/ 125
1 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXI » pp. 338-354
t du roi, lorsqu’elle aurait perdu ce qui lui restait d’empire sur ce prince . Madame Scarron faisait toujours plus remarquer s
portion de ce que celle-ci perdait. Malgré la légitimation des petits princes , on ne les montrait point encore. Madame de Sévig
fille, dans sa lettre du 1er de l’an : « On ne voit point encore ces princes  ; l’aîné a été trois jours avec père et mère. Il
elle offense se préparait à la reine ! être obligée de recevoir comme princes de la maison royale les fruits des infidélités du
, madame de Sévigné écrivait : « On ne voit point encore les nouveaux princes . Il y en a à Saint-Germain, mais ils n’ont pas en
qui faisait qu’on la voyait un peu. C’est aussi dans ces temps où les princes ne se montraient qu’à moitié, que le roi s’amusan
e 18 avril 1674100 : « Madame, notre voyage a été fort heureux, et le prince se porte aussi bien que la marquise de Suger, tou
e nous avons eu dans la route, c’est-à-dire le plus beau du monde, le prince est assez gai. Il a bon appétit et dort tranquill
la même, Anvers, 20 avril 1674 : « Madame, le médecin visita hier le prince . Il parla de fort bon sens sur son incommodité, i
de l’aimer avec excès. » Peu après le retour d’Anvers, les nouveaux princes furent enfin reçus chez la reine ; alors on les é
, comme vous savez, et les jours y passent fort vite. Tous mes petits princes y sont établis, et je crois pour toujours : cela,
usera point ce qu’on pourra vous accorder. Je me porte fort bien. Les princes sont toujours malades. Le petit duc parle souvent
2 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
N’en éclaira jamais de telles ; Là cent objets miraculeux, De grands princes , des cordons, Tous gens choisis, et d’importance,
rend l’arrêt suivant.       Apollon, grâces au destin, Du Parnasse, prince divin, Et les trois fois trois sœurs pucelles, Gr
nt. Je ne dis rien des huit entrées, Qui méritent d’être admirées, Où princes et grands de la Cour, Et notre roi digne d’amour,
Dont était en propre personne, Notre digne porte-couronne, Avec maint prince , et grand seigneur, Et d’autres gens, qui par hon
gnole, la princesse, qui dédaigne l’amour, a une conversation avec le prince , dont elle est aimée autant que de ses autres ama
paraît irritée de cette indifférence, de ce que malgré ses mépris, le prince ne lui offre pas son cœur comme les autres prince
lgré ses mépris, le prince ne lui offre pas son cœur comme les autres princes  ; elle commence sans s’en apercevoir à l’estimer
l’estimer par dépit, et pour mieux découvrir les vrais sentiments du prince , elle lui fait un faux aveu de son inclination po
qu’elle a imaginé un moyen de découvrir les véritables sentiments du prince . Quiconque ignore les mystères de l’art, en juger
ci l’intérêt du spectateur, en le faisant jouir du plaisir de voir le prince l’emporter par la ruse sur la princesse ; on sait
lle n’a d’autre dessein que de découvrir les véritables sentiments du prince , pour ne lui faire ensuite éprouver que des dédai
le traiter comme ses autres amants ; d’un autre côté, on voit que le prince n’a d’autre intention que de la toucher et de lui
e son cœur, et feint d’être sensible à l’amour d’un de ses amants. Le prince , revenu de l’étonnement où l’a jeté le discours d
ctateur ne s’attendait pas, mais qu’il aurait souhaité pour venger le prince qui l’intéresse et jeter la princesse dans la con
ion, en la punissant de sa dureté et de sa coquetterie. La réponse du prince produit ici dans l’esprit du spectateur ce qu’il
con el desden. « Dans la dernière scène, le père, accompagné des deux princes amants de sa fille, et instruit que la princesse
’écart et paraît inquiète ; elle entend que sa cousine est promise au prince qui l’a demandée, et que ses propres noces seront
noces seront célébrées le même jour que celles de cette cousine ; le prince , s’apercevant que la princesse les écoute, répond
t demande à son père la liberté de choisir pour époux celui des trois princes qu’il lui plaira davantage. « Après avoir obtenu
voir obtenu le consentement qu’elle souhaite, elle exige de ces mêmes princes qu’ils applaudiront au choix qu’elle va faire : e
s princes qu’ils applaudiront au choix qu’elle va faire : et les deux princes , qui s’étaient expliqués, ne forment aucun obstac
référence à celui qui a su vaincre le dédain par le dédain ; alors le prince , lui demandant qui il est, elle répond : toi seul
a ridicule avec raison que la princesse, qui ne pouvait douter que le prince n’aimât sa cousine, s’offrît elle-même à lui, en
, tout était blessé, puisqu’elle s’exposait à un refus certain, si ce prince avait véritablement aimé une autre personne. Notr
dans l’embarras où elle est, et devant tout le monde, qu’elle aime le prince sans cependant se déclarer tout à fait ; le moyen
dont elle se sert est la prière qu’elle fait à son père de refuser au prince sa cousine en mariage ; elle cherche à se faire i
usion, et veut persuader qu’elle n’agit de la sorte que pour punir le prince de son insensibilité ; ce prétexte, tout spécieux
consent à sa demande, et lui propose en même temps, pour empêcher le prince de se marier avec sa cousine, de le choisir elle-
ous vous moquez seigneur, et ce n’est pas ce qu’il demande ; alors le prince se jette à ses genoux, avoue son amour et son str
main l’arrêt qu’elle prononcera ; la princesse lui répond : Non, non, prince , ce sont les termes de Molière, je ne vous sais p
et à qui elle ne cache rien des mouvements de son cœur, est valet du prince dont elle veut être aimée ; ce valet se présente
après, lorsqu’elle a résolu de tenter tous les moyens pour obliger le prince à l’aimer, elle s’abandonne entièrement à la disc
t fondée sur ce qu’elle lui a entendu dire qu’il est familier avec le prince . Molière sentit que cette conduite n’était ni vra
l changea donc entièrement cette économie : il donna un gouverneur au prince , et fit de ce valet un bouffon qui depuis longtem
ncore plus de vraisemblance à l’engagement que ce valet prend avec le prince , contre la princesse, Molière commence par suppos
déclarer si ouvertement contre l’amour ; les présents qu’il reçoit du prince achèvent de le gagner et de corrompre sa fidélité
er et de corrompre sa fidélité : il forme le projet de faire aimer le prince et d’engager la princesse à consentir à un mariag
tention, et feint d’avoir naturellement un ruban de la couleur que le prince a nommée ; par là, le prince et obligé de lui par
urellement un ruban de la couleur que le prince a nommée ; par là, le prince et obligé de lui parler d’amour, et elle est enga
répondre : ce qui produit une situation fort théâtrale. Cependant, le prince , malgré le dessein qu’il a de cacher son amour, p
ncesse, persuadée qu’il l’aime réellement, le rebute avec hauteur. Le prince ne manque pas de lui représenter que ce n’est que
le jardin. La princesse ordonne au bouffon d’y amener secrètement le prince  : son dessein est d’y chanter, et de lui inspirer
e qui lui fera découvrir infailliblement les véritables sentiments du prince . Dans ce dessein, elle sort pour le chercher, mai
éâtre ; et lorsqu’au commencement du quatrième acte, la princesse, le prince et le bouffon paraissent, le spectateur qui, en l
e, elle mangea ce qu’elle avait d’argent avec un gentilhomme de M. le prince de Monaco, nommé Olivier, qui l’aimait à la fureu
3 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVI » pp. 188-192
quinze jours de moins que lui. En souscrivant à ce mariage, le jeune prince avait sacrifié son inclination pour Marie Mancini
tent encore. Madame était belle, aimable, coquette. Monsieur était un prince efféminé, de petit esprit, de petite stature, d’u
ronter. L’exemple de François Ier, celui des quatre successeurs de ce prince , celui de Henri IV, lui avaient persuadé que la F
e lui paraît déjà nécessaire pour préparer les peuples à respecter un prince appelé à es gouverner. Il nomme la duchesse de Mo
désigné d’avance pour être son gouverneur, quand, âgé de sept ans, le prince passera des mains des femmes en celles des hommes
ant qui avait tenté de séduire cette jeune favorite58. On voit que le prince n’était point en retard de marcher sur les traces
4 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278
mon, dans sa juste animadversion pour l’injure que fit aux pairs, aux princes , à la nation entière, à son droit public, à ses m
el et au plus injuste mépris pour madame de Maintenon, à qui le jeune prince devait le mérite précoce et distingué qui avait f
le prodige de cet édit qui les appelle à la couronne après le dernier prince du sang, et qui leur en donne le nom, le titre, e
e du sang, et qui leur en donne le nom, le titre, et tout ce dont les princes du sang jouissent et pourront jouir, n’ait pas ét
u’on voit ici par leurs établissements et a l’état et rang entier des princes du sang, avec la même habileté de succéder à la c
ntinuel d’abus de puissance, de violence, d’injustice ; mais une fois prince du sang en tout et partout, il n’y a plus qu’un p
’un pas à faire ; et il est moins difficile donner la préférence à un prince du sang sur les autres, pour une succession dont
on se prétend maître de disposer, puisqu’on se le croit de faire des princes du sang par édit, qu’il ne l’est de fabriquer de
aire des princes du sang par édit, qu’il ne l’est de fabriquer de ces princes avec de l’encre et de la cire, et de les cendre a
i IV, prix d’un dévouement sans réserve, et par la familiarité que le prince lui permettait avec lui, au risque de voir quelqu
ut zélé protestant, sans que la conversion de Henri le détachât de ce prince . Il était fils d’un protestant d’un grand caractè
5 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVI » pp. 279-297
e d’Agrippa d’Aubigné, le compagnon de Henri IV, qui osait dire de ce prince , sans le fâcher, qu’il était un ladre verd, parce
lle se sentait autorisée à rappeler sur elle, par l’aveu secret de ce prince pour l’éducation de ses enfants naturels. C’est d
roie encore moins que c’est le désir d’attirer sur moi les regards du prince . » Ici la précaution me semble d’autant plus marq
admiration qu’il est si agréable aux Français de satisfaire dans leur prince . Combien de séduction pour cette femme dont la co
une femme qui lui convenait. Pour la seconde fois, il choisissait en prince qui se respecte et veut assurer le respect public
nêteté que sa conduite semblait braver. On voit en cela le fond de ce prince . La position de madame Scarron était honorable da
re son inclination pour le roi, dans le cas où la bienveillance de ce prince , réputé si galant, viendrait à passer avec elle l
isgraciée ? À quoi aurait servi d’opposer son honneur aux désirs d’un prince , source de tous les honneurs, et habitué à croire
mêmes où il les abaisse ? Comment opposer l’intérêt de cet honneur au prince qui donne son propre honneur pour garant d’un inv
obtenir de lui un sentiment contraire. Pour conserver l’affection du prince en même temps que son estime, pour ne pas mentir
de l’Église, il invoquait, en faveur de la foi conjugale violée parce prince , les lois de l’honneur elles intérêts de la gloir
6 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200
e qu’à combattre dans les forêts les loups & les lions. Les trois Princes ont préparé des courses & des fêtes magnifiqu
l compare Diana à une figue sur le haut d’un figuier, & les trois Princes à des enfants qui veulent faire tomber la figue à
rouve un secret excellent pour que la Princesse ne fuie plus les deux Princes  : il veut qu’on l’enferme dans une tour, qu’on la
de les fuir, elle courra après eux. Le pere sort, en espérant que les Princes trouveront des secrets plus efficaces, & brûl
de son inhumaine, il veut prendre une route opposée à celle des deux Princes . Il exhorte Polilla à faire en sorte de s’introdu
le retient auprès d’elle. Le Comte de Barcelone vient avec les trois Princes . Diana lui annonce qu’avant de se marier elle pré
e un époux ; il la prie seulement de voir les fêtes préparées par les Princes . Il sort. Don Gaston & le Prince de Béarn ess
a suit, en disant tout bas que la danse va bien. Acte III. Les trois Princes & Polilla entrent sur la scene : le Comte de
ui a avoué. Elle cede son amant à la Princesse. Le Roi vient avec les Princes de Béarn & de Fox. Il est enchanté que le pre
sans le consentement de Diana. Elle avance, fait consentir les trois Princes à suivre ses volontés, & donne sa main à celu
n à celui qui a su vaincre ses dédains par le dédain même. Les autres Princes prennent parti dans la Cour. Le Roi leur donne sa
ue Diana, demandant la permission de choisir un époux entre les trois Princes , nomme celui qui lui a marqué un plus grand dédai
7 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IV » pp. 38-47
évergondage, leur insolence, leur politique servirent de prétexte aux princes de Condé, aux princes de Vendôme, aux ducs de May
lence, leur politique servirent de prétexte aux princes de Condé, aux princes de Vendôme, aux ducs de Mayenne, de Longueville,
décapitée et brûlée. L’histoire n’a pas expliqué comment Louis XIII, prince si doux, si timide, si jeune encore, a pu se lais
nt fait la révérence, comme de coutume : J’aimerais mieux, va dire ce prince tout brusquement, qu’on ne me fît point tant de r
Cependant, il continua de jouer dans les allées. M. de Souvray et le prince demeurèrent à se reposer, attendant que le cidre
venu. On apporta deux bouteilles et deux verres ; M. de Souvray et le prince burent de furie de ces bouteilles. Le roi arrivan
8 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475
8 octobre, madame de Maintenon écrivait à madame de Saint-Géran. « Le prince (le duc du Maine) est l’idole du roi. Plus sa ten
le besoin, l’espérance de plaire commençaient à se faire sentir ; le prince , jeune et ardent, était désespéré ; le prince, ai
à se faire sentir ; le prince, jeune et ardent, était désespéré ; le prince , aimable et charmé, n’était pas rebuté, ou ne se
ait pas rebuté, ou ne se rebutait pas. Mais en 1680, à Versailles, le prince galant et libertin était affligé ; le prince aima
n 1680, à Versailles, le prince galant et libertin était affligé ; le prince aimable et amoureux était aimé, il savait l’être,
voir royal. Ils frappaient ainsi deux ennemis à la fois. L’orgueil du prince le plus jaloux de son autorité étant intéressé pa
ésent à madame la dauphine. Il a en ce moment entre ses bras le petit prince  ; il a félicité monseigneur comme un ami ; il en
u rang de femme légitime d’un puissant roi : ce fut d’avoir ramené ce prince à ses devoirs envers la reine dont il faisait le
e, marque d’une sorte de subordination, puisqu’ils semblent adorer le prince , et le prince adorer Dieu. » Les mœurs dévotes n
e sorte de subordination, puisqu’ils semblent adorer le prince, et le prince adorer Dieu. » Les mœurs dévotes ne seront pas m
9 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
rmettre ; c’était peut-être même la seule du règne de Louis XIV où ce prince pût s’en déclarer le protecteur. Livré à toutes l
état, c’est moi. Un homme tel que Molière devait lui appartenir : le prince jugea le poète, et le poète jugea le roi. Louis o
lassitude et de mépris ; tous les regards se tournèrent sur un jeune prince qui paraissait avec éclat sur la scène du monde ;
, devait affliger une époque où il y avait si peu de morale, et où le prince voulait qu’on eût de la religion. On se fit dévot
nivré de toutes les séductions de la gloire et de l’amour, le cœur du prince devait être disposé à l’indulgence, et Molière av
dont il désirait soumettre l’essai au jugement et à l’approbation du prince . Cette comédie, c’était le Tartuffe ; l’apparitio
voir le droit de tout dire, avait d’ailleurs flatté l’amour-propre du prince de la manière la plus habile, en lui empruntant u
up d’œil sur qui embrassait tout, il s’était convaincu que l’appui du prince ne suffisait pas au succès d’une entreprise si ha
ie d’avoir flétri l’hypocrisie, et d’avoir honoré le talent ; dans le prince qui permit le Tartuffe, il applaudit encore le ro
t son appui : la reconnaissance du poète a contribué à la grandeur du prince  ; leur gloire est à jamais confondue. Une politiq
es fondements de la religion à la face du Louvre, dans la maison d’un prince chrétien, à la vue de tant de sages magistrats et
nd et du plus religieux monarque du monde ! Cependant que ce généreux prince occupe tous ses soins à  maintenir la religion, M
et Molière élève des autels à  l’impiété ; et autant que la vertu du prince s’efforce d’établir dans le cœur de ses sujets le
e Molière, et comme souffrant en secret de l’appui que lui accorde le prince  ; ce calcul perfide qui montre le fils en opposit
monarques, ils soufflent le feu de l’ambition dans le cœur des jeunes princes impatients du sceptre ; ou si un jeune roi s’affr
eut éviter ceux du ciel. Il ne doit pas abuser de la bonté d’un grand prince , ni de la piété d’une reine si religieuse à qui i
nt rien de celle de Scaramouche 4. » « La raison de cela, répondit le prince , c’est que la comédie de Scaramouche joue le ciel
aisemblable que, soit pour s’assurer de plus en plus la protection du prince dont Molière connaissait le faible pour la louang
e a fait au dénouement, dans ce fameux passage : Nous vivons sous un prince ennemi de la fraude. L’exempt le terminait en di
appréhende, sans qu’une pareille entreprise ne vienne aux oreilles du prince à qui il dérobe sa marche, par la crainte qu’il a
dénoncé son bienfaiteur, par cette froide réponse : […] L’intérêt du prince est mon premier devoir : De ce devoir sacré la ju
10 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29
esprit de vengeance sans retenue. Henri fut assassiné. En pleurant ce prince , on lui reprocha sa mort même ; ce furent en effe
le répondait aux sentiments du roi. Il écrivit un jour à Sully : « Le prince fait le diable. » Trois personnes furent jalouse
urieux. On lit dans les Mémoires de Sully, qu’après la mort du roi le prince « le Condé écrivit à la reine : Vous savez pourqu
en fureur ; il voulait faire la guerre à l’archiduc qui avait reçu le prince et la princesse. Au mois de février 1610, il lui
février 1610, il lui fit faire une sommation de rentrer en France. Le prince s’en alla à Milan, laissant sa femme à Bruxelles.
11 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XII » pp. 100-108
on naturelle des bâtards avoués qui, ne pouvant marcher les égaux des princes légitimes, ne veulent cependant point se soumettr
vrier 1653, avec une petite armée qu’il avait levée à ses dépens. Les princes , les ambassadeurs, le parlement, le peuple, tout
oulut que le roi, alors âgé de 16 ans, se rendît à l’armée ; le jeune prince fit les campagnes de 1653, 1654, 1655, à Mouzon,
12 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIX » pp. 207-214
n disait de Corneille : S’il eût vécu de mon temps, je l’aurais fait prince . Napoléon faisait la cour aux poètes de son temps
roi Pyrrhus un sage confident, …………………………………………… Je vais, lui dit ce prince , à Rome où l’on m’appelle. — Quoi faire ? — L’ass
t un devoir de citoyen, et concourait avec Bossuet à dégager le jeune prince des chaînes de madame de Montespan, et à l’armer
13 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXX » pp. 330-337
âgée de deux ans. Les deux fils furent, en conséquence, qualifiés de princes . Plus tard en 1680, des lettres patentes ordonnèr
orés du surnom de la maison régnante, et de noms de provinces que les princes du sang même ne portaient pas97. L’élévation des
s comtesse de Montgon), qui passait tantôt pour la sœur de ces petits princes , tantôt pour leur cousine. » 96. Edition de 177
14 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125
ssion, qui bornant leur ambition à obtenir une parole ou un regard du prince , se pâmaient de joie en s’entendant nommer pour u
de votre âge plus vertueuse et plus aimable que vous. Je connais des princes du sang38, des princes étrangers39, de grands sei
ueuse et plus aimable que vous. Je connais des princes du sang38, des princes étrangers39, de grands seigneurs façon de prince,
nces du sang38, des princes étrangers39, de grands seigneurs façon de prince , de grands capitaines40, des gentilshommes, des m
15 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXII » pp. 355-377
se prolongeait encore par des séjours dans tous les lieux où le jeune prince se plaisait ; et aussi dans le Poitou, pays natal
on amour. Madame de Maintenon n’est revenue de Barèges, avec le jeune prince , que dans le mois de novembre. Pendant son absenc
. Cette joie est grande. Madame de Montespan fut au-devant de ce joli prince avec la bonne abbesse de Fontevrault et madame de
 ; et madame de Montespan était de nouveau rendue aux habitudes de ce prince , pour qui le plaisir était un besoin. Une lettre
lle espérait de sa raison, de sa vertu, et de ses soins pour le jeune prince dont elle était chargée. C’est cette mélancolie q
16 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
e brillant commerce il se mêle sans cesse, Et ne cite jamais que duc, prince ou princesse. La qualité l’en-tête ; et tous ses
Review est de Walter Scott. Le célèbre romancier proclame Molière le prince des poètes comiques, et, en dépit du préjugé nati
prince de Conti, frère du grand Condé et de Mlle de Longueville ; le prince était de sept ans et huit mois plus jeune que Mol
ir la troupe du roi. Elle fut sans doute maigrement entretenue par ce prince , et ce titre honorable ne lui fut pas d’une grand
’été de 1644, avant de suivre le duc d’Orléans dans la campagne où le  prince s’empara de Gravelines ? Est-ce l’année suivante,
de La Mort de Crispe citées ci-devant était attaché à la maison de ce prince . On trouverait étonnant aujourd’hui que les princ
seigneur, où il a été employé des tables et autres pièces, qui a été prince de chez… (en blanc). Le même jour, le sieur du Fr
quelque temps après en Languedoc, il alla offrir ses services à M. le prince de Conti, gouverneur de cette province et vice-ro
e de Conti, gouverneur de cette province et vice-roi de Catalogne. Ce  prince , qui l’estimait, et qui alors n’aimait rien tant
tembre ou octobre 1653. Dès cette époque, il fut engagé au service du prince et appelé annuellement pour la tenue des états. S
 pour la tenue des états. Sa troupe est celle des comédiens de Mgr le prince de Conti. Cependant le même La Grange, qui fut l’
andes dames suivant tour à tour le quartier général et la procession, princes donnant l’exemple de la sédition, beaux esprits f
it dans ses Mémoires : « Aussitôt que Mme de Calvimont (maîtresse du prince de Conti) fut logée dans la Grange, elle proposa
ercher des comédiens. Comme j’avais l’argent des menus plaisirs de ce prince , il me donna ce soin. J’appris que la troupe de M
Pézenas, qui était celle de Cormier. L’impatience naturelle de M. le prince de Conti et les présents que fit cette dernière t
vimont engagèrent à la retenir. Lorsque je voulus représenter à M. le prince de Conti que je m’étais engagé à Molière sur ses
pus jamais l’obtenir, quoiqu’il y eût beaucoup de justice, mais M. le  prince de Conti avait trouvé bon de s’opiniâtrer à cette
manquer de parole. Comme ils étaient près de jouer à la ville, M. le prince de Conti, un peu piqué d’honneur par ma manière d
ntation au gré de Mme de Calvimont, ni par conséquent au gré de M. le  prince de Conti, quoique, au jugement de tout le reste d
re, et Sarrasin, à force de prôner leurs louanges, fit avouer à M. le prince de Conti qu’il fallait retenir la troupe de Moliè
our que Cosnac explique si clairement, eut obtenu la bienveillance du  prince , il est possible qu’adroit, spirituel, « sachant
critique Donneau de Vizé22, il saisit quelque occasion de rappeler au prince le lieu commun de leurs études. S’il l’osa, il y
. Ce qui est certain, c’est que Molière réussit à gagner la faveur du prince , qui lui donna pendant les années qui allaient su
es et de Don Juan ; mais Molière était alors hors de pages. « Mgr le prince de Conti avait eu en sa jeunesse tant de passion
eu de personnes qui pussent mieux juger d’une pièce de théâtre que ce prince . Mais après s’être donné tout entier à Dieu, il e
prime l’abbé Voisin ou de Voisin, dans la Défense du traité de Mgr le prince de Conti touchant la comédie et les spectacles, é
les spectacles, écrite en 1667. Cet abbé était attaché à la maison du prince dès le temps du Languedoc, et, par conséquent, pa
le en parfaite connaissance de cause des relations de Molière avec le prince . La présence de la troupe à Montpellier en janvie
de l’ouverture des états, que mourut le poète Sarrasin, secrétaire du prince . On prétend que Son Altesse offrit ce poste de co
marest qui l’affirme. Daniel de Cosnac, d’autre part, rapporte que le prince , dès le lendemain de la mort de Sarrasin, destina
out au plus à titre provisoire, et à cause du besoin pressant, que le prince aurait eu recours à Molière. Quoi qu’il en soit,
l’époque du carnaval, en 1655, fut dansé à Montpellier, devant Mgr le prince et Mlle la princesse de Conti, un grand ballet in
urent tant de vogue au XVIIe siècle. Les plus grands personnages, les princes , les rois mêmes, étaient souvent mêlés aux comédi
neurs barons des états généraux de Languedoc, tenus par S.A.R. Mgr le prince de Conti, en la ville de Montpellier, l’année 165
t put se vanter d’avoir obtenu les encouragements et l’approbation du prince , qui s’était diverti à lire ce livre pendant les
-similé32. Les deux époux y sont dits comédiens de la troupe de M. le prince de Conti. Les témoins signataires sont : Pierre R
serait étonnant que Molière n’eût pas profité de son séjour auprès du prince pour faire jouer sa première œuvre devant lui et
en dignes de représenter réellement dans le monde les personnages des princes qu’ils représentent tous les jours sur le théâtre
avoir passé six bons mois, dans cette Cocagne, et avoir reçu de M. le prince de Conti, de Guilleragues34 et de plusieurs perso
établit la présence des comédiens à l’hôtel d’Alfonce, où résidait le prince , à la date du 2 novembre ; voici cet extrait : « 
tres députés de la part de cette assemblée pour saluer Monseigneur le prince  de Conti, ont rapporté qu’étant entrés dans la co
ltesse en aye (en haie), les officiers à leur tête, et Monseigneur le prince de Conti les attendant à la porte du vestibule qu
ieur de chez Gély !) Autre tradition. La faveur de Molière auprès du prince était telle, dit-on, que non seulement celui-ci o
e longue excursion. Le plus probable est qu’elle n’eut point lieu. Le prince était parti, en effet, pour Paris. Une grande et
e s’accomplir en lui. Dès les premiers mois de 1656, la conversion du prince est un fait accompli. (Vie de Pavillon, évêque d’
la troupe est à Dijon ; elle est encore connue, malgré la défense du prince , sous le nom de comédiens de M. le prince de Cont
onnue, malgré la défense du prince, sous le nom de comédiens de M. le prince de Conti. C’est ainsi du moins qu’elle est désign
que Racine écrivait d’Uzès à M. Vitard, le 25 juillet 1662 : « M. le prince de Conti est à trois lieues de cette ville et se
tailles. Quelques présents faits par un concurrent à la maîtresse du prince de Conti faillirent compromettre, comme on l’a vu
a bon, Que les comédiens jouèrent Et que les spectateurs louèrent. Ce prince y fut accompagné De maint courtisan bien peigné,
un lit de parade. Le roi assistait incognito à la comédie ; ce jeune prince , qui plus tard disait du vieux ministre : « S’il
Le Cocu. Le samedi 4 décembre, joué au Louvre, pour le roi, Jodelet prince (de Thomas Corneille). Le 25 décembre, joué au Lo
lait tragi-comédies ou comédies héroïques. Don Garde de Navarre ou le  prince jaloux parut sur la scène du Palais-Royal le 4 fé
ondé cette fois son œuvre sur le sol comique, et substitué Alceste au prince jaloux, Philinte à don Alvare. et Célimène à Done
à qui désormais ils devaient s’adresser : « À moi. » répondit-il. Ce prince , dont Mazarin disait : « Il y a en lui de l’étoff
ion, dit M. Bazin, ce fut à ce moment que se manifesta, de la part du prince pour le poète comique, quelque chose de plus qu’u
èrent. Il y reçut le roi, la reine mère, Monsieur, Mme Henriette, les princes , l’élite de toute la cour. Parmi les divertisseme
ec aucun homme, en quelque cas que ç’ait été, non pas même avec aucun prince du sang, qui n’y ont mangé qu’à leurs festins de
un vieux militaire qui avait voulu terminer ses jours en servant son prince dans sa maison civile, quand son âge lui interdis
ttra sa perruque, sans se ressouvenir qu’il ne fait pas bon jouer les princes et qu’ils ne sont pas si insensibles que les marq
Vous avez raison, répond un autre, et cette aventure fait voir que ce prince , qui blâma d’abord L’École des femmes, avait plus
t travailler à nous faire voir qu’ils sont tous des héros, puisque le prince est toujours au milieu d’eux et qu’il en est comm
nt de fois et si généreusement exposé leur vie pour la gloire de leur prince  ? Et tout cela, parce que leur qualité demande qu
ourage, lui confesse qu’il s’inquiétait jusque-là de voir qu’un jeune prince , en qui brillaient tant de belles qualités, ne po
on dont il vient de recevoir l’aveu, il le regarde à présent comme un prince accompli, cet Arbate parle en courtisan de Louis
une comédie nouvelle : ce que représenta Molière devant ce public de princes , de grands seigneurs et de grandes dames qui vena
icité privilégiée avant d’obtenir la publicité libre et complète. Les princes du sang, les membres de la famille royale ne crur
res. » Ses bizarreries finirent par toucher à la folie pure. C’est ce  prince qui se persuada qu’il était mort et conclut logiq
aisance de Mlle la princesse Palatine près Paris, par ordre de Mgr le prince de Condé, pour y jouer Tartuffe en cinq actes. Re
ne le pourrait pas jouer (au Raincy chez la princesse Palatine) ». Ce prince  a-t-il pu se tromper ? C’est bien improbable. L’i
eine, « Molière ne doit pas, disait-il, abuser de la bonté d’un grand prince , ni de la piété d’une reine si religieuse, à qui
: « Le roi, qui fait tant de choses avantageuses pour la religion, ce prince sous qui l’on peut dire avec assurance que l’héré
désignait fort clairement les personnages mis en scène. C’étaient les princes de la science, des hommes ayant une grande renomm
nouveautés Qui plurent à Leurs Majestés, À vos deux royales altesses, Princes , princesses, ducs, duchesses, Et bref, à toute no
ait possible, que les consultations données à l’auguste sujet par les princes de la science contemporaine furent communiquées,
XIV, disons-nous, avait lui-même fourni le sujet de la pièce : « Deux princes rivaux, qui, dans le champêtre séjour de la vallé
, pour vous en donner un exemple admirable, je vous dirai qu’un grand prince qui avait dansé à plusieurs ballets, ayant vu jou
scius, ce grand comédien si renommé dans l’antiquité et qui mérita du prince des orateurs cette belle harangue qu’il récita da
pelait son érudition. « Je ne m’ennuie jamais avec Molière, disait ce prince  : c’est un homme qui fournit de tout ; son érudit
elquefois aussi il l’étudie, quand ou le roi, ou Monsieur, ou quelque prince du sang, se trouve présent… Il en use de même qua
ue les comédiens, après la mort de Monseigneur, ayant demandé à notre prince l’honneur de sa protection, surtout pour obtenir
 la comédie et les autres spectacles ? — Bien des gens, répondit le prince , prétendent que, s’il n’y en avait point, il y au
17 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
ézenas pour les états, et n’y reçoit qu’une partie de la somme que le prince loi avait allouée. Affaire Martin-Melchior Dufort
dans lequel le Roi danse un rôle d’Égyptien ; leçon indirecte que ce prince reçoit de Racine dans Britannicus. Une aventure d
nt dont il s’était épris, et qui aimait encore plus la comédie que le prince . « Aussitôt qu’elle fut logée dans La Grange, no
chercher des comédiens. Comme j’avais l’argent des menus plaisirs du prince , il me donna ce soin. J’appris que la troupe de M
à Pézenas qui était celle de Cormier. L’impatience naturelle de M. le prince de Conti et les présents que fit cette dernière t
imont engagèrent à les retenir. Lorsque je voulus représenter à M. le prince de Conti que je m’étais engagé à Molière sur ses
us jamais l’obtenir, quoiqu’il y eût beaucoup de justice ; mais M. le prince de Conti avait trouvé bon de s’opiniâtrer à cette
manquer de parole. Comme ils étaient prêts de jouer à la ville, M. le prince de Conti, un peu piqué d’honneur par ma manière d
tion au gré de madame de Calvimont, ni par conséquent au gré de M. le prince de Conti, quoique, au jugement de tout le reste d
re, et Sarrasin, à force de prôner leurs louanges, fit avouer à M. le prince de Conti qu’il fallait retenir la troupe de Moliè
Anne-Marie Martinozzi, une des nièces de Mazarin. Molière, de qui le prince , on le verra, avait en quelque sorte adopté la tr
e Roquette, depuis évêque d’Autun, alors grand vicaire des abbayes du prince fiancé au-devant duquel l’abbé était venu, nous a
vie nomade, nous la retrouvons à la fin de 1654 à Montpellier, où le prince et la princesse de Conti se rendirent pour l’ouve
e Languedoc, fixée au 7 décembre. À peine arrivé dans cette ville, le prince y reçut la nouvelle de la mort d’un de ses servit
Sarrasin était mort des suites d’un grand coup de pelle à feu que le prince , dans un moment de colère, lui avait donné sur la
grosse fièvre qui le prit au milieu d’un bal, en dansant devant M. le prince de Conti. » Est-ce pendant le spectacle que ser
« aimait à parler en public, et que cela lui aurait manqué chez M. le prince de Conti » ; toutefois, il ne se refuse pas à adm
lui fait-il dire à ceux qui le blâmaient de refuser la proposition du prince , ne nous déplaçons jamais : je suis passable aute
ix publique ; je puis être un fort mauvais secrétaire. Je divertis le prince par les spectacles que je lui donne ; je le rebut
t donnée à M. de Guilleragues. Si Molière ne fut pas alors attaché au prince comme secrétaire, celui-ci, La Grange nous l’appr
en dignes de représenter réellement dans le monde les personnages des princes qu’ils représentent tous les jours sur le théâtre
assé six bons mois dans cette cocagne et avoir reçu de monseigneur le prince de Conti, du généreux M. de Guilleragues et de pl
fonds des étapes de la province. Cette délégation était faite par le prince au nom des États ; mais soit oubli, soit négligen
incontestable. Molière et Madeleine Béjart, informés peut-être que le prince , dont la présence eût pu seule lever toute diffic
ans son numéro du 15 février, garder le silence sur cette démarche du prince  ; toutefois, de peur évidemment de déplaire aux c
a bon, Que ses comédiens jouèrent Et que les spectateurs louèrent. Ce prince y fut accompagné De maint courtisan bien peigné,
Angleterre, Monsieur, frère du Roi, et Henriette d’Angleterre, que ce prince venait d’épouser ; le 13, dans le jour, à Fontain
êchée d’accompagner son époux ; mais un grand nombre de seigneurs, de princes , Monsieur, Madame et la Reine mère, assistaient é
core mystérieuses de Louis XIV et de cette femme, qui fit goûter à ce prince le bonheur si doux et si peu connu des rois d’êtr
se retirer en Provence. » Après le succès de la pièce de Molière, le prince dit dans son Traité de la comédie et des spectacl
 XIV. Accoutumé dans ses campagnes à ne faire qu’un repas le soir, le prince se disposait à se mettre à table un jour d’abstin
enir, et cette circonstance, si frivole en apparence, en associant le prince à la gloire du poète, ne fut peut-être pas étrang
épas d’un chat ensanglante la scène ? AMARANTE. Dans une tragédie, un prince meurt, un roi. DORANTE. « Nous sommes tous mortel
être prodigués de toutes parts, mais particulièrement par le Roi, les princes et les hauts fonctionnaires. Le maréchal de Gramo
après cette dédicace, à l’hôtel de Condé, aux fêtes du mariage de ce prince avec Anne de Bavière, La Critique et L’Impromptu
tu de l’Hôtel de Condé, comme pour faire croire aux sympathies de ces princes pour sa cause, le duc d’Enghien à ce même moment
ait pénétré pour tous les bienfaits et la constante protection de son prince le fit triompher des entraves que le génie rencon
re pis que moi, vous seriez bientôt mon camarade. » L’intervention du prince fut nécessaire pour lever les scrupules de ses se
glorieux de tous les rois du monde », panégyrique où il félicitait ce prince de n’être pas parti pour Fontainebleau sans avoir
lacet, le premier de ceux qui sont en tête du Tartuffe, remerciant le prince d’avoir eu la bonté de déclarer qu’« il ne trouva
e se trouvait souvent rempli sans que la caisse en fût moins vide. Le prince donna des ordres pour mettre fin à cet abus. Mais
Roi lui permettait d’exercer ; mais elle ne suffisait pas aux yeux du prince , et il est digne de remarque que dès que Molière
nger aux nombreux témoignages d’intérêt, sinon de munificence, que le prince , leur patron, leur avait prodigués, et que Molièr
e trouvaient un jour ensemble à Versailles, au dîner du Roi, quand le prince dit à son valet de chambre : « Voilà donc votre m
let de chambre ; je quitterai tout pour être avec vous. » En effet le prince , lorsque Molière venait, congédiait tout le monde
i lui présentait une épitaphe pour ce grand poète : « Ah ! lui dit le prince , que n’est-il en état de faire la vôtre ! » Moli
isent rien de celle de Scaramouche ? — La raison de cela, répondit le prince , c’est que la comédie de Scaramouche joue le ciel
es fondements de la religion à la face du Louvre, dans la maison d’un prince chrétien, à la vue de tant de sages magistrats et
d et du plus religieux monarque du monde ! Cependant, que ce généreux prince occupe tous ses soins à maintenir la religion, Mo
et Molière élève des autels à l’impiété ; et, autant que la vertu du prince s’efforce d’établir dans le cœur de ses sujets le
eut éviter ceux du ciel… Il ne doit pas abuser de la bonté d’un grand prince , ni de la piété d’une reine si religieuse, à qui
rmission que son premier placet n’avait pu encore arracher au Roi. Ce prince sentait qu’il ne pouvait s’opposer plus longtemps
u siège de Lille, le second des placets qui précèdent Le Tartuffe. Le prince leur répondit qu’à son retour « il ferait de nouv
les lier ensemble, « Sa Majesté, dit Molière, choisit pour sujet deux princes rivaux qui, dans le champêtre séjour de la vallée
urel de croire que le Roi dit à l’auteur de faire une comédie où deux princes se disputeraient en magnificence pour éblouir et
u poète bel esprit. Il ne s’en déclara pas l’auteur, et ne mit que le prince dans sa confidence. Tous les courtisans, dupes de
e ; enfin, comme l’a dit le bon, l’excellent La Fontaine, Tout petit prince a des ambassadeurs, Tout marquis veut avoir des p
alie, il fit solliciter le roi de France de l’autoriser à rentrer. Ce prince , malgré ses anciennes menaces, y consentit. La vi
l’avait chargé auprès du Roi. Ce contretemps acheva de tout gâter. Le prince les congédia assez brusquement l’un et l’autre, e
s importunités, et qui veulent qu’on les récompense d’avoir obsédé le prince dix ans durant ? Ceux qui caressent également tou
rons des États généraux de la province de Languedoc, tenus par Mgr le prince de Conti en la ville de Montpellier, l’année 1654
onti en la ville de Montpellier, l’année 1654, ouvrage qu’il dédia au prince  ; et que l’année d’après, donnant la seconde part
x États généraux de la province de Languedoc, dédié à S. A. S. Mgr le prince de Conti, tenant les États à Pézenas, l’année 165
dont les deux fois « septante lieues » avaient été parcourues par ce prince en moins d’une semaine : Je crois qu’Alexandre l
18 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXX. Des Caracteres propres à tous les rangs. » pp. 328-330
out l’avantage qu’il pouvoit tirer d’un ridicule général, puisque les Princes prennent le titre de Rois, que les grands Seigneu
prennent le titre de Rois, que les grands Seigneurs veulent être des Princes , qu’un simple Gentilhomme se fait appeller Monsei
19 (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322
Barcelone, l’époque de l’action est moderne, les personnages sont des princes , et les mœurs sont tout à fait nationales. Molièr
gracioso espagnol un de ces fous en titre d’office, qu’autrefois les princes de notre Europe entretenaient pour leur amusement
sté que dans son imagination. À considérer le fond du sujet, un jeune prince , obligé de feindre l’insensibilité, pour vaincre
ourage, lui confesse qu’il s’inquiétait jusque-là de voir qu’un jeune prince , en qui brillaient tant de belles qualités, ne po
dont il vient de lui faire l’aveu, il le regarde à présent comme un prince accompli  ; cet Arbate, dont le langage convient
20 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
jets. Ce sont deux moralistes, deux connaisseurs du cœur humain, deux princes , deux rois de l’éloquence. Après avoir grandement
frères n’en furent que davantage ses amis. Voilà l’entrée en scène du prince de nos moralistes. Après une année des sais malhe
bâillé, toute la veine du poète en pouvait être tarie. En recevant le prince , l’auteur nomade lui avait adressé un compliment
i suivirent cette prise de possession que se manifesta, de la part du prince pour le poêle, quelque chose de plus qu’une prote
esprit. Bientôt devenu, sans peine, mais malheureusement pour lui, le prince des poêles tragiques, il fit longtemps retentir l
reux. Pour divertir la cour, un peu aussi pour seconder les amours du prince , il avait composé la Princesse d’Élide, principal
Lavallière. Or, dans la Princesse d’Élide, on voit paraître un jeune prince qui s’est longtemps défendu de l’amour, mais qui
témoignage ; Et qu’il est mal aisé que, sans être amoureux, Un jeune prince soit et grand et généreux. C’est une qualité que
en un monarque ; La tendresse du cœur est une grande marque Que d’un prince à votre âge on peut tout présumer Dès qu’on voit
phe et mon cœur, d’allégresse rempli, Vous regarde à présent comme un prince accompli Il faut se rappeler la situation ; tout
roît c’était en présence de la reine qu’il débitait celle morale ! Le prince lui répond par un discours où il décrit longuemen
lle victoire Vit, de sa liberté, s’évanouir la gloire. Cependant, le prince craint encore de se déclarer. Le commode Arbate s
t-être pour toucher ces sévères appas, Aurez-vous des secrets que ces princes n’ont pas. Enfin le bon gouverneur l’emporte et
s que ces princes n’ont pas. Enfin le bon gouverneur l’emporte et le prince lui promet de se montrer. J’aime à te voir press
, qui lui paraissait bien mériter autant de courroux. A quoi un grand prince (Condé) répondit : « La raison de cela, c’est que
t saint Antonin parmi les partisans du théâtre. Il ôte aussi de là le prince des philosophes anciens, Platon, et n’y laisse Ar
on caractère et son droit, et parce qu’on la savait fidèle. Entre les princes qui l’ont ainsi reçue chez eux, les plus vraiment
rechercher quelle a pu être l’influence de la parole de Dieu sur les princes à qui elle a été annoncée. Si elle est tombée sou
emander tout ce qu’il a droit d’exiger . Interpellant directement ce prince , en qui Mazarin disait qu’il y avait de l’étoffe
t de poussière, vous mourrez comme des hommes ! » Et ailleurs : « Les princes devraient se faire les dieux des hommes en procur
temps, quel qu’on fût, quoi que l’on fit, on rencontrait toujours un prince qui, en général, était bon juge et vous tendait l
n rencontre ou l’on achète des journalistes. Molière avait trouvé son prince  ; Bossuet avait été introduit à Paris par la Rein
d les hommes capables de régner un jour avec Dieu. Si le bonheur d’un prince pouvait consister dans le nombre des conquêtes, s
rre pour ne jamais régner dans le ciel, c’est le sort d’un million de princes , mais de princes réprouvés, et par conséquent mal
s régner dans le ciel, c’est le sort d’un million de princes, mais de princes réprouvés, et par conséquent malheureux. Ma confi
ue Molière ; si l’opposition s’ôtait avisée de condamner les mœurs du prince et qu’un journaliste ou un vaudevilliste eut osé
ner en ridicule les chefs de cette opposition, à quel pilori l’ami du prince n’eût-il pas été attaché ! Louis XIV voulait donc
cé de craindre. Mais Je puis vous dissiper ces craintes ridicules, O prince  ! et je sais l’art de lever les scrupules. Ayant
ement du roi et de la reine, qui l’ont vue ; l’approbation des grands princes et de MM. les ministres qui l’ont honorée publiqu
s partisans ; il leur montre de son côté le roi, la reine, les grands princes , MM. les ministres, même les gens de bien… Il sa
habileté de son rôle, ou si par aventure on ne vivait point « sous un prince ennemi de la fraude ». Celte risible providence d
n’échappera pas au jugement de Dieu. C’est Dieu surtout qui est le «  prince ennemi de la fraude » ; c’est Lui qui tient en ma
ent achevée et examinée par des personnes capables d’en juger. » « Ce prince voulut encore, » remarque vertueusement l’honnête
21 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
bre 1688a. « [*]Le roi donna le sujet des Amants magnifiques. Deux princes rivaux s’y disputent, par des fêtes galantes, le
a le sujet de cette pièce à Molière. Il voulut qu’on représentât deux princes qui se disputeraient une maîtresse en lui donnant
inquiétude sur l’avenir. « Les fous y étaient aussi à la mode, chaque prince , et chaque grand seigneur même, avait son fou, et
is pu fournir : la vanité, attribut de l’espèce humaine, fait que des princes prennent le titre de rois, que les grands seigneu
nces prennent le titre de rois, que les grands seigneurs veulent être princes , et comme dit La Fontaine : Tout prince a des am
ands seigneurs veulent être princes, et comme dit La Fontaine : Tout prince a des ambassadeurs, Tout marquis veut avoir des p
dicule plaisant. Cette espèce de ridicule ne se trouve point dans des princes , ou dans des hommes élevés à la Cour, qui couvren
ements de son esprit, et le divertissement de ses peuples. « Ce grand prince qui se connaît parfaitement à tout, et qui a de g
nsemble tant de choses diverses, Sa Majesté, a choisi pour sujet deux princes qui, dans le champêtre séjour de la vallée de Tem
22 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVII » pp. 193-197
ils se lièrent avec Molière, valet de chambre du roi, fort aimé de ce prince , et dispensé de faire la cour aux dames. En 1661,
t, et protégés, non par le pouvoir royal, mais par l’approbation d’un prince dont le règne brillant dominait l’opinion général
23 (1739) Vie de Molière
un poste honorable. Si ce fait est vrai, il fait également honneur au prince et au comédien. Après avoir couru quelque temps t
ncore auprès du roi un accès assez libre : de plus, ce n’était pas ce prince qui donnait la fête, c’était Fouquet ; et il fall
ais pu fournir. La vanité, attribut de l’espèce humaine, fait que les princes prennent le titre de rois, que les grands seigneu
nces prennent le titre de rois, que les grands seigneurs veulent être princes  ; et, comme dit La Fontaine, Tout petit prince a
igneurs veulent être princes ; et, comme dit La Fontaine, Tout petit prince a des ambassadeurs, Tout marquis veut avoir des p
icule plaisant ; cette espèce de ridicule ne se trouve point dans des princes ou dans des hommes élevés à la cour, qui couvrent
a le sujet de cette pièce à Molière. Il voulut qu’on représentât deux princes qui se disputeraient une maîtresse, en lui donnan
’inquiétude sur l’avenir. Les fous y étaient aussi à la mode ; chaque prince et chaque grand seigneur même avait son fou ; et
24 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Caracteres propres aux personnes d’un certain rang seulement. » pp. 312-327
nnoissoit la Cour ; il avoit été chargé des affaires du Roi, chez des Princes étrangers ». Je le sais bien ; mais il auroit dû
otalement leurs affaires domestiques pour songer à celles de tous les Princes du monde : des sots qui n’approuvent jamais ce qu
re voudroit avoir affaire avec des gens qui dépossedent les Rois, les Princes & même les Bourg-mestres ? . . . . . . Madela
25 (1821) Sur le mariage de Molière et sur Esprit de Raimond de Mormoiron, comte de Modène pp. 131-151
mariages par déférence pour son père, plutôt que par inclination. Le prince auquel il était attaché, et qui était du même âge
mme qui le gênait13. Le succès ne couronna point les espérances de ce prince  : mais son séjour dans la capitale du monde chrét
7 février 164817. Mais en se privant ainsi de son principal appui, ce prince ne fit que s’affaiblir. Le comte d’Ognate, qui av
26 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Des Comédies-Ballets. » pp. 37-44
a le sujet de cette piece à Moliere. Il voulut qu’on représentât deux Princes qui se disputeroient une maîtresse en lui donnant
Moliere : « Le Roi donna l’idée du sujet des Amants magnifiques. Deux Princes rivaux se disputent par des fêtes galantes le cœu
27 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
e de plus misérable. Pourquoi faut-il que ce soit un document ? « Le prince qui règne sur le pays, c’est l’amour coquet, frèr
lière et sa troupe étaient dans cette ville, comme comédiens de M. le prince de Conti, qui y présidait les états de Provence.
Provence. La princesse de Conti, et sa cour, y étaient venues avec le prince pour ajouter à l’éclat de sa présidence ; c’était
faire leur fortune et assurer la sienne. Le mariage de Marie avec le prince était le premier fruit de l’école de séduction et
dans les mœurs et le langage de la capitale. Il pouvait savoir par le prince et la princesse de Conti, dont il avait été le po
été souvent cité56. Sa lettre à l’évêque de Vence sur la détention du prince est intéressante et noble. Mademoiselle de Scudér
28 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
ligente de l’esprit. Apollon soutient en même temps le droit sacré du prince , qui est l’auguste tête de la société politique.
leur doux labeu r225. » Il n’y avait pas de domestiques à gages. Les princes conduisaient la charrue. Les princesses possédaie
ne peut mener ses soldats au feu sans l’ordre de son gouvernement. Le prince ne peut rien décider sans l’avis d’une assemblée
r une fantaisie aristocratique que Shakespeare met habituellement des princes sur la scène, c’est par une nécessité de l’art, c
figures indépendantes ; et pour cela il ne suffit pas de prendre des princes , il faut encore les tirer du fond des âges fabule
buleux de la vieille Europe. Et quand ses personnages ne sont pas des princes , quand ils appartiennent à des époques historique
Monsieur, d’une alarme si chaude.                 Nous vivons sous un prince ennemi de la fraude,                 Un prince do
   Nous vivons sous un prince ennemi de la fraude,                 Un prince dont les jeux se font jour dans les cœurs,       
29 (1863) Molière et la comédie italienne « Textes et documents » pp. 353-376
(le Convive de pierre). 19. Arlecchino creduto principe (Arlequin cru prince ). 20. Arlecchino ladro, sbirro e giudice (Arlequi
avait du crédit sur le cœur et l’esprit du roi de Pologne, engagea ce prince à visiter sa prison d’État. Elle fit venir Costan
fut mis en liberté, à condition de sortir immédiatement des États du prince rancunier. Mezzetin était vieux alors, « presque
30 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
s dispositions extraordinaires qu’il avait pour le théâtre ; et M. le prince de Conti, qui l’avait fait venir plusieurs fois j
e passa en Languedoc, où Molière fut reçu très favorablement de M. le prince de Conti46, qui eut la bonté de donner des appoin
, l’Etourdi et le Dépit amoureux ; ce qui engagea d’autant plus M. le prince de Conti à l’honorer de sa bienveillance et de se
nce de Conti à l’honorer de sa bienveillance et de ses bienfaits : ce prince lui confia la conduite des plaisirs et des specta
ésir de faire valoir le talent qu’il se connaissait, qu’il pria M. le prince de Conti de le laisser continuer la comédie ; et
ix publique ; je puis être un fort mauvais secrétaire. Je divertis le prince par les spectacles que je lui donne ; je le rebut
mme, qui avait tout pouvoir sur son esprit, l’empêcha de suivre M. le prince de Conti. De son côté, Molière était ravi de se v
ur le premier jour de comédie. Tout cela lui aurait manqué chez M. le prince de Conti49. Après quatre ou cinq années de succè
que la première fois. Il s’assurait aussi sur la protection de M. le prince de Conti. Molière quitta donc le Languedoc50 avec
avec le courtisan chagrin ; elle parut dans un temps de plaisirs ; le prince l’avait applaudie : Molière à la cour était inimi
e, elle mangea ce qu’elle avait d’argent avec un gentilhomme de M. le prince de Monaco, nommé Olivier, qui l’aimait à la fureu
issaient pas de le troubler, quelque heureux qu’il fût du côté de son prince et de celui de ses amis. Son mariage diminua l’am
e, ne disent pas un mot de celle de Scaramouche. — C’est, répondit le prince , que la comédie de Scaramouche joue le ciel et la
là. Il vivait en vrai philosophe, et, toujours occupé de plaire à son prince par ses ouvrages, et de s’assurer une réputation
en dignes de représenter réellement dans le monde les personnages des princes qu’ils représentent tous les jours sur le théâtre
avoir passé six bons mois dans cette cocagne, et avoir reçu de M. le prince de Conti, de Guilleragues, et de plusieurs person
lui fut offerte peu de temps après la mort du poète Sarrasin, que le prince lui proposait de remplacer ; et on lit dans les M
’une fièvre chaude causée par un mauvais traitement que lui fit M. le prince de Conti. Ce prince lui donna un coup de pincette
ausée par un mauvais traitement que lui fit M. le prince de Conti. Ce prince lui donna un coup de pincette à la tempe : le suj
ès, dit que c’était un zéro, qui ne multipliait que parce qu’il était prince du sang. La méchanceté, ajoute-t-il, faisait en l
. Ce fut le cardinal de Retz qui plaça le poète Sarrasin auprès de ce prince . (Mémoires du cardinal de Retz, livre II, page 29
, un agréable enjouement, l’art de conter et de jouer ses contes. Les princes de Vendôme l’admettaient à leur table. La cour et
, je quitterai tout pour être avec vous. » Lorsque Molière venait, le prince congédiait ceux qui étaient avec lui, et il était
ouvent des trois ou quatre heures avec Molière. On a entendu ce grand prince , en sortant de ces conversations, dire publiqueme
and Condé en lui présentant une épitaphe de Molière : Ah ! lui dit ce prince , que celui dont tu me présentes l’épitaphe n’est-
31 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190
gida Bianchi) dans la chambre du dauphin qui fut depuis Louis XIV, le prince , qui avait alors deux ans, fut de si mauvaise hum
armes de la rhétorique la plus persuasive. Ce qui fit dire à un grand prince qui le voyait jouer à Rome : “Scaramuccia non par
l il l’avait envoyé quérir. Il a toujours été les délices de tous les princes qui l’ont connu, et notre invincible monarque ne
32 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [51, p. 85-86] »
ésentant l’épitaphe qu’il avait faite pour Molière. « Ah ! lui dit ce prince , que celui dont tu me présentes l’épitaphe, n’est
33 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [2, p. 34-35] »
mauvais secrétaire. Si ce fait est vrai, il fait également honneur au prince et au comédien.
34 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. » pp. 1-20
l’appréhende ; sans qu’une pareille entreprise vienne aux oreilles du prince , à qui il dérobe sa marche, par la crainte qu’il
du Docteur de la comédie, et du Capitan, non plus que les juges, les princes et les rois, de voir Trivelin ou quelque autre, s
elin ou quelque autre, sur le théâtre, faire ridiculement le juge, le prince on le roi. » Préface des Précieuses ridicules.
35 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
fera scrupule ; Et ce n’est pas un petit tort, Que cela ferait à nos princes , Qui de ces marquis de provinces, Parfois se dive
ère, et le suivirent en Languedoca, où il offrit ses services à M. le prince de Conti, qui tenait à Béziers les états de la pr
le reçut avec bonté, et fit donner des appointements à sa troupe. Ce prince avait connu Molière au collège, et s’était amusé
, à Saint-Germain, à Fontainebleau et à Chambord, et en même temps ce prince leur donna des marques obligeantes de la continua
répondre, au moins par son zèle, à la confiance que lui témoignait ce prince en le chargeant du soin de l’amuser ; il n’a pas
e touché de ces beautés surprenantes et extraordinaires dont ce grand prince sait assaisonner tous ses divertissements. « Pou
gement du roi et de la reine, qui l’ont vue, l’approbation des grands princes , et de messieurs les ministres qui l’ont honorée
comédie. Je me suis étendu trop loin. Finissons par un mot d’un grand prince sur la comédie du Tartuffe. « Huit jours après qu
intitulée : Scaramouche ermite a, et le roi, en sortant, dit au grand prince que je veux dire* : Je voudrais bien savoir pourq
comédie de Molière, ne disent rien de celle de Scaramouche, à quoi le prince répondit : La raison de cela, c’est que la comédi
à Lyon, etc., en Languedoc où cette troupe entretenue alors par M. le prince de Conti, qui aimait passionnément la comédie, et
un poste honorable. Si ce fait est vrai, il fait également honneur au prince et au comédien. » a. « [*]Après quatre ou cinq
que la première fois*. Il s’assurait aussi sur la protection de M. le prince de Conti. « Molière quitta donc le Languedoc avec
36 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [20, p. 49-50] »
t de la comédie de Molière, ne disent rien de Scaramouche ? À quoi le prince répondit : la raison de cela est, que la comédie
37 (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -
p; le suivirent en Languedoc, où il offrit ses services à monsieur le prince de Conti, qui tenoit à Béziers les états de la pr
e reçut avec bonté, & fit donner des appointemens à sa troupe. Ce prince avoit connu Moliere au collége, & s’étoit amu
de raison contre Dom Garcie de Navarre. Dom Garcie de Navarre, ou le prince jaloux, comédie héroïque en cinq actes en vers, r
premier acte, & la premiére scéne du second. L’applaudissement du prince , récompense aussi juste que flateuse pour Moliere
au mois de février 1670, sous le tître de divertissement royal. Deux princes rivaux s’y disputent, par des fêtes galantes, le
ers, par Fr. Doneau, Paris in-12, 1660. Dom Garcie de Navarre, ou le prince jaloux, comédie héroïque en cinq actes en vers, r
38 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [47, p. 80] »
les conquêtes du feu roi Louis XIV, parmi ceux qui accompagnaient ce prince au passage du Rhin : Vivonne, Nantouillet, et Coi
39 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
ié à son génie et à son goût. Lopez de Véga et Caldéron sont les deux princes de ce théâtre tout national, qui doit sa naissanc
n monde idéal, et à le peupler d’êtres fantastiques. Sous Charles II, prince imbu usages, des opinions et des goûts de la Fran
ue fréquentaient les enfants du pauvre et un collège qui comptait des princes du sang parmi ses élèves, il contracta, de bonne
cune profession, aucun emploi. On voit seulement qu’Orgon a servi son prince pendant les troubles de la Fronde, et que le père
ce. Plusieurs fois, pour satisfaire aux goûts ou même aux ordres d’un prince qui aimait à porter la grandeur jusque dans ses p
ut obligé, en conséquence, de suivre Louis XIII dans le voyage que ce prince fit à Narbonne, en 1642. La cour, à cette époque,
On déclara, au nom du roi, la guerre au roi lui-même. Les grands, les princes se partagèrent entre les deux camps. Des hommes d
en dignes de représenter réellement dans le monde les personnages des princes qu’ils représentent tous les jours sur le théâtre
nd de Conti, qui aimait la comédie en homme de goût, la protégeait en prince , et devait, à la fin de ses jours, la combattre e
rs avec sa nouvelle troupe. Chargé d’amuser la ville, les états et le prince , Molière fit passer en revue devant eux toutes le
l’enrichit du Dépit amoureux, qui reçut un accueil très favorable. Le prince , de plus en plus charmé de son esprit et de son c
es de bienveillance et de considération, de simples domestiques de ce prince rougissaient de l’avoir pour camarade, et lui pro
arin, et ce mariage ne fut pas heureux. Segrais raconte qu’on jour le prince , dans un accès de colère causé par ce souvenir, e
. de Molière) prétend tenir de gens qui l’ont, entendu, qu’un jour le prince dit à Molière : Je vous fais venir peut-être trop
re, je quitterai tout pour être avec vous. Lorsque Molière venait, le prince congédiait tous ceux qui étaient avec lui, et il
ouvent des trois et quatre heures avec Molière. On a entendu ce grand prince , en sortant de ces conversations, dire publiqueme
40 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [52, p. 86] »
ois que lui confièrent ses supérieurs fut l’éducation des deux jeunes princes de Longueville. Un peu plus tard, en 1662, on le
41 (1811) Discours de réception à l’Académie française (7 novembre 1811)
e flatteur, sans outrager le sujet qui rend un hommage légitime à son prince . Et si, malgré tant d’efforts, tes travaux étaien
e de ta reconnaissance, tu t’écrierais encore : « Nous vivons sous un prince aussi juste que grand ! » La France entière le ré
42 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XI. Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) » pp. 191-208
ire. Le valet prend un siège, vient s’asseoir familièrement à côté du prince , et lui fait le récit de la Reine Jeanne. Un brui
?” Le roi paraît ensuite ; Arlequin se jette à ses pieds, disant : “Ô prince  ! vous savez que mon maître est à tous les diable
43 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIII » pp. 378-393
une femme galante. Elle ne veut point être maîtresse, mais amie d’un prince à qui il faut faire perdre l’habitude des plaisir
ier et la parole que lui avait donnée Louis XIV, n’empêchèrent pas ce prince de reprendre bientôt après les chaînes qui le liv
44 (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352
it de versatilité et de ridicule, prennent bravement leur parti : les princes deviennent la décoration du trône et ses fidèles
nchantement populaires ont attaché à cette brillante époque le nom du prince qui était le centre et le principal ressort de ce
ta sa vanité en lui offrant une charge de cour. Mais ni l’amitié d’un prince ni l’ambition ne purent le détacher du théâtre. A
45 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192
si beau que d’aimer621. Cette Aurore voit bientôt paraître un jeune prince , avec un précepteur qui lui donne ces leçons : M
ir témoignage, Et qu’il est malaisé que, sans être amoureux, Un jeune prince soit et grand et généreux... Devant mes yeux, sei
he, et mon cœur, d’allégresse rempli, Vous regarde à présent comme un prince accompli622. » Or cette tirade était dite à Loui
46 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
sûres, tout au moins le privilège, alors tant envié, des approches du prince . En effet, ce pouvait être vraiment une manière d
le, on n’admettrait même pas la troupe à l’honneur de jouer devant le prince … Cette anecdote, que nous connaissons par les Mém
lus haut, et selon laquelle on fait remonter la bienveillance dont le prince honora Molière au souvenir de leur camaraderie du
l’on s’intitula désormais « comédiens du Prince de Conti ». Quand le prince quitta la Grange, les comédiens retournèrent à Ly
es gens, « si dignes de représenter dans le monde les personnages des princes qu’ils représentent tous les jours sur le théâtre
u de prédicateur, on eût été suspect, en n’imitant pas la conduite du prince , de la blâmer. Qu’on se rappelle, à ce propos, l’
s troubles l’avaient mis sur le pied d’homme sage, Et pour servir son prince il montra du courage. C’était un bon époux, un b
47 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377
Cornichon. Et comment cela ? La Branche. Ils vont à la Cour, chez les Princes , chez les Ministres : ils s’intriguent dans les B
ille avec laquelle il veut s’unir, s’il ne feint d’être bien chez les Princes , les Ministres, & d’avoir du crédit dans les
. . . . « Mais je devois partir en très peu de jours pour suivre mes Princes à l’Armée que commandoit M. le Maréchal de Catina
48 (1732) Moliere (Grand Dictionnaire historique, éd. 1732) [graphies originales] « article » pp. 45-46
. Quelque tems après, sa troupe fut honorée de la protection de M. le prince de Conti, gouverneur de Languedoc. De Grenoble il
49 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
parmi les choses expirées… de quel droit serais-tu plus heureux qu’un prince même du sang royal de France, le prince de Conti,
ut le rôle de Suzanne, des ducs et pairs pour représenter Figaro, des princes du sang pour se charger du rôle d’Almaviva. Mais
ne de grâce et de malice. Elle aimait Molière comme elle aimait M. le prince de Condé, sachant très bien que des amitiés parei
jetant aux genoux de la princesse de Condé, qui lui demande la vie du prince . Il y a du tigre et du chat dans ce caractère du
partis en poste, arrivèrent devant la ville de Lille le 6 août. M. le prince de Conti, le condisciple et le protecteur de Moli
que la comédie. » Il finit par se mettre à l’abri du roi et de M. le prince de Condé. En un mot, cette Préface de Tartuffe ap
des plus savantes leçons, entre Gassendi le philosophe, et Conti, le prince du sang royal, quitte la ville de Hardi et de Cor
Paris, encore tout barbouillé de la lie native et tout de suite M. le prince de Conti reconnaît son camarade ; il lui promet s
devait finir. Dites-moi, de nos jours, dans quel royaume de la terre, prince absolu ou roi constitutionnel, un poète comique o
règne, non plus des ministres, mais des avocats ; il n’est plus là le prince ennemi de la fraude, assez puissant, pour briser
odèles du bon goût et de la bonne grâce du dernier siècle, dont M. le prince de Talleyrand était à peu près le dernier représe
et les autres ils en sont restés là de notre littérature passée. Les princes ont dit aux sujets, en leur montrant la comédie d
50 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58
u’il soit affermi sur son trône, et maître de sa capitale. Lorsque ce prince épousa, en 1600, la Florentine Marie de Médicis,
uis le capitaine Spavente de la vallée infernale, surnommé l’endiablé prince de l’ordre de la chevalerie ; Trismégiste, très g
51 (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246
impossible d’être plus convenable que Bajazet et Hippolyte. Ces deux princes accomplis auraient été sans doute cités comme des
tre eux avaient principalement pour but de stimuler la libéralité des princes  ? Pour devenir un Auguste aux yeux de quelques ge
e régime qu’il faut regretter quand on est poète, imiter quand on est prince , c’est celui des royales munificences, où les pen
52 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
, en 1580, le titre de tapissier et valet de chambre près de l’un des princes de la Maison royale, et c’est ce qui parait l’avo
et qui lui fut plus tard un si favorable protecteur dans le Midi. Le prince protégea Molière, en souvenir de leurs maîtres co
de Naples, au temps de Masaniello, était de retour à Paris, avec son prince sans couronne. La Béjard l’apprend et revient vit
ne doit pas, s’écrie encore Rochemont, abuser de la bonté d’un grand prince , ny de la pitié d’une Reyne si religieuse, à qui
un coureur de pays, avait encore élargi la distance ; si bien que le prince avait dédaigné de regarder aussi loin ou plutôt a
Pézenas, qui était celle de Cormier. L’impatience naturelle de M. le prince de Conti et les présents que fit cette dernière T
imont engagèrent à les retenir. Lorsque je voulus représenter à M. le prince de Conti, que je m’étais engagé à Molière sur ses
us jamais l’obtenir, quoiqu’il y eût beaucoup de justice ; mais M. le prince de Conti avait trouvé bon de s’opiniâtrer à cette
manquer de parole. Comme ils étaient prêts à jouer à la ville, M. le prince de Conti, un peu piqué d’honneur par ma manière d
n, au gré de madame de Calvimont, ni, par conséquent, au gré de M. le prince de Conti, quoique, au jugement de tout le reste d
re, et Sarrasin, à force de prôner leurs louanges, fit avouer à M. le prince de Conti, qu’il fallait retenir la Troupe de Moli
t, comme a fait l’abbé Roquette, cherchant à se recommander auprès du prince  ; il se dit bon gentilhomme, et Orgon le croit au
troubles l’avaient mis sur le pied d’homme sage, Et, pour servir sou prince , il montra du courage ; Mais il est devenu comme
hypocrites se plaisent à entasser partout. Personne dans la maison du prince ne savait rien de ce mariage ; tout se passait en
vée d’importantes dépêches, il se glissa dans la chambre à coucher du prince , et plongea hardiment la main dans les poches de
ises sous son chevet. Sarrasin s’en approcha : il y touchait quand le prince se réveilla en sursaut et se leva vivement. Les p
chargea de cette nouvelle affaire. II ne s’agissait, pour réduire le prince et l’amener à ce que souhaitait le cardinal, que
t que plaisirs, maintenant ce ne sont que retraites et pénitences. Le prince faisait de gais voyages, en compagnie assez peu é
eût pu le voir qui continue de mener sa douce et béate existence. Le prince , cependant, qu’il ne cesse de styler par ses paro
s furent des premiers les victimes de cette conversion impétueuse. Le prince n’en voulut plus souffrir dans son gouvernement.
a palinodie fût complète, et pour qu’il fût bien prouvé à tous que le prince brûlait ce qu’il avait adoré, il composa, contre
ses enseignements, que cette lettre était adressée ; c’est lui que le prince faisait son intermédiaire auprès du roi. Je le re
est une des plus nouvelles comédies98. » Qu’en dites-vous ? C’est le prince qui parle ; mais ne vous semble-t-il pas que c’es
avori, c’était l’abbé Le Vayer, qui, après avoir été le précepteur du prince , était demeuré l’âme de sa maison. La faveur acco
échappait ; il fallait la ressaisir, et pour cela, ayant affaire à un prince comme Louis XIV, quoi de mieux qu’un acte de cour
ante farce, à laquelle assistèrent le roy, la reine et la plupart des princes , seigneurs et dames de la cour. C’était un mary e
pas plus loin, par la prudence du roi, qui calma le ressentiment des princes et des princesses, du refus de l’entrée du bal ;
e des anciennes farces ? Pour se mêler à l’entretien des dieux et des princes , il semblait un peu court vêtu et menaçait de les
e prendra pour dupe, et quand tu croiras marier ta fille au fils d’un prince , il se trouvera que tu ne lui auras donné pour ma
de respects envers ce nouvel arbitre de l’Europe, il faisait ce qu’un prince ottoman n’avait jamais fait encore. Son ambassade
qu’il a aussitôt distribués à ses acteurs, pour les réciter devant le prince . La Thorillière et Du Croisy, deux comédiens de M
uger, dit l’anecdote, se trouva, certain soir, dans un salon, avec un prince russe tout chamarré de croix, dont la plus brilla
lui offrir ses faibles œuvres. Ce fut bientôt fait. Le lendemain, le prince russe, que l’offre avait agréablement touché, rec
demain l’académicien, étant retourné dans la maison où il avait vu le prince , y trouvait cette lettre, qui n’avait pu être por
t pu être portée chez lui, car il avait oublié de dire son adresse au prince  : « Monsieur Molière, Vos ouvrages, que vous a
s. » On n’a jamais pu savoir au juste s’il y avait là, de la part du prince russe, ignorance ou malice. Je penche volontiers
ans nul doute, on ouvrira, quelque jour, avec un coin pour les grands princes . On aurait ainsi une juste revanche de la dispers
53 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. » pp. 420-425
rtissement Royal. Le Roi donna lui-même le sujet : il voulut que deux Princes rivaux se disputassent, par des fêtes galantes, l
54 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292
èce intitulée Scaramouche ermite, et le roi, en sortant, dit au grand prince que je veux dire (Condé) : “Je voudrais bien savo
comédie de Molière ne disent mot de celle de Scaramouche” ; à quoi le prince répondit : “La raison de cela, c’est que la coméd
55 (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571
encore moins exercer le despotisme du privilège sous les regards d’un prince , aux yeux de qui tous ses sujets étaient égaux, c
de ces coupables à la vengeance du ciel, et l’autre à la vindicte du prince . Hors de ces cas qui doivent être fort rares, le
magnifiques, on lit ces mots : « Sa Majesté a choisi pour sujet deux princes rivaux qui, dans le champêtre séjour de la vallée
i de plus propre à les amener sur le théâtre, que la rivalité de deux princes qui se disputent, par ce moyen, le cœur d’une jeu
56 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs ;     Tout petit prince a des ambassadeurs ;         Tout marquis veut av
dicule plaisant. Cette espèce de ridicule ne se trouve point dans les princes ou dans les hommes élevés à la cour, qui couvrent
yché sont, dans leur jalousie, d’une férocité révoltante, et les deux princes qui prétendent à sa main sont, dans leur rivalité
57 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105
e n’est point à lui, elle ne sera pas du moins à Don Garcie. Les deux Princes restent sur la scene. Don Garcie pourroit faire a
le Roi de Valence a pour elle. L’inimitié cesse par-là entre les deux Princes . On parle de paix ; on projette de terminer les d
. Il peut ne pas choquer des Italiens, parceque le voisinage de leurs Princes & le caractere de leur nation contribuent à l
58 (1871) Molière
états du Languedoc. Voilà comme il rencontra Molière à Pézenas, où le prince avait une belle maison. Tout ceci est assez confu
ndonner ces trésors de la peinture et de tous les beaux-arts, dont un prince illustre a dressé naguère le catalogue incroyable
prit qu’il était nécessaire à la joie et peut-être au gouvernement du prince , il se sentit délivré de toute gêne. Hélas ! en m
59 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. M. DORAT. » pp. 463-467
éclat d’une alliance utile, tournerent vers moi les vœux de plusieurs Princes . Pepin se présenta, demanda ma main, & fut éc
60 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre premier. » pp. 5-11
de Louis XIV eut paru dans la littérature, même avant le règne de ce prince . Nous verrons la part immense que les femmes ont
61 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441
u faire de Marie de Mancini. En 1673, Mithridate mit sous les yeux du prince conquérant et galant                            
alent, mais parce qu’ils avaient l’habitude de louer et de flatter ce prince (lettre 617). « Le roi », dit-elle ailleurs, « mé
62 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VII. Le théâtre français contemporain des Gelosi » pp. 119-127
ante farce, à laquelle assistèrent le roi, la reine et la plupart des princes , seigneurs et dames de la cour. C’étaient un mari
63 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre III » pp. 30-37
tout Paris et du goût de Henri IV lui-même, tout éloigné qu’était ce prince des amours platoniques, ne déplaisait pas non plu
64 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
neur d’avoir fait représenter Hernani. À M. le duc d’Orléans, premier prince du sang, il faut compter la protection qu’il acco
upait plus ni du sort de la princesse amoureuse, ni de la destinée du prince persécuté, ni de la férocité du tyran, ni du roi
n le vit tomber sans pousser un seul cri… Nicolas Joubert, le dernier prince des sots, était mort ! Toute la ville le pleura,
t donc fièrement retranchés derrière la défaite et la mort du dernier prince et confrère de la Passion, lorsque parurent, pour
la rappelle en sanglotant : — Ah ! que tu pues ! dit la princesse au prince amoureux. Autre exemple : au moment où Lekain sor
nt sa mâchoire. Ô douleur ! le funeste râtelier tombe aux pieds de ce prince malheureux, et voilà notre héros qui se baisse et
rme de se composer eux-mêmes à eux-mêmes, des drames où l’on voit les princes aux genoux des soubrettes, et les reines sur leur
mélodrame de l’Ambigu-Comique ou de la Gaîté ! C’est un méchant petit prince de rien du tout. — J’aimerais mieux, mon cher, vo
par une inconséquence fatale, il se trouve que ces malheureux petits princes , après qu’on nous les a montrés si ridicules, on
il veut se fier à la fille de Gérard, il redeviendra, tout à fait, le prince bien portant d’autrefois. D’abord le roi, qui éta
le roi crie au comte : « Épouse-la ! épouse-la ! paie la dette de ton prince  ! » Mais le comte de Roussillon ne veut pas pour
c de Florence. C’était le beau temps de Florence, le temps des grands princes , des riches marchands, des belles dames, des arti
ir, il donne un grand dîner à tous ses voisins. Vains efforts ! notre prince regrettait tout bas la jeune femme dont il n’avai
ous-ordre chez l’affranchie, passant, tour à tour, du métier d’ami du prince à l’état de farfadet ? La chose difficile en effe
ont déjà plus des êtres du règne de Louis XIV, ils appartiennent à un prince qui va régner tout à l’heure. La Régence n’a comm
affamés, qui n’a pas de pension de la cour, qui n’appartient à aucun prince du sang, qui ne sait pas le nom du ministre, qui
eau d’étrennes, à quatre grandes coquettes de la Comédie ; un aimable prince voulait mettre à l’unisson ces aimables dames, et
65 (1843) Épître à Molière, qui a obtenu, au jugement de l’Académie française, une médaille d’or, dans le concours de la poésie de 1843 pp. 4-15
juste récompense ? Qui donc te décerna ta grande ovation ? Est-ce un prince  ?… C’est plus, c’est une nation Jalouse de payer
66 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Des Pieces à spectacle. » pp. 30-36
es en ce genre, qu’ils n’ont pas manqué de nous apporter, lorsque nos Princes les ont appellés pour contribuer à leurs plaisirs
67 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216
rgeois et de marchands vinrent remplacer au ministère les ducs et les princes déchus ; nous oublions qu’il souffrit que l’éduca
 Que font-ils pour l’Etat746 ? » On trouve dans Molière la louange du prince sans cesse rapportée à ses travaux, non à sa pers
68 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
le en ce monde, que le sien était d’amuser le peuple, de divertir les princes , mais non de les servir. « Mon humeur sombre, cap
? Mais, outre ces motifs, comment était mort le dernier secrétaire du prince , le poète Sarrasin ? Des suites d’un coup de pinc
vant la cour. Il comptait, d’ailleurs, sur la recommandation de M. le prince de Conti. Toutefois, il ne se hâtait pas trop, il
nnes, voilà pourquoi il s’en tira gauchement. Il s’y était arrangé en prince , en personnage d’État, et ce rôle lui allait mal.
troubles l’avaient mis sur le pied d’homme sage ; Et pour servir son prince il montra du courage. Mais il est devenu comme un
on de la même manière des manœuvres de Tartuffe. Nous vivons sous un prince ennemi de la fraude. Il fit du tout puissant mon
ur sujet, afin de pouvoir lier ensemble tant de choses diverses, deux princes rivaux qui, dans le champêtre séjour de la vallée
69 (1802) Études sur Molière pp. -355
celle-ci, raccommode tout. Delmire écrit à la duchesse de Tyrol, le prince arrive à petits pas, et lit : ma chère âme ; en v
si vous exigez une justification, ne comptez plus sur mon cœur. » Le prince hésite, il est prêt à croire son amante sur sa pa
illet, elle le déchire, et c’est la moitié de ce billet qui alarme le prince  ; rien dans tout cela qui ne soit naturel ; rien,
endre la messe dans une église où son élève allait ordinairement ; le prince en devient amoureux, a l’art de s’introduire chez
urprendre les amants avant de se fâcher, mais la femme fait cacher le prince , tantôt sous le lit, tantôt dans une armoire, et
e tromper ; mais le maître de physique désire que sa femme séduise le prince , ce qui n’est pas naturel : la situation d’Arnolp
es beautés, on se fût permis, contre l’auteur, des personnalités ; ce prince prit les intérêts de Molière si fort à cœur, qu’i
la marche du cœur humain, et si nous nous rapprochons du temps où le prince , si digne à tous égards que son règne fût celui d
agnole. Diane n’aime que la chasse, et fait le désespoir de deux princes épris de ses charmes ; un troisième, nommé Carlos
t la mélodie, dont la délicatesse ne portent le trouble dans l’âme du prince  ; il est prêt à convenir de sa défaite, mais il e
obéir aux ordres de son bienfaiteur, lorsque, peu de temps après, ce prince voulut donner à la cour un nouveau divertissement
, a-t-on écrit, ayant donné le sujet de la comédie, désirait que deux princes rivaux y régalassent, à l’envi l’un de l’autre, u
ens à son protecteur ; il eût bien mieux contribué à la gloire de son prince et de son siècle, en consacrant à quelques pièces
la majesté de l’appareil tragique et par l’éducation soignée du petit prince , a plus de ressources pour en imposer au spectate
médie de Molière, ne disent mot de celle de Scaramouche ? ; à quoi le prince répondit, la raison de cela, c’est que la comédie
70 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IX. Beltrame » pp. 145-157
ent accepté par les comédiens, le plus applaudi du roi de France, des princes de Savoie et d’Italie et de tout le monde. » Elle
71 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
e par une pointe spirituelle, mais brutale, en revanche, il a été bon prince pour les hommes, hormis pourtant pour Molière, ca
en dignes de représenter réellement dans le monde les personnages des princes qu’ils représentent tous les jours sur le théâtre
c avoir passé six bons mois dans cette cocagne et avoir reçu de M. le prince de Conti, de Guilleragues et de plusieurs personn
lui-même prenait un air de bonne maison. Pourquoi ceux qui jouent les princes ne se donneraient-ils pas des airs et des noms de
sage ! c’était sa raison suprême, elle n’obéissait qu’aux rois et aux princes . Le sentiment du devoir lui disait que le prince
qu’aux rois et aux princes. Le sentiment du devoir lui disait que le prince par excellence était le public. Elle passa de la
die, quand les deux troupes se réunirent. Celle qui n’obéissait qu’au prince se soumit avec une dignité exemplaire quand Mlle
72 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
dont un témoignage récemment mis en lumière3, celui de l’aumônier du prince , l’abbé de Voisin, nous permet d’apprécier le car
u prince, l’abbé de Voisin, nous permet d’apprécier le caractère : le prince « conféroit souvent » avec le comédien, « et, lis
accueil. Lui-même nous a conservé la spirituelle réponse faite par le prince à Louis XIV, sur la sévérité des dévots pour Tart
t tenu le même langage à Racine et à Boileau, on peut admettre que le prince , obligé à moins de réserve que le roi, fut aussi
73 (1816) Molière et les deux Thalies, dialogue en vers pp. 3-13
4, Et, maître de mon bien, je vous en ferais part ; Mais vous avez un prince éclairé, grand et juste, Digne de son aïeul, mon
74 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187
ention. Aujourd’hui Racine ne mettrait pas dans la bouche d’un jeune prince déclarant son amour à une captive, cette humilité
75 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre II. La commedia dell’arte » pp. 10-30
re fut sans contredit plus considérée qu’en aucun pays du monde ; les princes et les cardinaux témoignaient pour cet art une ad
76 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318
ville, s’explique très clairement lui-même par l’intérêt qu’avait le prince à diminuer la considération des sociétés graves,
77 (1884) Tartuffe pp. 2-78
rtuffe est un scélérat, un fourbe renommé Dont sous un autre nom, le prince est informé, et si ce fourbe a la maladresse, en
spectacles. Nicole ne fit que répéter le prince de Conti. Le livre du prince ‌ 16, paru après sa mort (1666) courait manuscrit
reproche n’est pas sans quelque fondement. On sent d’ailleurs que le prince les a fort aimés, ces spectacles qu’il condamne,
78 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXII » pp. 222-236
er des excuses à son Amphitryon, dans son désir immodéré de plaire au prince qui Pavait subjugué par sa gloire et ses bienfait
79 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
it eu pour camarade de classes Armand de Bourbon, prince de Conti. Le prince se souvint toujours de son compagnon Poquelin ; c
ux être le chef d’une troupe de comédiens que l’humble serviteur d’un prince . Cependant il usa du crédit et de la bienveillanc
gence des grands hommes de son temps. Louis XIV, qui au fond était un prince médiocre, eut du moins un éclair d’esprit et de g
ryale :     Qu’il est bien malaisé que, sans être amoureux, Un jeune prince soit et grand et généreux. Oui, cette passion, de
ie de Molière. Avec quelle adresse Louis XIV s’y trouve flatté ! Quel prince , ainsi loué, n’aurait pas pris la responsabilité
te, où Pétrone fut, à ce que l’on croit, surintendant des plaisirs du prince , les souvenirs de Messaline (je n’ose rappeler le
80 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
en arrive à espérer que sa mère a pu devenir la maîtresse de quelque prince charmant : « Je crois que quelque aventure un jou
ction pour son maître, elle l’a connu généreux, capable de servir son prince … Mais il est devenu comme un homme hébété Depuis
81 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
e acte ne tient lieu que de préparatifs pour mettre Phocas entre deux princes , dont il sait que l’un est son fils, et l’autre c
On y vida mainte bouteille, On y but des mieux les santés, Des grands princes , et majestés, Et des ministres chasse-guerres, On
82 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
autrefois surintendant de la musique d’Anne d’Autriche, mère du même prince . Or, Perrin et Cambert sont les premiers introduc
d’Orléans, et Lulli avait. été élevé par les bontés de la fille de ce prince , Mlle de Montpensier, l’innamorata de Lauzun, cel
ce qui concernait les acteurs de la troupe royale, sur la volonté du prince à laquelle ces comédiens étaient tenus d’obéir, e
, cette demi-tolérance, fondée sur un édit royal et sur la volonté du prince , ne faisait point loi pour le clergé : il y avait
les a tous servis avec une certaine conscience : il était contre les princes à la première Fronde, avec eux à la seconde. Aprè
83 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
ent, dont il est fier et qu’il -exige et dont il est satisfait que le prince s’occupe, tel est ce temps, l’un des très rares o
e brillant commerce il se mêle sans cesse, Et ne cite jamais que duc, prince ou princesse : La qualité l’entête ; et tous ses
anège, très bien conduit, de la princesse qui, pour se faire aimer du prince , se déclare à lui amoureuse d’un autre et du prin
se faire aimer du prince, se déclare à lui amoureuse d’un autre et du prince qui, pour amener la princesse à l’amour pour lui,
le brillant commerce il se mêle sans cesse et ne cite jamais que duc, prince ou princesse. » Et l’on voit que dans le Misanthr
e mit un terme, au bout de vingt-deux ans de mariage, la naissance du prince qui devait être Louis XIV. Une gloire, en termes
été telle quelle est faite, et il doit se répéter à lui-même : Notre prince n’a pas de sujet plus fidèle. Le grand anarchist
es importunités et qui veulent qu’on les récompense d’avoir obsédé le prince dix ans durant ? N’a-t-il pas ceux qui caressent
de, peut-être pour plaire au jeune Louis XIV, il nous montre un jeune prince , qui s’excuse auprès de son gouverneur d’être amo
ir témoignage, Et qu’il est malaisé que sans être amoureux Un jeune prince soit et grand et généreux. C’est une qualité que
n un monarque : La tendresse du cœur est une grande marque ; Que d’un prince à votre âge on peut tout présumer, Dès qu’on voit
he, et mon cœur, d’allégresse rempli, Vous regarde à présent comme un prince accompli. Telles étaient les leçons que, en 1664
l’appréhende, sans qu’une pareille entreprise vienne aux oreilles du prince , à qui il dérobe sa marche par la crainte qu’il a
s troubles l’avaient mis sur le pied d’homme sage. Et pour servir son prince il montra du courage. Toujours, donc l’homme ent
84 (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134
Novembre 1806 dans un petit pays de 200 mile habitans célèbre par son prince . Le duché de Brunswick était ce me semble le plus
troubles l’avoient mis sur le pied d’homme sage, Et, pour servir son prince , il montra du courage. Molière aurait dû avoir l
-même, Et, par un juste trait de l’équité suprême, S’est découvert au prince un fourbe renommé, Dont sous un autre nom il étoi
: Le père, vieux courtisan, portant sa fille à écouter l’amour d’un prince (on voit bien que j’écris toutes les situations d
e voit faire cocu, et ce chagrin l’emporte sur la vanité. Si c’est le prince lui-même qui lui fait cet honneur, il veut se pla
auvreté, malheur qui est trop voisin de tous les spectateurs, même du prince , pour être une source de plaisir. C’est peut-être
85 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
oire ! J’ai vu la plus vile canaille paraître sur le théâtre avec des princes , et j’ai entendu les princes parler comme la cana
anaille paraître sur le théâtre avec des princes, et j’ai entendu les princes parler comme la canaille ! J’ai entendu Hamlet di
terrements, des duels, des gibets, des sortilèges, des revenants, des princes qui se disent des injures, des femmes qui se roul
rencontre, sans l’avoir cherchée, une preuve positive, le poignard du prince dans la chambre de sa femme. Celle-ci est innocen
86 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
ragique, si Molière ne s’était avisé à temps que Louis XIV était « un prince ennemi de la fraude ». Après le discours inopiné
tour ; Qu’il corrige sa vie en détestant son vice, Et puisse du grand prince adoucir la justice92. Le crime puni, cela est tr
Zacorin lui présente à la place la bague enchantée. Mais l’infortuné prince ne l’a pas plus tôt mise à son doigt, la tête lui
87 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
nnées ; au bout de ces quatre années : — Vous avez été un bon et sage prince , dira la France reconnaissante, et c’est pourquoi
sie, tu cherches qui te gouverne à cette heure, toi qui avais pris un prince , pour pouvoir te passer d’un maître. Pauvre Sgana
ignore (l’innocent qu’il est !) que sa prétendue est la maîtresse du prince . À cette nouvelle, notre officier se désole, il t
lui Lauzun, de demander la main de La Vallière. — La dot est digne du prince  » ajoute Lauzun : « Et si j’obtiens la main de c
’assister au résultat de ces dépenses royales, en présence des jeunes princes accourus à cette fête, — la dernière fête de la m
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Choix du lieu de la Scene. » pp. 76-93
ses ; & qu’on y siffle impitoyablement les acteurs qui jouent les Princes tragiques en petits-maîtres, & les petits-maî
89 (1886) Revue dramatique : Les Fâcheux, Psyché (Revue des deux mondes) pp. 457-466
is après la mort de Mazarin, à l’heure même où l’on découvrait que ce prince (le châtelain de Vaux allait en faire l’épreuve)
90 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. » pp. 125-143
l vint à reparler dessus le bruit qui court, De la Royne, du Roy, des Princes , de la Cour ; Que Paris est bien grand, que le Po
91 (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567
monument réparateur et tardif élevé par une souscription nationale au prince de la comédie moderne. Cette année, à pareil jour
92 (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923
du Pape, « honorât » l’assemblée du jeudi de sa présence; que Mgr le prince de Conti, voulant « établir par toutes ses terres
» dans ses domaines; et qu’à la suite de cette enquête officieuse, le prince émerveillé souhaitât d’entrer dans une société do
93
ndant les troubles de la Fronde, il montra du courage pour servir son prince  ? Aussi le Roi le connaît ; s’il lui fait rendre
l’art dramatique national. C’est surtout par sa haute comédie que le prince des auteurs comiques attire les Hollandais d’aujo
Altesse Royale, figura très probablement dans une fête donnée par ce prince en l’hôtel du Luxembourg, le 7 février 1645. Moli
Languedoc, était rentrée à Lyon, vers la fin de l’année 1653, avec le prince qu’elle accompagnait : « Le 26 décembre, dit M. 
ellent ouvrage : Les Points obscurs de la vie de Molière (p. 173), le prince s’achemina, par Montpellier, Vienne et Lyon, vers
55 à Montpellier, chez Daniel Pech, et dansé en cette ville devant le prince et la princesse de Conti. » Il est donc certain
94 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499
ne s’élever au sublime de leur art que par les bontés du meilleur des Princes . La postérité comptera parmi nous dix Peintres fa
95 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338
très directe de nos mœurs. Arlequin, soi-disant empereur de la Lune, prince des Brouillards, roi des Crépuscules, etc., est i
96 (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32
ns doute, dans la même situation, deux hommes d’un rang différent, un prince , un valet, éprouveront des sentiments semblables,
97 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
cette mode ancienne d’avoir dans les cours ce qu’on nommait le fou du prince . En un mot, on reproduisait, sous toutes les form
t travailler à nous faire voir qu’ils sont tous des héros, puisque le prince est toujours au milieu d’eux, et qu’il en est com
dont peut-être il n’eût jamais triomphé, s’il n’avait en affaire à un prince tel que Louis XIV, et de plus, s’il n’avait eu le
98 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265
e difficulté d’y assister... ; et elle se joue avec le privilège d’un prince qui gouverne ses sujets avec tant de sagesse et d
99 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80
 ; Et, si vous l’ignorez, sachez que je faufile Avec Ducs, Archiducs, Princes , Seigneurs, Marquis, Et tout ce que la Cour offre
100 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VII. De l’Amour. » pp. 121-144
d’Escarbagnas, des Femmes savantes, du Malade imaginaire 446 ? Dieux, princes , bergers, bourgeois, gentilshommes, valets, on en
/ 125