nti délaissé. J'ai été particulièrement touché par un scène: un jeune
sans-abri
(une vingtaine d'année) demandaient une place dan
t une place dans un foyer mais ces derniers étaient complet, un autre
sans-abri
un peu plus vieux, réfugié, qui avait fait une de
Bien sûr ça ne s'est pas passé en même temps devant les yeux du jeune
sans-abri
.
'observation a été très intéressante sur le plan humain. Le monde des
sans-abri
est vraiment un autre monde, que dans la vie de t
rence voire le mépris des gens dans la rue ou dans le métro lorsqu'un
sans-abri
leur adresse la parole. Et par la froideur de l'a
au samu social car l'équipe avec qui j'étais considérait vraiment les
sans-abri
comme des personnes égales aux autres sans sentim
s pour se donner bonne conscience que réellement utile pour aider les
sans-abri
... Concernant la maraude, très sympa. Globalement
que propose le samu social et le 115, on appréhende différemment les
sans-abri
.
et que en temps normal je ne pense pas particulièrement aux personnes
sans-abri
, même si, en temps que parisienne, je suis amenée
e, de séjours en prison, de démêlés divers avec la police ou d'autres
sans-abri
; essentiellement tragique. Il était l'archétype d
és au centre d'hébergement. La travailleuse sociale, l'infirmière, le
sans-abri
et moi-même sommes rentrés dans une pièce pour di
re plus lorsqu'elles touchent les hommes, les personnes âgées, et les
sans-abri
. Voilà, peut être que si mon mot est relu, cette
ti, face à cette misère et cette très grande fragilité qui touche les
sans-abri
dans Paris.
le. La maraude est un moment privilégié de contact avec les personnes
sans-abri
, m'ayant permis de mieux comprendre comment les a
retour, connaissent un petit détail, une petite anecdote, sur chaque
sans-abri
, et s'inquiètent quand elles ne le trouvent pas à
eurs du SAMU SOCIAL s'évertuaient à préserver vis-à-vis des personnes
sans-abri
au cours de leurs missions. Il est cependant malh
le besoin. J’ai ainsi eu l’opportunité de discuter longuement avec un
sans-abri
d’origine portugaise qui a accepté de partager so
La mission samu social tourne autour de l'hébergement des personnes
sans-abri
, que ce soit au téléphone au 115 ou dans le camio
nes, dont les situations sont émouvantes. Plusieurs échanges avec des
sans-abri
ont été vraiment poignants, même si on ne sait pa
J'ai admiré l'humanité de l'infirmier du 115 qui aidait à nettoyer un
sans-abri
paraplégique. J'ai apprécié le vieil homme qui of
te de celle des médecins hospitaliers lorsqu'il a fallu convaincre un
sans-abri
de se laisser conduire aux urgences (pour des ulc
rçants que l'on rencontre sur le terrain et qui ont signalé, certains
sans-abri
qui nous abordent et discutent comme si on se con
du quartier, mais nouvelle et qui aurait aussi besoin d'aide. Puis un
sans-abri
est venu nous voir (un habitué, déjà bien connu),
e me sens toujours aussi impuissante face à la détresse des personnes
sans-abri
, ne sachant pas comment les faire sortir de ce ce
lé. Ca m'a fait pensé que ça peut arriver à tout le monde, et que les
sans-abri
ne sont pas forcément juste des personnes qui n'o
é tout permis de comprendre un peu mieux la psychologie des personnes
sans-abri
qui préfèrent bien souvent rester dans la rue, un
ial. Dans la vie courante il y a comme une barrière entre nous et les
sans-abri
. Dès le premier arrêt en camion, je me suis rendu
écarité financière, ou par l'isolement lui-même qui fait que certains
sans-abri
qui pourraient accéder à des soins refusent. J'ai
e garde très formatrice! J'ai pu assister au témoignage poignant d'un
sans-abri
, sur sa vie dans la rue, les difficultés administ
qui en souffrent. Pour ma part, j'avais de nombreux a priori sur les
sans-abri
, mais cette nuit m'a permis de découvrir que pour
nnait l'existence mais pour lesquels la majorité n'agit pas. Certains
sans-abri
sont très accueillants et complices avec l'équipe
afé sont parfois les seules choses qu'on peut apporter à une personne
sans-abri
qui refuse un hébergement pour une nuit et c'est
temps normal", et surtout l'occasion de faire disparaître l'image du "
sans-abri
= clochard"... On nous a signalé des personnes se
d des passants lorsqu’on était accroupi au bord d’un trottoir avec un
sans-abri
, qu’on discutait avec lui en lui donnant de la so
un moment de la nuit, nous étions sortis du camion pour parler à une
sans-abri
sur une place exposée au vent, le chauffeur de mo
ent pas assez sensibilisé à la façon de communiquer avec une personne
sans-abri
depuis plusieurs années, c'est pourtant très impo
iers qui soupire quand elle arrive sur les lieux et voit que c'est un
sans-abri
par terre... Et les personnes du SAMU social m'on
r discuter, offrir un café, un repas chaud ou quelques vêtements. Des
sans-abri
venaient à notre rencontre parfois pour demander
touristes et par conséquent plus de chambre d'hôtel pour des familles
sans-abri
ce qui facilite le travail du 115. Ensuite j'ai a
la nuit car je ne pensais pas être confronté à autre choses qu'à des
sans-abri
et la situation de cette dame m'a touché. J'ai do
, impatience, condescendance, jugement, ce qui a évidemment énervé le
sans-abri
qui ne voulait plus suivre les pompiers aux urgen
n. D’autres ont un travail, des collègues qui ignorent leur statut de
sans-abri
, mais un salaire insuffisant pour se loger dans l
vets. Ils nous ont souri et beaucoup remerciés. En dernier j'ai vu un
sans-abri
qui venait d'Europe de l'Est (beaucoup de SDF vie
sur le fonctionnement du 115 et dans la nuit nous avons pu amener un
sans-abri
dans un foyer que l'on m'a fait visiter. C'est un
travailleurs au Samu Social. En effet, nous croisons chaque jour des
sans-abri
que nous n'osons regarder. Nous passons à côté d'
ttitude, l'obstacle majeur étant l'odeur. Des pompiers ont soulevé un
sans-abri
allongé au milieu de la chaussée sans prendre la
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