Désolé elle n’est pas rendue dans les 3 jours mais je ne me souvenais plus de cela. L’atelier double-écoute est plutôt interessant mais un peu court (2h en comptant le temps d’installation, de lecture d’un fascicule puis de discussion avec la responsable...) puisque je n’ai pu suivre que 3 appels. Les écoutes que j’ai pu entendre étaient cependant variées et on s’étonne vraiment du parcours ayant conduit certains appelants à la rue, alors qu’un an plus tôt ils avaient un foyer et un train-train tout à fait ordinaire. On s’étonne aussi du peu de places mises à disposition en centres et surtout de leur localisation (Montrouge alors qu’ils n’ont pas les sous pour s’offrir de tickets de transports). Il est sympa de voir qu’il existe cependant des associations qui permettent de retrouver un lien social et une existence dans la société aux travers d’assistantes sociales (même si on peut douter de leur efficience). Le briefing n’est pas passionant du tout et dure au maximum 10 minutes. Ils distribuent les rôles et discutent de quelques cas de SDF non vus depuis un moment. Malheureusement ils n’ont aucun moyen de prendre des nouvelles. La maraude est plutôt agréable mais a été courte pour moi puisque le 5e n’est pas très grand et que la rue était déserte du fait de la pluie. Les personnes que nous avons rencontré étaient en tout cas ravi de nous voir. D’une part bien entendu pour la soupe et les chaussettes mais aussi je pense pour discuter. Ils étaient tous en tout cas très agréable (mais l’uniforme et le camion y font peut-être quelque chose) et c’est l’occasion de parler de tout avec des gens beaucoup plus jeunes qu’on ne le pense. Nous avons aussi croisé plein de chiens très mignons. C’était « drole » de constater que leurs maîtres tenaient à prouver à chaque fois qu’ils avaient bien leurs vaccins et leurs papiers de chez le vétérinaire. Ils tenaient a prouver qu’ils s’occupaient bien de leurs chiens et je crois que c’est vrai, ils avaient l’air en bonne forme. Nous avons aussi rencontré un homme qui avait un studio mais qui faisait quand même la manche sous la pluie. C’était un anglais, connu de l’infirmier et de l’ambulancier avec lesquels j’étais. Très drôle, il avait envie de discuter, nous avons passé un bon moment avec lui. Vers 1h30 on m’a déposé chez moi. Il n’y a pas eu d’appels non plus ce soir là. Ah si, un, et après 30 min de recherche nous avons abandonné car nous ne l’avons pas retrouvé du fait des vagues indications qu’il avait laissé à la régul.