’en dites-vous ? quoi ? Hé ! c’est-à-dire, oui. Jaloux à faire rire ?
Sot
? Je vois qu’il en est ce que l’on m’a pu dire. E
er un homme qui avoit passé toute sa vie pour un homme d’esprit. Plus
sot
encore que sa femme, il voulut voir jusqu’où pouv
donc de la maniere que je vous viens de dire, & le mari fut assez
sot
pour n’employer pas mieux la seconde. Le Ciel l’e
vint en ce temps-là pour suivre un procès à Grenade : il n’étoit pas
sot
, & étoit bien fait. Il vit souvent Laure à so
La vieille damnée ne perdit point de temps, se fit introduire par les
sottes
servantes auprès de leur sotte maîtresse, sous pr
t de temps, se fit introduire par les sottes servantes auprès de leur
sotte
maîtresse, sous prétexte de lui faire voir des ha
la regretter, rien n’étant si fragile que l’amour que l’on a pour une
sotte
. Laure ne le trouva point à redire, & reçut s
naturellement par les malheurs que le héros éprouve en préférant une
sotte
à une femme d’esprit. Convenons aussi que nous de
œur, « Par un peu de secours soulage ma langueur. Alain. Vous êtes un
sot
. Arnolphe. Vous êtes un sot.Bon !... « Georgette
soulage ma langueur. Alain. Vous êtes un sot. Arnolphe. Vous êtes un
sot
.Bon !... « Georgette, ma mignonne, « Tu me parois
e comprendre. Le Capitan, au Docteur. Ah ! vous me disiez bien qu’une
sotte
feroit Son pauvre homme cocu, & l’en avertiro
oris.) Je vous enfermerai désormais, ignorante. Rentrez, rentrez ici,
sotte
, bête, innocente. Le Docteur. Adieu, cher Capitan
Le plus fâcheux pour Dorimon est que Moliere lui a pris l’idée de son
sot
Docteur, & a mis à la place un Chrisalde, dan
it sortir successivement des arbres voisins, comme autant de dryades,
sot
dissolu, sot glorieux, sot corrompu, sot trompeur
cessivement des arbres voisins, comme autant de dryades, sot dissolu,
sot
glorieux, sot corrompu, sot trompeur, qui représe
s arbres voisins, comme autant de dryades, sot dissolu, sot glorieux,
sot
corrompu, sot trompeur, qui représentent gens d’é
ns, comme autant de dryades, sot dissolu, sot glorieux, sot corrompu,
sot
trompeur, qui représentent gens d’église, gens de
ent gens d’église, gens de guerre, gens de justice et marchands, puis
sot
ignorant et sotte folle. Ces six personnages se m
e, gens de guerre, gens de justice et marchands, puis sot ignorant et
sotte
folle. Ces six personnages se mettent en idée de
s piliers, et chacun propose les pièces qui doivent faire son pilier.
Sot
dissolu offre hypocrisie, ribaudise, apostasie, l
e hypocrisie, ribaudise, apostasie, lubricité, simonie, irrégularité…
Sot
glorieux présente « un gros tronçon de lâcheté no
quelques morceaux de courroux. Le troisième pilier, qui est celui de
sot
corrompu, se compose de corruption et faveur « qu
orant choisit convoie Aise, chicheté, rusticité, rébellion; et enfin
Sotte
folle prend caquet, dépit, variation et faiblesse
s et l’édifice debout; mais une nouvelle dispute survient à propos de
Sotte
folle ; on se bat et tout s’écroule. Le vieux mon
ui conviendrait. Molière a voulu simplement corriger les hommes de la
sotte
vanité qui les porte à chercher des alliances dan
nce d’Angélique ? Je ne le pense pas. Rire des tours qu’on joue à un
sot
qui s’y est exposé volontairement, ce n’est pas a
eut sur le théâtre avec les comédiens, étala tous les ridicules d’un
sot
et d’un hobereau. Robinet, dans sa gazette rimée,
s caractères ou des mœurs. Le sujet de la pièce, Pourceaugnac, est un
sot
, voilà tout : or, un sot ne peut être le héros d’
. Le sujet de la pièce, Pourceaugnac, est un sot, voilà tout : or, un
sot
ne peut être le héros d’une fiction morale, comme
rfection propre, elle a enfin ses saillies et presque son sublime. Un
sot
, formé des mains de Molière, ne pouvait être le s
e son sublime. Un sot, formé des mains de Molière, ne pouvait être le
sot
commun qui court les rues et qu’on voit partout.
nature et l’art peuvent rassembler sur une personne. Tout simplement
sot
, il ne mériterait pas, il ne vaudrait pas les tou
rner, nous ferait trouver peu de plaisir à en être les témoins : mais
sot
avec présomption, avec jactance, et plaçant tout
ils nomment râles ce qu’ils vont faire. Ils s’amusent entre eux d’un
sot
qu’ils bafouent. Nous nous en amusons comme eux e
s son naïf et stupide étonnement ! Harpagon n’est certainement pas un
sot
, et toutefois, après l’interrogatoire où maître J
pas nécessaire, il ne convenait même pas qu’ils fussent ignorants et
sots
. Leur savoir, leur capacité donne du relief à leu
is, et du marc d’olives en abondance ; mais depuis que j’ai été assez
sot
pour prendre à la ville une femme dépensière, dél
une figure d’abord, directement quand Oronte lui a dit qu’il était un
sot
. Molière n’a pas cessé un instant de maintenir Al
homme est malheureux ; aussitôt, tout en pleurs, Jetez-vous comme un
sot
à travers ses malheurs, Et, pour prix de vos soin
Dans son revers fâcheux n’a que ce qu’il mérite. Un fripon trouve un
sot
, et, par un lâche abus, Lui surprend un billet de
par un réflexe utile La fortune d’un homme en enrichit dix mille. Un
sot
a tout perdu ; mais l’Etat n’y perd rien. Ainsi j
Gœthe disait : « Guillaume Schlegel n’aime pas Molière. Ce n’est pas
sot
. Il comprend que si Molière vivait de son temps,
t berné et applaudir à celui qui berne. On rit de celui qui est assez
sot
, assez vain, pour tomber dans des pièges grossier
entilhomme, le vrai, le pur. Il est donc coupable, coupable de vanité
sotte
, autant qu’on peut l’être. Il faut reconnaître ce
veut, il a dédoublé George Dandin de telle sorte qu’il est tantôt un
sot
et tantôt un honnête homme qui gourmande le sot.
e qu’il est tantôt un sot et tantôt un honnête homme qui gourmande le
sot
. Tantôt George Dandin se plaint de son infortune
ent et sentent très bien qu’ils se rencontrent : « [Dans Molière] les
sots
sont victimes des méchants, ce qui, pour n’être q
t pas mieux à mettre au théâtre avec un air d’approbation… ». — « Les
sots
sont victimes des méchants, c’est très vrai ». di
uelque penchant pour celui qui le dupe ? Le danger de faireberner les
sots
par les méchants, c’est qu’à montrer la sottise d
reberner les sots par les méchants, c’est qu’à montrer la sottise des
sots
on diminue l’horreur à l’endroit des méchants. C’
ière par sa distribution équitable de mépris entre les coquins et les
sots
, paraît être cela et se rapproche de Rousseau. Ro
fait » pas « aimer ». Il serait malaisé de présenter un trompeur plus
sot
ni plus ridicule. On peut s’étonner même que, sin
plus adroit ; la malice de l’un punit la simplicité de l’autre et les
sots
sont les victimes des méchants ». Voilà tout le
épondre que ce système n’est que l’observation exacte de la réalité :
sots
victimes des méchants, c’est le monde lui-même. —
pour les vicieux qu’il représente, et il peut par exemple montrer les
sots
victimes des méchants, sans qu’on puisse, avec la
volonté du monde, croire surprendre chez lui plus de mépris pour les
sots
que d’animosité pour les fripons. Le satirique, l
omédie satirique, il n’est pas si facile de démêler, si, peignant des
sots
victimes de fripons, le poète, si dur pour les so
si, peignant des sots victimes de fripons, le poète, si dur pour les
sots
, n’est pas — mettons inconsciemment — un peu du c
é des scélérats, Vous ne me nierez point que sa devise ne soit : Les
sots
sont ici-bas pour nos menus plaisirs. Eh bien !
les méchants sont « l’instrument » dont il se sert pour étriller les
sots
, il est naturel qu’il ait bien quelque affection
u peut avoir l’innocence. Certainement Molière est irrité contre les
sots
; peut-être, j’irai, en hésitant, jusque-là, ne l
tours que les fripons leur jouent ; mais cette irritation contre les
sots
est-elle de la haine ? C’est là le point, c’est l
t, je crois, s’arrêter. Molière a pour les honnêtes gens qui sont des
sots
une irritation paternelle. Il s’emporte contre eu
sincère. Ces propos sympathiques prêtés aux honnêtes gens qui sont
sots
, mais aux sots qui sont honnêtes gens, Molière le
propos sympathiques prêtés aux honnêtes gens qui sont sots, mais aux
sots
qui sont honnêtes gens, Molière les répartit, les
épartit, les dose pour ainsi dire en proportion de l’honnêteté de ses
sots
. A ceux qui sont des sots partiellement, comme Ch
si dire en proportion de l’honnêteté de ses sots. A ceux qui sont des
sots
partiellement, comme Chrysale, il en donne de tou
comme Chrysale, il en donne de tout à fait charmants. A ceux qui sont
sots
au point d’en devenir méchants, au moins pour un
re par des degrés et des dégradations insensibles. « Vous haïssez les
sots
, disait-on à un homme d’esprit du XIXe siècle, Ro
le, on le fait exprès. Si l’on demandait à Molière : « Décidément des
sots
et des vicieux, lesquels détestez-vous le plus ?
ement à ce degré-là ; et il me semble que I’on sent bien que pour les
sots
d’ordre moyen Molière n’a que cette rigueur pater
péril, et il ne prend pas les coquins pour instruments à torturer les
sots
, il montre aux sots les coquins exploitant les so
d pas les coquins pour instruments à torturer les sots, il montre aux
sots
les coquins exploitant les sots pour que les sots
ts à torturer les sots, il montre aux sots les coquins exploitant les
sots
pour que les sots se tiennent sur leurs gardes. I
sots, il montre aux sots les coquins exploitant les sots pour que les
sots
se tiennent sur leurs gardes. Il est un avertisse
llègrement votre fils et votre fille. Prenez garde. Vous n’êtes qu’un
sot
, et encore partiel ; mais votre sottise peut vous
ous mener infiniment loin. » Il dit à Harpagon : « Vous, vous êtes un
sot
fieffé. Vous croyez que tout le bonheur possible
et d’avoir conquis dix mille écus de rente. C’est vanité un peu moins
sotte
. On ne vous exploitera pas, et l’on se moquera de
édie qui ne doit que faire rire et qui, pour cela, n’a affaire qu’aux
sots
et n’a affaire que des sots ; une forme intermédi
ire et qui, pour cela, n’a affaire qu’aux sots et n’a affaire que des
sots
; une forme intermédiaire de poème dramatique est
siècle où l’on est et qui par conséquent aura dans son domaine et les
sots
et les méchants. Cette forme intermédiaire, Moliè
l’Avare, y touche seulement parce qu’il traite de l’avare en tant que
sot
beaucoup plus qu’en tant qu’horrible ; mais le pl
a que le roi et Dieu, et, donc, que c’est des honnêtes gens qui sont
sots
que la comédie doit s’occuper. A se guinder jusqu
tes pas plus forte, mais plus constante, plus familière, la haine des
sots
. Il n’a pas, il n’a qu’accidentellement
ntinuel et qu’ils l’emploient : se servir des fripons pour berner les
sots
, punir les sots par « l’instrument » des fripons.
s l’emploient : se servir des fripons pour berner les sots, punir les
sots
par « l’instrument » des fripons. C’est devenu le
océdé. Dans Molière sont punis, par « l’instrument » des fripons, des
sots
qui en même temps que leur sottise ont un défaut
; Harpagon, avarice. Dans le Légataire universel, l’oncle n’est qu’un
sot
et à peine un sot. Le procédé est donc en progrès
e. Dans le Légataire universel, l’oncle n’est qu’un sot et à peine un
sot
. Le procédé est donc en progrès et s’il est coupa
e la comédie moliéresque, en n’opposant pas toujours les méchants aux
sots
pour faire corriger ceux-ci par ceux-là, qu’elle
et vous serez très estimable. Ne visez pas plus haut, vous seriez un
sot
, vous seriez battu et vous ne seriez ni plaint ni
té qui se réglerait sur Molière ne serait pas ridicule, ne serait pas
sotte
, serait d’assez bon sens ; mais serait la plus pl
évidemment pour le sage de la pièce 4: Et que prétendez-vous qu’une
sotte
, en un mot… (puisse faire de bon en ménage) Une
rême sera atteint : n’être pas trompé, être bien servi : Epouser une
sotte
est pour n’être point sot. Je crois, en bon chrét
as trompé, être bien servi : Epouser une sotte est pour n’être point
sot
. Je crois, en bon chrétien, votre moitié fort sag
lzac, si savants en beaux mots, En cuisine peut-être auraient été des
sots
. — Mais il ne s’agit que d’une servante ! — Préc
re. Pour mon compte, je gagerais que sa tirade maîtresse (épouser une
sotte
… De savoir prier Dieu, m’aimer, coudre et filer)
hacune desquelles il aura des liaisons secrètes, puis observez quelle
sotte
figure il y fera. Placez en même cas une femme en
iens qu’Arnolphe et Sganarelle qui ne veulent pas être cocus sont des
sots
incontestablement, mais obéissent à un sentiment
e de Sganarelle ou le Cocu, Petitot n’est pas plus heureux5 : « Quel
sot
, comment connait-il les sentiments de Molière, au
à propos de la Vie de Molière. ô infortuné Petitot ! « Au contraire,
sot
. » (Page 6.) « Plat écrivain. » (Page 21.) « Quel
es autres, à quoi cela est-il bon ? À rien, absolument à rien : qu’un
sot
croye en Helvétius ou au cathéchisme, il n’en est
son morceau : « Serait-il indiscret, écrit Beyle, de désirer que ce
sot
eût le mérite de son état ? qu’il fût un compilat
: " La volupté ou l’amour est une passion. » II, page 50 : V : « Le
sot
s’assoupit et fait la sieste en bonne compagnie,
nuyeux. » B : « Les gens d’esprit seraient bien embarrassés sans les
sots
. Talleyrand. » II, page 110 : V : « Lorsqu’une p
ans le sistème général des choses, cela fait paraître l’interlocuteur
sot
et sans tact. Si Oronte n’est pas aveugle, il doi
bon à mettre au cabinet. R. grand rire. C’est un peu violent, dit un
sot
que j’ai derrière moi et qui ressemble beaucoup p
me mieux ma mie, ô gué ! J’aime mieux ma mie. Très bon, dit mon
sot
avec un ton de découverte. C’est là le défaut de
sublime, quelle expression du caractère ! dit avec un air affecté, le
sot
qui est derrière moi, il ajoute en raisonnant ave
que chacun dit. Je ne me laisse jamais influencer, dit la femelle du
sot
qui est by me avec un air très affecté et en même
té et en même temps enchanté de sa belle phrase. Ridicule actuel. Nos
sots
y compris les petits littérateurs, bannissent le
. [Acte IV, scène IV] Scène IV Célimène, Alceste, Dubois Mon
sot
dit avec mépris : « Je ne conçois pas cette scène
ois pas cette scène, je crois que c’était afin de finir l’acte. » Les
sots
vaniteux français montrent, jouent le mépris, dès
ace pour parler, de n’être pas écoutée. Madame Pernelle Vous êtes un
sot
en trois lettres, mon fils ; C’est moi qui vous l
sion de telles assemblées ; Ces deux vers peignent bien le parti des
Sots
et des Tristes dans la plupart des expositions, o
un Caton, dans le siècle où nous sommes ; Et près de vous ce sont des
sots
que tous les hommes. Cléante, pour réussir à dés
ur réussir à désabuser Orgon, devait surtout chercher à éviter que ce
sot
ne prit la chèvre de cette manière. Sa belle maxi
hevêque de Paris, mais il ne faut jamais dire de maxime générale à un
sot
, vous lui faites mal à l’esprit, vous le faites s
’action est le désabusement d’Orgon. L’idée la plus naturelle avec un
sot
de cette force était de conquérir l’Italie, en po
ttrapant, excellent ton de Molière qui fait l’imposant autant que nos
sots
écrivains actuels le recherchent. Voilà un des gr
nt sa scène avec Tartuffe me fait un peu douter, il doit savoir qu’un
sot
tel qu’Orgon, est incapable de se conduire par ra
xempt emmène). Eh bien, te voilà traître !… Orgon outre qu’il est un
sot
, est une âme basse. fin des notes sur le Tartuff
Molière peint parfaitement bien tout ce qu’il rencontre. Orgon est un
sot
et une âme étroite. Tartuffe un homme fin, un bon
e mauvaise action, les anciens principes d’honneur s’opposant chez un
sot
, aux suggestions d’un homme de beaucoup d’esprit
. Dandin n’emportait pas toute l’attention, on rirait davantage de ce
sot
de Lubin. Lubin Voyez s’il y a là une grande fat
is été songer à des choses où on a jamais songé. Peint la suffisance
sotte
de Lubin. Lubin Par ma foi. c’est une jeune fill
t où elle se défend le mieux qu’elle peut d’aimer la littérature ; un
sot
de la Cour, enchanté d’avoir quelque chose à dire
Faisons bien les honneurs au moins de notre esprit. Petitesse de ces
sottes
-là. [Acte III, scène V] Scène V Trissotin
beth. 43. Évidemment Stendhal a remplacé ici par une figure le mot
sots
. 44. Note, Madame Clarke, (fille du capitaine H
urageux Sondant du cœur humain les replis tortueux Des fripons et des
sots
prépara les supplices, Osa dans tous les rangs at
uand tes vers, devenus proverbes en naissant, Marquaient le front des
sots
d’un stigmate cuisant. À venger le bon goût tu tr
arquis : Mais, des marquis en vain l’on a perdu la trace, Hélas ! des
sots
d’alors d’autres ont pris la place ! Nous avons b
beau, n’est plus qu’un vil métier ! Quel bon temps pour messieurs les
sots
du haut parage ! Le droit d’impertinence est dans
a philosophie. Ami de la raison, soutien de la gaîté, Jamais avec les
sots
il n’a fait de traité ; Et si de nos plaisirs il
rtant, quoi qu’on en puisse dire, Un Marchand pour les vendre, et des
Sots
pour les lire ; Et quand la rime enfin se trouve
celui, dont la manie Veut aux règles de l’Art asservir son génie ! Un
Sot
en écrivant fait tout avec plaisir : Il n’a point
é Molière, Mille de ces beaux traits aujourd’hui si vantés Furent des
sots
Esprits à nos yeux rebutés. L’Ignorance et l’Erre
s à emprunter pour ne jamais rendre, et à épuiser le coffre-fort d’un
sot
bourgeois, en se moquant de lui ; il fait semblan
t des coquettes. Molière avait-il besoin qu’un Gandouin se ruinât par
sotte
vanité, pour penser à mettre sur la scène un trav
e la manie de s’élever au-dessus de leur condition. De cette foule de
sots
, Molière fit un seul homme, qu’il appela M. Jourd
France, et, pour ainsi dire, aussi national. La Fontaine a dit : La
sotte
vanité nous est particulière ; C’est proprement l
maître à danser et le maître de musique, en attendant que paroisse le
sot
et riche bourgeois, qui paie leurs leçons sans en
icule et le vice sont amplement représentés dans cette comédie par un
sot
entouré de fripons et de flatteurs, la raison et
ère, comme favorisant les mauvaises mœurs, comme immolant l’honnêteté
sotte
et ridicule au vice ingénieux et élégant. « Quel
s, la vérité même : par exemple, que tu n’es qu’une bête, & qu’un
sot
. Attends un moment, je reviens. Phidippide, seul.
n œil crevé, mon Dieu ! que viens-je faire ici ? Que je suis un franc
sot
de m’hasarder ainsi ! Je n’aime point la mort par
point, peut-être il me redoute. Hélas ! plaise au Seigneur qu’il soit
sot
à tel point, Qu’il me tienne mauvais, & ne se
homme de notre village, qui est le plus grand malitorne & le plus
sot
dadais que j’aie jamais vu, &c. Cette dictio
nnêteté de Cléonte ? non sans doute : le premier n’en paroît que plus
sot
, & les autres plus sensés & plus justes.
tonnée pendant treize ans, la jugeant à la fois assez grande et assez
sotte
, il l’a reprise chez lui pour la préparer directe
j’en ai honte, et, dans l’âge où je suis, Je ne veux plus passer pour
sotte
, si je puis. Quand une femme s’aperçoit qu’elle
asser pour sotte, si je puis. Quand une femme s’aperçoit qu’elle est
sotte
, il est à présumer qu’elle ne le sera pas longtem
r. Vous m’auriez blâmé vous-mêmes de lui faire contracter l’un de ces
sots
mariages. Je lui ai promis une femme parfaite ; c
l’idéal de la femme, c’est d’être muette. « Qui est, s’écrie-t-il, ce
sot
-là qui ne veut pas que sa femme soit muette33. »
sprit formé d’atomes trop bourgeois, Chrysale n’est pourtant point un
sot
; il estime les gens pour ce qu’ils valent, non p
e, Armande et Bélise ? Que Philaminte regarde donc sa fille comme une
sotte
; qu’Armande voie en elle une Cendrillon ; nous l
s pour lesquelles il l’aime. Car Clitandre n’est ni un ignorant ni un
sot
; sa dispute avec Trissotin en fournit la preuve.
m’inquiéta guères. Je n’ai, ni ne veux point d’armes à ma maison. Aux
sots
dont j’ai pitié je laisse un vain emblème, Fussé-
ant, la plaisanterie ambiguë du calembour ; il a voulu faire rire les
sots
. En voici un exemple curieux : Le Barbouillé. —
let en marquis, déguisement qui s’opère pour punir une pédante et une
sotte
, déguisement qui était depuis longtemps au théâtr
r d’un accident fâcheux pour son honneur, c’est que Sganarelle est un
sot
qui néglige sa femme, et qui perd en de vaines im
de Madelon est un homme plein de sens, qui a raison de morigéner deux
sottes
; le père de Célie a tort de vouloir forcer l’incl
son ignorance des choses du monde, est pleine de naïveté : mais pour
sotte
, elle ne l’est pas. L’esprit lui vient avec l’amo
et marquises ridicules, et jaloux auteurs ; et il fit combattre leurs
sots
discours par la raison d’un honnête homme, et par
attaques d’un autre genre. Un certain duc de La Feuillade, un de ces
sots
de cour qui prétendaient se reconnaître dans les
rdre ; et les comédiens ne me l’ont déchaîné que pour m’engager à une
sotte
guerre, et me détourner par cet artifice des autr
a position expose, sans qu’il puisse se soustraire, aux quolibets des
sots
, mais qui ne laisse pas effleurer impunément son
augures qui l’ont désenchanté du mariage; n’est-il pas puni comme un
sot
qui, âgé de cinquante-deux ans, a fait une demand
ar son amour pour Célimène de se trouver sans cesse confondu avec des
sots
, le noble personnage épanche sa bile sur les misè
valet hardi, entreprenant, astucieux, Hali, qui se plaint déjà de la
sotte
condition d’être toujours tout entier aux passion
mouche2. Et je ne vois pas une étoile Qui montre le bout de son nez !
Sotte
condition que celle d’un esclave, De ne vivre jam
se mettre en colère et faire du fracas dans la maison, comme tous les
sots
: il prouve ainsi qu’il est le maître. Molière a
aient sortir de leur rang, non pas par un juste orgueil, mais par une
sotte
vanité : espèce d’hermaphrodites n’appartenant à
fond admirable de bon sens l’a empêchée de se gâter au contact de sa
sotte
et précieuse famille ; la raison, poussée jusqu’à
crois pas; Eraste aura su que nous nous aimons : il va lui faire cent
sots
contes de moi. Lisette Oh ! madame, il a trop de
t entière128 Devant son regard bienveillant et triste il n’y a pas de
sots
, mais l’homme est sot ; il n’y a pas de folies pa
regard bienveillant et triste il n’y a pas de sots, mais l’homme est
sot
; il n’y a pas de folies particulières, mais la f
car devant l’infini tout est égal et tout n’est rien. Il protège les
sots
contre le bourreau comique qui leur enfonce aux a
es. Arnolphe dit bien, il est vrai, à Chrysale son ami : Épouser une
sotte
est, pour n’être pas sot, Je crois, en bon chréti
st vrai, à Chrysale son ami : Épouser une sotte est, pour n’être pas
sot
, Je crois, en bon chrétien, votre moitié fort sag
génieux plaidoyer qui se puisse faire contre l’ignorance et contre la
sotte
prétention de vouloir, par la contrainte, triomph
j’en ai honte, et dans l’âge où je suis. Je ne veux plus passer pour
sotte
si je puis. Cette douce figure d’Agnès a plus d
oule les yeux pour les faire paroître grands : » en somme, « la plus
sotte
bête qui se soit jamais.mêlée de raisonner290 ! »
nt près d’être immolée à l’engouement de sa mère pour un pédant aussi
sot
qu’intéressé306 ; une brave servante, humble prov
st la prison de l’esprit, la leçon n’est pas moins bien donnée, et la
sotte
$ Arnolphe lui échappe aussi bien que la cloîtrée
savoir prier Dieu, m’aimer, coudre et filer330. Eh ! pauvre fou, une
sotte
sait-elle aimer ? Molière a une parole de philoso
nique moyen de n’être point… ce que vous savez, — c’est d’épouser une
sotte
. Une sotte ! le compère se récrie ; et j’en vois
de n’être point… ce que vous savez, — c’est d’épouser une sotte. Une
sotte
! le compère se récrie ; et j’en vois beaucoup da
; il enrage et surtout d’aimer,, car il aime, et se l’avoue, comme un
sot
. Le troisième, acte le laisse en cet état, sur le
Et voilà Arnolphe forcé de confesser à part que là-dessus aussi, Une
sotte
en sait plus que le plus habile homme ! Ah ! pau
ussi, Une sotte en sait plus que le plus habile homme ! Ah ! pauvre
sot
toi-même, qui ne veux pas comprendre que c’est to
elle devra beaucoup plus à Horace qu’à Arnolphe, qui l’a laissée une
sotte
. Quand il entend cela, et devine le travail qui s
es, aux titres affriolants, le Fagoteux, le Grand Benêt de fils aussi
sot
que son père, qui sont mentionnées dans le même t
! cette idée étrange, émise par un ennemi de Molière dans un des plus
sots
pamphlets dialogues qu’ait fait éclore l’École de
é des prétentions au bel air, et quelque esprit, dont il use comme Un
sot
, car cela se voit. Notre homme a donc en soi et e
à son propre, piège ? Le bon Chrysale ne l’avait-il pas prévenu ? Une
sotte
peut manquer à son devoir Sans en avoir envie et
solide et dans une ferme assiette ; il ne donne ni dans les chimères
sottes
ni dans les chimères généreuses ; son architectur
seule qui leur convienne. L’instruction livresque ne sert de rien aux
sots
et les hommes de génie n’en ont pas besoin ; entr
ce sont les plus ridicules qui trouvent les autres grotesques et les
sots
sont les plus railleurs de tous les hommes ; et j
pédant prodigieusement bavard et il a ses raisons pour cela ; car Un
sot
qui ne dit mot ne se distingue pas D’un savant qu
est ridicule et c’est pour cela qu’au xviie siècle mari trompé et «
sot
» étaient synonymes (Molière a encore employé le
u’il se pourrait. À son avis, épouser une sotie est pour n’être point
sot
et vous savez le sens spécial qu’a ce dernier mot
r l’effet de cette façon d’instruire, que notre homme est rendu aussi
sot
qu’on peut l’être ici-bas. Voilà l’idée de l’ouvr
que le Médisant ou le Satirique. La devise du méchant de Gresset Les
sots
sont ici-bas pour nos menus plaisirs est stricte
amouche » Et je ne vois pas une étoile Qui montre le bout de son nez.
Sotte
condition que celle d’un esclave ! De ne vivre ja
-il ? A rien sans doute qu’à un idéal. Quand on fait le portrait d’un
sot
, on fait un peu le portrait de tout le monde ; qu
igu, rendent méchant, peu ou prou ; et de même que l’homme infecté de
sotte
dévotion devient cruel envers sa fille, de même l
être berné ; dans la Comtesse d’Escarbagnas même, il raille la vanité
sotte
d’une « femme de qualité provinciale » ; dans Mon
nciales. Voici le Vicomte, bel esprit de province, qui n’est point un
sot
, mais arriéré, et qui en est encore à imiter Voit
avoir eu raison et que c’est elle qui se trouve avoir été aveugle et
sotte
. La farce, très agréablement fondue avec la coméd
sé lui-même de ce qu’il mettait le mépris de Dieu dans la bouche d’un
sot
, ce qui eût, évidemment, blessé un croyant, et le
que. Et laquelle de ces passions est vaincue et ridiculisée ? La plus
sotte
, celle du mari qui se croit possesseur de sa femm
s- qu’Arnolphe et Sganarelle, qui ne veulent pas être cocus, sont des
sots
, à coup sûr, mais obéissent à un sentiment qui es
mander la médiocrité en toutes choses et c’est se mettre du parti des
sots
que de donner pour règle de conduite de ne jamais
p de légèreté dans cette incrimination de Rousseau. Dans Molière, les
sots
sont ridicules et les coquins sont intéressants.
ière, les sots sont ridicules et les coquins sont intéressants. — Les
sots
sont ridicules, oui ! Mais où Rousseau a-t-il vu
que celui qui l’a retirée soit adorable. Chez Molière nous rions des
sots
qui sont dupés, mais nous méprisons les coquins q
quins pour mettre en jeu et pour mettre en lumière les défauts de ses
sots
, de telle sorte que son comique a pour instrumen
ent les coquins, mais pour sujet véritable, pour objet véritable, les
sots
; rien n’est plus exact. Mais d’abord ses sots ho
r objet véritable, les sots ; rien n’est plus exact. Mais d’abord ses
sots
honnêtes gens, Molière ne les abandonne pas tout
est important. Il y abandonne tout entier Harpagon parce que c’est un
sot
qui n’est pas honnête homme ; il y abandonne tout
es paroles de remords : « Tu l’as voulu, George Dandin… » Mais à ses
sots
qui sont de très honnêtes gens il ne manque pas d
ière ne sacrifie pas, n’immole pas complètement, impitoyablement, ses
sots
qui-sont des honnêtes gens. Mais ce qu’il faut di
qu’il faut dire surtout à ceux qui accusent Molière de sacrifier les
sots
aux coquins et de s’en prendre aux- travers plutô
’en faire toujours. Et il faut dire en second lieu qu’en peignant les
sots
dupes des coquins, sans du reste rendre les coqui
les défauts des honnêtes gens ou des demi-honnêtes gens qui sont des
sots
, pour les avertir que par ces défauts ils se prêt
e prend pas précisément les scélérats pour instruments à torturer les
sots
; il montre aux sots les coquins exploitant les s
nt les scélérats pour instruments à torturer les sots ; il montre aux
sots
les coquins exploitant les sots pour que les sots
s à torturer les sots ; il montre aux sots les coquins exploitant les
sots
pour que les sots se tiennent sur leurs gardes me
ots ; il montre aux sots les coquins exploitant les sots pour que les
sots
se tiennent sur leurs gardes meurtrières. Il est
on gré avec la plus parfaite dureté. Prenez garde ! vous n’êtes qu’un
sot
mais d’une sottise qui d’abord peut vous rendre c
petit vous ruiner. » Il dit à Harpagon : « Vous, vous êtes tellement
sot
que vous en êtes malade. Vous croyez que tout le
e devenu millionnaire. Il est aussi vain que vous ; mais il est moins
sot
On ne l’exploitera pas et l’on se moquera de lui,
ez de le tirer de tout votre courage. Prenez garde ! A croire que les
sots
sont ici-bas pour nos menus plaisirs, on devient
d il émet ses théories du premier acte et quand il dit : Epouser une
sotte
est pour n’être point sot. Et c’est précisément
emier acte et quand il dit : Epouser une sotte est pour n’être point
sot
. Et c’est précisément pour cela que Molière, plu
onde et elle comprend très bien Acaste, Clitandre et Oronte comme des
sots
, et Philinte et Alceste comme des gens de mérite.
e confirmaient. J’ai été assez bonne, je le confesse, ou plutôt assez
sotte
pour me vouloir tromper moi-même et travailler à
aramouche Et je ne vois pas une étoile Qui montre le bout de son nez.
Sotte
condition que celle d’un esclave, De ne vivre jam
erelle Pour un affront qui n’est que pure bagatelle. L’on m’appellera
sot
de ne me venger pas ; Mais je le serois fort de c
œil crevé ! Mon Dieu ! que viens-je faire ici ! Que je suis un grand
sot
de m’hasarder ainsi ! Je n’aime point la mort par
oint ; peut-être il me redoute. Hélas ! plaise au Seigneur qu’il soit
sot
à tel point, Qu’il me tienne mauvais & ne se
te nouvelle, les retenir dans la routine. Ce qu’il condamne, c’est la
sotte
vanité, la lourde suffisance qui nous empêche de
né l’âme des deux jeunes filles, et envoyant à tous les diables ces «
sottes
billevesées, amusements des esprits oisifs, roman
j’en ai honte ; et dans l’âge où je suis, Je ne veux plus passer pour
sotte
, si je puis… Molière ne souhaite point que la fe
cidents auxquels tous les maris sont exposés, s’est efforcé de rendre
sotte
autant qu’il se pourrait la malheureuse qu’il des
ux, puissant, sonne dans ces deux vers : Oui, ma foi, là-dessus, Une
sotte
en sait plus que le plus habile homme ! Il ne fa
u gentilhomme de son village « est le plus grand malitorne et le plus
sot
dadais qu’elle ait jamais vu ». Tout heureux qu’i
i, Madame, il se croit adorable. Mad. Lisban. Je connois là-dessus sa
sotte
vanité. Marton. De son petit mérite il est fort e
ue cet homme-là m’ennuyoit à l’excès : on me répondit que j’étois une
sotte
, & qu’un mari étoit fait pour cela. Je l’épou
out : je ne compte que sur mon étoile, qui ne veut pas que je sois un
sot
. — Et vous croyez à votre étoile ? — J’y crois fo
mérite ; vous avez des talents, des connoissances : jé né suis pas un
sot
, un ignorant. Eh bien ! jé viens mé présenter. Fo
age ? Seroit-ce encore un Dieu ? Je n’en vis jamais tant, Ni de plus
sots
. Ecoutons-le pourtant. Criquet. C’est sans doute
issant mille bâtards et pas un héritier ? Parmi nous des fâcheux, des
sots
et des avares Les types sont communs, mais leurs
nir de leur longévité. Poètes ! Démasquez au nom de la morale Tant de
sots
parvenus, couronnés de scandale, Et des grandes v
ndre au mot. Pasquin. Vous en mordrez vos doigts, ou je ne suis qu’un
sot
. Pour un faux point d’honneur perdre votre fortun
e, la vraisemblance, & n’a pas le sens commun. Les Auteurs ont la
sotte
maladie de vouloir faire croire qu’ils ne vivent
nt substituer à la place celui de Trissotin, qui veut dire trois fois
sot
. Si les gens sensés blâment dans Moliere cette li
p; de talent s’exposent, par cette petite guerre, à être la risée des
sots
». Les noms qui indiquent le pays des personnag
e ; & les comédiens ne me l’ont déchaîné que pour m’engager à une
sotte
guerre, & me détourner, par cet artifice, des
niculaires, Il nous donnent encore, avec leurs loix séveres, De cent
sots
contes par le nez. Sosie. Tout doux. Cléanthis.
e tourner en ridicule ! Devroient-ils étayer par-là le mépris que les
sots
affectent pour eux ? La basse jalousie ou la veng
p; de talent s’exposent, par cette petite guerre, à être la risée des
sots
». M. de Voltaire a très grande raison : mais de
riste que la mort ? Seroit-ce point... Mais j’appréhende De faire une
sotte
demande. Thomas. Ils vous ont donc, les inhumains
est que mon voisin et moi nous rions de très-bon cœur de nous voir ou
sots
, ou faibles, ou impertinents, et que nous serions
une pièce parfaitement intriguée, où le jaloux est dupé sans être un
sot
, où la finesse réussit parce qu’elle ressemble à
ieux, dit le gentilhomme espagnol, une femme laide et qui serait fort
sotte
, qu’une fort belle qui aurait de l’esprit. Et, da
marotte ! Arnolphe répond : Tant, que j’aimerais mieux une laide fort
sotte
Qu’une femme fort belle avec beaucoup d’esprit.
que, si on ne lui a rien appris, on n’a pas dû du moins en faire une
sotte
. Quelle leçon elle donne au tuteur qui l’a si mal
à. Celui qui dit : Pourquoi ne pas m’aimer? c’est celui-là qui est un
sot
, malgré son âge et son expérience; et celle qui r
que les contemporains pardonnent plus volontiers à l’amour-propre des
sots
qui attaquent qu’à celui de l’homme supérieur qui
s ? Mais je suppose qu’il la demandât, à quoi bon la lui dire ? Qu’un
sot
s’avise de dire à quelqu’un : Monsieur, trouvez-v
rès-importante, non pas, comme tant d’autres poètes, aux vicieux, aux
sots
, à la multitude, mais à la vertu, à la sagesse ,
lzac, si savants en beaux mots, En cuisine peut-être auraient été des
sots
. Mes gens à la science aspirent pour vous plaire,
ur doit connaître, sans que le poète ait l’air de les lui montrer. Le
sot
entêtement d’Orgon pour Tartufe, les simagrées de
caution, qu’il n’en auroit aucune connoissance. Ainsi Tofan, comme un
sot
parfait, fit la paix après le dommage reçu. Git
mpunément. C’est dans cette derniere nouvelle que Moliere a puisé la
sotte
vanité de George Dandin qui s’allie à une famille
disoit, repart tout-à-l’heure : Vraiment, je n’avois garde d’être si
sotte
, j’y avois déja été attrapée deux ou trois fois.
n faveur de Desronais : Desronais s’emporte ; Dupont le fils est plus
sot
qu’à l’ordinaire. Dupuis dit malignement à sa fil
it ma foiblesse, La seule qui soit vraie & qui m’a tourmenté, Ma
sotte
intrigue avec cette Comtesse ? Dieu veuille qu’el
rité ? Les fourbes nous y tiennent par leurs subtiles inventions, les
sots
par leur ignorance, les Théologiens39 par leurs m
se flatterie ; beaucoup d’orgueil, point de mérite. Enfin j’ai vu des
sots
titrés, des coquins pensionnés, & l’honnête h
ueilleuse a le cœur digne d’une couronne; La fourbe a de l’esprit; la
sotte
est toute bonne; La trop grande parleuse est d’ag
ers excellents, sauf en un point : C’est un fort méchant plat que sa
sotte
personne. c’est Damis, enfin : Il pense que lou
Que c’est être savant que trouver à redire, Qu’il n’appartient qu’aux
sots
d’admirer et de rire, Et qu’en n’approuvant rien
qu’en faits comme en propos, La science est sujette à faire de grands
sots
. TRISSOTIN. Le paradoxe est fort. CLITANDRE. Sans
. J’ai cru jusques ici que c’était l’ignorance Qui faisait les grands
sots
, et non pas la science. CLITANDRE. Vous avez cru
ence. CLITANDRE. Vous avez cru fort mal, et je vous suis garant Qu’un
sot
savant est sot plus qu’un sot ignorant. TRISSOTIN
. Vous avez cru fort mal, et je vous suis garant Qu’un sot savant est
sot
plus qu’un sot ignorant. TRISSOTIN. Le sentiment
fort mal, et je vous suis garant Qu’un sot savant est sot plus qu’un
sot
ignorant. TRISSOTIN. Le sentiment commun est cont
OTIN. Le sentiment commun est contre vos maximes, Puisque ignorant et
sot
sont termes synonymes. CLITANDRE. Si vous le voul
prendre aux usages du mot, L’alliance est plus forte entre pédant et
sot
. TRISSOTIN. La sottise, dans l’un, se fait voir t
e seigneur Journalisme et ses pantalonnades; Ce droit quotidien qu’un
sot
a de berner Trois ou quatre milliers de sots, à d
Ce droit quotidien qu’un sot a de berner Trois ou quatre milliers de
sots
, à déjeuner; Le règne du papier, l’abus de l’écri
claboussé. Est-ce que ce tonneau d’encre, défoncé par Fréron, ou ces
sots
bernés par le seigneur Journalisme ne serviraient
ation, des talents qui s’égarent en dehors des voies du bon sens, des
sots
qui réussissent, des hommes de mérite qui sont mé
nès une jeune fille aussi ignorante que possible; mais elle n’est pas
sotte
. Ses répliques naïves témoignent en même temps d’
il rabaisse la question. Arnolphe déclare que c’est pour n’être point
sot
qu’il veut épouser une sotte. Sganarelle en dit a
nolphe déclare que c’est pour n’être point sot qu’il veut épouser une
sotte
. Sganarelle en dit autant sous d’autres formes, e
ut-être parlent-elles avec d’autant plus d’éloquence qu’il n’a pas la
sotte
prétention de parler pour elles. Le poète dramati
quel le regard se repose avec plaisir. Guillaume, le marchand, est un
sot
: c’est le corbeau de la fable, victime prédestin
ce sont des titres qu’il lui faut. Mais il est bientôt payé de cette
sotte
et ridicule ambition : il souffre tous les malheu
térieur. Qu’est-ce que nous apprend cette scène ? Rien , sinon que la
sotte
vanité qui porte les hommes à sortir de la condit
voir passé par l’école de la bonne société: tous les travers qui font
sotte
figure lui étaient rigoureusement interdits. Moin
lesse et couvraient d’un titre d’emprunt la roture de leurs manières,
sots
importuns et sols importants: c’étaient là ses vi
lière. Mille de ces beaux traits aujourd’hui si vantés Furent des
sots
esprits à nos yeux rebutés. L’ignorance et l’er
des qualités vicieuses ou criminelles que quelque faut goût, quelque
sot
entêtement, quelques affectations ridicules, tell
Et sur ce grand théâtre on verra, de tout temps, Des méchants et des
sots
, des sots et des méchants. Un misanthrope aigri v
grand théâtre on verra, de tout temps, Des méchants et des sots, des
sots
et des méchants. Un misanthrope aigri vainement e
c. Comment ! Disait-on, Molière est-il fou, et nous prend-il pour des
sots
, de nous faire essuyer cinq actes de prose ? A-t-
eux déguiser, il changea depuis en Trissotin, équivalant à trois fois
sot
. Jamais homme, excepté Montmaur*, n’a été tant tu
. Si vous vous contentez de copier servilement un seul avare, un seul
sot
, un seul prodigue, &c. vous ferez son portrai
avec toi je puis trancher le mot, Je faisois justement la figure d’un
sot
. Dubois. Cela n’est pas plaisant. Dorante. Cela
& feroit bien voir que ce n’est qu’une grosse paysanne. Que tu es
sotte
, répliqua Sancho ! va, va, il ne faut qu’un an ou
homme de notre village, qui est le plus grand malitorne & le plus
sot
dadais que j’aie jamais vu. M. Jourdain, à Nicole
me qu’Arnolphe, dans L’École des Femmes, en voulant faire d’Agnès une
sotte
, en fait une fille de sens, qui aura plus de ress
sprit : il se persuade qu’il n’y a de sûreté pour un mari qu’avec une
sotte
. Quant aux maris affligés de femmes d’esprit, il
une lettre. Arnolphe se pique au jeu. Quoi ! il serait vaincu par une
sotte
et un étourdi ! Non, il n’en sera rien. Quoique b
lle : il est découvert ; voilà le dénouement. Trissotin est un de ces
sots
qui le sont en toutes choses, sauf sur leur intér
st dupe tout le premier de son travers, et qu’il a cette confiance du
sot
, Qui fait qu’à son mérite incessamment il rit19.
s méchants, Chrysale du bel esprit, Célimène, qui a son bon côté, des
sots
qui lui font la cour ; tout ce qui sent la haine
ud-là me chaussera éternellement à l’envers ; ce ne sera jamais qu’un
sot
quelque métier qu’il fasse. Vous êtes philosophe
uche ; & je ne vois pas une étoile qui montre le bout de son nez.
Sotte
condition que celle d’un esclave, de ne vivre jam
mouche. Et je ne vois pas une étoile Qui montre le bout de son nez.
Sotte
condition que celle d’un esclave, De ne vivre ja
che du premier tout ce qui est pour lui, & l’on fait du second un
sot
ou un mal-adroit. Mais le Spectateur ne sent-il p
uche d’Alceste des raisons triomphantes & de faire de Philinte un
sot
; de bien plaider la cause du Misanthrope, de mal
Molière, Mille de ces beaux traits, aujourd’hui si vantés, Furent des
sots
esprits, à nos yeux, rebutés. L’ignorance et l’er
pitre à Boileau il accuse la société de Rambouillet d’avoir réuni les
sots
ennemis du poète : Je veux t’écrire encor sur te
oir réuni les sots ennemis du poète : Je veux t’écrire encor sur tes
sots
ennemis, À l’hôtel Rambouillet contre toi réunis.
s domestiques pour songer à celles de tous les Princes du monde : des
sots
qui n’approuvent jamais ce que font les ministres
es livrer à tout le ridicule qu’ils méritent ; c’est le châtiment des
sots
. Le Lecteur sera surement bien aise de connoître
de là pour assurer sur leur honneur que les Auteurs vivants sont des
sots
, des animaux qui ne savent rien voir. « Je n’ai p
souvent trompe par des femmes d’esprit, imagine d’en épouser une bien
sotte
qu’il fait élever exprès et qu’il entoure de vale
bien sotte qu’il fait élever exprès et qu’il entoure de valets aussi
sots
qu’elle. Après lui avoir donné les instructions l
’est l’héroïne de la nouvelle tragi-comique), Laure est une véritable
sotte
. Son mari est dupe de sa stupidité, parce que son
ssesse, et la gaieté pour de l’indécence ; dans celui du marquis, ces
sots
du grand monde, qui condamnent d’un mot l’ouvrage
sse nouvelle de sa mort ; c’est ainsi qu’un petit bourgeois, qui a la
sotte
vanité de passer pour gentilhomme, est berné, dup
remplira et soutiendra son rôle d’un bout à l’autre. Elle est un peu
sotte
, Agnès, bien petite fille. Aussi longtemps qu’Arn
ec Dandin une situation, de l’aisance, la liberté ; qu’elle aurait un
sot
pour mari et qu’elle le traiterait comme tel. Par
dominée par un scélérat ; la maison de Philaminte est conquise par un
sot
. Et cependant, après avoir recherché dans Les Fem
est Mme de Grignan qui a tout le sel de la maison et oui n’est pas si
sotte
d’être dans cette docilité. » Le chevalier de Sév
prit, et il a fait défendre la cause de Dieu par un valet impudent et
sot
. Pourquoi n’a-t-il pas confié cette tâche à un ho
, disent les adversaires, que la religion n’a d’autre défenseur qu’un
sot
valet, qui la rend ridicule par son ignorance et
classes populaires. Et après tout, ce valet est-il si ridicule et si
sot
lorsque obéissant à la voix de sa conscience et f
ermettre à don Juan de se tirer de la dialectique de son valet par un
sot
quolibet ? Eût-il été possible de faire réfuter S
’est, d’un côté, la jeunesse superficielle, frivole, vide, la fatuité
sotte
, le bavardage inutile, et la médisance élégante ;
s, enquêtes, dits, contredits, procès, plaidoiries pour le Prince des
Sots
, plaidoiries pour l’Hôtel de Bourgogne. Pierre Mi
es langues du barreau de Paris s’étaient rangés du côté du Prince des
Sots
, et vous pensez si l’artillerie fut vive, et viol
eaucoup de vivacité et de chaleur. Que d’esprit du côté du Prince des
Sots
! que de verve ! quelles charges admirables ! que
a rue de Richelieu ! Savez-vous cependant ce que devint le Prince des
Sots
, le dernier roi tout-puissant des anciens mystère
e passions, que d’amours à jamais évanouis ! Ce malheureux Prince des
Sots
, devenu moucheur de chandelles, avait repris natu
patiemment il attendait l’entracte pour revoir son ami, le Prince des
Sots
. Au milieu de la tirade la plus dramatique, le pa
la Passion, s’inquiétèrent de cette popularité suprême du Prince des
Sots
. Quoi donc ! Chez nous, dans notre maison, à la l
qui parlent, on pourrait aisément s’y tromper), ce maudit Prince des
Sots
viendra nous enlever les applaudissements, l’atte
. À ce nouvel arrêt de la mauvaise fortune impitoyable, le Prince des
Sots
opposa un front calme et serein. Les combats de s
gogne se disaient entre eux : Nous allons être délivrés du Prince des
Sots
et des sots qui l’applaudissent… ils ne croyaient
aient entre eux : Nous allons être délivrés du Prince des Sots et des
sots
qui l’applaudissent… ils ne croyaient pas si bien
, — Nicolas ! Nicolas ! Bonjour, Nicolas ! Salut à toi, le Prince des
Sots
! La sotie ! la sotie ! les mystères ! les mystèr
mber sans pousser un seul cri… Nicolas Joubert, le dernier prince des
sots
, était mort ! Toute la ville le pleura, les vieil
e qui pût aller au cœur du pauvre et trois fois malheureux Prince des
Sots
. Messieurs les comédiens de l’Hôtel de Bourgogne
i Diderot ! Oh ! disait-il encore, et il avait raison, les ineptes et
sottes
créatures que nous serions, si nous ne savions qu
us égorge par derrière… un de ces gens dont il est dit — lâche avéré,
sot
aux trois quarts. « Tu n’es bon à rien qu’à être
se raille partout de vous ? Monsieur Jourdain. Il n’y a que des
sots
et des sottes, ma femme, qui se riront de moi.
artout de vous ? Monsieur Jourdain. Il n’y a que des sots et des
sottes
, ma femme, qui se riront de moi. Et celui-là au
uyère a raison. En effet, quelle triste et insipide comédie ! quelles
sottes
mœurs ! quel plat style, quelle méchante intrigue
femmes galantes n’écrivent jamais. Mais non ! Cette Lucinde est plus
sotte
encore que ce Moncade n’est sot et impudent. Même
. Mais non ! Cette Lucinde est plus sotte encore que ce Moncade n’est
sot
et impudent. Même après cette lettre, très bien p
ter. Géronte. Ou plutôt la gâter.Ah ! ma belle, est-ce vous Dont mon
sot
de neveu prétend être l’époux ? Céliante. Et quan
oute plus rien, tant je suis en colere ! J’aurois été peut-être aussi
sot
que mon frere : Mais, puisqu’on m’ose encor trait
up de mépris pour les dernieres volontés d’un homme qui n’étoit qu’un
sot
, & ordonne à sa fille d’accepter Valere, qui,
ui prend sa fille pour un arbre. Alors tout le monde éclata, & le
sot
, ne se doutant pas que c’étoit de lui, crut au co
ue dit le pere à tout cela ? Cléante. Il ne dit rien. Argan. Voilà un
sot
pere que ce pere-là, de souffrir toutes ces sotti
’il parle. Crispin. Qu’il parle.Entendez-vous, beau pleureux, maître
sot
? Si ma juste colere est si-tôt adoucie... (Dégui
ense mettre son front à l’abri de toute insulte en épousant une femme
sotte
; & que l’autre croit au contraire l’honneur
eilleuse a le cœur digne d’une couronne : La fourbe a de l’esprit, la
sotte
est toute bonne : La trop grande parleuse est d’a
squ’au point de l’admirer toujours également. C’est l’hommage que les
sots
rendent aux grands hommes. Si Moliere fait des fa
usiasme pour elles-mêmes d’abord, puis pour quelque petit auteur bien
sot
, bien vain, bien envieux, qui les flagorne, et qu
ère pour époux de sa fille l’aimable et honnête Clitandre à ce vil et
sot
pédant de Trissotin. Mais il cesse d’être raisonn
tations, des ordonnances et des remèdes, en se donnant pour gendre un
sot
que le bonnet seul a fait docteur ; et chacun d’e
ndignée qu’on veuille l’enlever à un galant homme pour la donner à un
sot
, et la dépouiller de son bien pour en enrichir un
ne en cuisine. Son Turlupin l’assiste, et, jouant de son nez, Chez le
sot
campagnard gagne de bons dînés. Despréaux à ce je
l faut que leur propre personnage soit aussi frivole, aussi nul aussi
sot
à leurs yeux qu’à ceux du public. Il faut qu’ils
les plus fades ou du plus mauvais goût ont le privilège d’égayer les
sots
, et parfois de dérider les sages. On rit aux véri
si les acteurs de la comédie n’étaient purement et simplement que des
sots
, et si les Dieux se contentaient de sourire soit
lus sages que vous, et nous comprenons parfaitement que vous êtes des
sots
. Telle est la comédie nouvelle, inaugurée par le
Quichotte est un homme supérieur. Un poète médiocre en aurait fait un
sot
. Cervantes a eu pour lui autant de libéralité que
fort bien discerner les caractères ; aussi n’est-elle point dupe des
sots
et des fats dont elle accepte les compliments, no
ave quand il le faut, n’a employé les cajoleries que pour dominer des
sots
; mais, au fond, c’est un violent, tourmenté par
nt, ennemi né de tout ce qui est faux, pruderie, pédanterie, rigidité
sotte
et importune, il nous plaît par la modération, la
ferme contre les attaques dont sa bourse est menacée. S’il est assez
sot
pour boire à longs traits les compliments adressé
iration pour elles-mêmes, de dédain pour les autres, et engouées d’un
sot
qui recouvre un coquin méprisable. Trissotin est
e en cuisine. Son Turlupin l’assiste ; et, jouant de son nez, Chez le
sot
campagnard gagne de bons dînés. Despréaux à ce je
dicule assez mince dans un cadre assez étroit, sans autre péril qu’un
sot
mariage s’opposant à une espérance d’union bien a
ssesse Au trio des Savantes répond le duo des Pédants. Quel maître
sot
que ce Trissotin, avec La constante hauteur de s
violence pour l’admirer, il la blesse par les traits dont il perce le
sot
qui l’encense. Gentilhomme pauvre, mais qui ne fe
ais qui, attribuant à la science les malheurs de son pot-au-feu et le
sot
mariage de sa fille, vante l’ignorance comme le s
dans la haute comédie fut si tenace que, cent ans après, en 1775, un
sot
nommé Mailhot osa porter la main sur la prose de
de l’homme qui doit l’associer à sa destinée. C’est pour n’être point
sot
qu’Arnolphe veut épouser une sotte. Sganarelle en
sa destinée. C’est pour n’être point sot qu’Arnolphe veut épouser une
sotte
. Sganarelle en dit autant sous d’autres formes, e
assé par l’école de la bonne société. Tous les travers qui font faire
sotte
figure lui étaient rigoureusement interdits. Moin
e se gêne pas de témoigner le plus profond, le plus parfait mépris au
sot
mari qu’elle éclaire à tout risque et qu’elle ven
ris et là des compliments plus outrageants que des mépris. « Oh ! la
sotte
province ! » Il l’a marquée au front, dans sa col
mmer envie la colère d’un homme de génie obscur contre les succès des
sots
et des imbéciles) ; mais jusqu’à une colère du ge
rieure. Taisez-vous, ma bonté, cessez votre entretien, Vous êtes une
sotte
et je n’en ferai rien14… Etc. Et Mascarille cont
dans le fin ; comment Molière exprimera-t-il cet état d’esprit d’une
sotte
bourgeoise enragée de l’être, et qui a l’imaginat
village, et comme il est engoué de ce système qu’une femme doit être
sotte
, comme il veut la garder pour lui seul, il compte
s ce petit M. Dimanche qui se laisse mettre à la porte, et non pas ce
sot
Pierrot qui se laisse enlever sa fiancée sans mot
le Malade imaginaire lui-même, ce n’est pas purement et simplement un
sot
et un fou ; Molière n’a jamais bâti de ces person
omme de génie peuvent être moralement aussi blâmables que celles d’un
sot
, elles ont d’autres effets littéraires. En 1660,
anthropique ont chez un très grand génie d’autres effets que chez les
sots
ou les gens d’esprit ; ces passions produisent ch
e l’on puisse attendre d’elle, si elle se résigne jamais à n’être que
sotte
, ah ! messieurs, je vous en conjure, pour notre s
e ; aussi, n’ayant ni le mérite accompli, ni la confiance suprême des
sots
qui en tient lieu, ils n’arrivent presque jamais
boue. ——— L’esprit ne sert à rien, pas même à consoler du succès des
sots
. 1. M. E. Deschanel avait déjà, en 1861, orga
eunes débauchés perdus de dettes, exploitaient-ils à leur profit leur
sotte
vanité, en se parant effrontément de beaux noms e
i, finalement, n’est pas moins esclave que les autres hommes des plus
sots
préjugés ? Mais alors, au lieu de le rendre intér
des charges exposait encore à rencontrer pour juge de son procès, un
sot
de cette espèce ? Deux cents représentations cons
elle a pour but de rendre plus complète la punition d’un paysan assez
sot
, assez vain pour s’être mis en tête d’épouser, sa
udir. De traiter ces messieurs j’aurais eu la manie. Si j’étais assez
sot
pour me croire un génie... Le jeune duc Delmar,
u d’eux, un habile diplomate, exploitant un vaniteux bourgeois, assez
sot
pour se croire appelé à jouer un rôle dans l’État
avec son caractère. Est-il supposable, en effet, qu’un ambitieux, un
sot
de cette espèce, qui ne veut plus voir son ancien
e ou Bertrand désigne à la reine, pour le chef de la conspiration, le
sot
Burkenstaff ; celle où il obtient du ministre Fal
la Coquette corrigée : Le bruit est pour le fat, la plainte pour le
sot
; L’honnête homme trompé s’éloigne et ne dit mot.
amp; Constance ; s’il n’eût employé d’autres moyens pour cela que les
sottes
irrésolutions & le ridicule préjugé de l’épou
s le jour même, par exprès commandement du roi, qui appela les autres
sots
, disant Sa Majesté que, s’il fallait parler d’int
cependant dans Moliere, même dans les pieces que l’ignorance & le
sot
bel esprit croient avilir en les nommant des farc
uceurs entretiennent leurs ames Dedans leurs cabinets, & que bien
sottes
sont Les filles aujourd’hui qui comme elles ne fo
grandes récompenses à son cher Arlequin, qui, selon moi, est un grand
sot
de ne pas faire sa fortune lui-même, puisqu’il es
t dire mot, Et qu’assez souvent la plus sote Est habile pour faire un
sot
. Ta Muse avec utilité Dit plaisamment la verit
isait beaucoup mieux : Le Malavisé. Malavisé, cela s’entend, c’est un
sot
qui, soit bêtise naturelle, soit inattention, soi
l faut, du jeu si fin, si varié, de Delaunay. Il a parfois l’air d’un
sot
; c’est que Molière a voulu qu’il le fût en effet
lexion d’un jeune évaporé que trahit son jeu, c’est la niaiserie d’un
sot
, d’un malavisé, qui vient à tout coup se jeter bê
nay ne tombe jamais dans la charge. Le Leslie qu’il nous donne est un
sot
; mais il reste distingué jusqu’en ses plus forte
ésentant aussi, pour surcroît de colère. Un grand benêt de fils aussi
sot
que son père. Comme ces vers ont sonné joyeuseme
s à son Agnès, qu’il s’écarte pour se prouver à lui-même qu’il est un
sot
, Chose étrange d’aimer, et que pour ces traîtres
i s’irrite pour des misères, et fatigue par l’excès de son inutile et
sotte
maussaderie. Ce ne sont point les termes exprès d
entre la théorie et la pratique. On trouve qu’une femme est laide et
sotte
, et on la flatte sur son esprit et sur sa beauté
e dans ce qu’elles ont de puéril, comme notre admiration te venge des
sots
dédains de cette cour ridicule ; viens chez nous,
n que dans la première scène, il y en a une demi-douzaine d’autres :
Sotte
condition que celle d’un esclave !… Il crie, et n
Et je ne vois pas une étoile Qui montre le bout de son nez.
Sotte
condition que celle d’un esclave : De ne
urgeoisie parisienne, qui savait se tenir à sa place, qu’un misérable
sot
, digne de tous les camouflets, ce que nos pères a
e ne parle pas de la beauté du coup de théâtre ; je ne suis pas assez
sot
pour m’ingérer de faire leçon à un homme d’un si
nne dans d’impossibles bourdes qui ne tromperaient pas le dernier des
sots
; je vois, moi, tous les fils blancs dont ses mal
s bien que Tartuffe ne tromperait pas, avec ses mines, le dernier des
sots
, et il admet néanmoins sans protestation, qu’Orgo
invitée par son amant, un franc escroc, à dîner, chez ce vaniteux et
sot
bourgeois, le Crevel d’un siècle pourri de gentil
d un air de musique. « Que fit notre galant ? « Il s’en tira comme un
sot
, par la fuite, cc Il ne vit dans cette perfection
e (comtesse d’Escarbagnas), dont les façons ordinaires de parler sont
sottes
et triviales. C’est ainsi que Régnier et Coquelin
j’en ai honte, et dans l’âge où je suis, Je ne veux plus passer pour
sotte
, si je puis. C’est la même chose, et ce n’est pa
t de prononcer sur la vie et la fortune de ses concitoyens, ce triple
sot
n’en serait pas moins le dernier des imbéciles, u
nne de la fille qu’il lui propose ; qu’elle ne devrait pas être assez
sotte
, elle qui est si sujette à caution, pour s’en all
, un peu fou, y mais généreux, mais galant et détaché de toute vanité
sotte
. On sentait que ce personnage ne tient pas à la t
ue sont faits les parents. Vous avez de l’esprit, et votre fille est
sotte
; Vous avez pour surcroît un frère qui radote ; E
ui de Soliman, ce niais solennel, qui joue tout le temps le rôle d’un
sot
, offrant son visage aux nasardes qu’y applique Ro
es qu’y applique Roxelane, sursautant, se fâchant, revenant, comme un
sot
qu’il est, pour mieux faire valoir les gentilless
rois bien qu’il ne s’y servît pas ; C’est un fort méchant plat que sa
sotte
personne, Et qui gâte, à mon goût, tous les repas
ue c’est être savant que trouver à redire ; Qu’il n’appartient qu’aux
sots
d’admirer & de rire, Et qu’en n’approuvant ri
t tout entière en germe dans les quelques mots de Colletet et dans la
sotte
réponse du fils. Molière dut, de même, comme chac
igure d’un Commandeur ressuscité. » Boileau.lut la glose et la trouva
sotte
. Il écrivit en marge cette notule, que la publica
se trouvait le plus près sous sa main. Celui-là était riche, il était
sot
, et, de plus, son proche parent ; à ce dernier ti
oler tant de riches bigottes, Et plus que l’héritier hériter des plus
sottes
? Est-ce monopoler sur tous les cas verreux, Et
, contre Molière le plus virulent des pamphlets, et pour tous la plus
sotte
des homélies. Cette bizarre satire étant dédiée a
la maudissant ! Oronte, le poète bel-esprit, qui, pour une raison de
sotte
vanité, passe du côté des ennemis d’Alceste ; l’O
à Louis XIV, qui l’écoute, mais qui peut-être ne le comprend pas : «
Sotte
condition que celle d’un esclave, de ne vivre jam
si qu’il convenait à un homme comme lui, c’est-à-dire sans aucune des
sottes
et insolentes protestations qu’on lui prête et do
s dehors, le jour même, par exprès commandement du roi qui les appela
sots
, disant Sa Majesté que, s’il fallait parler d’int
il de péchés capitaux ? — Cinq, madame la comtesse. — Comment, petite
sotte
! nous n’en avons que sept, et tu veux encore nou
avec ses grands vers, allait d’un train aussi allègre au moins que le
Sot
vengé de Poisson, avec ses versicules plus courts
il semblait avoir alors je ne sais quel air d’altier mépris, que les
sots
prennent pour de l’orgueil. Le burlesque Dassoucy
e faire tomber sur des écrits hostiles, sur des œuvres couvées par la
sotte
malignité d’un ennemi. « Le mépris, disait-il un
ngez. J’ai dit que ce n’est qu’un tissu d’infamies mensongères et de
sottes
insultes ; il ne faut que la lire pour voir que c
les raisons de ses œuvres, en voyant que, pour les critiquer, tant de
sots
en alléguaient de détestables. Lui, qui se sentai
il a fait précéder L’École des Femmes. Las d’entendre clabauder les
sots
et les savants qui faisaient chorus d’âneries sot
ndre clabauder les sots et les savants qui faisaient chorus d’âneries
sottes
et pédantes avec le rire suraigu et les turlupina
n’a pas vu, et tire au juger sur ce qu’il ne connaît pas ; Climène la
sotte
, qui s’indigne jusqu’à crier pour une vétille, et
e Molière, obligé de faire rire ce roi, qui ne fait rien pour lui. «
Sotte
condition, dit Hali, sotte condition que celle d’
rire ce roi, qui ne fait rien pour lui. « Sotte condition, dit Hali,
sotte
condition que celle d’un esclave, de ne vivre jam
rapporte ! Ce n’est qu’un vaniteux, pris au piège qu’il a cherché, un
sot
, dupe de sa sottise, et dont Molière, en le posan
es petits marquis. Auprès de l’odieux rôle du comte Dorante, celui du
sot
M. Jourdain est un beau rôle. Le roi, qui voyait
ention de plus, prêcheuse d’académie et à diplôme ; mais, si elle est
sotte
à la surface, fille d’esprit au fond, elle réveil
la grosse voix et fronce le sourcil, n’a rien d’un traître : c’est un
sot
à système, un songe-creux vide de raison et plein
’homme, moitié dévot, moitié philosophe ! Vain comme le sont tous les
sots
, se croyant de l’esprit, parce qu’il débite celui
n certain bon sens : il n’est pas assez savant pour être complètement
sot
; tandis qu’au contraire c’est le cas d’Arnolphe,
son premier réveil ; chez Arnolphe, c’est la redondance de parole du
sot
qui s’admire en ce qu’il dit, sans toujours savoi
; et enfin à une pauvre jeune servante, pour laquelle, au lieu de la
sotte
lettre qu’elle a reçue du balourd, son fiancé, et
savantes et le Tartuffe ; Paul Clèves, émigré de ses rôles des jeunes
sots
d’aujourd’hui, pour entrer dans la peau du grand
à part. Il file doux. Je veux faire le brave ; &, s’il est assez
sot
pour me craindre, le frotter quelque peu. (Haut.)
e vous l’avez promis. Le Marquis. Mais faut-il nous brouiller pour un
sot
point de gloire ? Valere. Oh ! le vin est tiré, M
gneur ; c’est en quoi il renchérit sur ses modeles. Moliere tire d’un
sot
l’aveu de ce ridicule pour le mieux faire apperce
turel & d’intrigue ; & ce n’est pas la faute de Moliere si le
sot
orgueil plus fort que ses leçons, perpétue encore
pprend. Mille de ses beaux traits, aujourd’hui si vantés, Furent des
sots
esprits à nos yeux rebutés. L’ignorance & l’e
aucun vrai dévot ne se trouve aujourd’hui ? Laissez aux libertins ces
sottes
conséquences, Démêlez la vertu d’avec ses apparen
rs fatigants lecteurs infatigables. Pour moi, je ne vois rien de plus
sot
, à mon sens, Qu’un Auteur qui par-tout va gueuser
al tombe sur notre dos : Elles font la sottise, & nous sommes les
sots
. C’est un vilain abus, & les gens de Police N
jette hors de chez lui. Ce petit sacrifice une fois fait, il rit des
sots
qui, en la ramassant, se félicitent d’avoir fait
lants hommes qui ne sont pas critiqueurs de parti pris ni tout à fait
sots
(1634)27 ». Il dédiait son ouvrage « à la Très ch
que j’ai résolu ! Je n’aurai pas sur vous un pouvoir absolu ! Et, par
sottes
raisons, votre jeune cervelle Voudroit régler ici
roit de faire loi ? A votre avis, qui mieux, ou de vous, ou de moi, O
sotte
, peut juger ce qui vous est utile ? Par la corble
on voisin et moi nous rions du meilleur cœur du monde de nous voir ou
sots
, ou faibles, ou impertinents, et que nous serions
arrière et vous reviendrez bientôt à l’âge de dix ans. LISEO. Quelque
sot
se désespérerait. GUARDABASSO. De quoi ? LISEO. D
is pas qu’un spectacle fût moral. Mais préservé, grâces à Dieu, de la
sotte
passion des esprits forts, je me demandais ce qu’
érat, Orgon moins crédule, Harpagon moins avare, Georges Dandin moins
sot
et son Angélique moins coquine ? Verra-t-on M. Ar
st faux. Tartuffe n’est pas un hypocrite, c’est un escroc, de la plus
sotte
comme de la plus vile espèce, qui se laisse jouer
ouverts, elle se garde mieux des embûches qu’on peut lui tendre. Tout
sot
que soit Orgon, dès que Tartuffe paraît, le spect
e d’un pareil aveuglement. Une charge si crue implique des dupes trop
sottes
. Certainement nous sommes, nous autres chrétiens,
asse ! » Si dans le Tartuffe, Orgon, le vrai chrétien, n’était pas un
sot
facile à rendre injuste et méchant ; si l’honnête
t en prison. Suivons-le, écoutons sa pensée. Il se dit qu’il a été un
sot
de pousser si vite l’affaire de la donation et de
t une commère aussi invraisemblable qu’impertinente ; Orgon un achevé
sot
; Elmire, une indolente bourgeoise, qui attend un
et borné du commentateur. Rien ne va si profond dans l’absurde qu’un
sot
enflammé qui creuse sur lui-même. Enchérissant to
idence ; mais ses comparaisons seraient encore très mauvaises et très
sottes
. Les actes des hommes n’ont aucune parité avec ce
pas toutes sortes de gens : les seuls débauchés y passent, les seuls
sots
y demeurent, les seuls barbons parvenus à l’âge d
ns niaiserie ni ridicule, et le troisième n’est pas moins sordide que
sot
». Beau trio de baudets ! comme aurait dit La Fon
lune, Et qu’on se mêle un peu de ce qu’on fait chez soi. Ce sont de
sottes
créatures qui méritent à peine cette leçon : For
rofiler qu’aux poêles médiocres, trop froids pour être inspirés, trop
sots
pour réfléchir par eux-mêmes ; mais il est conven
ir point de seing ? — Aurez-vous cette impudence ? — Oh ! que pas si
sotte
, repart Célimène, je vous en ai écrit de pareils,
tent ma colère Et vous ne valez pas que l’on vous considère ; Je suis
sotte
et veux mal à ma simplicité De conserver encor po
é qu’elle est laide ? Dit-on à un homme qui manque d’esprit qu’il est
sot
? A moins toutefois qu’on ait des raisons de le l
me rendre visite, de me dire que vous m’aimez, & de me faire cent
sots
contes, pour me persuader de répondre à vos extra
jour, & j’en aurois été la cause sans le savoir. Approche, grande
sotte
. Je suis donc une mere bien cruelle ? Viens ici,
l’opinion que j’ai des femmes, & de n’avoir pas été la dupe d’une
sotte
confiance qui en abuse tant d’autres. Au reste, n
voir, les annoncent avec une insolence qui ajoute un ridicule à leurs
sottes
prétentions. Nous avons vu que le Comte de Tufier
il supportait difficilement la piqûre des insectes : — Le mépris des
sots
, disait-il, est une pilule qu’on peut avaler, mai
s beaux esprits, disait souvent que les grands admirateurs étaient de
sottes
gens, et La Bruyère, qui se plaignait, puisque le
moyen le plus sûr de n’être pas trompé par sa femme est d’épouser une
sotte
. C’est en vain que Chrysalde lui démontre que ce
uel répond à Panurge : « Pressez-moi de me joindre à femme autre que
sotte
, prêchez, patrocinez jusqu’à la Pentecôte ; vous
e sages remontrances, il se moque de lui en le qualifiant de : maître
sot
, et il lui impose silence. L’absence de tout sent
, un Caton dans le siècle où nous sommes, et près de vous ce sont des
sots
que tous les hommes. » Ou encore, il hausse les
S GENTILHOMME Dans cette comédie, Molière expose la vanité la plus
sotte
poussée jusqu’à la folie. Et, ce qui doit frapper
nom ambitieux de prince Paul-Émile, affirmait qu’il n’était pas assez
sot
pour prendre au sérieux ce qu’il lisait et ce qu’
-peu nous nous enhardîmes & nous en fîmes en deux. On a encore la
sotte
timidité de n’oser pas en produire en quatre, quo
ent, Monsieur, puisqu’elle ne dit rien. Laurette. Je ne suis que trop
sotte
, & tu le sais trop bien. . . . . . . . . . O
malité. Procédure est chez nous la regle d’équité. Sur le terrein des
sots
j’arrondis l’héritage, Par droit de bienséance &a
us êtes un impertinent, entendez-vous ; il me répondit que j’étois un
sot
: je lui répliquai qu’il étoit un coquin ; il me
Moliere, Mille de ses beaux traits, aujourd’hui si vantés, Furent des
sots
esprits à nos yeux rebutés. L’ignorance et l’erre
des qualités vicieuses ou criminelles que quelque faux goût, quelque
sot
entêtement, quelques affectations ridicules, tell
aines qualitez qui ne sont pas tant un crime qu’un faux goût ou qu’un
sot
entêtement. L’auteur du Journal littéraire de La
a malignité du parterre ; ils ont chacun leur caractère : ce sont des
sots
de la même famille, à quelques nuances près ; mai
r le jeune amant ; c’est dans George Dandin. Certes le mari doit être
sot
; mais peut-être eût-il été à désirer qu’on vît d
sa conversation. Le véritable public devint l’instrument de quelques
sots
et de quelques précieuses ; Boileau seul tint bon
ns la nature, Boileau disoit à ses voisins : La Fontaine est un grand
sot
! La Fontaine est un grand imbécille ! tout cela
voue qu’il a tort de copier son maître, il sent qu’un Glorieux est un
sot
animal. Le Comte arrive. Ces trois dernieres scen
’on y trouve, c’est que l’Agnès de L’École des femmes est un peu plus
sotte
et plus ignorante que l’Isabelle de L’École des m
es aucune distinction, les tenant toutes pour galantes et hypocrites,
sottes
et beaux esprits. Dans sa satire, il décrit leurs
ensier les représente dans la société des gens du monde, comme « fort
sottes
et fort niaises quand elles y sont seules de leur
. Il faut.... Géronte. Il faut....Prétendez-vous me traiter comme un
sot
? Ariste. Non, vous avez, mon oncle, un esprit vi
ût par de vaines simagrées qui ne séduisent que les enfants & les
sots
. Si leur cœur étoit réellement susceptible de sen
te il n’est point vraisemblable qu’un homme s’expose à jouer un aussi
sot
personnage dans la maison de sa maîtresse : son r
plaisant et le contraste d’un vieillard jaloux et fin, et d’une jeune
sotte
qui lui dit tout ; la deuxième scène du troisième
damne absolument Tartuffe 227, et le met aux prises avec un bourgeois
sot
et crédule, qu’on verrait sans pitié ruiné par l’
it avoir aucune gloire, et n’en tire aucun orgueil. Que son mari soit
sot
et crédule359, que sa belle-mère vienne se mêler
regardaient comme un saint, mais que madame Scarron traitait comme un
sot
. Plusieurs ont attribué cette piété de madame Sca
éloges, quand l’amour seul des beaux arts l’a produite, & non la
sotte
présomption. Je ne décide point si les entr’actes
n’est-ce pas ? Mad. Abraham. Il le faut bien, puisque j’ai été assez
sotte
pour le faire. Monsieur, je vous rendrai, pour m’
▲