t du roi, lorsqu’elle aurait perdu ce qui lui restait d’empire sur ce
prince
. Madame Scarron faisait toujours plus remarquer s
portion de ce que celle-ci perdait. Malgré la légitimation des petits
princes
, on ne les montrait point encore. Madame de Sévig
fille, dans sa lettre du 1er de l’an : « On ne voit point encore ces
princes
; l’aîné a été trois jours avec père et mère. Il
elle offense se préparait à la reine ! être obligée de recevoir comme
princes
de la maison royale les fruits des infidélités du
, madame de Sévigné écrivait : « On ne voit point encore les nouveaux
princes
. Il y en a à Saint-Germain, mais ils n’ont pas en
qui faisait qu’on la voyait un peu. C’est aussi dans ces temps où les
princes
ne se montraient qu’à moitié, que le roi s’amusan
e 18 avril 1674100 : « Madame, notre voyage a été fort heureux, et le
prince
se porte aussi bien que la marquise de Suger, tou
e nous avons eu dans la route, c’est-à-dire le plus beau du monde, le
prince
est assez gai. Il a bon appétit et dort tranquill
la même, Anvers, 20 avril 1674 : « Madame, le médecin visita hier le
prince
. Il parla de fort bon sens sur son incommodité, i
de l’aimer avec excès. » Peu après le retour d’Anvers, les nouveaux
princes
furent enfin reçus chez la reine ; alors on les é
, comme vous savez, et les jours y passent fort vite. Tous mes petits
princes
y sont établis, et je crois pour toujours : cela,
usera point ce qu’on pourra vous accorder. Je me porte fort bien. Les
princes
sont toujours malades. Le petit duc parle souvent
N’en éclaira jamais de telles ; Là cent objets miraculeux, De grands
princes
, des cordons, Tous gens choisis, et d’importance,
rend l’arrêt suivant. Apollon, grâces au destin, Du Parnasse,
prince
divin, Et les trois fois trois sœurs pucelles, Gr
nt. Je ne dis rien des huit entrées, Qui méritent d’être admirées, Où
princes
et grands de la Cour, Et notre roi digne d’amour,
Dont était en propre personne, Notre digne porte-couronne, Avec maint
prince
, et grand seigneur, Et d’autres gens, qui par hon
gnole, la princesse, qui dédaigne l’amour, a une conversation avec le
prince
, dont elle est aimée autant que de ses autres ama
paraît irritée de cette indifférence, de ce que malgré ses mépris, le
prince
ne lui offre pas son cœur comme les autres prince
lgré ses mépris, le prince ne lui offre pas son cœur comme les autres
princes
; elle commence sans s’en apercevoir à l’estimer
l’estimer par dépit, et pour mieux découvrir les vrais sentiments du
prince
, elle lui fait un faux aveu de son inclination po
qu’elle a imaginé un moyen de découvrir les véritables sentiments du
prince
. Quiconque ignore les mystères de l’art, en juger
ci l’intérêt du spectateur, en le faisant jouir du plaisir de voir le
prince
l’emporter par la ruse sur la princesse ; on sait
lle n’a d’autre dessein que de découvrir les véritables sentiments du
prince
, pour ne lui faire ensuite éprouver que des dédai
le traiter comme ses autres amants ; d’un autre côté, on voit que le
prince
n’a d’autre intention que de la toucher et de lui
e son cœur, et feint d’être sensible à l’amour d’un de ses amants. Le
prince
, revenu de l’étonnement où l’a jeté le discours d
ctateur ne s’attendait pas, mais qu’il aurait souhaité pour venger le
prince
qui l’intéresse et jeter la princesse dans la con
ion, en la punissant de sa dureté et de sa coquetterie. La réponse du
prince
produit ici dans l’esprit du spectateur ce qu’il
con el desden. « Dans la dernière scène, le père, accompagné des deux
princes
amants de sa fille, et instruit que la princesse
’écart et paraît inquiète ; elle entend que sa cousine est promise au
prince
qui l’a demandée, et que ses propres noces seront
noces seront célébrées le même jour que celles de cette cousine ; le
prince
, s’apercevant que la princesse les écoute, répond
t demande à son père la liberté de choisir pour époux celui des trois
princes
qu’il lui plaira davantage. « Après avoir obtenu
voir obtenu le consentement qu’elle souhaite, elle exige de ces mêmes
princes
qu’ils applaudiront au choix qu’elle va faire : e
s princes qu’ils applaudiront au choix qu’elle va faire : et les deux
princes
, qui s’étaient expliqués, ne forment aucun obstac
référence à celui qui a su vaincre le dédain par le dédain ; alors le
prince
, lui demandant qui il est, elle répond : toi seul
a ridicule avec raison que la princesse, qui ne pouvait douter que le
prince
n’aimât sa cousine, s’offrît elle-même à lui, en
, tout était blessé, puisqu’elle s’exposait à un refus certain, si ce
prince
avait véritablement aimé une autre personne. Notr
dans l’embarras où elle est, et devant tout le monde, qu’elle aime le
prince
sans cependant se déclarer tout à fait ; le moyen
dont elle se sert est la prière qu’elle fait à son père de refuser au
prince
sa cousine en mariage ; elle cherche à se faire i
usion, et veut persuader qu’elle n’agit de la sorte que pour punir le
prince
de son insensibilité ; ce prétexte, tout spécieux
consent à sa demande, et lui propose en même temps, pour empêcher le
prince
de se marier avec sa cousine, de le choisir elle-
ous vous moquez seigneur, et ce n’est pas ce qu’il demande ; alors le
prince
se jette à ses genoux, avoue son amour et son str
main l’arrêt qu’elle prononcera ; la princesse lui répond : Non, non,
prince
, ce sont les termes de Molière, je ne vous sais p
et à qui elle ne cache rien des mouvements de son cœur, est valet du
prince
dont elle veut être aimée ; ce valet se présente
après, lorsqu’elle a résolu de tenter tous les moyens pour obliger le
prince
à l’aimer, elle s’abandonne entièrement à la disc
t fondée sur ce qu’elle lui a entendu dire qu’il est familier avec le
prince
. Molière sentit que cette conduite n’était ni vra
l changea donc entièrement cette économie : il donna un gouverneur au
prince
, et fit de ce valet un bouffon qui depuis longtem
ncore plus de vraisemblance à l’engagement que ce valet prend avec le
prince
, contre la princesse, Molière commence par suppos
déclarer si ouvertement contre l’amour ; les présents qu’il reçoit du
prince
achèvent de le gagner et de corrompre sa fidélité
er et de corrompre sa fidélité : il forme le projet de faire aimer le
prince
et d’engager la princesse à consentir à un mariag
tention, et feint d’avoir naturellement un ruban de la couleur que le
prince
a nommée ; par là, le prince et obligé de lui par
urellement un ruban de la couleur que le prince a nommée ; par là, le
prince
et obligé de lui parler d’amour, et elle est enga
répondre : ce qui produit une situation fort théâtrale. Cependant, le
prince
, malgré le dessein qu’il a de cacher son amour, p
ncesse, persuadée qu’il l’aime réellement, le rebute avec hauteur. Le
prince
ne manque pas de lui représenter que ce n’est que
le jardin. La princesse ordonne au bouffon d’y amener secrètement le
prince
: son dessein est d’y chanter, et de lui inspirer
e qui lui fera découvrir infailliblement les véritables sentiments du
prince
. Dans ce dessein, elle sort pour le chercher, mai
éâtre ; et lorsqu’au commencement du quatrième acte, la princesse, le
prince
et le bouffon paraissent, le spectateur qui, en l
e, elle mangea ce qu’elle avait d’argent avec un gentilhomme de M. le
prince
de Monaco, nommé Olivier, qui l’aimait à la fureu
quinze jours de moins que lui. En souscrivant à ce mariage, le jeune
prince
avait sacrifié son inclination pour Marie Mancini
tent encore. Madame était belle, aimable, coquette. Monsieur était un
prince
efféminé, de petit esprit, de petite stature, d’u
ronter. L’exemple de François Ier, celui des quatre successeurs de ce
prince
, celui de Henri IV, lui avaient persuadé que la F
e lui paraît déjà nécessaire pour préparer les peuples à respecter un
prince
appelé à es gouverner. Il nomme la duchesse de Mo
désigné d’avance pour être son gouverneur, quand, âgé de sept ans, le
prince
passera des mains des femmes en celles des hommes
ant qui avait tenté de séduire cette jeune favorite58. On voit que le
prince
n’était point en retard de marcher sur les traces
mon, dans sa juste animadversion pour l’injure que fit aux pairs, aux
princes
, à la nation entière, à son droit public, à ses m
el et au plus injuste mépris pour madame de Maintenon, à qui le jeune
prince
devait le mérite précoce et distingué qui avait f
le prodige de cet édit qui les appelle à la couronne après le dernier
prince
du sang, et qui leur en donne le nom, le titre, e
e du sang, et qui leur en donne le nom, le titre, et tout ce dont les
princes
du sang jouissent et pourront jouir, n’ait pas ét
u’on voit ici par leurs établissements et a l’état et rang entier des
princes
du sang, avec la même habileté de succéder à la c
ntinuel d’abus de puissance, de violence, d’injustice ; mais une fois
prince
du sang en tout et partout, il n’y a plus qu’un p
’un pas à faire ; et il est moins difficile donner la préférence à un
prince
du sang sur les autres, pour une succession dont
on se prétend maître de disposer, puisqu’on se le croit de faire des
princes
du sang par édit, qu’il ne l’est de fabriquer de
aire des princes du sang par édit, qu’il ne l’est de fabriquer de ces
princes
avec de l’encre et de la cire, et de les cendre a
i IV, prix d’un dévouement sans réserve, et par la familiarité que le
prince
lui permettait avec lui, au risque de voir quelqu
ut zélé protestant, sans que la conversion de Henri le détachât de ce
prince
. Il était fils d’un protestant d’un grand caractè
e d’Agrippa d’Aubigné, le compagnon de Henri IV, qui osait dire de ce
prince
, sans le fâcher, qu’il était un ladre verd, parce
lle se sentait autorisée à rappeler sur elle, par l’aveu secret de ce
prince
pour l’éducation de ses enfants naturels. C’est d
roie encore moins que c’est le désir d’attirer sur moi les regards du
prince
. » Ici la précaution me semble d’autant plus marq
admiration qu’il est si agréable aux Français de satisfaire dans leur
prince
. Combien de séduction pour cette femme dont la co
une femme qui lui convenait. Pour la seconde fois, il choisissait en
prince
qui se respecte et veut assurer le respect public
nêteté que sa conduite semblait braver. On voit en cela le fond de ce
prince
. La position de madame Scarron était honorable da
re son inclination pour le roi, dans le cas où la bienveillance de ce
prince
, réputé si galant, viendrait à passer avec elle l
isgraciée ? À quoi aurait servi d’opposer son honneur aux désirs d’un
prince
, source de tous les honneurs, et habitué à croire
mêmes où il les abaisse ? Comment opposer l’intérêt de cet honneur au
prince
qui donne son propre honneur pour garant d’un inv
obtenir de lui un sentiment contraire. Pour conserver l’affection du
prince
en même temps que son estime, pour ne pas mentir
de l’Église, il invoquait, en faveur de la foi conjugale violée parce
prince
, les lois de l’honneur elles intérêts de la gloir
e qu’à combattre dans les forêts les loups & les lions. Les trois
Princes
ont préparé des courses & des fêtes magnifiqu
l compare Diana à une figue sur le haut d’un figuier, & les trois
Princes
à des enfants qui veulent faire tomber la figue à
rouve un secret excellent pour que la Princesse ne fuie plus les deux
Princes
: il veut qu’on l’enferme dans une tour, qu’on la
de les fuir, elle courra après eux. Le pere sort, en espérant que les
Princes
trouveront des secrets plus efficaces, & brûl
de son inhumaine, il veut prendre une route opposée à celle des deux
Princes
. Il exhorte Polilla à faire en sorte de s’introdu
le retient auprès d’elle. Le Comte de Barcelone vient avec les trois
Princes
. Diana lui annonce qu’avant de se marier elle pré
e un époux ; il la prie seulement de voir les fêtes préparées par les
Princes
. Il sort. Don Gaston & le Prince de Béarn ess
a suit, en disant tout bas que la danse va bien. Acte III. Les trois
Princes
& Polilla entrent sur la scene : le Comte de
ui a avoué. Elle cede son amant à la Princesse. Le Roi vient avec les
Princes
de Béarn & de Fox. Il est enchanté que le pre
sans le consentement de Diana. Elle avance, fait consentir les trois
Princes
à suivre ses volontés, & donne sa main à celu
n à celui qui a su vaincre ses dédains par le dédain même. Les autres
Princes
prennent parti dans la Cour. Le Roi leur donne sa
ue Diana, demandant la permission de choisir un époux entre les trois
Princes
, nomme celui qui lui a marqué un plus grand dédai
évergondage, leur insolence, leur politique servirent de prétexte aux
princes
de Condé, aux princes de Vendôme, aux ducs de May
lence, leur politique servirent de prétexte aux princes de Condé, aux
princes
de Vendôme, aux ducs de Mayenne, de Longueville,
décapitée et brûlée. L’histoire n’a pas expliqué comment Louis XIII,
prince
si doux, si timide, si jeune encore, a pu se lais
nt fait la révérence, comme de coutume : J’aimerais mieux, va dire ce
prince
tout brusquement, qu’on ne me fît point tant de r
Cependant, il continua de jouer dans les allées. M. de Souvray et le
prince
demeurèrent à se reposer, attendant que le cidre
venu. On apporta deux bouteilles et deux verres ; M. de Souvray et le
prince
burent de furie de ces bouteilles. Le roi arrivan
8 octobre, madame de Maintenon écrivait à madame de Saint-Géran. « Le
prince
(le duc du Maine) est l’idole du roi. Plus sa ten
le besoin, l’espérance de plaire commençaient à se faire sentir ; le
prince
, jeune et ardent, était désespéré ; le prince, ai
à se faire sentir ; le prince, jeune et ardent, était désespéré ; le
prince
, aimable et charmé, n’était pas rebuté, ou ne se
ait pas rebuté, ou ne se rebutait pas. Mais en 1680, à Versailles, le
prince
galant et libertin était affligé ; le prince aima
n 1680, à Versailles, le prince galant et libertin était affligé ; le
prince
aimable et amoureux était aimé, il savait l’être,
voir royal. Ils frappaient ainsi deux ennemis à la fois. L’orgueil du
prince
le plus jaloux de son autorité étant intéressé pa
ésent à madame la dauphine. Il a en ce moment entre ses bras le petit
prince
; il a félicité monseigneur comme un ami ; il en
u rang de femme légitime d’un puissant roi : ce fut d’avoir ramené ce
prince
à ses devoirs envers la reine dont il faisait le
e, marque d’une sorte de subordination, puisqu’ils semblent adorer le
prince
, et le prince adorer Dieu. » Les mœurs dévotes n
e sorte de subordination, puisqu’ils semblent adorer le prince, et le
prince
adorer Dieu. » Les mœurs dévotes ne seront pas m
rmettre ; c’était peut-être même la seule du règne de Louis XIV où ce
prince
pût s’en déclarer le protecteur. Livré à toutes l
état, c’est moi. Un homme tel que Molière devait lui appartenir : le
prince
jugea le poète, et le poète jugea le roi. Louis o
lassitude et de mépris ; tous les regards se tournèrent sur un jeune
prince
qui paraissait avec éclat sur la scène du monde ;
, devait affliger une époque où il y avait si peu de morale, et où le
prince
voulait qu’on eût de la religion. On se fit dévot
nivré de toutes les séductions de la gloire et de l’amour, le cœur du
prince
devait être disposé à l’indulgence, et Molière av
dont il désirait soumettre l’essai au jugement et à l’approbation du
prince
. Cette comédie, c’était le Tartuffe ; l’apparitio
voir le droit de tout dire, avait d’ailleurs flatté l’amour-propre du
prince
de la manière la plus habile, en lui empruntant u
up d’œil sur qui embrassait tout, il s’était convaincu que l’appui du
prince
ne suffisait pas au succès d’une entreprise si ha
ie d’avoir flétri l’hypocrisie, et d’avoir honoré le talent ; dans le
prince
qui permit le Tartuffe, il applaudit encore le ro
t son appui : la reconnaissance du poète a contribué à la grandeur du
prince
; leur gloire est à jamais confondue. Une politiq
es fondements de la religion à la face du Louvre, dans la maison d’un
prince
chrétien, à la vue de tant de sages magistrats et
nd et du plus religieux monarque du monde ! Cependant que ce généreux
prince
occupe tous ses soins à maintenir la religion, M
et Molière élève des autels à l’impiété ; et autant que la vertu du
prince
s’efforce d’établir dans le cœur de ses sujets le
e Molière, et comme souffrant en secret de l’appui que lui accorde le
prince
; ce calcul perfide qui montre le fils en opposit
monarques, ils soufflent le feu de l’ambition dans le cœur des jeunes
princes
impatients du sceptre ; ou si un jeune roi s’affr
eut éviter ceux du ciel. Il ne doit pas abuser de la bonté d’un grand
prince
, ni de la piété d’une reine si religieuse à qui i
nt rien de celle de Scaramouche 4. » « La raison de cela, répondit le
prince
, c’est que la comédie de Scaramouche joue le ciel
aisemblable que, soit pour s’assurer de plus en plus la protection du
prince
dont Molière connaissait le faible pour la louang
e a fait au dénouement, dans ce fameux passage : Nous vivons sous un
prince
ennemi de la fraude. L’exempt le terminait en di
appréhende, sans qu’une pareille entreprise ne vienne aux oreilles du
prince
à qui il dérobe sa marche, par la crainte qu’il a
dénoncé son bienfaiteur, par cette froide réponse : […] L’intérêt du
prince
est mon premier devoir : De ce devoir sacré la ju
esprit de vengeance sans retenue. Henri fut assassiné. En pleurant ce
prince
, on lui reprocha sa mort même ; ce furent en effe
le répondait aux sentiments du roi. Il écrivit un jour à Sully : « Le
prince
fait le diable. » Trois personnes furent jalouse
urieux. On lit dans les Mémoires de Sully, qu’après la mort du roi le
prince
« le Condé écrivit à la reine : Vous savez pourqu
en fureur ; il voulait faire la guerre à l’archiduc qui avait reçu le
prince
et la princesse. Au mois de février 1610, il lui
février 1610, il lui fit faire une sommation de rentrer en France. Le
prince
s’en alla à Milan, laissant sa femme à Bruxelles.
on naturelle des bâtards avoués qui, ne pouvant marcher les égaux des
princes
légitimes, ne veulent cependant point se soumettr
vrier 1653, avec une petite armée qu’il avait levée à ses dépens. Les
princes
, les ambassadeurs, le parlement, le peuple, tout
oulut que le roi, alors âgé de 16 ans, se rendît à l’armée ; le jeune
prince
fit les campagnes de 1653, 1654, 1655, à Mouzon,
n disait de Corneille : S’il eût vécu de mon temps, je l’aurais fait
prince
. Napoléon faisait la cour aux poètes de son temps
roi Pyrrhus un sage confident, …………………………………………… Je vais, lui dit ce
prince
, à Rome où l’on m’appelle. — Quoi faire ? — L’ass
t un devoir de citoyen, et concourait avec Bossuet à dégager le jeune
prince
des chaînes de madame de Montespan, et à l’armer
âgée de deux ans. Les deux fils furent, en conséquence, qualifiés de
princes
. Plus tard en 1680, des lettres patentes ordonnèr
orés du surnom de la maison régnante, et de noms de provinces que les
princes
du sang même ne portaient pas97. L’élévation des
s comtesse de Montgon), qui passait tantôt pour la sœur de ces petits
princes
, tantôt pour leur cousine. » 96. Edition de 177
ssion, qui bornant leur ambition à obtenir une parole ou un regard du
prince
, se pâmaient de joie en s’entendant nommer pour u
de votre âge plus vertueuse et plus aimable que vous. Je connais des
princes
du sang38, des princes étrangers39, de grands sei
ueuse et plus aimable que vous. Je connais des princes du sang38, des
princes
étrangers39, de grands seigneurs façon de prince,
nces du sang38, des princes étrangers39, de grands seigneurs façon de
prince
, de grands capitaines40, des gentilshommes, des m
se prolongeait encore par des séjours dans tous les lieux où le jeune
prince
se plaisait ; et aussi dans le Poitou, pays natal
on amour. Madame de Maintenon n’est revenue de Barèges, avec le jeune
prince
, que dans le mois de novembre. Pendant son absenc
. Cette joie est grande. Madame de Montespan fut au-devant de ce joli
prince
avec la bonne abbesse de Fontevrault et madame de
; et madame de Montespan était de nouveau rendue aux habitudes de ce
prince
, pour qui le plaisir était un besoin. Une lettre
lle espérait de sa raison, de sa vertu, et de ses soins pour le jeune
prince
dont elle était chargée. C’est cette mélancolie q
e brillant commerce il se mêle sans cesse, Et ne cite jamais que duc,
prince
ou princesse. La qualité l’en-tête ; et tous ses
Review est de Walter Scott. Le célèbre romancier proclame Molière le
prince
des poètes comiques, et, en dépit du préjugé nati
prince de Conti, frère du grand Condé et de Mlle de Longueville ; le
prince
était de sept ans et huit mois plus jeune que Mol
ir la troupe du roi. Elle fut sans doute maigrement entretenue par ce
prince
, et ce titre honorable ne lui fut pas d’une grand
’été de 1644, avant de suivre le duc d’Orléans dans la campagne où le
prince
s’empara de Gravelines ? Est-ce l’année suivante,
de La Mort de Crispe citées ci-devant était attaché à la maison de ce
prince
. On trouverait étonnant aujourd’hui que les princ
seigneur, où il a été employé des tables et autres pièces, qui a été
prince
de chez… (en blanc). Le même jour, le sieur du Fr
quelque temps après en Languedoc, il alla offrir ses services à M. le
prince
de Conti, gouverneur de cette province et vice-ro
e de Conti, gouverneur de cette province et vice-roi de Catalogne. Ce
prince
, qui l’estimait, et qui alors n’aimait rien tant
tembre ou octobre 1653. Dès cette époque, il fut engagé au service du
prince
et appelé annuellement pour la tenue des états. S
pour la tenue des états. Sa troupe est celle des comédiens de Mgr le
prince
de Conti. Cependant le même La Grange, qui fut l’
andes dames suivant tour à tour le quartier général et la procession,
princes
donnant l’exemple de la sédition, beaux esprits f
it dans ses Mémoires : « Aussitôt que Mme de Calvimont (maîtresse du
prince
de Conti) fut logée dans la Grange, elle proposa
ercher des comédiens. Comme j’avais l’argent des menus plaisirs de ce
prince
, il me donna ce soin. J’appris que la troupe de M
Pézenas, qui était celle de Cormier. L’impatience naturelle de M. le
prince
de Conti et les présents que fit cette dernière t
vimont engagèrent à la retenir. Lorsque je voulus représenter à M. le
prince
de Conti que je m’étais engagé à Molière sur ses
pus jamais l’obtenir, quoiqu’il y eût beaucoup de justice, mais M. le
prince
de Conti avait trouvé bon de s’opiniâtrer à cette
manquer de parole. Comme ils étaient près de jouer à la ville, M. le
prince
de Conti, un peu piqué d’honneur par ma manière d
ntation au gré de Mme de Calvimont, ni par conséquent au gré de M. le
prince
de Conti, quoique, au jugement de tout le reste d
re, et Sarrasin, à force de prôner leurs louanges, fit avouer à M. le
prince
de Conti qu’il fallait retenir la troupe de Moliè
our que Cosnac explique si clairement, eut obtenu la bienveillance du
prince
, il est possible qu’adroit, spirituel, « sachant
critique Donneau de Vizé22, il saisit quelque occasion de rappeler au
prince
le lieu commun de leurs études. S’il l’osa, il y
. Ce qui est certain, c’est que Molière réussit à gagner la faveur du
prince
, qui lui donna pendant les années qui allaient su
es et de Don Juan ; mais Molière était alors hors de pages. « Mgr le
prince
de Conti avait eu en sa jeunesse tant de passion
eu de personnes qui pussent mieux juger d’une pièce de théâtre que ce
prince
. Mais après s’être donné tout entier à Dieu, il e
prime l’abbé Voisin ou de Voisin, dans la Défense du traité de Mgr le
prince
de Conti touchant la comédie et les spectacles, é
les spectacles, écrite en 1667. Cet abbé était attaché à la maison du
prince
dès le temps du Languedoc, et, par conséquent, pa
le en parfaite connaissance de cause des relations de Molière avec le
prince
. La présence de la troupe à Montpellier en janvie
de l’ouverture des états, que mourut le poète Sarrasin, secrétaire du
prince
. On prétend que Son Altesse offrit ce poste de co
marest qui l’affirme. Daniel de Cosnac, d’autre part, rapporte que le
prince
, dès le lendemain de la mort de Sarrasin, destina
out au plus à titre provisoire, et à cause du besoin pressant, que le
prince
aurait eu recours à Molière. Quoi qu’il en soit,
l’époque du carnaval, en 1655, fut dansé à Montpellier, devant Mgr le
prince
et Mlle la princesse de Conti, un grand ballet in
urent tant de vogue au XVIIe siècle. Les plus grands personnages, les
princes
, les rois mêmes, étaient souvent mêlés aux comédi
neurs barons des états généraux de Languedoc, tenus par S.A.R. Mgr le
prince
de Conti, en la ville de Montpellier, l’année 165
t put se vanter d’avoir obtenu les encouragements et l’approbation du
prince
, qui s’était diverti à lire ce livre pendant les
-similé32. Les deux époux y sont dits comédiens de la troupe de M. le
prince
de Conti. Les témoins signataires sont : Pierre R
serait étonnant que Molière n’eût pas profité de son séjour auprès du
prince
pour faire jouer sa première œuvre devant lui et
en dignes de représenter réellement dans le monde les personnages des
princes
qu’ils représentent tous les jours sur le théâtre
avoir passé six bons mois, dans cette Cocagne, et avoir reçu de M. le
prince
de Conti, de Guilleragues34 et de plusieurs perso
établit la présence des comédiens à l’hôtel d’Alfonce, où résidait le
prince
, à la date du 2 novembre ; voici cet extrait : «
tres députés de la part de cette assemblée pour saluer Monseigneur le
prince
de Conti, ont rapporté qu’étant entrés dans la co
ltesse en aye (en haie), les officiers à leur tête, et Monseigneur le
prince
de Conti les attendant à la porte du vestibule qu
ieur de chez Gély !) Autre tradition. La faveur de Molière auprès du
prince
était telle, dit-on, que non seulement celui-ci o
e longue excursion. Le plus probable est qu’elle n’eut point lieu. Le
prince
était parti, en effet, pour Paris. Une grande et
e s’accomplir en lui. Dès les premiers mois de 1656, la conversion du
prince
est un fait accompli. (Vie de Pavillon, évêque d’
la troupe est à Dijon ; elle est encore connue, malgré la défense du
prince
, sous le nom de comédiens de M. le prince de Cont
onnue, malgré la défense du prince, sous le nom de comédiens de M. le
prince
de Conti. C’est ainsi du moins qu’elle est désign
que Racine écrivait d’Uzès à M. Vitard, le 25 juillet 1662 : « M. le
prince
de Conti est à trois lieues de cette ville et se
tailles. Quelques présents faits par un concurrent à la maîtresse du
prince
de Conti faillirent compromettre, comme on l’a vu
a bon, Que les comédiens jouèrent Et que les spectateurs louèrent. Ce
prince
y fut accompagné De maint courtisan bien peigné,
un lit de parade. Le roi assistait incognito à la comédie ; ce jeune
prince
, qui plus tard disait du vieux ministre : « S’il
Le Cocu. Le samedi 4 décembre, joué au Louvre, pour le roi, Jodelet
prince
(de Thomas Corneille). Le 25 décembre, joué au Lo
lait tragi-comédies ou comédies héroïques. Don Garde de Navarre ou le
prince
jaloux parut sur la scène du Palais-Royal le 4 fé
ondé cette fois son œuvre sur le sol comique, et substitué Alceste au
prince
jaloux, Philinte à don Alvare. et Célimène à Done
à qui désormais ils devaient s’adresser : « À moi. » répondit-il. Ce
prince
, dont Mazarin disait : « Il y a en lui de l’étoff
ion, dit M. Bazin, ce fut à ce moment que se manifesta, de la part du
prince
pour le poète comique, quelque chose de plus qu’u
èrent. Il y reçut le roi, la reine mère, Monsieur, Mme Henriette, les
princes
, l’élite de toute la cour. Parmi les divertisseme
ec aucun homme, en quelque cas que ç’ait été, non pas même avec aucun
prince
du sang, qui n’y ont mangé qu’à leurs festins de
un vieux militaire qui avait voulu terminer ses jours en servant son
prince
dans sa maison civile, quand son âge lui interdis
ttra sa perruque, sans se ressouvenir qu’il ne fait pas bon jouer les
princes
et qu’ils ne sont pas si insensibles que les marq
Vous avez raison, répond un autre, et cette aventure fait voir que ce
prince
, qui blâma d’abord L’École des femmes, avait plus
t travailler à nous faire voir qu’ils sont tous des héros, puisque le
prince
est toujours au milieu d’eux et qu’il en est comm
nt de fois et si généreusement exposé leur vie pour la gloire de leur
prince
? Et tout cela, parce que leur qualité demande qu
ourage, lui confesse qu’il s’inquiétait jusque-là de voir qu’un jeune
prince
, en qui brillaient tant de belles qualités, ne po
on dont il vient de recevoir l’aveu, il le regarde à présent comme un
prince
accompli, cet Arbate parle en courtisan de Louis
une comédie nouvelle : ce que représenta Molière devant ce public de
princes
, de grands seigneurs et de grandes dames qui vena
icité privilégiée avant d’obtenir la publicité libre et complète. Les
princes
du sang, les membres de la famille royale ne crur
res. » Ses bizarreries finirent par toucher à la folie pure. C’est ce
prince
qui se persuada qu’il était mort et conclut logiq
aisance de Mlle la princesse Palatine près Paris, par ordre de Mgr le
prince
de Condé, pour y jouer Tartuffe en cinq actes. Re
ne le pourrait pas jouer (au Raincy chez la princesse Palatine) ». Ce
prince
a-t-il pu se tromper ? C’est bien improbable. L’i
eine, « Molière ne doit pas, disait-il, abuser de la bonté d’un grand
prince
, ni de la piété d’une reine si religieuse, à qui
: « Le roi, qui fait tant de choses avantageuses pour la religion, ce
prince
sous qui l’on peut dire avec assurance que l’héré
désignait fort clairement les personnages mis en scène. C’étaient les
princes
de la science, des hommes ayant une grande renomm
nouveautés Qui plurent à Leurs Majestés, À vos deux royales altesses,
Princes
, princesses, ducs, duchesses, Et bref, à toute no
ait possible, que les consultations données à l’auguste sujet par les
princes
de la science contemporaine furent communiquées,
XIV, disons-nous, avait lui-même fourni le sujet de la pièce : « Deux
princes
rivaux, qui, dans le champêtre séjour de la vallé
, pour vous en donner un exemple admirable, je vous dirai qu’un grand
prince
qui avait dansé à plusieurs ballets, ayant vu jou
scius, ce grand comédien si renommé dans l’antiquité et qui mérita du
prince
des orateurs cette belle harangue qu’il récita da
pelait son érudition. « Je ne m’ennuie jamais avec Molière, disait ce
prince
: c’est un homme qui fournit de tout ; son érudit
elquefois aussi il l’étudie, quand ou le roi, ou Monsieur, ou quelque
prince
du sang, se trouve présent… Il en use de même qua
ue les comédiens, après la mort de Monseigneur, ayant demandé à notre
prince
l’honneur de sa protection, surtout pour obtenir
la comédie et les autres spectacles ? — Bien des gens, répondit le
prince
, prétendent que, s’il n’y en avait point, il y au
ézenas pour les états, et n’y reçoit qu’une partie de la somme que le
prince
loi avait allouée. Affaire Martin-Melchior Dufort
dans lequel le Roi danse un rôle d’Égyptien ; leçon indirecte que ce
prince
reçoit de Racine dans Britannicus. Une aventure d
nt dont il s’était épris, et qui aimait encore plus la comédie que le
prince
. « Aussitôt qu’elle fut logée dans La Grange, no
chercher des comédiens. Comme j’avais l’argent des menus plaisirs du
prince
, il me donna ce soin. J’appris que la troupe de M
à Pézenas qui était celle de Cormier. L’impatience naturelle de M. le
prince
de Conti et les présents que fit cette dernière t
imont engagèrent à les retenir. Lorsque je voulus représenter à M. le
prince
de Conti que je m’étais engagé à Molière sur ses
us jamais l’obtenir, quoiqu’il y eût beaucoup de justice ; mais M. le
prince
de Conti avait trouvé bon de s’opiniâtrer à cette
manquer de parole. Comme ils étaient prêts de jouer à la ville, M. le
prince
de Conti, un peu piqué d’honneur par ma manière d
tion au gré de madame de Calvimont, ni par conséquent au gré de M. le
prince
de Conti, quoique, au jugement de tout le reste d
re, et Sarrasin, à force de prôner leurs louanges, fit avouer à M. le
prince
de Conti qu’il fallait retenir la troupe de Moliè
Anne-Marie Martinozzi, une des nièces de Mazarin. Molière, de qui le
prince
, on le verra, avait en quelque sorte adopté la tr
e Roquette, depuis évêque d’Autun, alors grand vicaire des abbayes du
prince
fiancé au-devant duquel l’abbé était venu, nous a
vie nomade, nous la retrouvons à la fin de 1654 à Montpellier, où le
prince
et la princesse de Conti se rendirent pour l’ouve
e Languedoc, fixée au 7 décembre. À peine arrivé dans cette ville, le
prince
y reçut la nouvelle de la mort d’un de ses servit
Sarrasin était mort des suites d’un grand coup de pelle à feu que le
prince
, dans un moment de colère, lui avait donné sur la
grosse fièvre qui le prit au milieu d’un bal, en dansant devant M. le
prince
de Conti. » Est-ce pendant le spectacle que ser
« aimait à parler en public, et que cela lui aurait manqué chez M. le
prince
de Conti » ; toutefois, il ne se refuse pas à adm
lui fait-il dire à ceux qui le blâmaient de refuser la proposition du
prince
, ne nous déplaçons jamais : je suis passable aute
ix publique ; je puis être un fort mauvais secrétaire. Je divertis le
prince
par les spectacles que je lui donne ; je le rebut
t donnée à M. de Guilleragues. Si Molière ne fut pas alors attaché au
prince
comme secrétaire, celui-ci, La Grange nous l’appr
en dignes de représenter réellement dans le monde les personnages des
princes
qu’ils représentent tous les jours sur le théâtre
assé six bons mois dans cette cocagne et avoir reçu de monseigneur le
prince
de Conti, du généreux M. de Guilleragues et de pl
fonds des étapes de la province. Cette délégation était faite par le
prince
au nom des États ; mais soit oubli, soit négligen
incontestable. Molière et Madeleine Béjart, informés peut-être que le
prince
, dont la présence eût pu seule lever toute diffic
ans son numéro du 15 février, garder le silence sur cette démarche du
prince
; toutefois, de peur évidemment de déplaire aux c
a bon, Que ses comédiens jouèrent Et que les spectateurs louèrent. Ce
prince
y fut accompagné De maint courtisan bien peigné,
Angleterre, Monsieur, frère du Roi, et Henriette d’Angleterre, que ce
prince
venait d’épouser ; le 13, dans le jour, à Fontain
êchée d’accompagner son époux ; mais un grand nombre de seigneurs, de
princes
, Monsieur, Madame et la Reine mère, assistaient é
core mystérieuses de Louis XIV et de cette femme, qui fit goûter à ce
prince
le bonheur si doux et si peu connu des rois d’êtr
se retirer en Provence. » Après le succès de la pièce de Molière, le
prince
dit dans son Traité de la comédie et des spectacl
XIV. Accoutumé dans ses campagnes à ne faire qu’un repas le soir, le
prince
se disposait à se mettre à table un jour d’abstin
enir, et cette circonstance, si frivole en apparence, en associant le
prince
à la gloire du poète, ne fut peut-être pas étrang
épas d’un chat ensanglante la scène ? AMARANTE. Dans une tragédie, un
prince
meurt, un roi. DORANTE. « Nous sommes tous mortel
être prodigués de toutes parts, mais particulièrement par le Roi, les
princes
et les hauts fonctionnaires. Le maréchal de Gramo
après cette dédicace, à l’hôtel de Condé, aux fêtes du mariage de ce
prince
avec Anne de Bavière, La Critique et L’Impromptu
tu de l’Hôtel de Condé, comme pour faire croire aux sympathies de ces
princes
pour sa cause, le duc d’Enghien à ce même moment
ait pénétré pour tous les bienfaits et la constante protection de son
prince
le fit triompher des entraves que le génie rencon
re pis que moi, vous seriez bientôt mon camarade. » L’intervention du
prince
fut nécessaire pour lever les scrupules de ses se
glorieux de tous les rois du monde », panégyrique où il félicitait ce
prince
de n’être pas parti pour Fontainebleau sans avoir
lacet, le premier de ceux qui sont en tête du Tartuffe, remerciant le
prince
d’avoir eu la bonté de déclarer qu’« il ne trouva
e se trouvait souvent rempli sans que la caisse en fût moins vide. Le
prince
donna des ordres pour mettre fin à cet abus. Mais
Roi lui permettait d’exercer ; mais elle ne suffisait pas aux yeux du
prince
, et il est digne de remarque que dès que Molière
nger aux nombreux témoignages d’intérêt, sinon de munificence, que le
prince
, leur patron, leur avait prodigués, et que Molièr
e trouvaient un jour ensemble à Versailles, au dîner du Roi, quand le
prince
dit à son valet de chambre : « Voilà donc votre m
let de chambre ; je quitterai tout pour être avec vous. » En effet le
prince
, lorsque Molière venait, congédiait tout le monde
i lui présentait une épitaphe pour ce grand poète : « Ah ! lui dit le
prince
, que n’est-il en état de faire la vôtre ! » Moli
isent rien de celle de Scaramouche ? — La raison de cela, répondit le
prince
, c’est que la comédie de Scaramouche joue le ciel
es fondements de la religion à la face du Louvre, dans la maison d’un
prince
chrétien, à la vue de tant de sages magistrats et
d et du plus religieux monarque du monde ! Cependant, que ce généreux
prince
occupe tous ses soins à maintenir la religion, Mo
et Molière élève des autels à l’impiété ; et, autant que la vertu du
prince
s’efforce d’établir dans le cœur de ses sujets le
eut éviter ceux du ciel… Il ne doit pas abuser de la bonté d’un grand
prince
, ni de la piété d’une reine si religieuse, à qui
rmission que son premier placet n’avait pu encore arracher au Roi. Ce
prince
sentait qu’il ne pouvait s’opposer plus longtemps
u siège de Lille, le second des placets qui précèdent Le Tartuffe. Le
prince
leur répondit qu’à son retour « il ferait de nouv
les lier ensemble, « Sa Majesté, dit Molière, choisit pour sujet deux
princes
rivaux qui, dans le champêtre séjour de la vallée
urel de croire que le Roi dit à l’auteur de faire une comédie où deux
princes
se disputeraient en magnificence pour éblouir et
u poète bel esprit. Il ne s’en déclara pas l’auteur, et ne mit que le
prince
dans sa confidence. Tous les courtisans, dupes de
e ; enfin, comme l’a dit le bon, l’excellent La Fontaine, Tout petit
prince
a des ambassadeurs, Tout marquis veut avoir des p
alie, il fit solliciter le roi de France de l’autoriser à rentrer. Ce
prince
, malgré ses anciennes menaces, y consentit. La vi
l’avait chargé auprès du Roi. Ce contretemps acheva de tout gâter. Le
prince
les congédia assez brusquement l’un et l’autre, e
s importunités, et qui veulent qu’on les récompense d’avoir obsédé le
prince
dix ans durant ? Ceux qui caressent également tou
rons des États généraux de la province de Languedoc, tenus par Mgr le
prince
de Conti en la ville de Montpellier, l’année 1654
onti en la ville de Montpellier, l’année 1654, ouvrage qu’il dédia au
prince
; et que l’année d’après, donnant la seconde part
x États généraux de la province de Languedoc, dédié à S. A. S. Mgr le
prince
de Conti, tenant les États à Pézenas, l’année 165
dont les deux fois « septante lieues » avaient été parcourues par ce
prince
en moins d’une semaine : Je crois qu’Alexandre l
out l’avantage qu’il pouvoit tirer d’un ridicule général, puisque les
Princes
prennent le titre de Rois, que les grands Seigneu
prennent le titre de Rois, que les grands Seigneurs veulent être des
Princes
, qu’un simple Gentilhomme se fait appeller Monsei
Barcelone, l’époque de l’action est moderne, les personnages sont des
princes
, et les mœurs sont tout à fait nationales. Molièr
gracioso espagnol un de ces fous en titre d’office, qu’autrefois les
princes
de notre Europe entretenaient pour leur amusement
sté que dans son imagination. À considérer le fond du sujet, un jeune
prince
, obligé de feindre l’insensibilité, pour vaincre
ourage, lui confesse qu’il s’inquiétait jusque-là de voir qu’un jeune
prince
, en qui brillaient tant de belles qualités, ne po
dont il vient de lui faire l’aveu, il le regarde à présent comme un
prince
accompli ; cet Arbate, dont le langage convient
jets. Ce sont deux moralistes, deux connaisseurs du cœur humain, deux
princes
, deux rois de l’éloquence. Après avoir grandement
frères n’en furent que davantage ses amis. Voilà l’entrée en scène du
prince
de nos moralistes. Après une année des sais malhe
bâillé, toute la veine du poète en pouvait être tarie. En recevant le
prince
, l’auteur nomade lui avait adressé un compliment
i suivirent cette prise de possession que se manifesta, de la part du
prince
pour le poêle, quelque chose de plus qu’une prote
esprit. Bientôt devenu, sans peine, mais malheureusement pour lui, le
prince
des poêles tragiques, il fit longtemps retentir l
reux. Pour divertir la cour, un peu aussi pour seconder les amours du
prince
, il avait composé la Princesse d’Élide, principal
Lavallière. Or, dans la Princesse d’Élide, on voit paraître un jeune
prince
qui s’est longtemps défendu de l’amour, mais qui
témoignage ; Et qu’il est mal aisé que, sans être amoureux, Un jeune
prince
soit et grand et généreux. C’est une qualité que
en un monarque ; La tendresse du cœur est une grande marque Que d’un
prince
à votre âge on peut tout présumer Dès qu’on voit
phe et mon cœur, d’allégresse rempli, Vous regarde à présent comme un
prince
accompli Il faut se rappeler la situation ; tout
roît c’était en présence de la reine qu’il débitait celle morale ! Le
prince
lui répond par un discours où il décrit longuemen
lle victoire Vit, de sa liberté, s’évanouir la gloire. Cependant, le
prince
craint encore de se déclarer. Le commode Arbate s
t-être pour toucher ces sévères appas, Aurez-vous des secrets que ces
princes
n’ont pas. Enfin le bon gouverneur l’emporte et
s que ces princes n’ont pas. Enfin le bon gouverneur l’emporte et le
prince
lui promet de se montrer. J’aime à te voir press
, qui lui paraissait bien mériter autant de courroux. A quoi un grand
prince
(Condé) répondit : « La raison de cela, c’est que
t saint Antonin parmi les partisans du théâtre. Il ôte aussi de là le
prince
des philosophes anciens, Platon, et n’y laisse Ar
on caractère et son droit, et parce qu’on la savait fidèle. Entre les
princes
qui l’ont ainsi reçue chez eux, les plus vraiment
rechercher quelle a pu être l’influence de la parole de Dieu sur les
princes
à qui elle a été annoncée. Si elle est tombée sou
emander tout ce qu’il a droit d’exiger . Interpellant directement ce
prince
, en qui Mazarin disait qu’il y avait de l’étoffe
t de poussière, vous mourrez comme des hommes ! » Et ailleurs : « Les
princes
devraient se faire les dieux des hommes en procur
temps, quel qu’on fût, quoi que l’on fit, on rencontrait toujours un
prince
qui, en général, était bon juge et vous tendait l
n rencontre ou l’on achète des journalistes. Molière avait trouvé son
prince
; Bossuet avait été introduit à Paris par la Rein
d les hommes capables de régner un jour avec Dieu. Si le bonheur d’un
prince
pouvait consister dans le nombre des conquêtes, s
rre pour ne jamais régner dans le ciel, c’est le sort d’un million de
princes
, mais de princes réprouvés, et par conséquent mal
s régner dans le ciel, c’est le sort d’un million de princes, mais de
princes
réprouvés, et par conséquent malheureux. Ma confi
ue Molière ; si l’opposition s’ôtait avisée de condamner les mœurs du
prince
et qu’un journaliste ou un vaudevilliste eut osé
ner en ridicule les chefs de cette opposition, à quel pilori l’ami du
prince
n’eût-il pas été attaché ! Louis XIV voulait donc
cé de craindre. Mais Je puis vous dissiper ces craintes ridicules, O
prince
! et je sais l’art de lever les scrupules. Ayant
ement du roi et de la reine, qui l’ont vue ; l’approbation des grands
princes
et de MM. les ministres qui l’ont honorée publiqu
s partisans ; il leur montre de son côté le roi, la reine, les grands
princes
, MM. les ministres, même les gens de bien… Il sa
habileté de son rôle, ou si par aventure on ne vivait point « sous un
prince
ennemi de la fraude ». Celte risible providence d
n’échappera pas au jugement de Dieu. C’est Dieu surtout qui est le «
prince
ennemi de la fraude » ; c’est Lui qui tient en ma
ent achevée et examinée par des personnes capables d’en juger. » « Ce
prince
voulut encore, » remarque vertueusement l’honnête
bre 1688a. « [*]Le roi donna le sujet des Amants magnifiques. Deux
princes
rivaux s’y disputent, par des fêtes galantes, le
a le sujet de cette pièce à Molière. Il voulut qu’on représentât deux
princes
qui se disputeraient une maîtresse en lui donnant
inquiétude sur l’avenir. « Les fous y étaient aussi à la mode, chaque
prince
, et chaque grand seigneur même, avait son fou, et
is pu fournir : la vanité, attribut de l’espèce humaine, fait que des
princes
prennent le titre de rois, que les grands seigneu
nces prennent le titre de rois, que les grands seigneurs veulent être
princes
, et comme dit La Fontaine : Tout prince a des am
ands seigneurs veulent être princes, et comme dit La Fontaine : Tout
prince
a des ambassadeurs, Tout marquis veut avoir des p
dicule plaisant. Cette espèce de ridicule ne se trouve point dans des
princes
, ou dans des hommes élevés à la Cour, qui couvren
ements de son esprit, et le divertissement de ses peuples. « Ce grand
prince
qui se connaît parfaitement à tout, et qui a de g
nsemble tant de choses diverses, Sa Majesté, a choisi pour sujet deux
princes
qui, dans le champêtre séjour de la vallée de Tem
ils se lièrent avec Molière, valet de chambre du roi, fort aimé de ce
prince
, et dispensé de faire la cour aux dames. En 1661,
t, et protégés, non par le pouvoir royal, mais par l’approbation d’un
prince
dont le règne brillant dominait l’opinion général
un poste honorable. Si ce fait est vrai, il fait également honneur au
prince
et au comédien. Après avoir couru quelque temps t
ncore auprès du roi un accès assez libre : de plus, ce n’était pas ce
prince
qui donnait la fête, c’était Fouquet ; et il fall
ais pu fournir. La vanité, attribut de l’espèce humaine, fait que les
princes
prennent le titre de rois, que les grands seigneu
nces prennent le titre de rois, que les grands seigneurs veulent être
princes
; et, comme dit La Fontaine, Tout petit prince a
igneurs veulent être princes ; et, comme dit La Fontaine, Tout petit
prince
a des ambassadeurs, Tout marquis veut avoir des p
icule plaisant ; cette espèce de ridicule ne se trouve point dans des
princes
ou dans des hommes élevés à la cour, qui couvrent
a le sujet de cette pièce à Molière. Il voulut qu’on représentât deux
princes
qui se disputeraient une maîtresse, en lui donnan
’inquiétude sur l’avenir. Les fous y étaient aussi à la mode ; chaque
prince
et chaque grand seigneur même avait son fou ; et
nnoissoit la Cour ; il avoit été chargé des affaires du Roi, chez des
Princes
étrangers ». Je le sais bien ; mais il auroit dû
otalement leurs affaires domestiques pour songer à celles de tous les
Princes
du monde : des sots qui n’approuvent jamais ce qu
re voudroit avoir affaire avec des gens qui dépossedent les Rois, les
Princes
& même les Bourg-mestres ? . . . . . . Madela
mariages par déférence pour son père, plutôt que par inclination. Le
prince
auquel il était attaché, et qui était du même âge
mme qui le gênait13. Le succès ne couronna point les espérances de ce
prince
: mais son séjour dans la capitale du monde chrét
7 février 164817. Mais en se privant ainsi de son principal appui, ce
prince
ne fit que s’affaiblir. Le comte d’Ognate, qui av
a le sujet de cette piece à Moliere. Il voulut qu’on représentât deux
Princes
qui se disputeroient une maîtresse en lui donnant
Moliere : « Le Roi donna l’idée du sujet des Amants magnifiques. Deux
Princes
rivaux se disputent par des fêtes galantes le cœu
e de plus misérable. Pourquoi faut-il que ce soit un document ? « Le
prince
qui règne sur le pays, c’est l’amour coquet, frèr
lière et sa troupe étaient dans cette ville, comme comédiens de M. le
prince
de Conti, qui y présidait les états de Provence.
Provence. La princesse de Conti, et sa cour, y étaient venues avec le
prince
pour ajouter à l’éclat de sa présidence ; c’était
faire leur fortune et assurer la sienne. Le mariage de Marie avec le
prince
était le premier fruit de l’école de séduction et
dans les mœurs et le langage de la capitale. Il pouvait savoir par le
prince
et la princesse de Conti, dont il avait été le po
été souvent cité56. Sa lettre à l’évêque de Vence sur la détention du
prince
est intéressante et noble. Mademoiselle de Scudér
ligente de l’esprit. Apollon soutient en même temps le droit sacré du
prince
, qui est l’auguste tête de la société politique.
leur doux labeu r225. » Il n’y avait pas de domestiques à gages. Les
princes
conduisaient la charrue. Les princesses possédaie
ne peut mener ses soldats au feu sans l’ordre de son gouvernement. Le
prince
ne peut rien décider sans l’avis d’une assemblée
r une fantaisie aristocratique que Shakespeare met habituellement des
princes
sur la scène, c’est par une nécessité de l’art, c
figures indépendantes ; et pour cela il ne suffit pas de prendre des
princes
, il faut encore les tirer du fond des âges fabule
buleux de la vieille Europe. Et quand ses personnages ne sont pas des
princes
, quand ils appartiennent à des époques historique
Monsieur, d’une alarme si chaude. Nous vivons sous un
prince
ennemi de la fraude, Un prince do
Nous vivons sous un prince ennemi de la fraude, Un
prince
dont les jeux se font jour dans les cœurs,
(le Convive de pierre). 19. Arlecchino creduto principe (Arlequin cru
prince
). 20. Arlecchino ladro, sbirro e giudice (Arlequi
avait du crédit sur le cœur et l’esprit du roi de Pologne, engagea ce
prince
à visiter sa prison d’État. Elle fit venir Costan
fut mis en liberté, à condition de sortir immédiatement des États du
prince
rancunier. Mezzetin était vieux alors, « presque
s dispositions extraordinaires qu’il avait pour le théâtre ; et M. le
prince
de Conti, qui l’avait fait venir plusieurs fois j
e passa en Languedoc, où Molière fut reçu très favorablement de M. le
prince
de Conti46, qui eut la bonté de donner des appoin
, l’Etourdi et le Dépit amoureux ; ce qui engagea d’autant plus M. le
prince
de Conti à l’honorer de sa bienveillance et de se
nce de Conti à l’honorer de sa bienveillance et de ses bienfaits : ce
prince
lui confia la conduite des plaisirs et des specta
ésir de faire valoir le talent qu’il se connaissait, qu’il pria M. le
prince
de Conti de le laisser continuer la comédie ; et
ix publique ; je puis être un fort mauvais secrétaire. Je divertis le
prince
par les spectacles que je lui donne ; je le rebut
mme, qui avait tout pouvoir sur son esprit, l’empêcha de suivre M. le
prince
de Conti. De son côté, Molière était ravi de se v
ur le premier jour de comédie. Tout cela lui aurait manqué chez M. le
prince
de Conti49. Après quatre ou cinq années de succè
que la première fois. Il s’assurait aussi sur la protection de M. le
prince
de Conti. Molière quitta donc le Languedoc50 avec
avec le courtisan chagrin ; elle parut dans un temps de plaisirs ; le
prince
l’avait applaudie : Molière à la cour était inimi
e, elle mangea ce qu’elle avait d’argent avec un gentilhomme de M. le
prince
de Monaco, nommé Olivier, qui l’aimait à la fureu
issaient pas de le troubler, quelque heureux qu’il fût du côté de son
prince
et de celui de ses amis. Son mariage diminua l’am
e, ne disent pas un mot de celle de Scaramouche. — C’est, répondit le
prince
, que la comédie de Scaramouche joue le ciel et la
là. Il vivait en vrai philosophe, et, toujours occupé de plaire à son
prince
par ses ouvrages, et de s’assurer une réputation
en dignes de représenter réellement dans le monde les personnages des
princes
qu’ils représentent tous les jours sur le théâtre
avoir passé six bons mois dans cette cocagne, et avoir reçu de M. le
prince
de Conti, de Guilleragues, et de plusieurs person
lui fut offerte peu de temps après la mort du poète Sarrasin, que le
prince
lui proposait de remplacer ; et on lit dans les M
’une fièvre chaude causée par un mauvais traitement que lui fit M. le
prince
de Conti. Ce prince lui donna un coup de pincette
ausée par un mauvais traitement que lui fit M. le prince de Conti. Ce
prince
lui donna un coup de pincette à la tempe : le suj
ès, dit que c’était un zéro, qui ne multipliait que parce qu’il était
prince
du sang. La méchanceté, ajoute-t-il, faisait en l
. Ce fut le cardinal de Retz qui plaça le poète Sarrasin auprès de ce
prince
. (Mémoires du cardinal de Retz, livre II, page 29
, un agréable enjouement, l’art de conter et de jouer ses contes. Les
princes
de Vendôme l’admettaient à leur table. La cour et
, je quitterai tout pour être avec vous. » Lorsque Molière venait, le
prince
congédiait ceux qui étaient avec lui, et il était
ouvent des trois ou quatre heures avec Molière. On a entendu ce grand
prince
, en sortant de ces conversations, dire publiqueme
and Condé en lui présentant une épitaphe de Molière : Ah ! lui dit ce
prince
, que celui dont tu me présentes l’épitaphe n’est-
gida Bianchi) dans la chambre du dauphin qui fut depuis Louis XIV, le
prince
, qui avait alors deux ans, fut de si mauvaise hum
armes de la rhétorique la plus persuasive. Ce qui fit dire à un grand
prince
qui le voyait jouer à Rome : “Scaramuccia non par
l il l’avait envoyé quérir. Il a toujours été les délices de tous les
princes
qui l’ont connu, et notre invincible monarque ne
ésentant l’épitaphe qu’il avait faite pour Molière. « Ah ! lui dit ce
prince
, que celui dont tu me présentes l’épitaphe, n’est
mauvais secrétaire. Si ce fait est vrai, il fait également honneur au
prince
et au comédien.
l’appréhende ; sans qu’une pareille entreprise vienne aux oreilles du
prince
, à qui il dérobe sa marche, par la crainte qu’il
du Docteur de la comédie, et du Capitan, non plus que les juges, les
princes
et les rois, de voir Trivelin ou quelque autre, s
elin ou quelque autre, sur le théâtre, faire ridiculement le juge, le
prince
on le roi. » Préface des Précieuses ridicules.
fera scrupule ; Et ce n’est pas un petit tort, Que cela ferait à nos
princes
, Qui de ces marquis de provinces, Parfois se dive
ère, et le suivirent en Languedoca, où il offrit ses services à M. le
prince
de Conti, qui tenait à Béziers les états de la pr
le reçut avec bonté, et fit donner des appointements à sa troupe. Ce
prince
avait connu Molière au collège, et s’était amusé
, à Saint-Germain, à Fontainebleau et à Chambord, et en même temps ce
prince
leur donna des marques obligeantes de la continua
répondre, au moins par son zèle, à la confiance que lui témoignait ce
prince
en le chargeant du soin de l’amuser ; il n’a pas
e touché de ces beautés surprenantes et extraordinaires dont ce grand
prince
sait assaisonner tous ses divertissements. « Pou
gement du roi et de la reine, qui l’ont vue, l’approbation des grands
princes
, et de messieurs les ministres qui l’ont honorée
comédie. Je me suis étendu trop loin. Finissons par un mot d’un grand
prince
sur la comédie du Tartuffe. « Huit jours après qu
intitulée : Scaramouche ermite a, et le roi, en sortant, dit au grand
prince
que je veux dire* : Je voudrais bien savoir pourq
comédie de Molière, ne disent rien de celle de Scaramouche, à quoi le
prince
répondit : La raison de cela, c’est que la comédi
à Lyon, etc., en Languedoc où cette troupe entretenue alors par M. le
prince
de Conti, qui aimait passionnément la comédie, et
un poste honorable. Si ce fait est vrai, il fait également honneur au
prince
et au comédien. » a. « [*]Après quatre ou cinq
que la première fois*. Il s’assurait aussi sur la protection de M. le
prince
de Conti. « Molière quitta donc le Languedoc avec
t de la comédie de Molière, ne disent rien de Scaramouche ? À quoi le
prince
répondit : la raison de cela est, que la comédie
p; le suivirent en Languedoc, où il offrit ses services à monsieur le
prince
de Conti, qui tenoit à Béziers les états de la pr
e reçut avec bonté, & fit donner des appointemens à sa troupe. Ce
prince
avoit connu Moliere au collége, & s’étoit amu
de raison contre Dom Garcie de Navarre. Dom Garcie de Navarre, ou le
prince
jaloux, comédie héroïque en cinq actes en vers, r
premier acte, & la premiére scéne du second. L’applaudissement du
prince
, récompense aussi juste que flateuse pour Moliere
au mois de février 1670, sous le tître de divertissement royal. Deux
princes
rivaux s’y disputent, par des fêtes galantes, le
ers, par Fr. Doneau, Paris in-12, 1660. Dom Garcie de Navarre, ou le
prince
jaloux, comédie héroïque en cinq actes en vers, r
les conquêtes du feu roi Louis XIV, parmi ceux qui accompagnaient ce
prince
au passage du Rhin : Vivonne, Nantouillet, et Coi
ié à son génie et à son goût. Lopez de Véga et Caldéron sont les deux
princes
de ce théâtre tout national, qui doit sa naissanc
n monde idéal, et à le peupler d’êtres fantastiques. Sous Charles II,
prince
imbu usages, des opinions et des goûts de la Fran
ue fréquentaient les enfants du pauvre et un collège qui comptait des
princes
du sang parmi ses élèves, il contracta, de bonne
cune profession, aucun emploi. On voit seulement qu’Orgon a servi son
prince
pendant les troubles de la Fronde, et que le père
ce. Plusieurs fois, pour satisfaire aux goûts ou même aux ordres d’un
prince
qui aimait à porter la grandeur jusque dans ses p
ut obligé, en conséquence, de suivre Louis XIII dans le voyage que ce
prince
fit à Narbonne, en 1642. La cour, à cette époque,
On déclara, au nom du roi, la guerre au roi lui-même. Les grands, les
princes
se partagèrent entre les deux camps. Des hommes d
en dignes de représenter réellement dans le monde les personnages des
princes
qu’ils représentent tous les jours sur le théâtre
nd de Conti, qui aimait la comédie en homme de goût, la protégeait en
prince
, et devait, à la fin de ses jours, la combattre e
rs avec sa nouvelle troupe. Chargé d’amuser la ville, les états et le
prince
, Molière fit passer en revue devant eux toutes le
l’enrichit du Dépit amoureux, qui reçut un accueil très favorable. Le
prince
, de plus en plus charmé de son esprit et de son c
es de bienveillance et de considération, de simples domestiques de ce
prince
rougissaient de l’avoir pour camarade, et lui pro
arin, et ce mariage ne fut pas heureux. Segrais raconte qu’on jour le
prince
, dans un accès de colère causé par ce souvenir, e
. de Molière) prétend tenir de gens qui l’ont, entendu, qu’un jour le
prince
dit à Molière : Je vous fais venir peut-être trop
re, je quitterai tout pour être avec vous. Lorsque Molière venait, le
prince
congédiait tous ceux qui étaient avec lui, et il
ouvent des trois et quatre heures avec Molière. On a entendu ce grand
prince
, en sortant de ces conversations, dire publiqueme
ois que lui confièrent ses supérieurs fut l’éducation des deux jeunes
princes
de Longueville. Un peu plus tard, en 1662, on le
e flatteur, sans outrager le sujet qui rend un hommage légitime à son
prince
. Et si, malgré tant d’efforts, tes travaux étaien
e de ta reconnaissance, tu t’écrierais encore : « Nous vivons sous un
prince
aussi juste que grand ! » La France entière le ré
ire. Le valet prend un siège, vient s’asseoir familièrement à côté du
prince
, et lui fait le récit de la Reine Jeanne. Un brui
?” Le roi paraît ensuite ; Arlequin se jette à ses pieds, disant : “Ô
prince
! vous savez que mon maître est à tous les diable
une femme galante. Elle ne veut point être maîtresse, mais amie d’un
prince
à qui il faut faire perdre l’habitude des plaisir
ier et la parole que lui avait donnée Louis XIV, n’empêchèrent pas ce
prince
de reprendre bientôt après les chaînes qui le liv
it de versatilité et de ridicule, prennent bravement leur parti : les
princes
deviennent la décoration du trône et ses fidèles
nchantement populaires ont attaché à cette brillante époque le nom du
prince
qui était le centre et le principal ressort de ce
ta sa vanité en lui offrant une charge de cour. Mais ni l’amitié d’un
prince
ni l’ambition ne purent le détacher du théâtre. A
si beau que d’aimer621. Cette Aurore voit bientôt paraître un jeune
prince
, avec un précepteur qui lui donne ces leçons : M
ir témoignage, Et qu’il est malaisé que, sans être amoureux, Un jeune
prince
soit et grand et généreux... Devant mes yeux, sei
he, et mon cœur, d’allégresse rempli, Vous regarde à présent comme un
prince
accompli622. » Or cette tirade était dite à Loui
sûres, tout au moins le privilège, alors tant envié, des approches du
prince
. En effet, ce pouvait être vraiment une manière d
le, on n’admettrait même pas la troupe à l’honneur de jouer devant le
prince
… Cette anecdote, que nous connaissons par les Mém
lus haut, et selon laquelle on fait remonter la bienveillance dont le
prince
honora Molière au souvenir de leur camaraderie du
l’on s’intitula désormais « comédiens du Prince de Conti ». Quand le
prince
quitta la Grange, les comédiens retournèrent à Ly
es gens, « si dignes de représenter dans le monde les personnages des
princes
qu’ils représentent tous les jours sur le théâtre
u de prédicateur, on eût été suspect, en n’imitant pas la conduite du
prince
, de la blâmer. Qu’on se rappelle, à ce propos, l’
s troubles l’avaient mis sur le pied d’homme sage, Et pour servir son
prince
il montra du courage. C’était un bon époux, un b
Cornichon. Et comment cela ? La Branche. Ils vont à la Cour, chez les
Princes
, chez les Ministres : ils s’intriguent dans les B
ille avec laquelle il veut s’unir, s’il ne feint d’être bien chez les
Princes
, les Ministres, & d’avoir du crédit dans les
. . . . « Mais je devois partir en très peu de jours pour suivre mes
Princes
à l’Armée que commandoit M. le Maréchal de Catina
. Quelque tems après, sa troupe fut honorée de la protection de M. le
prince
de Conti, gouverneur de Languedoc. De Grenoble il
parmi les choses expirées… de quel droit serais-tu plus heureux qu’un
prince
même du sang royal de France, le prince de Conti,
ut le rôle de Suzanne, des ducs et pairs pour représenter Figaro, des
princes
du sang pour se charger du rôle d’Almaviva. Mais
ne de grâce et de malice. Elle aimait Molière comme elle aimait M. le
prince
de Condé, sachant très bien que des amitiés parei
jetant aux genoux de la princesse de Condé, qui lui demande la vie du
prince
. Il y a du tigre et du chat dans ce caractère du
partis en poste, arrivèrent devant la ville de Lille le 6 août. M. le
prince
de Conti, le condisciple et le protecteur de Moli
que la comédie. » Il finit par se mettre à l’abri du roi et de M. le
prince
de Condé. En un mot, cette Préface de Tartuffe ap
des plus savantes leçons, entre Gassendi le philosophe, et Conti, le
prince
du sang royal, quitte la ville de Hardi et de Cor
Paris, encore tout barbouillé de la lie native et tout de suite M. le
prince
de Conti reconnaît son camarade ; il lui promet s
devait finir. Dites-moi, de nos jours, dans quel royaume de la terre,
prince
absolu ou roi constitutionnel, un poète comique o
règne, non plus des ministres, mais des avocats ; il n’est plus là le
prince
ennemi de la fraude, assez puissant, pour briser
odèles du bon goût et de la bonne grâce du dernier siècle, dont M. le
prince
de Talleyrand était à peu près le dernier représe
et les autres ils en sont restés là de notre littérature passée. Les
princes
ont dit aux sujets, en leur montrant la comédie d
u’il soit affermi sur son trône, et maître de sa capitale. Lorsque ce
prince
épousa, en 1600, la Florentine Marie de Médicis,
uis le capitaine Spavente de la vallée infernale, surnommé l’endiablé
prince
de l’ordre de la chevalerie ; Trismégiste, très g
impossible d’être plus convenable que Bajazet et Hippolyte. Ces deux
princes
accomplis auraient été sans doute cités comme des
tre eux avaient principalement pour but de stimuler la libéralité des
princes
? Pour devenir un Auguste aux yeux de quelques ge
e régime qu’il faut regretter quand on est poète, imiter quand on est
prince
, c’est celui des royales munificences, où les pen
, en 1580, le titre de tapissier et valet de chambre près de l’un des
princes
de la Maison royale, et c’est ce qui parait l’avo
et qui lui fut plus tard un si favorable protecteur dans le Midi. Le
prince
protégea Molière, en souvenir de leurs maîtres co
de Naples, au temps de Masaniello, était de retour à Paris, avec son
prince
sans couronne. La Béjard l’apprend et revient vit
ne doit pas, s’écrie encore Rochemont, abuser de la bonté d’un grand
prince
, ny de la pitié d’une Reyne si religieuse, à qui
un coureur de pays, avait encore élargi la distance ; si bien que le
prince
avait dédaigné de regarder aussi loin ou plutôt a
Pézenas, qui était celle de Cormier. L’impatience naturelle de M. le
prince
de Conti et les présents que fit cette dernière T
imont engagèrent à les retenir. Lorsque je voulus représenter à M. le
prince
de Conti, que je m’étais engagé à Molière sur ses
us jamais l’obtenir, quoiqu’il y eût beaucoup de justice ; mais M. le
prince
de Conti avait trouvé bon de s’opiniâtrer à cette
manquer de parole. Comme ils étaient prêts à jouer à la ville, M. le
prince
de Conti, un peu piqué d’honneur par ma manière d
n, au gré de madame de Calvimont, ni, par conséquent, au gré de M. le
prince
de Conti, quoique, au jugement de tout le reste d
re, et Sarrasin, à force de prôner leurs louanges, fit avouer à M. le
prince
de Conti, qu’il fallait retenir la Troupe de Moli
t, comme a fait l’abbé Roquette, cherchant à se recommander auprès du
prince
; il se dit bon gentilhomme, et Orgon le croit au
troubles l’avaient mis sur le pied d’homme sage, Et, pour servir sou
prince
, il montra du courage ; Mais il est devenu comme
hypocrites se plaisent à entasser partout. Personne dans la maison du
prince
ne savait rien de ce mariage ; tout se passait en
vée d’importantes dépêches, il se glissa dans la chambre à coucher du
prince
, et plongea hardiment la main dans les poches de
ises sous son chevet. Sarrasin s’en approcha : il y touchait quand le
prince
se réveilla en sursaut et se leva vivement. Les p
chargea de cette nouvelle affaire. II ne s’agissait, pour réduire le
prince
et l’amener à ce que souhaitait le cardinal, que
t que plaisirs, maintenant ce ne sont que retraites et pénitences. Le
prince
faisait de gais voyages, en compagnie assez peu é
eût pu le voir qui continue de mener sa douce et béate existence. Le
prince
, cependant, qu’il ne cesse de styler par ses paro
s furent des premiers les victimes de cette conversion impétueuse. Le
prince
n’en voulut plus souffrir dans son gouvernement.
a palinodie fût complète, et pour qu’il fût bien prouvé à tous que le
prince
brûlait ce qu’il avait adoré, il composa, contre
ses enseignements, que cette lettre était adressée ; c’est lui que le
prince
faisait son intermédiaire auprès du roi. Je le re
est une des plus nouvelles comédies98. » Qu’en dites-vous ? C’est le
prince
qui parle ; mais ne vous semble-t-il pas que c’es
avori, c’était l’abbé Le Vayer, qui, après avoir été le précepteur du
prince
, était demeuré l’âme de sa maison. La faveur acco
échappait ; il fallait la ressaisir, et pour cela, ayant affaire à un
prince
comme Louis XIV, quoi de mieux qu’un acte de cour
ante farce, à laquelle assistèrent le roy, la reine et la plupart des
princes
, seigneurs et dames de la cour. C’était un mary e
pas plus loin, par la prudence du roi, qui calma le ressentiment des
princes
et des princesses, du refus de l’entrée du bal ;
e des anciennes farces ? Pour se mêler à l’entretien des dieux et des
princes
, il semblait un peu court vêtu et menaçait de les
e prendra pour dupe, et quand tu croiras marier ta fille au fils d’un
prince
, il se trouvera que tu ne lui auras donné pour ma
de respects envers ce nouvel arbitre de l’Europe, il faisait ce qu’un
prince
ottoman n’avait jamais fait encore. Son ambassade
qu’il a aussitôt distribués à ses acteurs, pour les réciter devant le
prince
. La Thorillière et Du Croisy, deux comédiens de M
uger, dit l’anecdote, se trouva, certain soir, dans un salon, avec un
prince
russe tout chamarré de croix, dont la plus brilla
lui offrir ses faibles œuvres. Ce fut bientôt fait. Le lendemain, le
prince
russe, que l’offre avait agréablement touché, rec
demain l’académicien, étant retourné dans la maison où il avait vu le
prince
, y trouvait cette lettre, qui n’avait pu être por
t pu être portée chez lui, car il avait oublié de dire son adresse au
prince
: « Monsieur Molière, Vos ouvrages, que vous a
s. » On n’a jamais pu savoir au juste s’il y avait là, de la part du
prince
russe, ignorance ou malice. Je penche volontiers
ans nul doute, on ouvrira, quelque jour, avec un coin pour les grands
princes
. On aurait ainsi une juste revanche de la dispers
rtissement Royal. Le Roi donna lui-même le sujet : il voulut que deux
Princes
rivaux se disputassent, par des fêtes galantes, l
èce intitulée Scaramouche ermite, et le roi, en sortant, dit au grand
prince
que je veux dire (Condé) : “Je voudrais bien savo
comédie de Molière ne disent mot de celle de Scaramouche” ; à quoi le
prince
répondit : “La raison de cela, c’est que la coméd
encore moins exercer le despotisme du privilège sous les regards d’un
prince
, aux yeux de qui tous ses sujets étaient égaux, c
de ces coupables à la vengeance du ciel, et l’autre à la vindicte du
prince
. Hors de ces cas qui doivent être fort rares, le
magnifiques, on lit ces mots : « Sa Majesté a choisi pour sujet deux
princes
rivaux qui, dans le champêtre séjour de la vallée
i de plus propre à les amener sur le théâtre, que la rivalité de deux
princes
qui se disputent, par ce moyen, le cœur d’une jeu
Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs ; Tout petit
prince
a des ambassadeurs ; Tout marquis veut av
dicule plaisant. Cette espèce de ridicule ne se trouve point dans les
princes
ou dans les hommes élevés à la cour, qui couvrent
yché sont, dans leur jalousie, d’une férocité révoltante, et les deux
princes
qui prétendent à sa main sont, dans leur rivalité
e n’est point à lui, elle ne sera pas du moins à Don Garcie. Les deux
Princes
restent sur la scene. Don Garcie pourroit faire a
le Roi de Valence a pour elle. L’inimitié cesse par-là entre les deux
Princes
. On parle de paix ; on projette de terminer les d
. Il peut ne pas choquer des Italiens, parceque le voisinage de leurs
Princes
& le caractere de leur nation contribuent à l
états du Languedoc. Voilà comme il rencontra Molière à Pézenas, où le
prince
avait une belle maison. Tout ceci est assez confu
ndonner ces trésors de la peinture et de tous les beaux-arts, dont un
prince
illustre a dressé naguère le catalogue incroyable
prit qu’il était nécessaire à la joie et peut-être au gouvernement du
prince
, il se sentit délivré de toute gêne. Hélas ! en m
éclat d’une alliance utile, tournerent vers moi les vœux de plusieurs
Princes
. Pepin se présenta, demanda ma main, & fut éc
de Louis XIV eut paru dans la littérature, même avant le règne de ce
prince
. Nous verrons la part immense que les femmes ont
u faire de Marie de Mancini. En 1673, Mithridate mit sous les yeux du
prince
conquérant et galant
alent, mais parce qu’ils avaient l’habitude de louer et de flatter ce
prince
(lettre 617). « Le roi », dit-elle ailleurs, « mé
ante farce, à laquelle assistèrent le roi, la reine et la plupart des
princes
, seigneurs et dames de la cour. C’étaient un mari
tout Paris et du goût de Henri IV lui-même, tout éloigné qu’était ce
prince
des amours platoniques, ne déplaisait pas non plu
neur d’avoir fait représenter Hernani. À M. le duc d’Orléans, premier
prince
du sang, il faut compter la protection qu’il acco
upait plus ni du sort de la princesse amoureuse, ni de la destinée du
prince
persécuté, ni de la férocité du tyran, ni du roi
n le vit tomber sans pousser un seul cri… Nicolas Joubert, le dernier
prince
des sots, était mort ! Toute la ville le pleura,
t donc fièrement retranchés derrière la défaite et la mort du dernier
prince
et confrère de la Passion, lorsque parurent, pour
la rappelle en sanglotant : — Ah ! que tu pues ! dit la princesse au
prince
amoureux. Autre exemple : au moment où Lekain sor
nt sa mâchoire. Ô douleur ! le funeste râtelier tombe aux pieds de ce
prince
malheureux, et voilà notre héros qui se baisse et
rme de se composer eux-mêmes à eux-mêmes, des drames où l’on voit les
princes
aux genoux des soubrettes, et les reines sur leur
mélodrame de l’Ambigu-Comique ou de la Gaîté ! C’est un méchant petit
prince
de rien du tout. — J’aimerais mieux, mon cher, vo
par une inconséquence fatale, il se trouve que ces malheureux petits
princes
, après qu’on nous les a montrés si ridicules, on
il veut se fier à la fille de Gérard, il redeviendra, tout à fait, le
prince
bien portant d’autrefois. D’abord le roi, qui éta
le roi crie au comte : « Épouse-la ! épouse-la ! paie la dette de ton
prince
! » Mais le comte de Roussillon ne veut pas pour
c de Florence. C’était le beau temps de Florence, le temps des grands
princes
, des riches marchands, des belles dames, des arti
ir, il donne un grand dîner à tous ses voisins. Vains efforts ! notre
prince
regrettait tout bas la jeune femme dont il n’avai
ous-ordre chez l’affranchie, passant, tour à tour, du métier d’ami du
prince
à l’état de farfadet ? La chose difficile en effe
ont déjà plus des êtres du règne de Louis XIV, ils appartiennent à un
prince
qui va régner tout à l’heure. La Régence n’a comm
affamés, qui n’a pas de pension de la cour, qui n’appartient à aucun
prince
du sang, qui ne sait pas le nom du ministre, qui
eau d’étrennes, à quatre grandes coquettes de la Comédie ; un aimable
prince
voulait mettre à l’unisson ces aimables dames, et
juste récompense ? Qui donc te décerna ta grande ovation ? Est-ce un
prince
?… C’est plus, c’est une nation Jalouse de payer
es en ce genre, qu’ils n’ont pas manqué de nous apporter, lorsque nos
Princes
les ont appellés pour contribuer à leurs plaisirs
rgeois et de marchands vinrent remplacer au ministère les ducs et les
princes
déchus ; nous oublions qu’il souffrit que l’éduca
Que font-ils pour l’Etat746 ? » On trouve dans Molière la louange du
prince
sans cesse rapportée à ses travaux, non à sa pers
le en ce monde, que le sien était d’amuser le peuple, de divertir les
princes
, mais non de les servir. « Mon humeur sombre, cap
? Mais, outre ces motifs, comment était mort le dernier secrétaire du
prince
, le poète Sarrasin ? Des suites d’un coup de pinc
vant la cour. Il comptait, d’ailleurs, sur la recommandation de M. le
prince
de Conti. Toutefois, il ne se hâtait pas trop, il
nnes, voilà pourquoi il s’en tira gauchement. Il s’y était arrangé en
prince
, en personnage d’État, et ce rôle lui allait mal.
troubles l’avaient mis sur le pied d’homme sage ; Et pour servir son
prince
il montra du courage. Mais il est devenu comme un
on de la même manière des manœuvres de Tartuffe. Nous vivons sous un
prince
ennemi de la fraude. Il fit du tout puissant mon
ur sujet, afin de pouvoir lier ensemble tant de choses diverses, deux
princes
rivaux qui, dans le champêtre séjour de la vallée
celle-ci, raccommode tout. Delmire écrit à la duchesse de Tyrol, le
prince
arrive à petits pas, et lit : ma chère âme ; en v
si vous exigez une justification, ne comptez plus sur mon cœur. » Le
prince
hésite, il est prêt à croire son amante sur sa pa
illet, elle le déchire, et c’est la moitié de ce billet qui alarme le
prince
; rien dans tout cela qui ne soit naturel ; rien,
endre la messe dans une église où son élève allait ordinairement ; le
prince
en devient amoureux, a l’art de s’introduire chez
urprendre les amants avant de se fâcher, mais la femme fait cacher le
prince
, tantôt sous le lit, tantôt dans une armoire, et
e tromper ; mais le maître de physique désire que sa femme séduise le
prince
, ce qui n’est pas naturel : la situation d’Arnolp
es beautés, on se fût permis, contre l’auteur, des personnalités ; ce
prince
prit les intérêts de Molière si fort à cœur, qu’i
la marche du cœur humain, et si nous nous rapprochons du temps où le
prince
, si digne à tous égards que son règne fût celui d
agnole. Diane n’aime que la chasse, et fait le désespoir de deux
princes
épris de ses charmes ; un troisième, nommé Carlos
t la mélodie, dont la délicatesse ne portent le trouble dans l’âme du
prince
; il est prêt à convenir de sa défaite, mais il e
obéir aux ordres de son bienfaiteur, lorsque, peu de temps après, ce
prince
voulut donner à la cour un nouveau divertissement
, a-t-on écrit, ayant donné le sujet de la comédie, désirait que deux
princes
rivaux y régalassent, à l’envi l’un de l’autre, u
ens à son protecteur ; il eût bien mieux contribué à la gloire de son
prince
et de son siècle, en consacrant à quelques pièces
la majesté de l’appareil tragique et par l’éducation soignée du petit
prince
, a plus de ressources pour en imposer au spectate
médie de Molière, ne disent mot de celle de Scaramouche ? ; à quoi le
prince
répondit, la raison de cela, c’est que la comédie
ent accepté par les comédiens, le plus applaudi du roi de France, des
princes
de Savoie et d’Italie et de tout le monde. » Elle
e par une pointe spirituelle, mais brutale, en revanche, il a été bon
prince
pour les hommes, hormis pourtant pour Molière, ca
en dignes de représenter réellement dans le monde les personnages des
princes
qu’ils représentent tous les jours sur le théâtre
c avoir passé six bons mois dans cette cocagne et avoir reçu de M. le
prince
de Conti, de Guilleragues et de plusieurs personn
lui-même prenait un air de bonne maison. Pourquoi ceux qui jouent les
princes
ne se donneraient-ils pas des airs et des noms de
sage ! c’était sa raison suprême, elle n’obéissait qu’aux rois et aux
princes
. Le sentiment du devoir lui disait que le prince
qu’aux rois et aux princes. Le sentiment du devoir lui disait que le
prince
par excellence était le public. Elle passa de la
die, quand les deux troupes se réunirent. Celle qui n’obéissait qu’au
prince
se soumit avec une dignité exemplaire quand Mlle
dont un témoignage récemment mis en lumière3, celui de l’aumônier du
prince
, l’abbé de Voisin, nous permet d’apprécier le car
u prince, l’abbé de Voisin, nous permet d’apprécier le caractère : le
prince
« conféroit souvent » avec le comédien, « et, lis
accueil. Lui-même nous a conservé la spirituelle réponse faite par le
prince
à Louis XIV, sur la sévérité des dévots pour Tart
t tenu le même langage à Racine et à Boileau, on peut admettre que le
prince
, obligé à moins de réserve que le roi, fut aussi
4, Et, maître de mon bien, je vous en ferais part ; Mais vous avez un
prince
éclairé, grand et juste, Digne de son aïeul, mon
ention. Aujourd’hui Racine ne mettrait pas dans la bouche d’un jeune
prince
déclarant son amour à une captive, cette humilité
re fut sans contredit plus considérée qu’en aucun pays du monde ; les
princes
et les cardinaux témoignaient pour cet art une ad
ville, s’explique très clairement lui-même par l’intérêt qu’avait le
prince
à diminuer la considération des sociétés graves,
rtuffe est un scélérat, un fourbe renommé Dont sous un autre nom, le
prince
est informé, et si ce fourbe a la maladresse, en
spectacles. Nicole ne fit que répéter le prince de Conti. Le livre du
prince
16, paru après sa mort (1666) courait manuscrit
reproche n’est pas sans quelque fondement. On sent d’ailleurs que le
prince
les a fort aimés, ces spectacles qu’il condamne,
er des excuses à son Amphitryon, dans son désir immodéré de plaire au
prince
qui Pavait subjugué par sa gloire et ses bienfait
it eu pour camarade de classes Armand de Bourbon, prince de Conti. Le
prince
se souvint toujours de son compagnon Poquelin ; c
ux être le chef d’une troupe de comédiens que l’humble serviteur d’un
prince
. Cependant il usa du crédit et de la bienveillanc
gence des grands hommes de son temps. Louis XIV, qui au fond était un
prince
médiocre, eut du moins un éclair d’esprit et de g
ryale : Qu’il est bien malaisé que, sans être amoureux, Un jeune
prince
soit et grand et généreux. Oui, cette passion, de
ie de Molière. Avec quelle adresse Louis XIV s’y trouve flatté ! Quel
prince
, ainsi loué, n’aurait pas pris la responsabilité
te, où Pétrone fut, à ce que l’on croit, surintendant des plaisirs du
prince
, les souvenirs de Messaline (je n’ose rappeler le
en arrive à espérer que sa mère a pu devenir la maîtresse de quelque
prince
charmant : « Je crois que quelque aventure un jou
ction pour son maître, elle l’a connu généreux, capable de servir son
prince
… Mais il est devenu comme un homme hébété Depuis
e acte ne tient lieu que de préparatifs pour mettre Phocas entre deux
princes
, dont il sait que l’un est son fils, et l’autre c
On y vida mainte bouteille, On y but des mieux les santés, Des grands
princes
, et majestés, Et des ministres chasse-guerres, On
autrefois surintendant de la musique d’Anne d’Autriche, mère du même
prince
. Or, Perrin et Cambert sont les premiers introduc
d’Orléans, et Lulli avait. été élevé par les bontés de la fille de ce
prince
, Mlle de Montpensier, l’innamorata de Lauzun, cel
ce qui concernait les acteurs de la troupe royale, sur la volonté du
prince
à laquelle ces comédiens étaient tenus d’obéir, e
, cette demi-tolérance, fondée sur un édit royal et sur la volonté du
prince
, ne faisait point loi pour le clergé : il y avait
les a tous servis avec une certaine conscience : il était contre les
princes
à la première Fronde, avec eux à la seconde. Aprè
ent, dont il est fier et qu’il -exige et dont il est satisfait que le
prince
s’occupe, tel est ce temps, l’un des très rares o
e brillant commerce il se mêle sans cesse, Et ne cite jamais que duc,
prince
ou princesse : La qualité l’entête ; et tous ses
anège, très bien conduit, de la princesse qui, pour se faire aimer du
prince
, se déclare à lui amoureuse d’un autre et du prin
se faire aimer du prince, se déclare à lui amoureuse d’un autre et du
prince
qui, pour amener la princesse à l’amour pour lui,
le brillant commerce il se mêle sans cesse et ne cite jamais que duc,
prince
ou princesse. » Et l’on voit que dans le Misanthr
e mit un terme, au bout de vingt-deux ans de mariage, la naissance du
prince
qui devait être Louis XIV. Une gloire, en termes
été telle quelle est faite, et il doit se répéter à lui-même : Notre
prince
n’a pas de sujet plus fidèle. Le grand anarchist
es importunités et qui veulent qu’on les récompense d’avoir obsédé le
prince
dix ans durant ? N’a-t-il pas ceux qui caressent
de, peut-être pour plaire au jeune Louis XIV, il nous montre un jeune
prince
, qui s’excuse auprès de son gouverneur d’être amo
ir témoignage, Et qu’il est malaisé que sans être amoureux Un jeune
prince
soit et grand et généreux. C’est une qualité que
n un monarque : La tendresse du cœur est une grande marque ; Que d’un
prince
à votre âge on peut tout présumer, Dès qu’on voit
he, et mon cœur, d’allégresse rempli, Vous regarde à présent comme un
prince
accompli. Telles étaient les leçons que, en 1664
l’appréhende, sans qu’une pareille entreprise vienne aux oreilles du
prince
, à qui il dérobe sa marche par la crainte qu’il a
s troubles l’avaient mis sur le pied d’homme sage. Et pour servir son
prince
il montra du courage. Toujours, donc l’homme ent
Novembre 1806 dans un petit pays de 200 mile habitans célèbre par son
prince
. Le duché de Brunswick était ce me semble le plus
troubles l’avoient mis sur le pied d’homme sage, Et, pour servir son
prince
, il montra du courage. Molière aurait dû avoir l
-même, Et, par un juste trait de l’équité suprême, S’est découvert au
prince
un fourbe renommé, Dont sous un autre nom il étoi
: Le père, vieux courtisan, portant sa fille à écouter l’amour d’un
prince
(on voit bien que j’écris toutes les situations d
e voit faire cocu, et ce chagrin l’emporte sur la vanité. Si c’est le
prince
lui-même qui lui fait cet honneur, il veut se pla
auvreté, malheur qui est trop voisin de tous les spectateurs, même du
prince
, pour être une source de plaisir. C’est peut-être
oire ! J’ai vu la plus vile canaille paraître sur le théâtre avec des
princes
, et j’ai entendu les princes parler comme la cana
anaille paraître sur le théâtre avec des princes, et j’ai entendu les
princes
parler comme la canaille ! J’ai entendu Hamlet di
terrements, des duels, des gibets, des sortilèges, des revenants, des
princes
qui se disent des injures, des femmes qui se roul
rencontre, sans l’avoir cherchée, une preuve positive, le poignard du
prince
dans la chambre de sa femme. Celle-ci est innocen
ragique, si Molière ne s’était avisé à temps que Louis XIV était « un
prince
ennemi de la fraude ». Après le discours inopiné
tour ; Qu’il corrige sa vie en détestant son vice, Et puisse du grand
prince
adoucir la justice92. Le crime puni, cela est tr
Zacorin lui présente à la place la bague enchantée. Mais l’infortuné
prince
ne l’a pas plus tôt mise à son doigt, la tête lui
nnées ; au bout de ces quatre années : — Vous avez été un bon et sage
prince
, dira la France reconnaissante, et c’est pourquoi
sie, tu cherches qui te gouverne à cette heure, toi qui avais pris un
prince
, pour pouvoir te passer d’un maître. Pauvre Sgana
ignore (l’innocent qu’il est !) que sa prétendue est la maîtresse du
prince
. À cette nouvelle, notre officier se désole, il t
lui Lauzun, de demander la main de La Vallière. — La dot est digne du
prince
» ajoute Lauzun : « Et si j’obtiens la main de c
’assister au résultat de ces dépenses royales, en présence des jeunes
princes
accourus à cette fête, — la dernière fête de la m
ses ; & qu’on y siffle impitoyablement les acteurs qui jouent les
Princes
tragiques en petits-maîtres, & les petits-maî
is après la mort de Mazarin, à l’heure même où l’on découvrait que ce
prince
(le châtelain de Vaux allait en faire l’épreuve)
l vint à reparler dessus le bruit qui court, De la Royne, du Roy, des
Princes
, de la Cour ; Que Paris est bien grand, que le Po
monument réparateur et tardif élevé par une souscription nationale au
prince
de la comédie moderne. Cette année, à pareil jour
du Pape, « honorât » l’assemblée du jeudi de sa présence; que Mgr le
prince
de Conti, voulant « établir par toutes ses terres
» dans ses domaines; et qu’à la suite de cette enquête officieuse, le
prince
émerveillé souhaitât d’entrer dans une société do
ndant les troubles de la Fronde, il montra du courage pour servir son
prince
? Aussi le Roi le connaît ; s’il lui fait rendre
l’art dramatique national. C’est surtout par sa haute comédie que le
prince
des auteurs comiques attire les Hollandais d’aujo
Altesse Royale, figura très probablement dans une fête donnée par ce
prince
en l’hôtel du Luxembourg, le 7 février 1645. Moli
Languedoc, était rentrée à Lyon, vers la fin de l’année 1653, avec le
prince
qu’elle accompagnait : « Le 26 décembre, dit M.
ellent ouvrage : Les Points obscurs de la vie de Molière (p. 173), le
prince
s’achemina, par Montpellier, Vienne et Lyon, vers
55 à Montpellier, chez Daniel Pech, et dansé en cette ville devant le
prince
et la princesse de Conti. » Il est donc certain
ne s’élever au sublime de leur art que par les bontés du meilleur des
Princes
. La postérité comptera parmi nous dix Peintres fa
très directe de nos mœurs. Arlequin, soi-disant empereur de la Lune,
prince
des Brouillards, roi des Crépuscules, etc., est i
ns doute, dans la même situation, deux hommes d’un rang différent, un
prince
, un valet, éprouveront des sentiments semblables,
cette mode ancienne d’avoir dans les cours ce qu’on nommait le fou du
prince
. En un mot, on reproduisait, sous toutes les form
t travailler à nous faire voir qu’ils sont tous des héros, puisque le
prince
est toujours au milieu d’eux, et qu’il en est com
dont peut-être il n’eût jamais triomphé, s’il n’avait en affaire à un
prince
tel que Louis XIV, et de plus, s’il n’avait eu le
e difficulté d’y assister... ; et elle se joue avec le privilège d’un
prince
qui gouverne ses sujets avec tant de sagesse et d
; Et, si vous l’ignorez, sachez que je faufile Avec Ducs, Archiducs,
Princes
, Seigneurs, Marquis, Et tout ce que la Cour offre
d’Escarbagnas, des Femmes savantes, du Malade imaginaire 446 ? Dieux,
princes
, bergers, bourgeois, gentilshommes, valets, on en
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