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1 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187
ue. La langue, ai-je dit, était à peu près fixée ; mais les tons, les styles , les différentes formes du langage, ne l’étaient
leurs relations réciproques. De là naquit la diversité des tons, des styles , des formes de langage qui s’approprièrent à tous
e parler et de l’art d’écrire. Les grands écrivains eurent alors leur style propre ; de grandes et d’heureuses variétés de st
urent alors leur style propre ; de grandes et d’heureuses variétés de style charmèrent les esprits polis, surtout par leur ap
ale, à la poésie, à la scène comique, à la scène tragique, le ton, le style convenables à chacune de ces parties. Déjà on sen
soutenant se sont affaiblis. On veut, par exemple, qu’en démêlant les styles , la France se soit privée pendant près de deux si
le retour de la littérature vers le mélange de genres, de tons et de style que l’on a regardé, du temps des précieuses et de
ges. La littérature anglaise n’a jamais présenté cette séparation des styles qui a été si rigoureusement observée en France, p
la langue de nouveaux mots, secoué le joug du latinisme, et réduit le style à la phrase purement française. L’on a presque re
mmencé. Il existait un grand nombre de lettres de Sévigné, modèles de style épistolaire ; on en avait de son cousin Bussy-Rab
2 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
’héroïsme à tout propos », et la « fausse gloire », et « l’emphase du style  ». À peine une voix s’élève-t-elle si l’on accuse
le si l’on accuse Racine d’avoir manqué de « génie dramatique » ou le style d’Andromaque et de Phèdre de fourmiller d’express
z tout autre, il est convenu qu’on le doit admirer chez Molière  ; le style de Molière, la morale de Molière, la philosophie
un honnête homme ne puisse pas librement préférer, s’il lui plaît, le style de Racine à celui de Molière. Et c’est assurément
arités de la morale de Molière, et dans certaines familiarités de son style . C’est donc an sein de l’abondance que naquit Mol
la fois de la fécondité et de la médiocrité de notre auteur. Quant au style , il procède de celui du Menteur. Mais si, comme a
omas est seulement utile pour apprécier Pierre. C’est au contraire le style de Scarron qu’on a pu quelquefois vanter dans Don
idées et dans l’histoire de la morale. V. Langue, versification et style de Molière. Qu’il existe ce que l’on appelle u
re. Qu’il existe ce que l’on appelle un préjugé légitime contre le style de Molière, les Moliéristes ont seuls pu le nier,
ait des questions de principes engagées dans le procès qu’on fait au style de Molière  : car pourquoi ne fait-on pas du styl
ocès qu’on fait au style de Molière  : car pourquoi ne fait-on pas du style de Racine ou de La Fontaine des critiques analogu
es adressées à Molière sur ce point sont d’une époque où la notion de style est déterminée beaucoup plus étroitement qu’au te
de Molière lui-même. En 1660, les grands écrivains ont l’instinct du style . En 1680, en grande partie à cause du travail acc
exemples donnés par les grands écrivains classiques, les procédés du style sont catalogués. Bayle les connaît, La Bruyère le
cette matière, le Romantisme, cette grande Révolution des mots et du style , ayant détruit bien des préjugés anciens et les a
neille, dans son trop fameux Commentaire. Considérons en outre que le style de Molière est le style dramatique, et non celui
meux Commentaire. Considérons en outre que le style de Molière est le style dramatique, et non celui du roman ou de l’histoir
e dramatique, et non celui du roman ou de l’histoire. Ce « genre » de style est assez difficile à définir sans doute, mais on
question en étudiant successivement la langue, la versification et le style de Molière. I. Sa langue porte un caractère très
la conversation ; la parole ne suit pas immédiatement la pensée ; un style non seulement concis et ramassé, mais trop dense,
osaïque, est exactement adaptée aux nécessités de sa comédie. III. Au style de Molière, Schérer reprochait d’être « inorganiq
Schérer reprochait d’être « inorganique ». Il entendait par là que ce style était successif, pénible, et artificiel. Successi
en de tout cela n’apparaît quand on le voit jouer. Alors on admire ce style improvisé, j’entends ici, comme je le disais tout
ison des bizarreries, et en tout cas de la variété « inorganique » du style de Molière. Il y a dans Arnolphe un mélange de so
quelque chose dans la manière dont ils parlent, imputerons-nous au «  style de Molière » ce qui est caractéristique des perso
Molière qu’il eut écrit moins bien, s’il avait mieux écrit ; que son style serait moins essentiellement comique s’il avait p
s’il avait plus de tenue et d’unité, s’il n’était pas, avant tout, un style « parlé ». L’une des premières leçons que donnaie
ains deviennent ce que l’on appelle aujourd’hui des auditifs, et leur style un style oratoire. Ils n’écrivent point pour être
ennent ce que l’on appelle aujourd’hui des auditifs, et leur style un style oratoire. Ils n’écrivent point pour être lus, mai
our les yeux, mais pour l’oreille. Et le caractère le plus général du style classique, de 1636 à 1690, a été d’être un style
e le plus général du style classique, de 1636 à 1690, a été d’être un style « parlé ». Il essaye d’imiter ou de reproduire le
sions au moyen du langage, nous en avons fait l’analyse ; et c’est le style écrit. Mais, au lieu de la décomposer, si l’on se
l la parole qui la rend je ne sais quel air d’improvisation, c’est le style parlé. Et tel est bien le style de Molière. C’est
is quel air d’improvisation, c’est le style parlé. Et tel est bien le style de Molière. C’est pourquoi nous dirons maintenant
ien le style de Molière. C’est pourquoi nous dirons maintenant de son style qu’il n’est pas sans défauts, mais ces défauts ne
fe, Don Juan) ; à quoi il aboutit (Misanthrope, Femmes Savantes). Le style et la versification. L’Influence : sur la direct
3 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
ire, sous le nom de Molière, qui rappelle assez son Lecteur : Mais le style de la Critique est aisé ; il n’est point raboteux
t des bons Auteurs, a donné matière à mon Critique, pour attaquer mon style . Il a saisi les plaintes des Comédiens, qui se so
rticulier. Je passe à un article qui m’intéresse davantage, c’est mon style , que l’on attaque d’une grande force. « Je suis u
des Critiques continuelles dès que quelque Auteur s’écarte un peu du style commun et populaire. Si cet Auteur n’a un nom, ou
’Ouvrage. De sorte que les Auteurs, plus jaloux de la matière, que du style , aiment mieux faire un bon Livre exprimé faibleme
risquer de lui donner la grâce et le feu qu’il pourrait avoir par un style choisi. J’ai cru que je pouvais sortir de cette c
’esprit, comme l’homme commun ; on ne rend point une aventure avec le style du sérieux. Tout cela forme de différents langage
ne sont point de l’Académie, de cultiver la langue, de débarrasser le style de ces ornements étrangers qui le rendent confus,
abattu sur l’expression , pour j’ai cherché ma satisfaction dans son style  : que l’on eût employé les aventures qui offusq
voie commune , pour signifier ne pas suivre les règles ordinaires du style . C’est pourtant là du nouveau, que mon Censeur a
tinguer l’ancien d’avec le nouveau, le hasardé d’avec le reçu dans le style . Je me récrierai toujours contre ces Juges, qui n
st pas bon : et que toutes sortes de sujets peuvent être traités d’un style général. Mon Critique ne voulait point « d’aventu
4 (1739) Vie de Molière
é de dire (et c’est principalement aux étrangers qu’on le dit) que le style de cette pièce est faible et négligé, et que surt
e, parce que lorsqu’on écrit en prose, on est bien plus maître de son style  ; et parce que Molière ayant à critiquer le langa
erre : Courage, Molière, voilà la bonne comédie. On eut honte de ce style affecté, contre lequel Molière et Despréaux se so
ue du bon goût en France. L’envie de se distinguer a ramené depuis le style des Précieuses ; on le retrouve encore dans plusi
soleil un greffier solaire, une grosse rave, un phénomène potager. Ce style a reparu sur le théâtre même, où Molière l’avait
Molière perfectionna sa manière d’écrire, par son séjour à Paris. Le style du Cocu imaginaire l’emporte beaucoup sur celui d
ntrigue ; et, ce qui vaut bien autant, il est extrêmement comique. Le style de Térence est pur, sentencieux, mais un peu froi
ouloir justifier la tarte à la crème, et quelques autres bassesses de style qui lui étaient échappées ; mais ses ennemis avai
squelles même, toutes grandes qu’elles sont, ne seraient rien sans le style . La pièce est d’un bout à l’autre à peu près dans
en sans le style. La pièce est d’un bout à l’autre à peu près dans le style des satires de Despréaux, et c’est de toutes les
ntéressantes ; et que le Tartuffe, par exemple, réunit les beautés du style du Misanthrope, avec un intérêt plus marqué. On s
en prose, et qu’il y a peut-être plus de difficulté à réussir dans ce style ordinaire où l’esprit seul soutient l’auteur, que
sième, stende tertiam. Mais si l’on veut connaître la différence du style de Plaute et du style de Molière, qu’on voie les
. Mais si l’on veut connaître la différence du style de Plaute et du style de Molière, qu’on voie les portraits que chacun f
n réussit pleinement. Mais si on ne reprocha rien à la conduite et au style , on se souleva un peu contre le sujet même de la
e de l’harmonie des beaux vers tragiques, et de la magie étonnante du style de Racine, qu’elle ne peut l’être du langage prop
5 (1856) Les reprises au Théâtre-Français : l’Amphitryon, de Molière (Revue des deux mondes) pp. 456-
c’est pour l’auditoire et pour le poète un immense avantage. Quant au style d’Amphitryon, s’il n’est pas toujours d’une irrép
ne connais guère que La Fontaine dont la manière rappelle parfois le style d’Amphitryon, Cependant, pour dire toute la vérit
pour ceux qui aiment à suivre les transformations de notre langue. Le style de Rotrou est de la bonne époque, et, malgré quel
rtissement stérile, lors même que la pensée n’est pas à la hauteur du style . GUSTAVE PLANCHE.
6 (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32
raisonnée de la pièce. Ensuite l’examen des caractères, du plan et du style . À la fin se trouvera le jugement qui a été porté
trouvera obligé de ramener plusieurs fois les mêmes situations. Et le style , cette partie si essentielle de l’art d’écrire, l
tions. Et le style, cette partie si essentielle de l’art d’écrire, le style qui est le garant du succès d’un ouvrage, ne se r
e. Elle se compose de trois parties. Les caractères, le plan et le style . Des Caractères3. Il ne suffit pas d’être
’éclaircit : il faut qu’il naisse, qu’il découle du sujet même. Du Style . Le style est l’expression des personnages mis
il faut qu’il naisse, qu’il découle du sujet même. Du Style. Le style est l’expression des personnages mis en scène ; i
ble et naturel. A la suite est l’examen des caractères, du plan et du style . Analyse du Tartuffe. De tous les vices qui
7 (1844) La fontaine Molière (La Revue indépendante) pp. 250-258
e légèrement inclinée ; d’une main elle tient un livre, de l’autre un style . Les deux jambes sont posées à peu près sur le mê
eine de langueur et d’abattement des âmes maladives. L’énergie de son style en est un sûr garant. « Le style, c’est l’homme,»
des âmes maladives. L’énergie de son style en est un sûr garant. « Le style , c’est l’homme,» a dit Buffon. Les détails connus
s et bien entendues, et M. Seurre a su donner presque de la pureté de style à une perruque et à des dentelles. Le style n’a j
r presque de la pureté de style à une perruque et à des dentelles. Le style n’a jamais été la partie de l’art dans laquelle b
8 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203
a comédie Grecque n’a jamais, & dans aucun sujet, employé d’autre style que le familier. Prenons un exemple dans Aristoph
ages amene naturellement. Voilà pourquoi il a mieux aimé se donner un style conforme à la nature, en perfectionnant ceux de P
e, & en les employant à propos, que de s’en former un nouveau. Le style de Plaute, plus simple, moins recherché que celui
roît que plus sot, & les autres plus sensés & plus justes. Le style de Térence, toujours naturel, mais plus élégant,
sans ? Pourquoi leurs différents genres sont-ils tous traités du même style  ? Nos Auteurs modernes ne se sont pas contentés d
C’est le même genre d’écrire qui a passé parmi nous sous ce titre de style du bon ton & de la bonne compagnie : comme si
uveauté ; d’accord : mais la province, qui a le malheur de prendre le style de bon ton pour un entortillage insupportable, po
9 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VIII » pp. 70-76
cents, au lieu des bouffons de fantaisie : il leur donna, dit-il, un style naïf qui faisait une peinture de la conversation
ige plus que jamais. La qualification de naïf, que Corneille donne au style de ses interlocuteurs, style fort différent de ce
fication de naïf, que Corneille donne au style de ses interlocuteurs, style fort différent de celui des personnages de Molièr
10 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
ière à faire voir que Campistron, qui n’a jamais pu s’élever jusqu’au style tragique, pouvait plus aisément s’approcher de la
ant, et surtout la scène des procureurs est si exactement conforme au style du palais, et d’une tournure de vers si aisée, si
ce premier éclat d’une nouveauté est souvent un présage trompeur. Le style est bien inférieur à celui du Mercure galant, et
gne des vers du Légataire et du Joueur. Tout le reste est écrit de ce style  : d’ailleurs, tout y est monté au ton de l’héroïs
; Où le public ingrat, infidèle, perfide, Trouve ma veine usée et mon style insipide. Moi qui me crus jadis à Regnier préféré
ni l’excellente morale, ni l’esprit d’observation, ni l’éloquence de style qu’on admire dans le Misanthrope, dans le Tartufe
engraisser des procès comme des chapons est une bonne fortune dans le style comique. Le Dédit est la seule pièce où Dufrény a
Hauteroche : son Esprit follet est un mauvais drame italien, écrit en style de Scarron, et fait pour la multitude, qui aime l
11 (1819) Deux pièces inédites de J.-B. P. Molière [La Jalousie du Barbouillé, Le Médecin volant] pp. 1-4
naître que le fond des deux farces appartient à Molière, en trouve le style trop ignoble pour le lui attribuer. Il pense que
ère. Cette opinion nous paraît manquer tout-à-fait de probabilité. Le style est bas, sans doute ; mais il convient au genre d
12 (1819) Notices des œuvres de Molière (I) : L’Étourdi ; Le Dépit amoureux pp. 171-334
ue personnage se peint lui-même des couleurs qui lui sont propres. Le style est rempli, à la vérité, de négligences et d’impr
es de donner, pour l’original d’une scène dont le développement et le style constituent le principal mérite, une situation in
l’un ait entretenu l’autre, mais non pas sans qu’il l’ait aperçu. Le style de L’Étourdi est animé d’une verve comique que ne
13 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265
    (Les Menteurs qui ne mentent point, Act. IV, sc. IV.)   Voilà le style de Boursault ; et les situations, l’effronterie d
illes, leur façon de se jeter à la tête des hommes, tout est digne du style . J’aurais honte de multiplier les citations. 80
nvenable, gêné par l’alexandrin monotone, n’a pas toujours atteint le style naturel. » H. Taine, La Fontaine et ses Fables, p
lettres (Histoire de la vie et des ouvrages de Molière, liv. III). Le style de Molière a été heureusement apprécié par un poè
!   Onc n’eut l’alexandrin une allure aussi preste ;   Et, dans son style aimable et sans prétention,   Tout respire un bo
14 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VII. De l’Amour. » pp. 121-144
parlé par l’amour, et il repoussait, autant par cœur que par goût, le style faux que l’on croyait alors le style obligé de la
autant par cœur que par goût, le style faux que l’on croyait alors le style obligé de la passion. Il pensait avec raison qu’u
se contenta pas de critiquer avec une verve toujours nouvelle le faux style amoureux partout où l’occasion s’en offrit485. Ap
otion délicieuse ; et l’auteur sait quelquefois, par la simplicité du style et la vérité de la passion, faire parler à l’amou
nt les quiétistes étaient des précieuses dévotes ; elles parlaient un style incroyable :   Le contemplatif sent et comprend
15 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VI » pp. 50-55
rouve même dans une de celles qu’il écrit à Costar24, une critique du style précieux, lettre qui est fort remarquable sous sa
n’aimait pas non plus Sénèque. Costar lui en avait cité un passage en style fleuri. Il répond à Costar : « Je veux des fleur
16 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
e) parce que lorsqu’on écrit en prose, on est bien plus maître de son style , et parce que Molière, ayant à critiquer le langa
courage, Molière, voilà la bonne comédie. » « 3 On eut honte de ce style affecté, contre lequel Molière et Despréaux se so
mée. Ces deux pièces ont été accompagnées de la Stratonice 2, dont le style est tout différent : l’auteur de cette pièce ne s
ue l’auteur, depuis son établissement à Paris, avait perfectionné son style  ; cet ouvrage est plus correctement écrit que ses
é de dire (et c’est principalement aux étrangers qu’on le dit) que le style de cette pièce est faible et négligé, et que surt
t dès cette première représentation, l’on revint du galimatias, et du style forcé. » « [*]Cet aveu (de Ménage) n’est autre
17 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
t, dès cette première représentation, l’on revint du galimatias et du style forcé. » Molière ne fut que l’instrument d’une r
ter, que dès la première représentation on revint du galimatias et du style forcé. Ménage était un juge facile et prévenu, ca
il n’eût pas encore pu écrire cette fameuse page du Misanthrope : Ce style figuré, dont on fait vanité, Sort du bon caractèr
x ma mie, ô gué ! J’aime mieux ma mie. La rime n’est pas riche, et le style en est vieux : Mais ne voyez-vous pas que cela va
du publie est un jugement sans appel. Ainsi Molière entend régler son style sur sa pensée, et sa pensée sur le goût public. D
et juste de la faiblesse humaine. C’est toujours aussi cet admirable style de Molière, qui se joue de toutes les difficultés
à sa gloire, n’a pas méconnu le génie de Molière, a pourtant jugé son style avec quelque sévérité : « Molière, disait-il, pen
usser un brodequin : on pourrait en plus d’une rencontre, à propos du style de Molière, répéter cette observation. Les commen
al de cette critique à la loupe des beautés et des défauts d’un grand style . Si elle évite l’écueil de la pédanterie, si elle
avec justesse, on méconnaît ce qui fait le charme et la beauté de son style . Il ne faut pas confondre la correction avec la j
avec la justesse : ce sont choses fort différentes. La correction du style résulte de la fidélité aux lois du langage; la ju
ésulte de la fidélité aux lois du langage; la justesse de l’accord du style avec la pensée. Martine ne parle pas correctement
es, et pourtant la pensée fut-elle jamais plus nettement accusée ? Le style de Molière est peut-être moins correct que celui
dans le moment même où il prêche la correction. La justesse, dans le style de Molière, résulte, non d’une attention minutieu
uvement, de trait et de relief. Si grands que soient les mérites d’un style soigné et savamment correct, on est pourtant plus
tant plus attiré par les bonnes fortunes et les éclairs soudains d’un style d’inspiration, comme celui de Molière. Il peut y
sont relevés par une grâce naturelle et une libre aisance. En fait de style , ce que le génie rencontre par hasard vaut presqu
r hasard vaut presque toujours mieux que ce que cherche le talent. Le style de Molière est d’ailleurs franchement dramatique,
s. Or le caractère du pamphlet se retrouve jusque dans les détails du style . Les allusions cruelles, les boutades méprisantes
turelle, n’aura jamais tort de se tenir près du peuple. Je reviens au style de Molière. Je le louais comme dramatique; il con
amatique; il convient d’ajouter que la poésie française compte peu de styles plus franchement poétiques. Peut-être les rhéteur
sont-ils pas toujours fait une idée exacte de ce qu’est la poésie du style . J’en juge par la manière dont ils parlent de l’i
duction. En faisant l’éloge des vers de Musset, nous faisons celui du style de Molière. Molière aussi a l’image vraiment poét
i aient eu comme Molière cette puissance de création poétique dans le style . Mais, parmi les satiriques, il en est un qui ne
des femmes et plusieurs autres pièces, sont travaillées dans le même style . Le Tartuffe et Le Misanthrope, malgré ce qu’ils
de ces deux prudes intrigantes dans la bouche de Dorine, où, sauf le style , un peu élevé pour une suivante, ils sont mieux à
18 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
formes, et ce n’est que par des traits d’esprit et par l’agrément du style , que l’auteur réussit à dissimuler le défaut d’in
utes, que nous laissons aux critiques français à estimer le mérite du style et de la versification. Les beautés de ce genre n
i appartient à François de Roxas, est excellente, et Scarron, par son style et ses additions, n’a pas pu la défigurer entière
lement reconnue en France, que l’on a même inventé, pour désigner son style , un mot à part, le marivaudage. Il faut avouer to
e de l’entassement de ces vieilles romances et de ces ponts-neufs, de styles tout à fait disparates, doit déchirer des oreille
on n’a pas une intelligence parfaite des conditions, des moyens et du style d’un art ? C’est en cela que les vues et les tent
défauts de construction et l’incohérence de cet ouvrage. Du reste, le style de ces deux drames est en général maniéré au dern
19 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
ilieu de cette confusion de l’abîme. Ô vanité de l’esprit ! Vanité du style , et tout est vanité, surtout dans ce grand art du
s un herbier ! Voilà pourtant (ceci est l’anankè des papillons et du style de la même famille,) le sort des belles phrases é
etit goût précieux, la démarche pédante, le comme il faut, le curieux style aux petites recherches, les coups de raquette et
te cette comédie, qui n’est pas une comédie (seulement, c’est déjà le style , la grâce, le dialogue, l’esprit, la verve, l’ani
es jeunes passions ; je laisse de côté, la comparaison le tuerait, ce style heurté, haché, saccadé, railleur, fatigant, gogue
crite, et je trouve qu’on a été sévère. Sans doute, ce n’est point le style de Molière ; mais quel poète comique a écrit comm
non plus le vers étincelant, pétillant et facile de Regnard ; mais le style du Philinte réussit par d’autres qualités. Il ent
en au-dessous de sa juste valeur. Comme il était un maître en fait de style , c’est-à-dire comme il avait trouvé un style à lu
ait un maître en fait de style, c’est-à-dire comme il avait trouvé un style à lui, vif, ingénieux, subtil, un langage qui n’é
rellement il avait contre lui les prétendants aux rares honneurs d’un style original. Déjà de son temps, on ne disait pas de
se à ce code inviolable, la grammaire, a le droit de créer son propre style , de faire la langue qu’il écrit ou qu’il parle, o
, de faire la langue qu’il écrit ou qu’il parle, où trouverez-vous un style plus ingénieux, une forme plus nouvelle ? un espr
uvé, par la seule chose qui sauve les écrivains, par l’originalité du style . Il a été lui, non pas un autre. Il n’a imité per
r les écrivains les plus habiles à nous fournir les développements du style et de la passion. La colère d’Achille habilement
s gens qui se vantent d’écrire sans peine, et qui se félicitent de ce style naturel, ne voient pas qu’il n’y a guère de quoi
pas qu’il n’y a guère de quoi se vanter, comme on dit, et que ce beau style si peu coûteux, leur arrive de ce qu’ils ignorent
e, mais au lecteur honnête homme, amoureux de la forme et bon juge du style  ; à cet homme dont la voix compte, et dont le jug
n. Toutes les fois qu’un écrivain donnera son nom à une manière, à un style , tenez-vous pour assuré que c’est un écrivain ori
20 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
ont Alceste critique le sonnet d’Oronte, — .dans son aversion pour le style figuré, la pompe fleurie et les faux brillants ;
que, il s’en faut. Molière a toujours cru qu’il devait ‘conformer son style à la nature de son œuvre et à l’état de ses perso
ion toute pure. Quand il parle de sa flamme, lui, c’est dans un autre style , quoiqu’il en die ; et ce n’est pas sur cet air l
que littéraire. Point de mesure, donc point de goût. En condamnant le style figuré, il détruit toute poésie. Cela s’ensuit ad
vous pouvez le voir sans demeurer confuse Du crime dont vers moi son style vous accuse ? car ce n’est rien moins que cela ;
; car ici comme sous la noble coupole, toutes proportions gardées, le style d’Alceste ne serait guère de mise. Il ne l’est nu
demande si oui ou non, la chanson de ma mie, o gué est écrite dans le style de Port-Royal et si M. de La Pommeraye la revendi
21 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
on y trouve aussi le latin équivoque de la comtesse d’Escarbagnas. Le style , nous l’avouerons, bien que d’une allure assez fr
t les ruses de son valet, les déjoue malgré lui par sa maladresse. Le style de cette comédie en vers est un peu embarrassé ;
re est déjà sur son terrain ; il tient la comédie entre ses mains. Le style du Dépit amoureux vaut mieux que le style de l’Et
comédie entre ses mains. Le style du Dépit amoureux vaut mieux que le style de l’Etourdi; le tissu dramatique est plus serré.
opte les ouvrages. » Ce morceau n’est-il pas grotesque, y compris le style  ? et Molière assurément sera dans son droit lorsq
posée avec esprit; on y rencontre beaucoup de vers naturels. C’est le style des Plaideurs, moins une correction soutenue; le
ien à donner, répond don Pèdre. Indépendamment de ces coquetteries de style , le Sicilien possède toute la grâce des imbroglio
ent travail sur Molière, a fait des remarques très justes à propos du style de cette comédie. Molière avait en grande estime
oque la plus corrompue de la décadence romaine, et malgré la grâce du style , on ne peut lire sans dégoût les peintures qui no
uteur latin. À part quelques images un peu forcées, Plaute emploie le style le plus incisif et le plus vrai. Euclion est tell
Molière, une satire personnelle du grand homme, et, sans le charme du style , on s’apercevrait d’une certaine langueur dans l’
Chevalier à la mode, la meilleure de Dancourt, intrigue, caractères, style , tout y est parfait ; mais quelles mœurs ! Voici
ntre la servante Gabrillon et le poète sifflé ; elle est écrite de ce style vif et franc qui est celui de Dancourt. M. de la
i et tout percé de coups de sifflets. » Gabrillon Malpeste ! voilà un style bien concis. M. de la Protase Toutes mes pièces
22 (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567
sentation de Don Juan, que faire l’annonce de cette pièce, un peu cri style de paillasse : L’effroyable Festin de Pierre, Si
ttre de Loret porte la date du 28 mars. Robinet continua dans le même style cette bizarre gazette. 5. C’est dans Don Juan qu
es pièces de l’auteur qui sont en vers, » et que La Bruyère impute au style de Molière, vers et prose, d’être entaché « de ja
23 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
olière, philosophe et moraliste. Trop de gravelures déparent aussi le style de Regnard, d’ailleurs si brillant et si poétique
ux semble prendre à tâche de la gâter. Il subtilise sur tout ; et son style , auquel il laisse son nom, et dont quelques-uns e
er toute manière d’écrire raffinée, mignarde et métaphysique. Mais ce style n’a-t-il point sa signification ? L’influence des
toire. Ses combinaisons dramatiques ne sont guère plus vraies que son style , et néanmoins elles séduisent par le grand art av
ls, l’originalité des situations , et surtout l’incomparable éclat du style , placent cet ouvrage au rang de nos plus belles c
ement ménagées, les caractères bien tracés, la peinture des mœurs, le Style libre, vif, élégant et pur, rempli d’une foule de
rsonnages enfermés dans le pavillon ne se reconnaissent à la voix. Le style de Beaumarchais est vif, brillant, animé, mordant
caractère. On peut encore reprocher à Picard le laisser-aller de son style , bien qu’il trouve à sa prose « un cachet d’origi
t-il mieux qu’elle ne le fût pas autant. On a reproché à Marivaux son style trop travaillé, celui de Picard ne l’est peut-êtr
’elle est l’auteur de la pièce nouvelle qu’on répète en ce moment. Le style , qui distingue surtout le talent de l’auteur, fai
reux, fins, piquants et comiques. Oserons-nous le dire cependant ? ce style si brillant, remarquable à tant de titres, manque
trer, le genre de versification qui convient à la comédie. En fait de style comique, c’est encore à Molière qu’il faut recour
s traits les caractères et les passions, la force comique et celle du style ne sont pas ses qualités dominantes, en revanche
vers doux, tendres et langoureux. … « L’espoir... » Je ne sais si le style Pourra vous en paraître assez net et facile, Et s
rendre est assez difficile, Madame, et vous parliez tantôt d’un autre style . ELMIRE. Ah ! Si d’un tel refus vous êtes en cour
24 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
mais d’après le commencement de la scène on peut juger de la fin. Le style et l’action vont toujours en s’échauffant : tel e
Pour moi, je signe son pardon. Cette triste rhapsodie, si pauvre de style et de raison, n’en fit pas moins pâmer de joie la
oint par la chasteté du sujet ; et le dialogue, s’il est un modèle de style , n’est pas toujours un modèle de décence : cepend
et se juger. Cependant les hommes qui ont étudié tous les secrets du style n’ont pas trouvé dans celui de l’auteur la manièr
lui, comme s’ils avaient voulu se dédommager, par la critique de son style , de l’hommage qu’ils étaient forcés de rendre à s
ubstituant une triste et froide enluminure ; on ne refait pas plus le style des vieilles comédies qu’on ne corrige l’orthogra
les. Il était aussi impossible à Molière d’écrire le Tartuffe avec le style du Méchant, qu’à Gresset d’écrire Le Méchant avec
fe avec le style du Méchant, qu’à Gresset d’écrire Le Méchant avec le style du Tartuffe. L’un a peint les mœurs du siècle de
25 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
di et l’Alceste du Misanthrope et le Chrysale des Femmes savantes. Le style de l’Étourdi ne plaisait pas du tout à Voltaire q
ses ridicules, que « l’envie de se faire remarquer a ramené depuis le style des précieuses » et il nomme en note Tourreil (ce
e de l’esprit à Démosthène »), Fontenelle, La Motte et il note que ce style a reparu sur le théâtre même. Ces renaissances de
raison, parce que, quand cela lui arrive il est la raison habillée du style le plus charmant du monde. Aussi je ne dirai pas
de gaieté du reste que dans les pièces les plus gaies de Molière. Le style en est tout particulièrement soigné et le molle a
il aimait à en citer les premières lignes qui sont en effet d’un joli style métaphorique et, ce qui sans doute flattait l’ore
e sa fille, réclamée par les dieux, rappelle tout à fait, même par le style , l’Iphigénie de Racine : Je ne yeux point dans c
igence, très expert et très adroit encore en versification libre. Son style a des grâces moelleuses et même, si l’on veut y u
ste. Entre le moraliste et le médisant il n’y a de différences que de style . C’en est une encore, et Célimène est du bon côté
rendre est assez difficile, Madame, et vous parliez tantôt d’un autre style . Ici elle devient plus adroite parce que la tâch
sprit de Molière, les sentiments de Molière, les idées de Molière, le style de Molière, quand il est le meilleur. C’est la fi
donc, disait l’autre, cela nous forcerait à avoir du talent. » Le style et la versification de Molière Ç’a été au sièc
u’on résout Vint partager de moins un cœur que l’on veut tout14 ? Un style inorganique, c’est-à-dire non enchaîné, non engre
s dans Molière ; mais il assura que « la comédie n’est pas le lieu du style organique » ; qu’un auteur dramatique comique doi
a conversation a précisément pour premier caractère de n’avoir pas de style  ; que du reste Molière écrit très bien, que son s
n’avoir pas de style ; que du reste Molière écrit très bien, que son style est « bourgeois », « cossu » (Sainte-Beuve) et « 
araissent justes, sauf dans une certaine mesure celui qui concerne le style inorganique. II arrive à Molière d’enchaîner insu
et de lui donner raison. Pour le plaidoyer de Brunetière en faveur du style de Molière je ne suis pas sûr de le bien entendre
bien entendre tout entier. Il dit que la comédie n’est pas le lieu du style organique et il a parfaitement raison pour ce qui
lière est très souvent orateur, comme-tout son temps, et qu’il use du style oratoire dans les tirades de ses raisonneurs et a
leurs encore, et que c’est là où il en use qu’il faut lui demander le style organique et se demander s’il l’a et que précisém
emment ils ne parlent dans la réalité et qui s’applique évidemment au style et qui, ce me semble, y réussit. Comment ne voit-
style et qui, ce me semble, y réussit. Comment ne voit-on pas que le style ordonné, construit, « organique » et soutenu, en
e le style ordonné, construit, « organique » et soutenu, en un mot le style , est le moyen par lequel l’auteur comique et tout
devoir d’un auteur comique soit de mal écrire, cependant Molière a le style bourgeois, cossu- et vivant, il ne se peut points
il ne se contredise un peu et qu’il n’attribue à Molière, sinon ce le style  » du moins un style, et qui n’est pas celui de Bo
un peu et qu’il n’attribue à Molière, sinon ce le style » du moins un style , et qui n’est pas celui de Boursault ou de Montfl
Et enfin je ne comprends plus du tout, quand Brunetière assure que le style de Molière est constamment prosaïque ; car person
ai cités comme admirés de Hugo, de la métaphore. C’est précisément le style trop constamment ou trop souvent poétique qui dés
avec une multitude de métaphores qui approchent du galimatias ». Le «  style constamment prosaïque » n’est là que pour revenir
nir à la thèse initiale qui est que les auteurs comiques n’ont pas de style et ne doivent pas en avoir, thèse qui, au moins p
riode en trois stances est admirable comme période construite comme «  style organique », et elle est aussi parfaite comme ryt
ui sait sa langue à fond et en tire des effets excellents et qui a un style de dialogue inimitable et un style oratoire très
des effets excellents et qui a un style de dialogue inimitable et un style oratoire très distingué ; voilà, selon moi, Moliè
26 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
t, dès cette première représentation, l’on revint du galimatias et du style forcé. » Un vieillard s’écria du milieu du parte
n’y est relevée par aucune finesse d’observation, par aucune grâce de style . Néanmoins cette édition de Neufvillenaine avec a
les meilleurs juges, et Voltaire entre autres, de reconnaître que le style du Cocu imaginaire l’emporte de beaucoup sur celu
ntrigue ; et, ce qui vaut bien autant, il est extrêmement comique. Le style de Térence est pur, sentencieux, mais un peu froi
27 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
s expressions générales, parce qu’elles ont de la noblesse et sont du style sublime ; il individualise jusqu’aux plus petites
capacité de mémoire à la mesure de douze bottes d’olives  : voilà le style comique. — Fort bien. Mais, Monsieur Josse, croye
ète s’y révèle ; l’enthousiasme l’élève au-dessus du monde réel ; son style est métaphorique. Les caractères de la comédie so
ître derrière ses personnages) ; 2º la peinture de la réalité ; 3º un style naturel : donc Molière est le plus grand poète co
énérales peut-être et médiocrement instructives, sur la perfection du style de Molière, la vérité toujours si délicate ou si
tion libre, par la gaieté folle des situations, par l’exubérance d’un style tout étincelant des richesses les plus contraires
28 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
inconvenance des calembours de Shakespeare, sur le charme adorable du style d’Amphitryon. Mais elles auraient beau être toute
port ces farces monstrueuses, écrites par un histrion barbare dans un style d’Allobroge ? D’abord, le vulgaire en aucun pays
re imités par Racine350 » ; sur Sophocle, qui « par l’harmonie de son style a surpris l’admiration des Athéniens, parce qu’av
et qu’il ressemble à nos classiques français dès qu’ils s’écartent du style noble, et je vous jetterai à la tête les jambes d
té de lui Sterne est un Cicéron pour la régularité de la pensée et du style 404 ». Il fut en un mot le plus humoriste des hum
mes bien proportionnées, aux lignes nettes et douces, dans le pays du style et de l’esprit français. Ouvrez le Tartuffe, Le M
ur saisir par le contraste le caractère propre de cet esprit et de ce style , lisez une page de Shakespeare. Dans Shakespeare,
instruments divers un motif favori, Molière reproduit ses mélodies en style sérieux, en style bouffon, jusqu’à ce que l’espri
un motif favori, Molière reproduit ses mélodies en style sérieux, en style bouffon, jusqu’à ce que l’esprit pleinement satis
29 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [67, p. 103-104] »
leau spirituel et précieux de la société, écrites dans une liberté de style exceptionnelle à l’époque classique, elles manife
30 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
isants toutes les formes de l’hypocrisie. 5 novembre 1877. II. Le style de Molière : réponse à M. Ed. Scherer Molière
rit pas mal pour la scène. Car il y a, n’en déplaise à M. Scherer, un style de théâtre. Le style de théâtre est celui qui pas
cène. Car il y a, n’en déplaise à M. Scherer, un style de théâtre. Le style de théâtre est celui qui passe par-dessus la ramp
éveillera son imagination ou fera jaillir des larmes de ses yeux. Le style de théâtre, c’est un style tout particulier. On p
ou fera jaillir des larmes de ses yeux. Le style de théâtre, c’est un style tout particulier. On peut abonder en négligences
s. Oui, mais ils ont été écrits pour l’optique de la scène : c’est du style de théâtre. Il faut les juger aux chandelles, com
e, De folles on vous traite… La tirade continue avec une vivacité de style incomparable, mais le diable est qu’elle se termi
s mis en scène, malgré l’éclat des narrations, malgré la franchise du style et la sonorité du vers, de fatiguer quelque peu l
’est présent à l’esprit. Ce pauvre grand homme y paraphrasait en beau style les lamentations et les promesses d’Arnolphe, tan
euse, blessée dans ses plus délicates pudeurs, elle parlerait d’autre style . Elle reste jusqu’au bout la femme que nous avons
moins pleine de tendresse chez l’un, de douleur chez l’autre. Et quel style , quel admirable style ! coloré, sans doute — il l
sse chez l’un, de douleur chez l’autre. Et quel style, quel admirable style  ! coloré, sans doute — il le fallait bien puisque
en convaincre en relisant le texte) qu’avec une extrême discrétion de style , et il est revenu au plus vite au ton ordinaire d
le détail, qui est souvent d’une gaîté imprévue et charmante ; par le style , qui coule toujours d’une veine aisée et qui abon
e sait, avait eu souvent maille à partir. La dédicace est écrite d’un style courant où se trouvent quelques-uns de ces vers d
e Regnard, c’est précisément la grâce aisée, libre et souriante de ce style , un des plus français que l’on ait jamais écrits.
y verserait, il se sauvait par la bonne humeur du dialogue et par le style surtout ; il n’en est pas de plus aisé, de plus v
fantaisie brillante dans les détails, des caractères bien définis, un style savoureux, une versification amusante. Est-ce que
i nous paraît, à nous, superlativement vieilli et vieillot ? Enfin le style , en admettant qu’il ait de la verve et quelquefoi
Perrin. Jamais il n’a (en dehors de deux scènes), amusé le public. Le style de Regnard y a même perdu de son aisance, de sa v
Regnard y a même perdu de son aisance, de sa verve et de sa grâce. Le style de Regnard ! mais c’est un des plus français qu’i
n populaire et grossier ; de travestir la galanterie et la finesse en style bas et trivial, d’affubler ses madrigaux d’expres
vez-vous assez ? Il continue de pousser sa pointe, si tant est que ce style ait rien d’aiguisé : « Un autre défaut insupport
. J’imagine qu’il disait tout haut, avec cette raideur pédantesque de style qui était le caractère de son talent, ce que beau
peare. Marivaux, nous le savons, passe pour peindre au pastel dans un style léger et avec un coloris d’une fraîcheur un peu f
elle en est un des charmes les plus exquis. Il y a bien à dire sur le style de Marivaux. Sans doute, remarque Sainte-Beuve, l
re, je trouverais les mêmes idées s’épanchant avec abondance, dans un style ou familier, ou sévère, ou magnifique. Chamfort,
ant dans le monde ? » Elle paraîtra longue, incolore. Elle n’a pas le style du théâtre. Ce n’est pas une idée qui frappe les
tous marqués de ce caractère qui leur est commun ; ils formulent, en style de théâtre, une vérité, qui était déjà, grâce à u
oi-même. On s’en retourne chez soi avec une courbature à l’esprit. Le style est d’une simplicité merveilleuse. Oserai-je dire
vers par-ci par-là et quelques-uns fort plaisants ; mais la trame du style trop serrée, tout cela manquant d’aisance et de j
quoi qu’en ait dit notre ami Émile Faguet, dignes d’être relues. Son style , ce style qu’on admirait tant au dix-huitième siè
n ait dit notre ami Émile Faguet, dignes d’être relues. Son style, ce style qu’on admirait tant au dix-huitième siècle, tombe
rite de l’œuvre, qui est jolie et écrite avec une aimable fluidité de style en vers libres, outre le talent de l’actrice, qui
justesse de ma réflexion. » Tout ce morceau est écrit, hélas ! d’un style pitoyable, et par un maître maçon ; mais n’import
tés en sont plutôt scéniques que littéraires, car ce n’est pas par le style que brille Sedaine. Toutes les raisons que je me
chent aussi sensiblement que celles d’un personnage héroïque ; que le style le plus simple, le plus naturel est le plus propr
31 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIII » pp. 378-393
L’autre, d’un ton et d’un air tout aimable, et peut-être piquée de ce style  : Tout ce que vous voudrez, madame, tout ce que v
la voici : « Je pense toujours de même, quoique le changement de mon style vous ait fait craindre un changement d’idée. » (C
32 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [80, p. 121-126] »
ps où chacun d’eux a été composé. On remarque moins de pureté dans le style de Molière, et plus de grâces et d’aménité dans c
33 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
vantage : c’était un dialogue plus naturel et plus raisonnable, et un style de meilleur goût. Ce mérite et la gaieté du rôle
en riant, elle dit une chose très-sensée, et ne fait que confirmer en style de soubrette ce qu’Ariste a dit en homme sage. En
ns Molière le pour et le contre est développé avec une supériorité de style et de comique dont Scarron ne pouvait pas approch
bjets, et l’on dit depuis, non seulement une femme précieuse, mais un style précieux, un ton précieux, toutes les fois que l’
r les traits profonds dont cotte passion est peinte, sur la beauté du style qui réunit tous les tons; et je dois d’autant moi
qu’il a parlé, Et je lui crois, pour moi, le timbre un peu fêlé. Ce style -là, il faut l’avouer, est d’une fabrique qu’on n’
onnage aussi abject et aussi dégoûtant que Tartufe parlant d’amour en style béatifique à la femme de son bienfaiteur. Mais si
rendre est assez difficile, Madame, et vous parliez tantôt d’un autre style . Enfin, malgré toutes les douceurs que lui prodi
34 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
-d’œuvre de Molière, ramenées à un but moral, et surtout embellies du style d’Horace et de Boileau, montrent avec quel succès
’on fait à quelques-uns de ses dénouements, à quelques négligences de style , et à quelques expressions licencieuses, il fut a
uté. Mais ni Regnard, toujours bon plaisant, toujours comique par son style , souvent par la situation dans ses Pièces privées
35 (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914
nérations, devient une œuvre insignifiante et vulgaire ; le charme du style ne réussira pas à la sauver. Arnolphe ridicule et
les caractères se recommandent par une incontestable vérité, mais le style est d’une franchise, d’une vivacité qui n’ont jam
riger les répétitions un maître de chant initié à tous les secrets du style musical. Ce qu’on ferait pour Gluck, je demande q
36 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
d’apprécier les beautés et les défauts tant de la composition que du style , doit offrir, en explications et en rapprochement
rsuadera-t-il que Molière ne peut pas être proposé comme un modèle de style  ? Molière n’est pas seulement un grand comique, i
qui est un des caractères et peut-être une des causes de la pureté du style . Il est surprenant que cette vérité ait échappé à
oins dans le reste du travail, et cette différence a deux causes : le style de Molière gagne en correction à mesure que le no
hile et Philémon, imités de préférence par Plaute, avaient, dans leur style , plus d’analogie avec la verve de gaieté bouffonn
son origine, offrit la même confusion de genres, de personnages et de styles que chez les Espagnols. Les tragédies et les dram
e Molière, serait incomplet s’il n’y était fait aucune mention de son style . Par le style, il faut entendre ici, non pas le l
ait incomplet s’il n’y était fait aucune mention de son style. Par le style , il faut entendre ici, non pas le langage propre
. Sous le premier rapport, le poète comique doit se garder d’avoir un style à lui, qu’il prête indistinctement à tous ses per
oit, dans l’esprit qui les doit recevoir ; si, enfin, le meilleur des styles n’est pas tant celui qui a les moindres défauts q
a les moindres défauts que celui qui a les plus grandes beautés, quel style pourrait être justement préféré à celui de Molièr
vraies, une gaieté plus naturelle, une bouffonnerie moins basse et un style de meilleur goût ; mais faire mieux que Scarron,
artuffe, il n’y ait beaucoup de passages où l’aisance et la pureté du style se joignent à la force et à l’élévation des pensé
ner quelques soins,« cette misérable Vie, où on ne voit ni vérité, ni style , ni sens commun, ouvrage plus propre à rendre mép
37
ur modèles, ils doivent néanmoins faire pour nous autorité en fait de style traditionnel comique. Ici la comparaison serait d
ns surtout à nous astreindre : conserver à chacun des personnages son style propre, le ton général de ses discours, et appliq
joutons que M. Thym, qui prête en général à chacun des personnages le style qui convient à son caractère, ne nous paraît pas
res, non moins précieux, dans un Reliquaire gothique, en cuivre doré, style du xvie  siècle, lequel provient, — par ricochet,
ait sur son intention de ridiculiser les fadeurs, les concetti, et le style précieux que la poésie française empruntait alors
ne dame qui a écrit beaucoup de poèmes, de romans et de comédies d’un style léger et tant soit peu érotique, et qui, en outre
manière de jouer une vieille partie). Dans cette comédie, écrite d’un style assez libre et avec un épilogue des plus indécent
Je fais d’aussi beaux vers que ceux que je récite     Et souvent leur style m’excite À donner à ma Muse un glorieux emploi ;
semblé contradictoire ou impertinent, était à double entente, dans le style ordinaire des ballets, et faisait allusion, non p
de ballet comme les vers de comédie, et ces vers ont le cachet de son style , ce cachet qu’on reconnaît entre tous, car Molièr
son style, ce cachet qu’on reconnaît entre tous, car Molière avait le style précieux, comme s’il était sorti d’une académie d
nt l’attribution que nous avons établie après une étude minutieuse du style et de l’esprit de la pièce, où la personnalité li
qu’on panégyrise « Cette missive que l’on prise, « Qu’on en trouve le style net, « Noble et digne du cabinet ; « Qu’on dit qu
einte ou étendue. En effet, Robinet veut dire et dit bien que, par le style , la missive dont il parle est jugée digne d’être
38 (1922) La popularité de Molière (La Grande Revue)
n, que seuls, les ouvrages bien écrits passeront à la postérité et le style des siens n’a cessé d’être, dès le début, l’objet
il n’y fallait ajouter une qualité particulière de l’expression et du style . Nous avons fait allusion déjà aux critiques sévè
39 (1818) Épître à Molière pp. 6-18
embellit tes écrits ! Quelle force, et, surtout, quel charme dans ton style  ! Souvent pur, et toujours éloquent et facile, Da
plus précieux : Pour consoler Thalie il lui reste Andrieux, Qui, d’un style élégant, tour à tour sacrifie Aux grâces, au bon
40 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
cture, il y a une force de langage inconnue avant Corneille. C’est un style tout formé, plus franc que la pensée, facile dans
qu’il avançât, il allait atteindre à la comédie de caractère. Pour le style des beaux endroits, il y est si excellent, qu’il
qu’on le parlait dans la rue Saint-Honoré, sa rue natale. C’est là le style de génie, il n’y en a pas d’autre. Pour écrire de
là ne s’accommoderaient nullement d’une élévation continuelle dans le style et dans les sentiments. » On veut rire à la coméd
res de sa langue ; on institue des prix pour le meilleur éloge de son style . Ce qui en a vieilli revient à la mode ; ce qui e
41 (1794) Mes idées sur nos auteurs comiques. Molière [posthume] pp. 135-160
res si forts. La scène troisième du troisième acte est charmante ; le style en est doux et pur : c’est le grand Corneille qui
meilleure de son auteur ; il faut donc pardonner cette négligence de style à un écrivain qui était assez modeste pour être p
42 (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246
V. Qu’on admire. et rien n’est plus juste, les séductions infinies du style de ces deux grands hommes, leurs écrits ne sont p
e la Bible, qui enhardit le génie de Racine et donna cette fois à son style une trempe singulière et une couleur d’un éclat i
ur payer aussi leur tribut aux faiblesses du temps, ils condamnent le style de Molière. L’un lui trouve du jargon, l’autre ve
43 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre X » pp. 83-88
r la vérité dans les sciences. Cet ouvrage écrit en français est d’un style pur et d’une limpidité parfaite. Rien ne m’a appr
44 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
s faire l’application. Quels éloges donner au Misanthrope ? Est-ce le style , les caractères ou la disposition des scènes qu’i
nouveau genre de talent : au naturel et à la chaleur ordinaire de son style , il joignit une certaine vivacité dans le tour, u
raison contrastaient singulièrement avec les idées alambiquées et le style prétentieux, familiers à l’un des plus célèbres s
t marquis de cour, depuis les boutades brutales de Gorgibus, jusqu’au style quintessencié de Philaminte, c’est la même vérité
rs ; Ou plutôt de ses spectateurs ; Et c’est ce que pour épitaphe, En style d’historiographe, Croyant lui devoir ce souci, J’
45 (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44
ignorance, puisqu’il a assez maltraité ces Messieurs-là. Quant à son style , c’est un Auteur qui s’emporte, mais qui paraît a
xcellent, pour exciter la curiosité, pour faire admirer l’ordre et le style . En ce cas l’Auteur aura eu raison, et moi, j’aur
46 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
squelles même, toutes grandes qu’elles sont, ne seraient rien sans le style . La pièce est d’un bout à l’autre, à peu près dan
n sans le style. La pièce est d’un bout à l’autre, à peu près dans le style des satires de Despréaux, et c’est de toutes les
ntéressantes ; et que Le Tartuffe, par exemple, réunit les beautés du style du Misanthrope, avec un intérêt plus marqué. On s
y règne ne fut point senti ; enfin, malgré la pureté et l’élégance du style , elle fut reçue froidementa. « On rapporte un fa
réussit pleinement ; mais si on ne reprocha rien à sa conduite et au style , on se souleva un peu contre le sujet même de la
e partie de cette chaleur, et de cette vie, qui naît de la liberté du style ordinaire. Il est en effet des tours uniques, dic
en prose, et qu’il y a peut-être plus de difficulté à réussir dans ce style ordinaire où l’esprit seul soutient l’auteur, que
sième. Ostende tertiam ? Mais si l’on veut connaître la différence du style de Plaute et du style de Molière, qu’on voie les
 ? Mais si l’on veut connaître la différence du style de Plaute et du style de Molière, qu’on voie les portraits que chacun f
47 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102
e père si justement indigné des pommades, du lait virginal et du haut style 286 ! Mais, sans doute, empêcher les femmes d’êt
jouer tour à tour l’amant langoureux et l’amant emporté 297 ; le beau style lui a si bien tourné la tête qu’elle ne sait plus
48 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
met le sceau au succès. Puis le jaloux s’assure de ses valets, il les style , leur fait répéter la façon dont ils chargeront H
re, M, Sarcey ne dédaignera pas de lui prêter l’oreille. Et dans quel style ils sont écrits, ces récits et ces monologues ! L
que La Fontaine allait piller aussi, c’est tout cela qui donne à son style cet éclat si franc, cette saine richesse et ce co
emps du romantisme, elle passa article de foi. Gautier la mit en beau style et Provost la mit en action. Il fit un Arnolphe q
dessein de Molière de tirer le rôle au comique, car oh ! peut être du style noble ; ouf, non pas. C’est donc le dernier trait
49 (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33
secondé par une troupe habile Il a fait applaudir et sa verve et son style , Audacieux et franc, comme les novateurs, Il ose
u, de ce rare génie, Applaudir le bon sens, l’audace et l’ironie ; Ce style inimitable et ce vrai goût du beau, Cette ferme r
approche de l’époque de Louis XIV. Les façades latérales sont du même style . La hauteur totale est de 16 mètres sur une large
50 (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322
italienne, ou se sont imités l’un l’autre. Les deux pièces sont d’un style également plat et ridicule : ce n’est pas une de
. Je me dispenserai aussi de faire des remarques grammaticales sur le style de Thomas Corneille : Molière est l’unique objet
51 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
intrigue, et, ce qui vaut bien autant, il est extrêmement comique. Le style de Térence est pur, sentencieux, mais un peu froi
aractères, par la vérité des portraits, et par l’élégance continue du style . C’est l’assemblage de ces beautés exquises ; c’e
; Défendons à tous d’en médire, Et déclarons que son auteur, Dans son style a de la douceur, De la netteté, de la grâce, Qu’a
ouloir justifier la tarte à la crème, et quelques autres bassesses de style qui lui étaient échappées ; mais ses ennemis avai
e qu’on en conte, Sans doute y trouveront leur compte. Et touchant le style enjoué, Plusieurs déjà m’ont avoué, Qu’il est fin
plume, Artisane de maint volume, L’a défendu, mais du bel air, En un style énergique et clair, Et tout à fait, avec méthode,
52 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
u sens ! » — Même on se permettait, en ce temps-là, assez souvent, le style précieux, et les maîtres l’excusaient en disant :
ai besoin, moi qui vous parle, à mon réveil, de rencontrer de si beau style  ? Au contraire, il me semble que plus vous serez
toute ambition littéraire ; où en voulez-vous venir, avec tout votre style  ? à prouver que vous êtes un écrivain ? Eh bien !
s, ce serait une duperie assez grande de leur prodiguer les grâces du style  ; et le tribun qui attaque, et le rhéteur qui s’a
mais si vous tenez compte au journal anglais, au journal français du style et de l’esprit qui s’y dépensent chaque jour, aus
ères, quand vous voudrez rester dans les bornes légitimes du goût, du style , des convenances, de l’imagination et de l’esprit
poète de cette force ! Ah ! l’aimable idiot ! quelle langue, et quel style  ! et quelles idées ! — Nous possédons à Charenton
ettres à M. le maréchal de Bellefonds, l’évêque de Meaux raconte d’un style attristé, grave et touché tout ensemble, ce drame
53 (1739) Vie de Moliere (Réflexions sur les ouvrages de litérature) [graphies originales] « Chapitre » pp. 252-262
ses. J’ajouterai qu’il prétendit que Moliere n’avoit pas attrapé leur style , quoiqu’il ne soit, selon lui, qu’un Plagiaire. C
54 (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352
ne à comprendre les critiques que Fénelon et La Bruyère ont faites du style de Molière, et on ne se les explique qu’en les ra
le reproduit en images sensibles. Là se trouve le secret principal du style de La Fontaine ; tout y est en tableaux et en fig
55 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
?  Et que, Philis, on désespere   Alors qu’on espere toujours ? Ce style figuré, dont on fait vanité, Sort du bon caracter
   Oh, gai !   J’aime mieux ma mie. La rime n’est pas riche, & le style en est vieux ; Mais ne voyez-vous pas que cela va
éussit pleinement. Mais si on ne reproche rien à la conduite & au style , on se soulevera un peu contre le sujet même de l
56 (1802) Études sur Molière pp. -355
e paresse extrême À rendre par sa mort tous vos désirs contents. Le style . — Celui de cette pièce offre sans doute nombre d
d nombre de belles, et le vice des autres tient à celui du sujet. Le style . — Déjà bien supérieur à celui de L’Étourdi, mais
, Villebrequin, nous indique assez qu’il a voulu faire une farce. Le style . — Plus correct que celui de L’Étourdi et du Dépi
omme son frère. L’exposition. — Très bonne ; elle est en action. Le style . — Facile, coulant, élégant même, laissant remarq
au moins à remplir le titre jusqu’au moment où l’action commence. Le style . — Encore plus châtié que dans les dernières pièc
. — Il a le défaut rare de promettre moins que la pièce ne tient. Le style , le dialogue. — Encore plus précis, plus rapides,
uteurs l’exige, mais toujours rapide et toujours marchant au but. Le style 47. — Plusieurs personnes ont dit que Molière, bi
ère, bien loin de ses premiers essais, avait pris dans cette pièce le style d’Aristophane ; d’autres, que c’était celui de Té
le spectateur satisfait55. Nous ne détaillerons point les beautés du style , celles de l’économie théâtrale ; tout est parfai
s l’ouvrage latin, c’est au public seulement que Sosie s’adresse. Le style . — Il sera toujours le modèle, et peut-être le dé
i doit être mis au rang des plaisanteries, et non des grossièretés de style , comme le croit Voltaire. Sentiment sur la piè
seul qui ne fasse ressortir merveilleusement le fond du tableau. Le style . — Chaque personnage a celui de son état. Les sc
e de le combattre : Encore un mot à ces esprits sévères, Qui du beau style orateurs somnifères, M’allégueront, peut-être ave
nouveau ; dans celui des Femmes savantes, Philaminte veut corriger le style barbare des notaires et de ses juges ; la prude A
57 (1900) Molière pp. -283
rnier et délicat travail qui arrête le détail de la composition et du style , et donne à tout le fini, le poli, le travail de
t d’autant plus remarquable, que, considéré en lui-même, Molière a un style très personnel, rempli de défauts et de défaillan
ts les plus divers, les plus abstrus et les plus forcés ; le forcé du style se joint au forcé de l’action pour jeter le spect
: « Je lui ai dit : Lucile est favorable à vos vœux ! » C’est avec ce style , ce style sujet à de tels contournements et à de
ai dit : Lucile est favorable à vos vœux ! » C’est avec ce style, ce style sujet à de tels contournements et à de telles déf
ière détestait les Précieuses ; lui-même n’était pas raffiné dans son style  ; toutes les grossièretés imaginables d’expressio
très difficile à accepter, et notez que c’est, à ne considérer que le style , le chef-d’œuvre de Molière peut-être. Il n’a jam
il n avait pas pensé ». Monsieur (dit-il à Dom Juan), quel diable de style prenez-vous là ? Ceci est bien pis que le reste,
res dignes d’être lues. Elle s’est pliée à la phrase périodique et au style soutenu du xviie  siècle avec autant d’aisance qu
du xviie  siècle avec autant d’aisance qu’à la phrase hachée menu, au style vif et sautillant xviiie  ; l’alexandrin lui a se
de la poésie, nous donne encore, çà et là, des ouvrages d’où le grand style et l’invention forte n’ont point tout à fait disp
58 (1692) Œuvres diverses [extraits] pp. 14-260
la raison la guide, Ne se perde jamais dans une Scène vide : Que son style humble et doux se relève à propos : Que ses disco
59 (1855) Pourquoi Molière n’a pas joué les avocats pp. 5-15
illes habitudes, n’avait pas encore renoncé à ces formes surannées de style , à ce flot d’inutiles citations, à ces figures de
60 (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38
travail, elle est effort, comme presque toutes les belles choses. Son style est élevé, tranchant, sobre, pur; chez elle, la f
t de la grandeur, de la durée, peut-être de l’immortalité ! Il y a le style , le savoir, la poésie. Il y a tout, et c’est pour
61 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264
s, en conservant la verve la plus franche, le trait le plus net et le style le plus vif qu’on eût jusqu’alors admirés sur la
nes façons minaudières, quelques singularités de costume, mais non le style de Madelon ou de Cathos. Molière a donc cette foi
62 (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571
rage de Benserade ; mais il y aurait outré à dessein les vices de son style , afin que la cour se divertît à ses dépens. Il es
, à la louange du roi, des vers qui n’eussent été que la parodie d’un style ridicule ; il ne l’est pas davantage que le monar
s conservant soigneusement les moyens de l’action, le caractère et le style des personnages, il en a fait plusieurs de ses pi
63 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XII. Lo Ipocrito et Le Tartuffe » pp. 209-224
es ambassades les plus scabreuses, Ipocrito conserve toujours le même style  : IPOCRITO. Je suis un vermisseau quant à la con
64 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IV » pp. 38-47
t à la mère : « Je devrais craindre, par votre exemple, d’écrire d’un style trop élevé ». Il dit à la fille, à l’occasion d’u
65 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
té ; et commença à montrer que Molière perfectionnait de beaucoup son style par son séjour à Paris. Un nommé Neufvillenaine26
dans la coulisse, avec quoi finit la Comédie. Tout cela est revêtu du style le plus bas et le plus ignoble que vous puissiez
usieurs tragédies à grand spectacle d’une emphatique grandeur dans le style héroïque : The Conquest of Granada (La Conquête d
e Lena, dominent par la ruse et l’argent. La satire est vive, mais le style très maîtrisé en tempère l’âpreté. (DET, V. Tasca
s œuvres originales par l’ingéniosité de l’intrigue et la vivacité du style . Œuvres principales : La Veuve, Les Esprits, Le M
ècle, Bourdaloue frappait son auditoire par la morale exigeante et le style austère de ses sermons : [...]. Il n’hésitait pas
66 (1838) Du monument de Molière (Revue de Paris) pp. 120-
e une comédie pour le Théâtre-Français. Aurais-je en moi le talent de style , l’esprit, le génie, la grâce, l’imagination, la
67 (1816) Molière et les deux Thalies, dialogue en vers pp. 3-13
r la vérité ; Laissez là ce maintien, ce langage affecté ; Laissez ce style faux dont le bon sens murmure, Car ce n’est pas a
68 (1868) Une représentation de M. de Pourceaugnac à Chambord. Examen de deux fragments inédits paraissant appartenir à l’œuvre de Molière (Revue contemporaine) pp. 700-722
rtissement de Chambord tels que nous les avons rapportés, — c’est son style , c’est celui qu’on retrouve dans d’autres argumen
urait eu aucun besoin de conserver ou de compléter, arguments dont le style , nous le répétons, semble bien de Molière et a le
69 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
vers. Cet avis était celui de Boileau, de Fénelon. Réflexions sur le style de Molière ; il ne songea jamais à versifier cett
« mais tout cela », ainsi que l’a dit J.-B. Rousseau, « est revêtu du style le plus bas et le plus ignoble qu’on puisse imagi
et, dès cette première représentation, on revint du galimatias et du style forcé. » Emporté par son admiration soudaine pou
n, Pour poème et pour tragédie, La plume féconde et hardie Écrit d’un style aussi savant Que pas un autre auteur vivant. Mai
t, et n’osèrent même pas faire entendre de plaidoyer en sa faveur. Le style contourné et amphigourique fut abandonné, et s’il
la naïade Béjart, morceau remarquable par l’élégance et la pureté du style . Le charme et l’admirable effet que l’on devait a
ment capables des mêmes beautés, si l’on s’y est voulu servir du même style , et que l’on ait eu le soin de n’en point altérer
choses seulement à reprendre dans cet ouvrage : la première, c’est le style , qui semble d’autant plus faible que le titre de
uccesseurs de Molière, ne pouvant y atteindre, les ont proscrites. Le style d’un seul auteur, Beaumarchais, rappelle parfois
rneilles Est un poème sérieux, Où cet auteur si glorieux, Avecque son style énergique Des plus propres pour le tragique, Nous
rateurs, n’apercevant pas dans cette brochure toute l’économie de son style , ont pensé qu’il ne fallait l’attribuer qu’à quel
ût l’auteur. Son plus sûr moyen était donc de chercher à déguiser son style  : c’est le parti qu’il prit en cette occasion. Ma
arler point assez simplement pour exprimer tontes les passions. » Le style de Molière ne nous semble pas aujourd’hui, dans q
s contemporains les Scarron et autres ; et, pour ne parler que de son style poétique, que Fénelon a plus vivement attaqué, no
nous trouvons qu’il y aurait prévention à la mettre au-dessus de son style poétique, qu’elle égale mais ne surpasse pas. La 
à Molière portent toujours sur des points beaucoup plus graves que le style . C’est encore aux intentions morales de l’auteur
doute de témoigner pour le talent de leur auteur ; mais en général le style en est lâche, et l’on trouve peu de poésie dans c
là ne s’accommoderaient nullement d’une élévation continuelle dans le style et dans les sentiments. » Mais ces touchants sacr
nie profond et observateur de notre premier comique. La correction du style était à ses yeux la première qualité, ou plutôt u
70 (1846) Quelques pages à ajouter aux œuvres de Molière (Revue des deux mondes) pp. 172-181
, la plus triste comédie du monde, preuve éclatante de ce que vaut le style , même au théâtre. Dans les deux pièces en effet,
71 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318
œurs de la cour, comme une insolence digne de châtiment. Au reste, le style de cette pièce est plein de verve et rachète, aut
72 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Vers & de la Prose dans les Comédies. » pp. 103-117
prose, & qu’il y a peut-être plus de difficulté à réussir dans ce style ordinaire, où l’esprit seul soutient l’Auteur, qu
73 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. Du Genre gracieux. » pp. 91-102
louant un jour sur la netteté de ses idées & sur la clarté de son style , il répondit : j’ai toujours tâché de m’entendre.
74 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXV. Du contraste des Caracteres. » pp. 386-397
mp; jugez. « Je remarque d’abord que le contraste est mauvais dans le style . Voulez-vous que des idées grandes, nobles &
75 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. M. GOLDONI. » pp. 468-479
uerons encore sur-tout que Regnard, si inférieur à Moliere du côté du style , des plans, des dénouements, de la morale, des ca
76 (1801) Moliérana « Vie de Molière »
e par la vérité des portraits, et par l’élégance toujours soutenue du style . L’École des Femmes , comédie en cinq actes et e
77 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69
y trouve ni cette enflure ni ce vide d’idées qu’on lui a reproché. Le style en est simple et noble ; les pensées en sont just
78 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIII » pp. 237-250
en tirerait de grands avantages… On apprendrait toute la politesse du style et la plus délicate manière de parler sur toute c
79 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
ectés ; mais ses idées sont plus naturelles que ses expressions ; son style , infecté des vices communs à son siècle et propre
re, il fit preuve d’une délicatesse, d’une suavité, d’une mollesse de style que la jeunesse de son talent n’avait pas possédé
80 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Du Choix d’un Sujet. » pp. 25-38
ieres, & d’y remarquer à quel point l’Auteur avoit su châtier son style .
81 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. Des Comédies Allégoriques. » pp. 75-90
CHAPITRE VII. Des Comédies Allégoriques. On peut, je crois, en style familier, définir l’allégorie un masque dont on c
82 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre II. — De la poésie comique. Pensées d’un humoriste ou Mosaïque extraite de la Poétique de Jean-Paul » pp. 97-110
donné aux Français pour les termes généraux un goût contraire au vrai style comique. De même que les expressions générales, i
83 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. » pp. 57-70
ers & en trois actes, comparée pour le fond, les détails & le style , avec une piece italienne intitulée, Il Ritratto,
84 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XI. Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) » pp. 191-208
rté si loin. Mais il faut tenir compte évidemment des exagérations de style qu’on s’est toujours permises dans les descriptio
85 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179
Il faut.... Arnolphe. Gardez aussi la bourse. Il faut....Laissons ce style . Hé bien, comment encor trouvez-vous cette ville 
; Défendons à tous d’en médire ; Et déclarons que son Auteur Dans son style a de la douceur, De la netteté, de la grace ; Qu’
86 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
e celui-là ! Ils ont dépensé leurs plus belles années, leur plus beau style et leur meilleur esprit, à soutenir, à parer, à d
stoire ; elle a été un grand écueil pour ceux qui ont voulu imiter ce style à part, et qui avaient imaginé de faire parler le
soleil sans un moment d’éclaircie ? — Et quoi de triomphant, dans ce style muqueux, morose et glaçant d’une main lourde et d
87 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
a langue, qui est de la meilleure époque et du meilleur aloi, par son style libre et souple, périodique sans lourdeur, famili
pas l’œuvre du premier venu, mais d’une actrice douée d’un talent de style naturel, le plus simple serait d’admettre encore
de l’a laissée, avec sa porte à plein cintre et ses pavillons dans le style du temps, comme aussi le jardin avec ses allées g
88 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
ge, Molière ! voilà la bonne comédie ! Ménage s’en prétendit guéri du style amphigourique. Ici plus d’intrigues, plus de sail
n Dieu, que vous êtes vulgaire !... a-t-on jamais parlé, dans le beau style , de Cathos, ni de Madelon, et ne m’avouerez-vous
Fronde ; mais devant cette cour polie de Louis XIV, il fallut que ce style changeât : la sève resta la même, mais la forme f
e procédé à l’huile) l’avait d’abord séduit, et il avait essayé de ce style pour Don Garcie, mais il reconnut bien vite que c
entées le 11 mars 1672. La comédie atteignait ici, comme art et comme style , à son plus haut point de perfection ; mais, exce
89 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
muser de ses adversaires vaincus. Il persifle très-agréablement, d’un style dont ses successeurs n’ont plus le secret, qui d’
prétention d’achever. Il rirait certainement des visées autant que du style des idolâtres que nous voyons là-dessus barbouill
utorité : à la regarder quelque temps, elle laisse deviner, comme son style , l’homme né impétueux jusqu’à l’impatience, mais
composait ces sermons qui sont restés des modèles de dialectique, de style sévère, de forte morale, et qui demeureront l’une
La perfection d’une comédie n’est pas fout entière dans l’agrément du style et dans la durée du succès. L’art et la raison ex
re : quand l’imposteur s’est enfin dévoilé, notre homme, changeant de style , croit aussitôt, comme le premier venu du parterr
ous l’habit dont Molière l’a affublé, et qui a complètement changé de style , de masque et de peau, ce n’est pas l’imposteur,
dversaires de sa pièce sont les « fourbes » qui s’y sont reconnus. Au style près, on croirait entendre un membre de la Sociét
feuilleton n’a pas été improvisé en quelques heures. La platitude du style ne permet pas de soupçonner que Molière y ait mis
90 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29
talent du second au genre pastoral. Après avoir cité quelques vers du style héroïque, il dit : Sur un ton si hardi sans être
91 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
erver dans l’empire de la conversation, un juste tempérament entre le style rampant elle pompeux. » Mais ce but n’était pas c
. Au reste, il assure « qu’elles font solennellement vœu de pureté de style , d’extirpation des mauvais mots, de guerre immort
92 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Choix du lieu de la Scene. » pp. 76-93
écidé ; Moliere ne pouvoit pas faire autrement. Oh çà, je dis moi, en style comique, qu’il pouvoit faire autrement ; & la
93 (1765) [Anecdotes et remarques sur Molière] (Récréations littéraires) [graphies originales] pp. 1-26
dans la coulisse, avec quoi finit la Comédie. Tout cela est revêtu du style le plus bas & le plus ignoble que l’on puisse
94 (1886) Revue dramatique : Les Fâcheux, Psyché (Revue des deux mondes) pp. 457-466
études de mœurs, et on les compare. On jouit aussi par l’oreille : le style de Molière, exprimant ici des réalités toutes pro
95 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
mme son esprit ! Personne, mieux que lui, ne comprenait les grâces du style , les finesses du dialogue ; pour qu’il fût à l’ai
ce n’était guère la mode alors de faire métier et marchandise de son style , de son esprit, de sa prose, de ses vers, chacun
légantes délicatesses. Elle frappe à briser les âmes des multitudes ; style plein d’obscurité à la fois et d’élégances, dialo
lace de Néricault-Destouches, un homme qui avait la verve comique, le style incisif, l’énergie et le talent. Cette comédie de
e du jour, écrite avec peu de soin, ou, si vous l’aimez mieux, peu de style , mérite cependant de rester au théâtre comme un t
suites, l’esprit a beaucoup baissé, l’imagination s’est affaiblie, le style surtout est réduit à rien. Certes, le vers de Boi
l’a flagellé comme un insipide auteur dramatique sans retenue et sans style  ; pour nous, à ne juger Baron que sur son rôle et
quelle triste et insipide comédie ! quelles sottes mœurs ! quel plat style , quelle méchante intrigue, et comment le xviie  s
ère brillaient, chaque soir, dans l’éclat naïf de leur génie, de leur style et de leur nouveauté ? Cet homme à bonnes fortune
ret du critique écouté, applaudi, envié, glorifié, le grand secret du style abondant, facile, ingénieux, des esprits clairs,
96 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24
le ton familier de la comédie, puisque je ne parlerai que d’elle : le style de la chose est le seul bon, en dépit de l’usage.
97 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353
es Mœurs du Temps, & l’on verra que, différente par la marche, le style & le dialogue, elle est tout-à-fait ressembla
98 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VIII. Le Mariage. » pp. 145-165
de celle-ci, et de faire dire à celle-là des obscénités dans son haut style , avec ses prétentions de ne connaître point les c
99 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190
raduire ces bizarres couplets. Scaramouche avait encore, dans le même style , une chanson de l’Âne : L’asinello innamorato,
100 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXII » pp. 355-377
de Montespan, et sur les avantages qu’elle en peut retirer ! Et quel style , quelle transparence, quelle modestie dans les pa
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