/ 23
1 (1823) Mythologie des dames
énor, au matin de ses ans, Occupait ses loisirs à des jeux innocents. Amour et majesté vont rarement ensemble. Ce dieu, père
plumage ; tous les dieux semblent lui accorder plus de respect que d’ amour  : c’est Junon, épouse du monarque des dieux. Ju
le fils de Mars et de Vénus ; il eut pour frère Antéros ou le contre amour . C’était un monstre de la figure la plus étrange 
Dans quels égarements vous jetâtes ma mère… Ariane, ma sœur, de quel amour blessée, Vous mourûtes aux lieux où vous fûtes la
es honneurs de l’Olympe, et les hommages des hommes. Du bruit de ses amours Paphos est alarmée. On dit qu’au fond d’un bois,
. « Adonis tâcherait en vain de me déplaire ; « Ces pleurs naissent d’ amour , et non pas de colère. « D’un déplaisir secret mo
vous aime, et ma crainte a d’assez justes causes : « Il sied bien en amour de craindre toutes choses. « Que deviendrais-je,
crut revoir Adonis, et le traita comme lui. Énée fut le fruit de cet amour que le Mystère devait dérober à la connaissance d
avec la pitié qu’inspire le malheur, et bientôt, l’accueillit avec l’ amour qu’inspiré un jeune héros, mais le Destin, maître
rendre aimable celle qui la portait, et de faire naître de nouvelles amours . « Cette ceinture, dit Homère , était d’un tissu
sifié : là se trouvaient tous les charmes séducteurs, les attraits, l’ amour , les desirs, les amusements, les entretiens secre
a beauté inspirait les sentiments délicats, les passions nobles, et l’ amour du beau dans les arts. Ce fut Vénus-Uranie ou Vén
s aimables filles de Jupiter accompagnaient la déesse de la beauté, l’ Amour se mêlait parmi elles. Rarement Vénus marchait sa
du dieu ennemi du repos que donne Morphée. Quatrième entretien. L’ Amour . Dans le banquet des dieux, on remarque un enf
r. Cet enfant gâté de l’Olympe est fils de Vénus et de Mars : c’est l’ Amour que l’on appelle aussi Cupidon. Il est impossible
ndant Psyché brûlait du desir de voir la figure de son époux ; mais l’ Amour lui avait dit : « Ne cherchez point à me connaîtr
La curieuse Psyché ne fut que trop facile à séduire : une nuit que l’ Amour reposait près d’elle, elle se lève, allume la lam
r quelques gouttes d’une huile brûlante sur l’épaule du jeune dieu. L’ Amour s’éveille. « Cruelle Psyché ! s’écrie-t-il. » Il
moralité à ceux qui veulent analyser leurs plaisirs. psyché perdit l’ amour en voulant le connaître : telle est l’inscription
nous ont fait connaître les autres parties de l’histoire des dieux. L’ Amour avait des autels dans les temples de Vénus, à Pap
on ami fidèle, tantôt son mortel ennemi ; il s’appelle Hymen. Comme l’ Amour , il tient un flambeau sa figure est riante ; des
Cependant l’Hymen aime mieux remplir cette fonction de concert avec l’ Amour  : la fête en est toujours plus gaie. Mais je m’ap
er d’avoir percé de ses traits le terrible serpent Python, raillait l’ Amour sur la faiblesse de ses armes et sur le peu d’écl
t de plomb, et inspire la triste indifférence ; l’autre fait naître l’ amour le plus vif et le plus délicat. Il blesse Daphné,
ieu fut le plus malheureux des amants : en vain il peint à Daphné son amour  ; en vain il vante en lui le sang de Jupiter : la
de Perse. Clytie, pour se venger de sa rivale, découvrit à Orchame l’ amour de sa fille pour Apollon. Dès-lors ce dieu ne la
leil ; de sorte que, malgré sa métamorphose, Clytie marque encore son amour pour Apollon. Les naturalistes nous prouveraient
Apollon l’aima, malgré son inconstance. Esculape fut le fruit de cet amour  : élevé par le centaure Chiron, fort habile dans
il sent les rigueurs, Pour un tendre prélude il prépare les cœurs. L’ Amour suit de ses sons les volantes merveilles, Et, por
comme il avait aimé l’insensible Daphné : Phaéton fut le fruit de cet amour . Sa beauté le rendit cher à Vénus. Fier de ses av
ets que lui inspira la perte de ses abeilles. Orphée fut le fruit des amours du dieu de la lumière pour Calliope, une des Muse
e, fils d’Apollon et de Cyrène, dont nous venons de parler, brûlait d’ amour pour elle : un jour qu’il lui peignait avec trans
, et charmant son veuvage, Tendre épouse ! c’est toi qu’implorait son amour , Toi qu’il pleurait la nuit, toi qu’il pleurait l
lissant dans son nid une furtive main, Ravit ces tendres fruits que l’ amour fit éclore, Et qu’un léger duvet ne couvrait poin
couvrait point encore. Pour lui plus de plaisir, plus d’hymen, plus d’ amour  ; Seul, parmi les horreurs d’un sauvage séjour, D
ette riante déité, à moins qu’on ne les attribue aux inquiétudes de l’ amour . Plusieurs fois en effet l’Aurore fut soumise à l
lle était cachée. O triste jalousie ! ô passion amère ! Fille du fol amour , que l’erreur a pour mère ! Ce qu’on voit par tes
ter les douceurs du bain, on reconnut qu’elle portait un fruit de ses amours . Diane indignée lui ordonna de s’éloigner, et de
e des anciens, Diane ne fut pas toujours invulnérable aux traits de l’ Amour . On dit qu’elle éprouva les plus tendres sentimen
on. Cette aventure de Diane fit beaucoup de bruit dans l’Olympe, où l’ amour platonique était peu connu. On prétend encore que
pollon dans une forêt, et qu’il reprit sa forme pour lui déclarer son amour et pour lui plaire. Cependant Diane n’en fut pas
« Mais ce n’est qu’une feinte. Est-il quelque beauté « Qui rebute un amour si tendrement chanté ? « De grâce, redis-moi cett
sse à l’écouter, Plus le dieu complaisant s’épuise à répéter ; De ses amours chantés Phébus conte l’histoire, Et poussant son
La lance et le bouclier qu’elle portait dans ses mains annonçait son amour pour l’art de.la guerre, qui lui fit donner le no
s tout leur éclat ; Arachné les montra sous les formes diverses que l’ Amour leur fit prendre pour charmer les jeunes mortelle
eu des mers, en fut épris, et parvint à lui donner des marques de son amour dans le temple de Minerve. La déesse irritée de c
de se venger se reposent sur moi : « Si je perds la douceur d’être l’ amour du monde, « J’ai le plaisir nouveau d’en devenir
fierté de l’autre. Nous avons vu que Mars fut aimé de Vénus, et que l’ Amour et le contre Amour furent ses fils. Pour n’être p
Nous avons vu que Mars fut aimé de Vénus, et que l’Amour et le contre Amour furent ses fils. Pour n’être point surpris dans l
ant, l’arrivée ou le lever du Soleil, qui avait dévoilé à Vulcain les amours de Mars et de Vénus. Mars fut aussi le père de Ré
qu’elle eut appris que cette jeune princesse portait un fruit de ses amours avec Jupiter : elle alla trouver sa rivale déguis
be aux pieds de Callirhoé, qui, désespérée d’avoir si mal payé tant d’ amour , alla se tuer le même jour au bord d’une fontaine
té filiale, cette princesse fut long-temps insensible aux traits de l’ Amour . Bacchus eut recours aux métamorphoses : sous la
représentée, tenant une corné d’abondance, et ayant auprès d’elle un Amour avec des ailes pour faire connaître l’étendue de
s ne devaient pas moins redouter d’allumer dans leur cœur le feu de l’ amour que de laisser éteindre sur l’autel celui de la d
squ’il sacrifiait solennellement. Déjanire, instruite par Lichas de l’ amour de son mari pour Iole, dans le dessein de le guér
résident les ames blessées cruellement pendant la vie des traits de l’ Amour , ou qui périrent en proie à une flamme criminelle
usses violentes du géant Typhée, écrasé sous le poids du mont Etna, l’ Amour qui jouait alors près de Vénus, sur le mont Éryx,
si léger la trouve encor sensible. Le ravisseur farouche, impatient d’ amour , Exhorte ses coursiers, les nomme tour-à-tour ; I
ieu Mars : elle connut les fureurs les plus humiliantes des feux de l’ amour  ; et ses deux filles, Phèdre et Ariane, connurent
aux ; quelquefois elles se retiraient dans des grottes profondes où l’ Amour se plaisait à leur tendre des pièges. Nérée fut u
Avant cette mésaventure, ce monstre, qui semblait si peu fait pour l’ amour , avait aimé tendrement la nymphe Galatée, une des
l’Air et de la Terre. Jupiter l’ayant mise dans la confidence de ses amours , pour écarter les soupçons jaloux de Junon, elle
Quelquefois il veut fuir l’onde qui le retrace à ses yeux ; Mais son amour aussitôt l’y ramène. Jeune insensé ! tu suis une
ptable, Il est blessé : sa plaie est incurable. Plein de desirs, et d’ amour éperdu, Languissamment sur la terre étendu, Ce fo
et qu’il est entraîné Par des desirs d’un nouveau caractère, Et que l’ amour dont il est dominé Est différent d’une flamme ord
elle avait par la fuite Du Faune et du Satyre éludé la poursuite : L’ Amour avec douleur la voyait dans les bois Suivre les d
utels, et furent célèbres tantôt par leur puissance, tantôt par leurs amours . Nous avons déjà vu Achéloüs combattre contre Her
, qui fut une nymphe aimée du fleuve Alphée. Ce fleuve, conduit par l’ Amour , venait de Grèce en Sicile, en passant sous la me
elle prit la fuite ; mais le jeune dieu l’atteignit, lui peignit son amour , et depuis ce temps, ils vont ensemble dans les p
isirs les plus doux. Son ame effarouchée au seul nom d’un époux, D’un amour séducteur craint la trompeuse amorce. Pour écarte
emme, Vertumne raconta à son amante des histoires si touchantes sur l’ amour , qu’il parvint à l’attendrir. Il reprit alors sa
Veut prouver que vous avez su Que chaque don qu’on a reçu, Soit de l’ amour , soit du génie, S’embellit par la Modestie. Je fu
s, un bon jour, Je vis un A ; je crus, Sophie, Que cet A voulait dire Amour , Ou bien l’Amitié qui nous lie. C’est ainsi, mon
2 (1807) Cours de mythologie (2e éd.)
pis, c’est Cérès qui les dore : Je vois Iris sur le trône des Airs. L’ Amour enfin, ce feu qui nous dévore, C’est un Enfant qu
          Voyait la Crète élever son enfance. La Colombe oubliant l’ amour et le repos,           Quittait pour lui sa compa
erre.     La modeste Colombe, honneur de nos climats, Heureuse par l’ amour , ne voulut rien pour elle, Que le soin d’annoncer
aux ; Heureux de posséder l’art de guérir les maux ! Malheureux que l’ amour soit un mal incurable, Que mon art, pour moi seul
hos tonnans.     Là, folâtre une Nymphe, elle court et lutine De cent Amours rians une troupe enfantine ; Ils trempent tour-à-
iles, Monstres que de Bacchus les charmes ont soumis, Le Dieu guide l’ Amour , le Plaisir et les Ris. Le lierre sur son front,
onds Superbe, l’œil en feu, les narines fumantes, Beau d’orgueil et d’ amour , il vole à ses amantes. Quand je ne le vois plus,
it l’hommage. La grandeur de Pluton désarme sa fierté,            Son amour même est enfin écouté. Rousseau 22. Voyez Pros
nfaiteurs des mortels. Fontanes 31. Voyez Syrinx . Cupidon ou l’ Amour . C’est le Dieu de la Volupté, séduisant et tro
n sourire           Que j’ai senti jusqu’à mon cœur. Léonard 32. L’ Amour oiseleur.    L’Amour est plus rusé que tendre, Cr
ue j’ai senti jusqu’à mon cœur. Léonard 32. L’Amour oiseleur.    L’ Amour est plus rusé que tendre, Craignez ses filets, je
des goûts et des humeurs, Serre ces nœuds tissus par la nature, Que l’ amour forme, et que l’honneur épure, Dieux ! quel plais
etrace une image adorée ; Et vos enfans, ces gages précieux, Nés de l’ amour , en sont de nouveaux nœuds. Un tel Hymen, une uni
donc couronnée,           Chère Justine, et l’Hyménée Empruntant de l’ Amour les traits et le flambeau,           Vient de fix
penchant qui t’inspire ;           Tu peux aimer, tu peux le dire ; L’ Amour même devient une vertu pour toi. Laisse, laisse g
; Si l’Hymen est gênant, si ses lois sont cruelles, C’est aux ames qu’ Amour refusa d’assortir,           Et qui ne savent aup
ux bouchés à la ville, à la cour :            Plutus, la Fortune et l’ Amour Sont trois aveugles-nés qui gouvernent le Monde.
admiré dans le sein de sa cour ; Avec des yeux jaloux j’avais vu son amour . Hélas ! le malheureux abjurant la tendresse, Exe
palais de biscuits, Le Louvre, Bagatelle et Versailles confits ; Les amours de Sapho, d’ Abeilard, de Tibule, Les noces de Ga
jeunesse, Tombez et renaissez sans cesse Sur le chemin du voyageur. L’ Amour que l’Automne rappelle, Descend du Ciel dans nos
calculs gravement enfoncé, Un couple sérieux qu’avec fureur possède L’ amour du jeu rêveur qu’inventa Palamède, Sur des carrés
ui de l’Enfance ; C’est la saison des ris, le tems de l’innocence ; L’ Amour , comme un enfant nous est représenté ; Dans le cœ
re, Sur mes pas sèche et décolore Les fleurs de la belle saison… Si l’ amour , l’amitié, la gloire, Détruisant la plus douce er
isérables           Gémissent sous d’indignes fers,           Dormez, Amours inexorables,           Laissez respirer l’Univers
lle victoire !           Quel triomphe, quelle gloire !           Les Amours sont désarmés.              Jeunes cœurs, rompez
chers, les antres d’alentour Répondaient à ses cris et de guerre et d’ amour , Et qu’en sultan superbe à ses jeunes maîtresses
maîtresses Sa noble volupté partageait ses caresses. Honneur, empire, amour , tout est perdu pour lui. C’est en vain qu’à ses
sous ses pas, s’émailla de fleurs ; autour d’elle on vit voltiger les Amours et les Zéphyrs. Les Heures l’emportèrent avec pom
t la décence et la sagesse. Les Grâces ses compagnes, et Cupidon ou l’ Amour son fils formaient le cortége de la Déesse. Des C
sses, Vesta se fait servir par des Vierges prêtresses. On dit que des amours de Saturne et d’Apis, Et Junon et Cérès furent le
Tes pas volent devant ses pas : Quand tu l’appelles dans tes bras, L’ amour vers toi la précipite. Un mutuel enchantement Vou
guirlandes, et couronnée de fleurs.    Muse ! décris tes plus chères amours  ! Contemple ici les feuilles de velours Dont se r
cœur, vos dons font chaque jour Offerts par l’amitié, hasardés par l’ amour . D’embellir la beauté vous obtenez la gloire ; Le
ses jeux, Et de cet âge trop heureux Vous faites aimer l’ignorance. L’ amour , le plaisir, la beauté, Ces trois enfans de la je
mbellies. Rivale de l’histoire, elle raconte aux yeux : Je revois les amours , les faits de nos aïeux : Elle sait m’inspirer le
fiel et qu’absynthe ; La liberté se change en pénible contrainte ; L’ Amour , en soupirant, renverse son flambeau ; Et la Mort
uelle, Voulait couper le fil, et la mettre au tombeau. J’en avertis l’ Amour  ; mais il veillait pour elle,          Et du mouv
ment : Les songes traînent en silence Son char parsemé de saphyrs ; L’ Amour dans les airs se balance Sur l’aile humide des zé
main tient les rênes, L’autre répand des moissons de pavots, Dont les Amours , pour prix de leurs travaux, Font des festons, bi
avec les lys mêlées, Les roses vont s’unir aux attributs du deuil. L’ Amour fuit éperdu ; les Grâces désolées                
eul Ovide était, je crois, A la toilette de Julie.    A vingt ans, l’ Amour séducteur Peut bien faire que l’on oublie Et le m
pour l’abandonner aux destins ennemis ? Ma mère, qu’as-tu fait de cet amour si tendre ? Où sont donc ces honneurs où je devai
er leur ennui, Climène au milieu d’elles Leur racontait des Dieux les amours infidelles, Et Vénus de Vulcain trompant les yeux
nis. Toujours ta mémoire Vivra dans nos chants Tu fus de nos champs L’ amour et la gloire. Tant que le raisin Naîtra sur la tr
, de moelles de lion, d’ours et de tigres : Achille respira bientôt l’ amour des combats, et devint le premier des héros Grecs
érité mes feux et mon estime. Je ne sais si mon cœur se flatte en mon amour , Mais peut-être le Ciel m’appelait à sa cour. Son
s flatteurs d’une superbe Cour, Tout m’inspirait déjà le respect et l’ amour . Avec quelle douceur écoutant ma prière, Dans le
a grâce divine ; Des peuples accourus les avides regards Tombent avec amour sur la fille de Mars. Oui, c’est elle, c’est là l
Eût uni de si près et ton père et le mien ; C’était peu que depuis d’ amour et l’hyménée Eussent joint nos deux cœurs et notr
Crète s’élevant sur les mers d’alentour, Et de Pasiphaé le détestable amour , Là, sont peints les effets de sa flamme exécrabl
sous la dent meurtrière ? Pour la combattre, hélas ! tu n’as que ton amour  : Ton trépas à tes fils rendra-t-il donc le jour 
d’un traître que j’abhorre : Après l’indigne affront que m’a fait son amour  ; Je serai sans honneur tant qu’il verra le jour.
able ; Le sang qui nous unit me rend-il seul coupable ? D’un criminel amour le perfide enivré, A-t-il eu quelque égard pour u
re qui embrasa Troie, et dévora l’Empire de Priam.    Épris d’un fol amour , Pâris, sur ses vaisseaux, Conduisait à Pergame u
lotte, au milieu des alarmes, Il ne veut point troubler tes coupables amours  ; Il suspend pour un temps la fureur de ses armes
tiers obscurs, Sous l’arbre convenu la première elle arrive : C’est l’ amour qui soutient son audace craintive.    Voilà qu’u
, et l’épée encor nue ; Et sachant tout alors ; quoi ? c’est donc ton amour , Dit-elle, c’est ta main qui t’a privé du jour ?
r ? Ma main, ma main aussi prouvera ma tendresse. Je n’ai pas moins d’ amour , si j’ai plus de faiblesse.    Je serai ta compa
omper mes yeux ? As-tu cru me cacher ton départ odieux ? Quoi ! notre amour  ! la foi que tu m’avais donnée ! Quoi ! la triste
s, par ta foi, Puisque je n’ai plus rien qui te parle pour moi, Par l’ amour dont mon cœur épuisa les supplices, Par l’hymen d
voyais se jouant dans ma cour Croître un petit Énée, enfant de notre amour , Qui, charmant comme toi, tendre comme sa mère, P
ns, trônes, remords, j’ai tout sacrifié, Et voilà de quel prix tant d’ amour est payé ! Elise, en est-ce fait ? n’est-il plus
Au sein de la victoire oubliez vos revers. Didon.    Ma honte et mon amour remplissent l’Univers. J’en rougis, il est temps
bras vengea si bien la Grèce,           Fut l’heureux fruit de leurs amours , Et ce couple charmant, plein d’une aimable ivres
s.           Ce triste cœur devenu ta victime,        Chérit encor l’ amour qui l’a surpris ;        Amour fatal ! ta haine e
venu ta victime,        Chérit encor l’amour qui l’a surpris ;         Amour fatal ! ta haine en est le prix :        Tant de
de son art employant le secours, Pour rappeler l’objet de ses tristes amours , Elle invoque à grand cris tous les Dieux du Téna
aire.              Ce n’est point par effort qu’on aime,           L’ Amour est jaloux de ses droits ;           Il ne dépend
Éole,           Éole le fuit à son tour ;           Mais si-tôt que l’ Amour s’envole,           Il ne connaît plus de retour.
e de Mausole, Roi de la Carie. Jamais femme ne porta plus loin l’ amour conjugal : Artémise en fut l’héroïne. Après la mo
re jalouse, Accablerait bientôt, sous un joug odieux, De nos premiers amours les gages précieux. On ne connait que trop les ha
era près de toi pour adoucir tes maux, Pour t’offrir les secours de l’ amour maternelle ? Je meurs. Ah ! par pitié pour moi-mê
poux, Vous que j’ai tant aimé, vivez ; souvenez-vous Qu’Alceste à cet amour appartint toute entière, Fut la plus tendre épous
le lui offrait des sacrifices, et sa douleur fut immortelle comme son amour . Adieux d’Hector à Andromaque.    Avare des in
l tremblant à peine s’ouvre au jour, Que le fer ennemi t’enlève à mon amour . O doux embrassemens ! ô baisers pleins de charme
repoussa d’abord ses offres avec indignation ; mais cédant enfin à l’ amour maternel, elle marchait tristement vers l’autel o
ots. Déjà la garde accourt avec des cris de rage. Sa mère… Ah ! que l’ amour inspire de courage ! Quel transport animait ses e
ouffrir. Enfin, d’un fol espoir je suis désabusée, Pour moi, pour mon amour , il n’est plus de Thésée ; Le temps au repentir a
jouissance, Le temps ajoute encor un lustre à ta beauté.           L’ amour te laisse la constance,           Et tu serais la
Offrons à l’Univers des signes immortels D’une amitié si pure et d’un amour si tendre. Chœurs.                Que le Ciel, q
e, et charmant son veuvage, Tendre épouse ! c’est toi qu’appelait son amour , Toi qu’il pleurait la nuit, toi qu’il pleurait l
lissant dans son nid une furtive main, Ravit ces tendres fruits que l’ amour fit éclore, Et qu’un léger duvet ne couvrait pas
e couvrait pas encore. Pour lui plus de plaisir, plus d’hymen, plus d’ amour  ; Seul, parmi les horreurs d’un sauvage séjour, D
ope. Les Dieux l’avaient formé si beau, qu’il était l’objet de l’ amour de toutes les Nymphes ; mais il ne fut sensible p
nant de la chasse, fut si charmé, si épris de lui-même, qu’il sécha d’ amour , et fut changé en la fleur qui porte son nom.   
mon image ! ……………………… je cède à ma douleur… De mes jours malheureux l’ amour sèche la fleur. Déjà la mort s’approche, et j’y s
préférait, comme la Déesse, les plaisirs de la chasse aux peines de l’ amour . Alphée, épris de sa beauté, s’attachait sans ces
gèrent Aréthuse en fontaine d’Ortygie, et Alphée en fleuve d’Elide. L’ amour d’Alphée survécut à sa métamorphose. Ses eaux tra
source, et je poursuis mon cours. Alphée a dans mes flots reconnu ses amours  : Lui-même il devient fleuve ; et son onde enflam
eau 199.    D’Adonis expirant, pleurons, pleurons les charmes ; Les Amours affligés en répandent des larmes. Sors du lit nup
s roses de son teint… Comme il est renversé !… privé de la lumière, L’ amour n’anime plus ce regard si touchant ; Ses cheveux
, Que ne puis-je t’y suivre, errante avec les ombres ? De nos tendres amours j’irais t’entretenir ; Là, je suivrais tes pas, m
er tes fureurs ?… Vénus dans les déserts est triste et solitaire, Les Amours désolés pleurent à son côté, Mais aussi fallait-i
e, Adonis est couché sur le lit funéraire ; On voit autour de lui les Amours affligés, Arracher en pleurant leurs cheveux négl
mourant. D’Adonis qui n’est plus, pleurons, pleurons les charmes. Les Amours consternés en répandent des larmes. Hymen est san
tant, elle voulut se précipiter dans la mer. Les Dieux touchés de cet amour conjugal, changèrent en Alcyons et la femme et l’
rque fatale. Repoussé de la terre et de l’onde infernale, Ceyx de ton amour n’attend plus qu’un tombeau : Ah ! que ce tombeau
ut un jour aux vallons du Lycée, Et lui fit en ces mots l’aveu de ses amours . Mercure allait du Dieu raconter les discours, Co
ortis entr’eux, mais entr’eux inégaux, Il forme un instrument que son amour invente, Et qui retint depuis le nom de son amant
ir d’une erreur si funeste, N’as pas craint d’outrager la Nature et l’ Amour , Toi, qui livres ton fils, en lui donnant le jour
oute point ; le feu de ce chaste baiser, Se glissant dans ton cœur, d’ amour va l’embraser. Dès-lors à ton devoir toute entièr
 : L’enfant le plus heureux est aussi le plus beau. Jossaud 209. L’ amour maternel. ………………………. Avec notre existence De la f
bois. La Nymphe était alors plus qu’une simple voix. Dans l’âge de l’ amour , elle avait un cœur tendre ; Mais d’avoir trop pa
e et son affront. Elle habite le creux des antres solitaires. Là, son amour s’aigrit de ses peines amères : Son cœur est cons
fils attendent dans ma cour Sept gendres et sept brus, promis à leur amour . Et n’ai-je pas le droit de me croire offensée De
bre sacré fut jadis une belle, Qui du Dieu des jardins fuyant l’impur amour , Perdit aux bords des eaux et sa forme et le jour
es douceurs les plus parfaites,             Des jeux, des ris et de l’ amour . Mais Ulysse s’avance, et son erreur l’entraîne
ides Vont finir leurs fureurs et leurs enchantemens.             Les Amours sont des Sirènes,             Ils flattent nos pl
pas, sur des vers, sans fruit vous consumer, Ni prendre pour génie un amour de rimer. Craignez d’un vain plaisir les trompeus
chante, Je vis le rossignol, qui, d’une voix touchante, Soupirait ses amours ou chantait ses plaisirs ; De vifs roucoulemens e
s accens appelaient une compagne tendre ; Il s’envole, il revient ; l’ Amour sait-il attendre ? Mais un doux chant succède à s
unesse,             Attiraient sur-tout les regards.             De l’ Amour ils avaient la grâce,             Ils avaient la
, relevant sa tête, et cadençant ses pas, Vole et cherche les prés, l’ amour et les combats. A l’aigle, au moucheron, tu donna
ends dans mes bras, et suis prête à pleurer. D’un époux vertueux et l’ amour et l’estime Au gré de mes souhaits s’augmentent c
le creuset de l’ame, Elle lui doit sa force et son active flamme, Cet amour épuré, le germe des vertus : Les plus infortunés
si plein de charmes, Et le plaisir touchant de répandre des larmes. L’ amour vint en pleurant s’unir à l’amitié : Ce couple po
per que du soin de te plaire : Un seul mot, un regard te peignait son amour . Tu t’enivrais alors du bonheur d’être mère ; Alo
nos plaisirs. Tu sus du genre humain fléchir l’orgueil sauvage, D’un amour mutuel il connut l’avantage ;             L’amour
gueil sauvage, D’un amour mutuel il connut l’avantage ;             L’ amour est le prix des bienfaits. Le besoin rendit l’hom
nheur. Nina de ce projet eut seule connaissance : Tous deux, de leurs amours attestant l’innocence, A leurs tendres adieux mêl
fidèle, aspirant au retour, Poursuivait des travaux entrepris pour l’ amour . L’amour enfin du sort a vaincu l’injustice ; Il
aspirant au retour, Poursuivait des travaux entrepris pour l’amour. L’ amour enfin du sort a vaincu l’injustice ; Il revient c
bonheur ! demain, au point du jour La fortune à ses pieds ramènera l’ amour . Demain ! combien de fois ses plaintes amoureuses
es heures paresseuses ! La nuit vient, et dans l’ombre, excités par l’ amour , Ses yeux restent ouverts pour épier le jour. A p
lui ; Dieux ! oui, c’est lui… Plus prompte que l’éclair, Elle vole, d’ amour , d’allégresse éperdue ; Elle approche… O surprise
t dans la tombe au milieu des débris, Son cœur brûle toujours du même amour épris. Du Dieu qui l’affligea la tendre providenc
nfortunée a laissé l’Espérance. Intéressant délire ! heureux songes d’ amour  ! « Son amant n’est point mort, elle attend son r
a ville en effeuillant ses fleurs : Elle rentre, et ce cœur qu’un fol amour dévore, Languissant vers le soir, se ranime à l’a
uteuse aux feux mourans du jour, Le voyageur sensible et qui connut l’ amour , Croit voir, en approchant du coteau romantique,
monument, Tout le jette en un tendre et long recueillement ; Et d’un amour si rare admirant la constance, Il rend graces au
s lois ; On relira les vers que Tibulle soupire,           Tant que l’ Amour , qui les inspire, Gardera son flambeau, son arc e
ons instituteurs ! Je ne m’érige point en grave pédagogue : Mais, à l’ amour du bien, formez les jeunes cœurs ; Vantez la Libe
la Liberté ; j’habite en ce séjour,             J’en ai même exilé l’ Amour  :             Car l’Amour est un esclavage. Ici j
ce séjour,             J’en ai même exilé l’Amour :             Car l’ Amour est un esclavage. Ici j’offre aux cœurs purs tous
achent mille larmes ; Elle tourne sur lui son visage effrayé, Plein d’ amour , de regret, de rage, de pitié ; Deux fois le fer
la mort annonce le repos, Tout du malheur semble être l’interprète. L’ Amour lui-même, absorbé de douleurs, Languit, soupire e
e ait son cours. Mais réserve pour l’Innocence ; L’amitié tendre, les amours , Et le trésor de l’Espérance ; Je te remercîrai t
x qui nous ont vu naître. Mère tendre, elle nous inspire pour elle un amour sacré. Chérissons-la avec transport, avec enthous
et Romains ; soyons Français : vivons et mourons pour la Patrie.     Amour de nos foyers, quelle est votre puissance ! Quels
Bernis 289.    Des champs d’O-Taïti, si chers à son enfance, Où l’ amour sans pudeur n’est pas sans innocence, Ce Sauvage
et les bois d’alentour, Ces bois qui répondaient à ses doux chants d’ amour , Il croit les voir encor, et son ame attendrie, D
nard. Le temple de Gnide, ch. I. 33. [Table des matières] Anonyme. L’ Amour oiseleur. 34. [Table des matières] Desaintange.
3 (1800) Cours de mythologie pp. -360
pis, c’est Cérès qui les dore : Je vois Iris sur le trône des Airs. L’ Amour enfin, ce feu qui nous dévore, C’est un Enfant qu
          Voyoit la Crète élever son enfance. La Colombe oubliant l’ amour et le repos,           Quittoit pour lui sa compa
erre.     La modeste Colombe, honneur de nos climats, Heureuse par l’ amour , ne voulut rien pour elle, Que le soin d’annoncer
aux ; Heureux de posséder l’art de guérir les maux. Malheureux que l’ amour soit un mal incurable, Que mon art, pour moi seul
hos tonnans.     Là, folâtre une Nymphe, elle court et lutine De cent Amours rians une troupe enfantine ; Ils trempent tour-à-
iles, Monstres que de Bacchus les charmes ont soumis, Le Dieu guide l’ Amour , le Plaisir et les Ris. Le lierre sur son front,
it l’hommage. La grandeur de Pluton désarme sa fierté,            Son amour même est enfin écouté. Rousseau 22. Voyez Pro
faiteurs des mortels. Fontanes 31. Voyez Syrinx. Cupidon ou l’ Amour C’est le Dieu de la Volupté, séduisant et tr
ire                 Que j’ai senti jusqu’à mon cœur. Léonard 32. L’ Amour oiseleur.     L’Amour est plus rusé que tendre, C
e j’ai senti jusqu’à mon cœur. Léonard 32. L’Amour oiseleur.     L’ Amour est plus rusé que tendre, Craignez ses filets, je
des goûts et des humeurs, Serre ces nœuds tissus par la nature, Que l’ amour forme, et que l’honneur épure, Dieux ! quel plais
trace une image adorée ; Et vos enfans, ces gages précieux, Nés de l’ amour , en sont de nouveaux nœuds. Un tel Hymen, une uni
ouronnée,                 Chère Justine, et l’Hyménée Empruntant de l’ Amour les traits et le flambeau,                 Vient
nt qui t’inspire ;                 Tu peux aimer, tu peux le dire ; L’ Amour même devient une vertu pour toi. Laisse, laisse g
; Si l’Hymen est gênant, si ses lois sont cruelles, C’est aux ames qu’ Amour refusa d’assortir,                 Et qui ne save
uchés à la Ville, à la Cour :                 Plutus, la Fortune et l’ Amour Sont trois Aveugles-nés qui gouvernent le Monde.
jeunesse, Tombez et renaissez sans cesse Sur le chemin du voyageur. L’ Amour que l’Automne rappelle, Descend du Ciel dans nos
ui de l’Enfance ; C’est la saison des ris, le tems de l’innocence ; L’ Amour , comme un enfant nous est représenté ; Dans le cœ
au, Ma main, heureux Enfant, attache ce présage :             Comme l’ Amour tu seras beau,             Et plus que lui tu ser
e, Sur mes pas sèche et décolore Les fleurs de la belle saison… Si l’ amour , l’amitié, la gloire, Détruisant la plus douce er
s, par qui tant de misérables Gémissent sous d’indignes fers, Dormez, Amours inéxorables, Laissez respirer l’Univers.     Pro
   Quel bonheur, quelle victoire ! Quel triomphe, quelle gloire ! Les Amours sont désarmés.     Jeunes cœurs, rompez vos cha
sous ses pas, s’émailla de fleurs ; autour d’elle on vit voltiger les Amours et les Zéphyrs. Les Heures remportèrent avec pomp
sourire,     Choisit le myrthe ; et l’amant de Daphné Se vit par les Amours , de lauriers couronné.                Hercule mon
Tes pas volent devant ses pas : Quand tu l’appelles dans tes bras, L’ amour vers toi la précipite. Un mutuel enchantement Vou
uirlandes, et couronnée de fleurs.     Muse ! décris tes plus chères amours  ! Contemple ici les feuilles de velours Dont se r
ses jeux, Et de cet âge trop heureux Vous faites aimer l’ignorance. L’ amour , le plaisir, la beauté, Ces trois enfans de la je
mbellies. Rivale de l’histoire, elle raconte aux yeux : Je revois les amours , les faits de nos aïeux : Elle sait m’inspirer le
fiel et qu’absynthe ; La liberté se change en pénible contrainte ; L’ Amour , en soupirant, renverse son flambeau ; Et la Mort
uelle, Vouloit couper le fil, et la mettre au tombeau. J’en avertis l’ Amour  ; mais il veilloit pour elle,          Et du mouv
ment : Les Songes traînent en silence Son char parsemé de saphyrs ; L’ Amour dans les airs se balance Sur l’aile humide des zé
main tient les rênes, L’autre répand des moissons de pavots, Dont les Amours , pour prix de leurs travaux, Font des festons, bi
avec les lys mêlées, Les roses vont s’unir aux attributs du deuil. L’ Amour fuit éperdu ; les Grâces désolées                
ul Ovide étoit, je crois, A la toilette de Julie.     A vingt ans, l’ Amour séducteur Peut bien faire que l’on oublie Et le M
pour l’abandonner aux destins ennemis ? Ma mère, qu’as-tu fait de cet amour si tendre ? Où sont donc ces honneurs où je devoi
er leur ennui, Climène au milieu d’elles Leur racontoit des Dieux les amours infidelles, Et Vénus de Vulcain trompant les yeux
nis. Toujours ta mémoire Vivra dans nos chants Tu fus de nos champs L’ amour et la gloire. Tant que le raisin Naîtra sur la tr
, de moelles de lion, d’ours et de tigres : Achille respira bientôt l’ amour des combats, et devint le premier des héros Grecs
son fils console sa détresse ; Vous vivez, il le sait ; son paternel amour Sourit à votre gloire, espère un prompt retour. A
rité mes feus et mou estime. Je ne sais si mon cœur se flatte en mon amour , Mais peut-être le Ciel m’appeloit à sa cour. Son
s flatteurs d’une superbe Cour, Tout m’inspiroit déjà le respect et l’ amour . Avec quelle douceur écoutant ma prière, Dans le
a grâce divine ; Des peuples accourus les avides regards Tombent avec amour sur la fille de Mars. Oui, c’est elle, c’est là l
mon esclavage.               Eternisons le souvenir Des excès où l’ amour a réduit sa famille : Pasiphaé, sa femme, Ariane,
Me fournissent les traits dont je le veux punir.               Vole, Amour , prête-moi tes ailes ;                      De me
Crête s’élevant sur les mers d’alentour, Et de Pasiphaé le détestable amour , Là, sont peints les effets de sa flamme exécrabl
sous la dent meurtrière ? Pour la combattre, hélas ! tu n’as que ton amour  : Ton trépas à tes fils rendra-t-il donc le jour 
d’un traître que j’abhorre : Après l’indigne affront que m’a fait son amour  ; Je serai sans honneur tant qu’il verra le jour.
able ; Le sang qui nous unit me rend-il seul coupable ? D’un criminel amour le perfide enivré, A-t-il eu quelque égard pour u
d’ Horace, livre i.er (Pastor cum traheret, etc.)     Epris d’un fol amour , Pâris, sur ses vaisseaux, Conduisoit à Pergame u
lotte, au milieu des alarmes, Il ne veut point troubler tes coupables amours  ; Il suspend pour un temps la fureur de ses armes
ort, et demi-voilée, Seule, au milieu de l’ombre, arrive au mausolée. Amour l’enhardissoit. Mais voici qu’à pas lents, S’avan
le voit… Ciel ! Pyrame à ses derniers instans. Elle accuse le Ciel, l’ amour et la nature ; Un long ruisseau de pleurs versé s
ai t’imiter ; la mienne fera foi, Si j’ai moins de courage et moins d’ amour que toi. La mort qui pouvoit seule éteindre notre
ns, trônes, remords, j’ai tout sacrifié, Et voilà de quel prix tant d’ amour est payé ! Elise, en est-ce fait ? n’est-il plus
Au sein de la victoire oubliez vos revers. Didon.     Ma honte et mon amour remplissent l’Univers. J’en rougis, il est temps
s vengea si bien la Grèce,               Fut l’heureux fruit de leurs amours , Et ce couple charmant, plein d’une aimable ivres
ter mon trépas.     Ce triste cœur devenu ta victime, Chérit encor l’ amour qui l’a surpris ; Amour fatal ! ta haine en est l
triste cœur devenu ta victime, Chérit encor l’amour qui l’a surpris ; Amour fatal ! ta haine en est le prix : Tant de tendres
de son art employant le secours, Pour rappeler l’objet de ses tristes amours , Elle invoque à grand cris tous les Dieux du Téna
ttraits n’ont pu faire.     Ce n’est point par effort qu’on aime, L’ Amour est jaloux de ses droits ; Il ne dépend que de lu
’Alcyon fuit devant Eole, Eole le fuit à son tour ; Mais si-tôt que l’ Amour s’envole, Il ne connoît plus de retour. Rousseau
e de Mausole, Roi de la Carie. Jamais femme ne porta plus loin l’ amour conjugal : Artémise en fut l’héroïne. Après la mo
re jalouse, Accableroit bientôt, sous un joug odieux, De nos premiers amours les gages précieux. On ne connoit que trop les ha
era près de toi pour adoucir tes maux, Pour t’offrir les secours de l’ amour maternelle ? Je meurs. Ah ! par pitié pour moi-mê
poux, Vous que j’ai tant aimé, vivez ; souvenez-vous Qu’Alceste à cet amour appartint toute entière, Fut la plus tendre épous
le lui offroit des sacrifices, et sa douleur fut immortelle comme son amour . Adieux d’Hector à Andromaque . Avare des inst
l tremblant à peine s’ouvre au jour, Que le fer ennemi t’enlève à mon amour . O doux embrassemens ! ô baisers pleins de charme
repoussa d’abord ses offres avec indignation ; mais cédant enfin à l’ amour maternel, elle marchoit tristement vers l’autel o
ots. Déjà la garde accourt avec des cris de rage. Sa mère… Ah ! que l’ amour inspire de courage ! Quel transport animoit ses e
uffrir. Enfin, d’un fol espoir je suis désabusée. Pour moi, pour mon amour , il n’est plus de Thésée ; Le temps au répentir a
jouissance, Le temps ajoute encor un lustre à ta beauté.           L’ amour te laisse la constance,           Et tu serois la
Offrons à l’Univers des signes immortels D’une amitié si pure et d’un amour si tendre. Ch œu rs .               Que le Ciel
, et charmant son veuvage, Tendre épouse ! c’est toi qu’appeloit son amour , Toi qu’il pleuroit la nuit, toi qu’il pleuroit l
lissant dans son nid une furtive main, Ravit ces tendres fruits que l’ amour fit éclore, Et qu’un léger duvet ne couvroit pas
e couvroit pas encore. Pour lui plus de plaisir, plus d’hymen, plus d’ amour  ; Seul, parmi les horreurs d’un sauvage séjour, D
ope. Les Dieux l’avoient formé si beau, qu’il étoit l’objet de l’ amour de toutes les Nymphes ; mais il ne fut sensible p
nant de la chasse, fut si charmé, si épris de lui-même, qu’il sécha d’ amour , et fut changé en la fleur qui porte son nom.   
on image ! ………………………… je cède à ma douleur. De mes jours malheureux l’ amour sèche la fleur. Déjà la mort s’approche, et j’y s
préféroit, comme la Déesse, les plaisirs de la chasse aux peines de l’ amour . Alphée, épris de sa beauté, s’attachoit sans ces
gèrent Arétuhse en fontaine d’Ortygie, et Alphée en fleuve d’Elide. L’ amour d’Alphée survécut à sa métamorphose. Ses eaux tra
iens fleuve et déjà prends mon cours. Alphée a reconnu l’objet de ses amours . Il quitte sa figure, et son onde fidelle Court
u 204.     D’Adonis expirant, pleurons, pleurons les charmes ; Les Amours affligés en répandent des larmes. Sors du lit nup
s roses de son teint… Comme il est renversé !… privé de la lumière, L’ Amour n’anime plus ce regard si touchant ; Ses cheveux
, Que ne puis-je t’y suivre, errante avec les Ombres ? De nos tendres amours j’irois t’entretenir ; Là, je suivrois tes pas, m
r tes fureurs ?.. Vénus dans les déserts est triste et solitaire, Les amours désolés pleurent à son côté, Mais aussi falloit-i
e, Adonis est couché sur le lit funéraire ; On voit autour de lui les Amours affligés, Arracher en pleurant leurs cheveux négl
mourant. D’Adonis qui n’est plus, pleurons, pleurons les charmes. Les Amours consternés en répandent des larmes. Hymen est san
tant, elle voulut se précipiter dans la mer. Les Dieux touchés de cet amour conjugal, changèrent en Alcyons et la femme et l’
risant jette sur le rivage ?… Elle approche… Elle voit l’objet de son amour , Céyx mourant… les yeux encor fixés sur elle…    
rtis entr’eux, quoiqu’entr’eux inégaux, Forment un instrument que son amour invente, Et qui retint depuis le nom de son amant
ir d’une erreur si funeste, N’as pas craint d’outrager la Nature et l’ Amour , Toi, qui livres ton fils, en lui donnant le jour
oute point ; le feu de ce chaste baiser, Se glissant dans ton cœur, d’ amour va l’embraser. Dès-lors à ton devoir toute entièr
s’y mêle pas, Et ton bouquet suspendu dans tes bras Fait triompher l’ amour et la Nature.     Ah ! chère épouse, achève ton
Dans l’âge des plaisirs, elle avoit un cœur tendre, Et, donnant de l’ amour , elle pouvoit en prendre : Mais, hélas ! dès ce t
arle jamais.     Echo voit le Chasseur : elle admire sa grâce ; Et l’ Amour en secret l’entraîne sur sa trace. Mais plus, d’u
ront. Elle habite le creux des antres solitaires ; Mais elle y sent l’ amour et ses peines amères ; Là, son cœur brûle encor,
ens, le port d’une déesse ; Sept filles et sept fils, doux gages de l’ amour , Dans leurs fils, à mes yeux, vont renaître à leu
ouceurs les plus parfaites,                 Des jeux, des ris et de l’ amour . Mais Ulysse s’avance, et son erreur l’entraîne
Vont finir leurs fureurs et leurs enchantemens.                 Les Amours sont des Syrènes,                 Ils flattent no
pas, sur des vers, sans fruit vous consumer, Ni prendre pour génie un amour de rimer. Craignez d’un vain plaisir les trompeus
tendre et badine Se sent bien de son origine ! Elle est la fille de l’ Amour .     Loin ce rimeur atrabilaire, Ce cynique, ce
chante, Je vis le Rossignol, qui, d’une voix touchante, Soupiroit ses amours ou chantoit ses plaisirs ; De vifs roucoulemens e
s accens appeloienr une compagne tendre ; Il s’envole, il revient ; l’ Amour sait-il attendre ? Mais un doux chant succède à s
                Attiroient sur-tout les regards.                 De l’ Amour ils avoient la grâce,                 Ils avoient
conservent toujours, au de-là du trépas, L’appareil de la guerre et l’ amour des combats.     Quelques-uns sur des prés, et s
, relevant sa tête, et cadençant ses pas, Vole et cherche les prés, l’ amour et les combats. A l’aigle, au moucheron, tu donna
trop heureux Y ployoient sous les fruits qui renaissoient pour eux. L’ amour et les plaisirs, enfans de l’abondance, Présidoie
ends dans mes bras, et suis prête à pleurer. D’un époux vertueux et l’ amour et l’estime Au gré de mes souhaits s’augmentent c
le creuset de l’ame, Elle lui doit sa force et son active flamme, Cet amour épuré, le germe des vertus : Les plus infortunés
si plein de charmes, Et le plaisir touchant de répandre des larmes. L’ amour vint en pleurant s’unir à l’amitié : Ce couple po
per que du soin de te plaire : Un seul mot, un regard te peignoit son amour . Tu t’enivrois alors du bonheur d’être mère ; Alo
nos plaisirs. Tu sus du genre humain fléchir l’orgueil sauvage, D’un amour mutuel il connut l’avantage ;             L’amour
gueil sauvage, D’un amour mutuel il connut l’avantage ;             L’ amour est le prix des bienfaits. Le besoin rendit l’hom
lois ; On relira les vers que Tibulle soupire,             Tant que l’ Amour , qui les inspire, Gardera son flambeau, son arc e
ons instituteurs ! Je ne m’érige point en grave pédagogue : Mais, à l’ amour du bien, formez les jeunes cœurs ; Vantez la Libe
Liberté ; j’habite en ce séjour,                J’en ai même exilé l’ Amour  :                Car l’Amour est un esclavage* Ic
our,                J’en ai même exilé l’Amour :                Car l’ Amour est un esclavage* Ici j’offre aux cœurs purs tous
achent mille larmes ; Elle tourne sur lui son visage effrayé, Plein d’ amour , de regret, de rage, de pitié ; Deux fois le fer
la mort annonce le repos, Tout du malheur semble être l’interprète. L’ Amour lui-même, absorbé de douleurs, Languit, soupire e
e ait son cours. Mais réserve pour l’Innocence ; L’amitié tendre, les amours , Et le trésor de l’Espérance ; Je te remercîrai t
x qui nous ont vu naître. Mère tendre, elle nous inspire pour elle un amour sacré. Chérissons-la avec transport, avec enthous
et Romains ; soyons Français : vivons et mourons pour la Patrie.      Amour de nos foyers, quelle est votre puissance ! Quels
Bernis 306.     Des champs d’O-Taïti, si chers à son enfance, Où l’ amour sans pudeur n’est pas sans innocence, Ce Sauvage
et les bois d’alentour, Ces bois qui répondoient à ses doux chants d’ amour . Il croit les voir encor, et son ame attendrie, D
Léonard. Alexis. Roman pastoral. 33. [Table des matières] Anonyme. L’ Amour oiseleur. 34. [Table des matières] Saint-Ange. A
4 (1810) Arabesques mythologiques, ou les Attributs de toutes les divinités de la fable. Tome I
toire a servi de base à la Fable. Saturne et Jupiter ont existé, et l’ amour et la reconnoissance des peuples en ont fait des
parée par les Grâces, les Grâces suivies de la Persuasion (Suada), l’ Amour , fils de la beauté, ayant des ailes un bandeau, u
ec Psyché (l’ame) ; le mystère nécessaire au charme de cette union, l’ Amour s’envolant quand le mystère est dévoilé ; l’histo
s les plus riantes, les idées les plus mélancoliques. Ils ont peint l’ Amour entouré des jeux et des ris ; mais ils le représe
tes fictions de la Mythologie ; mais nous avons tant vu de Vénus et d’ Amours , que l’imagination a pris la multiplication de ce
i répond à la voix du Berger, est une amante infortunée, victime de l’ amour , reléguée ; pour jamais au fond des cavernes et d
Furies n’ont jamais été susceptibles d’amitié, mais elles ont connu l’ amour  ; la furie Alecton passant près du mont Astère, v
laid des Dieux ; Vénus épousa Vulcain. Vénus étoit représentée avec l’ Amour et les Grâces, entourée des Jeux et des Ris, et s
aîné par des colombes ; voici pourquoi cet oiseau lui fut consacré. L’ Amour un jour paria avec Vénus qu’il cueilleroit plus d
temps. La Nymphe Péristère se joignit à Vénus, ce qui fit perdre à l’ Amour sa gageure. L’Amour, en colère, métamorphosa la N
ristère se joignit à Vénus, ce qui fit perdre à l’Amour sa gageure. L’ Amour , en colère, métamorphosa la Nymphe en colombe ; V
n au siége de Troie ; elle inspira à Egialée, épouse de ce prince, un amour criminel pour un jeune homme, nommé Cyllabare, et
Elle changea en rocher Anaxarète, parce qu’elle étoit insensible à l’ amour  ; elle métamorphosa Arsinoé en caillou, pour la m
deux poissons sortirent tout-à-coup de la mer et portèrent Vénus et l’ Amour au-delà du fleuve. Ce Typhon étoit un monstre, fi
r paître ses moutons, à traire ses brebis, il étoit même sensible à l’ amour  ; mais il n’en dévoroit pas moins tous les étrang
’autres divinités. Ordinairement les autels qui étoient consacrés à l’ Amour , l’étoient aussi aux Grâces. Elles avoient place
s n’admettoient que deux Grâces, et les nommoient Pæna et Cléta. L’ Amour et Psyché. L’Amour ou Cupidon, que les Grec
Grâces, et les nommoient Pæna et Cléta. L’Amour et Psyché. L’ Amour ou Cupidon, que les Grecs nommoient Éros, étoit f
monstre, et voulant s’en assurer, elle alluma une lampe et regarda l’ Amour tandis qu’il dormoit ; mais une goutte d’huile de
andis qu’il dormoit ; mais une goutte d’huile de la lampe tomba sur l’ Amour et le réveilla ; alors il s’envola et il abandonn
voir souffert beaucoup de persécutions, Psyché obtint son pardon de l’ Amour , et elle retrouva son époux et le bonheur. On rep
de l’Amour, et elle retrouva son époux et le bonheur. On représente l’ Amour avec des ailes couleur de pourpre et d’azur, mêlé
sez singulière, c’est que les Grecs n’ont jamais élevé de temples à l’ Amour et à l’Amitié ; ils se contentèrent de leur consa
é ; ils se contentèrent de leur consacrer des autels ; et à ceux de l’ Amour ils unissoient toujours une autre divinité, ou Vé
râces, etc. Dans Iphigénie en Aulide d’ Euripide, le chœur dit que l’ Amour a deux sortes de traits, par l’une il fait le bon
Nanine, (morceau fort déplacé dans une comédie). Je vous l’ai dit, l’ Amour a deux carquois, L’un est rempli de ces flèches c
est rempli de ces flèches cruelles, etc. Euripide ne charge point l’ Amour de deux carquois, il dit seulement qu’il a différ
mage plus naturelle et beaucoup plus agréable. On ne peut parler de l’ Amour sans donner l’histoire abrégée du fameux rocher d
Il fut passionnément aimé de Sapho qu’il abandonna. Sapho dédaigna l’ amour d’ Alcée, quoiqu’il fut ainsi qu’elle, placé au p
oient eux-mêmes, regardant ce saut comme un remède souverain contre l’ amour , auquel on pouvoit recourir sans renoncer à l’esp
à Leucade, se précipita du haut de la roche, et périt victime de son amour et de sa fureur. Elle fut enterrée dans l’île de
ars, ou selon d’autres, d’Iphis et de Thébé ; elle fut insensible à l’ amour d’Apollon, et elle épousa Capanée : celui-ci ayan
chanteurs de la musique et de la poésie, fut très-malheureux dans ses amours . Il ne put plaire à Issé, fille de Macarée, qu’en
oin de montrer l’indulgence et la générosité que devroient inspirer l’ amour et la culture des sciences et des arts, les Muses
qui fut Pégase. Chrysaor aima Callirhoë, fille de l’Océan, et de cet amour naquit Gérion ; de sorte que Gérion étoit petit-f
l’on a trouvée dans l’Encyclopédie anglaise (Chamber’s Dictionary). L’ Amour un jour, pour engager Harpocrate à garder le sile
ate de joindre, sous un seul emblême, la discrétion à l’amitié et à l’ amour . Les modernes n’ont pas adopté cette idée ; la ro
dopté cette idée ; la rose n’est plus aujourd’hui que le symbole de l’ amour et de la gaîté. Thémis. Déesse de la Ju
mères, furent des princes chastes et vertueux. Phase, qui résista à l’ amour de Thétis, fut changé en fleuve. Elien nous a con
t à elle et en eut Cupidon. On prétend que cette Fable signifie que l’ Amour rapproche les extrêmes. Momus. Momus, f
pour celle de la nayade et devint amoureux de lui-même ; il mourut d’ amour et fut changé en la fleur qui porte son nom. Paus
ter. 18. Dans la Mythologie indienne il est dit que les flèches de l’ Amour sont faites avec des cannes à sucre. 19. Qui cep
5 (1855) Mythologie pittoresque ou méthodique universelle des faux dieux de tous les peuples anciens et modernes (5e éd.) pp. -549
le grand historien de la théogonie grecque : l’Erèbe, le Tartare et l’ Amour . généalogie des dieux. — D’après ces diverses m
se jette au col d’Atys en lui faisant connaître en même temps et son amour et sa qualité de mère. A cette nouvelle, Atys tom
ne, nous la retrouvons jeune et éperdument amoureuse d’Atys. Mais cet amour ne plaisant pas au roi, il finit par tuer ce tend
rentes, thême offrant pour sujet une vieille femme qui sollicite de l’ amour , un jeune homme qui la repousse ou qui ne la tolè
ue nous connaissons bien en détail l’antique Cybèle de Phrygie et ses amours avec le bel Atys, passons à la Cybèle de Crète, q
de, il eut les Parques et les Furies. Il n’en est pas de même de ses amours avec Hora. C’est une allégorie bien dessinée et t
leur honneur, une fête qui portait le nom d’Horée. Mais revenons aux amours de Saturne, et à la seule aventure un peu sérieus
corps et des jambes de cheval. En voyant ce fruit de ses criminelles amours , la douleur de Philyre redoubla, et pour grâce, e
semble des autres divinités de l’Olympe ; ses faits de puissance et d’ amour sont tous allégoriques, même lorsqu’ils semblent
aux délibérations ; ils s’appelaient : Pluton, Bacchus, Cupidon ou l’ Amour , Saturne, le Destin ou la Fortune, Cybèle, Proser
joignit et l’on donna pour remplaçans Janus, Cybèle, Proserpine et l’ Amour . Ensuite on connaissait les Dieux subalternes ou
ui des hommes, la vengeance, presque toujours, disparaissait devant l’ amour . Étant donc retournée auprès de Jupiter, elle se
échappa qu’en se laissant porter de l’autre côté du fleuve, elle et l’ amour , par deux poissons qu’ils trouvèrent sur la rive.
rs, pour le régénérateur de l’Arcadie. Mais plus loin, en parlant des amours de Jupiter, nous retrouverons cette jeune nymphe
courir sa vengeance ; voici à quel sujet : ce roi des Cieux, dont les amours furent très-nombreuses, avait eu, d’un commerce p
ent toujours l’ambitieux, l’ingrat et le fanfaron qui se vante de ses amours illicites ou même des faveurs qu’il n’a jamais ob
Sisyphe, à l’instant de mourir, ordonna à sa femme, pour éprouver son amour , de jeter son corps sans sépulture, ce qu’elle fi
s son sens moral ; elle prouve par le nom de Baucis ou Tilleul, que l’ amour conjugal d’un côté, et par celui de Philémon ou c
on mari. Ainsi les imprudens Ixion et Tantale furent victimes de leur amour et de ses dénonciations. La jalousie seule surpas
qu’elles firent ; et là, elles enivrèrent les confédérés de vin et d’ amour , puis, du haut d’un figuier sauvage, donnèrent le
matrimoniale opposée à Vénus, personnification lascive et libre de l’ amour . Junon est donc la personnification grave qui épu
ur. Junon est donc la personnification grave qui épure, sanctifie cet amour et en fait le lien sacré des générations ; honneu
a le cœur continuellement tourmenté des vices et des inquiétudes de l’ amour , sous la puissance duquel il est alors en esclava
celle-ci, irritée, fit alors prier Philote à la chasse, et inspira un amour incestueux à Assaon, qui, ne pouvant séduire sa f
es existent sur ce massacre : c’est une propre mère, poursuivie par l’ amour criminel de son père, qui pour y échapper tue ses
hez lui toutes les autres. Aussi jamais il ne ressentit les feux de l’ amour . Un jour qu’il poursuivait un sanglier avec une r
a chute et le changer en épervier. Cette Chionée eut Antolycus de ses amours avec Mercure, et Philammon avec Apollon. La froid
ane. On le marie aussi à Chromia, fille d’Itome, et à Iphianasse. Ces amours de Diane ont donné naissance à deux charmans tabl
chanter et à jouer de la flûte, et auquel les Muses avaient inspiré l’ amour de la poésie. Il était si bon chasseur que ses ch
ainsi que Minerve la Vierge blanche. Diane sur la terre, à part ses amours secrets qui ne comptent pas puisqu’elles étaient
na encore le nom de Men, ou Mêné, ou l’astre qui mesure les mois. Ses amours furent peu nombreuses ; elles se bornèrent à Jupi
de son père le soin d’éclairer le monde pendant la nuit pour que ses amours avec Endymion ne fussent point divulguées sur la
ceste à son mari. Quant au sens moral de cette fable, il montre que l’ amour conjugal est toujours récompensé des Dieux. Après
ayant adjugé à la première, Vénus s’en vengea, car cette muse, de ses amours avec Jupiter, étant devenue mère d’Orphée, la dée
te de laquelle elle devint mère du poète Linus. Érato, ou la muse des amours , présidait à la poésie érotique et légère, aux ch
se des amours, présidait à la poésie érotique et légère, aux chants d’ amour et aux élégies ; elle était couronnée de myrtes e
ouronnée de myrtes et de roses avec une lyre en main. Auprès d’elle l’ amour ailé tenait une torche allumée, et elle avait à s
ntôt Antée ou Sténobée, femme de ce roi, s’étant éprise d’un coupable amour pour le jeune héros, et l’ayant trouvé insensible
oi ; Pompile, pêcheur de l’île d’Icarie, n’ayant pas voulu servir les amours d’Apollon avec Ocyrhé, fille de la nymphe Chésias
oissons ou février ; on supposait qu’ils étaient ceux dont Vénus et l’ Amour s’étaient servis pour traverser l’Euphrate et s’é
Cependant voyant qu’elle ne voulait pas répondre à sa tendresse, son amour se changea en haine ; elle la fit charger de chaî
èce primitive : Démodocus, poète aveugle, chanta, suivant Homère, les amours de Mars et de Vénus, à la cour d’Alcinoüs en prés
rise de sa beauté ; mais elle ne put arriver à lui faire partager son amour . En vain essaya-t-elle de le rendre infidèle ; en
aussi, avait été offert à Céphale par Aurore. Procris, jalouse de son amour , ayant épié son époux à la chasse et l’ayant ente
aître ses diverses et nombreuses maîtresses. Bientôt nous verrons ses amours avec Vénus ; passons de suite à celles qui sont l
e couple fraternel est assez remarquable ; Biblis s’étant éprise d’un amour criminel pour Caunus, son frère, l’obligea par se
ce de Milet dont la mère était en outre appelée Acacallis qui, de ses amours avec Apollon, eut en outre Amphitémis, Garamas, P
us retrouverons plus loin parmi les fils de Jupiter. Par suite de ses amours avec Apollon, Arsinoé devint mère d’Esculape, et,
m et Parthénon ; Cia était une des filles de Lycaon ; elle eut de ses amours avec le Dieu du jour l’arcadien Dryops, père et c
t enceinte d’Esculape. Pendant sa grossesse s’étant éprise d’un autre amour pour Ischys, fils d’Elatus, fondateur d’Élatée, e
mais elle ne voulut jamais l’écouter et fut toujours insensible à son amour , car elle lui préférait Leucippe, jeune homme de
expliquer cette fable, dit qu’un prince, du nombre de ceux auxquels l’ amour des lettres fit donner le nom d’Apollon, étant de
ilbia ou Stilbée, sœur d’Iphénus et fille du fleuve Pénée, eut de ses amours avec Apollon deux fils : Centaure et Lapithèse ;
endit mère de Chœron. Uranie passait pour avoir eu aussi Linus de ses amours avec le dieu du Parnasse. Si après avoir fait con
et Nomius étaient enfans de Cyrène ; le troisième attribué aussi aux amours de Bacchus, et de cette nymphe, fut élevé par les
brûler, il tira adroitement de ses flancs Esculape, le fruit de leurs amours . D'autres accusent Diane de ce meurtre et font ho
i prouver la vérité de sa naissance, jura par le Styx, dans un élan d’ amour paternel, de ne lui rien refuser ; alors son fils
fille d’Apollon qui soit devenue mère des Lapithes, par suite de ses amours avec Eole ; néanmoins si l’on adopte Lapithès pou
se laissa tomber du haut de son char attelé de dragons et se tua : l’ amour paternel et l’amitié de Triptolème élevèrent en s
u la neige personnifiée, la blancheur de cette princesse inspira de l’ amour à Posidon ou Neptune ; Chioné devint enceinte et
Immare. Mais comme en même temps il fatiguait de l’expression de ses amours les autres filles de Beuthesicyme, l’époux de cet
quelquefois portée sur un char attelé d’éléphans et entouré de jeunes amours , ou plus souvent seule ou en compagnie de Triptol
e aux deux arbres sous lesquels ils se trouvent ; elle lui rappelle l’ amour de Vertumne, ses goûts analogues aux siens. Bient
u Aphrodite des Grecs. C'est la déesse des Graces, de la beauté, de l’ amour , du plaisir. C'est la haute déesse de la générati
ration, à Colias en Attique ; Conjugalis, ou présidant aux mariages d’ amour  ; Corinthienne ou de Corinthe, Cornuta, ou aux co
née de la mer ; Lésyzone et Solvizone, ou présidant aux plaisirs de l’ amour  ; Marine, ou sortant des eaux ; Méchanites, ou la
s, lascive et courtisane ; Pélasgie ou maritime ; Phila, ou mère de l’ amour  ; Philomneis, ou reine du rire ; Placida, ou qui
dieux et les hommes. On a supposé que sur cette ceinture on voyait l’ amour conduit par l’espérance, et accompagné des timide
ngeances, les trahisons, la jalousie, et l’hypocrisie démasquée par l’ amour . Vénus, revêtue de ce précieux talisman, fut donc
au conseil des dieux, suivie, dit-on, à tort probablement d’Eros ou l’ amour et de Pothos ou le désir, car nous pensons que ce
mieux rivaliser avec Junon, elle mit d’abord au jour l’ Harmonie ou l’ Amour , les Graces et l’Hymen ; puis de ces enfans elle
Gélos ou Gélasios ou Gélasinos, que Sparte honorait marchant après l’ Amour , comme le plus aimable des dieux et dont les fête
e en colombe pour avoir aidé un jour Vénus, à gagner un pari contre l’ Amour son fils en ramassant plus de fleurs que lui ; Ep
se, Butès. Elle eut de Jupiter, les Graces ; de Mars, l’Harmonie ou l’ Amour  ; de Mercure, Hermaphrodite ; de Bacchus, Priape
is déposant casque et javelots à ses pieds, il s’adoucit, déclara son amour et bientôt obtint de la reine de Cythère et pardo
nt des succès rapides. Cette soubrette continua toujours à servir les amours de sa maîtresse. Nous ne ferons pas le tableau de
étendu fondateur de sa religion en Sicile. Bientôt passant à d’autres amours , elle séduisit un paisible pasteur du mont Ida, A
s avoir vu succomber plusieurs prétendans, implora la protectrice des amours , et celle-ci lui remit trois pommes d’or qu’Hippo
de la mer, et offrir contre argent leurs caresses à qui les priait d’ amour  ; chose, du reste, qui ne devait pas paraître bie
ée Peristère ou Colombe ; alors elle gagna la gageure. A cette vue, l’ Amour , courroucé, métamorphosa la nymphe officieuse en
onseillée par Apollon avait enfin trouvé sans se noyer un terme à son amour pour Adonis, et que Jupiter venait calmer la foug
passaient également pour avoir la vertu d’apaiser les transports de l’ amour , et l’on regarda comme un devoir religieux et exp
a belle Sapho, ayant voulu tenter ce moyen pour se guérir de pénibles amours , y perdirent la vie. La dernière surtout qui deva
d’une essence divine, que Vénus lui avait donnée. refusait de rendre amour pour amour aux beautés les plus renommées de cett
nce divine, que Vénus lui avait donnée. refusait de rendre amour pour amour aux beautés les plus renommées de cette époque. I
us en eut pitié et le transforma en un fleuve, qui bientôt oublia ses amours , et dont les eaux avaient la vertu de faire perdr
andre, impatient, s’élance dans les flots et nage vers l’objet de ses amours . Mais à la fin, il manque de force et les vagues
indiquant les richesses de la mer sont à ses pieds ; puis tantôt des amours , des néréides, et tantôt des dauphins et des trit
tus des Latins ; d’autre fois elle remplit de traits le carquois de l’ Amour jouant à ses pieds. On la représente aussi sur un
vers le ciel ; quelquefois même elle porte un globe dans une main. L' Amour est à ses pieds, les yeux couverts d’un bandeau e
rquois rempli de traits enflammés : c’est Vénus céleste présidant à l’ amour chaste et pur. Mais quand on la représente couron
uerrière ; à Olympie, sortant des eaux, en même temps que reçue par l’ Amour et couronnée par la persuasion ; à Cnide, nue et
du beau idéal, elles font naître l’idée de vertus, sagesse, douceur, amour et plaisir ; elles avaient pris, dit-on, pour séj
elui d’une autre divinité, ainsi on les invoquait en même temps que l’ amour , Bacchus, Mercure et les Muses ; le jour d’une ba
les Muses ; le jour d’une bataille, Sparte leur sacrifiait comme à l’ amour et, dans les festins, si l’on invoquait les Muses
ntemps leur était consacré ; car on le regardait comme la saison de l’ amour , des fleurs et des Grâces. On les représentait fo
çait toujours auprès de celle de Vénus en compagnie des Grâces et des amours , et les Romains lui avaient élevé un temple après
ant aux enfans de Vénus, que nous connaissons déjà sous les noms de l’ Amour , de l’Hymen, de l’ Harmonie, d’Erix, d’ Enée, d’H
ire au sujet de ces dernières, faisons plus ample connaissance avec l’ amour , ce fils bien-aimé de Vénus. Eros ou l’ Amour, q
le connaissance avec l’amour, ce fils bien-aimé de Vénus. Eros ou l’ Amour , que l’on appelait aussi Cupidon ou Iméros et Pro
ius ou de Cannes ; Cythereus et de Cythérée ou du mont Cythéron, ou l’ amour en désir ; Letheus, ou qui fait oublier ; alors i
geait un flambeau dans l’eau ; Oogenès ou né d’un œuf ; Pandemos ou l’ amour vulgaire et charnel du peuple en Grèce et en Egyp
iros, ou le babillard ; Telifer puer ou l’enfant porteur de traits. L' amour est un être allégorique, que quelques uns regarde
t un œuf qu’elle couva sous ses sombres ailes, et donna naissance à l’ Amour . Platon assure que Pénia, déesse de la pauvreté,
s et de Mars, ou bien enfin de Vénus et de Jupiter ; mais cet Eros ou amour exprimant un principe de vie, indispensable à la
ersonnages que nous venons d’indiquer ; puis le nom d’Eros signifiant amour , servit à faire chez les Grecs le mot Hoéros maît
une des essences de la génération des races, mais il devint Eros, ou Amour  ; il devint un sentiment tendre et céleste et mêm
rd chez les Grecs, Aristophane se rapprochant d’Hésiode soutint que l’ Amour bienfaisant, revêtu d’ailes dorées, s’était uni a
femmes ; il n’y avait donc point de race humaine avant l’arrivée de l’ Amour . Enfin on vit naître une foule d’Amours différens
e humaine avant l’arrivée de l’Amour. Enfin on vit naître une foule d’ Amours différens : ainsi Anteros ou l’Amour réciproque,
Enfin on vit naître une foule d’Amours différens : ainsi Anteros ou l’ Amour réciproque, puis l’Amour Citharide, l’Amour de la
oule d’Amours différens : ainsi Anteros ou l’Amour réciproque, puis l’ Amour Citharide, l’Amour de la gloire, de la patrie, de
rens : ainsi Anteros ou l’Amour réciproque, puis l’Amour Citharide, l’ Amour de la gloire, de la patrie, de soi-même, l’Amour
l’Amour Citharide, l’Amour de la gloire, de la patrie, de soi-même, l’ Amour dompté, excessif, muet, platonique, et plutonique
if, muet, platonique, et plutonique ; puis les modernes inventèrent l’ Amour divin, et l’Amour du prochain. La bizarrerie de
ue, et plutonique ; puis les modernes inventèrent l’Amour divin, et l’ Amour du prochain. La bizarrerie de certaines unions a
iens comme de nos jours, on fit une fable charmante. On supposa que l’ Amour jouant un jour avec la Folie, il s’éleva une quer
ur jouant un jour avec la Folie, il s’éleva une querelle entre eux. L' Amour proposa d’assembler le conseil des dieux, pour ju
relots, à porter une marote à la main, et à servir ainsi de guide à l’ Amour . Cependant, tout aveugle qu’il fut, il n’en lança
nt, il frappa à faux et causa les ménages chagrins et mal assortis. L' amour fut proscrit de l’ Olympe dès sa naissance par Ju
en suçant le lait des bêtes sauvages, et rarement celui de sa mère, l’ Amour resta fort long-temps enfant ; à la fin Vénus s’e
u de la Guerre, et devint mère d’Anteros, mot grec qui peut signifier Amour pour Amour ; aussitôt Cupidon grandit à vue d’œil
rre, et devint mère d’Anteros, mot grec qui peut signifier Amour pour Amour  ; aussitôt Cupidon grandit à vue d’œil. Cependant
uelquefois on regarde Antéros comme un dieu guérissant et ennemi de l’ Amour  ; mais alors il est fils de la nuit et de l’Hérèb
compagnons, l’Ivresse, le Chagrin et la Discorde. Presque toujours, l’ Amour porte des ailes, dont les couleurs brillantes réf
la reine de Paphos. Alors sur le champ la corbeille fut remplie, et l’ Amour fut vaincu. Piqué de cette conduite, Cupidon, nou
pouser Thétis, tous les Dieux furent invités à leurs noces, excepté l’ Amour et la Discorde, qui n’eurent pas la permission d’
ympe fut assemblé dans le temple de l’Hyménée ; Thétis parut tenant l’ Amour par la main, et fut le présenter à Jupiter qui, à
e et à celle de la reine des Dieux, lui accorda sa grace. Aussitôt, l’ Amour vola sur ses genoux, et le caressa. La Discorde s
t le triste résultat pour Troie, de cette fatale exclusion. Dès que l’ Amour eut acquis toute sa force et conquis sa divinité,
te téméraire pour le monstre le plus terrible de l’univers. A peine l’ Amour a-t-il promis à sa mère de la venger, qu’un oracl
ns ses transports, elle jure au monstre que Psyché est sensible à son amour , tant elle était persuadée que son amant ressenta
. Alors il lui vient une pensée de vengeance : elle lui raconte que l’ amour , après l’avoir abandonnée, va épouser sa seconde
ent et disparaissent au fond de l’abîme. Telle fut la vengeance que l’ amour tira de leur perfidie. Après ce malheur, Vénus ap
oyant, puis la fait charger de chaînes et battre de verges. En vain l’ amour à ses pieds implore sa bonté, elle ne veut rien é
consentir à notre hymen. Le maître du tonnerre exauça la prière de l’ amour , et força Vénus à donner son consentement. Psyché
ant à Psyché dont l’allégorie marque si bien toute la puissance que l’ amour et nos passions ont sur notre ame, les anciens la
e dont ce volage insecte est le symbole. Que devint le sentiment de l’ amour pour Psyché après son entrée dans le cercle divin
’ils restèrent bons époux. Cependant nous pouvons nous souvenir que l’ amour but des eaux du fleuve Sélemne, alors il continua
laissant également Psyché papillonner. Pendant cette aventure, que l’ amour avait fait naître, en se blessant d’un de ses pro
e ses propres traits, dès qu’il eut vu Psyché, le temps se passa et l’ amour prit des années ; pourtant ce dieu volage conserv
s à l’origine de la religion grecque, on reconnut plusieurs espèces d’ amour , et que le nombre s’en est accru, plus on s’est r
ses flèches sur une pierre qu’il a teint de son sang. Quant à Eros ou amour , il est aveugle, car il ne voit jamais de défauts
ace entre Hercule et Mercure, afin de montrer qu’il faut toujours à l’ amour adresse et courage ; d’autres fois il est placé c
dans tous les rangs de la société, il est fugitif, volage et cruel. L' amour n’était pas toujours enfant, on le représentait a
eur et de jeunesse, alors c’était l’amant de Psyché. Comme Antéros, l’ amour est doublé aussi pour le représenter, on peint de
Antéros, l’amour est doublé aussi pour le représenter, on peint deux amours enfans, ayant l’un et l’autre des ailes, un carqu
n baudrier. Si par cet Anteros on entend une divinité guérissant de l’ amour , on pourrait le peindre sous les traits d’une vie
une vieille femme, laide et sale, et pourtant cherchant à enchaîner l’ amour . Quant aux autres amours d’inventions modernes, i
et sale, et pourtant cherchant à enchaîner l’amour. Quant aux autres amours d’inventions modernes, ils sont représentés de di
onnes ; celui de la patrie tient une couronne civique ou de chêne ; l’ amour dompté est assis, son flambeau est éteint, et il
s qu’un sablier dans la main droite et un plongeon dans la gauche ; l’ amour excessif est un singe étouffant un de ses petits
ge étouffant un de ses petits à force de le serrer entre ses bras ; l’ amour muet est un Harpocrate ou le dieu du silence ailé
muet est un Harpocrate ou le dieu du silence ailé, c’est-à-dire que l’ amour alors est représenté ayant un doigt sur la bouche
mour alors est représenté ayant un doigt sur la bouche ; puis vient l’ amour divin, il n’a plus rien de payen, il est représen
é devant un autel en portant le nom de Dieu inscrit sur l’estomac ; l’ amour du prochain est encore la personnification d’une
rêt à les secourir de sa fortune, de ses conseils et de son appui ; l’ amour de soi-même, est un beau jeune homme, qui se mire
ne des fleurs appelées Narcisses et un paon qui contemple sa queue. L' amour avec l’entourage de puissance qu’on lui prêtait,
tite discussion, on offrait pour rétablir le calme des sacrifices à l’ amour . Le myrte était son emblème, en même temps qu’il
. On avait également adopté le chèvrefeuille pour emblême des liens d’ amour  ; le tilleul pour celui de l’amour conjugal en mé
refeuille pour emblême des liens d’amour ; le tilleul pour celui de l’ amour conjugal en mémoire de Baucis, qui fut changée en
t changée en cet arbre ; l’œillet des fleuristes pour le symbole de l’ amour pur et vif ; l’acacia pour celui de l’amour plato
stes pour le symbole de l’amour pur et vif ; l’acacia pour celui de l’ amour platonique, ou tranquille, chaste, et patient ; l
onique, ou tranquille, chaste, et patient ; la mousse pour celui de l’ amour maternel, comme servant de nid aux petits des ois
servant de nid aux petits des oiseaux, et le seringa pour exprimer l’ amour fraternel. Les anciens nous ont conservé pour exe
er l’amour fraternel. Les anciens nous ont conservé pour exemple de l’ amour tendre et innocent, les noms de Crocos, mari de S
èrent Crocos en safran et Smilax en if. Quant à la fleur symbole de l’ amour de soi-même, voici à quelle aventure elle dut sa
t amoureux de sa ressemblance et se laisse au même endroit consumer d’ amour et de désir. Ce délire l’accompagna jusqu’aux enf
fontaine, mais le sens caché de cette allégorie, est que l’excès de l’ amour de soi-même est un aveuglement d’esprit, qui tôt
r, était la personnification du mariage ; habituellement il suivait l’ Amour dans le cortége de Vénus. Il passait quelquefois
du mariage, et que Vénus, ainsi que Jupiter étaient mariés, avant les amours de cette déesse avec Bacchus ; comment se fait-il
s. Le plus remarquable était celui de Cythère, où on l’adorait avec l’ Amour . On a peint l’Hymen comme un jeune homme couronné
nfants. Inuus dieu latin qui présidait aux jouissances physiques de l’ Amour  ; Mutinus ou Mutunus ou Muto, était Priape ou plu
he comme la personnification du cerveau de Jupiter. Cyrno eut de ses amours avec Jupiter un fils appelé Cyrnus, qui pourrait
mandre. On donne encore ce nom à une nymphe Phrygienne qui eut de ses amours avec le berger Théodore la jeune sibylle Hérophil
Iodamé, fut mère de Thébé et de Deucalion, qu’elle avait eu de ses amours avec Jupiter. Alors ce Deucalion n’aurait plus ét
Romains. Oenéis, nymphe d’Etolie, fut aimée de Jupiter et eut de ses amours avec lui, Pan, Dieu des bergers, dont la naissanc
a d’avoir voulu la violer ; elle avait eu, disait-on, Laodocus de ses amours avec Apollon, mais celle dont il est question ici
il fut obligé de fuir à Thèbes où Alcmène le suivit. Malgré tout son amour pour son mari, elle fut trompé par Jupiter, qui p
oici arrivés à quelques unes des plus jolies fables qui entourent les amours de Jupiter ; nous allons donc parcourir celles de
même qu’il fut le père des enfans que nous connaissons comme nés des amours d’Europe et de Jupiter ; fait dont il sera souven
des Dieux sous le nom de Sérapis. Niobé sa fille eut en outre de ses amours avec Jupiter un fils que l’on appela également Ap
ume est Sémélée, fille de Cadmus et d’Harmonie que nous savons être l’ amour . Elle ne put résister aux entreprises de séductio
Jupiter la paternité de cet enfant. On explique aussi cette fable des amours de Sémélée et de Jupiter, en disant qu’une pluie
Léda, et dérivant de celui de la fille de Thestius, ainsi que de ses amours , était en grande vogue chez les Romains du temps
s pour fille du Destin ou de l’Océan, et chez les autres pour née des amours de Jupiter avec Némésis. Peu honorée et pour ains
ière et n’ayant plus qu’un toupet de cheveux ; ils mettaient aussi un amour ailé aux pieds de la fortune. A Smyrne elle avait
t pour mère Pœnia ou la pauvreté. Cependant c’était la naissance de l’ amour que certains écrivains leur attribuaient, en disa
rve, permit à cette déesse de renoncer pour toujours à l’hymen et à l’ amour . Aussi malgré les poursuites violentes de Neptune
par la perfection avec laquelle elle représenta sur une broderie les amours de Jupiter, excita la colère de Minerve qui déchi
ette Pallas déesse de la guerre, avait la vivacité, la vigilance et l’ amour du tumulte. Elle lançait la foudre, donnait l’esp
urde que Jupiter, amant de Sémélée, fit transporter le fruit de leurs amours par un messager discret à Nysa, ville d’Arabie si
les avoir mis dans l’abondance, il s’embarqua, emportant avec lui, l’ amour et les regrets des peuples qu’il avait conquis. D
 ; Cissos ou Cissus ou Kissos, c’est-à-dire Lierre, jeune homme que l’ amour de Bacchus porta à danser avec les satyres, jusqu
enant sa première forme, lui dit : si vous voulez être sensible à mon amour , je vous guérirai. Erigone, baissant les yeux en
nt il séduisit encore plusieurs belles, et les rendit sensibles à son amour , Alexirée mère de Carmon ; et la nymphe Chronophi
on nom signifiait grain de raisin, était pourtant encore attribué aux amours de Bacchus et d’Ariadne. Ce Staphyle, que l’on di
stins somptueux des grandes Dionysiaques. Les Ramales rappelaient les amours de Bacchus et d’Ariadne : c’étaient des processio
qui le rendit père d’Egipan. Il ne fut pas toujours heureux dans ses amours  ; Syrinx résista constamment à ses désirs. Un jou
aient chez les Romains pour être moins hideux et plus doux dans leurs amours que les Satyres, quoique présentant les mêmes for
Lavinie et fonder ainsi la tige des Romains. Faunus, par suite de ses amours avec la nymphe Dryope et Simœthée, nymphe de Sici
Soteres ou protecteurs des vaisseaux en danger. Déjà l’on connaît les amours de Léda avec Jupiter qui se transforma en cygne,
rale de cette fable, elle est toute naturelle : c’est l’apologie de l’ amour fraternel, dans la bonne, comme dans la mauvaise
onna les fonctions d’Échanson, et le choisit pour le confident de ses amours , après qu’il l’eût entendu dire en présence de to
ant du temple de Minerve ; sa sœur Aglaure ayant voulu troubler leurs amours , le Dieu, d’un coup de caducée, la métamorphosa e
ou la nécessité, Dymon et Dynamis ou la puissance, Heros et Eros ou l’ amour , Tychis et Tyché ou la fortune ; on appelait auss
monstrueuse. Cette fable est expliquée en disant que Pasiphaé eut un amour criminel pour Taurus, courtisan du roi, que les r
rait dans son île, chercha bientôt à s’en défaire, en lui inspirant l’ amour de la gloire et le désir de marcher sur les trace
l. Ensuite, revenu dans son empire, il partagea sa vie oisive entre l’ amour et l’ambition : il trompa beaucoup de jeunes nymp
le trône de Thessalie, vers l’an 1438 av. J.-C. que cet Eole, né des amours du roi Hellen, avec la nymphe Orséide, était frèr
donna, comme nous l’avons vu, les moyens de remporter la victoire. L' amour qu’elle avait pour Jason lui fit dévoiler tous le
oleil avait divulgué ses intrigues avec Mars, s’enflamma d’un violent amour pour Hippolyte, son beau-fils ; alors, pour avoir
thée son aïeul. Sans autre passion il n’avait jamais connu celle de l’ amour , aussi fut-il atterré et sans voix pour se discul
’Egine, changea son père en fleuve pour l’empêcher de s’opposer à ses amours . Asope, devenu fleuve, voulant cependant, sous ce
prit le nom d’Eurotas, qui fut si célèbre dans la Mythologie, par les amours de Jupiter et de Léda, par les jeux de Castor et
la jeune fille dans une grotte, et là il l’initiait aux mystères de l’ amour , ensuite la renvoyait à son époux, qui toujours é
à être troublé de nouveau, car n’ayant pas voulu répondre au coupable amour qu’il avait inspiré à Créthéis ou Hippolyte, femm
bres amantes d’Apollon. Lorsqu’il l’eut quittée pour voler à d’autres amours , elle se consola de la perte de son amant en épou
uma et lui dictait les lois qu’il devait donner au peuple Romain. Son amour pour lui était tel que lorsqu’elle le perdit, sa
’inflexible, était particulièrement honoré plutôt par crainte que par amour à Pylos, à Coronée, à Crotone à Trézène et à Nysa
acher auprès de Pluton, pour lequel même elle s’éprend d’un véritable amour quoiqu’on ait bien voulu lui donner pour amans Th
as, roi de la Chersonèse Taurique, chercha vainement à lui inspirer l’ amour qu’il ressentait pour elle. Elle garda toujours s
t à Lesbos détruire Méthymne, ville dans laquelle il entra, grace à l’ amour de Pisidice, fille de Pélias, roi du pays, qui tr
e. On lui donnait en outre pour fils Euphorion, né, disait-on, de ses amours avec Hélène, dans les îles Heureuses, et Caystriu
ue, il fut se faire tuer par Télégone, qu’il avait eu en effet de ses amours avec Circé. Si nous récapitulons la vie de ce hér
puis écuyer d’Antiloque et enfin déserteur de la cause des Grecs, par amour pour l’amazone Penthésilée ; il fut tué par Achil
t, on le sait, dans l’île de Cythère ; puis, après avoir sacrifié à l’ amour , ils remontèrent sur leur vaisseau et continuèren
on compagnon, victime de la populace troyenne. Plus tard, par ce même amour pour les Grecs, il employa tous les moyens pour e
troyen ; cependant, peu à peu le Dieu volage exerce son pouvoir, et l’ amour le plus violent se glisse dans l’ame de Didon. Le
car les Dieux avaient parlé. Alors Didon, se livrant à tout ce que l’ amour méprisé peut avoir de fureur, lui dit : c’est moi
icuriens rendaient plus brillans par une vie joyeuse, la paresse et l’ amour . Le Génie des Romains était l’un des bons démons
er chercher un doux ombrage pour se livrer au bonheur mystérieux de l’ amour , dont la déesse était l’ame. Les Abaddirs étaient
s biens et des maux. Il possède donc plutôt un culte de crainte que d’ amour à cause des maux qu’il envoie ou qu’il peut envoy
eur étant un foyer immense, ce dieu jeta le Tapas ou embrasement de l’ amour divin dans le cœur de Kama, qui produisit la seme
s-haut de ses ineffables profondeurs, la mer de lait et de Kama, ou l’ amour . Brahm, devenu souaïambhou, prit encore le nom d
es plus sombres et les plus profonds. Alors aussi Brahmâ s’éprit d’un amour incestueux pour sa sœur et fille Saraçouati, qui
, vaincu par les pressantes sollicitations de sa fille, qui brûlait d’ amour pour Boudha, consent à apprendre à cet embryon de
s ; ses enfans refusèrent, sauf Pourouvouça. Charmé de cette marque d’ amour filial, et après avoir joui un peu de temps de ce
u Indradoumena, Radjah hindou, s’étant livré un jour aux délices de l’ amour dans un bain avec son épouse, sans avoir avant to
faisant grace à ses ennemis et n’exigeant de ses adorateurs que foi, amour , mépris de la terre et abnégation de soi-même ; a
s Daïtias, arriva dans cette contrée ; aussitôt la reine s’éprit d’un amour brûlant pour le héros, et chercha par tous les mo
acles, soupirèrent pour lui ; tous leurs rêves étaient pour lui, leur amour fut même si loin à la fin, qu’avec la permission
on remarque Praidoumna. Mais, tandis qu’il se livre aux délices de l’ amour , la famille de Bharata, dans laquelle ce dieu a p
’un globe arrondi, jusqu’à l’instant où son cœur céda aux désirs de l’ amour , en voyant les Gandharvas. Nous ne reviendrons pa
aucune idole. La religion de Bouddha est donc une religion de paix, d’ amour , de charité et de progrès, commandant la pitié, a
les vertus. Après avoir perdu son épouse à laquelle il avait juré un amour et une fidélité éternelle, il se voua à l’enseign
lonne. Lado, et quelquefois Lada, était le Dieu de la Concorde, de l’ amour , de l’hymen, de la gaité et de toute espèce de pr
l’hymen, pour se le rendre propice. Il eut deux enfans, l’un Éla ou l’ amour , l’autre Poléla, ou l’amour mutuel, dont descenda
ropice. Il eut deux enfans, l’un Éla ou l’amour, l’autre Poléla, ou l’ amour mutuel, dont descendait Ziat, le génie protecteur
ndant préféraient à cette grande déesse : Frey ou Freia, déesse de l’ amour , fille de Niordr, et de la déesse Scada, et sœur
en mariage ; mais ce fidèle serviteur ne put jamais faire partager l’ amour de son maître, et Freir, privé de sa redoutable é
ur de la nature vivante ; le culte qu’on lui rendait était un culte d’ amour  ; on lui sacrifiait des rennes mâles et adultes.
ots s’empressaient de rendre à la mère fidèle le fruit de ses chastes amours . On représentait le Rhin sous les traits d’un vie
rêmes y firent leur résidence. Naois, fils d’Ouisneagh, inspira de l’ amour à la jeune Deirdre, qu’il enleva à Qonnor et cond
ui les portent de tout malheur, de toutes maladies, et inspirant de l’ amour . Les Ti ou Tée sont de véritables lares chez les
306. Amogha, 419. Amon, 394, 394. Amouke, 395. Amoun, 385, 394, 396. Amour (l’), 3, 4, 32, 33, 160, 175, 176, 177, 283. Amou
un, 385, 394, 396. Amour (l’), 3, 4, 32, 33, 160, 175, 176, 177, 283. Amour bienfaisant, 177. Amour-Davali, 440. Amour de la
, 160, 175, 176, 177, 283. Amour bienfaisant, 177. Amour-Davali, 440. Amour de la gloire, 177, 183. Amour de la patrie, 177,
ur bienfaisant, 177. Amour-Davali, 440. Amour de la gloire, 177, 183. Amour de la patrie, 177, 183. Amour de soi-même, 177, 1
ali, 440. Amour de la gloire, 177, 183. Amour de la patrie, 177, 183. Amour de soi-même, 177, 183. Amour divin, 177, 183. Amo
177, 183. Amour de la patrie, 177, 183. Amour de soi-même, 177, 183. Amour divin, 177, 183. Amour dompté, 177, 183. Amour du
patrie, 177, 183. Amour de soi-même, 177, 183. Amour divin, 177, 183. Amour dompté, 177, 183. Amour du prochain, 177, 183. Am
de soi-même, 177, 183. Amour divin, 177, 183. Amour dompté, 177, 183. Amour du prochain, 177, 183. Amour excessif, 177, 183.
divin, 177, 183. Amour dompté, 177, 183. Amour du prochain, 177, 183. Amour excessif, 177, 183. Amour maternel, 184. Amour mu
pté, 177, 183. Amour du prochain, 177, 183. Amour excessif, 177, 183. Amour maternel, 184. Amour muet, 177, 183. Amour platon
du prochain, 177, 183. Amour excessif, 177, 183. Amour maternel, 184. Amour muet, 177, 183. Amour platonique, 177, 184. Ampel
Amour excessif, 177, 183. Amour maternel, 184. Amour muet, 177, 183. Amour platonique, 177, 184. Ampelle, 307. Ampelos, 214,
unctalis-Lar, 263. Cunina, 74. Curœ, 324. Cupenque, 373. Cupidon ou l’ Amour , 32, 65, 176, 177, 182. Cupra, 57. Cura, 380. Cur
6 (1812) Manuel mythologique de la jeunesse
es huit autres étoient le Destin, Saturne, Génius, Pluton, Bacchus, l’ Amour , Cybèle et Proserpine. La seconde classe renfermo
Tes pas volent devant ses pas : Quand tu l’appelles dans tes bras, L’ amour vers toi la précipite. Un mutuel enchantement Vou
piter et d’Europe, étoit frère de Minos. Il régna dans la Lycie4. Son amour pour la justice le fit mettre au nombre des juges
ment ; Les Songes traînent en silence Son char parsemé de saphirs ; L’ Amour , dans les airs, se balance Sur l’aile humide des
upissantes. Le dieu repose sur un lit d’ébène fermé de rideaux noirs. Amour de lui dorment, nonchalamment étendus, les Songes
D. Racontez l’origine de Vénus. R. Vénus, déesse de la beauté et des amours , étoit fille de Jupiter et de Dioné, l’une des ny
se prince troyen, et Adonis jeune chasseur. D. Quel enfant naquit des amours de Vénus et de Mars ? R. Ce fut Cupidon ou l’Amo
nfant naquit des amours de Vénus et de Mars ? R. Ce fut Cupidon ou l’ Amour . On le représente sous la figure d’un enfant nu,
n’ont d’autres charmes que ceux de la nature. D. Que dit la fable des amours de Vénus et d’Anchise ? R. La fable dit que Vénu
yché. R. Psyché étoit une princesse si belle, qu’elle fut aimée de l’ Amour même. Ce dieu la fit transporter dans un palais s
Gnide, etc. Tout le monde connoît la belle description du temple de l’ Amour , qui commence le neuvième chant de la Henriade.
haut de la roche Leucadienne, étoient infailliblement guéris de leur amour . La fameuse Sapho, poëte pleine de grâces, s’expo
Apollon ne fut-il pas aussi malheureux dans ses amitiés que dans ses amours  ? R. Oui. Il aimoit beaucoup le jeune Hyacinthe 
andent en rosée sur les fleurs. D. Qu’est-ce que la fable raconte des amours de l’Aurore ? R. L’Aurore aima principalement Ti
Jupiter changea Céphale et Procris en astres. D. Quel fils naquit des amours de Tithon et de l’Aurore ? R. Ce fut Memnon, qui
r une grâce, sans la spécifier. Le Soleil, cédant aux mouvements de l’ amour paternel, jura par le Styx de ne lui rien refuser
sait toucher et le luth et la lyre, Et dicter aux amants des vers qu’ amour inspire. Polymnie, éloquente en ses moindres dis
de guirlandes et couronnée de fleurs. Muse ! décris tes plus chères amours  ! Contemple ici les feuilles de velours Dont se r
ux, Et suspend ses grappes vermeilles Au front superbe des ormeaux. L’ Amour , que l’Automne rappelle, Descend du ciel dans nos
de son indifférence ? R. Les compagnes de la nymphe Echo prièrent l’ Amour de venger leur sœur, des mépris de Narcisse. L’Am
Echo prièrent l’Amour de venger leur sœur, des mépris de Narcisse. L’ Amour les exauça. Il conduisit Narcisse au bord d’une f
toit victorieux des entreprises les plus périlleuses, eut recours à l’ Amour , et le pria de blesser le héros de ses flèches. C
jouissance : Le temps ajoute encore un lustre à ta beauté.          L’ amour te laisse la constance ;          Et tu serois la
pour l’abandonner aux destins ennemis ? Ma mère, qu’as-tu fait de cet amour si tendre ? Où sont donc ces honneurs où je devoi
er leur ennui, Clymène au milieu d’elles Leur racontoit des dieux les amours infidelles. Du malheureux berger la gémissante vo
, et, charmant son veuvage, Tendre épouse ! c’est toi qu’appeloit son amour , Toi qu’il pleuroit la nuit, toi qu’il pleuroit l
lissant dans son nid une furtive main, Ravit ces tendres fruits que l’ amour fit éclore, Et qu’un léger duvet ne couvroit pas
couvroit pas encore. Pour lui plus de plaisirs, plus d’hymen, plus d’ amour . Seul, parmi les horreurs d’un sauvage séjour, Da
é de son amant, et l’épousa. Ce monstre, homme et taureau, qu’un fol amour fit naître, Qui du sang des humains brûloit de se
r, Pollux, Orphée, et vous heureux Jason, Vous de qui la valeur, et l’ amour et l’adresse                       Ont conquis la
abuses, Jason, je suis encor la même. Tout ce qu’en ta faveur fit mon amour extrême, Je le ferai par haine, et je veux, pour
sur un autel. Pour défendre vos jours de leurs lois meurtrières, Mon amour n’avoit pas attendu vos prières. Je ne vous dirai
prières. Je ne vous dirai point combien j’ai résisté ; Croyez-en cet amour par vous-même attesté. Cette nuit même encore, on
nce ? Voilà par quels témoins il falloit me prouver, Cruel, que votre amour a voulu la sauver. Un oracle fatal ordonne qu’ell
ime ? Pourquoi moi-même, enfin, me déchirant le flanc, Payer sa folle amour du plus pur de mon sang ? Que dis-je ? Cet objet
eune princesse Que sa mère a cachée au reste de la Grèce. Mais non, l’ amour d’un frère, et son honneur blessé Sont les moindr
e ses exploits. Egysthe, en son absence ayant séduit la reine, De ses amours furtifs appréhendant la peine, Au sein de ce gran
la préférer à son épouse Hermione, fille de Ménélas et d’Hélène. Cet amour fut cause de la mort de Pyrrhus. Car ce prince ét
ce ? Qui l’amène en des lieux où l’on fuit ta présence ? Voilà de ton amour le détestable fruit : Tu m’apportois, cruel, le m
la prise de Troie, que les autres généraux grecs par leur courage. L’ amour qu’il avoit pour sa jeune épouse, la belle Pénélo
entr’eux, que le géant avoit dévorés. D. Que racontent les poëtes des amours de Polyphème ? R ; Polyphème, malgré sa férocité,
enfin j’ai moi-même, en un jour, Sacrifié mon sang, ma haine, et mon amour . (Acte 4e, scène Ire.) Pâris. D. Faites co
sous la dent meurtrière ? Pour la combattre, hélas ! tu n’as que ton amour  : Ton trépas à tes fils rendra-t-il donc le jour 
érance, disoit-il encore, est un pavot qui endort nos peines ; mais l’ amour du gain les réveille. » On rapporte que, durant
n n’est plus particulièrement recommandé dans l’Écriture-Sainte que l’ amour des parents. L’Ecclésiastique, l’un des plus beau
ous honorer nos parents ? R. Nous devons à nos parents le respect, l’ amour , l’obéissance et les services. A quelque dignité
mère ! » D. Récitez le joli conte de Philippon de la Madeleine sur l’ amour filial. R. Le voici. La Mère et ses deux fils.
, lui dit un jour l’aîné, Vous m’avez sûrement donné Des preuves d’un amour extrême ; Malgré tout votre attachement, Vous ne
encouragements et de sa tendresse touchante, lorsqu’il reçoit de leur amour et de leur reconnoissance touts les secours que s
C’est avec beaucoup de sagesse que la nature a inspiré aux parents l’ amour de leurs enfants. Mais si la raison ne modère cet
t par tout ce qui peut intéresser en eux la vanité, la gourmandise, l’ amour du luxe et de la parure ; tantôt les grondant, le
ueur convenables à leur âge, si leurs parents les avoient aimées d’un amour véritable, et eussent pu se séparer d’elles, les
es parents ne doivent-ils pas prendre de soins pour en faire naître l’ amour dans le cœur de leurs filles, dès leur plus tendr
de s’impatienter . Voici un bel apologue de La Motte. Un Pêcher, les amours et l’espoir de son maître,            Du jardin l
7 (1847) Mythologie grecque et romaine, ou Introduction facile et méthodique à la lecture des poètes (3e éd.)
ntiments de la nature : il dressa des embûches à un fils digne de son amour . Jupiter, adroit, actif et courageux, évita les p
’enleva malgré ses cris et malgré les remontrances de Minerve. Ivre d’ amour et fier de sa proie, le dieu pousse avec vigueur
son triomphe. § 11. Vénus. Vénus, déesse de la beauté et de l’ amour , naquit, avec tous ses charmes, de l’écume de la
de chevelure. Le myrte était son arbre de prédilection. Cupidon ou l’ Amour , fils de Vénus, dieu malin, séduisant et trompeur
heur qu’il en espérait. Mais Jupiter le dédommagea des disgrâces de l’ amour , en le nommant dieu du feu, honneur auquel il ava
la prêtresse de Delphes. Fier de cette victoire, Apollon osa braver l’ Amour et ses traits. Le fils de Vénus tira aussitôt de
itôt de son carquois deux flèches, dont l’une à pointe d’or donnait l’ amour , et l’autre à pointe de plomb inspirait la haine
« On connaît ton origine, lui dit-il ; ta mère facile n’a imaginé des amours divines que pour mieux cacher sa conduite déréglé
ie à ses côtés, lui prodiguaient les plus caressantes marques de leur amour . Les habitants de la Tauride (aujourd’hui Crimée)
moment où Apollon, dans un tendre délire, célébrait sur la flûte ses amours pastorales, et adroitement détourna ses bœufs, qu
lois, leur fit sentir les charmes de l’innocence, et leur inculqua l’ amour de ce qui est juste et honnête. Saturne chassé du
trice. Des tourterelles se becquètent à ses pieds. Près d’elle est un Amour ailé, équipé d’un arc, d’un carquois et d’un flam
nité, les ardents plaisirs de la chasse aux charmes amollissants de l’ amour . Alphée, épris de sa beauté, s’attachait incessam
de y fut changé en fleuve. Mais cette métamorphose ne diminua point l’ amour d’Alphée : ses eaux traversaient le fond des mers
les yeux bouchés à la ville, à la cour.       Plutus, la Fortune et l’ Amour Sont trois aveugle-nés qui gouvernent le monde.
ne peignirent la Mort que sous des emblèmes gracieux. Tantôt c’est un Amour qui renverse ou éteint son flambeau ; tantôt c’es
de ce mariage. Plus effrayé des menaces de l’oracle que sensible à l’ amour paternel, Acrisius fit saisir Danaé et son enfant
d’Hécate. Là, en présence de cette divinité redoutable, tu me jureras amour et fidélité ; tu feras serment d’être mon époux e
! Il n’avait plus qu’un pas à faire ; il s’arrête, et, vaincu par son amour , regarde en arrière… Eurydice lui est aussitôt en
econd hyménée ; il repoussa leurs instances, il fut insensible à leur amour . Irritées de cette froideur, elles choisirent pou
e s’occupait que d’études sérieuses. Inaccessible aux séductions de l’ amour , ce prince n’avait d’autre délassement que la cha
aillit causer sa perte. Eurytus, le plus brutal des Centaures, ivre d’ amour et de vin, renverse tout à coup les tables, s’éla
ent cette déclaration ; et Sténobéa le voyant insensible, changea son amour en antipathie, s’acharna contre lui, l’accusa fau
ds, deux à midi, et trois le soir ? Œdipe, dont la sagacité égalait l’ amour de la gloire, se présenta au monstre, écouta l’én
vie de malheurs. Phèdre et Ariane, ses filles, périrent victimes de l’ amour  ; Pasiphaé sa femme, mit au monde le Minotaure, m
e la Grèce et la risée de ses ennemis ? Peu à peu les sentiments de l’ amour paternel cèdent à ceux de la gloire militaire ; l
ésespoir. Dans l’année qui précéda la ruine de Troie, Achille brûla d’ amour pour Polyxène, fille de Priam, la demanda pour ép
d’Icarius, lorsque la guerre éclata entre les Grecs et les Troyens. L’ amour qu’il avait pour sa jeune compagne lui fit invent
e Il laisse endormir sa raison ; Et de la coupe séduisante Que le fol Amour lui présente Il boit a longs traits le poison.
us sa robe un poignard caché, et se tua. — Ce que Virgile raconte des amours de Didon et d’Énée est une pure fiction, puisque
ute qu’Europe, devenue l’épouse du roi de Crète, sut si bien gagner l’ amour de ses peuples qu’ils lui rendirent après sa mort
a mer, il aperçut Acis, à qui la nymphe semblait promettre un éternel amour . Exaspéré à cette vue, il pousse un cri : Galatée
de la lumière64. Ainsi malgré sa métamorphose, Clytie montre encore l’ amour qu’elle conserve pour Apollon. §  8. Ath amas et
rès de cette fontaine, il s’y consuma d’inanition, de mélancolie et d’ amour . En descendant des montagnes, les nymphes voient
érée avoue à Philomèle les émotions qu’il éprouve, et lui déclare son amour . Elle demeure interdite, elle s’indigne, elle rep
es de Jupiter ! » A ce discours, Térée dont la colère l’emporte sur l’ amour , saisit Philomèle par les cheveux, lui lie les ma
, je ne souffrirai que des maux réels. » Céyx qui n’avait pas moins d’ amour pour Alcyone qu’elle n’en avait pour lui, fut d’a
s’y posa doucement, elle le couvrit de ses ailes, et le becqueta avec amour . Ceux qui furent témoins de cette scène affirment
imparfaite de sa volage humeur. Un prince puissant, jeune, aimable, l’ Amour lui-même67, se prit d’affection pour elle, et ima
yché, jalouses de son bonheur et de la préférence que lui accordait l’ Amour , redoublaient malicieusement sa curiosité inquièt
proche davantage, elle est près de lui : « Dieux immortels ! Quoi ! l’ Amour est mon amant ! Et c’est là le monstre que je red
que mes sœurs m’avaient peint avec de si affreuses couleurs ! C’est l’ Amour lui-même, dans toute la fleur de l’adolescence !
énus, qui en voulait à Psyché de ce qu’elle avait réussi à captiver l’ Amour , la reçoit durement, et au lieu de lui répondre,
imité d’un auteur latin, mérite d’être cité : Léandre, conduit par l’ amour , En nageant disait à l’orage : « Laissez-moi gagn
le quitta point : ébloui des charmes de Junon, il osa lui avouer son amour , et la conjurer à genoux d’y répondre : affront q
t d’exaucer un de ses vœux, si elle cessait d’être indifférente à son amour . Déiphobe (c’était son nom)71, ramassant une poig
t des breuvages et des philtres, qui avaient la vertu d’inspirer de l’ amour ou de la haine, de rajeunir ou de vieillir, de re
ssion ; le bouton d’or, la richesse ; le lilas, l’amitié ; le rose, l’ amour  ; le noir, le deuil ; l’amarante, l’indifférence 
s du remords. L’histoire de Narcisse nous peint la sotte vanité, et l’ amour exagéré de soi-même. La mort tragique d’Icare est
les noms de Cypris, de Cythérée et d’Érycine, donnés à Vénus. 14. L’ Amour n’est pas toujours un enfant jouant dans les bras
 ; c’est Phèdre qui parle (act. I, sc. 5) : Ariane, ma sœur, de quel amour blessée, Vous mourûtes aux bords où vous fûtes la
on d’autres auteurs, elle descendait d’un Éole, fils d’Hellen. 67. L’ Amour ou Cupidon. Voyez page 52, au bas [= section prem
8 (1847) Nouvelle mythologie du jeune âge
oup. Ceix et Alcyone, métamorphosés en alcyons, donnent une idée de l’ amour conjugal. Quand une princesse mourait de douleur
fait cette espèce de généalogie : le chaos, la terre, les enfers et l’ amour . Rousseau a fait ainsi la description du chaos, d
     La jeune et féconde Cybèle, A sa suite, conduit les Saisons et l’ Amour , Et parcourt ses états dans un leste équipage ; D
upiter les foudroyantes armes, Vénus faisait remplir le carquois de l’ amour  ;     Les Grâces lui prêtaient leurs charmes, Et
nfers. Cette fable qui nous présente un des plus grands exemples de l’ amour conjugal, est racontée par quelques poètes d’une
n ne fut pas plus heureux dans son amitié pour Hyacinthe que dans son amour pour Daphné. Zéphyre, qui n’avait pas moins de te
phes dont l’origine était inconnue. Perséis ne fut pas insensible à l’ amour du jeune dieu, et elle devint mère de la célèbre
œuf dont leur hôte les avait régalés. Cet Orion était célèbre par son amour pour la chasse et pour l’astronomie ; il apporta
u donnait à sa rivale, et voulant s’en venger, instruisit Orchame des amours de sa fille avec Apollon. Ce père entrant en fure
ence dissipe l’obscurité de la nuit. L’Aurore, dit la fable, éprise d’ amour pour Tithon, fils de Laomédon, roi de Troyes, et
te. Les poètes disent qu’elle déshonora son nom et sa naissance par l’ amour qu’elle prit pour un taureau, dont elle eut le Mi
Erato, d’un plus simple discours, Conte des jeunes gens les diverses amours . La gaillarde Thalie, incessamment folâtre ; Et d
longue vie, si elle voulait répondre à ses soupirs ; mais Cumane, par amour pour la chasteté qu’elle avait juré de conserver
s vierges qui avaient soin de son équipage de chasse. Actéon L’ amour de cette déesse pour la chasteté, l’engagea à pun
   Ils me rendront un pur hommage. Je ne veux de mes droits que votre amour pour gage. Allez, soumettez-vous, et buvez au vai
nom de Minerve. Quand la statue de Mercure était adossée à celle de l’ Amour , on leur donnait le nom commun d’Hermérotes, et l
e dessein, il profita du moment où Apollon célébrait sur sa flûte ses amours pastorales ; le temps d’une cadence et d’une tenu
leurs, se vanta d’en cueillir plus que Cupidon qui accepta le défi. L’ Amour voltigeait de fleur en fleur, et, avec le secours
victoire ; mais Péristère aida Vénus, et lui fit gagner la gageure. L’ Amour , piqué d’être vaincu, changea la nymphe en colomb
que ceux qui faisaient ce saut sans se noyer, étaient guéris de leur amour . L’illustre Sapho chercha dans les ondes l’oubli
édaignait : elle se précipita dans la mer, et périt. Cupidon ou l’ Amour Cupidon était fils de Vénus et de Mars. A pe
es plaisirs brillans de la cour céleste, et s’enivra des délices de l’ amour maternel. Elle éprouvait cent fois le jour Ce mé
e mélange d’inquiétudes, D’ivresse, de sollicitudes Inséparables de l’ amour . Ses soins étaient plaisirs pour elle ; Les soins
Jupiter lui rendit la vie, et lui donna l’immortalité en faveur de l’ Amour . Neptune Neptune, fils de Saturne et de
abattus. Il ajouta seulement pour la décider : « Que tardez-vous ? l’ Amour , les plaisirs vous demandent, « Votre peuple s’em
ndrogé. Scylla, fille de Nisus, roi des Mégariens, conçut pour lui un amour insensé. Elle allait sur les murs de la ville pou
lancer dans la mer pour le rejoindre, quand les dieux, touchés de son amour conjugal, la changèrent ainsi que son mari en Alc
ateurs de l’antiquité. La sagesse de son gouvernement, et surtout son amour pour la justice, ont fait dire aux poètes, qu’apr
sur une rapide roue, Ixion, dont le ciel se joue, Expie à jamais son amour . Là, le cœur du géant rebelle Fournit une proie é
e nectar, le prince osa lever les yeux sur Junon, et lui déclarer son amour . Jupiter fit attacher l’ingrat et audacieux morte
 :        Ils sont devenus tourterelles,        Et recommencent leurs amours .        Cette timide violette        Fut une berg
llaient spécialement sur sa personne. Le bon génie, n’inspirant que l’ amour de l’honneur et de la vertu, procurait le bonheur
uses, Jason ; je suis encor la même ; Tout ce qu’en ta faveur fit mon amour extrême ; Je le ferai par haine, et je veux, pour
ple. Tous deux virent changer leur cabane en un temple. Hyménée et l’ Amour , par des désirs constants, Avaient unis leurs cœu
t ; L’amitié modéra leurs feux sans les détruire, Et par des traits d’ amour sut encore se produire. Ils habitaient un bourg p
hêne. On les va voir encore, afin de mériter Les douceurs qu’en hymen Amour leur fit goûter. Ils courbent sous le poids des o
ans parler de celui qui force à vous aimer. Vous joignez à ces dons l’ amour des beaux ouvrages : Vous y joignez un goût plus
9 (1810) Arabesques mythologiques, ou les Attributs de toutes les divinités de la fable. Tome II
etourna en Grèce avec son épouse, il y retrouva Polydecte qui par son amour persécutoit toujours Danaë ; Persée lui porta la
s l’y renferma avec son fils Icare pour avoir favorisé les monstrueux amours de Pasiphaë. Dédale fabriqua pour lui et pour son
ur les Dieux qu’une crainte vague, sinistre, et non ce respect et cet amour qui naissent de l’admiration, de la gratitude et
ir de pâture au Minotaure, monstre demi-homme et demi-taureau, né des amours exécrables de Pasiphaë et d’un Taureau. L’époux d
nt, puisque la pudeur doit contraindre en elle l’expression même de l’ amour le plus légitime. Égée, lorsque son fils partit p
femmes sans pudeur livrées à tout emportement de la jalousie et d’un amour effréné ! Les Thraces disoient que les rossignols
Idya que d’autres appellent Hécate. Ce fut par le moyen de l’oiseau d’ amour nommé Iunx ou Iynx que Jason parvint à gagner le
é d’Hécate, Déesse sombre et terrible, digne de présider à ces noires amours . Le roi prescrivit à Jason de mettre sous le joug
stydamie, épouse d’Acaste, devint amoureuse de Pélée, qui méprisa cet amour criminel. Astydamie sut persuader en secret à Aca
er avec lui l’immortalité. Jupiter exauça cette prière touchante de l’ amour fraternel, et ils habitèrent alternativement tour
le Dieu Pan qui rendit ce jugement, en punition de cette décision, l’ Amour à la prière de Vénus, inspira au Dieu Pan une pas
ne consentît à lui en donner, qu’à condition qu’elle répondroit à son amour , elle le promit, mais elle déclara qu’elle vouloi
is les Muses lui donnèrent un chant divin32 ». Il chanta d’abord les amours de Mars et de Vénus. Ulysse qui n’étoit pas encor
rétendent se tripler ». On trouve dans Métastase ces jolis vers sur l’ Amour et l’Amitié : Nell’anime innocenti Varie non son
, les foiblesses,         Sans elle la beauté n’est plus.         Les Amours , Bacchus et Morphée         La soutiennent sur un
nthousiasme et le mouvement passionné de la Gloire. On a représenté l’ amour de la Gloire sous les traits d’un enfant ailé, co
hêne), et de l’autre une couronne obsidionale (faite de gramen)54. Un amour adolescent vaudroit mieux qu’un enfant, et, pour
physionomie douce et calme, assise entre deux animaux indomptés. L’ Amour de la patrie. Un jeune guerrier, ayant derriè
t devant un épais tourbillon de fumée, tenant dans ses mains, comme l’ Amour de la gloire, une couronne de chêne et une couron
le jardin des plantes, un arbre de son pays, exprime beaucoup mieux l’ Amour de la patrie. Métastase a dit : E istinto di na
eur. La Pudeur est le don le plus rare des cieux, Fleur brillante, l’ amour des hommes et des dieux, Le plus riche ornement d
de blanc, tenant un crible d’où s’écoule une eau pure, à ses pieds l’ Amour abattu, avec son arc brisé. On la représente auss
a changea en oiseau qui conserva ce don funeste d’inspirer un violent amour , lorsqu’on s’en servoit en faisant de certaines o
actifs, moins passionnés pour la gloire. 41. Les sources pures de l’ amour et de l’amitié sont les mêmes dans les ames innoc
t porter à ceux de leurs esclaves qu’ils vouloient affranchir. 57. L’ amour de la Patrie est un instinct de la nature. 58.
10 (1815) Leçons élémentaires sur la mythologie
Erato, d’un plus simple discours, Conte des jeunes gens les diverses amours . La gaillarde Thalie, incessamment folâtre, Et d
l ; les Dieux la trouvèrent si belle, qu’ils la nommèrent Déesse de l’ Amour . Jupiter, pour récompenser Vulcain des services q
comptent un grand nombre, mais on nomme particulièrement Cupidon ou l’ Amour , et les Grâces. On dit encore du premier qu’elle
ns une obscurité profonde, Je porte au hasard mon flambeau : Otez à l’ Amour son bandeau, Vous rendez le repos au monde. (Rous
fort élevé, d’où on se jetoit dans la mer, pour trouver un remède à l’ amour  ; mais on ne se faisoit aucun mal. Sapho, poète p
upiter les foudroyantes armes, Vénus faisoit remplir le carquois de l’ Amour ,         Les Grâces lui prêtoient des charmes ; E
aux jours ; Qu’il dompte leur bruyante haleine, Et ne permette qu’aux Amours De voler sur l’humide plaine. (Rousseau.) On le
ce tribut honteux et cruel. Ce monstre, homme et taureau, qu’un fol amour fit naître, Qui du sang des humains brûloit de se
Pollux, Orphée, et vous, heureux Jason ; Vous de qui la valeur, et l’ amour et l’adresse                  Ont conquis la Tois
moment plus tard ? L’enfer te rendoit ta captive ; Mais, hélas ! ton amour t’en prive Par un impatient regard. (Lamotte.) O
ient : cet animal furieux se jeta sur lui, et le tua : la Déesse de l’ Amour le changea en anémone. Traité sommaire de l’
ns prendront sur-tout un soin particulier d’inspirer à leurs enfans l’ amour de Dieu, d’où émane tout bien parfait, tout don e
t ; le plus grand respect pour les lois saintes de la bienfaisance, l’ amour de leurs semblables et de la patrie : ils leur ré
e, (Idem.) D. Comment les jeunes personnes doivent-elles envisager l’ amour  ? R. Elles doivent le considérer comme la passion
nes ont faits, pour avoir imprudemment écouté cette funeste passion. Amour , amour, quand un nous tiens, On peut bien dire :
faits, pour avoir imprudemment écouté cette funeste passion. Amour, amour , quand un nous tiens, On peut bien dire : adieu p
es devoirs de l’homme et du citoyen ; nourrir leurs jeunes cœurs de l’ amour de leur patrie, de leurs semblables ; leur inspir
qu’ils en reçoivent. Ils auront un soin particulier à leur inspirer l’ amour du bien, de la vertu et des actions honnêtes. Ils
ornement de l’ame : cette riche vertu mérite nos hommages et tous nos amours . Un bûcheron au désespoir, redemandoit sa coignée
our attraper du bien : Que sert cela ? Jupiter n’est pas dupe. Que l’ amour de la vérité soit notre première passion. L’ame d
11 (1845) Mythologie de la jeunesse
chantant des hymnes. Vénus. Vénus, déesse de la beauté et de l’ amour , naquit de l’écume de la mer, ce qui la fit surno
tambours et des cymbales. Elles portaient le nom de Bacchantes. L’ Amour . Suivant Hésiode, l’Amour était, avec le Chaos
les portaient le nom de Bacchantes. L’Amour. Suivant Hésiode, l’ Amour était, avec le Chaos, le Tartare et la Terre, un
des quatre grands principes des êtres. Dans la mythologie vulgaire, l’ Amour était le fils de Vénus et de Mars, et s’appelait
ande beauté, qu’on la comparait à Vénus, et qu’elle se fit aimer de l’ Amour même. Un oracle avait prédit qu’elle serait l’épo
désert, parée comme pour un jour de noces. Zéphyre, par l’ordre de l’ Amour , vint l’en arracher pendant qu’elle dormait, et l
servie par des Nymphes invisibles qui prévenaient tous ses désirs. L’ Amour y devint son époux ; mais, présent pendant la nui
its, elle laissa tomber une goutte d’huile, qui l’éveilla aussitôt. L’ Amour , irrité, s’envole en lui reprochant sa défiance,
té des déesses. Alors elle tomba dans une profonde léthargie ; mais l’ Amour , qui n’avait pas cessé de l’aimer, vint l’arrache
jouée, couronnée de guirlandes, et tenant une harpe. Érato, muse des amours , avait pour attributs une lyre et un flambeau ; à
et força Jason et Médée à s’enfuir à Corinthe. Là, Jason conçut de l’ amour pour Creüse, fille du roi Créon. Médée, pour se v
a naissance par sa beauté, son esprit et son adresse, et inspira de l’ amour à la nymphe Œnone, qu’il épousa. Quoiqu’il ne fût
ur éteindre le feu que le char du Soleil y avait allumé, il s’éprit d’ amour pour Calisto, nymphe de la suite de Diane, et en
ée, roi d’Athènes. Il fut aimé de l’Aurore, qui l’enleva. Cependant l’ amour que l’Aurore avait pour lui ne put le captiver, e
é vous, danseront à l’entour, Cent demi-dieux badins leur parleront d’ amour  ; Des Satyres cachés les brusques échappées Dans
12 (1806) Histoire poëtique tirée des poëtes françois ; avec un dictionnaire poétique (6e éd.)
urs, Nous charme, en nous forçant de répandre des pleurs ; Erato des Amours célèbre les conquêtes, Se couronne de myrte et pr
uefois dans les alarmes, Elle ose, pour le dieu des armes, Négliger l’ Amour et Bacchus. Lamotte. Euterpe inventa la flûte.
x. Rousseau. Les poëtes lui donnent plusieurs enfans ; Cupidon ou l’ Amour , les trois Graces, l’Hymen, Priape et Enée. Ils a
Et tirez-en des sons nouveaux. Lamotte. Cupidon. Cupidon ou l’ Amour , étoit fils de Vénus et de Mars. On le représente
ns une obscurité profonde. Je porte au hasard mon flambeau : Otez à l’ Amour son bandeau, Vous rendez le repos au monde. Rous
ique la description suivante semble n’appartenir qu’à la passion de l’ amour personnifiée, elle peut cependant convenir au fil
upiter les foudroyantes armes, Venus faisoit remplir le carquois de l’ Amour  ;         Les Graces lui prêtoient leurs charmes,
    Quand il fit marcher à sa suite            L’Hyménée et le dieu d’ amour . Rousseau. Amphitrite est représentée dans le m
eaux jours, Qu’il dompte leur bruyante haleine, Et ne permette qu’aux Amours De voler sur l’humide plaine. Rousseau. Ce dieu
sur une rapide roue, Ixion, dont le ciel se joue, Expie à jamais son amour  : Là, le cœur du géant rebelle Fournit une proie
oix du sort, Exige tous les ans une victime humaine, Jusqu’à ce que l’ amour triomphe de la mort. La Grange-Chancel. Alceste
n assurant vos jours, j’assure ma mémoire ; Je contente à la fois mon amour et ma gloire ; Et c’est pour une épouse un triomp
ce tribut honteux et cruel : Ce monstre, homme et taureau, qu’un fol amour fit naître, Qui du sang des humains brûloit de se
Tyndarides, sont le plus beau modèle que l’antiquité nous donne de l’ amour fraternel. Ils étoient fils de Léda, épouse de Ty
Pollux, Orphée ; et vous, heureux Jason, Vous de qui la valeur, et l’ amour , et l’adresse,                    Ont conquis la
uses, Jason ; je suis encore la même. Tout ce qu’en ta faveur fit mon amour extrême. Je le ferai pat haîne, et je veux, pour
fils qu’elle avoit eus de Jason : Livrée à tes fureurs, impitoyable Amour , Une mère à ses fils a pu ravir le jour ! Méconno
 ! Méconnois-tu ton sang dans ces chères victimes, Implacable Médée ! Amour , voilà tes crimes ! Si ses fils ont péri par un c
moment plus tard ? L’enfer te rendoit sa captive ; Mais, hélas ! ton amour t’en prive Par un impatient regard. Lamotte. Or
e ses exploits. Egisthe, en son absence ayant séduit la reine, De ses amours furtifs appréhendant la peine, Au sein de ce gran
re des dieux, 34 Ammon, nom que les Egyptiens donnent à Jupiter, 36 Amour , fils de Vénus, 73-76. Voyez Cupidon. Amour frat
s donnent à Jupiter, 36 Amour, fils de Vénus, 73-76. Voyez Cupidon. Amour fraternel, 147-148 Amphion, fils de Jupiter et d
13 (1822) La mythologie comparée avec l’histoire. Tome I (7e éd.)
rir. Quelques maisons furent construites, et bientôt l’imitation et l’ amour du bien-être firent élever des bourgades et des v
un javelot qui ne manquait jamais le but vers lequel on le lançait. L’ amour de la chasse conduisit de nouveau Céphale au mili
rement la terre. (Fig. 16.) 6. Érato. Son nom vient du mot grec eros, amour . Elle inspire les poésies légères, les chansons a
d’enfans, mais tous étaient métaphoriques : la Douleur, la Crainte, l’ Amour , l’Envie, la Vieillesse, etc., etc. Nous parleron
usanias en distinguait trois : une céleste, qui présidait aux chastes amours , une terrestre, qui présidait aux mariages, et un
mmerce et leur religion furent adoptés par les habitans du pays, et l’ amour du merveilleux leur fit publier que c’était parmi
us comme la déesse des plaisirs ; On lui donna pour fils Cupidon ou l’ Amour , et tous les chefs-d’œuvre que les arts et les po
tiré par une chèvre marine, les Néréides et les dauphins portant des amours nagent autour d’elle. Très-souvent on la peint po
sa tête est surmontée d’un voile enflé par le souille des Zéphyrs, l’ Amour nage à côté delle ; des Tritons l’environnent ; u
re ou les cieux, son char est tiré par des colombes ou des cygnes ; l’ Amour l’accompagne, et les Grâces lui servent de cortég
e dieu du vin et les plaisirs de la table sont réunis avec elle. Deux amours l’accompagnent. Un dessin de Béger représente Vén
, du haut duquel on s’élançait dans la mer pour trouver un remède à l’ amour . Des filets artistement tendus empêchaient de se
rrare, passait aussi pour avoir la propriété d’éteindre les feux de l’ amour , lorsqu’on se baignait dans ses eaux. La rose éta
se plaît à raconter l’occasion qui lui fit consacrer les colombes. L’ Amour et Vénus se trouvant ensemble dans un lieu couver
vanta d’en cueillir plus que sa mère. Vénus accepta le défi ; mais l’ Amour , en se servant de ses ailes pour voler de fleurs
lait remporter la victoire, lorsque la nymphe Péristère aida Vénus. L’ Amour , piqué de sa défaite, changea la nymphe en colomb
Amie, parce qu’elle présidait à l’union des cœurs, etc. Fable de l’ Amour ou Cupidon. L’Amour n’est point un personnage
sidait à l’union des cœurs, etc. Fable de l’Amour ou Cupidon. L’ Amour n’est point un personnage réel ; il n’a d’autre o
ue la fortune et la misère peuvent également éprouver le pouvoir de l’ amour . Sans nous arrêter à toutes les généalogies imagi
logies imaginées par les poëtes, nous nous bornerons à dire que par l’ Amour on a voulu désigner le principe physique qui serv
x poëtes pour embellir leurs tableaux, ils distinguèrent d’abord deux Amours  ; l’un fils de Vénus Uranie, qui présidait aux un
e ; c’est une simple allégorie pour figurer l’âme. Son mariage avec l’ amour lui fit obtenir les attributs et le rang des immo
ce, leur avaient élevé des temples. Tous ceux que l’on consacrait à l’ Amour étaient embellis par leurs images. Elles occupaie
es adossées à Minerve, se nommaient Hermathènes ; celles adossées à l’ Amour , se nommaient Hermérotes, etc. On l’appelait Merc
c Janus ; d’autres le disent un ancien roi d’Étrurie, célèbre par son amour de la culture des jardins. On représente Pomone s
avait communiqué la propriété de produire de l’or. Midas, malgré son amour pour les richesses, ne négligeait rien de ce qui
14 (1869) Petit cours de mythologie (12e éd.)
ternelle de l’univers ; le Tartare, abîme ténébreux de la terre, et l’ Amour , le plus beau des immortels, tyran des dieux et d
Écho fut punie d’avoir trompé Junon, sa maîtresse, en lui cachant les amours de Jupiter, et condamnée à ne plus répéter que la
la tragédie, Terpsichore règle la danse, Érato inspire les poésies d’ amour , Polymnie l’ode et l’éloquence, Calliope l’épopée
troisième un myrte. Cupidon, fils de la belle Vénus, est le dieu de l’ amour . Il faut le distinguer de l’Amour ou Éros, antiqu
de la belle Vénus, est le dieu de l’amour. Il faut le distinguer de l’ Amour ou Éros, antique divinité qui sortit du chaos8 en
giboyeur a, d’une main cruelle, Fait mourir à ses yeux l’objet de ses amours  ; Elle passe à gémir et les nuits et les jours.
nus ? — De qui Cupidon était-il fils ? — Cupidon est-il le même que l’ Amour  ? — Comment Cupidon fut-il nourri ? — Quelle est
e, de laisser son corps sans sépulture. Il voulait ainsi éprouver son amour . Sisyphe, en apprenant aux Enfers que ses ordres
phes la servaient avec empressement et prévenaient tous ses désirs. L’ Amour y devint son époux ; mais, présent pendant la nui
qu’elle éprouve, elle laisse tomber une goutte d’huile qui réveille l’ Amour . Celui-ci s’échappe en courroux, le palais enchan
e nouvelles épreuves, qu’elle surmonte par la secrète assistance de l’ Amour . Elle pénètre jusqu’aux enfers. Là, Proserpine lu
des déesses. Elle s’endormit alors dans une funeste léthargie mais l’ Amour , la prenant en pitié, vint la réveiller, l’emport
timents et la résistance de Vénus, confirma l’union de Psyché et de l’ Amour . Cette fable est le symbole de la curiosité et de
tunique teinte de sang, comme un talisman capable de faire revivre l’ amour d’Hercule. L’infidélité du héros donna bientôt à
esclavage, Hercule revint auprès d’Iole. Déjanire, pour rappeler son amour , lui envoya alors la tunique de Nessus ; à peine
âmes de ceux qui meurent sur le champ de bataille ; Freya déesse de l’ amour  ; Eyra, qui veille sur la santé des dieux et des
15 (1866) Dictionnaire de mythologie
ire d’ailes avec une inscription. Je lus : Ailes du Temps, ailes de l’ Amour , ailes de l’Espérance, ailes de la Mort, etc. En
de musc qui s’en exhala. Sur des rayons poudreux (pleurez, Grâces et Amours  !) traînaient la ceinture de Vénus, ses sandales
ratique religieuse, on est tenté de croire que l’homme a d’instinct l’ amour de la crasse et l’horreur de l’eau. La plupart de
ie de ses rayons ; les hommes se réjouissent, et la terre se gonfle d’ amour sous les caresses du printemps. Ces images sont b
Muses, en compagnie de Porus, Seigneur de Abondance, dont nous naquit Amour , ce noble enfant, médiateur du ciel et de la terr
; le travail produit la richesse ; au sein de la richesse s’éveille l’ Amour , qui chez les peuplades misérables, souffreteuses
bles, souffreteuses et affamées, n’est encore qu’un besoin bestial. L’ amour est la grande loi d’attraction, qui crée par le m
ciale. Remontez maintenant à la source de cette belle filiation : — L’ Amour naît de l’Abondance, l’Abondance du Travail, le T
rable. En effet, Properce dit à Cynthia : « N’est-ce pas, mon âme, qu’ Amour a éternué à ta naissance ? » Je demande pardon a
nner un tour noble à cette pensée. Théocrite aussi fait éternuer les amours  : « Ils ont éternué, dit-il, pour Simichidas. »
ur révélaient la présence de ces hôtes invisibles, objets à la fois d’ amour et de terreur, car, si leur influence enrichissai
t des paniers et donnaient de l’éventail sur les doigts à ce fripon d’ Amour . Aujourd’hui, sentimentalement bêtes ou effrontém
ythologie. Voilà où notre poésie était tombée au siècle dernier par l’ amour de l’élégance et l’horreur du mot propre. Hydr
nts aux morts par le lien du souvenir, et les vivants entre eux par l’ amour de la patrie. On ne tarda pas à regarder les Mâne
ra ? L’Europe a pour elle Junon et Minerve : Junon, la gravité avec l’ amour conjugal ; Minerve, l’intelligence, le courage gu
prudence. Du côté de l’Asie est Vénus, c’est-à-dire les plaisirs, les amours et la mollesse7. Vénus est vaincue par ses deux r
es et divines. Au commencement, disent-ils, était Chaos ; puis naquit Amour (la loi d’attraction), qui agrégea les parties se
16 (1822) La mythologie comparée avec l’histoire. Tome II (7e éd.)
diversement son origine ; quelques anciens font venir ce mot de éros, amour , pour signifier que les héros étaient les fils de
isines, par la seule puissance de sa persuasion et de sa sagesse. Son amour de la justice inspira aux poëtes de le placer par
en l’honneur d’Apollon, et l’oracle qu’il consulta lui répondit que l’ amour serait son guide. Après les cérémonies, le vent d
Italie. La vaillance d’Hercule ne le garantissait pas du pouvoir de l’ amour  ; quelquefois même ses passions l’entraînaient au
aimait la vertu, et lui reprochent seulement d’avoir trop écouté son amour pour Jason, qui l’abandonna lâchement, malgré les
peignait l’origine du monde en disant qu’un grand œuf avait produit l’ amour , et que l’amour était le principe de tous les êtr
ne du monde en disant qu’un grand œuf avait produit l’amour, et que l’ amour était le principe de tous les êtres. Cette défini
ythie dans une maison pauvre ; elle devait avoir vécu sans luxe, sans amour de la parure. La plus extrême simplicité et l’ign
llon cependant lui offrit cet avantage, si elle voulait couronner son amour  ; mais Déiphobe préféra la gloire d’une éternelle
ur l’ancienne religion des habitans du Nord. Avant-propos. L’ amour du travail, et cette émulation si pardonnable qui
une femme. Dans la suite des temps, cette Fréa devint la déesse de l’ amour et de la débauche, la Vénus du Nord, sans doute p
pluies, la sécheresse et la fertilité ; Frigga, comme la déesse de l’ amour et du mariage. Il y avait trois grandes fêtes rel
it fondée sur aucune loi positive, mais seulement sur le respect et l’ amour . » Jules-César et Tacite se plaisent sans cesse à
rientaux, qui passent de l’adoration au mépris, et des sentimens d’un amour idolâtre à ceux d’une jalousie inhumaine, ou à ce
17 (1883) Mythologie élémentaire (9e éd.)
qu’exige la prudence chrétienne, ne peut donc que lui inspirer plus d’ amour et de respect pour la morale si pure de l’Évangil
a menace des lois, Sans que le châtiment servît de frein au vice, Par amour du devoir on suivait la justice. De crainte et de
ayant osé rivaliser avec elle, en représentant sur une tapisserie les amours de Jupiter, la déesse frappa l’imprudente de sa n
uleurs, Nous charme en nous forçant de répandre des pleurs, Erato des amours célèbre les conquêtes, Se couronne de myrte, et p
s de la jeunesse. Cupidon, fils de Vénus et de Mars, est le dieu de l’ amour . Jupiter, prévoyant les troubles qu’il exciterait
cette allégorie le caractère et les effets de la funeste passion de l’ amour . 54. Culte et images de Vénus. Le culte de
insi sanctifiée par la vertu, en un temple, qu’ils consacrèrent à cet amour tendre et dévoué des enfants pour leurs parents,
ses, Jason ! je suis encor moi-même : Tout ce qu’en ta faveur fit mon amour extrême, Je le ferai par haine, et je veux pour l
chez les anciens : Oui, tu seras un jour chez la race nouvelle De l’ amour filial le plus parfait modèle. Tant qu’il exister
ce. Il était réservé au christianisme d’établir cette loi divine de l’ amour , qui doit unir tous les hommes entre eux sans auc
u’Odin les reçoit dans les palais célestes. Frigga est la déesse de l’ amour , la Vénus du Nord77, sans doute parce qu’elle est
18 (1864) Mythologie épurée à l’usage des maisons d’éducation pour les deux sexes (nouv. éd.)
heur des habitants du Latium ; il leur donna des lois, leur inspira l’ amour de la vertu, et leur enseigna l’agriculture. C’es
e point de réclamer le trône de ses pères, résolut de profiter de son amour passionné pour la gloire en l’engageant dans quel
astor et Pollux. Castor et Pollux, frères jumeaux et modèles de l’ amour fraternel, étaient fils de Léda, épouse de Tyndar
ils leur jeunesse ? — Pollux ne donna-t-il pas une preuve frappante d’ amour fraternel ? — Comment les honorait-on ? VIII.
En même temps que le goût des arts se développait dans la Grèce, l’ amour de la sagesse s’emparait aussi de quelques grands
eurs, Nous charme en nous forçant de répandre des pleurs. Érato, des amours célébrant les conquêtes, Se couronne de myrte et
19 (1850) Précis élémentaire de mythologie
ilémon et Baucis, qui avaient conservé dans leur cœur la crainte et l’ amour des dieux, leur accordèrent seuls l’hospitalité.
e Erato, d’un plus simple discours Conte des jeunes gens les diverses amours . La gaillarde Thalie incessamment folâtre Et de p
a point leur étroite union. Jamais on ne vit deux frères s’aimer d’un amour plus tendre. Ils partageaient ensemble leurs plai
, et charmant son veuvage, Tendre épouse ! c’est toi qu’appelait, son amour , Toi qu’il pleurait la nuit, toi qu’il pleurait l
e. Orphée ! ah ! cher époux, quel transport malheureux, Dit-elle, ton amour nous a perdus tous deux. Adieu, l’enfer se rouvre
lissant dans son nid une furtive main, Ravit ces tendres fruits que l’ amour fit éclore Et qu’un léger duvet ne couvrait pas e
20 (1838) The Mythology of Ancient Greece and Italy (2e éd.) pp. -516
estowing’ Erinnyes319. The only adventure recorded of this god is his amour with the Ocean-nymph Philyra : dreading the jealo
ngs and rivers as well as of the sea. The legends respecting him (his amour with Demeter, the earth, for instance,) are on th
mer, a branch or shoot of Ares (ὄζος Ἄρηος). But the only tale of his amours related at any length by the poets is that of his
nd actions. The purity of his character appears also in this, that no amours with either goddesses or mortals are ascribed to
kably happy in his love, either meeting with a repulse, or having his amour attended with a fatal termination, and that none
Libya, where she bore him a son named Aristæos629. The only celestial amour recorded of Apollo is that with the muse Calliope
ion, but represented as ever youthful and unmarried, the tales of his amours being all of a late age, and having no connexion
ed to this charming goddess is usually the lame artist Hephæstos. Her amour with Ares we have already narrated ; and Hermes,
st of her favours. Among mortals, Anchises and Adonis are those whose amours with her are the most famous. The tale of her lov
into a black stone. Herse became the mother of Cephalos846. The only amour of Hermes with any of the dwellers of Olympos was
urteenth book1084, in which Zeus so indecorously recounts his various amours to Hera, is liable to the same objection, and was
164. Some even went so far as to say that he was the offspring of the amours of Penelope with all her suitors1165. According t
s in fishing and fowling1178. The god of herdsmen was not without his amours  ; he is said to have captivated the goddess of th
ht, Selene, under the form of a white ram1179. He was fortunate in an amour with the nymph Echo, by whom he had a daughter na
f sheep. The Nymphs occur in various relations to gods and men. Their amours , of which we have seen some instances, were numer
a1897, and unhappily for her she was loved by Zeus. When he found his amour suspected by Hera, he changed Io into a white cow
presented as presiding over the winnowing of corn. In Od. v. 125. her amour with Iasiôn is related. 880. Gæa is joined with
21 (1842) Heathen mythology
intrigue of Jupiter with Io, is also celebrated in the history of his amours . Juno became jealous as usual, discovered the obj
tie, her sister, who was enamoured of the God, and was jealous of his amours with Leucothoe, discovered the whole intrigue to
lden gods of vulgar birth!” Barry Cornwall. The fable of Endymion’s amours with Diana, or the Moon, arises from his knowledg
be, That little dart was made for thee.’” Moore. The result of his amour with Venus has been related in another part of th
n dismissed by Jupiter, for her loquacity in proclaiming his numerous amours , she fell in love with the beautiful Narcissus.
harlots, loveless, joyless, unendeared, Casual fruition; nor in court amours , Mixed dance or wanton mask, or midnight ball, Or
of the Country, for whom Medea was divorced, that he might follow his amour in comfort. This infidelity was severely avenged
via is Odin, who was in all probability one of their kings, and whose amours , as numerous as those of Jupiter, are perpetuated
22 (1832) A catechism of mythology
ch drops frankincense. He despised Clytia, because she discovered his amours with Leucothe; and she was changed into a sun-flo
form of Pan. What effects did his uncouth figure produce? Had Pan any amours ? Was he not more successful in his addresses to o
23 (1874) Ristretto analitico del dizionario della favola. Volume I pp. -332
rée. Je cherchois dans leurs fiancs ma raison égarée : D’un incurable amour remèdes impuissants En vain sur les autels ma mai
/ 23