/ 222
1 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218
représentations de chaque piece. Je me suis assujetti jusqu’ici à des soins aussi minutieux pour faire remarquer que les meil
mes, & ne néglige rien pour t’en faire aimer : rends-lui tous les soins imaginables, & n’épargne ni les présents ni l
e fasse l’amoureux de ta femme, & qu’à force de présents & de soins je tâche de la corrompre & de m’en faire aime
assuré de sa vertu, que te faut-il davantage, & qu’est-ce que mes soins ajouteront à son mérite ? Sans doute tu n’es pas
e son dessein & ne perdit point espérance. . . . . .   Malgré mes soins pour resserer la Nouvelle, elle ne doit déja paro
ng-temps son absence, & le prie de revenir bien vîte reprendre le soin de la maison, parceque Lothaire songe plus à ses
que l’ami : ils jouissent tranquillement de leur perfidie, grace aux soins de Léonelle qu’ils admettent dans leur confidence
ment amoureux de Julie que Léandre est sur le point d’épouser par ses soins . Crispin l’exhorte à souffler la conquête de son
on ami, lui dit qu’il veut éprouver le cœur de Julie, le charge de ce soin  : Damon se défend, lui peint l’excès de sa folie,
fice que Damon rend à son maître : Crispin se charge volontiers de ce soin . Léandre est impatient de savoir si Damon a parl
mme un traître, un perfide ; il le prie de continuer à lui rendre des soins . Damon lui avoue que son cœur s’intéresse à la fe
immortels, si vous voulez être applaudis de vos bienfaits, prenez ce soin vous-mêmes, l’homme est trop ingrat pour les sent
2 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102
s éminents et lettrés qui les entouraient, un amour de la science, un soin des lettres, un purisme de langage, qui n’étaient
. C’est nous inspirer presque un désir de pécher, Que montrer tant de soins à nous en empêcher ; Et, si par un mari je me voy
peu de liberté ; On le retient fort mal par tant d’austérité, Et les soins défiants, les verrous et les grilles Ne font pas
avec grande douceur, Et du nom de vertu ne lui point faire peur. Mes soins pour Lêonor ont suivi ces maximes : Des moindres
e, Je la fis élever selon ma politique, C’est-à-dire, ordonnant quels soins on emploieroit Pour la rendre idiote autant qu’il
ttre d’Agnès, il n’est personne qui ne dise avec Horace : Malgré les soins maudits d’un injuste pouvoir, Un plus beau nature
3 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Choix du lieu de la Scene. » pp. 76-93
rieuse, aussi délicate & aussi longue que celle qui suit. J’aurai soin d’en retrancher quelques couplets, quand je pourr
ux retour. On me vit témoigner une joie assez tendre,   Et rendre aux soins de votre amour Tout ce que de mon cœur vous aviez
e cœur, avec véhémence, M’étala de ses feux toute la violence, Et les soins importuns qui l’avoient enchaîné, L’aise de me re
remiere cour de son palais. C’est ainsi qu’un Auteur qui se donne des soins , trouve tout ce qu’il veut. Avez-vous besoin d’as
nt son futur, & rejoindre Damon. C’est ainsi qu’en partageant ses soins entre trois rivaux, elle s’amusoit à leurs dépens
4 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
la rends sur des Mémoires très assurés ; et je n’ai point épargné les soins pour n’avancer rien de douteux. J’ai écarté aussi
de la Charge du père dans un âge peu avancé ; ils n’épargnèrent aucun soin pour le mettre en état de la bien exercer ; ces b
us justes, que des gens qui n’avaient pas été cultivés avec autant de soins que lui. Un Auteur grave nous fait un conte au su
parut satisfait du compliment de Molière, qui l’avait travaillé avec soin  ; et Sa Majesté voulut bien qu’il lui donnât la p
ait à son Épouse. Elle négligea de l’en désabuser ; au contraire, les soins extraordinaires qu’elle prenait de sa parure, à c
pour le fils de ce Médecin. Molière était continuellement occupé du soin de rendre sa Troupe meilleure. Il avait de bons A
qui paraissait avoir toutes les qualités nécessaires pour profiter du soin qu’il voulait prendre de lui ; il n’avait garde d
r celles de Baron, que s’il eût été son propre fils : il cultiva avec soin les dispositions extraordinaires qu’il avait pour
aient partout où était Sa Majesté. Molière de son côté n’épargnait ni soins , ni veilles pour soutenir, et augmenter la réputa
our lui dans les commencements ; et l’on ne peut s’imaginer avec quel soin il s’appliquait à le former dans les mœurs, comme
mais ma santé ne me le permettant pas, je laisse à Mr de Chapelle le soin de vous régaler du mieux qu’il pourra. Ils aimai
ser, et qu’au contraire on y combattait un vice qu’elle a toujours eu soin elle-même de détruire par d’autres voies, elle pe
ec lui. À la fin ne sachant plus que dire sur le Mogol, il offrit ses soins à Molière. ―  Oh ! Monsieur, dit Baron, Mr de Mol
tait pas seulement bon Acteur, et excellent Auteur, il avait toujours soin de cultiver la Philosophie. Chapelle et lui ne se
De sorte que Molière vit bien que ce jeune homme avait été élevé avec soin . Il lui demande comment il avait appris la déclam
 ; mais je sais que c’était un domestique assez épais, et qu’il avait soin d’habiller Molière. Un matin qu’il le chaussait à
e avait bien raison d’être mortifié de l’avoir travaillé avec tant de soin pour être payé de sa peine par un mépris assomman
avait toujours provision pour elle ; car on ne pouvait avoir plus de soin de sa personne qu’elle en avait. —  Eh ! non, dit
i l’a toujours honoré, les Personnes avec qui il avait lié amitié, le soin qu’il a pris d’attaquer le vice et de relever la
ccès de toutes les pièces de Molière, que je fusse entré avec plus de soin dans le jugement que l’on en fit dans le temps. O
et les différentes situations où il s’est trouvé. Je l’ai suivi avec soin depuis sa naissance jusqu’à sa mort, sans m’écart
qui connaissant tout le mérite de ce travail, le conserva avec grand soin jusqu’à sa mort. La femme de celui-ci ne fut pas
5 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVII. Du titre des Pieces à caractere. » pp. 417-432
fort nouvelle  Il fit l’honneur à ce parent, Non de recommander à ses soins son enfant, Mais de le subroger en sa place de pe
neur,  Sans pourtant y mettre de faste. Un couvent fut l’asyle où des soins assidus  Ont formé Sophie aux vertus. Elle compto
aut te l’expliquer. Finette. Il faut te l’expliquer.Epargnez-vous ce soin . Damis.  Je suis muni d’une grammaire.  Londres f
ant de prévenir Sophie : Je m’en charge. Damis. Je m’en charge.A tes soins mon amour se confie. Tout, dans cette exposition
6 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24
uivent ; aussi les inculque-t-on aux jeunes éleves avec le plus grand soin  ; ceux-ci se les rendent tous familiers avant d’a
e produisoient sur l’esprit des gens de lettres auprès de qui j’avois soin de me placer, sur le parterre & sur les loges
abord que nous entreprenons une comédie. Quel doit être notre premier soin  ? Celui de choisir un sujet. Nous verrons quelles
nce du théâtre, & des moyens de le faire refleurir. J’aurai grand soin d’éviter un défaut bien commun chez nos Auteurs m
ois, les Chinois, même dans les aventures de société5. J’aurai encore soin de présenter tantôt un modele à suivre, tantôt un
7 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VIII. Le Mariage. » pp. 145-165
rs, Après ces bonnes nuits donne de mauvais jours. De là viennent les soins , les soucis, les misères, Les fils déshérités par
ceux de l’amour qui s’usent537 ; s’ils se consacraient résolument aux soins de la maison commune538 ; si l’homme, pénétré de
rer le bonheur conjugal sont prêchées : la confiance, la douceur, les soins réciproques, l’indulgence ; tous les devoirs impo
ce570. » XX. Le mari doit à sa femme « Une grande tendresse et des soins complaisants. … Il doit tâcher à contenter ses vœ
I. « Il faut être retirée à la maison, donner ordre au souper, avoir soin du ménage, des enfants579 ; » « Former aux bonnes
8 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXI » pp. 338-354
ai dès que vous me le conseillerez… J’ai bien fait votre cour sur les soins que vous avez de nos enfants et sur les dessins q
illerez, accourt aussitôt celle-ci, j’ai bien fait votre cour sur les soins que vous donnez à nos enfants, ce qui veut dire :
duc de Villars. 103. Elle le remercie plus bas, dans une lettre, du soin qu’il prend de ses affaires et de l’exactitude de
res et de l’exactitude de ses comptes. « Je vous remercie de tous vos soins pour nos affaires et de l’exactitude de vos compt
9 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. » pp. 106-124
lui auroit déja fait savoir si elle avoit pu charger quelqu’un de ce soin  ; mais qu’enfin elle l’exhorte à mettre fin à ses
ges qui font aimer une personne : la fortune n’avoit pas pris le même soin de son établissement, & sa mauvaise étoile av
peu de liberté : On le retient fort mal par tant d’austérité ; Et les soins défiants, les verroux & les grilles Ne font p
e le cœur est ce qu’il faut gagner ; Et je ne tiendrois, moi, quelque soin qu’on se donne, Mon honneur guere sûr aux mains d
i pas tous les détails imités par Moliere ; ce seroit entrer dans des soins trop minutieux. J’ai rapporté ceux-ci pour faire
10 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
rvenir à le décrier. Je souhaiterois qu’il eût recueilli avec plus de soin l’Histoire des Comedies de Moliere, & les pre
e la Charge du pere dans un âge peu avancé : ils n’épargnerent aucuns soins pour le mettre en état de la bien exercer ; ces b
lus justes que des gens qui n’avoient pas été cultivez avec autant de soin que lui. Cependant pour le peu qu’elle avoit paru
re un Ouvrage dont la principale maxime semble insinuer que, quelques soins qu’on prenne pour s’assurer d’une femme, il est i
loit à son épouse. Elle negligea de l’en desabuser. Au contraire, les soins extraordinaires qu’elle prenoit de sa parure, à c
de† Lausun devint fou d’elle. On fit appercevoir Moliere que le grand soin qu’il avoit de plaire au public lui ôtoit celui d
ôt faire de grandes plaintes à sa femme, en lui reprochant les grands soins avec lesquels il l’avoit élevée ; la passion qu’i
amoureux d’elle & en fut aimé & l’attira dans sa troupe. Les soins qu’on prit pour appaiser la Moliere furent inutil
s pour le fils de ce Medecin. Moliere étoit continuellement occupé du soin de rendre sa Troupe la meilleure. Il avoit de bon
qui paroissoit avoir toutes les qualitez necessaires pour profiter du soin qu’il vouloit prendre de lui ; il n’avoit garde d
r celles de Baron, que s’il eût été son propre fils : il cultiva avec soin les dispositions extraordinaires qu’il avoit pour
Mr. Colbert & non point Mr. de Montausier à qui le Roi confia le soin des pensions, & Mr. Colbert fit dresser la li
ient par tout où étoit Sa Majesté. Moliere de son côté n’épargnoit ni soins , ni veilles, pour soutenir & augmenter la rep
r lui dans les commencemens : & l’on ne peut s’imaginer avec quel soin il s’appliquoit à le former dans les mœurs, comme
e ; mais ma santé ne me le permettant pas, je laisse à M. Chapelle le soin de vous regaler du mieux qu’il pourra. Ils aimoie
; & qu’au contraire on y combattoit un vice qu’elle a toûjours eu soin elle-même de detruire par d’autres voyes ; elle p
voit mis en plusieurs endroits des adoucissemens & retranché avec soin tout ce qui pouvoit fournir l’ombre d’un pretexte
ec lui. A la fin ne sachant plus que dire sur le Mogol, il offrit ses soins à Moliere. Oh ! Monsieur, dit Baron, M. de Molier
t pas seulement bon Acteur, & excellent Auteur, il avoit toûjours soin de cultiver la Philosophie. Chapelle & lui ne
de sorte que Moliere vit bien que ce jeune homme avoit été élevé avec soin . Il lui demanda comment il avoit appris la declam
mais je sai que c’étoit un domestique assez épais, & qu’il avoit soin d’habiller Moliere. Un matin qu’il le chaussoit à
e avoit bien raison d’être mortifié de l’avoir travaillé avec tant de soin , pour être payé de sa peine par un mépris assomma
avoit toûjours provision pour elle ; car on ne pouvoit avoir plus de soin de sa personne qu’elle en avoit. Eh ! non, dit-il
qui connoissant tout le merite de ce travail, le conserva avec grand soin jusqu’à sa mort. La femme de celui-ci ne fut pas
11 (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322
un plaisir pour les yeux et pour les oreilles. Molière fut exempt du soin de la faire imprimer lui-même ; elle fit partie d
quer la couleur, qu’en ébaucher les masses, au lieu d’en peindre avec soin les détails ; multipliant les actes, apparemment
ces qui ont paru mériter d’être admises parmi les variantes ; on a eu soin d’en indiquer la source. Notice historique et
’autant plus à satisfaire l’imagination et les yeux : mais il a eu le soin de circonscrire ces nombreux déplacements dans un
ommentaire du Festin de Pierre, en prose ; je laisserai au lecteur le soin d’apercevoir les autres. Je me dispenserai aussi
12 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200
ffit aux autres de lire un extrait de la comédie, dans lequel j’aurai soin de faire connoître le génie du Poëte, & celui
poignarder s’il le fait, parcequ’il perdroit dans un moment tous ses soins . La Princesse croit que Don Carlos ne l’a pas vue
la Princesse, qui est de cesser tous en même temps de lui rendre des soins , & de n’avoir des égards que pour les Dames d
la de Don Carlos, qui auroit dû, par simple politesse, lui rendre les soins qu’on rend aux autres femmes. Polilla l’excuse, e
ns les bois, n’aime que la chasse : l’amour n’a pu la soumettre ; les soins & la constance de Lélio n’ont pu toucher son
13 (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492
erie, ou elle a beaucoup dégénéré : car elle reçoit en même temps les soins de trois adorateurs ; et, de ces trois, il y en a
celle de Trissotin. Molière n’employa ni autant de temps ni autant de soin à l’exécution d’aucun autre ouvrage. Dans aucun a
ur les idées, les sentiments et les expressions ; dédaignant tous les soins d’épouse, de mère et de maîtresse de maison ; mép
sez flatté pour qu’on s’y trompât), l’auteur eut, pour ainsi dire, le soin d’écrire au bas le nom de celle qu’il avait voulu
entières, faites dans les éditions précédentes . De plus, ils eurent soin d’avertir, en tête de deux scènes du premier acte
Molière. Je me suis contenté d’exposer la difficulté, et je laisse le soin de la résoudre à de plus éclairés ou à de plus ha
autres, et qui n’en devait plus produire. L’amour de nous-mêmes et le soin de notre propre conservation sont, sans contredit
qui, sain et vigoureux, se croit débile et valétudinaire, prend mille soins pour préserver ou soulager son corps de maux qui
e asservissement et de faiblesse coupable peut arriver un homme qu’un soin pusillanime de sa santé met à la merci de ceux qu
sillanime de sa santé met à la merci de ceux qui l’entourent de leurs soins intéressés. Ce personnage de Béline, plus dévelop
premier plan. Molière ne l’a montré que de profil ; encore a-t-il eu soin de ne le placer qu’auprès d’un être dégradé par u
14 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. » pp. 5-19
malgré Arlequin, marchand d’esclaves, qui la garde avec le plus grand soin . En effet, Turqueta sort un instant ; l’amant enc
Que du choix de Lélie, où l’on veut m’obliger, Ton adresse & tes soins sauroient me dégager ; Que tu m’affranchirois du
ns fard, Jette dans le panneau l’un & l’autre vieillard ; Que mon soin par leurs mains ne veut avoir Célie Qu’à dessein
que nous pouvons nous dispenser d’en faire ici l’extrait. Nous aurons soin d’en rappeller les principaux traits à mesure que
15 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249
frustré dans mon attente ; & l’Abbé d’Aubignac lui-même, qui a eu soin de répéter tout ce qu’on a dit avant lui, & q
e commence à filer, & elle intéresse davantage le spectateur. Les soins que Sganarelle prend pour se débarrasser des gode
ppent tous la mienne ; &, loin de m’en cacher, Elle sait que j’ai soin de les lui reprocher. Plus on aime quelqu’un, moi
ons par vous. Bon, vous voilà les armes à la main. Je vous commets au soin de nettoyer par-tout ; & sur tout prenez gard
? » J’ai déja dit, je crois, qu’il falloit travailler avec autant de soin le plan d’une seule scene que celui d’une piece e
16 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. » pp. 53-56
ccupe plus que de livres, de conversations sur les sciences, & du soin d’entretenir commerce avec les savants. L’un d’eu
, lui ordonne de laisser ses livres, & de s’occuper dorénavant du soin de son ménage.   M. Chappuzeau semble n’avoir ref
17 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
ns précédentes . Et, pour fortifier cette déclaration, ils ont encore soin d’avertir, en tête de deux scènes du premier acte
ienfaiteur, de son maître, de celui qui eut pour son enfance tous les soins d’un père, et pour sa jeunesse tout le dévouement
la rends sur des mémoires très assurés, et je n’ai point épargné les soins pour n’avancer rien de douteux. J’ai écarté aussi
de la charge du père dans un âge peu avancé ; ils n’épargnèrent aucun soin pour le mettre en état de la bien exercer, ces bo
lus justes que des gens qui n’avaient pas été cultivés avec autant de soins que lui. Un auteur grave nous fait un conte au su
parut satisfait du compliment de Molière, qui l’avait travaillé avec soin  ; et Sa Majesté voulut bien qu’il lui donnât la p
ait à son épouse. Elle négligea de l’en désabuser ; au contraire, les soins extraordinaires qu’elle prenait de sa parure, à c
s pour le fils de ce médecin. Molière était continuellement occupé du soin de rendre sa troupe meilleure. Il avait de bons a
qui paraissait avoir toutes les qualités nécessaires pour profiter du soin qu’il voulait prendre de lui ; il n’avait garde d
er celles de Baron que s’il eût été son propre fils : il cultiva avec soin les dispositions extraordinaires qu’il avait pour
partout où était Sa Majesté75. Molière, de son côté, n’épargnait ni soins ni veilles pour soutenir et augmenter la réputati
our lui dans les commencements ; et l’on ne peut s’imaginer avec quel soin il s’appliquait à le former dans les mœurs, comme
e ; mais ma santé ne me le permettant pas, je laisse à M. Chapelle le soin de vous régaler du mieux qu’il pourra. » Ils aima
ser, et qu’au contraire on y combattait un vice qu’elle a toujours eu soin elle-même de détruire par d’autres voies, elle pe
c lui. A la fin, ne sachant plus que dire sur le Mogol, il offrit ses soins à Molière. « Oh ! monsieur, dit Baron, M. de Moli
était pas seulement bon acteur et excellent auteur, il avait toujours soin de cultiver la philosophie. Chapelle et lui ne se
de sorte que Molière vit bien que ce jeune homme avait été élevé avec soin . Il lui demanda comment il avait appris la déclam
 : mais je sais que c’était un domestique assez épais, et qu’il avait soin d’habiller Molière. Un matin qu’il le chaussait à
e avait bien raison d’être mortifié de l’avoir travaillé avec tant de soin pour être payé de sa peine par un mépris assomman
avait toujours provision pour elle ; car on ne pouvait avoir plus de soin de sa personne qu’elle en avait. « Eh, non ! dit-
i l’a toujours honoré, les personnes avec qui il avait lié amitié, le soin qu’il a pris d’attaquer le vice et de relever la
ccès de toutes les pièces de Molière, que je fusse entré avec plus de soin dans le jugement que l’on en fit dans le temps. O
et les différentes situations où il s’est trouvé. Je l’ai suivi avec soin depuis sa naissance jusqu’à sa mort, sans m’écart
qui, connaissant tout le mérite de ce travail, le conserva avec grand soin jusqu’à sa mort. La femme de celui-ci ne fut pas
t : « Payez au nommé Michel Boiron dit Baron135. » Baron mit tant de soin à cacher son âge pendant sa vie, qu’on ignore enc
à Molière dans la fonction d’orateur, il lui a succédé aussi dans le soin et le zèle qu’il avait pour les intérêts communs,
de mademoiselle du Parc, camarade de mademoiselle de Brie ; mais ses soins ayant été mal reçus, Molière tourna ses vœux du c
vait cette petite orpheline ; sa vivacité lui avait plu, et il eut un soin particulier d’elle ; et, comme il crut lui reconn
e rôle de Métaphraste, pour son maître de pension : on sait avec quel soin il appropriait ses rôles au caractère de ses acte
je repaissais d’harmonie, Au milieu de sept ou huit plats, Exempt de soin et d’embarras, Je passais doucement la vie. Jamai
nt propres et magnifiques sans rien faire paraître d’affecté. Ils ont soin de leur parure, et ils n’y pensent plus dès qu’il
ublic pût se méprendre sur le dernier de ces deux personnages, il eut soin de se procurer un des vieux habits de Cotin, et c
d’odieux ou de trop criminel ; elle doit laisser aux prédicateurs le soin de les reprendre, et aux magistrats celui de les
18 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
des comédiens avait introduits dans la représentation, etc.1.» Nos soins particuliers se sont naturellement portés sur la
e les provinciaux apportent à Paris. Rien n’est plus plaisant que les soins que prend Argan pour se persuader qu’il est indis
les et passionnés ; une seule fois il a poussé trop loin peut-être ce soin d’inspirer de l’intérêt pour le jeune amant ; c’e
Baron. « Molière, dit Grimarest, était continuellement occupé du soin de rendre sa troupe meilleure. Il avait de bons a
qui paraissait avoir toutes les qualités nécessaires pour profiter du soin qu’il voulait prendre de lui ; il n’avait garde d
er celles de Baron que s’il eût été son propre fils : il cultiva avec soin les dispositions extraordinaires qu’il avait pour
qui semblaient ne devoir plus convenir à son âge7. Baron mit tant de soin à cacher son âge pendant sa vie, qu’on ignore auj
bon, avec cet homme illustre, qui avait pris plaisir à le former. Ses soins ne furent pas inutiles, La Grange devint un fort
à Molière dans la fonction d’orateur, il lui a succédé aussi dans le soin et le zèle qu’il avait pour les intérêts communs,
s cette petite orpheline ; sa vivacité lui avait plu, et il en eut un soin particulier. Croyant reconnaître en elle quelque
19 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. De l’Entr’acte. » pp. 289-308
-t-on rien vu d’égal à ses préventions ? Allons commettre un autre au soin que l’on me donne, Et prenons le secours d’une sa
eur, querellez ; cela vous soulagera. Dès qu’elle sera venue, j’aurai soin de vous faire avertir. M. Simon. N’y manque pas,
riere la toile, parceque, si la piece est bien faite, l’Auteur a pris soin de l’en instruire avant la fin d’un acte & au
temps sans mouvement, & le quatrieme acte commence ». Malgré les soins que l’Auteur prend d’expliquer cette pantomime, o
20 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VI » pp. 50-55
ur pour ce charmant Anglais et le plaisir qu’elle prit à les lire, le soin qu’elle mit à les garder, ces détails attestés pa
t qui se présente et qui est le meilleur, pour en aller chercher avec soin un moins bon et plus éloigné : Pline est de ces é
21 (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266
s toutes les formes, le problème dont tout dépend ? Je vous laisse le soin de chercher dans son discours la réponse qu’y fai
ers maîtres ; mais il n’est pas permis de payer par le persiflage des soins dévoués. On sait avec quelle vivacité railleuse,
ieillard, en suivant une voie opposée, ne met pas en seconde ligne le soin de sa réputation. La conclusion de ces deux pièce
re que la ménagère; son esprit y languissait, uniquement adonné à des soins vulgaires et prosaïques. Ainsi, partout entourée
Molière se montre dans les pièces qu’il a travaillées avec le plus de soin . Quel est, dans ces pièces, l’idéal qui se révèle
e du monde. L’homme accompli, tel que le voudrait Molière, évite avec soin l’exagération, le ridicule dont parle Cléante qua
22 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. Des Pieces à caractere. » pp. 253-258
DE L’ESTRAMADOURE, Par Jean Perès de Montalva. Don Juan partage ses soins entre Dona Luisa & Dona Léonor ; il feint d’ê
n Juan. D’un autre côté, Dona Luisa a découvert que Don Juan rend des soins à Léonor, elle en est jalouse, elle entre chez ce
23 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. Des Caracteres de tous les siecles, & de ceux du moment. » pp. 331-336
s plus séveres. Je ne quitterai point mes pratiques d’amour ; J’aurai soin seulement d’éviter le grand jour, Et saurai, ne v
Des intérêts du Ciel je ferai le vengeur ; Le prenant pour garant du soin de sa querelle, J’appuierai de nouveau la malice
24 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVII » pp. 298-304
de son amour. Le respect du roi très chrétien pour la religion et le soin de sa gloire que Bossuet avait réveillés, s’accro
le s’était mis dans l’esprit que les fils de Louis XIV, confiés à ses soins , ne devaient pas être les tourments de la France
25 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Du Choix d’un Sujet. » pp. 25-38
émon est donc leur ame travaillée ? Quoi ! faire un tel accueil à nos soins obligeants ! O, que ceci chez nous va surprendre
urprise, en le faisant réfléchir un peu sur le fond du sujet. J’ai eu soin d’extraire les premieres scenes, de façon à faire
vaine présomption de se croire plus adroits. Mettons donc tout notre soin , toute notre étude à chercher un sujet vrai &
26 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. De la Catastrophe ou du Dénouement. » pp. 503-516
e la troisieme espece tomboient des nues avec une divinité chargée du soin de dénouer la piece. Moliere varie non seulement
urs. Ils amenent deux rivaux sur la scene, & ne s’occupent que du soin d’en congédier un, comme si sa fuite seule devoit
s de ses drames, au-dessus de tous les Auteurs. Il faut observer avec soin que le spectateur soit instruit de ce que deviend
27 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122
ieu, mon ami ; bon voyage. Philocrate. Et vous, mon maître, ayez bien soin de votre santé. Les Auteurs du genre prétendu mo
ocès perdu ! . . . . . . . . . . . . . . Philaminte lit. « Le peu de soin que vous avez, vous coûte quarante mille écus ; &
dont mes yeux sont témoins, Et vous voyez le prix dont sont payés mes soins . . . . . . . . . . . . . . . . . Le perfide, l’in
tte comédie aucune obscénité ; aussi Plaute en est-il tout fier. Il a soin d’en prévenir le spectateur dans son prologue, &a
28 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. M. DE CHAMFORT. » pp. 420-441
averne, & qu’après l’y avoir régalé de fruits délicieux, elle eut soin de le mener boire dans une source d’eau vive. Au
ellant son Dieu & son Sauveur, & lui protesta que son premier soin , en revoyant sa famille, seroit de lui faire comp
erments, & quitta Ligourne en bénissant son bienfaiteur. D’autres soins occuperent le voyageur Génois pendant la suite so
nois pût être à cette faveur si inespérée de la fortune, ses premiers soins ne tomberent point sur lui-même, ni sur tout ce q
29 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499
es pieces, sont honteux pour nous de nous voir ramasser chez eux avec soin les rapsodies, les extravagances que nos anciens
s une seconde troupe, vos craintes disparoissent. La premiere a grand soin de nommer un juge aussi connoisseur qu’impartial 
e ; vous la faites en tremblant. Malheur à vous si vous n’avez pas eu soin de vous ménager un parti en promettant les meille
auront de meilleurs procédés, ceux-ci leur sauront gré du choix ; les soins , les égards, la politesse, succéderont à des trac
30 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
e, rien que de très glorieux pour la puissance littéraire. Il a grand soin de relever la fidélité du roi à remplir les condi
ement : … Faisons toujours ce que le ciel prescrit, Et d’aucun autre soin ne nous troublons l’esprit. Ce trait peint l’hom
autres, il suffirait d’écouter ses admirateurs. Néanmoins, ces autres soins , qu’il faut et que l’on peut écarter lorsqu’on a
passion, il s’appliqua aux devoirs de la piété avec d’autant plus de soin qu’il éprouvait plus de douleur de n’y avoir pas
voir qu’Aristote a consacré des veilles au théâtre, et s’est donné le soin de réduire en précepte l’art de faire des comédie
’amour. Ce dédain si fameux eut des charmes secrets, A me faire avec soin rappeler tous ses traits ; Et mon esprit jetant d
s des gens de bien qui, sur sa parole, le voudraient croire occupé du soin de corriger les passions. Je suis, pour mon compt
e tenue nuit et jour, pour ainsi parler, sous ses ailes, avec tant de soin , pour la livrer au public et en faire un écueil d
t à quoi s’en tenir sur cette promesse de l’affiche et n’a pris aucun soin de paraître la réaliser. Il s’est amusé des ridic
ion, à couvert des brocards de la scène, et ils laissent aux mœurs le soin de se tirer d’affaire comme elles pourront. Ces t
int ; bien loin de marquer le moindre ressentiment, il le remercia du soin qu’il prenait de son salut, lui recommanda d’avoi
on pieuse et les exemples de sa mère. Les orages de sa minorité et le soin pressant des affaires ne lui avaient pas laissé d
ices : La maison est à moi, c’est à vous d’en sortir. Il eut encore soin de joindre à la pièce imprimée, les placets par l
icence ! … Faisons toujours ce que le ciel prescrit, Et d’aucun autre soin ne nous troublons l’esprit. Je sais comme je parl
la délicatesse de la matière ; et que j’ai mis tout l’art et tous les soins qu’il m’a été possible, pour bien distinguer le p
du monde. D’ailleurs, que lui veut-on ? A Tartuffe, n’a-t-il pas pris soin d’opposer Cléante, le véritable homme de bien, El
par leurs actions qu’ils corrigent les nôtres. On les voit pour tout soin se mêler de bien vivre. Molière lui-même parle i
lent d’un feu discret Avec qui pour toujours on est sûr du secret. Le soin que nous prenons de notre renommée Répond de tout
peint avec l’oreille rouge et le teint bien fleuri (ce que l’acteur a soin de réparer en se rapprochant autant que possible
ence. ..., Faisons toujours ce que le ciel prescrit, Et d’aucun autre soin ne nous troublons l’esprit. Seulement, c’est Org
de cabale en eux, point d’intrigues à suivre ; On les voit, pour tout soin , se mêler de bien vivre. Jamais contre un pécheur
et de charité. A ces prudents et à ces sages qui se mêlent pour tout soin de bien vivre, c’est-à-dire qui veillent à ne poi
r l’ignorance du public et n’hésitait pas à la corriger. Il prit donc soin de ne livrer sa pièce aux lecteurs que munie, en
criture sainte, ni seulement l’Évangile et le Catéchisme. Il lut avec soin le Misanthrope, parce qu’il n’est point du nombre
e au mépris de la charité. Philinte dit à Alceste : Le monde par vos soins ne se changera pas. Nous ne sommes pas tenus de
le prix de la vérité, s’écrie : Malheur à moi si je n’évangélise ! Ce soin d’évangéliser n’est pas seulement donné aux prêtr
III de la belle et définitive édition de Louis Vivès, publiée par les soins de M. F. Lâchât, Paris, 1802. Il suffit de lire c
lent d’un feu discret Avec qui pour toujours on est sûr du secret. Le soin que nous prenons de notre renommée Répond de tout
31 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
& qu’elles le seroient en effet si les Auteurs ne prenoient grand soin de placer le contre-poison auprès de ce qu’on app
, les valets trompent leurs maîtres ; cela est vrai : mais on a grand soin de leur prouver que quelques années de galere ou
voir recours au même stratagême. Ajoutons qu’un Auteur adroit a grand soin de ne donner à ses héroïnes une conduite hasardée
Pousse à bout l’ardeur de mon zele, Le trépas sera mon recours. Vos soins ne m’en peuvent distraire : Belle Philis, on dése
nsée d’un procès seroit capable de me faire fuir jusqu’aux Indes. Un soin trop inquiet de conserver la vie rend quelques ho
, qu’il offre pour modele, ne pouvoit être trop malheureux. Le peu de soin d’Angélique pour combattre son penchant amoureux,
es qui, trop peu jalouses de leur réputation, ne prennent pas même le soin de cacher leur conduite déréglée : il y démasque
32 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
ffe ne serait pas perdu pour la scène. Molière n’épargna ni peines ni soins pour la conservation d’un ouvrage dont il sentait
ide royale pour résister à la cabale des dévots, il retrancha avec un soin minutieux tous les passages que pouvait envenimer
as hors de propos de citer quelques passages de cette scène ; j’aurai soin de choisir je ne dis pas les plus décents, mais c
monarque du monde ! Cependant que ce généreux prince occupe tous ses soins à  maintenir la religion, Molière travaille à la
oisons funestes qui étouffent la pudeur et la honte, après avoir pris soin de former des coquettes et de donner aux filles d
du Tartuffe est l’ouvrage d’un des amis de Molière, qui la revit avec soin , et sous tes yeux duquel elle fut peut-être écrit
l’auteur de la Lettre sur L’Imposteur qui analyse avec le plus grand soin , et presque mot à mot, la scène entre les deux be
paix et la joie rentrent dans le sein de la famille, le tout par les soins de l’hypocrite, qui emploie toujours un langage m
une charité prudente ». Ces précautions, Molière les a prises avec un soin presque minutieux ; et si Bourdaloue a écrit de b
de deux religieuses, sœurs de la charité, dont il avait toujours pris soin , qui furent inconsolables de sa perte, et qui se
33 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
rofanes d’un théâtre. Il y en a une toutefois qu’il n’avait pas eu le soin ou peut-être le courage de supprimer ; c’est cell
couvert, non sans affaiblir beaucoup l’effet de l’apologie, il a pris soin de faire des altérations de texte qui pussent par
rie les vrais et les faux dévots que Molière lui-même a si bien eu le soin de distinguer, on doit être forcé de reconnaître
a fois ? C’est alors une erreur dont La Bruyère a pris inutilement le soin de nous avertir ; car elle nous est chère, et nou
un extrême dégoût cette pilule que le seigneur Jupiter a si bien pris soin de dorer. Sosie même, Sosie, malgré la bassesse d
mplète, si je les en eusse écartées. J’ai cru pouvoir me dispenser du soin aussi pénible qu’inutile de les revêtir d’une for
34 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
dant Agnès reprocher à Arnolphe (au moment où il ose lui rappeler les soins qu’il prit d’élever son enfance) cette ignorance
peu de liberté ; On le retient fort mal par tant d’austérité ; Et les soins défiants, les verrous et les grilles Ne font pas
ans grand changement, remettent aux meilleurs de nos contemporains le soin de juger de notre conduite. N’est-ce pas de ce so
contemporains le soin de juger de notre conduite. N’est-ce pas de ce soin que s’acquittent à merveille, au xviie  siècle, c
lvire, repenti tardivement et s’en remettant hypocritement au ciel du soin de réparer ses fautes : « Apprenez que la vertu e
de cabale en eux, point d’intrigues à suivre ; On les voit, pour tous soins , se mêler de bien vivre. De tels gens ne sont-i
35 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
e Béjart ? Ami intime de Madeleine, il avait dû partager avec elle le soin de l’éducation d’Armande, et cette éducation, ter
e qui l’avait vue encore jeune, Mlle Poisson, disait d’elle, en ayant soin de rappeler que son portrait était dans le Bourge
et d’un si ferme bon sens, pourrait sembler un peu froid. Molière eut soin d’y mêler un peu de coquetterie, qui, loin d’en a
dès l’âge de quatre ans, obtenue par lui d’une mère pauvre et par ses soins élevée. Voilà, dit-on, Armande prise par Molière
olière aux Béjart, vers le même âge, et confiée dans le Languedoc aux soins d’une honnête et sûre famille. Comme si l’éducati
du poète. Ils le savaient jaloux, et, de fait, n’eussent-ils pas pris soin de nous éclairer sur ce côté de son caractère, no
donné par Armande, il aurait « fait apercevoir à Molière que le grand soin qu’il avoit de plaire au public lui ôtoit celui d
effet, elle se trouvait en butte à des attaques multipliées. Outre le soin de ses affaires, ses intérêts dans l’exploitation
tés à la malheureuse femme par ces deux affaires suffisaient, avec le soin de son théâtre et l’exercice de sa profession, po
36 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. Pieces intriguées par un événement ignoré de la plupart des Acteurs. » pp. 192-198
à juste titre. Apprends que de mes jours il étoit seul l’arbitre. Ses soins , pour les sauver, ont tout sacrifié. Si je respir
mere d’Emilie Ne livrera jamais une fille chérie, L’objet de tous ses soins , & son unique espoir, Elle qui met sa joie au
37 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52
re pour n’être pas reconnue par son époux : elle répond qu’elle avoit soin de prendre un habit de sa sœur, & de contrefa
’en canevas ? Cela est vrai. Mais comme les bons Acteurs Italiens ont soin d’écrire les scenes essentielles de leurs sujets,
tielles de leurs sujets, qu’ils appellent scenes préméditées, j’ai eu soin d’en avoir des copies autant qu’il m’a été possib
Diane, invite son amant à la remener chez elle. L’amante Italienne a soin de nous dire ce qu’elle y fera ; l’amante Françoi
, l’homme le plus fait pour sa place, tant par son savoir que par ses soins infatigables & sa complaisance pour les gens
38 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
s doute pour faire ressortir leur infériorité, ce qui ne serait qu’un soin puéril et ridicule, mais afin, au contraire, de m
e voyait contraint, pour s’y soustraire, de cacher avec le plus grand soin les liens respectables et sacrés auxquels il deva
le comprit, et le héros de sa pièce s’acquitte on ne peut mieux de ce soin . Tous les discours, toutes les opinions de Cléon
te; d’habiles négociants s’en faisaient un moyen de fortune, en ayant soin de passer à l’avance sur la tête de leur femme ou
iens, voilà ce que l’on a plus de peine à concevoir, en dépit même du soin que prend M. Scribe de nous avertir que la porte
vrais dont nous parlons, et que l’immortel auteur de Tartuffe a pris soin de tracer avec tant de sagesse, de profondeur et
rait être plus clair. L’importance qu’Oronte attache à son sonnet, le soin qu’il prend de venir consulter pour savoir s’il d
: Non, tout de bon, quittez toutes ces incartades ; Le monde par vos soins ne se changera pas. Et puisque la franchise a pou
à son ami qui cherche à le détourner de ce dessein : Mais enfin, vos soins sont superflus. Que pouvez-vous, monsieur, me dir
cupé de son amour qu’afflige de la résolution de son ami, son premier soin est de dire à Eliante : Allons, madame, allons e
ion qu’il exerce dans le inonde, séduction contre laquelle il a grand soin de nous prémunir, et dont chaque scène de son imm
e, je remarquai que dans ce rôle du Misanthrope, Fleury prenait grand soin de se tenir à distance de ses interlocuteurs. La
peut-être d’arriver à la vraie connaissance d’un personnage serait le soin attentif de relever les fautes où peut tomber un
de quelle importance il est, pour un jeune comédien, de cultiver avec soin son organe, de lui faire acquérir, par un travail
n termes doux et convenables, et pour le salut seul, comme il a grand soin de le répéter, de ceux-là mêmes qu’il réprimande;
t l’hiver ; il porte des chemises très déliées, qu’il a un très grand soin de bien cacher. Il ne dit point : Ma haine et ma
n’est pas dans cette galerie. TARTUFFE. Qu’est-il besoin pour lui du soin que vous prenez ? C’est un homme, entre nous, à m
ent d’un feu discret, Avec qui pour toujours on est sûr du secret. Le soin que nous prenons de notre renommée Répond de tout
39 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184
sé, accepte un semblable emploi ? D’ailleurs Léonor se donne tous ces soins pour un amant qu’elle aime, & Angélique pour
e pour lui demander en grace de n’avoir plus pour Léonor sa fille des soins qui pourroient lui faire du tort, étant sur le po
s’entretiennent de leurs amours, découvrent que Don André partage ses soins entre elles. Isabelle est sensible pour lui. Léon
soigneux de défigurer les beautés, conserve les défauts avec le même soin . Il est ridicule dans la piece de le Sage, ou dan
omprends pas comment les gens sont faits, pour moi. On prend tous les soins imaginables pour embellir la maison de Monsieur,
laissât une impression désagréable dans l’esprit du spectateur ; il a soin de le rassurer sur le sort de Julienne. Scene XV
e son de voix de Lerat ; & l’acteur qui le représentoit eut grand soin de répéter souvent : Entrez, Messieurs, voyez mon
40 (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923
retrouve de nombreux exemplaires : de l’aveu de d’Argenson, « quelque soin que se donna la Compagnie, pour le supprimer, ell
mais venir à bout. » D’ailleurs, le dénonciateur anonyme prenait bien soin de communiquer son factum « à ceux à qui il appar
on éludait la force des déclarations du Roi » contre le duel. Si ces soins furent heureux, comme il est probable, il était b
perçoivent, nombreuses, dans la Relation de Voyer d’Argenson, quelque soin qu’il prenne de les cacher. Le premier historien
la Compagnie ; depuis ce moment, raconte le P. Rapin, « on eut grand soin d’écarter de la Compagnie » les dévots « qu’on so
elle est, pour eux, la fin rationnelle de la vie chrétienne? C’est le soin que chaque individu doit avoir de son propre « sa
nt pourrions-nous croire que tant de personnes riches qui n’ont aucun soin de partager avec les pauvres… sont remplies de ch
41 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. De l’Action, du Nœud, des Incidents. » pp. 165-171
; mais il faut que le poëte, en s’en débarrassant, ait du moins grand soin de les dénouer d’une façon naturelle. Baron 23, d
-on point de me la rendre supportable ? Si vous ne vous chargez de ce soin , ma chere, Lucinde, ma gloire, ma fortune... tout
42 (1697) Poquelin (Dictionnaire historique, 1re éd.) [graphies originales] pp. 870-873
e Lauzun devint fou d’elle. On fit appercevoire Moliere, que le grand soin qu’il avoit de plaire au public lui ôtoit celui d
ôt faire de grandes plaintes à sa femme, en lui reprochant les grands soins avec lesquels il l’avoit élevée ; la passion qu’i
ur maison, & qui n’en étoit point sortie depuis leur mariage. Les soins que l’on prit pour appaiser la Moliere furent inu
43 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Pieces intriguées par une ressemblance. » pp. 176-191
rançois ; prouver que l’Auteur Italien, en composant sa piece, a pris soin de tramer l’intrigue, de la dénouer, & d’arra
. Philocomasie, sortant par la porte de la maison voisine. Qu’on ait soin de mettre du feu sur l’Autel, afin qu’après le ba
u donner de sa personne dans une foule de libelles calomnieux. Il eut soin de faire répandre ensuite que cette piece étoit u
44 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Pieces intriguées par le hasard. » pp. 223-240
r hasard que Lisardo parle à la sœur de Dom Félix, puisque la belle a soin de se trouver exprès sur son passage : ce n’est p
vu dans le cabinet, feint d’être un domestique de la maison chargé du soin de le faire sortir. Voyant qu’on ne répond point,
ontre Dom Félix dans l’obscurité, & lui recommande de garder avec soin la beauté qu’il lui remet jusqu’à ce qu’il ait éc
45 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75
s, il faut s’armer d’une force nouvelle. Laissons à ces vieillards le soin de partager Ce trésor à tous ceux qu’ils voudront
rquoi rit-on des tours qu’Agnès lui joue ? pourquoi se moque-t-on des soins inutiles qu’il se donne pour plaire, de ses trans
teur, âgé de quarante-cinq ans, a pour elle tous les égards, tous les soins , toutes les politesses que sa jeunesse & son
nt, mais celui de la Comtesse a encore cessé d’être honnête. Tous les soins qu’elle se donne pour détruire la timidité d’un j
province, & de nommer en conséquence leurs acteurs ; mais un tel soin ne sert pas à grand’chose. Poisson appelle un de
46 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
de toutes les Cours étrangères ; et l’on ne saurait se donner trop de soins pour la perfectionner ; de manière qu’elle soit t
connu, et fréquenté Molière ? Et quelle certitude puis-je donner des soins que j’ai pris, pour découvrir la vérité des faits
semble a coûté à l’Auteur ; il a travaillé son Ouvrage avec autant de soin que si c’était la Vie d’un Héros. » Je ne l’ai do
scrupuleusement observer la quantité ; mais qu’il évite le chant avec soin . Il doit ménager son haleine ; de manière qu’il n
jets, que l’on peut aisément se tromper. Je l’ai examiné avec plus de soin que mon Censeur, j’ai vu que cela était vrai. En
47 (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352
innocent que la comédie. » Avant de se prononcer ainsi, Molière a eu soin d’établir qu’il y a comédie et comédie, et de fai
de cabale en eux, point d’intrigues à suivre ; On les voit pour tous soins se mêler de bien vivre. Jamais contre un pécheur
isir, il écrivait, non pas négligemment et à l’aventure, mais avec un soin curieux, une attention soutenue, un goût délicat
; et comme le conte est de sa nature peu scrupuleux, il n’eut d’autre soin que de conter agréablement : Contons, mais conto
48 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
rmande : elle était dans sa seizième année. Il la surveillait avec un soin extrême, l’instruisait dans son art, admirait son
ens. Il lui sembla qu’il devenait jaloux. L’idée cruelle que tous ces soins pourraient être perdus, que ces moyens de plaire,
jamais la faire imprimer, et elle ne le fut qu’après sa mort, par les soins du comédien Lagrange. N’en voulant pas tout perdr
avec grande douceur, Et du nom de vertu ne pas lui faire peur. Mes soins pour Léonor ont suivi ces maximes , Des moindre
t guère, se disait-il quelquefois; mais Une grande tendresse et des soins complaisants pourront, peut-être, Réparer entre
naissants, Afin ! [...] [...] chose étrange d’aimer ! Elle trahit mes soins , mes bontés, ma tendresse, Et cependant je l’aime
devant leurs tréteaux, au milieu de la foule, dont il observait avec soin les moindres mouvements. Tout lui servait; son gé
ait pour cela, qui s’était, durant seize années, préparé avec tant de soins une compagne suivant son cœur, il se voyait rédui
ui était malade, but son lait devant eux et alla se coucher, en ayant soin de faire retirer Baron ; mais les convives le réc
être Sancho : il fallut donc un âne, on en eut un; il fut confié aux soins de Laforêt qui en fit si bien l’acquit de sa cons
nnées Contempler des maris les tristes destinées, Et m’instruire avec soin de tous les accidents Qui font dans le malheur to
é ; et que la femme, laissant là son rôle de philosophe, revienne aux soins de sa famille ! C’est pour cela que le ciel l’a c
e avait toujours provision pour elle; car on ne pouvait avoir plus de soin de sa personne qu’elle n’en avait. « Eh non ! dit
49 (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -
, pour exercer son talent, un tems plus favorable ; il lui rendit des soins , & bientôt, liés par les mêmes sentimens, leu
quoiqu’il ait trouvé une marmite pleine d’or ; il n’est occupé que du soin de cacher ce trésor, dont son avarice l’empêche d
la plus universelle de l’homme, l’amour inquiet de la vie, & les soins trop multipliés pour la conserver. Il jouë même l
u fidéle de la vie civile, dont le théatre est l’image, étudioit avec soin le geste, le ton, le langage de tous les sentimen
zéle, à la confiance que lui témoignoit ce Prince, en le chargeant du soin de l’amuser. Il n’a pas même crû avilir son talen
iles. Il s’étoit encore réservé l’emploi d’orateur67 de sa troupe. Le soin avec lequel il avoit travaillé à corriger & à
ns de lettres qui eurent part aux libéralités du Roi en 1663, par les soins de m. Colbert. On trouve à la fin du tome VI de c
50 (1692) Œuvres diverses [extraits] pp. 14-260
e, La nuit à bien dormir, et le jour à rien faire, Mon cœur exempt de soins , libre de passion, Sait donner une borne à son Am
e grâce, enseigne-moi l’art de trouver la Rime : Ou, puisqu’enfin tes soins y seraient superflus, Molière, enseigne-moi l’Art
51 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
égoûter à jamais. Et pourquoi de la part d’Arnolphe tant de ridicules soins  ? Ce n’est même pas pour gagner le cœur d’Agnès,
urd’hui, est bien équilibrée ; si l’éducation lui est distribuée avec soin , dans une famille aisée et exemplaire, on peut al
deux. Prenons, par exemple, la fameuse tirade : En effet, tous ces soins sont des choses infâmes. Sommes-nous chez les Tur
. C’est nous inspirer presque un désir de pécher, Que montrer tant de soins de nous en empêcher ; Et si, par un mari, je me v
52 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164
ns toutes ses parties, comme la piece. Dans le Misanthrope, Alceste a soin de nous dire que la scene est chez Célimene. Et
Hola ! vous, emportez cela au logis : allez. Je sais que, graces aux soins de nos décorateurs, on voit, dès que la toile se
t. Informé du grand bien qui lui tombe en partage, Dois-je prendre le soin d’en savoir davantage ? Et cet époux, ayant vingt
t, Qu’il dérobe à ses yeux les défauts d’un amant. Les cherchant avec soin , & les trouvant sans peine, Après quelques ef
53 (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914
Pourvu qu’on rie, c’est le principal. Il faut laisser aux pédants le soin de savoir si le divertissement était de bon aloi,
s écrits par Molière tels qu’il les a conçus, et laisser au public le soin d’en deviner le sens. C’est faire injure à la sag
chargés de représenter un personnage conçu à loisir, dessiné avec un soin scrupuleux, leur tâche devient plus difficile, et
l’Orphée de Gluck par exemple, il ne laisserait pas aux chanteurs le soin de deviner les intentions du compositeur ; il app
54 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
es indiquant nos sources et justifiant nos dires. Nous considérons le soin de pareilles indications comme indispensable, et
de son père. Le jeune Poquelin répondit par des progrès rapides aux soins qui lui furent prodigués. L’émulation ne demeura
. Comme j’avais l’argent des menus plaisirs du prince, il me donna ce soin . J’appris que la troupe de Molière et de la Béjar
alors et plus tard. À Gignac, une source avait été détournée, par les soins de M. de Laurès, consul de cette petite ville, d’
si le grand Condé, qui envoyait la comédie chez elle, lui rendait des soins , ce ne pouvait être pour son esprit, car Talleman
645, dessiné par un mari toujours amant46. Confiée de bonne heure aux soins de Madeleine Béjart, sa sœur aînée, Armande avait
, tout en enregistrant le succès dans sa lettre du 13 janvier, a bien soin d’ajouter avec prudence : Sans être pourtant adv
furent ainsi jouées ensemble trente-deux fois consécutives. Malgré le soin que Molière avait eu d’attendre, le monarque lui
ublié dans ce passage de son Impromptu. — Puis après avoir bien eu le soin de répéter par trois fois que c’est le Roi qui lu
r solliciter et obtenir une défense de jouer cette pièce. Il eut même soin de faire afficher cette ordonnance à la porte de
le grotesque de baladin, à un âge où son esprit devait être occupé de soins plus importants ; comme on le doit bien penser, l
btenait chaque jour, l’agitation continuelle que lui causaient et les soins de sa direction et les attaques de ses ennemis, r
rir, il prit le petit acteur avec lui, et apporta à son éducation les soins du père le plus tendre. Non content de lui donner
és, si l’on s’y est voulu servir du même style, et que l’on ait eu le soin de n’en point altérer le sens. » En 1677, l’infat
ux partisans de Molière répondirent à ces calomnies : ils eurent bien soin toutefois de garder l’anonyme, tant la coterie ét
ses plus légers caprices, il s’empressait de les satisfaire. Mais les soins d’un époux bien épris, les inquiétudes de son amo
pris ma femme pour ainsi dire dès le berceau, je l’ai élevée avec des soins qui ont fait naître des bruits dont vous avez san
ssources qu’en lui et dont l’ensemble ne répondait pas toujours à ses soins  ; repousser les attaques d’ennemis acharnés, et c
; mais il serait peu étonnant que Molière, continuellement occupé des soins de sa direction, de la composition de ses pièces
ien réjouir. Molière, forcé de garder la chambre, remit à Chapelle le soin de faire les honneurs de la maison. Celui-ci s’en
e estimable servante n’était pas seulement utile à son maître par les soins qu’elle lui prodiguait, elle lui rendait encore p
cine, comme nous l’avons montré, fait dès son adolescence l’objet des soins de notre comique, qui guida ses premiers pas dans
anément son Alexandre, que Molière avait fait monter avec beaucoup de soin et qui venait de réussir sur son théâtre. La Gran
eu. » Malgré tout ce qu’il y a d’évidemment faux dans ce récit et le soin manifeste qu’a pris l’anonyme, pour le rendre plu
monarque du monde ! Cependant, que ce généreux prince occupe tous ses soins à maintenir la religion, Molière travaille à la d
isons funestes qui étouffent la pudeur et la honte ; après avoir pris soin de former des coquettes et de donner aux filles d
si sage et si pieux, et une exécration d’un crime si infernal ? » Le soin que ces délateurs avaient eu de se couvrir du man
e si librement sa vie pour le bien de son État, et où notre principal soin est d’exhorter tous les gens de bien de notre dio
 » Nos Elmires ignorent probablement cette anecdote, ou du moins les soins de l’amour-propre l’emportent chez elles sur leur
infâmes calomnies répandues contre lui et son ouvrage pour confier ce soin même à un ami. D’un autre côté, il sentait que sa
de deux religieuses, sœurs de la charité, dont il avait toujours pris soin , qui furent inconsolables de sa perte, et qui se
e dérobe à son art. …………………………………………………… Ils ne sauraient quitter les soins de leur métier Pour aller chaque jour fatiguer to
, des marques de la reconnaissance qu’elle avait de son amitié et des soins qu’elle avait eus d’elle80 ». Il avait été admis
s ; mais l’auteur du Misanthrope devait laisser aux comiques grecs le soin de faire prendre à l’acteur un masque reproduisan
le du président Lescot. Elle fit donc espérer à celui-ci que, par ses soins et ses démarches, elle parviendrait à faire combl
mais mademoiselle La Tourelle, laissant adroitement à sa complice le soin de dépouiller leur dupe, affecta le désintéressem
emblait ne lui témoigner que par le mépris sa reconnaissance pour les soins qu’il avait eus d’elle. De son côté, l’actrice ou
re vendre. Il a bien même été plus loin, Car l’on dit qu’il a pris le soin De l’afficher à chaque rue. De plus, l’on a fait
. De plus, l’on a fait La Cocue Imaginaire, dont un sot A pris avec soin mot à mot L’expression et la matière Dans Le Cocu
’avions pas de correspondant dans cette ville, mais nous avions eu le soin de dire à quel journal de 1834 nous faisions cet
istrative du duc d’Épernon avec les jurats, qu’il a récemment pris le soin de compulser, n’en eût rien dit. 13. Tout récemm
rcy, était venu passer quelques jours à Paris, où il était entouré de soins par ses anciens partisans : « Nous tâchons d’amus
55 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
venons de nommer ; et nous espérons que le lecteur sera satisfait du soin que nous avons pris de n’omettre rien d’essentiel
pour exercer son talent, un temps plus favorable ; il lui rendit des soins , et bientôt liés par les mêmes sentiments, leurs
u fidèle de la vie civile, dont le théâtre est l’image, étudiait avec soin le geste, le ton, le langage de tous les sentimen
zèle, à la confiance que lui témoignait ce prince en le chargeant du soin de l’amuser ; il n’a pas même cru avilir son tale
es ; il s’était encore réservé l’emploi d’orateur de sa troupea. « Le soin avec lequel il avait travaillé à corriger et à pe
s Muses, charmées de la glorieuse réputation de notre monarque, et du soin que Sa Majesté prend de faire fleurir tous les ar
ue le sieur Du Metz, intendant des meubles de la Couronne, avait pris soin de faire disposer de la manière la plus belle et
quoiqu’il ait trouvé une marmite pleine d’or ; il n’est occupé que du soin de cacher son trésor, dont son avarice l’empêche
ndre à son père que la cassette était retrouvée, il l’eût gardée avec soin , ou qu’il lui eût demandé le bien de sa mère que
médie de L’Avare. Lettre en vers du 15 septembre 1668.       Prenant soin du plaisir public, Moi, qui marchant ne fais poin
la délicatesse de la matière ; et que j’ai mis tout l’art et tous les soins qu’il m’a été possible, pour bien distinguer le p
echercha pas celle d’auteur ; Lhuillier, homme de fortune, prenait un soin singulier de l’éducation du jeune Chapelle, son f
s justes que des gens qui n’avaient point été cultivés avec autant de soin que lui. « Dans le même récit que nous venons de
e cette comédie qu’à titre de conjecture. « [*]Molière n’épargnait ni soin ni veilles pour soutenir et augmenter la réputati
56 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179
mes ne sauront   Garder la seule qu’ils auront ! Bien lui sembloit ce soin chose un peu mal-aisée, Mais non pas impossible ;
leine franchise, Qu’ici d’une beauté mon ame s’est éprise. Mes petits soins d’abord ont eu tant de succès, Que je me suis che
e peut desirer   Le mari qui la possede. C’est lui que touche seul le soin de sa beauté,   Et pour rien doit être compté   Q
uris : A l’honneur tous les jours ce sont drogues mortelles,   Et les soins de paroître belles   Se prennent peu pour les mar
. Allez, je vous rejoins : Ayez bien l’œil à tout, & secondez mes soins . Moliere a conservé tout le plaisant de la scen
57 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261
te prie de te taire. Dave, à part. Je lui en ai donné. Simon. J’aurai soin que tout aille comme il faut. Que signifie tout c
is ! Pour un fils, poursuit-il, rempli d’obéissance, Epargne-t-on les soins autant que la dépense ? Simon. Moi ? Dave. Moi ?
fils ?Il court, il arrange, il ordonne, Et se donne, ma foi, plus de soin que personne. Simon. Mais encor, que dit-il ? Dav
tre. Dave est comme écrasé d’un coup de foudre. Simon le remercie du soin qu’il s’est donné pour mettre son fils dans le bo
a conservées, des changements heureux qu’il a faits ; nous avons pris soin de les remarquer à mesure qu’ils passoient sous n
58 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353
r le Vicomte, le Chevalier, le Marquis, & le gros Abbé. J’ai pris soin de vous assembler un tas d’originaux qui composen
. Je m’oubliois, je me deshonorois, j’épousois sa fille : elle a plus soin de ma gloire que moi-même : elle m’arrête au bord
e à Jarvis de ne pas le laisser seul, & sort en le priant d’avoir soin & du pere & du fils. Jarvis réfléchit su
59 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292
antalon de faire courir après l’adversaire. Trivelin est chargé de ce soin . Le Docteur fait emporter son fils et le suit ; P
les pièces représentées de son temps, manuscrit où il notait avec un soin égal ses bons mots et ses culbutes. Qu’est devenu
é seule le guide vers la belle dormeuse et veut pousser très loin ses soins charitables, quand son élève arrive. Scaramouche
60 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXII » pp. 355-377
térêt qu’excitait en elle la mauvaise santé des enfants confiés à ses soins . Peu de temps après, un mot tout à fait inattendu
m’entendez. » Pendant cette comédie, madame de Maintenon donnait ses soins au duc du Maine à Barèges. Elle était informée de
s les avantages qu’elle espérait de sa raison, de sa vertu, et de ses soins pour le jeune prince dont elle était chargée. C’e
61 (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58
s un petit couvent, selon sa politique, C’est-à-dire ordonnant quels soins on emploierait Pour la rendre idiote autant qu’il
faut la contagion de l’exemple, une époque infectée de bel esprit, du soin , de l’application, de l’étude ; car ce n’est pas
…Oui, oui, franche grimace24 ! Dans l’âme elle est du monde ; et ses soins tentent tout Pour accrocher quelqu’un, sans en ve
e toute sa vie ; apprenez-lui l’économie d’une maison bourgeoise, les soins qu’il faut avoir pour les revenus de la campagne,
Le mien, ma sœur, est né pour aller terre à terre, Et dans les petits soins son faible se resserre. Elle sait fort bien mett
Quand les enfants viendront, elle ne s’en remettra pas à une autre du soin de les élever, et le temps venu de les instruire,
62 (1910) Rousseau contre Molière
si Alceste se retirait de Célimène, accueillerait très volontiers les soins d’Alceste, il ne pense pourtant qu’à persuader à
s’il veut, il peut bien vous instruire De ce que là-dessus j’ai pris soin de lui dire.   Et cela n’est point du tout d’un
t de justice et comme au moins touché du démon de l’orgueil : De vos soins généreux je suis reconnaissant, Mais la seule ver
dez-vous, je vous prie, au moins, mes chers amis, De souiller par vos soins la beauté de ma cause. S’il faut d’un tel crédit
t de s’occuper de son affaire, le prévient qu’il ne peut y mettre ses soins tout de suite, parce qu’il en a une autre qui est
rouverez souvent l’occasion. « Bon, dit Alceste, ce serait si peu de soins à vous donner ! Un mot à votre oncle et pour un h
Jetez-vous comme un sot à travers ses malheurs, Et, pour prix de vos soins et de votre entremise, Vous aurez votre part des
r l’orage ? Et demain cependant, avec double avantage, Débarrassé des soins , d’un cœur plus affermi Je pourrai sans retard vo
ne fois entraîné dans ses propres affaires, Je m’interdis alors mille soins nécessaires ? — Nécessaires pour vous ! — Mais vo
Vous me faites frémir… Que ferez-vous ?… Ne puis-je vous aider de mes soins , de ma bourse ?… » Ah ! le brave homme ! Et ses d
desseins et ce qui, pour le « bon gentilhomme », qu’il dit être, est soin puéril et indigne, et lui donne un caractère de b
t la délicatesse de la matière et que j’ai mis tout l’art et tous les soins qu’il m’a été possible pour bien distinguer le pe
nsi parler, à ce procédé systématique, Molière aura pour « plus grand soin de tourner la simplicité » et même « la bonté en
agnée d’esprit satirique, a ridiculisé les hommes après avoir pris le soin de les habiller préalablement en animaux. Esope,
libération : Puis, acquittés un peu de ce premier devoir, Aux justes soins d’un autre il nous faudra pourvoir, Et par un dou
eu, l’honnête homme de la pièce, s’occupe, avec son digne cortège, de soins que les lois payent de la corde et qu’au lieu des
dents. » — « Voilà qui est étrange, et tu es bien mal reconnu de tes soins . Ah ! ah ! je m en vais te donner un louis d’or t
ar leurs actions qu’ils reprennent les nôtres… On les voit, pour tous soins , se mêler de bien vivre ; Jamais contre un pécheu
peu de liberté ; On le retient fort mal par tant d’austérité ; Et les soins défiants, les verrous et les grilles Ne font pas
 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Mes soins pour Léonor ont suivi ces maximes ; Des moindres
 : Je la fis élever selon ma politique, C’est-à-dire ordonnant quels soins on emploierait Pour la rendre idiote autant qu’il
quatre mille écus de rente bien venants, Une grande tendresse et des soins complaisants Peuvent, à son avis, pour un tel mar
norance des femmes leurs défauts naturels : « Paresse de leur esprit, soin de leur beauté, légèreté d’intelligence, éloignem
avoriser de bonne heure et de bonne heure cultiver avec le plus grand soin pour l’encourager ; car c’est une grande qualité 
à marier ; s’amuser est leur grande affaire. Les femmes ont d’autres soins chez elles et n’ont plus de maris à chercher ; ma
ésirée aussi simple, un peu moins épaisse. Elle était assez bonne aux soins domestiques ; voilà l’essentiel, certes, mais il
vous avez un corps parfaitement bien composé, c’est qu’avec tous les soins que vous avez pris, vous n’avez pu parvenir encor
s a fait prendre… Si vous n’y prenez garde, M. Purgon prendra tant de soins de vous qu’il vous enverra en l’autre monde. » Vo
ces rénovateurs et régénérateurs du genre humain. Avec le plus grand soin , au contraire, c’est de la conscience moyenne des
63 (1686) MDXX. M. de Molière (Jugements des savants) « M. DXX. M. DE MOLIÈRE » pp. 110-125
ortes de pièces, parce qu’on y tourne perpétuellement en ridicule les soins que les pères et les mères prennent de s’opposer
ceux que Dieu à choisis pour combattre la comédie et les comédiens le soin d’en faire voir les dangers et les funestes effet
64 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Des Pieces intriguées par un Valet. » pp. 125-134
ent des défauts que nos intriguants doivent éviter avec le plus grand soin . Premiérement, ils employoient toute leur adresse
e donne à la petite fille le nom de Cassine, & l’éleve avec grand soin . Aussi embellit-elle tous les jours. A peine elle
65 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Prologues. » pp. 118-138
e, & je veux qu’il s’appelle l’Orphelin de Tchao : élevez-le avec soin , pour qu’il venge un jour ses parents. La Princes
lexandrins, & peu à peu, corrigeant son ouvrage, il corrompt avec soin la cadence des vers, & parvient à réduire le
erentius Lucanus, Sénateur Romain, qui le fit élever avec beaucoup de soin , & l’affranchit fort jeune. César gémissoit d
66 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533
ais il faut te montrer.Ah ! Monsieur, je ne l’ose, Sans savoir si vos soins auront fait quelque chose. Je m’en vais, s’il vou
pas moi qui vous inspire ? Qui, dans vos transports les plus fous, Ai soin de monter votre lyre ? Allons, allons, subissez t
nde qu’elle, & je n’ai qu’elle dans l’esprit : elle fait tous mes soins , tous mes desirs, toute ma joie : je ne parle que
es sans en connoître le prix, tandis qu’il ramassoit avec beaucoup de soin des matériaux de nulle valeur. Suivons Scarron da
67 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
t pourtant écrites en vers et par conséquent travaillées avec plus de soin . Molière a montré une gaîté inépuisable dans les
dée ingénieuse de Plaute a été de faire que ce soient précisément les soins exagérés du vieillard pour la conservation de sa
savantes, pièces qui, à tous égards, sont composées avec beaucoup de soin . Nous commencerons par établir, une fois pour tou
celui qui la possède s’en doute, ou s’il cherche à la dissimuler avec soin . Marivaux a voulu appliquer cette idée aux inclin
d’écrivain. Le plan du Barbier de Séville est conçu sans beaucoup de soin , il y a bien plus d’art et d’invention dans Le Ma
clamation a été cultivé depuis longtemps en France avec le plus grand soin , surtout dans la haute comédie et dans la tragédi
68 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. Du Genre mixte. » pp. 241-252
bourse ?Ah, Dieux ! elle m’étoit tombée, Je vous suis bien tenu de ce soin obligeant, Qui m’épargne un grand trouble, &
un caractere, ont un dessein tout-à-fait opposé. Il faut éviter avec soin dans les pieces de cette derniere espece, ainsi q
69 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLII. De l’art d’épuiser un Sujet, un Caractere. » pp. 493-503
ous savez bien ou le bât me fait mal : Mais votre conscience & le soin de votre ame Vous devroient mettre aux yeux que m
amais pratiqué, Lorsqu’elle veut surprendre un cœur qu’elle a manqué, Soins de plaire affectés, souris, agaceries, Discours f
70 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
e n’est pas un petit service rendu au public par ceux qui ont pris ce soin , puisque les nombreuses Assemblées qu’on voit enc
’il avait pour la Poésie le fit s’appliquer à lire les Poètes avec un soin tout particulier ; il les possédait parfaitement,
71 (1802) Études sur Molière pp. -355
lever de temps en temps Molière à Thalie, et tout nous prouve que des soins partagés réussissent rarement, même auprès des Mu
ndre pour rival, et qu’il se prépare entre eux Un grand combat et de soins et d’obstacles : Mascarille paraît ; bientôt no
ent même que sous ce dernier rapport ; aussi les auteurs ont-ils pris soin d’indiquer les jeux de théâtre les plus important
igue même de la pièce, puisqu’elle tire son comique et sa vivacité du soin qu’a pris l’auteur de n’avertir jamais l’amant de
à ce moine, et le prie d’engager son ami à ne plus la fatiguer de ses soins amoureux ; elle le charge aussi de rendre au témé
ère charge son confesseur du message amoureux ; la dernière confie ce soin à son tuteur, à son tuteur qui veut l’épouser, et
le24 ? De la tradition. Dans toute cette pièce, Molière a pris soin d’indiquer exactement la pantomime ; et la tradit
nt recherché pour son âge, puisque je lis : C’est un étrange fait du soin que vous prenez, À me venir toujours jeter mon âg
sophe, sensible à cette marque de confiance, lui confie à son tour le soin de son bonheur. Fasse le ciel, qu’insensiblement
sont tant que le cœur d’Agnès n’a point parlé ; mais une fois que les soins d’Horace, les contrariétés que leur fait éprouver
des à Rotrou, l’aide dans son travail, fait jouer la pièce avec grand soin , contribue de tout son pouvoir à sa réussite, et
s de l’enfer. De la tradition. Le rôle d’Alcidas exige quelques soins . Alcidas parlant d’un ton doucereux , dit Moliè
dame ne peut se dispenser d’y répondre ; l’on se doute que, grâce aux soins de la princesse, Carlos a un ruban semblable au s
opres à être saisies, à être adroitement mises en usage, mais avec le soin le plus scrupuleux d’adoucir celles de la dernièr
trouvant la viande et le poisson trop chers, il laisse à Mégadore le soin d’acheter tout ce qu’il faut pour le festin ; enc
adroit que tous ceux de l’antiquité, est remercié par sa victime, des soins qu’il s’est donnés pour elle, et le malheureux Po
est inutilement que, pour se donner une physionomie agréable, il aura soin de quarrer sa bouche et d’épanouir son visage, à
ait obligé de faire aux grands, pour lui ménager des protecteurs, ses soins pour ses amis, qu’il réunissait souvent à Auteuil
des femmes sacrifier les plaisirs purs, le tranquille bonheur que les soins domestiques peuvent leur procurer, à la futile gl
des auteurs amènent deux rivaux sur la scène, et ne s’occupent que du soin d’en congédier un ; comme s’il était vraisemblabl
Mémoires de Ninon de l’Enclos. « Madame de Villarceaux, jalouse des soins que son mari rendait à Ninon, avait un jour beauc
dre dans cette pièce quelques imitations, mais bien légères ; j’aurai soin de les indiquer. Lisez la pièce de Molière. D
sse, nous fait voir tout le parti qu’en tire le charlatanisme, et les soins minutieux auxquels elle le condamne. Les scènes.
es accès, à s’emporter et à se radoucir bien vite pour solliciter des soins , il ne lui manquait absolument rien pour remplir
72 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. » pp. 251-273
bien avec de grands travaux, & élever une fille avec beaucoup de soin & de tendresse, pour se dépouiller de l’un &a
II. DÉMIPHON, GÉTA, HÉGION, CRATINUS, CRITON. Démiphon. Dans quels soins & dans quelles inquiétudes ne m’a pas plongé
radicalement. Pantalon ne sauroit se persuader qu’un mari eût plus de soin de sa fille que lui-même. Colombine apporte une p
73 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [77, p. 118-119] »
cravate. Il avait un valet, espèce de lourdaud qui était chargé de ce soin . Un matin qu’il chassait à Chambord, il mit un de
74 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
us avons lignée, elle en pourra tenir ; Mon père en mon jeune âge eut soin de m’en fournir. Ma mère, mon aïeul, mes oncles e
rant de la vertu. Quand Lisette dit si gaiement : En effet, tous ces soins sont des choses infâmes. Sommes-nous chez les Tur
rette. Le dénouement achève la leçon. La pupille d’Ariste, qu’il a eu soin de ne point gêner sur les goûts innocents de son
moins qu’à causer la perte entière d’une jeune personne confiée à ses soins , et qu’il voulait épouser. De tels ouvrages sont
lle donne au tuteur qui l’a si mal élevée, lorsqu’il lui reproche les soins qu’il a pris de son enfance ! Vous avez là-dedan
pense. ARNOLPHE. Je m’y suis efforcé de toute ma puissance. Mais les soins que j’ai pris, je les ai perdus tous. AGNÈS. Vrai
otre partie éclatez un peu moins, Et donnez au procès une part de vos soins . ALCESTE. Je n’en donnerai point, c’est une chose
ets; jamais il ne conçut avec plus de verve et n’écrivit avec plus de soin . Il eut même ici un mérite particulier, celui d’u
n’eût pas même voulu l’entendre dans une seconde. Mais le poète a eu soin d’accommoder à ses fins le caractère et la condui
75 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
t en a dit. Muse historique du 20 août 1661.       Aujourd’hui, mes soins , mes travaux, N’iront qu’à discourir de Vaux, ………
e du plus haut emploi, Festoya son maître et son roi ; N’épargnant ni soin ni dépense, Pour montrer sa magnificence, Et j’ai
entement à l’examen des Fâcheux, c’est M. Riccoboni qui va prendre ce soin . « [*]Ceux-là se trompent, qui croient que Moliè
loué : m’en voilà déchargé, et c’est à vous désormais que regarde le soin de sa conduite. Sganarelle ne profère pas un seul
n palais enchanté, tant les ajustements de l’art ont bien secondé les soins que la nature a pris pour le rendre parfait … *Ce
se, le grand nombre avec l’ordre, et la satisfaction de tous ; où les soins infatigables de M. Colbert s’employèrent en tous
perdre dans la mémoire des spectateurs, quand on n’aurait pas pris le soin de conserver par écrit le souvenir de toutes ces
t caché ; alors elle doit absolument danser avec lui, et recevoir ses soins et ses services pendant tout le jour. Le cavalier
ens de lettres qui eurent part aux libéralités du roi en 1663 par les soins de M. Colbert. On trouvera à la fin du tome VI, é
76 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [31, p. 59-61] »
Pousse à bout l’ardeur de mon zèle, Le trépas sera mon recours. Vos soins ne peuvent m’en distraire ; Belle Philis on déses
77 (1717) Molière (Grand Dictionnaire historique, éd. 1717) [graphies originales] « article » p. 530
vait une Charge dans la Maison du Roi. On l’avait élevé avec assez de soin , et il avait fait beaucoup de progrès dans les Be
78 (1871) Molière
er, pour plaire à Léonor, qu’il veut épouser, lui prodigue les petits soins , les tendresses, les respects ; Sganarelle, au re
de politesse, attestaient aux moins clairvoyants la tendresse et les soins de sa mère. Le roi ne touchait pas encore à la gr
e plus honnête homme de son royaume. Il cachait son esprit avec grand soin , peut-être par respect pour sa majesté. Plusieurs
fense et la consolation de ce brave homme. Elle entourait de tous les soins d’une mère tendre cette santé chétive. Elle rappe
79 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
elles que j’ai faites, pour voir que c’est lui qui est le maître. Les soins inutiles que j’ai pris de l’imiter m’ont appris q
e récitât devant lui les vers suivants, adressés à Crésus : Par des soins prévenants, votre âme bienfaisante En répand sur
et sa bonne mine est si avantageuse, qu’il ne faut pas chercher avec soin des endroits dans sa personne pour le trouver aim
Richelieu, qui était alors une extrémité de Paris. Je te garde avec soin , mieux que mon patrimoine, D’un vin exquis, sorti
80 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203
ttre le génie de son rival. Les Romains cependant reconnurent mal ses soins , & blâmerent son affectation à ne parler que
e cherchois le malheur qu’ont rencontré mes yeux ; Et malgré tous vos soins & votre adresse à feindre, Mon astre me disoi
ue l’Auteur n’en fréquente pas d’autre. N’est-il pas bien payé de ses soins  ? La plupart des Auteurs, oubliant que la diction
81 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216
ieux et si rares, s’ils existent, sont produits lentement, à force de soins et d’exemples, par l’esprit de famille : c’est un
s déploient à les rendre bons et heureux ; si l’on ne respecte pas le soin jaloux qu’ils mettent à s’entourer pour leurs vie
704. Est-ce parce que dans son ménage il ne trouva guère affection ni soins constants que de la part de Laforêt ? 705. Voir
82 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
enir de toutes les œuvres qui l’entouraient, et conduire avec tant de soin cette barque funèbre, à travers tant d’écueils, o
ien de l’honneur au théâtre d’autre fois de s’en occuper avec tant de soins et tant de zèle. À quoi bon, je vous prie, souffl
s, que je le plains, grands dieux ! Avec beaucoup moins de peines, de soins et de dépenses, ce brave homme pourrait être un a
rt dramatique, c’était là toute notre vie. Molière, notre père, avait soin de nourrir ses enfants. Chaque jour nous apportai
e rêves, où tant de rêves ont abouti, est mort à son tour entouré des soins les plus tendres, Étienne Becquet, mon cher confr
l’orgueil blessé à mort ! — À ces âmes en peine il accordait tous ses soins , se croyant trop payé et trop récompensé s’il ava
il le traitait comme un père traite son enfant ; et par tant de bons soins , par tant de bonnes paroles, et tant d’exemples d
s, comme c’était le droit de son talent et de sa fortune, avait grand soin de ne pas mettre pour vingt-quatre sous de pierre
ère ! De sa comédie il avait tout prévu ; il suffit de l’étudier avec soin pour y retrouver toutes choses, à commencer par l
ope, Amphitryon est la comédie que Molière ait écrite avec le plus de soin , de zèle et d’attention sur lui-même ! Un jour, a
, qui venait d’ajouter la Franche-Comté à la France, atteste un grand soin poétique : Mais nos chansons, grand roi, ne sont
figurent pas que ce soit un rôle ; et quand on devrait chercher avec soin quelque belle statue athénienne, descendue de son
crit La Malade imaginaire. Il est étranger, il a étudié avec un grand soin , avec un rare esprit notre vieux théâtre. Entre a
eurs, aux malaises, aux languissements de tout genre, cachez-les avec soin , pauvres femmes ; votre ami le plus cher, votre m
t cette représentation des mœurs, comme on l’appelle. Étudiez-le avec soin  ; le théâtre est toujours un peu en avant de l’ép
ation de plagiat (qu’il n’a pas évitée) pour s’amuser à dessiner avec soin le personnage de madame La Ressource. Ce bel espr
ans sa comédie une leçon, une réforme, ou même un vice relevé avec ce soin tout paternel de Molière ; le vicieux de Regnard
en la peine qu’on s’y arrête, et qu’on l’étudie avec le zèle, avec le soin que méritent ces êtres à part dans l’esprit, dans
llons étaient nets et bien lavés, ce plancher froid était balayé avec soin  ; sur cette table en sapin reposaient de vieux bo
talent. Cette comédie de Boissy, L’Homme du jour, écrite avec peu de soin , ou, si vous l’aimez mieux, peu de style, mérite
à peu près sur le même pied que les gens à ses gages, n’a pas d’autre soin que d’écrire à des femmes étrangères, ou de recev
résents, envoyés par des femmes. D’Ancourt, lui, ne prend pas tant de soins pour dissimuler la bassesse de son chevalier. À p
port, est un grand commerçant avec toutes sortes de femmes. « L’une a soin de son équipage, l’autre lui fournit de quoi joue
je vais en femme (comme on dit : Malbroug s’en va-t-en-guerre), j’ai soin de me rincer la bouche avec trois ou quatre pinte
ndre domestique       A du talent pour la musique.       Chacun, d’un soin officieux À ce qui peut plaire s’applique. Les hô
83 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Pieces à scenes détachées, dans lesquelles une Divinité préside. » pp. 61-74
pplaudies, Qui firent le succès de tant de tragédies. Feuilletez avec soin tous nos Auteurs fameux ; Mes traits les plus fra
. . . . . . . . . . . . . . . .   Mille tendres sornettes Que l’on a soin d’orner de mots à double sens ;  Parler éloquemme
84 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. Des Comédies Allégoriques. » pp. 75-90
éfigure même les personnes, & laisse au spectateur intelligent le soin de développer le sens caché. Nos premiers Dramati
ent en médecins spirituels ; quelques-uns bornoient leurs charitables soins à la santé du corps : peu à peu devenus moins pie
85 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
e, avec ses passions, ses faiblesses et ses douleurs. Qu’il lise avec soin ce volume, qu’il y apprenne enfin la vie de Moliè
que les pères, devenus tuteurs, tâchent de dissimuler avec le plus de soin , lorsque l’inventaire est dressé. Maître Poquelin
s actes intéressant Molière, dont on doit la précieuse découverte aux soins si infatigables et si intelligents de M. Eudore S
le père, parlant de son enfant perdu, En lui j’ai renfermé. par des soin  ? Assidu ?, Ton ? las plus beaux trésors que four
urent, on ne sait pas les pleurer. La naissance d’un second fils, les soins qu’elle devait à sa fille, seule enfant qui survé
à son second étage, et il y serait mort dans l’isolement, sans aucun soin de celle qu’il avait tant aimée, si une nouvelle
’il en chargerait. Jonsac fit sentir à la Molière le prix d’un pareil soin de la part d’un mari maltraité. Peut-être ce moti
a province ; il consolait et avait les profits de la consolation. Ses soins pour la petite Armande étaient si paternels, que,
venture un diamant perdu, ne devait-on pas lui rendre grâce encore du soin qu’il prenait à le faire briller dans un jour plu
ent. Molière acheva sa comédie commencée. Mais M. de Grignan, que les soins de son gouvernement rappelèrent bientôt en Proven
de l’admettre et de la consacrer, enfin pourquoi de Visé se donna le soin de la rectifier, au commencement de 1677. C’est e
eprésentée ; maintenant c’est la police elle-même, qui s’est donné le soin d’en conserver le texte ! L’exemplaire de M. de l
riant ainsi, il n’oublia pas le plus important de l’affaire ; il eut soin de glisser quelques mots de souvenir sur l’approb
l. » En outre de ces précautions, Louis XIV en prit d’autres ; il eut soin , comme nous l’avons vu, d’éloigner de Paris l’évê
mbreux même et trop intelligent : tous les coups portèrent, malgré le soin qu’on avait pris, pour en détourner ou du moins p
parlais tout à l’heure, et dont l’espèce ne s’est pas perdue, aurait soin de vous adresser le numéro sous bande ; en lisant
s deux farces ne parurent pas dans l’édition dont il s’était donné le soin . Elles ne furent même pas publiées à part. Vingt
les écrits du temps, les souvenirs de quelques critiques, qui ont eu soin de noter, eux aussi, à leur manière, les derniers
e chercher, et rien n’était plus facile. Nous nous en sommes donné le soin , et, sans en être plus fier, nous pouvons vous ap
e texte qu’il a fait lui-même imprimer, et qu’il a du revoir avec son soin bien connu, n’introduit Dorine dans la situation,
suffire à l’élaboration de ces trois actes exquis, où tout accuse le soin , les lenteurs caressantes du poète pour son œuvre
douloureuse pour lui, qui n’aimait rien tant que la perfection par le soin , la caresse d’une œuvre par le travail, il s’étai
qui ne pouvait se faire pardonner d’être ainsi un reflet, que par le soin du style, par l’éclat des beaux vers ! fi ! c’éta
restait à faire, hormis toutefois des vers à mettre en chant, dont le soin fut laissé à Quinault, bien mieux entendu à ces s
elle fut pour lui le motif, et qu’on y reconnaît çà et là : malgré le soin qu’il mit à les fondre avec l’ensemble, elles s’y
, il parle comme Sénèque même, non avec ses phrases, que Molière a eu soin de changer, en y ajoutant presque toujours, mais
habiller par son tailleur, surtout quand il jouait Alceste : il avait soin , nous le prouverons, de singulariser son misanthr
contre son jeune rival, idée que Molière, au fait de sa jalousie, eut soin d’entretenir et d’attiser, furent pour Corneille
sont vêtus sans doute comme l’aurait désiré Molière, qui entre autres soins prenait celui du costume rigoureusement exact. Mm
e d’accentuer et de nuancer chaque trait. Je ne lui reprocherai qu’un soin un peu trop précieux de certains détails. Elle me
chose gâte un peu tout cela. Pourquoi avez-vous confié à M. Auger le soin d’éclaircir, avec ses notes, des passages clairs
lui d’Armande, deux terribles rôles ! Il y faut, avant tout, un grand soin de composition. Ce sont, en effet, des personnage
ndon de son cœur. Rien n’est à dédaigner ici, comme nuance, détail et soin  ; il faut, dans ces Femmes savantes, une comédien
ours son nom dans la bouche. Mlle Bonval jouait, comme toujours, avec soin et propreté. C’est fort bien pour une servante or
e du Médecin malgré lui, du Malade, etc., devrait être recueilli avec soin , d’après les meilleures autorités contemporaines,
ures dont elle fut pour lui le motif, et qu’on y suit tant, malgré le soin qu’il mit à les fondre avec l’ensemble : elles s’
, il parle comme Sénèque même, non avec ses phrases, que Molière a eu soin de changer, en y ajoutant presque toujours, mais
babiller par son tailleur, surtout quand il jouait Alceste : il avait soin , nous le prouverons, de singulariser son misanthr
odigieuse, un grand art de naturel surtout, et Lafontaine, malgré son soin , en a manqué parfois. La grande science de Tartuf
se faufiler auprès. Adieu donc à la glose et au commentaire, dont le soin d’étrier et d’éplucher est le grand art ! Ils n’o
de son passé, se trouvent rappelés avec le zèle le plus curieux et le soin le plus délicat, le plus patient. Ce qui fut devi
peu connu encore, mais qu’on ne tardera pas à connaître, car il a du soin , du zèle et du savoir, Marck, chargé du rôle d’Al
sombre que prennent les Alcestes du Théâtre-Français, en ayant grand soin que les rubans de nuance toute pareille s’y confo
ent d’un feu discret, Avec qui pour toujours on est sûr du secret. Le soin que nous prenons de notre renommée Répond de tout
86 (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571
pe de Molière, tenu par le comédien La Grange, qui était chargé de ce soin , et s’en acquittait avec une exactitude scrupuleu
e de l’entreprise, ne laisse à ceux qui en ont fait les frais, que le soin d’en recueillir les fruits. Les amants dont on fa
ent pas de pièce ; il en fallait trouver une, et c’est Molière que ce soin regardait : la chose était en bonnes mains. Proba
on obscure, qui l’adore en secret lui-même, s’en remet à cet amant du soin de choisir pour elle entre ses prétendants. De ce
réciproque ; l’y déposer, s’il est nécessaire ; le développer par ses soins , et forcer enfin le double orgueil du rang et du
87 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
’il avait pour la poésie le fit s’appliquer à lire les poètes avec un soin tout particulier. Il les possédait parfaitement. 
de nos jours sur la scène l’expression de pareils sentiments, quelque soin que l’auteur prît d’ailleurs de les atténuer ou d
dance administrative du duc d’Épernon avec les jurats, compulsée avec soin par M. Arnaud Detcheverry, ne contient pas un seu
née, de janvier à octobre, fut désolé par la peste. André Mareschal a soin de nous avertir que ces comédiens du duc d’Éperno
it si, me voyant ainsi le vent en poupe, Je devais être gai ; mais le soin de la soupe, Dont il fallait remplir vos ventres
soin de la soupe, Dont il fallait remplir vos ventres et le mien. Ce soin , vous le savez, hélas ! l’empêchait bien. Car, ne
s si peu qu’encore je m’étonne Que mon petit gousset, avec mes petits soins , Ayant pu si longtemps suffire à nos besoins. L’
omme j’avais l’argent des menus plaisirs de ce prince, il me donna ce soin . J’appris que la troupe de Molière et de la Béjar
je repaissais d’harmonie, Au milieu de sept ou huit plats, Exempt de soin et d’embarras, Je passais doucement la vie. Jamai
ère traversait un jour Gignac. Une source avait été détournée par les soins d’un consul de cette petite ville, M. de Laurès,
tions provinciales, il emploie bien son temps, et s’il perd de vue le soin de sa future destinée. Molière est lent à se prod
s il n’en fait pas un ressort de son invention comique. De même, il a soin , autant que possible, de placer chacun dans son n
et pour qui il s’agissait de ne pas risquer tout son avenir, avait eu  soin de frapper ce premier coup assez fort pour qu’il
ement et prudemment sur le terrain qu’il avait choisi ; il évita avec soin de provoquer une lutte par trop inégale et d’irri
ents et aux représailles. Aussitôt qu’il en trouva l’occasion, il eut soin  d’établir avec une nouvelle insistance la distinc
nt des hostilités sourdes ou des oppositions violentes, il a toujours soin de retourner à la fantaisie comique ; il sépare e
Jupiter. Pour mettre fin à cette guerre, Il fut obligé de quitter Le soin du reste de la terre. Et après avoir décrit plai
avec grande douceur, Et du nom de vertu ne point lui faire peur. Mes soins pour Léonor ont suivi ces maximes : Des moindres
quatre mille écus de rente bien venants, Une grande tendresse et des soins complaisants Peuvent, à son avis, pour un tel mar
sa mort, des marques de reconnaissance qu’elle a de son amitié et des soins qu’elle a eus d’elle, a fait poser cette tombe ci
ce qui n’est pas tout à fait la même chose, et M. Victor Fournel a eu  soin de relever et noter la différence) ; quand Montfl
mmes. Boursault, joyeux du rôle important qui lui était confié, avait soin de se nommer et de se faire nommer sur le théâtre
ntre était donc loin de vouloir garder l’anonyme : il avait même bien soin de répéter son nom assez souvent pour qu’on ne l’
des œuvres de Molière de 1682, à laquelle le même La Grange donna ses soins , la petite notice imprimée au verso du titre de l
a répétée ainsi à dix-huit ans d’intervalle, dans une assertion où le soin d’être exact et précis est manifeste ? Non, évide
pris ma femme pour ainsi dire dès le berceau, je l’ai élevée avec des  soins qui ont fait naître des bruits dont vous avez san
ntin obtint le privilège de l’Académie royale de musique, son premier soin fut de solliciter une ordonnance (signée le 14 av
if, il fut extrêmement utile à Molière. Il ne faut pas l’entendre des soins qu’il lui donna, si l’on s’en fie du moins à l’an
 » Le Misanthrope touchait par bien des points à la réalité ; ayant soin , toutefois, de faire remarquer d’autre part combi
pour l’ôter de la troupe où il était. Il prit dès lors le plus grand soin de l’éducation de Baron et fonda sur lui de grand
e si librement sa vie pour le bien de son État, et où notre principal soin est d’exhorter tous les gens de bien de notre dio
e avait toujours provision pour elle, car on ne pouvait avoir plus de soin de sa personne qu’elle n’en avait. « Eh ! non, di
aliennes et espagnoles ; mais, hélas ! l’huissier-priseur n’a pris le soin de mentionner aucun titre, aucun auteur. On ne pe
u de patience. Le président la conjura de nouveau d’y donner tous ses soins , et venait tous les jours savoir s’il y avait lie
nt propres et magnifiques sans rien faire paraître d’affecté. Ils ont soin de leur parure avant que de se faire voir, et ils
à Molière dans la fonction d’orateur, il lui a succédé aussi dans le soin et le zèle qu’il avait pour les intérêts communs
istre a été imprimé in-4°, aux frais de la Comédie française, par les soins de M. Jules Claye, imprimeur-éditeur, janvier 187
plus amples renseignements que nous n’en pouvons donner ici. On aura soin  de ne pas négliger Le Dossier de La Grange, formé
ière l’engagea dans sa troupe en 1665, et prit dès lors le plus grand soin de son éducation. On connaît l’anecdote de Mignot
 remettre dans son lustre ; et il reprit la même attention et le même soin qu’il avait eus jadis pour l’éducation de ce jeun
âtre de la République. Le gouvernement du Directoire parvint, par les soins de M. Mahérault, son commissaire, à rassembler ru
. Ce buste fut placé et cette inscription fut rédigée en 1799 par les soins de Cailhava, Alexandre Lenoir et Delaporte, ce de
, le 15 janvier 1622. » Cette inscription a été posée en 1876 par les soins et aux frais du Cercle de la critique dramatique
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Pieces intriguées par une Soubrette. » pp. 135-150
nt. Il prie son esclave de réparer le mal qu’il a fait, & d’avoir soin de ses affaires. Chrisale. De quoi voulez-vous q
’avoir soin de ses affaires. Chrisale. De quoi voulez-vous que j’aie soin  ? Pistoclere. De quoi ! de livrer un nouvel assau
89 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80
Votre peine est utile aux hommes comme aux Dieux ;   Et c’est par vos soins que la Terre Entretient quelquefois commerce avec
rrions-nous l’accuser de plagiat, puisqu’on reconnoît le plagiaire au soin qu’il prend d’étayer la stérilité de son imaginat
ême dans les choses où il emploie tous les ressorts de l’art. J’aurai soin , dans ce dernier volume, de lui ménager quelquefo
90 (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134
pèche par un texte encore incomplètement revu, ainsi que par faute de soin et de connaissance du relieur. II — F. 12 recto —
ie. 6 janvier 1815. Philinte ……… Et donnez au procès une part de vos soins . Alceste Je n’en donnerai point, c’est une chose
I Scène première Alceste, Célimène Célimène Je pense qu’ayant pris le soin de vous le dire, Un aveu de la sorte a de quoi vo
enregistrée par Dubois. Philinte Mais enfin… Alceste Mais enfin, vos soins sont superflus. Ri franc[hement] de la caricatur
h ! tout doux ! envers lui, comme envers votre père, Laissez agir les soins de votre belle-mère. Sur l’esprit de Tartuffe ell
de corrections dans le style, et d’être jouée plus lentement et avec soin . Les acteurs négligent les meilleures pièces, par
igent les meilleures pièces, parce qu’elles n’ont pas besoin de leurs soins . C’est le plus flatteur de tous les éloges, que d
turel de ce personnage, quitterait sa femme, s’absenterait en prenant soin qu’elle ne pût toucher aucun revenu. Il la prendr
déjà été attrapée. Adieu. Va-t’en, et dis à M. le vicomte que j’aurai soin de rendre son billet. Frise un peu le stile de p
toyens, aucun d’eux ne pense à lui. La prude évitant avec beaucoup de soin un tête-à-tête avec un homme qui, enfin, la surpr
umain. C’est un Tartuffe femelle qui prête le flanc. Armande Et les soins où je vois tant de femmes sensibles Me paroissent
t l’hiver ; il porte des chemises très déliées, qu’il a un très grand soin de bien cacher. Il ne dit point ma hairc et ma di
91 (1735) Moliere (Supplément au Grand Dictionnaire historique) « MOLIERE, (Jean-Baptiste Poquelin) poëte comique, etc. » p. 82
rze ans que la boutique de son pere, et l’état qu’il exerçait. On eut soin même de lui faire obtenir la survivance de la cha
92 (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790
Lauzun devint fou d’elle. On fit appercevoir 10 Moliere, que le grand soin qu’il avoit de plaire au public lui ôtoit celui d
ôt faire de grandes plaintes à sa femme, en lui reprochant les grands soins avec lesquels il l’avoit élevée ; la passion qu’i
ur maison, & qui n’en étoit point sortie depuis leur mariage. Les soins que l’on prit pour appaiser la Moliere furent inu
93 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. » pp. 217-240
e qui « prie le ciel tout le jour, et qui est bien mal reconnu de ses soins , dit don Juan, puisqu’il est dans la plus grande
et qu’un tartuffe est un sacrilège : J’ai mis tout l’art et tous les soins qu’il m’a été possible pour bien distinguer le pe
de cabale en eux, point d’intrigues à suivre : On les voit, pour tous soins , se mêler de bien vivre. Jamais contre un pécheur
94 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475
de faveur de madame de Maintenon. Enfin, nul autre ami n’a autant de soin et d’attention que le roi en a pour elle : et ce
de la fortune de son amie ? « Nul autre ami, dit-elle, n’a autant de soin et d’attention que le roi en a pour elle. Et ce q
ra pour nous faire entrevoir l’avenir que nous laissons à d’autres le soin de décrire. Passons, pour la dernière fois, la re
95 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Pieces à scenes détachées. » pp. 45-60
er avecque diligence. ACTE III. Scene I. Il est vrai, d’un côté mes soins ont réussi, Cet adorable objet enfin s’est adouci
utorise ! Damis, à Lépine. Oui, j’ai su que ma niece, en dépit de mes soins , Doit voir ce soir chez elle Eraste sans témoins.
96 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79
s pour L’Angelica. Flaminio, laissant à d’autres, comme il le dit, le soin de tracer le dialogue, s’est borné à reproduire l
e, a servi également à nos premiers poètes comiques. Flaminio Scala a soin d’indiquer en tête de chaque pièce les accessoire
97 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. » pp. 357-396
e. Il faut, qui que ce soit qui ait fait le coup, qu’avec beaucoup de soin on ait épié l’heure ; & l’on a choisi justeme
e vivre ? Ce très cher & très précieux or, que je gardois avec un soin si extraordinaire, & à qui je pensois à tout
aux scrupules que vous avez, votre pere lui-même ne prend que trop de soin de vous justifier à tout le monde ; & l’excès
e ; le poisson n’est pas à meilleur marché. Il laisse à son gendre le soin d’acheter tout ce qu’il faut pour le festin, enco
98 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
’a fait élever selon sa politique, c’est-à-dire ; … Ordonnant quels soins on emploierait Pour la rendre idiote autant qu’il
e il revient de voyage, il veut rentrer chez lui. Par malheur il a eu soin de choisir, pour veiller sur son innocente, deux
ce, qui veut qu’Arnolphe soit berné selon ses mérites, prend toujours soin de lui adresser le jeune éventé : et instruit par
ous rendra tout, fait-elle. — Et les obligations que vous m’avez, les soins que j’ai pris de vous ?… — Oh ! comme Agnès le ra
pour Alceste ; nous savons comment Molière jouait le rôle ; il a pris soin de nous en instruire lui-même dans la Critique ;
la correction infinie, des délicatesses de diction inimaginables, le soin du détail, longtemps cherché ; il a la désinvoltu
99 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
a vie aimable et heureuse à ceux qui l’entourent ; qu’elle élève avec soin ses enfants;  qu’elle soit fidèle à son mari, si
votre corps, et que quelqu’un de vous dira que je devrais laisser ce soin aux auteurs qui en sont, etc. » Ceci s’adressait
is on n’ignorait pas l’intention première de Molière; lui-même a pris soin , comme il le dit assez naïvement au roi dans un p
; mettre en plusieurs endroits des adoucisse-mens, et retrancher avec soin tout ce que j’ai jugé capable de fournir l’ombre
par une bizarrerie incroyable, la plupart des hommes donnent plus de soin à des bagatelles fugitives, qu’à cette indissolub
e Molière, et cela ne paraît pas douteux pour qui lit ses œuvres avec soin . N’avez-vous pas vu les ridicules du Bourgeois ge
erre de Courcelles-le-Roi, en Berri, et là il ne s’occupa plus que du soin de son salut. Il composa alors une traduction des
sein de la chapelle de son château. Nous avons recherché d’abord avec soin , dans les œuvres de Dancourt, dont l’édition la p
épouser, suivant qu’il a plus ou moins d’affaires d’argent ; l’une a soin de son équipage, l’autre lui fournit de quoi joue
ontrent très humblement à Votre Majesté qu’après avoir sacrifié leurs soins et leurs veilles aux plaisirs du public, leur zèl
100 (1788) Molière (Dictionnaire encyclopédique) « article » pp. 588-589
rodiguèrent par devoir et par reconnaissance, les consolations et les soins dans ses derniers moments ; on sait jusqu’à quel
/ 222