(2016) Ticket_997
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(2016) Ticket_997

J'ai apprécié la double écoute. Cela m'a permis de me rendre compte de la détresse des sans-abris. J'ai compris les différentes solutions que l'on pouvait proposer pour l'hébergement, les lieux de restauration, les démarches sociales et administatives etc... Par contre je n'ai pas du tout apprécié la maraude. Je ne comprend pas pourquoi la scolarité nous impose cette garde, qui n'a aucun lien avec nos études de médecine, et qui ne nous apprend rien. J'ai eu l'impression de perdre mon temps. J'ai été obligée de serrer la main aux SDFs alors que nous n'avons pas de gants, de m'assoir avec eux dans le camion, avec les mauvaises odeurs etc... Globalement je ne trouvais pas ça hygiénique et très très désagréable. Je suis volontaire pour apporter une aide médicale aux SDFs, mais je n'ai pas choisi d'être travailleur social sur le terrain. Tout le monde n'a pas envie d'avoir un contact physique avec des SDFs, ni de parler avec eux, et personnellement je l'ai très mal vécu... Je n'ai pas réussi à trouver le sommeil en rentrant chez moi et je n'arrête pas d'y repenser... Cela a été une mauvaise expérience pour moi, alors que certains étudiants apprécient, il faudrait donc que la maraude ne nous soit pas imposer mais seulement optionnelle pour les étudiants motivés. En conclusion, j'ai eu l'impression de subir cette garde comme une punition, j'ai passé un mauvais moment, et cela m'a encore plus éloignée de l'approche sociale dans la santé. Les gardes au samu social de Paris devraient être réservées aux volontaires.