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1 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
emble, — et ce n’est pas davantage la religion qui lui en a fourni le principe . D’où viennent donc, et son idée de Dieu, et le p
a fourni le principe. D’où viennent donc, et son idée de Dieu, et le principe de sa morale ? C’est ce que nous allons essayer d
se personnifier dans un nom : Aristote. Or, l’école avait d’abord un principe , celui des formalités, matérialités, entités, vir
… cent fois vivat, Novus doctor, qui tana bene parlat !3 . À ce beau principe , l’école joignait une méthode non moins belle : l
il, est l’art « de modérer ses passions (14). » Mais, après tout, un principe et une méthode ne suffisent pas pour faire vivre
9). Après cela, il n’est pas étonnant que Molière soit ferré sur les principes , et parle si respectueusement de ceux qui les sui
Mais en rendant justice à notre auteur, n’oublions pas notre but : ce principe si fécond, à qui le dut-il ? A personne ou à tout
s pouvons ramener à ces trois points la philosophie de Descartes : un principe , qui est en même temps une méthode, et deux thèse
ême temps une méthode, et deux thèses, qui en sont la conséquence. Un principe  : n’admettre que l’évidence, et dans la ferme rés
cartes : que dit Molière! Tout d’abord, on prétend qu’il a attaqué le principe lui-même, et dans le scepticisme universel de Mar
ourne-t-il en ridicule ? Les excès auxquels peuvent conduire certains principes , plutôt que ces principes eux-mêmes. Quand il s’a
es excès auxquels peuvent conduire certains principes, plutôt que ces principes eux-mêmes. Quand il s’agit de physique, par exemp
haine de tout joug, c’est contre lui tout d’abord qu’il se sert de ce principe . On lui a appris à ne jurer ni par l’école, ni pa
importe pour notre nouvelle recherche. Nous ne parlons ici que de ce principe vraiment philosophique, d’où découle avec les règ
es pratiques pour la conduite de la vie la moralité elle-même ; de ce principe que possède tout système de philosophie, celui d’
bien que chez les spiritualistes les plus extrêmes. Quel fut donc le principe de la morale de Molière, et à qui l’emprunta-t-il
othèses. La conséquence a été tirée par celui même qui avait posé les principes . Gassendi définit le bien et le mal : « Rem, bona
ors même qu’il imitait ou acceptait des doctrines toutes faites, — le principe de son maître il ne le reçut qu’à la condition de
sous les mots nous retrouvons les hommes. Pour Gassendi, en effet, le principe de la morale s’appelle le bonheur, — pour Molière
n faire l’aumône au pauvre « au nom de l’humanité (59). » Or le grand principe le voilà : l’humanité ; Molière la trouve belle,
le nous a conduit à un résultat double aussi : Molière avait certains principes , — il les a intentionnellement développés. Le pre
2 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
à certaines règles posées par les anciens. L’autorité était le grand principe de sa critique, et ce n’était pas seulement, comm
’il parlait au dix-septième siècle277. Telle était alors la force du principe d’autorité, que moi-même je me croyais engagé d’h
un ouvrage célèbre, qui n’est que la traduction en langue savante des principes de critique chers à Molière et à moi. Mais, avant
cipes de critique chers à Molière et à moi. Mais, avant d’exposer ces principes , je dois dire à M. Lysidas pourquoi je considère
nt, le souvenir de la réalité. Alors, par une application nouvelle du principe de contradiction, les choses que nous nous représ
Il est vrai que le deuxième logicien pourra se lever et dire : Votre principe est faux. Le singe n’est pas le contraire de l’ho
sérieux, un autre de l’idée du sublime, pour déterminer, en vertu du principe de contradiction, l’idée du comique. Critique
re. Les personnages de la tragédie sont nobles ; ils nous montrent le principe moral vainqueur du principe animal : donc les per
agédie sont nobles ; ils nous montrent le principe moral vainqueur du principe animal : donc les personnages de la comédie doive
e animal : donc les personnages de la comédie doivent nous montrer le principe animal victorieux du principe moral ; ils doivent
s de la comédie doivent nous montrer le principe animal victorieux du principe moral ; ils doivent êtres ivres, poltrons, vains,
olument nécessaire de dire : La particularisation à l’infini étant le principe du comique, les plus grands comiques sont Rabelai
er, Sterne, Swift et Rabelais, la particularisation à l’infini est le principe du comique ? Votre définition de la comédie ne po
mpiriques de sa formation, renferme une part d’a priori, j’entends le principe même de nos jugements et de notre classification.
nous comparons la réalité à ce modèle divin, et nous avons trouvé le principe de la critique littéraire. L’analyse dissipé cett
elle n’aurait pas encore trouvé sa pierre philosophale, j’entends un principe unique et absolu. Car une comédie pourrait être p
, comment le traduit-elle au dehors en idées, et d’abord, quel est le principe de ce sentiment au dedans d’elle ? Pourquoi n’a-t
as un géomètre qui répète la démonstration d’un théorème, remonte aux principes , redescend aux conséquences, jusqu’à ce qu’il ait
général, ou d’une portion éclairée du genre humain. Fidèle à ces deux principes , Uranie n’est pas la dupe des attraits que peuven
routine 321. Car, dit-il, c’est l’instinct qui la dirige et non des principes . Et, par les dieux, Polus ! si je ne craignais de
a langue et sur mon palais, et c’est d’après cela (et non d’après des principes universels) que je porte mon jugement. Kant, Cri
jugement n’est donc pas logique, mais esthétique, c’est-à-dire que le principe qui le détermine est purement subjectif. Critiqu
nie, lisez donc, si cela vous plaît davantage, la critique qui a pour principe le goût. 309. Un jugement de goût exige de cha
hors du sujet, et qui n’est ni nature ni liberté, mais qui est lié au principe de cette dernière, c’est-à-dire avec le suprasens
3 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
— Sommet de la perfection comique. Avant la création du monde, Dieu, principe éternel des choses, s’ignorait lui-même au sein d
s et ses garanties, les lois civiles, le mariage, la paix et tous les principes de la civilisation ; Junon figura le lien conjuga
ragique. Il consiste donc, non dans l’opposition du bon et du mauvais principe , de Dieu et de Satan, de l’esprit et de la chair,
, de l’esprit et de la chair, mais dans la contradiction de deux bons principes , également moraux, légitimes et sacrés, manifesta
nécessaire par lequel un enfant tient à ses parents. Car le véritable principe du mariage n’est pas l’amour physique et l’attrac
es héros y avait été favorable. Les héros possédaient en eux-mêmes le principe divin de leurs entreprises générales. Leurs actio
a mort de ce bel art classique, dont la beauté parfaite avait eu pour principe , en Grèce, l’incarnation d’un petit nombre d’idée
se détruit. L’humour, c’est la mort même de l’art218, si l’art a pour principe l’harmonie, l’intime pénétration de l’idée et de
ntique, a cessé d’être le contraire de la comédie, puisqu’elle a pour principe , non plus la guerre des Dieux et sa fatale issue,
nouvel individu sans pouvoir revenir sur elle-même… Dans l’animal, le principe spirituel n’apparaît pas encore comme Âme véritab
uction, p. 19. 177. Les grands motifs de l’art dramatique sont les principes éternels de la religion et de la morale, la Famil
ront se dispenser de lire notre développement : Dans la tragédie, le principe éternel et substantiel des choses apparaît victor
toutes les choses finies, assurée et heureuse en elle-même, reste le principe du haut comique. La subjectivité comique alors s’
maîtresse sur ce qui apparaît dans la réalité. La présence réelle du principe substantiel a disparu. Mais, si ce qui est en soi
éritable action tragique soit possible, il est nécessaire que déjà le principe de la liberté et de l’indépendance individuelle s
ché dam sa sagesse intolérante, fort et confiant dam la vérité de ses principes et dam son amour pour la vertu, l’on se met en op
la contradiction absolue de la véritable nature des Dieux, des vrais principes de la vie politique et morale avec les idées, les
es, les passions et les ridicules d’hommes incapables de réaliser ces principes , dans ce triomphe même de la puissant qui déjoue
particularités de sa vie. T. V, p. 124. 218. Il y a pour Hegel deux principes destructeurs tours de l’art : l’humour, et l’imit
4 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [56, p. 89-93] »
[56, p. 89-93] L’abbé Batteux235, dans ses principes de littérature, s’exprime ainsi sur Molière : « M
se. On a de lui, outre un traité sur Les Beaux-Arts réduits à un même principe , 1746, de très nombreux ouvrages dont beaucoup so
par exercices (1747-1748), devenue ensuite Cours de belles-lettres ou Principes de la littérature (1754) est allé, de réédition e
5 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. » pp. 1-20
invisible aux yeux vulgaires s’est proposé l’auteur, au nom de quels principes latents il a fait parler et agir les personnages
n grand esprit, un profond observateur de l’humanité, n’ait point des principes qui percent dans ses œuvres, et ne tire point con
n génie. Mais une influence incontestable, un prétexte plausible, des principes inspirateurs, ne doivent point être confondus ave
faire où elle ne soit intéressée plus ou moins. Mais elle n’est ni le principe ni le but de tout ce que fait l’homme ; et l’on n
e livrer à l’étude approfondie du cœur humain sans être guidé par des principes et sans tirer des conclusions ? Pouvait-il s’empê
oralise ou corrompt par son divertissement.   Recherchons donc quels principes moraux régnaient chez lui, quel enseignement ress
t quel est entre eux deux le modèle idéal qu’il rêve ? Quels sont ses principes sur la religion, la famille et l’amour, quand il
6 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. » pp. 217-240
CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. Enfin, po
morale de Molière est la morale chrétienne, et qu’il en a cherché le principe dans les préceptes de la religion ? Ce serait err
e, que l’expression d’un sentiment personnel sur la religion, non des principes qui régnassent dans son âme au point d’inspirer t
er, par conséquent, que des honnêtes gens indifférents.   Chercher le principe de sa morale dans la philosophie d’Épicure, sous
tique, sur laquelle tous les systèmes sont à peu près d’accord, quels principes fixes aurait-il pu emprunter à la philosophie ? Q
ar le christianisme n’a fait qu’en affirmer d’une manière absolue les principes plus ou moins indécis ; cette morale naturelle, d
t moyen de croyance dans le vrai et d’amour pour le bien797. Voilà le principe de la morale de Molière. Quant à la sanction, ell
apitres précédents. 801. La morale indépendante ne peut remplacer le principe de l’ordre providentiel qu’elle méconnaît, ni par
7 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Conclusion » pp. 355-370
istoire critique des lettres le sentiment perfectionné du goût et les principes de la tradition avec les recherches érudites dite
l de notre temps, le moins suspect d’une vénération exagérée pour les principes de la tradition, M. Vacherot, pense à peu près co
critique ainsi annihilée elle seule réussit à faire une science. Son principe est incontestable, c’est que tout phénomène à sa
aître d’écriture par quelle déduction rationnelle et en vertu de quel principe a priori, il veut qu’on étende bien ses doigts, q
8 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVI » pp. 279-297
la seconde fois, il se décidait par l’estime ; il rendait hommage aux principes d’honnêteté que sa conduite semblait braver. On v
ec toute la société de La Rochefoucauld. C’étaient mêmes idées, mêmes principes , mêmes habitudes ; dans toutes une vie régulière
nage de l’honnêteté de mœurs, de la sagesse d’esprit, de la pureté de principes et de goût qui régnaient dans cette société, de l
et aux momeries de la dévotion. Elle s’avoua, se déclara attachée aux principes de la morale religieuse plutôt que pieuse, et sur
cision générale, autrement je ne vivrais pas (c’est ainsi que dans le principe elle prit Gobelin). Il me reste toujours assez de
9 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216
la société humaine sous toutes ses formes, reposent également sur le principe de l’autorité paternelle. C’est ce principe qui p
reposent également sur le principe de l’autorité paternelle. C’est ce principe qui perpétua pendant tant de siècles la race juda
es la race judaïque à travers des vicissitudes incroyables ; c’est ce principe qui fut une des plus remarquables causes de la gr
a là, on le répète, immoralité, fausseté, contradiction avec tous les principes de haute moralité appliqués à la peinture de l’ho
s et de plus redoutable, la noblesse oisive. On fait dater de 1789 le principe de l’égalité des hommes devant la loi civile : le
de 1789 le principe de l’égalité des hommes devant la loi civile : le principe de leur égalité devant l’estime et l’opinion des
10 (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136
ais que sur son bon côté moral ; exposer les effets des passions, ces principes actifs qui font mouvoir l’humanité tout entière,
n et une profondeur de vue remarquables. Tels sont par conséquent les principes psychologiques les plus importants, d’où tant d’a
ement lorsqu’ils se trouvent dans les conditions particulières où ces principes instinctifs dominent et dirigent l’esprit ; ces e
ke a défini le fou : Un homme qui raisonne juste en partant d’un faux principe . Mais encore, pour que cette définition fût compl
our que cette définition fût complète, aurait-il fallu ajouter que le principe faux doit être suggéré par une passion qui domine
toute à citer comme leçon de psychologie pratique. Elle développe le principe que c’est par les bons procédés, par l’affection,
e aux faits, que son énonciation semble une banalité. Et cependant le principe psychologique sur lequel il est basé est considér
es psychologiques que Molière se plaît à soutenir sur la scène est le principe qui attribue la raison morale aux bons instincts,
méchant et la passion de la justice le rend injuste. Il adopte comme principe le compelle intrare ; il veut forcer ses contradi
de l’homme ainsi que pour l’amener à se comporter comme on le désire, principe sur lequel Molière insiste toujours, se trouvent
de morale, l’indulgence pour les défauts d’autrui se trouve érigée en principe , puisqu’ils sont un mal involontaire, inhérent à
il est impossible que l’on n’ait pas tout formulés dans l’esprit les principes sur lesquels ces effets sont basés. Mais, pour n’
effets sont basés. Mais, pour n’avoir pas été donnés en formules, ces principes n’en sont pas moins évidents. En essayant de remp
lent aux pieds les croyances religieuses, de même qu’ils violent tout principe de morale, ne les montre-t-il pas aussi comme app
entes dans ses œuvres prouvent bien, répéterons-nous, qu’il avait des principes psychologiques arrêtés, déduits des faits qu’il o
i guide sagement l’homme dans ses pensées et dans ses actes, tire son principe des instincts moraux, des facultés morales, de la
ux sont impossibles. Il est certain que Molière faisait allusion à ce principe psychologique important quand il a écrit la scène
manière remarquable dont il exprime, sous une forme sentencieuse, ce principe , qui donne une si grande importance en psychologi
e importance en psychologie aux éléments instinctifs de notre esprit, principe ignoré par les philosophes modernes : Henriette.
osé de la folie raisonnante, qui tire des déductions logiques de faux principes imaginés sous l’influence de la passion, mérite l
ui est instinctif en nous, ce qui qualifie nos pensées, ce qui est le principe de nos désirs et même, dans le plus grand nombre
on, de l’immoralité, qu’à ceux qui inspirent la raison, la morale. Ce principe psychologique a une importance majeure dans les q
e complètement. Tel est l’état psychique constitutif de la folie. Ces principes , tous parfaitement conçus par notre grand Molière
11 (1844) La fontaine Molière (La Revue indépendante) pp. 250-258
une critique impartiale et sérieuse, qui cherche à s’appuyer sur les principes de l’art ? C’est ce que nous nous permettrons de
r dix mètres cinquante centimètres de large. Rappelons ici d’abord le principe fondamental du beau en architecture. C’est que to
ogènes dans leurs parties, et exprimant mieux les sains et véritables principes de l’art. La faute en est-elle à l’ignorance où l
cipes de l’art. La faute en est-elle à l’ignorance où l’on est de ces principes ou à l’isolement dans lequel se tiennent les arti
12 (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723
outes les démarches & les discours de ces personnages, qui est le principe & le premier mobile de toutes leurs actions ;
onnages introduits, guidés par les mêmes vûes, agissans par les mêmes principes , sensibles aux mêmes intérêts, en un mot, les mêm
imple dialogue. Elle differe particulierement de la tragédie dans son principe , dans ses moyens & dans sa fin. La sensibilit
ipe, dans ses moyens & dans sa fin. La sensibilité humaine est le principe d’où part la tragédie : le pathétique en est le m
nt les fins qu’elle se propose. La malice naturelle aux hommes est le principe de la comédie. Nous voyons les defauts de nos sem
e à la comédie en vers, & le refuse à la comédie en prose, sur ce principe que la mesure n’est pas moins essentielle à la Po
relle d’évenemens familiers qui doit former l’intrigue de la comédie, principe qui condamne l’intrigue de l’Hecyre : si toutefoi
ens & ses idées aux mœurs de la société, où les préjugés sont des principes , où les usages sont des lois, où l’on est condamn
n ce qu’il remonte à la source des vices, & les attaque dans leur principe  ; le plus fort, en ce qu’il présente le miroir au
n ? le misantrope par air est-il moins ridicule que le misantrope par principes  ? le fat modeste, le petit seigneur, le faux magn
e. Personne ne se corrige, dit-on encore : malheur à ceux pour qui ce principe est une vérité de sentiment ; mais si en effet le
urra joindre à l’éloge qu’on vient d’en faire, & qui est tiré des Principes de littérature, les réflexions de M. Marmontel au
13 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Pieces intriguées par le hasard. » pp. 223-240
Mais il manque à la perfection de cette comédie la simplicité dans le principe de l’action, parceque la ressemblance surnaturell
rmi les pieces intriguées par le hasard ; le hasard n’y préside ni au principe de l’action, ni aux incidents, ni au dénouement,
ajoutons que les pieces dans lesquelles le hasard présideroit seul au principe , à l’intrigue & au dénouement, seroient aujou
hui très peu estimées, & le mériteroient. Le faux pas qui sert de principe à l’intrigue du Menteur, n’a certainement pas coû
14 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « [Introduction] » pp. 1-4
imitateur consiste à bien saisir, à bien rendre la nature. D’après ce principe adopté par toutes les personnes de goût, & su
iere à chaque pas qu’il a voulu faire vers la perfection ; d’après ce principe , dis-je, nous ne pouvons mieux juger des imitateu
15 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Introduction » pp. 3-17
lité. Nous avons foi, nous Français, dans l’un et dans l’autre de ces principes , et armés de ce double instrument de critique, no
roit ressaisir dans les idées de la morale et même de la religion les principes absolu ? que l’école dogmatique sent lui échapper
iques ?) ; 3º le moment historique (nous retrouvons une croyance, des principes , une méthode : mais cette nouvelle doctrine n’est
16 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265
r du vice est vigoureuse, et en même temps sa charité indulgente. Ses principes sur le bien qu’on doit accomplir, non pas seuleme
de Molière, elles ne furent certainement point en désaccord avec ses principes . Il condamna de tout temps la comédie « corrompue
utes favorables à la morale de Molière, s’il ne s’agissait que de ses principes et de ses intentions, c’est-à-dire s’il n’était p
intentions, c’est-à-dire s’il n’était pas Molière. Mais que sont ses principes et ses intentions auprès de son influence ?   La
it une mauvaise.querelle. Sans doute, la morale est absolument une en principes  ; mais en pratique, elle n’est pas seulement doub
17 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
en admettant qu’on trouve à la base de la morale de Molière ce vieux principe recueilli de l’antiquité et cher à Rabelais et à
tard systématiquement. I. Comment Molière, en morale, se sert du principe  : « Vivre conformément à la nature », comme d’un
se sert du principe : « Vivre conformément à la nature », comme d’un principe négatif, pour ruiner les préjugés de son temps, e
sse énergiquement, en cette occasion comme en bien d’autres, c’est le principe métaphysique d’autorité sans contrôle, c’est l’il
unetière, qu’il se soit heurté surtout contre la religion en tant que principe réprimant. Ce sont bien les dogmes chrétiens qui
se corriger de leurs vices. Il comprendra la nécessité d’un nouveau «  principe réprimant », faute duquel tous les instincts mauv
tous les instincts mauvais ne tarderaient pas à se déchaîner. Or, le principe un peu vague, « vivre conformément à la nature »,
18 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
r Jeu et leur Profession : Il a répété d’après eux que j’ignorais les principes de leur Art, et que ce n’était pas à moi à en par
ix des termes, et des expressions, la netteté, la concision, sont des principes que je tâche de ne point perdre de vue, comme les
eur, à parler de ce métier là ; vous qui sur ma parole en ignorez les principes , quoique dans votre Livre vous nous ayez étalé fa
. Je souhaite en avoir assez dit pour qu’il puisse comprendre que les principes de l’Orateur, qui prononce en public, sont commun
u contraire, supposant à l’un et à l’autre une connaissance égale des principes , et les mêmes dispositions. Mais, me dira mon Cri
s dans l’un et dans l’autre genre de déclamation on observe les mêmes principes pour conduire sa voix et ses gestes. Molière pouv
19 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre III » pp. 30-37
combat ; il réprouve tout le système des anciennes idées, des anciens principes en morale, en littérature, en philosophie, même d
Chacun voit dans quelqu’une de ces doctrines ou de ces habitudes, le principe de l’inimitié qu’il a fallu réduire à l’impuissan
20 (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-
lus large de ce mot, oppose à la liberté, voilà le sujet du drame, le principe de la contradiction. Le triomphe de la liberté, v
ucune étincelle. C’est l’auteur qui parle quand George Dandin pose en principe que le meilleur parti à prendre, c’est de se jete
d procès et aide l’homme à juger l’homme. Pris en lui-même, isolé des principes qui dominent et expliquent la vie, il est faux et
21 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
ces écrivains restent encore au-dessous de lui ! Mais pénétrés de ses principes , ils marchent du moins sur ses traces, et, dans l
sage Cléante et l’aimable Elmire, le modèle des épouses, alliant aux principes les plus sûrs la grâce, l’esprit, le savoir-vivre
teurs pour combattre les adversaires de la révolution et propager les principes républicains. Malheureusement l’amour de la patri
i, dans maintes circonstances, réglant leur conduite, non d’après les principes éternels de la morale, mais sur l’opinion des gen
é de la presse, une lutte d’un autre genre, la lutte des idées et des principes  ; où l’égoïsme et l’avidité avaient tué chez tant
. Le parti républicain, logique dans sa conduite, après avoir posé en principe que le peuple qui peut élire un roi doit avoir in
désormais de la seule polémique qu’ils attendent le triomphe de leurs principes . La presse alors acquiert une importance inouïe;
et ma fortune, je suis d’une certaine nuance de la chambre; par mes principes , je suis d’une autre tout à fait apposée..... Mai
ire une conséquence forcée de la manière de l’auteur, laquelle a pour principe de considérer dans les compositions dramatiques l
rophes, l’imprévu du dénouement, etc. Les ouvrages conçus d’après ces principes ont de grandes chances de succès, nous le savons
t-être encore dans l’insouciance de beaucoup d’auteurs pour les vrais principes de l’art, insouciance par suite de laquelle ils m
jamais de mettre à la mode, tandis qu’ils oublient ou dédaignent ces principes vrais dont nous parlons, et que l’immortel auteur
sse, de profondeur et de raison. Nous croyons devoir rappeler ici ces principes . Il y a, ce nous semble, d’autant plus de nécessi
des maximes et des sentences qui témoignent de toute la pureté de ses principes  : Je veux qu’on soit sincère, et qu’en homme d’h
nts Ne se masquent jamais sous de vains compliments... il pose là un principe qui sans doute est très bon en lui-même, mais don
par la raison, je l’ai déjà dit, que l’entêtement d’Alceste pour ses principes et son impuissance à les bien défendre, ou du moi
22 (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44
pour nous faire entendre que le Métier de Comédien a de [trop] grands principes , pour que des gens si mal élevés puissent les sav
uand cela serait, est-ce l’éducation qui donne la déclamation ? Si ce principe est vrai, les Comédiens doivent tous être de bons
fera au Public s’il ne se fait Prédicateur ou Comédien. Comme si les principes de la déclamation étaient les mêmes dans ces deux
23 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXII » pp. 355-377
n se sont quittés, s’aimant, dit-on, plus que la vie, purement par un principe de religion. On dit qu’elle retournera à la cour
res de madame de Sévigné, des 28 juin et 3 juillet, la conformité des principes d’honnêteté dont elle et ses amies étaient animée
rincipes d’honnêteté dont elle et ses amies étaient animées, avec tes principes religieux de Bossuet. C’était dans cette honnêtet
24 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
p à profiter dans cet ouvrage, et qu’on en pouvait tirer d’excellents principes d’économie. Et les Femmes savantes ! Quelle prod
t selon son goût. L’homme de génie était aussi chef de troupe, et les principes de l’un étaient quelquefois subordonnés aux intér
est plus propre à la comédie que ces sortes de personnages, en qui un principe faux est devenu un travers d’esprit habituel, et
lui est pas inconnue, et, n’en sachant pas assez pour en expliquer le principe , il se jette au moins sur les effets qu’il en a v
tés. Et qui peut douter que l’excès ne gâte les meilleures choses? Ce principe est si reconnu, qu’il serait superflu de le prouv
le fait sentir n’est-il pas un précepteur de morale ? Appliquons les principes aux faits. Sans doute il faut être sincère; mais
t de ces saillies d’humeur, quoique au fond Alceste ait raison sur le principe . Rousseau prouve très-bien ce que tout le monde s
eut, que d’avoir le plaisir de perdre son procès? Eh bien! d’après ce principe que vous ne pouvez pas mer, vous avez tort de vou
une effroyable haine. Son caractère est conservé : il est parti d’un principe vrai; mais l’humeur qui le domine l’emporte beauc
er, il serait insensé de s’en rendre très inutilement la victime. Ses principes de douceur et de prudence ne ressemblent nullemen
25 (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322
nt dans ses manières et dans ses discours, qu’il est affreux dans ses principes et dans ses actions. Insolent et cruel avec polit
d’opinions, à qui une vie toute de désordres a fait perdre de vue les principes religieux, sans que jamais leur esprit se soit ap
ur empêcher la contagion de ses mauvais exemples et de ses pernicieux principes . Peu de temps après, il fit à la troupe de Molièr
26 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69
pour remarquer qu’elle est de ce caractère, qu’elle descend du même principe , fille de leur discipline et de leur esprit , et
personne à qui il s’adresse. « Vous avez dans l’âme, madame, tous les principes de la haute et ancienne générosité. Vous croyez q
27 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105
fond & les détails avec une tragi-comédie italienne intitulée il Principe geloso, le Prince jaloux, par Cicognini. Cette C
l’ouvrage. Voyons si tous ses défauts appartiennent à l’original. Il Principe geloso, ou le Prince jaloux, Tragicomédie, en cin
st un roman qui ne finit point, & dans lequel on se perd. Dans il Principe geloso, Arlequin sert d’espion au Roi ; dans le P
un ou deux couplets, & les faire mieux figurer ailleurs. 12. Il Principe geloso est si rare, qu’il n’est connu d’aucun de
28 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [36, p. 64-67] »
honnête homme, du moins comme un homme sans délicatesse, et même sans principes . …. Ce sonnet qui chez une princesse. A passé po
29 (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571
ersonnifié tous les vices à la fois, en montrant un scélérat qu’aucun principe moral, aucun sentiment humain ne détourne de ses
ériteraient peut-être davantage, et cela sans doute parce qu’il a son principe dans ce qu’il y a de plus antisocial, l’égoïsme ;
vare, l’avare par tempérament, par habitude, et je dirais presque par principes  ? C’est celui qui, n’ayant pas connu l’indigence,
ses, et Rousseau se plaît à les confondre. Il faut en revenir ici aux principes que j’ai rappelés, à l’occasion de L’Avare, sur l
e de l’Académie d’architecture, et un des huit qui formèrent, dans le principe , l’Académie des inscriptions. Il composa plusieur
30 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXI » pp. 220-221
venir. Toutefois, la conception du Misanthrope peut avoir eu un autre principe  : ne serait-ce pas l’intérêt commun de la société
31 (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352
upules exagérés ces rigoureux censeurs qui, appliquant au théâtre des principes d’un autre ordre, s’alarment des peintures hardie
ise eu égard au lieu, au temps, et aux personnes qu’on entretient. Ce principe une fois posé, ce n’est pas une faute de jugement
acle de l’humanité visible sous ces symboles animés, on aura les deux principes de l’intérêt universel qu’excitent Les Fables de
32 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
s que trop souvent relevées par l’assaisonnement de cette légèreté de principes , qu’il était du bon ton d’afficher pendant la pre
ntissent dans le désert. Tel devait être en effet leur sort ; car les principes sur lesquels ces écrivains se sont fondés, tendai
atiques. Elle n’a pourtant d’autre fondement qu’un malentendu sur les principes de l’illusion et du naturel3. C’est sans doute à
a serré ses voiles, à mesure qu’il a fait par lui-même l’essai de ses principes . L’écrit dans lequel il sort le plus de la mesure
s du second philosophe à Sganarelle. 3. J’ai développé et réfuté les principes de Diderot dans un traité Sur le rapport des beau
33 (1910) Rousseau contre Molière
ons de Philinte et d’Alceste dans une apparente opposition avec leurs principes et dans une conformité parfaite avec leurs caract
voyez-vous pas les guides heureux de ce siècle se tenir forts de ces principes et se pardonner leur impitoyable égoïsme ! « Mons
en disent les philosophes, cet amour est inné dans l’homme et sert de principe à la conscience. Je puis citer en exemple de cela
mêmes, comme nous le verrons, ne sont peut-être que l’exagération des principes généraux de ces trois personnages. Rousseau, dans
se est dans Molière : « La femme est le potage de l’homme. » Voilà le principe de Rousseau, celui d’où toutes ses idées de détai
oit leur apprendre dès leur enfance. Tant qu’on ne remontera pas à ce principe , on s’écartera du but et tous les préceptes qu’on
trône parmi les femmes ».   Nous voici donc en possession de nos deux principes  : toute l’éducation des femmes doit être relative
outes les déductions de Rousseau seront tirées du premier de ces deux principes et que le second ne mettra que quelques traces de
e savoir : « La recherche des vérités abstraites et spéculatives, des principes , des axiomes dans les sciences, tout ce qui tend
porter toutes à la pratique ; c’est à elles à faire l’application des principes que l’homme a trouvés et c’est à elles de faire l
es de faire les observations qui mènent l’homme à l’établissement des principes . Toutes les réflexions des femmes doivent tendre
ite de la femme est asservie à l’opinion publique [souvenir du second principe  : pourquoi l’éducation des femmes doit être le co
est d’une autre religion que sa mère ? — Probablement oui, puisque le principe , c’est que la religion des femmes doit être imper
protestant, très pénétré de protestantisme, resté fidèle au moins au principe protestant : nous sommes juges de notre croyance
ilà la mesure juste, qu’il ne s’agissait que de trouver, guidé par ce principe  : plaire à son mari, ne pouvoir plaire qu’à son m
’est tout le système de Rousseau qui est faux, même en partant de son principe , surtout en partant de son principe ; et si toute
est faux, même en partant de son principe, surtout en partant de son principe  ; et si toute l’éducation de la femme doit être r
instruite, mais elle sera éduquée et elle le sera conformément à mon principe  : plaire à son futur mari, ne plaire qu’à lui. Ad
ture, ces pensées, ces sentiments plutôt se ramèneront bien tous au «  principe  », comme Rousseau aime à répéter ; ou plutôt sont
ressionnés, de plus ou moins près, de plus ou moins loin, par le même principe . Ce principe, quel est-il ? L’éducation de la fem
e plus ou moins près, de plus ou moins loin, par le même principe. Ce principe , quel est-il ? L’éducation de la femme doit être
u. Or, en se plaçant à ce point de vue, en ne perdant pas de vue le «  principe  », les idées et sentiments de Rousseau ne sont po
nir un sens commun tout différent de celui qu’il voit, il y a donc un principe de répulsion réciproque qui les écarterait l’un d
34 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
. Les Médecins, également attachés à leurs robes, à leur latin et aux principes d’Aristote, méritaient presque tous l’éloge que M
’écrire. Toutefois il ne se pressa point de paraître ; il remonta aux principes et à l’origine de son art. Il vit la Comédie naît
caché derrière le Poète. Que ne puis-je montrer l’application de ces principes à toutes les Comédies de Molière ! On verrait que
35 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
Molière. Aujourd’hui nous voulons essayer de nous faire une idée des principes qui le dirigèrent. Il est des poètes sur lesquels
es et L’Impromptu de Versailles, renferment de réelles discussions de principes et toute une polémique littéraire mise en comédie
s’en faut; et l’activité politique s’y rattachait rarement à quelque principe élevé: elle se perdait dans les intrigues auxquel
ses ennemis. En faisant répéter sa troupe devant lui, il indique les principes naturels de la véritable déclamation, et, chose i
pes naturels de la véritable déclamation, et, chose intéressante, les principes de Molière se rencontrent à merveille avec ceux q
ose qu’un argument toujours facile à invoquer. Cette page renferme le principe de sa poétique, et, s’il faut en dire notre pensé
piquants contre le bataillon serré des femmes savantes. Martine a un principe  : La poule ne doit point chanter devant le coq.
t éviter mille écarts : elles serviront de correctif à leur force. Ce principe , de tout temps méconnu par la foule, est vrai dan
pupille, ils les élèvent avec des soins très particuliers. Mais leurs principes sont en parfaite contradiction. Sganarelle, le pl
s quel sens il convient de la diriger. S’il s’agissait des hommes, le principe que pose ici Molière serait fort dangereux. Pour
accepter, et il n’est nullement certain qu’en les convertissant à un principe , on les ait converties à la première et à la plus
que de son jugement; mais ni les unes ni les autres ne découlent d’un principe assez élevé. En abordant dans L’École des maris e
evraient être cultivées, n’y eût-il aucun homme au monde. Tant que ce principe élémentaire n’aura pas pénétré profondément dans
la France a vus naître depuis le jour où furent proclamés les fameux principes de 1789 jusqu’à cet autre jour, où M. Guizot se r
ôle que la femme a joué en France. Ce ne sont pas les déclarations de principes qui font vivre les institutions politiques; ce so
es vivantes, mille influences actives, cachées et profondes. Un grand principe est sujet à n’être qu’une grande phrase : une tou
au, en élargissant le cadre, on ne soit pas jeté en dehors des grands principes de la morale et de la vérité. Georges Dandin es
36 (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -
ophe lui apprirent à raisonner. C’est dans ses leçons qu’il puisa ces principes de justesse qui lui ont servi de guides dans la p
as les mêmes que ceux d’Isabelle fine & déliée, qui n’ont d’autre principe que la contrainte où la tient son tuteur. Moliere
n’a point eu dessein de décréditer ce qui en étoit la source & le principe  ; c’est sur la rudesse de la vertu peu sociable &
mmes, & au discernement exquis avec lequel il sçavoit démêler les principes de leurs actions, que ce grand homme a dû la conn
même genre, il ne faut pas, pour en juger sainement, partir des mêmes principes . Dans ses premiéres comédies d’intrigue, il se co
37 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
nvenance de mettre sur la scène comique des matières religieuses : le principe sur lequel il s’appuyait était la séparation du s
et la raison libre, le spirituel et le temporel. C’est en vertu, d’un principe semblable que l’Église se réservait le droit de j
sub ratione peccati, au point de vue du péché. C’est d’après ce même principe que l’Église se considère encore comme investie,
ction, extérieurement conforme au devoir, a reposé uniquement sur des principes moraux et sur le respect intérieur du devoir. Mai
D’ailleurs, nul n’aime à flétrir soi-même ce qui a l’apparence de ses principes , fût-ce une flatteuse apparence, de même que l’on
rendre le prix d’un cœur comme le sien ? Si l’on prend à la lettre le principe que la comédie doit toujours faire rire et qu’ell
38 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
re Une théorie ridicule sur la comédie, une critique absurde dans ses principes et dans ses conclusions, dont l’auteur, homme d’i
este plus, pour trouver sa définition exacte, qu’à appliquer le grand principe posé par Socrate lui-même à l’ouverture de notre
r les plus belles. Qu’est-ce que le théâtre d’Aristophane d’après les principes de la critique française ? L’essai informe et gro
l’inverse ; l’asservissement de l’être moral à l’être matériel63. Le principe animal doit y dominer64. La paresse, la luxure, l
a des règles qu’il avait une fois établies. Je n’ai rien ajouté à ses principes . Mon rôle modeste s’est borné à en développer que
ptième leçon. 37. Satires, I, 4. Traduction de M. Patin. 38. Le principe poétique domine dans la forme de la comédie nouve
39 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
s expressives. Mademoiselle en fut instruite et le chassa. Ce fut le principe de la haute fortune de Lulli. Le roi, qui n’aimai
comédiens, je dirai qu’à mon avis il y a lieu de distinguer entre les principes que je crois avoir bien exposés et leur applicati
as, de tolérances qui mitigeaient et faisaient fléchir la rigueur des principes , et dont il importe de tenir grand compte, car el
dire que certains confesseurs se relâchaient un peu de la rigueur des principes , en se fondant notamment sur la déclaration royal
respect qu’il devait, en sa qualité de supérieur ecclésiastique, aux principes sur lesquels son subordonné fondait son refus. Il
ême, selon le cas et les circonstances, se départir de la rigueur des principes , mais ces principes étaient bien ceux que j’ai ré
les circonstances, se départir de la rigueur des principes, mais ces principes étaient bien ceux que j’ai résumés, et les voici
résentent les classes dirigeantes. Dans cet effondrement général, les principes eux-mêmes fléchissent : la morale et la religion
la magistrature, dans la noblesse, dans le clergé même, les hommes a principes sévères, les esprits sérieux, les âmes inflexible
40 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IV. Jugement sur les Hommes de Molière. » pp. 65-82
ausé par le mulet et la galère 261, et de n’être pas, malgré tous les principes , enchantée de voir réussir ces admirables fourber
n effort de réflexion pour discerner, dans les Hommes de Molière, les principes d’honnêteté qu’il y a mis : il ne faut que voir,
41 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278
a tirer de la maison de sa tante hérétique ; elle la trouva imbue des principes des protestants, et voulut la forcer à se convert
e et dans ses charmes ; il faut aussi reconnaître en elle deux autres principes de conduite qui mirent en valeur tous ses avantag
42 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
t eu tout Paris pour témoin, ils essayèrent du moins d’en attaquer le principe . Comme Molière avait rempli le principal rôle dan
vous bornez à montrer ce qu’il y a de faiblesse et de folie dans son principe , le personnage, fût-il du rang le plus élevé, pro
à Molière. La pièce de Cicognini, intitulée Le Gelosie fortunate del principe Rodrigo, fut imprimée, suivant l’usage d’Italie,
43 (1696) Molière (Les Hommes illustres) « JEAN-BAPTISTE POQUELIN. DE MOLIERE. » pp. 79-80
la Médecine en elle-même, la traita de Science frivole, et posa pour principe qu’il est ridicule à un Homme de vouloir en guéri
44 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24
cent formes différentes. La raison en est, que n’étant pas réduit en principes , ou du moins n’en ayant qu’un très petit nombre,
maniere à eux. La Peinture, la Sculpture & l’Architecture ont des principes surs, bien établis, bien détaillés, généralement
45 (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266
magination du cœur. J’accorderai volontiers que la sensibilité est le principe du talent; mais je nierai que la sensibilité soit
u talent; mais je nierai que la sensibilité soit la même chose que le principe moral et qu’un homme soit d’autant plus moral qu’
que de son jugement; mais ni les unes ni les autres ne découlent d’un principe assez élevé. « En abordant, dans L’ Ecole des m
46 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
u Théâtre, qui demande de gros traits pour affecter le Public ; et ce principe lui a toujours réussi dans tous les caractères qu
grande raison de charger sur leur mauvais goût. Ils ne savaient aucun principe de leur art ; ils ignoraient même qu’il en eût. T
t pompeusement ronfler un vers. Molière, qui connaissait l’action par principes , était indigné d’un jeu si mal réglé, et des appl
urd’hui, destitués d’étude qui les soutienne dans la connaissance des principes de leur art, commencent à perdre ceux que Molière
nant qu’un enfant de dix ou onze ans, sans avoir été conduit dans les principes de la déclamation, fît valoir une passion avec au
e satisfaction mener une vie tranquille, conforme à sa santé et à ses principes , débarrassé de cet attirail étranger de famille,
tateur. Il ne déclamait point au hasard, comme ceux qui destitués des principes de la déclamation, ne sont point assurés dans leu
lle avait de la sincérité, mais souvent elle était fondée sur de faux principes , d’où on ne pouvait le faire revenir ; et quoiqu’
47 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre premier. Préliminaires » pp. 1-8
l’esprit français qui a toujours été fort enclin aux discours. Dès le principe , dès les premiers essais, le dialogue prit sur no
48 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre premier. » pp. 5-11
ausier, dont il emprunta plusieurs traits pour peindre l’austérité de principes et de goût, et pour en orner le liant caractère d
49 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IX » pp. 77-82
n, un autre modèle de société, une autre source de mœurs, d’idées, de principes  ; c’est surtout un besoin pour les âmes douces et
50 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102
ngtemps de la faire vertueuse par force, et de la tenir ignorante par principe . La piquante Lisette de l’École des maris est le
311. Id., act. III. 312. Les Femmes savantes, act. I, sc. I - Le principe que la femme est faite pour être épouse et mère a
51 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441
rouvaient. Madame de Sévigné trouvait quelque chose d’ignoble dans le principe auquel elle attribuait une grande partie du talen
connaître le mérite de Racine et à lui préférer Pradon, tenaient à un principe moral d’une nature fort supérieure aux préceptes
52 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIV. On peut faire usage de tous les caracteres. » pp. 378-385
etite intrigue, a choisi le caractere de la Comtesse pour en faire le principe de l’action : & quoiqu’il le fasse agir de pr
53 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XII » pp. 100-108
juteur, depuis cardinal de Retz ; le maréchal d’Hocquincourt. Dans le principe , la cour eut pour elle le prince de Condé, âgé de
54 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
des vers nouveaux sur des sujets antiques. Quant aux raisons de leur principe , elles sont faciles à apercevoir  : ils savent qu
quiconque l’essaye, il lui en coûte cher ; et, conséquemment, que le principe de tous nos maux, c’est de vouloir le tenter ? Co
ligion, c’est ce qui s’oppose à la philosophie dont il est ; c’est le principe sur lequel toute religion digne de ce nom repose
sir finalement qu’à être vaincus par elle. — Et Diderot, qui tire des principes du « libertinage », comme une conséquence lointai
érite un examen approfondi. Il faut bien qu’il y ait des questions de principes engagées dans le procès qu’on fait au style de Mo
55 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVIII » pp. 198-205
vert des mœurs que la morale oblige à cacher ; c’est aussi établir en principe que des esprits délicats et polis n’ont pas le dr
56 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IX. Beltrame » pp. 145-157
us avons de Barbieri ce qu’il appelle un opera tragica, intitulé : Il principe Eleuriendo di Persia, et une pièce mystique : La
57 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
liste, ni à l’homme politique. Un homme politique, par exemple, a des principes qu’on lui connaît ; il a des opinions ; il a des
xiste plus. Telle est, suivant moi, l’idée de Molière ; tels sont les principes qui l’ont guidé, et la leçon qu’il a voulu mettre
58 (1769) Idées sur Molière pp. 57-67
p à profiter dans cet ouvrage, et qu’on en pouvait tirer d’excellents principes d’économie. Et les Femmes savantes? quelle prodig
59 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XI » pp. 89-99
tes se formaient une à une, sans éclat, sans autre prétention dans le principe , que l’indépendance, sans l’intention de former u
60 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
rer une partie de leur talent11. Discours préliminaire Par son principe et par son moyen, la comédie tient à l’essence, m
sonnages vrais et des mœurs réelles. C’était la comédie ramenée à son principe et à sa destination. Molière le comprit aussitôt 
ussi une source féconde de ridicules, et elles ont ordinairement pour principe l’amour de nous-mêmes. Cet amour, mal entendu et
tile moralité des uns jointe à la piquante originalité des autres. Un principe commun à tous les arts, c’est que les choses se f
e recevoir. Mais qu’est-il besoin d’exemples si nombreux à l’appui du principe qui a été posé, puisqu’on peut affirmer que toute
es de l’homme. On a beaucoup parlé de l’optique du théâtre ; mais, du principe exprimé par ce mot, on n’a peut-être pas tiré tou
st assuré à cet égard. On a beaucoup répété que, se trouvant, dans le principe , uni d’intérêt avec les Béjart, il avait bientôt
deux ; mais leur taciturnité n’avait ni le même caractère, ni le même principe . La Fontaine, rêveur, préoccupé, distrait, habita
ion. Molière apercevait, d’un coup d’œil prompt, sûr et pénétrant, le principe secret des mouvements de l’homme les plus indéter
61 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
vûë du Theatre qui demande de gros traits pour affecter le public. Ce principe a toûjours réussi à Moliere dans tous les caracte
ande raison de charger sur leur mauvais goût ; ils ne savoient aucuns principes de leur art, ils ignoroient même qu’il en eût. To
t pompeusement ronfler un Vers. Moliere, qui connoissoit l’action par principes , étoit indigné d’un jeu si mal reglé, & des a
nant qu’un enfant de dix ou onze ans, sans avoir été conduit dans les principes de la déclamation, fît valoir une passion avec au
atisfaction mener une vie tranquille, conforme à sa santé & à ses principes , débarrassé de cet attirail étranger de famille,
tateur. Il ne déclamoit point au hazard, comme ceux qui destituez des principes de la déclamation, ne sont point assurez dans leu
lle avoit de la sincerité, mais souvent elle étoit fondée sur de faux principes , d’où on ne pouvoit le faire revenir ; & quoi
62 (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134
Beyle relatives à Molière, tirées de l’exemplaire de M. de Spoelberch Principe général très propre à décider la question entre M
le voyons. Il convierait Orgon à quelque mauvaise action, les anciens principes d’honneur s’opposant chez un sot, aux suggestions
sur Molière, de Simonin, comparaison de Regnard à Molière, page.) 6e principe .] Une scène ne nous semble bonne qu’autant qu’ell
te sachant que sa fille cocufié son gendre et la soutenant malgré ses principes religieux, par fierté, comme si la bourgeoisie du
’adultère. Deuxième situation : La mère, femme de la cour avec les principes de la maréchale de Luxembourg (quand Boufflers pa
me faible. Philaminte est bilieuse. Comédie fondée solidement sur les principes médicaux des tempéraments. On dira que je vois ce
The morning. travailler ; the evening, after dinner. à observer. 88. Principe . Que les peintures soient très fortes, sans toute
63 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. Du Genre mixte. » pp. 241-252
ra en humeur. Faut-il vous tenir par la main, ou si vous avez quelque principe  ? M. Grichard, portant sa colere à l’extrémité. S
64 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXII » pp. 222-236
de sa femme avaient couté tant de larmes amères. C’est dans les mêmes principes qu’il faut chercher l’esprit qui, deux ans après,
65 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. De la Catastrophe ou du Dénouement. » pp. 503-516
n Médecin. Il dit au bon-homme que la maladie de sa fille n’a d’autre principe que le desir d’être mariée : il ajoute que, pour
66 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125
que sa grâce et son esprit, n’est pas moins un hommage à la pureté de principes et de goût de la marquise de Rambouillet, que ne
67 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
faut chercher l’intelligence des plus belles scènes de Molière ! Les principes développés au commencement de cette préface me la
u théâtre, qui demande de gros traits pour affecter le public ; et ce principe lui a toujours réussi dans tous les caractères qu
grande raison de charger sur leur mauvais goût. Ils ne savaient aucun principe de leur art ; ils ignoraient même qu’il y en eût.
t pompeusement ronfler un vers. Molière, qui connaissait l’action par principes , était indigné d’un jeu si mal réglé, et des appl
urd’hui, destitués d’étude qui les soutienne dans la connaissance des principes de leur art, commencent à perdre ceux que Molière
nant qu’un enfant de dix ou onze ans, sans avoir été conduit dans les principes de la déclamation, fît valoir une passion avec au
e satisfaction mener une vie tranquille, conforme à sa santé et à ses principes , débarrassé de cet attirail étranger de famille,
teur ; il ne déclamait point au hasard, comme ceux qui, destitués des principes de la déclamation, ne sont point assurés dans leu
lle avait de la sincérité, mais souvent elle était fondée sur de faux principes , d’où on ne pouvait le faire revenir ; et quoiqu’
’il dépouille. Nous avons cru nécessaire d’établir ici les véritables principes , afin de repousser une fois pour toutes les repro
68 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
en est cette folle passion qui va le mettre en contradiction avec ses principes , et sera par conséquent le ressort indispensable
table homme de bien ». Car un égoïsme sombre ne fut point chez lui le principe de cette humeur atrabilaire qui ne sera que l’acc
amour mal placé qui va mettre le philosophe en contradiction avec ses principes , et, par un secret mécontentement de lui-même, pr
de la vérité, il contribua seulement, avec Pascal, à séculariser les principes de la morale menacés par une casuistique éhontée1
r la fureur d’une passion qui, loin d’être un accident fortuit, a son principe dans le sang, et, invétérée par l’habitude, se to
une école de mauvaises mœurs ? » Avant de réfuter cette thèse par des principes , il convient d’y relever d’abord deux erreurs. Ro
Ce qui le rend malheureux, ce n’est pas d’avoir été trop fidèle à ses principes de vertu rigide, mais plutôt d’avoir transigé ave
69 (1811) Discours de réception à l’Académie française (7 novembre 1811)
ons chimériques de l’âge d’or. Mais quel contraste entre les nouveaux principes qu’on professe, et la manière dont on les annonce
70 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIII » pp. 378-393
ntrer en public, pour éviter les inconvénients de la surprise. Sur ce principe il fut conclu que le roi viendrait chez madame de
71 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261
dans le volume précédent, Chapitre V, le Prince jaloux de Moliere au Principe geloso italien : voyons si Baron aura tiré grand
erniere situation est dans le Prince jaloux de Moliere, & dans il Principe geloso de Cicognini. Une lettre déchirée l’a prod
72 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
que « la vie et les mœurs ne sont pas exactement conformes à tous les principes de la religion, de la famille et de la propriété,
la beauté, qui se termine au nœud conjugal. Du moins donc, selon ces principes , il faudra bannir du milieu des chrétiens les pro
e flamme qui viendra tout à coup vous percer le cœur et ira droit aux principes de vos maladies. Dieu fait dire quelquefois aux p
s sourciller mourir amis, enfants, mère et femme, et tout cela par un principe de piété. Les sentiments pieux, mon frère, que v
à son gré, entrevit le dommage que ce spectacle pouvait causer à des principes qu’en les transgressant il respectait encore, et
e l’indifférence criminelle où ils sont à cet égard, et ramène à deux principes honteux leur sagesse, qu’il appelle une « sagesse
dence qui puisse affaiblir la force de ce devoir. C’est là le premier principe sur quoi roule la prudence même et à quoi toute c
ace au premier rang de ses saints. Moralement, tout est faux dans les principes et dans la combinaison. Les deux faces du caractè
a sa bonne part, Et l’on y sait médire et du tiers et du quart.   Ces principes , si habilement tournés en ridicule, sont cependan
73 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
quelque chose en la fondant sur le goût, avant d’exposer mes nouveaux principes , j’ai à suivre l’exemple qu’il m’a donné lui-même
de la rendre méconnaissable. N’a-t-il pas eu le front d’attribuer au principe de sa critique, au goût, un esprit de sympathique
e prétendre, et qu’elle puisse les acquérir en demeurant fidèle à son principe , c’est ce que je nie absolument. Qui ne sait que
y prends, monsieur Lysidas ! C’est donc ainsi que vous appliquez les principes exposés sans doute à l’heure qu’il est dans la su
74 (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382
it que quelques légumes et jamais de viande, pratiquant fidèlement le principe que l’usage de la viande est contre-nature, au su
75 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLI. Des Episodes. Maniere de les lier aux Caracteres principaux, & de placer les Caracteres accessoires. Embonpoint d’une Piece. » pp. 475-492
é ou son Mari honteux de l’être, n’a-t-il pas marié à la philosophie, principe de toute sagesse, la folie du préjugé le plus rid
76 (1922) La popularité de Molière (La Grande Revue)
Molière. *** Pour cet ensemble de raisons, Molière est devenu, dès le principe , un des plus populaires de nos écrivains et un de
77 (1818) Épître à Molière pp. 6-18
r. 4. Loin de moi l’intention de révoquer en doute la sincérité des principes de tolérance proclamés par le Gouvernement ; mais
78 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29
droit sens, la bienséance exercent leur légitime empire, où les bons principes sont héréditaires, comme certaines conformations 
79 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
, reconnut qu’il devait faire une profession de foi solennelle de ses principes religieux ; il voulut fermer la bouche à ses calo
s Molière, ni dans les auteurs comiques, qu’on en étudie les premiers principes . Ce qu’on blâme dans lui devrait être précisément
e admirable qu’il en trace les devoirs et qu’il en fait ressortir les principes consolateurs, c’est par des actions qu’il montre
80 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
, n’a point eu dessein de discréditer ce qui en était la source et le principe  ; c’est sur la rudesse de la vertu peu sociable,
phe lui apprirent à raisonner ; c’est dans ses leçons qu’il puisa ces principes de justesse qui lui ont servi de guides dans la p
es hommes et au discernement exquis avec lequel il savait démêler les principes de leurs actions, que ce grand homme a eu la conn
même genre, il ne faut pas, pour en juger sainement, partir des mêmes principes . Dans ses premières comédies d’intrigue, il se co
Mais il manque à la perfection de cette comédie la simplicité dans le principe de l’action, parce que la ressemblance surnaturel
81 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. M. DIDEROT. » pp. 317-332
onstance pour dire que Rosalie est son éleve & qu’elle a reçu ses principes . D’Orval conseille à Clairville de s’attacher pl
82 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VI. Les Femmes. » pp. 103-120
ux plaisirs l’affreux libertinage397 ? Après tant de vérité, tant de principes excellents, tant de grâce et de bon sens apporté
83 (1863) Molière et la comédie italienne « Textes et documents » pp. 353-376
Il Convitato di pietra (le Convive de pierre). 19. Arlecchino creduto principe (Arlequin cru prince). 20. Arlecchino ladro, sbir
84 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190
ique des situations. Mazarin n’est, pour le coadjuteur, que Trivelino principe , ou même un vulgaire Pantalon. Et, au dénouement
85 (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58
tromper parce que sa misanthropie et même ses vertus avaient le même principe d’orgueil ; il ne faut pas d’autre remarque pour
rmande en contradiction avec ses propres maximes, lorsque, malgré ses principes , la philosophe se met en colère comme une simple
86 (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923
t au Saint-Sacrement dès ses origines. Et quand, un peu plus tard, le principe fut posé par la Compagnie du Saint-Sacrement de n
Et c’était encore Saint-Cyran qui, par une conséquence logique de ces principes d’abstention, tenait à saint Vincent de Paul des
87 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Des Comédies Héroïques. » pp. 9-29
yons-nous souvent au rang des interlocuteurs el Conde, la Duquesa, el Principe , la Reyna, el Rey, le Comte, la Duchesse, le Prin
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122
indre la Nature dans toutes ses attitudes ». — Mais, en partant de ce principe , Melpomene pourra nous représenter ses héros dans
89 (1739) Vie de Molière
re sous Gassendi. Au sortir du collège, il reçut de ce philosophe les principes d’une morale plus utile que sa physique, et il s’
une morale plus utile que sa physique, et il s’écarta rarement de ces principes dans le cours de sa vie. Son père étant devenu in
90 (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32
valier à la Mode, de Dancourt. De la vraisemblance. S’il est un principe certain, avéré, à l’abri de toute contestation, c
91 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41
fils de famille du dix-septième siècle, riche, égoïste, sans ombre de principes que son plaisir ; un de ces esprits forts du gran
92 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
Juan est profond ! Comme il est peint le vide causé par l’absence des principes , ce vide immense que tous les vices viennent remp
nant qu’un enfant de dix ou onze ans, sans avoir été conduit dans les principes de la déclamation, fit valoir une passion avec au
93 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377
les à la Muse Comique, lit la Poétique de M. de Marmontel, dévore les principes excellents dont l’article Comédie est plein, parv
94 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475
et l’élégance des esprits ; elle reconnut des modèles ; elle fixa ses principes , elle eut ses traditions ; elle forma école ou pl
95 (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316
ue. Appliquons cette théorie au Misanthrope. V En partant de ce principe , que Molière n’a point fait des portraits mais cr
96 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
comique ne soit entièrement exempt de vice ou de ridicule. D’après ce principe , auquel Molière n’a jamais manqué (j’excepte quel
97 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
consenti qu’à regret à feindre une coquetterie qui n’est ni dans ses principes ni dans son caractère, et uniquement pour détermi
98 (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33
nse et approuvé les plans. Toutefois, comme en mainte circonstance le principe du concours des particuliers a été admis par l’ad
99 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
t pas les mêmes que ceux d’Isabelle fine et déliée, qui n’ont d’autre principe que la contrainte où la tient son tuteur. » Avan
a dites, et qu’il a découvert que la maladie de sa fille n’a d’autre principe que le désir d’être mariée. Il ajoute que pour do
100 (1900) Molière pp. -283
ge ! Quant à Henriette, oh ! il n’a garde de contester ses excellents principes , sa droiture, sa vive intelligence, le sérieux de
l a si bien adapté dans Arnolphe les paroles à l’homme et l’homme aux principes , que pour peu qu’on eût de prévention contre lui,
famille, aux abus d’une autorité qui du moins était légitime dans son principe , de l’autorité paternelle ; il y a d’autres dange
router et à confondre ceux qui se figurent qu’il suffit d’établir des principes pour tout corriger d’un coup. M. Jourdain, une de
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