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1 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
n être réel, ou par son être intentionnel ? »etc. (9). Mais ceci doit suffire , je pense, pour faire juger du tout, et le lecteu
r avec M. Jourdain : Ah ! la belle science! la belle science! — il me suffira , j’espère, pour forcer enfin toute admiration, de
ses passions (14). » Mais, après tout, un principe et une méthode ne suffisent pas pour faire vivre même une école. Il y avait a
st presque partout un homme de bon sens, et cette seule considération suffit , ce me semble, pour faire tout à fait récuser ici
de Pascal, ardente réfutation ou apologie passionnée du scepticisme, suffisaient à elles seules pour prouver la vérité de ce que n
résumer, pour notre but au moins, les doctrines de ce philosophe : il suffit de renverser celles de Descartes. Nous avons vu,
ciples de ce dernier. Mais cette demi-conclusion, si j’ose dire, nous suffit déjà en métaphysique, et surtout en physique. On
enir devant les textes ; nous l’avons vu, et comme si cette preuve ne suffisait pas, l’histoire est là pour l’appuyer. Un témoign
’ombre de la vérité, qui lui échappait toujours, et dont la poursuite suffisait pour le remplir de joie, — l’ombre, ajoutait-il,
is s’élever plus haut et faire entendre quelques-uns de ces aveux qui suffiront toujours pour lui gagner les sympathies des espri
aisir de nous trouver en si nombreuse et si bonne compagnie aurait pu suffire à lui seul pour nous consoler de notre mésaventur
e mes exemples historiques aux annales de la faculté de médecine. Ils suffisent presque pour prouver cette vérité, méconnue souve
2 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
r diversement, mais que tout le monde est forcé de reconnaître. Il ne suffit donc pas d’apprécier littérairement les beautés d
mpostures de l’hypocrisie. Mais les preuves morales pourraient ne pas suffire à quelques esprits. S’ils refusent de croire aux
el fut son motif ? Un coup d’œil jeté sur les circonstances de sa vie suffit pour en faire juger. Molière était un parfaitemen
st suspecte, et qu’il y a toujours lieu de s’en défier : or, cela lui suffit  ; car il n’y a point de piété qu’il ne rende par
d’inculper si gravement les intentions d’un auteur, quand il pouvait suffire de prévenir ou de combattre les conséquences de s
si généralement attribuée à Molière, la création du rôle de Cléanthis suffisait pour la lui assurer. Plaute était loin d’avoir ti
visière, L’étourdit, l’interrompt, parle sans se lasser ; Un bon coup suffirait , pour la faire cesser, Mais on s’aperçoit bien qu
mais je crois que ce que j’ai dit sur la comédie du poète latin, peut suffire à ceux qui voudront bien juger de celle du poète
3 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Introduction » pp. 3-17
effroyable torrent d’idées et d’images, dont quelques flots auraient suffi pour faire perdre l’équilibre à la plus ferme de
sa cause, et toute littérature, toute œuvre d’art est un fait dont il suffît de chercher, dont il faut sans passion chercher l
te-Beuve ; j’ai répondu que je n’en savais vraiment rien, et qu’il me suffisait de savoir que par son indépendance vis-à-vis de t
4 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. » pp. 290-293
ccupé d’une fête qu’il veut donner, n’a pas le temps de l’écouter. Il suffit d’examiner les mœurs de cette comédie, pour voir
la ruse employée par Adraste pour s’introduire auprès d’Isidore ; il suffit d’ouvrir tous les théâtres du monde pour y trouve
5 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
as raison, je dois pouvoir te rendre compte de ce que je sens. Il ne suffit pas que je dise : Ce jambon est fort bon ; je le
révéler par un exemple effectif la merveilleuse vertu de ce goût qui suffit à la critique. Ce petit morceau est agréable et f
nom est femme ! Le fond du discours d’Hamlet est dans la nature, cela suffit aux Anglais336. Jugez, cours de l’Europe ! Académ
s de la sensibilité dans la critique. Il me semble que l’intelligence suffit . Qu’est-ce que la sensibilité, sinon cette dispos
en vu, dit-il, mais les hommes comme moi n’attendent pas de voir ; il suffit qu’ils imaginent, qu’ils soupçonnent, qu’ils aien
er en tête ou à la fin de nos ouvrages un hymne à la Nature ; mais il suffira de célébrer sa puissance et sa sagesse une fois.
uissance et sa sagesse une fois. 3° Comprendre Comprenons, cela suffit . Mais, dans ce mot que de choses ! « Celui qui da
nt à en exprimer l’inexprimable variété, bien loin qu’un mot puisse y suffire . La simplicité est une idole trompeuse derrière l
s grands courants qui forment l’esprit d’un peuple ou d’un siècle, ne suffisent pas à nous expliquer l’existence et la nature d’u
eu ; et je me disais : La critique doit comprendre cette énigme, cela suffit . Le grammairien Je remis dans ma bibliothèq
st vrai, c’est que tout fait à sa cause. Si examiner et comprendre ne suffit pas à la critique grammaticale, examiner et compr
ndre ne suffit pas à la critique grammaticale, examiner et comprendre suffit à la critique philosophique. Reprenons nos artist
, plus instructive, plus lumineuse que celle de l’esprit français, ne suffit pas. À l’ethnologie et à l’histoire, il faut ajou
e 32. 423. Saint-Simon, Mémoires. 424. La Feuillade. 425. « Il ne suffit pas de garder le respect que nous devons au demi-
6 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
ou par allusion, volontairement ou d’une manière inconsciente, qu’il suffirait à la rigueur de rapprocher certains passages de s
te, » mais justement le contraire : il était plus petit que grand. Il suffit , pour s’en convaincre, de regarder le tableau des
riginal ainsi vu par l’auteur de Zélinde avait tant de relief qu’il a suffi de le crayonner d’une main assez lourde pour trac
c la docilité et la modestie obligées, il observe encore. Cela ne lui suffit pas ; il veut connaître ses modèles de façon plus
es. Mais, ici encore, n’eussions-nous aucun renseignement positif, il suffirait de feuilleter ses œuvres pour deviner, à la place
Port-Royal, où Sainte-Beuve a défini la tristesse de Molière ; il me suffira de dire qu’ayant commencé par la gaîté exubérante
ndant, offraient-ils matière à des attaques si répétées ? Une pièce y suffisait , semble-t-il, et il y en a cinq. Cet acharnement
différent. Or, s’il faut du naturel dans la tragédie, il n’y saurait suffire  ; très souvent, les sentimens qu’elle exprime son
Ce n’est là qu’une caricature violente et grossière, mais l’Impromptu suffit à prouver qu’elle renferme une part de vérité, qu
urs et la quantité de pièces jouées par eux, on s’étonne qu’ils aient suffi à la tâche. L’on s’étonne aussi de la souplesse d
xcellents comédiens et leur donner des chefs-d’œuvre à interpréter ne suffit pas à la fortune d’un théâtre. Il faut encore ne
7 (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914
de prodiguer les argumens : les lumières du bon sens le plus vulgaire suffisent pour arriver à cette conclusion. Elmire, dans la
invoquent. Pour comprendre Molière et l’interpréter fidèlement, il ne suffit pas d’être admis dans la compagnie. Les esprits d
que pour jouer Arnolphe ou Chrysale, la mémoire la plus excellente ne suffit pas : la méditation n’est pas inutile. Avant de m
ution ? La représentation serait moins instructive que la lecture. Il suffit de signaler les conséquences du régime adopté pou
ire de posséder la pénétration d’un Œdipe. Une clairvoyance ordinaire suffît pour résoudre toutes les questions qui peuvent se
8 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIII » pp. 378-393
e de Montespan, qui avait satisfait longtemps à ses deux besoins, n’y suffisait plus ; plus de jeunesse dans sa figure, ni dans s
’ont pas poussé l’impudence aussi loin. Les complaisances de la reine suffisaient sans doute à l’orgueil de madame de Montespan, ma
us difficiles et les plus délicates, vit enfin ses vœux couronnés. Il suffirait d’ailleurs, pour la justification de Bossuet, d’o
9 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52
re la lettre.) Gros René. Poussez. Eraste. Poussez.Elle est de vous, suffit , même fortune. Marinette, à Lucile. Ferme. Lucile
n’ai pas besoin De terme plus choisi, d’auteur ni de témoin, Et qu’il suffit ici de mon seul témoignage. Métaphraste. Il faut
Métaphraste. Je le crois.J’ai promis que je ne dirois rien. Albert. Suffit . Métaphraste. Suffit.Dès à présent je suis muet.
rois.J’ai promis que je ne dirois rien. Albert. Suffit. Métaphraste. Suffit .Dès à présent je suis muet. Albert. Suffit. Dès
rt. Suffit. Métaphraste. Suffit.Dès à présent je suis muet. Albert. Suffit . Dès à présent je suis muet.Fort bien ! Métaphras
10 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. De l’Amour. » pp. 367-384
répondre. Lélie. Ah ! je vois..... Célie. Ah ! je vois.....Cet objet suffit pour te confondre. Lélie. Mais pour vous obliger
ù vous naît cette plainte ? & quel chagrin brutal.... Sganarelle. Suffit . Vous savez bien où le bât me fait mal ; Mais vot
otre cœur soupire ! Lucile. A peine à mes transports mes sens peuvent suffire  : Le discours est trop foible, & je n’en puis
11 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
citer, les travaux de J. Loiseleur (1877) et de L. Moland (1885) nous suffiront . Sur la famille, la naissance, les premières œuvr
ur d’une bizarrerie. Qu’est-il besoin d’observation  ? Un fait divers suffit . Et c’est aussi bien l’explication à la fois de l
ouve chez Molière un accent d’expérience personnelle qui, à lui seul, suffirait à le distinguer des poètes comiques de son temps.
ou à feuilleter avidement le théâtre espagnol pour en découvrir  : il suffit de se mettre à la fenêtre et de regarder vivre le
prouver qu’il ait jamais entendu ni beaucoup connu Gassendi, il peut suffire qu’en sortant du collège de Clermont il se soit l
les plaisanteries sur « les chaudières de l’enfer » y auraient-elles suffi ? Oui, si on le veut, et à la condition de signif
ù elle existe, que la fausser en la contrariant ? Un seul mot d’elle, suffit pour déconcerter la science toute neuve de M. Jou
t sortir un jour de ses doctrines, c’est ce que je n’oserais dire. Il suffit qu’il ait annoncé, ou même préparé l’esprit du XV
ias. J’aime bien mieux sa prose que ses vers… » Ces citations peuvent suffire ; et n’ayant point d’ailleurs souvenance que pers
12 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
remarquables études de MM. Despois, Faguet, Brunetière, etc. Qu’il me suffise de préciser, au point de vue spécial de la philos
le plus autoritaire des souverains et non le moins exigeant, Molière suffit à tout, à force d’énergie, lutta jusqu’au bout, q
e hausse À connaître un pourpoint d’avec un haut-de-chausse, il nous suffira d’entendre un instant ce ridicule et presque odie
conséquence bannir toute autre pensée que celle de son salut. « S’il suffit de sacrifier les siens pour être éternellement he
ment : Que ce n’est point de là que l’honneur peut dépendre Et qu’il suffit pour nous de savoir nous défendre… « Autant que
13 (1819) Notices des œuvres de Molière (I) : L’Étourdi ; Le Dépit amoureux pp. 171-334
nt il est le centre ; mais, dans ce cas même, un seul des deux titres suffirait , l’autre est presque une superfluité. Molière doi
sieurs scènes et de n’en être que l’heureux imitateur. J’ai cru qu’il suffisait de le faire remarquer à mesure dans le commentair
14 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. » pp. 489-499
e vous défendre De ce que vos regards m’ont souvent fait entendre. Il suffit que l’on est contente du détour Dont s’est adroit
litandre. Mais... Bélise. Mais...Adieu. Pour ce coup, ceci doit vous suffire , Et je vous ai plus dit que je ne voulois dire. C
15 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
n’ayant été donnée à la suite. De ces représentations, dont le nombre suffisait alors pour constater un plein succès, quatre des
, pour mieux convaincre Rousseau de l’avoir été envers Molière. Il me suffit d’avoir indiqué les nombreux défauts du personnag
méchant sonnet, et une folle passion pour une coquette, voilà ce qui suffit pour mettre en mouvement la bile d’Alceste, et en
ion bizarre des deux termes qui servent à qualifier cette production, suffirait seule pour faire condamner le genre. La vie pasto
16 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356
toutes les scenes de Cléanthis avec son époux. Rien de moins vrai. Il suffit de savoir lire pour s’en convaincre. Sosie fait à
çà. Sais-tu, maître frippon, Qu’à te faire assommer ton discours peut suffire  ; Et que, pour te traiter comme je le desire,  Mo
te elle ne m’attend pas,  Et mon abord la va surprendre. Cet exemple suffit pour prouver combien le style de Moliere est supé
ntenant ? Mercure. Chez Alcmene, en Béotie. Le Soleil. Et une nuit ne suffit pas pour contenter ses desirs ? Mercure. Non pas
17 (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246
né à un ouvrage qui n’est que l’histoire du règne et non du siècle, a suffi pour populariser cette erreur, et dans le courant
nic et de Galilée. Ainsi Descartes, Corneille, Pascal, trois noms qui suffiraient à la gloire d’une nation, sont antérieurs au règn
t commencé trois ans auparavant à prêcher ses admirables sermons, qui suffiraient à sa gloire. Y voit-on qu’il manquât alors quelqu
s les autres, croit volontiers que pour avoir de grands écrivains, il suffit d’en faire la commande et de ne pas trop lésiner
18 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VI. La commedia sostenuta » pp. 103-118
Avec quelle brutalité Giordano Bruno traite ce personnage, une scène suffira à en donner une idée. Barra, Marca, Corcovizzo, S
mourir ? réplique le Capitan ; le seul récit de mes hauts faits doit suffire à te tenir en vie. L’Affamato, quand le Capitan a
19 (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32
us il présente de difficultés que le génie seul peut surmonter. Il ne suffit pas d’instruire, il faut savoir encore faire goût
Les caractères, le plan et le style. Des Caractères3. Il ne suffit pas d’être doué d’un esprit observateur, de savoi
pas tenu de montrer aux spectateurs un fait essentiellement réel, il suffit seulement qu’il ait pu arriver. Jamais au specta
20 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441
s. Il n’en aurait nul besoin, il ne faudrait ni fable, ni fiction, il suffirait d’un style droit, pur et naturel. » Quoiqu’elle n
émoignage public de l’affection de La Fontaine pour madame de Sévigné suffirait pour démentir les écrivains qui la supposent décr
i elles ou leurs amis étaient l’objet de satires courantes, il aurait suffi de leur supposer un peu de cette curiosité malign
21 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
aissance avec les nouveaux comédiens ; et quarante représentations ne suffirent point à l’empressement du public. Après ce succès
t justement un des grands secrets de Molière. Il avait senti qu’il ne suffisait pas d’avoir en soi le sentiment du vrai, qu’il fa
Molière, qui l’avait élevée dans la liberté, avait cru que l’honneur suffirait pour la retenir. Quelle fut sa tristesse en voyan
dames se scandalisèrent, les délicats se récrièrent. Les gazetiers y suffisaient à peine. Molière fut joué, insulté en public, ind
s interruptions, le Misanthrope se continuait toujours ; mais cela ne suffisait plus à Molière : s’élevant au-dessus de ses malhe
pauvres gens ! que de raisonnements ! que de science perdue là où il suffirait d’un regard... Un regard de celui qu’elle aime, v
itable. Une fenêtre ouverte ou fermée mal à propos, un livre déplacé, suffisaient pour le mettre en colère, comme cet excellent M.
emarqué bien des fois. »Ainsi, même pour Alceste, il ne lui avait pas suffi de sa passion, de ses chagrins, de sa propre mais
ission, mais permission verbale seulement : Molière crut que cela lui suffisait . Le roi avait exigé, toutefois, que le titre fut
e toutes les cabales. Quarante-quatre représentations, coup sur coup, suffirent à peine à satisfaire la curiosité de la foule, et
l avait intercalé, dans cette pièce, de gracieux couplets qui eussent suffi seuls à la réputation d’un faiseur d’opéra. Par e
22 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
au lui dire qu’il n’était pas nécessaire de savoir le latin, et qu’il suffisait d’avoir fait preuve qu’il savait écrire en frança
sont des scènes détachées qui en font tout le mérite, et ce mérite a suffi pour les faire vivre. Dans ce genre de pièces, qu
oins prévenants, votre âme bienfaisante En répand sur un seul de quoi suffire à trente ; Et ce qu’un seul obtient, répandu sur
i était fort peu connu, et les mœurs extraordinaires de ses habitants suffisaient pour attirer son attention. Peut-être aussi le dé
23 (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266
les; pour lui, du moins, les plus simples sont les meilleurs ; il lui suffit de ceux qui, en quelques traits, consacrent et sy
u de ses triomphes. Toujours il y eut deux hommes en lui. Son théâtre suffirait à nous l’apprendre. Tandis que Corneille s’acharn
Les rôles d’Henriette et de Clitandre, si charmants qu’ils soient, ne suffisent pas pour donner à cette œuvre toute l’élévation m
artufe n’aura-t-il pas une autre signification? Le rôle de Cléante ne suffit pas à contre-balancer celui de Tartufe; c’est un
24 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
isfaite... De tout ce que je vois je puis faire l’emplète, Et cela me suffit J’admire un beau château... Il ne tiendrait qu’à
a satire du Pauvre Diable : Un vers heureux et d’un tour agréable Ne suffît pas ; il faut une action, De l’intérêt, du comiqu
ueis et Palaprat, La Jeune Femme colère, et surtout Les Deux Gendres, suffisent pour le placer au rang de nos bons poètes comique
fermant dans son caveau, au moment où il va chercher du vin, quand il suffirait à celui-ci d’élever la voix et de frapper derrièr
érité ne lui déplaît donc pas ? Tout au contraire. Ce seul exemple ne suffirait -il pas pour démontrer combien est au moins hasard
e de provoquer le rire. Molière dit encore : «Dans la comédie, il ne suffit pas de dire des choses qui soient de bon sens et
vraiment indispensable d’en reculer les bornes, et ne devrait-il pas suffire même aux plus ambitieux ? Molière, qui s’en est c
ge un homme vertueux, bien qu’il croie l’être plus que personne. S’il suffisait , pour mériter ce titre, de détester le vice ou de
abitude le vivre. Mais l’art du comédien est hérissé d’écueils; il ne suffit pas de bien comprendre et de bien sentir, il faut
epos ; Que ce n’est point de là que l’honneur peut dépendre, Et qu’il suffit pour nous de savoir se défendre. Ce sont mes sent
ble, oblige Tartuffe à se démasquer. Ainsi, par exemple, il n’eût pas suffi d’avoir fait d’Orgon un de ces dévots entêtés seu
érielles, irrésistibles que lui fournit Elmire. De même, il n’eût pas suffi d’avoir fait d’Elmire une femme d’une sagesse, d’
s qui sans doute eussent arrêté toute autre femme. Enfin il n’eût pas suffi non plus d’avoir donné à Tartuffe des sentiments
25 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203
ation heureuse que de la stérilité des Auteurs : la moindre réflexion suffit pour le prouver. Diction d’esprit. Les Au
; ne pouvant enfanter que des pieces dont l’action & le mouvement suffisent à peine pour soutenir un seul acte, & ne voul
eautés du Misanthrope, du Tartufe : la connoissance du cœur humain me suffit . Depuis ce temps-là le ** n’a plus paru sur le th
26 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. De la Catastrophe ou du Dénouement. » pp. 503-516
ui a amusé pendant toute la piece, mais il est arrangé de façon qu’il suffit pour dénouer l’intrigue compliquée de cinq actes,
en a plusieurs autres que nos Modernes ont tâché en vain d’imiter. Il suffit , pour le prouver, de comparer le dénouement du Di
27 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Pieces à scenes détachées, dans lesquelles une Divinité préside. » pp. 61-74
olle Comtesse est une échappée du Philosophe marié. Mais je plais, il suffit . La Muse. Croyez-moi, on affichera peut-être bien
comédie de l’Oracle & de son auteur M. de Saint-Foix. Cet exemple suffit pour faire voir que les pieces de son espece peuv
28 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
is une sphère d’activité si modeste et si prosaïque ne devait pas lui suffire . Son esprit, noblement exigeant, avait trop de sè
enons quelque trait de caractère, seulement indiqué parfois, mais qui suffit à révéler cette observation profonde, ou plutôt c
que cette simple conversation sur quelques questions littéraires, qui suffît à Molière pour dessiner avec une rare finesse de
flétrir la doctrine de Molière en l’appelant la théorie du succès. Il suffit de la prendre dans son vrai sens pour qu’elle rep
artie : une petite calomnie, moins que cela, une légère médisance lui suffit pour ce pieux dessein, et c’est le talent qu’il p
uoique semés avec art et profusion autour du personnage principal, ne suffiraient pas à justifier Molière, s’ils ne servaient qu’à
n’en soulève pas même le voile; il ne fait que le montrer; mais cela suffit pour que l’imagination prenne son vol, et que ce
pe ? J’aime à croire que non. Il me semble que cette seule exposition suffit à réfuter la plupart des critiques littéraires do
n est une; les faits ne s’accumulent pas pour la compliquer; mais ils suffisent à développer tout ce qu’il y a de vie et de resso
à la fois le plus humain et le plus français des poètes français. Il suffît , pour voir avec quel rare bonheur il a résolu ce
e qui les entoure ou les masque; il les met à nu. Cette vengeance lui suffit , et il a raison, car c’est peut-être la meilleure
Les rôles d’Henriette et de Clitandre, si charmants qu’ils soient, ne suffisent pas pour donner à cette œuvre toute l’élévation m
Ces leçons ne nous permettront pas de juger de tout; mais elles nous suffiront pour bien apprécier les travers qui ont quelques
n irai accompagnée de ma vertu. Une nuance de galanterie de madrigal suffit à faire disparaître dans Molière la sévère dignit
ait pu se dispenser de le faire : son intention est évidente. Si cela suffisait pour réfuter toutes les critiques, il sortirait b
l sortirait blanc comme neige du procès qu’on lui a intenté. Que cela suffise ou non, c’est un des éléments delà question, et l
gnification ? Voyons un peu. Le rôle de Cléante, nous l’avons dit, ne suffit pas à contrebalancer celui de Tartuffe; c’est un
onciliation entre le monde et l’Église, et si parfois le monde ne lui suffit pas, si, à un moment donné, il éprouve le besoin
29 (1819) Deux pièces inédites de J.-B. P. Molière [La Jalousie du Barbouillé, Le Médecin volant] pp. 1-4
édecin volant est l’ébauche du Médecin malgré lui. Cette circonstance suffirait seule pour donner du prix aux deux ouvrages. On a
30 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
u, sur l’atmosphère aux couleurs chatoyantes des rêves aventureux, il suffirait de s’arrêter à un point entre dix, par exemple ce
s’en vint lui réclamer une part de sa légitime ! Ne lui avait-il pas suffi à cet enfant ingrat d’avoir dévoré, pour une éduc
abois. Une caution de quarante livres par semaine, pendant deux mois, suffirait à Pommier : Aubry la donne. Molière est libre ! N
uel empressement ne l’eût-on pas crié partout et très haut, puisqu’il suffisait de la publicité de ce fait, pour avoir raison de
,000 francs d’aujourd’hui, à la mariée, qui passe pour être sa fille, suffirait comme témoignage. On voit bien que c’est la riche
u’en cela, Paris courait risque d’être surpassé. Molière vient, et il suffit pour rétablir l’équilibre. Avec lui, lors même qu
abois. Une caution de quarante livres par semaine, pendant deux mois, suffirait à Pommier ; Aubry la donne. Molière est libre !
nspiré toute la partie amoureuse. L’amitié, le vin et les chansons ne suffisaient pas pour remplir le vide d’un cœur comme le sien 
usieurs particularités de sa vie ne nous l’apprendraient pas, il nous suffirait d’une lecture attentive de ses comédies, d’un exa
rabouillet. La scène du Pauvre, que les criailleries hostiles avaient suffi à rendre fameuse, et qui devait être, par conséqu
e de notre temps (Cuvier) soumettait l’immuable Nature, lorsqu’il lui suffisait d’un débris de vertèbre pour reconstruire tout en
ouvait dans cette dernière faculté de son génie. Un seul homme ne lui suffisait pas pour ce type de toutes les perversités unies
sitôt qu’il eut à s’occuper ailleurs, où nous le retrouverons. Il lui suffit que ce qu’il avait commencé n’eût point été défai
âme de sa maison. La faveur accordée et longtemps conservée à Molière suffirait pour prouver que cet abbé était tout autre que l’
Ce n’est point assez, ces petites revanches sournoises ne peuvent lui suffire . Il n’acceptera, comme décisive et digne de lui,
de comédie en vers la pièce plus modeste que sa forme en prose aurait suffi pour faire considérer comme une farce, il atteign
Molière fit Don Garcie de Navarre. Par bonheur, ce fut une chute, qui suffit pour lui faire comprendre que son chemin n’était
usion, sa petite mention moqueuse sur le théâtre. Une phrase, un mot, suffisaient , et rarement le public les laissait échapper. Les
l donna à Nantes sont un fait depuis longtemps acquis —) ne pouvaient suffire dans une ville, que son aristocratie et sa riches
e, après y avoir essayé de ses farces, vit qu’elles n’y pouvaient pas suffire dans une population, dont le beau monde était tou
té de volte-face et d’évolution. C’est ce qui explique qu’il n’y peut suffire , qu’il ne peut se suivre lui-même. C’est ce qui j
aux, en le faisant de même, nous a fort réjouis. » Cette seule nuance suffit pour donner tout le ton, toute la couleur du rôle
t celui où Molière fit représenter Amphitryon sur son théâtre, put-il suffire à l’élaboration de ces trois actes exquis, où tou
tion de ce nouveau roman et la représentation de sa pièce, lui auront suffi pour que celle-ci fut entièrement faite et parfai
érilleuse, et qui, si Tartuffe lui eût été rendu plus vite, aurait pu suffire aux exigences de son répertoire, à ce besoin de p
critiques qui ont reproché à Molière cette partie de son Avare, et il suffirait de cet absurde reproche, pour prouver qu’il n’éta
a la plus belle et lui jeta le mouchoir. » Le détail est bon, mais ne suffît pas.. Le gazetier en rime de la Muse historique,
formera une troisième voix en I… Je n’en citerai pas plus long. Gela suffit pour que vous ayez reconnu le Maître de M. Jourda
e le cadre, il la servit au roi, dont le rire et les applaudissements suffiraient pour nous inviter à n’être pas plus difficile que
s de son théâtre. Vous voyez que ma « ficelle » est bien simple. Elle suffit pour retenir et lier ensemble les différents morc
heure où Molière nous le montre en proie à mille ennuis, dont un seul suffirait pour le mettre hors des gonds, doit être l’emport
t lieues de celui de la Cour, aux antipodes de celui des Marquis ! Il suffisait qu’Alceste parût chez Célimène avec cette couleur
nt où il travaillait, devait, certainement, — ces quelques détails me suffisent comme indice, — être dominé, quand il écrivit le
lus on rendra tout son esprit et toute sa morale au dénouement, où il suffit d’un souffle ‘de malice ingénue pour faire croule
sement qui ait survécu de l’exécution du chef-d’œuvre par son auteur, suffira pour le prouver. A la scène dernière du second ac
’heure où Molière nous le montre en proie à mille ennuis dont un seul suffirait pour le mettre hors des gonds, soit d’être l’empo
lieues de celui de la cour, aux antipodes fie celui des marquis ! Il suffisait qu’Alceste parut chez Célimène avec cette couleur
ivait à ne pouvoir même plus lire au travers. Le fait qui nous occupe suffira comme exemple de sa myopie plus qu’excessive, lor
e organisée par M. Ballande ont attiré une grande affluence. Il lui a suffi de mettre les prix un peu plus à la portée des re
ucoup parlé de ce haut meuble de bois, que sa forme et son ancienneté suffiraient à rendre précieux. Le propriétaire, M. Astruc, a
propriété sur l’idée. 142. Voir le Manuscrit de La Grange. 143. Il suffit de la lire, pour être convaincu de ce que je dis
31 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
lustre, en dehors duquel nous laissons pourtant bien des exploits qui suffiraient à une autre renommée21 ? Disons seulement que, pe
rt, la verve de Molière ne cessa pas de déborder à flots pressés pour suffire avec une libéralité vraiment merveilleuse aux exi
et faire ainsi le vide dans son salon : rôle périlleux, et auquel ne suffisent plus la jeunesse et la beauté ! Il y faut de la d
arties de voix et de plumes vénérées. La coalition des faux dévots ne suffit pas, en effet, à expliquer l’âpreté d’une si long
tre légitimement punie par la Puissance publique. Aujourd’hui, la Loi suffirait à trancher le nœud de l’intrigue par une nullité
jours. Il se garde bien d’afficher sa haire et sa discipline : il lui suffit de laisser soupçonner qu’il use de l’une et de l’
le, osa compléter une œuvre mutilée par le temps144. Cette conclusion suffirait à nous avertir de la différence qui sépare les de
jalouse, et dont il veut se venger. Pour être cru sur parole, il lui suffira des artifices qui réussissent à Éraste auprès de
offusqués par son ombre. Aussi, bien qu’ils soient très vivants, nous suffira-t -il de les grouper dans une rapide esquisse. Tous
tempéré qui devait plaire à Boileau plus qu’au public. Quelques mots suffiront à l’analyse d’une action aussi simple que naturel
s de la parole qu’ils ne lui ont jamais donnée : douces illusions qui suffisent à son bonheur ! Mais malheur à qui tenterait de d
hausser un seul brodequin . Si Mélicerte n’est pas fini, quinze jours suffisent aux Fâcheux. Que dire du Mariage forcé, du Sicili
 V, scène 1.) 175. Vadius ne fait que traverser la scène. Mais cela suffit pour qu’on ne l’oublie pas. Notons qu’il y a des
32 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164
son zele : Il s’impute à péché la moindre bagatelle : Un rien presque suffit pour le scandaliser ; Jusques-là qu’il se vint l’
a critique de tous les autres. Pour que l’exposition soit bonne il ne suffit pas d’apprendre les événements qui ont précédé l’
e s’ensuit-il de là ? Antiphon. Ah, mon Dieu ! à bon entendeur un mot suffit . Géta. Oui-dà ? Antiphon. Oui. Géta. Ma foi, voil
33 (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38
oge, ce trait de Voltaire, refusant d’annoter Racine et disant : « Il suffit de mettre au bas de chaque page : admirable! admi
qu’elle est et prêtant aux développements les plus comiques, ne nous suffirait point. Mesdames, il vous faut autre chose, et s’i
é de Berlin et l’effroi de Landerneau ! Même sans pétitions, le temps suffira . Un peu plus tôt, un peu plus tard, la Thèse va s
34 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
ns l’esprit. Ce trait peint l’homme, et s’il en fallait d’autres, il suffirait d’écouter ses admirateurs. Néanmoins, ces autres
t sans religion, abusant de son esprit et débitant de fausses maximes, suffit pour infecter toute une cour. — Ah ! mon Dieu !
à tant d’égards funeste ; et la brève esquisse que l’on vient de lire suffit pour démontrer la frivolité ou la mauvaise foi de
ée pour croire que ce qui fait la perfection d’un roi selon le monde, suffise pour faire le bonheur et la solide félicité d’un
ais régné sur la terre, c’est le sort d’un million de saints, et cela suffit pour être heureux. Régner sur la terre pour ne ja
ommodes. Cent choses qui passaient pour scandaleuses, et qui auraient suffi pour rendre suspecte la vertu même, ne sont plus
c’est plus encore le bénéfice du Tartuffe. Pour s’en convaincre, il suffit d’assister à Une représentation de cette pièce, n
ertin se rabat à prétendre qu’elle est du moins suspecte, et cela lui suffit . Il la rend méprisable en la rendant douteuse ; s
aut être Il s’impute à péché la moindre bagatelle ; Un rien presque suffit pour le scandaliser ; Jusque-là qu’il se vint, l’
, je rougirai de lui devant mon père. Cette déclaration du Sauveur ne suffit -elle pas pour détruire dans votre esprit le scand
; que même sans lui demander expressément de détruire la religion, il suffit qu’il vous amuse et que vous prenez peu de souci
dans son corps. Pour observer l’ordre qui lui est assigné, ses forces suffisent . Il en trouve même de surnaturelles pour remplir
aimer sans choquer si démesurément la vraisemblance, et qui néanmoins suffirait à lui donner la leçon qu’il mérite. Je ne veux pa
ection de l’œuvre comique. Pour amener le misanthrope à cet excès, il suffit que la coquette le veuille un peu ; pour qu’elle
la coquette le veuille un peu ; pour qu’elle le veuille beaucoup, il suffit qu’elle entende parler de celte humeur fière et i
e Louis Vivès, publiée par les soins de M. F. Lâchât, Paris, 1802. Il suffit de lire ce sermon, tout ébauché qu’il est, pour s
ts. 30. Il s’impute à péché la moindre bagatelle ; Un rien presque suffit pour le scandaliser ; Jusque-là qu’il se vint, l’
35 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. Des Pieces intriguées par les Maîtres. » pp. 151-168
icules, que les gens du monde exigent aujourd’hui, & ne sauroient suffire à une grande piece. Analysons l’intrigue du Baron
la bonne compagnie. La piece dont il s’agit est si connue, qu’il nous suffit d’en donner une légere idée. Un Petit-Maître de q
36 (1922) La popularité de Molière (La Grande Revue)
années du xviie  siècle : celle de savoir si le repentir in extremis suffit pour sauver le pécheur et si la foi qui n’agit qu
-être cette conception populaire de la morale et de la psychologie ne suffirait -elle pas à expliquer l’universalité du succès de
37 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
s à l’Académie, et quelques évêques ; cela, d’ailleurs, ne semble pas suffire … aux abbés ; et l’un deux, le d’Aubignac, si fort
Horace lui en confie bien davantage ; ce soir il enlève Agnès ; il y suffit d’une échelle, Agnès ouvrira la fenêtre, et tous
uteur d’Agnès ; il l’aime ; il est jaloux ; il n’est pas aimé : cela. suffit  : Arnolphe est Molière ; et sans doute Agnès est
tinent abbé de Richelieu qui fut la première infidélité d’Armande. Il suffit d’énoncer cette burlesque thèse : elle se réfute
st-à-dire sans costume, sans geste,avec la tête seulement : mais cela suffisait et vous : aviez Arnolphe tout entier sous les yeu
us croyez ? me répondit-il. Moi, je les trouve ressemblants. Cela lui suffisait . Ah ! il n’eût pas écrit la Gloire du Dôme du Val
38 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Du Caractere des Professions. » pp. 284-302
ts, comment va le profit ? Ariste. Je vis avec aisance, & cela me suffit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Il est vrai
sa faute, & des malheurs qui en ont été la suite ; tout son bien suffit à peine pour remplacer celui qu’il a fait perdre
39 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VI. Les Femmes. » pp. 103-120
ue de son âge, veut tout révéler au père, elle dit : Non, Damis ; il suffit qu’il se rende plus sage, Et tâche à mériter la g
epos ; Que ce n’est point de là que l’honneur peut dépendre, Et qu’il suffit pour nous de savoir nous défendre364. Si tant de
40 (1863) Molière et la comédie italienne « Textes et documents » pp. 353-376
etta Celia, étaient aussi venus en France un peu avant les Gelosi. Il suffit de se rappeler ce que dit Brantôme du goût de Cat
inent dont Angelo Costantini (Mezzetin) a donné plus d’une preuve. Il suffit de rappeler les aventures qu’il courut après la c
41 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278
ait d’aucun moyen de l’être ; elle le fut, et au suprême degré. Il ne suffisait pas encore d’y être aimable, il fallait l’être po
leur place, en voir la génération et l’enchaînement. Cet ordre seul a suffi pour découvrir bien des choses inaperçues et pour
42 (1882) M. Eugène Sauzay et Molière (Revue des deux mondes) pp. 207-209
lière a trouvé l’équivalent de son œuvre dans la musique de Lulli. Il suffira pour acquérir la preuve du contraire de se représ
43 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. » pp. 274-278
e des grands hommes ». Les MM. Parfait auroient pu dire encore qu’il suffit d’avoir la moindre connoissance des théâtres de n
44 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre X » pp. 83-88
et des grands hommes qui ont illustré le siècle de Louis XIV. Ici il suffit d’observer qu’il y eut à la cour d’Anne d’Autrich
45 (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723
tateur s’apperçoit qu’on a outré la nature. Par la même raison, il ne suffit pas pour rendre l’intrigue & le dialogue vrai
Plaute. Observons cependant, à propos de Térence, que le possible qui suffit à la vraissemblance d’un caractere ou d’un évenem
fit à la vraissemblance d’un caractere ou d’un évenement tragique, ne suffit pas à la vérité des mœurs de la comédie. Ce n’est
on se décele d’une maniere bien sensible dans les personnes, à qui il suffit qu’une opinion soit populaire pour qu’ils la reje
ion plus sérieuse, ils se détromperoient aussi bien qu’eux. Cela leur suffit pour les condamner sans entrer dans un examen plu
46 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
le rôle de Mascarille est écrit avec une verve entraînante ; seul il suffirait à la réputation d’un auteur, et cependant il disp
école. La scène du docteur Pancrace et celle du philosophe Marphurius suffiraient pour donner un rang distingué à cette comédie, vé
s sots de la même famille, à quelques nuances près ; mais ces nuances suffisent pour qu’on ne les confonde pas ensemble. Quelle d
une aussi grande affluence : quarante représentations consécutives ne suffirent point pour satisfaire la curiosité des Parisiens.
-même un mari ombrageux ; mais telle est la faiblesse humaine ; il ne suffit pas de connaître un écueil pour l’éviter. Molière
47 (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44
s délicatement grimacé que la Toreillière, et ainsi des autres. Il me suffit que le Public soit content de leur Jeu, pour que
éflexion. Il y a des noms en blanc ; on s’occupe à les deviner ; cela suffit pour faire dire : Voilà un Livre excellent, pour
48 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. » pp. 125-143
, il n’est pas nécessaire d’en faire un extrait bien étendu : il nous suffira d’en dire deux mots pour rappeller seulement le s
sciter des embarras, & de faire agir son valet pour cela ? il lui suffit de ne pas se trouver au lieu indiqué, ou de ne pa
49 (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58
es eaux de la mince fontaine que la ville de Paris lui a consacrée ne suffiront jamais à laver toutes les injures qu’on a déposée
eux pour ce sacrifice qu’elle ferait sans peine : Son bien peut nous suffire et pour nous et pour lui17. Enfin, lorsqu’elle a
guant de la galanterie22 : « Une femme galante veut qu’on l’aime ; il suffit à une coquette d’être trouvée aimable et de passe
ude effraye une âme de vingt ans29. L’amour d’Alceste ne saurait lui suffire . Sans doute il est difficile pour une femme accou
50 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
qu’un roturier n’eût pas faites sans honte ou sans châtiment. Il doit suffire ici d’un seul exemple. Dans sa jeunesse, le brill
’héroïne2 n’en serait pas une preuve certaine, la grâce de la fiction suffirait pour l’attester. Cette fable est aussi très ancie
me si le roman de La Fontaine et deux pièces de théâtre n’eussent pas suffi pour rendre l’histoire de Psyché assez vulgaire,
51 (1871) Molière
it assez vite aux premiers jours du grand siècle ; quatre ou cinq ans suffisaient à ces études qui, pour ainsi dire, étaient dans l
, pour que rien ne manquât à ces fêtes de l’esprit ! Ces quinze jours suffirent au poète ; il fit sa comédie, il dressa son théât
acteurs, quatre actrices et un gagiste. Ce personnel, très restreint, suffisait à tontes les exigences du répertoire dans la comé
52 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IX » pp. 77-82
e Julie de Rambouillet. La nomenclature que nous venons de parcourir, suffirait pour repousser les atteintes du ridicule que nos
53 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Des Comédies Héroïques. » pp. 9-29
u genre héroïque, l’a embelli, de l’aveu de tous les connoisseurs. Il suffit , pour le prouver, de rapporter un ou deux morceau
es grands traits de lumiere qui percent l’ombre de temps en temps, ne suffisent pas ; il faut un grand intérêt ; nulle langueur n
54 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122
ire répandre des larmes aux Romains, & n’y a-t-il pas réussi ? Il suffit pour vous le prouver de mettre sous vos yeux l’ex
yeux les scenes où il l’a fait avec le plus d’adresse. Deux exemples suffiront  : nous les prendrons dans les Femmes Savantes &am
55 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499
e vérité est si bien accréditée parmi les personnes instruites, qu’il suffit d’indiquer en passant ce qui fit fleurir les arts
; ou, loin de nous, loin du théâtre, ton audace infructueuse55. » Il suffit de penser, pour sentir qu’un pouvoir aussi illimi
56 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. » pp. 1-20
ents dont se constitue ce tout rare et complexe, le beau. Il ne nous suffit plus, comme aux premiers spectateurs de Molière,
ruiner cette théorie, qui a eu pourtant des partisans estimables8, ne suffit -il pas de poser cette question : Par où est-ce qu
57 (1910) Rousseau contre Molière
, non pas autre chose, et la scène est la plus naturelle du monde. II suffit de s’apercevoir du moment où elle arrive. « Est-c
ls des hommes ; mais il ne s’en plaint pas dès qu’il en souffre et il suffit qu’il en souffre pour qu’il ne s’en plaigne pas.
aît, pour ne plus être irrité par l’injustice qui vous atteint, il ne suffit pas de connaître les hommes, il faut les connaîtr
r intérêt ? Solliciter un juge ! Il ne faut pas être misanthrope ; il suffit d’être honnête homme pour n’en rien faire. Car en
amour de l’humanité, ce qui semble indiquer que l’amour de l’humanité suffit pour être charitable. On y pouvait voir aussi, et
comme Rousseau prend la précaution de le dire. Il en a l’air, et cela suffit . Cela suffît pour que l’on craigne que le public
u prend la précaution de le dire. Il en a l’air, et cela suffit. Cela suffît pour que l’on craigne que le public ne remporte u
Juan, Dieu. C’est une façon de dire que, pour corriger Orgon, il peut suffire de lui faire voir, de ses propres yeux voir, la p
nt des spectateurs, il leur persuade que, pour être honnête homme, il suffit de n’être pas un franc scélérat. »   Ici, il y a
nt des spectateurs, il leur persuade que, pour être honnête homme, il suffit de n’être pas un franc scélérat ». En morale, dir
ent sympathique au parterre et met les rieurs de son côté, et cela me suffit — Chrysale, personnage sympathique, est un Sganar
ompter avec la réputation générale qu’elle aura dans la cité. « Il ne suffit pas qu’elles soient estimables, il faut qu’elles
lles soient estimables, il faut qu’elles soient estimées ; il ne leur suffit pas d’être belles, il faut qu’elles plaisent ; il
leur suffit pas d’être belles, il faut qu’elles plaisent ; il ne leur suffit pas d’être sages, il faut qu’elles soient reconnu
lon. Non pas, répond Rousseau, l’instruction est inutile, l’éducation suffit . L’éducation par l’instruction est une erreur. C’
que le bourgeois des bourgeois, que d’ordinaire il aimé si peu qu’il suffit que celui-ci soit d’un avis pour qu’il soit d’un
médecins sont des présomptueux, des charlatans et des pédants ; cela suffit à Molière pour qu’il se moque d’eux et à moi pour
ù elle existe, que la fausser en la contrariant ? Un seul mot d’elles suffit pour déconcerter la science toute neuve de M. Jou
58 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179
s pas à louer présentement la façon dont Moliere a imité Scarron ; il suffit dans cette occasion de placer l’un à côté de l’au
ns ? Arnolphe. Voulez-vous qu’à l’instant nous recommençions ?Point. Suffit , rentrez tous deux. Alain. Suffit, rentrez tous
instant nous recommençions ?Point. Suffit, rentrez tous deux. Alain. Suffit , rentrez tous deux.Vous n’avez rien qu’à dire. Ar
59 (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33
très petite partie de Molière. Pour le comprendre tout entier, il ne suffit pas de connaître ses ouvrages, il faut connaître
que, telle que le bronze, si la souscription qui est toujours ouverte suffit , comme on est fondé à l’espérer, au surcroît de d
ette de 33,000 f., prix de la sculpture des statues, à 22,000 f., qui suffiront pour payer les modèles en plâtre, lesquels doiven
60 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. Pieces intriguées par un événement ignoré de la plupart des Acteurs. » pp. 192-198
leur. Voilà qui va fort bien. Le trait est sans égal. Mais il n’a pas suffi pour guérir votre mal. Le soir... Le Marquis. Le
61 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XL. Du dénouement des Pieces à caractere. » pp. 469-474
pourroit, par exemple, être telle... Damis. Telle qu’il vous plaira : suffit qu’elle ait un nom. Francaleu. Mais laissez dire
62 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIV » pp. 251-258
rit du roi ? Je suis dans la persuasion que la bonne compagnie aurait suffi pour purger la société des affectations ridicules
63 (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322
e magnificence que Louis XIV déployait dans ses plaisirs ; et, ce qui suffirait seul pour la préserver de l’oubli, elle contient
récompensé. Il lui semblait que la punition exemplaire du personnage suffisait pour empêcher la contagion de ses mauvais exemple
64 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200
dent sa langue peuvent s’en convaincre en recourant à l’original ; il suffit aux autres de lire un extrait de la comédie, dans
leur souhaite un bonheur éternel. Amen 20.   L’extrait de cette piece suffit pour en marquer les grandes beautés & les déf
65 (1885) Revue dramatique. Le répertoire à la Comédie-Française et à l’Odéon (Revue des deux mondes) pp. 933-944
ère ces portes ; c’est Corneille, Racine, Molière ; on le sait, et il suffit qu’on le sache. Napoléon l’a déclaré : « Le Théât
ançaise. Après M. Mounet-Sully, trop souvent malade et qui ne saurait suffire à tout, qui oserez-vous nommer ? M. Silvain, exce
66 (1884) Tartuffe pp. 2-78
s révisions successives, voilà l’histoire de notre chef-d’œuvre. Cela suffit pour faire apercevoir par quelles transformations
itifs. Nous avons là-dessus le témoignage de Molière lui-même et cela suffit . Il y a gros à parier que ces différences s’aggra
i en impose pas. Molière comprit d’ailleurs que ce travestissement ne suffirait pas à blanchir son homme ni ses intentions. Il fa
rs exquis ; Ah ! pour être dévot je n’en suis pas moins homme ! qui suffit , à lui seul, à donner la caractéristique du rôle.
67 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du point où doit commencer l’action d’une fable comique. » pp. 172-177
é d’Aubignac parle un peu lestement sur un sujet aussi délicat. Il ne suffit pas de n’avoir point l’esprit stérile pour prendr
68 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
ure. Elles sont si parfaites, à deux ou trois vers près, qu’elles ont suffi pour faire vivre l’ouvrage; et ces deux scènes va
mme le chef, que de nous en faire voir des portraits ridicules. Il ne suffit pas de garder le respect que nous devons au demi-
itude qui ont de ces prodigieux succès de mode, attachés à un nom qui suffit pour attirer la foule à tous les théâtres. Il n’y
vouloir être orateur et poète à force de lectures, et de croire qu’il suffisait d’entendre les anciens pour les imiter : c’est ce
r être supportée sur la scène. Heureusement elle est si connue, qu’il suffit de la rappeler ; car elle est si hardie, qu’il ne
tendue faute en est réellement une. Tartufe est si coupable, qu’il ne suffisait pas, ce me semble, qu’il fût démasqué; il fallait
69 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. De l’Action, du Nœud, des Incidents. » pp. 165-171
e. Par conséquent les incidents de cette piece sont défectueux. Il ne suffit pas que les incidents tiennent naturellement au s
70 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Des Pieces à spectacle. » pp. 30-36
puisqu’il n’est point difficile sur le choix des moyens, & qu’il suffit de se livrer au déréglement d’une imagination viv
71 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Des Comédies-Ballets. » pp. 37-44
her sans toucher aux beautés solides de la piece. Pour le prouver, il suffit de citer le Mariage forcé, l’Amour Peintre, &
72 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIV. On peut faire usage de tous les caracteres. » pp. 378-385
t écraser les autres par une force trop supérieure. Si l’un d’eux eût suffi pour déranger tout-à-fait les projets d’Eraste, l
73 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. M. BARTHE. » pp. 413-419
si mitigées ; continuez sans rien craindre. — Mais cela doit du moins suffire . — Laissez-moi faire. — Lucile continua donc à éc
74 (1739) Vie de Moliere (Réflexions sur les ouvrages de litérature) [graphies originales] « Chapitre » pp. 252-262
le prix & les avantages ! Ce que j’ai tiré de la Vie de Moliere, suffit pour en faire connoître le mérite. On y trouve de
75 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64
au mal que celle du Misanthrope. Cette distinction, je le répète, il suffit d’un peu de bon sens pour que chacun la fasse nat
lâmer partout155. Comme il traite ces marquis oisifs, persuadés qu’il suffit d’un peu de fortune et de beaucoup de vanité pour
76 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341
que je viens de citer, & de tous ceux qui lui ressemblent, il me suffit de rapporter ce que M. de Voltaire 45 dit à la su
elqu’un y manquer sur le théâtre comme dans le monde. Un seul exemple suffira pour le prouver. Le voici dans l’Homme à bonne fo
77 (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352
re les gens de votre siècle. En un mot, dans les pièces sérieuses, il suffit , pour n’être point blâmé, de dire des choses qui
c. Il ne se contraint pas davantage lorsqu’il lui fait dire : Rien ne suffit aux gens qui nous viennent de Rome : La terre et
78 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
euves, son goût de la parure et ses recherches de fantaisie originale suffiraient pour l’indiquer. Que l’on se rappelle son portrai
sais quoi de profondément vrai que la puissance créatrice du poète ne suffirait pas à expliquer, une mélancolie profonde où perce
ux qui est dans toutes les mémoires. Mais cette déclaration voilée ne suffit pas au poète ; il voulut écrire pour sa déesse un
que les ennuis suscités à la malheureuse femme par ces deux affaires suffisaient , avec le soin de son théâtre et l’exercice de sa
79 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
eux rien de redoutable pour la morale ne pourra sortir ? Non. Cela ne suffit pas. Il faut que les acteurs de la comédie senten
eur absurdité avec l’éternelle vertu de la morale, ne pourrait jamais suffire qu’à les rendre risibles pour autrui. 3º À ces de
rt, c’est afin d’avoir des figures indépendantes ; et pour cela il ne suffit pas de prendre des princes, il faut encore les ti
la transcrire ici mot à mot. Les lecteurs auxquels le texte de Hegel suffira pourront se dispenser de lire notre développement
80 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
s pieds jusqu’à la tête, & si une demi-douzaine d’aiguillettes ne suffisent pas pour attacher un haut-de-chausse ? Ce portra
irants, lorsqu’ils découvrent sa perfidie, que leurs adieux devroient suffire pour exclure la coquetterie du cœur de toutes les
e tu lui arrachas son masque ! Les exemples ramassés dans ce Chapitre suffisent pour prouver la différence qu’il y a entre la mor
81 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. » pp. 217-240
  Ces textes sont formels : ils ne sont point des traductions, et il suffit de les comparer sommairement aux modèles espagnol
il a faites, et qui n’ont de rien servi. » Plus loin il ajoute : « Il suffit ce me semble que j’en aie retranché les termes co
82 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475
t rendu dès longtemps amoureux de madame de Maintenon. L’amour aurait suffi peut-être pour déterminer le roi à l’épouser ; ma
la composent en 1680, rassemblons-les dans notre pensée : leur aspect suffira pour nous faire entrevoir l’avenir que nous laiss
83 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
ramassis de distractions plaisantes peut amuser dans un ouvrage où il suffit de coudre les différents traits l’un à la suite d
, des lettres, une donation, une promesse de mariage, un portrait, ne suffisent pas pour soutenir une action, où l’Auteur a besoi
événements amenés par force, enchaînés par l’invraisemblance même, il suffit d’opposer la vérité des incidents amenés naturell
84 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. De la Gradation. » pp. 342-351
CHAPITRE XIX. De la Gradation. Il ne suffit pas de mettre de belles choses dans une comédie,
85 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Les Caracteres des hommes n’ont pas plus changé que ceux des professions. » pp. 303-311
quel propos il nous donneroit une copie du Tartufe : l’original nous suffit , il est si beau ! Il est singulier qu’un des cara
86 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. » pp. 279-289
. La ressemblance entre ces deux dénouements est si frappante, qu’il suffit de les rapprocher sous les yeux du Lecteur. Mais
87 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IV » pp. 38-47
s soupçons eurent des conséquences que nous verrons plus loin. Ici il suffit de remarquer que le trouble et le désordre étaien
88 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIX » pp. 319-329
n mieux cette maxime du P. Joseph : Pour être vertueux à Paris, il ne suffit pas de le vouloir. Je ne veux pourtant pas en sor
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on moins intéressante et non moins solide sur Tartuffe 11. Mais il ne suffit pas aux Hollandais de pouvoir lire Molière dans l
es et sans modifications ; de l’autre, c’est Molière. L’Avare, qu’il suffisait de traduire en prose, a été joué pendant plusieur
être bien renseigné, — se soit empressé de profiter des occasions qui suffiraient tout naturellement à lui de recueillir, pour enri
, de ce côté-là, qui obligeât le théâtre à allumer ses chandelles. Il suffisait d’un prétexte pour les laisser éteintes. Ainsi s’
se. Racine avait des dettes, et les cent louis du Roi étaient loin de suffire à les payer. Il fallait prendre un parti sérieux.
s Plaisirs de l’Île enchantée, la curiosité du public parisien devait suffire au succès, et l’opinion prévenue suppléer à l’éco
deux appartiennent au répertoire des ballets de Gaston d’Orléans. Il suffit de citer la douzième entrée du Ballet des Vrais M
hrope et au Mariage forcé, et que nous citerons plus loin. Qu’il nous suffise de dire que son héros Stanford est un composé de
n temple », a si bien dit notre cher poète Coppée : mais le Temple ne suffit pas ; qu’est le Temple sans les fidèles ? [1880-1
90 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
ur qui embrassait tout, il s’était convaincu que l’appui du prince ne suffisait pas au succès d’une entreprise si hardie ; il ava
» Certes jamais la rage n’a inspiré des phrases aussi atroces. Il ne suffit pas à l’implacable dévot d’appeler sur Molière la
Boileau faisaient loi au Parnasse ; et la seule autorité de sa raison suffisait pour mettre au néant cette nuée de méchants rimeu
archand de truffes s’y présenta, et que le parfum qu’elles exhalaient suffit pour enflammer les physionomies béates et contrit
91 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
e revue de vulgarisation destinée surtout aux gens du monde, auxquels suffisent des résumés élégants de travaux originaux habilem
permettait d’éviter cette complication de procédure ; un acte pouvait suffire au lieu de trois ; on n’en fit qu’un. Voilà, ce s
qu’elle était chargée d’impôts et de frais d’entretien, son revenu ne suffisait donc pas à assurer le service de la rente de pare
acile que de le faire transporter hors du lieu consacré ; deux hommes suffisaient à l’opération. Ainsi, la violation des sépultures
populaire et protéger le modeste convoi ; sa harangue, ses larmes, ne suffirent pas : il lui fallut répartir entre quatre à cinq
ssion seroit sans préjudice aux règles du rituel ». Ces derniers mots suffiraient à eux seuls pour justifier l’exactitude des appré
92 (1884) Molière et les Allemands pp. 3-12
s y songer — un mot « à préfix ». Un, ce n’est pas beaucoup ; mais il suffît , cette fois, à l’ambition prussienne, bien plus e
93 (1816) Molière et les deux Thalies, dialogue en vers pp. 3-13
riens sucrés et de pavot confit, Vous aimez le repos, tout cela vous suffit . Laissez donc, croyez-moi, mon modeste héritage,
94 (1911) L’Étourdi de Molière et Le Parasite de Tristan L’Hermite (De Jodelle à Molière) pp. 292-302
ndant les deux exemples connus de saint Vincent de Paul et de Regnard suffiront ici pour établir que les sujets de Louis XIII et
95 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187
r appropriement aux choses, aux temps, aux personnes. Alors la langue suffisait à tout. Oui, avant 1661, avant les beaux temps de
96 (1868) Une représentation de M. de Pourceaugnac à Chambord. Examen de deux fragments inédits paraissant appartenir à l’œuvre de Molière (Revue contemporaine) pp. 700-722
paresseux, trop intrigant pour mettre du sien là où le bien d’autrui suffisait  ; d’ailleurs, ce bien d’autrui était peut-être un
des avocats? Dire qu’il y a eu négligence ou mauvaise contexture, ne suffit pas. La logique des divertissements, l’enchaîneme
97 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
citée : Grimarest ne savait pas même ce que tout le monde sait . Il suffit , pour s’en convaincre, de réunir ce que Brossette
n nous en a donnés sont tous manqués, ou si peu recherchés, qu’ils ne suffisent pas pour le faire connaître tel qu’il était. Le p
dans ces repas qui se prolongent jusqu’à l’extrémité de la nuit : il suffisait de le connaître légèrement. Molière était désolé
au mieux. Nous ne rapportons aucun des passages de ces prologues : il suffit de les indiquer au lecteur. Un esprit naturel ten
Baron ont été en liaison particulière pendant plusieurs années ; cela suffit pour garantir la véracité, et j’ajoute la bonne f
e scène d’épouvante où il ne proférait pas un seul mot… » Cet exemple suffît pour appuyer ce que dit Mezzetin de l’étude que M
n’ayant été donnée à la suite. De ces représentations, dont le nombre suffisait alors pour constater un plein succès, quatre des
bin, un peu plus d’un an après la mort de Molière. Cette circonstance suffirait pour prouver la vérité de l’anecdote racontée par
t original même lorsqu’il imitait. Les ouvrages de Virgile et de Vida suffisent pour établir la différence qui existe entre l’imi
ir voulu réjouir le parterre aux dépens d’un ami ; et cette réflexion suffit seule pour jeter du doute sur l’anecdote que raco
es comédies auraient pu faire tomber Aristophane dans le mépris, s’il suffisait d’exceller dans une espèce pour rendre méprisable
98 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
e seul dépouillement des pièces de ce docte écrivain, bien examinées, suffît à compléter la poétique de son art. » Molière es
énéfice qui, dans les villes d’Athènes, de Rome et de Londres, aurait suffi pour subvenir à la dépense projetée, ne s’éleva q
littérature générale (tome II), que « l’examen des pièces de Molière suffit à compléter la poétique de son art. » Enfin Beffa
olière, pleine d’obscurités irritantes, les absorbe exclusivement. Il suffit à occuper l’érudition britannique. Chez les Améri
qu’il eût assez de bien pour vivre honorablement dans le monde. » Il suffisait donc à ces adversaires, pour expliquer la résolut
e Que mon petit gousset, avec mes petits soins, Ayant pu si longtemps suffire à nos besoins. L’année théâtrale finissait vers
e servitude sans trêve, dont Molière garda un amer souvenir. Et il ne  suffisait pas d’avoir pour soi les gens de condition, on av
rance, approprié les qualités de leur débit et de leur jeu. Il ne lui suffit pas de se former lui-même à l’art du comédien, il
sposé à revenir au vrai, au simple et au naturel. Ce résultat pouvait suffire à Molière. Il se maintint fermement et prudemment
à présent. À supposer qu’il n’eût pas encore atteint à ce chiffre, il suffit qu’il en approchât rapidement. Il aimait le luxe 
fait, ce qui s’en défaudra sera repris sur ladite communauté si elle suffit , sinon, à l’égard de ladite future, sur les propr
utant que possible. Sur cinq enfants, il y avait trois mineurs ; cela suffisait pour que tous les enfants fussent désignés comme
ût obligé de pousser Molière, comme malgré lui, à cette union ; et il  suffirait de se rappeler, si l’on éprouvait à cet égard le 
re les gens de votre siècle. En un mot, dans les pièces sérieuses, il suffit , pour n’être point blâmé, de dire des choses qui
comme le chef, que de nous faire voir des portraits ridicules. Il ne suffit  pas de garder le respect que nous devons au demi-
Fâcheux, et dont il lui avait été impossible de se servir ; et il lui suffisait de menacer Chapelle de mettre au jour son ouvrage
une autre cause aux coups redoublés qu’il leur porta : l’indignation suffit , une indignation que justifiaient les nombreux sc
te peut-être la vie ! » Quarante-quatre représentations consécutives suffirent à peine à apaiser la curiosité. Molière triomphai
le n’a pas été établie d’après des renseignements très positifs. Elle suffit provisoirement à rappeler la présence de Molière
le succès de Psyché et de l’Amour n’eût pas donné lieu à ce bruit. Il suffit d’avoir indiqué la source de l’anecdote pour perm
théâtre, il avait une entente extraordinaire de la mise en scène. Il suffit , pour s’en convaincre, de se rappeler ces grands
qu’il organisait si promptement, de songer à Psyché, par exemple ; il suffit  de voir encore avec quelle fécondité de ressource
e raison, un grand amour de la sincérité et de la justice : cela doit suffire , pour qui ne place pas son idéal trop au-dessus d
 nécessairement les fautes de la femme145. L’incompatibilité d’humeur suffit entre époux, et un premier ma entendu devient cel
99 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLII. De l’art d’épuiser un Sujet, un Caractere. » pp. 493-503
n’a pas le courage d’exécuter sa résolution, & il dit à Lélie : Suffit , vous savez bien ou le bât me fait mal : Mais vot
100 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII.*. M. PIRON. » pp. 277-287
s biens, & ne s’est réservé pour vivre qu’une petite métairie qui suffit à peine à ses besoins les plus pressants. Chrisal
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