Invités: James Sacré qui a convié François Boddaert et Bruno Di Rosa. Rapide biographie/bibliographie par F. Smith: cite notamment Emmanuel Laugier qui dans Le Matricule des Anges dit de Sacré: "James Sacré parle de choses simples, de situations qui n'en mènent pas large : ne cherchez pas dans ses livres du grandiloquent, de la salve hermétique, de la gnose poétique, de la complexité rhétorique, du jeu conceptuel, de la révérence métaphysique, du coup de poing brillant ou du naturalisme nostalgique. Non, il y a plutôt quelque chose d'infiniment banal, quelque chose qui est croqué sur le motif, donné dans l'instant et retrouvé dans le temps de l'écriture." & 0:02:32 lecture par James Sacré d'extraits de Ecrire à côté, Tarabuste, 2000 ("Un bruit de fontaine et de langue arabe") et Corps qui maintient, Maeght, 2001 & 0:23:06 entretien, ntm sur la lecture publique (James Sacré: la lecture de poème "va trop vite", compliqué, ce qui l'intéresse la manière dont s'y prend le poète pour lire en publique, "davatantage dans la proximité du lecteur", motif qui hante ses poèmes et impression qu'avec la lecture on remet dans le poème "une part de son brouillon" (sentiment dans l'écriture de pérpetuellement de se censurer et ... laisser qui n'est qu'un dernier état du brouillon qu'on intitutle pompeusement poème", impression d'être "plus vrai dans le poème lu que dans le poème écrit" / sur Figures qui bougent un peu: écriture en lisant les textes à voix haute (Frank Smith), certains de ses &/vers difficiles à dire (la poésie ne doit pas être facile à lire et dire mais cette gêne a fait qu'il a repensé la dimension rythmique du poème, d'une façon précaire car le rythme en poésie différent de la poésie, la musique s'écrit alors qu'en poésie impossible ou du moins très difficile, depuis il ne travaille plus ainsi car il a "intériorisé la lecture orale" / Frank Smith pose la question quand commence et finit l'écriture: James Sacré dit qu'on ne sait pas quand commence l'écriture ("un poème est en quelque sorte toujours déjà là"), arrêter le poème est aussi très difficile ("moi j'arrête le poème quand j'ai une espèce de satisfaction d'ensemble, de plaisir") ... & 0:44:40 intro par J. Sacré (une poésie "plus virile" que la sienne, "façons d'écrire qui me bousculaient" et "un éditeur" qui le fait sortir de ses habitudes) et lecture par François Boddaert d'un de ses poèmes "Déganguée de doigts d'homme" & 0:53:23 lecture par James Sacré d'extraits d'une série "On a traversé des territoires d'indiens" et Si le poème y comprend quelque chose (Mouvementé de mots et de couleur, Le Temps qu'il fait, 2003: poèmes qui accompagnent les photos de Lorand Gaspar) & 1:14:12 intro par J. Sacré (rencontre chez Tarabuste et principe curieux d'écrire une page chaque jour sur des carnets bleus: J. Sacré aime "ce côté contrainte" et "rapport qu'il a au langage et au monde, la commune difficulté qui le mène à parcourir les deux d'un même pas") et lecture par Bruno Di Rosa de ses Carnets bleus, éd. Incertains sens, 2005
reproduit dans
Sacre_France-Culture_2003.mp4
uri
https://www.youtube.com/watch?v=2D3fJtVIfx4
Editeur
Ed. Solitude
Date de publication
2000
Poésie ininterrompue N°42 - James Sacré, France Culture