Dès le début de la maraude, nous avons reçu un signalement pour une dame de 70 ans qui était dans un refuge pour mise à l'abri sans aide paramédical disponible sur le lieu. Cependant, elle avait besoin de soins médicaux journaliers notamment infirmiers vis à vis de sa jambe et suite à une chute. Et c'est en entendant cette dame raconter son histoire, que j'ai pris conscience des limites de notre système. Après 6 mois de rééducation post-chute, l'hôpital l'a fait sortir pour des soins à domicile, elle n'a plus de domicile. Suite à son passage en SSR, son bayeur lui a retiré l'appartement pour loyers impayés. Mais pourtant on l'a laisse quand même sortir, étant donné qu'elle ne nécessitait plus de soins médicaux particuliers. Et c'est là qu'une dame ayant travaillé toute sa vie, avec la plupart de sa famille décédée bascule dans la précarité. Cela m'a vraiment ouvert les yeux, sur les multiples visages que peut prendre cette précarité. Et que les moyens donnés pour la combattre sont moindres par rapport aux besoins réels. Merci pour ce rappel