Voici près de 2 ans que j'ai réalisé cette nuit avec le SAMU social, les souvenirs de mes émotions, des rencontres sont quelque peu effacés. Néanmoins, il reste une interrogation qui m'est redondante = pourquoi si peu de moyens? En effet, la nuit de ma fameuse garde, une petite quinzaine de camions se sont ébranlés pour couvrir l'ensemble des rues de Paris et sa petite couronne. Nous ne transportions comme "réconfort" que 10 sachet de thés, une 20aine de sachets de café, 2 thermos d'eau chaude, environ 5 salades froides en boite de conserve et quelques biscuits. Etait-ce suffisant pour apporter un peu de réconfort dans la douce nuit de ce 25 Avril, peut être! Cependant je reste persuadée qu'une froide nuit d'hiver, ou une nuit pluvieuse de mi-saison aurait nécessité bien plus de denrées et quelques couvertures, quelques journaux, des petites radios? Et donc pour finir, j'ai envie de lancer ce débat tant aux institutions qui gèrent le samu social qu'aux parties civiles : - Où sont les invendus alimentaires des commerces de proximités et des grands magasins? - Où sont les habits, les couvertures et autres denrées NON perrissables invendues il y a 3 ans? - Où sont les magazines des mois précédents, les journaux de la veille? - Où sont les radios neuves non vendues, ou les radios cassées des habitants mais néanmoins réparables? Dans des incinérateurs... des décharges à ciel ouvert? Alors SAMU social, formez une partie des personnes de la rue qui quotidiennement nous interpellent en demandant un travail! Alors SAMU social, soyez innovant et mettez en place de nouveaux partenariats! Alors SAMU social, utilisez les dernières réformes quant au service civique pour interpellez les 15-20ans de notre société, futurs leaders de demain.