e la Fable employer la figure, De chasser les Tritons de l’Empire des
Eaux
, D’ôter à Pan sa flûte, aux Parques leurs ciseaux
es nomment divin ; Disons en deux mots, que le Sage Met toujours de l’
eau
dans son vin. Maréchal 14. Les Vendanges. V
encor. Palès, Faune et Priape, Egipans et Bacchantes, Nymphes des
eaux
, des bois, Satyres, Corybantes, Les flambeaux, ou
sein brillant des flots, Y vont tremper leur aile, en effleurant les
eaux
: Il arrive, il descend en cette île éloignée, Qu
ant de ses grottes profondes, Bondit et rend hommage au Souverain des
eaux
; La mer se réjouit et sépare ses flots. L’essieu
lons et leurs flottes entières : Tantôt, avec Linnée enfoncé sous les
eaux
, Vous cherchez ces forêts de fucus, de roseaux, D
voute ardente est la base des mers, Et qui peut-être un jour sur les
eaux
écumantes Vomiront des rochers et des îles fumant
andis que ces vallons, ces monts que voit le jour, Dans les profondes
eaux
vont rentrer à leur tour ? Échanges éternels de l
Il enleva Proserpine, fille de Cérès, lorsqu’elle allait puiser de l’
eau
dans la fontaine d’Aréthuse, ou qu’elle cueillait
re. La même 28. Pour fuir le Dieu des bois, plongée au fond des
eaux
, Syrinx fut transformée en d’utiles roseaux ; Pan
appareille, et sillonne les flots. Le serpent redressé domine sur les
eaux
; Dans l’immense horizon son regard se promène. L
ureux climat, séjour des doux loisirs, Les forêts de Linterne, et les
eaux
du Vultume, Anxur à l’air pesant, les marais de M
d’Épidaure à replis inégaux Rampe, sort du navire, et sur le bord des
eaux
Va chercher un asyle au temple de son père. Quand
u gros sel, la tourte au godiveau, Une tête farcie, un gigot cuit à l’
eau
… Jouissez lentement, et que rien ne vous presse ;
infinité de pavots et d’herbes somnifères en bordent l’entrée, et les
eaux
paisibles du Léthé baignent ses murs. Le Sommeil
ourbillons bruyans l’essaim fougueux s’élance, Trouble l’air, sur les
eaux
fond avec violence ; Le rapide Zéphire, et les fi
mens, Et des cables froissés les affreux sifllemens ; Sur la face des
eaux
s’étend la nuit profonde ; Le jour fuit, l’éclair
sor d’Hébé. Nymphes, enlevez vos corbeilles, Allez offrir au Dieu des
eaux
La pourpre qui couvre nos treilles, L’ambre qui p
Je sens à mes besoins échapper la nature, Ce concert monotone et des
eaux
et des vents, Suspendant ma pensée et tous mes se
e un sort plus désastreux. Tout-à-coup l’Aquilon frappe de la gelée L’
eau
, qui, des Cieux naguère à grands flots écoulée, E
i rapide et la vaste Garonne, Redemandent en vain les enfans de leurs
eaux
. L’homme faible et percé jusqu’au fond de ses os,
; Aux vagues du Cocyte il joint ses flots bourbeux ; Caron défend les
eaux
de ces torrens affreux ; Terrible en son aspect,
ayante, Et sème de corail les courans fortunés Qu’en glissant sur les
eaux
le char a sillonés. Vous, filles de Thétis, de vo
ile, des fleurs et du vin. Divinités des bois, des campagnes, des
eaux
, Belles Nymphes aux pieds de roses, Qui,
ps de l’antique Ibérie, Dans ces riches vallons, sur les bords de ces
eaux
, Le fils d’Alcmène avait amené ses troupeaux : Du
, La caverne en mugit, l’air au loin en résonne ; Le sol croule ; des
eaux
le bord est emporté, Et le fleuve écumant recule
de pleurs, A sa mère en ces mots exhale ses douleurs : Déesse de ces
eaux
, ô Cyrène ! ô ma mère ! Si je puis me vanter qu’A
fils, ton tendre fils, tout baigné de ses larmes, Paraît au bord des
eaux
accablé de douleurs, Et sa mère est, dit-il, inse
outant sourit et le rassure ; Les Nymphes sur ses mains épanchent une
eau
pure, Offrent pour les sécher de fins tissus de l
onde, Invoquons l’Océan, le vieux père du monde : Et vous, Reines des
eaux
, protectrices des bois, Entendez-moi, mes Sœurs,
chanté Des bords de l’Aurore A ceux de Vesper, Et de l’onde More Aux
eaux
de l’Ister. Mais, Ombre chérie ! Un tribut d’honn
vis fuir mes vaisseaux, Que loin de moi les vents emportaient sur les
eaux
! Lorsque je me vis seul sur cette plage aride, S
s Dieux irrités des crimes des hommes, engloutirent la terre sous les
eaux
: le genre humain y périt. Deucalion et Pyrrha fu
main. Il appelle Triton au dos couvert d’écaille, Triton qui, sur les
eaux
où domine sa taille, Reflète, au jour mouvant dan
Les fleuves ont des bords, la mer a des rivages. Les monts sortis des
eaux
lèvent leurs fronts sauvages. Si long-temps englo
ère Roulait des flots mêlés d’une fange grossière. Quand ils ont de l’
eau
sainte arrosé leurs cheveux, Au temple de Thémis
remédier à ce désordre, foudroya Phaëton, qui tomba du Ciel dans les
eaux
de l’Eridan. Phaëton sur le char s’élance ple
elé le fils ! Il se trouble, semblable au pilote indécis, Qui sur les
eaux
battu d’Éole et de Neptune, Laisse le gouvernail
Le Nil cacha sa source et nous la cache encor. Ses sept bouches sans
eau
, jusqu’aux sables brûlées, Se changèrent alors en
llées. Le Méandre lassé de ses trop longs détours Vit le cygne en ses
eaux
chercher un vain secours. L’Ismène, l’Eurotas aux
re. Icare, où te trouver ? Il appelle à grands cris Icare, et sur les
eaux
voit flatter ses débris. Il maudit de son art l’i
vaient ses desirs. L’aquilon rapide, Le tyran des
eaux
, D’un souffle timide Troublai
s sucs, objet de leurs travaux. Quel dessein, dit Enée, amène sur ces
eaux
, De ce peuple empressé les troupes vagabondes ? L
s l’homme et les animaux, Peuple immense des Airs, de la Terre et des
Eaux
. Cette vigueur, ce feu dont la source est divine,
s ; Les autres vont gémir dans des cachots ardens ; Dans de profondes
eaux
d’autres sont englouties, Et par leurs propres Di
aîné, l’enfonça jusqu’au menton au milieu d’un lac de l’Erèbe, dont l’
eau
fuyait ses lèvres desséchées, et plaça près de sa
fruits, qui échappaient sans cesse à ses avides mains. Vers une
eau
desirée, ou sur un fruit voisin, Toujours Tantale
ain : Toujours le fruit rebelle à la main qui le touche, Recule, et l’
eau
perfide a fui loin de sa bouche. Tel es
à Pergame une perfide amante, Lorsqu’un Dieu suspendit le murmure des
eaux
, Et fit trembler les mers de sa voix menaçante :
Grecs envoyé mes vaisseaux ? J’ai sauvé les Troyens de la fureur des
eaux
; De mes bontés sans cesse ils ont reçu des marqu
ces furent très-brillantes : tous les Dieux du Ciel, de la Terre, des
Eaux
, des Enfers y assistèrent. La Discorde seule en f
ses pieds, tantôt filer ses laines, Et tantôt pour ses bains puiser l’
eau
des fontaines ! Alors d’un ris moqueur te flétris
ers de n’être plus resserrés dans des rives, Roulent en liberté leurs
eaux
long-temps captives. Enfin la main du Dieu qui ré
les sphères infinies, L’oiseau nagea dans l’air, le poisson sous les
eaux
; Et la terre en ses champs reçut les animaux ; M
rir l’Univers. Arrivé en Béotie, il envoya ses compagnons puiser de l’
eau
à la fontaine de Dircé pour faire un sacrifice au
fangeux, bordé de noirs roseaux, Entoure tristement de ses dormantes
eaux
, L’Enfer même s’émut ; les fières Euménides Cessè
, en prononçant ces mots ; Et troublé, par ses pleurs, la surface des
eaux
. Son image, à l’instant, s’obscurcit et s’efface.
un vallon, il regarda Diane qui se baignait avec ses Nymphes dans les
eaux
d’une claire fontaine. La chaste Déesse, irritée
ue n’a-t-elle son arc ! Mais sa vengeance est prête. Elle s’arme de l’
eau
qui coule sous ses yeux, Et la jetant au front du
peur fugitive, Et s’étonne en fuyant de sa légèreté. Mais à peine des
eaux
le miroir argenté Eut offert à ses yeux sa nouvel
e en fleuve d’Elide. L’amour d’Alphée survécut à sa métamorphose. Ses
eaux
traversaient le sein des mers sans s’y mêler, et
rs sans s’y mêler, et allaient s’unir toujours pures et limpides, aux
eaux
d’Aréthuse. Aréthuse à Cérès. L’Achaïe autr
ord je fuis à l’aventure, Où courez-vous ! s’écrie Alphée au fond des
eaux
; Où courez-vous ! deux fois fait-il dire aux éch
este, et alla par l’ordre du Dieu, se laver dans le Pactole, dont les
eaux
ne roulèrent depuis que du sable d’or. Midas auss
ux travaux, Une source brillante et pure Qui, par la fraîcheur de ses
eaux
, Rajeunit la sombre verdure Des prés, des bois et
la nuit, S’évanouit avec son ombre. Et les airs, et les
eaux
, tout sourit à mon cœur, Où je sens malgré moi se
tant les rives du Pactole, Les Nymphes des vallons et les Nymphes des
eaux
Admiraient à l’envi son art et ses travaux. Voyie
e, Qui du Dieu des jardins fuyant l’impur amour, Perdit aux bords des
eaux
et sa forme et le jour. Lotos était son nom, et c
eur séjour sacré. Lorsque la terrestre masse Du déluge eût bu les
eaux
, Il effraya le Parnasse Par des prodiges nouveaux
doux parfums de Flore, Et les poisons de Circé. Cieux, gardez vos
eaux
fécondes Pour le myrte aimé des Dieux ; Ne prodig
t étranger, Souvent il paraît, il surnage, Souvent il est au fond des
eaux
; Il rencontre, sur son passage, Tous les jours d
cs tapissée ; Là, le Dieu tient sa cour, et gouverne en repos, Et les
eaux
de son lit, et les Nymphes des eaux. Ovide. — D
our, et gouverne en repos, Et les eaux de son lit, et les Nymphes des
eaux
. Ovide. — Desaintange 228. Tempé, séjour c
Desaintange 228. Tempé, séjour célèbre ! O magique Vallon ! Où l’
eau
de Sperchius, d’Amphrise et de Pénée, D’ombrages
es bords. Non loin, sous deux arches antiques Le cours impétueux de l’
eau
Se brise, et d’un petit hameau Mouille en grondan
use, Palpitant d’ardeur, elle attend Qu’en sa retraite limoneuse, Des
eaux
le crédule habitant Saisisse l’amorce trompeuse :
e félicité, elles devaient retourner sur la terre, elles buvaient les
eaux
du fleuve Léthé, pour oublier les maux qu’elles y
uchés en paix sur l’épaisseur des herbes, Où l’Éridan divin roule ses
eaux
superbes, Sous l’ombrage odorant des lauriers tou
e ne sont point les plaines fortunées, Les bois épais, le murmure des
eaux
, Qui font couler nos heureuses années Dans les do
rire ; De ton souffle léger s’exhale le zéphire, Et le doux bruit des
eaux
, le doux concert des bois, Sont les accens divers
e le tonnerre ; Et des deux élémens renouvelle la guerre. Cependant l’
eau
bouillonne, et d’immenses vapeurs Enveloppent les
rs. Il laisse au loin mugir les orages du monde ; Sur les bords d’une
eau
vive, à l’ombre des berceaux, Il dit en bénissant
elle en accroît les ravages par ses horreurs. … Lorsqu’enfin les
eaux
de la Seine captive Cessèrent d’apporter dans ce
n vain ; Sa peau rude se sèche, et résiste à la main ; Il néglige les
eaux
, renonce au pâturage, Et sent s’évanouir son supe
l’ombre, Le cristal d’un ruisseau qui rajeunit les prés, Et roule une
eau
d’argent sur des sables dorés, Rien ne peut des t
rs mets, c’est l’herbe tendre et la fraîche verdure : Leur boisson, l’
eau
d’un fleuve ou d’une source pure ; Sur un lit de
Des maisons vastes et mobiles Flottent sur l’abîme des
eaux
. Les citoyens zélés, les Dieux et les Héros Respi
s vents épurent l’air ; l’air balance les ondes ; Pour la fertilité l’
eau
circule en tout lieu ; Les germes sont féconds ;
ois emplois. Neptune chaque jour est occupé six heures A soulever des
eaux
les profondes demeures, Et les fait dans leur lit
objet de nos travaux, Que nous cherchions en vain sur la Terre et les
eaux
. Bernis 289. Des champs d’O-Taïti, si chers
leil couchant, il se retirait dans la mer et passait la nuit dans les
eaux
. Il en parut d’autres semblables à lui, et Bérose
enseignait qu’il y avait eu un temps où tout n’était que ténèbres et
eau
; que cette eau et ces ténèbres renfermaient des
l y avait eu un temps où tout n’était que ténèbres et eau ; que cette
eau
et ces ténèbres renfermaient des animaux monstrue
où il est dit que les ténèbres couvraient alors la terre mêlée avec l’
eau
. Les monstres dont on vient de lire la descriptio
duction de ce chef-d’œuvre, prit de la terre qu’il détrempa avec de l’
eau
, et lui souffla un esprit de vie. Voilà sans dout
tôt entré que la terre fut inondée. Quelque temps, après, voyant les
eaux
diminuées, il lâcha quelques oiseaux, qui, ne tro
comme on voit encore en Égypte sortir de la terre, détrempée par les
eaux
du Nil, une infinité d’insectes et d’autres anima
de Faune, de Palès, etc. ; le feu, sous ceux de Vulcain, de Vesta ; l’
eau
de la mer et des fleuves, sous ceux d’Océan, de N
ouvenant de leur fleuve Alphée qui coule dans l’Élide, dirent que les
eaux
du fleuve passaient sous la mer pour se rejoindre
nt d’un fleuve de Phrygie. On prétend que, dès qu’ils avaient bu de l’
eau
de ce fleuve, ils entraient dans une telle fureur
on était parvenu à ce lieu, on lavait la statue de la déesse dans les
eaux
du fleuve. Cette solennité, qui arrivait le 25 de
Titans ayant été battus près de ce fleuve et noyés en partie dans ses
eaux
, on publia qu’ils avaient été plongés dans le Tar
er, et laissa subsister quelques canaux bien ménagés, pour donner aux
eaux
du fleuve la possibilité de porter la fertilité d
phe la dénonça ; ce qui irrita tellement Cérès, qu’elle lui jeta de l’
eau
du Phlégéton sur le visage, et aussitôt Ascalaphe
r à leur repas. Ils le formèrent avec de la terre détrempée dans de l’
eau
. Orion devint un grand chasseur. Un serpent l’aya
les poëtes, avait été formé avec le limon laissé sur la terre par les
eaux
du déluge. Cette fable ressemble beaucoup à celle
l’Archipel, sur une île flottante que la mer couvrait souvent de ses
eaux
. Elle se nommait Délos. Neptune, par pitié pour L
travaillaient. Épuisée de fatigue et de soif, elle leur demanda de l’
eau
pour se désaltérer. Vous me conserverez la vie, l
nce sur les bords d’un fleuve qui portait le même nom, tomba dans ses
eaux
et s’y noya. La grande quantité de lauriers qui c
né à Bacchus par Orphée désignent également qu’ils ont été sauvés des
eaux
. Bacchus fut élevé dans l’Arabie sur une montagne
la mer ; une conque marine, voguant légèrement sur la superficie des
eaux
, est poussée par le souffle des Zéphyrs jusqu’au
priété d’éteindre les feux de l’amour, lorsqu’on se baignait dans ses
eaux
. La rose était particulièrement consacrée à Vénus
lui dédiait le myrte, parce qu’il vient ordinairement sur le bord des
eaux
, où la déesse avait paru pour la première fois, L
ait les voleurs, dont il était le dieu. Divinités de la mer et des
eaux
. Les besoins de la vie, toujours renaissans,
evint le dieu des mers. Chaque fleuve, chaque fontaine, chaque amas d’
eau
eut sa divinité particulière. Ce culte variait co
es coutumes et les opinions des différens peuples, mais le culte de l’
eau
était général. Les Égyptiens avaient la mer en ho
it le redoutable Typhon. Ils réservaient toute leur vénération pour l’
eau
du Nil. Ils nommaient ce fleuve Océan, Ypeus ou N
par abréviation d’Osiris. Chez eux ce fleuve, ou plutôt le dieu de l’
eau
, était représenté par un vase percé de toutes par
us du vase, adroitement fermés avec de la cire, laissèrent échapper l’
eau
qu’il contenait, et le Nil fut vainqueur. Depuis
l’hydria, qu’ils nommaient aussi dieu Canope, selon eux, le Nil, ou l’
eau
en général, était le principe fécond de toutes ch
font payer à leurs sujets le droit de s’y baigner et d’y puiser de l’
eau
. Presque tous les peuples de la terre faisaient d
plaçât des statues et des inscriptions religieuses. On attribuait à l’
eau
les effets les plus surprenans, et les poëtes éte
apporte les noms. Le même poëte fait monter le nombre des nymphes des
eaux
jusqu’à trois mille ; et, si l’on ajoute les Naïa
Napées, les Lymniades, etc., etc., on trouvera que les divinités des
eaux
étaient innombrables. Nous nous bornerons à donne
de la Terre. Il était à juste titre regardé comme le premier dieu des
eaux
, puisqu’il en contient le plus grand amas, et qu’
généralement regardé l’Océan comme une divinité physique. Ce dieu des
eaux
eut pour femme Téthys, dont naquirent Nérée et Do
e. Neptune, fils de Saturne, était frère de Jupiter. L’empire des
eaux
lui échut en partage. Son sceptre était un triden
Brise-vaisseaux. Son trident avait trois pointes, pour distinguer les
eaux
de la mer, celles des fleuves et celles des fonta
phoses. On représente ordinairement le dieu de la mer voguant sur les
eaux
, dans une conque à laquelle sont attelés deux che
e que dans ce mois on faisait les purifications, et c’était avec de l’
eau
qu’elles se faisaient. Pendant les fêtes de Neptu
êcheur, qui avait le talent de plonger et de rester long-temps sous l’
eau
. Pour se rendre plus recommandable, il se vantait
sur le gouffre situé entre Reggio et Messine ; le bruit des courans d’
eau
ressemble à des aboiemens de chiens. La crainte q
contre Jupiter. Neptune le vainquit, et le força de rentrer sous les
eaux
. Nous ne devons pas omettre les fables des Alcyon
es, Oréades et Néréides. Ces divinités tiraient leur origine de l’
eau
, et doivent être rangées parmi les divinités de l
quelquefois des chèvres. On croit que le mot nymphe vient de lympha,
eau
, ou du mot phénicien néphas, âme. Avant le systèm
aissance à douze poulains d’une telle vitesse, qu’ils couraient sur l’
eau
sans enfoncer, et sur les épis sans les faire pli
t fait naître l’olivier, et la seconde présidait aux jardins. Enfin l’
Eau
et Bonus Eventus étaient les sixièmes. La premièr
, ou même des animaux. Avant de sortir des enfers, elles buvaient des
eaux
du Léthé, qui avaient la propriété de faire oubli
le d’un rocher, et forme un ruisseau qui se cache sous la terre ; son
eau
était mortelle ; voilà pourquoi les poëtes en ont
ent, Jupiter ordonnait à Iris de leur présenter une coupe pleine de l’
eau
empoisonnée de cette fontaine ; il les éloignait
une main sur la terre et l’autre sur la mer. Le nom de Styx signifie
eau
du silence. On se servait de l’eau de cette fonta
ur la mer. Le nom de Styx signifie eau du silence. On se servait de l’
eau
de cette fontaine pour faire subir des épreuves a
elle est la principale origine des fables sur ce fleuve d’enfer : ses
eaux
coulaient dans l’Épire, que l’on regardait comme
gardait comme une partie du royaume de Pluton. En général, toutes les
eaux
dont les qualités étaient mauvaises, étaient rega
Le Phlégéton, ou le cinquième fleuve, roulait des torrens de feu. Les
eaux
de ce marais exhalaient des vapeurs sulfureuses,
la plus dévorante. Pour redoubler son supplice, il est plongé dans l’
eau
jusqu’au menton ; mais dès qu’il approche sa bouc
; mais dès qu’il approche sa bouche pour chercher à se désaltérer, l’
eau
se retire. Les mets les plus séduisans l’environn
aux coupables, il faut remarquer les Danaïdes, condamnées à remplir d’
eau
une cuve sans fond. (Fig. 50.) La fable imaginée
se, au-delà duquel on enterrait les morts, des prêtres versaient de l’
eau
dans une cuve sans fond, pour exprimer l’impossib
e barque, qui s’arrêta sur le sommet du Parnasse [Fig. 10]. Quand les
eaux
se furent tout à fait retirées, ils allèrent cons
ux animaux et aux plantes. On vit le peuple fou, qui du Nil boit les
eaux
, Adorer les serpents, les poissons, les oiseaux ;
s liquides plaines, D’aise on entend sauter les pesantes baleines ; L’
eau
frémit sous le dieu qui lui donne sa loi, Et semb
thé. Le Styx en faisait neuf fois le tour. Les dieux juraient par ses
eaux
, et le serment était irrévocable ; celui qui se r
plantes. Le Léthé, fleuve d’oubli, avait un cours très paisible. Ses
eaux
avaient la vertu de faire perdre entièrement à ce
ant la porte, et on n’y entendait d’autre bruit que le murmure de ses
eaux
. C’est là que, autour du dieu couché et endormi,
té par une faim et une soif perpétuelles, au milieu d’un étang dont l’
eau
échappait sans cesse à ses lèvres desséchées, et
nte filles de Danaüs, condamnées à porter éternellement des cruches d’
eau
dans une cuve sans fond, et à essayer de la rempl
présentait tantôt sous la forme d’une jeune fille sortant du sein des
eaux
, tantôt assise sur un char traîné par des colombe
chose la plus utile à cette ville lui donnerait son nom. Le dieu des
eaux
, d’un coup de son trident, fit sortir de terre un
yte était sa demeure ordinaire ; elle n’élevait que la tête hors de l’
eau
. [Fig. 85] La Paix. Les Romains avaient
vaincu ce rival, il emmenait son épouse, lorsqu’il fût arrêté par les
eaux
d’une rivière. Comme il délibérait s’il retourner
Cadmus, voulant faire un sacrifice à Minerve, les envoya puiser de l’
eau
à une source voisine ; mais ils périrent dévorés
à ta vie, Ne t’emporte au-dessus de l’aride Libye. Là jamais d’aucune
eau
le sillon arrosé Ne rafraîchit mon char dans sa c
es nymphes. La déesse, honteuse de se voir ainsi surprise, puise de l’
eau
dans ses mains et en jette au visage du chasseur
é de fatigue et consumé de soif, il passa près d’une fontaine, dont l’
eau
fraîche et limpide l’invita, pour son malheur, à
u’il se penchait pour boire, il aperçut son image dans le miroir de l’
eau
, et devint tellement amoureux de lui-même, qu’il
l’accompagna jusqu’aux Enfers, où il se regardait sans cesse dans les
eaux
du Styx. Les Naïades, ses sœurs, le cherchèrent l
jour si altérée, qu’elle entra dans un cabaret pour demander un peu d’
eau
. Une bonne vieille s’empressa de lui en donner, e
, et le dieu lui ordonna d’aller se baigner dans le Pactole, dont les
eaux
, depuis ce moment, roulent un sable d’or. Quelque
vait dit adieu à son mari. Ayant vu de loin son corps flotter sur les
eaux
, elle se précipita dans la mer, et les deux époux
en Sicile. Un jour, passant près d’une fontaine, elle aperçoit sur l’
eau
la ceinture de Proserpine ; elle ne doute plus de
freuse stérilité. Une naïade, nommée Aréthuse, sort alors du fond des
eaux
, et représente à Cérès que la terre n’est point c
blée par la chaleur, je m’arrêtai sur les bords d’un fleuve, dont les
eaux
tranquilles étaient si transparentes, qu’on eût p
. Des saules et des peupliers ombrageaient ses rives. J’entrai dans l’
eau
pour m’y rafraîchir ; aussitôt j’entends autour d
e. Alors une sueur froide se répand sur tout mon corps, des gouttes d’
eau
tombent de mes cheveux, comme la rosée des feuill
couvraient la face de l’abîme, et l’esprit de Dieu se mouvait sur les
eaux
. » Sur ce point, les païens sont d’accord avec le
e la Fable employer la figure, De chasser les Tritons de l’Empire des
Eaux
, D’ôter à Pan sa flûte, aux Parques leurs ciseaux
encor. Palès, Faune et Priape, Egipans et Bacchantes, Nymphes des
eaux
, des bois, Satyres, Corybantes, Les flambeaux, ou
sein brillant des flots, Y vont tremper leur aile, en effleurant les
eaux
: Il arrive, il descend en cette île éloignée, Qu
ant de ses grottes profondes, Bondit et rend hommage au Souverain des
eaux
; La mer se réjouit et sépare ses flots. L’essieu
Il enleva Proserpine, fille de Cérès, lorsqu’elle alloit puiser de l’
eau
dans la fontaine d’Aréthuse, ou qu’elle cueilloit
e. La même 28. Pour fuir le Dieu des bois, plongée au fond des
eaux
, Syrinx fut transformée en d’utiles roseaux ; Pan
ur-tout composent leur nature ; L’un père de l’acide, et l’autre de l’
eau
pure, Enfin le noir charbon. Ces principes divers
infinité de pavots et d’herbes somnifères en bordent l’entrée, et les
eaux
paisibles du Léthé baignent ses murs. Le Sommeil
sor d’Hébé. Nymphes, enlevez vos corbeilles, Allez offrir au Dieu des
eaux
La pourpre qui couvre nos treilles, L’ambre qui p
e un sort plus désastreux. Tout-à-coup l’Aquilon frappe de la gelée L’
eau
, qui, des Cieux naguère à grands flots écoulée, E
si rapide et la vaste Garonne, Redemandent envain les enfans de leurs
eaux
. L’homme foible et percé jusqu’au fond de ses os,
Aux vagues du Cocyte il joint ses flots bourbeux ; Caron défend les
eaux
de ces torrens affreux ; Terrible en son aspect,
ayante, Et sème de corail les courans fortunés Qu’en glissant sur les
eaux
le char a sillonnés. Vous, filles de Thétis, de v
le, des fleurs et du vin. Divinités des bois, des campagnes, des
eaux
, Belles Nymphes aux pieds de roses
s Enfers. Là, le Styx nébuleux exhale dans les airs, De ses dormantes
eaux
la vapeur meurtrière. Là, privée à jamais de la d
de pleurs, A sa mère en ces mots exhale ses douleurs : Déesse de ces
eaux
, ô Cyrène ! ô ma mère ! Si je puis me vanter qu’A
fils, ton tendre fils, tout baigné de ses larmes, Paroît au bord des
eaux
accablé de douleurs, Et sa mère est, dit-il, inse
outant sourit et le rassure ; Les Nymphes sur ses mains épanchent une
eau
pure, Offrent polir les sécher de fins tissus de
onde, Invoquons l’Océan, le vieux pére du monde : Et vous, Reines des
eaux
, protectrices des bois, Entendez-moi, mes Sœurs,
chanté Des bords de l’Aurore A ceux de Vesper, Et de l’onde More Aux
eaux
de l’Ister. Mais, Ombre chérie ! Un tribut d’hon
vis fuir mes vaisseaux, Que loin de moi les vents emportoient sur les
eaux
! Lorsque je me vis seul sur cette plage aride, S
s Dieux irrités des crimes des hommes, engloutirent la terre sous les
eaux
: le genre humain y périt. Deucalion et Pyrrha fu
première, Des flots encor mêlés d’une fange grossière. Tous deux de l’
eau
du fleuve arrosent leurs habits, Et dirigent leur
remédier à ce désordre, foudroya Phaéton, qui tomba du Ciel dans les
eaux
de l’Eridan. Phaéton sur le char s’élance pl
lé le fils ! Il se trouble, semblable au pilote indécis, Qui, sur les
eaux
, battu d’Eole et de Neptune, Laisse le gouvernail
lacs et leurs ondes. Les fleuves les plus grands sentent brûler leurs
eaux
: Le Tanaïs bouillone en ses larges canaux ; Le P
e Nil cacha sa source, et nous la cache encor ; Ses sept bouches sans
eau
, jusqu’au sable brûlées, Se changèrent alors en a
ou semble tomber un des célestes feux. L’Eridan, loin des bords que l’
eau
du Nil féconde, Le reçut tout fumant, et lava dan
e et les zéphyrs Servoient ses désirs. L’aquilon rapide, Le tyran des
eaux
, D’un souffle timide Troubloit leur repos. M
s sucs, objet de leurs travaux. Quel dessein, dit Enée, amène sur ces
eaux
, De ce peuple empressé les troupes vagabondes ? L
s l’homme et les animaux, Peuple immense des Airs, de la Terre et des
Eaux
. Cette vigueur, ce feu dont la source est divine,
s ; Les autres vont gémir dans des cachots ardens ; Dans de profondes
eaux
d’autres sont englouties, Et par leurs propres Di
ainé, l’enfonça jusqu’au menton au milieu d’un lac de l’Erèbe, dont l’
eau
fuyoit ses lèvres desséchées, et plaça près de sa
fruits, qui échappoient sans cesse à ses avides mains. Vers une
eau
désirée, ou sur un fruit voisin, Toujours Tantale
ain : Toujours le fruit rebelle à la main qui le touche, Recule, et l’
eau
perfide a fui loin de sa bouche. Tel est
à Pergame une perfide amante, Lorsqu’un Dieu suspendit le murmure des
eaux
, Et fit trembler les mers de sa voix menaçante :
Grecs envoyé mes vaisseaux ? J’ai sauvé les Troyens de la fureur des
eaux
; De mes bontés sans cesse ils ont reçu des marqu
ces furent très-brillantes : fous les Dieux du Ciel, de la Terre, des
Eaux
, des Enfers y assistèrent. La Discorde seule en f
ses pieds, tantôt filer ses laines, Et tantôt pour ses bains puiser l’
eau
des fontaines ! Alors d’un ris moqueur te flétris
ers de n’être plus resserrés dans des rives, Roulent en liberté leurs
eaux
long-temps captives. Enfin la main du Dieu qui ré
l les sphères infinies L’oiseau nagea dans l’air, le poisson sous les
eaux
; Et la terre en ses champs reçut les animaux ; M
rir l’Univers. Arrivé en Béotie, il envoya ses compagnons puiser de l’
eau
à la fontaine de Dircé pour faire un sacrifice au
fangeux, bordé de noirs roseaux, Entoure tristement de ses dormantes
eaux
, L’Enfer même s’émut ; les fières Euménides Cessè
, en prononçant ces mots ; Et troublé, par ses pleurs, la surface des
eaux
. Son image, à l’instant, s’obcursit et s’efface.
un vallon, il regarda Diane qui se baignoit avec ses Nymphes dans les
eaux
d’une claire fontaine. La chaste Déesse, irritée
Que n’a-t-elle son arc ? Elle hésite, s’arrête ; Soudain, s’arme de l’
eau
qui coule sous ses yeux, La jette avec fureur au
e fugitive, Et s’étonne, en fuyant, de sa légéreté. Mais, à peine des
eaux
le miroir argenté Eût offert à ses yeux sa nouvel
e en fleuve d’Elide. L’amour d’Alphée survécut à sa métamorphose. Ses
eaux
traversoient le sein des mers sans s’y mêler, et
rs sans s’y mêler, et alloient s’unir toujours pures et limpides, aux
eaux
d’Aréthuse. Aréthuse à Cérès. L’Achaïe aut
, Je vois un canal pur qui coule entre des fleurs. Sous le miroir des
eaux
l’œil distingue l’arène ; Leur cours égal et doux
ours à la rive prochaine. Où courez-vous ? s’écrie Alphée au fond des
eaux
; Où courez-vous ? deux fois fait-il dire aux éch
este, et alla par l’ordre du Dieu, se laver dans le Pactole, dont les
eaux
ne roulèrent depuis que du sable d’or. Midas auss
ux travaux, Une source brillante et pure Qui, par la fraîcheur de ses
eaux
, Rajeunit la sombre verdure Des prés, des bois et
exposée à des périls nouveaux, Entre le Dieu lascif et l’obstacle des
eaux
, Et ne pouvant franchir leur barrière profonde, E
ur séjour sacré. Lorsque la terrestre masse Du déluge eût bu les
eaux
, Il effraya le Parnasse Par des prodiges nouveaux
oux parfums de Flore, Et les poisons de Circé. Cieux, gardez vos
eaux
fécondes Pour le myrte aimé des Dieux ; Ne prodig
t étranger, Souvent il paroît, il surnage, Souvent il est au fond des
eaux
; Il rencontre, sur son passage, Tous les jours d
ds flots précipitant sa course, Epanche avec fracas le torrent de ses
eaux
, Et de leur chûte au loin fatigue les échos. L’éc
ncs tapissée ; Là, le Dieu tient sa cour et gouverne en repos, Et les
eaux
de son lit, et les Nymphes des eaux. Les fleu
cour et gouverne en repos, Et les eaux de son lit, et les Nymphes des
eaux
. Les fleuves des pays voisins ou tributaires,
es bords. Non loin, sous deux arches antiques Le cours impétueux de l’
eau
Se brise, et d’un petit hameau Mouille en grondan
use, Palpitant d’ardeur, elle attend Qu’en sa retraite limoneuse, Des
eaux
le crédule habitant Saisisse l’amorce trompeuse :
urnant avec vitesse, Sans cesse se poursuit, et s’évite sans cesse. L’
eau
cherche et fuit Tantale, et son avide main Voit l
e ne sont point les plaines fortunées, Les bois épais, le murmure des
eaux
, Qui font couler nos heureuses années Dans les do
où de nombreux canaux Portoient de toutes parts la fraîcheur de leurs
eaux
. Quel désastre imprévu ! quelles terribles s
rs. Il laisse au loin mugir les orages du monde ; Sur les bords d’une
eau
vive, à l’ombre des berceaux, Il dit en bénissant
elle en accroît les ravages par ses horreurs. … Lorsqu’enfin les
eaux
de la Seine captive Cessèrent d’apporyer dans ce
envain ; Sa peau rude se sèche, et résiste à la main ; Il néglige les
eaux
, renonce au pâturage, Et sent s’évanouir son supe
l’ombre, Le crystal d’un ruisseau qui rajeunit les prés, Et roule une
eau
d’argent sur des sables dorés, Rien ne peut des t
rs mêts, c’est l’herbe tendre et la fraîche verdure : Leur boisson, l’
eau
d’un fleuve ou d’une source pure ; Sur un lit de
Des maisons vastes et mobiles Flottent sur l’abîme des
eaux
. Les citoyens zélés, les Dieux et les Héros Respi
s vents épurent l’air ; l’air balance les ondes ; Pour la fertilité l’
eau
circule en tout lieu ; Les germes sont féconds ;
ois emplois. Neptune chaque jour est occupé six heures A soulever des
eaux
les profondes demeures, Et les fait dans leur lit
objet de nos travaux, Que nous cherchions envain sur la Terre et les
eaux
. Bernis 306. Des champs d’O-Taïti, si cher
, ne connaissaient que quatre éléments, l’air, le feu, la terre, et l’
eau
. Étudions aujourd’hui les divinités qui habitaien
ume d’une grosseur raisonnable. La jeune Léda se baignait dans les
eaux
de l’Eurotas, près de Sparte : tout-à-coup, elle
ndements de la nouvelle ville, il envoya ses compagnons chercher de l’
eau
dans une forêt consacrée à Mars ; mais ils furent
es bras, et de toutes les parties de son corps tombaient des nappes d’
eau
qui figuraient les plis de grands vêtements et le
ns qu’elles ne soient purifiées par le sacrifice d’un porc, et avec l’
eau
de la fontaine Piera, qui est dans la plaine par
’île de Délos, qui jusqu’alors avait été flottante et cachée dans les
eaux
. Latone y arriva métamorphosée par Jupiter en une
sés17. Apollon tend les bras à son fils, l’embrasse, et jure par les
eaux
du Styx de lui accorder tout ce qu’il voudra pour
ait prendre une ame pour jouir de la divine harmonie. Les Nymphes des
eaux
et des forêts le suivaient en tout lieu pour l’en
fangeux, bordé de noirs roseaux, Entoure tristement de ses dormantes
eaux
. L’Enfer même s’émut ; les fières Euménides Cessè
ion divine, la Pythie mâchait des feuilles de laurier, et buvait de l’
eau
de la fontaine Castalie : alors on voyait ses yeu
détourne la tête. Toutefois, au défaut de ses armes, elle lance de l’
eau
au visage d’Actéon : « Fuis, dit-elle, profane ;
chaste déesse ; mais un jour que les nymphes se plongeaient dans les
eaux
d’un lac pour goûter les douceurs du bain, on rec
Du disque de Phébé la lumière argentée En rayons tremblotants sur ces
eaux
répétée, Ou qui jette en ces bois, à travers les
il eut vu les troupeaux, Bondissant sur les fleurs, s’égayant sur les
eaux
, Il sort d’une retraite en rustique équipage. D’u
es faire passer dans de nouveaux corps, après qu’elles avaient bu les
eaux
du fleuve Léthé, qui leur faisait perdre le souve
rosés les uns les autres avec des branches de laurier trempées dans l’
eau
lustrale, ils priaient Mercure de leur être favor
’ai plus ces cheveux si beaux, « Dont autrefois le dieu des
eaux
« Sentit lier son cœur d’une si douce chaîne.
ps de l’antique Ibérie, Dans ces riches vallons, sur les bords de ces
eaux
, Le fils d’Alcmène avait amené ses troupeaux : Du
: La caverne en mugit, l’air au loin en résonne ; Le sol croule ; des
eaux
le bord est emporté, Et le fleuve écumant recule
it toujours autour de lui des fruits délicieux ; il est plongé dans l’
eau
jusqu’à la bouche ; et il ne peut goûter à ces fr
ieu, d’un coup de son sceptre fourchu qu’il enfonce dans le fond de l’
eau
, s’ouvre un chemin qui le conduit dans son palais
uchés en paix sur l’épaisseur des herbes, Où l’Éridan divin roule ses
eaux
superbes, Sous l’ombrage odorant des lauriers tou
n rêve de l’imagination. Treizième entretien. [Divinités des
eaux
.] Sur quelle partie de l’univers la Mythologie
s personnages non moins merveilleux. Les plus anciennes divinités des
eaux
étaient l’Océan, fils du Ciel et de la Terre ; il
ornements de son empire. A son ordre, l’île d’Hiéra se montra sur les
eaux
. La mer Égée, depuis quatre jours, était couverte
l forme la constellation de son nom. Amphitrite partagea l’empire des
eaux
avec son mari. Il la rendit mère de Triton, un de
re, et les roues étaient d’or. Ce char semblait voler sur la face des
eaux
paisibles. Une troupe de nymphes, couronnées de f
la rive : Ciel ! comment échapper ? la voilà dans ce lieu, Entre les
eaux
du fleuve et les transports du dieu. « Nymphes, à
et n’en fut que plus belle. Diane la transforme, et Pan qui sous les
eaux
Courait pour l’embrasser, embrasse des roseaux. I
Les fleuves, chez les anciens, n’étaient pas seulement des masses d’
eau
roulant au milieu des terres ; c’étaient des divi
ts dont Achille l’avait couvert. Toute la plaine est embrasée, et les
eaux
commencent à diminuer. Le dieu tourne toutes ses
leur mouvement la violence du feu qui les agite ; on voit de même les
eaux
du Xanthe bouillonner avec furie, et se consumer.
iades, et qu’on voyait sans cesse occupées à plonger, ou à jeter de l’
eau
avec leurs mains pour se mouiller la chevelure et
rre peut changer Quiconque vient y boire, et même s’y plonger. Dans l’
eau
du Sybaris et du Cratis encore L’ébène des cheveu
ore L’ébène des cheveux se jaunit et se dore. Que dis-je ? il est des
eaux
dont les impressions Altèrent les esprits, change
oluptueuse, Le lac d’Éthiopie, et son onde fameuse : A-t-on bu de ses
eaux
? on devient furieux ; Ou le poids du sommeil app
quable de cette fête était de tremper la statue de la déesse dans les
eaux
de l’Almo. Beaucoup plus tard, vers le 3e siècle,
physiques, voient dans Chrone des gouffres profonds engloutissant les
eaux
, font des Dactyles des promontoires hérissés de m
ieur à tout ; Maleus, ou de Malée en Laconie ; Marinus, ou le roi des
eaux
; Martius, ou le guerrier ; Méchanéen, ou le favo
e Neptune, il paraît que cet Egéon, au moins, avait pris l’empire des
eaux
pour son séjour habituel. En effet, un jour Neptu
. Après avoir ainsi organisé sa demeure, Jupiter accorda l’empire des
eaux
à Neptune, et celui des enfers à Pluton. Alors,
indare place le corps de ce monstre sous l’Etna, sa poitrine sous les
eaux
de la mer et des îles Vulcaniennes, et sa tête so
nquiétaient, et rend ainsi la paix au séjour des Dieux. Cependant les
eaux
s’étant retirées et la terre suffisamment desséch
a dorénavant en proie à une soif brûlante au milieu d’un étang dont l’
eau
s’élèvera jusqu’à sa lèvre inférieure et baissera
le repas frugal qu’ils leur servirent après avoir fait chauffer de l’
eau
pour leur laver les pieds. Un très-petit flacon d
er. Alors, dans sa colère, Junon lui jeta aux yeux quelques gouttes d’
eau
et l’aveugla. Mais l’époux céleste dédommagea le
leurs qui la couronnaient venaient des bords du fleuve Artarion, et l’
eau
servant dans les sacrifices qu’on lui offrait, ét
ese, irritée de l’imprudence du jeune chasseur, lu jeta aussitôt de l’
eau
au visage, ou le revêtit elle-même d’une peau de
c lui. Aussitôt les Dieux, après avoir détrempé de la terre avec de l’
eau
, en avoir rempli la peau du bœuf qu’ils venaient
ine par Diane pour la sauver des poursuites du fleuve Alphée dont les
eaux
depuis se confondent avec les siennes. Argé ou Hé
s. Phyalé était une simple nymphe. Hyale était celle qui puisait de l’
eau
pour la répandre sur Diane lorsqu’ Actéon les sur
par Manto l’une de ses maîtresses, il s’y trouvait une source dont l’
eau
abrégeait les jours et dont buvait le prêtre char
ner au héros des chevaux invincibles si légers qu’ils couraient sur l’
eau
. Hercule ayant rempli la promesse, on laissa la l
des, ou des bords de la fontaine Aganipe, fille du Permesse, dont les
eaux
coulaient au pied de l’Hélicon et inspiraient les
Castalides, ou des bords de la fontaine Castalie en Phrygie, dont les
eaux
inspiraient le génie ; Cithériades et Cithérides,
d par les suicides de divers personnages venus pour éteindre dans les
eaux
qui baignaient ce promontoire, de coupables passi
trois jours, se baignait dans la fontaine de Castalie, buvait de son
eau
prophétique et mâchait ensuite sur ses bords des
une chapelle dédiée au bon génie et à la Fortune, se baigner dans les
eaux
du fleuve Hercine, sacrifier à Jupiter et à la fa
famille de Trophonius, ne vivre que de viandes sacrifiées, boire des
eaux
du Léthé pour perdre le souvenir du passé, puis d
e Minerve, et pour autant de magiciens et brigands ensevelis sous les
eaux
et métamorphosés en rochers par Jupiter. On ratta
amorphosée par ce dieu ou par d’autres dieux en une fontaine dont les
eaux
coulant au pied du Parnasse avaient la vertu d’in
sur une glace que l’on tenait avec un fils suspendu à la surface de l’
eau
, Pédophile ou amie des enfans, Pédrotophe ou la n
t des torches de pin allumées à l’Etua, Thermesiu ou qui échauffe les
eaux
, Thesmia et Thesmophore ou qui porte avec elle la
eine venait-elle de s’asseoir, qu’elle voit arriver, pour puiser de l’
eau
, les quatre filles de Célée, roi d’Eleusis, fils
de la bouillie, fut aussitôt changé en lézard par quelques gouttes d’
eau
quelle lui jeta au visage. Tous ces personnages n
iscret Ascalaphe en hibou, en lui jetant au visage quelques gouttes d’
eau
ainsi qu’elle l’avait déjà fait à Asclabe, lorsqu
alliance, c’est pour nous dire que la terre a besoin du concours de l’
eau
pour engendrer ; la fille de Cérès est-elle enlev
tte aventure elle envoya le fruit de sa faute à son père, le dieu des
eaux
, avec lequel elle l’avait commise, c’est-à-dire,
près d’Athènes. Au jour prescrit on commençait par se laver dans les
eaux
de cette rivière ; ensuite on mettait le Dios Kôd
adeptes, rangés sur deux lignes, traversaient deux rites ou canaux d’
eau
salée séparant le territoire d’Athènes du sol sac
s quelque édifice sacré et isolé, ou d’avoir troublé la limpidité des
eaux
. Ces fautes, toutes plus ou moins graves de la vi
soir arrivé, on les laissait devant les étables, on les aspergeait d’
eau
lustrale avec une branche de laurier, puis on pur
esse en charmant la vie ; Anadyomène, ou Vénus marine, en sortant des
eaux
, et qui sauve des naufrages et des inondations. A
de Dexicreonte, qui, grace à elle n’avait emporté qu’une cargaison d’
eau
, qu’il vendit fort cher, pendant toute la travers
vizone, ou présidant aux plaisirs de l’amour ; Marine, ou sortant des
eaux
; Méchanites, ou la Rusée de Mégapolis ; Meminia,
, ou qui raccommode les ménages ; Pontia et Pontogénia, ou sortie des
eaux
de la mer ; Prœpotens, ou la plus puissante chez
’inspiratrice à Rome de sentimens réguliers ; Saligena, ou sortie des
eaux
salées ; Solvizone, voyez Lésyzone ; Spumigena, o
; voyons cette tendre et modeste fille des ondes, sortir du sein des
eaux
, riche de beauté, et honteuse de montrer les char
e le saut de Leucade ; mais elle disparut pour toujours au milieu des
eaux
, et périt dans les flots. Cependant il paraît que
es, dont les pêcheurs ne devaient assurément rien laisser perdre. Les
eaux
du fleuve Sélemne en Achaïe, passaient encore pou
e transforma en un fleuve, qui bientôt oublia ses amours, et dont les
eaux
avaient la vertu de faire perdre aux amans les so
conque marine attelée de deux colombes. Alors une rame, attribut des
eaux
, et une corne d’abondance indiquant les richesses
e ; à Sparte et à Cythère armée en guerrière ; à Olympie, sortant des
eaux
, en même temps que reçue par l’Amour et couronnée
Letheus, ou qui fait oublier ; alors il plongeait un flambeau dans l’
eau
; Oogenès ou né d’un œuf ; Pandemos ou l’amour vu
bons époux. Cependant nous pouvons nous souvenir que l’amour but des
eaux
du fleuve Sélemne, alors il continua bientôt prob
ème, en même temps qu’il était consacré à Vénus, parce que, dit-on, l’
eau
distillée de ces feuilles est favorable à la beau
Thespiens, il vit tout-à-coup sa propre figure dans le miroir de ses
eaux
. Aussitôt il devient amoureux de sa ressemblance
enfers où, disent les uns, il continua à se regarder encore dans les
eaux
du Styx ; mais suivant d’autres après sa mort il
et n’adoucissait ses peines qu’en regardant sa propre image, dans les
eaux
limpides de cette fontaine, mais le sens caché de
mari, en fut gonflée par une pluie que Jupiter fit tomber ; alors ses
eaux
furent rejoindre celles du fossé et s’en augmentè
e donna son nom à une ville de la baie de Corynthe, disparue sous les
eaux
. Dodon et Dodone. La première passe pour une fil
l’action, était regardée comme infâme. Alors on jetait son corps à l’
eau
, tandis qu’on reconduisait en triomphe celle qui,
qui montra comment empêcher le vin d’enivrer en le coupant avec de l’
eau
; Cissos ou Cissus ou Kissos, c’est-à-dire Lierre
ait le dieu des pasteurs, des vallées, des brillants pâturages et des
eaux
qui jaillissent ; il était le protecteur des trou
a en se jetant dans la mer, puis elle pleura et pria tant le père des
eaux
, qu’il changea le pauvre amant en un fleuve que l
institua les Hydrophories, en mémoire de ce qu’il avait été sauvé des
eaux
. Dardanus, fils de Jupiter et d’Electre, fille d
eprendre ce difficile travail : pour y parvenir, Hercule détourna les
eaux
du fleuve Alphée. Mais cet ouvrage étant terminé,
rappelons encore que Laomédon avait promis des chevaux marchant sur l’
eau
en récompense, et sa fille à Hercule ; qu’il les
nt, donnait lieu à des contestations entre les riverains, et dont les
eaux
capricieuses resserrées dans un seul lit, par les
s dans leur voyage, ils furent arrêtés par le grossissement subit des
eaux
du fleuve Événus. Alors Nessus, centaure qui s’ét
tèlès ; étant échanson d’Œneus, il eut la maladresse de répandre de l’
eau
sur les pieds d’Hercule, en lui en versant sur le
alors vêtus d’une tunique retroussée, et après s’être purifiés dans l’
eau
lustrale, ils demandaient pardon de leurs filoute
tre. Mais cette fantaisie de Minos ayant déplu à Neptune, ce Dieu des
eaux
inspira, dit-on, une horrible passion à Pasiphaé,
vait ordonné ce moyen afin d’apaiser Neptune. Ce courroux du Dieu des
eaux
venait de ce que Cassiope ou Cassiopée, épouse du
ou l’affermissant ; Génésius et Généthlius ou le générateur Dieu des
eaux
; Gerestius ou du port de Gereste en Eubée ; Heli
ie ; Pétreus ou le Dieu des rochers ; Phytalmius ou qui inonda de ses
eaux
salées le pays de Trézène ; Pontomédon ou le souv
ystius ou qui, à la demande de Junon, fit écouler et se dessécher les
eaux
dont il avait inondé l’Argolide ; Samius ou de Sa
t inondé l’Argolide ; Samius ou de Samos ; Salsipotens ou le Dieu des
eaux
salées ; Saturnius ou le fils de Saturne ; Sisich
le dompteur de chevaux. Puis, quand on lui eut donné la puissance des
eaux
on admit sous son nom les divers héros étrangers
lui, ni le Cephise, ni l’Astérion, ni le Phoronée ne purent donner d’
eau
qu’après le temps des pluies. Plus tard enfin, da
e navigation. Les libations qu’on lui offrait, se faisaient avec de l’
eau
de mer, de fleuve ou de fontaine. Ses prêtres imm
urs filets. Neptune, auquel on attribuait un pouvoir illimité sur les
eaux
, et que l’on croyait assez puissant pour exciter
r exciter les tremblemens de terre, faire sortir les îles du fond des
eaux
, affermir ou renverser à son gré les murailles, é
mer, les fleuves et les fontaines. Homère le fait sortir du sein des
eaux
, entouré de monstres marins, et franchir l’horizo
ou l’agitatrice du mouvement perpétuel de la mer, et de Salacie ou l’
eau
salée ou le reflux chez les Etrusques. Plusieurs
une. Si nous jetons un coup d’œil sur les nombreux enfans du Dieu des
eaux
, nous trouvons d’abord parmi ses filles : Bensémé
e Pélagon, il l’achette, la suit, et arrive en Béotie. Ayant besoin d’
eau
, il envoya, pour en chercher aux environs, les de
illard couronné de nuages et dont les vêtemens laissaient dégoutter l’
eau
de toutes parts. L’Africus ou Lips ou vent du Sud
t du Nord-Ouest était vieux, barbu, prêt à renverser un vase rempli d’
eau
et vêtu de manière à se garantir du froid qu’il a
uite une telle vivacité, que d’un seul bond ils s’élançaient dans les
eaux
, il fut poussé par un mouvement de curiosité, vou
sorte que cette malheureuse nymphe, dès qu’elle se plongea dans cette
eau
perfide, fut métamorphosée en un monstre épouvant
ptune, le fameux Chrysomallon ou bélier à toison d’or que le Dieu des
eaux
eut de Theophane, en la métamorphosant en brebis,
erain de la Mysie, s’étant noyé dans la fontaine où l’on faisait de l’
eau
, ou, comme le disent les poëtes, ayant été enlevé
t plus de cinquante lieues sur la terre, leur vaisseau qui manquait d’
eau
, le mirent à flot dans l’Adriatique et débouchère
une, de Triton qu’il avait eu d’Amphitrite. Il n’était qu’un Dieu des
eaux
, de seconde classe, soumis aux ordres de Neptune
it une de ses cornes, et, honteux de sa défaite, il s’enfuit dans les
eaux
de son fleuve. On dit que de cette corne, les nym
ssantes sollicitations d’Alphée. Attène, était un dieu-fleuve, dont l’
eau
servait à Podalize, pour guérir toutes les maladi
t cependant, sous cette métamorphose, se venger de Jupiter, enfla ses
eaux
pour submerger le pays ; mais le dieu du tonnerre
Pélagon père d’Astéropée d’où descendait Eurybate fils d’Euphème. Les
eaux
de ce fleuve Axios avaient la puissance, disait-o
ontaine de Castalie, à Delphes, était sous sa protection, et dans ses
eaux
, Vénus et les Graces se plaisaient à se baigner.
avec la mer Egée, qui prit ce nom, dit-on, après avoir reçu dans ses
eaux
, Égée père de Thésée ; quoi qu’il en soit, Melite
uve. Énipée, dieu-fleuve de l’Elide, précédemment berger, et dont les
eaux
servirent à tromper dans son propre intérêt ou da
Lelex et père de Sparta femme de Lacédémone ; il fit disparaître les
eaux
qui submergeaient cette contrée, en les forçant d
hui Visilipotamos ; les Turcs le regardent encore comme un fleuve aux
eaux
divines, dans lesquelles ils vont se baigner pour
it autre que le Ladon, auquel il donna son nom, dieu fleuve, dont les
eaux
coulaient en Arcadie, il épousa Méthoné fille du
eut Métope, Daphné, Syrinx et Telphusse, nymphe et fontaine, dont les
eaux
glaciales donnèrent la mort au devin Tirésias lor
ut de Midas, roi de Célènes, le brillant privilége de rouler dans ses
eaux
des paillettes d’or. D'autres disent que cette pr
d’Ipsaque. Pénée, dieu-fleuve, époux de Bura et père de Daphnée ; ses
eaux
arrosaient la fertile vallée de Tempé en Thessali
premiers sacrificateurs. On lui donne le nom de Xanthe, parce que ses
eaux
rendaient les femmes blondes. Les jeunes vierges,
s, ainsi Achille pensa être noyé, lorsqu’un jour le Xanthe réunit ses
eaux
à celles du Simoïs ; mais Vulcain le fit repentir
le pour la cause de Priam : il embrasa la plaine et tarit presque ses
eaux
qui auraient été anéanties si Vulcain ne lui eût
Troie, pendant que les Grecs en faisaient le siége, en réunissant ses
eaux
avec celles du Xanthe, et en les faisant déborder
ve de l’Asie ; on le représente appuyé sur une urne. Un autre cours d’
eau
du même nom, était un simple ruisseau du Péloponè
plusieurs enfans qu’elle perdit en les plongeant dans une chaudière d’
eau
bouillante, pour voir s’ils étaient immortels ; c
this ne put que le plonger immédiatement après sa naissance, dans les
eaux
du Styx pour le rendre invulnérable, privilége qu
e de quelque matière humide, telle qu’un nuage, un brouillard ou de l’
eau
des fontaines et des rivières : aussi, nous somme
on les divisait en célestes, terrestres ou Uranies, ou Épigie et des
eaux
ou Hydriades ou Éphydriades. Les nymphes n’étaien
attachées au fleuve Anigre, en Thessalie dans le Péloponèse, dont les
eaux
étaient favorables à la guérison des maladies de
yade. Échinades, nymphes qui furent entraînées par un débordement des
eaux
du fleuve Achelaüs, pour punition de ne l’avoir p
bouchure de l’Acheloüs, en Ionie. Ephydryades, nymphes de toutes les
eaux
, tant douces que salées. Épigées, nymphes terrest
ple particulier sur le mont Cithérus, près d’Héraclée, en Élide ; les
eaux
de leur rivière rendait, disait-on, la beauté. Il
atre ; Calliphaé, Synallaxis, Pégée et Jasis. Leurs noms venaient des
eaux
de ce fleuve qui, prises en bains, passaient pour
ux étangs et aux marais. Lysiades, on appelait ainsi les nymphes des
eaux
où l’on allait se rafraîchir. Mélies, Mélides Mé
us. Ménies, nymphes des moissons. Naïades ou Abarbarées nymphes des
eaux
fluviales, filles de Jupiter et mères des Satyres
seaux, portant d’une main un coquillage et de l’autre une urne dont l’
eau
s’échappe ; souvent elles se tiennent par la main
es Hercule, ou Pan ou les Dioscures. Elles passaient pour déesses des
eaux
thermales, quand elles étaient accompagnées d’un
des et de toutes les nymphes des sources. Alors, on trempait dans les
eaux
des puits et des fontaines, des guirlandes de fle
es des débauches. Sithnides, ces nymphes étaient les protectrices des
eaux
de l’aqueduc magnifique, bâti à Mégare, par son r
l’endroit où elle était, après avoir arraché la pierre ; soudain une
eau
pure et claire jaillit de l’endroit où était la p
eux la fixèrent à Hermaphrodite, après l’avoir vu se baigner dans ses
eaux
. Séis, amante et femme d’Endymon ; Sinoé, mère d
norer, ils immolaient un taureau et faisaient couler le sang dans les
eaux
de la fontaine Cyane, fontaine qui avait jailli,
un terrain bourbeux exhalant des vapeurs mortelles, couvert de lacs d’
eau
infecte, traversé d’un fleuve de feu, parsemé de
ait une prison éternelle, entourée de trois rangs de murailles et des
eaux
du Phlégéton, roulant du bitume, du soufre et des
lammes, et de plus cernée par les marais infects du Cocyte et par les
eaux
du Styx, qui en faisait neuf fois le tour. L’entr
re y produisait ; elles y écoutaient avec bonheur le doux murmure des
eaux
du Léthé, qui leur faisaient oublier les maux pas
ut précipité par ce Dieu dans les enfers, où il ne coula plus que des
eaux
fangeuses qui se perdaient dans le Styx. Les Grec
plaines des pyramides, imposèrent ce nom à une rivière d’Épire ; aux
eaux
amères et bourbeuses qui traversaient le lac Aché
ans ses flots que l’on précipitait à jamais les ames criminelles. Ses
eaux
étaient des plus nuisibles ; aussi, l’on ne voyai
leuve d’huile ou fleuve d’oubli, était le fleuve des enfers, dans les
eaux
duquel les ames des morts devaient se baigner, po
x corps, devaient encore, avant leur départ, boire à longs traits des
eaux
du fleuve d’oubli, pour recommencer ensuite une c
oits et leur divinité. Le fleuve entourait neuf fois les enfers ; ses
eaux
étaient si âcres et si mordantes, qu’elles rongea
s traits d’une femme vêtue de noir et appuyée sur une citerne, dont l’
eau
s’écoule avec lenteur. La géographie ancienne, no
environs de Nonacries ; elle se jetait dans le fleuve Crathis, et ses
eaux
étaient corrosives. Le nom de ce fleuve voulait d
ui avait été donné probablement à cause de la mauvaise qualité de ses
eaux
qui, disparaissant sous terre, avaient laissé sup
Nuit et de la Mort, avait pour retraite ordinaire le Cocyte, dans les
eaux
duquel son corps restait caché, car jamais elle n
aison d’une fontaine que l’on voyait près de cette ville, et dont les
eaux
rendaient furieux ; les filles d’enfer ; Cunes ou
ur mort, elles furent condamnées à porter éternellement des cruches d’
eau
dans une cuve sans fonds, pour essayer de la remp
ant qu’elle était le symbole des rigoles qui portent sur les champs l’
eau
dont la terre s’imbibe continuellement. Les têtes
hétis, celle-ci pour remédier à cet inconvénient, le plongea dans les
eaux
du Styx, ce qui le rendit invulnérable, excepté a
Astéropée qui l’a blessé. Les cadavres amoncelés arrêtent bientôt les
eaux
du fleuve, qui fatigué de carnage, demande trève.
’alphabet grec, Φ․Χ․ϴ․Σ․ϒ․ des légendes le font quelquefois jeter à l’
eau
par Ulysse et Diomède, ou bien on le fait tuer pa
nleva les chevaux de Rhésus, roi de Thrace, avant qu’ils eussent bu l’
eau
du Xanthe et mangé de l’herbe des prairies du Sim
othoé, déesse marine, mit sous lui une planche qui le soutint sur les
eaux
dont les vagues le poussèrent ensuite dans le por
les coups des Grecs, si les chevaux de Rhésus arrivaient à boire de l’
eau
du Xanthe, ou à manger de l’herbe des prairies du
les ordres de Jupiter, enleva ses restes inanimés, les lava dans les
eaux
du Xanthe et les couvrit d’ambrosie ; ensuite, il
furent dispersés par l’orage, plusieurs furent changés en nymphes des
eaux
, comme le lui dit la néreïde Cymodocée, qui lui a
Lycus et Lyncée par Turnus ; Ménète, pilote de Gyas, qui le jeta à l’
eau
; Mérops, tué par Turnus ; Misène, trompette de l
mâle Limentin. Lua, déesse italiote des purifications, surtout par l’
eau
. Manducus, dieu ou ogre romain, servant d’épouvan
referment le couvercle sur Osiris et le jettent dans le Nil, dont les
eaux
l’entraînent dans la Méditerranée, sur les bords
as mort, les prêtres le noyaient avec beaucoup de solennités dans les
eaux
du Nil, au milieu des chants et des hymnes. Ensui
mouke ou le feu terrestre, Bouto II, ou l’atmosphère ; Athor II, ou l’
eau
, et Nefté ou la terre. Quand on féminise Pooh, on
ou de l’homme, cette flamme intelligente et créatrice entra dans les
eaux
pour les éclairer, ce qui fit naître les dieux ap
l’évolution interne, d’où résulta que le créateur incorporé dans les
eaux
prit la forme de Brahmanda, ou de l’œuf, ce qui p
m, ayant un jour voulu, dit ce livre, se reproduire, se transforma en
eaux
primordiales, sur lesquelles bientôt on vit flott
n Hiraniagharba, ou le moule d’or, et Nariana, ou le flottant sur les
eaux
. Dès-lors, Brahmâ devint le type du monde ou Macr
t les divisions du temps, les étoiles, les planètes, les fleuves, les
eaux
, les montagnes et les quatre castes que nous conn
oquent régulièrement ce dieu matin et soir, en jetant trois fois de l’
eau
avec les creux de la main sur la terre et vers le
st le Vaçou gardien de la région de l’ouest ; il préside à toutes les
eaux
. Aussi le regarde-t-on comme le bienfaiteur et le
protecteur de la navigation. Il retient, dit-on, captives au fond des
eaux
, les ames des pécheurs, qui ne doivent revenir su
ses. On le représente tantôt dans une grotte profonde, défendue par l’
eau
, le feu et les griffes de dragons, dont l’œil bri
Ragini dansant sur la margelle d’un puits, d’où s’épanche une nappe d’
eau
surabondante ; elle porte un vina ou espèce de ly
n mari, elle se trouva enceinte et mit au monde un fils au milieu des
eaux
. Santanou plaça le nouveau-né sur le bord du lac,
rs s’était emparée du trône céleste d’Indra. S'étant retirée dans les
eaux
du Gange, elle y reçoit les nombreux dévots qui c
te ; mais Siva, instruit de cette perfidie, purifia Gaoutama dans les
eaux
du Gange. Indratouima ou Indradoumena, Radjah hi
a mer, et empêcher que la terre changeât de face et s’abimât sous les
eaux
. Alors, trois déesses sortirent des eaux, savoir
de face et s’abimât sous les eaux. Alors, trois déesses sortirent des
eaux
, savoir : Saraswadi, déesse des sciences et de l’
le premier et le créateur des autres Dévas, celui qui flotta sur les
eaux
primitives ou mers de lait sous le nom de Naraian
ivant ; enfin Vichnou est ce personnage mystérieux, oscillant sur les
eaux
, et du nombril duquel part une tige de Padma ou L
avrata, radjah serviteur de Naraïana, ou de l’esprit flottant sur les
eaux
. Un jour que ce bon Satiavrata faisait ses abluti
lantes. Au bout de sept jours la prédiction s’accomplit, et quand les
eaux
furent retirées, Satiavrata fut choisi pour septi
nta à Erouniakcha, le mit en pièces, et ramena la terre au-dessus des
eaux
. Erounia, ou Erounia-Raciapa, ou Erunyacacyapa,
isser tomber ses arbres, ses fleurs, ses fruits dans la mer, dont les
eaux
combinées avec leurs sucs précieux formèrent la d
ureau Nandi ; il tient d’une main le trident, de l’autre le Padma ; l’
eau
céleste tombe sur son front couvert de cheveux ép
la chaleur du soleil rend productive pour la terre féconde et pour l’
eau
caractérisée par le Gange, puisque, disent toujou
isée par le Gange, puisque, disent toujours les Indiens, l’union de l’
eau
et du feu engendre et perpétue le monde ; pour qu
nation de Vichnou. Elle posséda, dit-on, le privilége d’emporter de l’
eau
sans cruche, sous forme d’un globe arrondi, jusqu
s illustres héros de l’Inde. Lorsque Ganga se fut réabsorbée dans les
eaux
du Gange, Santanou épousa une seconde femme et en
e nom d’Arddhachidhi, en Mogol, ou de Siddharta en Samskrit, dans une
eau
divine, par un autre roi appelé Khourmousta-Tingr
la joie de ce pieux animal fut si grande, en voyant Gotama arroser d’
eau
bénite les présens qu’il venait de lui offrir, qu
s en mouvement dans les Mias, ou temples, par le secours de moulins à
eau
ou de tout autre mécanisme au milieu de lampes al
bèle. Etant allée avec deux nymphes ses compagnes se baigner dans une
eau
pure, tout-à-coup sur sa robe s’épanouit un Padma
le trois du cinquième mois de l’année, en exécutant des courses sur l’
eau
et en répétant souvent le nom de Péroun. Phélo,
des Xingovins. Diodoo est le dieu des voyageurs. Iebicon, dieu des
eaux
, et surtout de celles de la mer. Il est le protec
ulurent l’emporter ; mais le Kama, trop pesant pour eux, tomba dans l’
eau
, s’y fixa, et fut regardé, dans la suite, comme l
i bien qu’on ne put le trouver ; mais Foutoque sortit, se mit sur les
eaux
et arriva ainsi dans l’île de Mitokama. Gotsitem
omme plus parfaits que les autres Japonais. Kano, ou Kanon, Dieu des
eaux
et des poissons, et fils d’Amida, a créé le solei
, devint si abondante, que les ponts de Miako furent emportés par les
eaux
. Kasja et Anna, deux saints Bouddhistes, auteurs
et au troisième mois de l’année ; c’est lui qui distribue aux purs l’
eau
de pûreté et donne des alimens aux hommes. Il a p
eds mâles ou femelles portent les noms suivans : Aban, présidant à l’
eau
, aux arts libéraux et mécaniques. Achtad, présid
Ardviçour ou Ardvisour, Ized femelle, fille d’Ormuzd, présidait à l’
eau
primordiale et bienfaisante ; elle était chargée
n du ciel qu’habite Ormuzd. Barzo, Ized présidant aux réservoirs des
eaux
. Behram, espèce de Jupiter Grec, ou Ized qui pré
ed, génie du repos. Séroch, ou Tachter, ou Tir, Ized qui préside aux
eaux
de pluie et à la terre. Il est sur terre ce qu’es
s. Cependant, pris comme Tachter ou Tir, il est chargé de puiser les
eaux
, et de les envoyer en pluie sur la terre. Il est
eur salaire, les animaux de leur nourriture, et les campagnes de leur
eau
d’arrosage. Epéoché ou Epéocho, Dev puissant et
ou Epéocho, Dev puissant et ennemi acharné de Tachter, le génie de l’
eau
; aussi Epéoché cherche-t-il sans cesse à trouble
oché cherche-t-il sans cesse à troubler la limpidité et la pureté des
eaux
. Nous avons dit qu’Aboudad, taureau primordial, a
os d’Iimer firent les montagnes, ses dents les pierres, son sang les
eaux
et les fleuves, son crâne le ciel, ses sourcils l
’étant un jour ligués contre lui, il leur échappa en se jetant dans l’
eau
sous la forme d’un saumon ; mais comme il sautait
et donna naissance aux nombreux fleuves. Dans les profondeurs de ses
eaux
vivait le grand serpent Nidhogg, qui rongeait l’é
te qui se trouvait placée sur sa tête. Ses prêtres la remplissaient d’
eau
et de combustibles, bouchaient exactement les deu
avait à Forteland un temple dont les environs étaient sacrés. Ainsi l’
eau
de sa fontaine ne devait être bue ni affectée à d
nes, tenant un roseau à la main ; tantôt, penchant une corne pleine d’
eau
; tantôt, s’appuyant sur un navire. Aesus, ou le
e, il formait une trinité divine chez les Pruczes. Perdoit, dieu des
eaux
et des vents ; il était le protecteur des marinie
qui excite les orages ; et comme ils le croient habitant le fond des
eaux
, ils jettent dans les flots, lors des tempêtes, t
on le représentait par une grosse pierre ; sa femme qui régnait sur l’
eau
, portait divers noms, et entr'autres celui de Mat
Botchica, son époux. Elle fit enfler la rivière de Founzha, dont les
eaux
engloutirent la plus grande partie des habitans d
éleva dans les airs et devint la lune. Botchica fit alors écouler les
eaux
, bâtit des villes, institua le culte du soleil, e
, le rendit père de Po, ou la nuit ; de Arié ou le ciel ; d’Avié ou l’
eau
douce ; d’Alié ou Temide ou la mer ; de Matai ou
la Fable employer la figure ; De chasser les Tritons de l’empire des
eaux
, D’ôter à Pan sa flûte, aux Parques leurs ciseaux
r, et tous les élémens se trouvoient confondus. Avant que l’air, les
eaux
et la lumière, Ensevelis dans la masse première,
s subtil assembla les nuages, Poussa les vents, excita les orages : L’
eau
vagabonde en ses flots inconstans Mit à couvert s
sa sœur ; partagea avec ses frères l’empire du Monde, donna celui des
Eaux
à Neptune, celui des Enfers à Pluton, et se réser
ère de Diane, naquit dans l’isle de Délos, que Neptune fit sortir des
eaux
, et rendit stable, sans égard pour Junon qui pers
par le Permesse, fleuve qui prend sa source au mont Hélicon ; par les
eaux
de Castalie, qui étoit une Nymphe qu’Apollon méta
eilleuse encore, que Pégase fit saillir d’un coup de pied. Toutes ces
eaux
ont la vertu d’inspirer le génie de la poésie à c
a leur séjour sacré. Lorsque la terrestre masse Du déluge eut bu les
eaux
, Il effraya le Parnasse Par des prodiges nouveaux
r les poëtes, qui veulent insinuer que le vin doit être tempéré par l’
eau
: d’autres prétendent qu’il fut élevé par Silène,
sses, jadis adorées Dans ces abondantes contrées Où Céphise roule ses
Eaux
, Que mon hommage vous attire ; Graces, venez touc
urne et de Cibèle, et frère de Jupiter, reçut en partage l’empire des
eaux
, et fut appelé le Dieu de la mer. Cibèle, pour tr
fit sa paix avec Jupiter, s’occupa du soin de gouverner l’empire des
eaux
, et épousa Amphitrite, fille de l’Océan et de Dor
t traîné par des chevaux marins, qui le font voler sur la surface des
eaux
. Il a pour sceptre un trident, et pour garde des
que Prothée amène les troupeaux Du dieu qui règne sur les
eaux
; Il se plaît sous ce frais ombrage :
s que par force. Quand on vouloit l’y contraindre, il se changeoit en
eau
, en feu, en bête féroce, et sous toutes les forme
posoit sur une certaine herbe reprendre de la force et sauter dans l’
eau
, s’avisa de manger de cette herbe : aussi-tôt il
missans, et les tristes vaisseaux D’Ulysse poursuivi par le tyran des
eaux
. Gresset. Carybde ayant volé des bœufs à Hercul
représente couronnés de joncs, appuyés sur une urne d’où coulent les
eaux
, et environnés de quelques attributs propres à in
ahit toujours. Lamotte. Les Danaïdes étoient condamnées à remplir d’
eau
un tonneau percé. Elles étoient cinquante, filles
r avoit servi les membres de Pélops, son fils. Il étoit plongé dans l’
eau
jusqu’au menton, et une branche chargée de fruits
he. Ce scélérat, condamné à une faim et une soif éternelles, voyoit l’
eau
se retirer quand il vouloit boire, et la branche
it sept fois le tour des enfers. Quand les dieux avoient juré par ses
eaux
, ils n’osoient point être parjures ; et si quelqu
es méchans. Achéron, fils du Soleil et de la Terre, ayant fourni de l’
eau
aux Titans, lorsqu’ils faisoient la guerre à Jupi
re à Jupiter, fut précipité dans les enfers, et changé en fleuve. Ses
eaux
sont bourbeuses et amères. Le fleuve Léthé est le
me que le fleuve d’Oubli. Les ombres étoient obligées de boire de son
eau
, et aussi-tôt elles oublioient le passé : O vous
ots et d’herbes assoupissantes. Le fleuve d’oubli roule doucement ses
eaux
autour de ce palais. Le dieu repose sur un lit fe
poursuivit un jour : Pour fuir le dieu des bois, plongée au fond des
eaux
, Syrinx fut transformée en d’utiles roseaux. Pan
i dans les flots. Veut-il embrasser ce qu’il aime ? L’
eau
se trouble, et l’image fuit ; Quand elle reparoît
r épreuve, elle égorge un bélier à leurs vues, Le plonge en un bain d’
eau
et d’herbes inconnues, Lui forme un nouveau sang
nuit vient. Médée, après le coup d’une si belle amorce, Prépare de l’
eau
pure et des herbes sans force, Redouble le sommei
: J’ai vu les fières Sœurs oublier leur devoir ; Jusqu’au fond de ses
eaux
l’Achéron s’émouvoir ; Ixion et Sysiphe, à cette
a ville de Thèbes. On dit que ses compagnons, étant allés puiser de l’
eau
, furent dévorés par un dragon. D’autres prétenden
plus vaillant des Grecs, après Achille. Neptune le fit périr dans les
eaux
, pour le punir d’une impiété dont il avoit toujou
antôt son bras invincible Fait rougir de leur sang et la terre et les
eaux
. Campistron. Patrocle, fils de Ménœtius et de S
orer. Ce Cyclope, fils de Neptune et de Thoosa, étoit si grand, que l’
eau
de la mer ne lui venoit qu’à la ceinture. Ulysse
Des combats, 81. Des chasseurs, 57. De la vengeance, 117 Déesse des
Eaux
, 92. Des forêts, 92. Du sacré vallon, nom donné a
u monde, ibid. Ombres, jugées aux enfers, 106 — Elles boivent de l’
eau
du fleuve Léthé, 105 — Leur séjour, 100 — Comme
se, 46 — Vont rêver, se promener dans le sacré Vallon, et boire de l’
eau
d’Hippocrène, 45 — Ils sont inspirés par Apollon
lutte prolongée, sépara le ciel d’avec la terre, la terre d’avec les
eaux
, et l’air le plus pur d’avec l’air le plus grossi
Les astres brillèrent dans le firmament, les poissons habitèrent les
eaux
, les quadrupèdes eurent la terre pour demeure, et
aturne, Jupiter partagea l’empire avec ses deux frères ; il donna les
eaux
à Neptune, les enfers à Pluton, et se réserva pou
ient de toutes parts que des tableaux de destruction et de deuil. Les
eaux
décroissaient peu à peu ; on découvrait les colli
non, messagère des dieux, portait leurs ordres sur la terre, sous les
eaux
et jusqu’aux enfers. Vouée en même temps à des fo
y plaçait près d’elle une petite lampe, un peu d’huile, un pain, de l’
eau
et du lait ; puis on refermait la tombe sur sa tê
lui offraient le fiel des victimes, par analogie avec l’amertume des
eaux
de la mer. — On représente Neptune comme un vieil
sonnent également de la conque devant le char majestueux du dieu des
eaux
§ 8. Pluton. Dans le partage du Monde entre
sa jeunesse dans la paix et l’innocence. Un jour que sur le bord des
eaux
elle s’amusait avec ses compagnes à cueillir des
le plus industrieux des immortels. Avec de l’argile détrempée dans l’
eau
, il forma la première femme, et il sut l’embellir
au milieu desquels, entre deux rives émaillées de fleurs, coulait une
eau
fraîche et limpide. Diane, fatiguée de ses course
re le téméraire chasseur ; et puisant, avec le creux de sa main, de l’
eau
dans la source, la lui jette à la tête. Sa tête e
s. L’Océan, fils du Ciel et de la Terre, épousa Téthys déesse des
eaux
, et de ce mariage naquirent les Fleuves et les Oc
euve. Mais cette métamorphose ne diminua point l’amour d’Alphée : ses
eaux
traversaient le fond des mers sans se mêler à l’o
r à l’onde salée, et venaient s’unir, toujours pures et limpides, aux
eaux
d’Aréthuse. (Les objets qu’on jetait dans le cour
— On les peint jeunes et jolies, appuyées sur une urne qui verse de l’
eau
, ou tenant à la main un coquillage et des perles.
ne en Macédoine, avait pour occupation principale de nourrir sous les
eaux
les phoques, ou veaux marins, qui composaient le
igure d’un sanglier, d’un tigre, d’un dragon ; tantôt il devenait une
eau
fluide, une flamme pétillante, un arbre, un roche
nait Scylla. Cette jeune nymphe n’a pas plus tôt mis les pieds dans l’
eau
, qu’elle se voit entourée de monstres qui aboient
ieu des roseaux, ils s’appuient sur une urne penchée d’où s’échappe l’
eau
qui forme la rivière à laquelle ils président. Qu
fait sa demeure habituelle ; le fleuve d’Oubli y roule mollement ses
eaux
languissantes, dont le faible murmure invite à do
urna le cours de l’Alphée, et le fit passer au travers des étables. L’
eau
entraîna les immondices ; et ce travail fut pour
it quel parti prendre, craignant d’exposer Déjanire à la rapidité des
eaux
. Le centaure Nessus, qui se trouvait là, et qui c
voyait au travers des murailles, découvrait les écueils cachés sous l’
eau
, et distinguait nettement les objets à trois lieu
sur les côtes de la Troade, ils envoyèrent à terre Hylas puiser de l’
eau
dans un fleuve nommé Ascanius : mais les nymphes
vieux Pélias, le coupa par morceaux, mit ses membres dans une cuve d’
eau
bouillante, et les y laissa jusqu’à ce que le feu
et effet, il envoya dans une forêt voisine ses compagnons puiser de l’
eau
à une source, au fond d’une caverne. Cette forêt
descendus dans l’obscur séjour, et qu’ils eurent commencé à puiser l’
eau
, le bruit qu’ils firent réveilla le dragon. Effra
. Les larmes qu’elle ne cessait de répandre formèrent un lac dont les
eaux
communiquaient la divination, mais avaient le don
des mers les plus profondes, dit un poète, ses épaules dominaient les
eaux
. » Diane le prit à sa suite, lui donna les premie
» S’élancer du lit, arracher le tison des flammes, le plonger dans l’
eau
, le cacher avec soin, tout cela fut exécuté par e
e bains, où les esclaves le retinrent si longtemps que la vapeur de l’
eau
bouillante l’étouffa. Section quatrième. Prin
t le rendre invulnérable, le porta aux enfers, et le plongea dans les
eaux
du Styx, mais oublia d’y tremper aussi le talon.
fendit le rocher d’un coup de trident, et engloutit l’impie sous les
eaux
. § 10. Nauplius, roi d’Eubée. Palamède, fi
r, arrive en même temps au même endroit, pour étancher sa soif dans l’
eau
de la source. Aux rayons de la lune, Thisbé aperç
de la mer, gravit une roche élevée, et se précipite dans l’abîme des
eaux
. L’abîme les reçoit et les engloutit. Mais à la d
ureux de sa propre figure, et ne voulut plus s’éloigner du miroir des
eaux
. Plus il se regardait, plus sa folle passion pren
pitié, la changea en une fontaine, qui fut nommée Égérie, et dont les
eaux
ne tarissent point. — Quelques auteurs ont voulu
elques paysans. Épuisée de fatigue et de soif, elle leur demande de l’
eau
pour se désaltérer. « Vous me sauverez la vie, di
excités par Junon, lui refusent ce léger service, et troublent même l’
eau
, en y jetant des pierres et des bâtons. Latone in
du mont Sipyle ; et dès ce jour coulèrent de ce rocher deux sources d’
eau
vive. — Cette fable est fondée sur un événement d
çait douloureusement leur dernier adieu, elle aperçut flotter sur les
eaux
un cadavre qu’elle reconnut pour celui de son épo
s neuf jours qu’Alcyone couve ses œufs dans un nid, à la surface de l’
eau
, la mer est tranquille, et la navigation sans dan
r son bienfaiteur. Le premier travail fut d’aller puiser une cruche d’
eau
bourbeuse à une fontaine que gardaient quatre dra
nsemble une île voisine du cap Pélore, en Sicile. Quoique nymphes des
eaux
, elles avaient des ailes, avec un visage de jeune
assé devant les Sirènes sans se précipiter vers elles, ces filles des
eaux
périraient. Ulysse amena leur jour fatal. Tout so
nt les légumes, les fleurs, les plantes et les plus grands arbres ; l’
eau
y arrivait en abondance par des canaux et des mac
en Égypte : lac creusé près de la ville de Memphis, pour recevoir les
eaux
du Nil quand elles étaient trop abondantes, et le
e son propre fils, était condamné à avoir toujours soif au milieu des
eaux
et toujours faim près d’un arbre chargé de fruits
tagea l’empire du monde avec ses deux frères : Neptune fut le roi des
eaux
; Pluton régna sur les enfers, et Jupiter se rése
maine que Jupiter résolut de l’anéantir dans un déluge universel. Les
eaux
envahirent toute la surface du globe et couvriren
us : leur barque les déposa sur le sommet du mont Parnasse. Quand les
eaux
se furent retirées, Deucalion et Pyrrha, se trouv
marais, et, comme elle était fort altérée, elle leur demanda un peu d’
eau
pour se rafraîchir ; elle n’en reçut qu’un refus
qui fit jaillir d’un coup de pied la fontaine d’Hippocrène, dont les
eaux
avaient la vertu d’inspirer l’enthousiasme poétiq
’un chasseur nommé Actéon ayant pénétré jusqu’à une fontaine dans les
eaux
de laquelle elle prenait un bain, Diane offensée
lle, ainsi que les digues qui la défendaient contre les invasions des
eaux
. Laomédon lui avait promis de magnifiques récompe
cette nymphe montra d’abord une grande répugnance pour le maître des
eaux
; mais Neptune lui députa deux dauphins qui la tr
l’empire souverain sur les mers, les fleuves, les lacs et toutes les
eaux
, on lui reconnaissait une grande puissance sur le
aîné par des chevaux marins, et environné de toutes les divinités des
eaux
. Amphitrite est représentée sur un char de même f
i ; l’imagination des poëtes en avait peuplé le ciel, la terre et les
eaux
. Chaque homme avait même sa divinité particulière
eunes femmes appuyées sur une urne penchée d’où s’élance un courant d’
eau
; elles portent une couronne de roseaux, et de lo
fontaine où Scylla devait aller se baigner. Celle-ci, en sortant de l’
eau
, se vit transformée en un monstre hideux. Elle en
eur était réservé dans l’autre vie. Cinq fleuves entouraient de leurs
eaux
profondes le royaume des morts : le Styx était le
et de la Terre qui avait été changé en fleuve pour avoir fourni de l’
eau
aux Titans lors de leur attaque contre Jupiter. S
r fourni de l’eau aux Titans lors de leur attaque contre Jupiter. Ses
eaux
étaient bourbeuses et amères. Le Cocyte entourait
t avait la vertu de faire oublier le passé à ceux qui buvaient de ses
eaux
. Les ombres étaient obligées d’en boire lorsque,
ort des ombres ? — Quels étaient les fleuves qui entouraient de leurs
eaux
le royaume des morts ? — Qu’était-ce que Caron ?
deux besoins. Mercure le plongea jusqu’au menton dans un lac dont les
eaux
transparentes fuyaient sans cesse ses lèvres avid
quarante-neuf autres furent condamnées à verser continuellement de l’
eau
dans un tonneau percé, et leur travail ne devait
ntend que le doux murmure du fleuve d’oubli qui roule tout autour ses
eaux
assoupies. Le seuil en est couvert de pavots ; da
ercule, s’étant chargé de détruire ce foyer d’infection, détourna les
eaux
du fleuve Alphée49 et les fit passer dans les éta
avec lui sa jeune épouse, il fut arrêté par le fleuve Evène, dont les
eaux
étaient débordées ; le centaure Nessus s’offrit à
ote, Lyncée, dont la vue était si perçante, qu’il découvrait sous les
eaux
les écueils et les bancs de sable ; enfin Hercule
ant perdu son ami Hylas, que les nymphes avaient entraîné au fond des
eaux
, ne voulut pas pousser plus loin une entreprise q
ut offrir un sacrifice aux Dieux et envoya ses compagnons puiser de l’
eau
à une fontaine consacrée au dieu Mars ; mais ils
our le rendre invulnérable, Thétis, sa mère, alla le plonger dans les
eaux
du Styx, mais elle négligea d’y tremper le talon
gré les Dieux. Neptune, irrité de cette impiété, l’engloutit sous les
eaux
d’un coup de son trident qui fendit le rocher en
it à l’ensemble de la création. 36. On nomme ainsi toute l’étendue d’
eau
qui environne la terre. On lui donne différents n
e-Hollande à l’est. 37. Il ne faut pas confondre Téthys, déesse des
eaux
, avec Thétis, fille de Nérée, et mère d’Achille.
ces et les premières productions de la terre. Les libations étaient d’
eau
pure. On offrait aux dieux, en sacrifice, les mêm
ainsi la description du chaos, d’après Ovide : Avant que l’air, les
eaux
et la lumière, Ensevelis dans la masse première,
s subtil assembla les nuages, Poussa les vents, excita les orages ; L’
eau
vagabonde en ses îlots inconstans Mit à couvert s
ces combats, en séparant le ciel d’avec la terre, la terre d’avec les
eaux
, et l’air le plus pur d’avec l’air le plus grossi
ante qu’elle est, trouva son équilibre au milieu de l’univers, et les
eaux
occupèrent les parties les plus basses. Dieu arro
basses. Dieu arrondit ensuite la surface de la terre, et répandit les
eaux
par-dessus. Il permit aux vents d’agiter les mers
a voûte céleste sous des formes divines ; les poissons habitèrent les
eaux
; les quadrupèdes eurent la terre pour demeure ;
t. Prométhée forma l’homme avec un peu de terre qu’il détrempa dons l’
eau
; et, au lieu que tous les autres animaux ont la
uve de Phrygie de même nom. On prétend que dès qu’ils avaient bu de l’
eau
de ce fleuve, ils entraient en fureur jusqu’à se
la soustraire aux poursuites du fleuve Alphée, qui, depuis, mêle ses
eaux
avec celles d’Aréthuse. En faisant son cours sur
esse. Cérès, indignée contre le dénonciateur, lui jeta au visage de l’
eau
du fleuve Phlégéton, et le métamorphosa en hibou,
pria des paysans qui travaillaient à la terre de lui donner un peu d’
eau
pour apaiser sa soif ; mais ces paysans, loin de
soif ; mais ces paysans, loin de lui rendre ce service, troublèrent l’
eau
pour l’empêcher d’en boire. Dans son dépit, Laton
de ce prince, en tirèrent une prompte vengeance : Neptune envoya les
eaux
de la mer qui renversèrent les murailles de la vi
dans le Pactole, fleuve de Lydie, qui descendait du Mont Tmolus. Les
eaux
de ce fleuve attirèrent la vertu qu’avait Midas ;
lphes. Le jour qu’elle rendait ses oracles, on lui faisait boire de l’
eau
de la fontaine Castalie, dans la croyance qu’Apol
ns énormes, venant de l’île de Ténédos, s’avancent sur la surface des
eaux
; ils vont droit à l’autel où sacrifiait Laocoon,
evant une crête sanglante, De leur tête orgueilleuse ils dominent les
eaux
, Le reste au loin se traîne en immenses anneaux.
vin, de lait et de miel, se faisaient en l’honneur de Neptune avec l’
eau
de la mer, des fleuves et des fontaines. On immol
ronne les terres. Par Neptune, les anciens entendaient l’élément de l’
eau
: Amphitrite qu’ils lui donnaient pour femme, est
’élément de l’eau : Amphitrite qu’ils lui donnaient pour femme, est l’
eau
même. L’entreprise du dauphin n’a été que pour ma
est représenté volant sur son char, dont les roues touchent à peine l’
eau
, accompagné de toutes les divinités de la mer, et
e qui paraissait d’or et d’argent ; en se jouant, ils soulevaient les
eaux
… Après eux venaient des tritons qui sonnaient de
et les roues étaient d’or. Le char semblait voler sur la surface des
eaux
paisibles ; une troupe de nymphes couronnées de f
nymphe qu’il ne faut pas confondre avec Téthys, la grande déesse des
eaux
, était la plus belle personne du monde. Jupiter v
e certaine herbe, prenaient de la force et resautaient ensuite dans l’
eau
, il voulut en faire l’épreuve : dès qu’il en eut
aux aboiemens des chiens, c’est le bruit que fait l’impétuosité de l’
eau
quand elle se précipite dans le gouffre fort serr
qui ne grossit que des larmes des malheureux. Le Phlégéton, dont les
eaux
étaient des flammes liquides ; et le Léthé, qui,
ses mains essaient vainement d’atteindre ces objets de ses désirs. L’
eau
fuit lorsqu’il veut boire, et la branche se redre
redresse aussitôt qu’il y touche. Ainsi il meurt de soif au sein des
eaux
, et la faim le consume au milieu de l’abondance.
: J’ai vu les fières sœurs oublier leur devoir, Jusqu’au fond de ses
eaux
l’Achéron s’émouvoir ; Ixion et Sisyphe, à cette
e le souvenir de ce qu’elles avaient fait, on leur faisait boire de l’
eau
du fleuve Léthé qui avait cette vertu. Les Indien
ne fontaine pour se désaltérer. Ayant vu son image dans le miroir des
eaux
, il devint amoureux de sa propre figure, et mouru
nie particulier, par l’opinion où l’on était que l’air, la terre, les
eaux
étaient remplis d’êtres invisibles qui en réglaie
sous la forme d’une vieille, avec du feu dans la main droite et de l’
eau
dans la gauche, quelquefois on lui met un bandeau
nt le talon, seule partie du corps qui n’eût pas été trempée dans les
eaux
du Styx. Ulysse et Ajax, fils de Télamon, se disp
, la mer, touts les éléments étoient confondus. Avant que l’air, les
eaux
et la lumière, Ensevelis dans la masse première,
s subtil assembla les nuages, Poussa les vents, excita les orages : L’
eau
vagabonde en ses flots inconstants Mit à couvert
u monde avec ses deux frères Neptune et Pluton. Il donna l’empire des
eaux
Neptune, celui des enfers à Pluton ; et garda le
abie, fut pris d’une soif ardente, et ne pouvoit trouver une goutte d’
eau
. Dans cette extrémité, Jupiter se présente à lui
e marier, elle rejeta d’abord la demande de Neptune. Mais le dieu des
eaux
lui envoya un dauphin qui la trouva au pied du mo
éorgiques, dit à Auguste que Téthys achetteroit au prix de toutes ses
eaux
l’honneur de l’avoir pour gendre ; et madame Desh
mmées Naïades. On les représente appuyées sur une urne d’où sort de l’
eau
. Les nymphes des bois et des forêts furent appelé
les. Mais il falloit le lier pour l’y contraindre. Il se changeoit en
eau
, en feu, en bête féroce, et prenoit toute sorte d
noyez leurs vaisseaux, » Et de leurs corps épars couvrez au loin les
eaux
. » (Énéide de Virgile , liv. ier , trad. de M.
vertu particulière, il en mangea, et sauta aussitôt lui-même dans les
eaux
, où il fut reçu au nombre des dieux marins. Je s
in, de lait et de miel, se faisoient, en l’honneur de Neptune, avec l’
eau
de la mer, des fleuves et des fontaines. On immol
n’en troublent la tranquillité. Le Fleuve d’oubli roule doucement ses
eaux
autour de ce palais. A l’entrée, croissent des pa
pas toujours coulé dans les enfers. Mais comme il avoit, fourni de l’
eau
aux Titans, lorsqu’ils escaladèrent le ciel, Jupi
mme aussi fleuve d’Oubli. Les ombres étoient obligées de boire de ses
eaux
, dont la propriété étoit de faire oublier le pass
et à une faim d’autant plus insupportables, qu’il étoit plongé dans l’
eau
jusqu’au cou, et avoit devant lui une branche cha
u’au cou, et avoit devant lui une branche chargée de fruits exquis. L’
eau
se retiroit toutes les fois qu’il vouloit boire,
ée. Jupiter, pour punir ces filles cruelles, les condamna à remplir d’
eau
un tonneau percé. Tel qu’au séjour des Euménides
phes de la mer. D’autres prétendent qu’elle fut formée de l’écume des
eaux
. Aussitôt qu’elle fut née, Zéphire la porta dans
la leur séjour sacré. Lorsque la terrestre masse Du déluge eut bu les
eaux
, Il effraya le Parnasse Par des prodiges nouveaux
cré vallon. Ce vallon, est arrosé par la rivière de Permesse, par les
eaux
de la fontaine de Castalie, et par celles de l’Hi
ses doigts ? L’or pur en longs reflets rayonne sur le bois. Si d’une
eau
qu’on épand sa main est arrosée, On voit autour d
donna, pour se délivrer de cette vertu fatale, de se baigner dans les
eaux
du Pactole. Ce fleuve, qui traverse la Lydie6, ro
sor d’Hébé. Nymphes, enlevez vos corbeilles, Allez offrir au dieu des
eaux
. La pourpre qui couvre nos treilles, L’ambre qui
’y vit ; et, épris de sa propre figure, il ne voulut plus quitter ces
eaux
. Il y resta toujours occupé à se regarder, et s’y
répandoient l’infection dans toute la Grèce, furent emportées par les
eaux
du fleuve. 10°. Un taureau qui souffloit des flam
gne, et l’autre Abyla, du côté de l’Afrique. Il introduisit ainsi les
eaux
de l’Océan dans la Méditerranée. Ces montagnes fu
nire. Il se trouva arrêté dans sa route par le fleuve Évène, dont les
eaux
étoient extrêmement grossies. Le centaure Nessus
de pleurs, A sa mère en ces mots exhale ses douleurs : Déesse de ces
eaux
, ô Cyrène ! ô ma mère ! Si je puis me vanter qu’A
fils, ton tendre fils, tout baigné de ses larmes, Paroît au bord de l’
eau
, accablé de douleurs, Et sa mère est, dit-il, ins
utant sourit, et le rassure ; Les nymphes sur ses mains épanchent une
eau
pure, Offrent pour les sécher de fins tissus de l
conde, Invoquons l’Océan, le vieux père du monde. Et vous, reines des
eaux
, protectrices des bois, Entendez-moi, mes sœurs.
desséchant les ruisseaux, Jusqu’au fond de leur lit avoit pompé leurs
eaux
: Pour respirer le frais dans sa grotte profonde,
fangeux, bordé de noirs roseaux, Entoure tristement de ses dormantes
eaux
. L’Enfer même s’émut : les fières Euménides Cessè
age, De son art périlleux il lui montre l’usage. Le pêcheur, près des
eaux
, assis sur le gazon, Au moment qu’à la ligne il s
re. Icare, où te trouver ? Il appelle à grands cris Icare, et sur les
eaux
voit flotter ses débris. Il maudit de son art l’i
leur père par morceau, et d’en jeter les membres dans une chaudière d’
eau
bouillante. Le malheureux Pélias perdit la vie pa
sauvés dans une barque qui s’arrêta sur le mont Parnasse. Lorsque les
eaux
furent retirées, ils allèrent consulter l’oracle
se. 4°. Il falloit empêcher que les chevaux de Rhésus ne bussent de l’
eau
du Xanthe ; Rhésus étoit un roi de Thrace, qui ne
vis fuir mes vaisseaux Que loin de moi les vents emportoient sur les
eaux
! Lorsque je me vis seul sur cette plage aride, S
poil dur tombe sous une faux. Il va se contempler dans le miroir des
eaux
; Il cherche à prendre un air moins dur et moins
ur de Télémaque celui d’un bel épisode. Une effroyable nuit, sur les
eaux
répandue, Déroba tout à coup les objets à ma vue
és agitoient mes vaisseaux, Aussi près d’y périr qu’à fondre sous les
eaux
. D’un déluge de feux l’onde comme allumée, Semblo
voilà citoyens de la mer orageuse ; Regarde : on ne voit plus que les
eaux
et le ciel ; Les arbres sont cachés s
universel. — Ne croyez pas cela, répond la vieille mère ; Pour que l’
eau
se retire il ne faut qu’un instant : Ne vous éloi
s Sortent touts du lit de la Seine, El s’en vont dans les
eaux
qui couvrent le pays. Qu’arriva-t-il ? les ea
’en vont dans les eaux qui couvrent le pays. Qu’arriva-t-il ? les
eaux
se retirèrent, Et les Carpillons deme
e les champs de Pharsale, où César vainquit Pompée. Il se grossit des
eaux
de l’Apidane, aujourd’hui Salampio, et se jette d
a naissance au pied-d’alouette. Ces Fables lugubres ensanglantent les
eaux
ainsi que les prairies ; du sang ou des larmes on
ntre dans le séjour de l’éternelle paix qu’après avoir bu des froides
eaux
du Léthé ! Toutes ces idées sont profondément mél
ne les condamnoit qu’à des travaux inutiles ; les uns remplissoient d’
eau
des cuves percées, d’autres portoient des boules
tagea le monde avec ses frères ; il garda le ciel, donna l’empire des
eaux
à Neptune et celui des enfers à Pluton. Prométhée
ls de Japet et frère d’Epiméthée, ayant fait des hommes de terre et d’
eau
, les anima du feu céleste qu’il tira du soleil et
Pélée, elle prit mille formes différentes, elle se changea en feu, en
eau
; elle prit successivement la figure de tous les
ou le fleuve d’oubli, ainsi nommé parce que ceux qui buvoient de ses
eaux
perdoient le souvenir du passé. Le plus ancien de
nuit, sou onde coule dans le Tartare ; mais la dixième partie de ses
eaux
est réservée pour la punition des Dieux parjures.
nses. On voyoit encore aux enfers les Danaïdes condamnées à remplir d’
eau
une cuve percée, pour avoir assassiné leurs maris
un chef-d’œuvre. On ne faisoit jamais aux Furies que des libations d’
eau
et non de vin ; c’est pourquoi Sophocle les appel
e s’arrêta sur les bords du lac de Syracuse, elle vit flotter sur les
eaux
du lac, le voile de sa fille, et la nymphe Aréthu
fortunée victime ! Elle trouvoit encore dans ce tombeau du pain, de l’
eau
, du lait et de l’huile ; ces alimens, soutiens de
ence en tirant un vaisseau avec sa ceinture, et Tucia en portant de l’
eau
dans un crible, depuis les bords du Tibre jusqu’a
ds d’un étang, et demanda à des paysans la permission d’y puiser de l’
eau
pour étancher sa soif ; ceux-ci, loin de la satis
pour étancher sa soif ; ceux-ci, loin de la satisfaire, troublèrent l’
eau
pour l’empêcher de boire ; et le Ciel métamorphos
dent, il en fit sortir l’île de Délos, qui jusque-là, cachée sous les
eaux
, n’avoit point pris part au serment de la Terre.
ce à Jupiter, envoya le corbeau avec la coupe pour lui rapporter de l’
eau
; le corbeau s’arrêta sur un figuier afin d’atten
a faussement de lui avoir fait obstacle lorsqu’il vouloit puiser de l’
eau
. Mais Apollon, que ce mensonge ne put abuser, noi
oircit le plumage du corbeau, le plaça vis-à-vis de la coupe pleine d’
eau
et donna au serpent l’ordre et le pouvoir de l’em
n foule dans Rome ; alors il sortit du temple de Janus, des torrens d’
eau
bouillante, avec tant d’abondance et d’impétuosit
ymniades, aux lacs et aux marais ; les Ephydriades ou Ephydrides, aux
eaux
; les Potamides, aux fleuves et aux rivières ; le
nt dans un voile blanc, et enfin l’on faisoit tremper ce gui dans une
eau
qu’on distribuoit au peuple comme un préservatif
’autres êtres fabuleux, habitans des airs, de la terre, du feu et des
eaux
: les Sylphes, les Gnomes, les Salamandres et les
Sagesse, le vent, l’air subtil, la multitude des étoiles, l’abîme des
eaux
, le soleil, la lune : voilà les dieux que les hom
ce que Rousseau a exprimé dans ces beaux vers : Avant que l’air, les
eaux
et la lumière, Ensevelis dans la masse première,
en Phrygie servait à leurs folles superstitions. Après avoir bu de l’
eau
de ce fleuve, ils entraient en fureur, se déchira
Tous les habitants des plaines s’enfuirent sur les montagnes, mais l’
eau
les y poursuivit et ils périrent. Deucalion et Py
nymphe Aréthuse, qui avait été métamorphosée en une fontaine dont les
eaux
se perdaient sous terre, avait vu passer le dieu
a contre Ascalaphe, Stellio, et Erésichton. Elle jeta au premier de l’
eau
du Phlégéton au visage, et le changea en hibou, p
fut terminé, il refusa de tenir sa promesse. Alors Neptune appela les
eaux
de la mer, et détruisit par une inondation tout s
Ainsi on disait que les poëtes frisaient leurs inspirations dans les
eaux
du fleuve Permesse qui prend sa source au pied de
ela Bacchus à son secours. Le dieu lui ordonna de se baigner dans les
eaux
du Pactole. Il y perdit heureusement son fatal pr
ne de joncs. Ils s’appuyaient sur une urne penchante d’où sortait une
eau
limpide comme celle de toutes les sources auxquel
r épouvanter tous ceux qui l’approchaient, ou bien il se changeait en
eau
, en feu, en fontaine, etc. Tel que le vieux past
i offraient le fiel de leurs victimes, parce qu’il est amer comme les
eaux
de l’Océan. 15. On représente Neptune un trident
hangé en fleuve infernal par Jupiter qui le punit d’avoir fourni de l’
eau
aux géants. Son cours était impétueux et rapide,
ants. Son cours était impétueux et rapide, mais il ne roulait que des
eaux
fétides et fangeuses. Le Cocyte où il se décharge
serts ; ni arbres, ni plantes, rien n’y pouvait croître. Le Styx, aux
eaux
empestées, faisait neuf fois le tour de cette ter
ne faim insatiable. Pour ajouter à sa peine, il le fit plonger dans l’
eau
jusqu’au cou, et fit placer sous ses yeux une bra
its les plus appétissants. Quand ce roi criminel essayait de boire, l’
eau
se retirait à mesure qu’il faisait effort pour en
on de leur forfait, ces femmes cruelles furent condamnées à remplir d’
eau
un tonneau percé aux deux bouts, ce qui rendait l
t à travers des bosquets de myrtes et de roses. Elles avaient bu de l’
eau
du fleuve Léthé, et, après avoir ainsi oublié tou
’en retournait chez lui avec son épouse, lorsqu’il fut arrêté par les
eaux
débordées du fleuve Evène. Le Centaure Nessus s’o
le Styx, bordé de noirs roseaux, Environne neuf fois de ses lugubres
eaux
. L’enfer même s’émut dans ses cavernes sombres Et
s construisirent. 2. Les compagnons de Cadmus étant allés puiser de l’
eau
dans une fontaine voisine, la fable ajoute qu’ils
tis. Sa mère l’avait plongé immédiatement après sa naissance dans les
eaux
du Styx, et avait ainsi rendu tout son corps invu
it retenu par le talon, cette partie n’avait pas été baignée dans les
eaux
sacrées du fleuve et était restée accessible aux
ta ses quatre yeux autour de lui, et n’aperçut qu’une vaste étendue d’
eau
couverte de ténèbres. Il passa des siècles, absor
déluge ; une seconde, en sanglier, pour soulever la terre du fond des
eaux
; une troisième, en tortue, pour aider à retrouve
rande vénération. Ils prennent de l’urine de vache pour leur servir d’
eau
lustrale ; ils s’en lavent le corps et en boivent
rapportent qu’ils adoraient les éléments, comme le feu, la terre et l’
eau
; mais les Parses ou les Parsis, leurs descendant
épreuves, d’abord légères, devenaient de plus en plus redoutables. L’
eau
et le feu y étaient tour à tour employés ; les ad
rée au bord d’une fontaine où les femmes du pays venaient puiser de l’
eau
. Ceux qui la virent furent touchés de la noblesse
ils tentaient d’expliquer tous les phénomènes du monde sensible par l’
eau
et le feu, qui étaient à leur avis les premiers é
s, et ils croyaient que ces intelligences présidaient à la terre, à l’
eau
, à l’air, au feu, au soleil, à la lune, aux astre
ontaine des choses passées, trois vierges puisent continuellement une
eau
précieuse dont elles arrosent le frêne. Cette eau
continuellement une eau précieuse dont elles arrosent le frêne. Cette
eau
entretient la beauté de son feuillage, et, après
, fils de l’Aurore, 85. Lysine, un des noms de Junon, 27. Lustrale (
eau
), chez les Indiens, 168. Lune, un des noms de Di
de sa beauté, meurt victime de sa passion en se contemplant dans les
eaux
d’une fontaine, prouve la folle vanité de ceux qu
re, la mer, tous les élémens étoient confondus. Avant que l’air, les
eaux
et la lumière, Ensevelis dans la masse première,
Neptune et Pluton. Celui-ci eut les enfers, et Neptune régna sur les
eaux
; Jupiter se réserva le ciel. D. Comment Jupiter
le de Délos. Cette île étoit flottante et quelquefois enfoncée dans l’
eau
; mais Neptune la fit surnager et la rendit stabl
Ils feignent qu’il est porté dans un char, qui va se coucher dans les
eaux
tous les soirs, où est Thétis son épouse, et que
encore le sacré Vallon. Ce Vallon est arrosé par le Permesse, par les
eaux
de Castalie, et par l’Hippocrène. D. Dites-nous u
n dit encore que c’est Pégase qui, d’un coup de pied, fit jaillir les
eaux
de l’Hippocrène. D. Racontez-nous l’histoire de D
tits boucliers, appelés Ancilles. Neptune, et autres divinités des
eaux
. Neptune. D. Qu’étoit Neptune ? R. Neptu
eptune ? R. Neptune, fils de Saturne et de Cybèle, avoit l’empire des
Eaux
, et fut appelé le Dieu de la Mer. Amphitrite.
s que par force. Quand on vouloit l’y contraindre, il se changeoit en
eau
, en feu, en bête féroce, etc. Tel que le vieux p
t traîné par des chevaux marins, qui le font voler sur la surface des
eaux
. Il a pour sceptre un trident, et pour gardes des
ue nos vœux, que nos cris, vous trouvent favorables ! (Lamotte.) Les
eaux
de l’Achéron sont bourbeuses et amères. Le Styx f
mmes liquides. Le Léthé étoit appelé le Fleuve d’oubli, parce que ses
eaux
faisoient oublier le passé. Caron. D. Qu’ét
ur avoit servi les membres de son fils Pélops. Il étoit plongé dans l’
eau
jusqu’au menton, et une branche chargée de fruits
e. Ce scélérat, condamné à une faim et à une soif éternelle, voyoit l’
eau
se retirer quand il vouloit boire, et la branche
ides fureurs. (Lamotte.) Les coupables furent condamnées à remplir d’
eau
un tonneau percé. Titans. D. Dites-nous que
ns les flots. Veut-il embrasser ce qu’il aime ? L’
eau
se trouble et l’image fuit. Quand elle reparoît,
noyoit ; un pédant le voit, et au lieu de le tirer sur-le-champ de l’
eau
, il lui fait une longue harangue : Ah ! le pe
Grande exclamation à chaque huître avalée, Vive, dit-il, cette
eau
salée ! Quel délice ! A ce prix je passe ici mes
a tant d’influence sur les saisons. L’air qui enveloppe la terre, les
eaux
qui l’arrosent et qui l’entourent comme une ceint
devinrent des divinités. Le mouvement de l’air, le jaillissement de l’
eau
, la végétation des arbres, furent attribués à l’a
aines. Les hommes, effrayés, s’enfuient vainement sur les hauteurs. L’
eau
les poursuit et les atteint ; tous périssent. Deu
s’arrête enfin sur la cime du mont Parnasse, en Phocide. Lorsque les
eaux
se furent retirées, les deux époux s’acheminèrent
emarquable par son double sommet : la fontaine d’Hippocrène, dont les
eaux
inspirent les poëtes, leur était consacrée. Cette
sente quelquefois sous la forme d’une jeune fille sortant du sein des
eaux
; souvent on la place sur un char traîné par des
ie, elle reçut un accueil moins favorable ; des paysans troublèrent l’
eau
d’une fontaine où elle voulait se désaltérer ; la
rquait la limite du Tartare et des champs Élysées. On buvait avec ses
eaux
l’oubli des maux passés, et les ombres destinées
yage souterrain. Quel est ce malheureux que nous voyons plongé dans l’
eau
jusqu’à la ceinture, au-dessous d’un arbre chargé
aissent jusqu’à sa bouche ? Il a faim, il a soif ; il veut boire, les
eaux
fuient devant ses lèvres desséchées ; il veut man
autour du tonneau sans fond dans lequel elles versent sans cesse une
eau
qui s’écoule toujours ? Ce sont les filles de, ro
t à travers des bocages de rosiers et de myrtes. Comme elles ont bu l’
eau
du Léthé, les souvenirs de la terre n’altèrent po
Augias, roi d’Élide : le héros détourna l’Alphée de son cours, et les
eaux
du fleuve emportèrent toutes les immondices. Tous
Nymphes d’une fontaine avaient enlevé au moment où il y puisait de l’
eau
destinée aux Argonautes. Pendant un voyage en Lib
ancé par Pâris, le frappa au talon, seule partie de son corps que les
eaux
du Styx, où sa mère l’avait plongé, n’avaient pas
d’or qui renfermait Brahmâ flotta pendant une année à la surface des
eaux
; lorsque le dieu en sortit, la coque brisée se d
ns l’ordre. Toutefois, quelques gouttes du breuvage divin, mêlées aux
eaux
de la mer, en transformèrent une partie en un lac
licité extrême : il consistait dans l’adoration des éléments, comme l’
eau
, le feu, la terre, l’air et les vents, et dans ce
épreuves, d’abord légères, devenaient de plus en plus redoutables. L’
eau
et le feu y étaient tour à tour employés ; les ad
flein, lieu de ténèbre et de douleur, traversé par neuf fleuves d’une
eau
noire et fangeuse : c’est le séjour des lâches. C
êtres portaient le nom de Galli, du Gallus, fleuve de Phrygie, dont l’
eau
les rendait furieux ; le nom de Corybantes, parce
de pluie. Les hommes, épouvantés, s’enfuient sur les montagnes, et l’
eau
leur dispute ce dernier asile. Deucalion et Pyrrh
barque qui s’arrête enfin sur le mont Parnasse, en Phocide. Quand les
eaux
furent retirées, les deux vieillards consultèrent
Apollon était le dieu, en desséchant, par l’action de ses rayons, les
eaux
stagnantes, détruit leurs exhalaisons et purifie
it un jour jaillir d’un coup de pied la fontaine Hippocrène, dont les
eaux
, ainsi que celles du fleuve Permesse, inspiraient
n des manières. Quelquefois c’est une jeune fille sortant du sein des
eaux
. Souvent on la voit assise avec Cupidon sur un ch
, où elle reçut un accueil moins favorable. Des paysans troublèrent l’
eau
d’une fontaine où elle voulait se désaltérer ; la
76. Protée. — Fable de Ménélas, d’Aristée. L’immense étendue des
eaux
ne manqua pas d’être peuplée, comme le ciel et la
cus fut un habile nageur, qui en plongeant restait longtemps sous les
eaux
. On le représente, comme tous les dieux marins, a
On range Eole parmi les divinités de la mer, parce que c’est sur les
eaux
qu’il exerce le plus sa puissance. Il était fils
t, qui devait être inviolable ; le Lethé, ou fleuve d’oubli, dont les
eaux
enlevaient aux âmes des morts le souvenir des mau
uait. Tantale fut précipité dans le Tartare. On le voit plongé dans l’
eau
jusqu’à la ceinture, au-dessous d’un arbre chargé
usqu’à sa bouche. Dévoré par la faim, par la soif, il veut boire, les
eaux
fuient de ses lèvres desséchées ; il veut manger,
nfers, où elles versent éternellement, dans un tonneau sans fond, une
eau
qui ne s’épuise jamais. On voit encore une foule
ssantes ; il est inaccessible aux rayons du soleil, et baigné par les
eaux
du fleuve d’Oubli Le Sommeil est représenté étend
eune Hylas, que les Nymphes avaient enlevé, tandis qu’il puisait de l’
eau
à une fontaine pour les besoins de l’équipage. En
i unissait ces deux parties du monde, et afin d’ouvrir un passage aux
eaux
de la Méditerranée et de l’Océan, il sépara les d
du jeune Hylas, qui était tombé dans une fontaine, en y puisant de l’
eau
pour les besoins de l’équipage. On arriva ensuite
s a-t-il reçu l’atteinte, Il se plonge neuf fois dans les flots d’une
eau
sainte. Il dispose à son gré de leur sang odieux
il prend aussitôt la forme d’un poisson, atteint le géant au fond des
eaux
, le tue et rapporte sur la terre les livres sacré
comme celui des Grecs et des Romains, par des fleuves qui roulent des
eaux
noires et fangeuses. On conçoit dès lors que ces
aillettes d’or, et qu’Eétès les recueillait en promenant au fond de l’
eau
une toison à laquelle elles s’attachaient. 60. P
oyait un lac qui n’avait d’issue que par des canaux souterrains ; les
eaux
s’écoulaient au travers du mont Ptoüs. Des éboule
ac, bouchèrent probablement les canaux souterrains ; de sorte que les
eaux
, n’ayant plus d’issue, s’élevèrent d’autant plus
calion arriva. Ces mêmes marbres attestent qu’après l’écoulement des
eaux
, Deucalion alla à Athènes remercier les dieux de
ière, employa ses troupes à détourner le cours du fleuve Alphée ; ses
eaux
, en coulant sur les plaines, les nettoyèrent, et
our chercher Hylas, qui s’était égaré ou noyé en allant chercher de l’
eau
pour ses compagnons. Les Argonautes partirent san
donnerait six chevaux légers comme le vent, et qui courraient sur les
eaux
sans enfoncer (c’est-à-dire six bonnes galères, q
ient des paillettes d’or avec leurs sables. On tendait au fond de ces
eaux
des peaux de moutons garnies de leurs laines, ell
e le couper en morceaux et de mettre ses membres dans une chaudière d’
eau
bouillante. Les herbes qu’elle leur avait indiqué
ibule, dans lequel se trouvait la piscine : elle servait à contenir l’
eau
lustrale que les prêtres employaient à purifier e
de jeunes filles et de jeunes garçons, lavaient cet espace avec de l’
eau
pure ; le pontife l’expiait par un sacrifice sole
difice si considérable, et pour raffermir le terrain détrempé par les
eaux
, on se servit de charbon pilé, sur lequel on éten
Ce temps est employé à se purifier. On ne peut se laver que dans les
eaux
froides du fleuve Hercine. On sacrifie ensuite à
emple : ces intelligences en dirigeaient les opérations ; la terre, l’
eau
, le feu, l’air, le soleil, la lune, les astres, l
ontaine des choses passées, trois vierges puisent continuellement une
eau
précieuse, dont elles arrosent le frêne. Cette ea
ontinuellement une eau précieuse, dont elles arrosent le frêne. Cette
eau
entretient la beauté de son feuillage, et, après
il dévorera le soleil, et le grand dragon qui le suit vomira sur les
eaux
et dans les airs des torrens de venin. Dans cette
retenaient un feu éternel dans leurs forêts. Les Perses rendaient à l’
eau
un culte religieux ; les Gaulois rendaient les mê
nt que la profession des armes. Les druides enseignaient qu’un jour l’
eau
et le feu détruiraient toutes choses, ils croyaie
ort de ceux qu’elles ont animés. 9°. Si le monde périt, ce sera par l’
eau
ou par le feu. 10°. Dans les occasions extraordin
écée comme un manteau de cynique. Lorsque Énée s’y embarqua, elle fit
eau
de toutes parts, et le héros faillit se noyer dan
roire que l’homme a d’instinct l’amour de la crasse et l’horreur de l’
eau
. La plupart des animaux craignent la fange ; on l
s ablutions sont considérées comme œuvres pies. L’Indou lave dans les
eaux
sacrées du Gange son corps et sa conscience. Le P
tait précédé d’une ablution. On se lavait trois fois les mains dans l’
eau
pure, on lavait le lieu du sacrifice et les vases
équents. « Trois fois par jour, dit le vieux poëte , Charybde boit l’
eau
noire de la mer, et trois fois elle la vomit. »
admettons que le Cyclope Polyphème, s’avançant dans la mer, n’a de l’
eau
que jusqu’à la ceinture, il ne nous coûtera rien
laurier ou d’olivier et aspergeait la place et l’assemblée avec de l’
eau
salée ou du sang de porc, qui avait la vertu de l
encontre des ombres frêles. Trois fois vous purifiez vos mains dans l’
eau
claire, vous vous retournez : dans la bouche vous
s des nuages ? Parce qu’il porte les foudres de Jupiter. Pourquoi les
eaux
du Pactole contiennent-elles de l’or ? Parce que
r à tour lion à la forte crinière, serpent, léopard, sanglier énorme,
eau
glissante, arbre au faîte sublime, flamme pétilla
s et désespèrent leurs imitateurs. Le rayon de soleil qui danse sur l’
eau
agitée est moins agile ; la cime des blés moins o
Tantale toujours affamé, toujours altéré, poursuivait sans relâche l’
eau
qui fuyait ses lèvres brûlantes, les fruits qui é
oment d’atteindre le sommet. Les Danaïdes versaient continuellement l’
eau
de leurs cruches dans un, tonneau sans fond. Quel
u’à chaque cruche versée dans le tonneau sans fond nous croyons que l’
eau
monte, non parce que nous la voyons monter, mais
or. Un jour, Hylas s’éloigna de ses compagnons pour aller puiser de l’
eau
dans une fontaine, des Nymphes l’enlevèrent. Herc
eune Hylas, que des nymphes avoient enlevé, tandis qu’il puisoit de l’
eau
dans une fontaine. Les Argonautes abordèrent à Ci
ne, indigné fendit le rocher avec son trident et l’engloutit sous les
eaux
. Virgile attribue sa mort à Pallas sans y faire i
nsable ; on devoit empêcher que les chevaux de Rhésus ne bussent de l’
eau
du Xante ; la cinquième et la sixième fatalité ét
e couleurs et qui se termine en queue de scorpion. Elle nage dans les
eaux
noires et bourbeuses du Cocite, dont elle tire so
est son nom : la paresse pesante L’enfanta sans douleur au bord d’une
eau
dormante, Le hasard raccompagne et l’erreur la co
jeune fille couronnée de palmes, ayant les mains et les bras dans une
eau
pure et un agneau près d’elle. La Rosalba a fait
Une jeune fille vêtue de blanc, tenant un crible d’où s’écoule une
eau
pure, à ses pieds l’Amour abattu, avec son arc br
ille. Les oiseaux gazouillant leurs aimables concerts, Le murmure des
eaux
, le doux calme des airs, Les Nymples en silence,
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