi, contient
ent le passage suivant : « Si les comédiens italiens n’eussent jamais paru en France, peut-être que Molière ne serait pas de
phe de la médecine, qu’ils s’en fussent emparé presque aussitôt qu’il parut sur le théâtre de Molière, ce qui serait surprena
tte résurrection en nommant Pierrot le paysan du Festin de Pierre. Il paraît que ce nom rappela aux Italiens leur ancien type,
, imita d’une façon extrêmement comique la danse de Beauchamp. Le roi parut prendre tant de plaisir à cette entrée, que Domin
e de Sganarelle. 55. On voit ci-contre l’habit de Pierrot, tel qu’il parut en 1673, reproduit d’après la planche 18 de l’His
21 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre X » pp. 83-88
le cardinal, qui aurait voulu voir Corneille humilié. Lorsque Le Cid parut , Julie avait vingt-neuf ans. C’était l’époque la
1642, par Le Menteur ; en 1645, par Rodogune. Tous ces chefs-d’œuvre parurent en dix ans. Corneille lisait toutes ses pièces à
evaleresque, était fort en désarroi depuis le Don Quichotte qui avait paru au commencement du siècle. En résumé, durant cett
t ce chapitre, que vers la fin de la période dont il traite (en 1637) parut le premier ouvrage de Descartes, celui qui l’ait
22 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441
crainte de se mettre subitement en contradiction avec l’épître où il paraissait vouloir s’élever à un genre plus grave que celui
dater de 1677, époque de son épître à Racine, jusqu’en 1693, temps où parut la satire des Femmes, ne publia aucun autre écrit
ns. Voici nos observations sur la première : En 1677, quand Phèdre a paru , il y avait trente-deux ans que la société de Ram
acine contre Pradon, que son épitre à Racine, qui, comme je l’ai dit, parut en 1677 dans la même année que Phèdre ; et sa sat
illet, puisque l’hôtel de Rambouillet n’existait plus à l’époque où a paru Phèdre, puisque ce ne sont point les personnes de
de Racine. » On dit, est fort sage, en effet, en 1677, quand Phèdre a paru , madame Deshoulières avait depuis longtemps rompu
e Sévigné, Il n’avait pas lu ce qu’elle dit de Bajazet : La pièce m’a paru belle ; Bajazet est beau, mais Racine n’ira pas p
nquait de goût, car il a laissé échapper ce mot dans les notes qui ne paraissent pas avoir été destinées à l’impression. Ce mot, L
s qu’elle se plaisait à donner aux fables du poète, à mesure qu’elles paraissaient , surtout dans les cercles du duc de La Rochefouca
23 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
iques perdent leur temps. « L’effroi des faux dévots lorsque Tartuffe parut , dit un commentateur, ne laisse aucun doute sur l
s a cependant parlé. Elle a laissé deviner que la donnée du mélodrame paraissait ridicule, elle a franchement avoué que les détail
aché de susciter une main assez forte pour les jeter bas. Mon travail parut dans l’Univers, et il eut le fruit que je pouvais
’art de se contrefaire, de revêtir un autre caractère que le sien, de paraître différent de ce qu’on est, de se passionner de sa
tias « inconcevable » des Précieuses. Tous les exemples qu’il cite ne paraîtront pas également effrayants. — « Ce fut alors, dit-i
use, était dans sa maturité ; Racine, Lafontaine, Bourdaloue allaient paraître . Voilà de quoi arrêter la « contagion », qui, com
titre, suivit les Précieuses et n’eut pas moins de fortune ; ensuite parut Dom Garcie de Navarre, pièce héroïque en cinq act
l’écrivain contre tous les ressentiments qu’il pourrait provoquer ne parut se retirer de lui. C’est se moquer de nous, comme
promptu de Versailles, encore brutal aujourd’hui, et qui ne dut point paraître amusant, même alors ! — Molière était accusé, non
e à lui fort connue. Elle se nommait Armande-Grésinde Béjart. « Il ne paraît pas contestable, dit Bazin, qu’elle eût été élevé
mais il se faisait un « point d’honneur », c’était son expression, de paraître sur la scène, comme s’il eût éprouvé le besoin de
r tout le monde ? » Enfin, un jour, le 17 février 1675, au moment de paraître sur le théâtre pour la quatrième représentation d
urs édifiant que l’on pouvait attendre de leur charité et il leur fit paraître tous les sentiments d’un bon chrétien et toute la
-dessus. Molière échappa complètement à ces troubles de conscience et paraît n’avoir jamais douté qu’il n’eût fait le plus irr
maine. » Je pense que cette apologie rieuse et pleine de désinvolture paraîtra aussi, néanmoins, un peu risible, et qu’elle le s
ments pour Mlle de Lavallière. Or, dans la Princesse d’Élide, on voit paraître un jeune prince qui s’est longtemps défendu de l’
si fort de la pièce de Molière ne disaient rien de celle-ci, qui lui paraissait bien mériter autant de courroux. A quoi un grand
la comédie, écrit solide et ardent, où frémit une indignation qui ne paraîtrait plus tolérable aujourd’hui, même à ceux à qui le
à ceux qui l’écoutent le dommage et le péril des âmes. Ses arguments paraîtraient de peu de poids aujourd’hui ; mais il ne serait p
car ce n’est pas un remède que le rire. L’humanité, sous son scalpel, paraît petite, ridicule, flétrie, pleine de corruptions
s’en tenir sur cette promesse de l’affiche et n’a pris aucun soin de paraître la réaliser. Il s’est amusé des ridicules, vraise
fond respect pour le Roi des rois. Les violons jouent, Georges Dandin paraît  ; et dans le même lieu où était le temple de Jéru
moins sérieux ; elle ne se relâcha point par l’infirmité de l’âge. Il paraissait attaché d’esprit à ce qu’on lui disait, comme aux
qu’à servir Dieu et qui n’entendait briguer aucune faveur. Dès qu’il parut en chaire, la foule courut à lui. Il l’étonnait e
malgré sa jeunesse (trente-quatre ans), avait assez de renommée pour paraître à la cour. Anne d’Autriche le fit nommer pour prê
soit ôtée et que Jésus-Christ ne venge sa parole méprisée. » Le coup parut fort. Dire de craindre au roi qui faisait tremble
uatre années après, fut nommé évêque de Tulle. Mais un nouvel athlète parut , et celui-là vit la fin du règne des maîtresses r
t les hésitations, les échecs et les lenteurs de celui de Molière. Il parut tout de suite entier et complet. On ne lui connut
s… Il est vrai, on voit dans le monde des hommes qui, selon le monde, paraissent amplement récompensés : on en voit dont les récom
nt-ils plus rien ? Se croient-ils heureux ?... Quelque heureux qu’ils parussent , combien leur manquait-il de choses pour l’être ?
es farces où il était acteur, mais dans ces intermèdes où il aimait à paraître sous son nom et comme une sorte de personnage :
r la terre. Attaquer en face et la passion et l’homme, pouvait certes paraître une entreprise téméraire, et tout le monde, même
basse, la magistrature se taisait ; la ville, où Molière n’avait pas paru en vain, riait et s’amusait ; la cour adorait ; e
ut point être ridicule. » Assurément, l’argument est faible, et il le paraît surtout après ce que l’on vient d’entendre ! Que
e fût représenté.. Il lui plaisait que les censeurs de ses amusements parussent ridicules à Paris comme à Versailles. Mais, ainsi
r cette fausseté, De sa vertu vouloir ternir la pureté ! Le Tartuffe parut enfin, et l’immense applaudissement retentit enco
ière ne fut pas étrangère à ce cri d’épouvante qui resta isolé et qui parut peut-être trop violent. Il n’était, hélas, que pr
. Si les caractères sont faux ou violemment outrés, si les événements paraissent chimériques, l’auteur esquive les difficultés qu’
ches qu’on peut lui tendre. Tout sot que soit Orgon, dès que Tartuffe paraît , le spectateur a besoin d’être gagné d’avance au
tait pas un tiercelet de libre penseur loquace et modéré, Tartuffe ne paraîtrait plus qu’un de ces chevaliers d’industrie qui tous
Orgon, cherchant l’occasion de souffleter Dorine. Mais quand Tartuffe parut avec sa mine fleurie et son habit austère, il y e
ar tant d’aveux pleins de l’orgueil cynique du triomphe, ces adresses paraissent puériles et font peu d’honneur à de si fiers espr
el pourquoi vous chargez-vous ?... Franchement, est-ce que tout cela paraît sincère ? Est-ce que l’on n’y trouve pas un peu d
es, à n’être pas sa cliente, l’ardeur enragée qu’il met à la défendre paraît suspecte et même ridicule. Il se donne toute la p
rit les perfections d’une piété que l’on ne voit jamais et dont il ne paraît pas lui-même se soucier de suivre les préceptes.
sortir à point nommé, comme d’une trappe, un homme de police, qui ne paraîtrait pas si le scélérat avait l’habileté de son rôle,
et il y déploie cet art admirable où personne ne l’a égalé. On y voit paraître la masse entière et les catégories nettement divi
eux parce qu’il est au moins de bonne foi et qu’il n’affecte point de paraître ce qu’il n’est pas… Préjugés qui vont à effacer,
a candeur de Molière et la candeur égale de ses apologistes n’a point paru soupçonner l’influence sur les applaudissements q
de condamner Molière, il l’admirera d’autant plus que sa diffamation paraîtra plus hardie. Veut-on savoir ce que les apologiste
ement honnies ; contre la religion, il n’y a point de mensonge qui ne paraisse légitime, ni de platitude qui puisse manquer le s
. Ils nous écoutent, ils goûtent tout ce que nous leur disons, ils en paraissent édifiés, et il semble qu’ils soient déterminés à
cédé de mauvaise grâce aux préjugés de la morale, pour que le ciel ne parût point joué comme les hommes, — ou peut-être tout
dévots, même pour ceux que Molière estime, ou d’une crainte lâche de paraître dévot, ou enfin d’une secrète admiration pour cet
peu de souci du reste : alors on vous comprendra, et ce cynisme nous paraîtrait encore préférable à l’insupportable hypocrisie de
ndamnation au tribunal de Dieu. Et le modèle de Bourdaloue à son tour paraît bien un de « ces Messieurs » dont parle Molière d
le lendemain de la représentation du Misanthrope, Donneau de Vizé fît paraître une longue lettre contenant l’analyse détaillée,
s. Mais où ce sage de salon, plus misanthrope au fond que son ami, me paraît livrer son secret et donner sa mesure, c’est dans
u combat, et souvent couronne d’une belle fin de si périlleux débuts. Paraîtrai -je trop indulgent ? J’espère que non. En tout cas
en, et que, quand même elles seraient aussi sages qu’elles le veulent paraître , elles seront toujours blâmées tant qu’elles voud
24 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Pieces intriguées par une ressemblance. » pp. 176-191
l’argent ; il va le faire chercher dans la ville. Arlequin l’étranger paroît avec l’habit volé sur le corps. Il prie Nicolo de
i se trouve mal : on l’emporte dans la maison. Arlequin le Napolitain paroît en se félicitant de n’être plus en prison. Pantal
’extrait d’une piece Italienne qui est dans ce dernier cas, & qui paroît avoir fourni à M. Palissot l’idée de son Rival pa
pas ? Palestrion. Je crois, ma foi, que c’est elle ; du moins cela me paroît de même. Mais cela est admirable ! par où a-t-ell
soit elle. Sceledre. Est-ce que tu peux en douter ? Palestrion. Il me paroît que c’est elle : que veux-tu que je te dise ? Abo
piquante encore que la piece même, &c. » Puisque M. Palissot me paroît aimer à donner au public des scenes singulieres,
teries : je lui demande si celle-ci eût été bonne ; & si elle lui paroît telle, je lui en fais hommage. 36. C’est ce qu
25 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXX. Des Surprises. » pp. 490-502
, s’appelle coup de théâtre, ou surprise. Le dernier de ces termes me paroît plus propre, plus significatif, sur-tout à présen
ps d’exprimer le chagrin que la mort d’Alcippe lui cause ; il le voit paroître , & en est si surpris, que la peur & l’éto
a séparé les deux combattants, & ils ne sont pas étonnés de voir paroître Alcippe. Il faut en citer une qui surprenne en mê
u’elles arrivent dans un moment de crise, & que le personnage qui paroît subitement cause le plus grand embarras par sa pr
la porte fermée ; elle appelle Colin, & au lieu de Colin son mari paroît . Toutes ces surprises ne le sont pas pour le spec
eut appeller une véritable surprise 65 ». Oui, tout l’art de Moliere paroît dans la scene indiquée par Riccoboni : chacun de
26 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356
ntoit encore cinq cents ans après la mort de son Auteur : ce qui doit paroître singulier, c’est qu’on la jouoit dans des temps d
se félicite de l’avoir chassé. Jupiter sachant bien qu’Amphitrion va paroître , prend congé d’Alcmene, qui gémit sur son départ.
re son indifférence. Elle lui dit qu’elle a cependant assez bien fait paroître son feu à son retour pendant le souper & dura
u’on lui fait. Acte III. Jupiter revient pour appaiser Alcmene. Elle paroît . Il veut en effet lui faire des caresses, qu’elle
il lui soutient qu’il a été inviter le pilote par son ordre. Jupiter paroît pour faire cesser le bruit qu’on fait devant sa p
peu que vous aimiez la justice, prenez ma cause en main ! Jupiter me paroît là invoqué très à propos. Scene III. Sosie crain
ce. Dénouement. Enfin, dans l’une & dans l’autre piece, Jupiter paroît dans une machine, au bruit du tonnerre, & déc
urieusement eu peur, parcequ’il a beaucoup tonné, & que Jupiter a paru devant elle pour lui dire que l’un des garçons ét
& tenir son épouse en haleine. Dans la seconde scene, Jupiter qui paroît , répete au Seigneur Amphitrion ce qu’on nous a dé
Non, vous avez raison ; & la chose à chacun  Hors de créance doit paroître  ;  C’est un fait à n’y rien connoître, Un conte e
i parlât. Amphitrion.  Entrons, sans davantage attendre. Mais Alcmene paroît avec tous ses appas : En ce moment sans doute ell
27 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IX » pp. 77-82
ueville. En 1635, elle n’avait que dix-sept ans32. Dans le même temps parut aussi à l’hôtel de Rambouillet mademoiselle de Co
ais elle n’avait encore rien publié alors ; ses premiers écrits n’ont paru qu’après le mariage de mademoiselle de Rambouille
, Ménage, plus jeunes de quelques années que les précédents. En 1631, parut à l’hôtel de Rambouillet le duc de la Rochefoucau
Il la prie de faire que Leurs Altesses se souviennent de lui. 33. Il paraît que les romans qu’elle fit plus tard lui étaient
28 (1739) Vie de Molière
de comédiens de campagne, qui fut abandonnée dès que celle de Molière parut . Quelques acteurs de cette ancienne troupe se joi
de pareille somme d’aujourd’hui. Le crédit qu’il avait auprès du roi, paraît assez par le canonicat qu’il obtint pour le fils
ue, fait des actions de générosité plutôt que d’étourderie. Son valet paraît plus étourdi que lui, puisqu’il n’a presque jamai
l’intérêt ; et le cinquième acte employé à débrouiller ce roman, n’a paru ni vif ni comique. On a admiré dans Le Dépit amou
e de Térence, qui devrait faire le personnage le plus intéressant, ne paraît sur le théâtre que pour accoucher. L’Isabelle de
t du public s’est tellement perfectionné depuis, que cette comédie ne paraît aujourd’hui inimitable que par son extrême impert
uelle, quoique toute en récits, est ménagée avec tant d’art, que tout paraît être en action. Elle fut très-suivie et très-crit
des maris. On se révolta généralement contre quelques expressions qui paraissent indignes de Molière ; on désapprouva le corbillon
on la jouait encore à Rome cinq cents ans après lui ; et, ce qui peut paraître singulier, c’est qu’on la jouait toujours dans de
habits. Ce n’est pas là le comique de notre théâtre. Autant Molière paraît surpasser Plaute dans cette espèce de plaisanteri
tte espèce de plaisanterie que les Romains nommaient urbanité, autant paraît -il aussi l’emporter dans l’économie de sa pièce.
manquer ; que l’on en juge par ce trait seul : l’amant de la fille ne paraît que dans cette scène ; il vient sans être annoncé
ne ; il vient sans être annoncé ni préparé, et la fille elle-même n’y paraît point du tout. Tout le reste de la pièce est de M
semblait propre à réjouir ni le peuple, ni la cour, à qui ce ridicule paraissait être également étranger. Elle fut reçue d’abord a
dmira comment Molière avait pu jeter tant de comique sur un sujet qui paraissait fournir plus de pédanterie que d’agrément. Tous c
mit dans cet ouvrage deux personnages qu’il n’avait point encore fait paraître sur son théâtre, un astrologue, et un fou de cour
29 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. M. PALISSOT. » pp. 297-316
er contre sa pupille, & lui signe un dédit. Le Tuteur nouvelliste paroît ensuite. Damis lui fait sa cour, en lui montrant
me qui lui a volé sa provision : il accuse Arlequin du vol. Arlequin paroît . Le Cadi lui fait donner la bastonnade. Le Barbie
nnage d’Arlequin est le seul qui soit de l’invention de l’Auteur ; il parut se soutenir à côté du rôle principal : l’entrepri
p; lui promet de s’armer en sa faveur contre la philosophie. Rosalie paroît , dit à Damis que son cœur est toujours à lui. Mar
itte la scene. Rosalie déplore son sort. Marton, qui a tout entendu, paroît , la console, lui promet de la servir, & jure
r de relire son livre favori. Marton annonce un Philosophe. Crispin paroît marchant à quatre pattes, & mangeant une lait
 ». Cidalise n’acheve point & chasse tous les Philosophes. Damis paroît , Cidalise couronne ses vœux en abjurant les senti
30 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278
é corrompue, et les affectations de la société précieuse. La victoire paraît vouloir se décider pour la première, mais l’exemp
i, plus jeune qu’elle de trois ans. La marche d’une telle fortune m’a paru digne d’être étudiée. Elle ne peut être l’effet d
leur hôtel a sa veuve, qui préféra de se retirer dans un couvent. Il paraît qu’après y être restée quelque temps, elle prit u
mise à lui faire ses remerciements. Le roi lui dit ces paroles qui me paraissent dignes de remarque : « Madame, je vous ai fait at
nt et sans les regards qui en étaient l’accompagnement naturel. Il me paraît présumable qu’elle ne les avait pas entendues san
le conserva belle et noble jusqu’à cinquante ans. En 1650, quand elle parut dans le monde, à son retour de la Martinique, âgé
it sont diversement placées par les éditeurs. Dans une édition, elles paraissent se rapporter à un événement et le caractériser, t
31 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. » pp. 279-289
& le dénouement de Zélinde, comédie de M. de Visé. Cette comédie parut sur le théâtre du Palais Royal le 6 Août 1666. Un
présente à Géronte, en lui disant que sa fille en a besoin. La malade paroît . Le Médecin ordonne aux faux apothicaire de lui t
à la piece, Arlequin, en sautant par une fenêtre, trouve le moyen de paroître aux yeux de Pantalon, tantôt sous l’habit de Méde
ue ses larmes écarteroient les soupirants ; une pareille scene auroit paru absurde dans un temps où une épouse affligée trou
evé Lucinde, la ramene à son pere. Léandre. Monsieur, je viens faire paroître Léandre à vos yeux, & remettre Lucinde en vot
32 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. M. DE SAINT-FOIX. » pp. 288-296
la trentieme me firent naître l’idée de cette petite comédie ; il me parut que le tableau en seroit riant ». Voyons les deu
fruits sauvages, qui a passé la nuit au pied d’un arbre : cette idée paroît effectivement prise dans Anacréon. ODE XXX. L’au
haîné par des Nymphes au pied d’un arbre avec des fleurs, quand Vénus paroît & fait tomber ses liens ; mais il ne veut pas
lié ? Euphrosine. Oh ! toujours : mais aussi toujours caressé. Il m’a paru tantôt que vous preniez bien du plaisir à me bais
endormir, & leur dit que cela ne leur fera pas honneur. Tout cela paroît bien ressemblant, cependant M. de Saint-Foix dit
33 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXI » pp. 338-354
ouveaux princes. Il y en a à Saint-Germain, mais ils n’ont pas encore paru . » Sans doute on travaillait à préparer l’esprit
arer l’esprit de la reine à les recevoir, et on ne voulait pas qu’ils parussent dans le monde avant cette espèce d’adoption d’un
nt dans le monde avant cette espèce d’adoption d’un genre nouveau. Il paraît résulter de ces lettres, que les enfants habitaie
gens de qui je dépens à songer un peu à mon établissement. Ils ne me paraissent pas aussi pressés de m’établir que je le suis de
ais le roi et elle de ne point regarder la mauvaise humeur où je leur paraissais être, comme une bouderie passagère contre eux ; q
ntendre raison »(pour me détourner du dessein de me retirer). « Il me parut qu’il entendait les miennes. »Comment un ministre
34
s pruneaux » du Malade imaginaire ; mais un tel assemblage nous ayant paru dangereux pour l’estomac de nos invités, nous avo
fuite l’a conduit devant le logis même de Molière. Il frappe, Scapin paraît . Le Cynique trouve son costume bizarre. Scapin se
t amoureux, Scapin dans Les Fourberies de Scapin, ont surtout en cela paru exagérés. Molière n’exagère rien ; il peint très
que le contenu. En 1770, le fauteuil suivit la Comédie aux Tuileries, parut sur la scène « des Machines » où Molière avait jo
rs et certaines formes de parler qui, consacrées par l’usage, peuvent paraître très convenables, mais qui, transportées littéral
e je les répète très souvent depuis cinquante ans, cependant elles me paraissent dures comme du haut allemand. » C’est évidemment
èce de fleur en calice. Au sommet est la Vierge. Cette sculpture, qui paraît remonter au xiiie  siècle, a toujours été appelée
êcheurs ne joue pas un grand rôle dans la vie de Molière, mais il m’a paru intéressant de signaler à la curiosité des Moliér
sque exclusivement de la comédie moderne. C’est dans ce genre qu’il a paru , ces dernières années, quelques productions origi
pertoire. Les grands ouvrages de MM. Dumas, Augier, Sardou n’ont qu’à paraître pour se voir transporter aussitôt sur les scènes
’on a essayé de traduire en vers. Mais aucune des traductions qui ont paru jusqu’ici n’avait assez de valeur pour que, le pr
u de tous ses lecteurs. Nous dirons seulement qu’en somme elle nous a paru fidèle et heureuse. La versification est en génér
transaction. Or, jugé d’après ces règles, le travail de M. Thym nous paraît une œuvre fort réussie et d’une grande valeur lit
xième acte, et les scènes capitales entre Elmire et Tartuffe nous ont paru à peu près parfaites. Nous en dirons autant de la
chacun des personnages le style qui convient à son caractère, ne nous paraît pas avoir été aussi heureux pour elle que pour ma
, Clitandre et leurs camarades. Mais le ton général de la tirade nous paraît avoir souffert de cette réduction. Chez M. Thym,
une dépense considérable. C’est la raison qui fait qu’elle n’a point paru au théâtre depuis longtemps, les comédiens n’étan
Elles sont toutes d’un format et d’une composition identiques, et il paraît certain qu’à cette époque, comme de nos jours, le
La restitution des trois premières lignes et des deux dernières nous paraît ne présenter aucun doute. Quant au reste, nous av
ésenter aucun doute. Quant au reste, nous avons indiqué ce qui nous a paru le plus probable, d’après le répertoire tel qu’il
rrés. Les deux maisons d’angle qui existent aujourd’hui à cet endroit paraissent fort anciennes, et bien probablement celle qu’hab
res de Molière, tome II, p. 11-13), émet cette opinion que Molière ne paraît pas avoir prévu le succès éclatant des Précieuses
un passage de Tallemant des Réaux et un passage de l’abbé d’Aubignac paraissent établir dès lors l’existence. De plus, la recette
n, appelé tout exprès de Rome. Après que les « desseins » du cavalier parurent avoir été suffisamment examinés, le jour fut pris
perles ; — costume très riche et très élégant : la dentelle, le point paraît un peu en haut du corsage montant, et aux manches
certain « malheureux dont l’air était plus sévère qu’agréable, et qui paraissait élevé au-dessus du commun des hommes par la reche
s le repentir tout entier de ma curiosité. Car je n’eus pas vu plutôt paraître un Poète contrefait, que, sans avoir besoin de ce
ne rareté sur la scène française. Autres temps, autres mœurs ! Il m’a paru curieux de donner une liste de tous les emprunts
du terroir de ce temps. Trois traductions littérales de L’Étourdi ont paru en anglais, la première en 1714, la seconde en 17
thos. M. Ozell, en 1714, MM. Miller et Baker, en 1737, ont aussi fait paraître une traduction littérale des Précieuses ridicules
os, de Thomas Corneille. Le dialogue est des plus graveleux, et il me paraît impossible qu’on ait jamais pu dire le prologue,
uissée par le Maître, je ne sais quelle couleur d’actualité qu’il m’a paru intéressant de relever. L’événement contemporain
é dans Le Moliériste une si curieuse et si savante notice, deux m’ont paru plus importantes que les autres au point de vue l
Monsieur Scarron ». L’omission du mot feu devant le nom de Scarron ne paraît -elle pas signifier que l’auteur de Jodelet vivait
e Sourdéac fait toujours travailler à sa machine, et j’espère qu’elle paraîtra à Paris vers la fin de janvier. » Ainsi, dans le
ie, au mois de novembre 1660. Si bien que la tragédie de Corneille ne parut devant le public parisien que vers le 13 février 
e s’y serait trouvée en bonne compagnie. Malheureusement, après avoir paru favorablement disposé par une première audition d
canevas avait réussi devant Louis XIV, et peut-être Molière aurait-il paru manquer de respect à la Majesté Royale s’il n’eût
il avait composé un recueil, le plus ample et le plus complet qui eût paru jusqu’à lui. Il l’a légué, en 1698, à la biblioth
dre des Français à copier la nature ». Des traductions littérales ont paru en 1714 et 1732, la première par M. Ozell, et la
ction littérale des Fâcheux, et une autre, par MM. Miller et Baker, a paru en 1732. L’École des femmes. — John Caryl, qui é
le des femmes, en 1714, et une autre, faite par M. Miller ou Baker, a paru en 1732. Un certain John Lee, écrivit une farce e
s recherches bibliographiques le soin d’y trouver une réponse. Il m’a paru seulement n’être pas sans intérêt de signaler ce
eux camarades : Martin Foulle et Anne Reynis. Nos conjectures peuvent paraître hasardées ; mais les documents sur lesquels elles
35 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
s 1670. Avant la fin du XVIIe siècle, deux traductions plus complètes parurent , l’une d’elles avec ce titre latin : Histrio gall
it rendu le premier cet hommage dramatique à notre Molière ? » Il ne paraît point que Molière ait franchi les Pyrénées aussi
oupable audace, Sous le glaive des lois l’enchaîne à votre place. Il paraît que quelque sans-culotte s’était livré sur Le Mis
; Le nom de citoyen est chez lui hors d’usage. Et d’être tutoyé lui paraît un outrage. Ces deux derniers vers sont d’une f
ète. Les grandes éditions se succédèrent à courts intervalles. On vit paraître celles de Petitot (1812), d’Auger (1819-1825), d’
nt mieux appréciées, jugées avec plus de compétence par un public qui paraissait le connaître aussi bien qu’un public français. M.
ivertir fort. On m’en a donné une explication qui doit être vraie. Il paraît qu’il y a en Angleterre une pièce très célèbre et
quand d’habiles comédiens français le leur apportent chez eux, il ne paraît pas que le poète comique soit, de leur part, l’ob
a remarqué, il est vrai, que pendant une certaine période, Marivaux, parut avoir la vogue à Saint-Pétersbourg ; mais cette f
e. Ainsi, le futur Molière fut élevé jusqu’à dix ans par une mère qui paraît avoir été une femme élégante et distinguée. Il eu
croire que le poète et l’acteur ne sont qu’un. Beys était, à ce qu’il paraît , un bon ivrogne, et c’est le vin qui le tua. Lore
lle, alors dans toute sa gloire, devait les attirer. Le Menteur avait paru l’année précédente ; ce fait a mis aux champs l’i
aux, disait Molière à Boileau, je dois beaucoup au Menteur. Lorsqu’il parut … j’avais bien l’envie d’écrire, mais j’étais ince
e le nom d’un nouveau sociétaire, le poète Nicolas Desfontaines, qui,  paraît -il, s’était enrôlé dans la jeune troupe. Les hist
ors en plus grand honneur que la comédie. Pierre Corneille avait fait paraître tous ses chefs-d’œuvre : Le Cid, Horace, Cinna, P
ain. La Béjart, Beys et Molière, Brillants de pareille lumière. M.’en paraissent plus orgueilleux ; Et depuis cette gloire extrême
sonore, et la franchise dépassait souvent les limites de ce qui nous paraîtrait tolérable. Si l’on trouve parfois dans le dialogu
de marionnettes et représentations à machines ». Leur séjour à Nantes paraît avoir été assez court. Au mois de juin suivant, l
: Car ces provinciaux, par leurs cris redoublés Et leurs contorsions, paraissaient tout troublés. Dieu sait si, me voyant ainsi le v
ce, tant pour sa personne que pour les états du Languedoc. » Il nous paraît résulter clairement de ce texte que L’Étourdi fut
s étaient masqués. L’idée du Ballet des Incompatibles, c’est de faire paraître ensemble les extrêmes opposés, par exemple les qu
aient été convoqués aux états du Languedoc, et des acteurs. Molière y paraît deux fois. Dans la première partie, il figure le
à son auteur. Dans la dédicace de la deuxième partie de l’ouvrage qui parut l’année suivante, Béjart put se vanter d’avoir ob
ur satisfait de savoir positivement que la seconde comédie de Molière parut d’abord à Béziers dans les six dernières semaines
il n’en mit à préparer l’auteur comique ; ces deux parties de son art  paraissent avoir toujours été étroitement jointes à ses yeux
son théâtre. De l’Espy, qui ne promettait rien que de très médiocre, parut inimitable dans L’École des maris, et Béjart le b
Le 24 octobre 1658, Molière et ses compagnons eurent l’honneur de paraître devant Leurs Majestés et toute la cour, sur un th
ait eue d’excuser ses défauts et ceux de toute sa troupe, qui n’avait paru qu’en tremblant devant une assemblée si auguste,
up d’essai que je croyais de maître, Je me vis en état de n’oser plus paraître . Je prends cœur toutefois ; et, d’un air glorieux
in, Godeau, Ménage, etc. Le Grand Cyrus et Clélie ne faisaient que de paraître . Faramond, du célèbre auteur de Cassandre et de C
ovembre 1659, la troupe de Monsieur joua Les Précieuses Ridicules. Il paraît que l’annonce de ce nouvel ouvrage avait produit
, Catherine Debrie (Cathos), et Marie Ragueneau (la servante Marote), parurent ensuite, non pas, bien entendu, des précieuses de
a poudre. Jugez de l’importance du personnage sur cette figure. » Tel  parut Mascarille, type caricatural des damerets infatué
in62, a passé pour le plus charmant et le plus délicat qui ait jamais paru au théâtre : on est venu à Paris de vingt lieues
emiers à s’apercevoir du changement du goût ; le pauvre Faramond, qui parut sur ces entrefaites, ne naquit pas viable. Le pub
client, pour employer le terme adouci dont Eutrapel fait usage et qui paraît aujourd’hui plus honnête que le mot propre dont M
 ». Il avait craint, en outre, touchante sollicitude ! Qu’on n’en fît paraître des versions inexactes ou défigurées. Molière n’e
édies ou comédies héroïques. Don Garde de Navarre ou le prince jaloux parut sur la scène du Palais-Royal le 4 février 1661 ;
l’écrivain contre tous les ressentiments qu’il pourrait provoquer ne parut se retirer de lui. C’est se moquer de nous, comme
pour y faire la cérémonie et recevoir les vœux de la jeune fille, qui  paraissait assez disposée à la religion, se rendit au monast
d’une réalité moins vulgaire et d’une portée plus haute qu’il ne nous  paraît peut-être à distance. Molière se place au cœur de
Paris. dit Loret69, qui nomme l’auteur « le sieur Molier ». Le sujet parut si riant et si beau, ajoute-t-il qu’il fallut all
a feuillée un magnifique théâtre. Lorsque la toile fut levée, Molière parut sur la scène en habit de ville et, s’adressant au
e trémousser, ils n’effaceront par le bonhomme 71. » Les Fâcheux ne parurent que trois mois plus tard sur la scène du Palais-R
ctère naturellement irritable, fût en effet un maître exigeant. Il ne paraît pas toutefois qu’il eût rien d’acerbe ni d’atrabi
upercherie, à toute la famille ce concert frauduleux, pourquoi ? Pour paraître blanche comme neige, pure comme l’hermine, aux ye
igné une irrégularité qu’ils ne pouvaient ignorer, si elle leur avait paru un peu grave. C’est ainsi que les choses se prése
été interrompue, et ce qui rendrait le cas moins surprenant. Il nous paraîtrait fort difficile de croire que cette maternité tard
le lui avait demandé, il le lui aurait communiqué sans doute, mais il paraît que Boileau ne le lui demanda pas. Quand Montfleu
emeure toujours aussi actuelle, pour ainsi dire, qu’au moment où elle parut . Composée par Molière pendant les premiers mois d
le zèle religieux. « L’exhortation d’Arnolphe endoctrinant sa pupille  parut , non sans cause, dit M. Bazin, parodier les forme
r La Comédie et les Spectacles selon la tradition de l’Église, et qui parut après sa mort (1667), L’École des femmes est cité
solides appuis. Il marcha en avant, il fit imprimer son ouvrage, qui parut le 17 mars 1663, avec une dédicace à Madame Henri
lut bientôt à prendre l’offensive. La Critique de l’École des femmes parut sur la scène du Palais-Royal le 1er juin suivant.
er par la jeune Armande Béjart, qui, pour la première fois peut-être, paraissait sur la scène et y venait défendre son mari. C’est
de s’appeler turlupins entre eux à la cour. Les précieuses laissaient paraître plus d’emportement et déployaient plus d’ardeur p
ment touchés, où l’on voit des moralités judicieusement répandues, où paraissent ces brillants d’esprit qui charment. Je mets en c
rotondité et le petit collet pour représenter les vieux siècles ; ils paraîtraient dans une stérilité universelle d’ajustements. » E
de ballet étaient intercalées dans l’action comique : le roi lui-même parut dans l’une d’elles sous le costume d’un Égyptien 
tuffe, qui éclata à l’improviste au milieu des féeries de 1664. Il ne paraît pas que la cour, dans l’éblouissement de ces fête
et sa troupe jouèrent La Princesse d’Élide devant le nonce romain. Il paraît même qu’on lui fit venir l’envie d’entendre une l
taient-ce les jansénistes que Le Tartuffe attaquait ? Les deux partis paraissent l’avoir opposé à leurs adversaires : les premiers
représentations auxquelles il avait pris part. Et d’ailleurs, lorsque parut l’édition de 1682, Condé, le duc d’Enghien, étaie
novembre 1664, avait conseillé à Molière quelques corrections qui lui paraissaient  nécessaires, et que le duc d’Enghien, en s’inform
qu’il ne voulût point que l’affaire fût ébruitée. L’explication nous paraît très plausible, et nous ne voyons pas de meilleur
t au fond du drame. Le Festin de Pierre n’était donc pas, comme il le parut d’abord, une récidive, une aggravation du Tartuff
atire, il faut se placer à une trentaine d’années de l’époque où elle parut  ; on se trouve alors dans le milieu pour lequel e
que Le Mariage de Figaro. Mais il allait trop au delà du temps où il parut pour que la portée en fût saisie tout entière. On
e choquer le sentiment. L’on sait qu’il se vante hautement qu’il fera paraître son Tartuffe d’une façon ou d’autre, et que le dé
fit appel à leur amour-propre et à leur dignité de gentilshommes. Il paraît que ce discours, joint aux mesures qui furent san
’enclos où sont les joueurs d’instruments. »Quand Mlle Debrie (Vénus) parut et que les chanteurs entonnèrent le premier chœur
s ou quatre personnes de qualité qui marchandaient des dentelles ; il paraissait attentif à leurs discours, et il semblait, par le
rlé de la sympathie qui existait entre Molière et La Fontaine. Ils ne paraissent pas cependant s’être beaucoup fréquentés. Il est
Fontaine, composant son roman des Amours de Psyché et de Cupidon, qui parut en 1669, donna aux fabuleuses aventures de ses pe
n a cru apercevoir Molière sous les traits de Gélaste. Ce masque nous  paraît convenir à Chapelle, insoucieux, moqueur, ennemi 
la grande surprise des comédiens du Palais-Royal, cette même tragédie  parut sur la scène de l’hôtel de Bourgogne, où l’auteur
fait une mauvaise pièce ; retournez-y et examinez-la mieux. » Mais il paraît certain que Racine se joignit aux détracteurs de
vait décoché quelques traits dans Le Festin de Pierre, où Sgnanarelle paraît déguisé en médecin et défend sa robe contre Don J
eux travaux d’érudition sur l’état de la médecine au XVIIe siècle ont paru nouvellement : nous avons mentionné déjà l’ouvrag
n accent de vérité profonde : CÉLIMÈNE. Je sais combien je dois vous paraître coupable, Que toute chose dit que je peux vous tr
dans cette comédie, Molière remplissait le rôle de Sancho Pança. Il y paraissait monté sur un âne. Un soir qu’ayant enfourché sa m
irait le licou de toute sa force ; l’âne n’obéissait point et voulait paraître . Moliere appelait « Laforest ! à moi ! ce maudit
rchevêque de Paris. Par mondit seigneur, Petit. » Le 10 du même mois parut une Lettre sur cette comédie, qu’on a attribuée,
des dieux, qu’on l’aille voir ! Molière ne joua pas longtemps. Il ne parut pas dans la Délie de de Vizé, qui fut donnée sur
a presque toujours échappé par sa laideur aux châtiments de la scène, paraissait sur le théâtre du Palais-Royal. Sous la forme com
elques nouveaux efforts furent tentés par les ennemis de l’auteur. Il parut une petite comédie en un acte intitulée : La Crit
eau serait assurément contestable. Mais il est douteux que le roi ait paru en personne dans ce divertissement. Il y était an
s personnages de Neptune et d’Apollon. Il renonça au dernier moment à paraître en personne, et ne dansa que par procuration. Rob
n savons rien, on n’a point de document sur la suite de l’affaire. Il  paraît seulement que ce jardinier incommode fut remplacé
et tel chœur d’Aristophane ou certaines échappées de Rabelais. » Il paraîtrait que le succès de la première représentation à Cha
n souper, il ne dit pas un seul mot à Molière. Ce silence du monarque parut aux courtisans une marque certaine de mécontentem
és à être chantés. Lulli fit la musique. La tragédie-ballet de Psyché parut aux Tuileries dans toute la splendeur de sa mise
acle. Jusques ici, les musiciens et musiciennes n’avaient point voulu paraître en public : ils chantaient à la comédie dans des
lise Saint-Paul dans l’endroit où ma famille a droit de sépulture »Il paraît que ce droit de sépulture avait été acquis par Ma
on les représentait, plus on les goûtait. « Mais ajouta-t-il, vous me paraissez plus mal que tantôt. « Cela est vrai, lui répondi
rs édifiant que l’on pouvait attendre de leur charité, et il leur fit paraître  tous les sentiments d’un bon chrétien et toute la
ombée en son partage Comme par droit d’héréditage. Une épitaphe qui paraît être du même auteur, et que M. P. Lacroix a citée
sénat pour ses intérêts. Le regret que le plus grand des rois a fait paraître de sa mort est une marque incontestable de son mé
este à recevoir les éloges qu’on lui donnait ; savant sans le vouloir paraître , et d’une conversation si douce et si aisée que l
aractère le plus achevé, et ensemble le plus singulier qui ait jamais  paru sur le théâtre. Il est donc exact de dire qu’il
finie. La Molière est fort impérieuse, et la liberté du président lui parut trop grande pour un homme qu’elle n’avait jamais 
 ; néanmoins la Molière résolut de s’éclaircir d’une aventure qui lui paraissait si surprenante : elle demanda au président avec u
ieux monsieur qui levait haut la tête, avec une dame encore jeune qui paraissait plus grande que lui. J’ai remarqué, chez l’un com
apiers de Molière) ni le moindre fragment ni la moindre idée. » Il ne paraît pas toutefois, à en juger par cet aveu même, que
e, dans Don Juan, Lucas, dans Le Médecin malgré lui. Si Molière nous paraît avoir eu certaines visions de l’avenir, ces visio
’Illusion comique, nous montre les comédiens qui, la toile baissée, «  paraissent avec leur portier, comptent de l’argent sur une t
relativement, n’est pas sans importance, quelque mesquin qu’il puisse paraître à nos yeux par comparaison avec les bénéfices des
n d’Angers nommé Alexandre Sorin, qui s’engageait à le guérir et qui, paraît -il, n’y réussit pas, puisque, longtemps après, Le
treize ans. Madeleine Béjart, femme de tête et entendue aux affaires, paraît avoir été associée à Molière pour la direction de
hage Occit de son trait meurtrier, À la fin, mercredi dernier ; Ayant paru bonne chrétienne Autant que bonne comédienne Et r
part à leur action ; ils sont propres et magnifiques sans rien faire paraître d’affecté. Ils ont soin de leur parure avant que
usqu’à la fin de ses jours, inimitable. Ce furent sous ses traits que parurent d’abord la princesse d’Élide ; Élmire, du Tartuff
ur, Gratian, Estimé de maint courtisan, Avec son jargon pédantesque Y parut tout à fait grotesque. Enfin ils réussirent tous
apport de plusieurs témoins, Valent mieux séparés que joints. Duparc paraît avoir été l’un des acteurs français qui s’exercèr
rceurs, élevant des théâtres sur les places ou dans les foires. Il ne paraît pas que Marquise-Thérèse soit entrée dans la trou
auté, Dont chacun était enchanté. Alors qu’avec un port de reine Elle paraissait sur la scène ; Et tout ce qu’elle eut de charmant
Paris au mois d’octobre 1658 ; il avait alors cinquante et un ans. Il paraît que, pour des causes qui ne dépendaient point, du
core Debrie faisait le notaire dans L’École des Femmes, où, le voyant paraître , Molière se sauvait en criant : La peste soit f
vivant avocat en parlement, et de Marie-Marguerite de Soulas », et ne  paraît pas avoir été comédien. La date du mariage de Cat
de faire valoir ses vers par le feu de son débit. Mais l’anecdote ne paraît pas absolument vraie ; Brécourt joua encore deux
prise en affection. Lorsqu’elle se présentait pour avoir l’honneur de paraître à la toilette de la reine mère, Sa Majesté disait
Mondorge, présenté à Molière par Baron. Ce pauvre comédien avait été, paraît -il, camarade de Molière en Languedoc ; il était t
rand succès. On rapporte que Molière, en faisant répéter cette pièce, parut mécontent des acteurs qui y jouaient, et principa
vingt et une parts et un quart.   176. Ce système d’amélioration ne paraît pas avoir eu grand succès, au jugement de Louis X
is de Dangeau, sous la date du 9 octobre 1700 : « Le roi, qui n’avait  paru à aucune comédie depuis longtemps, vit, dans la t
36 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre III » pp. 30-37
veux parler ici était L’Astrée du marquis d’Urfé. Le 2e et le 3e vol. parurent un an après le premier ; le 4e parut en 1620 ; le
s d’Urfé. Le 2e et le 3e vol. parurent un an après le premier ; le 4e parut en 1620 ; le 5e, qui ne parut qu’en 1625, n’est p
parurent un an après le premier ; le 4e parut en 1620 ; le 5e, qui ne parut qu’en 1625, n’est pas de d’Urfé16. Ce roman est
toutes les anecdotes scandaleuses. À peine le Ier volume de L’Astrée parut , qu’on y reconnut, dit Patru, une pastorale allé
37 (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44
sieurs-là. Quant à son style, c’est un Auteur qui s’emporte, mais qui paraît assez le maître de son expression, qu’il hasarde
ention, Monsieur, vous en trouverez beaucoup de cette force-là. Il me paraît que ce Livre n’a point d’autre ordre que celui de
u de chose. Mais dans tout le corps du Livre, il n’y a rien qui fasse paraître Molière aussi grand Homme que l’Auteur nous le pr
, s’il les voyait représenter aujourd’hui. Voilà un sentiment qui me paraît outré ; car je ne vois pas même que Molière ait j
on : elle n’a qu’une voix. La conversation de Molière avec Bernier me paraît fort plate ; et Baron, qui est le cheval de batai
on avec ce Courtisan inconnu, à l’occasion d’une Pièce de Théâtre, me paraît impertinente. Molière y fait le personnage d’un p
suis rabattu sur l’expression au défaut de la matière ; celle-là m’a paru trop hardie pour un Auteur qui n’est point en dro
38 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIX. De l’action dans les Pieces à caractere. » pp. 448-468
ès qu’on nous a fait le portrait du premier personnage, après qu’il a paru lui-même à nos yeux, nous ne voyons pas toute l’a
ire enfermer ? Quelle égide opposer aux traits de la satyre ? Comment paroître aux yeux de celle à qui j’aspire ? De quel front,
es domestiques qui n’osent pas respirer devant lui ? A peine le héros paroît -il, nous le perdons de vue. Ce n’est pas tout ; i
n mauvais habit, il le croira assez paré de ses titres, sur-tout pour paroître devant de petits bourgeois. Enfin il ne se permet
me charmant, dont elle est éprise, pour Harpagon. Scene IX. Harpagon paroît . Marianne ne répond rien à ses compliments. Frosi
ait, & des bons sentiments qu’elle a pour lui. Scene XI. Cléante paroît , & Marianne le reconnoît pour l’amant qu’elle
se contre lui, & l’accuse d’avoir fait le vol. Scene III. Valere paroît . On lui dit d’avouer son action infame. Comme il
39 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132
lui dit que son époux est malade depuis six semaines. Le faux malade paroît , feint d’avoir le transport au cerveau, & fai
s qu’on lui fera. Acte III. Bartholin Juge donne audience, Agnelet y paroît avec la tête enveloppée : Guillaume vient lui-mêm
nfidelle de son cœur. Phædria voudroit pouvoir y réussir : mais Thaïs paroît , lui dit que l’envie seule d’avoir Pamphila l’a d
lle rentre, en ordonnant que si Chrémès vient on l’avertisse. Chrémès paroît en effet ; on l’introduit chez Thaïs. Pendant ce
la porte. Timante jure de ne plus aimer l’infidelle, l’ingrate : elle paroît , lui dit que le desir seul d’avoir Zaïde lui a fa
rgnoit continuellement Zaïde à la fenêtre, il se retire. Le Chevalier paroît vêtu en muet : Marine le trouve bien fait, le con
e plus, mais qu’il connoît un Médecin assez savant pour le guérir. Il paroît avec une robe & une barbe, feint de deviner q
trop dangereux ; il prend cela pour une raillerie, sur-tout en voyant paroître Simon qui réellement est très vilain. La Comtesse
endre au faux Muet, pour lui conserver la crainte qu’avoit Phædria de paroître dans les rues sous un vêtement d’eunuque. Il y a
40 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
en ; et cet homme, qui a obtenu une place distinguée parmi les Sages, parut faire une folie de jeunesse en obéissant à l’attr
rofit de son talent pour l’écrire. Toutefois il ne se pressa point de paraître  ; il remonta aux principes et à l’origine de son
La Tragédie l’avait devancée, et l’art de représenter les Héros avait paru plus important que celui de ridiculiser les homme
en évidence, en un mot toutes les ressources de la plaisanterie, lui parurent du ressort de son art. L’ironie de Socrate, si bi
il se contente quelquefois d’une intrigue simple, afin de ne laisser paraître que les caractères, comme dans Le Misanthrope ; a
es jeunes gens qui, soupçonnés d’être bien reçus par une jolie femme, paraissent , dans leur désaveu même, vous remercier d’une opi
la nécessité de haïr une femme fût un sentiment trop pénible, et dût paraître contre nature ? S’il est ainsi, pourquoi, malgré
iné Racine, Baron, apprécié La Fontaine, et connu sa propre place. Il paraît qu’il méprisait, ainsi que le grand Corneille, ce
édie. Le terme est expiré, la Nation demande un Poète comique ; qu’il paraisse , le trône est vacant. a. Léon X. b. La Sopho
41 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Des Pieces à spectacle. » pp. 30-36
s rochers. Flaminia raconte ses malheurs à sa chere Argentine. Mario paroît , porté sur un dauphin, reconnoît la Princesse, lu
surprend Arlequin, le fait arrêter : on le condamne à être pendu ; il paroît au milieu des soldats, à qui il dit de se dépêche
e. Au moment où elle porte sur ses levres le fatal breuvage, Arlequin paroît , donne un coup de baguette : une colombe descend
arons. Arlequin, toujours fort friand de macarons, y court : un géant paroît , & l’épouvante. Le Génie qu’il a délivré lui
42 (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492
à la vérité de ses propres impressions. La pièce n’avait point encore paru sur le théâtre, et le bruit courait que l’abbé Co
ésavouer publiquement le dessein de jouer l’abbé Cotin, et à le faire paraître ensuite sous ses propres vêtements. Ajoutons que,
ément ses vives et promptes impressions sur un peuple d’auditeurs que paraît animer un seul esprit, et rassemblant mille fois
ue chose de contagieux, il se retira d’un monde où il ne pouvait plus paraître sans exciter la moquerie ou la pitié. Désirant, m
n silence absolu. Sur la fin de ses jours, les facultés de son esprit parurent baisser, et ses parents agirent pour qu’il fût mi
e, ce préjugé contre le savoir des femmes, dont sa vertueuse amie lui paraissait être victime ; et, pour la venger, pour la louer
toujours un esprit facile, de manière que ses connaissances acquises parussent ressembler à la nature ; qui… ». Mais je m’arrête
e et de son pot-au-feu surtout, les avantages de l’ignorance, qui lui paraît être le seul remède à tous ces maux : Clitandre,
pas en fort bons termes ; mais, d’après le témoignage de Chrysale, il paraît qu’elle fait une fort bonne cuisine ; et l’on ne
, ils chargèrent quelque obscur écrivain de leur en fabriquer une. Il parut , en 1674, chez Daniel Elzévir, un Malade imaginai
ation. Dans la même année 1674, Jean Sambix, libraire de Cologne, fit paraître un nouveau Malade imaginaire. Le texte de celui-c
ême, et représentées d’abord devant lui sur le théâtre de la cour. Il paraît que, cette fois, Molière ne reçut point d’ordre d
n de poitrine, mais ne voulant pas priver sa troupe d’une recette qui paraissait devoir être considérable, demanda seulement que l
ui, un ami, un bienfaiteur, un père. Les regrets qu’ils lui donnèrent parurent dignes des sentiments qu’ils lui devaient ; ils f
perversité. Les annales du théâtre nous apprennent que Dancourt y fit paraître une Belle-Mère, qui était sans doute une marâtre.
il est l’antagoniste en forme du principal personnage, et parce qu’il paraît être l’organe des vrais sentiments de Molière sur
ssée sur les satires du temps, que Cotin a attaqué Molière, comme ont paru le croire tous les biographes et tous les critiqu
43 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
nthrope, qui déteste les formes trompeuses de la société, au point de paraître sauvage, le voilà enveloppé de tout ce que la cou
e ce merveilleux justifie la ressemblance des personnages, et qu’elle paraît ici moins étrange que dans d’autres ouvrages, par
que cette histoire n’est pas tout-à-fait de mon sujet, mais elle m’a paru si singulière, que je ne crois pas que l’on me sa
d’une des meilleures comédiennes qui aient jamais été. Le petit Baron parut sur le théâtre de la Raisin avec tant d’applaudis
petit Baron en parlèrent si avantageusement, que le second jour qu’il parut sur le théâtre, le lieu était si rempli que la Ra
; il s’applaudit d’être en état de faire du bien à un jeune homme qui paraissait avoir toutes les qualités nécessaires pour profit
a supérieurement. On dit que Molière, en faisant répéter cette pièce, parut mécontent des acteurs qui y jouaient, et principa
it son emploi, et on ne connaît aucunes particularités sur sa vie. Il paraît qu’il joua d’original le rôle d’Ariste, dans L’Éc
’une complaisance à toute épreuve, d’une grande docilité. Beauval lui parut être cet homme rare. Paphetin, père putatif de la
ssistants, elle prenait Beauval pour son légitime époux ; à l’instant parut Beauval, qui dit également qu’il prenait la demoi
èce, le roi dit à Molière : « Je reçois votre actrice. » Cependant il parut toujours mécontent de la figure et de la voix de
it dépit l’engagea à quitter le théâtre. Mademoiselle Desmares, ayant paru à Versailles dans la comédie, reçut ordre de Mons
avec ses camarades, aussi bien que dans son intérieur. Baron l’a fait paraître dans son prologue de sa comédie du Rendez-vous de
s la troupe de Molière lorsque ce dernier partit pour la province, et parut avec succès dans les seconds rôles tragiques et c
auté, Dont chacun était enchanté, Alors qu’avec un port de reine Elle paraissait sur la scène ; Et tout ce qu’elle eut de charmant
de Baron était une si belle femme que, lorsqu’elle se présentait pour paraître à la toilette de la reine-mère, sa majesté disait
ur Gratian, Estimé de maint courtisan, Avec son jargon pédantesque, Y parut tout-à-fait grotesque ; Enfin y réussirent tous E
44 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318
au moins incommodes, se montrent fort à découvert dans des scènes où paraissent les deux savants et surtout dans celle où Clitand
blait peu propre à réjouir ni la cour, ni le peuple à qui ce ridicule paraissait être également étranger, et qu’elle fut reçue d’a
et, autre commentateur, est venu et a remarqué qu’à l’époque où avait paru la pièce, la marquise de Rambouillet était morte 
de sa mère ; et il se trouve que madame de Montausier, à l’époque où parurent Les Femmes savantes, 1672, était morte aussi depu
laté entre Pradon et Racine a eu lieu à l’occasion de Phèdre, qui n’a paru qu’en 1677 ? Enfin, rappelons-nous ici deux faits
45 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Pieces intriguées par le hasard. » pp. 223-240
piece que Riccoboni cite comme un exemple très digne d’être suivi, me paroît aussi peu intriguée par le hasard que les deux pr
Célia, suivante de Laura, accourt pour dire que son vieux maître va paroître  : on fait cacher Lisardo dans un cabinet. Scene
Lisardo y est encore ; elle lui dit de sortir. Scene XVI. Dom Félix paroît aux yeux de Laura avec la rage dans le cœur. Laur
Lisardo l’exhorte à voir si en effet c’est elle. Scene XXII. Laura paroît  : Lisardo voit clairement que ce n’est point la b
que ce n’est point par hasard qu’elle le fait. Scene XVIII. Lisardo paroît  : Dom Félix lui fait voir les deux Dames ; il lui
ment le droit de revenir sur mes pas. Je vais donc répéter ce qui m’a paru le moins clair. « Cette sorte d’intrigue est, je
46 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
pologie, il a pris soin de faire des altérations de texte qui pussent paraître des infidélités de mémoire. Dix-huit mois s’écoul
qui s’en répandit, et s’empressèrent de la combattre dès qu’elle eut paru . D’où venaient ces craintes ? D’où venaient ces h
rgé de faire l’oraison funèbre de madame de Longueville. Un tel choix parut fort extraordinaire, et madame de Sévigné veut qu
indécente qu’insipide de quelques scènes de la pièce de Molière, ait paru sur le théâtre4. Molière était mort depuis quator
ait fallu qu’il ne fût ni odieux ni ridicule, ou du moins qu’il ne le parût pas, ce qui est ici la même chose. Le grand argum
nutilement le soin de nous avertir ; car elle nous est chère, et nous paraissons disposés à n’y jamais renoncer. Finissons par une
n, sans la faire connaître ; surtout que le jeu du double moi lui ait paru plus ingénieux dans Plaute qui l’indique à peine,
eur d’ana. Une fausse allégation de la part du sieur de Monchesnay me paraît chose beaucoup plus croyable qu’un jugement absur
ions de Sosie, le ravit d’aise, et n’entend rien à cette joie qui lui paraît un nouvel outrage. La situation des deux maris di
a tête de douze prêtres dans tous les lieux de son diocèse. Dès qu’il parut à la ville capitale de la province, il donna la c
en foule a couru pour le voir ; Mais, avec tout cela, quand on l’a vu paraître , On l’a tant applaudi, faute de le connaître ; Un
47 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Des Comédies Héroïques. » pp. 9-29
prison, & confié à la garde d’Arlequin. Peu de temps après Samson paroît chargé de chaînes, & Phanor remet son sort en
fauteuil pour un rocher, & lui fait faire le moulinet. Un dindon paroît . Arlequin fait mille lazzis autour de lui : A moi
afin d’essayer son caractere. Il se retire à l’écart, & Sigismond paroît enchaîné. Arlequin s’amuse à cabrioler sur les ch
Au second acte, le théâtre représente la chambre du Roi. Sigismond y paroît richement vêtu, & endormi sur son trône. Plus
e représente la tour ; & Sigismond, chargé de sa premiere chaîne, paroît endormi devant la porte. Clotalde veut lui persua
uin, & il s’amuse à sauter après une puce. Le véritable Sigismond paroît . Il se passe entre lui & la Princesse une sce
ient pu nuire au Cid. Si la piece de Corneille est froide, si elle a paru telle dans sa nouveauté, & toutes les fois qu
48 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. M. DE CHAMFORT. » pp. 420-441
Notaire : il félicite Belton de posséder le cœur de Belti. Le Notaire paroît  : Mowbrai lui dit d’effacer le nom d’Arabelle, de
core le malheur d’avoir acheté un Anglois qui s’est tué. Un vieillard paroît , marchande Amélie ; le Marchand annonce qu’elle e
s bienfaits pour acheter une esclave Chrétienne. L’esclave Chrétienne paroît  : c’est Amélie. Dornal se jette dans ses bras : H
Turc qui acheta la jeune Maltoise, étoit lui-même un jeune homme qui parut charmé d’elle au premier coup d’œil, & qui se
furent admirés de tous les habitants des Smyrne, & les Turcs n’y parurent pas les moins sensibles. Il restoit à délivrer le
s voyez, pour connoître à quels métiers ils sont propres ; mais il me paroît qu’ils n’ont pas encore fait beaucoup de besogne.
Poupin. Rien. Me. Robert. Rien ! Eh ! morgué, voilà un métier qui ne paroît pas propre à grand’chose. La Major. Condamné à fa
49 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
s une campagne contre tous les biographes qui l’ont précédé, et, pour paraître avoir d’eux plus facilement raison, il s’est mis,
tre, son camarade le comédien se fit avocat. Cette double cascade m’a paru assez singulière pour la donner au public telle q
t, il est à peu près constant que le jeune Poquelin s’y est livré. Il paraît même qu’il suivit les cours de l’école d’Orléans,
ger de Chalussay, Élomire 10 hypocondre, ou les Médecins vengés, qui parut en 1670. Ce témoignage et celui d’un autre contem
ent il avait appris la déclamation. « J’ai toujours eu inclination de paraître en public, lui répondit celui-ci ; les régents so
uissier du Roi ès eaux et forêts. Quelle qu’ait été sa profession, il paraît toutefois que lui et Marie Hervé, sa femme, s’occ
calomnie que plus tard nous saurons confondre. Quoi qu’il en soit, il paraît constant qu’il succéda dans les bonnes grâces de
de pure perte et d’en répondre en son propre et privé nom18. » Il ne parut sans doute pas possible à l’assemblée d’adopter u
l avait toujours reçu à Lyon, il y revint au commencement de 1657. Il paraît y avoir donné, au profit des pauvres, une représe
24 octobre 1658, disent La Grange et Vinot, cette troupe commença de paraître , devant Leurs Majestés et toute la cour, sur un t
ait eue d’excuser ses défauts et ceux de toute sa troupe, qui n’avait paru qu’en tremblant devant une assemblée aussi august
t longtemps qu’on ne parlait plus de petites comédies, l’invention en parut nouvelle, et celle qui fut représentée ce jour-là
si fort à la mode dans ce temps, la troupe nouvelle avait évidemment paru bien au-dessous de la Troupe Royale, et, dans la
storique en vers de Loret, et l’une et l’autre de ces publications ne paraissaient qu’une seule fois par semaine. De la part de riva
ps grande, bien faite et très jolie. La nature lui départit le don de paraître toujours jeune, mais évidemment, en 1658, elle ét
ors, deux comédies en cinq actes et en vers. Une telle entreprise dut paraître bien hasardeuse de la part d’un pauvre histrion a
soit que le succès qu’une de ses farces avait obtenu à la cour ne lui parut pas une garantie suffisante de l’accueil que ces
frit un nouvel attrait lorsque Julie d’Angennes, sa fille, commença à paraître dans le monde. Elle était faite pour y obtenir de
ques de celui-ci34. Cet exemple se reproduira. Malheureusement il ne paraît pas que cette tragédie fut de nature à vaincre la
époque que la propriété littéraire et les droits des théâtres. On ne paraissait pas fixé sur la question de savoir s’il n’était p
’on lui donnait et qu’on lui donne encore le plus ordinairement, nous paraît aujourd’hui d’une licence intolérable ; mais ce m
t, le 26 juillet 1660, un privilège en vertu duquel la pièce imprimée parut , avec des arguments de lui en tête de chaque scèn
’avait pris le parti de publier cette leçon très exacte, il en allait paraître d’autres qui l’auraient été très peu. « J’ai cru,
-même dans son Avertissement que « d’abord que la toile fut levée, il parut sur le théâtre en habit de ville, et, s’adressant
dit Chamfort, qui, soupçonnés d’être bien reçus par une jolie femme, paraissent , dans leur désaveu même, vous remercier d’une opi
it pas que Racine ait été ingrat envers le ministre favori, qui, pour paraître généreux, n’avait eu qu’à disposer des deniers pu
conversation ; elle l’avait invité comme bel esprit, et jamais il ne parut si sot parmi une douzaine de gens à qui elle avai
n opposition au marquis ridicule et à ses critiques absurdes. Mais il paraît que le maréchal duc de La Feuillade sut se conten
e Roi fût obéi, La Critique fut achevée d’imprimer le 7 août 1663, et parut par conséquent peu de jours après. Elle était pré
le sommeil ne se rendit son maître, Jamais plus à propos vit-on puces paraître  ? D’aucun trait plus galant se peut-on souvenir ?
ste d’imputations graves, fut achevée d’imprimer le 17 novembre. Elle parut avec dédicace à M. le Duc, fils du prince de Cond
ître, et de refaire ce qui était alors réputé inimitable. Mais ce qui paraît constant, c’est que Molière, peu satisfait du par
mais nous croyons pouvoir assurer que du temps de Molière elle dut le paraître tout autant, non seulement à ceux qui avaient été
les de Sganarelle avec les philosophes Pancrace et Marphurius, qui ne paraissent à beaucoup de lecteurs que deux pitoyables parade
e, fit faire un clavecin plus grand que les clavecins ordinaires, qui paraissait aller tout seul. Il jouait l’air que Raisin indiq
haranguer le parterre et qui n’en laissait pas passer les occasions, parut alors et leur représenta très vivement les torts
et que Molière, piqué de cette méprise, jeta le reste au feu. Il nous paraît plus naturel de croire que cet auteur, attachant
’abbé de Marolles, qui a traduit ou trahi tous les poètes latins, fit paraître en 1659 la seconde édition d’une version en prose
s ne coûtaient que ce qu’ils valaient, selon le dire de Linières, fit paraître une traduction en vers du même auteur. On lisait
gues redoublèrent et que l’interdiction fut obtenue. À cette occasion parut un nouveau libelle68 venant faire cause commune a
Au Lecteur sur cette pièce, l’auteur manifeste la crainte qu’elle ne paraisse « insupportable sans les airs et les symphonies d
la menaça de la faire enfermer. Elle eut d’abord l’air de s’affliger, parut être en proie au plus violent désespoir, s’évanou
lui pour un prétendu déni de justice. Voici le fait : La Fontaine fit paraître en 1664 son conte intitulé Joconde. On avait publ
penchant. Chapelle semble pénétré de la justesse de ces observations, paraît ému du ton de cordialité avec lequel Boileau les
r dans une conversation aussi échauffée, surtout avec des gens qui ne paraissaient pas ménager leur adversaire. “Oh ! parbleu, mon p
i ; mais la simple vérité, quelque singulière qu’elle pût être, ne le parut pas encore assez à l’auteur de la fable que nous
s les gens de cour, il résolut de les mettre en scène. Pour les faire paraître dans tout leur jour, un autre auteur eût peut-êtr
ée aux plaisirs du monde et qui les voyait s’enfuir loin d’elle, pour paraître y renoncer de plein gré, se jetait dans la dévoti
habits, Qui ne sont pas d’un petit prix ; Et même une confidente N’y paraît pas la moins charmante, Et maint, le cas est évid
cérémonies ; et néanmoins cela n’approche point de l’emportement qui paraît en cette pièce… « Molière devrait rentrer en lui-
e choquer le sentiment. L’on sait qu’il se vante hautement qu’il fera paraître son Tartuffe d’une façon ou d’autre, et que le dé
eurs hostilités acharnées, les ennemis de l’auteur du Tartuffe firent paraître un infâme libelle qu’ils répandirent sous son nom
ut pas qu’on le joue. » L’inventeur de cette pasquinade, qui tenait à paraître donner les propres paroles de Molière, aurait dû
re l’origine du titre de sa pièce. Cette généalogie d’un mot pourrait paraître minutieuse en toute autre occasion ; mais rien de
rs chargé, celui de moucher les chandelles. Beauval, c’était son nom, parut à la jeune Bourguignon un sujet précieux pour le
du Malade imaginaire. Molière, à une des répétitions de cette pièce, parut mécontent des acteurs qui y jouaient, et principa
oir de pareille ». Quinze jours après la défense du parlement, on vit paraître , à la date du 20 août, une Lettre sur la comédie
-neuf représentations consécutives. Imprimée dans la même année, elle parut précédée d’une dédicace au prince de Condé : c’ét
es forcés d’abandonner le traducteur, dont les expressions pourraient paraître à beaucoup de lecteurs un peu trop naturelles. Il
il de sa comédie, se trouva cependant forcé de faire une démarche qui paraîtra singulière même à ceux qui ne la jugeront pas inv
inq actes et en prose n’était pas alors une chose assez nouvelle pour paraître bizarre. Le Pédant joué, de Cyrano de Bergerac, L
oins mal écrit que les pièces qui sont en vers… Mais en général il me paraît , jusque dans sa prose, ne parler point assez simp
vare, c’est qu’il n’en eut pas le temps. » Jamais assertion ne nous a paru plus étrangement hasardée. Quoi ! l’on peut pense
en parlant ici d’une comédie en un acte et en vers qu’un anonyme fit paraître , en 1670, sous le titre de La Critique du Tartuff
l’on n’entendit jamais parler du prétendu projet de Molière. Il nous paraît même démontré qu’il ne put jamais l’avoir, car ce
é, du moins à son silence sur sa mésaventure. Au mois de janvier 1670 parut la comédie d’Élomire hypocondre ou Les Médecins v
a prétention aux talents. Chacun s’enfle comme la grenouille, et veut paraître plus grand que nature ; enfin, comme l’a dit le b
xactitude de cette assertion en lisant cet ouvrage, qui d’ailleurs ne parut qu’en 1671, c’est-à-dire un an après Le Bourgeois
qu’on la représentait (c’était, a-t-on dit, en 1670), comme il devait paraître sur son âne, il se mit dans la coulisse pour ne p
irait le licou de toute sa force ; l’âne n’obéissait point et voulait paraître . Molière appelait : “Baron ! La Forêt ! à moi ; c
tacle. Jusques ici les musiciens et musiciennes n’avaient point voulu paraître en public ; ils chantaient à la comédie dans des
x nouveau, renaissait de ses cendres. Le 11 mars, Les Femmes savantes parurent sur le théâtre du Palais-Royal. Accueillie assez
s mendie, Et, pour vivre, aux Coteaux donne la comédie92. Ce libelle parut en 1666, et Molière prit encore le parti de ne pa
ar Sa Majesté même ». L’argument était trop sans réplique pour ne pas paraître inconvenant à une oreille habituée aux flatteries
deste à recevoir les éloges qu’on lui donnait, savant sans le vouloir paraître , et d’une conversation si douce et si aisée, que
tune pour lui de devenir son époux, abandonna mademoiselle Guyot ; il parut si passionné et si soumis auprès de sa nouvelle m
ur académicien avait, par suite de cet arrangement, promis de ne plus paraître que dans des rôles de haut comique. Nous ignorons
fférent essentiellement. Les brillants marquis du Misanthrope doivent paraître aussi faux à des Allemands que les vers de Goethe
à des Allemands que les vers de Goethe et les noms de ses personnages paraissent barbares et antiharmonieux aux académiciens franç
envers le rival, envers le vainqueur du successeur de Plaute. En 1674 parut l’Art poétique. Molière n’y est point oublié ; ma
ussi nous avons donné des listes d’acteurs, afin que notre édition ne parût pas moins complète que celles qui ont été publiée
reproduite, il croit devoir aujourd’hui la répudier, parce qu’il lui paraît difficile d’admettre que si cette troupe était ve
aient ou avaient oublié que Béjart aîné, de la troupe de Molière, fit paraître un Recueil des titres, qualités, blasons et armes
ne et ses cessionnaires, Charles de Sercy et Claude Barbin, en firent paraître dans l’année 1660, le nom de l’auteur n’est pas p
ses, son Procès des Précieuses, ses Dictionnaires des précieuses, fit paraître chez Jean Ribou, en avril 1660, Les Précieuses ri
s de la page 57, et L’École des maris, achevée d’imprimer le 20 août, parut , dédiée à Monsieur, chez De Sercy et ses cessionn
certain succès dans Nicomède, « réussit si mal la première fois qu’il parut à la tragédie d’Héraclius, dont il faisait le pri
cette première publication. Or, la première édition des Caractères a paru en 1688, et c’est trente ans auparavant, le 28 av
extraordinaire en France, où aucun de ses compatriotes n’avait encore paru avec ce caractère, on chercha après son entrée à
antes de M. Cotin. Discours sur les énigmes.) 94. La pièce elle-même paraît avoir été d’avance annoncée sous le titre de Tris
50 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. » pp. 411-419
rsuader au beau-pere, que Pourceaugnac doit beaucoup. Il fait ensuite paroître une Languedocienne avec une Picarde, qui accusent
er d’industrie la met ensuite entre les mains d’un autre frippon, qui paroît en habit de Médecin. Le valet lui demande cinquan
s, & qu’il veut remplir sa parole. Il appelle un Apothicaire, qui paroît une seringue à la main, & veut absolument don
ien, piece dédiée à Mademoiselle. Chevalier mourut en 1674. 43. Elle parut en 1652, dix-sept ans avant M. de Pourceaugnac.
51 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
a Critique que l’on en a faite. Dès que la Vie de Mr de Molière a paru on m’a menacé de la critiquer : Un petit Auteur,
ue mon Censeur y apprendra des choses qu’il ignore, tout assuré qu’il paraît à porter son jugement. Je dis plus, je me suis im
ur n’a point encore étudiés, et il a pris pour égarement ce qui lui a paru nouveau. Je ne puis m’empêcher de relever ces ter
s son beau, comme dans son mauvais ; mais j’ai jugé à propos de faire paraître ses situations et ses sentiments, par ses actions
ce qui se passe entre la Raisin, Baron, Mondorge, et Lui. Sa fermeté paraît dans le temps que la Maison du Roi voulut se cons
n Livre, si je n’avais affaire à un Censeur difficile, du moins il me paraît tel : Il m’a attaqué en détail ; je vais lui répo
nellement. Mais ne trouvera-t-on point étonnant que mon Critique, qui paraît avoir de l’esprit, s’efforce d’abaisser Molière p
ce petit Épisode ; j’ai dit que je ne le donnais, que parce qu’il me paraissait plaisant. N’en est-ce pas assez pour me justifier
ue j’aie mise sans dessein ; quand il entre dans la loge de Baron, il paraît qu’il a plus d’attention au succès de sa Pièce, q
e à la Critique de la Vie de Molière. Je n’y ai rien trouvé qui m’ait paru devoir en empêcher l’Impression. À Paris le 9e Dé
52 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
y voit un marquis ridicule, avantageux et poltron, sur lequel Regnard paraît avoir modelé celui du Joueur, particulièrement da
aieté de notre ancien théâtre, et en même temps de sa liberté; car il paraît certain que ce fut un personnage réel que ce Pate
ue, le principal caractère, celui d’un mari jaloux qui ne veut pas le paraître , est comique, et a fourni à La Chaussée le Durval
et par là il se sauva d’un écueil où tant d’autres échouent, celui de paraître au-dessous de sa place. Thomas Corneille, qui éta
un témoignage. Voici comme il s’exprime dans sa préface. « Ce qui m’a paru le plus dangereux dans cette entreprise, ça été d
ésus et de celui d’Esope, comme trop hardis. Il faut croire qu’ils le parurent moins à l’impression : les voici. Crésus dit, à p
1696, vingt-trois ans après la mort de Molière, que la bonne comédie parut enfin renaître avec tout son éclat, dans une pièc
ui de Laponie mérite une attention particulière : c’est le seul où il paraisse avoir porté plutôt l’œil observateur d’un philoso
joueur. Il a peint d’après nature, et toutes les scènes où le joueur paraît sont excellentes. Les variations de son amour, se
, et dès que le Distrait est annoncé pour tel, on s’attend, lorsqu’il paraît , à quelque sottise nouvelle. Regnard a emprunté u
53 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
remier volume de l’Histoire du Théâtre François, des frères Parfaict, paraissait à peine. Le Mercure ne s’est pas imposé grand tra
e : ou Boucher d’Argis est l’auteur des Mémoires de 1738, — ce qui me paraît très probable, puisqu’il collaborait à cette époq
ois d’exactitude, mais dont l’une, relative à Molière directeur, nous paraît particulièrement importante ? Serait-ce un souven
ns le tems qu’il estoit en province, comme sa comédie des Fâcheux qui parut commencée et achevée en quinze jours‌ 28. Comme
ine d’avoir fait parler avec trop d’esprit, les personnes qu’ils font paroître pénétrées de grandes passions, « Moliere, dit-il,
r que le valet fourbe ne fait pas l’intrigue de la fable, comme il le paroît d’abord ; car il imagine toutes ses fourberies av
e l’Etourdi est le premier mobile. On reprocha à Moliere que le valet paroît plus étourdi que ce principal personnage, puisqu’
la représentation qui en fut faite au Louvre le 29 janvier 1664. Elle parut sous le même titre, le 13 mai, Septième jour de l
intrigue, ait alors donné à cette pièce un sel qu’elle n’a plus. Elle parut à Paris208 sous le titre de comédie, avec des cha
oupe du Marais, d’où l’on remarque que les meilleurs sujets qui ayent paru dans la suite sur les autres théâtres de Paris, é
aplaudissemens. Il entra dans la suite à l’Hôtel de Bourgogne, où il parût avec éclat en 1643. La Roque218, son camarade, re
hicaneau dans les Plaideurs, etc. Outre les pièces de théâtre qui ont paru sous son nom, il est encore auteur de plusieurs N
ique presque sans vraisemblance, et plutôt en prose rimée qu’en vers, parût si plaisant par ses incidens, qu’il eût un très-g
èces de théâtre sont : Le Festin de Pierre 248, en vers. Cette pièce parut avant celle de Moliere ; Les Trois Visages 249 ;
s deux rôles furent joués d’original par Molière lui-même. 137. Elle parut pour la première fois dans les Œuvres posthumes,
cette comédie en 1 acte, en vers, aurait été jouée en 1664 ; elle ne paraît pas avoir été imprimée. 250. Comédie en 1 acte,
54 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre II. — De la poésie comique. Pensées d’un humoriste ou Mosaïque extraite de la Poétique de Jean-Paul » pp. 97-110
inage subsister d’autres oiseaux que les aigles, une bonne définition paraît  : toutes les autres ne sont déjà plus135. — Le co
voisin de l’anéantissement, et ce qu’ils faisaient dans un globe qui paraissait appartenir à des baleines 147. — Le sublime chant
avoir rêver eu pleine veille, tournoyer à jeun comme s’il était ivre, paraître toujours pris de vertige, écrire en tenant sa plu
ons remplacé par cette métaphore équivalent celle que voici, qui nous paraît moins claire : Le satirique ordinaire attache qu
mence. § 35. Il faut dans la comédie que celui qui se joue lui-même paraisse manquer de jugement… le poète doit exprimer son i
55 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. » pp. 357-396
e, & deux traits imités par les Anglois. On ignore quel jour vit paroître cette comédie pour la premiere fois : on sait seu
aîne cependant si bien dans la comédie dont il est question, que tout paroît avoir été imaginé pour elle. C’est dans cet ouvra
si Moliere les avoit introduites dans la scene, elles n’auroient pas paru plus outrées que le trou-madame & la peau de
Je t’ai vu.Qui doit être enfin le plus honteux, Mon pere, & qui paroît le plus sot de nous deux ? . . . . . . . . . . L
r & triomphant, c’est-à-dire, sans délier sa bourse, tout cela me paroît autant de coups de pinceaux sublimes, qui peignen
ssée au dernier point. Il y a une mauvaise piece de Chappuzeau, qui a paru sous différents titres : elle a d’abord été intit
re-fort. Cette comédie a été donnée en 1663, & celle de Moliere a paru en 1668. L’Avare de Moliere. Acte iii. Scene v
eine d’or qu’Euclion avoit cachée ; l’Avare s’apperçoit du larcin, il paroît en disant : Euclion. Au meurtre ! on m’assassine
. Liconide, qui a violé la fille d’Euclion, qui lui a fait un enfant, paroît  : il voit le désespoir du vieillard, croit en êtr
ni viande ni poisson, parceque l’un & l’autre sont trop chers, me paroît plus avare. Je le trouve sublime, sur-tout lorsqu
endre, regrette la corde qu’il faudroit acheter, ce trait, dis-je, me paroît de la plus grande vigueur. Il faut que Moliere l’
56 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
, une excursion d’une heure dans le xviie  siècle, ce siècle qui nous paraît bien éloigné aujourd’hui, qui a bien certainement
s yeux. Je voudrais seulement vous en rappeler quelques points qui me paraissent bien oubliés aujourd’hui ; rétablir quelle était
é de vous dire lequel : il a une fort mauvaise opinion des femmes. Il paraît , lorsqu’on a beaucoup fréquenté et beaucoup obser
i, lorsqu’il va parler à Agnès de l’épouser, aucune précaution ne lui paraîtra de trop. Il lui rappellera les obligations qu’ell
férents, ne vous a pas déjà avertis ? Est-ce que le contraste ne vous paraît pas suffisant ? Est-ce qu’en voyant d’un côté cet
s interroger Molière, et c’est lui-même qui va nous répondre. Il y a, paraît -il, doute et obscurité dans un de ses ouvrages, n
Arnolphe et George Dandin, je ne veux tirer qu’une conclusion qui me paraît évidente et décisive : Molière nous a peint deux
e je viens d’étudier, à mon tour, dans son plus intime détail, il m’a paru que la discussion roulait un peu sur une pointe d
57 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
une impulsion dont le véritable promoteur est Kant. Avec les érudits parurent les philosophes de l’histoire, Herder, Goethe, le
de morts en chantant des airs à boire ! J’ai vu la plus vile canaille paraître sur le théâtre avec des princes, et j’ai entendu
valier m’avoue tout bas que plusieurs plaisanteries d’Aristophane lui paraissent à peine supérieures à celles dont on ne rit plus
la barbarie ; et cela est dans la nature : après que le grand jour a paru , on ne voit plus qu’un long et triste crépuscule.
ant quelqu’un qui raisonne ainsi, et je suis sûr que son raisonnement paraîtra plausible à plusieurs : « Que reprochez-vous à l’
et anachronisme de langage et de mœurs, que l’un blâme et que l’autre paraît louer, soit un défaut ou un mérite, qu’importe ?
alons de Louis XIV. Il aurait été sans doute préférable qu’Achille ne parût pas sur la scène en habit de marquis, les cheveux
n385, le héros, don Gutierre, tue sa noble femme, par un motif qui ne paraîtra pas beaucoup meilleur aux étrangers que celui du
e des passions nationales, quelque absurdes que ces passions puissent paraître au jugement faible des étrangers ; mais une œuvre
iration, les oh ! et les ah ! littéraires, dans lesquels le Chevalier paraît faire consister la critique, me semblent puérils
ous les flèches vengeresses de Diane, montre encore sur son visage où paraît une secrète et profonde douleur, l’inaltérable sé
z banale, parce qu’il évite avec soin le choc des idées, et ne laisse paraître sur aucune grande question le fond de sa pensée.
xtérieure du drame, n’offusquant point l’idée, la laissa incessamment paraître . Le peuple français si léger, si superficiel, dit
ume de la satire. Primitivement, Tartuffe était un ecclésiastique. Il parut convenable et nécessaire de lui ôter sa soutane.
iété étroite et mal entendue. À une trentaine d’années de l’époque où parut cette satire amère et terrible, on se trouve dans
mère et terrible, on se trouve dans le milieu précis pour lequel elle paraît faite à l’avance ; la France était devenue la mai
i lui conta que son mari était venu lui dire mille injures, dont elle paraissait si outrée qu’elle tremblait de colère sur son lit
moment même où il le faisait perdre à l’Europe : Les Femmes savantes paraissent avec la guerre de Hollande454. Ce Descartes, que
s ou quatre personnes de qualité qui marchandaient des dentelles ; il paraissait attentif à leurs discours, et il semblait, par le
hènes en fait de tragédies et de comédies. Molière et même Regnard me paraissent l’emporter sur Aristophane, autant que Démosthène
avocats. Je vous dirai hardiment que toutes les tragédies grecques me paraissent des ouvrages d’écoliers, en comparaison des subli
58 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. » pp. 57-70
uit tout épouvanté. L’acte finit. Acte II. Magnifico pere d’Eléonora paroît sur la scene avec elle, lui dit qu’il veut la mar
nt. Arlequin, qui voit tout cela de loin, devient furieux. Eléonora a paru à sa fenêtre, elle a reconnu son cher Célio malgr
e de son côté a vu Arlequin avec Eléonora, est devenue jalouse, & paroît avec une autre épée. Les deux époux armés restent
de coquette. Eléonora soutient qu’elle mérite cette épithete. Camille paroît , en disant que le Pélerin la poursuit partout. Cé
a mariée avec Arlequin. Scene VII. Célio frappe chez Scapin. Camille paroît . Célio lui demande s’il peut parler à son frere ;
59 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. » pp. 274-278
en entier, & même quelques endroits particuliers qui lui avoient paru remarquables, & entre autres ce caractere d’u
attraits chargée, Est mise sous le nom de beauté négligée : La géante paroît une déesse aux yeux ; La naine, un abrégé des mer
rueux ? c’est Cérès, l’auguste amante de Bacchus : enfin un nez camus paroît le siege de la volupté, & des levres épaisses
60 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. » pp. 420-425
mitation de Moliere avec celle de Jean Jacques Rousseau. Cette piece parut à Saint-Germain, au mois de Février 1670, sous le
ttres de Montauban. Je donne la préférence à cette derniere. Elle m’a paru très propre à faire connoître les beautés d’une o
Horace. Par son luth, par sa voix, organe des amours,  Chloé seule me paroît belle. Si le destin jaloux veut épargner ses jour
61 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. M. DE BEAUMARCHAIS. » pp. 442-462
moi de tenir sa place. On entend du bruit, on le fait cacher. Alonse paroît en disant à Don Sanche qu’il est chargé par son o
point qu’elle se trouve mal : dans ce temps l’amant qu’elle regrette paroît , elle le prend long-temps pour son esprit : mais
bien vîte auprès de lui. Don Alvar est avec Cassandre, lorsqu’Enrique paroît . Elle se trouble, prie Don Alvar d’empêcher qu’el
ans une chambre voisine de celle où se passe le rendez-vous. Son pere paroît , ils se reconnoissent. Don Alvar se souvient que
econnoît sa maison, voit que le Comte est l’amant de sa sœur. Le pere paroît , loue la diligence de son fils, lui ordonne de fo
ra de l’avantage, & cette occasion de l’avoir pu prendre, la fera paroître plus juste aux yeux de tout le monde. Second
62 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXII » pp. 355-377
étonnement et de reconnaissance, qu’aucun autre bienfait antérieur ne paraît avoir excité dans madame de Maintenon, montrent q
son éloquence foudroyante. L’effroi ou la honte que ces prédications parurent jeter dans l’âme des deux amants, furent plus for
rt114. Il se rendit au-devant du roi, à huit lieues de Versailles, et parut devant lui. Il n’eut pas besoin de parler : la tr
fait son effet en elle ; mon amie de Lyon (madame de Coulanges) m’en paraît moins coiffée. La dame d’honneur même n’a plus le
itter. Cependant je m’y trouve plus résolue que jamais, et rien ne me paraît si difficile que de demeurer dans l’état où je su
e de madame de Montespan est arrêtée par un mouvement de dévotion qui paraît avoir décidé le roi à se séparer d’elle : elle s’
63 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. De la liaison des Scenes. » pp. 250-260
te ont fait assez connoître, Qu’où votre bras se montre on n’ose plus paroître  ; Et je ne puis nier qu’à cet heureux secours, Si
e VIII. Si le Capitaine qui est sur la scene voit le Chevalier qui va paroître déguisé en muet, tout est perdu. Frontin le sent,
fait sentinelle au bout de la coulisse, & dit au Chevalier de ne paroître qu’après la sortie du Capitaine. Frontin. N’entr
peu de chose à l’expédient, & annoncer l’arrivée de ceux qui vont paroître , par leurs cris, ou par la bouche de ceux qui sor
64 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. Pieces intriguées par une chose inanimée. » pp. 199-203
e, la chose inanimée sert non seulement de base à la piece, mais elle paroît encore continuellement sur la scene ; elle soutie
& voit avec surprise que c’est celui d’Arlequin. La sœur cadette paroît , surprend son aînée un portrait à la main, &
ifier sa rivale, veut lui montrer le portrait de Celio. Pantalon, qui paroît entre elles, saisit les deux portraits, & dev
65 (1911) L’Étourdi de Molière et Le Parasite de Tristan L’Hermite (De Jodelle à Molière) pp. 292-302
uivantes, l’épisode de Mascarille volant sa bourse à Anselme : encore paraît -il avoir été suggéré par un passage de l’Emilia,
énouements de Molière aussi dépourvus de vraisemblance qu’ils nous le paraissent aujourd’hui. » M. Bernardin indique une analogie
rtement assurés sur ce point. Manille a dit cent fois qu’elle verrait paraître Son fils devant ses yeux sans le pouvoir connaîtr
la comparaison que nous avons établie entre le Parasite et l’Étourdi paraissait suffisamment justifiée, non seulement on connaîtr
66 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
nt roiale pour nous donner les portraits des hommes Illustres qui ont paru en France durant le dernier siecle, ne crut pas d
ivez avec autant de soin que lui. Cependant pour le peu qu’elle avoit paru , elle lui avoit donné occasion suffisamment de fa
uedoc les Precieuses ridicules. Je crois qu’il se trompe, cet ouvrage parut à Paris pour la premiere fois lors qu’il y fut ét
en partirent aussi-tôt & le 24. Octobre 1658. ils commencerent de paroître devant leurs Majestez & toute la Cour sur un
t eue d’excuser ses defauts & ceux de toute sa Troupe qui n’avoit paru qu’en tremblant devant une Assemblée si auguste,
ogne, & qu’on ne parloit plus de petites Comedies, l’invention en parut nouvelle. Ces Pieces étoient dans le goût Italien
grand maître pour copier Terence, comme il a fait. Les Fâcheux,† qui parurent à la Cour au mois d’Août 1661. & à Paris le 4
e dessein des Freres ennemis ; mais le jeune homme n’avoit pas encore paru , & lorsque Moliere en eut besoin il ne savoit
l’essor qu’après qu’elle eut representé la Princesse d’Elide.* Elle y parut avec tant d’éclat qu’il eut tout lieu de se repen
iece le reconcilia, pour ainsi dire, avec le Courtisan chagrin ; elle parut dans un temps de plaisir ; le Prince l’avoit appl
que cette Histoire n’est pas tout-à-fait de mon sujet, mais elle m’a paru si singuliere, que je ne crois pas que l’on me sa
eur pupille. Nous ne le savons point, dirent-ils ; son inclination ne paroît point encore : cependant il recite continuellemen
s d’une des meilleures Comediennes qui ait jamais été. Le petit Baron parut sur le Theâtre de la Raisin avec tant d’applaudis
etit Baron, en parlerent si avantageusement, que le second jour qu’il parut sur le Theâtre le lieu étoit si rempli, que la Ra
dans son Gouvernement. Moliere faisoit Sancho ; & comme il devoit paroître sur le Theâtre monté sur un âne, il se mit dans l
ou de toute sa force, l’âne n’obeissoit point ; il vouloit absolument paroître . Moliere appelloit, Baron, la Forêt, à moi ; ce m
fait dessein de passer en l’autre pour être mieux : la riviere nous a paru le plus court chemin pour nous y rendre ; ces mar
conde fois à Villers-Coterets, avec applaudissement. La Piece entiere parut la premiere & la seconde fois au Rainci, au m
au Roi qu’il étoit de consequence que le ridicule de l’Hypocrisie ne parût point sur le Theâtre. Moliere, disoit-on, n’étoit
sensiblement on le prit pour une des meilleures Pieces qui ait jamais paru . Et le Misanthrope & le Medecin malgré lui jo
t offensez de son Imposteur, étoient calmez, il se prépara à le faire paroître une seconde fois. Il demanda à sa Troupe, plus pa
& qu’elle a toûjours été fort applaudie toutes les fois qu’elle a paru  ; & les personnes qui ont voulu par passion l
nt qu’ayant voulu le tenter, il réussit si mal la premiere fois qu’il parut sur le Theâtre, qu’on ne le laissa pas achever. D
mment il avoit appris la declamation. J’ai toûjours eu inclination de paroître en public, lui dit-il ; les Regens sous qui j’ai
celui de son ami, qui auroit cru être deshonoré, si sa coëffure avoit paru sur la Scene. *Cette réfléxion qui est de Mr. de
it arrivée ou non après la mort de Moliere. Les Fourberies de Scapin parurent pour la premiere fois le 24. de Mai 1671.* Cette
de ces enfans qui ne font point d’honneur à leur Pere. Cette Comedie parut à la Cour au mois de Fevrier de l’année suivante
édifiant que l’on pouvoit attendre de leur charité, & il leur fit paroître tous les sentimens d’un bon Chrétien, & toute
achever : Il en avoit aussi quelques-unes entieres, qui n’ont jamais paru . Mais sa femme, peu curieuse des Ouvrages de son
67 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Pieces à scenes détachées. » pp. 45-60
on y ajoute le plus souvent un ballet composé des personnages qui ont paru sur la scene. « Le grand nombre de farces que nou
un invisible corps, Qui de bas lieu tire mon être, Et je n’ose faire paroître Ni qui je suis, ni d’où je sors. Lorsqu’on m’ôte
& les effets de la jalousie, & le prient de décider. Orphise paroît dans ce moment, devient jalouse ; & lorsqu’Er
ourne la tête.) Scene III. Quoi ! me voir en ces lieux devant elle paroître , Et passer en feignant de ne me pas connoître ! Q
elques différences qu’il est bon de faire remarquer. 6. Cette piece parut en 1683 : elle fut d’abord annoncée sous le titre
68 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVIII. De l’exposition des Caracteres. » pp. 433-447
qu’il se rend ridicule en la poussant à l’excès. Lorsque le héros ne paroît pas le premier, toutes les scenes qui précedent s
nir de lui ; ce qui n’est pas fort aisé, sur-tout lorsque le héros ne paroît qu’au troisieme acte, comme dans le Tartufe : aus
der un moment d’entretien à l’imposteur : elle l’a fait appeller ; il paroît . Du moment où la toile se leve, jusqu’à l’arrivée
ce un rôle presque aussi conséquent que son contraste parfait : il ne paroît cependant que dans deux scenes. Je ne fais cette
; c’est vers le milieu de la scene seulement que l’avarice d’Harpagon paroît à découvert. Le Dissipateur de Destouches se prés
69 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499
re, le plaisir du public, les talents & le génie. Ce que j’avance paroît -il un paradoxe ? il est aisé de faire voir le con
t à mutiler impitoyablement votre enfant chéri si vous voulez le voir paroître au grand jour. Admettons un second théâtre, vous
rroit l’alarmer, & de soutenir tout pigmée qui servira à le faire paroître plus grand. Qu’arrive-t-il ? Le pigmée reste, acc
; de cette façon les pieces seroient continuellement doublées sans le paroître jamais. Ce que nous venons de dire seroit presque
d’un grand talent. Si l’on donnoit à un Acteur, toutes les fois qu’il paroît sur la scene, deux louis, plus ou moins, à raison
auroit un autre inconvénient, ajoutera-t-on ; on ne laisseroit jamais paroître les doubles ». Pourquoi cela ? Ne donne-t-on pas
70 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. » pp. 294-322
ovembre de la même année, & au même lieu le 9 Novembre 1665. Elle parut pour la premiere fois à Paris, sur le théâtre du
e, ne veut rien croire de tout ce qu’on reproche à Tartufe, lorsqu’il paroît avec l’Exempt & l’exhorte à remplir son devoi
lio se radoucit : Tiennette rentre. Scapin veut enlever Tiennette. Il paroît avec quatre hommes armés. Arlequin se met sous la
e ce que Tiennette lui dit : il frappe à la porte de sa maison. Célio paroît à la fenêtre, dit que la maison lui appartient, &
lhomme, bien aise, en son ame, de le voir si mal-traité, mais faisant paroître sur son visage qu’il en avoit une extrême déplais
on lui avoit fait, & si plein de confusion, qu’on ne le vit point paroître dans les rues tant que ses affaires le retinrent
tre le roman en action ; maintenant que nous voyons la copie, il nous paroît qu’elle étoit très facile, & que le Comique l
, Quand Mardi je sens qu’en lumiere Le beau Tartufe de Moliere Alloit paroître , & qu’en effet, Selon mon très ardent souhait
71 (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246
ure, Vaugelas, étaient morts depuis plusieurs aimées, quand Louis XIV parut . Mazarin léguait au jeune roi, avec la France res
’on ne le croit généralement ? Avant la mort de Mazarin, on voit déjà paraître cinq écrivains illustres, qui n’ont pas, il est v
né elle-même, toujours citée parmi les rares esprits de son temps qui paraissent avoir apprécié le grand poète à sa juste valeur,
était, ce semble, pendant la seconde moitié de son règne que devaient paraître ces génies éclos sous son aile. Nés de son temps,
utent leurs rigueurs, et c’est au milieu du lugubre hiver de 1709 que paraît Turcaret, le chef-d’œuvre du genre. En même temps
le, formés avant lui, écrivent leurs chefs-d’œuvre4. Un peu plus tard paraît Ovide ; c’est déjà une bien prompte décadence, et
lligence et l’expérience qui l’éclaire. Chose bizarre, ce siècle, qui paraît le plus érudit de notre littérature, en est le pl
us les endroits de son livre que l’on jugerait dignes de censure . Il paraît qu’on fut inflexible et que la pension fut défini
72 (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421
uelle, quoique toute en récits, est ménagée avec tant d’art, que tout paraît être en action. » Ces récits successifs ont tout
tre d’École des maris. L’oserai-je dire ? celui d’École des femmes me paraît convenir bien moins encore. Quelle instruction le
rocura une brillante reprise. Elle fut imprimée deux mois après avoir paru sur le théâtre. Voici ce que Molière raconte au s
endié les louanges qu’on m’y donnait. » Je soupçonne que l’ouvrage ne parut pas à Molière tout à fait aussi galant et aussi s
autre défaut que d’être trop flatteur pour lui, et que la crainte de paraître manquer de modestie fut moins le motif qui l’empê
que de la Critique, comédie en un acte et en prose6. Cette pièce, qui paraît ne pas avoir été représentée, n’est qu’un insipid
tique de l’École des femmes est la première pièce de ce genre qui ait paru sur le théâtre. Comme tout ce que Molière a créé
ien et un très mauvais sujet. Suivant des mémoires du temps, où il ne paraît pas calomnié, il aimait avec excès le vin, le jeu
figure, mais extrêmement pâle. Hors de la scène, Brécourt, à ce qu’il paraît , se fit souvent de mauvaises affaires, et ne s’en
que les frères Parfaict, dans leur Histoire du théâtre français, ont paru croire que c’était une débutante qui ne fut pas r
l’autre ; car, dans cette comédie, faite par son ordre, il joue, sans paraître , un rôle des plus importants. La pièce qu’on n’a
défaut se montra seul, sans ce qui pouvait le faire excuser ; et l’on parut avoir raison contre l’ouvrage, quoiqu’on fût inju
73 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Du Comique, du Plaisant, des Causes du rire. » pp. 463-473
jamais vus. Crispin, voulant que son maître soit Légataire universel, paroît sous le nom du neveu, & fait des impertinence
s qui changent les résolutions de l’oncle : content de son succès, il paroît sous l’habit de la niece pour la faire aussi désh
s’il vous plaît. . . . . . . . . . Je sais qu’un tel discours de moi paroît étrange : Mais, Madame, après tout je ne suis pas
re, Si l’on avoit ôté l’honneur à votre maître ! Vous n’oseriez après paroître en nul endroit ; Et chacun, vous voyant, vous mon
74 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
en partirent aussitôt, et le 24 Octobre 1658 cette Troupe commença de paraître devant leurs Majestés et toute la Cour, sur un Th
it eue d’excuser ses défauts et ceux de toutes sa Troupe, qui n’avait paru qu’en tremblant devant une Assemblée si Auguste ;
t longtemps qu’on ne parlait plus de petites Comédies, l’invention en parut nouvelle, et celle qui fut représentée ce jour-là
héâtre de Paris. Sa mort dont on a parlé diversement, fit incontinent paraître quantité de Madrigaux ou Épitaphes. La plupart ét
75 (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35
e Saluces, et de sa merveilleuse constance, miroir des dames mariées, paraît aussi avoir été joué dès l’année 1395. N’allons p
ionale. Ce poème, où la partie narrative fait corps avec le dialogue, paraît bien n’avoir pas été joué, mais seulement récité 
pour assurer le trône à ses enfants. C’est du moins ce que démontre, paraît -il, un Allemand, que sans doute les lauriers de N
et effet, me servir aujourd’hui d’un mystère manuscrit qui se trouve, paraît -il, aux archives de cette ville, et dont M. votre
remaniement postérieur. Quoi qu’il en soit, Marie, âgée de trois ans, parut ensuite et se dirigea, conduite par ses parents,
a Sibylle. Il commençait par la création du ciel et de la terre. Dieu paraissait d’abord tout seul en Paradis, puis il créait le C
lt un Désert. » L’auteur n’indique pas comment se fait ce Désert : il paraît qu’il y en avait en magasin. Une des singularités
tère joué à Paris devant: François Ier, en 1539, Isaac, fils de Sara, paraissait en scène dès le moment de sa naissance : « Icy, d
es Parfait n’osent (tant elle est belle) attribuer à P, Gringore, m’a paru un chef-d’œuvre fort ennuyeux. C’est encore sous
76 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [45, p. 77-78] »
annonça un jour à Auteuil, un homme que l’extrême misère empêchait de paraître  ; il se nomme Mondorge217, ajouta-t-il. Je le con
pour moi ; donnez-lui pour vous ces vingt autres que voilà. Mondorge parut  : Molière l’embrassa, le consola, et joignit au p
77 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIV » pp. 394-401
e mois d’août, c’est madame de Soubise qui, suivant madame de Caylus, paraît occuper le roi. Madame de Montespan avait remarqu
sa beauté et sa gaîté, ajoute-t-elle, est extrême comme sa parure. Il paraît que ces moyens ne firent aucun effet : le 14 une
ilaine taille , qui rappelait ses huit enfants, et elle dansait et se paraît comme une femme de dix-huit. « Quanto », dit mada
78 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
utre que son génie même. La Nature et les ridicules de son siècle lui parurent une source inépuisable ; il en tira cette foule d
e Dieu ne cesse de jouer sur le terme d’Époux et d’Amant. Plaute* lui paraissait aussi plus ingénieux dans la Scène et dans le jeu
uelquefois du Ballet de Villeneuve Saint-Georges. Ce Divertissement a paru , pour la première fois, en 1675, pour amuser le P
t un jour beaucoup de monde chez elle. on demanda à voir son fils. Il parut accompagné de son Précepteur. On loua son esprit.
it eue d’excuser ses défauts, et ceux de toute sa Troupe, qui n’avait paru qu’en tremblant devant une assemblée aussi august
re représentation de cette Pièce, dès que la toile fut levée, Molière parut sur le Théâtre en habit de Ville, et, s’adressant
. Les Italiens la représentèrent aussi à leur manière. Molière la fit paraître en Prose, sur le Théâtre du Palais Royal, avec be
supprimant la Scène du pauvre qui demande l’aumône à Don Juan ; elle parut sous cette nouvelle forme, et c’est cette dernièr
place du Capitaine, et se met dans le sac. Alors Isabelle et Tabarin paraissent . Rodomont dit à sa Maîtresse qu’il a enfermé dans
t supérieurement. On dit que Molière, en faisant répéter cette Pièce, parut mécontent des Acteurs qui jouaient, et principale
101 Les faux dévots, irrités de la Comédie du Tartuffe, dont il avait paru trois Actes dès 1664, firent courir dans Paris pl
fournit. Molière voulait le détourner de l’acharnement qu’il faisait paraître dans ses satires contre Chapelain* ; il lui disai
rta le sujet, et même quelques endroits particuliers, qui lui avaient paru remarquables ; entre autres, le caractère d’un ho
son entrée. Ils jouèrent encore la veille ; et comme s’ils eussent dû paraître le lendemain, celui qui annonça dit : « Messieurs
ai vu. Ergaste Qui doit être enfin le plus honteux, Mon Père ? Et qui paraît le plus sot de nous deux ? Etc.135 Tome II,
utre que son génie même. La Nature et les ridicules de son siècle lui parurent une source inépuisable ; il en tira cette foule d
s de la page 507, du Second Tome de cet ouvrage155.      Ci-gît qui parut , sur la scène,      Le singe de la vie humaine,
annonça un jour à Molière, un homme que l’extrême misère empêchait de paraître . « Il se nomme Mondorge156 », ajouta-t-il. « Je l
our moi ; donnez-lui pour vous ces vingt autres que voilà ». Mondorge parut  ; Molière l’embrassa, le consola, et joignit au p
En 1729, il est à la cour de Parme, puis revient à Paris en 1731, ne paraît plus sur scène, mais il écrit sur le théâtre, en
lèges nombre de discours en latin. Ses Sermons (et oraisons funèbres) parurent à Lyon, en 1788, 4 vol. (DLF XVIIIe, p. 534). 8
v. 393-394. Note 35 « Cette chanson ne figure dans aucun des recueils parus avant 1670. Elle sera largement diffusée, en reva
79 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [72, p. 106-108] »
sa dans son gouvernement. Molière faisait Sancho ; et comme il devait paraître sur le théâtre monté sur un âne, il se mit dans l
6 de toute sa force ; l’âne n’obéissait point ; il voulait absolument paraître . Molière appelait, Baron* ; Laforest, à moi ; ce
80 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXII. Des Caracteres principaux ou simples, des Caracteres accessoires, des Caracteres composés. » pp. 337-349
r cet article seul, une curiosité excessive retenue par la crainte de paroître trop curieuse. Chaque fois que j’ai parlé d’un hé
nnât de l’ombrage : j’avoue que cette curiosité vive & timide m’a paru très plaisante. La Présidente. Oh ! permettez que
ans cesse : oui, de toutes les passions, la jalousie est celle qui me paroît la plus honteuse & la plus déshonorante. La P
ut son mérite qu’à la contrainte où se trouve le jaloux, qui n’ose le paroître  : je conviens de tout cela ; mais le Lecteur inte
81 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXV. Du contraste des Caracteres. » pp. 386-397
rgent à gros intérêt, & que l’autre prête à usure ». L’objection paroît d’abord convaincante ; mais Harpagon prête à usur
er prenant un autre cours ; Mais, quoi qu’à chaque pas je puisse voir paroître , En courroux, comme vous, on ne me voit pas être 
se les Poétiques, on n’y trouvera pas un mot de ces contrastes. Il me paroît donc qu’il en est de cette regle comme de beaucou
tablir de nouvelles regles sur la scene. Une piece d’un nouveau genre paroît , elle est soutenue par une cabale puissante, un a
82 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
Quelle prodigieuse création ! quelle richesse d’idées sur un fond qui paraissait si stérile! Quelle variété de caractères! Qu’est-
de citer encore une de ces saillies si frappantes de vérité, qu’elles paraissent très faciles à trouver, et en même temps si origi
ela? Assurément tout autre que lui trouverait fort simple ce qui lui paraît si extraordinaire, et c’est ce qui rend ce mot si
ue. Arnolphe est vivement affecté, et ce qu’il y a de plus commun lui paraît monstrueux. C’est la nature prise sur le fait; et
es perpétuelles que fait Horace au seigneur Arnolphe ; et ce qui doit paraître le plus plaisant, c’est qu’un homme qui a de l’es
excitèrent bien un autre déchaînement contre le poète comique. On vit paraître successivement la Vengeance des Marquis, par de V
foule, et que chacun s’amuse aux dépens de tous les autres. Cela vous paraît de la bagatelle et sans doute la rareté et la cur
ute la rareté et la curiosité des tréteaux d’Espagne et d’Italie vous paraît une bonne chose ; mais si vous en saviez autant q
es, et à celui qui les possède, et à tout le reste des hommes. Ce qui paraîtrait inconcevable, si l’on n’était pas accoutumé aux c
Éliante. Croyez-moi, épousez une femme qui soit telle qu’Éliante vous paraît être; elle vous donnera ce qui vous manque, c’est
méprise plus forte que celle que peut faire naître un personnage qui paraît double, aucune comédie ne doit faire rire plus qu
a malédiction. La réponse du fils, je n’ai que faire de vos dons, lui paraît scandaleuse. Il prétend que c’est nous apprendre
nt il faut assaisonner le comique moral. Le sujet des Femmes savantes paraissait bien peu susceptible de l’un et de l’autre. Il ét
comique, et qui ressemble à la démence complète. Ce rôle m’a toujours paru le seul, dans les bonnes pièces de Molière, qui s
d’un homme tel que Tartufe, et dans les circonstances du moment, doit paraître si révoltante, fût pourtant reçue de façon qu’Elm
tante, fût pourtant reçue de façon qu’Elmire, dans l’acte suivant, ne parût pas revenir de trop loin, quand elle est obligée,
t de la probité. Celui de la raison, dans la bouche de Cléante, lui a paru du libertinage; et celui de l’imposture, dans la
libertinage; et celui de l’imposture, dans la bouche de Tartufe, lui paraît le sublime de la dévotion. Remarquons encore que
83 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
aussi nul aussi sot à leurs yeux qu’à ceux du public. Il faut qu’ils paraissent bien persuadés les premiers que tout ce qu’ils ve
miques non pas pour autrui seulement, mais surtout pour eux-mêmes, ne paraissent jamais sérieusement malheureux, parce que, étant
cond terme du rapport ne doit jamais être que sous-entendu. Dès qu’il paraît la poésie comique s’évanouit, et sur la scène d’o
forme plastique, pure, transparente et idéale, où sa personnalité ne paraissait pas. La tragédie classique s’était bornée à repré
fit de lui un héros tragique ; mais, de même que l’homme antique, il parut sur la scène en qualité d’époux, de fils, de père
le la piété filiale, l’amour fraternel, l’amitié, le patriotisme, qui paraissent au premier plan, et par leur antagonisme divin fo
t Duchesse240 ! » Aux yeux de la logique vulgaire cette inconséquence paraît absurde. La logique vulgaire demande comment il e
nombreux qu’on ne puisse et doive les connaître tous), l’Antigone me paraît te plus parfait et le plus excellent . T. V, p. 1
nstances extérieures au milieu desquelles l’action se déroule. Par là paraissent , en opposition avec les conflits simples, tels qu
en elle-même, il y tient peu, et qu’il a déjà réduit à rien ce qu’il paraît vouloir réaliser dans son œuvre. … Le comique, pa
a apposé Voltaire à Shakespeare. L’un, a-t-on dit, est ce que l’autre paraît . Voltaire dit : Je pleure, et Shakespeare pleure 
kespeare pleure ; mais le rôle de l’art est précisément de dire et de paraître , et non pas d’être en réalité. Si Shakespeare se
éalité. Si Shakespeare se contentait de pleurer, pendant que Voltaire paraît pleurer, Shakespeare serait un mauvais poète . T.
84 (1739) Vie de Moliere (Réflexions sur les ouvrages de litérature) [graphies originales] « Chapitre » pp. 252-262
aits, qui composent cette Vie, sont précisement ceux dont la verité a paru certaine à l’Auteur. En est-ce assez pour ne pas
e entier. « Le crédit que Moliere avoit auprès du Roi, dit l’Auteur, paroît assez par le Canonicat qu’il obtint pour le fils
ce de Terence qui devroit faire le personnage le plus interessant, ne paroît sur le Théatre que pour accoucher. L’Isabelle de
85 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
ts de chaises, ce brouhaha s’apaise, et derrière les marquis, là-bas, paraissent deux bourgeois, ce semble, de mise assez cossue,
au poète pincé, notre voisin, non pas à nous : car, outre qu’il nous paraît juste qu’Arnolphe soit attrapé par les choses mêm
on ouvrage. Patience ; notre homme va déchanter. Voici l’amoureux qui paraît . C’est Lagrange, un acteur tout noblesse et tout
i déplaît que le prochain trempe les doigts. Mais cette similitude ne paraît point goûtée de nos précieuses ; et en voilà qui
nt d’avis contraire…… Si le roi était pour, en effet, le grand Condé paraissait très réservé ; le prince d’Enghien était contre.
gé et lança, le 1er juin, sa Critique de l’École des Femmes. Sa femme parut  ; c’était la première fois qu’elle jouait dans un
nt ; mais les auteurs ne furent pas de si facile composition. D’abord parut Zélinde, la Contre-Critique de l’Ecole des Femmes
ns délicats. Après le Portrait du Peintre, et presque en même temps, parut le Panégyrique de l’École des Femmes, un acte en
arut le Panégyrique de l’École des Femmes, un acte en prose, qui est, paraît -il, d’un certain Robinet, gazetier comme Loret. L
e pleine de lauriers comme un jambon de Mayence. Mais cette vengeance parut trop lénitive à Montfleury le père, ce gros homme
blement de faire rire. Je le répète, l’idée n’est pas toute neuve. Il paraîtrait même que des acteurs s’y seraient trompés. Lekain
ent l’affaire. La femme qui pense est un animal dépravé. Si cela vous paraît trop brutal, ajoutez, comme on fait en France, au
elle croira lui plaire davantage. Arnolphe, faisant cette concession, paraîtra fort libéral à mille et mille gens. La théorie es
française, le bon sens ; et elle l’emploie, Clitandre vous le dira, à paraître ignorer les choses qu’elle sait plutôt que d’en f
86 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
ut un été de démarches et de négociations, « cette troupe commença de paraître devant Leurs Majestés et toute la cour sur un thé
qué qu’à cette dernière date le duc d’Epernon, gouverneur de Guyenne, paraît connaître depuis quelque temps la troupe de Moliè
de mœurs. Sans doute aux imaginations très compliquées d’alors elles parurent trop simples, d’un comique trop tempéré, et, en s
n’aboutissent qu’il se faire haïr, tandis qu’un jeune homme n’a qu’à paraître pour se faire aimer. La banalité du sujet n’a pas
pose la question souvent discutée des dénouements de Molière, lis ont paru , de nos jours surtout, artificiels et faibles. Re
x qui prétendent masquer ou farder la nature. Même la succession m’en paraît instructive. Au lieu de prier tout simplement M.
ns l’Ecole des Femmes une intention qui la passait elle-même. Il leur parut enfin que ce poète franchissait les limites, qu’i
scène depuis le premier jusqu’au dernier acte, tandis que Tartufe ne paraît qu’au troisième ; et c’est à lui, par conséquent,
parle qu’à la cantonade, qu’on pourrait ôter de la pièce sans qu’il y parût . Ainsi du moins a-t-il fait dans le Misanthrope,o
ne aimable femme, à qui l’on peut bien dire que toute idée religieuse paraît être étrangère, qui ne trouve, pour répondre à la
ient cela d’autre façon, peut-être : Mais sa discrétion se veut faire paraître ; et comme, d’ailleurs, sa vertu n’en est pas mo
reconnurent tous,quand,après bien des difficultés, Tartufe, en 1669, parut enfin publiquement sur la scène. L’épreuve de la
sez difficile à définir sans doute, mais on peut dire néanmoins qu’il paraît être essentiellement abréviatif, qu’il est plein
plus à celle de Corneille qu’il celle de Racine, et parfois même elle paraît dater d’avant le Menteur, ou d’avant les Provinci
pour effaroucher les précieuses. Les mots ou les expressions dont il paraît être le créateur n’ont en général pas fait fortun
87 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
evint plus puissant que le roi, et obtint une autorisation qui devait paraître impossible. La gloire de Molière, c’est d’avoir f
t il régalait la province pendant les États. Mais bientôt Molière lui parut un garçon si intelligent, si honnête homme, qu’il
ontré tant de bonne grâce dans le petit discours, Molière fut ravi de paraître sous l’accoutrement du docteur. Il y eut un si gr
n Garcie, il représente l’École des Maris. Il se décida enfin à faire paraître la petite Armande sur son théâtre, à côté de lui.
bu de Térence, et c’est la plus antique de ses pièces ; mais qu’il me paraît peu intelligent de ne voir là qu’une imitation li
vit à son ami Maucroix les détails : D’abord aux yeux de l’assemblée Parut un rocher si bien fait Qu’on le crut rocher en ef
voie funeste par son innocence même, les inquiétudes de son mari lui parurent des visions, et ses conseils des sévérités de vie
n partit, la première pièce qu’il donna fut l’École des Femmes : elle parut en décembre 1662, après dix mois de ménage. Tromp
table ? Cela excitait au plus haut point la curiosité, tant la chose paraissait à tous impossible. Elmire ferait-elle voir à Orgo
L’année 1665 s’était ainsi écoulée sans que le Misanthrope eût encore paru  ; mais dans les premiers jours de 1666, Molière s
ôle à elle-même, quoique la pauvre fille n’eût, de sa vie, assurément paru sur le théâtre ; il le lui apprit et elle s’en ti
ssit à faire monter sur la scène toute sa maison. La pauvre Laforêt y parut un jour d’une bien étrange manière. Madeleine Béj
insi Debrie faisait le notaire dans l’École des Femmes, où, le voyant paraître , Molière se sauvait en criant: La peste soit de
e dignité. Et cependant il l’avait aimée avant même que tout cela eût paru en elle, il l’avait aimée lorsque personne encore
ion à la plaindre qu’à la blâmer. Sans doute cette façon d’aimer vous paraîtra étrange ; mais pour moi je crois qu’il n’y a qu’u
ssistait à la vie de Molière : ARMANDE. Je sais combien je dois vous paraître coupable, Que toute chose dit que j’ai pu vous tr
ux qu’il ne ravisse ? Il passe en beauté feu Narcisse, Etc. Molière paraît s’être plu dans ces rôles grotesques; Mais Boilea
expliquassiez le trouble où je vous vois ? Vos sens, comme les miens, paraissent interdits: C’est à moi de m’en taire, à vous de m
sa jeunesse, il voulut le rejouer; mais combien, j’imagine, cela lui paraissait faible et le satisfaisait peu maintenant ! Il le
on les représentait, plus on les goûtait, « - Mais, ajouta-t-il, vous paraissez plus mal que ’’tantôt’’. » - Cela est vrai, lui
rs édifiant que l’on pouvait attendre de leur charité, et il leur fit paraître tous les sentiments d’un bon chrétien, et toute l
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Pieces à scenes détachées, dans lesquelles une Divinité préside. » pp. 61-74
, Le sommeil les a fait mourir. Le Marié sans le savoir de M. Fagan paroît ensuite, & dit que son papa l’estime fort. La
dent pas bien loin la gloire de leur Auteur, puisqu’elles ne font que paroître & disparoître, puisqu’elles ne durent que pen
é les yeux ; Mais ce fruit, qui sembloit un fruit délicieux,  Au goût parut dur & revêche. Quoi ! lui dit la fillette, un
éloquemment cornettes,  Et prononcer sur des rubans ; De tout ce qui paroît juger sans connoissance,  Hors de propos prodigue
89 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
collègue de Jean Poquelin donna ses entrées à l’étudiant qui venait, paraît -il, de se faire recevoir avocat à Orléans. Il est
is ou quatre personnes de qualité qui marchandaient des dentelles. Il paraissait si attentif à leurs discours qu’il semblait regar
accommodent point d’une élévation continuelle des sentiments. » Aussi parut -il au vulgaire que l’ensemble manquait trop d’act
pour soulager ses contraintes et dire à chacun son fait, au risque de paraître un maladroit ou un fâcheux qui prête à rire ?
ctoires. Toutes les croyances et toutes les institutions du passé lui paraîtront hors de service. Elle voudra faire un nouveau mon
don il faut l’implorer humblement ; plus elle fut coupable, plus elle paraît clémente. Ici le souvenir de Tartuffe nous viendr
blanc pour cacher ses rides, elle prend le masque de la dévotion pour paraître honnête, et braconner impunément sur les terres d
sait son Tartuffe, il en récita au Roi les trois premiers actes. » Il paraît qu’ils furent agréés ; mais on ne permit pas à l’
mieux qu’un prêcheur de carême. Vaine prédiction ! car, à l’heure où paraissait son journal, un huissier du Parlement vint, de la
il caressant         Nous rengage de plus belle. Dans la même année, paraissaient à Versailles George Dandin au mois de juillet, et
Ah ! Pour être dévot je n’en suis pas moins homme120. Les emprunts paraîtront plus sensibles si on les cherche dans une nouvell
drame dont l’exposition est aussi heureuse121 que son dénouement nous paraît logique et nécessaire, oui, nécessaire, et non pa
e présence, mais bien par son caractère ; car, pour que l’épreuve lui paraisse décisive, il faut que sa vanité soit en cause. Ma
effet, qu’à la crise suprême de ses menées souterraines ; et, si elle paraît brusque, c’est que le poète, faute d’espace, n’a
loi devenait d’autant plus impérieuse que Tartuffe n’avait pas encore paru dans les deux premiers actes, remplis déjà de son
iomphe, en dépit de l’invraisemblance. Décidément, la prose d’Onuphre paraît bien pâle en face de Tartuffe et de sa poésie.
t les libres saillies d’une franchise toute populaire133. Le sujet parut sombre, dans son apparente gaieté En même temp
fortune léguée par ses pères lui transmettait l’obligation sociale de paraître , et le condamnait, par respect humain, à faire de
possible. Il a seulement écarté de son personnage tout ce qui pouvait paraître banal ou fortuit ; et à ces incidents ingrats qui
porte contre un rival ; et la riposte qui accueille cet anathème nous paraît plus indécente que criminelle. Ici, Harpagon est
ns. Sous Vadius et Trissotin, faut-il voir Ménage et Cotin L’œuvre parut , au Palais-Royal, le 11 mars 1672160. Elle n’eut
parce qu’elle joue le principal rôle dans l’intrigue. Bien qu’elle ne paraisse qu’à la scène 6 du deuxième acte, où elle éclate
e la grâce de Célimène, sa seule coquetterie sera de plaire à qui lui paraît digne d’être aimée. Tendre sans être romanesque,
ennemis, le Tartuffe était à peu près terminé. Le 5 août, trois actes parurent devant le roi, aux fêtes de Versailles, et le pri
ui marche ne cessait de faire merveille ? Au lendemain du Misanthrope paraissait Le Médecin malgré lui ; et le surlendemain, il or
mptu, il plaide aussi pro domo sua. C’était le temps où la comédie ne paraissait à l’hôtel de Rambouillet qu’un genre inférieur. O
à 1870. La première édition de cette comédie est datée de 1669. Elle parut en un in-12 de 150 pages, chez Jean Ribou, au Pal
nommé Shadwell, dont l’impertinence émut la bile de Voltaire. L’œuvre parut donc du vivant même de Molière. L’auteur osait di
90 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288
ps en France où une comédie qui auroit eu moins de cinq actes, auroit paru un monstre, quelque bonne qu’elle eût été d’aille
sur la scene, & que Frontin va la continuer derriere la toile. Il paroît dans la premiere scene de l’acte suivant, voyons
rop surpris en le voyant revenir si-tôt. Au lieu que quand un autre a paru avant son retour, l’imagination du spectateur qui
te précédent ». Je suis d’un avis tout à fait différent ; ce qui lui paroît un défaut me semble au contraire une beauté. Et v
91 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Unités. » pp. 352-366
s notre action. Dans le Misanthrope anglois de M. Wicherley, le héros paroît , s’embarque, fait une campagne, revient, & to
ire cinq à six mois, ils auroient plus beau jeu que nous. D’Aubignac paroît être de l’avis de Picolomini. Voici ce qu’il dit 
ts qui, quoiqu’arrivés à un homme dans l’espace de vingt ans, peuvent paroître lui être arrivés dans vingt-quatre heures. Si Mol
t. Ce raisonnement me semble aussi clair que celui de Riccoboni me le paroît peu. Il cite un exemple ; voyons de bonne foi s’i
92 (1811) Discours de réception à l’Académie française (7 novembre 1811)
de Molière, qui peut méconnaître le siècle où il a vécu ? Le temps où parut Le Misanthrope était, à coup sûr, celui de la pol
dées ! quels incroyables progrès dans la confusion des rangs ! Nanine paraît sur la scène, et ce n’est plus un jeune seigneur
nds seigneurs, les magistrats sont parodiés en plein théâtre ; Figaro paraît , et ils permettent, ils souffrent qu’un valet réf
n y voit la comédie suivre et recevoir l’influence du temps où elle a paru , et en devenir, si je puis m’exprimer ainsi, l’hi
93 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102
se du Théâtre-Français venue, chaque soir pour l’entendre, quand elle paraît , cette femme illustre entre toutes les femmes qui
ux extrêmes, redoutant également d’être trop brusque, c’est-à-dire de paraître mal élevé, ou de paraître trop facile à vivre, c’
lement d’être trop brusque, c’est-à-dire de paraître mal élevé, ou de paraître trop facile à vivre, c’est-à-dire de rien retranc
: « Une coutume s’est introduite dans les théâtres de Paris, qui nous paraît une coutume stupide. Nous voulons parler des cour
94 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102
lexions, il échange des compliments avec la comédienne. Mais Isabelle paraît . scène VI. Elle reproche à son mari de faire le g
Flaminia, et lui dit d’amener son nouvel amant à la fenêtre. Lesbino paraît et dit à Isabelle : « Que me commandez-vous, sign
moyen de faire rentrer en grâce Silvia auprès du capitaine. Celui-ci paraît . scène XVIII. Pedrolino dit au capitaine qu’il t
s’occupèrent plus de leur art qu’en qualité d’écrivains. Andreini fit paraître à Venise, en 1607, un recueil des traits les plus
95 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261
e fois. Julie veut savoir si sa fille est éprise de Moncade. Marton paroît , Julie lui ordonne de faire venir Mariane. Julie
onne que Moncade est aimé, puisqu’il ose maltraiter Mariane. Mariane paroît  ; sa mere lui dit d’appeller Marton, elle veut au
sorte : Moncade la croit complice & s’emporte contre elle. Julie paroît , Moncade se plaint à elle de l’infidélité de Mari
e ; Mariane l’embrasse & lui promet de l’aimer toujours. Moncade paroît , furieux, l’épée à la main ; on le laisse seul.
drienne que voici, est, je crois, la premiere de ses Comédies qui ait paru sur notre Théâtre. Toutes les fois que j’ai lu ce
Simon. Il est vrai que j’ai lieu d’en être fort content. Mais il m’a paru triste, embarrassé, pourtant. Dave. Ma foi, je ne
t des personnages du Philosophe marié. Nous avons déja dit que ce qui paroît fort de situation & de comique dans la sociét
de même à Paris, lorsque la Coquette & l’Homme à bonne fortune y parurent , que ces deux pieces étoient de M. d’Alegre, &
96 (1819) Deux pièces inédites de J.-B. P. Molière [La Jalousie du Barbouillé, Le Médecin volant] pp. 1-4
r envoyés à M. Chauvelin, pour l’édition des Œuvres de Molière, qui a paru en 1754, 6 vol. in-4 ; et, dans une lettre à Bros
de campagne en a rempli les canevas à sa manière. Cette opinion nous paraît manquer tout-à-fait de probabilité. Le style est
97
tirerait encore du sel de ces caractères, tout insipides qu’ils vous paraissent , et l’on pourrait… LE POÈTE. Du temps de Molière
Albi en 1647. » Y revint-il dix ans plus tard ? L’affirmative ne nous paraît pas admissible, malgré le troisième document sign
ne pensons pas qu’ils fissent, à cette date, partie de sa troupe qui paraît avoir — non pas fait le service de cette session
comme à les condamner. Le Misanthrope est de 1666 ; Le Grand Cyrus parut en 1650 ; Molière avait lu Mlle de Scudéry, et l’
rlay de Champvallon, archevêque de Paris depuis janvier 1671. Son nom paraît souvent dans les registres de l’état civil et dan
peut dire qu’elle a commencé avec lui. Cependant, lorsque le Tartuffe parut , le sujet était plus que jamais en situation. Sel
pas qu’il eût mangé le lard ; À sa douce façon et modestie extrême Il paraît innocent, ou l’innocence même ; Il porte un cœur
n a été faict est expiré ». Du rapprochement de ces citations il nous paraît indiscutablement résulter que la maison qui a vu
une fois en contemplant le pavillon des singes ; à ce titre il nous a paru intéressant d’en étudier la trace. Et d’abord, à
t article, que nous avons cité intégralement malgré sa longueur, nous paraît avoir été rédigé pat Alexandre Lenoir lui-même. E
dans la notice qu’il a insérée dans son Musée des monuments français paru en l’an X, tome III, pages 24 à 28, les mêmes dét
tre toutefois la curieuse sculpture a-t-elle frappé le fabuliste, qui paraît avoir demeuré non loin de la Croix-du-Tiroir, et
n même de Molière, son rôle de prédilection par excellence, il nous a paru curieux de rechercher si c’était par l’effet d’un
t, d’après Grimarest, le camarade de M. de Molière en Languedoc , ne paraît avoir rien ajouté à votre conviction à cet égard,
t que Mignot, qui était le principal intéressé dans cette affaire, ne paraît pas s’en être bien préoccupé. D’ailleurs si Me Br
st à cette seconde maison que je consacrerai ma prochaine notice, qui paraîtra , j’en suis certain, un peu plus neuve que celle-c
eront certes pas à nous faire part de toutes les indications qui leur paraîtraient de nature à y faire la lumière. Adorer ou seuleme
ay et de la rue St. Honoré ». En 1578, le tapissier Martin Morot, qui paraît avoir été dans les lieux mêmes le prédécesseur du
leau de Vincent qui est de 1779, une des deux fenêtres à chaque étage paraît aveuglée et bouchée. Du temps de Molière, nous l’
in. La maison de droite, qui porte pour enseigne à la Croix d’or — il paraît que cette rue est prédestinée aux enseignes de cr
voudrais pas omettre ce détail que la première traduction allemande a paru dans cette ville. C’était un recueil de quelques
zkow (récemment mort à Sachsenhausen, petit bourg près de Francfort), paraît sur les affiches de nos théâtres. Gutzkow part d’
98 (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20
u’il en eût peut-être conscience. Quoiqu’il en puisse être, ce qui me paraît ressortir de son œuvre tout entière, c’est que Mo
ri ; Mon cœur n’est point du tout étourdi de ce coup. Faites, faites paraître une âme moins commune, À braver comme moi les cou
meté. Quant à la belle et superbe Armande, c’est sur elle surtout me paraît porter le principal enseignement qui ressort de c
qui seul ne l’accable pas de reproche : Je sais combien je dois vous paraître coupable, Que toute chose dit que j’ai pu vous tr
 : Vous étiez trop tranquille, enfin, pour être crue, Et vous auriez paru d’autre manière émue. On conçoit qu’elle répliqu
99 (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790
cette qualité au Roi & à la Reine Mere. Cette Troupe commença de paroître devant leurs Majestez & toute la Cour le 24 d
relever, & qu’on le trouva mort effectivement. Cette singularité parut tenir quelque chose du merveilleux, & fournit
. Joignons à ces Vers Latins cette Epitaphe Françoise5 : Cy git qui parut sur la Scene Le singe de la vie humaine, Qui n’au
tre autres la Princesse d’Elide, où sa femme qui joua la Princesse, 9 parut avec tant d’éclat, qu’il eut tout lieu de se repe
e l’on prête à Arlequin. « Si les Comediens Italiens n’eussent jamais paru en France, peut-être que Moliere ne seroit pas de
les faire imprimer ; mais comme elles sont principalement destinées à paroître sur le Théatre en présence de toutes sortes de ge
100 (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914
ion. Au premier aspect, je n’en disconviens pas, ce que j’avance peut paraître singulier ; mais pourtant, si j’arrive à le prouv
idicule sans le savoir. Or les comédiens qui représentent Arnolphe ne paraissent pas comprendre l’importance de cette condition ;
» neuf fois sur dix il s’écrie : « Eh ! quel accommodement, etc. » Il paraît croire que cette interjection inattendue donne pl
té, et le rôle d’Alceste n’est pas un rôle tout d’une pièce, comme on paraît le croire au théâtre. Quand il parle à Célimène d
Toutes les fois que je trouve en face de moi un contradicteur qui ne paraît pas prendre la discussion au sérieux, qui ne s’en
anges méprises ne soulèvent aucun murmure. Chacun se tait pour ne pas paraître singulier. Si quelqu’un se permet d’élever la voi
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